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Pour son premier voyage à l’étranger,le nouveau chef de la diplomatie chinoise entame une tournée en Afrique

(Agence Ecofin) – Le nouveau ministre chinois des Affaires étrangères marche dans les pas de ses prédécesseurs qui, depuis 33 ans, débutent chaque année par une tournée en Afrique. Son voyage sur le continent intervient dans un contexte de rivalité croissante entre Pékin et Washington.   Le nouveau ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang (photo), entame, ce lundi 9 janvier, une tournée de huit jours dans cinq pays africains pour son premier déplacement à l’étranger, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Qin, qui a pris ses fonctions le 30 décembre dernier, se rendra en Ethiopie, au Gabon, en Angola, au Bénin et en Egypte du 9 au 16 janvier, a déclaré le porte-parole du ministère, Wang Wenbin, lors d’un point de presse. Le nouveau chef de la diplomatie chinoise marche dans les pas de ses prédécesseurs qui, depuis 33 ans, débutent chaque nouvelle année par une tournée en Afrique. « Cela montre que la Chine attache une grande importance à l’amitié traditionnelle avec l’Afrique et au développement des relations sino-africaines », a souligné M. Wang.

Qin, 56 ans, a occupé le poste d’ambassadeur de Chine à Washington depuis 2021.

Ce successeur de Wang Yi, qui était depuis 2013 le visage de la diplomatie chinoise, s’est taillé une réputation de « loup combattant », surnom donné aux diplomates chinois qui répondent avec véhémence à un Occident perçu comme systématiquement hostile à Pékin. Qin Gang avait déjà affirmé, en 2020, que l’image de la Chine s’est dégradée ces dernières années parce que politiques et médias européens et américains n’auraient jamais accepté ni le système politique chinois, ni l’émergence économique du géant asiatique. Sa tournée africaine intervient alors que les Etats-Unis s’efforcent à contrer l’influence chinoise en Afrique, comme le montre la deuxième édition du sommet USA-Afrique tenue du 13 au 15 décembre derniers.

L’Iran passe en revue ses relations commerciales avec la Cédéao

APA – Abuja (Nigeria)L’Iran espère relever le niveau des échanges économiques avec les pays de l’Afrique de l’Ouest. Téhéran a accueilli cette année la 16ème réunion du comité de coordination des relations économiques extérieures consacrée à l’examen du dernier état des relations économiques entre l’Iran, Cuba et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). A travers cet examen, l’Iran espère que le volume des transactions commerciales avec la Cédéao connaîtra une croissance qui nécessite une planification ciblée dans ce domaine, a indiqué Téhéran dans un communiqué. La deuxième partie de la réunion a également permis de passer en revue les dernières relations économiques avec les pays de la sous-région ouest-africaine. Téhéran affirme que les minéraux, l’agriculture, la construction, la population et l’adéquation du marché pour la vente de marchandises ont fait de l’établissement de relations économiques et d’investissements commerciaux dans cette région de l’Afrique une nécessité. L’Iran s’est joint à la récente ruée vers les opportunités commerciales en Afrique, mais reconnaît être loin derrière les puissances économiques que sont les Etats-Unis et la Chine, ainsi que des partenaires traditionnels du continent, notamment que l’Union européenne.WN/as/fss/ac/APA

Le FMI annonce la diffusion immédiate d’environ 133 milliards de FCFA pour le Sénégal

Dakar, 9 jan (APS) – Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé la diffusion immédiate de près de 216 millions de dollars, environ 133 milliards de francs Cfa en faveur du Sénégal a l’issue de la sixième revue et de la phase finale de l’instrument de coordination des politiques. Le Conseil d’administration du FMI achève la sixième revue et la phase finale au titre de l’Instrument de coordination des politiques, les troisième et dernière revues au titre de la facilité de crédit de confirmation et de l’accord de confirmation, et entame une évaluation postérieure au financement avec le Sénégal, a appris l’APS d’un communiqué émanant de l’institution financière internationale.

Le FMI souligne ainsi que l’achèvement de ces examens permet la diffusion immédiate d’environ 215,96 millions de dollars EU (161,8 millions de DTS, soit environ 133 milliards de FCFA) au Sénégal.

Le Fonds rappelle que l’affaiblissement de la demande extérieure, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le resserrement des ressources financières et l’appréciation du dollar américain ont eu une incidence négative sur l’économie sénégalaise. Alors que le pays est confronté à de multiples défis, notamment Insécurité régionale accrue et les demandes sociales croissantes dans un contexte de flambée des coûts de la vie, le FMI signale que la croissance a de nouveau été révisée à la baisse à 4,7 %. Dans le même temps, l’inflation augmente tandis que les comptes budgétaires sont soumis à une pression croissante, selon le Fonds. Il rappelle qu’en dépit de ces difficultés, les autorités s’étaient engagées à maintenir le déficit budgétaire à 6,2 % du PIB en 2022, conformément à la précédente l’examen du programme, au moyen de mesures de revenus supplémentaires et d’économies pour compenser des subventions énergétiques plus importantes’’. Le FMI ajoute que les autorités s’étaient engagées à également accélérer l’assainissement budgétaire afin de contenir le déficit budgétaire de 2023 en dessous de 5 % du PIB, tout en renforçant leur réponse pour alléger le fardeau de la crise du coût de la vie’’. Il souligne aussi que ‘’pour réduire les subventions énergétiques en 2023, les autorités ont décidé d’augmenter certains prix de l’électricité et des carburants’’ et amortir l’impact sur les ménages vulnérables. Le FMI relève aussi que le gouvernement a publié une feuille de route visant à ‘’éliminer progressivement les subventions énergétiques d’ici 2025’’. Ces efforts, ‘’conjugués à une mobilisation plus forte des recettes’’, devraient ‘’contribuer à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires et placer la dette publique sur une trajectoire résolument descendante à moyen terme’’. Le FMI souligne que ‘’des progrès importants ont été réalisés dans l’amélioration la transparence et la responsabilité’’.

Il rappelle que le rapport d’audit de la Cour des comptes sur l’utilisation des fonds COVID-19 a été publié et que les autorités ont envisagé des mesures pour ‘’corriger les faiblesses’’ en matière de gestion des dépenses. 

A cela s’ajoute l’adoption d’un nouveau code des marchés publics qui ‘’favorisera également une plus grande ouverture et des appels d’offres’’. Enfin, salue le FMI, le cadre fiscal pour la gestion des hydrocarbures Les recettes devraient être mises en œuvre rapidement pour s’assurer que ces Les gains exceptionnels profiteront au développement du Sénégal. Selon le Fonds, ‘’les perspectives de croissance à moyen terme semblent plus favorables avec le pétrole et le gaz (…)’’. Il signale toutefois que les risques pesant sur les perspectives restent élevés et fortement orientés à la baisse. Il y a aussi le ralentissement de la croissance mondiale, l’inflation, la guerre en Ukraine et une appréciation supplémentaire du dollar américain, etc Le FMI assure qu’il prêt de continuer à soutenir le Sénégal.OID/AKS

Hausse des prix de l’électricité et du super et du gasoil : les nantis subventionnent les démunis

https://www.sudquotidien.sn Le réajustement des prix de l’électricité, du gasoil et du supercarburant devrait permettre à l’Etat d’économiser en 2023 quelques 99,7 milliards de FCFA pour l’électricité et 158,5 milliards pour les produits pétroliers, soit un total de 258,2 milliards de FCFA. Le gouvernement a décidé de réduire les subventions de l’Etat sur l’électricité, le gasoil et le supercarburant. Pour l’électricité, la mesure prend effet à compter du 1er janvier 2023 pour les clients en Post Paiement et du 8 janvier 2023 pour les clients en Prépaiement, suivant la décision d’approbation de la grille tarifaire soumise par Senelec à la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse) le 30 décembre 2022, au regard des dispositions législatifs et réglementaires applicables, à la suite de la consultation publique relative à la révision des conditions tarifaires de Senelec pour la période 2023-2027. En effet, selon la ministre du Pétrole et des énergies Aissatou Sophie Gladima, « les factures sont faites en fonction de trois tensions : la Basse, la Moyenne et la Haute Tension. Sur la basse tension, au-delà de 150 KWh, il sera procédé à une hausse moyenne de 18,97 FCFA/KWh. Sur la Moyenne, il est attendu une hausse moyenne de 22,79 FCFA/KWh ».

Le supercarburant et le gasoil concernés.

Pour ce qui est du carburant, il importe de distinguer plusieurs types de carburant : le gasoil, le diesel Oil, le supercarburant, l’essence pirogue, etc. De tous ces produits, seuls le supercarburant et le gasoil des véhicules sont concernés par la hausse. Pour ce qui concerne les carburants automobiles, le litre de gasoil aurait dû couter 1019 FCFA en moyenne en 2022 et le litre du supercarburant 1063 FCFA en moyenne en 2022. Or, l’Etat avait maintenu le prix du gasoil à 655 FCFA toute l’année et le prix du supercarburant a été maintenu à 755 FCFA jusqu’au mois de juin, puis 890 FCFA de juin à décembre 2022. « La subvention sur les produits pétroliers a donc couté à l’Etat 583,5 milliards de francs CFA en 2022.  C’est pourquoi l’Etat a décidé de faire un ajustement de 100 FCFA sur le gasoil et le supercarburant, ce qui équivaut à ramener le prix du gasoil à 755 FCFA et celui du supercarburant à 990 FCFA », a expliqué madame Gladima. Avant d’expliciter :  « Des mesures d’accompagnement seront prises pour subventionner directement les transporteurs, afin que ce réajustement n’ait pas d’impact sur le coût du transport ». Sur la Haute Tension, « ce sera une hausse moyenne de 14,31 FCFA/KWh », a-t-elle précisé.

L’essence pirogue et le gaz butane exemptés

Le prix de l’essence pirogue (subventionnée à hauteur de 34%) et du gaz butane (subventionné à hauteur de 55%) ne sont pas concernés. En effet, l’essence est un produit très utilisé dans le secteur de la pêche, vital pour l’économie sénégalaise et principale source de revenus d’une large frange de la population. Quant au gaz butane, une hausse de son prix risquerait de pousser de nombreux ménages, notamment en milieu rural, à le délaisser pour se tourner vers le charbon de bois, avec des conséquences très négatives en termes de développement durable. Pour rappel, le Sénégal dépense en équivalent plus de 4% de son Produit intérieur brut (Pib) dans les subventions de l’électricité, des produits pétroliers (essence, supercarburant et gasoil) et du gaz butane. Pour garder la viabilité de notre économie et préserver le budget de l’Etat qui n’est pas uniquement destiné au secteur énergétique, l’Etat a décidé de procéder à des ajustements dans sa politique de subvention, en améliorant le ciblage afin de garantir que la compensation versée chaque année dans ces segments, impacte effectivement le service public à l’électricité et la sécurisation de l’approvisionnement du pays en combustibles.JEAN PIERRE MALOU

Le Sénégal veut en finir avec les subventions de l’électricité et du carburant, d’ici à 2025

Dakar, 9 jan (APS) – Le gouvernement sénégalais s’est engagé à supprimer d’ici à 2025 les subventions de l’électricité, du supercarburant et du gasoil en mettant en œuvre une stratégie comprenant six étapes, a appris l’APS de source officielle. ‘’Notre objectif est de limiter les subventions dans l’enveloppe budgétaire 2023 à 2,7 % du produit intérieur brut. Cela implique de réduire le coût des subventions de 258,1 milliards en 2023’’, explique une note d’information parvenue à l’APS. S’agissant de l’électricité, le gouvernement a décidé d’augmenter les tarifs de 18,97 francs CFA par kilowattheure, pour la basse tension (segment représentant 99,8 % de l’effectif de la SENELEC), de 22,79 francs par kilowattheure pour les clients de la moyenne tension (essentiellement des entreprises) et de 14,31 francs par kilowattheure pour la haute tension (neuf entreprises industrielles et le Train express régional). Ce réajustement tarifaire devrait entrainer une économie de 99,7 milliards de francs CFA pour le budget de l’Etat, indique la même source. Elle signale qu’un ‘’tarif social’’ sera appliqué aux clients consommant habituellement moins de 150 kilowattheures par mois (1.159.146 clients de la SENELEC, soit 47,8 % de l’effectif total), afin de préserver les ménages vulnérables.

Une baisse de 158,5 milliards de francs de la subvention en 2023

Le gouvernement a aussi fait part de sa volonté d’ouvrir des négociations pour arriver à des mesures d’accompagnement permettant d’atténuer les effets de la hausse des tarifs de l’électricité sur la compétitivité de certaines entreprises. Les prix du supercarburant et du gasoil ont ainsi été augmentés dans les proportions suivantes : une hausse de 100 francs sur le prix du litre de gasoil, qui passe de 655 à 755 francs, soit le même niveau d’augmentation que le litre de supercarburant, qui passe de 890 à 990 francs CFA. La note d’information souligne que ces mesures permettront de diminuer de 158,5 milliards de francs CFA la subvention dont bénéficie le secteur énergétique. Des mesures d’accompagnement sont également envisagées pour le secteur des transports publics, annonce-t-elle. ‘’Le gouvernement versera des subventions aux transporteurs pour limiter les effets de la hausse, pour éviter qu’elle ne se répercute sur les voyageurs, autrement dit les ménages les plus vulnérables’’, informe la même source. Elle explique que pour prévenir les risques de fraude, les transporteurs devraient accepter de faire implanter dans leurs véhicules, par les services de l’Etat, un dispositif technologique permettant de retracer au kilomètre près les moindres déplacements. La note d’information signale que les taxis urbains, des ‘’moyens de déplacement des classes favorisées’’, sont exclus de cette subvention.

Augmentation de 35 à 50 milliards francs CFA de l’enveloppe réservée aux bourses de sécurité familiale

Le gouvernement va poursuivre en même temps les transferts monétaires dont bénéficient les ménages les plus pauvres, avec une augmentation de 35 à 50 milliards de francs CFA du budget alloué aux bourses de sécurité familiale, dès 2023. Il s’engage à revoir la formule permettant de déterminer les prix du carburant. Le gouvernement affirme que son objectif est d’assurer que les prix à la pompe tiennent davantage compte des marchés internationaux, tout en menant une étude destinée à réviser la structure des tarifs de l’électricité. La troisième phase de la stratégie va porter sur le renforcement du dispositif des transferts monétaires, dans le but de déployer rapidement les compensations aux ménages vulnérables en cas de chocs sur les prix des produits pétroliers, mentionne la même source. Elle précise que la quatrième étape s’articulera autour d’une campagne de communication destinée à accroître la compréhension de ces mesures pour le public. ‘’Cette campagne informera le public des inconvénients des subventions existantes et des avantages de la réforme.’’ Le gouvernement a décidé, dans une cinquième phase, de réduire l’enveloppe des subventions à 1 % du produit intérieur brut au plus en 2024. Celles-ci sont évaluées à 2,7 % du produit intérieur brut dans l’exercice budgétaire 2023. Ces mesures sont en définitive destinées à supprimer définitivement, dans la phase suivante, les subventions en 2025. Les subventions sur l’électricité seront supprimées à cette date, tandis que les ménages vulnérables seront protégés à l’aide de transferts monétaires ou de financements croisés par les autres consommateurs, ajoute la même source.

Sept cent cinquante milliards de francs CFA pour les subventions de l’électricité et des produits pétroliers en 2022

S’agissant du supercarburant et du gasoil, les mécanismes d’ajustement des prix s’appliqueront pleinement et favoriseront la cohérence des coûts, avec l’évolution des prix internationaux. Le gouvernement rappelle qu’actuellement les subventions de l’électricité, des produits pétroliers (essence, supercarburant et gasoil) et du gaz butane représentent 4 % du produit intérieur brut du pays. Selon lui, la subvention de l’électricité prend la forme d’une compensation tarifaire à verser à la SENELEC. ‘’Dans les conditions économiques actuelles, cette subvention devrait coûter 279,8 milliards de francs CFA à l’Etat en 2023’’, estime-t-il. La subvention des produits pétroliers et du gaz, basée sur le remboursement des pertes commerciales supportées par les compagnies obligées de vendre à des prix inférieurs au prix du marché, pourrait atteindre 524,7 milliards de francs CFA en 2023, si aucune mesure n’est prise pour la contenir, avertissent les autorités. Elles précisent qu’au total, les subventions des produits pétroliers et du gaz franchiront la barre des 800 milliards de francs CFA en 2023, après avoir coûté 750 milliards en 2022, si aucune stratégie n’est mise en place. ‘’Ces subventions sont fortement régressives et limitent les marges de manœuvre budgétaires pour des dépenses sociales (santé, éducation) et les infrastructures prioritaires’’, soutient le gouvernement.AKS/ASG/ESF

La CRSE approuve la nouvelle grille tarifaire de la Senelec

Dakar, 9 jan (APS) – La Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE) a approuvé la nouvelle grille tarifaire applicable par la Senelec (Société nationale de l’électricité), a t-on appris, lundi, à Dakar, de son président, Ibrahima Amadou Sarr. ‘’Au total, la commission, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur  et des stipulations de contrat de concession, par décision numéro 2022-54 du 30 décembre 2022, a approuvé la nouvelle grille tarifaire applicable par Senelec’’, a-t-il déclaré. Intervenant lors d’un point de presse, le président de la CRSE a souligné que l’ajustement tarifaire permet d’atteindre l’objectif de réduction d’environ 100 milliards de francs CFA de la compensation au titre de l’année 2023, conformément aux objectifs du Gouvernement. Selon lui, cette grille telle que soumise préserve la première tranche des usagers domestiques petite puissance qui, au nombre de 1.199.146 abonnés, représente 48% de la clientèle totale de Senelec.

“Cette grille consacre également plus d’égalité et d’équité entre les clients de même catégorie”, a-t-il ajouté.

Il a rappelé que le ministère du Pétrole et des Energies, avait notifié à la CRSE, la décision du gouvernement de procéder à un ajustement des tarifs à compter du 1er janvier 2023, en préservant la première tranche des clients usage domestique petite puissance alimentés en basse tension. « Dans ce cadre, Senelec a transmis à la Commission, pour approbation, un projet de grille tarifaire applicable à compter du 1er janvier 2023 ainsi qu’une note consacrant une hausse moyenne de 16,62% pour la basse tension, de 19,45% pour la moyenne tension et de 16,91% pour la haute tension’’, a-t-il expliqué. Il a noté que la commission, dans le cadre de l’approbation, s’est assurée qu’avec l’ajustement des tarifs, les recettes de Senelec n’excédant pas son revenu maximum autorisé et permettent l’atteinte des objectifs de réduction de la compensation. Ainsi, après examen, Ia commission ‘’note qu’en 2022, pour un revenu maximum autorisé aux conditions économiques du 1er octobre 2022 de 746,737 milliards de FCFA, les recettes de Senelec, au titre des ventes d’énergies électriques de l’application de la nouvelle grille tarifaire, s’établissent à 396,286 milliards de francs CFA pour l’année 2023”, a-t-il fait savoir. D’après le président de la CRSE, pour un revenu maximum autorisé estimé à 871.210 milliards de francs CFA par la commission, les recettes de Senelec issues des ventes d’énergie électrique avec l’application de la nouvelle grille tarifaire s’établissent à 696.386 milliards de FCFA. Il ressort des résultats obtenus, a-t-il poursuivi, que dans tous les cas de figure, la nouvelle grille tarifaire soumise par Senelec n’engendre pas un niveau de recettes supérieur au revenu maximum autorisé en 2022 et 2023.AMN/ASB/OID

«L’OMBRE DU FMI!»,SELON L’ECONOMISTE DEMBA MOUSSA DEMBELE

https://www.sudquotidien.sn Derrière la hausse des prix de l’électricité et du carburant décidée par le gouvernement se profile «l’ombre du Fonds monétaire international (Fmi)», croit savoir l’économiste Demba Moussa Dembélé Réagissant aux dernières mesures de hausse des prix de l’énergie, l’économiste Demba Moussa Dembélé soutient que « la décision d’augmenter les prix de l’électricité et du carburant va affecter davantage les couches pauvres que les riches». Pis encore, il dit n’être pas sûr que les 258,2 milliards soutirés des fortunés seront alloués aux couches pauvres. Derrière la hausse des prix de l’électricité et du carburant décidée par le gouvernement se profile «l’ombre du Fonds monétaire international (Fmi)», croit savoir l’économiste Demba Moussa Dembélé. En effet, tient-il à relever : « On se rappelle la mission de cette institution dans notre pays du 29 septembre au 6 octobre 2022, dirigée par M. Edward Gemayel, dont le but était de faire le point sur « les progrès dans les réformes soutenues par l’Instrument de coordination des politiques économiques, l’Accord de confirmation et la Facilité de crédit de confirmation. » La mission avait noté que malgré « la bonne performance des recettes, la forte augmentation des subventions à l’énergie avait réduit les marges de manœuvre budgétaires », explique-t-il. Elle (la mission) préconisait donc des objectifs plus élevés en matière de mobilisation des recettes et des engagements forts pour supprimer progressivement les subventions à l’énergie. Pour atteindre ces objectifs, la mission exhortait le gouvernement du Sénégal « à éliminer les exonérations fiscales onéreuses, à rationaliser les dépenses non prioritaires et à prendre les mesures nécessaires pour réduire les subventions à l’énergie, tout en protégeant les plus vulnérables par des mesures ciblées ».

TAXER LES «RICHES» POUR DONNER AUX «PAUVRES»?

« Cela signifie taxer les couches les plus riches pour utiliser une partie des ressources au profit des couches les plus pauvres. C’est une politique préconisée par le Fmi qui pense que la plupart des propriétaires de voitures font partie de la catégorie des « riches » qui profitent plus de la subvention généralisée des produits énergétiques », explique-t-il. Et de poursuivre en faisant savoir que « C’est une idée très simpliste qui illustre une fois de plus la méconnaissance des réalités des pays africains par cette institution. Le problème est que la décision d’augmenter les prix de l’électricité et du carburant va affecter davantage les couches pauvres que les « riches ». En effet, selon lui, les prix de transport public vont augmenter, tant pour le transport de personnes que celui de marchandises. De même que les prix des produits et services dont la production dépend de l’électricité. Par ailleurs, ce n’est pas sûr que tout l’argent récupéré par la hausse des prix (258,2 milliards) sera alloué aux couches pauvres. Ce qui fait que celles-ci risquent de voir la dégradation de leur pouvoir d’achat. Une contradiction avec « l’année sociale » promise par Macky Sall !

VIABILITE BUDGETAIRE ET CELLE DE LA DETTE PUBLIQUE

En réalité, le vrai objectif de cet ajustement des subventions, selon l’économiste, est la réduction des dépenses publiques dans le but de réduire le déficit budgétaire et le niveau de la dette publique. En effet, dans le communiqué du Fmi, on lit encore qu’ « Il sera essentiel de poursuivre les efforts de mobilisation des recettes, de rationaliser et de mieux cibler les subventions pour reconstituer les réserves budgétaires épuisées et placer la dette publique sur une trajectoire descendante… Bien que le projet de budget pour 2023 prévoie une réduction du déficit budgétaire, les efforts d’assainissement sont insuffisants compte tenu des contraintes fortes de financement et de la vulnérabilité croissante de la dette publique.» Ces passages indiquent clairement, selon Dembélé, les priorités du Fmi : réduire le déficit budgétaire et le niveau de la dette publique. « On sait que depuis l’apparition de la pandémie en 2020, le Sénégal et les autres pays membres de l’Uemoa ont suspendu les critères de convergence macroéconomique, comme le ciblage du déficit budgétaire et le plafonnement de la dette publique. Le Fmi veut que le Sénégal renoue avec ces politiques, ce qui impliquera une forte réduction des dépenses publiques. Cela signifie que d’autres hausses risquent de suivre, car le Fmi va continuer de mettre la pression sur le gouvernement pour faire appliquer toutes ses recommandations ». Surtout que ramener le déficit budgétaire de son niveau de 6,2% en 2022 à la norme Uemoa de 2-3% du produit intérieur brut (Pib) exigera d’importants efforts de réduction des dépenses publiques. D’ailleurs, dans son message du 31 décembre, tient-il à rappeler, le président de la République avait déjà annoncé son acceptation de cette recommandation en ces termes : « les mesures de subventions concernant le carburant et l’électricité seront cependant ajustées et mieux ciblées en faveur des couches sociales les plus nécessiteuses. » Jean Pierre MALOU

Sénégal : le français Vinci lance les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Sambangalou

https://www.financialafrik.com Le groupe français Vinci, un des leaders mondiaux des concessions, de l’énergie et de la construction, a annoncé lundi 9 janvier avoir démarré officiellement les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Sambangalou, situé dans le sud-est du Sénégal, proche de la frontière guinéenne. Dans son communiqué, la société indique que ce chantier a démarré après les travaux préparatoires lancés en fin septembre dernier. Le futur barrage, dont les travaux sont prévus pour une durée de 4 ans, va disposer d’un réservoir de 108 m de haut d’une capacité de 4 milliards de m3 et une puissance installée de 128

Campagne de commercialisation Arachidière : Ça traine !

https://www.rewmi.com Depuis le démarrage de campagne de commercialisation Arachidière, le 21 novembre dernier, la direction régionale de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) de Louga n’a pu collecter que 2008 tonnes contre 4555 tonnes, à la même période l’année dernière. Malgré les moyens financiers et la révision du matériel de collecte, les opérateurs se font encore désirer. L’usine de la Sonacos de la capitale du Ndiambour ne tourne pas encore à plein régime dans la présente campagne de commercialisation agricole. Un mois après le démarrage de la campagne officielle, le 21 novembre dernier, elle n’a pu collecter que 228 tonnes de graines d’arachide contre 4555 tonnes l’année dernière à la même période. Une quantité jugée trop faible par Touba, coordonnateur de l’usine de Louga, qui déplore la concurrence sur le marché .Appréciant le niveau de collecte, Mor Baty Lô, président de la Fédération des associations privées stockeurs de la région de Louga ne cache pas son inquiétude. « La campagne a mal démarré difficilement, voire catastrophique .Nous attirons l’attention de l’Etat », juge-t-il. Il pointe du doigt les services déconcentrés de l’Etat de fournir de faux rapports sur la situation agricole et sur les projections des récoltes. « Les faux rapports qu’on présente à l’Etat font croire que tout est bon alors que sur le terrain, la réalité est tout autre. C’est ça qui fausse tout, dès le démarrage de la campagne », soutient-il Mor Baty Lô est convaincu qu’au rythme actuel de la collecte, on s’achemine directement vers une grande catastrophe », car, dit-il et les usine de la Sonacos ne reçoivent pas beaucoup de graines d’arachide ,il n’y aura pas de semences d’arachide l’année prochaine . « C’est la filière arachidière qui est actuellement menacée »,alerte M Lô Ce dernier lance un appel à l’Etat du Sénégal à « revoir les prix proposés aux producteurs à la hausse pour pouvoir contenir la fuite des graines vers les marchés parallèles et permettre à la Sonacos d’atteindre ses objectifs de collecte. Nous attirons l’attention des autorités sur cette situation qui aura des conséquences très graves sur les travailleurs . Une situation qui, pour certains constitue un risque pour le capital semencier », insiste-t-il. Dans le marché parallèle, fait-il remarquer ,le kilogramme coûte entre 400 et 410 Francs Cfa alors que la Sonacos achète à 275 FCFA . Pour lui, l’Etat doit geler les exportations ne serait que spontanément, afin permettre aux sociétés nationales d’avoir la priorité sur l’achat de l’arachide .Sidy Thiam

Abdoulaye Diop : « 29 ans après sa création, l’UEMOA a accompli des pas de géant »

Ce 10 janvier 2023 marque le 29 ème anniversaire de la création de l’l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). A cette occasion, le président de la Commission de l’Union,  Abdoulaye Diop, ancien ministre du Budget du Sénégal, revient sur le chemin parcouru et brosse les perspectives dans un message à lire ci-dessous en intégralité.  Le 10 janvier 1994, au bord de l’océan Atlantique à Dakar au Sénégal, les dirigeants d’alors de 7 Etats de l’Afrique de l’Ouest, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo, se réunissaient pour prendre une décision historique et majeure pour l’intégration régionale : la création de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Par cet acte, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de notre espace ajoutaient à l’Union monétaire, née 32 ans plus tôt, une dimension plus économique. Ils seront rejoints officiellement dans notre Union le 2 mai 1997 par la Guinée-Bissau. Ils s’engageaient ainsi à œuvrer collectivement pour, notamment, renforcer la compétitivité des économies des Etats membres et créer en leur sein, un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d’établissement. Vingt-neuf ans après sa création, notre Union a accompli des pas de géants. En témoignent les progrès en matière de convergence macroéconomique, d’harmonisation des législations et des politiques dans les secteurs économiques et sociaux. Ces avancées, nous les devons à nos plus Hautes Autorités qui, à travers leur instance que constitue la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, ne cessent d’impulser et d’orienter nos actions en faveur de la construction d’un espace communautaire viable, dynamique et solidaire. Nous les devons aussi à votre attachement profond, chères concitoyennes et chers concitoyens, à l’idéal d’intégration, qui transcende nos spécificités pour incarner la solidarité et la complémentarité des Etats et des peuples de l’Union. A ce propos, nous saluons les efforts de tous les acteurs de la vie sociale, ainsi que l’appui constant de nos partenaires extérieurs, convaincus par notre idéal d’intégration. Le chemin à parcourir est long, dans un monde en perpétuelle mutation, avec, hélas, de plus en plus, des crises profondes qui n’épargnent pas notre espace communautaire. Parmi elles, la crise sécuritaire qui constitue une source de préoccupation pour tous nos Gouvernements et qui forcément, impacte de façon négative la marche de notre Union, avec son lot de victimes. Je reste convaincu que notre engagement commun, incarné au plus haut niveau par nos Chefs d’Etat, nous conduira vers l’UEMOA des peuples, telle que voulue par les pères fondateurs il y a 29 ans…Abdoulaye Diop,président de la Commission de l’UEMOA. https://www.financialafrik.com

Sécurité routière : les véhicules de transport public interdits de circuler entre 23h et 5h du matin

http://lesoleil.sn Présidant lundi le Conseil interministériel sur la sécurité routière dans la foulée de l’accident tragique de Sikilo (Kaffrine), le Premier ministre, Amadou Ba, a, entre autres mesures, engagé le ministère de l’Intérieur et le Ministère des Transports, de prendre dans les 72 heures un arrêté interministériel portant interdiction de circuler pour les véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures et rappelant les horaires de circulations des véhicules de transport de marchandises dans Dakar. Le chef du Gouvernement a, en outre, demandé au ministère en charge des Transports terrestres de prendre, dans les 72 heures, un arrêté portant limitation de la durée d’exploitation à 10 ans pour les véhicules de transport de personnes à 15 ans pour les véhicules de transport de marchandises.

Conseil interministériel sur la sécurité routière : Amadou Bâ brandit le bâton et la carotte

https://www.sudquotidien.sn Le chef du gouvernement, Amadou Ba, a présidé le Conseil interministériel sur la sécurité routière hier, lundi 9 janvier 2023, suite à l’accident de Sikilo (Kaffrine) qui a fait 40 morts et 101 blessés dont 10 grièvement. En attendant la fin des travaux, le Premier ministre, Amadou Bâ a annoncé que le gouvernement va agir sur deux leviers notamment par la sanction et la sensibilisation des acteurs, pour un changement de comportements. Le Premier ministre, Amadou Ba, a très tôt annoncé la couleur. Dans son discours d’ouverture, Amadou Bâ a fait savoir que le gouvernement a décidé de sévir avec célérité et rigueur contre les accidents, «première cause de morts dans notre pays, avec 700 morts par année». Les deux axes prioritaires de l’action gouvernementale dans la lutte contre ce fléau sont articulés autour de la sanction sévère mais aussi de la sensibilisation, pour un changement de comportement. «Le Gouvernement, par ma voix, dénonce cette hécatombe et vous engage à tout faire pour l’arrêter… Au-delà de l’indignation, nous devons porter un message de responsabilité», a dit Amadou Bâ. De l’avis du chef du gouvernement, beaucoup de ces décès liés aux accidents pouvaient être évités, «par des comportements plus responsables et par une action résolue des pouvoirs publics». D’où la tenue de ce Conseil interministériel sur la question, pour parler sans filtre avec les acteurs et toutes les parties prenantes dans la sécurité routière. Le Premier ministre a rappelé que la lutte contre l’insécurité routière constitue une priorité de la politique du gouvernement. Ce qui est à l’origine d’un certain nombre de mesures comme les Brigades mixtes (Police, Gendarmerie, Douanes, Eaux et Forêts) de contrôle au niveau des différents points indiqués sur les axes et corridors routiers, l’amélioration de la signalisation des tronçons routiers, l’instauration de ralentisseurs et l’aménagement, en cours, d’aires de stationnement et de repos. Des mesures qui ont certes eu des effets, mais les accidents meurtriers sont toujours là, avec leur lot de désolation et leur impact économique et sociale considérable. «Le coût économique de l’insécurité routière dans notre pays est aujourd’hui estimé 160 milliards de francs, soit 2% du PIB», relève le Premier ministre. Une situation alarmante qui appelle des autorités publiques une politique de prévention et de répression sévère des comportements individuels irresponsables, notamment l’excès de vitesse, l’alcool et les drogues au volant, qui sont des facteurs aggravants. De l’avis d’Amadou Bâ, la lutte contre l’insécurité routière passe par une indispensable évolution des comportements, mais aussi «par la mise en place d’une politique de contrôle et de sanction efficace, garantissant le respect de règles clairement définies. Prévention et sanction seront donc deux volets totalement complémentaires de l’action gouvernementale. En la matière, seules sont véritablement efficaces les mesures dites de rupture, c’est-à-dire les mesures qui modifient en profondeur le comportement des conducteurs et des usagers de la route», a dit Amadou Bâ. Et, dans ce sens, les mesures qui seront issues de Conseil interministériel ne répondront qu’à «un seul et unique critère» :  celui de leur efficacité à diminuer le nombre d’accidents.WORE NDOYE

Conseil interministériel sur la sécurité routière : les 22 «commandements» du Premier ministre Amadou Ba

Agissant conformément aux instructions du Président de la République Macky Sall, nous venons de tenir un conseil interministériel sur l’impérieuse question de la lutte contre l’insécurité routière. Je voudrais d’abord réaffirmer les condoléances du Chef de l’Etat au peuple sénégalais et dire aux familles éplorées que nous partageons avec elles la douleur qui les afflige. Personne ne peut ressentir la souffrance qui est la vôtre. Je l’ai mesurée hier, quand j’ai accompagné le Président de la République à Kaffrine, en rencontrant les blessés et certains parents des victimes. Nous vous devons la solidarité et je vous réaffirme aujourd’hui le soutien de l’Etat. Nous vous devons la solidarité et c’est le pays tout entier qui s’est trouvé bouleversé par cette catastrophe, tout simplement parce qu’elle pouvait nous concerner tous, chacun d’entre nous. L’émotion ne va jamais se dissiper et restera encore vive à l’évocation de cet accident, le plus terrible accident de la route de notre histoire contemporaine. A travers une démarche inclusive, nous avons procédé à un diagnostic sans complaisance de la situation. Maintenant, il nous faut passer à l’action et de façon résolue, c’est cela et rien que cela qu’attendent nos concitoyens. C’est une attente forte et légitime qu’il convient de satisfaire ; alors, le message doit être clair : plus jamais çà sur nos routes. Je le dis avec une détermination absolue, des actes suivront et ils ne doivent faire l’objet ni de report ni de compromis. Nous serons sans concession avec ceux qui contreviennent aux règles édictées pour garantir l’intégrité physique de nos concitoyens. Un des probables facteurs d’altération de l’efficacité des mesures que je vais énoncer, sous peu, reste le manque de suivi. Il convient d’y remédier. Ce terrible accident qui a frappé notre pays hier doit déclencher une prise de conscience pour renforcer les mesures de prévention et de sécurité. Il ne faut pas relâcher nos efforts pour faire progresser la sécurité sur les routes. La sécurité routière était et restera une des priorités d’action du Gouvernement, et les services de l’Etat sont particulièrement mobilisés pour surveiller les routes, contrôler et si nécessaire, réprimer les infractions commises. Notre mobilisation collective doit être sans faille pour lutter contre l’insécurité routière. Les mesures que l’Etat va appliquer se veulent une rupture que l’on pourrait qualifier de structurée, car toutes les parties prenantes ont été associées à la réflexion.

Dans cette perspective, j’engage :

1- le Ministère des Forces armées en relation avec le Ministère de l’Intérieur et le Ministère en charge des Transports, de soumettre au Gouvernement dans un délai de 15 jours, un projet de décret, portant mise en place d’une structure autonome multisectorielle, dirigée par un officier supérieur, sous l’autorité du Ministre des Transports et chargée de l’application rigoureuse des dispositions du code de la route ; 2- le Ministère de l’Intérieur et le Ministère des Transports, de prendre dans les 72 heures un arrêté interministériel portant interdiction de circuler pour les véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures et rappelant les horaires de circulations des véhicules de transport de marchandises dans Dakar ; 3- le Ministère en charge des Transports terrestres de prendre, dans les 72 heures, un arrêté portant limitation de la durée d’exploitation à 10 ans pour les véhicules de transport de personnes à 15 ans pour les véhicules de transport de marchandises ; 4- le Ministère en charge des Finances, le Ministère en charge de l’Economie, le Ministère en charge de Transports et le Ministère en charge du Commerce de soumettre au Gouvernement, dans 15 jours, un plan d’accélération de la mise œuvre du programme de modernisation et de renouvellement du parc. 5- programme sera une priorité du Gouvernement inscrite dans le PAP-3 du PSE et dont le financement sera totalement mobilisé. D’ores et déjà, une partie de la subvention initialement destinée au secteur du transport sera affectée au renouvellement du parc des véhicules de transport ; 6- Ministère en charge des Finances, le Ministère en charge des Transports et le Ministère en charge du Commerce de soumettre au Gouvernement, dans 15 jours, un projet de texte interdisant l’importation des pneus usagés (pneus d’occasion) ; 7- le Ministère en charge des Transports terrestres de prendre une mesure rendant obligatoire le passage gratuit du contrôle technique à Dakar pour tous les véhicules de transport de personnes et de marchandises et suspendant pour une période de 3 mois les visites techniques des véhicules particuliers ; 8- le Ministère en charge des Finances et le Ministre en charge des Transports terrestres devront ouvrir, dans les meilleurs délais, des centres de contrôle technique dans les régions ; 9- le Ministère en charge des Transports terrestres, de prendre les dispositions nécessaires pour rendre obligatoire le plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure ; 10- le Ministère en charge des Transports terrestres, de prendre un arrêté, dans les 72 heures, interdisant toute transformation de véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de passagers ; 11- le Ministère en charge des Transports terrestres, de prendre, dans les 72 heures, un arrêté portant interdiction de toute transformation des véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires ; 12- le Ministère en charge des Transports terrestres de prendre, dans les 72 heures, un arrêté interdisant la pose et l’usage des porte-bagages, et prescrivant le démantèlement de ceux déjà fixés sur les véhicules de transports de personnes ; 13- le Ministère en charge des Transports terrestres en relation avec le Ministère en charge du Commerce, de prendre un acte, dans les 72 heures, portant révision des conditions d’octroi de l’agrément de transport de même que des spécifications techniques des véhicules destinés au transport des personnes et des marchandises ; 14- le Ministère en charge des Transports terrestres, de soumettre au Gouvernement, dans les 72 heures, portant révision de l’âge minimum pour obtenir le permis et conduire les véhicules de transport urbain et interurbain de personnes à 25 ans et à 23 ans pour les véhicules de transport interurbain de marchandises ; 15- le Ministère en charge des Transports terrestres, le Ministère de la Santé, de proposer dans les meilleurs délais, les modalités d’une plus grande implication des services de la santé dans l’appréciation des aptitudes physiques à conduire pour la délivrance et le renouvellement des permis de conduire ; 16- le Ministère des Forces armées, le Ministère de l’Intérieur et le Ministère des Finances de soumettre, dans les plus brefs délais, au Gouvernement un projet de dématérialisation du paiement des amendes et pénalités liées aux infractions routières ; 17- le Ministère en charge des Transports terrestres de soumettre au Gouvernement un acte réglementaire rendant obligatoire le port du casque pour tout conducteur et passager des véhicules à 2 roues ; 18- le Ministère en charge des Transports terrestres et le Ministère en charge du Travail de renforcer le contrôle du respect des dispositions du Code du travail (contrat en bonne et due forme et paiement des cotisations sociales) par les transporteurs ; 19- le Ministère des Finances et du Budget, le Ministère en charge des Transports de prendre les mesures nécessaires pour renforcer les capacités de l’Agence de la sécurité routière en vue d’accélérer son déploiement, notamment la création d’une école de formation et de perfectionnement aux métiers de conducteurs des véhicules de transport public ; 20- le Ministère des Finances et du Budget, le Ministère en charge de l’Economie, le Ministère en charge des Transports de soumettre au gouvernement, dans un délai de 15 jours, un plan de renforcement des sociétés nationales de transport public, pour augmenter, notamment, leurs capacités ; 21- le Ministère des Finances, le Ministère en charge des Transports, le Ministère en charge de l’Urbanisme, de mettre en place une fourrière dans le ressort de chaque département et d’aménager des aires de repos à l’entrée des grandes agglomérations ; 22- le Ministère de l’Intérieur, le Ministère des Finances, le Ministère des Transports, le Ministère de la Santé, de renforcer le dispositif de secours et d’assistance médicale pour la prise en charge des victimes d’accidents de la route ; 23- le Conseil supérieur de la Sécurité et de l’Education routières sera opérationnalisé et assurera le suivi des recommandations. Je vous remercie de votre aimable attention.

Sécurité routière : les transporteurs approuvent les mesures engagées par l’État mais appellent à davantage de concertation sur certains points.

https://www.dakaractu.com Les transporteurs qui ont pris part au conseil interministériel du 9 janvier, tenu à Diamniadio et présidé par le Premier ministre, Amadou Ba, ont livré leurs impressions sur les 22 mesures engagées par le Chef du gouvernement pour lutter contre l’insécurité routière. Globalement, ils ont salué les décisions issues de la rencontre, mais relèvent quelques points qui, selon eux, méritent d’être discutés davantage avec les acteurs du transport pour une application consensuelle des directives. Il s’agit notamment de la révision de l’âge minimum pour obtenir le permis et conduire les véhicules de transport urbain et interurbain de personnes à 25 ans et à 23 ans pour les véhicules de transport interurbain de marchandises. Les transporteurs ont également invité à discuter encore sur la limitation de la durée d’exploitation à 10 ans pour les véhicules de transport de personnes et à 15 ans pour les véhicules de transport de marchandises…

LES VENDEURS DE PNEUS SE DÉFAUSSENT SUR LES TRANSPORTEURS

https://emedia.sn Le Sénégal est en deuil. Le pays a connu dans l’accident survenu dans la nuit de samedi à dimanche, sur la route de Kaffrine, faisant 39 morts dont 35 sur le coup et 100 blessés, l’un des plus lourds bilans meurtriers liés au transport routier. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’éclatement d’un pneu serait à l’origine du grave accident de la circulation impliquant deux bus qui sont entrés en collision, à six km de Kaffrine. Un prétexte pour la rédaction de s’intéresser à la vente de pneus. Le reportage nous a menés à la Cité capverdienne, en face de la Grande Mosquée de Dakar, point de vente.

Le premier constat est le suivant : les vendeurs de pneus ne supportent pas d’être mis à l’index. « Est-ce qu’on peut être jugés responsables quand les transporteurs préfèrent acheter des pneus d’occasion ou de seconde main ? », fulmine Bala Mbaye, de teint noir et en tenue couleur treillis.

