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Alors que l’attaque israélienne contre Gaza se poursuit, l’histoire palestinienne est en train de disparaître. Des arbres généalogiques entiers sont déracinés et brûlés. Ce type d’anéantissement ne porte pas seulement atteinte au corps physique d’un peuple ; il s’attaque à sa capacité à transmettre ses connaissances, ses histoires, ses coutumes et sa culture aux générations futures. Comme dans d’autres génocides, l’un des principaux objectifs de cet effacement est d’éliminer non seulement des vies, mais aussi une mémoire collective. Cette perte est incommensurable. Pour les personnes homosexuelles et transgenres de Gaza, qui vivent déjà en marge de la société, l’effacement est décuplé.

Le gouvernement israélien d’extrême droite, bien qu’il s’aligne sur les puissances homophobes du monde entier, insiste sur le fait que l’État israélien est un havre pour les personnes LGBTQ, contrairement à la Palestine, où, laisse-t-on entendre, aucun homosexuel ne pourrait survivre ne serait-ce qu’un jour. Ce « pinkwashing » [procédé mercatique utilisé par un État, organisation, parti politique ou entreprise dans le but de se donner une image progressiste et engagée pour les droits LGBT, NdT] fait partie de la propagande israélienne qui efface l’existence des Palestiniens homosexuels.

Dans un article paru dans Mondoweiss, Steven Thrasher décrit, depuis Queer Bloc, la récente Marche nationale sur Washington pour la libération de la Palestine

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Source : The Nation, Sarah O’Neal
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises