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Les recettes fiscales se sont accrues à 3 037 milliards FCFA fin 2022

https://www.sikafinance.com Composantes essentielles du budget des Etats, les recettes fiscales ont évolué confortablement au Sénégal où elles se sont établies à 3 036,8 milliards FCFA (4,63 milliards d’euros) à fin décembre 2022, en forte progression de 17,1% par rapport à l’année précédente, selon les chiffres de la direction de la prévision du ministère sénégalais en charge de l’Economie. Cette performance reflète la bonne tenue des recouvrements s des impôts directs (+217,1 milliards FCFA à 1 019,7 milliards FCFA), des taxes sur biens et services intérieurs (+149,8 milliards FCFA à 782,7 milliards FCFA), des droits mobilisés au cordon douanier (+86,8 milliards FCFA à 1 052,3 milliards FCFA et du fonds de sécurisation des importations de produits pétroliers (+8,5 milliards FCFA à 88,4 milliards FCFA). Cette tendance a cependant été atténuée par la baisse sur les droits d’enregistrements de 15 milliards FCFA (-18,3%) ; le repli des recettes non fiscales de 99,7 milliards FCFA (-39,3%), en lien avec la contraction de 73,7 milliards FCFA des dividendes ; ainsi que par le maintien de la suspension de la taxe à l’exportation d’arachide qui avait rapporté 6,3 milliards FCFA l’année précédente. En somme, l’embellie des recettes fiscales a contribué conséquemment à la consolidation des recettes budgétaires qui sont ressorties à 3 190,6 milliards FCFA fin décembre 2022, en hausse de 341,9 milliards FCFA (+12%) en glissement annuel.Dr Ange Ponou

Services d’hébergement et de restauration : L’Ansd note une hausse des prix de 2,0% au quatrième trimestre 2022

https://www.lejecos.com Une hausse des prix de production des services d’hébergement et de restauration a été enregistrée au quatrième trimestre 2022. L’information est de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). «Les prix de production des services d’hébergement et de restauration ont progressé de 2,0% au quatrième trimestre 2022, comparés à ceux du trimestre précédent. Cette augmentation est imputable à l’accroissement simultané des prix de production des services de restauration (+4,8%) et d’hébergement (+1,1%). En référence à ceux du quatrième trimestre 2021, les prix de production des services d’hébergement et de restauration ont augmenté de 4,4%. Sur l’année 2022, une hausse de 4,0% des prix de production est également notée comparativement à 2021 », lit-on dans le document. Selon la même source, en variation trimestrielle, les prix de production des services spécialisés, scientifiques et techniques ont augmenté de 0,3% au quatrième trimestre 2022, sous l’effet du renchérissement des services juridiques (+3,9%). Toutefois, il est noté une baisse des prix de production des services publicitaires (-0,2%), d’architectures et d’ingénieries (-0,1%) et comptables (-0,1%). Comparés à ceux du quatrième trimestre 2021, les prix de production des services spécialisés, scientifiques et techniques se sont accrus de 0,3%. De même, sur l’année 2022, ces services sont se renchéris de 0,4% relativement à 2021.Adou Faye 

Services immobiliers : Hausse de +0,1% des prix de production au quatrième trimestre 2022

https://www.lejecos.com Comparativement au trimestre précédent, les prix de production des services immobiliers ont connu une hausse (+0,1%) au quatrième trimestre 2022 en relation avec l’augmentation des prix de production des services de location de logements (+0,1%). L’information est de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). En variation annuelle, ajoute l’Ansd, ils se sont accrus de 0,3%. De même, sur l’année 2022, ils ont progressé de 1,0%, relativement à 2021. S’agissant des prix de production des services de soutien et de bureau, l’Ansd informe qu’ils ont baissé de 0,2% au quatrième trimestre 2022 comparativement à ceux du trimestre précédent. Ce repli est lié à la réduction des prix de production des services de nettoyage (-1,1%) et des services de location de véhicules automobiles (-0,7%). En référence à ceux du dernier trimestre de 2021, les prix des services de soutien et de bureau ont diminué de 0,3%. Par contre, ils ont augmenté de 0,1% sur l’année 2022, comparativement à 2021. Les prix de production des services de transport et d’entreposage sont quant à eux, restés stables au quatrième trimestre 2022, comparativement à ceux du trimestre précédent. Cette constance est liée à la constance des prix dans la quasi totalité des sous branches. En référence à ceux du quatrième trimestre de 2021, les prix de production des services de transport et d’entreposage ont, en revanche, augmenté de 0,3%. Sur les quatre trimestres 2022, ils se sont relevés (+0,6%), comparativement à la même période 2021. Adou Faye 

Pays prospère : la position peu envieuse du Sénégal

https://www.rewmi.com Legatum Institut, dans son édition de 2023, classe le Sénégal à la 102ème place sur 167 pays dans le monde en termes de prospérité. Cet index de Legatum se base sur des éléments constitutifs de la qualité des institutions publiques, des conditions sociales, ainsi que de la situation économique des pays. Ces éléments se déclinent en des piliers reposant sur «la sécurité (des personnes et des biens), la gouvernance, le niveau de liberté, la qualité des infrastructures et l’accès aux marchés, les conditions pour entreprendre, la qualité de l’économie, l’environnement des affaires, la santé et les conditions de vie, l’environnement naturel et l’éducation». Tous ces critères permettent à l’institution anglaise de mesurer que le Sénégal est en progrès constante depuis dix ans, partant de 2013, où le pays était à la 113ème place, à aujourd’hui, suivant une trajectoire ascendante de progrès. Néanmoins, tout n’a pas été uniforme dans les progrès réalisés par le pays sous la gouvernance de Macky Sall, puisqu’il s’agit -coïncidence ou non- de la période qui est à l’étude dans l’Index. Ainsi, si les efforts sont patents en termes d’inclusion sociale, à savoir les critères de sécurité, de niveau des libertés, de gouvernance ou de capital social, qui permettent dans leur ensemble de placer le pays à un niveau élevé, les efforts à faire en termes d’amélioration des conditions de vie sont encore énormes. Il s’agit ici des critères portant sur l’amélioration des conditions de vie, la santé, l’éducation et la préservation de l’environnement. Pour illustrer, en termes d’éducation, le Sénégal se place à la 148ème place sur 167 pays. C’est dire… Et comme pour montrer à quel point toutes les choses sont liées les unes aux autres, dans les domaines où le Sénégal se place dans une certaine moyenne, ce n’est pas pour briller. Le pays est à la 102ème place en termes d’environnement des affaires, 122ème concernant la qualité de l’économie, 116ème sur les infrastructures et l’accès aux marchés, ce qui éclipse la prouesse de sa 56ème place en termes de conditions d’entreprendre. Pourtant, les rédacteurs de l’Index veulent se féliciter des efforts, non seulement du Sénégal, mais aussi des autres pays d’Afrique. Ainsi, le document veut relever la prouesse de la Côte d’Ivoire qui, bien que placée à la 120ème place de l’Index, serait le pays qui a accompli le plus de progrès cette année. Cela n’empêche pas tous les pays du continent de s’agglutiner dans le bas du classement. Le meilleur sur le tableau étant Maurice, qui se place à la 47ème position. L’île est suivie par l’archipel des Seychelles, à la 51ème position. Pour modérer notre enthousiasme sénégalais, notons que le pays de la Teranga est à la 9ème position en Afrique, et à la 3ème position dans la Cedeao. Nous venons derrière le Cap-Vert (80ème) et la Ghana (98ème). Et le Sénégal est le premier pays francophone à ce rang. Le second étant le Gabon (119ème), qui précède la Côte d’Ivoire (120ème).

Concertation nationale sur la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz : le souci du consensus national

https://www.sudquotidien.sn Dans un souci d’une bonne gouvernance des ressources pétrolières et gazières, le chef de l’Etat Macky Sall a présidé, à Diamniadio 2022 une concertation nationale sur la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz. Etaient présents à cette journée des acteurs politiques, des religieux, des coutumiers, la société civile, le secteur privé. Lors de cette rencontre de réflexions, le chef de l’Etat a indiqué que cette concertation s’inscrivait dans son ambition de garantir une gestion prudente, inclusive et durable de nos ressources pétrolières et gazières…L’objectif était de construire un consensus autour de la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz, de promouvoir la transparence et de partager toutes les informations sur le secteur pétrolier et gazier du Sénégal. Ainsi, de l’avis du Président Macky Sall, cette journée de concertation marquerait une étape importante dans le processus d’exploitation des hydrocarbures du Sénégal. A dite vrai, la découverte des hydrocarbures a fini par profondément restructurer le débat économique et politique au Sénégal. Et cela d’autant que les secteurs pétroliers et gaziers devraient porter la croissance à deux chiffres sur 20 ans. Si tout va dans le bon sens, le Sénégal pourrait même, selon des analystes, devenir dans les 10 ans un pays émergent. Les énormes retombées attendues seraient même devenues, disent certains esprits, un enjeu de cristallisation autour de la présidentielle de 2024 et de la magistrature suprême. Reste maintenant à souhaiter que les diverses concertations menées au plan national puissent nous éviter le «syndrome hollandais» et la pseudo-malédiction du pétrole.JEAN PIERRE MALOU

Gaz et pétrole au Sénégal : une manne,mille attentes !

https://www.sudquotidien.sn Pays en voie de développement avec un Produit intérieur brut minimal estimé à 3 909,9 milliards de FCFA au troisième trimestre de 2022, une agriculture en panne de perspectives et un secteur industriel mal en point, le Sénégal espère se tirer d’affaires avec l’exploitation des gisements de pétrole et de gaz dans le champ de Sangomar (Sud Dakar) et Grand Tortue Ahmeyim (Gta) sur la frontière Sénégalo-Mauritanienne. Les retombées financières sont estimées à 20 000 milliards de francs Cfa sur 30 ans, soit en moyenne 700 milliards par an. Retour sur les défis, enjeux et fortes attentes des autorités comme des populations sur une manne gazière et pétrolière de l’ordre de 100 000 à 120 000 barils par jour pour le champ Sangomar, et d’environ 2,3 millions de tonnes de Gaz naturel liquéfié (Gnl) par jour pour Grand Tortue Ahmeyim (Gta). Des réserves qui pourraient permettre au pays d’engranger d’importantes ressources financières en plus des impôts, taxes et autres redevances mais qui, à contrario, seraient objet de réelle fixation pour la présidentielle de 2024 et la magistrature suprême. Au Sénégal, entre 2014 et 2016, d’importantes quantités de pétrole et de gaz ont été découvertes. Cependant, les grandes sociétés pétrolières et gazières n’avaient pas fini de livrer tout le secret du potentiel de ces ressources naturelles qui, si elles sont bien gérées, pourraient impulser un progrès décisif du pays. Une nouvelle donne qui pourrait sans doute marquer un tournant décisif dans l’histoire politique et économique du Sénégal. En effet, ces découvertes qualifiées de classe mondiale interviennent au moment où le Sénégal amorce une nouvelle phase pour l’émergence, à l’horizon 2035, à travers le Plan Sénégal Émergent (Pse). Les résultats prometteurs escomptés de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières suscitent de grands espoirs et alimentent des débats de plus en plus passionnés. Situé à 100 km au large des côtes Sénégalaises, le gisement offshore de Sangomar profond, anciennement connu sous le nom SNE a été découvert en 2014. Ses réserves, selon les dernières réévaluations, sont estimées à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et la production évaluée entre 100 000 et 120 000 barils par jour. S’agissant du gisement Grand Tortue Ahmeyim (Gta), à la lisière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, découverte en 2015, il est estimé à environ 2, 5 millions de tonnes de Gaz naturel liquéfié (Gnl) par jour. Sa capacité de production est estimée à plus de 10 millions de tonnes par an, à compter de 2026, avec les phases 2 et 3. Dans le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep/2023-2025), le Sénégal devrait engranger quelques 888 milliards de francs CFA de recettes (environ 1,4 milliard d’euros), dont 51 milliards pour le compte des deux derniers mois de début d’exploitation de l’année 2023, selon certaines prévisions, puis 327 milliards FCFA en 2024 et enfin 501 milliards FCFA en 2025. A préciser que ces recettes sont basées sur des hypothèses de cours du baril de pétrole et du mètre cube de gaz qui peuvent évoluer à la hausse ou à la baisse d’ici 2025. En ce concerne le pétrole, le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) du ministère des Finances et du budget les économistes table sur un cours du baril à 90 dollars et un cours du mètre cube de Gaz naturel liquéfié (Gnl) à 10% du cours du Brent. Mais, si la tendance haussière se maintient ou alors prend l’échelle, le Sénégal pourrait avantageusement tirer un meilleur profit de ses découvertes pétrolière et gazière. S’agissant du champ Gta appartenant au Sénégal et la Mauritanie, l’exploitant à savoir British Petroleum (BP) s’est déjà engagé à acheter la moitié de la production. Et dans ce co-projet, le Sénégal et la Mauritanie partagent la production. Avec les réalisations des phases II et III du projet, la production de gaz devrait atteindre 10 millions de mètres cubes avec l’entrée en production d’une dizaine de puits. « Les ressources probables récupérables sont estimées entre 15 et 20 Trillion cubic feet (Tcf), soit entre 420 et 560 milliards de mètres cubes de gaz naturel », chiffre le Dpbep. Mais si d’ici la fin de la phase 1, des outils technologiques de pointe venaient à être élaborés, alors le Sénégal gagnerait davantage en extrayant le maximum d’hydrocarbures. D’où le grand intérêt pour ces ressources qui renseignent sur les enjeux, mais aussi et surtout sur les grands défis tels que la bonne gouvernance, la transparence, la gestion environnementale et sécuritaire.JEAN PIERRE MALOU

Contenu local dans le secteur des hydrocarbures : l’Etat, de concert avec les compagnies pétrolières, le privé national et la société civile

https://www.sudquotidien.sn Le jeudi 15 décembre 2022 à Dakar, s’est tenue sur initiative du Secrétariat technique du Comité national de suivi du contenu local, une journée du contenu local dans le secteur des hydrocarbures.  Cette rencontre d’échanges et partage réunissait tous les acteurs du secteur du pétrole et du gaz (Etat, compagnies pétrolières, secteur privé national, société civile etc.). Objectif : revisiter les voies et moyens offerts par le cadre juridique et réglementaire permettant aux entreprises sénégalaises de bénéficier des opportunités d’investissement et de croissance dans le secteur du pétrole et du gaz. Le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des énergies Cheikh Niane, avait mis en évidence le dispositif d’accompagnement de l’Etat en faveur des entreprises sénégalaises pour lever les contraintes de conformité, de gouvernance auxquelles elles sont souvent confrontées lorsqu’elles doivent intervenir dans le secteur du pétrole et du gaz. M. Niane indiquait que le Gouvernement a mis en place tout un dispositif pour permettre aux entreprises sénégalaises de se mettre aux normes et standard du secteur et de renforcer leurs capacités pour « faire face à la forte concurrence dans les activités pétrolières et gazières en vue d’atteindre l’objectif de 50% de Contenu local à l’horizon 2030 fixé par l’Etat du Sénégal ». Toutefois, il avait tenu à rappeler que l’industrie pétrolière est connue pour « son élitisme puisque requérant une technicité pointue qui appelle d’importants moyens financiers en guise d’investissement » a-t-il rappelé.JEAN PIERRE MALOU

Pape Mamadou Toure,spécialiste de la régulation pétrolière : «L’évolution des cours mondiaux donne des opportunités stratégiques à l’Etat du Sénégal»

https://www.sudquotidien.sn Les travaux de développement du champ de Sangomar au large des côtes Sénégalaises contenant du pétrole et du gaz sont en bonne voie, tout comme celui du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta) situé à la frontière maritime Sénégalo-Mauritanienne. Ces productions d’hydrocarbures devraient sans doute faire baisser graduellement la facture des consommateurs Sénégalais à partir de 2024. Les retombées attendues de l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta), situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, tout comme celles du champ Sangomar, situé en eaux Sénégalaises peuvent valablement impacter positivement et au 31décembre 2022, le taux d’exécution des travaux de développement de Sangomar serait de 78,2%. Ce qui serait même largement en avance par rapport aux prévisions d’exécution des travaux. Et pour ce qui est du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta), Kosmos a annoncé la semaine dernière un taux d’exécution des travaux de développement de la phase 1 à plus de 90%. Cette dynamique de développement des deux champs respectifs, corroborée à la tendance haussière des prix des hydrocarbures sur le marché international, laisse de réelles chances au Sénégal d’en tirer de larges profits.

Fort de cette logique actuelle du marché, le spécialiste de la régulation pétrolière et non moins expert maritime agréé, Pape Mamadou Touré laisse espérer que « le Sénégal peut raisonnablement s’attendre à voir ses factures baisser et ce, progressivement, en fonction de la montée en puissance de l’exploitation de ces ressources pétrolières et gazières à compter de 2024 ».

