cropped-LOGO-RP
Loading ...
00221 77 515 16 66 mamadouly4435@gmail.com

Vente des actifs de  Bolloré Africa Logistics (Bal) à Msc : Où sont nos patrons,la Cdc,le Fonsis et la Brvm Par Moustapha DIAKHATE

Vincent Bolloré, vestige du capitalisme néocolonial et emblème de la «Françafrique», avait entamé son aventure dans la logistique africaine -ports et lignes ferroviaires pour fret-  au milieu des années 1970 avec une petite holding familiale sous-capitalisée, qui profita de la vague des privatisations des années 1990 imposées par la Banque mondiale pour asseoir un monopole de fait sur 42 ports en Afrique, à travers 16 terminaux à conteneurs. Les ports de Dakar, d’Abidjan, de Conakry, de Douala, dans  le pré-carré français, furent parmi les plus rentables sur les 74 agences maritimes du groupe Bolloré  présentes sur plus de 32 pays en Afrique.  Il fut l’entrepreneur français qui a le plus réussi en Afrique, ayant bâti sa fortune de plus de 500 milliards de F Cfa  à travers les concessions portuaires et logistiques sur le continent.

Confronté à des investissements coûteux et à la concurrence chinoise et émiratie, sans compter le peu d’attachement de ses héritiers pour l’Afrique. Vincent Bolloré a cédé tous ses actifs portuaires et ferroviaires à  l’armateur italo-suisse Msc.

Bien sûr,  le magnat septuagénaire, empêtré  dans un sordide scandale de corruption -ici en Afrique-, a négocié ce virage financièrement très  rentable  pour se recentrer sur les médias et la communication afin de laisser les rênes de sa holding  à son fils et successeur, Cyrile. Maersk, Cma Cgm, Msc, Dpw, Hapag Lloyd, sont les armateurs d’envergure mondiale qui détiennent  le monopole absolu sur les toutes les  chaînes d’approvisionnement -terre, air, mer- et consolident leurs parts de marché en multipliant les acquisitions dans les activités connexes pour diversifier leurs portefeuilles grâce aux bénéfices records générés par le transport maritime florissant et l’exploitation de concessions portuaires ultra rentables. L’Afrique, malgré ses ambitions d’intégration et de facilitation du commerce intra-africain, utilise encore la flotte et la logistique des  armateurs européens et asiatiques  pour ses opérations d’import et d’export, de logistique et transport pour les matières premières, les denrées  et produits finis. L’opportunité de faire reprendre par un groupe africain authentique ou un fonds d’investissement africain des activités de Bolloré était ainsi une opportunité que le continent ne pouvait pas rater pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement dans un contexte d’insécurité alimentaire et d’augmentation incontrôlée des coûts de  fret avec des opérateurs maritimes  qui nous imposent  leurs tarifs.

Au Sénégal, il est inadmissible que Bolloré se soit permis de céder ses activités à un armateur autre qu’un groupe sénégalais ou africain.  Il fallait impérativement mettre à profit son désinvestissement sur le continent  pour asseoir les bases  d’une industrie locale ou même dans la logistique portuaire et le fret,  riche en emplois dans un pays ou un continent minés par le chômage des jeunes.

Pendant que la Caisse des dépôts et consignations du Sénégal engloutit 30 à 40 milliards sur des immeubles ou sur l’acquisition de foncier de l’ex-aéroport de Yoff sans aucune rentabilité assurée  ni emplois créés, un investissement sur la concession portuaire aurait permis de créer emplois, de consolider le fret malien et de l’étendre avec le rail, et surtout de créer des millions de postes de travail pour la jeunesse au Sénégal. Hélas nos managers au Sénégal  s’illustrent plus sur le terrain politique que sur le management efficace et efficient de leurs  boîtes. Le patronat privé local, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), la Caisse des dépôts et consignations avaient, avec le départ de Bolloré, l’occasion de concevoir une ingénierie financière en levant des fonds à la bourse d’Abidjan grâce à leurs apports initiaux, pour reprendre les activités du concessionnaire au Sénégal et même dans la sous-région, pour un tant soit peu de dignité et fierté dans une Afrique qui veut sortir des grippes de l’exploitation économique et financière de l’ancienne puissance coloniale, le port est un outil stratégique, un levier économique et un symbole de souveraineté. Bolloré  Africa  Logistic, c’étaient 20 000 collaborateurs sur près de 250 agences réparties dans 46 pays, avec un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros  en 2020  : c’est le jackpot de Msc sur notre dos, bref sur le dos  de l’Afrique.Moustapha DIAKHATE, Ex Cons. Spécial PM, Expert et Cons. Infrastructure

Cherté du coût de la vie : des mesures,pas d’impacts réels !

https://www.sudquotidien.sn L’année 2022 a été très difficile pour les consommateurs avec un niveau d’inflation record, et pour les pouvoirs publics dans le cadre de leur arbitrage et surtout de leur pilotage à vue qui ressemblerait tantôt à du tâtonnement, analyse Mor Gassama, économiste et enseignant chercheur à l’Ucad   Les sénégalais ont vécu une année 2022 extrêmement difficile à tous les niveaux. « Les conséquences de la crise covid-19 et le déclenchement de la guerre Russo-ukrainienne n’ont fait que compliquer davantage la situation de nos concitoyens sur le plan économique », fait savoir l’économiste et enseignant chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Le Sénégal à l’instar des autres pays du monde a connu une flambée des prix du pétrole et de ses produits dérivés ainsi que des denrées alimentaires. Un taux d’inflation pic de « 11,4% a été atteint au mois d’Août 2022 », relève l’enseignant-chercheur. On estime à environ « 8% le taux d’inflation moyen annuel pour une prévision en début d’année de 2 à 3% », analyse-t-il. En réponse à cette situation fait-il savoir  : « Le gouvernement a tenté de contenir cette hausse des prix en prenant certaines mesures consistant à subventionner certaines denrées en renonçant à des taxes de l’ordre de 47 milliards de FCFA pour le blé, 50 milliards pour le riz, l’huile et le sucre ». Ce, dans le courant du 1er semestre. Malgré tout, poursuit-il « cela n’a pas empêché la hausse des prix de la baguette de pain en fin 2021 (voire début 2022) ». Pour les autres denrées malheureusement cela n’a pas été ressenti dans le panier de la ménagère. D’autres mesures similaires ont été prises par l’État au courant du dernier trimestre suite à la rencontre entre le président de la république, les commerçants et les associations consuméristes. Quelques décisions fortes avaient été prises sur la baisse des prix des denrées alimentaires. A tout cela, dira-t-il  : « Les choses n’ont pas beaucoup évolué à ce niveau étant donné que certains commerçants notamment les détaillants et demi grossistes ont crié au scandale et opposé un niet catégorique parce que logiquement ils ne peuvent pas vendre à perte ». De son analyse, il retient que le gouvernement a essayé de mobiliser ses contrôleurs de prix sur le terrain et quelques commerçants récalcitrants ont été sanctionnés. Ici on constate simplement que la situation n’était plus sous contrôle malgré la bonne volonté des autorités gouvernementales. Globalement, croit-il savoir « le Fonds monétaire international (Fmi) estime à 750 milliards de F CFA le montant de subventions de l’état. On peut aussi rappeler les concertations puis la décision de l’état de baisser les prix du loyer pour soulager les locataires. Là aussi l’application pose problème et on pense que ça pourrait engendrer beaucoup de différends entre les bailleurs ou propriétaires et leurs locataires. Il y a un préalable pour que de telles mesures deviennent efficaces ».JEAN PIERRE MALOU

Gestion des affaires publiques : 2022,une gouvernance émaillée de mauvaises pratiques et d’impunité

https://www.sudquotidien.sn En termes de bonne gouvernance et de reddition des comptes, l’année 2022 a été marquée  par   une épidémie de mauvaises pratiques et d’impunité. C’est du moins l’avis de Elimane Hady Kane, président de Legs Africa . Parmi celles-ci il a  cité les scandales financières   qui ont été révélées par les rapports des organes de contrôle de l’Etat comme l’office national de lutte contre la fraude et le corruption (Ofnac), l’autorité de régulation des marchés publics (Armp) et la Cour des Comptes. « Nous constatons que la gouvernance est un des maillons faibles du régime en place.Des réalisations importantes ont été faites  dans un contexte qui n’optimise pas les ressources publiques à travers des réformes qui sont apportées au code des marchés publics à la  pratique de marchés de gré à gré sur des montants assez élevés ». Ces propos sont de Elimane Hady Kane, président de Legs Africa  qui revenait sur les faits marquants de l’année 2022 en matière de bonne gouvernance et de reddition des comptes. Selon lui, les  différents rapports  produits  par les organes  de contrôle  ont fait état de nombreuses mauvaises pratiques  , de fautes de gestion,  de détournements de deniers publics  et d’objectifs ainsi que  de malversations . «Ces institutions ont connu des disfonctionnements,  parce qu’elles ont produit  avec du retard les rapports annuels. Il faut dire que leur travail permet de renseigner quand même sur  le niveau de gestion des affaires publiques  qui demeure alarmant. Donc il y a une pratique de mal gouvernance qui est encore pandémique au Sénégal », a-t-il relevé. Un autre aspect qui caractérise cette  mauvaise gouvernance des affaires publiques est  signale-t-il, les mesures déconsolidâtes du cadre institutionnel  qui assure cette gouvernance notamment  le choix de certains hommes pour diriger  les organes de contrôle.« C’est  le cas de l’Ofnac où l’ancien procureur Serigne Bassirou Gueye  qui n’a jamais  donner suite à un rapport qui lui aurait été soumis a été désigné pour être le président de cet organe de contrôle. Cette décision est une  incongruité  pour nous observateurs », se désole M Kane.L’autre élément, poursuit-t-il,  c’est l’impunité. Parce que, souligne-t-il, certains rapports sont soumis au Président de la République, d’autres ont été  transféré  au parquet par différentes institutions et aucune suite n’a été donnée à ces audits. « On n’a pas vu des dossiers judiciaires  traités sur la base des recommandations de ces organisations en charge  de contrôler la gestion des finances publiques », déplore-t-il.  La situation d’impunité qui découle de toutes ces mauvaises pratiques peut mener à une société d’anomie et une rupture définitive de confiance entre l’Etat et les citoyens. « Maintenant on ne respecte plus aucune  règle, parce qu’on se dit que ceux qui font appliquer les règles sont les premiers à se partager nos  peu de  ressources sans être sanctionnés .Donc cette impunité est dangereuse pour un pays. Cela peut mener vers les ruptures de justice  sociale et économique et vers la colère publique qui peut se manifester par des émeutes  et des rapports publics de plus en plus violents.  Cela peut mémé engendré le refus de payer les taxes par les citoyens. Et si on arrive à ce stade-là, il n’y aura plus de République », prévient le président de Legs Africa.NDEYE AMINATA CISSE

Gestion des fonds du Covid-19 : L’heure des comptes

https://lequotidien.sn Le Premier président de la Cour des comptes va saisir le ministère de la Justice aujourd’hui, pour demander l’inculpation des personnes citées dans le rapport sur la gestion des fonds de lutte contre les effets du Covid. Cela va permettre à l’appareil judiciaire d’entrer en jeu, et d’entendre tous ceux qui sont impliqués. Le gouvernement veut rapidement se sortir du sulfureux rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre les effets du Covid-19. Le Quotidien a appris que dès aujourd’hui, le Premier président de la Cour des comptes, Mamadou Faye, va saisir la Chancellerie afin d’enclencher des poursuites contre toutes les personnes épinglées dans le rapport pour des faits constitutifs de crimes ou délits. Le chef de l’Etat a d’ailleurs rappelé hier, en réunion du Conseil des ministres à Tambacounda, ses instructions, pour que les ministres mettent rapidement en œuvre toutes les recommandations de la Cour des comptes, telles que formulées dans ledit rapport, et veiller à ce que tous les mis en cause s’expliquent devant les juridictions compétentes. Au cours d’un point de presse tenu le vendredi 23 décembre dernier, les ministres des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba, et du Commerce, Abdou Karim Fofana, avaient souligné que la Cour des comptes avait énoncé 85 recommandations, «qui seront capitalisées et internalisées au titre de bonnes pratiques en matière de bonne gouvernance des ressources publiques, dans des situations d’urgence et de crise». Dans ces 85 recommandations, il y a celles qui préconisent la poursuite en Justice d’auteurs présumés de faits assimilables à des détournements de deniers publics ou des surfacturations. Moustapha Bâ allant jusqu’à préciser que les montants estimés comme devant faire l’objet de poursuites judiciaires, concernaient exactement 6 milliards 686 millions 784 mille 410 francs Cfa, «soit 0,7% du montant total du Pres décaissé». Le Pres étant le Programme de résilience économique et sociale. Les 9 ministères en cause sont ceux de la Santé et de l’action sociale, de la Microfinance et de l’économie solidaire, du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, du Commerce et des petites et moyennes entreprises, de la Femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants, de la Culture et de la communication, ainsi que du Développement industriel et des petites et moyennes industries. Pour la plupart de ces départements ministériels, ce sont les Dage qui sont mis en cause pour des montants divers. D’autres recommandations à caractère non pénal, qui portent sur des fautes de gestion, vont aboutir à envoyer leurs auteurs devant la Chambre de discipline financière de la Cour des comptes. Une pratique courante dans l’Administration, et qui concerne des centaines de fonctionnaires chaque année. En tout état de cause, toutes les personnes impliquées ou mouillées auront le loisir de se faire entendre devant les juridictions compétentes, et en ce qui le concerne, le président de la République, selon ses proches, n’entend couvrir personne dans cette affaire. Comme aiment à le dire certains confrères, il ne mettra le coude sur aucun dossier. Le fait déjà pour le président de la Cour des comptes de saisir dès ce jeudi le ministère de la Justice, est aussi le signe que le gouvernement aimerait déterminer le plus vite possible, si des sanctions administratives devraient suivre certaines éventuelles condamnations, ou si comme il peut également être attendu dans certains cas, des personnes seront en mesure de se laver de toute infamie.mgueye@lequotidien.sn

la Cour des comptes : «Des gens ont été emprisonnés pour moins que ça»

https://lequotidien.sn Khalifa Ababacar Sall a déclaré être heurté par l’attitude de certains responsables de la mouvance présidentielle qui minimisent les «scandales» dévoilés par le rapport de la Cour des comptes sur les Fonds de lutte contre le Covid-19. Le président de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi et ses camarades faisaient face à la presse hier. Ousmane Sonko, lui, a adressé un message à la Communauté internationale en vilipendant le président de la République, Macky Sall. – Le rapport de la Cour des comptes continue de faire parler de lui. «On l’a mis en garde, on l’a averti. On lui a suggéré de faire en sorte que ces malversations soulevées par la Cour des comptes n’arrivent pas. Nous avons eu raison sur tous ceux qui nous prenaient pour des sceptiques, des oiseaux de mauvais augure. Je suis heurté d’entendre les responsables de la majorité dire que c’est tant de francs Cfa. Ils doivent avoir honte. Pour moins que ça, des gens croupissent en prison. Pour moins que ça, des gens ont été déshonorés, traînés dans la boue», a craché l’ex-maire de la Ville de Dakar qui a été condamné pour escroquerie après un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige), et qui portait sur un montant d’un milliard et demi de francs Cfa. Une condamnation qui lui avait coûté son poste de député et de maire de la capitale. Le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, lui, a vilipendé le président de la République, Macky Sall, en s’adressant à la Communauté internationale. Il a dit  : «Macky Sall est le garant de la gabegie, de la mal-gouvernance, du détournement des deniers publics et particulièrement dans des moments extrêmement graves, des moments de crise sanitaire.» Il a ajouté  : «Des moments où énormément de Sénégalais ont perdu la vie, que ce président de la République puisse être le promoteur mais également le protecteur de pratiques malsaines qui ont permis à certains de ses collaborateurs, ministres particulièrement et principalement, de détourner des milliards de fonds auxquels vous partenaires au développement, institutions internationales, bailleurs de fonds, avez contribué.» Par ailleurs, dans son message aux membres de la Communauté internationale, le leader du parti Pastef les a mis en garde sur une éventuelle caution de leur part par rapport à une éventuelle troisième candidature de Macky Sall en 2024. 2023 sera une année de combat, une année déterminante pour la Coalition Yewwi askan wi, a annoncé hier, le président de la Conférence des leaders de ladite coalition. Pour Khalifa Ababacar Sall, il s’agit d’un combat pour la consolidation des acquis démocratiques. Relativement au concert de casseroles prévu le 31 décembre à 20 heures, à l’instant même du discours à la Nation du chef de l’Etat, Yewwi askan wi maintient son programme. Dans le sillage de dénonciation des malversations notées dans le rapport de la Cour des comptes, Ousmane Sonko appelle les citoyens à répondre massivement à leur manifestation prévue le 6 janvier prochain à la Place de la Nation, mais également le 30 décembre à l’appel de la Société civile. En outre, Khalifa Ababacar Sall a dénoncé ce qu’il qualifie d’«acharnement» dont Pape Alé Niang fait l’objet, ce qu’il juge «inacceptable». Il réaffirme que la place du journaliste n’est pas en prison, surtout venant de Macky Sall. Le pouvoir doit revoir ses relations avec la presse, a-t-il recommandé. Par Aliou DIALLO

COVIGATE : «Les faits sont graves, les épinglés doivent être poursuivis»,Juge Dème

https://senego.com Le président de la cour des comptes va saisir le ministre de la justice sur le scandale des fonds force covid-19 et qui accablent des hautes autorités de la République. Pour juge Dème, les révélations sont extrêmement graves et les auteurs doivent être poursuivis . L’Expert en droit pénal, a appelé les journalistes a être vigilants, jusqu’à ce que la saisine du ministre de la justice sur le scandale des fonds de force covid-19 aboutisse sur la saisine du procureur qui doit également saisir le juge d’instruction. D’après Ibrahima Dème, Président du parti ETIC, les faits sont extrêmement graves et les présumés accusés doivent être poursuivis et le peuple informé en même temps. Selon Juge Dème, la cour des comptes a fait un travail extraordinaire, en respectant le principe du contradictoire en donnant à tous les accusés l’opportunité d’apporter leurs réponses.

