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Arachide : des acteurs dénoncent la domination de la filière par des opérateurs étrangers

Diourbel, 20 déc (APS) – Deux professionnels de la filière arachide, dont le secrétaire général du Syndicat national des corps gras, Issa Ly, dénoncent la domination du marché sénégalais de cette denrée par des opérateurs étrangers et appellent les pouvoirs publics à veiller à sa régulation. Dans des entretiens avec l’APS, ils mettent en garde les pouvoirs publics contre la disparition de la filière, si l’Etat n’intervient pas dans la commercialisation des graines d’arachide.

“L’Etat doit réguler le marché de l’arachide pour permettre à tous les acteurs de la filière de tirer profit de leurs activités”, a dit le directeur de l’usine de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) à Diourbel (centre), Dame Touré.

“Le non-respect de la régulation du marché de l’arachide a permis à des commerçants étrangers de s’approvisionner en coques d’arachide, d’installer des décortiqueuses et d’exporter les graines décortiquées”, a-t-il dénoncé. Touré déplore le contrôle de l’essentiel des activités de la filière par les mêmes commerçants. Il soutient qu’ils “n’ont pas le droit de s’approvisionner en coques d’arachide et en matières premières sur les sites de production”. “Les hommes d’affaires étrangers achètent, transforment et exportent toutes les graines d’arachide de qualité”, dénonce le directeur de l’usine de la SONACOS à Diourbel, ajoutant que “toute la filière arachide de Diourbel est (…) paralysée”. “Le niveau de réception des graines est de zéro à l’usine de la SONACOS à Diourbel, depuis le démarrage de cette campagne de commercialisation des graines d’arachide, le 21 novembre 2022”, regrette M. Touré. A cause de la domination du marché sénégalais de l’arachide par certains opérateurs, “les petites et moyennes entreprises gérées par des milliers de familles sont sans stocks de graines, de même que toutes les autres huileries du Sénégal”, a soutenu Dame Touré. Si le rythme actuel des exportations de graines d’arachide se poursuit, a-t-il prévenu, “on risque de ne plus disposer de semences de qualité dans notre pays”. La SONACOS a “une grande capacité” d’achat de graines, a souligné M. Touré, déclarant que les agents de cette société nationale ont du mal à trouver des graines à acheter.

‘’Un sursaut patriotique’’

Issa Ly, s’exprimant au nom de du Syndicat national des corps gras, soutient que l’Etat du Sénégal doit “suspendre les exportations de graines d’arachide pour sauver la campagne de [collecte] de la SONACOS et des autres huiliers”. “Les exportations ne sont pas autorisées, car on n’a pas cette année une production de plus de 1 million de tonnes d’arachide”, a-t-il argué. Une mesure prise par les autorités sénégalaises depuis 2016 interdit aux opérateurs étrangers de faire des exportations s’il n’y a pas assez de graines décortiquées au Sénégal, a soutenu le syndicaliste. “J’appelle l’Etat à respecter cette mesure”, a-t-il martelé, invitant les producteurs sénégalais à “un sursaut patriotique”, autrement dit, à ne vendre leurs stocks d’arachide qu’à la SONACOS, en vue de la protection de la filière et des emplois qu’elle génère. Le Comité national interprofessionnel de l’arachide a fixé à 275 francs CFA le prix du kilogramme pour la campagne de commercialisation des récoltes en cours. Mais les producteurs vendent leurs graines à des hommes d’affaires étrangers, des Chinois notamment, à des prix variant entre 300 et 400 francs CFA le kilogramme, selon Issa Ly. Il estime que ces prix sont exorbitants pour les huiliers locaux. La campagne de commercialisation des graines d’arachide a démarré le 21 novembre. Elle va se poursuivre jusqu’au 21 mai 2023.AB/ESF/BK