Prenant en considération le contexte général, le spécialiste de la régulation fait savoir que le Sénégal est en accord avec « l’opérateur British Petroleum (BP) qui va acheter une partie de la production de son gaz. Et pour ce qui concerne Woodside gérant du champ de Sangomar, la société va faire son enlèvement par le mécanisme de cession directe et le Sénégal se donnera les moyens de vendre le reste de son pétrole à l’étranger ». Sur ce, l’ingénieur en régulation pense qu’il y a « des opportunités stratégiques à saisir si l’on tient compte de l’évolution des cours mondiaux des produits pétroliers et gaziers ». A l’en croire, « autant le Sénégal a supporté des coups en tant qu’importateur, autant il gagnera en tant que pays producteur ».  Toutefois, M. Touré de préciser que « l’Assemblée nationale a un grand rôle à jouer dans la transparence en termes de recettes budgétaires enrôlées mais aussi de la production journalière ». Commentant les informations officielles de l’Etat qui renseignent qu’effectivement l’industrie pétrolière va démarrer au dernier trimestre de l’année 2023, M. Touré salue cette bonne perspective pour les finances publiques. « C’est une très bonne nouvelle pour qu’on puisse opérationnaliser l’activité pétrolière à partir du dernier trimestre 2023 et en tirer quelques ressources financières publiques ». L’Etat de par le code pétrolier va satisfaire ses engagements Itie (Initiative pour la transparence dans les industries extractives), en publiant un certain nombre de « données financières sur toutes les revenues obtenues, de même que les pétroliers pour s’assurer d’un certain nombre de flux sortant et entrant ».JEAN PIERRE MALOU

Un officiel et expert défend la fiabilité des statistiques agricoles sénégalaises

Paris, 5 mars (APS) – Les statistiques agricoles du Sénégal sont difficilement contestables, car elles sont analysées et validées par les experts d’un organisme international, le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), avant leur publication, a soutenu, dimanche, à Paris, le directeur national de l’analyse, de la prévision et des statistiques agricoles, Ibrahima Mendy. ‘’Nous avons des enquêteurs dans tous les départements du Sénégal. Ils collectent les données et les traitent, ce qui permet d’en tirer les premières informations, qui ne sont publiées qu’après une validation faite par le CILSS, lequel envoie des experts chevronnés au Sénégal pour ce travail. Une fois que ces experts valident nos données, nous estimons qu’elles sont fiables et les publions’’, a dit M. Mendy dans un entretien avec l’APS à la clôture de la 59e édition du SIA, le Salon international de l’agriculture (25 février-5 mars). Le CILSS est un organisme régional créé en 1973 par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, dont le Sénégal.

‘’Nos statistiques sont souvent l’objet de controverses. Mais ceux qui en débattent sont généralement des gens qui ne savent pas comment nous collectionnons les données’’, a argué le directeur de l’analyse, de la prévision et des statistiques agricoles au ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire (MAERSA).

Ibrahima Mendy, docteur en statistique, argue que ‘’le Sénégal est l’un des pays de la région qui collectent annuellement des données agricoles, les traitent et les publient’’. ‘’Nos données sont collectées et traitées avec une méthodologie approuvée à une échelle régionale, dont le CILSS est garant.’’ ‘’Le plus souvent, ce sont des politiciens qui remettent en cause nos données […] Je comprends cela parce que les statistiques agricoles sont importantes dans l’élaboration des indicateurs macroéconomiques du pays (…) Mais on ne peut contester une statistique que lorsqu’on utilise une méthodologie produisant des données permettant de dire qu’elles ne sont pas exactes’’, a-t-il fait valoir. ‘’Je respecte les techniciens qui font ce travail. Nous considérons que les données que nous publions sont fiables, car elles sont validées par le CILSS et des institutions comme la FAO et le PAM (les agences des Nations unies chargées de l’agriculture et de l’alimentation)’’, a insisté Ibrahima Mendy, également commissaire aux expositions du MAERSA au SIA depuis plusieurs années.ESF/ASG

Le Sénégal est satisfait de sa participation au SIA 2023, selon son commissaire aux expositions

Paris, 5 mars (APS) – Le commissaire aux expositions du Sénégal au Salon international de l’agriculture (SIA), Ibrahima Mendy, a jugé satisfaisante la participation sénégalaise à la 59e édition de cette rencontre, qui s’est achevée dimanche à Paris.

‘’En termes de participation et de visites du stand du Sénégal, nous sommes satisfaits parce qu’il y a eu du monde’’, a dit M. Mendy à l’APS.

Directeur de l’analyse, de la prévision et des statistiques agricoles au ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire, il dirige depuis plusieurs années les expositions du Sénégal au SIA. ‘’Il y avait de l’affluence. Des Sénégalais vivant à l’étranger sont venus s’informer auprès des institutions chargées de représenter le Sénégal, dans le but d’investir dans le secteur agricole et connaître les outils de financement que le président de la République […] a mis en place, dont le FONGIP et la DER’’, a-t-il souligné. Ibrahima Mendy signale qu’‘’il y a eu également l’affluence d’autres personnes qui aiment le Sénégal et veulent y investir dans l’agriculture, l’élevage et la transformation’’. ‘’Elles ont rencontré le ministre [de l’Agriculture], qui a échangé avec de potentiels investisseurs désireux de contribuer à l’atteinte de notre objectif majeur, la souveraineté alimentaire.’’ ‘’Nous étions absents depuis 2020. Cette année, nous sommes venus au SIA avec tout ce que le Sénégal a de mieux dans le domaine agricole’’, a poursuivi M. Mendy. Le commissaire aux expositions rappelle que le pays était représenté par des institutions et des entreprises s’occupant notamment d’agriculture, des producteurs et des femmes transformatrices de produits agricoles. ‘’Nous nous sommes arrangés pour que toutes les régions du Sénégal soient représentées. Nous avons également veillé sur la qualité des produits. Puisque nous représentons le Sénégal, il fallait que les produits soient bien présentés en termes d’emballage. Nous avons gagné le pari sur ce plan’’, a assuré Ibrahima Mendy.

Venir apprendre ce qui se fait de mieux en agriculture

‘’A ce jour, a-t-il dit, la plupart des femmes ont pu écouler leurs marchandises et ont rencontré des individus et des entreprises, de potentiels partenaires pouvant leur permettre de continuer à écouler leurs produits en France et ailleurs dans le monde.’’ ‘’En venant au SIA, notre objectif est d’apprendre ce qui se fait de mieux dans le secteur agricole des autres pays, le SIA étant l’un des salons majeurs de l’agriculture au sens large du terme dans le monde. Nous sommes venus apprendre ce qui se fait de mieux en termes d’innovation, de technologies, de transformation et de recherche’’, a souligné M. Mendy. Selon lui, la délégation sénégalaise, conduite par le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a rencontré des représentants d’institutions de recherche, dont le CIRAD, l’organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale. ‘’Nous avons profité du salon pour montrer ce que le Sénégal fait de mieux dans l’agriculture et l’élevage. Le point d’orgue de notre participation, c’étaient les ‘journées dédiées’, au cours desquelles les institutions ont montré […] ce qu’elles font’’, a ajouté Ibrahima Mendy. Au SIA 2023, les exportateurs et les agriculteurs sénégalais ont exposé et écoulé des céréales, des produits oléagineux et horticoles également. ESF/OID

Le prix du sac 50 kg de l’aliment volaille passe de 15 000 à 20 000 f Cfa : Les aviculteurs dans un désarroi profond

Après les denrées de consommation, c’est celui de l’aliment de volaille qui continue son dissipé. Le prix du sac de 50 kilos de l’aliment de volaille bat le record ces derniers mois. À la cité Belvédère de Dalifort, la flambée se poursuit de 15 000 à 20 000 F CFA. L’ augmentation ne touche pas uniquement les denrées de consommation. Au moment où la baisse de certaines denrées alimentaires peine à être respectée par les commerçants, le prix de l’aliment de volaille a pris l’ascenseur. Il est passé de 15 000 à 20 000 F CFA. Une situation qui inquiète les acteurs du secteur de l’aviculture.

Les coups de massue se succèdent pour la filière avicole. Et les aviculteurs sont dans le désarroi. Ils craignent pour leur avenir. Et ne savent plus comment s’y prendre pour réussir dans leurs projets.

À la cité Belvédère de Dalifort, le sujet est sur beaucoup de lèvres. La hausse du prix de l’aliment de volaille insupporte les acteurs du coin. Aboubakry Traoré, qui débute dans l’aviculture, ne comprend pas cette hausse. “C’est une surprise, parce qu’on s’est rendu compte, dernièrement, que les sacs des aliments sont passés de 18 000 à 20 000 F CFA. Ce qui nous force à augmenter nos prix. Même les poussins sont devenus plus chers. La caisse de poussins est à 30 000 F CFA à l’heure où je vous parle. Et pour un grand nombre, il faut dépenser plus pour leur transport”, regrette-t-il. “A notre niveau, on ne peut qu’augmenter le prix des poulets et cela n’arrange pas les clients”, ajoute notre interlocuteur. Monsieur Ndiaye, un autre acteur, s’insurge aussi contre le prix des aliments de volaille. Justement,c’est un revendeur.“Je ne sais pas ce qui explique cette augmentation, mais on doit tout faire pour baisser le prix. Pour le moment, j’ai diminué le stock que je recevais. J’en achetais à peu près 30 sacs, mais en ce moment, je suis à 10 sacs que je vends au détail. Les clients ne peuvent digérer cette hausse des prix. Ils pensent que c’est de notre propre gré que nous l’avons fait, alors que c’est au niveau de l’usine”, témoigne M. Ndiaye.

Au détail, le kilo est vendu à 800 F CFA.

“Je demande au ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, d’aider les éleveurs et les commerçants, car nous sommes exténués par cette situation”, lance le revendeur. Ailleurs, même son de cloche. Mortala est vendeur au marché de Dalifort. Il se dit abasourdi. “On s’est levé un beau jour pour constater qu’il y a eu une hausse du prix de l’aliment de volaille. L’augmentation vient d’être constatée. Pour le moment, je ne peux pas dire si nous allons changer le mode de vente. Mais je peux vous dire que ceux qui vendent les poulets sont en train de brader leur marchandise. Les stocks que j’ai ici, les gens viennent en acheter, parce que je n’ai pas augmenté les prix, pour le moment”, fulmine-t-il. Madame Louise, vendeuse de poulets, souligne que l’aviculture participe à l’économie nationale. “Nous sommes là juste pour vendre à la population et faire notre travail comme il le faut. Le poulet de chair a un prix fixe”, soutient-elle EnQuête Reportage de EnQuête

TER/Le Dg de l’Apix-SA aux partenaires français : « Le Président Macky Sall envisage une troisième phase qui devra desservir la ville de Mbour et celle de Thiès! »

https://www.dakaractu.com Dans le cadre de sa visite à Reichsoffen, en France, pour constater l’état d’avancement des réalisations de la commande de rames du Ter, le Dg de l’Apix-SA, Abdoulaye Baldé, s’est entretenu avec les partenaires français sur les perspectives dudit projet.  Ainsi, après avoir rappelé aux fournisseurs l’impératif du respect des délais, M. Baldé les a informé que « le Chef de l´État, Son Excellence, le Président Macky Sall, envisage une troisième phase qui devra desservir les villes de Mbour et de Thiès ». Pour rappel, la phase 2 du projet TER relie la ville de Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne…

Phase 2 du projet Ter/État d’avancement des réalisations de la commande de rames : Le directeur général de l’Apix-SA en visite à l’usine de Reichsoffen (France).

https://www.dakaractu.com Pour la deuxième phase du TER sur les rails, le Directeur général de Apix-SA, le Dr Abdoulaye Baldé, s’est rendu à Reichsoffen, près de Strasbourg, en France, pour constater l’état d’avancement des réalisations de la commande de rames du Ter. Ce, après avoir fait le point sur la commande de poteaux caténaires destinés à l’alimentation électrique du TER à l’occasion d’une visite la semaine dernière à l’usine de Galvanisation de Toledo à Madrid. Ainsi, « Sur un parc de 22 trains,15 sont réceptionnés et alimentent déjà l’exploitation commerciale de la phase 1 (entre Dakar et Diamniadio) et les 7 autres rames sont mises sur les rails de l’atelier de l’usine alsacienne de l’exploitation de la phase 2 du projet TER qui relie la ville de Diamniadio à l’aéroport international Blaise dont les travaux de la nouvelle gare sont très avancés ». Lors d’une visite guidée des lignes de fabrication au niveau de l’usine de Caf- Alstom, le DG Abdoulaye Baldé et sa délégation ont été rassurés quant au respect des délais par « les deux structures qui ont fusionné leurs actifs », de même que le DG de la Senter qui a pris part aux échanges avec les responsables de cette usine chargée de la production de rames du Ter. Pour sa part, le DG de l’Apix accompagné d’ingénieurs des travaux, a mis l’accent devant les fournisseurs sur l’impératif du respect des délais. À l’en croire, « le chef de l’Etat y attache du prix », dans la mesure où la deuxième phase du TER est très avancée. D’ailleurs, M. Baldé a fait savoir aux partenaires français que le Président Macky Sall, envisage une troisième phase qui devra desservir la ville de Mbour et celle de Thiès. Cette visite de l’usine de Reichshoffen a permis à l’Apix d’accélérer la cadence de la commande de rames pour un grand bénéfice des usagers. Une demande des populations pour renforcer le parc de la première phase et d’amorcer la deuxième prévue en décembre prochain avec en ligne de mire le transport de plus de passagers entre Dakar et AIBD…

Camberene : l’AGEROUTE annonce la mise en circulation d’un pont dont les bretelles sont inachevées et déclenche la colère des usagers

https://www.dakaractu.com Ils ont été nombreux a salué la mise en circulation du pont de camberene. Ce pont faut-il le rappeler est l’une des vieilles doléances des usagers , après celui de Technopole. En effet il fallait parfois des heures pour faire le trajet Pikine -Camberene et Patte d’oie Camberene. Ainsi donc , la mise circulation de ce pont est une aubaine pour les usagers. Mais seulement voilà, comme très souvent l’Ageroute pêche dans la communication et pose plus de problèmes qu’elle est censée en résoudre. En effet, si le pont, en vérité , est bien achevé, les bretelles en dessous ne le sont pas encore pas . Le pont n’est donc mis en circulation qu’en partie. Si pour quitter Patte d’oie , les usagers peuvent facilement emprunter le pont , pour ceux qui souhaitent se rendre vers la Patte d’oie, à partir de la sortie de l’autoroute vers le croisement de Camberene, il faut pour le moment, quitter l’autoroute à partir de Technopole. A défaut, une fois sous le pont les usagers sont obligés de passer par les maristes. Seulement voilà, il faut se retrouver sous le pont pour se rendre compte qu’il faut ce grand détour pour rallier la Patte d’oie à cause d’une mauvaise communication de l’Ageroute. De la même manière, estiment les usagers , que la mise en circulation du pont avait été annoncée en grande pompe, de cette même manière ils estiment avoir le droit d’être informés de la fermeture des bretelles sous le pont. Cette situation a fini de causer une énorme déception et causer un grand carambolage sous le pont coté croisement Camberene le jour de son ouverture. Une meilleure communication aurait pu éviter ces désagréments.

Ziguinchor : 446 cas de grossesses précoces recensés en milieu scolaire

Ziguinchor, 5 mars (APS) – Quatre cent quarante-six cas de grossesses précoces ont été recensés dans des établissements scolaires sous la tutelle de l’inspection d’académie de Ziguinchor (IA) entre 2021 et 2022, a appris l’APS de source proche ladite inspection d’académie. Ziguinchor, 5 mars (APS) – Quatre cent quarante-six cas de grossesses précoces ont été recensés dans des établissements scolaires sous la tutelle de l’inspection d’académie de Ziguinchor (IA) entre 2021 et 2022, a appris l’APS de source proche ladite inspection d’académie.

« Entre 2021-2022, nous avons enregistré 446 cas de grossesses précoces en milieu scolaire. Parmi ces 446, les 129 sont des célibataires et les 17 des mariés », a révélé la coordonnatrice du bureau genre de cette IA, Siga Diouf Fall.

Elle s’exprimait lors du lancement, à Ziguinchor, de la journée internationale des droits des femmes. Cette manifestation est placée sous le thème « la promotion de l’accès des filles dans les filières techniques et industrielles et l’autonomisation économique des femmes dans la formation professionnelle technique et l’apprentissage ». Elle s’est tenue sous la présidence du directeur de cabinet du ministre de la Formation professionnelle et de l’Insertion, Cissé Kane Ndaw. Elle a enregistré la participation d’acteurs de développement de la région de Ziguinchor. « Nous devons tous nous engager à éliminer toutes formes de discrimination physique, verbale, psychologie à l’égard des femmes. L’équité et l’égalité doivent devenir désormais notre comportement fondamental vis-à-vis des femmes, afin d’assoir une communauté plus humaine, plus juste et plus viable », a lancé le président de la chambre de métiers de Ziguinchor, Fabacary Sané. Il estime que « la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel entre les hommes et les femmes, y compris dans la formation professionnelle et technique en milieu urbain et rural, nous aidera à bâtir un monde meilleur ». Selon M. Sané, « le secteur de l’artisanat est animé aujourd’hui en grande partie par des femmes qui participent à la formation des jeunes et la création d’emplois, et contribuent à la stabilité de notre société ». Il a invité les autorités à davantage tenir compte des questions de genre dans le cadre de l’insertion professionnelle.

« Le développement du Sénégal au plan technique et professionnel repose en grande partie sur les femmes », a pour sa part déclaré le directeur de cabinet du ministre de la Formation professionnelle et de l’Insertion, Cissé Kane Ndao.

Il considère que « le leadership des femmes est central et fondamental pour impulser le développement économique du Sénégal et arriver à placer notre pays sur les rampes de l’émergence économique et sociale ». Il a rappelé le programme d’institutionnalisation du genre mis en place par le ministère de la Formation professionnelle, dans le but d’accompagner le leadership féminin. « Dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de formation professionnelle et technique, le ministère de la Formation professionnelle et de l’Insertion travaille avec ses partenaires dont la coopération allemande (GIZ) », a souligné M. Ndao. Ce programme, rappelle-t-il, intervient dans les régions de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Diourbel et Ziguinchor.MNF/ASG

Plus de 1300 femmes tuées chaque année : Les ravages du cancer du col de l’utérus

https://lequotidien.sn Si le cancer est un sérieux problème de santé publique, celui du col de l’utérus est toujours prégnant, en dépit des efforts consentis, notamment la gratuité de la chimiothérapie, la vaccination et autres. Le Sénégal a fixé l’horizon 2035 pour son élimination. Le cancer du col de l’utérus est un véritable problème de santé publique au Sénégal. Et les chiffres donnent le tournis : chaque année, ce sont plus de 1800 femmes qui sont atteintes de cette maladie et plus de 1300 en décèdent. Terrible ! «Aujourd’hui, nous avons 1937 cas de cancer du col de l’utérus pour 1312 décès», précise avec plus de détails Pr Omar Gassama. Selon l’enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le papillomavirus, vecteur de cette maladie, «est composé de plus de 200 génétiques qui sont impliquées dans plusieurs types de cancer (voix, ganglions…) dont le plus connu de ces cancers est le cancer du col de l’utérus». A l’en croire, les plus incriminés sont les papillomavirus à haut risque, notamment le papillomavirus 16, 18, 31, 33, 35, 45, 51, 52 et 68. «Ce sont ces papillomavirus, poursuit-il, qui sont responsables du cancer du col et de presque tous les cancers. Mais, ce sont les papillomavirus 16 et 18 qu’on retrouve dans plus de 70% des cas de cancer.» Au niveau national et tous cancers confondus, il y a environ 8000 décès par an au Sénégal.Cependant, il faut savoir qu’on peut prévenir le cancer du col. Et en guérir aussi ? Comment ? «En vaccinant d’abord des filles entre 9 et 14 ans et en faisant le dépistage et le traitement correct des lésions précancéreuses», rassure-t-il. Les femmes qui ont le cancer du col utérin, qui va se manifester par des saignements après des rapports sexuels, des douleurs pelviennes à un stade avancé, des pertes liquidiennes, doivent bénéficier de radiothérapie, de chimiothérapie, mais également de soins palliatifs d’ici l’horizon 2035. Au-delà de la vaccination des filles, il y a aussi le dépistage des femmes par le test viral Hpv.

 «Si le test n’est pas disponible, il faut recourir aux méthodes visuelles telles que l’inspection visuelle après application d’acide acétique ou le frottis», indique-t-il.

Ces informations ont été dévoilées lors du 2ème Congrès national de la Société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liée au papillomavirus. Il a coïncidé avec le 1er Congrès international organisé à Dakar, sous le thème : «Sur la route de l’élimination du cancer du col de l’utérus.» Une démarche appréciée par le gouvernement. «Le ministère de la Santé et de l’action sociale épouse la stratégie d’élimination du cancer du col de l’utérus d’ici 2030, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms)», déclare Dr Malick Hann, chef de la Division de lutte contre les maladies non transmissibles au sein du ministère de la Santé et de l’action sociale. Il a procédé à l’ouverture de ce congrès qui a réuni d’éminents professeurs du Sénégal et de la diaspora qui vont échanger sur les pathologies du papillomavirus dont les conclusions serviront à renforcer les stratégies de lutte. Pour atteindre les cibles de la stratégie, la vaccination contre le Hpv est introduite dans le cadre du Pev depuis le 31 octobre 2018. «En plus de cela, les dépistages et traitements des lésions précancéreuses sont mis en place environ dans 70 structures sanitaires», ajoute Dr Hann. Pour atteindre cet objectif ultime d’éliminer le cancer du col de l’utérus, les sages-femmes ont un rôle important à jouer. «Nous devons les intégrer dans les soins. Faire en sorte que la patiente soit au cœur de nos interventions. Nous sommes sûrs qu’avec l’intervention des sages-femmes, sous la supervision des gynécologues, nous pouvons atteindre ces résultats», dit-il. Pr Jean-Charles Moreau trouve aussi vitale l’intégration des sages-femmes en leur apprenant les techniques. Comme le frottis détecte, la colposcopie localise et la biopsie confirme. En plus des gynécologues et sages-femmes, il ne faut pas négliger l’apport du secteur communautaire dans la sensibilisation portant la vaccination et le dépistage des lésions précancéreuses. En attendant, l’horizon 2030, visé par la Société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liée au papillomavirus pour éliminer le cancer du col de l’utérus, est si proche et aussi si lointain. Par Justin GOMIS – justin@leqotidien.sn

Maîtrise de la chimiothérapie : Les coûts d’une prise en charge

https://lequotidien.sn Pour le traitement du cancer, il faut énormément de moyens que la plupart des patients n’ont pas forcément En tout cas, le chef de la Division de lutte contre les maladies non transmissibles au sein du ministère de la Santé et de l’action sociale a mis en gras les efforts consentis par le gouvernement dans la chimiothérapie. En 2023, la somme d’1,5 milliard F Cfa a été augmentée pour rendre gratuite la chimiothérapie du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein. A cela s’ajoute une subvention qui va permettre de ramener le coût de la séance à 150 mille francs. Sans oublier la diversification de l’offre qui va démocratiser l’accès aux soins aux populations des régions intérieures du pays. «Nous sommes en train de travailler pour une densification de ces radiothérapies et il est prévu, après l’hôpital de Touba, d’ouvrir l’hôpital de Fatick. Nous sommes en train de travailler pour que la radiothérapie de l’hôpital Le Dantec puisse être amenée à Fatick. Dans le nouvel hôpital de Saint-Louis, il est prévu aussi une autre radiothérapie», indique Dr Malick Hann.justin@lequotidien.sn

35 psychiatres pour 17 millions d’habitants : La santé mentale mal en point au Sénégal

http://www.walf-groupe.com Le Sénégal souffre d’un manque criard de psychiatres. Sur 17 millions d’habitants, le pays ne compte que 35 spécialistes. Domaine important pour la prise en charge des personnes victimes de traumatisme ou de déficient mental, la santé mentale est le parent pauvre au Sénégal. En effet, pour 17 millions d’habitants, le pays ne compte que 35 psychiatres, à en croire, Dr Ibra Diagne, psychiatre, directeur adjoint du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) qui s’exprimait, vendredi, sur la gestion des incidents et les services de simulation. «On est aux alentours de 35 psychiatres dans toute l’étendue du pays malgré le fait que beaucoup d’efforts ont été consentis au Sénégal. Quand je me formais, on était que quelques dizaines mais actuellement il y a beaucoup de jeunes psychiatres qui se forment à Fann. Je pense que la santé mentale, malgré les efforts qui ont été consentis au niveau national, est mal connue. Car, dans les pays africains le plus souvent les maladies mentales sont moins prioritaires et les gens se focalisent beaucoup plus sur les pathologies infectieuses», explique Dr Ibra Diagne. Le spécialiste soutient que la prise en charge psycho-sociale des urgences de santé publique chez les victimes en général est un volet qui est un peu laissé en rade au Sénégal. Pourtant, signale-t-il, la prise en charge psycho-sociale d’urgence est extrêmement importante «parce que quand il y a une incidence, une catastrophe ou une urgence de santé publique, il y a toujours des victimes qui peuvent être impactées sur le plan psychologique mais aussi sur le plan social». D’où l’intérêt, pour lui, d’avoir une prise en charge précoce mais aussi une prise en charge proactive pour éviter l’émergence de troubles psychologiques voire même stress post-traumatique. Toutefois, le psychiatre estime que d’ici quelques années, il a espoir qu’un nombre important de psychiatres sera formé et redéployés dans les différentes structures au grand bonheur des populations qui en ont besoin. Parce qu’indique-t-il, la santé mentale pose beaucoup de problèmes au Sénégal. «Mais depuis quelques années nous avons vu au Sénégal que c’est un volet qui prend de l’ampleur avec l’émergence du Centre des opérations d’urgences sanitaires. Et aussi la mise en place des équipes d’intervention rapide psycho-social. On est en train de mettre en place des équipes dans chaque région. Ce sont des équipes multi disciplinaires formés équipées pour prendre en charge les victimes en cas d’incident. Et au Sénégal, on a deux équipes d’intervention rapide qui est épidémique et psycho-sociale», assure Dr Ibra Diagne. Samba BARRY

KOLDA : les travailleurs de l’hôpital régional interdisent l’entrée au directeur…

https://www.dakaractu.com Les travailleurs de l’hôpital régional de Kolda ont interdit ce lundi matin du 06 mars 2023 l’entrée au directeur dudit hôpital.A sept heures du matin, ils étaient déjà à la grande porte de l’hôpital pour l’attendre et lui interdire l’entrée. Constatant les faits, le directeur rebroussa chemin aussitôt. Les travailleurs reprochent au directeur « une mauvaise gestion de l’établissement » entraînant un dysfonctionnement de la structure. D’ailleurs, Dr Djiba SG du SAMES et président de l’intersyndicale estime que le directeur doit partir car les problèmes de l’hôpital persistent encore. Il soutient qu’ils feront pire que lui fermer la porte si on ne le change pas. Dans la foulée, il souligne que personne ne peut continuer à travailler avec ces pires conditions de travail. Il rappelle qu’ils sont à bout car tous les moyens de négociation ont été épuisés et sont restés sans suite. Cette fois-ci, le personnel est déterminé à aller jusqu’au bout avec l’administration pour la bonne marche de la structure, pour une bonne prise en charge sanitaire, selon eux. Mais finalement c’est sous forte escorte policière que le directeur accéda à son bureau. Interpelé sur la question, le directeur De Djibril Yansané estime qu’il ne sait pas pourquoi on lui a barré la route . A ce titre, il précise  » dès mon arrivée, j’ai trouvé une voiture devant moi et j’ai vu que les travailleurs ont fermé la porte. C’est dans ces circonstances que j’ai fait demi tour. Cet acte selon moi est illégal car n’étant basé sur aucune note administrative. Ceci est une faute très grave donc ils vont assumer… » Dr Djiba sans détour d’annoncer  » on avait averti sur nos mauvaises conditions de travail mais c’est tomber malheureusement dans l’oreille d’un sourd. si ça continue comme ça, on ira vers des actions plus draconiennes. En ce sens, nous voulons qu’il soit remplacé par un autre plus compétent. Et pour marquer notre désaccord, on lui a fermé la porte pour lui montrer que nous sommes à bout de souffle. » Dans cette dynamique, il poursuit  » l’hôpital est plus malade que les patients. On n’a rien . D’ailleurs, la radiographie ne marche pas, des ruptures de réactifs au laboratoire, des agents affectés qui retournent faute de matériels. C’est pourquoi, on a fermé la porte au directeur comme il ne peut pas régler les problèmes. D’ailleurs, on voudrait qu’il parte… » Il rappelle  » depuis cinq mois on est resté sans salaires et nous sommes des travailleurs. Même la stérilisation se fait aujourd’hui à Sédhiou , pas de compresses pour les pansements entre autres. Et cela signifie que la gestion interne est mauvaise… Ce matin ces travailleurs ont utilisé tout ce qu’ils ont pu pour barricader la porte de l’hôpital régional à l’arrivée des forces de l’ordre. Et c’est grâce à l’intervention du commissaire urbain Malick Dieng et ses hommes que la situation est revenue à la normale. Mas ce qui est sûr c’est que le travail a été fortement perturbé ce matin.Nous y reviendrons…Madou Diallo

Kaolack/mouvement d’humeur à l’UES : le syndicat décrète une grève de 24 h

https://www.sudquotidien.sn L’Union des enseignants du Sénégal (Ues) a démarré une grève de 24 h à partir de ce lundi 6 Mars. Ce mouvement d’humeur est lancé à l’issue d’une tournée nationale de campagne pour la représentativité et sensibilisation sur la plateforme revendicative qu’elle s’engage à dérouler. Les revendications de cette entité syndicaliste reposent en effet sur le recrutement des décisionnaires à la fonction publique. Aussi la reprise de la formation des professeurs contractuels, et maîtres contractuels à la Fastef, à l’EnsTp, l’Enfefs. Dans le même sillage, l’Ues réclame le démarrage de la formation diplômante pour les filières laissées en rade dans le secteur de la formation professionnelle comme le traçage de l’informatique, la cordonnerie, la bijouterie et la gestion. Outre la formation des 5000 enseignants issus du recrutement de 2022, le syndicat exige la prise en compte de l’année d’entrée de chaque enseignant dans le système. Et ce en lieu et place de l’année d’obtention du diplôme pour les vacataires et volontaires au moment de leur intégration dans la fonction publique. Aussi élargie au prolongement optionnel de l’âge de la retraite à 65 ans, cette plateforme revendicative engendre pour autant le respect scrupuleux du plan de carrière des professeurs et maîtres contractuels par la tenue régulière des commissions d’avancement. Également le reversement des maîtres d’éducation populaire et sportive dans le corps des Pcem et le redémarrage de la formation des chargés de cours. Ces enseignants qui jugent la mesure d’affectation d’un certain nombre d’enseignants dans les ministères qui ne sont pas les leurs, exigent le retour de leurs collègues du centre de la formation artisanale, au ministère de la Formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion, surtout la diligence du traitement des dossiers administratifs pour les retraités et personnes décédées.ABDOULAYE FALL

Doudou Ka : «Le destin de la Casamance dépend de la paix»

Le ministre des Transports Aériens et du Développement des Infrastructures Aéroportuaires, Doudou Ka a réagi à l’appel du président de la République pour un retour définitif à la paix en Casamance. Il indique que la voie des armes à feu et du sang a montré ses limites. Elle sape les fondements de la paix sociale et du développement. Et, le destin de la Casamance passe par la paix. «L’appel solennel du président à toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui peuplent notre belle région de Casamance est une ouverture à un avenir de paix », a déclaré l’ancien Directeur de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). Car la voie des armes à feu et du sang a montré ses limites, en ce sens qu’elle sape les fondements de la paix sociale et du développement. Le destin de la Casamance passe par la paix. Aujourd’hui, seul le chemin du dialogue pour une paix durable renforce la démocratie et l’économie de la région». «Le président de la République, qui est le gardien de la Constitution et surtout le garant de la souveraineté nationale, a montré son ouverture au dialogue dans un Sénégal uni et indivisible», a-t-il ajouté. Doudou Ka estime que seule la paix peut permettre à la Casamance d’exploiter son potentiel économique immense :

«C’est pourquoi, à l’instar du Chef de l’État, j’en appelle à tous mes parents de la Casamance d’écouter l’appel du président Macky Sall à construire durablement la paix. Le développement durable de notre région ne peut se construire qu’avec une paix durable. Les entreprises reviendront, cette belle et prodigieuse terre du Sud retrouvera son dynamisme économique et son plein emploi».

«Toutes les franges de la société doivent conjuguer leurs efforts pour une paix définitive en Casamance, a-t-il insisté. Nous devons tous accompagner le Chef de l’Etat dans cette œuvre de recherche de la paix. Les engagements pris par le président de la République, pour la réinsertion des combattants, vont booster la dynamique de paix déjà engagée. J’ose espérer que nos frères du MFDC vont saisir cette perche tendue. La Casamance ne peut que s’en réjouir…».

Dévotion et ferveur religieuse au Daakaa de Madina Gounass

Daakaa, 5 mars (APS) – Des pèlerins venus du Sénégal et des pays de la sous-région ont fini de s’installer sur les espaces d’accueil qui leur sont affectés sur le site du Daakaa (retraite spirituelle), dont la 83e édition a été lancée samedi par le khalife de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Bâ, en présence du président de la République, Macky Sall.

Un groupe de pèlerins est assis sur la grande tente de couleur verdâtre qui a abrité la cérémonie officielle de lancement de la retraite spirituelle. C’est sous cette tente que le guide religieux rencontre quotidiennement les fidèles pour des prières, des séances de lecture du Coran et l’invocation d’Allah et de son prophète Mohamed.

Leur rencontre avec le guide spirituel terminée, ils regagnent ensuite les sites qui leur sont affectés. Ils y sont répartis selon leur village d’origine et leur pays de provenance, ou l’organisation à laquelle ils appartiennent. C’est sur ce site qu’ils demeureront pendant toute la durée du Daakaa. Et c’est aussi de là qu’ils partent chaque jour pour aller travailler dans les champs du marabout qui se trouvent à Sibidian, Nofaabe, Gouloumbou, Daroul Massiati, etc., explique Alseyni Nguet. Cette tradition, à l’origine de l’institutionnalisation en 1942 du Daakaa par Thierno Mouhamadou Saïdou Ba à la demande de ses fidèles venus cultiver ses champs, est toujours respectée, souligne Nguet, journaliste à la radio communautaire Daakaa Fm. Des propos corroborés par Amadou Barro Ba, le chargé de communication du Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou (COD-TMS), une structure qui vient en appui à la Fondation Dental Daakaa. Ba confie que son organisation avait mis en place des camions pour convoyer les fidèles vers les champs du khalife de Madina Gounass. Il rappelle que Thierno Mohamadou Saïdou Ba avait l’habitude de tenir des causeries pour initier les fidèles venus cultiver ses champs à la religion et à la confrérie Tidjaniya. Ils restaient deux à quatre jours pour les besoins des travaux champêtres et retournaient ensuite chez eux. C’est en réponse à une demande qu’ils ont exprimée, que le fondateur de la ville de Madina Gounass a institutionnalisé cette tradition qui est respectée chaque année sur le site du Daakaa, précise Amadou Barro Ba.

Cette année, quelques fidèles se sont regroupés devant le site réservé au khalife Thierno Amadou Tidiane Ba et situé en face de la grande tente du Daakaa. Parmi eux, deux pèlerins venus ce samedi de la République islamique de Mauritanie, pour assister à l’édition 2023 de la retraite spirituelle.

