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Les prix à la consommation du mois de décembre 2022 se sont repliés de 1,0% (Ansd)

https://www.pressafrik.com Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), les prix à la consommation du mois de décembre 2022 se sont repliés de 1,0%, comparés à ceux du mois précédent, après huit mois de hausse successive. D’après le document consulté par PressAfrik, cette évolution résulte principalement de la baisse des prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (-2,1%), particulièrement les produits frais. Elle est cependant amoindrie par la hausse des prix des services de « santé » (+0,7%), des « articles d’habillement et chaussures » (+0,6%), ainsi que des « biens et services divers » (+0,6%). Par rapport au mois de décembre 2021, les prix à la consommation se sont accrus de 12,8%. Le taux d’inflation annuel moyen en 2022 est de +9,7%, ajoute la meme source qui indique que « L’inflation sous-jacente s’est appréciée de 0,2% en rythme mensuel et de 8,1% par rapport au mois de décembre 2021 ». Selon l’origine, les prix des produits locaux ont diminué de 1,2% et ceux des produits importés se sont relevés de 0,2% en décembre 2022, par rapport au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus, respectivement, de 14,2% et 9,3%.Salif SAKHANOKHO

FINANCES PUBLIQUES EN NOVEMBRE 2022 : La gestion budgétaire marquée par une amélioration de la mobilisation des recettes

https://www.jotaay.net Les ressources globales (hors dons en capital), à fin novembre 2022, sont évaluées à 2913,2 milliards, soit une augmentation de 23,0%, en glissement annuel. Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 14,7% pour s’établir à 3535,3 milliards. A fin novembre 2022, la gestion budgétaire a été caractérisée par une amélioration de la mobilisation des recettes budgétaires associée à une exécution importante des dépenses. Les ressources globales se sont appréciées de 23,0%, en rythme annuel, pour s’établir à 2913,2 milliards, en liaison à la bonne tenue des recettes budgétaires qui ont enregistré une hausse de 548,3 milliards (+23,3%), s’établissant à 2902,2 milliards à fin novembre 2022. Les dons budgétaires, pour leur part, se sont chiffrés à 11,0 milliards, sur la période. La bonne tenue des recettes budgétaires est attribuable au dynamisme dans le recouvrement des recettes fiscales et des recettes non fiscales qui ont crû, respectivement, de 23,9% et 13,0%. S’agissant des recettes fiscales, estimées à 2763,1 milliards, leur progression reflète la bonne tenue des recouvrements des impôts directs, des taxes sur biens et services intérieurs, des droits mobilisés au cordon douanier et du FSIPP qui ont augmenté, respectivement, de 237,3 milliards, 167,9 milliards, 123,9 milliards et 9,7 milliards pour se situer à 931,3 milliards, 725,4 milliards, 936,0 milliards et 87,2 milliards à fin novembre 2022. Cependant, cette tendance favorable a été atténuée par le maintien de la suspension de la taxe à l’exportation d’arachide qui avait rapporté 6,3 milliards l’année précédente et la baisse sur les droits d’enregistrement de 10,5 milliards (-15,2%). Quant aux recettes non fiscales, elles ont progressé de 16,0 milliards, en glissement annuel, pour se situer à 139,1 milliards à fin novembre 2022 à la faveur du bon niveau de mobilisation des dividendes. Au titre des dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 3535,3 milliards à fin novembre 2022 contre 3082,7 milliards un an auparavant, soit une hausse de 452,5 milliards (+14,7%). Cette progression s’explique par l’augmentation soutenue des dépenses d’investissement financées sur ressources intérieures, de la masse salariale et des charges de « transferts et subventions ». En effet, au terme des 11 premiers mois de 2022, les dépenses en capital financées sur ressources intérieures ont progressé de 101,1 milliards (+13,1%) pour se situer à 870,4 milliards. Les charges de transferts et de subventions, établies à 970,2 milliards, se sont inscrites en hausse de 145,8 milliards (+17,7%), en glissement annuel. En outre, la masse salariale et les charges d’intérêts sur la dette, évaluées respectivement à 1015,2 milliards et 352,2 milliards, ont enregistré des progressions respectives de 23,1% et 23,6% sur la période sous revue. Cette orientation a été atténuée par la baisse de 52,0 milliards (-13,7%) des dépenses en « fournitures et entretien » qui sont évaluées à 327,3 milliards en cumul à fin novembre 2022.M. CISS

MONNAIE ET CREDIT A FIN OCTOBRE

Avec une augmentation de 35,7 milliards,  la masse monétaire a atteint 8481,6 milliards La situation estimée des institutions de dépôts, comparée à celle de la fin du mois précédent, fait ressortir une expansion de la masse monétaire. En contrepartie, une augmentation des actifs extérieurs nets et un renforcement de l’encours des créances intérieures sont notés sur la période sous revue.

La masse monétaire a progressé de 35,7 milliards, en variation mensuelle, pour atteindre 8481,6 milliards, à fin octobre 2022.

Cette évolution est perceptible à travers les dépôts transférables qui ont augmenté de 66,1 milliards pour s’établir à 4081,6 milliards. Quant à la circulation fiduciaire (billets et pièces hors banques), elle a baissé de 27,2 milliards (2047,1 milliards). S’agissant des autres dépôts inclus dans la masse monétaire, ils se sont situés à 2352,9 milliards, diminuant de 3,2 milliards à fin octobre 2022. Sur un an, la liquidité globale de l’économie est en expansion de 1431,5 milliards ou 20,3%, à fin octobre 2022. Les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts sont estimés à 1869,8 milliards, en octobre 2022, en hausse de 78,7 milliards ou 4,4% par rapport à la fin du mois précédent. Cette situation est imputable à la Banque centrale dont la position extérieure nette s’est améliorée de 247,4 milliards (1177,7 milliards à fin octobre 2022). Concernant les banques primaires, elles ont enregistré une baisse de 168,7 milliards de leurs actifs extérieurs nets, se situant à 692,1 milliards à fin octobre 2022. Comparativement à fin octobre 2021, les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts ont baissé de 184,4 milliards ou 9,0%, à fin octobre 2022. L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 341,1 milliards, entre fin septembre et fin octobre 2022, pour se chiffrer à 8357,9 milliards, du fait des crédits nets à l’Administration centrale (+307,2 milliards) qui se sont situés à 2533 milliards. Pour leur part, les créances sur les autres secteurs sont ressorties en hausse de 33,9 milliards, en variation mensuelle, pour s’établir à 5825 milliards, à fin octobre 2022. En glissement annuel, l’encours des créances intérieures des institutions de dépôts s’est renforcé de 1786,1 milliards ou 27,2%, à fin octobre 2022.M. CISS

ECHANGES AVEC L’EXTERIEUR AU MOIS DE NOVEMBRE 2022 : Le déficit commercial passe de 291,4 milliards à 284,5 milliards

Durant le mois de novembre 2022, les échanges de biens du Sénégal se sont traduits par une amélioration de 6,9 milliards du déficit commercial qui s’est établi à 284,5 milliards contre 291,4 milliards le mois précédent. Cette situation reflète une hausse plus prononcée des exportations de biens (+38,5 milliards) que des importations (+35,9 milliards), en variation mensuelle. Les exportations de biens sont estimées à 328,6 milliards au mois de novembre 2022 contre 290,2 milliards le mois précédent, soit une hausse de 13,3% (+38,5 milliards). Cette situation est attribuable, essentiellement, à la progression des ventes de produits halieutiques (+45,3 milliards), d’or brut (+33,4 milliards) et d’acide phosphorique (+5,8 milliards). Toutefois, cette hausse a été atténuée par le repli des ventes à l’extérieur de produits pétroliers (-52,9 milliards). En glissement annuel, les expéditions de biens ont affiché une progression de 21,2% (+57,4 milliards), passant de 271,2 milliards à 328,6 milliards. Cette hausse est imputable, essentiellement, à l’augmentation des ventes de produits halieutiques (+42,2 milliards) et de produits pétroliers (+15,7 milliards). En revanche, l’accroissement des ventes a été amoindri par le recul des exportations de titane (-5,1 milliards), d’engrais minéraux et chimiques (-3,5 milliards) et de zircon (-3,4 milliards). S’agissant des exportations du Sénégal vers l’Uemoa, elles sont estimées à 69,4 milliards au mois de novembre 2022 contre 126,8 milliards le mois précédent, soit une baisse de 45,3% (-57,4 milliards). Elles ont, ainsi, représenté 21,1% de la valeur totale des exportations de marchandises au titre du mois de novembre 2022 contre 43,7% un mois auparavant, soit un recul de 22,6 points de pourcentage. La part du Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans l’Union, est passée de 87,8% à 73,2% sur la période, soit une perte de 14,6% points de pourcentage. Cette situation est essentiellement liée aux exportations de produits pétroliers qui ont représenté 47,5% des produits exportés vers ce pays en novembre 2022, contre 75,7% le mois précédent.

Un accroissement de 5,4% des importations

Les importations de biens sont passées de 660,9 milliards au mois d’octobre 2022 à 696,8 milliards en novembre 2022, soit un accroissement de 5,4% (+35,9 milliards). Cette situation résulte, principalement, de l’augmentation des achats de « véhicules, matériels de transport, pièces détachées automobiles » (+36,8 milliards), de riz (+33,4 milliards) et « d’autres produits pétroliers » (+18,8 milliards). Cette hausse a été amoindrie par la chute des importations de « machines, appareils et moteurs » (-13,7 milliards), de froment et méteil (-7,4 milliards) et « d’huiles et graisses animales et végétales » (-4,7 milliards). En glissement annuel, les importations de biens ont crû de 30,4% (+162,6 milliards), s’établissant à 696,8 milliards. Cette croissance est imputable à l’augmentation des achats de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+45,4 milliards), « d’autres produits pétroliers » (+44,5 milliards), d’« huiles brutes de pétroles » (+23,0 milliards), de riz (+15,4 milliards) et de produits pharmaceutiques (+5,3 milliards). Néanmoins, la progression des importations de biens a été freinée par la baisse des achats de « machines, appareils et moteurs » (-5,2 milliards) et « d’huiles et graisses animales et végétales » (-4,1 milliards). En ce qui concerne les achats de biens en provenance des pays de l’Uemoa, ils sont estimés à 7,5 milliards au mois de novembre 2022, soit un gain de 35,3% (+2,0 milliards) comparé au mois précédent. Ils ont, ainsi, représenté 1,1% de la valeur totale des importations de biens au courant du mois de novembre 2022 contre 0,8% le mois précédent. La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une part évaluée à 65,9% en novembre 2022 contre 68,0% le mois précédent, soit un repli de 2,1 points de pourcentage. Ces échanges ont principalement porté sur les importations de « papiers cartons et applications » (14,1%), de « fruits et légumes comestibles » (13,6%), de café (12,8%), de matières plastiques artificielles (10,4%) et de produits des industries parachimiques (5,3%).M. CISS

PRIX A LA CONSOMMATION : Après huit mois successifs de hausse,les prix à la consommation ont baissé de 1,0% en décembre

Les prix à la consommation du mois de décembre 2022 se sont repliés de 1,0%, comparés à ceux du mois précédent, après huit mois successifs de hausse. Cette évolution résulte principalement de la baisse des prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (-2,1%), particulièrement les produits frais. Elle est cependant amoindrie par la hausse des prix des services de « santé » (+0,7%), des « articles d’habillement et chaussures » (+0,6%), ainsi que des « biens et services divers » (+0,6%). Par rapport au mois de décembre 2021, les prix à la consommation se sont accrus de 12,8%. Le taux d’inflation annuel moyen en 2022 est de +9,7%. L’inflation sous-jacente s’est appréciée de 0,2% en rythme mensuel et de 8,1% par rapport au mois de décembre 2021. Selon l’origine, les prix des produits locaux ont diminué de 1,2% et ceux des produits importés se sont relevés de 0,2% en décembre 2022, par rapport au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus, respectivement, de 14,2% et 9,3%.

LES MARCHES ALIGNENT BLOCAGE ET TIMIDITE

https://www.sudquotidien.sn Près de deux (2) mois après son démarrage le 23 Novembre dernier, la campagne de commercialisation agricole se poursuit de manière timide et à deux vitesses. La campagne de commercialisation de l’arachide se déroule de façon timide sur toute l’étendue du territoire national. Dans plusieurs localités notamment dans la région de Kaolack, on note une concurrence entre le marché de l’exportation et le marché local.

Près de deux (2) mois après son démarrage le 23 Novembre dernier, la campagne de commercialisation agricole se poursuit de manière timide et à deux vitesses. Même si à présent il n’est pas trop manifeste sur le terrain, la concurrence entre le marché de l’exportation et le marché local va bon train.

