cropped-LOGO-RP
Loading ...
00221 77 515 16 66 mamadouly4435@gmail.com

Zone des Niayes : un appel à protéger l’horticulture

Notto Gouye Diama, 2 jan (APS) – L’opérateur économique Gora Diène a invité les autorités à préserver l’horticulture, la principale activité pratiquée dans la zone des Niayes (ouest), où elle est, selon lui, menacée par l’agrobusiness et les sociétés minières.

‘’Nous demandons aux autorités de veiller à la préservation de la principale activité de la zone des Niayes, l’horticulture’’, a dit M. Diène, directeur général d’une société agricole exerçant ses activités dans cette partie du pays.

‘’Nous vivons une double menace, notamment la présence d’acteurs qui évoluent dans l’agrobusiness, mais surtout la boulimie foncière des sociétés minières présentes dans la zone’’, a-t-il ajouté en marge d’un tournoi de football à Notto Gouye Diama. Ces menaces risquent de plomber la principale activité économique de cette partie du département de Tivaouane, a prévenu M. Diène, affichant du reste sa volonté de lutter contre les importations de produits horticoles marocains. Le manque d’eau à Notto Gouye Diama, sa non-électrification et l’absence de chambres froides de conservation des légumes constituent un handicap pour les agriculteurs locaux, selon Gora Diène. ‘’Nous avons choisi ce métier de maraîcher pour gagner dignement notre vie. Il est très difficile à exercer à Notto Gouye Diama, où des maraîchers parcourent des kilomètres pour trouver de l’eau’’, s’inquiète-t-il. La zone des Niayes, une bande de terre fertile longeant la Grande-Côte, qui va de Dakar à Saint-Louis (nord) en passant par les régions de Thiès (ouest) et Louga (nord), concentre environ 70 % de la production horticole du pays.MKB/ADI/ASG/ESF

Touba : 160 unités à l’arrêt, faute de graines d’arachide, environ 8.000 emplois menacés

Diourbel, 2 jan (APS) – Quelque 8.000 emplois risquent de disparaître à cause de l’arrêt de production de 159 unités de transformation d’arachide implantées à Touba (centre) et ses environs, a déclaré lundi à l’APS le président du Regroupement des acteurs du secteur industriel et agroalimentaire de Touba (RASIAT), Ousmane Diakhaté.

‘’L’arrêt de la production de 159 unités de transformation d’arachide, faute de matières premières, est une menace sérieuse sur environ 8.000 emplois directs et indirects de la filière arachide à Touba’’, a affirmé M. Diakhaté.

Malgré le démarrage officiel de la campagne de commercialisation des graines d’arachide, le 21 novembre dernier, les unités de transformation ‘’ne tournent pas’’, faute de graines d’arachide. Le président du RASIAT estime que ‘’cette situation est liée à l’exportation massive de graines d’arachide, avec la forte présence dans le monde rural d’opérateurs économiques étrangers puissants, particulièrement les Chinois’’. Elle s’explique aussi par ‘’la faible production d’arachide enregistrée lors de la dernière campagne agricole’’, a ajouté Ousmane Diakhaté. Aussi appelle-t-il l’Etat à ‘’suspendre d’urgence’’ les exportations pour sauver la filière arachide et le tissu industriel de la zone de Touba. ‘’Le Sénégal n’a pas la quantité qu’il faut pour faire tourner ses unités de transformation d’arachide. Pendant ce temps, notre pays exporte son arachide’’, a dénoncé M. Diakhaté, patron de l’unité industrielle ‘’La Graine du Baol’’. ‘’Il n’y a pas suffisamment d’arachide sur le marché pour toutes les unités locales’’, a-t-il souligné. ‘’En plus de la menace sur des milliers d’emplois’’, cette situation pourrait conduire le pays ‘’vers une dépendance’’ vis-à-vis des ‘’importations d’huile et d’autres dérivés (aliments de bétail) de l’arachide’’ dont les prix sont sujets à des fluctuations sur le marché mondial, a prévenu Ousmane Diakhaté. Le Sénégal risque aussi de ‘’perdre [son] capital semencier de qualité à cause des exportations massives et de devenir dépendant’’ envers d’autres pays, a-t-il averti. ‘’D’autres pays vont accaparer notre capital semencier dans quelques années et revenir nous le vendre en produits finis’’, a prévenu le président du RASIAT. Il estime d’ailleurs que c’est ‘’la mauvaise qualité’’ du capital semencier qui explique ‘’la faible production agricole enregistrée lors du dernier hivernage, malgré la bonne pluviométrie’’. Or, la filière arachide a un ‘’impact économique et social colossal dans le monde rural’’, a fait remarquer M. Diakhaté, parlant de la nécessité de sauvegarder ‘’cette filière stratégique’’.

‘’Pour mener ce plaidoyer auprès de l’Etat, nous avons décidé de regrouper tous les acteurs, y compris les grandes unités industrielles, et de coordonner toutes nos actions’’, a-t-il poursuivi.

‘’Nous avons remis notre mémorandum pour la sauvegarde de la filière au ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye’’, a déclaré Ousmane Diakhaté. Il a annoncé la remise, dans les jours à venir, de ce mémorandum au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, pour le sensibiliser sur la situation de la filière arachide.

‘’Nous comptons mener ce combat pour la sauvegarde de notre capital semencier et du tissu industriel local, avec tous les acteurs, tous les Sénégalais’’, a promis M. Diakhaté.

Il préconise la tenue d’une concertation de l’Etat avec les acteurs de la filière, pour la protection des investissements publics effectués dans l’économie de l’arachide. L’unité industrielle de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal implantée à Diourbel (centre) n’avait pas collecté des graines depuis le démarrage de la campagne, a déclaré récemment à l’APS son directeur, Dame Touré.AB/ASG/ESF

Bradage foncier à Saly : « Il y a un crime environnemental et foncier à Saly…Nous détenons la liste exhaustive des personnes bénéficiaires! »

https://www.dakaractu.com La commune de Saly vient encore de plonger dans une histoire de bradage foncier, et cette fois-ci, c’est la forêt de Saly dont il est question. Le collectif pour la défense des intérêts de Saly compte lutter contre cette affaire jusqu’au bout, selon leur porte parole du jour, Seydou Abdoul Diop. Un Bradage foncier que le collectif juge n’avoir trop duré, orchestré par des autorités de ce pays dont la liste est à leur disposition.

Face à la presse, le collectif a vivement dénoncé ces pratiques et appelle à l’arbitrage du chef de l’État.

« Nous manifestons parce qu’il y a des personnes ou des institutions avec des dessins inavoués qui sont en train de vandaliser nos terres. Vous pouvez  constater avec nous qu’il y a un crime environnemental et foncier qui est en train de se dérouler ici à Saly depuis longtemps. Donc la paix n’a que trop duré, nous sommes restés passifs trop longtemps. Aujourd’hui toute la population de Saly a dit non, niet, c’est fini!!! Nous ne pouvons plus, nous ne laisserons personne s’accaparer de nos terres, voler nos ressources, les piller et aller dormir tranquillement chez eux. C’est une bande de terre qui a été gérée par la Sapco et la Sapco a été dessaisie en 2012 par le Ministre des finances d’alors, l’actuel Premier ministre Amadou Ba. Ce dernier était chargé en ces temps-là, de suivre l’arrêté 007850. Nous détenons par devers nous des documents qui prouvent à suffisance, le détournement de terres qui s’opère ici à Saly. Comment pouvez-vous comprendre une personne qui déclare vouloir ouvrir un réceptif hôtelier ou un restaurant, bref une activité connexe à la promotion du tourisme et qui vient morceler par la suite ces terres pour en faire des habitations. Ce sont des gens qui sont des autorités dans ce pays qui font ça. Nous détenons une liste exhaustive des attributaires, et le moment venu, nous le diront… »

LE DANTEC, UN CAS QUI EN CACHE PLUSIEURS AUTRES !

https://www.sudquotidien.sn La destruction au motif de la réfection aux normes internationales annoncée de l’hôpital Aristide Le Dantec et tout le bruit qui entoure cette trouvaille des autorités, rappelle bien d’autres cas et des projets de l’Etat La destruction, déjà effective, en vue de sa reconstruction aux normes internationales programmée de l’hôpital Aristide Le Dantec rappelle plusieurs autres projets controversés annoncés par l’Etat. Seulement, malgré parfois des résistances des populations ou antagonismes avec des acteurs concernés directement, l’Etat a toujours fini par imposer sa volonté, sans que ses initiatives ne soient menées jusqu’à terme. La destruction au motif de la réfection aux normes internationales annoncée de l’hôpital Aristide Le Dantec et tout le bruit qui entoure cette trouvaille des autorités, rappelle bien d’autres cas et des projets de l’Etat. Souvent annoncés en grande pompe, ces projets et programmes ne sont jamais sortis de terre. Comme dans cette affaire de l’hôpital Aristide Le Dantec, où des informations non encore confirmées ni infirmées font état d’une «volonté de désistement» du bailleur, l’Etat du Sénégal avait annoncé la vente du terrain de la maison d’arrêt de Reubeuss, à Dakar, pour financer la construction d’une autre prison à Sébikotane. Il était attendu la délocalisation de cette maison d’arrêt, située au cœur de la capitale sénégalaise, à des kilomètres du centre-ville, pour mettre un terme à la promiscuité et le surpeuplement carcéral. Plusieurs années se sont écoulées, depuis que l’actuel ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, alors Garde des Sceaux, ministre de la Justice, en avait fait l’annonce à l’Assemblée nationale, sans que les détenus ne quittent cette prison. Autre projet d’envergure, autre sujet à controverse. En 2016, le gouvernement et la mairie de Dakar, dirigée à l’époque par Khalifa Ababacar Sall, étaient à couteaux tirés pour l’aménagement de la Place de l’Indépendance, à Dakar. Pour rendre cette place publique très belle et attrayante, le ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie d’alors, sous la houlette de Diène Farba Sarr, avait un concocté un projet avec des investissements estimés à 300 millions de F CFA. Alors que, du côté de la mairie de Dakar, l’équipe de Khalifa Ababacar Sall défendait des investissements qui pouvaient atteindre 4 milliards de F CFA pour le même espace. Le projet de la ville de Dakar fut suspendu par la suite, sans que l’Etat ne réalise, jusqu’à présent, ce qu’il avait prévu sur les lieux. En centre-ville toujours, un autre malentendu était né de la       reconstruction/réhabilitation d’un des plus grands marchés de la capitale, entre le gouvernement et la Ville de Dakar. En effet, la mairie de Dakar s’était opposée à la destruction du bâtiment central du marché Sandaga, «Le Soudanais», en plaidant pour sa réhabilitation car étant classé patrimoine mondiale de l’Unesco. L’Etat finira par forcer le passage. «Le Soudanais», bâtiment mythique du marché Sandaga, a finalement été rasé dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 août 2021, malgré l’avis contraire des architectes et autres défenseurs du patrimoine classé. Ainsi, le camp du ministère de l’Urbanisme, du Logement, de l’Hygiène publique avait donc remporté la bataille, pour une démolition en vue de la reconstruction à l’identique. Mais, depuis cette démolition, les travaux ne sont pas réalisés. Pis, la Cour Suprême a annulé l’autorisation de démolition. Ceux qui défendaient le maintien de l’édifice ont obtenu l’avis favorable de la justice. Meme si, du bâtiment Le Soudanais, il ne reste des ruines. Fatou NDIAYE

 »Varriwa » : Un projet d’accompagnement de la recherche présenté à Dakar

Dakar, 2 jan, (APS) – Ourèye Ka, assistante au point focal pour le projet  »Warriwa » au Sénégal, a présenté, lundi, à Dakar, à des acteurs de la recherche et de l’innovation, ledit projet dont l’objectif est de créer un lien entre les acteurs financiers, socio-économiques et les innovateurs-inventeurs, a constaté l’APS. Le projet ‘’Warriwa » (Valorisation des résultats de la recherche et l’innovation en Afrique de l’Ouest) est piloté par la grande coordination qui se trouve au Togo, les Universités, les Chambres de commerce et les autres acteurs de la recherche et de l’innovation des quatre pays concernés à savoir le Sénégal, le Togo le Bénin et le Burkina Faso. ‘’L’objectif du projet est de créer un réseau entre les acteurs financiers, socio-économiques et les innovateurs-inventeurs et de valoriser les résultats de la recherche et de l’innovation dans ces dits pays »,  a déclarée Ourèye Ka lors de la cérémonie de présentation du projet qui vise entre autres à ‘’combler le déficit de financement dans la recherche et l’innovation dans les pays concernés ». ‘’Nous avons constaté que le financement dans le cadre de la recherche de l’innovation dans les quatre pays concernés est très faible. C’est environ 0,22 du PIB alors que la recommandation de l’Union africaine est de 1 % et la moyenne mondiale de 1,7% », a-t-elle-souligné. Le projet ‘’financé en grande partie par l’Union-européenne et le monde socio-économique’’ tiendra un forum, en septembre 2023, au Togo auquel les acteurs sélectionnés seront invités à participer.

‘’Au Sénégal, nous sommes en phase d’identification des innovateurs-inventeurs.

Nous étions au sud du pays, nous avons fait également le centre et actuellement nous sommes au nord où nous sommes en train de rencontrer les innovateur-inventeurs », a-t-elle-expliqué. Les innovateurs-inventeurs des pays concernés doivent présentés des projets innovants dans les domaines tels que l’environnement, la santé, l’agriculture, de la technologie, l’industrie, l’énergie et les énergies renouvelables. ‘’Il faut avoir des projets innovants parce que le plus souvent les gens confondent entre être entrepreneur et être innovateur. La sélection se fera à travers des fiches que les candidats vont remplir et les projets considérés les plus innovants seront sélectionnés », a-elle-indiqué.ABD/AKS/ASB

3eme Candidature de Macky Sall : L’obstacle juridique, une réalité Par Assane SAMB

Dans une interview récente au niveau du ‘’New-York Times’’, le Président Sall faisait remarquer qu’il n’y a pas d’obstacle juridique à sa troisième candidature en 2024. Il franchissait ainsi un pas de plus vers le ‘’oui’’ pour la concrétisation d’une candidature déjà très contestée.  Alors, beaucoup de ses partisans et alliés en ont profité pour faire des sorties afin d’émettre des arguments en faveur de cette candidature. Ils ont enfourché la même trompette pour dire, en substance et en général, que le mandat de 7 ans ne faisait pas partie du décompte. Et que le mandat étant de 5 ans, le président était à son premier quinquennat. Un argumentaire qui, déjà en 2019, avait été battu en brèche par le Président Sall lui-même et d’éminents juristes de son entourage comme le Professeur Ismaël Madior Fall, actuel Ministre de la Justice et par Me Aïssata Tall Sall, Ministre des Affaires étrangères, pour ne citer que ceux-là. Leurs sorties de cette époque n’ont rien de semblables à celles d’aujourd’hui. Ainsi va la politique sous nos cieux. Elle est devenue le terrain glissant des déclarations contradictoires parce que changeantes en fonction des circonstances et des opportunités qui se présentent. Or, le droit ne saurait s’accommoder de ces éléments adventices. Il est plus sérieux que cela.  Heureusement, depuis quelques jours également, en réaction, d’éminents juristes, des Professeurs émérites, sortent de leur silence, pour éclairer la lanterne des sénégalais sur cette lancinante question.

Et ce qui a surtout attiré mon attention d’observateur, c’est que les Professeurs Babacar Guèye et Amsatou Sow Sidibé sont sur la même longueur d’onde sur la question. Ce week-end, ils ont tous les deux expliqué, dans des médias différents là où vient l’erreur ainsi entretenue par certains.

En effet, à les en croire, l’article 27 de la Constitution ne règle pas la question du nombre de mandats mais plutôt de la durée du mandat qui passe ainsi de 7 à 5 ans. Donc, le référendum n’a pas touché au nombre du mandat déjà réglé en 2001 mais plutôt à la durée du mandat.  Malheureusement, l’interprétation qui en est ainsi faite laisse penser le contraire. Une confusion savamment entretenue par certains par défaut de culture juridique et par d’autres par mauvaise foi. D’ailleurs, c’est l’article 103 de la Constitution, comme le rappelle Madame Sidibé, agrégé en Droit, qui parle à la fois de la durée et du nombre de mandats au Sénégal. Cet article interdit d’ailleurs que ces aspects fassent désormais l’objet de révision (depuis 2016). Il en ainsi de la forme républicaine de l’Etat et du mode de scrutin. Ainsi, nous estimons qu’à la lumière du fait que la révision dont on parle en 2016 n’a concerné que la durée du mandat et non le nombre de mandats, il ressort que, quand l’article 27 avance que ‘’nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs’’, cela veut dire que Macky n’est pas fondé à se représenter. Mieux, s’il y a un problème d’interprétation de la lettre en droit, on se réfère à l’esprit du texte qui était incontestablement en faveur de la limitation des mandats à deux.

Pr Babacar Gueye : «Le président est l’auteur de l’interprétation authentique de la loi…

» https://senego.com Le professeur Babacar Gueye a répondu à la mouvance présidentielle qui pense que le peuple doit lasser le conseil constitutionnel trancher sur la question du 3e mandat. Selon le constitutionaliste, le premier interprétateur de la loi, avant même le conseil constitutionnel; c’est le président Macky. Il soutient que l’on ne peut interpréter cet article 27 sans prendre en compte les propos de Macky Sall, l’initiateur de cette révision constitutionnelle, qui avait soutenu que c’est son dernier mandat en 2019. « Ces déclarations sont importantes car « le président est l’auteur de l’interprétation authentique de la loi et de cette révision constitutionnelle… »

Pr Babacar Gueye : «La modification de 2016 ne porte pas sur la limitation du nombre de mandat mais sur la durée»

https://senego.com Le constitutionaliste Babacar Gueye est clair, Macky Sall est à son deuxième et dernier mandat. Et que la révision constitutionnelle de 2016 proposée par lui même, ne concerne pas la limitation des mandats mais leur durée. Il précise que l’ajout de la phrase de transition tant souhaité, était juste de rendre Superfétatoire ou empêcher une tentative d’interprétation de l’article 27 pour éviter la polémique, les constations et troubles causés par la candidature Me Abdoulaye Wade . « La modification instruite par l’article 27 en 2016, ne remet nullement en cause le nombre de mandat. La modification de 2016 ne porte pas sur la limitation du nombre de mandat, mais sur la durée du nombre de mandat qui devait passer de 5 à 7 ans », a d’emblée précisé Pr Babacar Gueye. Le constitutionnaliste explique qu’ il n y a pas de changement fondamental par rapport à l’article 27, ancien de la constitution.

 « Le président de la République, après avoir fait un premier mandat de 7 ans, est en train d’assumer son 2e mandat. « 

C’était également une occasion pour le constitutionnaliste de battre en brèches les propos des partisans du pouvoir et du 3e mandat sur la phrase de transition qu’il avait émis. Alors que les partisans de Macky Sall et du Troisième m’avaient fait dire que j’ avais admis en 2017, la possibilité pour Macky Sall d’être candidat à nouveau pour 2024 en prétextant sur le dispositif transitoire, sur le principe de l’application immédiate de la loi, de la non rétroactivité et éventuellement évoqué le résonnement fait pas la Conseil constitutionnel sur la candidature de Me Abdoulaye Wade. « La phrase de transition était juste de rendre Superfétatoire ou empêcher une tentative d’interprétation l’article 27 pour éviter la polémique, les constations et troubles causés par la candidature Me Abdoulaye Wade » démonte-t-il. Mais malheureusement avance-t-il, Macky Sall a aiguisé son inquiétude en dissipant la question. Et pour tant , avant 2019, il avait déclaré et en précisant lui même dans une de ses ouvrages qu’il avait fait un premier mandat de 7ans et qu’il briguera son second et dernier mandat. Et d’ajouter si le peuple me fait confiance à nouveau, j’exercerai un dernier mandat. Ces déclarations sont importantes, selon le constitutionnaliste, car « le président est l’auteur de l’interprétation authentique de la loi et de cette révision constitutionnelle…« ,laisse-t-il entendre avant d’encourager le président à maintenir ses propos de ne pas forcer un 3e mandat.

Présidentielle 2024 : Doudou Ndoye écarte Macky et recadre les constitutionnalistes (vidéo)

https://senego.com Me Doudou Ndoye brûle toutes les chances du président Macky Sall sur une éventuelle candidature en 2024. Il a plaidé l’impossibilité du 3è mandat lors du panel organisé par le parti Awalé. De l’avis de Doudou Ndoye, Macky Sall aura renié tous les droits du peuple sénégalais, s’il venait à annoncer sa candidature en 2024, parce dit-il, il n’en pas le droit. Par ailleurs, l’avocat invite ses camarades constitutionnalistes à avoir une nouvelle lecture de leur matière. Il explique que la catégorie de loi constitutionnelle n’existe pas. Et de ce fait, le principe de la rétroactivité ne s’applique en droit constitutionnelle.Regardez https://senego.com/presidentielle-2024-doudou-ndoye-ecarte-macky-et-recadre-les-constitutionnalistes-video_1501546.html