Souleymane Haïdara souligne les bienfaits de cet événement religieux. Il n’y a, dit-il, nul endroit dans le monde où des hommes seuls se réunissent pendant dix jours pour adorer Dieu. Depuis quatre ans, il quitte chaque année Nouakchott, la capitale mauritanienne, pour venir au Daakaa de Madina Gounass. Son compatriote, Oumar Haïdara, abonde dans le même sens, relevant que tous les pèlerins qui viennent ici sont animés par le but : invoquer Dieu et son prophète. Venu lui de la périphérie de Nouakchott, Haïdara fréquente le Daakaa depuis trois ans et ne cesse aussi d’en louer les bienfaits. Pendant ce temps, des pèlerins venus de Nabadji-Civol, dans la région de Matam (nord) et qui se trouvaient à l’intérieur du ‘’Daakaa du khalife’’, avaient fini de solliciter des prières. Abdoulaye Sylla Kâ indique que leurs parents ont participé aux premières éditions du Daakaa de Madina Gounass. Plus loin, sur une des principales artères occupées par des boisseliers et des vendeurs de toute sorte d’articles (chapelets, nattes, denrées alimentaires, etc.), s’est installé Abdou Diongue. Venu de Doumga Lao, dans le nord du pays, il ne tarit pas d’éloges sur les bienfaits de cette retraite spirituelle. Il souligne en particulier la dimension internationale de cet évènement religieux auquel participent des personnes venant des pays de la sous-région et de la diaspora. Abdoulaye Sow, quant à lui, est venu de Maïmanatou, un village situé dans le département de Kébémer et fondé en 1971 par Thierno Mouhamadou Saïdou Ba, pour son compagnon Thierno Amadou Diallo. C’est un site dédié à l’adoration de Dieu, déclare-t-il au sujet du Daakaa. Il a notamment salué sa modernisation, avec la réalisation de routes, l’électrification et l’approvisionnement en eau, le renforcement de la sécurité.

La gendarmerie nationale et les autres forces de défense et de sécurité sont en effet visibles partout sur le site. Les sapeurs-pompiers aussi ont déployé de gros moyens pour éviter tout risque d’incendie. 

Le « Daakaa », un grand rassemblement religieux où ne sont admis que les hommes, a été institué en 1942 par le marabout Thierno Mouhamadou Saïdou Bah, à Madina Gounass, dans la région de Kolda (sud). Le marabout Thierno Mouhamadou Saïdou Bâ (1900-1980), fondateur de Madina Gounass, a recommandé toute sa vie durant le respect des cinq piliers de l’islam et la pratique de la sunna du Prophète Mouhamad (PSL). Le marabout, connu également sous le nom de Mamadou Hawoly Bâ, est né en 1900 dans le village de Thikité, dans le département de Podor (nord). Il est décédé en 1980 à Dakar, suite à une maladie qu’il contracta au cours de son célèbre pèlerinage à Fès. Il repose à Madina Gounass, la cité religieuse qu’il a créée en 1936.ASB/ASG

«EN 10 ANS, MACKY SALL A RÉUSSI CE QUE SES PRÉDECESSEURS ONT FAIT EN 52 ANS», (PORTE-PAROLE DU KHALIFE)

https://emedia.sn Parmi les premiers pèlerins, le chef de l’État, Macky Sall, a donné le top départ des activités de la 83e édition du ‘’Daaka’’ de Médina Gounass, pour 10 jours de dévotion religieuse, invocations et prières au nom de Dieu. Il a pris part à la cérémonie officielle d’ouverture au lieu de retraite spirituelle, dans le département de Vélingara.

Dans son discours reproduit par Thierno Ibn Oumar BA, porte-parole du Khalife de Médina Gounass, le Président Macky Sall a commencé, au nom de la Nation, à saluer l’oeuvre de Cheikh Thierno Amadou Tidiane BA, ainsi que toute la communauté du ‘’Daaka’’.

Avant de solliciter des prières pour “une paix durable” au Sénégal et dans le monde. “Il y a tellement de troubles dans le monde et les prières des dignitaires religieux sont les bienvenues”, a-t-il déclaré. Au nom du Khalife, le porte-parole a manifesté sa reconnaissance à l’endroit du Président Macky Sall pour les gros investissements en vue de moderniser la ville sainte. “Il est vrai que le Sénégal est un petit pays par la superficie, a-t-il dit. Mais, c’est un grand État en termes de spiritualité. Le Sénégal s’est battu du temps colonial pour obtenir son indépendance. Depuis lors, nous avons eu des présidents de la République qui ont travaillé et beaucoup travaillé pour le développement du pays. Mais, il faut le dire, le Président Macky Sall a œuvré en dix ans ce que ses prédécesseurs ont fait en 52 ans. Sinon même plus. C’est visible et tout le monde peut en témoigner”. Dié BA

Chronique de l’improviste : démocratie troublée Par Henriette Niang Kandé

Alors que nous étions censés avoir réglé la question constitutionnelle depuis notamment les réformes des années 90, nous revenons fréquemment sur nos textes. Avant l’alternance intervenue en mars 2000, nous avions connu la vulgate du « régime parlementaire », combat que l’opposition de l’époque menait alors de toutes ses forces. La Constitution de 2001, outre qu’elle n’a pas d’un point de vue formel et scientifique, opéré une quelconque rupture par rapport à sa devancière, vient à l’épreuve de sa pratique, nous rappeler cruellement que nous n’avons pas tellement avancé sur ce point. S’il est vrai que la consolidation démocratique a été évoquée en 2016, parce qu’elle devait constituer un préalable à l’assainissement des mœurs politiques, économiques, il va de soi que la prépondérance du chef de l’Etat qui prend des décisions impériales au nom du peuple, enracinée dans notre pays dès après les évènements de décembre 1962, et qui s’est dangereusement accrue, a quelque chose d’ubuesque, de caricatural même, et ne s’inscrit nullement dans la modernité politique. Aujourd’hui, observateurs et analystes s’accordent à dire que dans l’approfondissement de la démocratie, l’essentiel n’est pas uniquement dans le texte. Il est aussi un esprit. La démocratie est une affaire d’hommes et de femmes, sans doute plus que d’arrangements institutionnels ou de réformes constitutionnelles. Il importe que les hommes politiques aient une certaine culture de la démocratie, qui, à l’échelle des individus, se traduit par l’exemplarité des comportements, l’ouverture à l’autre, le sens de l’écoute et des nuances, toutes choses qui manquent certainement aujourd’hui dans notre pays, et dont le déficit pourrait, demain, même si l’on changeait encore de Constitution, nous jouer à nouveau de vilains tours. Avouons-le  : c’est bien la qualité des ressources humaines qui est en cause, une certaine manière de faire de la politique dans notre pays. La démocratie est une éthique, elle n’admet ni les coups bas ni les hommes petits. « Quelques-uns naissent dans la grandeur, d’autres conquièrent la grandeur et elle se donne librement à certains autres », écrivait Shakespeare qui aurait dû ajouter  : « certains n’y parviendront jamais ». Et Ismaïla Madior Fall, ci-devant ministre de la Justice, principal rédacteur de la réforme constitutionnelle de 2016, à force de la retourner dans tous les sens, en a affaibli la légitimité. Lui, qui s’est essayé à la politique en se présentant aux élections locales puis législatives s’est vu habillé d’une selle de cheval taillée pour un veau. Paralysé par la défaite, il a fini par faire considérer à quelques-uns, que notre Constitution est réduite à une simple matérialité  : de l’encre sèche sur du papier glacé, ou pire encore, une illusion textuelle. Quand ceux qui enseignent dans les universités sont les mêmes qui participent, par leur tortuosité active, leurs accointances ou leur silence complice, aux mille indigences qui déshumanisent, il est impossible d’espérer que les générations futures soient des citoyens conscients de leurs devoirs et de leurs droits. A cela, il faut ajouter la pauvreté des débats actuels. D’ailleurs, avons-nous souvenir d’une aussi grave défaillance du débat démocratique aux cours des crises traversées ? Face aux attaques ad hominem qui agitent quelques garants de la bonne ou de la mauvaise conscience, il semble urgent de faire un point sur la vie intellectuelle aujourd’hui. L’absence de règles de retenue mutuelle représente un facteur de risques. La crispation sur les questions d’actualité brûlante atteste, contrairement à ce qu’on dit souvent, que notre démocratie reste à parfaite. Les plus pessimistes disent même qu’elle est en voie de déclassement. Les cahots qui secouent le pays présentement, oscillent entre une pluralité débridée de plus de 300 partis politiques reconnus, les tentations de coalitions, la mise du pouvoir judiciaire sous la coupe de l’exécutif, le rôle ambigu des médias, mais surtout celui des réseaux sociaux, ( les uns donnent des news, les autres donnent des views), tenant lieu de nouveaux comptoirs de café, où l’on refait le Sénégal, et qui ne sont, en fin de compte pas si indépendants, par rapport aux « factions » politiques qui s’affrontent. C’est ainsi qu’il est difficile de décrypter, tant le brouillage des pistes est flagrant, chacun y allant de ses invités ou de ses commentaires, le plus souvent navrants, avec parfois des saltimbanques de service qui font l’opinion, la pensée commune à laquelle chaque citoyen est prié de se conformer. La mayonnaise a fini par prendre en constituant deux camps, assez inégaux mais pareillement odieux dans leur manière de penser l’autre. Dans ce délire collectif, la violence s’est insinuée partout, dans toutes les strates de la société et des affaires sordides éclatent chaque jour, à nous étalées, en long et en large, avec parfois des situations inimaginables, quand on pense à ce qu’était la vie plus réservée d’avant. Entre un Macky Sall qui sait où il va, mais refuse jusqu’ici de le faire savoir, lui, le candidat de la rupture en 2012, que quelques esprits soupçonnent de vouloir être dans la continuité, et un grand corps malade mais exalté dans un salon de massage, en soustrayant la richesse du sentiment (?), sujet d’une histoire haute en couleurs qui se raconte en noir et blanc, la tension qui couvait, a engendré une qualité de haine parfaite, qui était sûrement latente. On a l’habitude de dire que la politique est un jeu d’échecs. Il peut également être un jeu de dames.

Au-delà de l’alternance

De cette crise que nous vivons, des ingrédients sont distillés, d’abord pensés pour fracturer la société, insuffler la peur, la méfiance et la suspicion, quelques esprits évoquent, « une transition armée ». Si le cas se présente, il est clair qu’il s’agira d’une reculade, d’une régression majeure que l’on ne peut même pas imaginer, même dans ces instants troubles que traverse le pays. L’irruption de l’armée sur la scène politique résonnerait comme une éruption volcanique. Même si elle devait durer le temps d’une rose, une mainmise de l’armée sur l’Etat aurait des effets catastrophiques : comme un hymen perdu et l’exception sénégalaise rangée dans un musée. Une telle expérience s’accompagne toujours de l’abrogation, à tout le moins la suspension de la Constitution, emporte le chef de l’Etat, les institutions et la légalité se fait la malle en prenant le large. Si cette armée, qui a su résister au fruit défendu en 1962 dans le choc Senghor/Dia, puis en 1968 et dans d’autres circonstances, succombe au pouvoir, elle ferait pareil qu’ailleurs  : travailler à être crainte par les populations et surveiller ses propres rangs au sein desquels quelques autres auraient compris que le pouvoir est au bout du fusil. Dans cette crise qui fait que le Sénégal semble être dans une zone d’indétermination définie par une absence de marqueurs délimitant un espace où normes, droits, responsabilités, sanctions et récompenses perdent toute signification et à une année de l’élection présidentielle qui à elle seule pourrait constituer un quinquennat, les candidatures se font jour. Déjà, parmi les postulants et d’après leurs prises de parole respectives, certains, se réunissant avec eux-mêmes, croient dès à présent aboutir à une unanimité, dispersant la nuit et accompagnant la course du soleil, arrogants et fiers comme Artaban. Même Dieu est plus modeste. Un autre, amène à se poser des questions. Habitant dans une cité résidentielle, il refusa de payer sa quote-part du gardiennage, sous prétexte qu’il n’était qu’un locataire. Ce sont les détails qui font les grandes choses. D’autres, encore frileux, attendent « d’être poussés », confirmant leur nature  : le jour où ils se mouillent, c’est soit il pleut, soit le matin sous leur douche. Il faudrait aussi craindre la candidature de quelques « hardis », gardant l’habit dans le meilleur des cas, décoloré, ou dans le pire des cas, à l’envers. Talleyrand soutenait, lui qui était un spécialiste, que la trahison n’était qu’une affaire de dates. On pourrait soutenir que la politique en général ne relève que de la chronologie et du bon choix des séquences. De pompeux cornichons dont la déclaration de candidature aura l’effet d’un clapotis dans un verre d’eau, prétendront vouloir nous diriger, ignorant leur capacité à créer un souffle national, et d’autres profitant de l’occasion, lanceront leur propre marque sur le « marché », pour faire croire que rien que leur nom correspond à la substance, la façade à l’intérieur et le panache externe à l’éclat interne.

Il n’y aura pas que des « cas », me retorquerez-vous avec juste raison. Mais à cela, je cite l’ancien président Gbagbo  : « Miss Côte d’Ivoire n’est pas la plus belle fille de Côte d’Ivoire, c’est la plus belle de celles qui se sont présentées ». Nous, on ne demande des candidats qui sauront panser et penser notre pays. Pas de séducteur (trice) narcissique, ni protecteur (trice) sur-agité (é), ni maman-berceuse. Un homme (ou femme) politique en somme.

Si les Sénégalais ont démontré leur capacité à provoquer le changement politique, jouant sur les ressources à leur disposition qu’ils ont accumulées dans les combats des régimes de Diouf, de Wade et qu’ils redéploient face à Macky Sall, peuvent-ils aller plus loin que faire tomber le régime et s’offrir une alternance tous les 7/ 5 ans ? Si alterner l’alternance de l’alternance devient la seule finalité peut-on s’attendre à autre chose que la déception ? Faut-il donc qu’il y ait une malédiction de la fonction présidentielle pour qu’en quelques mandats, après avoir cru échapper au Charybde de Maitre Abdoulaye Wade, et Diouf avant lui, on soit contraint de craindre le Scylla de Macky Sall ?

Présidentielle 2024 : la Direction générale des élections annonce la révision exceptionnelle des listes à l’étranger

https://www.pressafrik.com La Direction générale des élections a publié un communiqué samedi pour informer de la disponibilité prochaine de la liste de pays abritant les représentations diplomatiques ou consulaires du Sénégal pour la révision exceptionnelle des listes électorales. La DGE d’ajouter que ladite liste sera disponible sur son site officiel. Cette liste est en vue de la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

Politisation de l’appareil de l’Etat : Dr Mor Seck sonne l’alerte

https://www.sudquotidien.sn L’Expert en management public, en organisation et administration, Dr Mor Seck prône une réforme de l’Etat du Sénégal. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 5 mars, l’auteur de l’ouvrage intitulé « Repenser les politiques publiques et inventer l’État » est, en effet, monté au créneau pour alerter sur la situation actuelle de l’Etat qui, selon lui, est prise en otage par des « minorités qui ont mis la main dessus et qui manipulent notre administration publique par rapport à leurs propres intérêts privés ». Le Sénégal est-il en train de passer d’un Etat républicain à un Etat clanique ? Tout porte à le croitre si on en croit l’alerte du Dr Mor Seck qui a invité à réinventer un nouvel État autonome et libre de toutes pressions. En effet, invité de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 5 mars, Dr Seck qui a écrit un ouvrage intitulé « Repenser les politiques publiques et inventer l’État » répondant à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Guèye sur la situation actuelle de l’Etat au Sénégal n’y est pas allé par quatre chemins.

« Aujourd’hui, j’ai l’impression que l’État est pris en otage par des minorités qui ont mis la main dessus et qui manipulent l’Etat par rapport à leurs propres intérêts privés ».