IRRIGATION AU SAHEL : La clé de la souveraineté alimentaire

https://www.enqueteplus.com Pour irriguer un million d’hectares et sortir des milliers de villages des pays du Sahel de la dépendance vis-à-vis de la pluviométrie, les États avaient mis en place le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (Pariis). A environ un an de la fin du programme, le bilan présenté, hier, lors d’une réunion du Comité technique régional, a été très mitigé. La souveraineté alimentaire est une haute priorité pour la plupart des pays du Sahel. Pour y parvenir, la conviction du Pariis (Projet d’appui régional pour l’irrigation au Sahel), c’est qu’il faut se départir de la dépendance de la pluviométrie. Secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel, Abdoulaye Mohamadou déclare : ‘’L’objectif principal de ce projet est de booster la production agricole dans notre espace où l’agriculture reste très dépendante de la pluviométrie. Grâce au projet, beaucoup de réalisations ont été faites, notamment des infrastructures hydrauliques, des aménagements hydroagricoles…’’ De l’avis du secrétaire exécutif, le Pariis est le fruit un engagement fort des différents chefs d’État et de leurs partenaires dont la Banque mondiale. Revenant sur l’atelier qui se tient à Dakar depuis hier, il informe : ‘’Aujourd’hui, il s’est agi de faire le point et de mettre un coup d’accélérateur au projet. Sur l’ensemble de composantes, le projet connait une mise en œuvre assez importante. Il a permis de mettre en place des plateformes multiacteurs, qui regroupent l’ensemble des acteurs dans notre pays et de réaliser des œuvres importantes.’’ Interpellé sur les difficultés des États de se départir de la dépendance de la pluviométrie, il rétorque : ‘’Ce n’est pas un problème de volonté (politique), c’est un problème de moyens. L’irrigation coûte cher. Nous avons ce projet supporté par la Banque mondiale pour donner un appui aux États. L’objectif général, c’est d’arriver à un million d’hectares. Pour la première phase, nous visons l’aménagement de 25 000 ha. D’ici l’année prochaine, même si l’objectif n’est pas atteint, on pourrait se reprocher.’’ En fait, malgré les grandes ambitions affichées, il y a beaucoup de lenteurs notées dans presque tous les pays. Sur les 25 000 ha projetés, moins de 10 000 ont été aménagés. ‘’Actuellement, nous sommes autour de 10 000 ha. Pour l’année 2023, il y aura beaucoup de réalisations parce que le projet a connu un départ laborieux, en raison de plusieurs paramètres. Mais il a atteint aujourd’hui sa vitesse de croisière.

On espère que d’ici 2024, on va atteindre ou se rapprocher de l’objectif de 20 000 ha’’.

Pour le cas du Sénégal, sur un objectif de 3 000 ha, 1 200 ont été irrigués. Le coordonnateur Aly Saleh Niang revient sur les difficultés : ‘’A ce jour, nous en sommes à 1 200 ha sur les 3 000. Il y a eu beaucoup de contraintes qui font que les objectifs n’ont pas encore été atteints, mais beaucoup d’efforts sont déployés pour accélérer le processus. Nous pensons que d’ici 2023, l’objectif sera atteint.’’ Par rapport aux contraintes, il cite le démarrage tardif, mais surtout la défaillance des entreprises qui ont été incapables de réaliser les travaux dans les délais. ‘’Elles ont été incapables de réaliser les aménagements dans les délais requis avec la qualité requise. Nous sommes en train de prendre en charge ces questions pour accélérer le processus’’. D’ores et déjà, le coordonnateur se réjouit des réalisations et de leurs impacts sur les populations des villages concernés. ‘’On a beaucoup de satisfactions, notamment au niveau de la vallée du fleuve où les aménagements ont permis de mettre en valeur environ 1 000 ha. L’innovation majeure, c’est que nous avons mis en place des canaux maçonnés au niveau de ces villages qui ont permis sensiblement d’économiser l’eau et d’emblaver encore plus de superficies et conséquemment augmenter les rendements’’.MOR AMAR

Sabadola Gold Operations déclare avoir apporté 250 milliards de francs CFA au PIB du Sénégal en 2021

Dakar, 20 déc (APS) – La société d’extraction minière et de production d’or Sabadola Gold Operations (SGO), concessionnaire de gisements aurifères à Saraya et à Massawa (sud-est), a apporté une contribution de 250 milliards de francs CFA au produit intérieur brut du Sénégal en 2021, a déclaré, mardi, à Dakar, son directeur général, Abdoul Aziz Sy. Sy a rendu publique cette information lors d’une cérémonie de présentation du rapport sur les contributions économiques et fiscales du groupe Endeavour, la maison mère de SGO. Cent soixante-neuf milliards de francs CFA représentent le paiement des fournisseurs, les impôts, les droits de douane, les taxes et les contributions versés directement au Trésor public s’élevant globalement à 56 milliards, a-t-il précisé.