CE MANDAT DE TROP QUI VOUS TENTE PAR FELWINE SARR

Le fait même d’entretenir le clair-obscur est un aveu. La dérive autoritaire commence quand le prince peut faire dire au signe linguistique ce qu’il veut. L’esquif Sénégal ressemble à une barque qui a perdu son cap Le président de la République en décembre 2019, à la question de savoir s’il allait se présenter ou pas pour un troisième mandat avait répondu par un ni oui ni non. Lors de son adresse à la nation du 31 décembre 2022, il n’a pas évoqué la question. Cependant, tous les actes qu’il a posés depuis indiquent qu’il se prépare à y aller (Lu Defu Waxu). Ne lui faisons pas de procès d’intention diront certains, pour l’heure il n’a rien dit de définitif. À une question dont la seule réponse possible est non, puisque la Constitution est claire sur ce point ; le fait même d’entretenir le clair-obscur est un aveu, au moins d’une tentation ou de l’évaluation des chances de réussite d’une telle entreprise. Par cette seule attitude de maintien du flou sur une question qui engage le destin de la collectivité entière, le contrat avec la nation noué en 2012 lors de sa prestation de serment, et renoué en 2016 à l’issue du referendum sur la Constitution est d’ores et déjà cisaillé. Cette non-réponse a pour effet de prendre le peuple sénégalais en otage et de le maintenir dans l’expectative, pendant que ses partisans occupent l’espace médiatique et comme en 2012, tentent de nous faire comprendre que les mots n’ont plus le sens qui est le leur. La dérive autoritaire commence quand le prince peut faire dire au signe linguistique ce qu’il veut. Quand « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs », ne signifie plus, « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Et c’est à cette opération de brouillage de sens que se livre le camp présidentiel. Car ici peu importe la durée du mandat, c’est la consécution de ces derniers qui est limitée à deux. C’était le sens de notre combat en 2012 contre le troisième mandat de Wade. Établir un rythme d’alternance inscrit dans le marbre de la Constitution qui assure une respiration démocratique, un renouvellement des élites gouvernantes, l’alternance des projets de sociétés et la transmission pacifique du pouvoir. Quel recul, si nous nous retrouvions en 2024 dans la même situation qu’en 2012 ! Tout ceci pour cela ! Le procédé, nous le connaissons hélas, Wade l’avait déjà expérimenté. Nommer des juges acquis à sa cause au Conseil constitutionnel, lâcher ses propagandistes dans les médias et ses juristes qui tentent par une sophistique juridiciste (avec cette idée que le droit constitutionnel est complexe et ésotérique), de rendre acceptable une lecture de l’article 27 de la Constitution qui sémantiquement, éthiquement, politiquement, juridiquement ne l’est pas et fouler ainsi au sol le texte fondamental qui nous lie et qui fixe les règles qui gouvernent notre vivre-ensemble. Un seul individu, fut-il président de la République, ne peut confisquer un pouvoir que le peuple sénégalais lui a confié dans des termes qui étaient ceux d’un refus d’une dévolution monarchique du pouvoir, d’un troisième mandat et d’un désir de justice sociale et de redevabilité. La conséquence ultime d’un tel acte est de désacraliser la Constitution dans l’inconscient collectif. Toute communauté pour faire d’un tas un tout, se fonde sur des règles qu’elle met au-dessus d’elle-même, au-dessus des ambitions partisanes et des intérêts privés afin de garantir la poursuite de l’intérêt général. La Constitution reflète les règles qui fondent notre communauté politique et in fine, le peuple est le suprême constituant. Dire à ce dernier « cher peuple tu n’as pas compris ce que tu veux, nous les maîtres de la science constitutionnelle avons compris mieux que toi que Nul ne peut, ne signifie pas dans ce cas précis, Nul ne peut », en plus de ne pas faire cas de l’intelligence collective des Sénégalais quant au sens de leur histoire politique, relève d’un hold-up de notre volonté collective. Ce que le peuple veut (au moins sur cette question), il l’a exprimé clairement en 2012 dans la rue et dans les urnes.

Le président de la République,

L’esquif Sénégal ressemble à une barque qui a perdu son cap et qui erre dans la brume. Un bateau en déréliction voguant dans des eaux troubles et s’apprêtant à affronter des tempêtes à venir. C’est un paquebot qui a perdu de sa superbe, dont le capitaine semble ne plus voir les nuages qui s’amoncellent, habité par le rêve (que légitimement on vous prête) de briguer un troisième mandat et peu importe si cette tentative nous plonge dans l’instabilité. Peu importe les 10 morts que ce combat pour la respiration démocratique et l’alternance au pouvoir nous ont coûté en 2012 ; peu importe si vous avez vous-même répété à plusieurs reprises urbi et orbi, que vous aviez verrouillé la Constitution ; que le mandat que les Sénégalais vous avaient confié en 2019 était votre second et dernier mandat. Peu importe que la région sahélienne soit instable et que l’ilot que le Sénégal constitue ne puisse s’offrir le luxe d’ouvrir la boîte de pandore. Les raisons sont nombreuses pour éviter que ce désir de briguer le mandat de trop, ne nous embarque collectivement dans une aventure des plus hasardeuses. Nous assistons médusés ces derniers temps à un détricotage systématique de nos acquis sociétaux et démocratiques. Des digues qui cèdent les unes après les autres. Une montée inexorable des eaux. François Mancabou mort dans les locaux de la police nationale. Deux gendarmes, le sergent Fulbert Sambou et l’Adjudant-chef Didier Badji qui disparaissent dans des circonstances troubles, dont le premier retrouvé mort, visiblement noyé, et le second dont nous sommes sans nouvelles. Des caricaturistes (Papito Kara) détournant des unes de journaux sur internet, emprisonnés, certains pour avoir liké des post avec des smileys. Pape Alé Niang, un journaliste emprisonné pour avoir effectué son travail (informer) et faisant l’objet d’un acharnement judiciaire. Une grande muette qui ne l’est plus et qui laisse fuiter des dossiers sensibles, afin que nul n’en ignore. Des jeunes que l’on interpelle lors de manifestations et à qui l’on demande leur patronyme ; et quand ceux-ci sont à consonance casamançaise, on les arrête et les embarque dans le panier à salade, direction la garde à vue. Un militant de l’APR qui appelle à défendre le troisième mandat avec des machettes, un député qui promet de marcher sur nos cadavres pour la réélection de son champion en 2024. Des citoyennes et citoyens que l’on intimide pour délit d’opinion et que l’on fait passer par la case prison, à chacun son tour, comme pour un tourne-manège. Après les émeutes de mars 2021, 14 personnes sont mortes, certaines tuées à bout portant (une des scènes a été filmée) ; aucune enquête ouverte, aucun procès, aucune responsabilité située jusqu’à ce jour. Une douleur des familles compensée à coups de liasses de CFA, que celles-ci acceptent faute de mieux en s’en remettant à Dieu et à la fatalité du destin. Une dégradation des mœurs politiques rarement vue dans ce pays. Une Assemblée nationale devenue une foire d’empoigne et une arène de chiffonniersOn s’y insulte copieusement, on y frappe une femme députée et pire certains trouvent le moyen de justifier l’injustifiable, et par ce fait même, l’abject patriarcat qui gangrène notre société. Des députés, à l’exception de quelques-uns, qui ne sont pas à la hauteur de l’exigence du débat républicain qui leur a été confié par un peuple, qui en votant aux dernières élections législatives comme il l’a fait, a souhaité équilibrer la parole et le pouvoir à l’Assemblée nationale et voir ses préoccupations fondamentales sereinement relayées et débattues. Au lieu de cela, nous assistons dans ce lieu et dans l’espace public à une dégradation générale de la parole devenue violente et ordurière. Nous assistons incrédules à l’érosion de ce qui a fait de notre pays une nation qui a su éviter les conflits ethnico-religieux, les coups d’états militaires, les guerres civiles dans une Afrique postcoloniale aux prises avec des soubresauts multiples. Ce tissu social solide, en dépit de ses vulnérabilités, est le résultat d’une lente construction collective, faite de consensus sociaux, de combats politiques, de luttes citoyennes et syndicales, d’avancées démocratiques conquises de haute lutte, de cohabitation interreligieuse et inter-ethnique préservée par une ingénierie culturelle et sociale, des valeurs partagées ; mais aussi par l’édification lente et patiente d’institutions sociales et politiques jouant leur rôle. C’est de l’une de ces institutions – pierre angulaire, la Constitution, dont vous êtes le gardien et le garant.

le président de la République,

Vos prédécesseurs ont chacun à sa manière, en dépit des limites de leurs mandatures (et du forcing avorté de Wade), contribué à renforcer la démocratie sénégalaise en apportant leur pierre au difficile édifice. La vôtre, á ce moment de notre histoire politique, est de poser un acte qui contribuera à faire de notre nation de manière irréversible une démocratie majeure, qui a définitivement résolu la question de la transmission pacifique du pouvoir, et celle d’une alternance inscrite dans ses textes et surtout dans ses pratiques et ses traditions. Afin qu’enfin les élections deviennent des moments de débat sur le destin de la nation et plus ceux de nuages gros de risques, planant au-dessus de nos têtes. Lorsqu’il y aura des manifestations et des troubles contre un troisième mandat – et il est à prévoir qu’il y en ait si vous vous présentez – car il n’y a aucune raison pour que le peuple sénégalais accepte en 2024 ce qu’il avait refusé en 2012 (souvenez-vous que c’est ce refus du troisième mandat que souhaitait Wade qui vous a porté au pouvoir en 2012) ; et que des vies humaines seront perdues, car vous avez surarmé la police et la gendarmerie. Vous en porterez la responsabilité. Nous attendons de vous que vous annonciez qu’après avoir été élu deux fois à la tête du Sénégal ; que vous ne vous porterez pas candidat une troisième fois à l’élection présidentielle ; et que ce faisant, vous respectiez votre serment, que vous rendiez au Sénégalais.e.s l’honneur qu’ils vous ont fait en vous confiant leur destin durant deux mandats, et que vous consolidiez et préserviez notre démocratie.

L’ARMÉE MEXICAINE DU TROISIÈME MANDAT PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, DEMBA NDIAYE

EXCLUSIF SENEPLUS – La question « où va le Sénégal » rythmera nos vies durant les 14 prochains mois. Le sursis des pillards, des jouisseurs, des voleurs en tous genres, dépend d’un troisième couronnement du roi Les débats télévisés du 31 décembre portant sur le discours de fin d’année du président Macky Sall, ont mis au jour une nouvelle race de mercenaires politiques. Il s’agit de supplétifs à l’armée de mercenaires du troisième mandat : les « renieurs ». Ces défroqués qui ont rejoint le camp des forces déliquescentes de rapaces. Signes caractéristiques de ces nouvelles recrues ? Elles avaient la sueur graisseuse, la parole baveuse, haineuse, le sourire figé de prédateurs-tueurs embusqués. Forcés de justifier la sincérité de leur ralliement, de donner des gages qu’ils ont vraiment renié leurs convictions d’hier concernant l’impossibilité légale et morale du troisième mandat, ces supplétifs mercenaires donnaient l’impression à l’antenne, de souffrir de l’urticaire, victimes d’une fièvre hémorragique nommée traîtrise. Sommés de prendre (provisoirement) le commandement d’une armée régulière intoxiquée par trop de scandales, engluée dans des affaires de mœurs et autres bamboulas très peu vertueuses encore moins sobres, les supplétifs nouvellement enrôlés ont fait montre d’incompétence crasse et de peu de crédit, que par anticipation, le peuple, celui-là même qui souffre dans sa chair de la politique d’un général tombé en disgrâce et perdu dans les crimes de la mégalomanie ; ce peuple qui chie sur des prétendues bourses (d’insécurité) familiales, de mensonge sur la baisse des prix de denrées de premières nécessités, sur les emplois-mirage qui amplifient au lieu de réduire leur nombre (chômeurs) ; le TER qui a permis à Macron (le parrain) de sauver un ex-fleuron de l’industrie française, Alstom et de mettre à terre nos trains et autres DDD. Ce peuple-là a préféré vous jouer une bruyante et joueuse musique avec des instruments bien de chez nous, fabriqués par nos forgerons : des casseroles ! Comme des cymbales, des tambour et autres ritis, bien de chez nous. Pourtant, (sans surprise du reste) j’ai lu ce lundi la honteuse production de vos mercenaires et supplétifs : la presse agenouillée sur sa mission grâce à leurs sébiles débordantes de billets : le prix de leurs « coucheries ». En effet. Vos mercenaires plumitifs ont, soit ignoré les joyeux concerts dans les quartiers populaires, dignes des journées (nuits) de la musique, soit minimisé. Normal, ils s’appliquaient à ne pas perdre un mot (bien qu’ils aient le texte écrit depuis le matin du 31 décembre,  voire même la veille) de votre monologue anesthésiant de fin…de règne.