Poursuivant son propos, l’Expert en management public, en organisation administration tout en précisant qu’un Etat n’est pas quelque chose de palpable encore moins une personne, invite à réinventer un nouvel État autonome et libre de toutes ces pressions. « Je crois qu’un État capable de pouvoir promouvoir le développement ne peut pas être un État caporalisé par des groupes de pression. Il doit être un État libre, complètement autonome par rapport à ses groupes de pression, capables de pouvoir définir des objectifs, de les mettre sur la base d’une planification très claire et de se donner les moyens de pouvoir mettre en œuvre justement ces politiques qui ont été mises en place ». Pour y arriver, Dr Mor Seck préconise de retourner l’État aux populations pour qu’elles puissent choisir, sur des bases très claires et vraiment très démocratiques les dirigeants qui vont incarner cet Etat et qui auront toute la légitimité requise pour pouvoir mettre en place un État fort et conduire les politiques publiques plus fortes. « Un Etat fort passe par des dirigeants forts qui ont la légitimité et le courage d’opérer les réformes nécessaires et profondes qui permettront de sortir de la routine que nous connaissons », a-t-il indiqué. Par ailleurs, l’invité d’objection a appelé à la fin de la politisation de l’Administration qui, selon lui, est à l’origine de l’échec de plusieurs programmes de l’Etat domiciliés au niveau des départements ministériels.NANDO CABRAL GOMIS

Assemblée nationale : Les députés percoivent, encore, plus de 700 000 Fcfa

Les députés ont commencé à recevoir 700 000 F Cfa supplémentaires dans leurs émoluments mensuels. La prime leur est virée depuis janvier dernier. Ce qui fait 2 mois aujourd’hui. D’après Les Echos, cette manne financière constitue les indemnités suite à la décision de l’État de supprimer les véhicules de fonction des députés et de leur remettre à la place une indemnité de transport. Les députés simples qui recevaient 1 350 000 FCfa, avant cette indemnité, passent désormais à un peu plus de 2 millions F Cfa de salaire. Les présidents de commission, qui avaient 1 650 000 FCfa se retrouvent avec 2 350 000 FCfa. Les membres du bureau (vice-présidents, présidents de groupe parlementaire et secrétaires élus) ont 2 700 000 FCfa.

un député pèse désormais plus de 2 millions FCFA par mois

https://www.pressafrik.com Les députés sénégalais ont commencé à recevoir la rondelette somme de 700.000 FCFA supplémentaires dans leurs émoluments mensuels depuis deux mois. Selon nos confrères du journal Les Echos, cette manne financière constitue les indemnités, à la suite de la décision de l’Etat d’arrêter d’acheter des voitures. Avec cette somme, chaque député perçoit au moins 2 millions FCFA. En effet, les députés « simples », relatent toujours le Canard, percevaient 1.350.000 fcfa par mois. Avec cette indemnité, ils ont 2.050.000 fcfa. Les présidents de commission qui avaient 1.650.000 FCFA se retrouvent avec 2.350.000. Et les membres du bureau (vice-présidents, président de groupe parlementaire et secrétaires élus) culminaient 2.700.000 FCFA. Sans compter le carburant et le téléphone.Salif SAKHANOKHO

LE GROUPE PARLEMENTAIRE YAW SORT DE SA RÉSERVE

https://emedia.sn Dans un communiqué reçu à Emedia, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi réagit suite à l’arrestation de leur collègue député, Guy Marius Sagna, parmi 17 autres membres de Frapp, à la suite d’une manifestation interdite par le Préfet de Dakar, Mor Talla Tine, devant l’Ambassade de la Tunisie, à Dakar. Birame Soulèye Diop et ses collègues exigent la libération “immédiate” et “inconditionnelle” de Guy Marius Sagna et ses camarades raflés pour avoir déposé une lettre de protestation à l’Ambassade de Tunisie au Sénégal. Cette action visait à dénoncer les propos négrophobes du Président tunisien Kaïs Saïed à l’endroit des émigrés subsahariens résidant en Tunisie. Dans leur communiqué signé du pôle communication du groupe parlementaire en question, les députés de Yaw évoquant un “kidnapping”, dénoncent “une arrestation anticonstitutionnelle, illégale, arbitraire et abusive, en pleine session de l’Assemblée nationale, violant scandaleusement et outrageusement l’article 61 de la Constitution et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui assurent au député une immunité parlementaire.” Par ailleurs, s’indignent-ils, “cette énième forfaiture commise par le régime de Macky Sall contre un honorable député vient s’ajouter à la longue liste des arrestations et détentions arbitraires qui sont devenues le sort quotidien des opposants au Sénégal”. Dié BA

Présidentielle 2024 : Mody Gadiaga valide la 3ème candidature de Macky

https://lequotidien.sn Le candidat Macky Sall a-t-il le droit de se présenter en 2024 ? C’est une question avec des réponses suivant les camps politiques. Si pour l’opposition, c’est un non catégorique, soutenu par la parole donnée de Macky Sall et la limitation de l’exercice à deux mandats par l’article 27, pour la majorité, c’est un oui rendu possible par la Constitution. Dans ce sens, on ne parlerait pas de 3ème mandat, mais de deuxième quinquennat. Des positions motivées par des intérêts politiques qui ne lient pas le professeur de Droit, Mody Gadiaga. Sur le plateau de la Sen Tv, l’enseignant a tranché le débat. «La loi de 2016 issue du référendum, c’est noir sur blanc et c’est jugé avec une fermeté rarement prononcée. Le mandat conféré en 2012 est hors de portée de la loi nouvelle. Qu’on le veuille ou non, cette décision du Conseil (constitutionnel) que, par ailleurs, personne n’osera plus qualifier d’avis, est bien dans l’ordonnancement juridique du Sénégal avec deux réponses. La première conséquence, déjà tirée et vécue, fut que la durée du mandat de 2012 n’a pas été réduite à 5 ans L’article 27 issu du référendum, fixant la durée du mandat à 5 ans, n’a donc pas été appliqué au mandat de 2012, celui-ci étant hors de sa portée. C’est la première conséquence. Elle a été tirée, elle a été vécue. La deuxième conséquence est le comptage du nombre de deux mandats consécutifs visé à l’article 27 ne peut avoir comme premier terme que le mandat de 2019 à l’exclusion de 2012, là aussi hors de portée de la loi nouvelle», a expliqué le Pr Mody Gadiaga.Par Malick GAYE – mgaye@lequotidien.sn

«Il n y a plus d’opposants au Sénégal»,selon Ansoumana Dione

https://www.pressafrik.com Après Me Abdoulaye Wade qui s’est bien opposé aux régimes des présidents Leopol Sédar SENGHOR et Abdou DIOUF, avant d’accéder au pouvoir en l’an 2000, le Sénégal ne compte plus d’opposants, à ce jour, selon Ansoumana Dione. Arrivé au pouvoir en 2012, le Président Macky SALL a battu tous ses quatre (4) adversaires au premier tour de la présidentielle de 2019, cette élection marquant la fin d’une ère politique, puisque ce candidat victorieux ne doit pas se présenter en 2024.

En vérité, poursuit-il dans une note transmise à PressAfrik, le Président Macky SALL n’a que des ennemis qui lui en veulent du fait seulement de son accession à la Magistrature suprême. Comment ces hommes politiques veulent-ils abréger un régime démocratiquement élu par un peuple souverain ?, se demande-t-il.

« Jusqu’en 2024, il sera le Président de la République du Sénégal et il appartiendra ensuite aux électeurs de choisir, de façon libre et démocratique, son successeur. Ainsi, l’heure est au débat programatique», a M. Dione. « En 2024, toute personne aspirant à gouverner le Sénégal, devra obligatoirement miser sur des idées susceptibles de convaincre les électeurs. Malheureusement, ceux qui s’agitent aujourd’hui, sont tous dans une dynamique de déstabilisation du pays pour pouvoir accéder au pouvoir. En vérité, ils demeurent et restent les véritables ennemis de la nation, d’où l’urgence pour la population de faire preuve de prudence, pour sauvegarder notre stabilité», conclut-il.Salif SAKHANOKHO

Amnistie pour Karim et Khalifa : ce que pense Adji Mergane Kanouté

https://www.pressafrik.com Le président de la République Macky Sall, avait, lors du conseil des ministres du 29 septembre 2022, instruit son ministre de la Justice d’alors, de prendre des mesures d’amnistie afin de permettre à des citoyens comme Karime Wade et Khalifa Ababacar Sall, écartés du jeu politique après des procédures judiciaires, de retrouver leurs droits civique et politique. Interrogée sur la question, la députée Adji Mergane Kanouté a salué cette décision. À l’émission Jury du dimanche sur Iradio, dont elle était l’invitée ce 5 mars,la parlementaire a soutenu que le chef de l’Etat a avoulu, par cette décision, « donner certainement de la chance à tout le monde pour la présidentielle de 2024 ».

« C’est à saluer fortement et puis magnifier l’initiative prise par le Président Macky Sall. Il veut donner certainement la chance à tout le monde pour la présidentielle de 2024 ».

Avant de rappeler que « c’est le Conseil constitutionnel qui avait invalidé la candidature de Karim et de Khalifa. Ce n’était pas l’État ». Donc, a-t-elle souligné, « si aujourd’hui, une loi d’amnistie est agitée, moi, personnellement, je ne peux que saluer ». Si le chef de l’Etat a pris une telle décision c’est parce qu’il « s’est toujours présenté comme un fédérateur, qui a toujours eu une démarche inclusive et participative, donc pourquoi pas ». Elle a tenu à rappeler également que « Khalifa Sall est un artisan des victoires de Benno. En 2012, à la présidentielle, il était là. Lors des législatives, en 2012, il était là. Je suis favorable et je pense que Benno est favorable à cette loi d’amnistie ». Parce que, a-t-elle avancé, « l’initiative vient du Président Macky Sall. Et, le Président n’a pas cité Khalifa et Karim. Il a dit tous les Sénégalais qui ont eu maille avec la Justice et qui ont certainement perdu leurs droits civiques ». Les délais ne sont-ils pas courts avant la présidentielle ? Non, a-t-il pensé. Aminata Diouf

Grand Oral/Pds,3e mandat, Sweet Beauty : Maimouna Bousso débite son collier

https://www.rewmi.com Faire face à Macky coûte que coûte. Une approche de la coalition Yewwi qui a décidé de mettre sur pied un cadre permanent de l’opposition. Ce que refuse le Pds à cause de Mimi. D’ailleurs, Maimouna Bousso, Présidente du Mouvement Forces citoyenne et membre de Yaw, invitée du Grand Oral sur Rewmi Tv, a invité le Pds à clarifier sa position.. 

Alors on annonce la mise en place d’un cadre entre Yewwi et le Pds. Votre position là-dessus ?

A Yewwi, on a l’avantage d’être une organisation démocratique. On a eu des débats, tout le monde est d’accord qu’il faut un cadre élargi de l’opposition. Et qu’il faut savoir que personne n‘a le monopole de l’opposition. Yewwi ne peut pas le prétendre, malgré sa majorité acquise. D’autres ont fait leurs preuves dans l’opposition aussi. Il y aura des gens qui vont quitter Macky pour nous rejoindre. Il faut faire preuve de dépassement et ne pas faire de combat personnel. Le Pds a une posture qu’on accepte et qu’il faut travailler. L’opposition se réunit dans un cadre contre un 3e mandat et pour les libertés etc. C’est un combat global qui lie tout le monde. Donc il ne faut pas que l’on reproche au Pds le fait qu’il refuse de s’asseoir à la table avec Mimi Touré. Peut-être pas avec sa personne, mais ce qu’elle incarne. En tant que jeunes, on avance des principes. Mimi, après 11 ans avec Macky, même si elle a été exécutante, est comptable. Si elle n’a pas peur et ne trouve pas indécent de se mettre avec des opposants, il ne faut pas refuser de se mettre autour d’une même table. D’autres vont nous rejoindre et chacun d’eux aura alors le droit de venir et de se battre au sein de l’opposition Quand elle va demander aux Sénégalais de voter pour elle, c’est le peuple d’en juger. Mais l’opposition ne nous appartient pas, on a besoin d’unité et que ce cadre soit construit autour de valeurs et de principes, mais pas d’enfantillage.

Au premier tour, on aura une pluralité de candidats, cela peut-il constituer un handicap ?

Je ne pense pas. Il y a eu 25 candidats avec Macky en 2019 et après, on s’est retrouvé avec 5 à cause du parrainage. Le combat pour moi, ce n’est pas de crier à la candidature. Notre mouvement n’a pas ce problème, car nous sommes dans la citoyenneté. Le combat, c’est comment organiser ces élections là et pas le contraire. Nous avons des tares héritées de 2014, dont le fichier électoral, le parrainage, l’autorité qui organise les élections, le filtre de Macky etc. et qu’il faut combattre avant d’aller à la candidature. Nous pensons que l’opposition, avec ces élections, doit aller vers ce combat pour que l’arbitrage soit juste et neutre et que toutes les règles soient adaptées à tout le monde. Nous sommes dans un pays où tout le monde veut être devant. Les ambitions sont ce qu’elles sont.

Ces problèmes sont-ils des urgences pour le cadre nouvellement créé par l’opposition ?

Oui.Il y a une candidature qui n’est pas un problème pour nous. Fondamentalement ! D’autres en font un problème et un cheval de Troie, mais on ne doit pas s’y focaliser. Il n’en a pas le droit et c’est illégal. Le combat c’est d’avoir ces élections, mais aussi c’est un package, les gens forcément vont se battre.

Il y a l’aspect lié aux leaders qui ont des difficultés pour prétendre à cette candidature. Surtout l’inter-coalition avec ses limites. Le cadre hérite de tous ces maux ! 

Je disais qu’on ne peut pas reprocher au Pds sa posture contre Mimi, mais non plus qu’il ne reste pas dans cette position floue. C’est le Pds qui prend le contre-pied de Yewwi dans les actions parlementaires. C’est au Pds de reprendre sa position d’opposant en ne s’alliant pas avec le pouvoir, pour citer des exclusions de députés. Mais c’est grave et quels que soient les problèmes avec Mimi, on ne peut pas prendre une voix de l’opposition et voter pour le pouvoir. Car la voix de Mimi était devenue celle de la non-inscrite et dans le camp de l’opposition. Donc la redonner à Macky, c’est renforcer sa majorité. Donc le Pds doit clarifier sa position dans la coalition et avec Yewwi. Il faut qu’on arrête ce jeu de yo-yo. C’est le pays qui est en jeu. Il faut être franc et ne pas se donner des coups en interne. Il faut faire confiance aux acteurs. Les gens se battent ensemble et Wade l’avait dit. Pour rétablir les droits des autres, il faut se mettre ensemble et obtenir la majorité. Mais hélas. Les gens ont mis leur ego devant. Les gens doivent revoir leur problème d’ego. Les grands hommes savent faire des sacrifices pour leur nation. On sait qui est qui. Mais si on veut être devant et jamais derrière, c’est un problème. Ce cadre a sa raison d’être.

Il y a aussi cette nouvelle forme d’opposition qu’on voit et l’injure n’est jamais loin. Pourquoi ce radicalisme ?

Je comprends l’idée générale, mais il faut rappeler que l’opposition est radicale. Mais on se souvient du PIT avec cette gauche radicale à l’époque et des gens qui s’opposaient mais en usant de propos durs. Mamadou Dia, Majmout Diop et Dansokho. Peut-être qu’il y a une nouvelle forme plus innovante. Mais quand on malmène son peuple, les gens se révoltent. Des gens ont été arrêtés et pour parler de l’article 80, parlent de Sokhna Bator qui n’aime pas une coépouse pour parler de l’autorité. Mais c’est ingénieux. Ils parlent de Macky sans le citer. Il a hérité d’une Jeunesse, pas formée, sans travail. Ces gens usent des oisifs errants. Il y a des gens qui ont des systèmes pour attaquer le chef de l’État. Alors même Pape Ndiaye a été arrêté, mais on peut passer par les réseaux sociaux pour donner des informations sans heurter et sans risque. C’est malheureux aussi car un journaliste ne donne pas ses sources. Il ne faut pas arrêter un journaliste. On peut mettre des systèmes d’amendes. Quand un journaliste donne ses informations, il est poursuivi. Ce n’est pas normal. Les magistrats, pour montrer que ces choses ne sont pas avérées, doivent dire le droit.

Avec l’affaire Sweet beauté, Sonko risque de ne pas participer à la présidentielle ?

On parle d’amnistie certes. Mais pour cette affaire, je ne vais plus en parler. Elle nous a fait perdre beaucoup de temps et d’énergie. L’invalidation de la candidature de Sonko dépendra du peuple sénégalais. Nous avons porté autant de combats avec une croyance en la justice. Des gens ont dit que cette candidature sera invalidée, mais nous ne laisserons Macky écarter qui que ce soit. D’aucuns pensent que Yewwi est dans cette idée de calculs, c’est faux. C’est le peuple qui montre qu’il a compris que Macky veut un boulevard. On nous parle de l’affaire Mame Mbaye Niang. Mais combien de fois Sonko a été menacé de mort sans que rien n’ait été fait. Pape Malick Ndour use d’un langage vulgaire. Pape Malick Ndour insulte sa femme, sa famille. C’est indécent ce qu’il dit. Des gens s’agrippent sur un lapsus pour épiloguer et vouloir disqualifier Sonko. Yewwi est solidaire et nos candidats ne seront pas sacrifiés.

Vous croyez que Macky se présentera pour le 3e mandat !

Tant qu’il n’a pas le courage de se prononcer je ne perdrai pas mon temps, il tâte le terrain. Vu les derniers développements, les gens ont vu que ce n’était pas dans leur intérêt. La France et les USA vont perdre. Et ils savent que si le Sénégal bascule dans la violence, cela n’arrangera pas les choses. Donc il faut se préparer à autre chose. Il nous faut un jeu limpide. Wade était là en 2012 et n’est pas Macky. Wade a mis des autorités indépendantes pour les élections, mais Macky l’a toujours refusé. Wade est un grand démocrate. Qu’il trouve un cheval de Troie, mais il faut être digne, car se cacher derrière les forces de l’ordre pour s’imposer est dommage. Dans chaque famille, les gens se battent.

Khalifa Sall à l’écoute des doléances des habitants de Bakel

https://www.xibaaru.sn Khalifa Ababacar Sall est à fond dans la campagne pour 2024. Le leader de Taxawou Sénégal continue ses tournées à l’intérieur du pays. A Bakel l’ancien maire de Dakar a rencontré une population «abandonnée» à son sort « J’ai écouté et entendu les légitimes doléances de nos compatriotes de Bakel abandonnés à leur propre sort : enclavement chronique, manque de structures sanitaires, urbanisation inexistante, accès difficile à l’eau. Ensemble, nous prendrons en charge ces questions essentielles. Cependant, ce tableau alarmant ne remet pas en cause la détermination de nos chers compatriotes. Leur engagement est aujourd’hui plus que jamais avéré. Merci Bakel de l’accueil chaleureux ponctué d’un espoir fortement réitéré pour un meilleur Senegal », a réagi Khalifa Sall sur Twitter.

Tournée économique à Sédhiou,baisse du coût des loyers,MFDC,opposition… : Le SEN de l’Apr réagit.

https://www.dakaractu.com Le Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la République a sorti un communiqué pour d’abord  » souhaiter un bon jeûne à nos compatriotes chrétiens en ce début de carême, temps de dévotion, de ferveur et de pénitence ainsi que des prières exaucées ». Et d’ajouter : « l’APR adresse ses chaleureuses félicitations au Khalife de Médina Gounass pour l’inauguration de la Grande mosquée de Bopp et profite du démarrage du Daaka, retraite spirituelle de Médina Gounass pour prier Dieu d’exaucer toutes les prières pour la paix, la concorde et la cohésion nationale. »

Sur un autre registre, le Secrétaire Éxécutif National de l’Apr de se prononcer sur la tournée économique du chef de l’État et sa politique de développement. « Par ailleurs, le succès retentissant de la tournée économique du Président Macky Sall dans la région de Sédhiou après Tambacounda et Thiès démontre, une nouvelle fois, que la démarche présentielle, faite d’une écoute attentive auprès des populations pour mesurer l’impact réel des décisions gouvernementales s’inscrit résolument dans une gouvernance à la fois efficace, inclusive et pragmatique. 