Notre interlocuteur de poursuivre : « Je peux vous dire que seules les sociétés achètent les pneus de qualité. Les transporteurs préfèrent les venants moyennant 60 000 à 70 000 F CFA. C’est eux qui doivent changer, je crois. D’autant plus qu’un pneu neuf garantit plus de sécurité. Pour les venants, on a trois choix. Mais, il y a des automobilistes qui achètent un véhicule à 50 millions F CFA mais au moment de choisir les pneus portent leur choix sur celui d’occasion cédé à 25 000 F CFA. C’est insensé. Mais, on en voit tous les jours ici. Certains ne pensent même pas à les changer alors qu’il faut le faire. »

« Il arrive qu’on se rende en Gambie pour s’en procurer »

Selon Khalil Fall, casquette vissée sur la tête, trouvé un peu plus loin, le tonnage compte aussi. « Un pneu supporte un poids précis. Il y a une limite à respecter. Ça aussi, il faut le dire, les transporteurs qui optent pour la facilité choisissent les pneus de mauvaise qualité alors que les pneus, c’est une chose à ne pas négliger. » D’autant plus qu’a-t-il souligné, interrogé sur le processus d’introduction du produit sur le marché, « des gens paient des millions pour s’en procurer en Europe. Après dédouanement, les containers sont déchargés un peu partout, à Pikine, Thiaroye, entre autres endroits. Il arrive même qu’on se rende en Gambie pour en acheter. »

« Il ne faut pas être grippe-sou au point de risquer sa vie »

Babacar Tall, trouvé devant son entrepôt un peu plus loin, décompte différents types et formats de pneus pour les bus. « On a des marques chinoises, d’autres qui viennent du Japon et d’Europe. » La précision faite, il emboîte le pas à nos premiers interlocuteurs, soutenant que « le problème est très simple : Je ne peux pas avoir un bus qui roule jusqu’en Casamance et pour acheter un pneu dire que ‘’je n’ai que 30 000 F CFA sur moi, 50 000 F CFA, ou 60 000 F CFA’’. On ne peut pas avoir un pneu de bonne qualité à ces prix-là. Ce n’est pas possible. Pour avoir un pneu neuf, il faut débourser plus. » Il poursuit : « Il n’y a pas de pneu qui ne peut pas éclater.Ça,c’est sûr.Mais, il y a des précautions à prendre.Par exemple,je peux le jurer que nombre de vulcanisateurs ne savent pas le volume d’air à mettre. Un pneu respire comme nous. Ils choisissent de mettre jusqu’à 12 kg au lieu de 7,5 ou 8 kg. Entre Dakar et Thiès, il n’y a pas de problème. Mais si le bus doit quitter Dakar pour se rendre à Tambacounda, c’est autre chose. Il fait froid actuellement à Dakar mais avec la chaleur qui règne à Tambacounda, le pneu va se dilater. La quantité d’air va augmenter. Les fers à l’intérieur vont se tendre. D’où le risque d’éclatement. » Il est plus sûr de choisir des pneus de première main, conseille-t-il, ajoutant que les qualités diffèrent là-aussi : « On peut acheter un pneu chinois à 160 000 F CFA. Le même pneu neuf venant du Japon s’échange à 260 000 F CFA, le même prix que celui venant d’Europe. Les particuliers aussi sont interpelés. Il ne s’agit pas que des transporteurs. Il ne faut pas être grippe-sou au point de risquer sa vie. L’âge du véhicule aussi compte. Là même un bon pneu ne sert à rien. » Parmi les problèmes rencontrés, « il arrive qu’on vende à crédit des pneus neufs aux transporteurs mais ils remboursent rarement. Ils doivent sérieusement se remettre en question », dénonce Babacar Tall. Dié BA et Pape Doudou DIALLO (Photo)

Don de sang suite à l’accident de Kaffrine : le CNTS refuse le monde

https://www.pressafrik.com Un violent accident s’est produit à Kaffrine à Sikilo et a causé 39 morts ainsi qu’une centaine de blessés. Suite à ce drame, le Centre de Transfusion sanguine ( CNTS) qui se trouve près de l’hôpital Fann a lancé un appel pour accueillir tous ceux qui veulent faire un don de sang pour sauver les victimes de l’accident qui se trouvent à l’hôpital Thierno Birahim Ndao de Kaffrine. Ce lundi 9 janvier, la population s’est rendue sur place massivement pour répondre à l’appel. La majorité d’entre eux, sont des étudiants qui ont pris d’assaut les lieux très tôt le matin vers 8 heures. Cet acte très « citoyenne » et « symbolique », est un devoir, car cela permet de sauver des vies ont soutenu les étudiants qui n’ont pas manqué à l’appel. À en croire Assane Mamadou Diouf qui est un donneur fidèle,  » faire don de ce liquide précieux est un moyen de faire quelque chose en soutenant les blessés de l’accident afin de leur permettre d’être soigné ». Une pensée qui est partagée par sœur Georgette Ndour de la congrégation des religieuses de l’immaculée conception de Dakar qui est elle aussi venue participer à sauver des vies et apporter son soutien aux blessés. « Près de 200 personnes ont déjà donné leur sang depuis ce matin » a renseigné Khalifa Ababacar Séne, le président du conseil d’administration du Centre national de transfusion sanguine. Il a demandé à tous les Sénégalais qui le peuvent de venir faire le geste. D’après les informations qu’il a fournies, le Cnts est en train de décentraliser ses activités. Ainsi, une nouvelle stratégie sera mise en place pour les équiper ces banques de sang qui seront construites dans les régions. Selon M. Séne, ces banques de sang assureront la disponibilité de sang lorsque ce genre de drame se reproduira. À la fin de la journée, des ambulances affrétées achemineront le sang collecté vers Kaffrine et mis à la disposition des blessés.

Prévention routière : Le diagnostic sans complaisance de Hélène Tine suite au drame de Sikilo

https://www.dakaractu.com La présidente du mouvement sénégalais pour l’éthique et le travail, dans cet extrait de l’émission hebdomadaire sur Dakaractu, a exprimé toute son amertume suite à l’accident qui s’est produit à Kaffrine dans la commune d’arrondissement de Gniby à hauteur du village de Sikilo. Un drame qui a suffisamment frappé les consciences pour faire dire à l’ancienne parlementaire que ce genre d’événement malheureux, doit pousser les autorités et même toute la chaîne du secteur à plus de responsabilité. L’ancienne porte-parole de l’Alliance des forces de progrès rappelle aux hommes politiques de ne pas privilégier leurs appétits à la place des mesures fortes à apporter pour régler la question de la sécurité routière…

Accident Kaffrine : l’appel de Cherif Léheib Aïdara khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady (Kolda)

https://www.dakaractu.com Le khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady, Chérif Léheib Aïdara appelle à la prudence et au sens de la responsabilité sur les routes. C’est une occasion pour lui aussi de présenter ses condoléances aux sénégalais et aux familles des victimes. Selon lui, il faudrait revoir notre «façon de faire» pour éviter de pareilles tragédies. A l’en croire, «nous avons déjà présenté nos condoléances aux familles des victimes et au peuple sénégalais et prié aussi pour le rétablissement des blessés. En ce sens, nous appelons les chauffeurs et transporteurs à rouler avec prudence sur les routes en appliquant le code de la route. Mieux, nous leur demandons aussi de respecter les lois et règlements dans notre pays». Dans la foulée, il soutient «nous les interpellons à adopter un comportement responsable pour sauver les vies humaines». A cela, il ajoute «nous pensons que pour éviter de pareille tragédie, il faut revoir la façon de se comporter. Mais également, il faudra s’atteler rigoureusement à la révision technique des véhicules. C’est pourquoi, chacun doit améliorer sa façon de faire pour que notre pays soit épargné par de telles catastrophes…»

Accident mortel de Kaffrine et permis à points : 10 Milliards et toujours l’hécatombe .

Dakar, juin 2017 le ministre des transports terrestres Mansour Elimane Kane déclarait à force de voix et de conviction  « Dans 6 mois, le permis à points sera effectif au Sénégal » . En effet le consortium Gemalto/Face technologie et l’etat du Senegal du signaient à cette date un contrat de concession pour dématérialiser les permis de transport pour un montant de plus de 9 milliards FCfa. Toujours en verve le ministre poursuivait :  « avec la recrudescence des accidents de la route qui coûtent au Sénégal près de 2% de son Pib par an, la problématique de la sécurité routière est devenue un enjeu national d’une extrême priorité. C’est pour trouver une solution à ce problème que le permis à point sera effectif.   » Hier le 08 janvier, le Sénégal s’est réveillé dans le deuil, tout un peuple est sans voix, nos routes tuent plus que le paludisme, la covid et toutes les maladies chroniques agrégées. Au Sénégal, près de 27 000 personnes sont victimes d’accidents sur la voie publique chaque année, dont 11 000 sont enregistrés à Dakar. Cette tendance reflète celle de la région africaine. Le Sénégal a le taux de mortalité routière parmi les plus élevés en Afrique. Paradoxalement c’est aussi le pays où se tient régulièrement les semaines de la sécurité routière avec les discours les plus pompeux. Dans ce contexte, l’instauration du permis à point sonnait comme l’ultime solution pour venir à bout de ce laxisme généralisé sur nous routes exacerbé par l’état désastreux du parc automobile et bien sur l’indiscipline des chauffeurs sans formation ni mise à niveau. Hélas l’accident de Kaffrine aura montré que  le projet Kapp Karrange n’aura servi a absolument rien sinon à enrichir les sociétés étrangères dans un pays qui préfère le déni et la fuite en avant aux vraies solutions souvent très radicales.Moustapha DIAKHATE,Ex Cons. Special PM,Expert et Consultant Infrast.

Accident tragique à Kaffrine : L’alternative du collectif des cadres casamançais pour atténuer les chocs…

https://www.dakaractu.com Le Collectif des cadres Casamançais, suite au drame d’hier à Kaffrine, exprime à la fois sa vive émotion, sa consternation et sa grande tristesse. Il présente ses condoléances aux familles et proches des disparus et formule des vœux de prompt rétablissement à tous les blessés. Concernant les mesures à prendre, Pierre Goudiaby Atepa et ses camarades considèrent que le chemin de fer constitue une alternative sérieuse, à tenir en considération lors de prochaines assises. Dans ce sens, le collectif des cadres casamançais informe de l’existence effective d’une étude de faisabilité pour la construction de la nouvelle ligne ferroviaire (Écartement Standard) entre Dakar et Ziguinchor via Tambacounda ». Cette étude a été réalisée par un bureau Indien, à la demande du Sénégal, à la suite de la visite officielle en Inde du Président Abdoulaye WADE, en octobre 2003. Le collectif, au regard de l’ampleur des accidents enregistrés ces dernières années, estime que parallèlement à la restauration en cours du chemin de fer Dakar/Tambacounda, il est possible de réactualiser l’étude de faisabilité de la ligne ferroviaire Tambacounda/Ziguinchor. Dans la foulée, le collectif saisit l’occasion pour rappeler que dans le cadre du désenclavement de la Casamance, le Président de la République avait promis aux Ziguinchorois «la construction d’une ligne ferroviaire Dakar/Tambacounda/Kédougou, et son prolongement Tamba/Ziguinchor dans les années à venir, avec possibilité de relier Bissau ». C’était le 19 février 2015 à Ziguinchor, à l’occasion du voyage inaugural des navires Aguène et Diambogne venus en renfort au bateau Aline Sitoe Diatta, en vue d’améliorer la liaison maritime Dakar/Ziguinchor. Il salue toutefois, la réaction de l’État qui a immédiatement décidé la convocation d’un conseil interministériel pour prendre les mesures nécessaires en vue d’atténuer très fortement la survenue des accidents sur nos routes.

Drame à Sikilo : Les condoléances du Khalife des Layènes, Seydina Mamadou Makhtar Laye

https://www.dakaractu.com Les messages de compassion et les condoléances continuent d’affluer de la part des autorités politiques et religieuses. Du côté de la famille du Mahdi, c’est le Khalife général des layènes, Seydina Mamadou Matar LAHI qui manifeste sa grande émotion suite à ce terrible accident de la circulation qui vient endeuiller le Sénégal. En son nom et au nom de la communauté layène, le Khalife présente ses condoléances aux familles éplorées, à tout le peuple sénégalais et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Profitant de cette triste occasion, le Khalife invite tous les usagers de la route à un ressaisissement salutaire afin que pareil drame ne se reproduise. Le guide spirituel des Layènes prie le Tout Puissant de donner la force aux victimes pour surmonter cette dramatique période.

Accident mortel à Kaffrine : L’AIS invite les usagers de la route à plus de prudence

https://www.dakaractu.com Suite au terrible accident de ce dimanche qui a coûté la vie à 39 personnes, l’Association pour Servir le Soufisme (AIS) présente ses condoléances à toute la Nation sénégalaise, aux familles des disparus et prie pour le repos de leurs âmes. Par ailleurs, l’AIS demande aux usagers de la route d’être plus prudents et aux Autorités étatiques de prendre les mesures idoines afin d’assurer la sécurité des personnes. L’AIS demande à tous ses membres, partout au Sénégal, de faire des récitals de Coran en la mémoire des disparus et pour une paix durable au Sénégal, conformément aux recommandations des Khalifes généraux.

Tragédie à Kaffrine : Le ministre des transports doit engager sa responsabilité», Mamadou Ibra Kane (vidéo)

Comme tous les Sénégalais, Mamadou Ibra Kane est attristé par cet incident à Kaffrine qui a emporté plus 40 vies… Selon le journaliste, cet accident est une catastrophe nationale et ne doit pas rester impunie comme le naufrage du Diola ou l’évènement de Sonacos. Mamadou Ibra Kane a demandé aux autorités de situer les responsabilités, même s’il nécessite la démission de l’actuel ministre du transport qui doit engager sa responsabilité. https://senego.com/tragedie-a-kaffrine-le-ministre-des-transports-doit-engager-sa-responsabilite-mamadou-ibra-kane-video_1503846.html

Hausse des prix du carburant : Les transporteurs menacent de paralyser le secteur

Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs), est très remonté contre le Gouvernement. Les syndicalistes manifestent leur opposition à la hausse des prix du carburant. Ils dénoncent cette décision du gouvernement, qui n’a pas pris la peine d’ouvrir une concertation avec les acteurs du secteur. Le secrétaire général du Snttrs, Alassane Ndoye, promet un plan de riposte dans les prochains jours. Il menace de paralyser le secteur, pour obliger le gouvernement à revoir les prix du carburant. Par ailleurs, M. Ndoye regrette l’accident mortel survenu sur la route de Kaffrine et qui a coûté la vie à une quarantaine de personnes.