Non!Messieurs les contrôleurs de la Cour des comptesPar Malick FALL

Depuis la publication du rapport définitif de la Cour des comptes sur la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19, le débat est engagé avec beaucoup de bruit et dans tous les sens, chacun y va avec sa propre appréciation. Sur 179 pages, la Cour des comptes a passé en revue toutes les procédures et dépenses effectuées à partir de ce fonds préalablement fixé à 1000 milliards. Le rapport a souligné énormément de dysfonctionnements et de fautes de gestion commises pratiquement par toutes les structures impliquées. Après une lecture attentive du texte, il nous revient, comme tout le monde d’ail­leurs, de donner notre point de vue en tant qu’acteur, mais aussi en tant que citoyen contribuable. Je voudrais d’abord féliciter les fonctionnaires de la Cour des comptes de cet excellent et immense travail accompli qui, à coup sûr, constituera un pas géant dans le cadre de la bonne gouvernance, malgré les quelques cas de recours à la Justice de notre pays. Les recommandations formulées par la Cour peuvent participer à l’élaboration d’un bréviaire pour les Dage et les gestionnaires de derniers publics. L’exploitation rationnelle du document a permis de classer les recommandations par structure. Ainsi, le ministère des Finances et du budget et le ministère de la Santé et de l’action sociale ont été largement cités, avec 16 recommandations pour le premier et 37 pour le second dont 6 demandes d’ouverture d’une information judiciaire concernant des tiers.

A propos de la surfacturation évoquée par la Cour des comptes, les vérificateurs sont passés à côté en se référant à un arrêté daté du 22 mai 2013, considéré comme caduc au moment du contrôle.

L’arrêté n°007111 du 25 mai 2013 tel que la Cour l’a cité, constitue la situation de référence à partir de laquelle cette même Cour a noté que le Dage du mi­nistère du Développe­ment com­munautaire, de l’équité sociale et territoriale a procédé à des surfacturations sur le riz et la manutention. A la page 100 du document, l’arrêté en question proposait le litre d’huile en fût à 850 F et la tonne de riz brisé non parfumé à 245 000 F, soit 245 F le kg. Par la même occasion, les contrôleurs de la Cour ont fixé à 5000 F le coût de la manutention d’une tonne de riz sans donner la référence. En additionnant les deux valeurs, la Cour estime que le coût de la tonne, y compris la manutention, est de 250 000 F. Quelle erreur Messieurs les juges ! Quand on sait que le prix du riz est dans une courbe ascendante, je me demande pourquoi les contrôleurs de la Cour ont choisi un arrêté daté du 25 mai 2013 (22.05.2013.007111) signé par le ministre du Commerce, de l’industrie et du secteur informel. Pourtant, le ministère du Com­merce prélève régulièrement les prix des denrées. C’est pour cette raison que le Mdcest s’est doté d’un document retraçant les prix des denrées dont les contrôleurs auraient pu vérifier l’existence. Dans sa réponse aux interpellations des contrôleurs, Mmon­sieur Aliou Sow, Dage du Mdcest au moment des faits, a indiqué : «le ministre du Développement communautaire et de l’équité sociale et territoriale avait remis au président de la Commission des marchés, un tableau produit par le ministre chargé du Com­merce qui retraçait les prix des denrées. Dans ce tableau, le prix de la tonne de riz brisé non parfumé est affiché à 275 000 F Cfa et toutes les entreprises sélectionnées pour l’acquisition de riz avait proposé le même prix.»

La Cour a donc rejeté ce document élaboré en temps réel pour aller se référer à un arrêté de mai 2013.

Par ailleurs, dans le bulletin mensuel d’information sur les marchés agricoles du Sénégal, paru au mois de décembre 2019 sous le numéro 381, il est indiqué : «Les prix moyens régionaux par kg du riz importé brisé non parfumé ont oscillé dans la fourchette [280-325] F, soit un prix moyen de 300 F.» Concernant le coût de la manutention, nos contrôleurs ignorent que ce prix doit être multiplié par quatre (deux chargements et deux dé­char­gements). Si le premier est payé par le fournisseur, les trois autres sont à la charge du ministère. Avec tout le respect que nous devons à la Cour et aux hauts fonctionnaires qui y travaillent nuit et jour pour produire d’excellents résultats sur le contrôle de la destination de nos deniers, nous estimons qu’il y a beaucoup à dire sur le montant de la surfacturation. Pendant la période de l’acquisition du riz, le coût du kg du riz brisé importé non parfumé oscillait entre 280 et 325 F selon la qualité et la zone de vente du produit. A l’absence d’un prix homologué et imposé aux fournisseurs par l’Etat, tout prix inférieur à 280 F ne doit pas être considéré comme surfacturé. Dans le tableau de l’arrêté n°22.05.2013.007111 signé par le ministre du Commerce, de l’industrie et du secteur informel, il apparait que l’écart entre 245 F, prix du kg au fournisseur, et 260, prix au détaillant, est de 15 F. Cette différence, lorsqu’elle est appliquée aux prix de décembre 2019, le prix au fournisseur varierait entre 265 et 310 F. Ainsi, il est impossible d’appliquer une surfacturation de 25 F au kg. La Cour, sans une situation de référence officielle, aurait dû se contenter des éléments fournis par le Csa et le ministre du Commerce. Maintenant, il est important, très important même, de revenir sur la distribution des denrées alimentaires et les critères mis en place par le comité avec à sa tête le ministre du Dcest, Monsieur Mansour Faye.

En application d’une directive de Monsieur le président de la République, le ministre Mansour Faye avait fixé deux principaux objectifs :

Réaliser l’opération dans un temps très court et avant la saison des pluies, tout en satisfaisant les exigences de la pandémie ; Distribuer des denrées de qualité sans aucun reproche de la part des bénéficiaires. A travers l’opération de distribution, les agents impliqués doivent s’estimer heureux d’avoir offert aux ménages du riz de qualité, dans la mesure où aucune réclamation sur ce point n’a été enregistrée. Dans une telle opération, des opérateurs véreux essaient toujours de faire évacuer les stocks de qualité douteuse ; ce qui n’a pas été possible avec cette opération. C’est pour toutes ces raisons que j’ai écrit sur ma page Facebook que les Sénégalais devraient féliciter le ministre Mansour Faye et l’équipe qui l’a accompagné dans cet exercice. Quant à la Cour, je pense que les vérificateurs doivent revoir leur copie dans la mesure où la borne inférieure à partir de laquelle le montant de la surfacturation est déterminé se trouve être erronée.

DES RESPONSABLES PUBLICS NÉS AVANT LA HONTE PAR BIRANE DIOP

Je condamner les propos terribles et choquants de Mansour Faye, ministre de la République, à l’égard des magistrats de la Cour des comptes. Ce ministre n’a aucune mystique républicaine

DES RESPONSABLES PUBLICS NÉS AVANT LA HONTE

Début mars 2020, le Covid-19 menace de ravager les établissements publics de santé, exsangues avant même l’apparition de ce virus insidieux – depuis soixante ans, nos hôpitaux sont des mouroirs à ciel ouvert pour les pauvres. La stupeur était totale. Le stress était intense. La peur se lisait sur les visages. Le pays était dans l’inconnu. Notre rapport à l’autre avait aussi complètement changé. Des murs étaient érigés entre des gens qui vivaient sous un même toit. C’était le temps des gestes barrières, voire, de la distanciation sociale pour s’épargner la mort. Et pour sauver des vies, surtout celles des personnes les plus vulnérables, on avait fait recours à une pratique moyenâgeuse, tristement. Le « semi-confinement !» Ainsi, face à la gravité de la situation, de fortes mesures ont été prises pour endiguer la propagation de ce monstre invisible, qui hantait nos nuits. Le 23 mars 2020 sur la RTS – « la Pravda », le président de la République, Macky Sall s’adressa à la Nation pour annoncer ses décisions. Et l’une d’elles était l’état d’urgence conformément à l’article 69 de la Constitution, qui permet au président de la République de décréter sur toute l’étendue du territoire national cette mesure exceptionnelle. Dans le même sillage, le chef de l’État avait annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale, seule instance habilitée, à voter les lois, à contrôler l’action du gouvernement et à évaluer les politiques publiques ; de légiférer par ordonnances sans passer par l’Hémicycle, eu égard à l’article 77 de la Constitution. Ce fut chose faite quelques jours après son allocution. Par voie de conséquence, il avait les coudées franches pour mener le combat contre l’ennemi. Les lieux de culte et de culture, et les écoles étaient fermés. Un fonds de 1 000 milliards de F CFA, dénommé « Force Covid-19 » était mis en place pour soutenir notre économie extravertie, terriblement touchée, à l’aune de cette crise historique. Eu égard au rapport définitif de la Cour des comptes sur la gestion de cet argent public, la juridiction nous informe que ce gros pactole a été mobilisé par les Partenaires au développement, par l’Etat, et par les citoyens (retraités, vendeuses de poissons, marchands ambulants, tailleurs, cadres, footballeurs, la diaspora, etc.). Ce formidable élan de solidarité n’était pas seulement économique. Les universitaires, écrivains, artistes, journalistes, étudiants, « badiène gox » avaient aussi apporté leur pierre à l’édifice sous différentes formes. L’opposition avait aussi répondu favorablement à l’appel du chef de l’Etat au palais. La solidarité était donc un fait total, malgré les remous politiques. Mais les magistrats de la Cour des comptes nous disent que pendant que les libertés étaient confinées, des responsables publics sans scrupule, étaient en train de nous extorquer plusieurs milliards de F CFA. C’est tout simplement abject. Ces personnes incriminées par ledit rapport doivent répondre de leurs actes devant la justice. Et qu’ils arrêtent de parader sur les plateaux télé en essayant de justifier l’injustifiable, ou de jeter le discrédit sur les institutions. A travers ces lignes, j’en profite pour condamner les propos terribles et choquants de Mansour Faye, ministre de la République, à l’égard des magistrats de la Cour des comptes. Un ministre qui accuse des commis de l’Etat, de surcroît, qui ont effectué un travail sérieux, de politiciens encagoulés doit être démis de ses fonctions. Je trouve que ce ministre n’a aucune mystique républicaine. De tels propos fragilisent nos institutions et mettent en danger notre République. J’espère que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice instruira une enquête judiciaire à l’encontre de ces gens dépourvus de générosité et d’éthique, nés avant la honte. Mais peut-on s’attendre à grand-chose de ce gouvernement quand on sait que des rapports sont laissés dans les tiroirs, au bon vouloir du président ?

Mamadou Lamine DIALLO sur le rapport de la CC : «L’Assemblée nationale doit installer la Haute Cour de Justice»

http://www.walf-groupe.com Des sanctions contre les ministres et toutes les personnes citées dans le rapport de la Cour des comptes. C’est ce que réclame Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki. Lequel appelle les populations à manifester, organiser des concerts de casseroles, des grèves, etc. pour que justice soit rendue au peuple. Le rapport rendu public par la Cour des comptes mettant à nu la gestion nébuleuse du fonds «Force Covid-19» continue de susciter des réactions. La dernière en date est celle deMamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki. Dans sa question économique hebdomadaire intitulée  : «Dossier Ressources naturelles : La malédiction du virus Covid-19 s’installe au Sénégal», Tekki réclame des sanctions contre les ministres et toutes les personnes impliquées. Dans sa (Ques Tekki), Mamadou Lamine Diallo rappelle que le peuple s’est mobilisé, a accepté le confinement, la fermeture des mosquées et des églises. Serigne Mountakha, le Khalife général des mourides a lancé l’effort de guerre et le peuple a suivi pour 20 milliards de francs Cfa. Et Macky Sall a mis en place par ordonnance et décrets un fonds Covid de 1 000 milliards de francs en 2022, indique le président de Tekki. La Cour des comptes, poursuit-il, institution de la République, a demandé après audit, des poursuites judiciaires pour un montant de près de 6 milliards de francs Cfa. Sauf que «le gouvernement de Amadou Bâ a estimé que 6 milliards sur 1 000, dans le fond, c’est négligeable. Il est vrai que le ridicule ne tue pas». Mamadou Lamine Diallo précise par ailleurs que pour la loi pénale sur les deniers publics, un franc détourné est aussi grave que 1 000 milliards de francs Cfa pour commencer. En plus, il s’agit ici, selon lui, de l’argent des bailleurs qui ont contribué. Pis le plus grave, martèle M. Diallo «c’est la cotisation directe du peuple qui a été détournée. Et dans cet argent, il y a le Adiya des Talibés qui est une manifestation de leur foi. C’est très grave !». «Il faut des manifestations, des rassemblements, des concerts de casseroles, des grèves de travailleurs dont l’argent a été détourné, pour que justice soit rendue au peuple. L’Assemblée nationale doit installer la Haute Cour de Justice. Le Premier ministre, Amadou Bâ ne doit pas mettre le coude sur ce rapport comme son maître sait si bien le faire», estime Mamadou Lamine Diallo. Sur un autre registre ce dernier déplore également ce qu’il considère comme de la «chasse aux opposants dans l’administration». Et il souligne trois cas qui l’ont particulièrement choqué. Le premier concerne Dr Abibou Diagne. Ie vétérinaire était conseiller technique au ministère de la pêche. Il est le président de l’Alliance des Verts du Sénégal. Mars 2022, il assiste à une conférence de presse Yewwi-Wallu. «Alioune Ndoye, alors ministre de la Pêche, le renvoie du ministère et le remet à la disposition de la fonction publique», accuse Mamadou Lamine Diallo. Le deuxième victime s’appelle Boulkheir Fall, Comptable matière au ministère de la Justice qui «vient d’être remis à la disposition de la fonction publique par le ministre Ismaïla Madior Fall, le tailleur de Macky, parce qu’il est d’une tendance opposée au sein de BBY». Le troisième cas est Dr en télécommunications, Alassane Bâ, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs des impôts et domaines «est remis, hors de la Dgid, à la disposition des autorités, pour avoir mené la lutte syndicale pour une répartition plus juste des fonds communs au sein du ministère des Finances». «L’administration avant le parti APR ! Laissez les hauts fonctionnaires tranquilles. Traduisez en justice les prédateurs de nos deniers publics de la Covid-19, y compris les ministres impliqués», conclut le patron de Tekki.Samba BARRY

«Cour des comptes et Covid : Ces signes qui ne trompent pas…» Par Alassane A.Kitane