À l’aube de jours…incertains

La question « où va le Sénégal » d’analyses académiques, encore moins d’anecdotes autour d’un verre ou d’un café Touba est dramatiquement actuelle et rythmera nos vies durant les 14 prochains mois. Le monologue du président le 31 décembre a pourtant été bruyant sur l’avenir : l’impunité est une règle de sa gouvernance et le (son) troisième mandat, d’évidence pour lui. Parce qu’il faut quand même être naïf, pour penser qu’il a prévu un étalon ou une jument de remplacement, pour aller gagner la course de haies de 2023. Et ça n’a jamais zélé dans ses options républicaines, pour la simple raison qu’il s’est départi des principes républicains, quand il a goûté pour la première fois aux délices de la République. Il noya la vertu et la sobriété dans les fanges puantes d’une gestion gabegique. Quand ils ont voulu tuer le Père (voire le grand père), ils rejoignîmes l’armée des sans-culottes en mouvement contre le « wakh  wakhet » avec un funeste projet : remplacer (à termes) le Père par le Fils. Comme en monarchie. Comme un billet d’entrée dans l’arène ou les justes affrontaient les félons et autres forbans qui complotaient contre la République et ses valeurs. Contre les héritages monarchiques en République et sa fille utérine : la démocratie. Pour se faire accepter donc, ils synthétisèrent les maux du régime du vieux (dont ils firent partie du reste) par des mots qui avaient une musicalité rafraîchissante dans ce tintamarre de fin de règne : la patrie avant le parti, la gouvernance « sobre » et « vertueuse », la « reddition des comptes », une justice qui redevienne vraiment dame justice et non la putain de la République… Sans héritiers donc, parce qu’ayant mangé tous ses enfants (fils et filles) qui avaient l’outrecuidance de lorgner le fauteuil royal avant sa mort. Le roi refuse de mourir sans amener avec lui ses sujets : partisans comme opposants. La survie des forbans du royaume, le sursis des pillards-paillards, des jouisseurs, des voleurs en tous genres, dépend d’un troisième couronnement du roi. Et tout porte à croire qu’il est assuré du soutien et du parapluie du petit Napoleon qui (nous) gouverne depuis l’Élysée, et de sa bande de mercenaires financiers et techniques : l’UE. Leur silence assourdissant est révélateur de leur camp. Il ne faut rien attendre de ces gens-là. Les dizaines de morts probables (comme ceux déjà comptabilisés en 2011 pour combattre la forfaiture d’un troisième mandat, ou les 14 victimes du complot du cul de mars 2O21), ne les émeuvent pas. Parce que voyez-vous, il n’y a que nous qui sommes aveugles pour ne pas le voir : pour eux, la démocratie et ses principes sont à géométrie  intérêts) variable. Le fameux « gouvernement de combat » du revenant Amadou Ba va accentuer son combat contre les opposants. Ces derniers (politiques, journalistes, membres de la société civile) trouveront sur leurs chemins tous les appareils censés défendre la République et ses principes (Justice, police, les supplétifs plumitifs de la presse). En face, le peuple pour lequel on prétend gouverner sera (ou pas) obligé de défendre ce qui fait sa raison d’exister : sa souveraineté.

Oui, nous sommes bel et bien à l’aube de jours incertains. Des jours mortels, tragiques où peut être, le « bon sens » qu’on prétend être la chose la mieux partagé , ne prévalerait pas. Mais dans ce pays, qui croit encore à la prégnance du bon sens ?

Bonne et heureuse année à tous ceux et celles à qui je m’impose (à l’improviste, au(x) grand(s) regret(s) du père fouettard René Lake). J’ai l’impression  qu’on n’a pas fini de se taper sur la gueule en 2023. Pensée impuissante à mon collègue et jeune frère Pape Alé Niang. Si tu meurs demain dans ta cellule, que personne ne vienne dire que tu étais (seul) responsable de ta mort. Parce qu’on aura hypocritement « oublié » pourquoi tu étais dans cette prison, et pourquoi tu en es arrivé à mettre ta vie en jeu. Pour tes convictions. Jusqu’ici, je n’ai pas pu résoudre la question de la mort et de de certaines de ses modalités. Provoquée ou volontaire. Assistée ou laissée à la volonté de Dieu, comme le croient beaucoup, ou à la nature : le corps qui abdique. Quand dans notre profession on dit aux journalistes qu’aucune information, aucune nouvelle ne vaut la mort, on a juste omis d’ajouter : jusqu’où suivre et vivre  nos convictions ? Je crois qu’il n’y a pas une réponse à ces interrogations ; à chacun ses réponses : convaincantes ou pas.

UN AVEU ! PAR ASSANE SAADA

Dans l’histoire d’un pays, il arrive des moments où il ne s’agit point d’être favorable ou non à quiconque, à quoique ce soit… Il faut observer, faire observer… Les ambiguïtés du moment sont les incertitudes qui handicapent le devenir. Des populations qui ont foi dans une culpabilité et réclament des sanctions. Un président qui, dans son message à la nation, déclare : « L’exploitation du rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière de la pandémie de Covid-19 suivra son cours conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière. » Au-delà des symboliques et autres considérations partisanes, une vérité : un aveu ! Une véhémence des uns et un silence des autres sont une preuve indéniable de l’existence d’un État. Tous ne doivent-ils pas œuvrer à son renforcement ? Ainsi que Serigne Mountakha Mbacké en a donné l’exemple en restaurant la plénitude des pouvoirs des forces de sécurité à Touba. L’État n’échappe pas souvent à la répugnance du discours politicien. Ou le plaisir des assauts répétés d’hommes et de femmes qui s’illustrent à ouvrir des latrines. Pour l’honneur de ces personnes qui ne font que le travail pour lequel ils sont rémunérés, un certain discours ne mérite-t-il pas d’être renouvelé et la sincérité devenir un viatique dans la bouche des acteurs de l’espace politico-médiatique ? En effet, beaucoup sont à plaindre qu’ils vitupèrent à longueur d’année sur la seule foi des rapports des corps de contrôle et autres institutions de l’État. Certainement, une des raisons pour lesquelles, tous grands leaders qu’ils se veulent, terreurs d’une mal gouvernance, « ils seraient aussi peu dangereux que des chats auxquels des souris auraient passé des sonnettes ». Le travail des corps de contrôle de l’État n’est pas une entreprise qui n’eut jamais d’exemple. Ils sont des milliers à accomplir la mission quotidienne, sans imitation aucune, dans l’anonymat de leur statut, ces multiples tâches qui maintiennent un pays en état et en font cette convoitise des politiciens qui, une fois aux affaires, ont la manie de transformer tout ce qu’on leur confie en friandises et autres sucettes. Feu Siaka Ndiaye, un grand lutteur sérère de son temps, paradait avec un chant rythmique (bàkk) simple mais combien instructif. À cette époque là, il existait des sucettes sous forme de sifflet (tangal mbiip en wolof). Ce lutteur chantait : « Siaka Ndiaye tangal mbiip / Kayaya Ndiaye tangal mbiip / Di macc di mbiip day yàq xale (porté au sifflement par les délices des sucettes témoigne du caractère corrompu du comportement et gâche une réputation de quelqu’un). » Surtout que le jeu politicien végète encore dans l’infantilisme.

Le souci du qu’en dira-t-on

Aujourd’hui, le combat politico-médiatique, c’est se passer tous ses caprices, être fantasque à souhait, au gré de ses désirs… Ne jamais faire l’aveu d’un délit ou d’un crime… Sauf à obtenir des faveurs d’impunité… Vivre en putois menacé, à la puanteur légendaire. Et, cette horreur politicienne, d’honnêtes agents de l’État en font des frais toute une carrière durant. Des mots qui blessent, de fausses accusations qui tuent, des carrières hypothéquées… Sans entamer le moral de beaucoup et altérer gravement l’efficacité générale. Un État n’a pas la mémoire courte contrairement aux politiciens sans conscience pour se retourner sur un passé, même récent, et exhumer des niaiseries belliqueuses qu’ils prononcent sur cet État qu’ils ambitionnent de diriger. Dans Khary Gaye (voir Les contes d’Amadou Koumba), Birago Diop parle du « devoir qu’entraîne avec soi le souci-du-qu’en-dira-t-on ». À méditer… pour qu’on arrête de dire davantage, dans une insolence gratuite, « des paroles qui font bien mal jusqu’au plus profond du cœur » de citoyens qui servent utilement et humblement l’État. Car, à force de laisser trop souvent leur esprit flâner dans des chemins tortueux de politique politicienne, des acteurs du jeu politico-médiatique ne peuvent plus se hisser à une stature d’homme d’État. Aujourd’hui comme demain, ils sont ou seront de simples cercueils qui se croient dépositaires de pouvoirs et autres prérogatives d’hommes d’État. Dans l’histoire d’un pays, il arrive des moments où il ne s’agit point d’être favorable ou non à quiconque, à quoique ce soit… Il faut observer, faire observer… Les ambiguïtés du moment sont les incertitudes qui handicapent le devenir. Construire un vivre-ensemble dans un État au service exclusif des populations et non des politiciens doit être une affaire de tous. Mais le fatal est là qui se poursuit : asservir l’État à des fins politiciennes… Le mettre sous la dépendance d’une caste incapable de dompter ses propres lubies et autres caprices déraisonnables. D’ailleurs, qui n’a jamais été digne dans l’opposition pourrait-il l’être au pouvoir ? Et vice versa… Ainsi, même quand des promesses de lendemains meilleurs sont de portée, des déceptions s’ensuivent. Rien qui ne soit assuré et exécuté par cet État au service exclusif des populations, fort du respect de tous, ne pourrait conduire à ce changement devenu une camelote de vendeurs de rêves. Emédia

Un membre de Rewmi proche de Idy dit non au 3e mandat

Si Idrissa Seck de Rewmi, hors du pays pour des raisons de santé, n’a pas encore donné son avis sur le 3e mandat de Macky Sall, ses poulains remuent le couteau dans la plaie. Alors que l’on épilogue encore sur la récente sortie de quelques responsables de la banlieue théorisant une candidature de Rewmi en 2024, l’on a noté une radicalisation du secrétaire général de Rewmi. Dans un post sur Facebook, Lamine Bâ s’est clairement prononcé contre un 3e mandat de Macky Sall. L’AS informe qu’en dehors des ministres rewmistes, beaucoup de cadres sont en phase avec Lamine Bâ. Seulement, il faudra attendre le conseil national prévu en février pour savoir si Rewmi va lâcher Benno Bokk Yakaar où il se dit marginalisé, ou si Idrissa Seck, la seule constante dans Rewmi, va poursuivre son compagnonnage avec Macky Sall.