MONSIEUR LE PRÉSIDENT, DES SANCTIONS PLUTÔT QUE DES CONDOLÉANCES PAR JEAN PIERRE CORRÉA

Les accidents de la route ne sont en rien une fatalité. Ils résultent de tares consubstantielles à notre culture rurbanisée et matérialiste. Plus nos infrastructures se modernisent, plus nos routes sont meurtrières Pourquoi des condoléances de Macky Sall à la suite de l’accident de deux autobus qui a fait 39 morts, pour l’instant et 80 blessés ? C’est bien beau, c’est très poli, voire policé, même très politiquement correct, monsieur le président, mais vos condoléances auront c’est certain, un effet comparable à celui d’un emplâtre sur une jambe de bois. Elles nous vont droit au cœur, ces condoléances, mais nous nous en passerions volontiers, leur préférant avec frénésie d’implacables sanctions contre toutes les responsabilités partagées d’un tel fléau national qui s’est mué en triste banalité, et qui s’est greffé sur notre confortable et déresponsabilisante notion de fatalité. Les accidents de la route, ne sont en rien une fatalité mais résultent d’un ensemble de tares consubstantielles à notre culture rurbanisée d’une part et matérialiste d’autre part. C’est la première fois qu’une tragédie routière au Sénégal fait, par son ampleur, l’objet de reportages télévisés sur plusieurs télévisions européennes, et même nord-américaines. C’est dire le choc que cet accident a suscité comme émotion, mais aussi comme incompréhension et révolte citoyenne… Il y en a marre vraiment de ces atermoiements gouvernementaux face à l’urgence de trouver des remèdes à cette singularité sénégalaise qui veut que, plus nos infrastructures routières se développent, plus nos routes sont meurtrières. La France a su en 15 ans passer de 15 000 morts sur les routes chaque année à un peu moins de 3 000 ces dernières années. Cela s’est fait dans la douleur de la contrainte. Peut-il y avoir de développement et même de démocratie sans contrainte ? Tous savent où réside le mal. Mais sénégalaisement, on regarde ailleurs, là où le consensus suinte d’hypocrisie coupable.

Un ndeup national plutôt qu’un deuil national

Le mal réside dans nos capacités à tourner les lois, à tordre les règles des contrôles techniques à coups de billets dans les enveloppes, dans notre regard complaisant sur les garages de mécanos où l’on vend officiellement des pièces de voitures fausses. Notre mal réside dans cette évidence qu’il est interdit de punir, dans ces curieuses scènes où un conducteur mettra sa ceinture de sécurité non pas pour se protéger d’un choc, mais du racket d’un policier. Aujourd’hui, aux portes du CETUD où se déroulent les contrôles techniques de nos véhicules, fleurit un juteux trafic de triangles de stationnement et d’extincteurs de voitures, qui vous sont tout simplement loués, oui, vous avez bien lu, loués, que vous présentez aux agents qui valident la conformité de votre véhicule, et que vous restituez à la sortie du Centre de Contrôle… De quoi parle-t-on encore sous le coup d’une émotion, de sanctions, de sincères et humides condoléances ? Je crois savoir que pour 2 000 personnes sacrifiées sur l’autel de la « Sainte Triche Sénégalaise », en les ayant fait couler en mer avec le Joola, pas une sanction n’a été prise, et les responsables de cette catastrophe font encore ripaille dans les allées du pouvoir.

On sanctionnerait pour 39 ? On souhaite le croire…

Il faut autre chose que des condoléances pour redresser ces faits tordus qui amochent notre quotidien et le pare de tant de bêtises. Il faut de la poigne et pour cela il faudrait que les corps qui sont chargés de faire respecter nos lois soient eux-mêmes respectables. Ce ne sont pas des condoléances, monsieur le président, dont nous voulons recevoir, même si c’est très gentil de votre part. Nous voulons un grand coup de balai. Et tout le monde sait bien que pour bien nettoyer un escalier, il faut aller de haut en bas Les cadavres s’amoncellent sur nos routes mortifères, des vies sont définitivement brisées, et pourtant les accidents de la route continuent d’ensanglanter les pages de nos journaux. Passées les émotions, les discours incantatoires sur la discipline routière, et parfois les condoléances télévisées du chef de l’Etat aux parents des victimes, quand vraiment là, y’a trop de morts, et que ça fait voyant, le Sénégal retombe dans la chronique quotidienne des accidents de la route mortels. Mais puisque nos vies ne valent pas tripette, les autorités de notre pays refusent de regarder les choses en face et d’évoquer puis de prendre en charge les véritables questions auxquelles il convient d’urgence d’apporter des réponses fermes à une coupable faiblesse. Les autorités concernées par ce drame national, réajustent chaque jour leurs œillères afin de ne pas regarder dans quelles directions il est impératif de sévir.

Responsable numéro 1 : la corruption

Naguère, un Directeur du CETUD, monsieur Cheikh Oumar Gaye en l’occurrence, déclara tranquillement un jour que « plus de 90 pour cent des accidents incriminent le facteur humain la fatigue, l’indiscipline.

C’est pourquoi l’Etat a mis en œuvre des projets dont le permis à points ».

Sur ce point précis, il fait remarquer que beaucoup de documents de transport circulent au Sénégal. Par exemple il y a officiellement 996 000 permis de conduire qui ont été délivrés régulièrement par l’administration des transports routier alors qu’il y a plus de trois millions de permis qui circulent dans le réseau. Ce qui fait qu’il y a près de deux millions de faux permis qui circulent au Sénégal… Cela fait sourire. Mais avec plus de 2 000 000 de faux conducteurs, on s’étonne encore de convoquer le facteur humain. Mais la réponse est dans la question.

Comment, par quel circuit de corruption adossé à un réseau d’influences, autant de faux documents ont-ils été délivrés ?

Autre cécité de nos autorités, qui est à la base même du problème, c’est le contrôle technique. Tâchons d’évacuer la question avec une métaphore : s’il était fait dans les règles de l’art et sans pression de quelconque lobby, nos villes seraient-elles embouteillées ? Encore une fois, la réponse est dans la question. Prenons nos cars rapides. Ils sont souvent immatriculés « DKA », ce qui date leur existence aux années 70. Refaits, soudés de partout, soudures qui en fait provoquent plus de dégâts que le choc lui-même, il était convenu de renouveler ce parc antique par de nouveaux véhicules de transports en commun. C’était plus qu’un projet, c’est un programme, financé, piloté dans la douleur par le CETUD, mais qu’il est impossible de dérouler, parce que des lobbies veulent continuer à prospérer tranquillement dans le désordre actuel. L‘ordre empêche les Sénégalais de prospérer, et cela n’arrange pas de réorganiser ce secteur aux milliers d’emplois informels… Mais silence… Ils peuvent continuer à tuer.

Du Savon de Marseille pile en guise de liquide frein

Sur tous les trottoirs de Dakar, nous côtoyons l’indicible légèreté qui coûte la vie à de simples citoyens qui ne souhaitaient qu’aller tranquillement d’un point A à un point B, mais qui subissent la désinvolture et l’irresponsabilité de ceux qui ont décidé que, par pur sens de l’économie, ils pouvaient tout se permettre. Ils achètent des bidons de liquide-freins, dont ils savent que ces bidons ne contiennent que du « Savon de Marseille » pilé, et alors ? Ils disent à haute voix « Bissimillah » avant de démarrer, ils ont convoqué par là-même Dieu, leur plus efficace, selon eux, « Garçon Commissionnaire », ils ont en réassurance absolue, collée sur le pare-brise, la photo de leurs marabouts, si par extraordinaire ils devaient commettre un accident mortel, c’est que vraiment Dieu n’est pas dans un bon jour ! Mais rien ne sera possible sans la lucidité nécessaire pour le pouvoir, de devoir s’attaquer au tréfonds de notre ADN et de nos habitudes qui a pour nom : corruption. Le permis à points est la dernière histoire drôle. Comment ôter des points sur un faux permis ? Pliés en quatre de rire, nous attendons la réponse.

Demain, après l’émotion, notre mérite de survivre aux victimes*

C’est dommage et regrettable ce qui est arrivé, ce dimanche matin, sur la route de Kaffrine. C’était fatal mais le décret appartient à Dieu, comme la responsabilité en incombe aux hommes.

Un bilan aussi lourd appelle à une prise de conscience de la part de tous ceux qui survivent à ces dizaines de morts ; à nous sénégalais à qui il incombe de continuer la route de la vie.

C’est vrai, tout le possible a été fait après et nous saluons le déploiement institutionnel au plus haut niveau, avec la descente de Monsieur le Président de la République sur les lieux du drame ainsi que la batterie de mesures et décisions ayant suivi pour optimiser l’assistance aux victimes . Ça, c’était après. Mais avant, qu’est-ce qui aurait du être fait qui ne l’a pas été ? Depuis le Djoola cette question lancinante est constamment posée sans qu’une approche rationnelle et holistique des causes n’établisse un diagnostic courageux et des solutions opérationnelles, encadrées et suivies. *C’est sur cette double problématique qu’il faudra délibérer, quand l’émotion aura fini de retenir et tempérer les habitudes connues de tous les usagers de nos routes. Encore une fois , pas de faux-fuyants. C’est nous les responsables passifs et involontaires de ce fléau. Nous en sommes conscients sans trop nous l’avouer * Or l’imaginaire ancré que nous avons de l’environnement des Transports Publics au Sénégal s’est durablement accommodé de ces guimbardes usagées et sans visites techniques, de ces permis de conduire à l’obtention douteuse, de ces syndicats comploteurs qui s’occupent plus de politique et de prébendes. Nous regardons tous avec complaisance et complicité tel chauffeur avec un comportement suspect vis-à-vis d’un agent préposé à la circulation. Chaque jour nous participons, par renoncement successifs, aux surcharges humaines et matérielles et fermons les yeux sur la violation des dispositions censées nous protéger. Nous surfons sur le déni.

C’est nous et nous le savons.

Il n’y a rien pour notre défense. Fréquemment la législation du transport porte de nouvelles touches et retouches au dispositif légal et réglementaire, dans un secteur déjà plein de bonnes mesures jamais entérinées de fait sinon, jamais suivies d’application par les personnes en charge. Nous administrons le Transport par procuration de vœux pieux Ça aussi nous le savons et il ne sert à rien de le nier. Pourtant nous avons le réseau routier le meilleur et le plus dynamique d’Afrique de l’Ouest . (Ne pas passer sans saluer la touche historique du Président Macky Sall dans ces acquis révolutionnaires; mais ce n’est pas le sujet). Le Sénégal peut se targuer d’un code routier et d’un cadre réglementaire du transport routier des mieux élaborés.

Que faut-il dès lors?

Comme le dit Arthur Schnizler «L’humanité a l’oreille ainsi faite qu’elle continue à dormir quand le bruit retentit et ne se réveille qu’avec l’écho ». Quand sortirons~nous de cette torpeur où nous n’entendons plus que l’écho des choses, longtemps après qu’elles soient passées? Voila . L’urgence est gage d’empathie. Certes; mais l’urgence n’assure pas la durabilité de l’empathie. Passé un certain temps, on retombera dans l’ordinaire et le problème demeura entier si on n’opère pas de ruptures d’avec les pratiques. Il donc pas temps de changer d’approche en évitant des mesures à chaud dont la faisabilité et la viabilité interrogent. Il est temps avant que la nuit n’enveloppe nos routes et tue encore nos fils. Quoi faire alors? Inverser la pyramide .

Cela pourrait consister, pour le gouvernement, à mettre en place un comité spécial, pluridisciplinaire, mixte et consultative pour :

– dans un délai d’une semaine proposer des axes de solutions systémiques et transversaux pour l’optimisation de la sécurité routiere; – des indicateurs clef dont le suivi efficient contribue à l’optimisation du secteur; – un plan d’actions de mise sous maîtrise de ces axes d’amélioration – un mode opératoire allant jusqu’aux projet de lois, décrets et arrêtes éventuels. une cartographie des risques et leurs mesures de mitigations un dispositif de suivi évaluation doublé d’un cadre de vérification et d’audit régulier.

En somme,

-laisser travailler les experts sur ordre et objectifs spécifiques – étudier leur proposition dans le cadre d’une réunion interministérielle et les pré-valider; – soumettre les propositions retenues au chef de l’état – validation / approbation des mesures en conseil des ministres. Face à la complexité des choses, intégrer des compétences plurielles et différentes pour mieux faire face. Enfin profiter et donner contenu et sens dynamiques au deuil national : Que la communion de tous serve à dire ensemble : Plus jamais ça et œuvrer de concert pour que plus jamais cela n’arrive.*Plumes Debout Pour la République,Amadou Thierno Diop,Mamadou Thiam*

Le Sénégal va participer au Salon FITUR de Madrid, sous pavillon UEMOA

Dakar, 9 jan (APS) – Le Sénégal va participer, sous pavillon de l’UEMOA, à la Foire internationale du tourisme de Madrid (FITUR), prévue du 18 au 22 janvier 2023 à Madrid, avec l’ambition de prospecter de nouveaux partenariats et d’attirer de nouveaux investisseurs, a-t-on appris de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT).

Le FITUR 2023, « premier rendez-vous de l’année pour les professionnels du tourisme du monde », est « le Salon leader pour les marchés entrants et sortants en Amérique latine », indique l’ASPT dans un communiqué.

Les États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), pour le compte de l’édition 2023 du FITUR, ont convenu de se mettre ensemble « pour promouvoir l’image de l’Afrique comme un ensemble de destinations durables et de qualité ». « Dans cette perspective, explique l’ASPT dans son communiqué, les huit pays de l’UEMOA s’unissent sous une bannière commune, dans le même pavillon pour donner une nouvelle impulsion à la coopération entre acteurs publics et privés de l’industrie du tourisme africain et stimuler la compétitivité du secteur touristique dans la sous-région ». L’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT), pour sa part, compte à cette occasion « étaler toute la richesse touristique et la beauté du Sénégal, aux côtés de ses partenaires », parmi lesquels la SAPCO, la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal Le stand du Sénégal va dévoiler « la magie indéniable des îles du Saloum, l’originalité de la Casamance à travers sa diversité culturelle et sa richesse naturelle extraordinaire ainsi que les irrésistibles recettes locales comme le +Ceebu jën+ ou Jolof Rice, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO », ajoute le communiqué. Selon l’ASPT, le Sénégal ambitionne dans le même temps de mettre en valeur « son patrimoine culturel immatériel avec notamment +le peuple de la vallée heureuse+ composé des Bédiks et des Bassaris ». L’ASPT et ses partenaires vont par ailleurs prendre part aux « journées dédiées aux BtoB et aux investissements organisées par l’UEMOA les 16 et 17 janvier en prélude du FITUR »

« Des projets de la destination Sénégal vont être mis en vedette, en présence des tour-opérateurs et des agences de voyages,  afin d’attirer de nouveaux investisseurs », indique-elle dans son communiqué.