– Oumar Sarr, ancien client de la CREI – Mansour Faye, beau-frère du Président, -Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la santé (avec une gestion catastrophique de la pandémie), -Zahra Iyane Thiam qui a fondé son ascension sur la base de la dénonciation de Karim Wade, etc. Dans les représentations mythologiques du Sénégalais, la figure du dëmm est souvent évoquée pour expliquer les morts suspectes, les maladies mystérieuses, etc. Cette figure fait probablement partie des archétypes (images ancestrales héréditaires qui peuplent l’inconscient collectif de l’humanité selon Jung) : le dëmm existe et vit dans les consciences, ce qui en fait un des piliers de l’organisation sociale. Le dëmm, suceur de sang ou arracheur d’âme n’est évidemment pas démontrable, du moins pas rationnellement. Mais l’esprit du dëmm existe sans aucun doute : s’il n’est pas rationnel de croire à des êtres maléfiques qui « mangent » leurs congénères par des voies occultes, et de préférence la nuit, il est tout à raisonnable de penser qu’il y a des hommes qui se nourrissent de la sueur, du labeur et même de la vie d’autres hommes. En général les mythes nous disent des choses que nous avons vécues depuis la nuit des temps et qui ressuscitent sous des formes allégoriques, déformées. C’est dans la nuit (l’obscurité, l’absence de transparence et de loyauté) que les êtres pervers agissent dans l’ombre avec cruauté. S’il m’était permis de donner une illustration du mythe du dëmm, je donnerais volontiers l’exemple de ces faux serviteurs de l’Etat qui profitent de leur station pour sucer le sang du peuple, gonfler les chiffres du budget, voler les deniers publics et mâter le peuple dès qu’il a l’outrecuidance de lever un doigt protestataire. Cette ignominie révélée par la cour des comptes sur des dépenses qui n’ont rien à faire avec la pandémie alors qu’on nous a attaché les pieds et les mains pour nous empêcher de travailler sous le prétexte de lutte contre la maladie est une « dëmmerie » sans nom. Ces gens pensent qu’ils peuvent se sauver par un bavardage savant, mais c’est méconnaître la Cour de Justice immanente dans l’histoire des hommes.Par Alassane K. KITANE

ABDOULAYE SYLLA (Dg Ecotra) : «Les barrières à l’entrée imposées par les multinationales étrangères ne permettent pas l’éclosion d’un secteur privé sénégalais prospère!»

https://www.dakaractu.com Abdoulaye Sylla, Dg de Ecotra, ne compte pas lâcher le combat pour la revigoration des entreprises nationales, généralement laissées en rade dans l’octroi des marchés et à travers le non respect du contenu local. L’homme d’affaires et Président du « Club 50% de Préférence Nationale », qui a  fait parvenir son manifeste à Dakaractu, signale que la marche de notre pays vers la réalisation de ses grandes ambitions, avec le souci de tenir sa place dans un monde en pleine mutation, est plus que jamais rythmé par la globalisation des enjeux économiques, rend urgent la construction d’un dynamique et puissant secteur privé national. « Rassembler des forces éparses, mettre en synergie des volontés et des aspirations pour construire et consolider notre patriotisme économique afin d’en faire un des leviers de l’émergence économique et social du Sénégal nouveau que nous appelons de tous nos vœux. C’est dans cette volonté de faire du secteur privé national le socle et le fer de lance d’un Sénégal émergent que des entrepreneurs sénégalais ont mis en place le Club 50% de préférence nationale, « C 50% PN », en vue de veiller au respect du mécanisme adopté par les autorités en matière de « local content ». Ce club, espace de réflexion, de partage et de dialogue entre entreprises crédibles, saines et soucieuses de l’intérêt national, envisage aussi d’accompagner les autorités publiques dans le processus de prise de décision au service de l’intérêt national. » Abdoulaye Sylla de signaler que toutes les initiatives patronales locales, bien que salutaires, font face à des limites objectives. « Il convient d’aller plus loin par l’ouverture de concertation avec toutes les parties prenantes en vue d’adopter des mécanismes adéquats et fermes pour contraindre au respect de la préférence nationale à l’instar de ce qui se fait dans quelques pays africains émergents. Les ressources publiques mobilisées par l’État du Sénégal financent des infrastructures qui sont souvent réalisées par des entreprises étrangères qui, dans l’exécution des marchés, contournent les dispositifs légaux en matière de « local content » et pratiquent la sous-traitance de tâches unitaires au profit des entreprises locales ».

Il poursuit.

« Or l’état d’esprit de la loi portant sur la préférence nationale est de concéder des segments importants des marchés aux entreprises sénégalaises afin de permettre leur montée en compétence et en valeur. Dans le contexte actuel, malgré les efforts de l’État et le dynamisme des entreprises nationales, il est impossible de bâtir une économie solide, résiliente aux divers chocs. Les barrières à l’entrée imposées par les multinationales étrangères ne permettent pas l’éclosion d’un secteur privé sénégalais prospère et pourvoyeur d’emplois et de transformation économique ». Le « C 50% PN », selon lui, part d’un constat. « Le Sénégal bénéfice d’une excellente réputation auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Notre pays dispose également d’une signature crédible sur le marché international. Ceci au regard de sa stabilité et de son ancrage dans la mondialisation et au respect de ses engagements internationaux. Aussi, le Sénégal demeure ouvert à l’investissement privé local et international. En somme, nous sommes un pays attractif et à ce sujet, nous accueillons un volume de fonds massifs de diverses sources. Il s’y ajoute que notre pays a lancé une ambition vers l’émergence basée dans une large part dans l’investissement privé. Une partie des fonds alloués au Sénégal le sont dans le cadre de la dette que les Sénégalais ont à rembourser sur plusieurs générations ». Abdoulaye Sylla de confier, pour conclure, qu’il faudra désormais aller dans le sens « d’asseoir les bases d’une économie dont la locomotive sera le secteur privé sénégalais. Il convient de le rendre fort et compétitif par la valeur ajoutée et l’accès sans contrainte aux marchés publics. Nous sommes un pays ouvert sur le monde, et à ce titre, nous acceptons les règles communautaires et internationales de concurrence. Mais l’objectif du Club « C 50% PN » est de placer l’entreprises sénégalaise au cœur de l’économie nationale. Il s’agit de travailler à la création de champions nationaux qui relèvent le défi de l’émergence par la croissance, l’emploi et l’inclusion sociale ».

Fermeture de l’hôpital «LE DANTEC» : Les 35 fournisseurs réclament 4 milliards F Cfa de dette

https://www.rewmi.com Quelques mois après la fermeture de l’hôpital Le Dantec, la polémique continue d’alimenter les débats. Cette fois-ci, ce sont les fournisseurs au nombre de 35 qui réclament une dette de 4 milliards F Cfa. Face à la presse, ils alertent sur cette situation qui menace leurs structures avec des pertes d’emploi. Pour le recouvrement de leurs dettes, les fournisseurs de l’hôpital Le Dantec se sont regroupés en collectif pour réclamer leur dû. Face à la presse, le président Dr Amadou Kane a fait état des problèmes auxquels ils font face. « Nous avons contracté des marchés, enregistrés et validés par l’agence de régulation des marchés (ARLP), ces marchés ont été exécutés avec le respect des clauses », dit-il. Il fait noter que ces fournisseurs soutiennent l’hôpital depuis plusieurs années en tant que partenaires pour le bon fonctionnement de ladite structure et malgré des retards de paiements. « Nous avons toujours respecté nos engagements », tient-il à rassurer. Et de renchérir  : « Malgré tous les efforts fournis et les sacrifices consentis dans le secteur sanitaire de notre pays, nous n’avons même pas été notifiés de la fermeture de l’hôpital et du devenir des contrats et de nos paiements dus ». Ledit collectif regrette que malgré leurs multiples réunions avec la direction et l’agent comptable de l’hôpital Le Dantec, leurs factures restent toujours non soldées.  « Les contrats signés avec l’hôpital le Dantec prévoyaient clairement des délais et des modalités qui n’ont jamais été respectés. Cette situation engendre des difficultés financières dans nos différentes entreprises dont la survie dépend du règlement dans les plus brefs délais desdites créances. Nous ne pouvons pas  comprendre la reconstruction de l’hôpital que nous avons approvisionné, accompagné et soutenu sur les cendres de nos entreprises qui perdent leurs employés, leur crédibilité vis-à-vis des banques et souteneurs financiers », martèlent les fournisseurs. Ils demandent à l’Etat du Sénégal une régularisation dans les meilleurs délais de cette créance. « Nous risquons d’être en coma avec cette fermeture pour la réfection. Nous avons toujours volé à leur secours en leur fournissant du matériel d’urgence. Le personnel a été redéployé,  reçoit leurs salaires et les malades orientés vers d’autres structures sanitaires. Donc, il est temps de régler nos factures qui ne sont pas encore à la table de l’agent comptable », tonnent les fournisseurs. Ils font noter que l’hôpital n’a plus de recettes pour payer et c’est l’Etat qui doit le faire. « Nous ne réclamons pas de subventions mais de nous payer car nous avons contracté des dettes à la banque si nous ne payons pas, nos comptes seront bloqués et nos travailleurs vont se retrouver dans la rue»,alertent-ils.NGOYA NDIAYE

Protection sociale : une association communautaire d’épargne mise en place à Kothiary

Kothiary, 28 déc (APS) – La déléguée générale à la protection sociale et la Solidarité nationale, Aminata Sow, a présidé, mercredi, à Kouthiary, en faveur de la mise en place d’une association communautaire d’épargne et de crédit, destinée à faire sortir de l’extrême pauvreté, les ménages enrôlés dans le projet de bourses de sécurité familiale, a constaté l’APS.

Cette association a été mise sur pied au cours d’une assemblée générale constitutive présidée mercredi par la déléguée générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, Aminata Sow.

La rencontre s’est tenue au quartier Guinaw-Rail, situé à l’entrée de cette commune  du département de Goudiry. Selon Mme Sow, la mise en place de cette association communautaire d’épargne et de crédit s’inscrit « dans le cadre du projet Yoku Koom Koom », dont la phase pilote a été exécutée dans les régions de Dakar, Thiès, Saint-Louis et Kaolack. Le lancement de ce projet à Goudiry, dans la région de Tambacounda, correspond à la « phase d’extension » en vue de sa « mise à l’échelle » à travers les quatorze régions du Sénégal. Le projet « Yoku Koom Koom » vise l’autonomisation des bénéficiaires des bourses de sécurité familiales, a expliqué la déléguée générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale. « La commune de Kothiary a été choisie au terme d’une étude de ciblage au cours duquel, plus de 1800 villages ont été sélectionnés pour faire partie des localités où le projet va être mis en œuvre », a souligné Aminata Sow. Avec ce projet, chaque participant va recevoir une subvention de 150.000 francs CFA, montant devant leur permettre de mettre en œuvre un projet individuel ou collectif. Le gestionnaire du projet « Yokou Koom Koom » dans la région de Tambacounda, Mory Diané, a ajouté que cette initiative vient en appui au programme de bourses de sécurité familiale, au profit des familles « les plus vulnérables du Sénégal ». Il permet aux bénéficiaires de se réunir en groupements, par le biais d’associations d’épargne et de crédit qui permettent à leurs membres de s’entraider « avec une caisse de solidarité, mais aussi avec une caisse d’épargne et de crédit. » La Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) a été créée pour la mise en place d’un système de protection sociale et la mise en œuvre du Programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF). Ce programme initié en 2012 a pour objectif de mettre à la disposition des ménages vulnérables des bourses de 25 000 FCFA par trimestre, pour « renforcer leurs moyens d’existence et leurs capacités éducatives et productives sous forme de transfert monétaire conditionnel ». Les conditions assorties au bénéfice de la bourse de sécurité familiale concernent l’inscription et le maintien des enfants à l’école, la tenue régulière du carnet de vaccination des enfants âgés de 0-5 ans et l’enregistrement à l’état civil des membres du ménage.

C’est dans ce contexte que le gouvernement du Sénégal a obtenu en 2014 l’appui de la Banque mondiale (BM) pour le financement sous forme de crédit, d’un projet d’appui à la mise en place d’un système national de filets sociaux d’un montant de 40,5 millions de dollars, soit plus de vingt milliards de dollars sur une période de 5 ans.  

Ce financement a permis d’aider la DGPSN à développer le Registre national unique (RNU) et le Programme national den bourses de sécurité familiale (PNBSF). Dans cette même dynamique, un financement additionnel a été accordé en 2016 à la DGPSN par la BM, un appui notamment destiné à la mise en place d’un projet de Protection sociale adaptative (PSA) visant à renforcer les capacités productives des ménages pauvres et vulnérables. Il vise aussi à accroître l’impact des interventions inhérentes à la résilience aux chocs des ménages. De même cet appui a-t-il permis la mise en œuvre d’un projet pilote dénommé « Yokk Koom Koom » (YKK). Cette initiative, déroulée en milieu urbain et péri-urbain dans les régions de Dakar, Thiès, Kaolack et Saint Louis, a permis d’appuyer environ 15.000 ménages, selon les responsables en charge de sa mise en œuvre. MK/BK/ASG

L’éducation sénégalaise en 2022 : de bons résultats, malgré la longue grève

Dakar, 28 déc (APS) – Le secteur de l’éducation a connu en 2022 une longue grève des enseignants, une crise entre ces derniers et les autorités politiques, et, à la fin, de bons résultats aux examens scolaires. En 2022, les cours ont été suspendus pendant près de trois mois à cause d’une grève des enseignants. Ils réclamaient des augmentations salariales. Un accord, conclu le 26 février, a mis fin à la grève des enseignants. Il porte sur la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives, qui concerne notamment les dirigeants des établissements scolaires.

Le gouvernement et les syndicats d’enseignants se sont également mis d’accord sur la revalorisation de la prime scolaire au profit des instituteurs, des instituteurs adjoints et des maîtres contractuels. En vertu de l’accord, cette prime est passée de 25.000 à 80.000 francs CFA.

Le gouvernement s’est engagé en même temps à garantir un relèvement de l’indemnité d’enseignement de 50 % à 60 %, une hausse de 100 % de l’indemnité de contrôle et d’encadrement, une augmentation de l’indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire perçue par les professeurs d’enseignement secondaire, les professeurs d’enseignement moyen, les professeurs de collège et d’enseignement moyen général.

Les autorités gouvernementales ont également accepté la défiscalisation de l’indemnité de logement et la hausse du point d’indice de 5 points (de 51,43 à 56,43 %).

Les négociations conclues sur tous ces points ont fait dire à Hamidou Diédhiou, le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), que ‘’l’accord du samedi 26 février 2022 a permis d’engranger des avancées historiques pour les enseignants (…) en matière de rémunération’’. ‘’En signant cet accord, les (…) syndicats ont fait savoir sans équivoque qu’ils ont entendu le cri d’angoisse de ces milliers d’élèves et de parents d’élèves’’, a ajouté M. Diédhiou à la fin des négociations. Mais à leur grande surprise, les enseignants ont déploré la non-application de l’accord du 26 février 2022, à la lecture de leur bulletin de paie du mois de mai. Un tollé ! Les syndicats dénoncent la supercherie du gouvernement, lequel s’en défend et les convie à une réunion de ‘’monitoring’’ de la mise en œuvre du ‘’protocole’’ signé le 26 février. Il faut rappeler que Stéphanie Diouf, administrateur civil de formation, a été nommée directrice de la solde, à la direction générale du budget, en remplacement de Charles Ciss. A ce poste depuis 2017, M. Ciss a, pour de nombreux enseignants, une réputation de fonctionnaire intègre et efficace. Ils louent la rapidité d’exécution dont il fait preuve dans le traitement de leurs changements de catégorie hiérarchique et le paiement de leurs émoluments. De nombreux enseignants considèrent le limogeage de Charles Ciss comme le signe de la volonté du gouvernement de ne pas respecter l’accord signé avec les syndicats. Les syndicats, après avoir menacé de dérouler le 11e plan d’action de leur ‘’mouvement d’humeur’’, finissent par y renoncer, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, ayant annoncé des ‘’émissions spéciales par virement’’, pour compléter les montants des salaires nets déjà payés fin mai. Et l’année scolaire est ainsi ‘’sauvée’’ !

