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Les autorités du Soudan du Sud ont été interpellées par une dizaine de pays donateurs dont les États-Unis, la France et l’UE. Ces derniers s’inquiètent de l’augmentation des taxes et prélèvements imposés par le gouvernement sud soudanais aux acteurs humanitaires présents dans le pays. Des prélèvements, qui selon eux, nuisent considérablement à l’assistance humanitaire apportée à la population.

Dans une lettre ouverte, 11 chancelleries exhortent le gouvernement sud soudanais à mettre fin immédiatement aux différentes taxes et prélèvements imposées aux pays donateurs, aux agences des Nations unies et aux ONG, des coûts qualifiés « d’inacceptables et d’illicites ».

La lettre est signée par les ambassades du Canada, de l’UE, de la France, l’Allemagne, le Japon, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, laSuisse, la Grande-Bretagne ou encore les États-Unis. Les pays signataires évoquent notamment des droits de douanes prélevés sur des produits humanitaires, des tests obligatoires sur les rations alimentaires ou encore des frais d’escorte obligatoire.

Ces coûts sont contraires aux pratiques internationales, indiquent les différentes chancelleries, et contraires aussi aux lois du pays qui exemptent les agences humanitaires et les missions diplomatiques de ce genre de dépense.

L’Allemagne, deuxième plus gros contributeur d’aide bilatérale, s’est dit profondément préoccupé par ces nouvelles taxes. Les chancelleries soulignent qu’elles détournent l’aide vitale destinée à la population. La société civile, elle, dénonce la corruption au sein du gouvernement.