Le Sénégal veut ainsi maintenir « le contact avec les voyagistes espagnols », dévoiler « ses nouvelles offres au grand public » et prospecter « de nouveaux partenaires grâce au FITUR ». Des professionnels du tourisme, des agences de voyages, tour-opérateurs, des transporteurs, hôteliers, restaurateurs et journalistes de plus 121 pays avaient pris part à l’édition 2022 du FITUR, rappelle l’ASPT.BK/ASG

Mesures contre les inondations à Touba : Les engagements pris par Mamour Diallo devant le Khalife

https://emedia.sn Le nouveau directeur de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Mamadou Mamour Diallo, était à Touba, où il a passé en revue les ouvrages stratégiques du système d’évacuation des eaux pluviales. Il a commencé par visiter la station de Keur Niang, avant de se rendre à Nguélémou. « En plus de Keur Niang, nous avons le système Nguélémou-Keur Kabb. Il a fonctionné durant l’hivernage dernier », explique Alioune Diop. A Keur Kabb, les travaux d’aménagement sont en cours. « Avec le bassin de Keur Kabb, nous aurons moins de problème de déversoir à Touba », a aussi ajouté Alioune Diop. Ensuite, la délégation s’est rendue à Darou Rahmane, où se trouve un autre bassin. Et où la revitalisation de la voie d’eau a été remise au goût du jour. La réutilisation des eaux pour le maraîchage a été soulevée. « Est-ce qu’on ne peut pas penser à la réutilisation des eaux pour l’agriculture », a suggéré Mamadou Mamour Diallo. Avant d’ajouter : « Nous avons reçu des instructions de son Excellence, Monsieur le président de la République pour prendre toutes les dispositions pour réduire les risques d’inondations, surtout que le Magal de 2023 sera célébré en plein hivernage». Lors de son audience avec Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, la remontée de la nappe a été le sujet de préoccupation des autorités religieuses. « Nous sollicitons encore l’aide des autorités », a dit le porte-parole du Khalife général des Mourides. Cependant, le Directeur général de l’Onas a rassuré que rien ne sera ménagé pour apporter des réponses idoines aux problèmes d’assainissement, mais aussi à ceux de la remontée de la nappe. « La balle est dans notre camp. Le président de la République a initié le projet de 23 milliards FCfa. Il fallait s’enquérir de l’état d’avancement, conformément aux instructions du ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam et du ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement en charge de la Prévention et de la gestion des inondations, Issakha Diop », a dit le patron de l’Onas.emedia

And Gueusseum reporte sa grève de 72h d’une semaine

https://www.pressafrik.com La méga coalition And Gueusseum s’incline devant la mémoire des 39 voyageurs décédés dans la collision de deux bus à Sikilo (Région de Kaffrine) et par respect au deuil national de trois jours, reporte sa grève de 72h des 10, 11 et 12 janviers 2023 d’une semaine au mardi 17, mercredi 18 et jeudi 19 janvier 2023, informe un communiqué. Elle invite le personnel toutes catégories socioprofessionnelles confondues à se mettre au chevet de la centaine de blessés admis à l’hôpital régional de Kaffrine et dans les autres structures de santé concernées en vue de leur porter la plus grande assistance. La méga coalition présente ses condoléances les plus émues aux familles éplorées et à la nation toute entière en deuil. Mballo Dia Thiam et Cie en profite pour solliciter des populations en général et des travailleurs de la santé et de l’Action sociale un don de leur sang pour venir en aide aux victimes de cette tragédie. Elle réitère son appel pour davantage de recrutement de personnel et à la signature du décret d’application de la loi portant transfusion sanguine pour une meilleure prise en charge des victimes d’accidents et demande à Mme le Ministre de la Santé et de l’Action sociale la signature des Arrêtés portant respectivement application du Plan national de développement des ressources humaines (PNDRH), du Guide de mobilité de l’agent et du Guide de l’agent de santé et de l’Action sociale pour une meilleure gouvernance des ressources humaines.

Ciel nuageux et risques de fines pluies sur le littoral (ANACIM)

Dakar, 9 jan (APS) – Le ciel sera couvert de nuages sur l’ensemble du pays avec toutefois des risques de fines pluies sur le littoral Nord au cours des prochaines 48 heures, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). Dans la journée du mercredi, le ciel s’éclaircira progressivement sur une bonne partie du territoire, renseigne-t-elle dans son bulletin de prévision à courte échéance. L’Agence note que des particules de poussière intéresseront progressivement le pays par l’Est à partir du mardi soir jusqu’au mercredi. Le temps restera clément au cours des prochaines 72 heures sur la quasi-totalité du territoire notamment sur le long du littoral où les pics seront en dessous de 30°C, indique-t-elle. Par contre, ajoute l’ANACIM, à Kédougou, Tambacounda, Matam et Bakel, la chaleur sera légèrement ressentie durant la période de validité avec des températures maximales qui avoisineront 35°C. Selon elle, la fraîcheur nocturne et matinale se maintiendra ces prochaines 72 heures. Les visibilités seront réduites par des particules de poussière sur les régions Est au cours des prochaines 24 heures puis sur l’ensemble du pays dans les prochaines 48 et 72 heures, fait-elle savoir, ajoutant que les vents seront de secteur Nord-est et d’intensités faibles à modérées.ASB/AKS

PRÉPARATIFS ZIARRA ANNUELLE DE CHEIKH OUMAR FOUTIYOU TALL : La dernière ligne droite

https://www.enqueteplus.com Les préparatifs de la Ziarra annuelle de Cheikh Oumar Foutiyou Tall vont bon train. Un comité régional a eu lieu, ce vendredi, au ministère des Affaires étrangères, pour passer en revue de ce qui a été fait et tout ce qui reste à faire. Une course contre la montre s’est engagée. Après deux années de pause, pour cause de pandémie, la Ziarra annuelle de Cheikh Oumar Foutiyou Tall va reprendre cette année à Louga de la plus belle des manières. Les 13 et 14 janvier sont les deux jours retenus pour célébrer cette grande figure de l’islam. « On est au sixième jour de l’année 2023. Et c’est un vendredi. Pour dire que la Ziarra annuelle de Cheikh Oumar Foutiyou Tall va ouvrir tous les événements qui auront lieu en 2023. Ce n’est pas du hasard. Dieu a réservé de bonnes choses pour le Sénégal durant cette année. Parce que ce CRD est considéré comme un Khadratoul Jummah », a déclaré Thierno Nourou Cheikh Oumar Mountaga Tall, porte-parole de la famille, lors du comité régional qui s’est tenu, vendredi soir, au ministère des Affaires étrangères. La rencontre a permis au comité d’organisation de passer en revue les préparatifs, notamment les doléances. La question de l’assainissement a cristallisé les débats. ‘’En ce qui concerne la vidange des fosses septiques, on le faisait trois jours avant l’événement. Alors qu’à ce moment-là, les pèlerins occupaient déjà les sites. Et ça ne peut pas aller ensemble. Jadis, le nombre de camions pour la vidange était insuffisant. Pour cette année, on a demandé 10 camions et nous voulons qu’ils soient sur place, 10 jours avant l’événement, pour démarrer les activités. Mais jusqu’à présent, on n’a rien vu », s’est désolé Chérif Ly, l’un des membres de l’organisation, pour répondre au représentant de l’Onas qui venait de faire savoir qu’ils vendront lundi. Lui a préféré qu’ils soient à Louga le dimanche, pour effectuer le travail les trois jours qui vont suivre. Concernant la logistique aussi, les organisateurs ont demandé à la tutelle un accompagnement. D’habitude, regrette toujours Chérif Ly, un seul technicien venait pour la livraison du matériel. ‘’À son arrivée, il nous explique quelques détails pour le montage des abris, avant de rentrer chez lui, alors que, nous, nous préférons qu’il accompagne le comité d’organisation du début jusqu’à la fin, tout en augmentant le nombre de techniciens qui seront sur place », a-t-il déclaré. Par contre, en ce qui concerne les liaisons téléphoniques pour les directs, il a souligné les avancées significatives faites par la Sonatel. Ainsi, il espère que les trois manifestations de la Ziarra se dérouleront bien. « Pour le début, il y aura la visite du président de la République. L’après-midi du vendredi, il y aura les prières du Khadratoul Jumah et enfin la soirée religieuse de la nuit du vendredi », a-t-il renseigné.

Chérif Ly ajoute qu’il y aura une autre ligne qui sera servie par Sonatel et accessible à tous pour la couverture de la cérémonie officielle. ‘’Donc, tous ceux qui veulent faire des directs peuvent entrer en contact avec le comité d’organisation pour faciliter leur travail », renseigne le membre du comité. 

Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui a présidé cette rencontre, a déclaré avoir reçu des instructions du président de la République Macky Sall, sous la coordination du Premier ministre Amadou Ba, pour « faire en sorte que l’État, à travers ses différents services techniques, fasse tout ce qui se doit pour que, les 13 et 14 janvier prochains, cette Ziarra de cette édition se déroule dans les meilleures conditions. Nous avons passé en revue les différents domaines qui intéressent la Ziarra, de la sécurité, en passant par l’assainissement jusqu’à l’énergie. Les services de l’État n’ont ménagé aucun effort pour une réussite totale de l’édition de cette année », a déclaré le ministre. En écho à ces propos, le porte-parole Thierno Nourou Cheikh Oumar Mountaga a déclaré : « Nous formulons tout d’abord des prières pour le président Macky Sall qui vous a conduit ici. Macky Sall ne s’est pas trompé, en vous choisissant pour diriger ce CRD. Parce que vous nous avez aidés à surmonter les problèmes que nous rencontrons durant les Ziarra. Dites au président que Thierno et toute sa famille sont très contents de lui.’’Mohamadoul Rassoul KANE

Ngoufa Fall Kane sur la reddition des comptes : «Les rapports des corps de contrôle ne doivent pas servir de levier à des fins politiques»

https://www.rewmi.com Expert-financier et ancien Inspecteur général d’Etat, Ngouda Fall Kane a livré ses vérités sur la finalité des rapports issus des différents corps de contrôle. Il refuse toute politisation de ces documents. Il était l’invité du Grand oral sur Rewmi Fm. 

Financièrement comment se porte le Sénégal ?

Je dis qu’au plan financier, il n’y pas de grand soucis. Les charges sont payées comme les salaires, la dette aussi. Il existe des pays qui restent des mois sans payer les salaires des fonctionnaires. Ce qui n’est pas le cas ici. Il y a un déphasage entre les charges de l’Etat et les capacités de financement. Mais il y a une gestion pertinente du budget et on s’en sort.

Quelle est votre appréciation du dernier rapport de la cour des comptes et de ses recommandations?

Je l’ai lu et c’est comme tous les autres. Je ne vois pas la particularité par rapport aux autres. C’est un rapport administratif et financier. Il y a eu des constats sur des fautes de gestion et qui méritent d’être portées à l’intention des autorités. La seule nouveauté est la publication. Il y a des exigences de bonne gouvernance. On évolue vers la publication des rapports aussi pour être en phase avec les Partenaires techniques et financiers (PTF) surtout pour la Covid. On en parle certes mais moi ce que je déplore, c’est la politisation excessive. Il y a des procédures aussi car la cour des comptes est compétente pour les fautes de gestion et le ministère de la justice pour faire ouvrir une information judiciaire pour les recommandations qui vont dans ce sens. Le procureur dans ce domaine est maître des poursuites et il apprécie. L’ouverture d’information judiciaire ne prouve pas que la personne est coupable hein. Il faut arrêter car c’est juste une enquête avec la présomption d’innocence. Au plan administratif, la personne s’est défendue car quand la Cour des comptes fait son rapport, c’est  qu’il y a eu le principe du contradictoire avec l’intéressé qui donne son point de vue. Quand c’est pertinent, la cour corrige et aménage la recommandation. Il y en a qui n’ont pas pu justifier aussi, c’est vrai. J’ai aimé la position du gouvernement. Quand le Président dit que les dispositions réglementaires et législatives seront mises en œuvre en ce qui concerne les recommandations, c’est le respect de la loi organique aussi. Cela revient au ministère de la Justice de le faire.

En parlant de politisation, faites-vous allusion au rassemblement de la Société civile ou la séance d’explication du gouvernement ?

Ce qu’il faut, c’est d’attendre la suite judicaire réservée à cette affaire. Quand les autorités disent avoir transmis, mais j’attends de voir. Mais on manifeste, à quelle fin ? Pour ses arrestations ou des recommandations ?

Ce qui est contesté, ce sont les suites à donner aux rapports !

Non cela ne peut pas être le cas. Pour la 1iere fois qu’un rapport est publié les partenaires ne vont pas laisser passer. L’état a l’obligation de donner une suite aux recommandations de cette cour. Elle a demandé l’ouverture d’informations judiciaires.

L’autre souci, c’est la poursuite de seconds couteaux dont les Dage etc. alors qu’il y a des ordonnateurs de dépenses…

Non, les gens ne peuvent pas être à la place de la Cour. Soit on lui fait confiance, soit on le lui fait pas confiance. Quand elle dit que ce type qui est fautif alors il faut savoir le pourquoi. Le Dage doit apporter des preuves mais il ne faut pas dire qu’ils doivent être arrêtés ou punis. Des personnes ont fauté mais il faut appliquer les recommandations et on verra ce que cela va donner. On n’apprécie pas un rapport ainsi.

Un autre rapport fait grand bruit avec Aminata Touré épinglée pour deux milliards à la tête du CESE ?

Je n’ai aucune appréciation. Les Sénégalais ont-ils vu le rapport ? Il faut être prudent sur cela aussi. Il y a des rapports faits et c’est la première fois. L’Inspection Général d’état n’a pas le pouvoir de qualifier une infraction encore moins la Cour des comptes d’ailleurs. Ce sont des soupçons dégagés et il appartient à l’autorité judicaire de faire le travail. On ne doit pas mettre dans les journaux de telles accusations et jeter l’opprobre sur une personne. Encore une fois, les rapports des corps de contrôle ne doivent pas servir de levier à des fins politiques. C’est très grave. C’est une tendance mais je le maintiens car on ne doit pas utiliser les armes de la bonne gouvernance pour des préoccupations d’ordre politique. C’est grave. D’ailleurs cela va à l’encontre de la Bonne gouvernance car les bailleurs sont exigeants là-dessus. Les autorités ne doivent pas les politiser, ces rapports.

Aminata Touré n’a pas dit non ! Mais juste un communiqué pour se défendre ! Elle exige la comparution d’autres et convoque l’affaire des fondes thaïlandais…

Ce n’est pas la démarche car si elle le dit c’est de la politique. C’est un communiqué politique et à la place j’aurai demandé à ce qu’on l’on publie le rapport. Demander une audience publique, c’est de la politique. Elle parle des fonds thaïlandais et des chantiers de Thiès mais ce n’est pas la bonne démarche. Il faut éviter des dérapages. Sa position est politique. Elle doit répondre et demander la publication du rapport.