Dématérialisation

Aussi faut-il rappeler que le calendrier scolaire a été réaménagé en raison de la longue grève. Selon les résultats publiés par le ministère de l’Education nationale, le taux de réussite s’élève à 73,8 % pour le certificat de fin d’études élémentaires, contre 62,15 % en 2021. Soit une hausse de 11,65 points. Les résultats du concours d’entrée en sixième sont légèrement meilleurs que ceux de l’année dernière, avec un taux d’admission de 76,73 %, soit 1,01 point de plus. En ce qui concerne le brevet de fin d’études moyennes, le taux d’admission est de 70,38 %, contre 67,96 en 2021, soit une hausse de 2,42 points. En 2022 est survenue également une nouvelle ‘’alternance’’ à la tête de deux des principaux syndicats d’enseignants. Lors d’un congrès tenu les 24 et 25 septembre à Dakar, Elhadji Malick Youm est élu secrétaire général du SAEMS, le Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire, en remplacement de Saourou Sène. Le 1er octobre, les militants du CUSEMS, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire, élisent Ndongo Sarr à la tête de ladite organisation. L’élection des représentants des syndicats d’enseignants au sein des commissions administratives paritaires (CAP) et des conseils de discipline s’est également tenue en 2022. Avec une innovation majeure : le vote s’est déroulé par voie électronique. La durée des membres élus est de cinq ans. Les CAP se réunissent chaque année pour plancher sur l’avancement des agents fonctionnaires et des agents non-fonctionnaires, sur la base de leur note administrative, de leur ancienneté dans les grades, de leur âge, voire de leur statut matrimonial. ‘’Pour la première fois, grâce à la dématérialisation des procédures administratives, les CAP ont traité tous les dossiers d’avancement des enseignants en trois jours seulement’’, a dit une source syndicale à l’APS. En 2022 aussi, un nouveau ministre a été nommé à la tête du département de l’Education nationale. Depuis le 17 septembre, Cheikh Oumar Anne, l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, remplace Mamadou Talla, qui dirigeait la politique éducative du pays depuis 2019. Parmi les plus importantes mesures prises par M. Anne figure une circulaire interdisant aux fonctionnaires que sont les enseignants de dispenser aux élèves des cours de renforcement payants avec les moyens de l’Etat (tables, salles de classe, etc.). Il leur interdit aussi de vendre des fascicules aux élèves. Le ministre s’oppose ainsi à toute tentative de privatisation de l’enseignement public.ESF/ASG

Revue approfondie du code électoral : Des acteurs politiques favorables à la proposition de la Cena

http://lesoleil.sn La Commission électorale nationale autonome (Cena) a proposé, dans son dernier rapport, une revue approfondie du Code électoral. Elle estime que ce travail doit être confié à des experts en collaboration avec la classe politique. De telles recommandations visent, selon des acteurs politiques, l’affinement du processus démocratique. La Commission électorale nationale autonome (Cena), qui s’est conformée à l’article L.22-1 du Code électoral, a rendu public, avant-hier, un rapport sur les élections législatives du 31 juillet dernier. Elle s’inscrit ainsi en droite ligne d’une tradition consistant, après chaque élection ou référendum, à publier un rapport, 15 jours après sa transmission au Président de la République. Jugeant que le scrutin s’est, dans l’ensemble, bien déroulé, la Cena a plaidé pour une revue approfondie du Code électoral. Le coordonnateur du pôle des non-alignés, Déthié Faye, qui a participé aux travaux du Dialogue politique, évoque le caractère légitime de cette démarche. « Les recommandations (de la Cena) s’avèrent pertinentes dans la mesure où l’adoption du Code électoral s’est faite dans un contexte serré, c’est-à-dire à la veille des élections locales et législatives. Des points évoqués, lors du Dialogue politique, n’ont pas été abordés lors de son adoption. Nous n’avions pas pu, par exemple, discuter de la Présidentielle et du chapitre accordé à la revue du Code électoral », indique-t-il.
  1. Faye se réjouit du fait que la Cena prenne en compte une proposition du pôle des non-alignés qui tenait à l’organisation de la revue du Code électoral. « Au vu des problèmes d’interprétation notés lors du dépôt des listes aux législatives, cette revue est incontournable parce qu’il serait dangereux pour notre démocratie que de pareilles dissensions fassent jour lors de la Présidentielle de 2024 », soutient-il.
Par ailleurs, pour M. Faye, des concertations entre les acteurs politiques et le ministre de l’Intérieur auraient dû se tenir au lendemain des derniers scrutins. « On se demande pourquoi depuis la tenue des locales et des législatives, le Ministre de l’Intérieur tarde à convier les acteurs politiques pour l’évaluation de ces deux consultations et la préparation de la Présidentielle. Pour une démocratie apaisée, il faut des règles consensuelles d’organisation des élections », estime-t-il.

Identification des faiblesses

Pape Medoune Sow, le responsable des cadres du Grand parti, avait aussi représenté l’opposition à ces assises politiques. Il s’interroge, pour sa part, sur l’opportunité d’une telle recommandation. « Pourquoi faut-il à chaque fois réviser le Code ? C’est comme si nous ne sommes pas capables de nous mettre d’accord une bonne fois pour toutes sur les règles du jeu. Dans les grandes démocraties, dès que c’est acté, on n’y touche plus », soutient-il. Pour autant, il estime que s’il s’agit d’une simple revue pour corriger certains dysfonctionnements, cela peut apporter de la valeur ajoutée. « Cela risque d’être compliqué si la Cena propose une révision en profondeur », précise-t-il.
  1. Sow reconnaît que trois points évoqués, dans le cadre du Dialogue politique, pour l’amélioration du Code électoral, restent en suspens. « Le premier concerne l’audit du fichier électoral et la révision du processus électoral. Le deuxième porte sur les libertés et les droits humains. Le troisième est axé sur les changements à apporter au niveau des institutions », clarifie-t-il. De son point de vue, une révision du Code doit se justifier par l’identification avérée des faiblesses et des concertations avec les acteurs politiques. « Les acteurs donneront leur avis quant à ces faiblesses et proposeront des points d’amélioration, car après tout la crédibilité d’une élection ne sera obtenue que lorsque toutes les parties prenantes se seront accordées sur les règles du jeu ».

Mises à jour

Ndiawar Paye, conseiller spécial du Président de la République et plénipotentiaire du pôle de la majorité présidentielle, a mis en lumière la légalité de l’approche de la Cena. « Depuis 1992, le Code électoral subit régulièrement des mises à jour. C’est suite à des concertations de la classe politique. Il faut retenir que toutes les réformes vont dans le sens d’une consolidation de notre système démocratique », précise-t-il d’emblée. Nd Paye évoque les difficultés relevées lors des dernières élections pour justifier cette position. « Des dysfonctionnements ont été notés lors de ces joutes électorales, notamment sur le parrainage et les listes proportionnelles et nationales. Le Conseil constitutionnel a tranché concernant le parrainage. Il reste d’autres aspects à étudier », ajoute-t-il. Pour lui, la logique de consolidation de la démocratie guide la Cena. « Cet organe de contrôle et de supervision dispose d’une expertise avérée. Il livre ses avis qui sont très importants. Ils permettent de renforcer nos acquis démocratiques », souligne-t-il.Matel BOCOUM  

Une bonne nouvelle, selon des analystes politiques 

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a produit un rapport sur les élections législatives de 2022. Selon des analystes politiques, ses recommandations sont bonnes et donnent plus de clairvoyance dans l’organisation de la Présidentielle de 2024. Dans son rapport portant sur les dernières élections législatives, la Commission électorale nationale autonome (Cena) propose de profondes réformes du Code électoral. Pour le journaliste et analyste politique, Mamadou Sy Albert, les neuf recommandations de la Cena sont très importantes dans la mesure où elles permettent d’éviter les dysfonctionnements enregistrés lors des élections législatives et celles territoriales. Il estime qu’il est important que la Cena produise un tel document surtout dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024. À ce propos, il estime qu’il y a un certain nombre de points qu’il faut gérer dans l’immédiat. Parmi eux, il cite le parrainage, l’application de la parité et l’impartialité de l’organisateur des élections. « Il y a lieu de s’asseoir et de discuter entre le pouvoir, l’opposition et la société civile pour faire une évaluation et envisager la Présidentielle de 2024 », propose-t-il. Mamadou Sy Albert appelle les acteurs à instaurer un cadre pour des réajustements du Code électoral. Car, selon lui, il serait un peu compliqué de parler de réformes profondes vu la configuration politique nationale. De plus, il soutient que la question du timing se pose, car la Présidentielle est prévue pour février 2024. Cela dit, l’analyste politique est d’avis qu’il faut juste faire des réaménagements qui puissent permettre de juguler la question de l’indépendance de l’autorité en charge de l’organisation des élections, celle du parrainage et celle relative à la parité. Pour lui, ces défis majeurs constituent les véritables préoccupations à évacuer au regard des dysfonctionnements qu’ils ont engendrés lors des élections territoriales et législatives. « Le parrainage est un problème très sérieux et cela depuis la Présidentielle de 2019. L’autre point est de voir s’il faut toujours laisser l’organisation des élections au Ministère de l’Intérieur. Des franges de l’opposition demandent à ce qu’il y ait une personnalité indépendante qui organise les élections. L’autre point c’est la mise en œuvre de la parité qui reste un grand problème », a-t-il souligné. Pour l’analyste politique Abdoul Khadre Sanogo, « la recommandation de la Cena est venue à son heure, pour trouver des consensus aux fins de pacifier le champ politique où il y’avait beaucoup de complaintes ». Selon lui, « la classe politique est divisée sur le système de parrainage et la question du fichier électoral ». De son point de vue, « le parrainage est perçu par certains acteurs comme un frein, un filtre mis en place par le régime pour exclure des adversaires politiques ». Aussi, les concertations entre les parties prenantes au processus électoral prônées par la Cena « pourraient donner du crédit et de la légitimité aux résultats qui sortiront des urnes ». Babacar Dione, également analyste politique, est d’avis que la balle est dans le camp du pouvoir. Il déclare que le Chef de l’État a les moyens de régler certaines questions sans pour autant avoir à recourir à un dialogue. Il en veut pour exemple la nomination d’une personnalité indépendante en charge des élections comme l’ont fait ses prédécesseurs.Assane FALL  

L’expert électoral Ndiaga Sylla en phase avec la Cena 

La société civile réagissant à la recommandation de la Commission électorale nationale autonome (Cena) plaidant « une revue approfondie du Code électoral » s’est dite en phase avec l’organe en charge du contrôle et de la supervision des élections.  Pour une meilleure harmonisation du processus électoral, la Commission électorale nationale autonome (Cena), chargée du contrôle et de la supervision des élections, dans son rapport d’évaluation des Législatives du 31 juillet 2022, rendu public, lundi dernier, plaide une revue approfondie de la Loi électorale. Selon le président de « Dialogue citoyen », l’expert électoral Ndiaga Sylla, « la revue du Code électoral est une tradition qui s’effectue de manière régulière. La particularité cette fois-ci émane des équivoques, comme la notion de liste différemment perçue par le législateur et le juge ». Pour lui, « malgré certaines avancées démocratiques du processus électoral, c’est normal et tout à fait cohérent que la Cena fasse cette proposition pour rectifier tous les impairs qu’on a relevés dans le Code électoral lors du dépôt des listes de candidatures et des interprétations que cela a entraînées ». Aussi, au-delà des différentes revues qui ont été menées jusqu’ici, il juge nécessaire qu’«on puisse réécrire aujourd’hui le Code électoral afin de lever toutes les équivoques et autres formes d’interprétations relevées lors des dernières élections territoriales et législatives relativement à la question de la parité et des parrainages ainsi que des impairs sur les déclarations de candidature ». À cet effet, il informe que « le rapport de la mission d’observation de l’Union européenne publié il y a deux semaines a insisté sur la nécessité de parachever les réformes ». Ainsi, « suivant la tradition, ce sont les partis politiques qui font des propositions et il faut qu’ils comprennent que le processus démarre maintenant », soutient-il. Toutefois, il précise que « ce sont les juristes chevronnés et équidistants des chapelles politiques qui ont en charge le libellé et la rédaction des textes. Et la Direction générale des élections (Dge) regorge d’experts en légistique de renom ». Dans tous les cas, il est d’avis que « les acteurs vont se retrouver, car il y va de la sécurité juridique et de la préservation de nos institutions ». Mamadou Lamine DIEYE

GOUVERNEMENT AMADOU BA : 100 jours d’intenses guerres médiatiques

https://www.enqueteplus.com/Nommé le 18 septembre 2022, le premier gouvernement d’Amadou Ba a eu, hier, 100 jours. Annoncé comme un gouvernement de combat, il s’est montré hyper-présent dans les médias, tantôt pour vendre les réalisations du régime, tantôt pour défendre l’indéfendable. Un gouvernement proche des populations. Un gouvernement immédiatement opérationnel. Un gouvernement de combat… Voilà, entre autres éléments de langage maintes fois rabâchés, il y a exactement 100 jours, lors de la nomination du gouvernement Amadou Ba. ‘’Le président de la République, disait le tout nouveau PM, a préféré nommer des hommes et des femmes d’expérience, engagés, qui peuvent être immédiatement opérationnels. C’est pour cela que vous l’aurez remarqué, il y a eu des reconductions, des permutations, des profils qui peuvent aller très vite… Il s’agira d’un gouvernement de combat, d’un gouvernement immédiatement opérationnel, mais surtout d’un gouvernement de terrain, c’est-à-dire proche des préoccupations des populations’’. Depuis, c’est le branle-bas médiatique. Il se passe rarement une semaine sans voir des membres du gouvernement sur les différents plateaux des différentes télévisions, publique comme privées. Souvent, c’est dans des émissions où ils sont seuls à débattre avec un journaliste ou un animateur. Mais de plus en plus, les ministres n’hésitent pas à aller au front dans les émissions où ils font face à plusieurs chroniqueurs. Tous les moyens semblent bons pour s’adresser au grand public, tenter de vendre les réalisations et la vision du président de la République. Parfois à leurs risques et périls. À titre d’illustration, vendredi dernier, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, présenté comme un technocrate, était à l’émission ‘’Jakarloo’’ de la TFM, au moment où son collègue chargé des Sports, Yankhoba Diattara, était à l’émission ‘’Ndoumbelaane’’ sur la SenTV. Tous deux avaient pour mission de laver à grande eau le gouvernement dans l’affaire dite du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des fonds Force-Covid-19. À la 2STV, il se passe rarement une semaine sans voir défiler des pontes du régime, des ministres en particulier. ‘’Il y a une période où nous avons noté au moins trois à quatre ministres dans l’émission ‘Entre Deux’ avec Babacar Dione’’, souffle ce journaliste de la chaine qui cite, pêle-mêle  : Abdou Karim Fofana (deux fois au moins), Abdoulaye Sow, Alioune Ndoye, Victorine Ndèye, Pape Malick Ndour… ‘’Je ne retiens pas tous leurs noms, mais ils sont nombreux. Au-delà d’‘Entre Deux’, il y a ‘On en parle toujours’ avec Babacar Dione, et ‘Lii’. Je confirme en tout cas qu’ils sont très fréquents dans nos différentes émissions’’. Dans les autres chaines privées, le décor est quasi identique. À la SenTV, en l’espace de quelques semaines, c’est au moins cinq ministres de la République. Outre le ministre des Sports, il y a eu son homologue du Commerce doublé de porte-parole du gouvernement Abdou Karim Fofana, le ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour, le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Sow, Mme Victorine Ndèye (chargée de la Microfinance), Fatou Diané Guèye de la Femme, entre autres. Même Walf dont la ligne éditoriale est réputée proche de l’opposition reçoit de plus en plus de membres du gouvernement. Idem pour les radios et les médias de la presse écrite. Quand ils ne parlent pas des réalisations du régime ou du 3e mandat, c’est surtout pour intervenir sur des sujets brûlants de l’actualité. Parmi ces sujets qui mobilisent tout le gouvernement, il y a eu la lutte contre la vie chère et les différentes mesures du président de la République, mais surtout celui qui défraie encore la chronique, à savoir le rapport de la Cour des Comptes. Souvent, les représentants du gouvernement manquent de peu de passer à côté de la plaque. Dans ce lot, c’est le beau-frère du président et ministre des Transports terrestres qui est allé le plus loin en traitant les auditeurs de ‘’politiques’’. Chroniqueur à la TFM, Abdoulaye Cissé a du mal à contenir sa colère par rapport à de telles accusations. Il fulmine  : ‘’Ces gens dont il parle sont non seulement beaucoup plus instruits que lui, mais ils aiment ce pays beaucoup plus. En tout cas, je respecte plus ces gens qui essaient de préserver nos deniers publics que ces prévaricateurs de nos deniers. Il faut vraiment qu’on arrête, savoir que le ministre est là par décret. Ces gens sont là par leur seul mérite. Il faut que l’on soit plus sérieux.’’ Dans le même dossier, le journaliste en veut au gouvernement qui tente vaille que vaille à ‘’blanchir’’ certains de ses membres accusés de malversations. ‘’Au nom de quoi le gouvernement doit répondre au nom de ceux qui sont épinglés ? Nous n’attendons pas le gouvernement, nous n’attendons pas le ministre des Finances… Nous attendons les véritables responsables et ceux qui n’ont même pas daigné répondre à l’interpellation de la cour comme le ministre de la Santé de l’époque. Ces gens qu’ils essaient de défendre ne méritent pas que le gouvernement déploie toute son énergie pour les défendre’’, proteste le journaliste sur le plateau de la TFM. Pour lui, le gouvernement fait hors sujet en voulant faire croire aux Sénégalais qu’il est difficile de dépenser indument l’argent public. ‘’C’est peine perdue, parce que le rapport de la cour nous a démontré le contraire. On nomme n’importe qui comme gestionnaire, on dépense les deniers n’importe comment…  Sans même exiger des pièces justificatives. Voilà la réalité et le président et son gouvernement doivent arrêter de défendre ces gens’’.