‘’Cet exercice de transparence et de bonne gouvernance que nous faisons régulièrement consiste à montrer [au public] combien on a récolté en termes de production et de chiffre d’affaires, combien on a directement investi dans nos pays d’accueil’’, a expliqué Abdoul Aziz Sy.

Cet exercice ‘’permet de consacrer le principe de redevabilité et de reddition des comptes’’, a dit le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Ibrahima Guèye. Il estime qu’il doit être ‘’pérennisé et partagé’’ avec l’ensemble des compagnies minières, pour que, au-delà de la remise symbolique d’un rapport, ces rencontres puissent ‘’permettre de réunir les acteurs concernés et de faire le point sur l’apport des sociétés minières dans le développement de notre pays’’. Ce travail pourra ainsi aider, selon M. Guèye, à ‘’mesurer davantage les contraintes ou les limites qui peuvent empêcher que ces retombées soient beaucoup plus significatives’’. Il peut aussi contribuer à ‘’trouver les solutions idoines’’ et permettre de s’‘’inscrire (…) dans une dynamique constante d’amélioration des retombées socioéconomiques en faveur de nos communautés’’, a dit le secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie. ‘’On ne peut pas comprendre aujourd’hui qu’autant d’argent soit injecté dans l’économie du Sénégal et que, dans le département le plus impacté, cela ne se ressent pas’’, a déploré le président du conseil départemental de Saraya (sud-est), Moussa Danfakha. Les entreprises locales peinent à satisfaire aux exigences des sociétés minières, lorsque ces dernières veulent attribuer des marchés publics, selon M. Danfakha. Il a lancé un appel au renforcement de leur ‘’capacitation’’, afin qu’elles puissent ‘’capter’’ une partie des marchés publics attribués par les sociétés minières. ‘’Il ne suffit pas tout simplement de les former. Il faudrait aussi qu’on les accompagne avec un fonds leur permettant de répondre valablement aux exigences des sociétés minières’’, a proposé Moussa Danfakha.MK/ASG/ESF

Le marocain Managem débourse 282 millions $ pour récupérer des actifs du canadien Iamgold en Afrique de l’Ouest

(Agence Ecofin) – Managem est un groupe marocain à l’existence presque centenaire. Longtemps présent dans l’exploitation minière dans son pays d’origine, elle étend depuis deux décennies son empreinte à d’autres pays africains, notamment au Gabon, au Soudan et en Guinée. La compagnie minière marocaine Managem a annoncé le mardi 20 décembre la signature, la veille, d’un accord avec le canadien Iamgold, en vue de lui racheter des actifs aurifères dans trois pays ouest-africains. L’accord est évalué à 282 millions $ environ, dont un paiement différé de 30 millions $ à verser dans un délai de six mois suivants la finalisation de la transaction. Au Mali, Managem prendra le contrôle du projet Diakha-Siribaya et héritera au Sénégal des projets Boto, Boto Ouest, Daorala, Senala Ouest et des parts de la société canadienne dans la coentreprise Senala, avec le britannique Oriole Resources. Enfin, Iamgold va transférer à Managem le contrôle du projet Karita en Guinée. « Nous sommes très enthousiastes à l’idée de travailler avec les équipes de Boto, Diakha-Siribaya et Karita pour faire progresser ces projets en nous appuyant sur […] les synergies évidentes entre ces actifs, les bonnes relations entre le Maroc, le Sénégal, le Mali et la Guinée, et la bonne dynamique de collaboration Sud-Sud », a commenté Imad Toumi

Devenir un géant africain de l’or

Actif dans le secteur minier depuis plus de 90 ans, mais avec une présence limitée pendant plusieurs décennies à son pays d’origine, avec notamment l’exploitation du cobalt, du cuivre et de l’argent, le groupe Managem s’est lancé depuis quelques années dans une stratégie de diversification. Il a notamment ouvert une mine d’or au Soudan et s’est lancé dans l’exploration et l’exploitation aurifère au Gabon. La compagnie est également active en RDC et en Guinée. En 2021, Managem a produit 4 901 kg d’or (173 000 onces environ) sur ses deux mines en activité en Guinée (Tri-K) et au Soudan, ce qui place le groupe loin des standards des grandes compagnies présentes dans le secteur aurifère africain. Les canadiens Endeavour et B2Gold produisent annuellement plus de 1 million d’onces, par exemple, contre 500 000 onces pour l’australien Kinross et Iamgold. Cependant, l’acquisition de ces projets auprès de Iamgold, combinée à son portefeuille aurifère existant, a le potentiel de mieux positionner la société dans le secteur. Ces actifs rachetés hébergent en effet des ressources évaluées à 5 millions d’onces d’or, soit 155 tonnes et concrétiser leur potentiel permettra à Managem de bâtir des mines capables de produire de l’or sur plusieurs années.Emiliano Tossou

