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La conférence annuelle des régulateurs postaux africains s’est ouverte, ce 23 mai, à Dakar, sur le thème «la régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable». Cette rencontre, partie pour durer une semaine, enregistre la présence de représentants issus de 35 pays.

Dans sa communication le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (Artp), Abdou Karim Sall s’est fortement appesanti, sur la nécessité pour le secteur postal, de s’ouvrir davantage «aux institutions de régulation de la finance, des transports, du commerce et des communications électroniques, ainsi qu’une étroite collaboration avec les administrations douanières ».

M. Sall rappelle que «la mise en œuvre de la co-régulation nécessite une certaine coordination entre régulateurs, pour définir d’abord les droits et obligations des acteurs économiques concernés». Il a plaidé pour une meilleure orientation des acteurs, dans les domaines tournés vers «les produits innovants, les chaînes logistiques, l’activité de transport et le commerce électronique».O.B

Des régulateurs des postes se concertent à Dakar sur l’avenir de l’activité postale

Dakar, 23 mai (APS) – Les dirigeants des organes de régulation postale de 35 pays d’Afrique ont entamé mardi à Dakar une concertation sur l’avenir de la réglementation des postes, dont l’activité est maintenant dominée par le numérique, a constaté l’APS.

‘’La régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable’’ est le thème de cette conférence de trois jours (23-25 mai).

‘’Nous nous sommes réunis ici au Sénégal pour échanger des expériences […] sur la politique et la réglementation postales en Afrique, afin d’identifier les pistes qui mèneront le secteur vers de nouveaux sommets’’, a dit le secrétaire général de l’Union panafricaine des postes, Sifundo Chief Moyo.

En raison de l’importance de la ‘’transformation technologique numérique’’ dans le monde, a poursuivi M. Moyo, les clients des postes espèrent de plus en plus pouvoir interagir avec les services postaux à l’aide de moyens numériques.

‘’Le thème permettra aux participants d’évoquer les nouvelles perspectives de la régulation postale à l’ère de la révolution numérique, où les services postaux doivent s’adapter face à la concurrence et fournir des services de qualité’’, a-t-il ajouté à l’ouverture officielle de la conférence, en présence du ministre sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

Le secrétaire exécutif de la Conférence des postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Adama Diouf, signale pour sa part que ‘’le développement fulgurant noté dans les télécommunications a entraîné d’importantes évolutions des besoins des populations, qui deviennent de plus en plus exigeantes en termes de demande de services postaux’’.

La digitalisation accélérée par la pandémie de Covid-19 a bouleversé les habitudes de consommation des populations, a-t-il souligné.

M. Diouf estime que, dans ce contexte, les travailleurs des postes doivent réinventer et repenser les métiers du secteur postal en s’adaptant en même temps aux nouvelles habitudes de consommation.AMN/OID/ESF

Secteur postal et régulation:une nécessaire collaboration avec les administrations douanières

Dakar, 23 mai (APS) – Le défi de la régulation et les perspectives du secteur postal exigent son ‘’étroite collaboration’’ avec les administrations douanières, a signalé, mardi, à Dakar, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, Abdou Karim Sall.

‘’Aujourd’hui, le défi de la régulation et les perspectives du secteur postal nous commandent une ouverture de plus en plus poussée vers des institutions de régulation de la finance, des transports, du commerce et des communications électroniques, ainsi qu’une étroite collaboration avec les administrations douanières’’, a-t-il dit.

M. Sall intervenait à l’ouverture de la conférence annuelle des régulateurs postaux africains, sur le thème : ‘’La régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable’’.

A cette rencontre rythmée par des activités étalées sur une semaine prennent part les représentants de 35 pays d’Afrique.

Abdou Karim Sall rappelle que la mise en œuvre de la co-régulation nécessite une certaine coordination entre régulateurs, pour définir d’abord les droits et obligations des acteurs économiques concernés, ensuite les règles minimales applicables dans le domaine concerné, et garantir le libre jeu de la concurrence.

Selon M. Sall, les prérogatives de gestion et d’encadrement ne sont plus l’exclusivité d’une autorité de régulation. Elles sont partagées entre deux, voire trois organes ayant des attributions et des modes de fonctionnement différents.

’Vous convenez avec moi que le secteur postal traverse de nos jours des difficultés inhérentes à l’évolution du monde et des mutations qui s’opèrent, dont les besoins changeants des consommateurs’’, a-t-il rappelé.

Loin de la déliquescence, a dit Abdou Karim Sall, la solidité des entreprises postales et leur utilité pour la collectivité constituent un gage irremplaçable de leur pérennité et de leur rayonnement.

‘’Concernant les autorités de régulation, il est apparu durant ces dernières années, à la faveur de la numérisation de la vie économique notamment des secteurs d’activité [que] nous avons la mission d’encadrer, une complexification des problématiques de régulation’’, a-t-il relevé.

S’agissant du secteur postal, a poursuivi le directeur général de l’ARTP, les produits innovants, les chaînes logistiques, l’activité de transport, le commerce électronique et les services financiers sont autant de domaines d’activité transformés du numérique.AMN/ASG/ESF

Moussa Bocar Thiam invite à adapter l’activité postale au contexte numérique

Dakar, 23 mai (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a insisté, mardi, sur la mise en œuvre de réformes structurées pour adapter l’activité postale au nouveau contexte numérique.

« (…) Il s’agit donc, aujourd’hui, de mettre en œuvre des réformes structurées pour s’adapter au nouveau contexte (numérique) et pour réinventer, voire discuter l’activité postale », a-t-il dit.

M. Thiam présidait la conférence annuelle des régulateurs postaux africains, axée sur le thème « La régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable ».

Cette rencontre enregistre la participation de 35 pays d’Afrique, pour une série d’activités étalées sur une semaine.

« L’introduction du numérique a favorisé une diversification des produits, des services et des innovations dans l’offre qui relègue certains services postaux et certains produits à l’obsolescence, mais ce bouleversement technologique ouvre plutôt des nouvelles perspectives », a-t-il notamment ajouté.

Selon Moussa Bocar Thiam, chaque jour, de nouvelles technologies apparaissent avec des nouveaux concurrents investissant le marché de la poste et armés de nouveaux modèles commerciaux pouvant mettre en péril le cœur des métiers de cette dernière.

Avec la croissance des activités liées au commerce électronique, la pression sur le prix s’accentue dans la logistique, en parallèle, le volume de lettres diminue et les services au guichet sont de moins en moins sollicités, a-t-il laissé entendre.AMN/OID/BK

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