Le Fmi ne veut pas passer de nouvel accord de coopération avant d’avoir vu clair dans le processus de falsification des comptes, tel que dénoncé par le Premier ministre Sonko. En conséquence, les obligations internationales contractées par l’Etat continuent de perdre de la valeur, portant préjudice au pays devant ses créanciers et partenaires.
Par Mohamed GUEYE – Décidément, les obligations contractées par le gouvernement sur le marché international ne semblent pas avoir bénéficié, à ce jour, de la «volonté de transparence» affichée par le Premier ministre Ousmane Sonko et ses collaborateurs sur la situation du pays. Il suffit de se référer aux déclarations faites avant-hier jeudi par Mme Julie Kozack, la directrice du Département des communications du Fonds monétaire international (Fmi), lors de sa conférence de presse quotidienne au siège du fonds.
A une question concernant l’éventualité d’une reprise de la coopération avec le pays, Mme Kozack a déclaré sans ambages : «Nous continuons à travailler avec les autorités pour résoudre l’affaire complexe de fausses déclarations qui est en cours, et le traitement de cette affaire complexe nécessite un processus rigoureux et long.»