L’APIX lance les travaux de construction d’ouvrages destinés aux communes impactées par le TER

Diamniadio, 20 déc (APS) – Le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat (APIX), Abdoulaye Baldé, a procédé mardi au lancement des travaux de construction d’un espace multifonctionnel et d’une maison de la femme à Bargny et à Diamniadio (ouest), au profit des communes impactées par le Train express régional (TER). Selon M.Baldé, ces infrastructures vont contribuer au développement social et économique des deux communes impactées par le TER. Il a procédé d’abord à la pose de la première pierre d’un espace multifonctionnel à Bargny.

Cet ouvrage sera bâti sur une superficie de 700 mètres carrés et permettra aux populations de cette commune de pratiquer plusieurs sports, dont le football, le basket-ball et le handball, selon l’APIX.

‘’Ce moment tant attendu par les mouvements associatifs’’ et les zones traversées par le Train express régional ‘’est une opportunité pour le développement du sport de masse et l’aménagement des infrastructures sportives de qualité, en faveur de la jeunesse de notre pays’’, a dit Abdoulaye Baldé. ‘’Cet espace multifonctionnel va donner un nouveau souffle à la commune de Bargny, aux associations et aux habitants. Tous l’attendaient depuis bien longtemps’’, a ajouté M. Baldé en présence de la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané. Il a annoncé, dans cette perspective, que l’APIX va nouer un partenariat avec la Basketball Africa League, pour aider les jeunes à développer leur talent dans cette discipline. L’espace multifonctionnel de Bargny appartient à 13 autres communes d’arrondissement situées de part et d’autre du TER. Baldé a ensuite procédé à la pose de la première pierre de la maison de la femme de Diamniadio, ville située à environ 35 kilomètres à l’est de Dakar. Cette infrastructure prévue sur un site de 700 mètres carrés va servir à la planification familiale, à l’éducation sexuelle et à la santé de la reproduction. Le programme de construction de 11 maisons de la femme fait partie de la ‘’stratégie’’ gouvernementale relative à l’autonomisation de la femme. Un comité de gestion de ces infrastructures sera mis en place dans chaque commune. Ces infrastructures font partie du programme ‘’Teral Leen’’, qui est conçu pour le développement local des 20 communes que traverse le TER.

Il est financé avec 4,5 milliards de francs CFA de la Banque africaine de développement. 

Il s’agit de construire 11 plateformes multifonctionnelles dédiées aux femmes et 15 espaces multifonctionnels pour les jeunes. S’y ajoutent la construction d’un terrain de football, la réhabilitation de trois écoles et de six postes de santé, dans les départements de Dakar, Pikine, Keur Massar et Rufisque, selon l’APIX.SK/BK/ESF

Désenclavement du Diéri : les travaux de construction de 2 routes lancés à Podor

Podor, 20 déc (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a procédé, lundi, au lancement des travaux de la route Boké Dialloubé-Linguère et celle reliant Ndioum à Linguère, pour désenclaver la zone du Diéri des régions de Saint-Louis et Louga (nord), a constaté l’APS. Ndiaye représentait le ministre des Infrastructures, de l’Equipement et du Désenclavement à cette manifestation tenue en présence de l’adjoint du préfet de Podor et des maires de Boké Dialloubé et de Ndioum.

Les deux infrastructures d’un coût global de 36 milliards de CFA entrent dans le cadre du Programme spécial de désenclavement (PSD).