Au regard de tout cela, on a apparemment du mal à lutter contre la corruption au Sénégal

Je suis d’accord et il y a des failles dans le système. Des organes ont des missions d’enquête mais au bout de 15 ans d’existence, il faut faire un bilan et tout revoir. Est-ce que ces structures répondent aux enjeux actuels ? Mais il faut le faire et voir l’efficacité d’institutions comme la Centif, l’Ofnac etc. Il faut apporter des corrections allant dans le cadre de la sanction. Il faut lever le fait que le procureur demeure directeur des poursuites. C’est un élément de taille car il est le seul à prêcher et sous tutelle de l’exécutif. Il faut écarter le ministère public de l’appréciation des faits de corruption et permettre au Procureur de transmettre immédiatement au juge d’instruction dans le cadre de la lutte le blanchiment de capitaux. Il n’y a pas de dialogue entre les différentes structures chargées de lutter contre ces maux-la et la criminalité financière. J’aurai suggéré de mettre une commission de réflexion pour améliorer les dispositions. Dans un rapport de l’Ofnac on peut voir les éléments similaires et qui se rapprochent d’un point. Il faut le faire et voir ce qui ne marche pas. Mais il faut un audit organisationnel pour voir si les mesures sont pertinentes. Il faut une approche externe. C’est de volonté politique. L’Etat doit prendre la responsabilité d’écarter le procureur des poursuites et que le Procureur transmette le rapport à un juge d’instruction.

On a fait des effort certes mais il y a aussi la politisation avec le régime qui protège ses proches

Il y a cet aspect mais vous savez que c’est un fait pas spécifique au Sénégal. Les pratiques sont là mais ici tout est politique. Toute action qui est prise et les décisions sont politiques et c’est grave. On a besoin de manger et de la sécurité. Tout est cher et des priorités sont là. On ne peut pas vivre de cela. Il faut respirer aussi et il faut qu’on arrête.

Avec ces hausses annoncées, comment appréciez- vous la gestion de ces crises que le monde traverse ?

Vous savez, il y a des facteurs endogènes mais il y a des facteurs qui sont exogènes et vous savez que l’énergie pose énormément de problèmes dans des pays. Les défis énergétiques, sécuritaires et de la mondialisation sont là et il faut y faire face. En ce qui concerne l’économie mondiale, des éléments nous échappent aussi. Mais il peut y avoir des approches et des mesures de correction pour sauvegarder quelque chose. C’est le cas de la France. Mais le carburant est cher de même que le super. Mais on espère avec l’économie du Pétrole que les choses changent.

Alors avec cette exploitation future du pétrole et du gaz, redoutez-vous des risques de corruption?

Les gens attendent le pétrole depuis des années et on ne permettra pas des dérapages dans la gestion. Il faudra des garde-fous et verrouiller tout pour la bonne gestion de la ressource pétrolière. On attend le pétrole depuis des années. Mais c’est le moment de voir le dispositif de lutte contre la corruption et l’améliorer . Il faut un ministère chargé de la bonne gouvernance et avec sous sa coupe tous les organes de lutte aussi en ce sens. Il y a des réformes à faire pour éviter certains dérapages. Les gens n’accepteront pas et on a espoir que les ressources vont améliorer les conditions de vie des populations et l’emploi des jeunes etc.

On parle d’opacité dans les contrats. L’espoir est-il permis par rapport aux recettes ?

Je vais attention avec les affirmations fortuites. Ça ne marche pas. Il faut des preuves aussi de ce que l’on avance. Ce qu’il faut, c’est de dire la vérité aux gens. Il y a des choses qui sont aux antipodes de la bonne gouvernance mais il faut le dire. Il faut publier les contrats et on doit aller vers la transparence et nous sommes suivis de près. Le rapport de la Cour des comptes c’est une exigence aussi des PTF et on évolue vers cela. Je l’ai dit dans un livre. Que les déclarations de patrimoine se fassent etc. avec un contrôle citoyen. Des pratiques qui sont là et il faut encourager les lanceurs d’alertes partout et les protéger et sensibiliser les uns et les autres. La sensibilisation pose problème. Il faut sensibiliser et prévenir. Que les gens connaissent les impacts négatifs sur une économie. Pourquoi tout un folklore pour cela. C’est anormal. Il faut intégrer dans le système de lutte aussi les écoles de formation. Les grandes écoles doivent le faire et pousser les étudiants à s’approprier les instruments de lu5te contre la corruption. J’ai échangé tout récemment avec des étudiants en Master sur l’approche de lutte contre la corruption et que les gens puissent savoir. Il faut de la prévention.

L’Etat a-t-il la volonté de lutter contre la corruption ?

Il y a eu la volonté de créer l’Ofnac mais il faut aussi que cette volonté se traduise sur les actes. Il y a la Centif, l’Ige qui existent et luttent contre la criminalité financière. Il faut quand même que l’Etat fasse un geste pour plus de volonté à le aider en terme d’indépendance ces organes dans leur mission. On va vers une économie pétrolière et que ces organes soient plus indépendants, sinon ce seront les travers.

Il y a l’interdiction de manifester de l’opposition par le préfet. Peut-on parler de limitation des droits légaux à s’opposer ?

La liberté de manifester est constitutionnelle. Je pose la question de savoir le pourquoi. A la place j’aurai suggéré de les laisser manifester car vous savez il y a des actions qui donnent plus d’aura à l’opposition. Il faut les encadrer aussi, sans casses. Et pourquoi pas une zone délimitée sinon ce seront les rapports de forces. Je dis que si j’étais à la place du pouvoir je les aurai laissés manifester et avec des éléments de sécurité. Mais, que les gens réfléchissent aussi sur l’opportunité de manifester. Les citoyens ont d’autres priorités. Les gens font le focus sur la faim et la sécurité. Mais bloquer les rues etc. ce n’est pas normal.

Un rapport du Royaume Unis mettait en garde le Sénégal avec les risques de blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

J’ai dit qu’il faut que la grande Bretagne qu’est ciblée comme un pays qui favorise la criminalité financière, nous dise quels sont les critères sur lesquels elle se base pour mettre le pays sur liste rouge. La liste anglaise n’est pas une liste internationalement reconnue. J’ai connu la liste des Nations-Unies, celle des Usa et qui suivent le financement du terrorisme, mais celle anglaise c’est apparue récemment. Elle n’est pas indiquée sur des questions de ce genre. Et l’Etat devrait réagir car ces rapports ont un impact très négatif. Ce pays ne peut pas être aussi nous black-lister comme ça. Les effets négatifs sont dangereux sur l’économie. Je récuse cette position du Royaume Unis aussi. Le financement du terrorisme, on le voit plus en Europe aussi. Mais nous black-lister, c’est dangereux.

Sur le 3e mandat, que peut- on retenir ?

J’ai une position claire là-dessus. J’ai dit que la compréhension du texte c’est que juridiquement Macky peut se représenter pour 5 ans. Je peux me tromper mais le dernier mot revient au Conseil constitutionnel qui va valider ou pas. Il faut que les juristes arrêtent de nous amuser. Des uns pour et d’autres contre ; il faut attendre la décision du Conseil constitutionnel. Il faut arrêter de nous amuser aussi avec ces prises de positions contradictoires. Aujourd’hui, si Macky disait qu’il ne va pas se présenter mais vous pensez que ce pays sera gouvernable ?MOMAR CISSÉ 

Instabilité dans le parlement : Dr El Hadji Omar Diop livre son diagnostic

https://www.sudquotidien.sn Invité de l’émission Objection du dimanche 8 janvier 2022, Dr El Hadji, Omar Diop, enseignant chercheur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est revenu sur les causes liées à l’instabilité notée dans le parlement sénégalais au lendemain des élections législatives du 31 juillet 2022. « La question, que je me posais, c’était au lendemain des élections législatives. Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, l’opposition et la majorité étaient pratiquement au coude à coude à la sortie de ces élections. Cela veut dire que le mode de fonctionnement que nous avions dans le parlement devait radicalement changer. L’ancienne majorité qui est resté majoritaire, la coalition BBY, devrait apprendre non seulement à dialoguer mais également à négocier sur certains dossiers essentiels », a rappelé dans l’émission Objection de ce dimanche 8 janvier, Dr El Hadji Oumar Diop. Or, selon l’enseignant chercheur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques à l’Ucad, « quand on est majoritaire, on a une majorité écrasante, on impose sa loi, à partir du moment où on est dans une logique de majorité relative, le mode de fonctionnement ne devrait pas être la même. Deuxièmement sociologiquement, quand on analyse les députés, on se rend compte que plus 80% de la représentation parlementaire, aujourd’hui, n’avaient pas d’expérience parlementaire, n’avaient pas d’expérience institutionnelle et cela peut jouer dans les rapports entre la majorité et l’opposition au sein du parlement ». Et de poursuivre : « Cela veut dire que ceux qui ont une expérience institutionnelle, une expérience parlementaire ont l’habitude de négocier ou de poser le problème, mais c’est d’une autre manière. Mais ceux qui n’ont pas cette habitude là, lorsqu’ils sont écrasés ou heurtés au sein du parlement, ils peuvent en venir aux mains », a-t-il relevé. Donc, à en croire Dr Diop « ces affrontements, ces insultes, une dame qui a été battue à l’Assemblée nationale, tout ça peut se ranger dans cette forme d’inexpérience eu égard au processus de renouvellement de la classe politique que nous sommes en train d’assister». Ousmane Goudiaby

Présidentielle 2024, sur fond de 3eme mandat : la majorité à l’heure du reniement

https://www.sudquotidien.sn A quelques mois de l’élection présidentielle de 2024, le régime en place fait face à une tempête de revirement. En effet, après avoir été de fervents défenseurs du principe de deux mandats pour l’actuel chef de l’Etat, des responsables du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), et certains de leurs alliés de Benno Bokk Yakaar ont opéré un véritable virage à 360°. Le leader du mouvement Gueum Sa bopp Bougane Guèye Dany a-t-il raison en invoquant la possibilité de traduire devant la Haute cour de justice pour haute trahison certaines autorités du régime en place sur la question du troisième mandat ? Cette question mérite bien d’être posée. Pour cause, après avoir été en première ligne dans la lutte contre la 3e candidature du président Abdoulaye Wade, des responsables du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), et certains de leurs alliés de Benno Bokk Yakaar ont opéré un véritable retournement de veste. Nonobstant leur position ferme en 2016 sur cette question de troisième candidature qu’ils accusaient l’opposition à l’époque d’avoir agitée pour faire triompher le non lors du référendum, force est de constater que ces partisans de l’actuel chef de l’Etat ont ravalé leur vomi. Il s’agit entre autres, des ministres Mame Mbaye Niang, Mbaye Ndiaye, Cheikh Kanté, Aliou Sow, Ismaïla Madior Fall et l’honorable député Abdou Mbow pour ne citer que ceux-là puisque la liste est loin d’être exhaustive. De fervents défenseurs du principe de deux mandats pour le président Sall entre le référendum de 2016 et la présidentielle de 2019, ces personnalités ont changé de discours et de position depuis la réélection de leur mentor en se transformant en promoteurs de cette troisième candidature. Sur le terrain, ils multiplient de plus en plus des actions politico-médiatiques sous le regard complice du président Sall qui avait pourtant juré après la présidentielle de 2019, d’avoir entamé son deuxième et dernier mandat. Pour rappel, s’exprimant sur cette question de 3e candidature lors d’une visite de proximité à Thiaroye et Diamaguène en mars 2016, Mame Mbaye Niang alors ministre de la Jeunesse avait accusé les opposants de « jouer au plus fin en annonçant que Macky Sall veut briguer un troisième mandat ». Sous ce rapport, il avait ainsi non seulement soutenu que « le président Macky Sall n’est même pas ce genre de personne » à revenir sur sa parole. Mais aussi que ce dernier « ne pourra jamais compter sur son soutien lorsqu’il s’agira de briguer un troisième mandat». Outre le ministre Mame Mbaye Niang, nous pouvons également citer le ministre d’Etat et Directeur des structures de l’APR, Mbaye Ndiaye. Ce dernier, après avoir été au premier plan dans la campagne de forte médiatisation de la réduction du septennat en quinquennat entre 2012 et 2016, Mbaye Ndiaye a surpris plus d’un Sénégalais en déclarant sur le plateau de l’émission « jakarlo » de la Tfm, que le président Macky Sall exerçait son premier mandat, après sa réélection en février 2019. Mais quelques jours après cette sortie malheureuse, il est revenu pour présenter ses «excuses auprès des Sénégalais qui ont mal compris ce que j’ai dit. Je n’ai pas parlé de 3ème mandat, j’interprétais l’article qui parlait des mandats mais je ne suis pas pour le troisième mandat ». Le revirement le plus spectaculaire sur cette question de mandat au-delà de celui du président Macky Sall sur cette question de 3e candidature est certainement celui de l’actuel ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Éminent professeur de droit constitutionnel qui avait invalidé la candidature de Wade sous le prétexte que la parole du président de la République a une valeur juridique, Ismaïla Madior Fall s’était fait remarquer quand il a traité Amadou Moctar Mbow et les membres de la Cnri (Commission nationale de réforme des institutions) de tous les noms pour dit-il avoir outrepassé leurs prérogatives. Mis à la baguette par l’actuel chef de l’Etat qui n’avait pas apprécié le projet de Constitution qu’avait préparé le doyen Amadou Moctar Mbow et les membres de la CNRI pour préparer les points de reformes constitutionnelles à adopter lors du référendum, Ismaïla Madior Fall vantant son projet de réforme a toujours soutenu que Macky Sall ne peut se représenter en 2024 pour un troisième mandat en insistant sur le fait que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ». Seulement, aujourd’hui, c’est le même, Ismaïla Madior Fall qui descend sur le terrain pour mobiliser ses partisans en perspective d’un second quinquennat du président Macky Sall.NANDO CABRAL GOMIS

Déclaration du Bureau Citoyen National du Mouvement Tekki / Parti de l’Emergence Citoyenne (PEC)

