Par: Ibrahima khalil Dieng journaliste
Engouffrée dans les entrailles d’une misère chronique , une vie de précarité endémique, cette jeunesse, dans un labyrinthe sans issue veut à tout prix vaincre son sort.
La galère de trop au bled a fini par activer le mode « révolte » dans le cœur de ces jeunes sous pression familiale et sociale.
Face à un lendemain obscure et incertain , ils veulent trouver une dose d’espoir afin de retrouver une raison de vivre.
Ils ne sont ni idiots ni suicidaires, ils veulent juste se tirer d’affaire.
Hantée par une culture d’emploi profondément népotique , cette jeunesse ne peut trouver du travail à moins qu’elle soit politique , elle ne trouve de solution que d’affronter le desert ou plonger en mer pour mettre un terme à cette situation précaire, c’est vraiment pathétique.
Sans interlocuteur directe, laissés, à la mercie d’une société de plus en plus matérialiste où l’argent , le matériel, et le statut social déterminent la classe sociale, ils se font avaler par l’océan et dévorés par la chaleur du désert.
Outré et dépité par ce silence de trop , je ressens des fourmillements à la main , ma plume aux aguets s’impatiente à coucher ces mots qui traduisent un des multiples maux de mon peuple.
Le cœur lourd de chagrin, la main tremblotante, les yeux inondés de larmes de dégoût, voilà la situation dans laquelle j’écris ce soir.
J’épuiserai mes forces s’il le faut pour dénoncer cette discrimination à l’égard d’une jeunesse à la fois à l’autel de l’insouciance politique et sur le banc des accusés d’une hécatombe migratoire .
Je refuse de me taire, je refuse de fermer les yeux sur ce Drame en continu, je refuse d’insulter la mémoire de ces vaillants jambaars tombés sur le champs de bataille …..
Non il ne s’agit plus d’inconscience, mais la conséquence d’une politique d’insouciance.
Nous ne cautionnerons jamais l’émigration irrégulière mais nous la comprendrons toujours….
Que le mal soit coupé par la racine….
PAIX À LEURS ÂMES
{🌳IKD🌳}
Publié en 2022