Déjà il y a près d’une vingtaine de jours, le marché de l’exportation était totalement bloqué. Les exportateurs qui, en pareils moments de la campagne, étaient en parfaite synergie, se trouvent aujourd’hui sevrés de toute activité. Dans leurs lieux de collecte, décorticage et mise en sacs, les travailleurs sont en chômage. Les rares vendeurs de café, arachide grillée ou autres denrées de consommation se font de plus en plus rare, laissant derrière eux des dizaines de gros porteurs en stationnement, dans l’attente d’un chargement encore incertain. Toutefois, dans les entrepôts, plus de 500 mille tonnes de graines décortiquées sont en souffrance et leurs propriétaires craignent que toute leur production se détériore dans les prochains jours. Aujourd’hui, dans le secteur, plusieurs milliers de jeunes et femmes, de manière provisoire, ont rompu avec leurs activités et attendent que la situation se décante. Et le manque à gagner se confirme de plus en plus. Sur le marché local, c’est une autre facette de la situation qu’on trouve. Car, en marge des marchés et autres lieux de spéculation publique où l’approvisionnement est plus important, les entreprises huilières commencent quant à elles à sortir la tête de l’eau. Ainsi absorbées par la flambée du prix sur le marché, les entreprises industrielles ont souffert pendant plus d’un mois à collecter les graines à hauteur de leurs prévisions de cette année. C’est en effet avec la fermeture du marché extérieur qu’elles ont commencé à accueillir les rares camions, mais beaucoup parmi les producteurs renoncent à vendre leurs produits à des prix inférieurs aux normes de l’exportation. Abdoulaye FALL

Sédhiou : les producteurs de Diendé inquiets des mauvaises récoltes d’arachide

Sédhiou, 11 jan ( APS) – Les agriculteurs de l’arrondissement de Diendé, dans la région de Sédhiou (sud), s’inquiètent des mauvaises récoltes d’arachide issues de la dernière campagne d’hivernage, raison pour laquelle ils sollicitent  »l’appui du gouvernement ». ‘’Nous sommes inquiets et désespérés à la fois par cette mauvaise récolte avec ce problème fondamental qui se pose auprès des banques », explique leur porte-parole, Moctar Badiane, lors d’un point de presse tenu mardi, à Bloc Village. La situation est d’autant plus compliquée que la plupart des producteurs doivent rembourser des prêts contractés auprès d’institutions financières. Ils sollicitent par conséquent un accompagnement de l’Etat, qu’ils invitent à ‘’rendre disponibles et accessibles les intrants et les matériels agricoles qui font défaut dans cette zone ».OB/ADL/ASG

HABIB THIAM : «L’ETAT CHERCHE UN EQUILIBRE POUR QUE TOUT LE MONDE Y RETROUVE SON COMPTE»

https://www.sudquotidien.sn Habib Thiam, président du collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (Copega) parles de la campagne arachidière Cette année, le démarrage de la campagne de commercialisation de l’arachide a été marqué par la rareté des graines sur le marché. Une situation qui a été fortement déplorée par les huiliers qui dénoncent une concurrence déloyale des opérateurs chinois. Pour résoudre ce problème, l’Etat a procédé à une suspension des exportations afin de permettre aux huiliers d’opérer durant une période donnée pour ensuite ouvrir le marché à l’exportation de graines . L’Etat est en train de chercher un équilibre pour que tout le monde retrouve son compte dans la campagne de commercialisation de l’arachide ». Ces propos sont d’Habib Thiam, président du collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (Copega) qui a été joint au téléphone par la rédaction de Sud Quotidien. « En début de campagne, nous étions les seuls sur le terrain à acheter et à décortiquer. Parce que les huiliers ne pouvaient pas acheter avec le prix qu’on proposait si leurs créanciers n’étaient pas encore payés par le gouvernement. A un moment donné, on a stocké un certain nombre de poids. Pour préserver les semences, on a proposé qu’on envoie des missions d’inspection de nos stocks réels. Par la suite, on demande au Ministre de libérer ces stocks et de faire une suspension provisoire le temps qu’on sécurise les semences. Au moment de la suspension de l’export, les huiliers pourront acheter aux semenciers si l’Etat leur paye leurs créances », explique-t-il. Les acteurs et le gouvernement ont ainsi trouvé ensemble un compromis. Après souligne M Thiam, 150 mille tonnes de graines ont été déjà stockés. Il signale que le ministre de l’Agriculture a aussi instruit la Direction de la protection des végétaux (Dpv) de libérer 80% de ses stocks et voir si on peut marchander les 20% qui reste avec les huiliers pour qu’ils puissent avoir de la matière. « On est en train de discuter avec les huiliers, mais on n’est pas encore d’accord sur le prix. Nous demandons l’exportation de nos graines déjà achetées. Ce ne sont pas des semences parce que c’est déjà décortiqué à la machine avec une brisure de 40%. Le Ministre a prévu une expédition partielle de 80%. Si on laisse nos graines ici, cela va dépérir et il y aura des avariés et des pertes de poids et de qualité », soutient-il. Ndeye Aminata CISSE

Ics,CGO,infrastructures : Les maires de Tivaouane soumettront un mémorandum à Macky

https://senego.com C’est la naissance du cadre de concertation des maires du département de Tivaouane pour prendre en charge les difficultés. Une localité laissée en rade par les autorités publiques, avec un manque cruel d’infrastructures, des difficultés relatives à la distribution d’eau et du foncier. Diop Sy , Magor Kane et Cie comptent faire un état des lieux et rédiger un mémorandum qui sera remis au président Macky Sall, au mois de février . « On ne peut pas se taire, on est obligé de parler. Le premier point est la route de Pambal, Méouane, entre autres, que j’ai toujours posé à l’Assemblée », a d’emblée dénoncé Demba Diop Sy sur Sudfm. Selon le maire de Tivaouane, ils ne peuvent pas continuer à cacher la réalité. « La réalité que la population est en train de vivre, est là. Dans ce département où vivent des industries comme les Ics, la GCO, entre autres, il y a des communes qui n’ont même pas un mètre de route bitumée. Il n y a pas une seule chambre froide pour les cultivateurs », martèle le membre de la mouvance présidentielle. Dans ce sillage, il informe que des communes sont sur des titres fonciers miniers, mais les autorités sont toujours incapables de faire le lotissement.

PARTENARIAT ENTRE LA DER/FJ ETLE 3FPT : Une enveloppe de 500 millions F CFA dégagée pour la formation de 4 800 bénéficiaires du Pavie

https://www.enqueteplus.com Grâce au partenariat entre la Der/FJ et le 3FPT, plus de 425 bénéficiaires du Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales (Pavie) ont déjà pu bénéficier de formation en éducation financière et comptabilité simplifiée, à l’échelle du territoire, pour un coût global de 50 millions F CFA. Et pour 2023, la nouvelle convention, d’un montant de 500 millions F CFA, permettra la formation de 4 800 bénéficiaires du même programme. À travers un communiqué transmis au journal ‘’EnQuête’’, la Der informe que ce projet est financé par l’État du Sénégal, la Banque africaine de développement et l’Agence française de développement. ‘’Le Pavie a pour objectifs le financement de 14 000 initiatives entrepreneuriales, la création de 154 000 emplois dont 60 % destinés aux femmes, l’accompagnement de 2 200 entreprises pour favoriser leur transformation digitale et leur formalisation, la formation et le renforcement de capacités de 27 000 entrepreneurs dont plus de 15 000 femmes’’, relève le document. Conformément aux orientations du chef de l’État Macky Sall, ces deux structures dédiées à la formation et à la promotion de l’entrepreneuriat que sont le 3FPT et la Der/FJ travaillent en parfaite synergie, en mutualisant leurs interventions. Ainsi, le 3FPT se charge de la formation des entrepreneurs sélectionnés avant que ces derniers puissent obtenir un financement de la part de la Der/FJ pour la réalisation de leurs projets entrepreneuriaux, selon la même source. À rappeler que grâce au partenariat entre la Der/FJ et le 3FPT, plus de 425 bénéficiaires du Pavie ont d’ores et déjà pu bénéficier de formation en éducation financière et comptabilité simplifiée, à l’échelle du territoire, dans les zones de Kolda, Sédhiou, Ziguinchor, Dagana, Talbakher, Médina Chérif, Mbilor, Fatick, Toubacouta, Bassoul, Kaolack, Richard-Toll et Thiès, pour un coût global de 50 millions F CFA. DIANA DIA (Stag

MESURES CONTRE L’INSÉCURITÉ ROUTIÈRE : Les acteurs dans l’expectative !

https://www.enqueteplus.com Face aux mesures annoncées en grande pompe avant-hier par le gouvernement pour lutter contre les accidents, les Sénégalais craignent plus des effets d’annonce que des annonces suivies d’effets. Comme à son habitude, le gouvernement a réagi à la suite du drame de Sikilo, dans le département de Kaffrine. Une vingtaine de mesures ont été annoncées par l’équipe du Premier ministre Amadou Ba, à la suite du Conseil interministériel tenu le lundi 9 janvier. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que beaucoup de Sénégalais restent très pessimistes par rapport à leur mise en œuvre effective. Parmi les mesures qui suscitent le plus d’inquiétudes, il y a : l’interdiction des importations de pneus usagés, la durée limite d’exploitation des véhicules de transport de passagers ou de marchandises ; l’interdiction et le démantèlement des porte-bagages dans les transports de personnes, l’âge minimum requis pour un permis de conduire de transport urbain et interurbain… Pour rappel, certaines de ces mesures avaient déjà été annoncées en 2017, dans les mêmes circonstances, suite à un accident qui avait couté la vie à une quinzaine de personnes. Mais, elles n’ont jamais été suivies d’effets. Parmi ces mesures, il y a l’âge minimum requis pour l’obtention d’un permis de conduire de transport en commun. Aujourd’hui, la même mesure a été réitérée par le gouvernement du président Sall.

L’inquiétude des vendeurs de pneus

Vendeur de pneus, Bacar Ndiaye, lui, s’inquiète surtout de la volonté du gouvernement d’interdire les importations de véhicules d’occasion. Pour lui, c’est une fausse solution à un véritable problème. ‘’C’est vrai que les défaillances sur les pneus sont à l’origine de beaucoup d’accidents. Mais, à mon avis, ce qui est à l’origine de ces défaillances, c’est moins la durée des pneus que les poids qu’ils supportent. Tout le monde peut constater les surcharges énormes sur les bus qui assurent le transport interurbain, en particulier les ‘horaires’. Voilà ce qui provoque l’éclatement des pneus ; ce n’est pas toujours leur caractère usager’’, plaide-t-il, non sans mettre en garde contre les effets néfastes d’une mise en œuvre de cette mesure. En fait, il faut savoir que là où le pneu d’occasion peut couter entre 25 000 et 35 000 F CFA, le prix du neuf tourne autour de 100 000 F CFA minimum. ‘’Si vous devez en changer quatre, c’est 400 000 F CFA. Quels sont les conducteurs qui vont dégager de telles sommes pour être en règle ? Cela risque de produire des effets pervers. Ceux-là qui changeaient régulièrement leurs pneus usés par précaution risquent de rouler pendant plus longtemps avec de vieux pneus, du fait de ce coût. Pour moi, ce n’est vraiment pas une solution’’, insiste M. Ndiaye.

‘’Le problème, répète-t-il, est à chercher surtout dans le poids que l’on fait supporter aux véhicules. Ce n’est pas le pneu. Il faut contrôler les surcharges des véhicules qui sont dans l’interurbain’’.

Au-delà des surcharges, le vendeur regrette également le fait que certains conducteurs n’ont pas pour habitude de changer de pneus. Selon lui, un pneu, au bout d’une certaine période, il faut le contrôler. Quand il commence à perdre ses dents, il faut le changer ; il ne faut pas attendre que le pneu soit complètement usé. Auquel cas, le véhicule peut avoir même des problèmes de freinage. Dans le même sillage, il explique : ‘’Ce qu’il faut savoir, c’est aussi que vous pouvez trouver sur le marché des pneus d’occasion qui peuvent être de meilleure qualité que certains pneus neufs. Nous, nous veillons à la qualité des pneus que nous mettons sur le marché. En Europe, il y a des gens qui prennent une voiture et moins d’un an après, ils ont un accident. Les véhicules sont mis en pièces détachées et les pneus remis sur le marché. Juste pour dire qu’il y a des pneus que l’on appelle d’occasion, mais qui sont presque neufs.’’ Embouchant la même trompette, Abdou Ndao Aftu qui se dit favorable aux mesures qui ont été prises par le gouvernement, semble tout de même d’accord avec M. Ndiaye, en ce qui concerne les causes d’éclatement des pneus. ‘’Par exemple, souligne-t-il, dans nos bus, la charge autorisée est de 29 places assises, pour 15 debout. Et ça, c’est quand ils étaient neufs. Aujourd’hui, non seulement les bus ont vieilli, mais ils prennent parfois jusqu’à 30 places debout. Cela peut être à l’origine de l’éclatement des pneus’’.

Durée d’exploitation des bus

En ce qui concerne la durée d’exploitation des bus que le gouvernement veut ramener à 10 ans maximum pour les véhicules de transport de passagers, 15 ans pour le transport de marchandises, il faut noter que si cela fait l’objet d’une mise en œuvre, beaucoup de véhicules seront retirés de la circulation. A l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu), il y a des bus qui roulent depuis 2005, alors que la durée de leur garantie est arrivée à terme depuis 2015. ‘’Ce sont les bus ‘y en a marre’ ; les plus courts. Ils devaient être retirés de la circulation, mais les transporteurs ont demandé leur maintien, parce qu’ils sont de meilleure qualité. En revanche, pour les King Long, les gens sont en train de les retourner progressivement, parce qu’ils sont moins résistants’’, indique celui qui travaille à l’Aftu depuis 2005. Au-delà des bus Aftu plus ou moins formalisés, le problème principal c’est : que va faire le gouvernement qui est dans l’urgence avec certains véhicules comme les ‘’7 places’’ qui sont dans le transport interurbain, les ‘’Ndiaga Ndiaye’’ et autres ‘cars rapides’’ ? Le gouvernement aura-t-il suffisamment de courage pour faire face aux lobbys syndicalistes et religieux dans le milieu des transports ?

Le scepticisme l’emporte auprès de nombreux Sénégalais.

En attendant, les travailleurs, eux, appellent de tous leurs vœux la mise en œuvre des dispositions relatives notamment à l’application de la législation du travail. Abdou Ndao : ‘’À l’Aftu, il n’y a jamais eu de contrats entre les opérateurs et les travailleurs. Les gens travaillent de 5 h à 23 h. Les transporteurs n’ont rien respecté de leur cahier des charges. On les laisse faire ce qu’ils veulent. Si tu es malade, tu perds ; si tu meurs, tu perds et si tu fais une infraction, on te renvoie de plein droit…’’ En sus de ces mesures,beaucoup s’interrogent sur l’applicabilité des mesures relatives au démantèlement des porte-bagages.Il faudra,là aussi, attendre de voir pour croire,d’après plusieurs observateurs. MOR AMAR

Interdiction de transformation des bus : les chauffeurs partagés

Dakar, 11 jan (APS) – Des chauffeurs interrogés par l’APS sont partagés sur les mesures du gouvernement interdisant toute transformation de véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires. Le ministère des Transports terrestres est appelé à prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure, a-t-on appris lundi à l’issue du conseil interministériel consacré à la sécurité routière.