1- Le Bureau Citoyen National du Mouvement Tekki s’est réuni le samedi 7 janvier 2023 au Centre socioculturel de la Commune de Fann-Point E-Amitié à Dakar pour… 2- Analysant la situation politique, économique, sociale, environnementale et sécuritaire de notre pays, le BCN fait le constat que le Sénégal peine encore à sortir de la “décennie perdue” causée par les deux mandats de Macky SALL à la présidence de la République. 3- Au plan politique, les institutions, les valeurs, les libertés, la gouvernance et le système électoral et la démocratie dans son ensemble, sont dans un état de régression inacceptable, après les progrès enregistrés par les luttes citoyennes et démocratiques depuis l’indépendance et surtout les avancées majeures obtenues dans le cadre des Assises nationales du Sénégal et consignées dans la Charte de gouvernance démocratique. 4- Cette déliquescence est résumée dans l’image hideuse d’un régime ultra-répressif, qui asservit la justice pour embastiller opposants, activistes, acteurs de la société civile et journalistes, et protéger une caste de prédateurs qui n’a pas hésité à détourner jusqu’aux ressources du Fonds COVID, abondé par la solidarité nationale, avec les contributions des chefs religieux, des populations et des partenaires techniques et financiers. 5- En matière d’élections, le régime s’est fait une spécialité d’exclure les opposants les plus radicaux et, grâce au système corrompu du parrainage, de choisir les adversaires admis à compétir contre le candidat de BBY. 6- Plus grave, le régime de Macky SALL a poussé la duperie jusqu’à nier l’évidence et renier l’esprit et la lettre de sa propre réforme de la Constitution, pour complaire aux velléités monarchiques de la dynastie Faye-Sall depuis la découverte du gaz naturel et du pétrole du peuple sénégalais. 7- La croissance économique affichée, en partie grâce à des subterfuges statistiques, mais surtout grâce à des investissements publics financés par un endettement massif et effréné, ne se traduit pas par une amélioration du niveau de vie et de bien-être des populations. 8- Bien au contraire, le chômage est endémique, notamment chez les jeunes. L’inflation à deux chiffres, du jamais vu au Sénégal depuis la dévaluation, affecte durement les classes moyennes et précipite les plus vulnérables dans des trappes de pauvreté. 9- Cela se reflète dans la situation financière tendue de l’Etat, qui accumule des arriérés de paiement, qui oblige les services fiscaux à traquer les entreprises et enfin qui s’endette de plus en plus. 10- Le Sénégal est à la croisée des chemins. L’alternance de Macky Sall en 2012 est un échec au plan de la gouvernance démocratique, économique et sociale. La corruption fait des ravages, comme le montre la gestion du gaz et du pétrole. Le chômage des jeunes est massif. Le Sénégal doit changer de direction et aller vers une alternative patriotique, citoyenne et responsable. 11- Face à ces constats, le Bureau Citoyen National a pris la Résolution de présenter la candidature de Mamadou Lamine DIALLO, Président du Mouvement Tekki, à l’élection présidentielle de février 2024, de la proposer à nos partenaires du Congrès de la Renaissance Démocratique et aux forces vives patriotes et citoyennes. Le Congrès d’investiture sera convoqué au plus tard en juin 2023.

C’est la solution responsable :

-Pour la mise en œuvre de la charte de gouvernance démocratique -Pour la consolidation de nos valeurs -Pour une Assemblée nationale capable de contrôler l’action du gouvernement et d’impulser le débat politique -Pour une justice indépendante capable de dire le droit exclusivement au nom du peuple et d’éradiquer la corruption -Pour une Stratégie Offensive Planifiée d’Industrialisation, seule capable de résoudre le chômage des jeunes.

Drame de Sikilo le SEP/BBY s’associe à la peine et exhorte le gouvernement à faire appliquer des mesures durables.

https://www.dakaractu.com Le Secrétariat Exécutif Permanent de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) a publié un communiqué pour s’associer au deuil qui frappe la nation sénégalaise à la suite du tragique accident survenu dans le département de Kaffrine et qui a couté la vie à trente-neuf (39) de nos compatriotes. Le SEP/BBY présente, à travers la note, ses condoléances aux familles des victimes et à toute la communauté et prie pour le repos de l’âme des disparus. Il exprime, cependant son entière solidarité aux blessés et leur souhaite un prompt rétablissement. Le SEP/BBY demande, par ailleurs, à tous ceux et celles qui le peuvent, de faire un don de sang pour soulager les victimes qui en ont besoin en ces douloureuses circonstances et qui ne peuvent compter que sur la solidarité des donneurs. Tout en restant dans la réserve et le recueillement du deuil qu’observe la nation, le SEP/BBY demande à tous les acteurs du transport, aux autorités, aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux citoyens de prendre conscience de la nécessité de veiller au strict respect des lois et règlements et des contraintes de la circulation routière pour assurer paix et sécurité à tous les usagers de la route. Il y va de la sécurité de tout le monde, a précisé l’organisation politique. Devant une tragédie d’une telle ampleur, le SEP/BBY demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour que pareil drame ne se reproduise plus. Il espère que le gouvernement fera appliquer de manière durable toutes les mesures tirées des conclaves.

Fada ne pense pas que ce soient les mots de Karim, un proche de Karim donne une explication plausible et parle d’erreur

https://www.jotaay.net Toute la journée d’hier, «Les Echos » a continué à travailler sur ce fameux statut. C’est ainsi que nous avons tenté de joindre Oumar Sarr et Modou Diagne Fada. Si Oumar Sarr est retourné dans ce qu’il sait faire de mieux chaque fois qu’il est au pouvoir, Modou Diagne Fada, lui, a daigné répondre. « Je ne pense pas que ce soient des propos de Karim», assure-t-il, optimiste. Le Directeur général de la Sonacos va plus loin : «je crois que c’est un piratage».

Un proche de Karim donne une explication plausible et parle d’erreur

Un proche du fils de Abdoulaye Wade, interrogé en début d’après-midi, explique la chose la plus plausible. «J’ai bien vu le fameux statut, mais je crois que c’est une erreur. C’est certainement un militant qui avait quitté le parti suite à de bisbilles avec Oumar Sarr et/ou Diagne Fada qui a dû lui écrire qu’il allait reprendre ses activités militantes. Et il a mis cela en statut en commettant une erreur de manipulation. D’ailleurs, il a supprimé le statut immédiatement après, quand il s’en est rendu compte et quand des gens lui en ont fait la remarque». Voilà qui est plausible.

Thierno Niang : «Pape Alé n’a ni tué ni causé du tort,il est maintenu dans son lit d’hôpital»

https://senego.com Thierno Niang alerte sur la situation de son frère, Pape Alé Niang, d’après lui, dans une situation très critique. Selon Thierno Niang, le journaliste d’investigation Pape Alé Niang n’a tué personne, n’a causé du tort à personne, il est maintenu dans son lit d’hôpital. « Pape Alé Niang a toujours combattu l’injustice, l’impunité qui sévit dans ce pays », déclare-t-il. Pour lui, au lieu de s’en prendre à Pape Alé Niang, l’État devrait s’attaquer au mal qui infecte nos institutions et les éloigne des aspirations du peuple.

Affaire Pape Alé Niang : La Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH),appelle à la libération du journaliste…

https://www.dakaractu.com Constitués en Coalition, les mouvements et associations des défenseurs des droits humains prêchent pour la libération du journaliste Pape Alé Niang, arrêté pour « divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires ». Dans un mémorandum signé par 101 représentants de mouvements et associations de défense des droits humains, ces acteurs estiment que la vie du journaliste Pape Alé Niang serait menacée à cause de la grève de la faim qu’il a entamée depuis son arrestation. « Cela fait deux mois que le journaliste Pape Alé Niang est privé de liberté. Il est accusé de « divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Depuis, le dimanche 6 novembre 2022 qu’il a été interpellé en pleine rue, sa vie se résume à des aller et retour entre les établissements pénitentiaires et les structures de soins de la région de Dakar. La liberté provisoire qui lui a été accordée, il y a un mois, n’a duré que six jours. Sur requête du procureur de Dakar, sa mise sous contrôle judiciaire a été révoquée par le juge sur des bases très contestables. En protestation de ce qu’il considère comme une instrumentalisation de la justice pour l’empêcher d’exercer son métier de journaliste engagé au service de l’information des citoyens, Pape Alé Niang est en grève de la faim. Sa vie est menacée ! », renseigne le document. Par ailleurs, ces défenseurs des droits humains estiment que l’arrestation du journaliste Papé Alé Niang est en contradiction avec la prise de position de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Ce qui constitue pour ces derniers un recul démocratique dans le classement de la liberté de la presse. « L’arrestation de Pape Alé Niang survient dans un contexte sociopolitique marqué par de vives préoccupations sur le devenir de la démocratie sénégalaise. Des militants politiques, associatifs, des youtubeurs sont emprisonnés pour leurs opinions. Les manifestations de l’opposition sont interdites et réprimées parfois de manière tragique. La situation que subit Papé Alé Niang est en contradiction avec la prise de position de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui stipule « l’importance cruciale de la liberté d’expression et d’information en tant que droit humain individuel, en tant que pierre angulaire de la démocratie et aussi en tant que moyen pour garantir le respect de tous les droits humains et libertés fondamentales de l’homme. » Il est enfin à noter que le Sénégal ne cesse de reculer dans le classement de la liberté de presse de Reporters sans frontière (RSF). Nous demandons la libération immédiate de Pape Alé Niang et rappelons au Président Macky Sall son engagement à ce qu’aucun journaliste ne soit emprisonné pour des délits de presse », laissent entendre les acteurs…

«JE SOUHAITE QU’IL ME DONNE L’OCCASION DANS UN PROCÈS D’EXPLIQUER CE QUI SE PASSE » (BOUBACAR CAMARA)

https://emedia.sn Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique aurait servi une sommation interpellative à Boubacar Camara. Ce, suite à leur débat houleux le soir du 31 décembre 2022 sur la Tfm. Boubacar Camara est invité à s’expliquer sur les propos qu’il a tenus lors de cette émission diffusée en direct, après le discours de nouvel an du chef de l’État. Le président du mouvement « JENGU » et leader de la coalition « TABAX » avait soutenu : « je n’ai pas demandé cinq cent millions (500.000.000 F Cfa) et vous, vous l’avez fait. On vous a donné une avance de cent millions (100.000.000 F Cfa) pour des terrains… j’ai tout le dossier avec moi ». Ainsi, le document souligne que de tels « propos sont de nature à faire accroire que le requérant, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, se serait rendu auteur d’actes de courtage dans le domaine foncier ou immobilier alors qu’il n’en est rien ». Lors de l’émission Jury du Dimanche, Boubacar Camara a déclaré : « c’était un débat qui a eu lieu le 31 décembre dernier, il a eu à proférer des propos à mon endroit. Comme je suis différent de lui, je lui ai simplement donné un échantillon. Sur la sommation interpellative, je dois dire que nous n’avons pas encore eu cette sommation. Quand nous l’aurons, nous répondrons. Il pense qu’une sommation c’est pour me donner une chance de retirer mes propos ». Et de poursuivre : « le plus rapide c’est de faire une citation directe devant le juge. Ce que je dis c’est plus grave. Au Sénégal il y’a un système de bradage du foncier qui est organisé. On a presque une République foncière. Je souhaite qu’il me donne l’occasion dans un procès d’expliquer ce qui se passe. Je ne refuse pas de prendre la sommation. J’ai donné l’adresse de mon avocat. Je ne me cache pas et j’attends avec impatience ». Cheikh Moussa SARR, Cheikh Moussa SARR

Affaire « Sweet Beauty » : Ce que le procureur demande au doyen des Juges

https://www.igfm.sn Après la notification de la clôture de l’instruction dans l’affaire Sweet Beauty, le procureur a finalement fait son réquisitoire. Il veut que l’affaire soit renvoyé en procès. Au terme de l’instruction dans l’affaire « Sweet Beauty », le procureur de la République a fait un réquisitoire définitif de mise en accusation sur tous les chefs de prévention visés par le Parquet depuis le début de l’affaire, à savoir le viol et les menaces. Pour le ministère public, donc, toutes les charges sont réunies pour que le juge renvoie les parties devant une juridiction de jugement, informe «Les Echos.» Cependant, le réquisitoire définitif du Parquet aux fins de mise en accusation ne signifie pas que le juge va aveuglément suivre le ministère public et renvoyer les parties. Oumar Maham Diallo, dans la rigueur des textes, est libre de ne pas suivre le Parquet. Le Parquet a donc rejoint la partie civile dans sa volonté d’obtenir le renvoi de l’affaire. Car, même si les conseils de Adji Sarr n’avaient pas jugé utile de faire des observations, ils avaient laissé entendre que le juge ne peut que renvoyer le dossier en jugement. Ce, contrairement à l’avis des conseils de Ndèye Khady Ndiaye qui s’étaient abstenus de faire des observations, convaincus qu’il n’y avait rien qui pouvait conduire à un renvoi. Ce point de vue a été le même que celui des avocats d’Ousmane Sonko qui ont réclamé un non-lieu.

OUSMANE SONKO DEVANT LE JUGE LE 2 FÉVRIER PROCHAIN

https://emedia.sn Actuel ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang avait saisi le procureur d’une plainte contre Ousmane Sonko, leader du Pastef, pour diffamation. Le maître des poursuites avait, à son tour, remis le dossier à la Division des investigations criminelles (Dic) pour une enquête. Selon la procédure, une convocation a été envoyée à Ousmane Sonko.

Ainsi, notre source révèle que Sonko sera devant le juge le 2 février prochain

. Selon Mame Mbaye Niang, le leader de Pastef a porté de « fausses allégations » sur sa personne en affirmant qu’il a été épinglé par le rapport de l’Inspection générale d’État (IGE) suite à la passation de marché au Prodac alors qu’il était ministre de la Jeunesse. « Moi Mame Mbaye Niang, citoyen sénégalais en appelle à sa dignité ou tout au moins pour ce qui lui en reste pour aller sans bruit, ni point de presse, ni incitation à un mortel combat, produire devant la justice le rapport de l’IGE qu’il dit détenir depuis fort longtemps et qu’il a gardé minutieusement », a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Cheikh Moussa SARR

Menacé de rapatriement : L’activiste Ousmane Ba réagit (Vidéo)

Ousmane Ba, activiste sénégalais établi au Canada, risque le rapatriement. Il dit avoir reçu une lettre de convocation à une entrevue de la part des services de l’immigration au Canada. Dans cette vidéo, il donne de ses nouvelles et s’explique sur cette convocation…Regardez : https://senego.com/exclusif-menace-de-rapatriement-lactiviste-ousmane-ba-reagit-video_1503829.html

Les 4 gardes inculpés dans l’évasion de Pape Mamadou Seck libres

Pape Mamadou Seck et les gardes pénitentiaires arrêtés dans le cadre de l’enquête sur l’évasion du Pavillon spécial de Le Dantec, en juillet dernier, ont fait face mardi au juge du deuxième cabinet. Ils ont été tous inculpés. Le premier moins chanceux a été placé sous mandat de dépôt pour « évasion avec bris de prison ». Les quatre gardes inculpés pour évasion par négligence et complicité, par contre ont été tous libérés, à en croire Me Khoureychi Ba, qui a donné ces informations sur Facebook. Il s’agit donc du deuxième mandat de dépôt pour le militant de Pastef après celui qui est en cours dans le cadre de l’affaire «Forces spéciales». Pape Mamadou Seck s’était évadé du Pavillon spécial en juillet dernier. Il a été rattrapé à Mbacké après quinze jours de cavale.