Ces routes vont ‘’faciliter l’accès aux services et équipements sociaux de base’’ pour les populations de la zone traversée, a expliqué Aly Ngouille Ndiaye, par ailleurs maire de Linguère. Elles vont contribuer ‘’grandement’’ aux échanges économiques et à la mobilité entre le Nord du pays ‘’à fort potentiel agricole’’ (comme l’Ile à Morphil), au Ferlo, une zone à vocation pastorale et le Bassin arachidier, a-t-il souligné La route Ndioum-Linguère, d’un ‘’linéaire de 110 Kilomètres pour un coût de 27 milliards‘’ sera inscrite dans un axe d’interconnexion entre les RN1 à partir de Koungheul, la RN2 à partir de Pété (Podor) et la RN3 à Loumbel Lana (Linguère) « C’est la première fois qu’une route part du Nord du pays pour desservir la zone sylvopastorale. En plus, elle sera bitumée’’, a fait remarquer le maire de Boké Dialloubé, Abdoulaye Daouda Diallo, faisant allusion à la route qui part de sa commune jusqu’à Linguère.

A partir de Ndioum, une autre route va passer par Bombodé, Namarel dans la commune de Gamadji Saré (Saint-Louis) pour atteindre les localités de Labgar, Dodji et Linguère (Louga). 

La route longue de 155 kilomètres pour 9 milliards de CFA ‘’est chargée d’histoire’’, rappelé le maire de Ndioum, par ailleurs ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne. Selon lui, “c’est celle-là qu’avait empruntée Cheikh Oumar Tall pour rendre visite à Mame Mor Anta Sally” Le Programme spécial de désenclavement, selon un document remis à la presse, va permettre à plusieurs entreprises sénégalaises de travailler et de générer des milliers d’emplois dans le cadre de Xêyu ndaw-yi (emplois des jeunes). Il va corriger les disparités spatiales et sera exécuté par 60 entreprises sénégalaises et 300 sous-traitants et il va générer 50 milles emplois dans la cadre de Xéyu ndaw yi. Il sera exécuté par 60 entreprises sénégalaises et 300 sous-traitants. A Boké Dialloubé, le ministre Aly Ngouille Ndiaye a remis les clés de deux ambulances aux postes de santé de Gaye Kadar et Ndiayene Peulh.AHD/AMD/ASB/AKS

Le fonds chargé du renouvellement des véhicules de transport public entame une tournée nationale d’information

Dakar, 20 déc (APS) – Le Fonds de développement des transports terrestres (FDTT) a entamé une tournée nationale d’information du programme de renouvellement des véhicules de transport public, a constaté l’APS, mardi, à Dakar. Selon Babacar Gaye, l’administrateur du FDTT, plus de 45.000 véhicules âgés de plus de 20 ans circulent au Sénégal et sont à renouveler.

Le Fonds de développement des transports terrestres veut retirer de la circulation routière quelque 40.000 véhicules jugés trop âgés, durant la période 2023-2028, a-t-il annoncé.

‘’La journée d’aujourd’hui marque le démarrage officiel de la tournée nationale d’information sur les critères d’éligibilité [aux financements du FDTT] et la stratégie de financement que le Fonds de développement des transports terrestres a mise en place pour moderniser’’ ce sous-secteur, a dit Babacar Gaye. ‘’C’est urgent d’aller vers le renouvellement de nos véhicules de transport public pour donner un nouveau visage à notre parc automobile’’, a-t-il souligné. Le plan 2023-2028 est la première phase de l’initiative prise par les pouvoirs publics sénégalais de renouveler les véhicules trop âgés, selon l’administrateur du FDTT. Salimata Diop, la directrice chargée du financement dudit fonds, estime qu’il faut 1.200 milliards de francs CFA pour renouveler le parc automobile du pays. Le Fonds de développement des transports terrestres va collaborer avec des acteurs du secteur privé, dont les banques, pour assurer le renouvellement de la partie vétuste du parc.

Les propriétaires désireux de renouveler leur voiture de transport public doivent être en possession d’un agrément en cours de validité, lequel est délivré par les directions régionales des transports terrestres, selon le secrétaire général du FDTT, Modou Kane Diao.