3eme mandat : Moustapha Kane quitte le conseil de Surveillance de l’ASEPEX

https://www.sudquotidien.sn L’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) est décidément ces derniers temps au-devant de l’actualité. Exit le scandale des passeports de service, voilà que le Président du Conseil de surveillance, Moustapha Kane, vient de présenter sa démission.  Ancien chef de cabinet de Macky Sall lorsqu’il était à l’Assemblée nationale, il avait déjà en 2013 été nommé président du Conseil d’administration de l’Agence de l’emploi des jeunes de la banlieue (Ajeb), dirigée à l’époque par Pape Ndong. C’est à la suite de la dissolution de l’agence qu’il avait rejoint l’ASEPEX. Moustapha Kane avait clairement indiqué son opposition au 3ème mandat du Président Sall. Dans une vidéo datée d’Octobre dernier il demandait en effet « au président Macky de ne pas écouter ceux qui lui demandent de faire un 3ème mandat. A-t-il démissionné sous pression ? Kane qui nous a joints au téléphone annonce avoir démissionné en toute logique.

«Moustapha Kane, tu tournes le dos à Macky qui t’a tiré de l’abîme»

Moustapha Kane vient de démissionner de son poste de président du conseil de surveillance de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX). Dans un post sur Facebook, il a expliqué que sa décision était fondée sur la polémique du 3ème mandat

Biguine Gueye de l’APR Fatick

Son ami Biguine Gueye lui adresse ce message… Petite lettre à mon ami Moustapha Kane

Cher Moustapha,

Je ne comprends pas ta précipitation quant à ta position hâtive sur l’éventualité d’une candidature du président Macky Sall à la présidentielle de 2024. Politiquement et constitutionnellement, c’est son droit d’entretenir le suspense jusqu’à l’avis du conseil constitutionnel non? Tu as fait une vidéo il y a peu de temps pour demander au chef de l’État de renoncer à sa probable candidature à cette élection à venir. Aujourd’hui sur ta page Facebook tu reviens à la charge. Mieux, tu démissionnes avec fracas de ton poste de PCA que tu occupes et d’où tu t’es sucré depuis des lustres. Macky Sall ne s’est pas encore prononcé. Mais tu danses plus vite que la musique. En pareilles circonstances, un général a plus que jamais besoin de la solidarité de ses troupes. Mais voilà, tu te comportes en rat. Sautant si lâchement du navire qui t’a longtemps porté. Au président Macky Sall d’en tirer toutes les conséquences, lui qui t’a tiré de l’abîme de l’immigration aux délices du pouvoir mon cher ami et camarade du lycée Coumba ndoffene Diouf de Fatick. En tout cas bravo, Tapha, le fervent ex-ami de la première dame, du couple présidentiel, Talibé de feu Cheikh Bethio.Mamadou Biguine Gueye

Assemblée nationale-lenteurs du gouvernement à se justifier sur le rapport de la cour des comptes : Guy Marius Sagna et Mimi Touré sollicitent l’arbitrage des «7 sages»

https://www.sudquotidien.sn Le Conseil constitutionnel s’invite dans l’affaire du rapport de la Cour des comptes sur la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre la COVID 19 (Force COVID). Les députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré ont saisi hier, lundi 3 janvier, la haute juridiction pour demander son arbitrage sur le silence du gouvernement au sujet de leur question d’actualité déposée, il y a de cela quatorze jours. Les députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré respectivement membres du groupe parlementaire Yewwi askan wi (opposition) et non-inscrit ne lâchent pas d’une seule semelle le Gouvernement dans l’affaire des malversations relevées par le rapport de la Cour des comptes sur la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre la COVID 19 (Force COVID). En effet, après avoir déposé sur la table du Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, « une question d’actualité à l’attention du Premier ministre pour venir s’exprimer sur ce rapport de la Cour des comptes devant les députés, les deux parlementaires sont revenus à la charge. Ils ont officiellement saisi hier, lundi 2 janvier le Conseil constitutionnel pour demander son arbitrage sur le mutisme du gouvernement concernant leur question d’actualité déposée, il y a de cela quatorze jours. Dans ce document largement partagé, les deux parlementaires déplorent « le refus injustifié du Gouvernement de se soumettre à ses obligations constitutionnelles ». « Il est évident qu’au regard de la Constitution ni le Premier Ministre encore moins un membre du Gouvernement ne peut se prévaloir d’aucune règle pertinente pour refuser de répondre à une question d’actualité posée par un député. En la matière, le Gouvernement a une compétence liée à laquelle il n’est prévue aucune dérogation ni pouvoir d’appréciation », rappellent les honorables députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré. Et d’ajouter  : « Le refus du Gouvernement de faire suite à une question d’actualité est d’autant plus indéfendable en droit que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui complète les dispositions constitutionnelles en la matière n’offre non plus au Gouvernement ni marge de manœuvre ni échappatoire. En effet, aux termes de la Loi organique n°2002-20 du 15 mai 2002 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale : « Les députés peuvent poser aux membres du Gouvernement, qui sont tenus d’y répondre, des questions d’actualité au Gouvernement (…) ». Par ailleurs, « considérant qu’en vertu de l’article 92 alinéa 2 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une question d’actualité n’a plus d’objet dès lors que les faits auxquels elle fait état datent de plus d’un mois », les deux députés fondent également leur démarche sur le statut du Conseil constitutionnel qui selon eux, « connaît de la constitutionnalité (…) des conflits de compétence entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif (…) ». « L’arbitrage du Conseil est d’autant plus nécessaire qu’il y va de notre modèle d’Etat de droit. En effet, il revient au Conseil constitutionnel de rappeler qu’un pouvoir public constitutionnel n’est au-dessus de la Loi », ont-ils martelé avant de conclure. « Il mérite en effet d’être rappelé au Gouvernement, notamment au Premier Ministre, que l’exercice d’une partie du pouvoir exécutif dont il a la responsabilité est assorti de contraintes juridiques, parmi lesquelles l’obligation de répondre aux questions d’actualité des députés. Autrement dit, le Conseil constitutionnel en tant que garant ultime de l’Etat de droit a la responsabilité de rétablir l’équilibre des pouvoirs ».NANDO CABRAL GOMIS

COVIDGATE ET COUR DES COMPTES- Ismaïla Madior Fall renforcé dans sa position par des juristes qui désagrègent la Cour

https://www.dakaractu.com La réponse défavorable du ministre de la Justice sur les recommandations de la Cour des comptes qui a produit son rapport sur la gestion financière de la pandémie à coronavirus continue de faire débat. Et cette fois, le Garde des Sceaux Ismaïla Madior Fall, peut s’estimer heureux car pouvant compter sur des collègues qui partagent sa position. Selon le constitutionnaliste Oumar Dia, professeur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, la Cour a outrepassé ses prérogatives comme le souligne le Garde des Sceaux. «Sur plusieurs points, je suis d’accord avec lui.  Pour poursuivre un ministre devant les tribunaux ordinaires, il faut l’autorisation du chef de l’Etat. Oui seule la Haute cour de justice peut juger les ministres après la mise en accusation par l’Assemblée nationale  dans le cadre  de leur gestion. Oui c’est un rapport c’est pas une décision de justice. Je pense alors que le ministre peut faire des observations même si le rapport est définitif. Oui c’est des recommandations.  Y a pas d’obligation à saisir tel ou tel sauf dans les hypothèses où la loi exige de saisir telle ou telle juridiction : chambre de discipline  financière par exemple» explique le constitutionnaliste au bout du fil. Me Sally Mamadou Thiam, avocat à la Cour à Dakar abonde dans le même sens. Il s’explique. «C’est le président de la République qui a doté les moyens à la Cour des comptes. Ce qui prouve qu’il est soucieux de la bonne gestion des finances publiques. La Cour des comptes a fait son travail qui n’est pas parfait. Un rapport a été produit, les personnes citées sont présumées innocentes. L’ouverture des voies de droits ne veut pas forcément dire qu’il y aura poursuite ou inculpation ou condamnation. On doit les mettre dans les dispositions de se défendre. Le président de la République n’est pas obligé d’ouvrir une information judiciaire parce que c’est lui qui apprécie l’opportunité des poursuites mais aussi des modes de saisine qu’il pense adapter aux faits» explique l’avocat. Cependant, il conforte davantage le ministre de la Justice sur l’ouverture d’une enquête préliminaire. Il argue. « Une enquête préliminaire est bien possible à l’issue de laquelle il peut apprécier l’ouverture d’une information judiciaire. Rappeler aussi que les ministres ont un privilège de juridiction. Ils ne sont justiciables que devant la Haute cour de justice encore que les personnes citées sont les DAGE » fait-il savoir En ce qui concerne les sanctions et procédures à entreprendre, le constitutionnaliste dit  » On peut les poursuivre devant la Haute cour  de justice.  Pour cela,  les députés doivent  voter une résolution de mise en accusation. Mais ça, c’est au pénal. Ils peuvent rembourser aussi à la suite d’une procédure devant la Chambre de discipline financière » fait-il savoir.

Le rapport de la Cour des comptes fait dégât…Macky appelle son «sauveur»

https://www.xibaaru.sn Les sénégalais n’ont pas fini d’épiloguer sur le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19. Ce document démontre comment des personnes sans scrupule se sont servies sur les 1000 milliards du Covid. Le rapport a secoué le Palais. Il a été publié directement par les magistrats. Le gouvernement pris de court cherche par tous les moyens une solution pour limiter la casse. Dépassé par les événements, le Président Macky Sall a actionné un de ses fidèles lieutenants pour tirer les ministres épinglés d’affaires… Le rapport 2020-2021 de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (FORCE COVID) va-t-il finir dans les tiroirs comme les rapports précédents ? C’est la question que se posent tous les sénégalais.

Les contrôleurs ont révélé un véritable carnage financier en pleine pandémie. Ce document à la possession de la majorité des sénégalais montre comment une tierce personne a détourné l’argent destiné aux sénégalais. Après ces constats, la Cour a demandé au ministre de la Justice d’ouvrir des informations judiciaires sur une dizaine de personnes.