‘’J’engage le ministère en charge des Transports terrestres, de prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure », a-t-il déclaré à l’issue de cette rencontre.

Amadou Ba a également demandé au ministre de « prendre un arrêté, dans les 72 heures, interdisant toute transformation de véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de passagers. » De même, le chef du gouvernement a demandé que soit interdite toute transformation de véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires. Ce conseil interministériel s’est tenu au lendemain d’un accident de la circulation ayant fait 39 morts et une centaine de blessés à hauteur de Sikilo, une localité périphérique de la ville de Kaffrine située dans le centre du pays, à quelque 250 kilomètres de Dakar, la capitale. L’interdiction de toute transformation de véhicules est ‘’la plus importante mesure que l’Etat a prise », selon Amadou Ba, un chauffeur rencontré à la gare routière Lat Dior. ‘’Tous les chauffeurs doivent œuvrer pour le développement du secteur du transport. Je ne peux pas concevoir des chauffeurs qui chargent leurs porte-bagages à hauteur d’un mètre et qui parviennent à avoir des quittances pour circuler de région en région librement. Un chauffeur doit être responsable sur tout ce qu’il fait’’, soutient-il. Ba invite ses collègues à ‘’prendre leur responsabilité et veiller sur la sécurité » des passagers. Il constate souvent que le poids du véhicule est inférieur à celui des bagages, ce qui peut être à l’origine d’accidents.

Dans ces conditions, signale-t-il, ‘’si les pneus s’éclatent, cela risque de créer des accidents parce que, le chauffeur n’aura pas de reflexe rapide, les routes étant étroites’’.

Ayant obtenu son permis depuis 2000, Serigne Dione, chauffeur de 42 ans, déclare n’être pas d’accord avec certains de collègues dont les bus surchargés circulent de région en région. ‘’Je fustige le comportement de ces chauffeurs. Certes, on ne peut pas ne pas transporter de bagages, mais il faut qu’on respecte quand même le code de la route. Par mesure de prudence’’, a-t-il laissé entendre. Abdoulaye Dièye, lui invite l’’Etat du Sénégal à encadrer cette mesure étant donné que les clients voyagent avec des bagages. ‘’On doit encadrer cette mesure. On ne peut pas interdire aux chauffeurs de ne pas dépasser une certaine limite sur la surcharge de bagages. La preuve, le passager qui doit se rendre à Kaolack et qui n’a pas les moyens de payer son transport et celui des bagages comment il doit faire ? C’est pour cela qu’il faut encadrer cette mesure’’, a-t-il conclu.FDS/OID/ASB

Accident à Sikilo : un nouveau décès enregistré mercredi (gouvernement)

Dakar, 11 jan (APS) – Le bilan de l’accident survenu dimanche dans la région de Kaffrine s’est alourdi, mercredi, avec le décès, d’un des blessés, ce qui porte à 41 le nombre de victimes, a annoncé le porte-parole du gouvernement. ‘’À la suite de l’accident de Sikilo survenu le dimanche 08 janvier 2023, un nouveau décès a été enregistré, ce mercredi 11 janvier 2023, portant le nombre de personnes ayant perdu la vie à quarante et un (41)’’, a déclaré Abdou Karim Fofana. Dans un communiqué transmis à l’APS, il a présenté les condoléances du gouvernement à la famille du défunt.

Il a ajouté que 99 blessés sont suivis par l’équipe médicale.

Selon lui, ‘’le comité mis en place dans les heures qui ont suivi l’accident continue de prendre les dispositions nécessaires à l’accompagnement des familles des personnes décédées et à la prise en charge des blessés’’.ABD/OID/ASB

La route ne tue pas, c’est notre manière d’y rouler qui tue (Réseau des journalistes en transport et sécurité routière)

https://www.pressafrik.com Le Sénégal a connu, le dimanche 8 janvier 2023, son plus dramatique accident de la circulation. Quarante morts, une centaine de blessés suite à une collision entre deux bus de transport de voyageurs à hauteur du village de Sikilo, sur la route nationale 1, non loin de Kaffrine. Un bilan très lourd qui a suscité l’émoi et installé la tristesse dans le cœur des Sénégalais. Le Réseau des journalistes en transport et sécurité routière (RJ/TSR) s’incline devant la mémoire des disparus et prie pour le repos de leur âme. Cependant, après la vague d’émotions, les messages de compassion d’ici et d’ailleurs, les condamnations, l’heure doit être à l’introspection. Nous interroger comment nous en sommes arrivés là. Sans faux-fuyants, mettre le doigt dans la plaie. Une thérapie de choc pour un bien-être collectif.

Certes, tant qu’il y aura des véhicules et des routes, il y aura toujours des accidents de la circulation. Il ne s’agit pas donc d’éradiquer le phénomène, mais de le minimiser.

Pour y arriver, tous les acteurs du secteur des transports doivent y mettre du leur. Il n’y a pas deux camps : celui des transporteurs et celui des pouvoirs publics, mais un seul, celui du Sénégal et des Sénégalais. Ainsi, chacun doit jouer son rôle et assumer ses responsabilités. Une prise de conscience individuelle pour le salut collectif. L’Etat, dès le lendemain de la tragédie, a pris des mesures. Cette diligence est louable. Mais nous espérons qu’elles n’auront pas le destin des effets d’annonce : c’est-à-dire sans lendemains. Pour nous convaincre du contraire, nous attendons de voir ce qu’il en sera de leur application. Car, c’est bien là l’enjeu. Il est bien de prendre des mesures, mais il est encore mille fois mieux de les mettre en œuvre. Malheureusement, et il est regrettable de le dire, au Sénégal, le suivi-évaluation n’est pas notre fort. Toujours est-il que, avec ce qui vient de se passer à Kaffrine, l’Etat a une belle occasion de nettoyer les Ecuries d’Augias, de donner un coup de pied dans la fourmilière que constitue le secteur des transports où le laisser-aller semble être la règle. L’heure ne doit plus être à la tergiversation ou aux états d’âme. La vie des Sénégalais est sacrée, elle ne doit plus être laissée à la merci d’une caste qui n’est mue que par ses intérêts pécuniaires. Dans cette caste, nous confondons aussi bien transporteurs, chauffeurs que les autorités en charge de veiller sur la bonne marche du secteur mais qui, par leurs pratiques peu orthodoxes, participent à alimenter la gangrène qui ronge le secteur des transports. La terrible collision à Sikilo est, en réalité, la conséquence des collusions entre les membres de cette engeance. Mettre fin à ces mauvaises pratiques est la meilleure façon d’honorer la mémoire des morts de Sikilo mais aussi de toutes les victimes d’accidents de la route qui traînent des séquelles à vie. Moussa Ndongo

Les victimes de l’accident de Kaffrine vont recevoir entre un et deux millions

Les victimes de l’accident survenu à Sikilo, près de la ville de Kaffrine dans la nuit de samedi à dimanche, vont recevoir entre un et deux millions de francs CFA chacun, en guise de soutien, a annoncé le gouverneur de la région, William Manel. «Une enveloppe de 200 millions de francs CFA est dégagée pour soutenir les familles. Chaque blessé va recevoir un million de francs CFA, en guise de soutien. Pour les personnes décédées, leurs familles vont recevoir deux millions de francs CFA», a précisé le chef de l’exécutif régional. Il a remercié les pouvoirs publics pour la solidarité envers les familles des victimes de l’accident qui a fait 40 morts, selon un bilan officiel. Selon le gouverneur de Kaffrine, une commission régionale de suivi et d’accompagnement des victimes a été mise en place pour faire la répartition de cette enveloppe dégagée par le gouvernement, à travers le ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale. Il a magnifié le rôle important joué par les populations, qui n’ont, dit-il, ménagé aucun effort pour sauver des vies en donnant leur sang. Pour faciliter la prise en charge d’urgence des blessés, il a été collecté 294 poches de sang à Kaffrine et 70 autres à Kaolack, auprès de donneurs volontaires, renseigne l’Aps.

Kolda : des migrants de retour sollicitent des financements

Dakar, 11 jan (APS) – Des jeunes migrants de retour au bercail à Kolda (sud) se sont lancés dans l’agriculture et l’élevage, des activités pour lesquelles ils sollicitent un accompagnement de l’Etat et des partenaires techniques et financiers, en vue de faciliter leur réinsertion économique. Ils comptent sur l’appui des pouvoirs publics pour apporter leur contribution à ces deux secteurs considérés comme des leviers importants de la croissance économique. Ces jeunes migrants attendent de l’Etat un appui dans le financement et la formation, dans l’espoir que les pouvoirs publics seront imités par les élus locaux et les organisations internationales.

“Il y a beaucoup de migrants de retour dans la région de Kolda. Ces jeunes ont des projets susceptibles de relever les défis du développement, il faut juste des politiques adéquates pour les accompagner », estime Méta Baldé, le président de l’association des migrants de retour de Kolda, en marge de la célébration de la Journée mondiale du migrant dans la capitale du Fouladou. 

« Nous sommes prêts à travailler dans l’agriculture pour notre autosuffisance alimentaire, mais nous avons besoin de financements et de matériels agricoles pour répondre aux besoins de nos populations », a-t-il expliqué. Souleymane Baldé, originaire de la commune de Kandia, dans le département de Vélingara, est l’un de ces jeunes migrants de retour au bercail. Il a tenté à deux reprises de rejoindre les Iles Canaries en passant par le Maroc et l’Italie. Mais depuis son retour de la Libye grâce à l’assistance de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Souleymane, marié et père trois enfant, a décidé de lancer un projet d’élevage dans son village natal de Bantanto. « Je suis dans l’élevage de vaches et de moutons. Je veux que le gouvernement m’accompagne dans la formation, car l’élevage moderne exige une certaine connaissance, notamment dans l’assistance médicale du bétail mais également un accompagnement financier pour faire face à certaines difficultés du secteur », déclare-t-il. « Nous n’avons plus envie d’y retourner. Nous voulons des financements dans l’agriculture et sortir de cette situation de précarité. Si l’Etat met les moyens, on peut bel et bien produire ce que nous consommons », ajoute Boubacar Seydi, un jeune qui vit à Kolda. Ces migrants de retour demandent aux élus locaux de leur faciliter l’accès à la terre pour leur permettre de contribuer au développement de leurs terroirs. « Les maires doivent nous libérer les terres car même si tu veux cultiver, l’accès au foncier est difficile », regrette M. Seydi. En réponse aux préoccupations sur l’accès au foncier soulevés par les jeunes migrant de retour, Diarga Sané, le maire de la commune de Pacou, dans le département Vélingara, a demandé aux intéressés d’entreprendre les bonnes démarches à travers des demandes en bonne et due forme adressées aux collectivités territoriales. « Il n’y a pas problème, peut-être ignoraient-ils les démarches à suivre. Les terres sont du domaine de l’État et seules les collectivités ont la prorogative de les délibérer. Donc, il faut juste faire une demande en respectant les procédures », a-t-t-il-assuré. Selon de nombreux acteurs, dans de nombreux secteurs, le financement des migrants de retour est confronté à un problème structurel.

« Nous constatons que tous les partenaires qui viennent pour accompagner les migrants de retour, leur donnent de l’argent. Je crois que c’est un problème, car si vous donnez uniquement de l’argent à un jeune, il risque de l’utiliser à d’autres fins », fait observer Fatou Baldé, coordinatrice générale du groupement féminin des femmes de Vélingara.

Pour elle, « en plus des financements, il faut doter » les jeunes migrants de retour de tracteurs et d’autres matériels agricoles. Diarga Sané pense que les partenaires doivent faire une bonne évaluation des nombreux projets qu’ils soumettent aux jeunes migrants de retour dans la région de Kolda. « Les partenaires formalisent les jeunes jusqu’au dernier moment et après, il n’y aucune suite. Je crois que cette donne doit changer. Ils doivent former ces jeunes, les accompagner dans le financement et même après le financement pour faire une bonne évaluation des projets réalisés », a-t-il-estimé. Certes, l’Etat du Sénégal a selon les acteurs mis en place plusieurs initiatives d’accompagnement des migrants de retour ainsi que des politiques pour maintenir les jeunes dans les terroirs. Cependant, l’impact de ces politiques tardent à se faire ressentir. Aussi les jeunes migrants de retour demandent-ils une diligence dans les procédures et leur implication dans l’exécution et la gestion des fonds qui leur sont alloués par l’Etat du Sénégal et les autres bailleurs. Comment répondre aux besoins alimentaires des Sénégalais dans l’alimentation, à travers des projets agricoles qui tiennent en compte des enjeux climatiques et répondant aux objectifs de souveraineté alimentaire : c’est le principal défi que les acteurs de la migration comptent relever à Kolda. ABD/ASG/BK

Retrait de biofar vitamine c1000g en officine : le lot 1301/15 jugé douteux

https://www.sudquotidien.sn Après un lot Advil qui avait été retiré des rayons des officines suite à une non-conformité, voici que le complément alimentaire Biofar vitamine C1000g subit le même procédé. L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique a procédé, depuis le 09 janvier 2023, à travers une note circulaire aux pharmaciens d’officines, grossistes, syndicat et l’Ordre de pharmaciens, au rappel et à la mise en quarantaine du lot N°1301/15 du complément alimentaire Biofar vitamine C1000g effervescent en stock dans leurs structures. Selon le communiqué, ce rappel fait suite à des notifications faisant état d’une oxydation des comprimés conduisant à leur changement de couleur et à leur agglutination. Ainsi, il est demandé aux grossistes répartiteurs, selon la note, de l’Arp de procéder au rappel de lot immédiat du produit concerné, de faire la mise en quarantaine avec un rapport circonstancié à l’Arp de sept (7) jours, à partir de la date de signature de la présente.Denise ZAROUR MEDANG

L’USSEIN mise sur sa vocation alimentaire pour aider à l’atteinte de la souveraineté alimentaire

Kaolack, 12 jan (APS) – L’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) compte « jouer pleinement » sa vocation agricole pour aider le Sénégal à atteindre la souveraineté alimentaire.