Ils doivent également assurer au préalable l’exploitation des véhicules à renouveler sur des itinéraires autorisés par les pouvoirs publics et assurer ces derniers de l’engagement à entretenir les nouvelles voitures, par les concessionnaires choisis par le fonds, pendant toute la durée de remboursement des prêts. Tout prétendant aux financements du FDTT doit aussi disposer d’un véhicule immatriculé à son nom, lequel doit avoir une licence urbaine ou interurbaine de transport public, selon M. Diao. Les prétendants doivent aussi être membres d’une organisation faîtière et d’un programme de modernisation agréé par l’Etat et les collectivités territoriales, a-t-il ajouté. Le FDTT est placé sous la tutelle technique du ministère des Transports terrestres. Le ministère des Finances et du Budget en assure la tutelle financière.LBD/ESF/ASG

Marchés publics : vers un quota réservé à la catégorie femmes entrepreneures

https://www.sudquotidien.sn L’ARMP va intercéder auprès des autorités pour qu’un quota dans les marchés publics soit réservé à la catégorie femmes entrepreneures. L’assurance est du directeur de l’Agence de Régulation des Marchés Publics, Saer Niang. Il s’exprimait hier, mardi, lors d’un atelier de capacitation du programme intitulé « Lier les besoins en matière de commande publique avec les petites et Moyennes Entreprises (PME) gérées par les femmes au Sénégal ». Partie prenante de cette initiative, Saer Niang, directeur général de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) a rappelé l’importance de la commande publique dans l’économie mondiale. A l’en croire, la commande publique à travers le monde représente entre 15 et 20%. Au Sénégal la commande publique représente 2,5 et 3000 milliards par an. Sous ce rapport le Dg de l’ARMP d’indiquer : « La bonne maitrise des compétences techniques, c’est-à-dire la bonne maitrise des procédures de passation de marchés publics constitue un enjeu fondamental pour remporter des marchés dans l’environnement de la commande publique. Saluant ainsi la vision d’ONU-Femmes en acceptant de mettre en place un programme ambitieux de formation pour assurer la capacitation de plusieurs femmes entrepreneures, l’ARMP par la voix de son patron entend jouer un rôle d’accompagnement qui est d’intercéder auprès des autorités pour qu’un quota dans les marchés publics soit réservé à la catégorie femmes entrepreneures.OG

Oignon Local : Les producteurs de Louga sollicitent une bonne formation

https://www.rewmi.com A Potou, principale zone de production à Louga, les producteurs d’oignon local indexent le manque de formation pour justifier la mauvaise qualité du produit. En effet ,le non-respect des itinéraires techniques, le choix non maîtrisé des semences et l’empressement dans les récoltes sont listés comme les principaux goulots d’étranglement. Interpellés sur la qualité de l’oignon local souvent décriée par les consommateurs et commerçants, des producteurs établis à Potou, à 30 km au sud de Louga, arguent la manque de formation ,d’avis que dans toute activité agricole, à plus forte raison le maraîchage, il est bon de disposer de toutes les connaissances pour une meilleure pratique. C’est dans ce sens qu’ils expliquent la mauvaise qualité des produits et particulièrement de l’oignon local par des manquements liés au savoir technique.<<Ils sont peu nombreux les producteurs qui peuvent vous décrire les différentes étapes de l’itinéraire technique à suivre dans la culture de l’oignon . La plupart s’inspirent de la pratique traditionnelle. Pis, ils confient ,le travail à des apprentis ( sourgas) qui ne sont pas initiés à l’évolution des techniques et surtout sur les changements climatiques climatiques >>,explique Abou Kâ qui avance ses vingt ans d’expérience de cultivateur pour dire que nombre d’entre ses pairs devraient être capacités sur la technique culturale à adopter par rapport aux changements climatiques. Avis partagé par Ousmane Sow ,un autre producteur, selon qui ,tout est question de connaissance.<<Le savoir est essentiel ,nous faisons beaucoup d’efforts dans la pratique, mais nous ne maîtrisons pas tout et l’Etat devrait nous aider dans le cadre d’un programme spécial de formation des producteurs, avec ses services techniques. Nous l’exhortons à veiller à la qualité de l’oignon local, parce qu’il y a des institutions nationales de recherches qui travaillent dans ce sens, comme l’Isra qui devraient se rapprocher des producteurs>>,renchérit-il. Mais pour leur pair Oumar Sall, même si la formation est garantie et que les producteurs restent toujours dominés par la cupidité, ils tordent le processus, en s’empressant de récolter avant terme. Mais tout compte fait, la concurrence de l’oignon importé, de loin préféré sur le marché national, impacte toujours l’écoulement de la production locale.

