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LES PRIX PRENNENT L’ASCENSEUR

https://emedia.sn 100 francs de plus sur le prix du gasoil, 100 francs sur l’essence, c’est la hausse décidée par le gouvernement. Elle sera confirmée par la nouvelle grille tarifaire des prix dans le secteur qui sera publiée ce soir. Pour l’électricité, seule la tranche sociale sera épargnée. Le gouvernement va revoir les coûts dans le secteur des hydrocarbures. Si la bonbonne de gaz va être épargnée, l’essence et le gasoil connaitront chacun une hausse de 100 francs. Pour l’électricité, la hausse ne s’appliquera pas à la tranche sociale (jusqu’à 150 kwts), tout le contraire des autres tranches. Lorsque le président de la République annonçait les mesures pour 2023, dans son Message de Nouvel An, les Sénégalais ne se doutaient qu’il s’agit d’une hausse des prix du carburant et de l’électricité. « L’effort de protection sociale sera renforcé en 2023 avec la mobilisation de plus de 450 milliards au titre des subventions des produits alimentaires et énergétiques. Celles concernant le carburant et l’électricité seront cependant ajustées et mieux ciblées en faveur des couches sociales les plus nécessiteuses », avait-il laissé entendre. L’Etat, par le biais du ministère du Pétrole et des énergies, va se prononcer samedi.Babacar Guèye DIOP

Agropole sud : Moustapha Diop salue les progrès accomplis dans le domaine de la productivité

Dakar, 5 jan (APS) – Le ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries, Moustapha Diop, a salué, jeudi, les progrès accomplis dans le cadre de l’amélioration de la productivité des filières agricoles du projet agropole sud, un programme phare du Plan Sénégal émergent (PSE).

« Pour l’agropole sud, nous avons pu noter les progrès accomplis dans le cadre de l’amélioration de la productivité des filières agricoles et qui se traduisent, au titre de la convention signée avec l’ISRA, par la livraison de 21 200 plants de manguiers ayant bénéficié à 421 producteurs formés », a-t-il dit.

Le ministre prenait part à un atelier du comité de pilotage des agropoles sur la validation du Plan de travail annuel budgétisé (PTAB) 2023. Moustapha Diop a aussi évoqué, parmi les réalisations de l’agropole sud, la mise en place de 500 kg de semences « prébase » de maïs « obatampa » et la production de 75 tonnes de maïs de « base ». Il a également signalé que des réalisations appréciables ont été enregistrées dans l’accompagnement et la mise à niveau technique des PME/PMI. C’est dans ce sens, a-t-il soutenu, que 51 PME-PMI ont bénéficié d’un accompagnement technique à travers des conventions signées avec le Bureau de mise à niveau (BMN) des entreprises et l’Institut de technologie alimentaire (ITA). « Mais, la plus grande satisfaction nous vient de la filière maïs, où, grâce aux actions du projet, les producteurs de la zone seront en mesure d’emblaver 3 750 hectares de maïs certifié. Au stade actuel de sa mise en œuvre où tous les fondamentaux sont déjà posés, tout porte à croire que l’agropole sud atteindra sa vitesse de croisière en 2023 », a déclaré le ministre. Il a annoncé qu’au cours de cette année, 212 000 plants d’anacardiers et 142 000 plans de manguiers seront livrés aux producteurs, sans compter le rajeunissement de 100 000 plants pour faire face à la problématique du vieillissement des plantations.

« Ainsi, c’est un jalon majeur qui sera posé dans la sécurisation des matières premières pour l’agropole sud », a-t-il fait savoir.

Le représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Malick Sy, a souligné l’importance de ce projet qui a un caractère inclusif, car étant « un des rares projets industriels qui couvre tout le territoire national ». « Cela donne l’occasion de faire participer tout le pays au développement industriel et d’exploiter toutes les ressources du territoire national. C’est un aspect important pour le développement industriel du Sénégal », a soutenu M. Sy. Des agropoles sont prévus dans plusieurs zones du Sénégal (sud, centre et nord), dans l’objectif de renforcer la valeur ajoutée des produits agricoles et de réduire la dépendance du pays aux importations de produits alimentaires à travers une industrialisation durable et inclusive.AT/ASB/ASG/BK

Défi du consommer local : Abdou Karim Fofana invite à en faire une affaire de tous

https://www.sudquotidien.sn Le ministre du Commerce de la consommation et de PME,  Abdou Karim Fofana a invité les acteurs, notamment les services de l’Etat, le secteur privé, les associations de consommateurs, à faire du consommer local une affaire de tous afin de relever le défi. Il tenait ses propos hier, jeudi, en marge de la cérémonie d’ouverture officielle de la deuxième édition du mois du consommer local qui s’est tenu au CICES. Il y a trois mois, le chef de l’Etat lançait les concertations nationales sur la vie chère, en relation avec toutes les forces vives de la nation. Des concertations au sortir desquelles 17 mesures d’urgence avaient été retenues parmi lesquelles celle de promouvoir le consommer local. A cet effet, instruction a été donnée au ministère chargé du Commerce et des PME en relation avec tous les services de l’Etat, le secteur privé et autres associations de consommateurs d’élaborer et proposer au gouvernement un programme intégré de promotion du consommer local assorti d’un plan d’action budgétisé. D’ailleurs, deux années auparavant, à Diamniadio, et en réponse au contexte précédent de crises lié à la pandémie de  Covid-19, le chef de l’Etat présidait le conseil présidentiel sur la relance de l’économie avec l’adoption du Pap2A. Ainsi, cette rencontre a permis de réunir tous les acteurs de la vie sociale et économique pour échanger sur les réaménagements nécessaires à opter dans les interventions politiques et la redéfinition des axes prioritaires en vue d’apporter la réponse idoine et repositionner notre économie dans son ancien trajectoire de croissance. C’est pourquoi, selon le ministre Abdou Karim Fofana, « Réussir à faire de cette nouvelle approche une réalité, équivaudra à absorber les dynamiques endogènes de développement de l’économie locale, pour davantage encourager la jeunesse à entreprendre, PME et PMI à produire plus en qualité et en quantité suffisante ». Aussi,  « Les start-up, les artisans, les groupements de femmes sont incités à faire davantage, éclore leur talent et leur génie créateur pour transformer les ressources locales et fournir les services de qualités », relève-t-il. Estimant que ce défi est largement à la porté du Sénégal, compte tenu de ses acquis et potentialités, le ministre du Commerce indiquera à ce titre  : « Pour y arriver, la politique Produit du consommer sénégalais doit être l’affaire de tous. Parce que quand on parle de politique publique, on a l’impression que c’est la seule responsabilité de l’Etat. » Cependant, répondant à une question d’un acteur du secteur privé demandant à ce que 67% soit mis dans le secteur privé, M. Fofana de répondre que « 67% de la commande publique au Sénégal est exécuté par les entreprises locales ou communautaires. Donc, ça signifie que nous sommes maître chez-nous ». Aussi, indiquera-t-il  : « Le président Macky Sall s’était engagé à dédier 60% de la commande publique de mobiliers. Je suis ravi de vous dire qu’en 2021-2022, nous sommes arrivés à 69% avec 1 400 000 000 FCFA décaissé par la Direction du matériel et du transit administratif (DMTA). Sans compter le budget de deux milliards et demi qui a été destiné à la réhabilitation des tables-bancs des écoles… »OUSMANE GOUDIABY

Commercialisation de l’arachide : Le gouvernement travaille à «concilier les intérêts» des acteurs

https://lequotidien.sn Le gouvernement cherche à concilier les intérêts des acteurs de la filière arachidière, en particulier des producteurs d’arachide et des industriels, a déclaré mardi le ministre du Com­merce, de la consommation et des petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana

«Si l’agriculteur gagne plus en exportant qu’en vendant directement sa graine au niveau local, il y a deux intérêts à sauvegarder, à concilier. Nous travaillons de façon à concilier les deux intérêts», a-t-il dit à nos confrères de l’Agence de presse sénégalaise (Aps).

Les huiliers se plaignent de ne pouvoir collecter les graines à cause de la présence d’opérateurs étrangers dont des Chinois, qui proposent des prix plus rémunérateurs aux producteurs. L’arrêt des unités de transformation menace, selon eux, des milliers d’emplois. De leur côté, les opérateurs s’offusquent de la décision de l’Etat de suspendre les exportations de graines, une mesure qui, selon le ministère de l’Agriculture, est en vigueur depuis l’année dernière. Les opérateurs disent redouter la mise en péril de milliers d’emplois et le retrait du pays des commerçants étrangers au profit de pays concurrents. Le porte-parole du gouvernement estime que l’idéal serait de transformer la production nationale au niveau local. «La question de l’agriculture est une question assez difficile (…). Du point de vue économique, transformer localement l’arachide ou quel que soit le produit, avoir une filière avec une chaîne de valeur où à chaque niveau il y a de la valeur ajoutée, c’est ce qu’il y a de meilleur», a-t-il affirmé. «Produire notre arachide, la transformer en huile, exporter l’huile ou la vendre localement, c’est ce qu’il y a de meilleur. Mais, il y a des réalités locales qu’il faut prendre aussi en compte», a-t-il insisté. Il a rappelé que l’Etat a créé les conditions de la commercialisation de l’arachide, à travers notamment la mise en place de seccos ou de points de vente. «On met même des contrôles avec les services du commerce avec ce qu’on appelle la lettre de voiture. Lorsque vous achetez l’arachide et que vous la transportez de ville en ville ou de département en département ou de région en région, vous devez avoir des lettres qui certifient que vous l’avez achetée à un prix supérieur au prix plancher», a-t-il rappelé. C’est la preuve que l’Etat a fourni «les efforts qu’il faut», a-t-il affirmé, soulignant la nécessité d’une «équité entre l’intérêt du cultivateur, qui veut plus, et l’intérêt de l’industriel, qui veut aussi avoir ses graines pour les triturer au niveau local». Il a rappelé que c’est le régime en place qui a «porté le prix du kilogramme d’arachide à 275 francs», contre 190 francs en 2012, année de l’arrivée du Président Macky Sall au pouvoir. «C’est nous qui l’avons fait évoluer jusqu’à 275 francs Cfa. Le prix n’est pas un prix fixe, c’est un prix plancher. On dit que vous n’avez pas le droit de vendre l’arachide produite au Sénégal sur les marchés à moins de 275 francs Cfa», a-t-il précisé.

Repli de l’activité du secteur tertiaire au mois d’octobre

https://www.lejecos.com/Au mois d’octobre 2022, le secteur tertiaire sénégalais est caractérisé par un fléchissement de l’activité commerciale (-8,2%) et une contreperformance du sous-secteur des services (-0,2%) en rythme mensuel. L’information est de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Le recul du Chiffre d’affaires (Ca) des services est induit principalement par la baisse de celui des «Activités financières et d’assurance» (-16,3%) et de l’«Hébergement et Restauration» (-2,3%), mais atténué par la hausse des «Activités immobilières » (+103,2%), du «Transport» (+5,5%) ainsi que de l’«Information et Communication» (+4,5%). S’agissant du sous-service du commerce, la contraction du Ca est imputable à la régression de celui du «Commerce de gros» (-16,5%), du «Commerce et réparation d’automobile et de motocycles» (-14,3%) et, dans une moindre mesure, du «Commerce de détail» (-4,2%).Bassirou MBAYE

La production de ciment s’est accrue de 21,6% en octobre

https://www.lejecos.com En octobre 2022, la production de ciment s’est accrue de 21,6% corrélée avec la bonification des exportations (+20,1%) et des ventes locales de ciment (+18,4%). Par rapport au mois d’octobre 2021, un bond est noté sur les ventes locales (+2,7%) et la production (+1,9%) de ciment. Cependant, l’agence note que les exportations de ciment ont connu un fléchissement de 10,5% sur la même période. Bassirou MBAYE