Depuis, c’est le branle-bas de combat au sommet pour contenir le mal. Mais le gouvernement ne rassure pas. L’Etat est soupçonné de chercher une manière de noyer l’affaire. Macky Sall n’a pas rassuré son monde lors de son discours de nouvel an. Et la sortie du Garde des Sceaux, ministre de la Justice dans les journaux de la place, ce lundi, sème davantage le doute. Ismaila Madior Fall n’a pas aimé que les magistrats de la Cour aient publié ce rapport. Car selon lui, ils ont outrepassé leurs prérogatives. Il n’y a plus de fumée sans feu dit-on. Cette sortie de Ismaïla Madior Fall, en tant que Garde des Sceaux, est loin d’être anodine. L’actuel ministre de la Justice est la personne que Macky envoie pour décanter les situations compliquées. Pour sauver le président et son beau-frère, qui a traité les membres de la Cour des comptes de politiciens, le tailleur constitutionnel nous vend déjà des théories de droit fantomatiques. Cet homme fera tout pour faire plaisir au patron. Il mérite bien son surnom de « tailleur constitutionnel ». Ismaila Madior Fall Au lieu d’encourager le Président de la Cour des comptes pour le travail abattu, le ministre de la Justice lui cherche des poux. Le gouvernement doit être conscient que la transparence dans la gestion des affaires de notre pays est le premier garant de notre développement. Une chose que Ismaila Madior Fall doit assimiler. Au lieu de se lancer dans une bataille médiatique, il devrait commencer à traquer ces personnes qui se sont sucrées sur le dos des sénégalais. Mais tout comme le ministre des Finances, IMF est sur la voie de brouiller les pistes. Ce qui n’étonne pas les sénégalais. Repêché par Macky Sall et battu à plate couture à Rufisque lors des deux dernières élections, Ismaila Madior Fall se dresse encore contre les Sénégalais pour accomplir les sales besognes. Ce grand intellectuel est devenu l’homme à tout faire du président. Les conclusions du rapport sur la gestion des comptes risquent de ne point être respectées. Les poursuites judiciaires demandées par les magistrats ne sont pas du goût de l’Etat. Macky Sall fera l’impossible pour protéger Mansour Faye et Cie. Avec Ismaila Madior Fall et Serigne Bassirou Guèye à l’OFNAC, les épinglés n’ont pas à avoir peur. Leurs arrières sont bien protégés. L’insolence de leur sortie prouve qu’ils sont sur une bonne défense. Quoiqu’il en soit, le gouvernement n’a pas le droit de protéger des voleurs. Le Président Macky Sall doit aller jusqu’à la fin de cette affaire. Aucun compromis ne doit être trouvé. Ces personnes sont coupables de haute trahison. Ils ont détourné des fonds destinés à tout un peuple.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

RENCONTRE AU SOMMET ENTRE LE PM ET LE COLLECTIF ’’SUNU MILLIARDS DU REES’’

https://emedia.sn Le collectif ’’Sunu milliards du rees’’, composé d’organisations de la société civile, rencontre le gouvernement ce mardi 3 janvier 2023. Une rencontre qui sera présidée par le Premier ministre, Amadou BA. « Nous tenons à informer l’opinion nationale que nous allons répondre à l’invitation du Premier ministre pour débattre des exigences citoyennes liées au rapport de la Cour des comptes, au regard de l’intérêt majeur que constitue l’application des conclusions contenues dans ce document », souligne le communiqué du collectif. Lequel ajoute que la rencontre sera « l’occasion d’aborder d’autres questions telles que l’état de la démocratie au Sénégal ». À en croire la même source, une conférence de presse suivra, précise le collectif. Le collectif a tenu un rassemblement vendredi dernier, exigeant des poursuites après la publication du rapport de la Cour des comptes, assorti de douze demandes d’ouverture d’information judiciaire. Dié BA

CONCERT DE CASSEROLES DU 31 DÉCEMBRE : ‘’Blasphème’’ ou simple défiance

https://www.enqueteplus.com Une partie importante de la population a répondu à l’appel de la coalition Yewwi Askan Wi à donner un concert de casseroles, pendant l’adresse du président de la République à la nation. L’initiative est diversement appréciée par les analystes politiques. A la demande de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), un concert de casseroles s’est tenu, le soir du 31 décembre 2022, çà et là, alors que le président de la République prononçait son discours à la nation Sénégalaise. Dans plusieurs quartiers, dès 20h, les populations ont envahi les rues. Munies de marmites, de bols, de louches, entre autres ustensiles, elles ont produit, pendant plusieurs minutes, un bruit infernal accentué par les coups de klaxon des voitures. Un brouhaha qui ne plaît certainement pas aux gens du pouvoir. ‘’Ce concert est un moment de boucher les oreilles. Pendant 11 ans, chaque fin d’année, on nous sert un discours mensonger. Et ce sera une sorte de référendum pour dire non à une troisième candidature’’, annonçait le député Maïmouna Cissé, dénonçant par la même occasion, les détournements, le troisième mandat et les difficultés de la vie.

‘’Il y a une sorte de blasphème’’

Des experts en politique livrent leur analyse sur cet événement. Assane Samb souligne que le concert de casseroles, comme forme de protestation de la part de l’opposition, n’est pas nouveau au Sénégal. Toutefois, il dénonce celui de ce 31 décembre 2022. ‘’On l’a observé dans les années 1980-90, avec le président Abdoulaye Wade notamment. Mais ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que ce concert a coïncidé avec un évènement majeur de la République. Il y a une sorte de violation du pacte républicain, non écrit certes, qui veut que, quand le Président se prononce, tout le monde puisse l’écouter solennellement’’, dit-il. Pour lui, la coalition YAW a été maladroite sur cette affaire. Écouter le discours à la Nation est important, aux yeux de M. Samb, parce que ce n’est pas (seulement) un chef de parti qui parle, mais le chef de l’Etat. ‘’C’est événement important pour la nation. Il est solennel pour ne pas dire sacré. Donc, il y a une sorte de blasphème. Ce n’est pas une méthode adroite’’, dit-il. Ceux qui cherchent à conquérir le pouvoir, souligne Assane Samb, doivent se conformer à une certaine éthique républicaine pour ne pas violer certaines règles importantes pour la Nation. ‘’S’ils devraient arriver un jour au pouvoir, ils souhaiteraient que tout le monde respecte la solennité de l’événement’’, indique-t-il. Par contre, l’analyste politique Mamadou Sy Albert n’est pas du même avis. Il estime qu’il ne s’agit pas d’un manque de respect envers l’institution. ‘’Le président de la République est au pouvoir, depuis presque dix ans. C’est la première fois qu’il y a usage de casseroles en cette période. Ce n’est pas contre l’institution républicaine, le discours du président de la République. C’est le contexte politique’’, a-t-il expliqué.

‘’De part et d’autres, c’est des radicaux, puisqu’ils s’affrontent’’

Il en veut pour preuve le rapport de la Cour des comptes qui a soulevé des vagues, l’émoi, la colère des populations et la question du troisième mandat se rajoutent à l’écho de ce rapport sur la gestion du Fonds force Covid-19. Et pour Mamadou Sy Albert, toutes les incertitudes liées à une éventuelle troisième mandat de Macky Sall créent des divisions entre le pouvoir et l’opposition. En effet, les partisans du président de la République se radicalisent, en disant déjà que Macky Sall sera leur candidat et en estimant que c’est une demande sociale. De l’autre côté aussi, l’opposition se radicalise en disant : tout sauf la candidature de Macky Sall. D’après l’expert, tout ça fait qu’il y a eu recours au concert de casseroles qui a correspondu à la date du 31 décembre. Ainsi, Mamadou Sy Albert souligne que le concert de casseroles est une forme de protestation populaire comme la marche, le grève, etc. Le concert est aussi, dit-il, une forme de communication, parce que les casseroles portent des messages à l’endroit de l’opinion et du pouvoir en place. Ainsi, la portée politique est évidente, selon lui. ‘’Il y’a une mobilisation, particulièrement des jeunes, qui ont manifesté dans la rue durant trente minutes environ. Il y a une portée politique, même si c’est un petit groupe. C’est une lutte contre le pouvoir, une protestation contre le discours que le Président a à prononcer’’, dit-il, soulignant qu’un jour avant, il y a eu la manifestation de la société civile. Et en début d’année, il y aura une autre manifestation. Mamadou Sy Albert relève une défiance par rapport au Président qui, estime-t-il, défie aussi des franges de l’opposition. Dans son discours, le Président Sall a à peine fait allusion au rapport de la Cours des comptes. Il n’a pas évoqué la question du troisième mandat. Et il n’a pas parlé de l’opposition et de ses droits et libertés démocratiques. ‘’C’est toutes ces défiances du Président contre l’opposition, contre l’opinion, qui créent des radicaux’’, déclare l’analyste politique. ‘’De part et d’autre, poursuit-il, c’est des radicaux, puisqu’ils s’affrontent. Malheureusement, ça perturbe la solennité du discours du président de la République’’. Ainsi, Mamadou Sy Albert regrette ainsi un contexte de tension et de radicalisation. ‘’Le 04 avril arrive bientôt. Qu’est ce qui va se passer ? Et le 31 décembre prochain ? On est dans une cycle de violences. Si on ne l’arrête pas, la situation va s’aggraver’’, a-t-il prévenu.BABACAR SY SEYE