« Notre objectif majeur, c’est de faire jouer pleinement à cette université sa vocation agricole pour une sécurité alimentaire du pays. Au-delà de l’arachide, on va développer beaucoup d’autres variétés culturales », a indiqué sa rectrice, Ndèye Coumba Touré Kâne.

Elle s’exprimait mercredi lors d’un point de presse conjoint avec l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-SUP), dont une délégation vient de boucler un séjour de trois jours dans les différentes zones d’implantation de de l’Université du Sine-Saloum à Kaolack, Kaffrine et Fatick. Cette visite de l’ANAQ-Sup est en lien avec de l’ambition de l’Université du Sine-Saloum d’adopter une démarche qualité dans son fonctionnement, selon sa rectrice. L’USSEIN, qui se veut être une université de 4ème génération, veut s’inspirer de l’expérience des universités émergentes pour atteindre ses objectifs, tout en tirant « les leçons apprises de trois générations d’universités au Sénégal », dont l’université Cheikh Anta Diop, la première du Sénégal. Il y a ensuite l’université Gaston Berger de Saint-Louis (deuxième génération) et les universités de Thiès, Ziguinchor et Bambey, qui sont celles dites de la troisième génération (3ème génération), apportera de la valeur ajoutée aux différentes zones d’interventions de ses locaux. L’Université du Sine-Saloum est « dans la formation professionnalisante » mais forme également ses étudiants à l’entrepreneuriat, une discipline qui se trouve « au cœur » de son dispositif pédagogique, a indiqué Ndèye Coumba Touré Kâne. Dans cette perspective, l’Université du Sine-Saloum a créé un incubateur appelé « Dekkal Yaakaar », lequel suit les étudiants depuis l’idéation jusqu’à la maturation de leurs projets, a expliqué Mme Kâne. Elle signale, à ce sujet, que le lauréat de la première édition du prix de l’innovation lancé par l’USSEIN « sera connu d’ici un mois ». « C’est dire que nos étudiants, avec les moyens du bord, sont capables de montrer leur ingéniosité et d’apporter de la valeur ajoutée dans le développement de notre agriculture qui est le moteur de notre développement », a-t-elle relevé, avant de faire part de l’ambition de l’Université du Sine-Saloum de se doter d’un institut de l’arachide. « Nous sommes implantés au cœur du bassin arachidier et notre université veut avoir un institut de l’arachide où des chercheurs vont venir pour voir comment nous allons travailler avec les agricultures, pour voir comment nous pouvons les aider à avoir des variétés hâtives et comment importer d’autres variétés culturales des pays du Nord pour les adapter dans notre pays », a-t-elle expliqué.

Ndèye Coumba Touré Kâne note que d’ores et déjà, plusieurs innovations alimentaires sont à l’actif de l’USSEIN dont les étudiants ont par exemple créé de l’arachide sucré enrobé avec du « Café Touba », communément appelé « Guerté USSEIN ».

Ils ont aussi à leur actif un concentré de jus fait à base d’oseille dont un petit flacon reconditionné de quelques millilitres peut permettre d’obtenir dix litres de jus, selon Mme Kâne. Les étudiants de l’USSEIN fabriquent également de la farine sous forme de complément alimentaire pour lutter contre la malnutrition, entre autres innovations évoquées par Ndèye Coumba Touré Kâne, une enseignante passée par le département des Sciences biologiques et pharmaceutiques appliquées de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) « Avec l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, on est également en train de [travailler sur] un biscuit, avec seulement des produits locaux, qui va aider les élèves, parce que l’échec scolaire précoce est lié souvent à la malnutrition des enfants », a-t-elle dit. Elle assure que ce biscuit contiendra « toutes les valeurs énergétiques nécessaires » pour permettre aux élèves de suivre assidûment les cours, de continuer le plus loin possible leur cursus scolaire et de réussir dans leurs études. La rectrice et ses équipes disent travailler d’arrache-pied pour qu’au cours de cette année 2023, l’ensemble des infrastructures de cette université soient achevées pour que l’USSEIN soit autonome.ADE/BK

Centenaire du Pr Amadou M.Mbow : une nouvelle parution retrace le parcours élogieux du patriarche.

https://www.dakaractu.com Intitulé « Amadou Mahtar MBOW, un siècle qui éclaire l’avenir », l’ouvrage officiellement lancé cet après-midi du 11 janvier, à travers une cérémonie tenue au musée des civilisations noires de Dakar, est un classique collectif, une synthèse de la célébration du centenaire du professeur Amadou Makhtar Mbow. L’ouvrage présente toutes les manifestations organisées à l’occasion de son 100e anniversaire et va au-delà des actes d’un colloque pour présenter tout ce que ses contemporains ont voulu offrir au Pr Amadou Mahtar Mbow, de reconnaissance, de respect et d’admiration pour avoir, très tôt, vu et balisé le chemin dont il a lui-même parcouru, longtemps, une grande distance, tout en éclairant de manière éclatante la direction.

« Amadou Makhtar Mbow, toute sa vie est une vie de militant, une vie au service de l’autre. C’est une vie au service de l’humanité », a souligné lors de son intervention, la vice-présidente du comité de célébration du centenaire, le Pr Penda Mbow. À l’en croire, la parution de ce livre résume son œuvre, ses réflexions, son engagement et son action.

Penda Mbow a saisi la cérémonie de lancement du livre du centenaire du professeur Amadou Makhtar Mbow, pour plaider la mise en place d’un comité Amadou Makhtar Mbow des citoyens pour une refondation des relations du monde et du multilatéralisme. « Aujourd’hui pour repanser le monde, il ne faut pas que l’Afrique soit à la traîne (…) il faut à partir du Sénégal qui a toujours joué un rôle de premier plan dans le leadership en matière d’idées qu’on est un mouvement très puissant pour dire au monde que nous venons au rendez-vous du donner et du recevoir avec une nouvelle vision de ce monde où l’Afrique sera bien présente », a expliqué Penda Mbow qui a rappelé la genèse de l’œuvre. Le livre est préfacé par le Professeur Abdoulaye Élimane Kane, avec une post-face du Professeur Souleymane Bachir Diagne disponible en deux versions : Grand public et Luxe et est en vente dans les librairies. Amadou Mahtar Mbow a occupé pendant 13 ans, de 1974 à 1987 le poste de Directeur général de l’UNESCO. Il a été à l’origine du retour dans leur pays, des ceuvres d’arts volées pendant la colonisation, la création de programmes en faveur de l’environnement et le développement à l’aide de la science et de la technologie entre autres.

«Amadou Mahtar Mbow un siècle qui éclaire l’avenir»,un recueil sur la vie et l’œuvre d’un citoyen du monde

https://www.seneweb.com En mars 2021, le Sénégal à l’instar des autres pays du monde, a célébré le centenaire de la naissance de d’Amadou Mahtar Mbow. Un trésor humain qui a occupé pendant 13 ans, de 1974 à 1987, le poste de directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Après cette commémoration, un ouvrage sur les actes du colloque international a été initié. Ainsi, le lancement officiel du livre « Amadou Mahtar Mbow un siècle qui éclaire l’avenir » a été célébré au musée des civilisations noires ce 11 janvier. Cette œuvre retrace les grands moments de la célébration des 100 ans d’un citoyen du monde, loué par toutes les générations.

«Amadou Mahtar mbow est un éternel militant. 

Ce livre est un condensé de toutes les réflexions autour de sa personne , son œuvre son engagement et son action » atteste Abdoulaye Elimane Kane, qui a préfacé l’œuvre. Par rapport à la genèse de l’œuvre, « Amadou Mahtar Mbow un siècle qui éclaire l’avenir », Dr Penda Mbow explique que « c’est un recueil des différentes communications qui ont été faites durant le colloque sur le centenaire et les webinaires organisés durant 3 mois sur différents thèmes. Ces derniers sont transcrits, résumés et inscrits dans le livre, » a-t-elle déclaré. Selon la vice-présidente du comité scientifique, cet ouvrage, contrairement à celui qu’on a sorti durant les 90 ans, est une combinaison à la fois du système traditionnel de colloque avec l’ouverture sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication qui constitue un axe central de la réflexion d’Amadou Mahtar Mbow quand il était à L’UNESCO.

Hajj 2023 : L’Arabie Saoudite renoue avec les quotas d’avant pandémie (officiel)

Dakar, 11 jan (APS) – Le ministre saoudien en charge du Hadji et de la Omra, Tawfiq Bien Fawzan Al Rabiah a annoncé le retour des quotas qui étaient alloués aux Etats avant la pandémie et Covid-19 et la levée des restrictions liées à l’âge à l’occasion d’édition 2023 du pèlerinage prévue en juin.

Cette édition 2023 (1444 Hégire) ‘’sera marquée par le retour des quotas habituellement alloués aux Etats avant l’apparition de la pandémie à Covid-19 et la suppression des conditions particulières notamment celles liées à l’âge’’, a-t-il dit à l’ouverture à la Mecque d’Expo Hajj’’, une conférence exposition sur les services du hajj et de la Omra.

Le ministre saoudien dans des propos rapportés par un communiqué a fait part de la décision des autorités de son pays de procéder à la ‘’la réduction des frais d’assurance liés à la Omra qui seront désormais fixés à 88 riyals et pour ceux du pèlerinage à 29 riyals’’. Dr Tawfiq bin Fawzan Al Rabiah a rappelé aux participants ‘’les investissements colossaux consentis par l’Arabie Saoudite dans le cadre de la réalisation des infrastructures entrant dans l’optique de l’agrandissement de la Grande Mosquée de la Mecque’’. Ces travaux dont le coût est estimé à ‘’plus de 200 milliards de riyals’’ constituent, selon lui, ‘’l’un des plus grands projets de construction de l’histoire’’. Le ministre a aussi assuré de ‘’la poursuite des travaux d’agrandissement de la Mosquée prophétique de la Médina ainsi que les projets de rénovation du saint Parcours (Mouna, Arafat, Mosdalifa)’’. Les restrictions liées à l’âge avec l’apparition du Covid-19 vont également être levées, selon le ministre saoudien du Hajj et de la Omra. Pour l’amélioration de la prise en charge des préoccupations des pèlerins et des voyagistes, les autorités saoudiennes prévoient de réduire considérablement les primes d’assurance pour les candidats à la Omra. ‘’De ce fait les tarifs passeront de 235 à 88 riyals soit une réduction relative de 63%. Du côté des candidats au pèlerinage, les coûts de l’assurance passeront de 109 à 29 riyals, soit un taux de réduction qui avoisine les 73%’’, a-t-il indiqué. Toutes ces mesures prouvent à suffisance la préoccupation du Royaume de rendre plus optimale la qualité de ses services mais aussi de faciliter l’accès des visiteurs, désirant accomplir la Omra ou le Hajj, aux Lieux Saints de l’Islam, a fait valoir le ministre. FD/AKS/OID

Hajj : Ryad signe des conventions avec 19 pays

Dakar, 11 jan (APS) – Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Dr Tawfiq bin Fawzan Al-rabiah, a signé mercredi des accords relatifs au pèlerinage avec 19 délégations de pays musulmans, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

« Les accords signés ont porté sur les quotas alloués à chaque Etat, les postes frontaliers d’entrée et de sortie du territoire ainsi que les moyens utilisés pour le transport des pèlerins en provenance de ces Etats », explique l’ambassade saoudienne à Dakar. 

La signature de ces accords s’inscrit « dans le cadre des préparatifs déjà engagés par le Ministère pour une bonne préparation » de l’édition 2023 du pèlerinage (1444 Hégire), prévu en juin, précise-t-il. Ces préparatifs ont aussi pour objectif d' »assurer la consolidation des efforts déployés pour faciliter l’arrivée des pèlerins tout en insistant sur le renforcement de la qualité des services fournis afin d’enrichir leur programme de voyage religieux ». Le ministre saoudien a signé ces conventions avec notamment Dr. Ali Erbash, chargé des affaires religieuses de la République de Turquie, Norizbay Haji Taghanuli, grand mufti de l’administration religieuse des musulmans de la République du Kazakhstan, Dr Abdul Ati Ahmed Abbas, ministre des Affaires religieuses et des Waqf de la République du Soudan.

Il y a aussi Karamo Jawa, ministre des Affaires religieuses de la République de Guinée, Fagundo Dioumandi, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de la République de Côte d’Ivoire, Sadiq Tashbayov, ministre des affaires religieuses de la République d’Ouzbékistan.

