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L’Afrique fait face à un gros déficit en matière d’infrastructures de recyclage. Pour les déchets liés au plomb, deux agences de développement européennes veulent accompagner un projet indien sur le continent en augmentant sa capacité de recyclage et en finançant ses besoins quotidiens.

Les gouvernements français et autrichien vont investir 34 millions d’euros, soit 22,3 milliards FCFA, dans un projet de recyclage de déchets au Sénégal et au Ghana. L’information a été rendue publique par la filiale du groupe Agence française de développement (AFD), dédiée au financement du secteur privé dans les pays en développement, Proparco, le lundi 30 mai.

Cet investissement qui sera réalisé par le biais de Proparco et l’OeEB, l’institution autrichienne de financement du développement, sera mis à la disposition de Gravita Netherlands BV (GNBV), le chef de la division outre-mer de Gravita India Limited (GIL).

Cette entreprise spécialisée dans le recyclage industriel, notamment du plomb, en Inde et à l’étranger, développera de nouvelles filières dans les pays bénéficiaires, en y apportant des capacités supplémentaires et en démarrant de nouvelles verticales (caoutchouc, cuivre).

Cette initiative vise, à terme, à atténuer le changement climatique, en recyclant la ferraille (au lieu de l’extraction) et à soutenir la fabrication durable, en valorisant les intrants recyclés pour le secteur industriel.

Elle permettra, en outre de fournir des alternatives à l’industrie extractive en alimentant l’économie circulaire et d’offrir des alternatives à la fonte informelle, accompagnée de graves problèmes de santé et de pollution.Jean-Marc Gogbeu

L’argent du programme »Xëyu ndaw ñi» positionné dans les comptes des agences et structures impliquées (ministre)

Dakar, 1er juin (APS) – L’enveloppe des 450 milliards de CFA du programme  »Xëyu ndaw ñi » a été positionnée dans les comptes des agences et des structures impliquées dans la mise en œuvre de ce programme destiné à l’emploi des jeunes, a assuré jeudi le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entreprenariat, Papa Malick Ndour.

 »Le programme Xëyu ndaw ñi est doté d’une enveloppe de 450 milliards de CFA et aujourd’hui, toute cette somme mobilisée sur ressource interne a été positionnée dans les comptes des agences et des structures qui étaient impliquées dans le projet’’, a-t-il déclaré.

Le ministre Pape Malick Ndour répondait à une interpellation de l’opposant Guy Marius Sagna lors de la séance des questions orales adressées au gouvernement.

M. Sagna, élu de Yewwi askan wi dit avoir constaté régulièrement que les jeunes qui travaillent dans le cadre du programme  »Xëyu ndaw ñi » restaient deux à trois mois sans percevoir leurs salaires.

Le ministre de la Jeunesse a également démenti les affirmations du député Sagna faisant état de l’existence de contrats fictifs dans le cadre de la mise en œuvre du programme  »Xëyu ndaw ñi ».

Le programme est exécuté normalement, a assuré Papa Malick Ndour.

 »Il peut y avoir des retards de salaires’’, a-t-il reconnu, mais cela ne remet pas en cause les principes de base d’un recrutement effectif de près de 70.000 jeunes dont les salaires sont positionnés à chaque fin du mois.AN/OID/ASB

Entrepreneuriat:la chambre de commerce de Dakar et «Feed the future» signent des conventions de partenariat

Dakar, 1er juin (APS) – La chambre de commerce et d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) et Feed the future et projection company, ont procédé jeudi, à la signature d’une convention de partenariat pour ‘’contribuer à l’amélioration de la qualité de l’entrepreneuriat au niveau de la région de Dakar’’, a constaté l’APS.

‘’La convention avec Feed the future est motivée par le renforcement de la sécurité alimentaire et celle avec Pojection compagny a pour objet de poser les jalons d’une contribution à l’amélioration de la qualité de l’entrepreneuriat au niveau de la région de Dakar’’, a déclaré Abdoulaye Sow, président de la chambre de commerce et d’industrie et d’agriculture de Dakar.

Selon lui, « ces signatures ont lieu dans un contexte profondément marqué par les conséquences de la récente crise sanitaire du coronavirus, la guerre en Ukraine et l’ouverture de la ZLECAf qui exigent des compétences avérées de tous ceux qui sont mobilisés autour de la question majeure du développement’’.

« La meilleure approche pour réduire l’insécurité alimentaire est de renforcer les capacités des acteurs de l’agro-alimentaire notamment les producteurs de fruits et légumes, de viande, lait et poisson’’, a estimé le président de la CCIAD.

‘’La question de la sécurité sanitaire des aliments revêt une importance capitale pour différentes raisons’’, a souligné la Directrice du programme business drivers for food safety, Mariama Samb Dieng, soulignant que l’accès à des aliments sains et nutritifs ‘’en qualité et en quantité suffisantes est essentiel pour nos populations locales’’.

Elle a ajouté que ‘’le renforcement de la sécurité sanitaire des aliments est important pour l’accès aux marchés locaux et internationaux’’.

‘’Notre ambition, c’est que les entreprises du Sénégal, quelle que soit leur taille, respectent les normes de qualité des aliments, puissent à la fois satisfaire aux objectifs de santé publique du gouvernement mais aussi à nos objectifs de compétitivité du secteur privé national’’, a-t-elle dit.

Le programme business drivers for food safety est ‘’un important programme de renforcement des capacités mis en place par le gouvernement américain, pour la promotion des entreprises sénégalaises comme moteur de la sécurité sanitaire des aliments ». Il veut aider les entreprises partenaires à  »implémenter ses activités avec efficacité et efficience’’.

Les programmes portent aussi sur ‘’l’éveil des consommateurs à travers la diffusion de messages sur la sécurité sanitaire des aliments ciblant notamment les jeunes et les femmes’’.  Mme Dieng a invité les entreprises alimentaires à ‘’mettre en œuvre les programmes pré requis ou des systèmes performants de management de la sécurité des denrées alimentaires’’.

 ‘’La sécurité sanitaire des aliments est un élément essentiel pour la santé des populations’’, a insisté la Directrice du programme business drivers for food safety. Pour elle, les aliments ‘’impropres à la consommation contenant des bactéries, des virus, des parasites ou des substances chimiques toxiques provoquent chaque année de nombreuses maladies’’.CS/ASB/OID

Chaque commune sera dotée de 200 lampadaires d’ici fin 2023 (ministre )

Dakar, 1er juin (APS) – La ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie Gladima, a annoncé jeudi que chaque commune sénégalaise sera dotée d’au moins 200 lampadaires d’ici la fin de l’année en cours.

Elle en a fait la révélation lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales adressées au Gouvernement.

Elle a déclaré que ‘’le meilleur reste à venir pour notre pays qui travaille à atteindre l’accès universel [à l’électricité] à l’horizon 2025’’.

L’ensemble des communes du pays seront dotées de lampadaires, a-t-elle assuré, précisant que leur déploiement sera réalisé en relation  avec notamment l’administration territoriale.

La séance plénière se déroule sous la présidence d’Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale et en présence de plusieurs membres du gouvernement.AN/ASG

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