Réforme foncière : Un décret pour sécuriser les exploitations familiales

http://lesoleil.sn Le Président de la République, Macky Sall, a pris le 30 décembre dernier, le décret 2022-2307 modifiant la loi sur le Domaine national relativement aux conditions d’affectation et de désaffection des terres de ce patrimoine. Il s’agit précisément de valoriser l’exploitation familiale et de réaffirmer le principe de non-aliénabilité des terres du domaine national.  C’est une modification de la loi de 1972 sur le domaine national. « Une seule personne physique pouvait jusqu’ici bénéficier d’une délibération. Or, très souvent, ce sont plusieurs membres d’une famille qui exploitent un terrain. Cette modification va permettre à toutes les personnes concernées de voir leur nom figurer sur la délibération. Il y a là la volonté de protéger les exploitations familiales », a déclaré hier, au « Soleil », Mouhamad Moustapha Dia, Inspecteur des impôts et domaines, coordonnateur du Procasef (Projet cadastre et sécurisation foncière) logé au Ministère des Finances et du Budget. Il a ajouté que « la modification prévoit la faculté pour les affectataires d’une même parcelle, de mettre sur place une charte collective de gestion du terrain objet de la délibération ». Le nouveau décret stipule que « l’affectation est prononcée en faveur d’une ou de plusieurs personnes physiques ou morales, membres de la commune (…). Lorsque l’affectation est faite au nom de plusieurs personnes, ces dernières gardent l’autonomie dans le mode d’organisation et de gestion des terres affectées sous réserve du respect des plans de développement de la commune, de la vocation des sols et des plans d’occupation de l’espace communal et des règles de gestion pastorale spécifiques à chaque zone». Dans le rapport de présentation du texte, le Ministre des Finances et du Budget écrit que « jusque-là, l’affectation ne peut se faire qu’à une personne physique et morale. Cette situation a fait que, pendant longtemps, la réalité de l’exploitation agricole familiale n’était pas effectivement prise en charge au plan de l’affectation des terres même si des cas d’affectation au nom de plusieurs personnes physiques sont notés dans certaines communes dans la pratique en violation des dispositions légales ». Mamadou Moustapha Bâ explique que « c’est ainsi qu’un ajustement réglementaire est proposé en vue de modifier l’article 3 du décret susvisé devant permettre d’ouvrir la délibération au profit de plusieurs personnes physiques, le cas échéant ». Mouhamad Moustapha Dia, le coordonnateur du Procasef, a précisé que le texte réaffirme le principe du caractère de non-aliénabilité des terres du domaine national. Sur un autre registre, le nouveau décret stipule aussi qu’en cas de désaccord des ayants droit dans la gestion collective du droit d’usage sur des terres affectées, « la commune exerce sa compétence légale en matière de gestion des conflits, d’affectation, de désaffectation et de réaffectation des terres de la zone des terroirs ». Toutefois, « cette compétence s’exerce dans le respect des règles de dévolution des biens entre membres d’une famille en cas de décès ou de divorce ».Samboudian KAMARA

300 nouveaux taxis de proximité pour améliorer la mobilité urbaine à Dakar

Dakar, 6 jan (APS)- Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a remis, jeudi, à des transporteurs dakarois les clés de 300 taxis de proximité, lançant ainsi la troisième phase du renouvellement du parc automobile urbain et interurbain.

‘’Cette initiative découle de la volonté de l’Etat, à travers le Plan Sénégal émergent, de renouveler le parc automobile au niveau urbain et interurbain’’,  a-t-il expliqué en marge de cette cérémonie organisée par le conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD).

Selon le ministre, cette initiative s’inscrit ‘’dans le cadre de la modernisation des services de transport terrestre que l’Etat  du Sénégal a entrepris depuis 2005’’. Il estime que ‘’ce projet va encourager la mutation ou la transformation du transport illégal ou irrégulier vers le transport légal et régulier’’. Cette troisième phase porte sur 300 véhicules de 8 places, pour un coût d’acquisition unitaire de 8 millions 480 mille FCFA. ‘’Je souhaite vivement que cette initiative se poursuive. Il est important que les privées se mettent dans cette dynamique pour accompagner l’Etat du Sénégal dans la modernisation du transport terrestre’’, a-indiqué le ministre. Il a promis que ‘’l’Etat du Sénégal mettra en place les moyens et les mécanismes nécessaires comme le fait CETUD dans le transport urbain’’. Mais, il estime que ‘’c’est l’initiative privée qui nous permettra de faire ce grand bond en avant’’. Le ministre a souligné que ‘’c’est pour cela’’ qu’’’ il faut accompagner ce genre d’initiative et leur accorder une discrimination positive’’. Mansour Faye a assuré qu’’’avec ces nouveaux véhicules, la sécurité des usagers est garantie, mais aussi  le transport s’effectuera  de manière régulière’’. Khadija Ndiaye, la Secrétaire général du GIE du projet ‘’désenclavement- mobilité et facilité à Yoff’’ a reçu un lot de 6 taxis sur 25 attendus et se dit satisfaite de cette initiative qui pourra améliorer le transport urbain à Yoff.

‘’L’objectif de ce projet est d’améliorer le transport de proximité. Connaissant Yoff qui est un peu enclavé, ce moyen de transport qui respecte les principes de l’environnement va faciliter le déplacement de populations’, s’est-elle réjouie

. Selon un document remis à la presse, l’objectif de cette troisième phase est d’améliorer les conditions de déplacement des populations par la mise en place d’un  système de transport par taxis collectifs et de  compléter le maillage du réseau de transport en commun dans les zones suburbaines de la banlieue dakaroise. Ce projet vise, en outre, à éradiquer les taxis clandestins et  les véhicules de transport vétustes, à Dakar, et dans les régions. Son objectif est aussi de réduire l’insécurité routière, diminuer la pollution environnementale liée au transport routier mais également définir un réseau de transport moderne comprenant des lignes dans la banlieue et complémentaireq aux réseaux déjà existants.ABD/ASG/OID

Autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis : le préfet de Saint-Louis sur le tracé à partir de mardi

Saint-Louis, 5 jan (APS) – Le préfet du département de Saint-Louis (Nord) prévoit durant la période du 10 au 27 janvier des visites sur le tracé de l’autoroute à péage Dakar-Tivaouane-Saint-Louis en vue de traiter les réclamations en collaboration avec les Personnes affectées par le projet (PAP), annonce un communiqué reçu à l’APS. Ces personnes (PAP) déjà recensées et non conciliées peuvent se présenter à la préfecture pour les conciliations relatives aux impenses agricole, forestière et immobilière durant la même période, renseigne le communiqué.AMD/ADL/MD

Hôpital Aristide Le Dantec : la vente d’une partie du terrain suspendue par l’Etat du Sénégal

https://actusen.sn La vente d’une partie du terrain de l’Hôpital Aristide Le Dantec n’emballe plus les autorités. En tout cas, selon ‘’SourceA’’ dans sa livraison de ce vendredi, l’Etat a décidé de suspendre le projet, car après l’avis d’appel d’offres publié par le Fonsis, plusieurs offres ont été reçues et transmises à Macky Sall Le journal renseigne que le chef de l’Etat, qui est au cœur du projet après avoir choisi la Société qui va bâtir le nouvel établissement public de santé, a décidé de suspendre la cession des trois hectares Par ailleurs, signalent nos confrères, la reconstruction de Le Dantec avance petit à petit. Le terrassement a été déjà fait. Les ouvriers sont en train maintenant de faire l’excavation.

Pointe Sarene – Aménagement de base de la station balnéaire : Le taux d’exécution «varie entre 95 et 98%»

https://lequotidien.sn  Les travaux d’aménagement de la nouvelle station balnéaire située à Pointe Sarène vont bon train. Le taux d’exécution varie entre 95 et 98%, selon le Directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco), Souleymane Ndiaye. Après l’ouverture de Riu Baobab, d’autres hôtels de­vraient bientôt sortir de terre. En effet, les travaux d’aménagement de base de la station balnéaire de Pointe Sarène avancent à grands pas. Le Directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco), qui y a effectué une visite hier, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux, s’est félicité du niveau d’exécution. Lors de cette visite, il a constaté de visu les travaux de la station d’épuration des eaux usées (Step), mais également les travaux d’assainissement et d’adduction d’eau potable, ainsi que les travaux de voirie et de routes d’accès, autant d’ouvrages financés par l’Etat du Sénégal. «Pour la Step, nous allons faire la réception provisoire des travaux fin avril 2023 et pour les travaux d’assainissement et d’adduction en eau potable, ce sera fin mars 2023. Tout comme ceux concernant les routes. Mais dans tous les cas, nous sommes satisfaits du taux d’exécution des travaux que nous avons visités. Le taux d’exécution varie entre 95 et 98%, à part la Step dont la réception est prévue fin avril. Que ce soient les travaux d’assainissement et d’adduction d’eau potable et pour la voirie, ce sont des taux très satisfaisants», s’est réjoui Souleymane Ndiaye. Quelques mois après l’inauguration de l’hôtel Riu par le chef de l’Etat, l’hôtel Sablux va sortir de terre sous peu. La société de gestion immobilière, d’après le Di­recteur général de la Sapco, prévoit de construire sur le site, 45 villas standing de 400, 500 et 1000 m². Des villas R+1 avec piscine et garage. Ils ont prévu également pour chaque type de villa, un délai d’exécution de 18 mois.

«La zone boisée de Saly est un titre foncier qui appartient à la Sapco»

Lors de cette visite, le Directeur général de la Sapco a tenu également à apporter la réplique au Collectif pour la sauvegarde et la défense des intérêts de Saly qui manifestait lundi dernier, pour exiger l’arrêt des travaux que des promoteurs privés exécutent au niveau de la forêt de Saly, qui se situe à l’entrée de la station balnéaire. Souleymane Ndiaye précise que ce n’est pas une forêt classée, mais une zone boisée. «C’était une zone désertique et c’est la Sapco qui y a planté des eucalyptus. La Sapco a un titre foncier de 9 hectares. Elle a la possibilité, si elle a des partenaires qui ont des projets fiables, bancables, qui vont dans le sens de l’amélioration des conditions de la station balnéaire, de leur louer des terres pour y ériger des projets ou leur céder des terres. Il n’y a que ça ; il n’y a pas de bradage», a clarifié M. Ndiaye. A l’en croire, dans cette zone, la commune de Saly bénéficie d’un espace de 3 hectares pour l’érection d’un centre de santé et d’un lycée. «C’est donc tout à fait normal, parce que ce n’est pas une forêt classée. Celle-ci ne se décrète pas, c’est le président de la République qui a les prérogatives pour en décider. Aussi, les jeunes parlent de plus de 500 hectares, mais c’est en réalité 9 hectares», a précisé le Directeur général de la Sapco. D’ailleurs, pour régler cette situation, le Directeur général se dit ouvert à une discussion avec les populations pour éclairer leur lanterne. «Person­nellement, je n’ai pas de problème. La Sapco est là pour les populations de la station balnéaire. La première chose que j’ai eu à faire lorsque j’ai été nommé, c’est d’aller rencontrer tous les acteurs, toutes les parties prenantes, même les artisans. C’était pour voir les problèmes qu’ils rencontrent au niveau de la station. Donc si ces jeunes souhaitent me rencontrer, je leur ouvre grandement mes portes. Mais je rappelle que la zone boisée est un titre foncier qui appartient à la Sapco. Elle nous appartient, et cela ne se négocie pas», a tranché de façon catégorique, le Directeur général de la Sapco. Par Alioune Badara CISS(Correspondant)  – abciss@lequotidien.sn

Bradage de la forêt classée de Saly : Le Dg de la Sapco nie et brandit un titre foncier

https://www.leral.net « L’As »Le Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco), est fort remonté contre la manifestation organisée par les jeunes de Saly, pour sauver la zone boisée de la station balnéaire. En visite de chantier dans le site de Pointe Sarène, Souleymane Ndiaye a soutenu que cet espace est un titre foncier de la Sapco et qu’il ne saurait y avoir de discussions sur le projet qui devrait y être érigé : «Ceci n’est pas une forêt classée, mais plutôt une zone boisée. Et je rappelle que c’était une zone désertique et que c’est la Sapco qui y a planté des eucalyptus. La Sapco-Sénégal bénéficie d’un titre foncier de 9 hectares et si nous avons des projets qui sont bancables et vont dans le sens de l’amélioration des conditions de la station balnéaire, nous allons leur louer des terres pour y ériger des projets ou bien leur céder des terres. Il n’y a pas de bradage comme le disent certains», a soutenu Souleymane Ndiaye. Poursuivant, le Dg renseigne qu’en plus du titre foncier de la Sapco, la commune de Saly bénéficie de 3 hectares pour l’érection d’un centre de santé et d’un lycée. «Dans la zone, il n’y a que 9 hectares et nous ne sommes pas là pour répondre aux activistes et aux hommes politiques. Nous sommes là pour le peuple. Nous avons rencontré tous les acteurs. Et si les jeunes veulent me rencontrer, je suis disponible, mais au moins, qu’ils aient des projets bancables», a-t-il martelé, avant d’accuser les jeunes manifestants d’être soit à la solde de politiciens tapis dans l’ombre, soit mal informés. A la suite de ces éclairages, le Directeur général de la Sapco et sa délégation ont visité les trois chantiers au niveau de la station touristique de Pointe Sarène. A en croire Souleymane Ndiaye, les travaux sont quasiment en phase terminale. En plus de l’hôtel RIU qui est disponible et dont les réservations sont pleines au moins pour l’année 2023, des villas, des installations pour l’assainissement, sont en train d’être réalisées. Le site de la Pointe Sarène qui s’étend sur 110 ha, est devenu très attractif, selon le Dg de la Sapco.