Ainsi, l’Alliance pour la République se félicite du maintien de la dynamique d’investissements, de territorialisation des politiques publiques, d’équité et de justice sociale, dans un contexte marqué par la relance économique et la consolidation de la trajectoire d’émergence du Sénégal avec un budget social à plus de 6.000 milliards de francs. Aujourd’hui, avec un programme d’investissements publics de 400 milliards FCFA sur 3 ans, le Président Macky Sall poursuit son option pour le développement inclusif de Sédhiou, appelée à devenir un pilier économique du Sénégal, au regard des énormes potentialités de la région. Ainsi, la prise en compte des questions liées à la santé, à l’éducation aux infrastructures de désenclavement, à la culture, à l’agriculture et à l’élevage révèle une ambition et une vision articulées autour d’un fort contenu économique et social, saluées par une mobilisation à la fois historique et exceptionnelle des populations de toutes les localités de la région. » La question relative au conflit dans le sud du pays a été également abordée de même que la décision relative à la baisse des prix des loyers. Le SEN de l’Apr n’a pas manqué de tacler l’opposition. « Pour l’Alliance Pour la République, c’est également l’occasion de saluer d’une part l’Appel lancé par le Président de la République au MFDC pour le dépôt des armes et la paix en Casamance et d’autre part, de marquer son soutien total à notre armée dans sa mission de sécurisation et de pacification. Le SEN, félicite dans le même élan, le Président de la République pour la signature du décret portant sur la baisse des prix des loyers et la mise en place d’un dispositif organisationnel de suivi et de régulation pour garantir l’effectivité des mesures de haute portée sociale, prises par le Président de la République. En outre, l’APR condamne avec fermeté les propos choquants et empreints de xénophobie prononcés le 21 février 2023 par le Président de la Tunisie, à l’endroit de migrants originaires d’Afrique subsaharienne qui vont à l’encontre de l’esprit, de la lettre et des principes à la base de l’Union africaine. En effet, les États membres de l’Union africaine doivent traiter tous les migrants avec dignité et s’abstenir de propos haineux à l’endroit de compatriotes africains. Alors que le Sénégal, notre pays se construit dans la paix, l’équilibre et le respect total de notre souveraineté, assure la protection de nos compatriotes de la diaspora, l’opposition s’agite, toute honte bue, dans une campagne internationale pour implorer l’occident de s’immiscer dans nos affaires intérieures. Curieuse attitude pour ceux qui réclament la souveraineté nationale.

Aussi, l’APR dénonce cette attitude irresponsable et juvénile d’une opposition fébrile, en perte totale, qui se trompe d’époque et qui a fait l’amer constat du rejet ferme et sans équivoque de leur attitude par les Sénégalais, qui refusent avec dignité et détermination que leur pays soit chahuté à l’étranger »

« Ainsi, l’APR appelle les responsables et militants du Parti, ceux de BBY et de la grande coalition de la majorité présidentielle à rester fermes, mobilisés et engagés pour le combat pour la défense de la République, la préservation des valeurs cardinales qui la fondent et la consolidation de la nation sénégalaise. À cet égard, l’APR engage les camarades de la Région de Kaolack, qui ont décidé après Thiès, Tambacounda, Saint Louis, Pikine, Ziguinchor, Niaguis, Kédougou, Sédhiou de reprendre le flambeau républicain, le 12 mars 2023 à Ndiaffate, à l’occasion d’un vaste rassemblement régional pour dire oui à la République », a conclu le SEN.

Réponse à la «fable délirante et sans fondements» de Mme Mimi Tour : La déclaration de la Fédération des Nationale des femmes du PDS

Tout d’abord, la fédération des femmes du Parti Démocratique Sénégalais tient à réitérer sa volonté de participer à la mise en place d’une plateforme unitaire de l’opposition mais rejette totalement la possibilité de partager un cadre d’actions avec le numéro 2 du régime actuel durant ces onze dernières années Ensuite, la fédération des femmes du parti constate que madame Aminata Touré, en réponse au communiqué de notre parti sur la question, s’est fendu d’une fable délirante et sans fondements s’étalant dans le mensonge comme elle en a habitué les sénégalais en lieu et place de répondre aux accusations sérieuses d’escroqueries, vols, et détournements de deniers publics décelés par le rapport de l’IGE. Madame Touré, n’a rien trouvé de mieux que de faire son propre autodafé en accusant le PDS de deal avec Macky Sall. Il est impératif qu’elle éclaire la lanterne des sénégalais sur ce prétendu deal entre le PDS et l’APR, digne des scénarios de films à petit budget. Si cela s’est passé pendant qu’elle était numéro deux de ce Parti et potentielle présidente de l’assemblée nationale, de fait, elle est actrice majeure d’un “deal PDS – Apr” sans jamais le dénoncer pendant toutes ces années puisqu’elle profitait des avantages conférés par le pouvoir. Si le prétendu deal dont elle parle n’existerait que depuis son éviction du poste d’éventuelle présidente de l’assemblée nationale, dans ce second cas, comme nous nous en doutions, elle est très clairement l’un des cheval de Troie de l’APR dans l’opposition. A vouloir charger le Parti Démocratique Sénégalais elle vient de révéler à travers sa logorrhée publiée sur les réseaux sociaux, qu’elle demeure le virus inoculé dans l’opposition pour diviser définitivement celle-ci. Par sa trajectoire tortueuse, Madame Aminata Touré, qui devait hisser très haut le flambeau de la femme sénégalaise en mettant en avant les vertus que notre société nous inculque dès le bas âge, a trahi sa famille naturelle et essaie de séduire ses anciens adversaires pour des raisons opportunistes auxquelles elle est si friande. C’est la raison pour laquelle la fédération des femmes du PDS demande à celle qui, jusqu’en Octobre 2022, était le numéro deux de l’APR de nous dire ce qu’elle pense aujourd’hui de quelques uns de ses propos tenus contre de dignes opposants devenus ses nouveaux alliés :

1. Concernant M.Ousmane Sonko elle nous disait :

– Le 30 Août 2019, Madame Touré nous informait que : « Ousmane Sonko est un manipulateur, un calomniateur, quelqu’un d’insolent et affabulateur…Sonko est un politicien, au sens non acceptable du terme, dont les convictions sont à géométrie variable ». – Dans un entretien accordé au journal Enquête : « Il veut arriver à tout prix et il est prêt à tout pour cela. Sa stratégie, c’est d’inventer et créer du faux, en se disant qu’il réussira toujours à embarquer certains. Et si cela échoue, comme avec les 94 milliards, celui dont l’insolence et l’affabulation sont les stratégies d’opposition recommence ailleurs ». – Sur Seneweb : « Sonko tient coûte que coûte à devenir leader de l’opposition. Il pense y parvenir en faisant dans l’extrémisme et l’insolence. Or, on ne construit pas un avenir politique dans l’insolence et la calomnie. Ce n’est pas notre culture démocratique et il s’en rendra compte, malheureusement trop tard, à ses dépens ». – Mimi Touré martèle dans les colonnes de l’Observateur quant à la suspension de l’inspecteur principal des Impôts : «Dans tous les pays du monde, les fonctionnaires ont un certain devoir de réserve, il faut lire la loi régissant le statut des fonctionnaires. Il y a des voies consacrées pour que le fonctionnaire exprime ses réserves et même formule des griefs, s’il en a. Si tous les fonctionnaires se mettaient à exprimer publiquement comme ils veulent et dans les termes irrespectueux que nous avons entendus, on n’est plus dans un Etat organisé, mais en pleine anarchie, la liberté d’opinion est un droit constitutionnel, s’il a des révélations à faire, qu’il les fasse, en apportant surtout les preuves de ses allégations, car on n’a rien à cacher». – Sur la question de la rébellion casamançaise, Madame Touré surfant sur la fibre ethnique et un supposé soutien du MFDC par M.Sonko, affirme : « Que tous les leaders, je dis bien tous les leaders qui cherchent les suffrages des Sénégalais se prononcent très clairement. Et qu’Ousmane Sonko explique clairement sa position sur la Casamance. Il a été silencieux lors des dernières attaques et la prise d’otages de nos soldats, nous ne l’avons pas entendu.» – En Juin 2022, elle disait : «Ces gens de l’opposition qui n’ont aucun programme s’agrippent à des histoires sans fondement, croyant pouvoir manipuler les Sénégalais. Qu’ils sachent que nous serons pied à pied avec eux sur le terrain. Nous n’allons jamais les laisser semer cette violence dans le pays ! Le focus doit être mis sur la préservation des acquis démocratiques et ne pas laisser à cette frange de l’opposition contribuer à les détruire… »

2. Concernant Khalifa Sall Madame Touré

devra nous dire si elle demeure toujours convaincue de ses propos d’hier avant de s’ériger en néo-justicière dans les rangs de l’opposition : – Aminata Touré sur IGFM répondant aux partisans de Khalifa Sall qui dénoncent le Président Macky Sall de vouloir écarter ces adversaires potentiels, de la course à la présidentielle de 2019 : « C’est un argument facile, repris d’ailleurs partout dans le monde… Soyons clairs : il est impossible de fabriquer des faits de détournement de deniers publics, de fausses factures et d’enrichissement illicites quand ils n’existent pas. C’est tout simplement impossible. Les «K», comme vous les appelez, ont joué avec l’argent public et, ils ont perdu. C’est une leçon pour tous les politiciens de A à Z, ceux d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Autrement dit, ne pas toucher à l’argent public si, on veut éviter le Procureur, les Procès et la Prison ”. – Toujours sur l’arrestation de M. Sall, elle disait : «il est grand temps que les politiciens arrêtent de crier au complot politique à chaque fois qu’ils pillent nos deniers publics et violent les lois du pays. Le mis en cause, Khalifa Sall, pour ne pas le nommer, n’a pas su édifier les auditeurs de l’Inspection générale d’Etat sur l’utilisation de 1,800 milliard, et devant le juge, il n’a pas non plus choisi de rembourser le montant de la somme incriminée. Aussi, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, le juge l’a placé sous mandat de dépôt.» Mme Touré estime que 1,800 milliard, la somme reprochée à Khalifa Sall, «permettent de construire 15 postes de santé pour nos populations». Et d’ajouter : «Combien de vies peuvent être sauvées par 15 postes de santé ? Au-delà des cris d’orfraie des partisans de Khalifa Sall et affiliés de l’opposition, voilà concrètement ce que coûte la corruption au pays et aux populations.» Nous ne citerons pas les multiples sorties de Madame Touré attaquant vertement le PDS, son Secrétaire Général National et défendant toutes les agressions anti-démocratiques portées contre ses responsables. Énumérer ses multiples agressions des principes élémentaires que sont le respect des droits, des libertés individuelles et collectives des sénégalais, nécessiterait un exercice de plusieurs pages. Au demeurant, elle est celle qui dans un passé récent a justifié, avec force, l’amputation illégale d’une liste de l’opposition. A force d’arguments fallacieux, elle avait soutenu l’énoncé attentatoire à la loi électorale de l’élimination de leaders de l’opposition. Dès lors, si aujourd’hui Messieurs Sonko et les leaders de Yewwi ne sont pas à l’assemblée c’est parce qu’elle est l’un des éléments du triumvirat qui a opéré cette distorsion inique de la loi afin d’éliminer des adversaires politiques. D’ailleurs, tous les candidats éliminés des joutes électorales par le passé portent sa co-signature. Par conséquent, madame Aminata Touré ne convaincra personne de sa volonté de combattre pour le respect des valeurs démocratiques mené par l’opposition depuis 2012. Par ailleurs, nous estimons que l’opposition que nous connaissons depuis très longtemps n’est pas un refuge pour une voleuse prise la main dans le sac puisque Madame Aminata Touré nous disait par le passé que «l’obligation de rendre compte s’impose désormais à tous les gestionnaires de deniers publics, compte non tenu de leur notoriété, leur appartenance politique ou leurs connexions influentes» et est “un principe valable pour ceux qui ont géré hier, pour ceux qui gèrent aujourd’hui et pour ceux qui géreront demain” selon elle. C’est pourquoi la fédération des femmes du Parti Démocratique Sénégalais demande, puisque Aminata Touré refuse de s’expliquer sur les graves conclusions du rapport de l’Inspection générale d’Etat qui l’accuse de détournement de deniers publics portant sur 2 136 548 818 FCFA en tant que Présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), que le rapport de l’IGE soit immédiatement déclassé et que les poursuites judiciaires contre elle soient engagées comme le recommandent les conclusions des inspecteurs d’Etat. En conclusion, la Fédération des femmes du PDS réitère son engagement à participer à toute plateforme de lutte de l’opposition pour le respect de la Constitution, contre l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, pour des élections démocratiques apaisées et inclusives, pour le respect des droits et libertés des personnes. Par contre, les femmes du PDS affirment, de la manière la plus ferme, qu’elles ne participeront pas à blanchir le numéro 2 du régime Benno Bok Yakar et co-promotrice de tous les maux dénoncés par l’opposition sénégalaise. Et, nous rappelle à qu’un pays ne se construit pas sur la base de fondamentaux, de principes à géométrie variable et à double vitesse, au risque de reproduire les mêmes dérives partisanes que le régime que nous combattons. Enfin, nous appelons Madame Touré à assumer dignement ses actes passés et ses responsabilités d’ancien numéro 2 du régime Macky Sall dans la faillite économique, la crise sociale ayant plongé les sénégalais dans la pauvreté absolue, dans le recul de l’Etat de droit et de la démocratie et surtout nous lui demandons de présenter ses excuses au peuple sénégalais et à ses nombreuses victimes pour toutes les erreurs qu’elle a commises.Dakar, le 05 mars 2023,La Fédération Nationale des femmes du PDS

Marche Pastef Tivaouane/Vers un « Gatsa-Gatsa » de tous les dangers le 16 mars prochain : « Brûlez tout nervi que vous verrez! » (Madiaw Diop)

https://www.dakaractu.com Les militants et sympathisants du parti « Pastef-Les Patriotes » ont procédé à leur marche pacifique autorisée, ce dimanche, par le Préfet de Tivaouane. Les Pastéfiens venus en masse de presque tous les coins du département ont pris départ au Terrain Préfecture en passant par Carrefour, Keur Cheikh Awa Balla avant de terminer leur marche au Monument où ils ont fait leur déclaration. Toujours constants dans leur dynamique de barrer la route à une éventuelle candidature du Président Macky Sall en 2024, les Pastéfiens n’entendent reculer d’un pouce pour accompagner Ousmane Sonko jusqu’au palais. Ces derniers invitent tous les militants à venir en masse à Dakar le jour du procès Ousmane Sonko-Mame Mbaye Niang prévu ce 16 mars 2024. Madiaw Diop du Pastef est d’avis que « la révolution doit se faire sur les 45 départements du Sénégal ». « Je veux que tous les militants se préparent à venir en masse le 14 mars chez Ousmane Sonko pour l’accompagner au tribunal le 16 mars. Notre leader a été victime de toutes sortes d’attaques ces trois dernières années. Nous allons nous en prendre à tous les leaders de Tivaouane s’ils ne laissent pas notre leader en paix! Les limiers ont assiégé le domicile de notre leader alors qu’aucun juge n’en a donné l’ordre. Le Gatsa-Gatsa est à son heure. Pour cette prochaine confrontation nous n’accepterons aucun compromis d’où qu’il vienne. Nous allons raser ce pays, c’ est moi qui vous le dis », a lancé Madiaw Diop. Qui poursuit pour se prononcer sur l’affaire des nervis :  » Camarades, je vous donne l’ordre de brûler tout nervi que vous verrez sur votre chemin! »

Le Dr Salifou Mbaye a pour sa part signalé que « le Président Macky Sall a battu le record de détenus politiques. Il ne peut pas nous empêcher de parler ou de manifester notre mécontentement ». Selon lui, « le député Massata Samb a été illégalement arrêté ». 

Pour le député de Pastef, Assane Diop, « il est temps que le département de Tivaouane se mette debout pour jouer sa partition dans ce combat ». Il a également dénoncé le taux élevé du chômage alors qu’il y a beaucoup d’entreprises minières à Tivaouane. Du reste, il a invité tous les militants à se tenir prêts pour agir le moment venu, avant de conclure par le problème de détournement de deniers publics à l’hôpital de Tivaouane. « Au moment où il y a beaucoup de problèmes à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, des bébés et des populations meurent, des gens mal intentionnés ont détournés au niveau de cette structure sanitaire des millions FCFA », se désole-t-il. Et d’ajouter : « Nous allons poser ce dossier au niveau de l’Assemblé nationale pour savoir ce qui s’est réellement passé… »

CONGRES DU PARTI FEPP TAWFEKH : Dr Cheikh Dieng annonce son adhésion à Yewwi et engage la lutte contre la 3ème candidature du Président Sall

https://www.jotaay.net L’esplanade du stade Amadou Barry de Guédiawaye était noire de monde hier. Le parti Fepp Tawfekh de Dr Cheikh Dieng y a tenu son congrès d’investiture à la prochaine présidentielle. L’ancien maire de Djeddah Thiaroye Kao en a profité pour annoncer son adhésion à la coalition Yewwi Askan Wi avec laquelle il entend mener le combat contre la troisième candidature du Président Macky Sall. Se prononçant sur l’actualité politique, le leader de Fepp Tawfekh cloue le Président Sall au pilori en le désignant comme unique responsable de tout ce qui pourrait découler de son entêtement à violer la constitution. La conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi compte désormais un nouveau membre : Dr Cheikh Dieng, président du parti Fepp Tawfekh. L’ancien secrétaire général adjoint chargé des élections du Pds, qui avait déjà manifesté son souhait de se présenter à la prochaine élection présidentielle, a été investi hier par son propre parti : Fepp Tawfekh, créé en octobre dernier. C’est à travers une mobilisation monstre lors de leur congrès initial de ses militants et sympathisants venus des quatre coins du pays qu’il a officialisé son adhésion à la coalition Yewwi Askan Wi. Dr Cheikh Dieng, qui réaffirme ainsi son ancrage dans l’opposition, a fait le choix de combattre «le régime autocratique du Président Macky Sall». «Le parti Fepp Tawfekh a décidé d’adhérer dans la coalition Yewwi Askan Wi. Hier (ndlr : samedi), j’ai participé à la conférence des leaders. Au-delà, le congrès m’autorise à bâtir une large coalition Tawfekh 2024», a fait savoir l’ancien responsable du Pds. Poursuivant, Dr Cheikh Dieng soutient que toutes les dispositions seront prises pour une participation de son parti à cette élection. «Nous allons donc rencontrer d’autres partis, d’autres mouvements. Car, le parti Fepp Tawfekh est décidé à avoir son candidat à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024».