La rencontre avec les différentes délégations a permis de discuter des « questions communes relatives au pèlerinage, et d’aborder également un certain nombre de dispositions liées aux préparatifs afin de mieux servir les pèlerins venant du monde entier pour accomplir les rituels du Hajj de façon sûre et tranquille (….) ». Elle s’est déroulée « dans un esprit de partenariat et de complémentarité entre les services concernés de l’Etat et le secteur privé qui participent à l’organisation du pèlerinage » aux lieux saints de l’islam au Royaume d’Arabie Saoudite. L’Arabie a annoncé qu’elle n’imposera pas cette année de limites sur le nombre de pèlerins au Hajj, prévu fin juin. Ryad avait limité le nombre de pèlerins du Hajj au cours des trois dernières années, à cause de la pandémie de Covid-19.ASG/BK

Montée de l’insécurité : La Petite-Côte sort la grosse artillerie

https://lequotidien.sn L’insécurité grandit et inquiète la population, qui ne dort plus à poings fermés.  Après le meurtre commis jeudi dernier sur une Franco-Sénégalaise, dénommée Anne-Marie Rosalie Ngom dite Béa, dans son domicile sis au quartier «Les Aigrettes» dans la commune de Somone, ainsi que les multiples agressions à l’arme blanche et les vols à l’arrachée dans les villes touristiques de Mbour, Saly, Ngaparou et Somone, la gestion de la sécurité est devenue une urgence dans cette zone . Sur la Petite-Côte, la tristesse est sur les visages alors que la machine économique a redémarré avec force. Après deux ans de pandémie, ce qui a plombé le secteur du tourisme, la station balnéaire et ses environs renouent avec la reprise des activités touristiques. Aujourd’hui, les touristes sont revenus en masse dans ces sites qui sonnaient creux. Cette situation rallume les cœurs de millions de personnes dont la plupart d’entre elles avaient sombré dans la précarité. Mais, ce secteur pourvoyeur de devises risque de replonger dans ses travers. Malgré la présence des Forces de défense et de sécurité, les populations veulent jouer leur partition aux côtés de celles-ci pour vaincre ce mal qui risque de chahuter la reprise des activités de ce secteur. Après l’événement tragique, qui s’est produit à Somone, les Mbourois, aux côtés de leur maire, ont sonné l’alerte. Pour faire face à la flambée d’insécurité qui secoue leur ville, les populations ont initié une réunion pour échanger sur les solutions urgentes afin de faire face à cette insécurité galopante. Selon Saliou Diouf, maire de Somone, la démographie galopante de la ville ainsi que son développement doivent inciter les populations à la réflexion, surtout dans le domaine de la sécurité. «Somone n’est plus ce qu’elle était auparavant, nous sommes passés de 500 habitants à 15 000 habitants, la commune s’est développée. Beaucoup de gens viennent habiter ici. Comme c’est une zone touristique, les malfaiteurs pensent qu’ils peuvent venir ici pour solutionner leurs problèmes en volant. Et cette fois-ci, c’est allé plus loin que le vol. Je suis très choqué et très affecté par ce qui s’est passé à Somone. Nous sommes très peinés. Il y a moins d’une semaine, nous étions en train de parler de l’insécurité et nous nous organisions en collaboration avec la gendarmerie pour voir les voies et moyens en vue d’endiguer ce phénomène», déclare le maire Saliou Diouf. Il a fait allusion à la mort de Béatrice Ngom, froidement assassinée chez elle par deux jeunes. C’était le 5 janvier dernier. Ils ont été placés sous mandat de dépôt ce mardi par un juge d’instruction du Tribunal de grande instance de Mbour. Face à cette situation, il a promis que des équipes et des caméras de surveillance seront installées à Somone. Il déplore que beaucoup d’infractions qui y sont perpétrées soient le fait des Jakartamen. Conscientes qu’elles sont les plus exposées à cette insécurité, les populations, menées par Raïssa Béatrice Fall Diop, habitante du quartier Séane, demandent l’érection de la sécurité en urgence absolue. Elle dit : «La population, les associations somonoises sont aux côtés de la municipalité afin que plus jamais ce type de crime ne puisse avoir lieu à Somone. Les agressions se font en plein jour. Ce que nous notons, c’est que Somone, qui était un village, est devenu une commune, une grande ville. La transition de la sécurité s’impose à une ville comme Somone. Nous voulons une ville qui donne envie de vivre tranquillement avec des populations riveraines qui y vivent en pleine communion. Il urge de renforcer les liens avec la gendarmerie afin que cette question d’insécurité soit prise à bras-le-corps par la population pour que nous puissions vivre en sécurité.» Ainsi, pour atteindre cet objectif, elle invite les populations à mieux s’impliquer, mais également à avoir une culture de la dénonciation. «Nous devons collaborer avec la gendarmerie. Somone est un havre de paix, nous y vivons en toute tranquillité. Nous ne souhaitons pas que Somone devienne la cible de malfrats. A la gendarmerie que nous respectons beaucoup, nous souhaitons plus d’engagement à nos côtés afin que plus jamais cela ne se reproduise», enchaîne Raïssa Béatrice Fall Diop.

Le garage clandestin à l’entrée de Saly, source d’insécurité

A Saly, l’activité touristique a repris ses droits. Malgré la présence d’un poste de police, de la police touristique et de la Section de recherches, la station est défigurée par la présence d’un garage clandestin installé juste à l’entrée de Saly. Ce cadre fangeux est devenu un nid de malfrats. Les acteurs touristiques demandent de l’aide pour que cette emprise soit libérée. Pour rappel, le Président Macky Sall avait dégagé un budget d’1 milliard, en 2013, pour la rénovation de l’entrée de Saly. Mais à la fin des travaux, le garage clandestin a accaparé les lieux. Vrai paradoxe ! «On préfère ce qu’il y avait avant, que ce qui s’y trouve aujourd’hui. Toute l’insécurité de Saly vient de ce garage clandestin. On pose ce problème depuis 7 ans, mais aucune solution n’est apportée», dénonce un acteur touristique. Pour lutter contre l’insécurité, la mairie a dégagé un budget de 50 millions pour la construction d’une police. C’est pourquoi les autorités administratives sont invitées à agir rapidement pour dégager ces occupants clandestins. «Nous n’allons pas accepter qu’une minorité sacrifie tout un investissement. Si la mairie a demandé qu’on libère cet espace, il faut le faire», ajoute-t-il. Par contre, le maire et le directeur de la Sapco doivent entamer rapidement les travaux paysagers afin de protéger cet espace des occupations anarchiques.

Hélène Tine dans «L’Entretien» : «Que le président Macky Sall ne trahisse pas sa profession de foi…Je serais du combat contre l’obstination pour un 3ème mandat!»

https://www.dakaractu.com Ancien membre de l’Alliance des forces de progrès (AFP), et de surcroît ancienne alliée du président Macky Sall au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar, Hélène Tine, dit avoir toutes les raisons pour se démarquer d’un éventuel mandat porté par une bonne partie de la mouvance présidentielle. Il y a douze ans, quand l’actuel président de la République combattait un troisième mandat de son prédécesseur Abdoulaye Wade, l’ancienne chargée de communication de l’AFP s’était engagée pour le même principe, le même combat. Dans ce nouveau numéro de l’Entretien avec Dakaractu, la présidente du mouvement sénégalais pour l’éthique et le travail ( MSET) réitère le même engagement qu’elle avait en 2011. « Ce qui m’étonnerait, c’est d’accepter à Macky Sall ce que nous avions, ensemble, refusé à Abdoulaye Wade. Aujourd’hui, il y’a des responsables qui essaient de justifier ce troisième mandat. Il n’a qu’à sortir par la grande porte, car il est jeune et a l’avenir devant lui », considère Hélène Tine. Plus loin, elle confirme sa disponibilité à se mettre en face du régime pour rappeler au président et à ses souteneurs qu’il doit respecter cette profession de foi sur la question du mandat. En outre, la candidate aux élections locales dans la capitale du rail évoquera dans cet entretien, le sujet relatif à l’Assemblée nationale ainsi que cette question d’actualité sur le rapport de la Cour des comptes concernant la gestion des fonds force Covid-19.

Macky Sall me donne raison, il augmente les prix de l’énergie Par Mamadou Lamine Diallo

Le peuple sénégalais a suivi les débats à l’A sur le budget. Après une analyse scientifique du budget et c’est notre rôle, j’ai conclu, compte tenu de l’ampleur de la dette à payer, le retard dans la production nouvelle de gaz naturel et de pétrole, Macky Sall est obligé d’augmenter les prix de l’énergie. Amadou Ba a esquivé la question. L’éternel élève du FMI ne se mouille jamais sauf pour rémunérer grassement son ami DSK. Dos au mur, Macky Sall donne raison à MLD Tekki et ses équipes économiques. Amadou Ba va chercher 300 milliards sur le dos du peuple et des transporteurs. On ne doit pas l’accepter. 300 milliards, c’est le montant de la corruption du régime et des flux financiers illicites par année. Voyez-vous, la corruption a pris des proportions terribles et elle étouffe notre développement économique. Il est temps de changer, c’est ce que je propose. Dans mes prochains déplacements dans le pays et la diaspora, je compte expliquer au peuple comment entre autres, le Sénégal peut s’en sortir au plan économique, social, et sécuritaire.

La sécurité routière,Mansour FAYE est-il capable de résoudre le problème?Par Mamadou Lamine Diallo

Le Sénégal est sous le choc, les accidents de la route se multiplient à un rythme inquiétant avec les morts et les blessés. On a observé un deuil national et nos guides religieux ont prié. Il nous faut agir. Et honnêtement il faut se demander si Mansour FAYE est capable. Une étude a été menée qui identifie les différents facteurs en cause. Elle conclut que le facteur humain est le plus important. Sur ce, un nouveau code de la route a été voté sous ma présidence de commission. On a tout donné à Mansour FAYE et rien ne change. Les choses s’empirent. Comme il ne veut pas démissionner, surtout après le saccage des fonds covid 19 découvert par la Cour des Comptes, Il faut le faire partir. Ne serait-ce que pour soulager psychologiquement les familles et rassurer les futurs voyageurs.

APPEL AUX JEUNES ET AUX CITOYEN-NE-S PAR MADIEYE MBODJ

La révision ordinaire des listes électorales sur la période légale de six mois, du 1er février au 31 juillet 2023, est impératif pour garantir à tous les citoyens en âge de voter l’expression du suffrage universel En principe au Sénégal, en vertu des dispositions de la loi portant Code électoral, il est fait obligation au président de la République et au gouvernement d’organiser une révision annuelle ordinaire de six mois, du 1er février au 31 juillet, à chaque année de non élections, ce qui en parfaite violation de la loi, est loin d’être le cas sou le régime de Macky Sall. Notre compatriote Ndiaga Gueye, président de l’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC/ ASUTIC n’a pas manqué d’alerter très tôt, à travers une contribution en date de novembre 2022, intitulée : « Sénégal : aucune révision annuelle de six mois des listes électorales depuis sept ans, celle de 2023 ne sera pas non plus organisée, à moins que… ». Il vient, le 8 janvier dernier, de lancer un autre coup de semonce : « Sénégal, non organisation de la révision ordinaire des listes électorales en 2023 : premier acte de manipulation de la présidentielle de 2024. » Pour s’octroyer un semblant de légalité, le régime de Macky Sall a fait modifier par sa chambre d’enregistrement, en juillet 2021, l’article 39 du Code électoral, devenu l’article 37, pour introduire la notion volontairement floue et fourre-tout de «Sauf cas de force majeure».Allant plus loin,ils ont renforcé cette modification à travers la réécriture irrégulière de l’article R28 du Décret n°2021-1196 portant partie réglementaire du Code électoral, désormais ainsi rédigé : « Une révision dite ordinaire a lieu sauf cas de force majeure ou de révision exceptionnelle en perspective, chaque année du 1er février au 31 juillet inclus ». L’on tend ainsi, sans le dire, à se passer des révisions ordinaires au profit de révisions exceptionnelles, à durée très réduite, laissée à la discrétion des décrets et arrêtés du président de l’État-parti APR-BBY et de son ministre de l’Intérieur. Notez, à titre d’illustrations, que la révision exceptionnelle n’a duré que deux mois pour l’élection présidentielle de 2019, 45 jours pour les élections territoriales de janvier 2022 et 25 jours pour les législatives de juillet de la même année ! Résultats de ces opérations volontairement tronquées de révision des listes électorales : au moins, 1 923 691 Sénégalais qui ont le droit de vote, ne sont pas encore inscrits sur les listes électorales, dont plus de 1 100 000 jeunes âgés de 18 à 25 ans (Voir Rapport 2021 Mission d’audit du fichier électoral du Sénégal) ; on peut y ajoute les 3 200 000 abstentions (plus de 33 %) aux législatives de 2022, sur un fichier officiel de quelque 7 036 000 inscrits. Au total donc, pour un potentiel de plus de 8 900 000 électeurs selon les données statistiques de l’ANSD, l’on peut retenir qu’en définitive plus de cinq millions de Sénégalais n’ont pas voté aux dernières législatives, ce qui limite sérieusement le caractère démocratique et populaire du scrutin. Pareille situation mérite une grande attention et appelle des tâches urgentes. Et que personne ne s’y trompe : Macky Sall et compagnie ont bien lancé quant à eux, de façon sournoise sous couvert de vente de 1 500 000 nouvelles cartes de membres de l’APR, leur campagne de collecte de données à caractère personnel et de pré-inscription sur les listes électorales. Par conséquent, en direction de la présidentielle de 2024, une large mobilisation politique et citoyenne, parlementaire et extraparlementaire, s’avère plus que jamais urgente et nécessaire pour arriver à garantir à tous les citoyens en âge de voter l’expression du suffrage universel, direct, libre et secret. Chacun-e est libre d’être candidat-e, sauf le président qui a déjà effectué ses deux mandats consécutifs de sept puis de cinq ans. Lui-même d’ailleurs et tous ses collaborateurs les plus proches l’ont,il n’y a guère, dit et redit, écrit et brandi à la face du monde.Tous les spécialistes de droit et autres intellectuels honnêtes,dont tout récemment parmi d’autres,le constitutionnaliste Babacar Gueye, r Elhadj Omar Diop ou l’universitaire écrivain Felwin Sarr, plus généralement toutes les personnes de bon sens et de bonne foi, sont formels : pas de 3ème candidature pour Macky Sall, et cela ne dépend nullement de son bon vouloir comme il le prétend ; il ne peut aucunement être candidat en 2024 : on n’interprète pas ce qui est clair comme l’eau de roche, ou normé sur du marbre comme les deux ràkka de la prière de l’Aïd !