Disparition des biens matériels de plusieurs milliards appartenant à l’Agence des Aéroports du Sénégal  : le Synatracs exige une enquête

https://actusen.sn Le Syndicat autonome des travailleurs de l’aéronautique civile du Sénégal (SYNATRACS), à travers une déclaration de presse, demande à l’Etat du Sénégal, par son démembrement A.I.B.D de faire toute la lumière sur la disparition et la spoliation de biens publiques appartenant à l’Agence des Aéroports du Sénégal (ADS). Ces biens qui seraient subtilisés tournent autour de deux scanners d’une valeur de 04 milliards, d’un Groupe électrogène de 500 KVA, qui se trouvait au niveau du hangar des pèlerins de Yoff, d’équipements tels que des écrans plats, ordinateurs et autres caméras de surveillances, des mobiliers du poste de commandement intégré à l’aérogare de Yoff, de la ferraille stockée à l’infra, des voitures parquées à l’infra à Yoff et autres ordinateurs (PC et Laptops) inventoriés et sériés. Selon le secrétaire général du SYNATRACS, la fusion A.D.S et A.I.B.D, étant décrétée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, le patrimoine des A.D.S doit être reversé de droit à A.I.B.D. Seulement, c’est au regret qu’il ait constaté la disparition de ces biens alors que le SYNTRACS joue le rôle d’alerte et de veille. C’est ainsi que le Syndicat exige que les auteurs de ces détournements soient reconnus et traduits devant les cours et tribunaux et qu’une enquête soit diligentée. Aussi, ajoute le secrétaire général, pour la préservation de la paix sociale au sein de l’entreprise, le SYNATRACS demande au Directeur Général de l’AIBD que toute personne appartenant au Top Management incriminé par l’enquête ne doit pas figurer dans l’organigramme actuel ou futur.

Enquête sur l’utilisation des fonds sociaux du Conseil économique, social et environnemental : une vraie nébuleuse

https://actusen.sn Il y a une vraie nébuleuse autour de la gestion des fonds du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa parution de ce jeudi, l’argent de l’Institution est géré par quelques personnes en l’occurrence le président, le secrétaire général et le directeur administratif et financier notamment. Le problème est que les montants remis au nom des œuvres sociales le sont dans la nébuleuse totale. La preuve, explique le journal, quand il y a des cérémonies religieuses ou des évènements malheureux comme le décès, toute délégation envoyée par le ‘’Cese’’ auprès des tiers est, à chaque fois, composée de quelques conseillers et du secrétaire général qui garde l’enveloppe d’argent Généralement, ajoutent nos confrères, seuls le président ou la présidente du ‘’Cese’’, le secrétaire général et le directeur administratif et financier connaissent les montants des enveloppes remises aux tiers dans le cadre des œuvres sociales.

Une mauvaise qualité de l’air à Dakar, vigilance requise chez les personnes sensibles

Dakar, 5 jan (APS) – Le centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA) fait état d’une qualité de l’air mauvaise dans la région de Dakar pour la journée de ce jeudi, soit un niveau d’alerte orange. « Les concentrations de particules restent toujours élevées dans l’air ambiant », explique cette structure de la Direction de l’environnement et des établissements classés, dans un bulletin parvenu à l’APS. Elle indique qu’une mauvaise qualité de l’air est également prévue pour les prochaines 48 heures. Le centre recommande le port de masque, ajoutant que « la vigilance » doit être de mise « chez les personnes particulièrement sensibles ».OID/ASG/BK

Un ciel nuageux à couvert au cours des prochaines 72 heures

Dakar, 5 jan (APS) – Un ciel nuageux à couvert sera noté sur le pays avec par moments des éclaircies qui apparaîtront par endroits, au cours des prochaines 72 heures, a-t-on appris jeudi de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM). Les températures maximales accuseront une baisse progressive au fil des jours notamment dans les régions Nord et Centre, renseigne-t-elle dans son bulletin de prévision météorologique reçu à l’APS. Elle ajoute que la fraîcheur nocturne et matinale sera davantage sensible au fil des jours jusqu’en fin de validité. Les visibilités seront globalement bonnes, toutefois à partir du samedi elles seront légèrement affectées par de la poussière en suspension, rapporte l’ANACIM, signalant que les vents seront de secteur Nord-est et d’intensités faibles à modérées.ASB/OID

Un professeur agressé au lycée Limamou Laye…ses collègues se radicalisent

https://www.xibaaru.sn Alors que les enseignants peinent à digérer l’assassinat de leur collègue Bassirou Mbaye, qui était en poste à Ndiaffate (Kaolack), L’AS informe qu’un professeur de SVT (Sciences de la vie et de la terre) a été agressé au lycée Limamou Laye de Guédiawaye. La victime présumée se nomme A. W. Touré, selon le journal, qui précise qu’elle a été injuriée et menacée de mort dans l’enceinte de l’établissement par une élève accompagnée de sa mère et de son frère. Le journal n’a pas donné plus de détails sur l’incident, mais il rapporte que les enseignants de Limamou Laye, informés, ont bandé les muscles. Le journal indique qu’ils se sont immédiatement réunis en Assemblée générale au sortir de laquelle ils ont annoncé une série de manifestations. Ils ont ainsi décider, notamment, d’observer deux jours de débrayage, ce jeudi et demain, vendredi, chaque fois à partir de 9 heures, de suspendre les devoirs en cours et de ne plus accepter en classe l’élève mis en cause, exigeant son renvoi définitif de l’établissement.

Un nouveau livre consacré au culte « baye fall »

Dakar, 5 jan (APS) – Baye Demba Sow vient de publier « Les élus au sein du cercle des soufis Baye Fall du Sénégal » (208 pages), un « livre phare, qui dissipera toutes les zones d’ombre » autour de cette communauté à laquelle appartient l’auteur. « Ce livre sera sans doute le livre phare qui dissipera toutes les zones d’ombre autour des Baye Fall du Sénégal, qui, à nos jours, n’ont pas une légitimité spirituelle dans le domaine académique », lit-on sur la quatrième de couverture de l’ouvrage. « Pour la première fois », un livre est publié pour « répondre à toutes les [questions] que les gens se posent sur bien des aspects du mode de vie de Cheikh Ibrahima Fall et de ses disciples ».

L’ouvrage « repose sur le saint Coran, les écrits de Cheikh Ahmadou et la riche littérature d’expression wolof, ainsi que des classiques de la littérature soufie », affirme la quatrième de couverture.

« J’ai écrit le livre de telle sorte qu’un bouddhiste, un Tibétain ou un chrétien puisse se dire que c’est exactement ce qu’il vit (…) On ne peut pas être musulman sans accepter tous les prophètes envoyés par Dieu. Cette universalité doit être réhabilitée », explique Baye Demba Sow en parlant de son ouvrage, dans un document sonore parvenu à l’APS. Né à Paris d’un père professeur d’économie et d’une mère écrivaine de renommée internationale, la romancière sénégalaise Aminata Sow Fall, il a enseigné le français à Edimbourg (Ecosse) et a exercé les fonctions d’assistant social dans des prisons et des centres d’aide aux personnes défavorisées, à l’étranger. Sow dissèque les valeurs des Baye Fall qui, selon lui, ont hérité des guides soufis la tradition de marcher pieds nus « par humilité », par exemple. « Le présent ouvrage sur les Baye Fall du Sénégal, écrit par un Baye Fall, est l’expression d’une spiritualité provenant de l’intérieur », écrit l’auteur. Il s’est intéressé au mouridisme en même temps, une branche de l’islam soufi – fondée par Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) – dont émane le culte « baye fall ». « Pour connaître Cheikh Ahmadou Bamba, il faut impérativement s’engager dans la voie de Dieu. S’engager dans la voie de Dieu consiste d’abord à tourner le dos à ce monde d’illusions et à ne rien vouloir de lui. Il faut qu’on sache qu’on a été envoyé sur terre pour adorer Dieu », affirme Baye Demba Sow. « Pour adorer Dieu, ajoute-t-il, il faut obéir aux prescriptions divines et s’abstenir des proscriptions divines en faisant de notre mieux pour l’amour de Dieu. On doit ensuite savoir ce que Dieu veut pour nous et ce qu’Il ne veut pas pour nous. » « Quoi qu’on dise, le Baye Fall est le disciple humble, qui suit les recommandations de son guide spirituel, qui s’abstient des proscriptions divines et ne voit rien d’autre en dehors de son guide, de la même manière que Cheikh Ibrahima Fall s’était conduit envers Cheikh Ahmadou Bamba », explique M. Sow. Cheikh Ibrahima Fall est présenté par les historiens et spécialistes du mouridisme comme le premier guide spirituel des Baye Fall, mais aussi un compagnon et disciple de Cheikh Ahmadou Bamba.ESF/ASG/BK

Podor : Inauguration de la radio communautaire de Walaldé

Walaldé, 5 jan (APS) – La radio communautaire de la commune Walaldé (Podor, nord), a été inaugurée ce mercredi, en présence du maire Moussa Sow, a constaté l’APS. La radio Walaldé FM est une initiative du Conseil municipal après avoir constaté que beaucoup de médias nationaux ne prenaient pas en compte dans leurs programmes les informations locales, a expliqué le  maire lors de la cérémonie d’inauguration. Il a aussi indiqué que dans cette zone située dans l’île à morfil, à la frontière avec la Mauritanie, difficile d’accès pendant l’hivernage à cause de la montée des eaux du fleuve Sénégal, peu de radios locales émettaient pour contribuer au « désenclavement de l’information’’.

Selon le maire, Walaldé Fm, “une radio de développement”, a mis en place des programmes qui réservent une large place aux magazines sur l’économie, l’éducation, la santé, l’environnement, etc.

Il a salué l’avènement d' »une radio d’intégration dans cette zone frontalière et transfrontalière qui va faire des émissions en pulaar, français, wolof, maure, etc. ». Sow, par ailleurs coordonnateur du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) a rappelé qu’au cours de l’année 2022, il avait pu obtenir à la fois l’autorisation de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour la fréquence (100.0 FM) et la construction du siège de la radio grâce au fonds de concours. Il a noté aussi que grâce à des partenaires comme radiotélévision fulbé, cette radio communautaire est ‘’une infrastructure importante de premier ordre » pour l’île à Morphil, où elle cohabite avec deux autres concurrentes.AHD/AMD/OID/ASB

TOUBA-Police, gendarmerie,administration,délégués de quartier et chefs de village accordent leurs violons pour le respect de la Fatwa

https://www.dakaractu.com Bien qu’investies par le Khalife Général des Mourides, de la mission de veiller au strict respect par les populations du code de conduite de rigueur dans la cité religieuse, la police et la gendarmerie tiennent beaucoup à y mettre la forme et à impliquer dans cette nouvelle tâche les autorités de quartiers. Ce jeudi, une rencontre dans ce sens a été déroulée au niveau de la résidence Darou Marnane en présence du préfet et du maire de Touba. Après la diffusion de la dernière déclaration du Patriarche mouride libérant Safinatul Amann des tâches qu’il lui connaissait, l’exécutif local a introduit le débat demandant aux participants de donner leurs avis et de s’engager à jouer leurs partitions sans lésiner sur les moyens. Et c’est clairement qu’il demandera aux délégués de quartier et chefs de village de collaborer convenablement avec policiers et gendarmes en leur donnant les informations en temps réel. Les «  Baajenu Gox » seront aussi mises à contribution. Il faut signaler que la police et la gendarmerie ont déjà démarré leurs activités dans ce sens. Rien que pour le premier jour, elles avaient interpelé 157 individus dont 41 pour détention de tabac, 44 pour vérification d’identité, 37 dont 10 dames remises en liberté après mise en demeure pour port vestimentaire indécent, 35 autres personnes dont 02 pour détention d’armes à feu et de munitions sans autorisation administrative. Des sources annoncent aussi qu’une nouvelle opération est en branle. Celle-ci combattra l’utilisation des enfants comme charretiers dans le transport urbain. Nous y reviendrons …