«Atteinte au droit, à la morale et à la sécurité publique»

Se prononçant sur la question de l’éventuelle troisième candidature du Président Macky Sall, le leader de Fepp Tawfekh considère que cela porte atteinte au droit, à la morale et à la sécurité publique. C’est pourquoi, Dr Cheikh Dieng imputera toutes les conséquences qui pourraient découler de la déclaration de candidature illégitime et illégale. «Le congrès engage tous les militants de Fepp Tawfekh à se tenir debout pour obliger le président sortant, Macky Sall à respecter la constitution sur le nombre de mandats», renseigne Dr Cheikh Dieng. Ndèye Khady DIOUF

CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE DE 2024 : Cheikh Oumar Diagne fonde son projet de société sur l’Islam

https://www.jotaay.net «Il faudra révolutionner ce paradigme défectueux et problématique. Mais la solution première, c’est de se référer à l’islam». C’est la conviction de Cheikh Oumar Diagne qui a fait face à la presse pour présenter sa vision qui repose autour de 5 valeurs : intégrité, solidarité, loyauté, ambition et mérite. Un nouveau candidat à la Présidentielle. Dans sa déclaration, Cheikh Oumar Diagne a indiqué qu’il est quasi impossible de gouverner dans un pays à 99% de croyants sans interroger l’islam. «La crainte d’Allah dans la gestion des ressources collectives, l’amour de ce pays et l’espoir d’une prospérité partagée saine et juste, voilà ce qui marque dans notre cher pays pourtant riche mais très pauvre de leaders. Le Sénégal traverse un moment historique dans son évolution. Il n’a besoin ni de réforme, ni de révolte, mais plutôt d’une refondation totale, car les bases mêmes de sa construction ont été faussées dès le départ. Aujourd’hui, malgré une situation chaotique, marquée par un régime impotent, incapable, nous sommes encore optimistes que les choses peuvent changer dans le bon sens», soutient-il. Pour Cheikh Oumar Diagne, la société est malade d’une gouvernance calamiteuse. Et pour lui, il faudra révolutionner ce paradigme défectueux et problématique. Mais la solution première, c’est de se référer à l’islam. «Notre société trouve sa source dans le modèle ultra libéral, libertaire et satanique, ayant relégué l’homme à un simple moyen, un maillon dans la chaine de production où le capital en est le maître. L’islam, qui unit 95% des Sénégalais, a une réponse paradigmatique face à ce monde décadent où les crises se succèdent sans se rassembler, où les valeurs sont menacées par un capitalisme vicieux. L’islam est une solution perpétuelle. Il offre une trame principielle et un système de valeurs qui peut désinscrire le Sénégal dans l’agenda où il a été inscrit. Notre philosophie du juste milieu prend tout son sens dans ce monde d’excès, d’oppression et d’injustice dans lesquels les faibles s’affaissent davantage et les riches accumulent plus de richesses avec la complicité de nos dirigeants».

Cinq valeurs

Cheikh Oumar Diagne est largement revenu sur sa vision qui s’articule sur cinq valeurs : intégrité, solidarité, loyauté, ambition et mérite . «Comme pour nous rappeler les 5 piliers de l’islam ou les 5 prières quotidiennes, ces valeurs se déclinent en 19 axes qui rappellent aisément le codex du Coran à travers le nombre de lettres du verset introductif ‘’Bismillah Rahman Rahim’’. Il s’opérera en 29 priorités qui rappellent le nombre de jours du mois lunaire. De ce programme, nous pouvons citer quelques points qui marquent notre offre politique et nous distingue de toutes les candidatures jusque-là exprimées. Conscients d’évoluer dans des sociétés monétaires, nous bâtirons une économie dynamique, résiliente et équitable en amorçant une révolution monétaire et bancaire, quitter le franc Cfa, battre notre monnaie et organiser une pluralité monétaire dans le pays, selon ses fondamentaux. Nous resterons les défenseurs de la monnaie commune communautaire dans des conditions que nous avons déjà évaluées. Cette réforme s’accompagnera d’une nouvelle vision fiscale, bancaire et surtout une vision du crédit», explique-t-il.

L’homosexualité, le viol, la pédophilie criminalisés

Avant de poursuivre : «nous offrirons aux musulmans de vivre pleinement leur foi en érigeant, parallèlement au cours de droit positif, pour les non-musulmans, des cours islamiques. Nous mettrons en place un conseil supérieur du culte pour protéger les valeurs et croyances, toutes formes de dérives tendant à animaliser l’humanité, à désacraliser les croyances. Nous instaurerons la peine de mort. Nous élèverons au rang de crime tout ce que la charia qualifie par tel en commençant par l’homosexualité, le viol, la pédophilie.»Khadidjatou D. GAYE

DAROU MOUKHTY/Le Khalife à Sonko : «Neek leen ci liy defar rewmi rek…Seul Dieu décidera de qui présidera aux destinées du Sénégal!»

https://www.dakaractu.com Ousmane Sonko et une forte délégation se sont rendus ce dimanche à Darou Moukhty à 72 heures du magal commémorant les retrouvailles entre Mame Thierno Birahim et Serigne Touba à l’occasion du retour d’exil de ce dernier. Le leader de Pastef a profité de l’entretien à lui offert par le Khalife pour saluer l’héritage spirituel de Borom Darou. Il se réjouira aussi de la discipline notoire qui règne dans la cité. Serigne Bassirou Anta Niang, qui a réservé un accueil chaleureux à son hôte, se résumera à demander aux hommes politiques, de manière générale et à Ousmane Sonko plus particulièrement, de demeurer dans la voie qui mène à la construction du Sénégal, non sans lui rappeler que le pouvoir échoira à celui que Dieu choisira. « Nous accepterons ce choix ! » mentionne-t-il avant de préciser qu’il priera pour tous ceux qui viendront solliciter ses prières. « Damaa teudé njaxaa naay ! » ( Je suis à équidistance des chapelles politiques).

Affaire Ousmane Sonko–Adji Sarr : Doro Gaye porte plainte

https://www.senenews.com Au Sénégal, l’affaire de la vidéo présumée compromettante impliquant le leader de l’opposition Ousmane Sonko et la masseuse Adji Sarr continue de faire des vagues. Cette fois-ci, l’attention se porte sur l’homme d’affaires Doro Gaye, qui est accusé d’avoir tenté d’acheter la vidéo pour 10 millions de francs CFA auprès de Sidy Hameth Mbaye. Pour faire face à ces allégations, Doro Gaye a décidé d’agir rapidement en portant plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles, d’injures publiques et de mise en danger de la vie d’autrui. Sa plainte a été enregistrée sous le numéro 3754 et déposée devant le procureur de la République. Dans sa lettre de plainte, Doro Gaye a rejeté l’accusation selon laquelle il aurait versé 10 millions de francs CFA pour obtenir la vidéo compromettante. Il explique que cette rumeur a été diffusée par certains médias et réseaux sociaux et qu’elle est complètement fausse. La plainte de Doro Gaye vise à faire la lumière sur cette affaire et à prouver son innocence. Selon son avocat, Me Souleymane Soumaré, Doro Gaye est victime d’une campagne de diffamation visant à le salir et à ternir sa réputation.

DÉGUERPISSEMENT À TOUBA/Cheikh Bass Abdou Khadre revient sur la portée du ndigël et invite les Baayfaal à assurer le suivi…

https://www.dakaractu.com Sous le ndigël de Serigne Mountakha Mbacké, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre a été rendre visite aux Baayfaal chargés de dérouler la dernière opération de déguerpissement au niveau de la corniche, de Ndamatou et du marché Ocass. Le porte-parole du patriarche prenait aussi part à l’inauguration du marché Sokhna Mame Seynabou Ndiaye de Ndiouroul à Touba. Il en a profité pour parler du ndigël, de sa valeur spirituelle et temporelle et surtout de son utilité sur la vie au quotidien des populations auxquelles il est destiné. Serigne Bassirou Abdou Khadre de signaler que cette opération de déguerpissement ne fera que rendre la vie des populations plus paisible et moins stressante en plus de leur assurer une meilleure sécurité. Il fera un bref rappel des ndigël similaires que les différents Khalifes ont pris par le passé et leur utilité avant de parler de Mame Cheikh Ibra Fall.

Le faucon aux commandes dans le retour de Karim…Wade dans le jeu

https://www.xibaaru.sn Me Abdoulaye Wade l’avait traité de tous les noms d’oiseaux avant de l’accuser d’être son ennemi qui façonnait la vision de Macky Sall à son égard. Mahmoud Saleh est considéré comme le Monsieur qui fait le sale boulot dans l’entourage de Macky Sall. Il est encore celui-là qui avait inspiré à Macky Sall, la « lutte contre l’enrichissement illicite » et la « renaissance de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ». Aujourd’hui, c’est lui qui est à la manœuvre du deal entre Macky Sall et son prédécesseur, Abdoulaye Wade pour le « retour de Karim Wade ».

Mahmoud Saleh,

On l’avait considéré comme étant cuit lorsque, suite au dernier remaniement ministériel, il avait été démis de ses fonctions de ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président de la République Macky Sall pour être ravalé au simple rang d’Envoyé spécial du Chef de l’Etat. D’aucuns avaient estimé cela comme étant une véritable humiliation pour lui qui se voyait rétrogradé dans la hiérarchie du cabinet au sein du Palais de la République… Mais, il a su renaître de ses cendres. Actuellement, c’est lui Mahmoud Saleh qui se trouve au-devant de la scène politique nationale. Il retourne en force aux côtés du Chef de l’Etat Macky Sall, et devient à nouveau celui qui dicte les règles au Palais. Il assite à toutes les audiences politiques du Chef de l’Etat dont il a participé à ce qu’elles se réalisent. Mahmoud Saleh est redevenu incontournable au Palais de la République. C’est lui qui manœuvre, place et déplace les pions. Tout le monde est d’accord que Mahmoud Saleh est un génie politique. Quand il ferme une porte, c’est pour en ouvrir une autre encore plus prometteuse. Mahmoud Saleh vient de clore le chapitre Idrissa Seck et s’apprête à faire revenir Karim Wade auprès de Macky Sall. Mahmoud Saleh poursuit une piste, et il ne la terminera que lorsqu’il aura atteint son but. Il est tenace. Le coup qui va mettre définitivement KO Idrissa Seck, porte sa marque. Mahmoud Saleh pour maintenir sa stratégie qui est qui est de faire de Macky Sall candidat à un troisième mandat en 2024, veut s’assurer toutes les chances pour que ce dernier gagne lors de cette échéance. Et, il a plusieurs plans pour y parvenir. D’ailleurs, c’est dans le but de dérouler un de ses plans, qu’il avait conseillé à Macky Sall l’équation Karim Wade et cela depuis l’inauguration de Massalikoul Djinane. Ancien militant trotskyste, Mahmoud Saleh a parfaitement retenu la leçon de cette idéologie qu’il fallait être un grand manœuvrier, un grand comploteur devant l’Eternel pour avoir les atouts de se défaire de ses adversaires. Et compte tenu de la configuration de l’échiquier politique national, Mahmoud Saleh est en train d’étudier la situation et de placer ses pions. Malheur à ceux qui se dressent face à lui dans le cadre. Et c’est cela qui est en train de perdre Idrissa Seck. A cause de son jeu de yo-yo, Idrissa Seck a perdu tout crédit sur la scène politique nationale. Et Mahmoud Saleh ne fait que poser des actes visant à l’enfoncer définitivement du gouffre dans lequel il est en train de se plonger. Mahmoud Saleh, après avoir analysé les résultats des dernières élections locales ensuite législatives qui se sont déroulées, Mahmoud Saleh sait très bien qu’Idrissa Seck n’est plus un grand poids sur la scène politique nationale. Même à Thiès, son fief électoral, il ne peut plus y gagner. Idrissa Seck coule. D’autant qu’aujourd’hui Me Abdoulaye Wade s’est réconcilié avec son pire ennemi, Mahmoud Saleh pour le retour de son fils Karim. D’ailleurs, xibaaru est même en mesure de filer un scoop. En effet, d’après nos informations qui sont de sources crédibles, le retour de Karim Wade au Sénégal, est envisagé à juin 2023 à 8 mois de la présidentielle de février 2024.Mame Penda Sow pour xibaaru.sn

Les premiers échecs de Sonko à Ziguinchor : Le Buyok guette le Burok Par Madiambal DIAGNE

Lui maire, Ousmane Sonko s’était juré de gérer la ville de Ziguinchor mieux que tout autre de ses devanciers. L’engagement était touchant et le nouveau maire, élu le 23 janvier 2022 avec 56,31% sous la bannière de la Coalition Yewwi askan wi (Yaw), a été installé le 10 février 2022. Un an après sa prise de fonction, force est de constater que le bilan qu’il pourra présenter à ses concitoyens est loin d’être reluisant. Les Ziguinchorois peuvent même se dire quelque peu désabusés. La première promesse que Ousmane Sonko a trahie est celle d’être un maire résident, qui partage le quotidien de ses administrés. En tout cas, il ne semble pas faire de la ville de Ziguinchor sa priorité, alors que les Pastéfiens voyaient l’exemple de Ziguinchor comme leur laboratoire ou leur modèle de savoir-faire en gestion publique. Le maire avait battu sa campagne autour de ce principe, on ne peut plus logique, d’être sur place et de rester accessible aux populations. Mais les jours de présence de Ousmane Sonko au niveau de sa commune sont à compter, et les autres membres de sa famille, épouses et enfants, trouveraient difficilement le chemin de la résidence du maire de Ziguinchor dans le quartier de Néma. Les absences du maire sont surtout remarquées à l’occasion des grands évènements religieux ou sociaux. Le maire a manqué l’inauguration de la cathédrale Saint-Antoine de Padoue, ainsi que les différentes cérémonies de prières rituelles à la Grande mosquée lors des fêtes de la Tabaski ou de la Korité. Le célèbre humoriste français Guy Bedos, disait la belle formule qu’«être prêt à mourir pour le peuple, ça ne signifie pas qu’on est prêt à vivre avec». Le nouveau maire disait nourrir de grandes ambitions pour sa commune et avait décliné une feuille de route, certes controversée avec notamment son idée mort-née d’instituer une monnaie locale en Casamance. Mais le nouvel élan, qui avait fait naître beaucoup d’espoir, semble retomber, pour ne pas dire se briser. Le calendrier du maire dans sa ville est rythmé par ses activités politiques, pour briguer la présidence de la République ou pour organiser des marches. L’opposition avait fini d’introniser Ziguinchor comme sa nouvelle capitale et tous les grands rendez-vous des leaders s’y tenaient, et la ville abritait leurs marches nationales à l’occasion desquelles des biens publics et privés ont pu être détruits. Tout cela n’a aucune prise sur l’amélioration des conditions de vie des populations. Bien au contraire ! «Le maire n’a encore rien fait» est le maître-mot des habitants de Ziguinchor. Seulement, l’exaspération les gagne et même plus, certaines décisions soulèvent de la colère.

Les concerts de casseroles des étudiants et des commerçants pour huer le maire

Ces deux catégories de la population se sont le plus fait entendre dans une opposition bruyante contre certaines décisions de la nouvelle équipe municipale. Le maire a fait passer du simple au double, les taxes municipales relatives aux activités commerciales, notamment les taxes pour «occupation du domaine public». Le courroux des commerçants est d’autant plus vif que le maire a rompu avec la pratique établie par l’équipe de l’ancien maire Abdoulaye Baldé, d’une programmation calendaire des foires. Désormais, les foires peuvent être organisées à tout moment et en tout temps, pourvu simplement de s’acquitter des taxes instituées. Or, la fréquence des foires concurrence les commerces traditionnels établis dans la ville. Il faut relever que l’un des premiers actes publics posés par le maire, a été d’annuler une foire, le 11 mars 2022, parce que la promotrice Mme Ramatoulaye Sow aurait manqué de préciser dans les documents présentés à la mairie que la foire avait une vocation commerciale, alors que les services du maire lui avaient déjà délivré une autorisation en bonne et due forme et que les taxes exigées étaient acquittées. Mme Ramatoulaye Sow avait brandi ses différents documents devant les médias pour s’offusquer du tâtonnement. Le maire a dû renoncer à son idée d’instaurer une taxe exceptionnelle pour les débits de boissons, car ses proches lui ont fait comprendre que toucher à cette activité dans la ville pourrait susciter un mécontentement. Des étudiants de Ziguinchor, inscrits notamment dans des universités à Dakar, avaient eux aussi exprimé leur mécontentement par un bruyant concert de casseroles, lequel s’était terminé par des échauffourées qui avaient contraint le maire à aller trouver refuge à la gendarmerie pour se sauver de leur furie. Le maire avait vite accusé ses adversaires politiques d’instrumentaliser les commerçants et les étudiants. Ces derniers protestaient, le 4 janvier 2023, contre la décision de leur maire d’annuler le contrat de location d’un immeuble qui les abritait à Dakar depuis plusieurs années. Le leader de ce mouvement de colère, Mamadou Badji, se verra agressé nuitamment par des hommes en scooter, lui occasionnant de nombreuses blessures. Les relations entre le maire et les jeunes de la ville commencent à être heurtées. Les jeunes n’avaient pas accepté de participer à des travaux de curage des canaux de la ville et en guise de représailles, le maire refusa de libérer les subventions aux Associations sportives et culturelles (Asc) de la ville, alors que ce soutien au mouvement associatif est régulièrement prévu dans le budget municipal. La traditionnelle compétition de football baptisée Coupe du maire a aussi été supprimée. Le maire, dans une démarche nihiliste, a arrêté les activités du Programme d’appui aux communes et agglomérations (Pacasen), mises en œuvre par l’Etat dans la commune, et qui prévoyaient l’érection d’un complexe sportif, culturel et socio-économique baptisé Zig Center, sur le terrain du foirail des grands ruminants.