L’ensemble des patriotes et démocrates de notre pays, soucieux véritablement du présent et de l’avenir du Sénégal dans une Afrique libre et souveraine, doivent conjuguer leurs efforts, s’organiser et mener les combats, tous les combats nécessaires, pour :

– la révision ordinaire des listes électorales sur la période légale de six mois, du 1er février au 31 juillet 2023 ; l’inscription de tous les électeurs en âge de voter et leur participation massive au scrutin, les jeunes en particulier, ceci comme pas immédiat vers des élections régulières, inclusives et sincères, transparentes et démocratiques ; – la mise en œuvre, dans ce sens, de toutes les réformes préconisées depuis des années par les forces vives nationales et demeurées toujours d’actualité, telles que, entre autres, la fin de la mainmise totale et quasi monopolistique du pouvoir sur le fichier électoral et sur divers autres fichiers sociaux, sur la carte électorale et le découpage des communes, sur le ministère de l’intérieur et le commandement territorial-maintenant politisés à outrance, sur le calendrier électoral et la fixation des cautionnements, sans oublier le combat pour l’instauration du bulletin unique, la suppression du mode de scrutin dit de raw gàddu et du type de parrainage volontairement opaque en vigueur, l’institution d’un organisme autonome chargé de l’organisation des élections, etc., ce dans le cadre d’une concertation nationale diligente, sincère et sans dilatoire, condition incontournable pour assurer la paix civile et la stabilité dans notre pays. Nous sommes tous et toutes interpellé-e-s. L’ensemble des patriotes se doivent de se tenir prêt-e-s et ouvert-e-s pour contribuer de toutes leurs forces, en tout lieu et en tout temps, à ce nécessaire travail collectif de sensibilisation, de mobilisation collective et de proposition pour la régularité, la transparence des élections et la paix. Exigence d’autant plus pressante que le régime de fin de règne de Macky Sall verse de plus en plus ouvertement dans des dérives dictatoriales, violentes et meurtrières, multipliant enlèvements de type fasciste, emprisonnements arbitraires, tortures, disparitions forcées, découvertes suspectes de cadavres, etc. Tant pis s’il lui faut brûler notre pays le Sénégal, le pouvoir déroule sa stratégie du chaos et du « Tout sauf Sonko » : il lui faut surarmer les forces de répression, quitte à se lier avec les régimes les plus fascises au monde. Il lui faut en priorité éliminer « l’ennemi public n°1, Ousmane Sonko », ci nii mbaa ci naa, par les moyens ‘’légaux’’ de sa justice, ou même physiquement par des ‘armes non conventionnelles’’. Une chose est sure cependant : le combat, le défi, le projet ne sont pas l’affaire d’un individu ni même d’un parti, mais bien d’un peuple tout entier, d’un pays, d’un continent, pour la construction décisive, en ce début de l’an 2023, d’un autre monde, fait de liberté, de justice, de dignité, de travail, d’éthique, de fraternité et de paix. Madieye Mbodj est membre du bureau politique de Pastef-Les Patriotes.

Nomination de Hamade Ndiaye à la tête de l’OFOR : Serigne Mbaye Thiam place ses pions et se renforce à Nguéniène…

https://www.dakaractu.com Le dernier conseil des ministres a étrenné la nomination de Hamade Ndiaye, de la vision socialiste à la tête de l’Office des forages ruraux (OFOR) en remplacement de Monsieur Alpha Bayla Guèye. Une nomination qui sonne comme une volonté pour le ministre de l’eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam de renforcer ses bases politiques en y mettant ses hommes de confiance et du même camp dans le parti socialiste, dans un contexte marqué par une forme de dissidence dans ledit parti. Si l’on sait que des voix se sont levées tout dernièrement pour réclamer la tenue du congrès du PS quelques années après le rappel à Dieu du secrétaire général du parti Feu Ousmane Tanor Dieng. Le tout nouveau directeur général de l’Office des forages ruraux, Hamade Ndiaye est de la vision socialiste. Membre fondateur des cadres de cette cellule au sein du parti socialiste, Hamade Ndiaye est connu pour son militantisme engagé dans les rangs des verts et ceci depuis le bas âge. Très proche de Feu Ousmane Tanor Dieng, l’actuel directeur général de l’OFOR est le secrétaire général du comité à Nguéniène et le chargé des questions universitaires dans le département de Mbour. Sa proximité avec le ministre Serigne Mbaye Thiam est connue de tous. Et il ne rate pas la moindre occasion pour le défendre. On se rappelle également de sa récente sortie sur la situation du parti socialiste allant même jusqu’à demander à l’actuel secrétaire général par intérim, Aminata Mbengue Ndiaye à libérer le poste au profit de Serigne Mbaye Thiam. « Dans un grand parti comme le PS, qui est organisé et supporté par des jeunes, Serigne Mbaye Thiam drainera les voix nécessaires pour la présidentielle et ceci, au profit de la coalition. Feu Ousmane Tanor Dieng disait de Serigne Mbaye, qu’il est un garçon cohérent et équilibré. Nous connaissons à suffisance les valeurs et principes du PS et nous pensons pouvoir porter le legs de Feu Ousmane Tanor Dieng », avait souligné Hamade Ndiaye. Tout pour dire qu’avec cette nomination Serigne Mbaye Thiam renforce ses hommes et affûte ses armes…

Aprés les 40 morts à Kaffrine et 1000 milliards volés : Macky Sall est obligé de couper des têtes

https://www.rewmi.com Le remaniement , rien que le remaniement car le Président Macky Sall n’a pas le choix. Après les derniers scandales qui secouent le Sénégal. Le changement radical du gouvernement s’impose. Le Chef de l’Etat devra opérer un profond réaménagement du gouvernement Amadou Ba, en limogeant les ministres impliqués dans les différents scandales. Après les derniers scandales qui secouent le Sénégal, un remaniement du gouvernement s’impose au Président Macky. Un remaniement qui lui permettra de limoger ou de changer tous les ministres suspectés de détournement ou d’insuffisance de résultats, d’aller répondre à la justice. En premier le premier ministre, Amadou Ba entame les procédures en rassurant les Partenaires techniques et financiers (PTF) regroupés au sein du G50, de suivre les recommandations de la Cour des comptes sur les milliards détournés. Si ce n’est pas le rapport de la Cour des comptes décriant une mal gouvernance sur la gestion des 1000 milliards Fcfa alloués pour alimenter les fonds destinés aux secours dans le cadre de la Covid-19, c’est le dernier accident de la route survenu sur la route de Kaffrine. L’accident routier le plus meurtrier dans l’histoire du Sénégal avec son lot de 40 morts. Face aux bailleurs de fonds qui s’inquiètent également, le Président de la République Macky Sall se trouve interpellé au premier plan car Jamais le gouvernement du Sénégal n’a été acculé à ce point suite au scandale ayant frappé la gestion des 1000 milliards FCFA sur la Covid-19. Il ne saurait y avoir de favoritisme dans ces différents dossiers. Non seulement, toutes les autorités étatiques impliquées dans ces différents scandales doivent être limogées mais doivent être poursuivies sur le plan judiciaire. Le gouvernement est très attendu. Il ne faudrait pas que les lampistes soient les seuls à payer à propos de ce carnage financier. Il y va de la transparence à travers le traitement de ces différentes affaires. Macky Sall est dos au mur. Il ne peut plus reculer. Toute l’opinion nationale et internationale l’attend sur la suite à donner dans ces affaires. Des sanctions sont attendues de lui. D’où donc, la question du remaniement ministériel qui s’impose. Tous les ministres fautifs sans aucune exception, doivent quitter le gouvernement. Ce qui ne fera que rassurer toute l’opinion nationale et internationale.

INTERVIEW RFI-OUSMANE SONKO : Les tréfonds trébuchants de la géopolitique Par Babacar Justin NDIAYE

Le passage inopiné d’Ousmane Sonko sur RFI et France 24 synchronisées, en face de deux grosses pointures, les vedettes Christophe Boisbouvier et Marc Perelman (deux journalistes habituellement commensaux des chefs d’État en exercice), a engendré l’effet d’un coup de tonnerre dans le landernau politique sénégalais et…au-delà. La surprise générale renvoie aux positions carrées et tranchées du Leader de PASTEEF sur les rapports franco-sénégalais et sur la politique de l’ex-Puissance colonisatrice en Afrique. L’évènement médiatique a inévitablement secrété la question que voici : le crédo de Sonko, jusque-là en béton, est-il devenu un dogme en caoutchouc voire une opinion élastique ? Une réponse politique et intelligible s’impose. Justement, la politique étant ce qui est avant d’être ce que l’on veut, c’est-à-dire le choc entre le réel et l’idéal, Ousmane Sonko se préoccupe logiquement de pulvériser les préjugés tenaces et de casser les clichés solides qui lui collent à la peau. D’où le bémol qu’il a mis sur le sentiment anti-français et le rejet de l’autarcie qu’il a exprimé. Dans un contexte pré-électoral très décisif et dans une conjoncture judiciaire assez incertaine pour lui, ce discours doucereux et ondoyant envers la France dont l’influence reste encore prégnante au Sénégal, reflète une démarche stratégiquement compréhensible et intelligente. Paul Austin a dit : « La politique est un cheminement entre les grands principes et les petits arrangements ». Si au plan domestique (les affaires sénégalo-sénégalaises), Ousmane Sonko a profité de la « Radio mondiale » et de la « Lucarne de la France » pour polir son image d’acteur politique de grande envergure, il en est différemment sur le terrain africain où il a trébuché sur les écueils nichés dans les tréfonds de la géopolitique. Un domaine qui ne lui est pas encore familier. Et qu’il ne maitrise pas ; notamment à l’échelle du Sahel. En effet, ses arguments relatifs à la Russie et à la firme de mercenaires WAGNER sont historiquement erronés et pratiquement approximatifs. Car les relations de solidarité agissante entre l’ex-URSS, réduite aujourd’hui à la Russie, furent déterminantes dans le combat d’émancipation des ex-colonies et, surtout, durant la lutte des Mouvements de Libération Nationale. Sans les armes russes et les soutiens diplomatiques du Bloc communiste d’alors (Chine et Urss), des pays comme l’Algérie, le Vietnam, la Namibie, l’Angola, le Mozambique, la Guinée-Bissau de Cabral etc. auraient accédé à l’indépendance plus tardivement et plus tragiquement. Pendant combien d’années, sur le deux terrains militaire et diplomatique, les Américains et les Européens ont été (droits de veto à l’appui) les très efficaces protecteurs des régimes racistes d’Afrique du Sud et de Rhodésie ? Impossible donc de loger à la même enseigne les Russes et les Français. Même dans le domaine affreux du mercenariat où les Colonels Roger Trinquier au Katanga (1960) et Bob Denard aux Comores (les années 70) ont tristement devancé, sur le continent africain, Éveguéni Prigogine, le fondateur de WAGNER. S’agissant du Sahel, tous les spécialistes savent que les dirigeants du Mali et du Burkina envisagent l’alternative russe un peu malgré eux et, surtout, à leurs corps défendant. Ces deux Juntes savent que la Russie n’est pas une panacée mais une nécessité du moment. Quand on est pris en sandwich entre la maladie Ébola et celle du Sida, le choix est forcément douteux. Soyons donc indulgents vis-à-vis des officiers Goïta et Traoré ! Même si Ousmane Sonko a parfaitement raison d’emprunter (sans le savoir) la juste formule de feu Sékou Touré : « Changer de tuteur, ce n’est pas se libérer ». À cet égard, la crise de confiance entre ces deux pays sahéliens et la France ne repose pas sur des hallucinations. En effet, les chefs militaires comme les populations meurtries du Burkina ont du mal à comprendre que la « zone des trois frontières » grouille de terroristes armés, véhiculés et ravitaillés en carburant ; sans être repérés par les satellites américains aiguillonnés depuis la base américaine d’Agadez au Niger, ni allumés par les drones et les Mirage français stationnés sur l’aéroport Diori Hamani de Niamey. Au Mali, l’équation est encore plus ardue. Les officiels et les citoyens ordinaires ont l’intime conviction – à tort ou à raison, que l’opération BARKHANE était aussi anti-terroriste que favorable aux rebelles touaregs désireux de proclamer l’indépendance de l’Azawad. Au demeurant l’Accord d’Alger signé en 2015 renferme les germes d’une partition territoriale à court terme et d’une perspective fédérale à moyen terme. Voilà les dessous de cartes sahéliennes non prises en compte dans la réponse d’Ousmane Sonko qui renvoie dos à dos Russes et Français. À tort ! Car au Sahel, la Russie n’est pas la solution mais la France est le problème. À mon avis, Ousmane Sonko devait enjamber cette séquence de l’interview qui figure dans la croisade anti-russe de l’Élysée et du Quai d’Orsay. Une croisade en quête de cautions crédibles !

