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Comment freiner ou à défaut réduire le flux ?

Dénoncer les accords de pêche est une première étape vers la solution

La répression n’est certainement pas la bonne approche

Le pillage et/ou la mauvaise gestion de nos ressources halieutiques ont produit une catastrophe double : l’émigration irrégulière et la raréfaction des protéines bon marché que sont les poissons côtiers. Comme avec les Somaliens naguère, les émigrés vont récupérer le poisson chez ceux qui vident les mers de leurs ressources halieutiques.

Les pêcheurs artisanaux et les populations des zones côtières constituent la majorité des migrants ; ils transforment par la migration le combats des pirates somaliens et de la zone de la Corne de l’Afrique qui en étaient les précurseurs sous une forme plus radicale : ils sont tous des victimes de la mer.
“La piraterie autour de la Corne de l’Afrique, essentiellement composée de pirates somaliens, a pris la forme d’attaques de navires, de pillages et d’enlèvements en mer à partir de 2005. Les pirates justifient leurs actions en se présentant comme des « garde-côtes » protégeant le littoral somalien des prédations des chalutiers occidentaux et des pollutions toxiques”.