Marathon budgétaire

Malgré ces insuffisances, on note une volonté manifeste de ne pas laisser les plateaux aux adversaires politiques. Outre le volet médiatique, le gouvernement doit aussi batailler ferme au niveau de l’Assemblée nationale où les coups de poing n’ont pas manqué en certaines occasions. Là également, quelques évènements phares sont remarqués et ont été des moments de grande communication. Il en est ainsi de la période de vote de la loi de finances pour l’année 2023. À peine le marathon budgétaire terminé, le Premier ministre est entré dans la danse avec sa Déclaration de politique générale qui avait mobilisé tout le gouvernement. Il en fut de même lors de la motion de censure déposée par les députés de Yewwi Askan Wi qui ne font aucun cadeau à Amadou Ba et Cie, aussi bien sur les plateaux qu’au sein de l’hémicycle. Mais le gouvernement ne se limite pas à une communication directe à travers les sorties médiatiques et autres évènements du calendrier républicain. Il est aussi omniprésent à travers des éléments de langage et documents de presse constamment distillés sur la place publique par ses différents services, notamment le Bureau d’information gouvernemental. Désormais, à la veille de presque chaque grand évènement, les médias reçoivent les discours des officiels et autres éléments de langage. Cette omniprésence médiatique, si l’on en croit certains observateurs comme Abdoulaye Cissé, n’a pas que des effets positifs. Il peut aussi comporter des effets pervers. Dès la nomination du gouvernement, il avertissait  : ‘’Nous avons un président qui pense que le rôle du communicant, c’est de faire en sorte que tout soit lisse, désamorcer tous les scandales qui nuisent à l’image du gouvernement. Ils pensent aussi que la communication, c’est faire en sorte que le gouvernement soit visible partout, tout le temps. C’est peut-être pourquoi il a souvent mis en avant les journalistes  : Abou Abel Thiam, Souleymane Jules Diop, Abdou Latif Coulibaly, El Hadj Kassé, Mamadou Thiam et maintenant Yoro Dia… Souvent, ce sont des journalistes, à l’exception peut-être de Seydou Guèye. Or, la communication, ça va bien au-delà du rapport avec les médias.’’ Par ailleurs, ce que le gouvernement semble perdre de vue, c’est qu’on a beau avoir les meilleurs communicants, si le contenu n’est pas vendable, les efforts vont rester vains. C’est le cas dans le dossier des fonds Force-Covid-19 où le gouvernement a tout intérêt à faire profil bas. Dans le dossier Pape Alé Niang également, le gouvernement a su, à un moment donné, reculer pour mieux maitriser ensuite sa proie. Il en est de même des sujets relatifs à Adji Sarr et au troisième mandat dans lesquels le gouvernement se sent souvent très mal à l’aise.

RASSEMBLEMENT SOCIÉTÉ CIVILE : Les politiciens n’auront pas droit à la parole

Au niveau de la société civile, les acteurs préparent activement le rassemblement du vendredi 30 décembre, pour exiger la lumière sur le rapport de la Cour des Comptes. Hier, une importante réunion a été tenue entre les protagonistes, pour fixer les règles du jeu. Dans ce cadre, trois décisions majeures ont été prises. En premier lieu, les organisateurs de la marche, pour éviter toute politisation de ce combat, ont retenu que les politiciens, de quelque bord qu’ils puissent être, seront les bienvenues à la manifestation. Seulement, ils n’auront pas droit à la parole. La deuxième mesure est que dans la déclaration finale, il ne s’agira de parler que du rapport de la Cour des Comptes. Et il y aura une seule personne pour la lire. Maintenant, avant la lecture de la déclaration finale, des organisations membres vont faire des communications. En fait, comme annoncé hier par ‘’EnQuête’’, il y a des risques de politisation outrancière de ce dossier et les acteurs de la société civile ne veulent pas tomber dans le piège. D’où la décision de verrouiller la prise de parole. MOR AMAR

Rééquilibrage des pouvoirs/L’avis du Pr Penda Mbow : «En tant que société civile, nous devons imposer aux politiques une véritable évolution sur le plan qualitatif»

https://www.dakaractu.com La société civile doit d’être une sentinelle. Elle doit rester une force de propositions de solutions pour la bonne marche de la société. La ligne qu’elle doit se fixer doit juste être fédératrice et susceptible de mettre les différentes forces vives de la nation et particulièrement politiques, devant leurs responsabilités. Parler donc de pouvoir politique et de société civile nécessite une cohésion issue d’une complémentarité indispensable au bénéfice d’une société juste et équilibrée. Ainsi, justement parlant de l’équilibre, il est important que dans notre société, le pouvoir soit bien équilibré. C’est le point de vue de l’historienne Penda Mbow qui, à l’occasion du lancement du mouvement citoyen composé d’acteurs de la société civile dénommé Demain Sénégal, a évoqué la pertinence de cet équilibre des pouvoirs. « Il nous faut aller vers cet équilibre. Mais si toutes les autres institutions sont faibles face à un pouvoir exécutif trop fort, il sera difficile d’aller vers cet équilibre. À mon avis c’est un débat citoyen », juge le professeur Penda Mbow. Toujours dans ce même ordre d’idées, l’historienne note une exigence chez les partis politiques pour arriver à ce stade. « Au sein des partis politiques, il doit y avoir une véritable démocratie. Les coalitions doivent être transformées en de grands partis politiques qui se structurent, se développent et qui feront émerger des hommes et femmes de qualité concernant la vie politique », propose le Professeur Penda Mbow qui déplore l’absence de débats politiques au sein des partis.

«LE RÉGIME VEUT VIOLER CE CARACTÈRE INTANGIBLE D’UNE PARTIE DE NOTRE CONSTITUTION»

https://emedia.sn Le président de l’ACT a fait face à la presse, ce mercredi matin. Abdoul Mbaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a soutenu que le peuple sénégalais a vécu un recul démocratique. Et de poursuivre, aujourd’hui, l’entrée en autocratie et en dictature est en cours. « C’est vrai que les propos sont graves. Mais j’en veux comme preuve la non-application des décisions de la CEDEAO concernant le parrainage qui est « un délit de justice. S’y ajoute la non-application des recommandations de l’Union européenne, des auditeurs indépendants qui appellent à une réforme de la loi électorale sur l’automaticité des recommandations de droits civils en cas de condamnation pénale sans perte express de ses droits décidée par le juge ». Selon l’ancien Premier ministre  : « le régime en place manipule la justice pour rendre un opposant inéligible. Nous sommes témoins de nombreux décès, de disparitions inexpliquées. Où en est l’enquête des 14 vies perdues en mars 2021 ? Le combat engagé contre les journalistes, les activistes, les réseaux sociaux, le débat sur le nombre de mandats », a-t-il soutenu. Avant de poursuivre  : « ce régime est minoritaire, parce que les élections législatives ont fini de le prouver. C’est d’ailleurs pourquoi il veut violer ce caractère intangible d’une partie de notre Constitution en direction de (la Présidentielle de) 2024 ». CMS

Concert de casseroles : Abdoul Mbaye bis repetita !

https://www.sudquotidien.sn Le président du parti Alliance pour la Citoyenneté et le Travail Abdoul Mbaye face à la presse ce mercredi 28 décembre, a invité les Sénégalais au-delà du concert de casseroles programmé par YAW le 31 décembre prochain à 20 heures, hausse le ton en les demandant de claxonner pendant 5 minutes à partir de minuit (00H) pour marquer leur désaccord avec le régime en place. Par la même occasion, le tout premier ministre du président Macky Sall a tenu a rappelé que le président Sall ne peut pas briguer un troisième mandat. Il estime qu’il faut résolument changer de voie par rapport à la conduite des affaires publiques. « Il nous faut résolument changer de voie, il faut un ensemble de ruptures franches pour retrouver le bon chemin et surtout pour éviter une catastrophe inévitable. Il y a une décrispation politique, une réforme de la loi électorale. Pas de troisième mandat. Il faut arrêter les persécutions contre les leaders politiques, il faut arrêter les poursuites contre les journalistes », fait savoir Abdoul Mbaye. Regrettant amèrement les manigances des hommes du pouvoir pour une troisième candidature du président Sall, Abdoul Mbaye dit inviter le peuple sénégalais à faire face et à faire barrage à ce funeste projet de troisième mandat en ces termes  : « Sur la route de l’élection 2024, à la recherche des empreintes à son vocabulaire de manigance, il voudrait violer le caractère intangible de la partie de notre constitution relative à l’élection du président de la République. Caractère intangible qu’il a lui-même introduit lors du référendum de 2016. Je ne vais pas m’étendre sur l’argumentation parce qu’il suffit de le réécouter pour savoir qu’il ne peut faire que deux mandats consécutifs au Sénégal. Il appartient au Sénégalais, aux électeurs sénégalais et citoyens sénégalais d’une manière générale, de faire barrage à ce projet en sanctionnant non seulement le chef de ce régime, mais tous ses complices dans ce funeste projet ». Sur la suite du rapport de la cour des comptes, le tout premier du président Macky Sall, dit ne pas y attendre grande chose au regard de tout ce qui s’est passé depuis 2012 à nos jours en termes de scandales financiers et détournements de fonds sans que rien ne soit fait en termes de sanctions. Sur ce, il dira  :  « Tout l’argent volé a été réinvesti dans l’immobilier de luxe ». Interpelé par rapport à la présidentielle de 2024, Mr Mbaye dit ceci  : « Je suis légaliste. Au moment venu, je soumettrai ma candidature au congrès qui en retour me fera candidat ou non ».JP MALOU

Le Forum du Justiciable invite Yewwi Askan Wi à reporter son concert de casseroles

Dakar, 28 déc (APS) – Le Forum du Justiciable invite la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi à reporter à une date ultérieure son concert de casseroles prévu le 31 décembre à l’heure à laquelle le chef de l’Etat adresse son Message de nouvel an à la Nation. Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le Forum du justiciable qui affirme n’avoir pas ‘’la prétention de remettre en cause la liberté de manifestation reconnue à l’opposition par la constitution, estime que l’heure choisie est inopportune’’. ‘’En effet, explique-t-il, l’adresse du chef de l’Etat à la Nation du 31 décembre est une tradition républicaine qui revêt un caractère symbolique en ravivant notre sentiment d’appartenance à une seule Nation et notre commun de vouloir vivre collectif’’. Ainsi, ‘’pour le respect du caractère solennel’’ du discours de Nouvel an du président de la République, le Forum du justiciable invite la coalition Yewwi Askan WI à ‘’reporter cette manifestation à une date ultérieure’’. La coalition Yewwi Askan Wi a décidé d’organiser un concert de casseroles vendredi à 20heures pour dénoncer les actes de mal gouvernance décelés par la Cour des comptes dans un rapport sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19. Des organisations de la société civile ont appelé à un grand rassemblement, vendredi, pour réclamer l’application des recommandations de la Cour des comptes. Lors d’une conférence de presse, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a assuré que le gouvernement ‘’donnera suite aux recommandations’’ du rapport de la Cour des comptes sur le contrôle et la gestion du fonds de riposte Force COVID-19, entre 2020 et 2021.OID/AKS

Macky au centre d’une guerre de familles…la fin de la dynastie Faye-Sall

https://www.xibaaru.sn A l’approche de la fin de son second et dernier mandat, c’est le sauve-qui-peut. Les proches du Président Macky Sall ne savent plus à quels saints se vouer tant l’élection présidentielle de 2024 présente des incertitudes. Partira, ne partira pas ? Gagnera, ne gagnera pas ? Ce sont toutes ces questions dont les réponses seront issues des urnes, qui créent un sentiment de malaise dans les familles. La belle-famille et la famille du président s’accusent mutuellement d’être à l’origine de la baisse d’audience du Chef de l’Etat dans l’opinion publique. Macky Sall voit ainsi cette dynastie s’écrouler comme un château de cartes…

Le Président de la République Macky Sall qui est loin d’être dupe, entrevoit ainsi les signes de sa perte du pouvoir en 2024. Ça sent la fin pour lui. Voilà pourquoi, tout ce qu’il fait se retourne contre lui. Aussi bien des membres de sa famille ainsi que de sa belle-famille sont cités au cœur de gros scandales. Ensuite, ils s’entre-déchirent entre eux. Tout le monde sait qu’entre l’épouse du Chef de l’Etat, Marième Faye et Aliou Sall notamment, le petit frère du Président de la République, leurs rapports n’ont jamais été au beau fixe…

Les rivalités ainsi que les querelles entre les membres de la famille et de la belle-famille du Président de la République sont devenues notoires. Pour des guerres de positionnement, ils sont prêts à tout. Quitte à s’entre-déchirer entre eux. Ce qui n’est certainement pas le souhait du Président de la République qui aurait souhaité les voir tous réunis, afin de voir leurs images s’embellir aux yeux de l’opinion. Aliou Sall Or, cette opinion en est allée jusqu’à tourner le dos aux membres de la famille et de la belle-famille du Président de la République Macky Sall. Ils sont mêlés à trop de scandales. Aliou Sall, le jeune frère du Président de la République est nommément cité dans un scandale portant sur la signature de contrats à travers l’exploration du pétrole au Sénégal. Jusqu’à présent, les Sénégalais exigent que la lumière soit faite sur cette affaire. L’on ne parle pas des membres de la famille de l’épouse du Chef de l’Etat, notamment l’inénarrable Mansour Faye. Voilà un homme qui est décrié partout au Sénégal. Les Sénégalais retiennent de lui son arrogance ainsi que le mépris qu’il affiche vis-à-vis du peuple. Mansour Faye se croit permis de tout. C’est lui qui dans des conditions nébuleuses, a permis au groupe Suez à travers Sen’Eau de nouer un contrat de distribution de l’eau potable à travers les zones urbaines et péri-urbaines du Sénégal au détriment de la Sénégalaise des eaux (SDE) qui en était la titulaire pendant des décennies. Mansour Faye Les Sénégalais ont noté qu’avant que ce contrat n’atterrisse au profit de Sen-Eau, le groupe Suez, comme par hasard avait offert des camions de ramassages d’ordures à la mairie de Saint-Louis dirigée par Mansour Faye. Tiens, tiens ! Mansour Faye est cité dans un rapport de la Cour des comptes au sujet du carnage financier opéré par des délinquants de la pire espèce au sujet de la gestion des fonds de secours sur la Covid-19. Et ce qui est le plus scandaleux, c’est que Mansour Faye a osé faire une sortie médiatique pour exprimer tout son mépris vis-à-vis des Sénégalais. Mansour Faye a osé même pousser le bouchon trop loin en jetant le discrédit sur la Cour des comptes. Ailleurs, à l’heure actuelle, Mansour Faye aurait été démis de ses fonctions, et traduit tout simplement en justice, pour que la lumière soit faite sur ce rapport de la Cour des comptes l’incriminant. Mansour Faye est trop détesté par les Sénégalais, à cause de ses agissements. Aliou Sall, on ne le sent plus. Il ne sort presque plus préférant rester dans son rempart, depuis qu’il a été battu pitoyablement lors des dernières élections locales à Guédiawaye dont il était le maire sortant. Quant à Marième Faye, l’épouse du Président de la République qui aimait s’afficher publiquement, voilà qu’elle disparait. Marième Faye est devenue invisible, car craignant de se faire huer, si elle s’affiche publiquement.Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

Khalifa Sall : «Le rapport de la Cour des comptes démontre une bamboula

https://www.xibaaru.sn/ « Le rapport démontre une bamboula de certaines autorités au moment où la population était dans la détresse et pleurait les pertes en vie humaine de la Covid-19. Ce qui devait être fait, n’a pas été fait » s’est-il désolé. D’après Le Quotidien, Khalifa Ababacar Sall rappelle, de même, les suggestions faites lors des rencontres du chef de l’Etat avec des leaders de l’opposition au début de la pandémie. Certains leaders recommandaient une gestion sobre des fonds de la Covid. Il regrette que les observations formulées n’ont pas été respectées. Pour lui, la majorité a atteint ses limites. Elle essaie de justifier l’injustifiable.

