cropped-LOGO-RP
Loading ...
00221 77 515 16 66 mamadouly4435@gmail.com

Redoutée depuis plusieurs jours, l’attaque de Téhéran sur l’Etat hébreu a finalement eu lieu samedi 13 avril dans la soirée. Mais l’envoi de centaine de missiles et drones n’a causé que des dégâts limités, engendrant nombre d’interrogations et d’interprétations.

La défense israélienne du Dôme de fer en action dans la nuit de samedi à dimanche. (Tomer Neuberg/AP)par Lucas BioscaAFP et Reuters

publié aujourd’hui à 11h13

Pour la première fois d’un conflit qui couvait depuis des décennies, l’Iran a lancé une attaque directe et massive sur Israël, samedi 13 avril dans la soirée. Des centaines de drones et des missiles ont été tirés, depuis le territoire iranien mais aussi depuis d’autres pays de la région par les alliés de la république islamique. La majorité des projectiles ont toutefois été abattus, suscitant de nombreuses interrogations sur la stratégie iranienne ainsi que sur la suite des événements.

Pourquoi l’Iran a-t-il lancé une attaque ?

Après des années d’un conflit plus ou moins larvé entre Israël et l’Iran, les tensions étaient montées en flèche depuis deux semaines, après presque six mois d’une guerre à Gaza qui n’a cessé de faire craindre une escalade régionale. La raison : une frappe, attribuée à l’Etat hébreu, sur le consulat iranien à Damas, la capitale syrienne, le 1er avril. L’attaque avait notamment provoqué la mort de sept Gardiens de la révolution, l’arme idéologique de l’Iran, dont deux généraux. Le général Mohammad Reza Zahedi, commandant de la force Al-Qods iranienne pour la Syrie et le Liban et unique membre étranger de la plus haute instance du Hezbollah, était probablement la cible principale de cette frappe.

En réaction, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait promis de «punir» Israël, dans le contexte déjà inflammable de la guerre à Gaza.