Transferts aux collectivités : une enveloppe de plus de 69 milliards en 2023

Dakar, 20 déc (APS) – Le Conseil national de développement des collectivités territoriales (CNDCT) a adopté, mardi, le projet de répartition, ‘’en grandes masses’’, du Fonds de dotation de la décentralisation et du Fonds d’équipement des collectivités territoriales au titre de l’année 2023 d’un montant de plus de 69 milliards FCFA, a appris l’APS. La répartition de ces fonds était au menu, ce mardi, d’une réunion du Conseil national de développement des collectivités territoriales (CNDCT). La rencontre est présidée par le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla. Dans un document, le ministère des Collectivités territoriales a précisé que cette rencontre se tient conformément aux dispositions du décret n° 2011-340 du 16 mars 2011 et de l’arrêté n°010443 du 30 septembre 2011 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission restreinte au sein du CNDCT. La même source ajoute que l’objectif de cette réunion ‘’est de procéder à la répartition, en grandes masses, du Fonds de dotation de la décentralisation (FDD) et du Fonds d’équipement des collectivités territoriales (FECT)’’.

Dans son discours, Mamadou Talla a relevé que ‘’la réunion intervient dans un contexte où les collectivités territoriales se remettent encore difficilement des conséquences liées à la pandémie due à la Covid-19 et de la cherté de la vie au Sénégal’’.

‘’A cela s’ajoute une mise à disposition tardive des ressources transférées aux collectivités territoriales en 2022, qui a constitué, sans doute, un préjudice à certaines collectivités territoriales fortement dépendantes de ces fonds”, a-t-il expliqué. Selon lui, ‘’la tenue récente de la Journée nationale de la décentralisation a permis de recueillir les orientations du chef de l’Etat (…) quant à l’utilisation de ces fonds pour prendre en charge notamment les daaras”. Il a souligné que ‘’pour faire face à ces enjeux, les ressources affectées à ces fonds ont enregistré une augmentation de 5 milliards de francs CFA ; cela en parfaite cohérence avec les orientations de relance accélérée de la croissance, chères au président de la République ». Le ministre a rappelé qu’en 2022, les transferts financiers de l’Etat aux collectivités territoriales étaient de soixante-quatre milliards six cent huit millions huit cent vingt-six mille cinq cent vingt (64 608 826 520) francs CFA. Ils étaient répartis entre les Fonds de dotation de la décentralisation (vingt-huit milliards quatre cent cinquante millions) et les Fonds d’équipement des collectivités territoriales (trente-six milliards cent cinquante-huit millions huit cent vingt-six mille cinq cent vingt).

En 2023, les montants des enveloppes de ces fonds sont de 30 381 893 371 FCFA pour le FDD et 39 226 933 149 FCFA pour le FECT.

Le ministre a annoncé que ‘’pour permettre aux collectivités territoriales de disposer rapidement de ces ressources (…) en vue d’assurer une prise en charge diligente des besoins de leurs populations’’, son département va donner ‘’des instructions à ses services’’, aussitôt après la réunion, afin ‘’de prendre toutes les diligences pour notifier aux collectivités territoriales leurs allocations avant la fin de l’année 2022’’. Il a rappelé aussi que le ministre des Finances ‘’s’est, également, engagé à affecter les ressources aux collectivités territoriales au plus tard le 31 mars 2023’’.OID/ASB

Plaidoyer pour une mise en œuvre effective de la fonction publique locale

Paoskoto (Nioro), 20 déc (APS) – Le maire de Paoskoto (centre), Balla Mbaye, appelle les pouvoirs publics à « accélérer le processus de mise en œuvre effective de la fonction publique locale », insistant sur la garantie que cette perspective représente pour des relations plus huilées entre l’Etat et les collectivités territoriales. « Nous demandons à l’Etat d’agir sur deux leviers : accélérer le processus de mise en œuvre effective de la fonction publique locale pour pouvoir donner des statuts aux fonctionnaires locaux, afin qu’ils soient dans de meilleures conditions d’existence, mais aussi la dotation de beaucoup plus de moyens aux collectivités territoriales », a-t-il dit. L’édile de Paoskoto, une commune du département de Nioro, participait à un atelier de sensibilisation et de mise à niveau sur la décentralisation et le fonctionnement des communes, organisée à Kaolack, sous l’égide de l’Agence régionale de développement (ARD), en partenariat avec le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines de valeur (PROVALE-CV).

Selon Balla Mbaye, avec la mise en œuvre de la fonction publique locale, « aucun élu territorial ne pourra plus faire ce que bon lui semble en termes de recrutement, parce que tout sera régi par des règles et des textes ».