Il reste que les activités de curage des canaux n’avaient pas été réalisées l’année dernière et si cette situation perdure, des quartiers comme Belfort, Goumel, Santhiaba, seront exposés à des inondations récurrentes aux prochaines pluies.

Les jeunes dits «jakartamen», qui exploitent l’activité de mototaxis, sont aussi remontés contre les mesures d’augmentation de la patente et de la taxe municipale. Durant la campagne électorale pour les Locales, le candidat Ousmane Sonko leur avait promis la gratuité de leurs activités. Le licenciement d’une cinquantaine de jeunes travailleurs du Fonds d’entretien routier autonome (Fera) est une autre décision du maire qui fâche des populations. D’autres personnels de la mairie ont été licenciés. Ils appartiendraient au camp de Abdoulaye Baldé. Cela fait dire aux détracteurs du maire qu’il «nous avait promis le Burok (travail en langue Joola), mais nous découvrons le Buyok (la fatigue, le désespoir)». Au demeurant, le maire a institué un service civique communal où de nombreux jeunes engagés s’investissent pour la collectivité. Le maire avait baptisé son programme municipal «Burok», pour l’inscrire sous le sceau du travail et des réalisations. Les premiers camions de ramassage d’ordures qu’il avait réceptionnés dans le cadre d’un don fait par la commune catalane Vic (Espagne) à la ville de Ziguinchor, alors dirigée par le maire Baldé, ont été repeints aux couleurs de ce slogan. Le 12 mai 2022, le maire a suspendu les lotissements des quartiers de Djibock, Kandialang et Kénia, au motif d’irrégularités qui seraient relevées. Des bénéficiaires avaient été convoqués à la mairie pour s’expliquer sur les circonstances dans lesquelles les terrains leur avaient été attribués. Ils attendent toujours le dénouement de cette affaire pour laquelle le maire avait menacé de déposer une plainte. Les populations espèrent voir se concrétiser la promesse électorale de l’électrification de certains quartiers périphériques. Le maire n’arrive pas encore à mettre en œuvre sa promesse de construire dans certains quartiers, des classes préscolaires communautaires et de recruter du personnel. Dans l’optique, dit-il, de rationaliser les dépenses, certains avantages sociaux pour les personnels municipaux, comme le paiement d’heures supplémentaires et les primes des agents de la mairie affectés dans les dispensaires, ne sont plus payés. Ces employés rouspètent. De même, le soutien au personnel pendant la Fête du travail du 1er Mai avait été supprimé en 2022.

Une gestion solitaire et inexperte de la mairie

Ils sont nombreux, les conseillers municipaux qui affirment n’avoir pas de contacts avec le maire, qui travaille en solitaire. Les réunions du Bureau municipal ne sont pas tenues et des adjoints au maire soutiennent que le maire ne les reconnaitrait même pas, faute d’occasions de les rencontrer. Les dotations de carburant allouées aux adjoints sont supprimées alors que le maire, à en croire certains conseillers municipaux, continue lui de percevoir régulièrement son salaire de 900 mille francs. Les adjoints touchent une indemnité mensuelle de 90 mille francs. Le 11 mai 2022, lors de la semaine citoyenne, Ousmane Sonko avait annoncé renoncer à son salaire de maire et à certains autres avantages comme la dotation mensuelle de carburant. L’information semble alors n’être pas bien passée quelque part. De toute façon, la Cour suprême semble confirmer la situation d’une gestion non inclusive et conforme aux bonnes règles. Par des décisions en date du 7 décembre 2022, la haute juridiction a retoqué de nombreuses délibérations de la mairie de Ziguinchor, au motif d’irrégularités ou d’absence de convocation du Conseil municipal. La Cour n’avait pas besoin d’examiner l’affaire dans le fond. C’est ainsi que les décisions du 17 février 2022, de création d’une mutuelle de crédit, d’une coopérative d’habitat et de procéder au changement de nom de quatre rues, ou encore l’instauration d’un nouvel organigramme dans la mairie, ont été, suite à des recours du Préfet de Ziguinchor, invalidées par les juges administratifs. Le représentant de l’Etat avait demandé en vain une seconde lecture de la part du Conseil municipal, mais le bureau ne l’a pas suivi, l’obligeant ainsi à déférer les décisions pour annulation devant la Cour suprême. Reste à savoir : après ce revers survenu depuis le 7 décembre 2022, Ousmane Sonko se résignera-t-il à ravaler sa fierté et réunir le conseil municipal dans les règles, ou boudera-t-il la mise en œuvre de ses projets ainsi recalés ? La conduite du volet de la coopération décentralisée fait grincer les dents de certains conseillers municipaux. Par exemple, la mairie de Ziguinchor était pendant plusieurs années, membre de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) et en était un vice-président, poste perdu désormais car Ousmane Sonko, qui était encore abreuvé aux idées de «France dégage», avait refusé la participation à l’Assemblée générale de renouvellement tenue à Abidjan. Il a en effet décidé de ne plus répondre aux invitations de l’Aimf. Par ailleurs, les autorisations de construire sont en souffrance dans le Cabinet du maire, faute d’avoir des ressources humaines compétentes pour traiter les dossiers. En attendant, les populations voulant construire se retrouvent bloquées.

Risque de blocage du Conseil municipal de Ziguinchor

La collaboration entre le maire de Ziguinchor et les services de l’Etat s’avère difficile, même si le ramassage des ordures ménagères est effectué normalement par une structure sous l’égide du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’hygiène publique. L’Etat du Sénégal, estimant que les mairies des villes ne trouveraient pas les ressources suffisantes pour réaliser cette mission, se substitue aux collectivités locales. Toutefois, le refus absurde du maire de Ziguinchor de continuer de respecter la convention signée par son prédécesseur avec la commune d’Enampor pour se servir d’un site au village de Mamatoro comme décharge finale, ne manquera pas à terme de provoquer des difficultés pour le ramassage des ordures. Mais la grosse pomme de discorde entre l’État du Sénégal et la Mairie de Ziguinchor risque de venir de la question de l’adoption du budget de l’exercice 2023. Le conseil municipal a voulu porter à 5 milliards de francs Cfa le budget qui était de l’ordre de 2 milliards de francs, soit une hausse de quelque 150%. Le préfet a refusé d’approuver le nouveau budget qu’il ne juge pas sincère. En effet, le maire compte sur des levées de fonds par des opérations de souscriptions populaires volontaires, qui semblent assez aléatoires. L’équipe municipale ne s’inscrit pas dans une logique de revoir sa copie et une fois la date du 31 mars 2023 passée, le Préfet aura la latitude de prendre une décision pour imposer un budget à la Mairie. Il n’est pas sûr que l’une ou l’autre partie acceptera de lâcher du lest, ce qui pourrait conduire à une impasse.Par Madiambal DIAGNE

À L’ABSENCE D’HOSTILITÉ PAR ASSANE SAADA

Ils bravent l’éphémère pour défier l’éternité. Sont-ils assez téméraires ? Ces candidats qui répondent déjà à l’appel et se dressent du haut de leur superbe malgré l’incertitude d’une bénédiction de l’arène. Dans l’impatience, d’autres se déclareront. Le long de leurs processions, certains n’hésiteraient pas à dénoncer des verdicts jugés injustes, inéquitables… Ces conseils qu’une mère prodiguait à son fils leur serviraient-ils ? « (…) Soit le champion qui terrasse et étreint ! Mais surtout reviens sans tiraillement. » (A. Raphaël Ndiaye, De la lutte traditionnelle chez les Sérères fondements mythiques, techniques et langages gestuelles, Peuples du Sénégal, Sépia 1996). Aussi faudrait-il leur parler du « pasiraagal (parité sociale) », cette autre règle du code de conduite des Peuls qui « se manifeste par le respect et la considération profonde d’une personne de même condition » (Mamadou Ndiaye, La Pulaaga d’hier à aujourd’hui, livre sus cité).

D’après M. Ndiaye, « c’est au nom du pasiraagal que Geelel accepte de détacher Gumalel

(…). Les deux hommes se sont combattus avec acharnement (…). Quand après s’être mutuellement terrassé, Geelel a raison de son adversaire, il lui lie les mains puis le fait marcher devant lui. Gumalel se retournant lui dit alors : – Tu sais bien, pair, seules mes forces m’ont trahi, je ne manque pas de courage ! – Cela est vrai, en effet dit Yéro (Geelel) qui, joignant le geste à la parole, lui délia les mains, appliquant ainsi la règle du pasiraagal… (qui) incline à l’absence d’hostilité ». Seulement, sommes-nous suffisamment instruits de la réalité et de la culture de notre pays ? Des exigences du moment ne commandent-elles pas d’y puiser des matériaux de construction de notre vivre-ensemble dans cette diversité qui nous unit, des fondements d’une démocratie apaisée ? L’économie d’une connaissance sociologique du Sénégal n’explique-t-elle pas une certaine banalité dévastatrice des discours et autres actes politiciens ?

Réordonner l’avenir

Pour le sociologue Michel Maffesoli* (Du nomadisme), il faut « voir loin en arrière pour voir loin en avant. C’est ainsi que, d’une manière détachée, l’on saura faire une véritable archéologie de l’âme collective. C’est-à-dire que l’on saura comprendre ce qui meut, en profondeur, une époque en un moment donné… (…) Comprendre les archaïsmes qui, quoi que l’on en ait, fondent nos manières d’être, de vivre, de dire et de penser. Jusques et y compris dans l’actualité la plus brûlante… (…) En bref, on ne peut réordonner l’avenir qu’à partir du passé, et ce en s’appuyant sur une pensée du présent… ». Ne devons-nous pas sortir d’une certaine indolence ? « Oui, face aux facilités de tous ordres, l’exigeante vision de l’intérieur accompagne son objet. C’est la rumination méditante de Nietzsche qui savait « qu’il faut avoir mauvaise opinion de tout ce qui, à notre époque néfaste, connaît le succès immédiat…* ». Ainsi parlait aussi Nietzsche : « Les hommes d’action roulent comme roule la pierre, conformément à l’absurdité de la mécanique. » Marc Halévy, dans Citations de Nietzsche expliquées, écrit : « L’homme d’action veut conquérir le monde afin de l’assujettir à ses caprices. Et ce faisant, il est victime de la « mécanique absurde » du monde même – des autres, des faibles, de tous ceux qui attendent tout des élites démagogiques qui les exploitent ; il n’est pas maître de sa soif de pouvoir ou de fortune. Il les subit. » Mais, ces candidats à la Présidentielle 2024 parleraient comme Joom Jeeri recevant le spectre royal : « Je souhaite être droit, devenir comme un rônier, ne craindre aucun regard, accomplir la justice. » Que feraient-ils de ces conseils du devin Baagumawel : « Ne soit ni dure pour les gens, ni méchant, ni coléreux. Marche avec douceur ; n’ordonne pas de tout faucher. Dans tes propos, ne laisse entrer nul mensonge : la fin de tout menteur est d’être corrompu. Le juste aura toujours raison même s’il est faible ». Nietzsche n’avait-il pas dit : « Ce qui me bouleverse, ce n’est pas que tu m’aies menti, c’est que désormais, je ne pourrai plus te croire. » Pouvons-nous croire que nous sommes libres si le jeu politicien doit encore être arbitré par l’Occident ? Cette stratégie ou manœuvre appelant des « maîtres blancs », souhaitant qu’ils fassent desserrer des liens de politique intérieure avant qu’ils ne se rompent, n’est-ce pas un étalage de limites politico-morales ? Une capitulation d’hommes et de femmes dont la mission historique est de s’affranchir et d’affranchir le Sénégal de toute tutelle étrangère ? Soixante ans après l’indépendance, si des politiques sont incapables de résoudre dans une perspective heureuse tous les problèmes qui se posent au Sénégal, ne sont-ils pas en faute par rapport à l’avenir ? Attendront-ils encore que des Occidentaux leur disent de passer par pertes et profits des morts de leurs soubresauts et de gérer le Sénégal pour la sauvegarde des intérêts des autres ? https://emedia.sn

3eme mandat de Macky Sall : Les Chefs d’Etat de la CEDEAO qui sont «POUR» ou «CONTRE»

https://www.rewmi.com Macky Sall continue de cultiver le flou autour de sa participation à l’élection présidentielle, prévue le 25 février 2024. S’il venait à briguer un nouveau mandat, le Président sénégalais peut compter sur le soutien de plusieurs de ses pairs de la CEDEAO. Macky Sall continue de cultiver le flou autour de sa participation à l’élection présidentielle, prévue le 25 février 2024. S’il venait à briguer un nouveau mandat, le Président sénégalais peut compter sur le soutien de plusieurs de ses pairs de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Selon Africa Intelligences, plusieurs d’entre eux veulent le voir rester à la tête du Sénégal, au nom de la “stabilité régionale”. Parmi ces partisans du troisième mandat de Macky Sall, Africa Intelligence cite le président ivoirien, Alassane Ouattara et celui du Togo, Faure Gnassingbé. Ces derniers « verraient ainsi d’un bon œil une réélection de Macky Sall », renseignent nos confrères. Une position de ses collègues chefs d’État régionaux qui recueille davantage l’assentiment du Président sénégalais que celle d’Emmanuel, qui lui se serait montré opposé à cette option lors d’un tête-à-tête avec Macky Sall. « Lors de son tête-à-tête (avec Macron), il (Macky Sall) s’est ainsi rangé derrière la position de ses pairs de la Cedeao, lesquels souhaiteraient selon lui le voir rempiler », révèle Africa Intelligence. Toutefois la candidature de Macky Sall ne fait pas l’unanimité chez tous ses homologues de la CEDEAO, précise la même source qui cite Mohamed Bazoum, Président du Niger, et Umaro Sissoco Embalo, chef d’Etat de la Guinée Bissau réputé proche de l’ex président de l’Union africaine. Embalo, qui est actuellement à la tête de la Cedeao, s’est plusieurs fois exprimé pour marquer son opposition au troisième mandat en Afrique. Ce fut, notamment, le cas lors de l’élection présidentielle guinéenne de 2020 où il a multiplié les critiques contre Alpha Condé. Même si le président de la Guinée-Bissau « jouit d’une forte proximité avec Macky Sall, qui l’a largement soutenu et avec lequel il continue de collaborer activement sur plusieurs dossiers, en particulier celui de la rébellion casamançaise », cela ne l’a pas empêché de rencontrer en juillet 2022, le principal opposant (NDLR : Ousmane Sonko) au régime de Macky Sall, rappelle Africa Intelligence.

Trafic d’une nouvelle drogue dénommée cannabis électronique : une mafia internationale démantelée au Sénégal

https://www.pressafrik.com L’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (octris) a mis fin aux agissements d’une mafia internationale qui commercialise une nouvelle drogue, le cannabis électronique, entre les Etats-Unis et le Sénégal. Venue sous forme de stylo, elle contient une forte teneur en Tétra Hydro Cannabinol (The) qui varie entre 88 et 95%.

Selon L’Observateur, ce produit prohibé qui doit sa popularité à une puissante teneur The, située entre 88 et 95% est déjà prisé des milieux huppés de la capitale sénégalaise et des jeunes adeptes du Dakar by night, en quête de sensations fortes. 

Ayant eu vent de cette donne dans le courant du mois de janvier dernier, la Division opérationnelle (D.0) de l’Ocrtis s’accorde avec le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Dakar, pour cerner les contours de cette mafia qui prenait des proportions inquiétantes L’enquête ouverte a permis de démanteler la mafia dirigée par un certain, S.F.MB alias Fazah et son principal acolyte, O.H.G. Des sources du canard de rapporter que le démantèlement de cette nouvelle forme de drogue est en partie lié à la détermination du Procureur de la République. Une perquisition effectuée chez le principal mis en cause a permis de mettre la main sur 58 pièces de marque « Live Resin Edition », une balance électronique et 3 grammes de haschisch. Fazah avoue avoir importé le colis suspect des Etats-Unis, où elle fait déjà fureur. Concernant le haschisch, elle indique qu’il s’agit de sa consommation personnelle et balance son fournisseur, un certain Wylem activement recherché par la police. Interrogés, les mis en cause diront que ces substances prohibés connaissent actuellement un succès fulgurant dans le monde des drogues. Au terme de leur détention légale, Fazah et O.H.G ont été déférés au parquet pour respectivement importation de cartouches de canabis électronique aux fins de trafic portant sur 197 pièces, détention, offre et concession de Haschich, blanchiment capitaux et complicité dans une entreprise de trafic de cartouche de cannabis électronique.