Le concert de casseroles de Yewwi met Benno dans tous ses états

https://www.xibaaru.sn/Selon Abdou Karim Fofana et ses camarades, le concert de casseroles de l’opposition du 31 décembre est un précédent dangereux pour la démocratie et le respect des institutions. La coalition Benno demande à « l’Etat de veiller au fonctionnement normal des institutions de la République, mais également à assurer rigoureusement la sécurité et la libre circulation des citoyens sur l’étendue du territoire national ». Dans un communiqué, le camp présidentiel soutient qu’« avec ses acolytes de la pseudo société civile, Yewwi tente aujourd’hui de reprendre du service en s’agrippant désespérément au prétexte du rapport d’audit de la Cour des Comptes sur la gestion du fonds Force covid19. Après avoir orchestré la manipulation mensongère du contenu dudit Rapport en prétendant que la cour aurait conclu à un vol de 1000 milliards, elle pense avoir suffisamment abusé la crédibilité des Sénégal pour les pousser dans la rue. Leur désillusion sera cruelle car les Sénégalais sont beaucoup plus mûrs qu’ils ne le croient. Ainsi, après la Justice et l’Assemblée Nationale, ils appellent à s’attaquer à l’institution du président de la République et à la solennité de son adresse à la Nation prévue le 31 décembre prochain. La coalition Benno Bokk Yakaar appelle tous les camarades et compatriotes à la mobilisation et à la vigilance face à la manipulation et à la surenchère d’une opposition violente qui multiplie les actes de défiance contre la République, contre notre modèle démocratique et contre notre commune volonté de vivre en commun ».

Présidentielle 2024 et succession de Moustapha NIASSE : Alioune SARR avance ses pions

http://www.walf-groupe.com La succession de Moustapha Niasse à la tête de l’Alliance des forces du progrès (Afp) est ouverte. Les militants du département de Mbour ne sont pas en indifférents à cette donne. La délégation départementale, qui s’est réunie à cet effet, hier, a réfléchi sur le contexte politique actuel et les perspectives politiques et organisationnelles du parti en particulier. Il a été ainsi souhaité que l’Afp ait son candidat à l’élection présidentielle de 2024. Concernant les perspectives politique et organisationnelle du parti, les participants à cette rencontre ont insisté, dans une déclaration de presse, sur «la nécessité d’organiser, dans les plus brefs délais, le congrès de manière démocratique, comme rappelé par le Sg national, pour permettre la remobilisation des militants dans une dynamique d’animation et de massification soutenues du parti».  A cet effet, les militants et responsables de l’Afp du Département de Mbour ont porté leur choix sur leur camarade Alioune Sarr, maire de la Commune de Notto Diobass, ayant occupé successivement les fonctions de Dg de l’Asepex, ministre du Commerce et enfin ministre du Tourisme et des Transports aériens.  «Ses qualités humaines faites notamment de courtoisie et de respect, son sens élevé du devoir et des responsabilités, son engagement pour le rayonnement de l’Afp expliquent notre ferme conviction qu’il dispose de tous les atouts pour continuer l’œuvre du Président Moustapha Niasse. Le travail remarquable qu’il a accompli dans les différentes stations qu’il a occupées, a été magnifié plusieurs fois par les populations», estiment-ils. Sur un autre registre, ils ont abordé la situation nationale, saluant les efforts déployés par le président de la République et son gouvernement pour améliorer le quotidien des Sénégalaises et des Sénégalais. Aussi, ajoutent-ils, «ces résultats sont également, il faut le rappeler, à l’actif de toutes les forces politiques du pays, engagées dans un compagnonnage historique de plus de 10 ans au sein de la coalition Bby. C’est le lieu de rendre un hommage mérité au Secrétaire général du parti, le Président Moustapha Niasse, pour son patriotisme et sa loyauté qui ont été d’un appui inestimable pour le président de la République». Magib GAYE

Surfacturaton sur le riz : pourquoi Mansour Faye rejette les accusations de la Cour des comptes

https://www.seneweb.com L’ancien ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale Mansour Faye rejette les accusations de surfacturation du riz destiné à l’aide alimentaire dans le cadre de la riposte anti-pandémie. Il pointe des griefs de fond et de forme dans le rapport des vérificateurs. Dans son rapport sur la gestion des 1000 milliards de francs CFA du fonds Force Covid-19, la Cour des comptes a épinglé neuf ministères pour des manquements supposés portant sur un total de 6 milliards 686 millions 784 mille 410. Elle a demandé, notamment, l’ouverture d’informations judiciaires contre les présumés responsables de ces écarts. Le préjudice le plus important est imputé au ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale. Il est estimé à 2 milliards 749 millions 927 mille 498 et concerne le marché de 110 001,5 tonnes de riz.La denrée a été distribuée à un peu plus d’un million de ménages dans le cadre de la riposte aux effets sociaux de la pandémie sur les ménages les plus vulnérables. La Cour des comptes a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre Aliou Sow qui était, durant la période considérée, le Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) dudit département. Les vérificateurs accusent ce dernier d’avoir appliqué, pour le riz,«des prix non conformes à ceux fixés par l’arrêté n°007111 du 22 mai 2013 portant administration des prix de l’huile en fût et en dosettes, du sucre cristallisé et du riz brisé non parfumé».

De 245 000 à 275 000 francs CFA

Mansour Faye a rejeté ces accusations. Au moment des faits présumés, il était le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, donc le supérieur hiérarchique du DAGE incriminé.En effet, dans un entretien paru jeudi dernier dans L’Observateur,l’actuel chef du département chargé des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a estimé erronée la base de calcul du prix de la tonne de riz adoptée par la Cour des comptes. Précisant que les vérificateurs ont retenu 245 000 francs CFA, le prix fixé par arrêté en 2013, alors qu’en 2020, la tonne du produit valait 30 000 francs CFA plus cher, soit 275 000. L’ancien DAGE du ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale avait fait ces précisions dans sa réponse aux interpellations des vérificateurs à la suite de la sortie du rapport provisoire.Ces explications n’ont pas été toutes prises en compte dans le rapport final. Aliou Sow a d’abord rappelé que pour l’achat des denrées ciblées (riz, sucre, pâtes, huile et savons), Mansour Faye avait lancé un appel à la concurrence bien que le Code des marchés publics  (décret 2020-781 du 18 mars 2020) ne l’y obligeait pas. «À cet effet, rembobine-t-il, il a saisi l’ARMP qui lui a recommandé, par lettre n°000745 ARMP/DG/SP du 02 avril 2020, de procéder à la publication d’un avis de commande, la mise en contribution de la commission des marchés et la publication des résultats de la sélection». «Les recommandations de l’ARMP ont été respectées à la lettre», d’après l’ancien DAGE. Qui ajoute, toujours à l’attention des vérificateurs : «Les prestataires ont répondu à l’avis de commande en proposant des quantités et des prix pour chaque produit. La commission des marchés a sélectionné, pour chaque denrée, les prestataires conformes, ayant proposé les prix les plus bas, comme vous pouvez le constater dans les PV d’ouvertures et d’attribution qui sont à la disposition de la Cour (des comptes).»

Le tableau des prix du ministère du Commerce

Auparavant, Mansour Faye avait sollicité auprès de son collègue du Commerce (Aminata Assome Diatta) le tableau des prix des denrées en question. Ce document, qui a été partagé à l’époque en Conseil des ministres, selon Aliou Sow, a servi de référence à la commission des marchés du ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale dans le cadre l’exploitation des offres reçues. «Dans ce tableau le prix de la tonne de riz brisé non parfumé est affiché à 275 000 FCFA et tous les prestataires retenus pour l’acquisition de riz avaient proposé le même prix, à savoir 275 000 FCFA la tonne, a souligné le DAGE dans sa réponse aux vérificateurs. Je suppose que le ministre chargé du Commerce, en présentant ce tableau en Conseil des ministres, était conscient que les prix fixés par l’arrêté de 2013, que son prédécesseur (Alioune Sarr, NDLR) avait signé, n’étaient plus applicables en 2020 dans un contexte de crise sanitaire mondiale où les pays exportateurs refusaient, par moment, d’exporter leur production de riz.» Les prix de 2013 étaient d’autant plus caduques que la validité de l’arrêté les fixant ne pouvait excéder quatre mois (article 43 de la loi n°94-63 du 22 août 1994). Par conséquent, laisse entendre l’ancien DAGE, cet arrêté ne pouvait en aucun cas être allégué par les vérificateurs pour pointer une surfacturation du riz. «C’est un gros manquement, une légèreté inouïe, s’étrangle-t-on dans l’entourage de Mansour Faye. Et le DAGE avait répondu à l’observation formulée par la Cour des comptes sur le riz. Normalement ses réponses devaient être annexées dans le rapport définitif ; cela n’a pas été fait. C’est la raison pour laquelle le ministre s’interrogeait sur la motivation réelle des vérificateurs.»

Des économies budgétaires de 5 milliards

Dans ses réponses aux vérificateurs, l’ancien DAGE du ministère du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale s’est voulu formel : «Dans le cadre de ce programme d’assistance alimentaire, nous n’avons causé aucun manque à gagner à l’État du Sénégal (…). Par ailleurs, du moment où le Sénégal est passé du budget de moyens au budget programme, l’évaluation du programme d’assistance alimentaire devait se faire suivant une analyse de la performance.» Aliou Sow avait ajouté : «En effet, Monsieur le Président de la République avait doté ce programme d’un budget de 69 milliards de francs CFA pour une cible d’un million de ménages. Le programme a été mis œuvre dans les délais, avec moins de 64 milliards de francs CFA dépensés pour 1 100 000 ménages, soit des économiesbudgétaires d’environ 5 milliards de francs CFA. Ainsi, une bonne analyse de la performance, (…) devrait constater, non seulement une efficacité, mais une efficience dans la mise en œuvre de ce programme.»

Liberté de la presse, arrestation de Pape Alé : Edwy Plenel, directeur de Mediapart charge l’Etat du Sénégal

Au Sénégal, pays démocratique et relativement stable, le journaliste Pape Alé Niang a été arrêté en novembre, relâché puis renvoyé en prison le 20 décembre. Une situation que déplore le directeur de Mediapart qui charge l’Etat du Sénégal et exige la libération du journaliste Pape Alé Niang.

LES PIQUES DE L’AS DE CE JEUDI

SenePlus  |   Publication 29/12/2022

Le doyen des juges s’apprête à clôturer l’affaire Adji Sarr/Sonko

Le bout du tunnel est en train de se dessiner dans l’affaire Adji Sarr/Sonko. Selon des sources proches du dossier, le doyen des juges d’instruction s’apprête à clôturer le dossier. Nos sources pensent que Maham Diallo va rendre une ordonnance de renvoi même s’il est persuadé qu’il n’y a rien dans ce dossier. A les en croire, les travaux qui sont très avancés pour renforcer la sécurité du palais de justice avec des caméras de surveillance justifient ce renvoi de l’affaire pour un procès. Finalement, les avocats Mes Dior Diagne et Gaby So ne seront pas entendus dans ce dossier par le doyen des juges d’instruction, malgré l’insistance des conseils d’Ousmane Sonko. Après la clôture du dossier, il n’y aura plus possibilité pour les avocats de Sonko d’introduire un recours. Ainsi, le magistrat instructeur décidera de la tenue d’un procès ou d’un non-lieu.

Modernisation technologique des aéroports

L’aéroport de Tambacounda sera bientôt modernisé. L’annonce a été faite hier par le ministre des Transports Aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires. Doudou Ka a fait une communication sur le projet de fourniture de services et d’équipements relatifs à la modernisation technologique des aéroports et à la transformation digitale du tourisme et des transports aériens au Sénégal. La région de Tambacounda va bénéficier du programme. Quant à sa collègue de la Santé et de l’Action sociale, elle a fait état de l’Unité Mixte de Coordination avancée (Umca) de Tambacounda pour la gestion du paludisme et des événements de santé publique

Projet de décret portant Code des marchés publics

Le chef de l’Etat a acté hier en Conseil des ministres la modification du code des marchés publics. Le gouvernement qui justifie toujours la lenteur dans l’exécution de ses chantiers par le code des marchés, a apporté des modifications pour faire échapper certains secteurs comme l’exploitation du pétrole et du gaz. C’est dans ce sens que le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret portant Code des marchés publics. Le gouvernement a également adopté le projet de loi portant Code pastoral et le projet de loi portant loi d’orientation agro- sylvo-pastorale.

Lutte contre les feux de brousse

Le gouvernement veut limiter les dégâts des feux de brousse. A cet effet, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et son équipe d’avoir une démarche d’anticipation dans la lutte contre les feux de brousse avec la fin de l’hivernage coïncidant très souvent avec la multiplication des incendies et feux de brousse qui causent de nombreux sinistres dans plusieurs localités du pays. Ainsi, le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, est invité, en relation avec son collègue de l’Intérieur, à prendre toutes les mesures préventives nécessaires pour assurer la sensibilisation des populations et renforcer la mise en œuvre inclusive, de la stratégie nationale de lutte contre les feux de brousse.

Conseil interministériel sur l’hydraulique

Restons avec le chef de l’Etat qui a souhaité hier en conseil des ministres l’intensification de l’exécution des projets du secteur Eau et Assainissement .A ce propos, il a rappelé la nécessité de la sécurisation durable de l’approvisionnement en eau potable des populations, qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. Par conséquent, le Président demande au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, de veiller, en relation avec les acteurs et partenaires, à l’accélération, en 2023, de l’exécution des projets hydrauliques en milieu rural notamment et des branchements sociaux dans les zones urbaines et périurbaines. A ce titre, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre d’organiser, courant janvier 2023, un Conseil interministériel sur l’hydraulique en vue d’accélérer la dynamique d’accès universel à l’eau potable avec l’intensification de l’exécution des projets du PUDC. Il exhorte le ministre de l’Eau et de l’Assainissement et celui en charge de la Prévention et de la Gestion des Inondations à présenter les axes et actions prioritaires définis dans le cadre de la finalisation du deuxième programme décennal (2023- 2032) de Prévention et de Gestion des Inondations.

Papa Malick Ndao SG du ministère de l’Agriculture

L’administrateur civil Papa Malick Ndao va rejoindre le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté́ alimentaire. Il a été nommé hier Secrétaire général dudit ministère par le chef de l’Etat. Mamadou Faye, lui, est promu président du Conseil d’Administration de la Société́ Immobilière du Cap-Vert (Sicap SA), en remplacement du responsable du Parti socialiste, Mame Bounama Sall. Titulaire d’un master en management des projets, Idrissa Diop est nommé président du Conseil de Surveillance de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande muraille verte, en remplacement d’Oumar Ba.

Littoral de Guédiawaye

Le partage du foncier du littoral de Guédiawaye récemment déclassé par le chef de l’État continue de susciter la polémique. Et cette fois-ci, c’est le collectif des agents municipaux du département de Guédiawaye qui monte au créneau à travers une lettre ouverte adressée au chef de l’État pour déplorer les lenteurs administratives sur ses instructions pour l’attribution de leurs parts sur ce foncier.

Hommage à l’ancien maire Idrissa Diallo

Les amis et proches du défunt maire de la commune de Dalifort, Idrissa Diallo ont oragnisé hier une séance de récital de Coran qui entre dans le cadre d’une série d’activités pour rendre hommage au proche de Khalifa Sall. Une cérémonie qui a noté la présence des membres de la famille du défunt et de la député Fatou Guèye, par ailleurs 6e vice-présidente de l’Assemblée nationale.