Nathalie Yamb et Kémi Seba clashent Ousmane Sonko

Il était pourtant adulé par ces noms très connus dans la lutte contre la Françafrique et le néocolonialisme. Les activistes Kémi Seba et Nathalie Yamb soutiennent Ousmane Sonko, principal opposant du régime en place, depuis son apparition sur la scène politique. Ils manifestent leur approbation presque après chaque sortie du leader de Pastef. Toutefois, une certaine réticence a semblé voir le jour après que Ousmane Sonko a accordé une interview aux médias français France 24 et RFI. Face aux journalistes français, Ousmane Sonko a regretté de voir le drapeau russe flotter au Burkina. Pour le maire de Ziguinchor, il ne devrait pas être question de remplacer un « oppresseur par un autre ». Une réponse qui semble ne pas être du goût de la panafricaniste Nathalie Yamb. Dans un tweet, celle que ses détracteurs surnomment « la dame de Sochi » maugrée : « De la même façon qu’on ne veut pas remplacer un maître par un autre, de la même façon on ne veut pas remplacer un larbin par un autre. À bon entendeur… ». Un tweet qu’approuve son compère Kémi Seba. S’exprimant sur Twitter, celui-ci explique que «la jeunesse afro veut rompre avec la françafrique qui a tué nos pères ». « Cela ne signifie pas qu’elle veut avoir les Russes comme colons. Nous l’avons déjà dit, la minorité qui brandit des drapeaux russes dans les manifestations est dans l’erreur mais n’en faites pas une généralité »,, a t il poursuivi. De plus, Kémi Séba n’a certainement pas digéré le fait que le leader de Pastef ait accepté un entretien avec des médias selon lui « vomis » par les Africains. Ce qui semble le plus indigner l’activiste est le fait que l’ex directrice générale de Radio France Internationale ait félicité Ousmane Sonko dans sa posture. Pour Kémi Seba, Ousmane Sonko, en décrivant ce qui se passe en Afrique comme « une volonté de changer de colons », « insulte » la jeunesse. Le leader de Pastef risque ainsi de se mettre à dos ces activistes panafricanistes. Ce qui semble être le cadet des soucis du côté de Pastef si l’on se fie à la réponse de Lansana Gagny Sakho. Répondant à Nathalie Yamb, ce dernier lui a demandé sèchement de se mêler de ses affaires.Avec Seneweb

L’Etat a coupé le salaire du gendarme Didier Badji (Me Amadou Diallo, Amnesty)

https://www.sudquotidien.sn Porté, disparu depuis plus de deux mois, le gendarme Didier Badji est toujours introuvable. Sa famille comme celle du militaire Fulbert Sambou retrouvé mort, ne bénéficie d’aucun soutien de l’Etat. La preuve ? Selon Me Amadou Diallo de Amnesty International, l’Etat a coupé le salaire de Didier Badji. Idem pour la famille du défunt Fulbert Sambou qui jusqu’à présent n’a pas encore reçu le soutien de l’Etat. Elle a traîné en justice Ahmet Suzanne Camara et Bah Diakhaté, mais la plainte n’avance pas et semble être bloqué. Selon les éléments de l’enquête, la géolocalisation des appareils de Didier Badji et Fulbert Sambou a permis de les situer consécutivement au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel où ont été retrouvés par ailleurs un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés. Mais leur disparition appelle à beaucoup d’interrogations. La Brigade Prévôtale est chargée d’élucider les circonstances précises de ces disparitions. Pour l’adjudant-chef Didier Badji toujours introuvable, sa famille annonce une plainte contre X, via son avocat Me Kabou. En terme clair, les proches du disparu vont en ester en justice toutes les personnes impliquées dans cette affaire pour espérer retrouver leur fils. En effet, la plainte vise l’atteinte à l’image, à l’honorabilité, à la respectabilité des agents de l’état et la diffusion de fausses nouvelles.

L’urgence de lutter contre la corruption au Sénégal Par Moussa SYLLA

La publication du Rapport de la Cour des comptes du Sénégal sur l’utilisation des fonds destinés à la lutte contre le Covid, a créé une grande controverse et suscité une vague d’indignations au Sénégal. Entre présumés détournements de fonds, surfacturations et non-respect des procédures d’octroi de marchés publics, ce rapport prouve qu’une lutte (plus) ferme contre la corruption s’impose dans notre pays. A cela, s’ajoute le drame qui s’est produit dans notre pays, le dimanche 8 janvier, qui montre comment la corruption contribue à des désastres meurtriers. Combien de voitures circulent au Sénégal, alors qu’elles ne devraient pas ? Elles ne passent jamais la visite technique, mais ne sont pas envoyées en fourrière. Même si elles ont passé la visite technique, l’on se demande comment elles ont fait pour la réussir. A cause de tout cela, le gouvernement a intérêt à lutter contre la corruption. Cela requiert plus que des mots, mais des actes comme le vote d’une loi anticorruption et son application. A défaut, cette situation de grande corruption et totale impunité perdurera au Sénégal. Cela entraînera qu’à chaque publication d’un rapport d’un organe de contrôle ou à chaque drame, il y aura une vague d’indignations qui ne sera suivie d’aucune action concrète pour que l’utilisation frauduleuse des deniers publics cesse ou le manque de rigueur dû à la corruption disparaisse. La corruption est également l’un des principaux vecteurs du blanchiment de capitaux. L’argent issu de la corruption ne peut être utilisé directement dans le circuit économique ; il doit être blanchi. Aussi, les pays connaissant une forte corruption sont-ils classés comme étant à risque élevé en matière de blanchiment de capitaux. Par conséquent, la lutte contre la corruption améliorera l’efficacité du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme du Sénégal, d’autant plus que son Evaluation nationale des risques (Enr) a identifié la corruption comme étant l’une des principales infractions sous-jacentes du blanchiment de capitaux. Le Sénégal fait aujourd’hui partie de la liste des pays présentant des lacunes dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, selon le Groupe d’action financière (Gafi), l’organisme intergouvernemental chargé de lutter contre ces deux fléaux dans le monde. Pour la correction de ces lacunes, il doit mieux lutter contre la corruption. Les dispositions du Code pénal du Sénégal relatives à la lutte contre la corruption sont désuètes et insuffisantes (une dizaine d’articles) : elles ont besoin d’être mises à jour et adaptées au contexte actuel. La norme aujourd’hui, pour tout pays qui veut lutter sérieusement contre la corruption, est de voter une loi anticorruption et l’appliquer rigoureusement.

Cette loi devrait contenir les dispositions suivantes1, conformément au Protocole de la Cedeao sur la lutte contre la corruption :

– L’interdiction ou le strict encadrement des cadeaux offerts aux agents de l’Etat, pour éviter tout favoritisme ; – La proscription des recrutements de complaisance comme embaucher un membre de la famille d’un agent de l’Etat afin qu’il prenne une décision en faveur d’une entreprise, et par ricochet, le recrutement des agents de l’Etat au mérite ; – La prohibition des conflits d’intérêts comme octroyer un marché public à un proche ou une entreprise où la personne responsable de l’appel d’offres détient des intérêts. Cela revient à appliquer strictement le Code des marchés publics du Sénégal, notamment son article 40 qui dispose : «Toute personne qui a personnellement ou par l’intermédiaire de son conjoint ou de ses ascendants ou descendants, un intérêt direct ou indirect, notamment en tant que dirigeant, associé ou employé, dans une entreprise candidate à un marché examiné par la commission à laquelle elle appartient, doit en faire la déclaration, se retirer de la commission et s’abstenir de participer à toutes les opérations d’attribution du marché considéré.» Des sanctions doivent être prévues par la future loi anticorruption en cas de non-respect de cette disposition du Code des marchés publics ; – L’obligation pour les entreprises nationales, publiques et privées, de mettre en place un dispositif anti-corruption ; – La protection des lanceurs d’alerte qui signalent de bonne foi des actes de corruption. La première étape est le vote d’une loi anticorruption, mais le plus important est son application. Une loi anticorruption à but cosmétique est le meilleur moyen pour un Etat de montrer que la lutte contre la corruption ne l’intéresse pas. Pour qu’elle soit appliquée, il faut nécessairement le soutien du sommet de l’Etat, ce que les Anglo-saxons appellent le «tone from the top». Qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? L’Etat doit montrer que la lutte contre la corruption est importante pour lui, en étant impartial dans l’application de la loi. En d’autres termes, toutes les personnes présumées coupables de faits de corruption doivent être poursuivies et jugées. En cas de culpabilité, les sanctions prévues doivent leur être appliquées équitablement. Si l’Etat procède ainsi, se créera dans notre pays une prise de conscience qu’il y a une tolérance zéro dans la lutte contre la corruption. Cela entraînera également le développement d’une culture anticorruption au Sénégal, comme dans les pays scandinaves. Le Royaume-Uni a voté une loi, «The Unexplained Wealth Order». Elle permet aux autorités judiciaires du Royaume-Uni de confisquer les fonds injustifiés d’une personne, en d’autres termes, une richesse inexpliquée que ne permet son niveau de revenu connu. Le Sénégal pourrait mettre en place une telle législation, d’autant plus que la plupart de ses personnes politiquement exposées doivent procéder à une déclaration de patrimoine, conformément aux dispositions de la loi n°2014-17 du 2 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine. Si quelque temps après leur nomination ou leur élection, leur patrimoine dépasse largement celui lors de leur déclaration de patrimoine, et en cas de non-clarification, ces fonds doivent être confisqués et réinjectés dans les caisses étatiques. Cela revient à renforcer les dispositions de l’article 163 bis du Code pénal sur la répression de l’enrichissement illicite. La corruption est un fléau qui entraîne des conséquences négatives, comme une instabilité politique, un Etat incapable d’offrir des services de qualité à ses citoyens ou de les protéger, la frustration des citoyens lésés, une mauvaise réputation à l’international et, par conséquent, la diminution des investissements étrangers. L’indignation des citoyens sénégalais, à la suite de la publication du Rapport de la Cour des comptes, montre que cette situation d’impunité ne peut plus perdurer.

Après cela, qui voudra s’acquitter honnêtement de ses impôts ?

La lutte contre la corruption n’est pas un combat perdu d’avance ; le Sénégal peut le gagner s’il fait preuve d’une volonté de combattre la corruption. Dans un précédent article2, je citais les exemples de Singapour et Hong-kong, et montrais comment ils sont parvenus à éradiquer la corruption : «Le livre de Klitgaard, Combattre la corruption, montre comment Hong-Kong et Singapour sont parvenus à diminuer très grandement la portée de la corruption. Des agences anticorruption ont été créées, dotées d’une indépendance claire : l’Inde­pendant commission against corruption (Icac) à Hong-Kong et le Corrupt practises investigation bureau (Cpib) à Singapour. Elles étaient dirigées par des personnes reconnues pour leur probité. Aussi bénéficiaient-elles d’un fort soutien de leur Etat, qui leur a donné tous les moyens nécessaires pour lutter contre la corruption. Ces deux exemples montrent que la corruption ne constitue pas une fatalité, qu’elle peut être efficacement combattue. Cela requiert plus que des mots, mais surtout des actions fortes.» Le Sénégal doit suivre leurs exemples. En faisant cela, il augmentera ses revenus et les dépensera plus efficacement. Cela lui permettra également de lutter plus efficacement contre le blanchiment de capitaux et de mieux protéger les Sénégalaises et Sénégalais. Il en va du civisme de sa population et de sa réputation à l’international. Les actions énumérées plus haut doivent être entamées dès à présent, car ce combat est une urgence aujourd’hui. Cela montrera le sérieux du Sénégal et sa volonté de figurer parmi les pays exemplaires du monde, où ses citoyens respectent l’Etat parce que les gouvernants font preuve d’éthique et de probité. P.S. Le dimanche 8 janvier 2023, s’est produit l’accident routier le plus meurtrier de l’histoire du Sénégal. Je présente mes condoléances à toute la Nation sénégalaise, particulièrement les familles éplorées, et prie pour le repos de l’âme des disparus. Cet accident pose encore plus la question de la lutte contre la corruption dans notre pays. Elle est plus que jamais une urgence nationale. 1 Voir l’article écrit par l’auteur sur la plateforme LinkedIn : https://www.linkedin.com/feed/update/urn : li : activity : 6848964066245931008/ 2 https://lequotidien.sn/la-corruption-doit-etre-fermement-combattue-au-senegal/

Le Président Macky Sall face à son destin : entre tentation du fruit interdit du 3ème mandat et mesures correctives de garantie de l’unité nationale et de la paix civile Par Pr Kader BOYE *

https://www.sudquotidien.sn Le vacarme assourdissant alimenté par divers groupes agissant en proximité ou à l’intérieur du pouvoir, et sans retenue, sur ou autour de la validité d’un 3ème mandat du Président Sall en 2024, a de quoi surprendre et inquiéter. Surprendre, parce qu’à bon droit les citoyens honnêtes avaient cru qu’un tel débat appartenait à l’histoire politique du Sénégal des années 2010 à 2012. Surtout que ce débat sur le « 3ème mandat » portait à l’époque, non point sur la possibilité pour le Président de la République de faire plus de deux mandats, mais sur l’interprétation du champ d’application de la nouvelle règle constitutionnelle de 2001, quant aux mandats devant être comptabilisés. En effet, le 1er mandat du Président Wade avait été acquis sous la Constitution de 1963, qui ne comportait aucune limitation du nombre de mandats que pouvait faire un Président de la République. Cette question avait été fort bien tranchée par le Conseil Constitutionnel dans sa décision en date du 29 janvier 2012. Au surplus, le Président Sall lui-même, a soumis en 2016 au référendum, une réforme constitutionnelle (loi du 5 avril 2016) qui ne remettait pas du tout la limitation du nombre de mandats à deux. Celleci comportait une innovation consistant à réécrire l’article 27 de la Constitution, présentée par l’initiateur lui-même, comme devant mettre fin à toute controverse sur l’obligation à s’en tenir à deux mandats.

CLARIFIONS !

Qu’était-il dit dans l’article 27 de la Constitution sous sa version de 2001 ?

1 – La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. 2 – Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire.

Que dit l’actuel article 27 sous sa reformulation nouvelle ?