Alerte à la Bombe : L’ambassade des États-Unis à Dakar ameute encore les Almadies …

https://www.dakaractu.com Une alerte à la bombe a été lancée à l’Ambassade des États-Unis à Dakar, sis au quartier huppé des Almadies de Dakar, a appris Dakaractu en début d’après-midi. Selon nos informations, l’alerte a été lancée vers 12 heures 30 minutes, deux colis suspects ayant fini de semer le doute. Ainsi l’alerte est lancée, la cellule anti-terroriste s’est déployée sur les lieux vers les coups de 14 heures 50 minutes. Tout le personnel a ainsi été sommé de vider les lieux pour céder la place aux forces de défense et de sécurité qui procèdent à la vérification. Informée de la situation, l’équipe de Dakaractu s’est déployée tardivement sur les lieux. Sur place, c’est un calme plat qui régnait sur les lieux, mais le moindre geste attire l’attention des éléments d’une agence de sécurité privée qui assure la sécurité des lieux. « Pas de film svp ! », met en garde un agent qui nous a accueillis sur les lieux, avant de nous diriger vers un policier assis dans un box vitré. « Rapprochez-vous des éléments de Sagam, C’est eux qui assurent la sécurité des lieux », nous oriente l’agent de police. À la porte principale de l’ambassade se pointent deux agents. Deux autres, derrière les vitres. Parmi eux une dame. Elle se nomme Mme Diouf. « Que désirez-vous messieurs ? », demande-t-elle, avant de nous demander nos pièces ou carte de presse. On n’a pas hésité. Les cartes presse entre mains, elle compose un numéro inconnu avant de copier les noms sur un papier blanc. Après quelques minutes au téléphone, elle raccroche et nous remet nos cartes avant de laisser la phrase :  « Messieurs nous n’avons aucune information à vous livrer. En plus, le personnel de l’ambassade est rentré. C’est l’heure de la descente mais vous pouvez joindre l’ambassade au 33… ». Elle hésite encore ! C’est finalement un autre élément positionné à ses côtés qui donne le bon numéro. Décidé d’avoir plus d’informations, nous avons tenté de recueillir la réaction de quelques jeunes laveurs de voiture aux alentours. Mais ces derniers se gardent de tout commentaire. « On n’en sait rien. Nous étions là en train de travailler lorsque qu’on a vu les forces de l’ordre se déployer sur les lieux. Mais on ignore vraiment ce qui s’est passé », lance un jeune laveur de voiture en pleine activité. Ainsi nous avons vidé les lieux sans le moindre détail sur l’alerte à la bombe. Déterminé à en savoir plus dans cette alerte, nous avons poussé nos recherches vers d’autres personnes ressources. Mais selon les informations obtenues, cet état de fait ne date pas d’aujourd’hui au niveau de la représentation diplomatique à Dakar. Les autorités sénégalaises commencent à être habituées à ces alertes des autorités de l’ambassade des États-Unis à Dakar. Nos sources de rappeler que ce genre d’alerte a été déclenché, il y a de cela quelques jours au niveau de l’ambassade. Tout pour dire que malgré toute cette panique causée, la montagne a fini par accoucher d’une souris…

Interdiction de manifester : Yewwi prend note et avertit

https://www.igfm.sn Le préfet de Dakar a interdit la demande de manifestation de la coalition Yewwi Askan Wi, déposée le 30 Décembre dernier. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de iGFM, la coalition déclare qu’elle se plie à cette décision de l’autorité pour la dernière fois. Dans son communiqué de presse, Yewwi Askan Wi indique avoir décidé de surseoir à sa manifestation. La coalition considèrent que cette décision préfectoral  »ne relève que de la volonté manifeste de Macky Sall, pris de peur et pressé de tester son arsenal de répression acquis après les événements de mars 2021 déjà réprimés dans le sang, avec 14 citoyens sénégalais tués sur le champ des manifestations. » Ousmane Sonko et Cie assurent, cependant, que c’est la dernière fois qu’ils acceptent un refus de manifester. Ils annoncent qu’ils vont déposer dès ce vendredi, une nouvelle déclaration de manifestation pour des rassemblements pour le vendredi prochain aussi bien à Dakar que dans toutes les capitales départementales et dans la diaspora. Ce, pour dénoncer la vie chère qui étrangle les populations sénégalaises. Surtout les couches démunies.

La manifestation de Yewwi non autorisée par le préfet de Dakar !

iGFM (Dakar) La manifestation prévue par Yewwi Askan Wi à la place de la nation a été interdite. Le préfet de Dakar, dans une correspondance adressée aux Abasse Fall et Cie, a expliqué pourquoi. Yewwi Askan Wi avait prévu de manifester à la place de la nation, dès demain vendredi. Mais, Ousmane Sonko et Cie ne pourront pas occuper ladite place. Le préfet n’a pas autorisé leur rassemblement. Dans une correspondance qui leur a été adressée, l’autorité préfectorale a déclaré que «le lieu retenu fait l’objet, depuis quelques jours, de travaux d’envergure dans le cadre du projet Bus Rapid Transit (Brt) et pour les besoins des prochaines activités de la fête de l’Indépendance». Et donc, dit-il, ladite place est marquée par une présence continue d’engins et d’ouvriers. Ce qui rend désormais impossible la tenue de rassemblements, en raison des risques d’accident et de retard dans le planning d’exécution des travaux. «Par conséquent, je suis au regret de ne pouvoir donner suite favorable à votre requête», leur a signifié Mortalla Tine, préfet de Dakar.

Incohérence ! La chronique salée de Kaccor sur l’interdiction de la manifestation de la société civile

Comme nous sommes tombés bas! D’un pays à la démocratie si respectée et enviée, nous en sommes arrivés à nous faire remonter les bretelles par l’ONU. La rapporteuse spéciale de cette organisation mondiale ignore sûrement que d’autres détenus d’opinion sont couchés dans nos geôles pendant que des juges rampants trainent les pieds pour mieux les brimer. Il faut bien qu’ils payent leur effronterie, ces jeunes gens qui ont osé parodier des unes de journaux ou filmer la vieille prison de Dakar. Et si tous ces détenus politiques adoptaient la ligne de notre confrère Pape Alé Niang, qui a effectué une grève de la faim, nul doute toutes les télévisions du monde se braqueraient sur ce charmant pays dont le Chef piétine la Constitution tandis que ses juges, ses forces de défense et ses préfets se chargent du sale boulot. Qui pour emprisonner, qui pour interdire et qui pour contraindre avec des prétextes franchement ridicules. Ceux qui ont lu les motifs de l’interdiction par le préfet de Dakar du rassemblement de la coalition Yewwi Askan Wi, prévu aujourd’hui à la Place de la Nation, ont dû se retenir pour ne passe rouler parterre. Tellement les prétextes donnés sont grotesques et tirés par les cheveux. Car, de mémoire de Dakarois, jamais on n’a vu les préparatifs de la fête de l’Indépendance du 04 avril débuter en janvier !  Jamais mais alors là jamais. C’est pourtant ce que prétend le brave préfet de Dakar. Défense de rire sous peine de se retrouver en prison ! Quant aux travaux du BRT, cela fait des années qu’ils durent mais on nous dit que ces messieurs de l’opposition retarderaient les travaux du Bus Rapide Transit dont le beau-frère nous promettait la réception des 120 bus électriques avant la fin de l’année écoulée. On attend toujours pendant que les travaux s’étirent. La mise en circulation de ce transport de grande masse est programmée pour l’été 2023. Les cinq petites heures d’une éventuelle manifestation de l’opposition retarderaient donc l’exécution de travaux qui ont balafré toute la capitale etsa banlieue ! Encore une fois, ne riez surtout pas le procureur de la République pourrait prendre la mouche ! Ces interdictions kafkaïennes interviennent pendant que, dans le camp du pouvoir, on déroule. Bravo Monsieur le préfet, si avec ça vous n’êtes pas promu gouverneur, ce serait à désespérer de nos autorités !Kaccor, Le Témoin

Ngouda Mboup : “Il revient aux députés de traduire les ministres épinglés par la Cour des comptes devant la Justice”

https://www.seneweb.com Le rapport de la Cour de Comptes vient encore une fois diviser les juristes. Si, dans un entretien, le ministre Ismaila Madior affirme que la Cour a outrepassé ses prérogatives, son confrère, Mouhamadou Ngouda Mboup, soutient tout le contraire. Dans cet entretien avec Seneweb, l’universitaire détaille les implications judiciaires pour les personnes, notamment les ministres, épinglés par le Rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des fonds de riposte contre le covid-19.

Le Ministre de la Justice a affirmé que l’ouverture d’une information judiciaire n’était pas obligatoire dans le cadre du rapport de la Cour des comptes. Et pourtant vous affirmez le contraire. Pourquoi ?

C’est parce que le Ministre de la Justice fait une interprétation contra legem. Dans le cadre de l’exercice de ses missions, la Cour peut bien préconiser l’ouverture d’informations judiciaires pour remédier aux manquements, anomalies et dysfonctionnements relevés à l’occasion de ses opérations de vérification et de contrôle. Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler les termes de l’article 3 de la loi organique n°2012-23 du 27 décembre sur la Cour des comptes, qui s’énoncent comme suit : «  La Cour établit un rapport public général annuel qui reprend les principales observations qu’elle a faites dans l’année et les mesures préconisées pour remédier aux manquements, anomalies et dysfonctionnements relevés. Elle peut, en outre, dans le cadre de ses contrôles, établir des rapports publics sur des entités, des thèmes particuliers ou des secteurs déterminés ». “Pour traduire les ministres devant la Justice, il revient à l’Assemblée nationale, statuant au scrutin secret, à la majorité des trois cinquièmes (3/5) des membres la composant, d’adopter une résolution de mise en accusation”

Est-ce que la Cour des comptes a réellement le droit de demander l’ouverture d’information judiciaire contre des ministres ?

OUI, il suffit de poser la question pour que la réponse s’impose immédiatement. En vertu de l’article 79 de la loi organique n°2012-23 du 27 décembre sur la Cour des comptes, « Les poursuites devant la chambre de discipline financière ne font pas obstacle à l’exercice de l’action pénale ou disciplinaire de droit commun. Si l’instruction ou la délibération sur l’affaire laisse apparaître des faits susceptibles de constituer un délit ou un crime, le premier président de la Cour saisit, par référé, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et en informe le ministre chargé des Finances. De la même façon, si une sanction disciplinaire peut être encourue, le premier président de la Cour en informe l’autorité compétente ».

Que faut-il pour que les ministres épinglés soient traduits devant une juridiction ?

Pour les actes commis dans l’exercice de leurs fonctions, les ministres jouissent d’un privilège de juridiction. Il résulte des dispositions de l’article 101 de la Constitution que les tribunaux ordinaires ne sont pas compétents pour connaître des actes commis par les ministres dans l’exercice de leurs fonctions. Pour traduire les ministres devant la Justice, il revient à l’Assemblée nationale, statuant au scrutin secret, à la majorité des trois cinquièmes (3/5) des membres la composant, d’adopter une résolution de mise en accusation. En vertu de la Loi n°2002-10 du 22 février 2002 portant loi organique sur la Haute Cour de Justice, modifiée, la Haute Cour de Justice se compose du Premier Président de la Cour suprême, Président, et de huit juges titulaires (article 1er), la Commission d’Instruction est présidée par le Premier Président de la Cour d’Appel de Dakar (article 11), le Ministère public est exercé par le Procureur général près la Cour suprême (article 12). Il revient donc aux députés, par le vote d’une résolution, de mettre en accusation les ministres épinglés et de les traduire devant la Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice.

LA DOCTRINE MACKY SALL EN MARCHE PAR MOMAR DIENG

Les conclusions accablantes du Rapport de la Cour des comptes sur la gestion criminelle des fonds dédiés à la lutte contre le coronavirus sont promises à un traitement politique et administratif qui éloignera les ministres et leurs collaborateurs de toutes poursuites judiciaires. C’est le sens des attaques du ministre de la Justice contre l’organe de contrôle. Les organisations de la société civile en ont sûrement pris acte. Le rassemblement qu’elles ont organisé le 30 décembre à la Place de la nation pour exiger la reddition des comptes dans le carnage d’Etat opéré sur les fonds de la Covid-19 n’aura (presque) servi à rien. Dans son message du 31 décembre 2022, le président de la république n’a eu besoin que de 39 mots (216 caractères) pour « signer » l’autorisation d’enterrement du Rapport de la Cour des comptes. Quelques heures plus tard, c’est son ministre de la Justice qui s’attaque violemment aux compétences des magistrats de l’institution et décrète les voies par lesquelles il n’y aura plus d’affaire liée à la gabegie d’Etat perpétrée sur les fonds Covid.