La chute de Sonko en 2023…le départ de Macky en 2024

https://www.xibaaru.sn Ce ne sont pas des prévisions mais une réalité de la scène politique. La nouvelle année 2023 verra la chute de Sonko. Tous pensent que l’affaire Adji Sarr emportera le patriote en chef. Sonko sera victime de ses vices et les Sénégalais en feront un second Idrissa Seck, vomi par tous. Et la chute de Sonko entraînera le départ de Macky Sall qui, rassuré de ses arrières, laissera le champ libre à son dauphin en 2024. Macky Sall pourra en toute tranquillité passer le flambeau car le champ politique sera débarrassé de celui qui incarne la violence…Ousmane Sonko… Ousmane Sonko s’attendait à ce que son appel à un concert de casseroles, de coups de klaxons des véhicules, le 31 décembre à l’heure de la délivrance par Macky Sall de son message à la nation, soit une véritable réussite. Cela constituait un test de grandeur nature pour lui. Ousmane Sonko voulait jauger ses forces et savoir si les Sénégalais étaient prêts à le suivre dans toutes ses folies aventurières. La réponse a été amère pour lui. Ousmane Sonko sait à présent qu’il n’est pas celui que les Sénégalais sont prêts à accorder leur confiance en 2024. Tous ses plans sont tombés à l’eau. En cas de réussite de sa manifestation, Ousmane Sonko aurait pu détenir là, une redoutable arme pour maintenir sa pression sur les institutions, et sortir indemne de l’affaire Adji Sarr. En effet, Ousmane Sonko a toujours compté sur la pression populaire pour échapper à une condamnation par la justice dans cette affaire de viols répétitifs et de menaces de mort dont il fait l’objet de poursuites. Ousmane Sonko se veut pessimiste face à cette situation. Il ne s’y attendait pas du tout. Il ne peut compter sur une pression populaire pour échapper à une condamnation, si réellement il est coupable. L’année 2023 sera celle de la ruine de toutes ses ambitions politiques. Ousmane Sonko sera la déception de cette année 2023 et les Sénégalais seront déçus de ses affaires de « sexe », lorsque son procès l’opposant à Adji Sarr se déroulera. Aucun homme ne peut sortir d’un procès pour viol et devenir président de la République… C’est du pain béni pour Macky Sall qui tient enfin la bonne recette pour échapper à ce « piège de candidature à un troisième mandat ». Ousmane Sonko définitivement out car discrédité par les révélations qui vont être faites au cours du procès et même par une éventuelle condamnation, Macky Sall a ainsi la voie libre. Il peut être rassuré que s’il ne se présente pas en 2024, le Sénégal ne tombera pas entre les mains d’un pyromane de la trempe de Ousmane Sonko. Même les membres de son parti, le Pastef vont l’isoler à l’intérieur de leur formation pour ne pas tuer l’idéologie qui les unit à présent. Tout est en train de s’écrouler comme un château de cartes sous les pieds de Ousmane Sonko. Sa chute va être terrible. Les tenants du pouvoir ont déjà concocté leur plan au cas échéant. Macky Sall ne sera pas candidat en 2024. Il laissera enfin celui qu’il aura désigné comme étant son dauphin s’aligner dans la course à l’élection présidentielle de 2024, avec toutes les chances de l’emporter haut la main. Macky Sall pourra partir en toute tranquillité car son dauphin pourra assurer la continuité. De toutes les façons, le Sénégal pourra s’échapper de la menace que représente le leader de Yewwi. Car ce dernier sera définitivement mis hors d’état de nuire. Le patron de Pastef sait qu’il ne peut plus y échapper. 2023, on y est et les masques vont tomber pour Ousmane Sonko désormais coupé du peuple. L’homme politique qui va être le plus grand perdant durant cette année 2023, ce sera lui.Mame Penda Sow pour xibaaru.sn

POURQUOI LA CANDIDATURE DE ALIOUNE SARR DIVISE LES PROGRESSISTES DE MBOUR

https://emedia.sn Réunis à Mbour, les responsables et militants de l’Alliance des forces de progrès (Afp) du département veulent Alioune Sarr comme candidat à la prochaine élection présidentielle. Ils mettent en avant le Cv du maire de Notto Diobass qui a occupé plusieurs fonctions dont celle de ministre du Commerce, puis de ministre du Tourisme et des Transports aériens. « Nous, militants et responsables de Mbour, portons notre choix sur le camarade Alioune Sarr. Ses qualités faites de courtoisie, de respect du sens élevé des responsabilités, son engagement pour le rayonnement de l’Afp, expliquent notre conviction qu’il dispose de tous les atouts pour continuer l’œuvre grandiose du secrétaire général », déclarent les progressistes par la voix de Balla Sy, secrétaire général de l’Afp de Nguekokh. Par ailleurs, Issa Diouf et ses amis saluent « les efforts » déployés par le Président Macky Sall et son gouvernement pour améliorer le quotidien des Sénégalais tout en soulignant que c’est le résultat « de toutes les forces de la coalition Benno bokk yaakaar ». Ils n’ont pas manqué de saluer « le patriotisme et la loyauté de Moustapha Niasse qui a apporté un appui inestimable au président de la République ».

« C’est un mouvement fractionniste, un hold-up »

Mais pour ces progressistes, l’heure a sonné pour la remobilisation des militants, de tenir un congrès en perspectives de 2024 avec comme candidat Alioune Sarr. Ce n’est pas l’avis de certains responsables qui ont pris part à la réunion. « Nous avons été piégés. Nous ne savions pas qu’il s’agissait d’une assemblée générale. Sur les 16 communes, il n’y a que huit qui sont présentes. Nous sommes à l’écoute du secrétaire général Moustapha Niasse et des instances du parti. Depuis 22 ans, nous n’avons jamais connu de divisions. C’est pourquoi je suis peiné par ce mouvement fractionniste », déplore Sellé Ndiaye, secrétaire général de l’Afp de la commune de Sindia. « C’est un hold-up. Nous pensions que c’était une réunion entre responsables. C’est ce qui explique que nous n’avons pas mobilisé nos militants. Il n’y avait à cette réunion que des militants de Mbour. La vérité est que ces deux responsables étaient des conseillers du ministre Alioune Sarr et ne sont mus que par leurs intérêts », ajoute Louise Diouf. Aboubakry KANE

Affaire PAN

https://www.enqueteplus.com L’alerte est donnée depuis quelques jours. La santé du journaliste d’investigation, Pape Alé Niang, est précaire. Sa libération immédiate est demandée par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et de la presse. Les politiciens aussi. Le leader du Pastef, Ousmane Sonko a réagi hier. «Nous suivons de très très près la situation du journaliste Pape Alé Niang par les sources autorisées. Sa santé se dégrade de jour en jour et ce, de manière accélérée. Il nous est revenu qu’il refuse désormais de se faire perfuser et a décidé de poursuivre sa grève de la faim. Aujourd’hui, il a fait un malaise aux environs de 16 heures », a fait savoir Ousmane Sonko. ‘’Nous alertons tout le peuple sénégalais et la communauté internationale que Macky Sall sera tenu seul responsable de ce qui arrivera au journaliste’’, a dit le leader du Pastef. Ousmane Sonko a également appelé à la mobilisation générale pour «mettre fin à cette prise d’otage inacceptable ». Pape Alé Niang est en détention préventive pour divulgation de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie, de nature à nuire à la défense nationale, d’appel à la subversion, de recel et de diffusion de documents administratifs estampillés secrets et de propagation de fausses nouvelles.

Etat de santé de Pape Alé : Son frère met en garde Macky et son régime

Thierno Niang, frère du journaliste d’investigation, Pape Alé Niang, alerte sur la situation critique du journaliste. « Alé Niang résiste sur son lit d’hôpital, plus proche de la mort, résistons avec lui ! » demande-t-il. Pour lui, quoiqu’il arrive l’unique responsable, c’est Macky Sall. « Le peuple doit exiger la libération immédiate et sans condition du journaliste Pape Alé Niang. Il est temps sortir dans la rue », demande-t-il. Selon Thierno Niang, tout ce qui adviendra à Pape Alé Niang sera imputable au régime en place incarné par Macky Sall, rapporte Senego. « Votre objectif c’est de l’éliminer il faut aller jusqu’au bout », prévient-il.

Libération Pape Alé Niang : La CAP a rencontré la famille Omarienne

La santé de Pape Alé Niang se dégrade de manière accélérée. Il a fait un malaise lundi. La coordination des associations de presse (CAP) se mobilise pour sa libération. Les camarades de Mamadou Thior étaient chez la Famille Omarienne. Ils ont briefé le Khalife Thierno Madani Tall sur l’état de santé du journaliste.  Ils se réjouissent des échanges qu’ils ont eus avec le Saint Homme. Pape Alé Niang est poursuivi pour divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la Défense nationale, de recel de documents administratifs et militaires et de diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques.

LE CAS PRÉOCCUPANT DE PAPE ALÉ NIANG PAR LY CIRÉ CLÉDOR

Le parquet traîne ses réquisitions sur la demande de mise en liberté sur sa table depuis plusieurs jours et il est à parier que la même démarche nonchalante pourrait affecter l’instruction. Il y a des situations qui ne grandissent pas une nation L’état de santé du journaliste d’investigation Pape Alé Niang devrait préoccuper toute personne soucieuse de vivre dans un État de droit et de respect des droits fondamentaux qui sont les piliers de toutes les sociétés démocratiques. Le refus de s’alimenter et le rejet de toute forme d’assistance médicale est la forme de combat souverainement décidée pour protester contre une détention devenue désormais abusive et excessive, parce qu’elle ne se justifie plus pour les nécessités de l’information qui semble terminée, pour autant qu’aucun acte n’est posé par le juge depuis son audition sur le fond de l’affaire hormis la révocation de sa liberté qui était restreinte et conditionnée. Son droit d’être en liberté et celui de comparaître dans les meilleurs délais devant une juridiction de jugement s’il y a lieu, ainsi que la présomption d’innocence dont il bénéficie surtout qu’il conteste le bien-fondé en faits et en droit des préventions retenues à son encontre, ne sont pas respectés. Le journaliste aurait eu un malaise aux environs de 16 h et a perdu beaucoup de son poids et de ses capacités. Le parquet traîne ses réquisitions sur la demande de mise en liberté déposée sur sa table depuis plusieurs jours et il est à parier que la même démarche nonchalante pourrait affecter la clôture de l’instruction. Il y a des situations qui ne grandissent pas une nation et qui créent des précédents très fâcheux. La responsabilité de toute personne pouvant mettre fin à cette détention qui s’éternise et est somme toute contraire à l’éthique de droit est engagée.

LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI

SenePlus  |   Publication 02/01/2023

727 détenus graciés par le chef de l’Etat

Le Président Macky Sall s’est conformé à la tradition républicaine. A l’occasion du nouvel an, le chef de l’Etat a gracié 727 détenus. Les bénéficiaires sont des personnes condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal. Il s’agit de délinquants primaires, de détenus présentant des gages de resocialisation ou âgés de plus de 65 ans, des malades et des mineurs.

Sonko se félicite du succès du concert de casseroles

Le leader du Pastef s’est félicité du succès du concert de casseroles à l’heure du discours à la Nation du chef de l’Etat. A ce propos, Ousmane Sonko remercie les Sénégalais qui ont massivement participé au concert de casseroles. «Tous ensemble, nous avons, à travers cette expression populaire, montré que nous sommes le Peuple», écrit l’édile de Ziguinchor. A travers ce concert, indique-t-il, «les manifestants ont surtout désigné, sans équivoque et souverainement, la relève qu’ils souhaitent pour ce beau pays».Ousmane Sonko présente par ailleurs ses meilleurs vœux au peuple sénégalais et prie pour que 2023 soit une année de paix, de santé et de belles perspectives pour le Sénégal.

Echec du concert de casseroles

Le mot d’ordre de la coalition Yewwi askan wi appelant à un concert de casseroles à l’heure où le chef de l’Etat faisait son discours de nouvel an n’a pas connu le succès escompté par les organisateurs. A 20 heures, il y a eu des jeunes qui ont tapé dans leurs casseroles çà etlà mais cela n’a pas rendu inaudible l’adresse à la nation du chef de l’Etat. A Ziguinchor, Mbacké et dans quelques quartiers de Dakar, il y a eu un peu de bruit, mais il faut dire que la grande majorité des Sénégalais n’a pas jugé nécessaire de suivre le mot d’ordre. Rejet du mot d’ordre ? Lassitude ? Désamour ? En tout cas, cette manière de protester contre le régime en place ne semble pas emballer les citoyens. En dehors de la première expérience qui avait connu franc succès, les autres ont baissé de régime au point que beaucoup pensent que les Sénégalais commencent à se lasser des manœuvres de politiciens.