1 – La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans.2 – Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs A la vérité, cette formulation est directement empruntée à la Constitution française, en son article 6, issu de la réforme constitutionnelle Sarkozy en 2008, qui entendait mettre un terme à la pluralité des mandats de cinq ans (réforme constitutionnelle de 2000, instaurant le quinquennat sans limitation du nombre des mandats). Cette formule qui a l’allure d’un principe est plus claire et plus simple pour le commun des mortels. Mais elle ne mettait aucunement fin à une écriture nébuleuse ou controversée de la règle de la Constitution de 2001, parce qu’il n’y avait aucun doute sur le sens de celle-ci. Que dit enfin le Conseil Constitutionnel en sa décision du 29 janvier 2012 ? (V. Recueil des Décisions du Conseil Constitutionnel-janvier 1993-mars 2019-edit 2020). Citons : «Si la Constitution de 2001 a vocation à recevoir une application immédiate, le constituant peut en décider autrement comme en atteste l’article 104, qui met hors du champ d’application de cette nouvelle Constitution un mandat acquis sous l’empire de la Constitution de 1963 ; par suite un tel mandat ne peut servir de décompte référentiel ni être pris en compte pour la mise en œuvre de dispositions de l’article 27 de la Constitution 2001 limitant le nombre de mandats à deux».

En français plus accessible aux profanes,le Conseil Constitutionnel dit ceci :

1-Il est vrai que la nouvelle Constitution de 2001 limite le nombre de mandats que peut exercer un Président de la République à deux. 2- Mais pour décompter ces deux mandats dans les circonstances de la cause, on ne saurait inclure dans le décompte le mandat qu’avait acquis le Président de la République sous l’empire de la Constitution de 1963 qui ne comportait aucune règle de limitation. 3- Une solution contraire n’aurait été possible que si le constituant l’avait clairement indiqué dans la nouvelle constitution. Or tel n’avait pas été le cas. Et d’ailleurs c’est la solution d’exclusion que celle-ci entérinait dans l’article 104.

RESUMONS :

1- La réforme constitutionnelle initiée par le Président Sall n’a pas eu pour vocation de mettre fin à la Constitution de 2001. Elle y apporte des innovations selon l’exposé de ses motifs, comme la restauration du quinquennat. Elle laisse intacte la limitation du nombre des mandats présidentiels à deux mais en reformule son expression juridique : «Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs». 2- On rappelle que le président Wade avait restauré le septennat en 2008 par voie législative (loi constitutionnelle n° 2008-66 du 21 octobre 2008) tout en prenant la précaution de faire mentionner dans le nouvel article 27 que « la présente modification ne s’applique pas au mandat du Président de la République en exercice au moment de son adoption ». C’est une technique de prolongation du mandat tout en conservant la limitation des mandats. Elle n’est pas tout à fait honnête sans être illégale. 3- C’est au final le nombre de mandats effectués qui seul entre en ligne de compte. La durée (7 ou 5 ou 10) importe peu. S’il en était autrement, tout Président calculateur pourrait ruiner le principe même de la limitation des mandats. Il lui suffirait de faire ce qu’a fait le Président Wade en 2008. Inquiéter, parce qu’il semble exister désormais dans notre pays, des politiciens et non politiciens déterminés à ruiner le fondement politique de notre société : la Constitution. Au gré de leurs intérêts ou des intérêts qu’ils servent, ils proposent des lectures fantaisistes ou biaisées de tel ou tel article. Certains soutiennent même que la volonté du peuple, exprimée dans les rues par des manifestations ou émeutes, est plus forte que la Constitution. Un responsable d’un petit parti, méconnaissable, a soutenu sur un plateau de télévision qu’en 2024, les cartes pourraient être rebattues par des émeutes. (Il dit faire partie de la majorité présidentielle). Les inquiétudes sont d’autant plus fortes que certains députés soutiennent, sans être démentis, que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui est une loi organique, et qui a été distribué aux députés à la session d’ouverture de l’Assemblée nationale, n’est plus en vigueur. Et que dire sur cette remarque d’une ministre, que j’ai toujours tenue en estime, selon laquelle « la Constitution permet au Président de faire un 3ème mandat mais politiquement et moralement, il ne peut pas » ? Comme si le sens et la portée de l’article 27 de la Constitution n’étaient pas assez clairs pour dispenser de toute interprétation, comme l’a souvent rappelé la Cour de Cassation française dans le droit des conflits de lois. Un bref rappel historique des conditions dans lesquelles le combat pour la démocratisation de la vie publique et contre les systèmes de gouvernement à vie (ou presque) a abouti à l’adoption , par consensus de tous les acteurs politiques en 1991 et 1992, de la première plus grande réforme consensuelle assortie de résolutions et/ou recommandations portant sur les principes de limitation du nombre de mandats présidentiels, de réduction de la durée de ces mandats et enfin de l’interdiction du cumul des fonctions de chef d’État et de chef de parti politique, mérite d’être souligné et rappelé. Outre les nouvelles règles du code électoral stricto sensu, ces trois questions ont été en effet longuement et passionnément débattues au sein de la Commission nationale de Réforme du Code électoral créée par le Président Abdou Diouf en 1991 (7 mai 1991). Pour rappel, cette Commission avait pour Président feu Keba Mbaye, assisté de feu Youssoupha Ndiaye, magistrat, feu Alioune Badara Sène, avocat, et des professeurs Abdel Kader Boye et Tafsir Malick Ndiaye. Tous les partis politiques reconnus en étaient membres, en raison de deux plénipotentiaires par parti. Pour nous singulariser et mettre en relief notre rôle au sein de la Commission, nous autres personnalités indépendantes, ayant pour mission d’impulser, de diriger les travaux, et d’écrire les textes, le Président Kéba Mbaye a créé le terme de Commission cellulaire (sous-entendu de la grande Commission).

Après adoption de tous les textes devant constituer l’armature du nouveau Code électoral, les Commissaires ont adopté trois recommandations portant :

1- Sur la limitation des mandats présidentiels à deux ; 2- Sur la réduction de la durée du mandat à cinq ans avec la réserve du parti socialiste qui demandait que cette réforme soit reportée après l’élection présidentielle de 1993 ; 3- Sur l’interdiction du cumul des fonctions de chef de parti politique et de chef d’État, le Président Abdou Diouf ayant accepté de transformer sa fonction en Président de parti (Mais on sait que Wade était contre cette interdiction qui était pourtant consacrée par la Constitution de 1963 mais jamais appliquée). C’est donc dire que ces questions ne sont pas nouvelles et avaient reçu un consensus de toute la classe politique. Les remettre en question serait un grand recul. Le Président Wade a fait traduire dans la Constitution de 2001 les deux premières résolutions : limitation des mandats à deux et quinquennat. Mais a systématiquement refusé d’admettre l’interdiction du cumul des fonctions de chef d’Etat et de chef de parti. En résumé, on peut légitimement se poser la question de savoir sur quel argument juridique pertinent pourraient se fonder les partisans du 3ème mandat, pour faire croire que le Président Sall pourrait composter allègrement un billet non valide et prendre le train en marche de l’élection présidentielle de 2024 ? Comment croire que les membres du Conseil Constitutionnel pourraient valider un tel billet sans renier leur propre jurisprudence et sans violer les dispositions claires de la Constitution ?

MACKY SALL FACE A SON DESTIN ET A CELUI DU SENEGAL

Il faut faire attention. Le Sénégal n’est pas la Guinée. Et le Président Sall peut se frayer une sortie autre que celle de Alpha Condé. Il est face à son destin. A lui de choisir : ou imposer l’épreuve de force où il a tout à perdre, ou se hisser au rang de garant de l’unité nationale et de la paix civile en prenant courageusement les mesures correctives ou de sauvegarde de l’Unité nationale et de la paix civile. La société sénégalaise est en crise profonde : crise morale, crise politique, crise sociale, crise des institutions. Elle connaît des fractures profondes qui doivent être lucidement analysées et courageusement traitées. Notre système démocratique est en panne et connaît même des régressions : l’exercice des libertés publiques est souvent un vain mot. La prison est devenue une variable d’ajustement politique. Notre justice est défaillante et peine à s’affranchir des contraintes politiques au plan pénal. Notre système éducatif est lui-même en crise à tous les niveaux d’enseignement. Une explosion à caractère politique et social, du type de celui de mars 2021 ou d’un autre type aussi grave n’est pas à écarter Avant même de faire des conjectures sur ce que le gaz ou le pétrole allaient rapporter au budget du Sénégal il faut, à très court terme, que le Président de la République en exercice, chef de l’État, garant de l’unité nationale et de la paix civile et sociale, se fasse violence et s’élève au-dessus des passions et ne perde pas de vue que le pouvoir dure un temps et ne doit être exercé que dans l’intérêt général. Et cet intérêt général commande qu’il fasse des compromis et prépare dans de bonnes conditions la plus importante échéance politique de 2024, l’élection présidentielle

La démocratie n’est après tout que l’art de faire des compromis, comme le Président Abdou Diouf a eu à le faire à deux reprises, en discutant avec son principal challenger et en formant par deux fois des gouvernements d’union nationale qui ont permis la confection du premier code électoral consensuel du Sénégal en 1992.

Les mesures d’apaisement qui nous paraissent aller dans ce sens sont de deux ordres : Les unes sont individuelles et les autres portent sur les conditions d’une bonne élection. Les mesures d’amnistie intéressant particulièrement des leaders politiques tels que Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade doivent très rapidement être traduites en actes législatifs pour que l’élection de 2024 soit ouverte. La libération de tous les prisonniers dont les détentions sont totalement ou partiellement liées à des motifs politiques ou sont les conséquences de prise de position politique doit être effective. L’emprisonnement de deux députés du Pur, suite à une bagarre dans l’enceinte de l’Assemblée nationale au cours d’une séance de celle-ci, et impliquant une femme députée ne paraît pas tout à fait conforme au droit. En dehors de toute passion, ce cas relève de la police intérieure de l’Assemblée réglementée par le règlement intérieur de l’Assemblée en son chapitre XIV, articles 53 à 59 (Pour autant que ce règlement intérieur est applicable). «Dans les cas exceptionnels susceptibles de bloquer les travaux tels que : injures, invectives, menaces, bagarre ou agressions, le Président de l’Assemblée nationale peut prononcer l’expulsion temporaire de l’Assemblée». A rapprocher de l’article 53 alinéa 3 : «En cas de crime ou de délit, il fait dresser un procès-verbal et saisit immédiatement le Procureur de la République. Il en rend compte au Bureau de l’Assemblée nationale». Mais pour que le procureur puisse engager une procédure pénale dans ce cas, il doit demander la levée de l’immunité parlementaire de ces députés. En effet ces dispositions de police intérieure sont à distinguer des dispositions du chapitre XIII relatif à l’immunité et plus précisément de l’alinéa 3 du chapitre XIII qui fait référence au cas de flagrant délit ou (fuite) pour délit ou crime commis par le député en dehors de l’Assemblée (dans la vie civile). L’Assemblée a-t-elle levé l’immunité des deux députés ? J’en doute. Le Président de l’Assemblée n’aurait-il pas pu s’en tenir aux sanctions qu’il tient de son pouvoir de police, quitte à ce qu’une solution autre puisse être trouvée dans le cadre de l’Assemblée ? Je le crois. Enfin, et cela ne relève ni de l’Assemblée nationale et ni du Président de la République, le juge d’instruction de l’affaire dite Sweet-Beauty opposant M. Ousmane Sonko et la dame Adj Sarr, alléguant de viols répétitifs sur sa personne dans le cadre de son lieu de travail qui s’avère être une maison d’habitation aussi, pourrait délivrer les Sénégalais rapidement de leurs peurs, inquiétudes et commentaires malveillants, en rendant une ordonnance qui, dans notre entendement de juriste, ne saurait être qu’un non-lieu, eu égard à tous les éléments entourant cette affaire et étalés dans la presse, et eu égard surtout aux circonstances de lieu et de temps de la prétendue commission de l’infraction décrites par la plaignante même sur un plateau de télévision. Contrairement à ce qui est dit, le juge ne prend pas sa décision uniquement sur la base de son intime conviction. Mais sur les éléments probants qui pourraient caractériser l’infraction et sur l’ensemble des faits attestés qui entourent cette affaire. L’on se demande toujours comment cette affaire a pu franchir l’obstacle de l’enquête préliminaire. Quant aux mesures relatives à de bonnes conditions de déroulement de l’élection de 2024, il paraît urgent de revisiter certaines dispositions du code électoral rendues illisibles ou impraticables à force d’ajouts et de rajouts.Par Pr Kader BOYE ANCIEN RECTEUR UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP (UCAD) ANCIEN DOYEN DE LA FACULTÉ DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES DE L’UCAD

POST SCRIPTUM

Cet article a été entièrement rédigé et remis à l’éditeur lorsqu’éclata sur les réseaux sociaux l’affaire du post vidéo de Monsieur Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Ses déclarations sont d’une gravité telle que je considère que ce ministre représente un danger pour les institutions. Et par suite, devrait être démis de ses fonctions si le chef de l’État considère que notre Constitution est la Charte fondamentale de notre pays.

Décès de Pathé Dione, fondateur du Groupe SUNU

https://www.sikafinance.com Le Sénégal vient de perdre un de ses plus importants entrepreneurs, Pathé Dione, PDG et fondateur du groupe SUNU, est décédé aujourd’hui jeudi 12 janvier à Paris.Paix à son âme, que Dieu le Tout Puissant lui accorde son infinie miséricorde.

Nécrologie : rappel à Dieu de Pathé Dione, Président de Sunu et actionnaire majoritaire de la BICIS.

https://www.dakaractu.com Pathé Dione, fondateur du Groupe SUNU est mort! Il a été rappelé à Dieu à Paris hier, annoncent plusieurs sources médiatiques. Doctorant en Économie de l’université de la Sorbonne et après un passage à l’École des Assurances de Paris, il est embauché par CIGNA Corporation qu’il représente en Côte d’Ivoire à travers sa filiale COLINA. En 1984, il exerce la fonction de Directeur Afrique de l’Union des Assurances de Paris jusqu’en 1997. En 1998, il décide de créer avec d’anciens collaborateurs, un groupe panafricain au service du continent, SUNU. Il avait récemment racheté 54,11% de la Bicis, devenant ainsi l’actionnaire majoritaire…