Récriminations des éleveurs du foirail de Dalifort

Les éleveurs du foirail des petits ruminants de Dalifort ont déterré leurs complaintes à l’occasion de la journée nationale de l’élevage qui sera célébrée aujourd’hui à Tambacounda, en présence du chef de l’Etat. Ces éleveurs réclament entre autres la modernisation de leur équipement marchand, le renforcement de la sécurité des lieux et l’octroi de financements entre autres.

Ibrahima Guèye, nouveau SG du Sudes

Secrétaire général adjoint dans le bureau sortant, l’enseignant Ibrahima Guèye a été élu hier nouveau secrétaire général du Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) à l’issue du 15e congrès ordinaire. Le thème du conclave est : «Le Sudes face aux défis du contexte ». Ibrahima Guèye qui a occupé plusieurs postes dans le bureau du syndicat remplace Amadou Diaouné dont le travail est salué par ses camarades.

L’Appel de Déthié Fall depuis New York

De New York où il séjourne dans le cadre de l’opération «Kaay Bokk », le leader du Prp a lancé un appel pour une grande mobilisation à la manifestation du 30 décembre à la Place de l’Obélisque pour la reddition des comptes et la libération de Pape Alé Niang. Déthié Fall a rencontré à la Maison des Sénégalais de l’Amérique (Asa) à New York nos compatriotes pour échanger sur la situation du pays. D’après une note reçue à «L’As», les échanges ont porté sur les dérives du Président Macky Sall, notamment les restrictions des libertés et la démocratie. Il a saisi l’opportunité pour leur exposer son projet pour le développement du Sénégal. Par ailleurs, le leader du Prp a invité nos compatriotes à taire leurs divergences et à se retrouver tous dans une seule association au lieu d’en avoir deux qui se concurrencent de façon malsaine. Ces derniers lui ont promis de trouver une entente.

Le budget de la commune de Diass s’élève à 2 371 650 000 F Cfa

Le Conseil municipal de Diass a adopté hier à l’unanimité le projet de budget 2023. Selon le maire, Mamadou Dione, le budget s’élève à 2 .71.650.000 FCFA contre 1.252.100.000 FCFA, soit une hausse de plus de 89,41% par rapport au budget 2021 et 25,67% pour l’année 2022. Les dépenses de fonctionnement sont estimées à 1.408.850.000 soit 59,40% du budget. Quant aux dépenses d’investissement, elles représentent 962.800.000 FCFA soit 40,60% du budget global (et 65,33% des recettes hors transferts). Pour cet exercice, la municipalité compte investir principalement dans l’Éducation, le Sport, la Santé, l’Hygiène public, le nettoiement, l’action sociale, les pistes, l’éclairage public etc.

RSF demande la clôture du dossier de Pape Alé Niang

Reporters Sans Frontières (RSF) rappelle aux autorités sénégalaises qu’il est temps de clôturer le dossier de Pape Alé Niang incarcéré le 20 décembre, six jours seulement après sa remise en liberté, et de le libérer. Selon le secrétaire général de l’organisation, Christophe Deloire, si les autorités sénégalaises ne veulent pas laisser croire à l’opinion publique africaine etinternationale que Pape Alé Niang est victime d’un harcèlement cruel, elles doivent clôturer son dossier, abandonner toutes les charges qui pèsent contre lui et le libérer immédiatement. RSF s’est entretenu avec Me Moussa Sarr, l’un des avocats de Pape Alé Niang qui a remis en cause le prétexte du parquet pour demander la révocation de la liberté provisoire. Christophe Deloire indique dans un communiqué que la révocation du contrôle judiciaire du directeur de publication de Dakarmatin, est même perçue comme un prétexte pour empêcher le journaliste d’investigation de communiquer encore sur des activités qui gangrènent la société sénégalaise. A l’en croire, le cas Pape Alé Niang – qui risque de se transformer en précédent lamentable – entame sérieusement la crédibilité de la parole du Président sénégalais vis-à-vis de ses concitoyens et de l’opinion publique mondiale. Il rappelle que le Sénégal occupe la 73e place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse établi par l’organisation en 2022.

Le quota du Sénégal pour le HAJJ 2023 fixé à 12 800 pèlerins

Les autorités saoudiennes ont levé les restrictions sur le pèlerinage à la Mecque. A cause de la pandémie de la covid-19, elles auraient réduit considérablement le nombre de pèlerins. Pour le Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en 2023, le quota du Sénégal est porté à 12 800 pèlerins. La Délégation générale au pèlerinage en a informé les opérateurs privés du Hajj. Rappelant que le quota réel devant être de 16 000 conformément à la démographie du Sénégal, la Délégation promet d’entreprendre avec le ministère des Affaires Étrangères les démarches nécessaires pour qu’il soit rehaussé. Ainsi la distribution du quota aux opérateurs privés du Hajj se fera après que l’Etat aura défini le quota de régulation géré par la Délégation. Ceci devra être fait dans les plus brefs délais, renseigne un communiqué. Aussi la restriction sur l’âge à 65 ans pour le pèlerinage est levée et le test Covid-19 n’est plus exigé à l’entrée en terre saoudienne. Mais les vaccinations pour la Covid-19, la fièvre Jaune et le Méningo restent exigées. Le Délégué a fixé provisoirement la période des enregistrements des pèlerins du 1er avril au 15 mai 2023. D’après le communiqué, le nombre de regroupements des organisateurs privés pour le Hajj sera de 20 au maximum et chaque regroupement pourra convoyer au minimum 300 pèlerins et au maximum 600.

LES PIQUES DE L’AS DE CE MERCREDI

SenePlus  |   Publication 28/12/2022

Couacs au conseil présidentiel à Tambacounda

A cause des couacs, les maires et autres élus de la région de Tambacounda ont failli rater le conseil présidentiel tenu hier dans l’enceinte de la gouvernance sous la présidence du chef de l’Etat. La rencontre allait se tenir sans les élus, notamment les maires. Car les sièges ont été occupés par les politiciens. Et les maires qui étaient invités à y prendre part n’avaient pas pu accéder à la salle. Idem pour certains détenteurs de cartons d’invitation, comme le Directeur du Budget et celui de l’Aser. Constatant ces impairs, le Président Macky Sall est intervenu pour faire revenir les gens.

Le recteur ne veut pas du symposium de Awalé à l’Ucad

Le symposium initié par Dr Abdourahmane Diouf, leader du parti Awalé, allait capoter s’il n’avait pas pris les devants. Le recteur de l’Ucad, Pr Ahmadou Aly Mbaye, lui a refusé la salle Khaly Amar Fall où le panel devait se tenir. Pourtant, d’après Dr Diouf, les panelistes, en majorité, sont des professeurs à l’Ucad et les autres viennent d’autres universités du pays. Il constate pour le regretter que le refus du recteur n’est même pas motivé. Le président de Awalé espère que ce recteur passera, comme tous ceux qui ont un mandat public, et que d’autres, plus républicains, les remplaceront. Dr Abdourahmane Diouf souligne que l’université est un espace de liberté que les petits calculs politiciens ne doivent pas rétrécir. Il considère la décision du recteur comme arbitraire. Dr Diouf informe qu’il a déjà réservé une autre salle pour débattre de la troisième candidature de Macky Sall

Imams de Guédiawaye

Le lavage mortuaire selon les recommandations de l’Islam risque de disparaître si l’on n’y prend garde. C’est ce qu’ont compris les imams de Guédiawaye qui ont initié une session de formation de 86 personnes grâce à l’appui de leurs partenaires. La cérémonie de réception des attestations de formation par les bénéficiaires a été tenue en présence du président des imams de Guédiawaye, Ismaëla Dème, par ailleurs ancien responsable moral de la Ligue islamique mondiale au Sénégal.

Préavis de grève du Sydels

Exigeant la régularisation des enseignants décisionnaires à la Fonction publique, le syndicat démocratique des enseignants libres du Sénégal (Sydels) a décidé de déposer un préavis de grève sur la table du gouvernement. Son secrétaire général Pape Mamadou Kane interpelle le ministre du Travail, Samba Sy, sur l’organisation d’élections transparentes au sein du mouvement syndical, qui a été reportée.

Marche des impactés du TER

Les impactés du Train express régional (TER) déterrent la hache de guerre. Ils dénoncent le non-respect des promesses de l’État relatives à l’aménagement de leurs sites de recasement et le paiement des primes de vulnérabilité. Ils comptent d’ailleurs organiser une marche en mi-janvier. Reste à savoir s’ils tiendront la manifestation, puisqu’ils sont souvent reçus en audience au palais.

Des pluies hors saison avec un risque de pertes pour le bétail

La météo alerte sur la survenue de pluies hors saison à partir d’aujourd’hui et qui pourraient occasionner des pertes pour le bétail et les récoltes exposées à l’air libre. Dans un bulletin spécial, l’Anacim informe qu’une descente d’air froid provenant du bassin atlantique nord, près des côtes marocaines, intéressera la quasi-totalité du territoire sénégalais, du 28 au 30 décembre 2022. Une situation qui entraînera des coups de fraîcheur ainsi que des pluies faibles à modérées sur tout le pays, ajoute la même source. Cette situation va occasionner des pluies accompagnées d’orages dans certaines localités particulièrement en Casamance, sur les régions Centre et Nord-est à partir de la matinée du mercredi 28 décembre jusqu’en fin de soirée du vendredi 30 décembre 2022. Sur le reste des localités en l’occurrence à Dakar, Saint-Louis, Louga et Kédougou, indique l’Anacim, les probabilités de pluies y sont très faibles. Ces conditions météorologiques annoncées pourraient présenter un risque de pertes pour le bétail et les récoltes exposées à l’air libre, prévient l’Anacim.

Papa Alé Niang va de «mieux en mieux»

Le directeur de publication du site «Dakarmatin» est interné à l’hôpital Principal de Dakar depuis le week-end. Son avocat Me Moussa Sarr rassure qu’il va de «mieux en mieux». «Je sors à l’instant même de l’hôpital Principal. Je ne pourrais pas dire que Pape Alé Niang a repris ses forces. Mais ce que je puis dire, c’est qu’il va de mieux en mieux. En apparence, en tout cas, il va de mieux en mieux », a confié Me Sarr très préoccupé par la santé de son client. Il se dit relativement rassuré par son état de santé. Même si Pape Alé Niang poursuit toujours sa diète malgré sa santé fragile

Aminata Touré demande la libération de Pape Alé Niang

Restons avec notre confrère Pape Alé Niang qui continue de bénéficier de soutiens d’autorités. En tout cas, depuis son premier emprisonnement, l’ancienne Première ministre Aminata Touré exige la libération du directeur de publication de «Dakarmatin». Elle est revenue à la charge hier, en invitant le pouvoir à libérer le journaliste Pape Alé Niang immédiatement. Car tout ceci n’honore point notre démocratie, a déclaré la député.

Les députés du PUR fixés sur leur sort demain

Les députés Massata Samb et Mamadou Niang ont vu leur délibéré prorogé au 29 décembre prochain. Pour rappel, le verdict du jugement des deux parlementaires était prévu pour le lundi 26 décembre. Comme ce jour a été déclaré férié par le chef de l’Etat, le délibéré a été renvoyé au jeudi 29 décembre, selon un communiqué du parquet signé par le délégué du procureur. Pour rappel, les députés de la coalition Yewwi Askan Wi, membres du parti Pur, sont poursuivis pour coups et blessures volontaires au préjudice de leur collègue Amy Ndiaye Gniby de la coalition Bby qu’ils avaient agressée publiquement lors d’une plénière à l’Assemblée nationale. Le procureur a requis 2 ans d’emprisonnement ferme contre les mis en cause. Quant à la plaignante, elle a sollicité 500 millions Fcfa en guise de dommages et intérêts.

L’association des anciens de l’ex-école 3 au chevet des élèves

L’association des anciens de l’école Oumar Guèye, ex-école 3, a décidé de renforcer le nombre de salles de classe. La structure est composée d’anciens pensionnaires de cet établissement, nés entre 1955 et 1965. Lors d’une audience avec le maire de Mbour, les membres de l’association avaient sollicité le soutien de la mairie pour la réfection d’une salle qui était en état de délabrement avancé. Cerise sur le gâteau, le premier magistrat de la ville de Mbour leur a offert deux autres salles de classe qui seront inaugurées dans quelques semaines. Pour le directeur de l’école Oumar Guèye, c’est une épine qui vient d’être retirée de leur pied surtout que pour un effectif total de 785 élèves, les classes sont pléthoriques avec 60 élèves. Il a remercié les partenaires.

Tentative de coup d’État en Gambie

Une sœur du meneur présumé d’une tentative de coup d’État manquée en Gambie a appelé à sa libération, affirmant qu’il n’était impliqué dans aucun complot visant à renverser le gouvernement du Président Adama Barrow. Le caporal Sanna Fadera a été arrêté, il y a une semaine après que le gouvernement l’a accusé d’avoir orchestré une tentative de coup d’État. Deux autres officiers, en l’occurrence le Capitaine Ebrima Baldeh, de l’unité de renseignement militaire et le Lieutenant Omar Colley, du Premier Bataillon d’Infanterie, ont été arrêtés au cours du weekend, a indiqué le gouvernement. Cela porte à sept le nombre d’arrestations liées au complot présumé. Mais pour le moment, aucun des accusés n’a encore été inculpé devant le tribunal. Dans une interview accordée à la Bbc, Alia Fadera, la sœur aînée du caporal, a déclaré que ce dernier n’a pas comploté un coup d’État, car il n’était qu’un médecin dans la marine, sans accès aux armes ni influence dans l’armée. En plus, depuis l’arrestation de son frère, ils n’ont pas de nouvelles de lui et ils sont inquiets. Selon Mme Fadera, l’armée avait détenu son frère sur son lieu de travail à Banjul, avant de l’amener dans son village de Kiang Nema, à 155 km, pour une perquisition. A l’en croire, les militaires n’ont rien trouvé chez lui. D’après Mme Fadera, son frère vit au village avec sa femme et ses quatre enfants, qui sont dévastés par les allégations portées contre lui. Le caporal Sanna Fadera se rendait quotidiennement au travail et en revenait. Pendant ses temps libres, il travaillait dans sa ferme. C’est pourquoi tout le village, dit-elle, est surpris des accusations. Elle demande aux autorités de libérer son frère.

Touba : Fin de mission de la police religieuse

Quelques jours après le braquage d’une station-service à Ndamatou et l’agression mortelle d’une fillette à Dianatou Mahwa, le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a plaidé pour le renforcement de la sécurité à Touba. Le patriarche de Darou Miname avait convié, hier, les autorités sécuritaires et administratives locales à une réunion en présence de son porte-parole Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. Selon des sources de Seneweb, l’adjoint au préfet de Mbacké, le sous-préfet de Ndame, le commissaire de police Sène, Chef du commissariat spécial de Touba et le capitaine Wade, Commandant de la compagnie de gendarmerie de Touba, ont pris part à cette rencontre. À l’issue de ce conclave consacré au renforcement de la sécurité à Touba, le khalife général des mourides a indiqué que désormais, la sécurité dans le titre foncier de la capitale du Mouridisme est réservée exclusivement à la police et à la gendarmerie. Le guide religieux met ainsi fin à la mission de la police religieuse de Touba, à savoir Safinatoul Amane et Xudamul Xadim qui étaient chargées de veiller au respect des bonnes mœurs dans la cité religieuse.

Thiès : Mandat de dépôt pour Kounkandé et Sànt Yàllà

Présentés hier au parquet du Tribunal de grande instance de la cité du rail, Amadou Diouldé Diallo alias Kounkandé, Ibrahima Niasse alias Sànt Yàllà et leur victime Ibrahima Diamé vont passer leur première nuit à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès (Mac). Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, tentative d’escroquerie et escroquerie. Le trio a été arrêté samedi dernier par les éléments de la Section de recherches de Thiès. Ibrahima Niasse a été arrêté à Saly (Mbour) alors qu’il s’apprêtait à passer de belles fêtes de réveillon. Kounkandé, lui, a été arrêté à Dakar. Sur ordre du procureur Moussa Thiam, ils sont tous les deux tombés dans les filets des pandores de la Section de recherches de Thiès. Pour rappel, selon Dakaractu, Kounkandé et Ibrahima Niass alias Sànt Yàllà avaient promis à leur victime, Ibrahima Diamé, la réalisation d’un portefeuille magique, pour lui soutirer des millions FCFA.