Lamine Ba de Rewmi dit non au 3e mandat

Mais que se passe-t-il au Rewmi ? Avec le silence assourdissant d’Idrissa Seck hors du pays pour des raisons de santé, son parti semble se remuer dans ses bases. Alors que l’on épilogue encore sur la récente sortie de quelques responsables de la banlieue théorisant une candidature de Rewmi en 2024, l’on a noté une radicalisation du secrétaire général de Rewmi. Dans un post sur Facebook, Mamadou Lamine Bâ s’est clairement prononcé contre un autre mandat de Macky Sall. L’on a appris d’ailleurs qu’en dehors des ministres rewmistes, beaucoup de cadres sont en phase avec Lamine Bâ. Seulement, il faudra attendre le conseil national prévu en février pour savoir si Rewmi va lâcher Bby où il se dit marginalisé, ou si Idrissa Seck, la seule constante dans Rewmi, va poursuivre son compagnonnage avec Macky Sall.

Pape Alé Niang rechute gravement

Ça craint pour Pape Alé Niang. Son état de santé est devenu très inquiétant, si l’on en croit le Directeur de publication de Pressafrik, Ibrahima Lissa Faye. Selon notre confrère, que jours après son refus de suivre le traitement des médecins à son chevet, Pape Alé Niang a gravement rechuté. Le directeur de publication de Dakarmatin est cloué au lit, mais il poursuit sa grève de la faim entamée depuis 14 jours. Il est prêt, d’après Ibrahima Lissa Faye, au sacrifice suprême pour dénoncer son emprisonnement qu’il juge arbitraire et injuste.

Mémorandum pour la libération de PAN au Parlement européen

Restons sur l’incarcération du directeur de publication de Dakarmatin pour dire que la lutte s’est internationalisée pour sa libération. Un mémorandum pour l’adoption par le Parlement européen d’une résolution d’urgence en vue de la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste Pape Alé Niang sera bientôt déposé. Car l’Union européenne attache une importance toute particulière à la protection des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, indique une note. La protection des sources journalistiques, garantie fondamentale de la liberté de la presse et du droit du public à l’information, est consacrée par les instruments juridiques internationaux, précisément par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme. Pour rappel, Pape Alé Niang a été arrêté le 06 novembre 2022 avant d’être placé sous contrôle judiciaire le 14 décembre 2022. Il a été de nouveau interpellé par la police, moins d’une semaine après sa libération, sur instruction du juge Mamadou Seck qui a révoqué sa décision de liberté provisoire assortie du contrôle judiciaire.

Incendie à Saint-Louis

Un incendie d’une rare violence s’est produit hier dans le quartier populeux de Léona de Saint-Louis, à quelques encablures de la maison familiale de Me Ousmane Ngom. L’incendie a débuté dans un terrain abandonné où il y avait beaucoup d’herbes. La fumée, de plusieurs centaines de mètres de haut, a ameuté le voisinage qui s’est déplacé en masse pour s’enquérir de la situation. Alertés, les sapeurs-pompiers sont vite arrivés sur les lieux, en déployant de gros moyens pour éteindre le feu.Il a fallu une vingtaine de minutes pour venir à bout des flammes. Selon nos sources, ce sont deux enfants qui jouaient avec des pétards qui seraient à l’origine de l’incendie. Mais il y a eu plus de peur que de mal. On ne déplore aucune perte en vie etles dégâts sont minimes. Les parents sont invités à redoubler de vigilance sur leurs enfants qui manipulent le feu avec les pétards.

Bébé de l’année 2023 à Saint-Louis

La tradition a été perpétuée à Saint-Louis. Comme à l’accoutumée, le bébé de l’année a été fêté à Saint-Louis. Une forte délégation conduite par l’initiatrice Michelle Ndiaye Sy a sillonné les différentes structures de santé de Saint-Louis. Téléphones collés à l’oreille, les membres se renseignent sur la naissance du premier bébé de l’année 2023. A minuit, la nouvelle est tombée. Il s’agit d’un bébé de sexe féminin né à la maternité de l’hôpital régional de Saint-Louis. La délégation composée de la présidente des Sages-femmes et de la marraine Mme Yaye Sokhna Ndiaye Faye, non moins épouse du maire de Saint-Louis, s’est dépêchée sur les lieux. Mme Faye a couvert le bébé de cadeaux, notamment des valises, des couches, des pots, des gammes pour toilettes, des biberons etc., en plus d’une importante enveloppe. Le maire de Saint-Louis n’a pas voulu être en reste puisqu’il a déboursé une somme d’argent pour accompagner l’initiatrice.

Accident sur la Vdn 3 : un mort et cinq blessés

Un violent accident s’est produit hier sur la Vdn3. Il s’agit d’un choc entre deux taxis. L’un des taxis s’est retrouvé sur la glissière de sécurité qui sépare les voies de la Vdn. Le bilan est d’un mort et plusieurs blessés. Le taximan a perdu la vie sur le coup. Selon nos sources, quatre blessés sont d’une même famille. Il s’agit de M. M. Badji habitant à Bambilor et ses trois filles F. Diémé, Y. Diémé et O. Diémé. La cinquième victime est M. Agne habitant à Thiaroye. Ils ont été évacués à l’hôpital Dalal Jamm par les sapeurs-pompiers.

Birahime Seck et Alioune Tine

Le coordonnateur national du Forum Civil etle présidentfondateur d’Afrikajom center sont choqués d’entendre le chef de l’Etat, lors de son adresse à la nation, parler de concertations sur le rapport de la Cour des comptes. Très déçu par la sortie du Président Sall sur cette question, Birahime Seck lui rappelle que le gouvernement avait transmis au juge le rapport de l’Inspection générale d’Etat(IGE) sur la caisse d’avance de la mairie de Dakar sans concertation. Pourquoi donc, se demande M. Seck, organiser des concertations autour de ce rapport sur la Covid-19 ? Il faut arrêter de se jouer du peuple. L’ancien coordonnateur du M23, Alioune Tine, fait le même constat. Il pense que la même diligence utilisée pour expédier, sans explication, les leaders d’opposition chez le juge doit être utilisée pour expédier les autorités suspectées d’avoir détourné l’argent de la riposte Covid-19 chez le juge. C’est ça qui convainc, a pesté Alioune Tine.

Déthié Fall peint un tableau noir de la gouvernance en 2022

L’année passée n’a pas été de tout repos pour le leader du parti PRP. Déthié Fall peint un tableau sombre. «(…) Nous voilà à la fin de l’année 2022 avec son lot d’événements par moments regrettables pour notre pays en matière de démocratie, de violations des droits de l’Homme et de mauvaise gouvernance des ressources de notre cher Sénégal », écrit l’ancien mandataire de Yewwi Askan wi aux dernières élections. Il ajoute que l’année 2022 a été singulièrement marquée d’une part par des disparitions tragiques et troublantes de compatriotes, et d’autre part de kidnappings, d’arrestations et d’emprisonnements de journalistes, d’opposants et de leaders d’opinion. C’était aussi, selonDéthié Fall, l’année des difficultés économiques et sociales des Sénégalais, traduisant ainsi un échec de la politique économique du pouvoir en place. Cette situation a été aggravée par les différents chocs économiques qui ont fini par rajouter à la souffrance des Sénégalais à cause de l’inflation sans commune mesure de toutes les denrées de première nécessité. L’année 2022 a été également marquée, selon le leader de PRP, par son lot de scandales dans la gestion des biens publics mise à nu par le dernier rapport de la Cour des comptes qui révèle les hideuses malversations financières dans la gestion des fonds de Force Covid-19. Il salue l’engagement des forces vives de la nation et de la société civile pour exiger une suite dans les recommandations émises par la Cour.

La ville de Kaolack adopte un budget de plus de 7 milliards

Le conseil municipal de Kaolack a adopté un budget prévisionnel de 7.386.785.690 Fcfa pour l’exercice 2023, un montant en hausse de 40% en comparaison avec le précédent exercice budgétaire. Les conseillers municipaux l’ont adopté à l’unanimité, en présence de l’adjoint au préfet, Aliou Sadji. En vue d’atteindre ce budget prévisionnel, il est prévu la mise en place d’un nouveau système de recouvrement, ainsi que l’augmentation de l’effectif des collecteurs et des points de collecte. Ce projet de budget a été également élaboré, avec l’objectif de prendre en charge l’éducation avec la construction de nouvelles salles de classe et des infrastructures sanitaires, la réhabilitation du port sec de Kaolack et la construction de marchés. Selon l’Aps, l’équipe municipale dirigée par l’homme d’affaires Serigne Mboup, un plaidoyer sera fait auprès de l’Etat du Sénégal pour des investissements estimés à 300 milliards de francs CFA. Un montant de 81,39 millions Fcfa est prévu pour l’aménagement d’édifices culturels, de sites touristiques et de plages, tandis que 7 millions de francs CFA seront dégagés pour doter les agents municipaux de bicyclettes et de cyclomoteurs.

Ziguinchor : Des étudiants de la ville logés par la mairie exigent à Ousmane Sonko de pérenniser la parole donner par son prédécesseur

https://www.dakaractu.com Rebelote dans l’affaire du logement des étudiants de Ziguinchor. La mairie  sous le régime de Abdoulaye Baldé avait pris en charge un immeuble à Grand-Dakar. Des étudiants  ont délogé tous ses établissements qui ont repris les cours ce lundi 02 janvier 2023 à Ziguinchor. Ils veulent le renouvellement du bail entre le promoteur et la mairie de Ziguinchor comme promis par le prédécesseur de Ousmane Sonko qui leur avait promis de continuer le bail. Niet avait dit l’actuel maire qui les avait reçus. Ousmane Sonko avait soutenu être en phase pour leur donner des bourses mais pas prendre en charge leur logement. Une réponse qui passe difficilement. Ce qui les a poussés à mettre les artères de la ville de Ziguinchor sens dessus – dessous , jonchées de pierres, de pneus brûlés … La police n’est pas parvenue à les dissuader malgré les négociations, les jeunes n’ont rien entgendre. Un des manifestants a été arrêté par la police…

Du nouveau dans l’affaire Outhmane Diagne et Papito Kara

Outhmane Diagne et Papito Kara sont sous mandat de dépôt depuis cinq mois. Ces deux membres de la «mafia Kacc Kacc», réputés proches d’Ousmane Sonko, sont poursuivis pour «diffusion de fausses nouvelles, effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques». Il leur est reproché d’avoir détourné des Unes de journaux comme L’Observateur. Leur dossier a connu un rebondissement. D’après Libération, qui donne l’information, alors qu’ils étaient en train de déposer une demande de liberté provisoire pour leurs clients, les avocats des mis en cause apprennent que le magistrat instructeur chargé du dossier a pris un avis de clôture. Au lieu de faire leurs observations, les conseils de Outhmane Diagne et Papito Kara ont préféré saisir la chambre d’accusation pour obtenir une liberté provisoire. Les deux prévenus ont été entendus sur le fond de l’affaire le 13 décembre dernier.