Dans les colonnes du quotidien « Source A », le ministre Ismaila Madior Fall oriente les traitements du dossier vers plusieurs pistes dont médiation pénale, enquête complémentaire, remboursements.

Dans leurs recommandations aux autorités, les enquêteurs de la Cour des comptes demandent, entre autres, l’ouverture d’une douzaine d’informations judiciaires contre les personnes épinglées dans le Rapport définitif. Mais selon le ministre de la Justice, « l’article 79 de la loi organique sur la Cour des comptes ne dit pas que la Cour peut demander l’ouverture d’une information judiciaire », rapporte le journal précité. Le raisonnement du ministre Ismaila Madior Fall est plus que curieux  : si cette même loi organique « ne dit pas que la Cour peut demander l’ouverture d’une information judiciaire », on peut penser en retour qu’elle n’interdit pas également à la Cour des comptes de requérir une information judiciaire sur la question ! Et c’est sans doute cette possibilité laissée ouverte par la loi qui a incité les enquêteurs à saisir la justice. Pas besoin d’être juriste pour sentir l’hypothèse.

Les enquêteurs de la Cour ont eu du nez !

En réalité, l’option du pouvoir exécutif est de laisser l’affaire à la discrétion totale du parquet afin d’éviter toutes mauvaises surprises dans la gestion d’un scandale d’Etat qui implique des ministres, des DAGEs et des hauts fonctionnaires. C’est pourquoi, à l’ouverture d’informations judiciaires formulées par la Cour des comptes, le ministre de la Justice oppose « une information judiciaire (ouverte) par le parquet. » Comme d’autres enquêtes produites par d’autres organes de contrôle de l’Etat, le Rapport de la Cour des comptes prend le chemin irréversible du traitement politique et administratif. Avec un objectif fondamental qui vise à soustraire des ministres et leurs collaborateurs de toutes poursuites judiciaires devant les tribunaux. La « doctrine Macky » en gouvernance sobre, vertueuse et reddition des comptes en sera le point final : zéro coupable car zéro responsable. Au nom de la continuité de l’Etat et des institutions, les contribuables sénégalais paieront la note d’une façon ou d’une autre. Elle n’est pas belle, la vie en Mackyland ?

BLANCHISSEZ, BLANCHISSEZ, IL EN RESTERA TOUJOURS…PAR Mamoudou Ibra KANE

Le Sénégal bruit de rapports. Et de tous les rapports. Rapport de la Cour des comptes sur la gestion du fonds Force-Covid ; rapport de l’Inspection générale d’Etat sur la gestion du Conseil économique, social et environnemental sous la présidence d’Aminata Touré ; rapport entre l’Etat et le journaliste Pape Alé Niang, qu’il faut, soit dit en passant, libérer en raison de son état de santé, surtout après ses engagements écrits de se conformer aux contraintes liées à son contrôle judiciaire. S’agissant du premier rapport, à savoir celui de la Cour des comptes sur l’argent de la Covid-19, le gouvernement, pour sa crédibilité et celle de toute l’administration vis-à-vis du peuple sénégalais et des partenaires techniques et financiers, n’a d’autre choix que de saisir la justice comme le recommandent clairement les vérificateurs. La diligence dans le traitement des dossiers judiciaires quand ce sont les adversaires ou les critiques du régime qui sont mis en cause, doit être également de rigueur s’il est question des gouvernants dont le comportement avec les deniers publics (allalu mboolo) n’est pas catholique ou musulman. Sinon demain, ne nous parlez surtout pas de mobilisation générale contre ceci ou contre cela !

De la même manière, la ligne de défense de Mimi Touré suite à l’audit de l’IGE sur sa gestion du CESE n’est pas des plus solides. Tous doivent se mettre en rang à l’école et se soumettre à l’exercice de la bonne gouvernance.

Rapports, r apports, rapports… Il y a un rapport dont on ne parle pas, du moins pas assez. Il s’agit du rapport du Groupe d’action financière sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. En effet, il y a quelques mois, le Gafi a cité le Sénégal parmi les pays placés sous surveillance pour leurs manquements dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Aux côtés du Maroc, du Burkina Faso et des îles Caïmans, notre pays figure désormais sur la « liste grise » des pays présentant des « déficiences stratégiques » dans les domaines visés par le Gafi. L’organisme intergouvernemental a toutefois souligné l’engagement pris par les quatre pays dont le nôtre, de mettre en œuvre des plans d’action dans des délais impartis pour améliorer leur situation. Ce classement du Sénégal ne doit surprendre personne. Ces immeubles à coût de milliards qui poussent comme des champignons à Dakar sans que cela ne corresponde à aucune réalité économique ; ces saisies records de drogues, y compris de drogue dure d’une valeur de plusieurs dizaines voire des centaines de milliards de FCFA ; ces trafics de faux billets et de faux de toutes sortes qui ne valent pas moins des milliards et des milliards, et parfois en devises étrangères ; tout ceci représente des signes pour ne pas dire des preuves de blanchiment d’argent, et comme le mentionne le Gafi, de financement présumé du terrorisme. Apparemment pris au sérieux par Dakar, le rapport du Groupe d’action financière a été abordé en Conseil des ministres du jeudi 22 décembre 2022. Le communiqué publié à l’issue de la réunion gouvernementale, quoique laconique, est suffisamment parlant  : « S’agissant de la transparence dans la gestion des finances publiques et du renforcement de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, le président de la République a réitéré son attachement à la transparence, à la promotion de la bonne gouvernance et à la reddition des comptes, érigées en piliers dans le Plan Sénégal Émergent ». Des mots du Président Macky Sall, pour panser les maux de gouvernance du Sénégal ? Espérons-le. L’alerte du Gafi est très préoccupante et la plus haute autorité de l’Etat semble l’avoir bien mesurée. En attendant la suite, c’est comme qui dirait  : blanchissez, blanchissez, il en restera toujours quelque chose. En plus des dangers liés au financement du terrorisme, rien d’étonnant avec le blanchiment d’argent, que la capitale sénégalaise fasse partie des villes les plus chères au monde. https://emedia.sn

3e mandat : des jeunes de Rewmi et certains leaders du parti s’étripent à Thiès

Moustapha Fall, responsable des jeunes de Rewmi de la commune Thiès-Est et ses camarades, disent « avoir eu tout récemment des informations émanant de sources sures qu’une concertation clanique orchestrée par des personnalités du parti prétextant être dans l’optique de fédérer toutes les forces vives du parti, ces affidés et ces inconditionnels, bref ces militants de première heure ». Or, « au regard de ces soi-disant concertations, nous estimons qu’une conspiration inédite ne prenant compte en aucun cas les intérêts généraux du parti nous a été infligée car laissant en rade les jeunes qui constituent son socle majeur ». Toutefois, se veut-il précis, « nous ignorons la véritable motivation de ces derniers et faisons savoir aux militants et sympathisants du parti que nous ne cautionnons en aucune façon cette manœuvre inopinée, inadéquate au contexte actuel tendant à écarter voire cibler la jeunesse qui, par ailleurs, constitue le fer de lance de toute organisation politique ambitieuse », raconte-t-il au correspondant du journal Le Témoin dans la Cité du rail. Aussi, a-t-il condamné « cette pratique discriminatoire qui témoigne encore une fois de plus un manque de considération notoire dont nous sommes victimes depuis belle lurette ». Diattara invité à apporter des explications sur son soutien à une 3ième candidature de Macky Sall.

Yankhoba Diatara appelé à clarifier sa position par rapport au 3e mandat de Macky

Par ailleurs, suite à la sortie du ministre Aliou Sow, à travers une émission télévisée, déclarant qu’« il y a des ministres de la République qui soutiennent la 3ième candidature du Président Macky Sall, en 2024, et préparent une pétition en la circonstance, dont le ministre Yankhoba Diattara, Moustapha Fall et ses « frères » et « sœurs » de parti, de demander au 2ième vice-président du parti Rewmi, face à cette situation, d’« apporter des explications par rapport aux faits qui lui sont reprochés ». Ils sont revenus sur les propos de leur mentor, le Président Idrissa Seck, réitérant « ses ambitions présidentielles qui restent intactes ». Ils ne manquent pas de réaffirmer leur position par rapport à « notre candidat aux prochaines joutes électorales qui demeure le Président Idrissa Seck », bien qu’étant, disent-ils, dans « une coalition que nous respectons et où le patron en l’occurrence le Président Macky Sall se réserve de tout commentaire relatif à un 3ième mandat ». Aussi de rappeler que « le Rewmi est autonome et accorde une importance particulière à sa liberté d’action et d’expression ». La coordination des jeunes rewmistes de Thiès-Est des 19 centres de vote de la commune, non seulement prévient que « toute initiative contraire à la volonté du Président de notre parti sera ainsi annihilée tant qu’il maintient sa position par rapport à sa candidature en 2024 », mais surtout invite tous les responsables du parti, d’ici et de la diaspora, à « prendre leurs responsabilités par rapport à cette situation pour porter la candidature du Président Idrissa Seck dans la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) prochainement ».

3e mandat : Macky Sall face à l’obligation de se prononcer

https://www.pressafrik.com Le président Macky Sall sera contraint de clarifier le peuple sénégalais sur la question du 3e mandant. Selon le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP), Diéthié Fall, Macky Sall ne peut pas éternellement éviter la question. La loi va l’obliger à sortir du bois au plus tard dans sept mois. « Dès le mois d’août, prédit Déthié Fall, on saura tout sur sa posture. Parce qu’il faudra aller chercher les parrainages conformément au Code électoral. À ce moment-là, nous saurons qui sera le candidat de Benno Bokk Yakaar ».

Présidentielle 2024 : Ismaila Madior Fall investit le leader de l’APR Macky Sall…

https://www.dakaractu.com Une annonce qui risque d’attiser la polémique qui tourne autour d’un éventuel troisième mandat du président de la République Macky Sall. Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, par ailleurs leader de l’Alliance pour la République dans la Commune de Rufisque Est, entouré des autres leaders dudit parti, a clamé haut et fort  que « ce n’est pas une question de justice. Mais le mandat de notre candidat qui n’est personne d’autre que le chef d’Etat Macky Sall, est maintenant sur le terrain de la politique. Si notre parti réussit à vendre 2 millions de cartes. Cela voudra dire simplement que ce sont deux millions de sénégalais qui ont validé la candidature du président de la République Macky Sall», a –t- il laissé entendre sous les applaudissements de ses camarades de parti. Cette rencontre s’est tenue ce jeudi à Rufisque Est….

«Ceux qui font du 3ème mandat leur sujet politique manquent d’arguments…le comportement de certains politiques installe une haine viscérale et peut provoquer le pire!» (Bassirou Kébé)

https://www.dakaractu.com Le débat sur le troisième mandat n’a pas sa raison d’être, selon Bassirou Kébé. Le conseiller technique chargé de l’enfance à la Présidence de la République demande à ses camarade de se concentrer sur l’essentiel et ne pas se laisser divertir par certains, qui par manque d’arguments, selon lui, évoquent toujours la question du 3ème mandat. Le responsable politique de l’Alliance pour la république déclare que le bilan du président de la République suffit comme preuve pour que ce dernier puisse être réélu. Dans ce nouveau numéro de « En Ligne » monsieur Kébé s’en prend à certains politiques qu’il accuse de porter des messages qui peuvent à la limite provoquer le pire…

Election présidentielle au Sénégal : de la question de la candidature et du mandat,le mal est dans la constitution.

https://www.dakaractu.com La question de la candidature à un troisième mandat refait surface, alors que les Sénégalais, y compris l’actuel président de la République, croyaient avec la révision constitutionnelle de 2016, avoir définitivement réglé la question. Mais en vérité, ce n’était pas une question qu’il fallait régler, mais bien une équation à résoudre. Douze années plus tard, les mêmes questions et la même équation demeurent entières.

Comme en 2012, Les juristes divisés !