Concert de casseroles : «Le 31 décembre n’a rien à voir avec la République, Na Sénégal riirr… » (Sonko)

https://senego.com A la conférence de presse de Yewwi Askan Wi mercredi, il a été aussi question du concert de casseroles prévu, ce 31 décembre, de 20h à 20h30, au moment de l’ adresse à la Nation du chef de l’Etat.  Une façon, selon Ousmane Sonko, de sanctionner la gestion gabéqique du pays par le Président Macky Sall. « Que l’on nous respecte. On n’a de leçons à recevoir de personne. Est-ce que ceux qui détournent les deniers publics connaissent la République ? « Macky Sall, qui foule au pied les principes de la République et de la démocratie, qui protège un ancien ministre poursuivi par la Crei,  connait-il la République ? Le 31 décembre n’a rien à voir avec la République ».

«Mais à quoi sert donc un discours de fin d’année quand rien ne vous dérange ? Par Ndiaga Loum

Au moment où j’écris ces lignes, Pape Alé Niang, journaliste, est en détention, transféré à l’hôpital dans un état critique; j’ai le cœur meurtri et triste en pensant à sa situation médicale et n’ose pas m’imaginer le pire. Cela ne vous dérange pas ? Au moment où j’écris ces lignes, un capitaine de gendarmerie qui a voulu faire honnêtement son travail, a été radié, puis empêché de travailler dans le privé et enfin privé de salaire après son recrutement dans une administration publique décentralisée mais autonome. Une méchanceté gratuite et contre-productive. Cela ne vous dérange pas ? Au moment où j’écris ces lignes, un gendarme travaillant pour le renseignement a bizarrement disparu, son ami et collègue retrouvé noyé et son corps en état de décomposition à tel point qu’on ne pourrait faire une autopsie. La vérité sur ces atrocités ne vous intéresse apparemment pas, sinon deux de vos courtisans qui affirment qu’il a été assassiné seraient attraits devant la justice pour fournir les preuves de leurs assertions. Un médecin, tenu par le respect de son serment rejette la corruption de comploteur, refuse de changer le contenu de son rapport médical et voit sa vie quotidiennement menacée, la peur hante ses nuits, faute de protection par qui de droit, il n’a plus d’autre recours que d’alerter ses concitoyens. Cela ne vous dérange pas ? Au moment où j’écris ces lignes, plus d’une vingtaine de détenus politiques croupissent dans vos geôles, tantôt pour délit d’opinion, parfois pour parodie et humour « inconvenu », sinon accusés de vouloir poser des « actes terroristes ». Parmi ces derniers, une jeune mère de famille provisoirement incarcérée en attendant un hypothétique jugement qui sans doute la blanchirait logiquement. En attendant, l’on prive ses jeunes enfants de leur amour maternel. Ceux qui font subir ce « châtiment » à cette pauvre dame, ont-ils un jour imaginé leur propre mère, leur propre fille, leur propre sœur dans la même situation que cette dernière? Cela ne vous dérange pas ? Au moment où sont écrites ces lignes, ce pays s’apprête encore à vivre, comme 10 ans avant, les mêmes heures sombres d’un combat contre un 3e mandat. Pourtant, le nouveau chef et ses conseillers rédacteurs de la révision constitutionnelle de 2016, après un référendum coûteux, avaient fait la « profession de foi » de vouloir être plus clairs dans le texte pour régler définitivement, disaient-ils, cette question sur la limitation du nombre de mandats à deux (2). Sous la torture psychologique du risque de se dédire, il reste la langue de bois ou se débiner sans vergogne. Si on en est arrivé là, il faut non seulement pointer la parole changeante et chancelante du chef pourtant partie intégrante de son serment de vérité, mais aussi interroger la grave responsabilité des rédacteurs de la révision constitutionnelle de 2016. Comble de la compromission intellectuelle, ils se proposent même d’interpréter à titre d’experts leurs propres écrits. Incompétence ou cynisme? Que dire de l’entourage (témoins oculaires et solidaires de la dizaine de morts) qui avait combattu la 3e candidature du président Abdoulaye Wade par principe, par conviction, disait-on ? Ils sont aussi prêts à suivre la nouvelle posture du chef, leurs principes et convictions à géométrie variable s’expliquant par le fait qu’ils ont entre-temps les pieds profondément plantés dans l’ivresse du pouvoir. Quelle déchéance morale! Et Mamadou Diop et consorts sont donc morts pour rien! Cela ne vous dérange pas ? Enfin au moment où sont écrites ces lignes, des politiciens et autres administrateurs véreux et sans vergogne de fonds publics, se sont allègrement servis de l’argent destiné à faire face à une épidémie dévastatrice qui a finalement coûté la vie à nombre de nos compatriotes. Leurs excuses : l’impunité que confère la proximité avec le chef, le caractère apparemment « insignifiant » des sommes dérobées comparativement à l’ampleur de l’enveloppe disponible pour puiser sans conséquence prévisible, sauf à ne prévoir l’œil « suspect » et « nocif » de vérificateurs professionnels accusés aujourd’hui de « politiciens encagoulés » par un gendre puissant qui menace publiquement les potentiels détracteurs d’une image pourtant déjà dégradée. Cela ne vous dérange pas ?

À quoi sert un discours de fin d’année si ce n’est pour regretter tous ces maux et s’engager à refermer définitivement ces parenthèses sombres de la gestion des choses publiques qu’on avait oublié de refermer ?

Mais quel effet si euphorisant, puissant et inhibiteur aurait la seringue hypodermique du pouvoir au point de déshumaniser tant ceux qui l’incarnent ? Suis-je peut-être trop naïf et romantique pour ne point m’imaginer un jour exercer le pouvoir. Et pourtant, quand on scrute l’histoire, des gens qui ont voulu diriger avec amour, on en trouve : Martin Luther King ne disait-il pas que « la haine ne supprimera pas la haine, seul l’amour y parviendra ». N’est-ce pas Mandela qui répondait négativement à l’appel à la vengeance de l’aile radicale de l’ANC ceci : « la vengeance ne noie pas la douleur, c’est pour l’amour des humains que je suis allé en prison, c’est par l’amour des humains que j’en suis sorti, c’est avec ce même amour que je compte diriger ». Que dire de Ghandi qui répondait à l’appel à la résistance armée de ses partisans : « Ah, si je pouvais entrer dans le cœur de chaque être humain et y découvrir le secret de ses attentes… Ne pouvant le faire, je vis avec la satisfaction de m’y essayer toujours, tous les jours ». Finalement, l’humanitaire terre à terre, c’est ce qui manque dans le champ d’action quotidienne des dirigeants africains. Voilà pourquoi ils ne seront jamais comme Mandela.Bonne année à toutes et à tous!Ndiaga Loum, professeur titulaire, UQO

Massaly : «Sonko, la spirale salafiste ou la stratégie du bonimenteur»

« Coutumier des faits, Ousmane Sonko a encore récidivé dans son jeu favori : la calomnie et la manipulation. L’on comprend qu’il soit devenu difficile pour lui de vivre dans l’ombre et de devoir se faire oublier. Ainsi, à défaut d’être un apprenti sorcier, il opère sa mue dans la pyromanie. Qu’il en soit assuré, le peuple sénégalais et sa justice avec ne l’ont pas oublié… Sonko est un homme aux visées funestes. Le populisme, c’est son art. Sa dernière sortie transpire l’indécence, l’inconstance et l’inconséquence. Je me demande sur quelle planète vit Ousmane Sonko et ses camarades. Sinon comment font-ils toujours preuve de mauvaise foi en voulant nier les belles percées du régime du Président de la République son Excellence Monsieur Macky Sall dans tous les domaines. Parler de mauvaise gouvernance de nos ressources, c’est vraiment mentir aux Sénégalais. Et Massaly de défendre la gouvernance sobre et vertueuse du chef de l’Etat. « Dès son arrivée au pouvoir, le Chef de l’Etat a mis en place des mécanismes de protection et de sauvegarde de nos deniers publics. Il a toujours prôné une gouvernance vertueuse », précise le Président du Conseil d’Administration de l’Office National de Formation professionnelle (ONFP). C’est pourquoi l’élégance républicaine aurait été de proposer des solutions et non de chercher à se constituer un capital sympathie perdu d’avance sur fond de politique politicienne. Quant à la marche de la Société Civile et de l’opposition, je demande au Préfet de Dakar d’interdire toute manifestation. Il n’y a rien qui justifie cette clameur sur le rapport de la Cour des Comptes. On l’a rendu public et les autorités compétentes sont en train de s’y pencher pour voir la suite à donner. Il faut que Sonko et Cie respectent les Sénégalais. Pour le concert de casseroles annoncé le 31 Décembre à l’heure du discours de fin d’année du Président de la République, c’est de la pure discourtoisie, de l’indiscipline caractérisée. Je demande au peuple souverain se démarquer de cette mascarade. Que le coup de la loi s’applique durement sur son initiateur, le violeur du siècle Ousmane Sonko. La violence verbale n’est pas un argument en politique. On gouverne avec les idées, on s’oppose par les idées, le programme en bandoulière pour servir l’intérêt général.Mouhamadou Lamine Massaly,Président de l’Union pour une Nouvelle République (UNR),PCA de l’ONFP

AFFAIRE SWEET BEAUTÉ : Le juge d’instruction transmet un avis de clôture au parquet 

https://www.enqueteplus.com Le doyen des juges, Maham Diallo, est sur le point de boucler son instruction, dans le cadre de l’affaire Sweet Beauté opposant Adji Sarr et Ousmane Sonko. En effet, il a transmis, hier, un avis de clôture au parquet qui décide de demander ou non un complément d’information. L’affaire a éclaté en mars 2021, quand la masseuse Adji Sarr a accusé le leader du parti Pastef de viol. L’immunité parlementaire de ce dernier a été levée pour l’ouverture d’une instruction. L’affaire avait suscité une vague de contestations sur l’étendue du territoire. Quatorze personnes ont perdu la vie lors de violents affrontements.

Affaire Sweet Beauty : Sonko porte plainte contre maitre Gaby So

Nouveau rebondissement dans le dossier Sweet Beauty. D’après le quotidien Yoor Yoor, le leader de Pastef a annoncé des poursuites judiciaires contre maitre Pape Samba So dit Gaby auteur supposé de la plainte d’Adji Sarr contre Ousmane Sonko pour viols. Le maire de Ziguinchor va déposer sa plainte sur la table du procureur de la République contre la robe noire, indique la même source. En effet, maitre So et sa collègue Dior Diagne cités dans le dossier, sont exemptés de toute audition par le Doyen des juges. L’avocat, maître Pape Samba So est le beau-frère de Mamour Diallo et en même temps, avocat du médecin Alfousseyni Gaye, qui a examiné Adji Sarr.

Adji Sarr en difficulté…Sonko contre-attaque et traque les…

https://www.xibaaru.sn L’affaire Sweet Beauty entame son dernier virage. Le Doyen des juges, Maham Diallo, a transmis un avis de clôture aux avocats et au Parquet dans cette affaire de viol qui opposent Ousmane Sonko à Adji Sarr. Ce, pour observations avant de clôturer le dossier. Le maître des poursuites a un délai de trois jours pour faire ses observations. Les sénégalais vont bientôt savoir la suite que la justice va réserver à cette affaire. Mais une partie de la presse annonce que le procès tant attendu va bientôt débuter. Quoiqu’il en soit, le leader du parti des patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) semble tenir le bon bout. Ousmane Sonko va-t-il éviter la prison dans l’affaire Sweet Beauty qui l’oppose à Adji Sarr ? Cette question mérite d’être posée après les derniers développements dans ce dossier qui tient en haleine tous les sénégalais. Les audios versés par le marabout de la victime présumée sont une aubaine pour le maire de Ziguinchor. Ces éléments sonores, qui ont atterri sur les réseaux sociaux, « blanchissent » le patriote en chef aux yeux des sénégalais. On y entend deux voix attribuées à Baye Mbaye Niasse et Adji Sarr revenir en détail sur comment ils ont profité des vices de Sonko pour le piéger… La fuite de ces audios et la fausse grossesse de Adji Sarr ont complètement décrédibilisé la victime aux yeux des sénégalais. Adji Sarr s’isole de jour en jour. Tous ses soutiens sont en train de la lâcher au moment où son bourreau présumé a sonné la contre-offensive. Françoise Hélène Gaye a pris ses distances. Kaliphone est parti après son petit séjour en prison. Et aujourd’hui, c’est Gabrielle Kane qui est sur le point de quitter le navire qui prend de l’eau. Le dernier post Facebook de la féministe et son entretien avec Ousmane Tounkara en dit long sur ses véritables intentions. Mais ce beau monde à mal choisi son moment. Selon certains médias, le procès serait prévu pour le mois de février. En tournant le dos à leur protégée, ils viennent de donner à Ousmane Sonko une chance inouïe. Le leader de Pastef est devenu un « intouchable » dans cette affaire. Ces soutiens estiment qu’avec les derniers développements de cette affaire, le juge ne peut que déclarer un non-lieu. Car l’accusatrice est « passée aux aveux » dans les enregistrements déposés sur le bureau du doyen des juges. Adji sarr se retrouve ainsi au milieu du chaos entre ses déclarations incohérentes et la perte de ses soutiens. C’est ce moment que Ousmane Sonko a saisi pour contre-attaquer. Le leader de Pastef continue de traquer les personnes au cœur de son complot. Serigne Bassirou Guèye a été la première cible du maire de Ziguinchor. Selon le patriote en chef, l’ancien Procureur est l’un des responsables des quatorze morts de mars 2021. Raison pour laquelle, il a porté plainte contre lui. Mais l’actuel président de l’office national de lutte contre la corruption (OFNAC) n’est pas la seule personne à qui Sonko a distribué une plainte. Ousmane Sonko compte aussi traquer maître Pape Samba So dit Gaby. Ce beau-frère de Mamour Diallo est présenté comme étant l’auteur supposé de la plainte d’Adji Sarr contre Ousmane Sonko pour viols. Cette plainte sera l’acte 2 de la contre-attaque de Sonko. Et le maire de Ziguinchor ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Il a promis de traquer toutes les personnes qui sont au cœur de cette affaire. Comme quoi, il compte se venger de toutes les personnes qui ont traîné son nom dans la boue. Mais si réellement toutes les personnes dans les éléments sonores de Mc Niasse sont dans le coup, la liste de Sonko sera exhaustive. Cette traque des comploteurs place Adji Sarr dans une très mauvaise position. Si Ousmane Sonko arrive à déconstruire la thèse du viol, il serait tenté de s’en prendre à sa « victime ». Car une fausse accusation est un délit passible de sanctions pénales. Et son bourreau présumé est le genre de personne qui ne laisse rien passer. Mais le maire de Ziguinchor n’est pas exempt de reproche. Ousmane Sonko est coupable d’avoir bravé le couvre-feu, de s’être rendu au Sweet Beauty donnant ainsi à ses adversaires l’arme pour l’abattre. Rien que pour cela, il reste coupable. Car il a trahi l’espoir que beaucoup de sénégalais avaient placé en lui.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

Amy Ndiaye Gniby enceinte? : «Une contre-expertise du certificat d’hospitalisation annoncée»(Ch. Youm)

Lors de la conférence de presse des leaders de Yewwi Askan Wi  mercredi, dans le cadre du placement sous mandat de dépôt des deux députés du Pur et de Yewwi, pour « coups et blessures volontaires », Cheikh Tidiane Youm a évoqué  une contre-expertise du certificat d’hospitalisation de Amy Ndiaye Gniby qui serait enceinte. Selon lui, ces camarades ont été victimes de « l’incurie du Président de l’Assemblée nationale qui a tout fait sauf dire la vérité. Nous leur disons de tenir bon, le combat ne fait que commencer ». En outre, M. Youm a annoncé une demande concernant la contre expertise du certificat d’hospitalisation délivré à Amy Ndiaye Gniby. Un certificat médical, dit-il, qui a été établi par un lieutenant de l’Armée sénégalaise, à l’hôpital Principal, qui n’est aucunement habilité  à le faire. Parce, poursuit-il, il a été allégué par ailleurs que cette bonne dame n’est pas du tout enceinte. « Donc, ajoutera t-il, « Massata Samb et Mamadou Niang ne devaient pas être condamnés sur du mensonge, sur du faux… ».Regardez :  https://senego.com/amy-ndiaye-gniby-enceinte-une-contre-expertise-du-certificat-dhospitalisation-annoncee-ch-youm_1499958.html