Sénégal : La Liberté de la Presse en Péril sous le Nouveau Régime, Alerte Seydina Seck
Dans une analyse sans concession, le journaliste chroniqueur Seydina Seck a tiré la sonnette d’alarme sur la situation alarmante de la presse sénégalaise face au nouveau gouvernement de Sonko Diomaye. Déplorant la fermeture de plusieurs organes de presse, il a affirmé sans détour : « La presse sénégalaise vit des heures sombres actuellement ».
Selon Seydina Seck, le pouvoir en place semble s’inscrire dans une logique d’étouffement de la presse, en particulier celle dont les opinions divergent. Il a également fustigé l’inaction et le silence jugé troublant d’organismes de régulation et de représentation de la presse tels que le Synpics et le Cored.
Le chroniqueur attribue cette situation préoccupante à la désunion des acteurs du secteur, rappelant que la liberté de la presse est un droit fondamental garanti par la Constitution. 《 La constitution en son article 11 est clair, la création d’un organe de presse pour l’information politique, économique, culturelle, sportive, sociale , scientifique ou récréative est libre et n’est soumise à aucune autorisation préalable. Le régime de la presse est fixé par la loi.》 Donc ce n’est pas le rôle d’un ministre d’autoriser qui est légal ou ne l’est pas , a-t-il martelé.
Dans la même veine, Seydina Seck a dénoncé la stratégie qu’il prête au nouveau régime de diviser les journalistes et les patrons de presse, exacerbant les tensions et les divisions idéologiques au sein de la profession.
Face à cette situation critique, le chroniqueur a lancé un appel vibrant à ses confrères : « Le journaliste doit être un chien de garde mais pour la démocratie ». En guise de solution pour sortir de cette crise, Seydina Seck préconise une refonte profonde du secteur afin de guérir durablement les maux qui affligent ce quatrième pouvoir.