Mounirou Sy, Docteur en droit, enseignant-chercheur, estime lui que la question est mal posée. Selon lui, « parler de mandat consiste à interroger le Peuple souverain, seul détenteur du pouvoir apte à donner un mandat ou non. Il faut déplacer le problème en amont et parler de candidature. Autrement dit, il faut se demander si le Président sortant, en vertu de l’article 27 nouveau, issu du référendum de 2016, peut se présenter en 2024 ? » Toujours selon le juriste, « cette question, très sibylline, exige une exégèse profonde en vertu de l’histoire, de l’esprit, de la rédaction de l’article lui-même et de la décision du Conseil constitutionnel sur le projet de référendum. De toute façon, le premier alinéa ne pose aucun problème d’interprétation. Tout réside dans « nul ne peut exercer plus de deux mandats successifs ». Pour certains, il s’agit du mandat de cinq ans énoncé dans l’article précédent ; pour d’autres, il s’agit de deux mandats présidentiels. » Mais raisonnant ainsi, le Dr Sy, a bien raison de dire qu’ « il faut déplacer le problème en amont et parler de CANDIDATURE », se perd lui-même en revenant pour parler de «MANDAT ». Lors d’un symposium sur la question, Oumar Diop, docteur en droit dira que « cette question dépasse le droit et fait le rayonnement de l’éthique et de la morale. » Selon lui,  « la question n’est plus juridique mais morale. » En effet, après avoir écarté la thèse juridique, il évoque la thèse de l’éthique. « Sommes-nous dans une société déréglée ou vivons-nous le dérèglement de la société sénégalaise ? L’homme a été connu par l’engagement de sa parole. La modernité impose l’éthique comme preuve. Quand l’homme n’est plus engagé par sa parole, il y a lieu de s’interroger sur l’état de notre société », fait-il comprendre. Toutefois, il note que « l’exploitation des failles rédactionnelles dans le but d’en avoir une interprétation élastique ne pouvait pas avoir lieu, parce que l’interprétation constitutionnelle ne doit pas aboutir à ce qu’on appelle le fait de traficoter les textes. La question de la candidature du président  revêt une dimension éthique et morale. Dans notre société, la parole donnée est sacrée. Doit-on accepter le reniement et les remises en cause des engagements établis? Elle traduit la perversion du droit constitutionnel. Ce droit tel qu’il est appliqué par les acteurs politiques, change de signification en fonction des circonstances et de la volonté du Chef de l’État »,avait dit l’enseignant chercheur à la faculté de droit de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

En résumé, l’équation ne peut être résolue, non pas par le droit mais par la morale et l’éthique.

Juriste, Me Aïssata Tall Sall estime elle, que  « ceux qui disaient qu’il ne peut pas se représenter de par la constitution sont revenus pour dire que la constitution lui permet,  mais c’est la morale qui ne lui permet pas. Moi, je considère que c’est un autre débat. Je  vous dis que le Conseil Constitutionnel est intervenu sur cette affaire lors du référendum de 2016. Le président Macky Sall souhaitait réduire son premier mandat de sept ans pour le ramener à cinq ans, mais le Conseil Constitutionnel a dit non, vous ne pouvez pas le faire, parce que la constitution vous a élu sur les sept ans », rappelle l’avocate qui confirme  que le décompte des mandats, commence avec la nouvelle constitution, à partir de ce moment, dira-t-elle, « la question, n’est ni juridique ni politique, elle est seulement mathématique », a ajouté l’avocate. Que dit la constitution ? La question et ou l’équation à résoudre se trouvent dans les articles 26, 27, 28 et 29 de la constitution du Sénégal adoptée en 2016 par référendum. Cette constitution en son article 26 stipule, que « Le Président de la République est élu au suffrage universel direct et à la majorité absolue des suffrages exprimés. » L’Article 27 qui parle de la question du MANDAT, dit que « La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux MANDATS consécutifs.» Pour répondre à la question de la CANDIDATURE, il faut s’ouvrir à l’Article 28 qui nous informe que « Tout CANDIDAT à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de trente-cinq (35) ans au moins et de soixante-quinze (75) ans au plus le jour du scrutin. Il doit savoir écrire, lire et parler couramment la langue officielle. »

Les conditions de CANDIDATURE sont définies par l’Article 29. En effet, « Les CANDIDATURES sont déposées au greffe du Conseil constitutionnel… Les candidatures sont présentées par un parti politique ou une coalition de partis politiques légalement constitués ou par une entité regroupant des personnes indépendantes…

Pour être recevable, toute candidature doit être accompagnée de la signature d’électeurs représentant, au minimum, 0,8 % et au maximum, 1 % du fichier électoral général. » Voilà ce que dit la constitution. Il faut dire que si la question du MANDAT est claire, l’équation de la CANDIDATURE reste intacte. Nul besoin d’être juriste pour s’en rendre compte. Et pourtant, Me Doudou Ndoye, en Janvier 2021, avait déjà alerté l’opinion. En effet, avait-il dit, « le président Macky Sall peut être candidat. Aucun Conseil constitutionnel n’aura le droit de lui dire qu’il ne peut pas être CANDIDAT.  Aucune loi, aucune constitution ne lui interdit d’être candidat, tant que cette constitution existe. Tant qu’elle existe personne ne pourra l’empêcher d’être CANDIDAT. S’il  fait 50 MANDATS il peut être CANDIDAT…. » Le MANDAT selon lui dépendra de l’élection du peuple. Ainsi, avait dit le juriste « S’il est battu aux élections c’est fini, le problème est résolu. Mais s’il gagne, c’est là où la question du 3e mandat va se poser. » Et là encore, le célèbre avocat est revenu sur le conseil d’Etat qui dit «  que la volonté populaire lorsqu’elle s’exprime, je ne peux pas trancher… C’est le peuple qui est au-dessus de la constitution et des lois. » Pour finir, l’avocat avait invité l’opposition « à s’arranger pour qu’il ne gagne pas, s’il gagne personne ne l’empêchera de faire un 3e MANDAT.» À la lecture de la position de Me Doudou Ndoye, il apparaît donc clairement, que le mal se trouve dans la CONSTITUTION. En effet, alors que les politiques et les juristes se sont attardés à vouloir résoudre la question de la limitation du nombre de MANDATS, il fallait tout simplement, pour en finir une bonne fois pour toutes, régler l’équation du nombre de CANDIDATURES, équation que les Américains eux ont résolu.

En effet, l’article II de la Constitution et les amendements qui s’y rattachent instituent les critères suivants d’éligibilité pour le président et le vice-président des États-Unis d’Amérique :

  1.  être âgé de plus de 35 ans ;
  2.  être citoyen des États-Unis à la naissance (ou être citoyen à la date de ratification de la Constitution, pour les premières élections);
  3.  avoir résidé aux États-Unis pendant au moins 14 ans ;
Mais s’empresse-t-elle de préciser que  « Ne pas être CANDIDAT à un troisième MANDAT ». Ainsi, depuis l’adoption du XXIIe amendement à la Constitution en 1947, « un Président ne peut effectuer que deux MANDATS. » On comprend alors pourquoi dans le pays de l’oncle SAM, la question du MANDAT ne se pose jamais, parce qu’ils ont résolu l’équation de la CANDIDATURE. Au finish, la validité d’une CANDIDATURE est du ressort exclusif du Conseil constitutionnel et est résolue par la constitution. Le MANDAT, lui,  est octroyé souverainement par le peuple. Tout le reste relève de la politique, de la morale et de l’intérêt du moment des uns et des autres.

Troisième candidature : Un juriste donne deux arguments qui valident Macky Sall

https://www.seneweb.com La question de la troisième candidature du Président de la République, Macky Sall, est le thème qui va agiter l’année 2023. D’autant plus que le chef de l’État, qui entretient le flou, va devoir se dévoiler au grand jour à un an de la présidentielle de 2024. Lors du symposium organisé par le Dr Abdourahmane Diouf vendredi dernier, placé sous le thème « Le mandat dans tous ses états » et sous-titré « L’article 27 de la Constitution sous toutes les coutures , un juriste du nom de Abdoulaye Guissé a validé la possibilité d’une troisième  candidature de Macky Sall. Dans les colonnes de Jeune Afrique, Abdourahmane Diouf est revenu sur deux arguments de ce juriste, qui précisons, fut le seul à défendre cette parmi le lot de spécialistes conviés à ce rendez-vous. Le premier argument qu’il a défendu “est lié au fait que l’article 27 serait indivisible et qu’on ne saurait donc détacher le deuxième alinéa, qui pose le principe de la limitation des mandats présidentiels, du premier, qui fixe la durée du mandat présidentiel à cinq ans”, renseigne Abdourahmane Diouf. Quant au second argument, le chef de file de Awalé l’a résumé ainsi : “. « Selon lui, la réforme constitutionnelle de 2016- qui a notamment réduit la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans – ne comportait pas, au second alinéa, de disposition expresse incluant le premier mandat de Macky Sall dans le décompte du nombre de mandats limité”.  Ce qui plaiderait, à l’en croire, pour la thèse selon laquelle le septennat accompli entre 2012 et 2019 ne serait pas comptabilisé dans le décompte qui sera évalué en 2024.Deux arguments qui ont été battus en brèche par les autres panélistes.

Macky tombe dans le piège de Mahmoud Saleh…il revient en force

https://www.xibaaru.sn Macky Sall l’avait presque congédié de la présidence en le dépossédant de tous ses pouvoirs. Mais c’était mal connaître Mahmoud Saleh…Le Faucon avait bien préparé son piège du troisième mandat. Et il attendait patiemment le « gibier » Macky Sall. Et ce dernier, lancé dans le débat du troisième mandat, est pris dans les mailles du filet de Mahmoud Saleh qui savait que le Président allait s’embourber les pieds. Aujourd’hui, Macky Sall n’a aucune autre issue que de se présenter pour cette candidature de trop « concoctée » et « montée » de toutes pièces par le grand Mahmoud. Le Président n’a d’autre choix que de faire revenir le faucon.

Mahmoud Saleh, ministre d’état, directeur de cabinet du président de la République

Mahmoud Saleh a réussi à faire éclipser Abdoulaye Daouda Diallo qui l’a succédé au poste de, ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président de la République. Mahmoud Saleh est ravalé au rang d’Envoyé spécial du Chef de l’Etat. Malgré tout, il conserve son influence auprès du Président de la République Macky Sall. Dernièrement, c’est lui que l’on voit s’afficher aux côtés de Macky Sall, lors de certaines audiences aux relents politiques, accordées par ce dernier… Il faut dire que c’est depuis que le débat sur la candidature de Macky Sall à un troisième mandat a été lancé que l’on revoit la tronche du faucon auprès du Chef de l’Etat. Ainsi, comme nous l’indiquons, lors des dernières audiences politiques au Palais de la République, il était à la droite du « père » Macky Sall. La réapparition subite de Mahmoud Saleh aux côtés du Président de la République présage qu’au Palais, quelque chose se trame. Tout le monde le sait. En sa qualité d’ancien militant trotskyste, Mahmoud Saleh maîtrise tous les artifices du complot. Il sait comment s’y prendre à merveille pour neutraliser un adversaire gênant, surtout provenant du camp présidentiel. Sous Me Abdoulaye Wade, lorsqu’il a fallu sonner l’assaut contre Idrissa Seck, à l’époque Tout-puissant numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS), c’est lui Mahmoud Saleh, même n’étant pas militant de ce parti, qui avait sonné l’assaut. Mahmoud Saleh, pour aider Me Abdoulaye Wade à se débarrasser de Idrissa Seck, a été le théoricien du « coup d’Etat rampant », ensuite celui du « coup d’Etat debout », réussissant ainsi à merveille son plan. Il avait réussi d’abord à faire de Idrissa Seck, un paria dans la République, avant que celui-ci ne soit éjecté de son poste de Premier ministre ainsi que de celui de numéro 2 du PDS. Pourtant, on disait de Idrissa Seck, un renard de la scène politique. Mais Mahmoud Saleh avait démontré à l’époque qu’il avait une capacité de nuisance héritée de son passé de militant de trotskyste. Sous Macky Sall, Mahmoud Saleh, en activant ses leviers et pions, a réussi à se débarrasser jusqu’ici de tous ceux qui sont proches du Président de la République, et qu’il pense être gênant pour lui. Il n’a pas d’état d’âme lorsqu’il veut se débarrasser de quelqu’un. Il a des « faucons boys » qui se jettent d’abord sur la « proie » toute désignée, en organisant toute une campagne contre celle-ci, l’accusant de lorgner le fauteuil du Chef de l’Etat, pour ensuite convaincre ce dernier de se débarrasser d’elle. La méthode Mahmoud Saleh fonctionne à merveille jusqu’ici. Aujourd’hui que la guerre interne a commencé, et que Macky Sall a besoin de s’entourer de toutes les garanties, en débusquant tous les « traîtres » autour de lui avant de présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, Mahmoud Saleh revient sur le devant de la scène, malgré qu’il ait été éjecté de son poste de ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Chef de l’Etat. Car Macky Sall va utiliser Mahmoud Saleh pour descendre tous ces « traîtres » embusqués qui lorgnent son fauteuil. Mahmoud Saleh est au front partout. Le dossier Mimi Touré, c’est lui Mahmoud Saleh. Le dossier Mamadou Moustapha Ba, le ministre des Finances qui monte en puissance, c’est encore lui. Et attendez-vous bientôt à un dossier du PM, Amadou Ba, relatif à son passage au ministère des Affaires étrangères avec les 12 milliards du fonds Covid destinés à la Diaspora.Mame Penda Sow

