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00221 77 515 16 66 mamadouly4435@gmail.com

Un nouveau Président de la République est élu au Sénégal. Il va prochainement entrer en fonction ! Félicitations encore à l’élu ; félicitations au peuple sénégalais ; félicitations aux africains et au monde qui se réjouît avec nous !

Mais la lutte continue ensemble, pour l’émancipation économique et sociale en vue de l’accomplissement, une fois qu’on lui aura laissé le temps de s’installer et entrer en contact avec l’Etat réel !

POURQUOI LA LUTTE CONTINUE ?
Parce que la réorientation stratégique qu’implique le développement autocentré dans la souveraineté populaire nécessite un PACTE SOCIAL EXTREMEMENT LARGE AU SEIN DE LA POPULATION qui refuse résolument la domination et l’injonction civilisationnelle occidentale.

Un tel pacte ne peut être le fruit que d’une lecture commune de la situation du monde et de l’avenir que l’on souhaite donner à son pays, à sa région, à son continent pour un monde meilleur.

Cette lecture commune doit être le produit d’un discours intelligible pour la population et la société, et appropriée par elles.

Tout cela ne peut être que le résultat d’une idéologie d’un développement économique et social largement comprise et partagée (pas de construction sociale sans idéologie de légitimation partagée).

Aujourd’hui, une jeune personne d’Afrique subsaharienne, aussi bien intentionnée soit-elle, face à un système sénile et bloqué et des problèmes socio-économiques qui semblent insurmontables, cherche d’abord à s’en sortir pour elle-même à titre individuel.

Une personne cynique dans ce contexte se comportera en rapace de l’ordre établit, pour peu que l’occasion lui en soit donnée. Les meilleurs et les plus volontaires agiront à la marge : actions sociales et humanitaire, actions éducatives, actions économiques de subsistance etc., mais qui resteront des gouttes d’eau dans un océan de problèmes.

OR, IL S’AGIT BIEN DE DEPLACER DES MONTAGNES AVEC DES HOMMES QU’IL FAUT A LA PLACE QU’IL FAUT !

Aucun être humain ne peut porter sur ses seules épaules le défi du développement économique et social de son pays, à moins d’être un mégalomane illuminé, mystique et fanatique. Il en est de même pour le Parti, la mouvance ou la coalition.

Ce dont les pays africains ont besoin, c’est d’une lame de fond transformatrice, qui fait que chaque citoyen se sente appartenir à une nation, à un « tout » qui répond d’une mission historique.

Les conditions d’émergence et de réception de ce discours, de cette lame de fond transformatrice, il faut les créer.

LA TACHE RISQUE DE NE PAS ETRE AISEE, ET NUL NE PEUT PREDIRE DE SON SUCCES. MAIS QUI NE TENTE RIEN N’A RIEN.

CHERIF SALIF SY