«Ces affaires de la cité», la chronique de Kaccor sur l’investiture annoncée de Macky Sall

Apparemment, ils ne blaguent pas. Malgré le holà d’intellectuels et de juristes qui ont pris leurs plus belles plumes pour s’opposer, avec des arguments massues, à l’idée d’un troisième mandat du Chef. Malgré donc ces désapprobations qui fusent de partout, ils sont dans leur funeste dessein de pousser leur Champion dans la fosse aux lions où il sera seul quand tout tournera à leur défaveur. Ils enjamberont alors son cadavre avec cynisme pour aller se prosterner et baiser d’autres mains. C’est sa jeunesse républicaine qui projette de procéder à son investiture samedi prochain au Grand Théâtre. Bien entendu, si ce n’est pas un Fake, ça serait alors la plus grosse farce. Pour le moment, ils sont dans leur volonté avilissante d’éliminer injustement des adversaires. Et leur première victime de l’année qui débute se trouve être leur ancienne camarade de Parti. Il leur faudra alors être plus sincères et moins minables pour qu’on puisse penser qu’ils sont dans une réelle volonté de reddition des comptes. Leurs pratiques nous paraissent peu dignes de notre belle démocratie qu’ils ont complètement clochardisée. Ils sont toujours dans le jeu de la disqualification par des procédés dignes de grands voyous. Quand ils l’investissaient tête de liste de leur coalition lors des Législatives, ils n’ignoraient certainement pas qu’elle trainait des casseroles… En parlant de casseroles, des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ont tenu à Ziguinchor un concert bruyant, exigeant de leur maire, le renouvellement du contrat de bail de l’immeuble qu’ils occupent à Dakar. Une demande qui ne peut être un droit, mais qui relève d’une grande supercherie consacrée par des politiciens désireux de tenir en laisse une clientèle politique estudiantine. Et depuis, tous les mercenaires de la politique ont envahi le campus pour prendre en charge l’hébergement ou la nourriture des étudiants de leur terroir. Ce droit que réclament les étudiants de Ziguinchor étant de la compétence de l’Etat. Ne pas alors céder au chantage !Kaccor, Le Témoin

Tafsir Thioye : «Macky Sall a l’occasion rêvé de rentrer dans l’histoire»(vidéo)

Le porte-parole du Pds lance un appel au président de la République. Tafsir Thioye rappelle à Macky Sall que la stabilité du pays est entre ses mains. Contre une éventuelle troisième candidature, Tafsir Thioye demande à Macky Sall d’organiser des élections transparentes avant de partir en 2024.Regardez :

Thiès Nord refuse la démission de son maire Birame Soulèye Diop

https://www.jotaay.net En voilà une information qui risque de mettre mal à l’aise le maire de Thiès Nord Birame Soulèye Diop. Alors qu’il a annoncé urbi et orbi qu’il allait quitter la mairie de Thiès Nord pour conserver son poste de député, voilà que la population lui oppose un niet catégorique. Hier, les partisans de Pastef de la localité ont fait une sortie pour manifester leur opposition totale à la démission de leur maire. Selon eux, en l’état actuel de la situation, aucun texte de Pastef n’interdit le cumul des mandats et qu’en conséquence, il est hors de question qu’il laisse leur maire leur filer entre les doigts. Reste maintenant à savoir comment Birame Soulèye Diop va réagir à cela.

Lettre d’Alioune Ndoye : Le camp de Barthélémy Dias promet de répliquer

https://www.xibaaru.sn Dans une lettre adressée au maire de Dakar, Barthélémy Dias, Alioune Ndoye, édile de Dakar-Plateau et donc membre du Conseil municipal de la capitale, émet des doutes sur l’opportunité de certains postes et la transparence dans l’utilisation du budget 2023 de la Ville, qui est de 59,7 milliards de francs CFA. Le camp de l’ancien maire de Mermoz-Sacré Cœur promet une réplique à la hauteur de l’affront. D’après L’Observateur, les proches de Barthélémy Dias confient que l’heure est à l’analyse de la correspondance en vue d’apporter, «dans les heures ou jours à venir», les réponses aux questions posées. Ces derniers, signale le journal, n’ont pas manqué de reprocher à Alioune Ndoye de se livrer, à travers sa lettre, à des manœuvres politiciennes. Dans sa virulente interpellation, Alioune Ndoye reproche au maire de Dakar, notamment, d’utiliser 69% du budget pour les dépenses de fonctionnement tandis que seulement 31% sont consacrés aux investissements. «Ce budget ne porte aucune ambition pour le développement socioéconomique de la ville», a-t-il dénoncé, soulignant dans la foulée que rien que pour ses voyages, Barthélémy Dias a mobilisé 500 millions de francs CFA.

Concert de casseroles contre Sonko à Ziguinchor : L’arroseur arrosé

https://www.xibaaru.sn Les revers se multiplient pour Ousmane Sonko. La tête de file de Pastef est en train de vivre des moments tumultueux. Ousmane Sonko n’a pas fini de se relever du KO subi lors de son appel à un concert de casseroles et coups de klaxons des véhicules le 31 décembre à l’heure où le Président de la République délivrait son message à la nation, qu’il voit encore une autre tuile lui tomber sur la tête. C’est à Ziguinchor même où il est maire de la ville que les étudiants ressortissants de sa municipalité et qui sont inscrits à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont organisé une marche ponctuée d’un concert de casseroles contre sa décision de rompre le contrat de location de l’immeuble où ils sont logés à Dakar. Pour quelqu’un qui a promis monts et merveilles aux populations de Ziguinchor pour se faire élire maire, on attendait certainement autre chose de sa part. Si Ousmane Sonko a été élu maire de Ziguinchor, c’est plus pour améliorer la situation sociale des populations en venant à leur secours à travers l’institution municipale. Ousmane Sonko ne peut faire moins que l’administration municipale précédente qui était gérée par Abdoulaye Baldé. Ousmane Sonko vient de montrer à nouveau qu’il n’est pas un bon Républicain, et les Sénégalais sont à présent conscients qu’il n’est qu’un aventurier, un inexpert en matière de la gestion de la chose publique. Il y a la continuité de l’Etat, également la continuité de la municipalité. Quelle mouche donc a réellement piqué Ousmane Sonko pour qu’il vienne priver les étudiants ressortissants de Ziguinchor à l’UCAD d’un acquis qu’ils avaient obtenu sous la gestion de Abdoulaye Baldé ? Ousmane Sonko se moque royalement du devenir des populations. Et ce désaveu populaire subi à Ziguinchor qu’il compte comme étant son fief électoral, est la preuve qu’entre lui et les populations, c’est désormais le désamour.  Les populations de Ziguinchor sont éveillées à présent sur la véritable nature de Ousmane Sonko. Alors qu’il devait apporter aide soutien aux étudiants de l’UCAD ressortissants de Ziguinchor qu’ils puissent être dans de bonnes conditions d’études, il les met dans des situations de précarité où les conditions de performance disparaissent. C’est pourquoi, ces étudiants avec le soutien des lycéens et collégiens de Ziguinchor ont investi massivement les rues de leur commune de Ziguinchor pour marcher jusqu’à la mairie de Ziguinchor. Ironie du sort, la marche était ponctuée d’un concert de casseroles ! Une manifestation qui a connu une véritable réussite. Dire, qu’il y a peu de jours, Ousmane Sonko a subi un cuisant revers en appelant les populations à un concert de casseroles contre le pouvoir de Macky Sall. Ousmane Sonko avait subi un autre revers en appelant les populations au mois de juin à concert de casseroles au mois de juin 2022 dernier. Outre tous ces échecs cuisants, Ousmane Sonko subit cette humiliation de l’arroseur arrosé. Il voulait faire marquer à Macky Sall et à son régime qu’ils sont désavoués à travers des concerts de casseroles, et c’est lui qui est victime de ce sort. Les étudiants ressortissants de Ziguinchor ont balisé la voie. Ousmane Sonko se met à nu. C’est à Ziguinchor qu’il a connu la première manifestation de ce genre contre sa personne. D’autres risquent de le poursuivre à travers d’autres localités du pays. N’oublions pas que dans son Nemmeku Tour, tout n’a pas été rose. Dans certaines localités, notamment à Joal, il a été hué par des populations qui lui ont rappelé son affaire avec Adji Sarr, au point de pousser sa garde rapprochée à s’en prendre à des personnes en les agressant, à Pire également où les habitants lui avaient tourné le dos.Ousmane Sonko est fini. Sa déchéance est déjà enclenchée.

Grève des étudiants : La solution radicale de Sonko

En conférence de presse ce jeudi, Ousmane Sonko a fait une annonce de taille concernant le conflit qui le lie avec les étudiants de Ziguinchor. Le maire de la capitale du Sud a en effet annoncé qu’il va mettre fin au contrat de location de l’immeuble des étudiants de Ziguinchor à l’UCAD dès ce 30 janvier. Cependant, il annonce qu’il ne laissera pas les étudiants en rade, mais va le faire avec ses conditions à lui. « A partir du 30 janvier, j’arrête le contrat. Moi, personne ne peut m’intimider. S’ils (les étudiants) veulent protester, que l’Etat les encadre pour qu’ils aillent brûler la ville de Ziguinchor s’ils le peuvent », a-t-il déclaré « Après, lorsque tous les étudiants auront quitté l’immeuble, je vais prendre d’autres mesures. Je dis d’abord que je n’abandonne pas les étudiants. Mais si on signe avec le bailleur de l’immeuble, celui-ci ne sera plus gérer par les étudiants, mais par un salarié de la mairie de Ziguinchor. La commission sociale de la Mairie va gérer l’immeuble. Il sera interdit à tous les étudiants de faire de la politique. Les étudiants signeront tous un papier pour accéder à cet immeuble et celui qui fera de la politique au sein de l’immeuble sera exclu. Nous ne donnerons plus un immeuble à des étudiants qui font partie d’un parti politique », a ajouté Ousmane Sonko dont les propos sont repris par Senenews.

Seydou Sané : «Ousmane Sonko a montré qu’il manque de générosité et de… »

Les deux jours de marche initiées par des étudiants de la ville de Ziguinchor commence à faire réagir des responsables et porteurs de voix. Seydou Sané, inspecteur de l’éducation et Président du mouvement APZ (Agir pour Ziguinchor) qui a porté sa voix pour dénoncer la posture de la municipalité dirigée par Ousmane Sonko. De ce fait, avec sa casquette d’homme politique, le responsable de BBY à Ziguinchor dit : « je ne peux pas me réjouir d’une grève surtout quand il s’agit là d’un cri de cœur d’étudiants et d’élèves désemparés car ayant un maire qui préfère que l’on cotise pour lui, qu’il baigne dans le beurre. «Il a montré qu’il manque de générosité et de compétences. il a des carences sur la maîtrise des textes sur le code des collectivités territoriales. Rien ne peut interdire à une commune de soutenir ou de subventionner ses ressortissants qui se trouvent dans le territoire national loin de leur commune d’origine. C’est ainsi que l’amicale des étudiants de Ziguinchor à Dakar à Thiès à Saint Louis à Bambey ou à Ziguinchor doivent être soutenus» regrette le candidat malheureux de Benno lors des élections départementales de janvier 2022. Cependant, il revient sur les raisons qui ont motivé l’équipe de Baldé à parapher ce contrat. « Ceux de Dakar préfèrent que leur soutien soit la location d’un immeuble leur permettant d’être proche de l’université de vivre en famille en solidarité car les nouveaux bacheliers sont accueillis et sont encadrés pendant le début de leur intégration. Ce qui a motivé le conseil municipal d’alors dirigé par le Maire Abdoulaye Baldé de signer un contrat avec un bailleur pour l’obtention d’un immeuble répondant aux attentes des étudiants. Le contrat ayant pris fin n’est pas renouvelé par la faute d’un maire ignorant et qui ne pense qu’à lui seul ». Il poursuit pour dénoncer ce qu’il appelle « de manque de considération du maire » en ses termes. « Le maire snobe le mouvement associatif et sportif en refusant de subventionner les ASC et les mouvements de jeunesse alors que c’est une dépense obligatoire contenue dans les fonds de dotation. Les Présidents de zone souffrent pour trouver un parrain. L’équipe de son quartier sensée être la sienne est allé jusqu’à Diourbel pour trouver un parrain pour la finale de sa zone. Même pas un ballon ni maillot pour l’ASC de son quartier. Son seul slogan « Tout pour lui rien pour les autres ». Quelle ingratitude ! la règle à la mairie de Ziguinchor et ce qui est connu de tous et qui est répété en chœur « le maire ne soutient pas, inutile de déposer une demande de soutien. Le maire accepte seulement d’être soutenu les lettres de soutien financier et matériel au maire sont les bienvenues » regrette l’ex premier adjoint au maire lors du magistère de Abdoulaye Baldé. Revenant sur sa lecture de la gestion des ressources humaines de la mairie, l’ex premier adjoint de Baldé de dénoncer. « Les agents municipaux sont souvent menacés et harcelés avec le lot de demandes d’explication tous les jours. Leurs primes ne se paient plus (pour les agents servant dans les hôpitaux) plus d’heures supplémentaires à payer pour ce qui le méritent. L’accompagnement à la fête du 1er mai pour les travailleurs de la mairie conjugué au passé composé voilà la triste réalité que vivent ces employés. Ces syndicalistes ont envoyé un courrier demandant à rencontrer le maire mais rien jusqu’à présent conclut Seydou Sané qui sonne la mobilisation des membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar.Source : Dakaractu

Affaire PRODAC,Mame Mbaye Niang descend Sonko : «Dou wakhkatou deugg…» (Vidéo)

https://senego.com Ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang est sorti de sa réserve pour répliquer à ses détracteurs dans le cadre de l’affaire des 29 milliards du Prodac, dont il serait épinglé par un rapport de l’Inspection générale de l’Etat. Parmi ses derniers, se trouve en tête Ousmane Sonko qui, lors d’un point de presse, a réitéré cette accusation, preuve à l’appuie. Invité ce mercredi à ITV, M. Niang qui a d’abord balayé d’un revers de main cette accusation, informe avoir porté plainte devant le procureur le leader de Pastef, Ousmane Sonko, pour diffamation. Tout en taxant le leader de Pastef de « menteur. »Regardez !

AFFAIRE SWEET BEAUTE : Les conseils de Ousmane Sonko ont déposé une lettre et une clé Usb sur la table du juge pour convaincre des tergiversations d’Adji Sarr

https://www.jotaay.net Les avocats de Ousmane Sonko ne comptent laisser aucun élément qui pourrait innocenter leur client. Même dans la dernière phase de l’instruction, ils ont un mot à dire pour mieux éclairer la lanterne du Doyen des juges d’instruction. Hier, une lettre a été déposée sur la table du magistrat instructeur avec une clé Usb dans laquelle Adji Sarr laisse entendre que la personne qui échange au téléphone avec Mc Niass, ce n’est pas elle. La défense essaie de démontrer que la fille tergiverse tout le temps. Pour les avocats d’Ousmane Sonko, Adji Sarr ne dit pas la vérité dans cette affaire, elle ne fait que tergiverser depuis le début de la procédure. La défense du leader de Pastef a ainsi toujours cherché à convaincre le juge sur ce point. Et ils ne se découragent pas et ne veulent laisser passer le moindre détail pour convaincre le magistrat instructeur. Hier, Ils ont déposé sur la table de Oumar Maham Diallo une lettre pour lui faire encore remarquer les «tergiversations» de la masseuse. A la lettre, la défense a joint une clé Usb dans laquelle, précisent-ils, l’accusatrice de Ousmane Sonko soutient que ce n’est pas elle sur l’audio dans lequel on entend une fille échanger avec Mc Niass. La défense attire ainsi l’attention du juge sur le fait que dans une live sur Facebook, Adji Sarr a dit clairement que ce n’est pas elle qui échange avec Mc Niass. Suffisant à leur sens pour démontrer que leur accusatrice est une «mythomane», une personne «versatile» et dont les propos ne doivent emporter personne. Car, «devant le juge, elle avait reconnu que c’est bien elle qui parle, mais qu’elle voulait voir le degré de crédibilité de Mc Niass», nous souffle une source. Mais, à ce stade de la procédure, où le juge a fini de boucler l’instruction et où ils ont même déjà déposé leurs observations, le juge va-t-il prendre en compte cet élément ? Si la réponse est affirmative, cela ne va-t-il pas encore retarder la procédure, si le juge décide d’en informer le Procureur ? Quoi qu’il en soit, la balle est dans le camp du Doyen des juges qui peut souverainement apprécier de l’utilité du document joint à la procédure par les avocats de la défense. Pendant ce temps, le Parquet est attendupour déposer un réquisitoire qui peut être un supplétif ou un réquisitoire définitif. S’agissant des autres parties, notamment la partie civile ainsi que les conseils de Ndèye Khady Ndiaye, elles se sont abstenues de faire des observations. Mais, si les conseils d’Adji Sarr sont satisfaits de l’instruction et s’attendent à une ordonnance de renvoi, pour les avocats de la patronne du salon Sweet Beauté, il n’y a rien qui peut convaincre le juge de renvoyer l’affaire.Alassane DRAME

Décès de Raphaël Ndiaye de la Fondation Léopold Sédar Senghor

Dakar, 5 jan (APS) – Le directeur général de la Fondation Léopold Sédar Senghor, Alphonse Raphaël Ndiaye, est décédé, jeudi, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS du poète Amadou Lamine Sall, membre du conseil d’administration de cette structure. Selon M. Sall, les détails relatifs à l’inhumation du défunt seront communiqués ultérieurement par sa famille. Raphaël Ndiaye est « un grand intellectuel qui a occupé différents postes importants dans ce pays », a dit Amadou lamine Sall en parlant du défunt, « quelqu’un de profondément enraciné dans sa culture sérère ». Il a de même « beaucoup travaillé sur le patrimoine culturel sérère et en a écrit des livres en français », a témoigné le poète, disant avoir travaillé avec Raphaël Ndiaye « il y a longtemps. On a été dans le même bateau ». Le défunt directeur général de la Fondation Léopold Sédar Senghor est un ethnolinguiste diplômé de philosophie (Sorbonne). Il fut directeur des archives culturelles du Sénégal de 1975 à 1981. Selon Amadou Lamine Sall, Raphaël Ndiaye est celui qui a fait le tracé de l’itinéraire du royaume d’enfance de Léopold Senghor, à l’intention des touristes. Ce que confirme l’écrivain Alpha Amadou Sy, qui a fait ce travail-là avec le défunt. “C’est un homme de culture qui maîtrise la culture africaine et connaît dans les moindres détails la vie de Senghor et son royaume qu’il nous a fait visiter. Un homme de bonne humeur qui ne manquait pas de plaisanter avec ses parents pulaar”, a témoigné M. Sy. Raphaël Ndiaye, homme de radio, a animé plusieurs émissions dont « La tradition sérère d’hier à aujourd’hui », diffusée à l’époque sur Radio Sénégal (publique). Raphaël Ndiaye a également servi comme conservateur de bibliothèque. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels « Lutteur de légende ». Ce livre paru aux éditions L’Harmattan-Sénégal, est consacré à « la trajectoire du lutteur sérère (…) au cœur d’une tradition multiséculaire ». Ce livre est un long poème de 102 pages. Directeur général de la Fondation Léopold Sédar Senghor depuis 2013, M. Ndiaye a aussi publié en 2004, aux éditions Feu de brousse, un recueil de poèmes intitulé « Cadences et lagunes » Il a par ailleurs exercé comme chercheur à l’ONG Enda Tiers-monde, un réseau d’organisations non gouvernementales, de 1987 à 2010. Musicien, Raphaël Ndiaye est aussi expert-formateur de l’Unesco en patrimoine culturel immatériel depuis 2011.FKS/BK/MD/ASG

Affaire des 94 milliards FCfa : L’Ofnac «traque» Tahirou Sarr

Suite et pas fin dans l’affaire des 94 milliards FCfa. L’ex procureur de la République , Serigne Bassirou Guèye, semble passer à l’action. En effet, l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a remis au goût du jour, l’affaire des 94 milliards FCfa. Selon le journal « L’Exclusif », Serigne Bassirou Guèye traque Tahirou Sarr. D’ailleurs, indique ce journal, une information judiciaire est ouverte contre ce dernier. Pour rappel, dans son rapport 2019 remis hier au chef de l’Etat, Macky Sall, l’Ofnac y dévoilait les résultats de son enquête sur ce dossier suite à la saisine, le 10 avril 2018, de Ousmane Sonko, député à l’Assemblée nationale et président du parti politique « Pastef – les – Patriotes ». Il ressort du rapport 2019 de l’Ofnac, que « les investigations menées ont permis de confirmer la quasi-totalité des griefs soulevés par le plaignant (Ousmane Sonko) ». A l’issue de l’enquête de l’Ofnac, il a été retenu contre Mamour Diallo, Tahirou Sarr et Cie, les infractions « d’association de malfaiteurs ; d’escroquerie portant sur des deniers publics ; de tentative d’escroquerie portant sur des deniers publics et de complicité d’escroquerie portant sur les deniers publics ». Le 10 avril 2018, l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption a été saisi d’une plainte du sieur Ousmane Sonko, député à l’Assemblée nationale et président du parti politique « Pastef – les – Patriotes », pour des faits supposés de « transactions immobilières irrégulières et de détournements de deniers publics » portant sur un montant de 94 783 159 000 FCfa.

Il ressort de l’enquête menée, que le TF 1451/R d’une contenance de 258 hectares sis à Rufisque et inscrit au nom de « feu Ousmane Mbengue », avait été vendu, par actes notariés, à la société immobilière « SAIM Indépendance », dans les années 1978 et 1979.

En 1988, cette société immobilière, dans le cadre d’un échange, a accepté de l’Etat du Sénégal,, un terrain d’une superficie de 01 ha 49a 50 ca sis à Mermoz, distrait du TF 5725/DG, contre 132 hectares environ, amputés du TF 1451/R. Au terme de cet échange, autorisé suivant acte administratif, ces 132 ha, environs, ont été immatriculés TF 2887/R, inscrit au nom de l’Etat du Sénégal. Plus tard en 1997, la SN HLM, suite à une expropriation pour cause d’utilité publique, portant sur l’assiette foncière reliquataire du TF 1451/R, a bénéficié des 125 hectares restants en vue d’y édifier son projet de « Parcelles assainies Keur Massar-Rufisque » Selon l’acheteur, le sieur Tahirou Sarr, l’acte de cession effectué sous-seing privé, a été présenté aux Impôts et Domaines pour le paiement des taxes fiscales au montant de 25 millions FCfa, avant d’être déposé auprès du Notaire Maitre Ndèye Lika Bâ, en l’an 2016, en dépit du refus d’homologation prononcé en première instance et en appel par le Tribunal de Grande Instance Hors Classe (TGIHC) de Dakar, du fait du caractère lésionnaire de la transaction, objet de la contestation d’une partie des héritiers. Avec Senenews

Accusé de manipuler les étudiants de Ziguinchor : Doudou Kâ tire sur Ousmane Sonko

https://www.seneweb.com Depuis deux jours, des étudiants ressortissants de la capitale méridionale  sont en mouvement d’humeur pour réclamer le renouvellement de la location d’un immeuble à Dakar. Face à cette vague de contestation,  le maire de Ziguinchor a tenu un point de presse afin d’apporter des éclaircissements. Lors de cet exercice, Ousmane Sonko a notamment déclaré que ces étudiants étaient activés par des leaders locaux de Benno Bokk Yakaar, dont Doudou Ka. « Vous avez tous vu qu’après ma rencontre avec eux, ils ont été reçus par Doudou Ka. En outre, il leur a été permis de manifester à la veille des Législatives, au moment où, à Ziguinchor, on nous interdisait de le faire, alors que notre liste a été découpée », s’est justifié le leader de Yewwi Askan Wi. Une sortie qui a entraîné la réaction de Doudou Kâ. Le ministre des Transports aériens accuse Sonko de “colporter des contre-vérités”. Un comportement “qui ne le grandit pas”, assène-t-il sur Twitter.