Il est ensuite revenu sur les propos de l’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack en charge des affaires administratives, Sidy Sarr Dièye, lesquels portaient sur la nécessité d' »assainir » les relations entre élus territoriaux et autorités administratives. Mbaye considère que si les acteurs concernés émettent « sur la même longueur d’onde, ça ne sera que bénéfique pour le développement local », d’autant que collectivités territoriales et autorité administrative sont appelées à travailler ensemble. « Nous élus locaux sommes assujettis au contrôle de légalité qui est exercé par l’autorité administrative, ce qui fait que nous sommes appelés à collaborer. C’est seulement cette collaboration qui peut faire avancer les choses dans la gestion efficiente des politiques publiques qui nous incombe tous et dont nous sommes partie prenante de l’opérationnalisation », a fait valoir Balla Mbaye. Aussi a-t-il demandé à ses pairs élus locaux « d’avoir un esprit de discernement », parce qu’ils sont là « pour assurer un service public local, tout comme l’autorité administrative. Si nous sommes tous animés d’une même volonté, il ne devrait pas y avoir de problème », a-t-il lancé. Il a signalé que sa commune est en train d’élaborer un document de planification stratégique pour une période de cinq ans, pour aider ses services à disposer d’une « orientation claire » relativement au processus de développement local. Au terme d’une convention signée entre l’Agence régionale de développement (ARD) de Kaolack et le PROVALE-CV, la commune de Paoskoto a pu aménager une vallée pour des activités de maraîchage au profit des populations. « Grâce au PROVALE-CV, un périmètre de deux hectares est aménagé, avec un forage solaire et équipé d’un bassin de rétention. Ce qui fait que maintenant, les populations ont commencé à récolter les fruits de leur labeur », s’est réjoui M. Mbaye.ADE/BK

Rapport de la Cour des comptes : Le Club Sénégal Émergent demande l’ouverture et la mise en œuvre sans état d’âme d’une information judiciaire.

https://www.dakaractu.com Après la publication du dernier rapport de la Cour des comptes accablant certains dignitaires du régime dans leurs gestions des fonds force Covid-19, le Club Sénégal émergent enfonce le clou et demande l’ouverture et la mise en œuvre d’une information judiciaire sans état d’âme. Par ailleurs, Youssou Diallo et compagnie, invitent à plus de rigueur dans la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics. « La parution du Rapport de la Cour des comptes prouve à suffisance la nécessité impérieuse au Sénégal, de combattre, implacablement, la corruption et les détournements de deniers publics, devenus les gangrènes du cancer qui risque de tuer notre Administration, notre État et notre société. Le Club Sénégal Émergent, n’a cessé de manière récurrente, dans ses différentes déclarations, depuis plus d’un an, de dénoncer les détournements de deniers publics et la corruption dans l’Administration, avec la multiplication des cas évoqués dans plusieurs rapports de corps de contrôle et rendus par la Presse. Il a incidemment appelé à plus de rigueur et de vigueur dans la lutte contre ces tares létales à la bonne gouvernance et à l’émergence de notre pays. Concernant les dernières recommandations de la Cour des comptes relatives à l’ouverture d’informations judiciaires contre certains gestionnaires et administrateurs de crédits du Fonds Force Covid-19 identifiés, le Club Sénégal Émergent demande leur mise en œuvre diligente et sans état d’âme. Cette procédure judiciaire satisferait au double objectif de répondre, d’une part, à une forte demande sociale et populaire de lutte contre l’impunité et de respecter, d’autre part, le principe sacré de la présomption d’innocence, permettant aux mis en cause, de se défendre et le cas échéant, de laver leur honneur devant Dame Justice, seule habilitée à prononcer ou non leur culpabilité. Enfin, l’ouverture d’informations judiciaires permettra assurément de renforcer la crédibilité de notre État en matière de bonne gouvernance et de lutte contre l’impunité », invitera le président du club Sénégal Émergent, Youssou Diallo. En outre, le Club Sénégal Émergent qui félicite les Corps de contrôle, propose la fusion des corps de contrôle de l’Administration publique dans une nouvelle Cour des Comptes dotée de Chambres régionales de comptabilité publique permettant, en conséquence, d’étendre les opérations de contrôle. « Le Club Sénégal Émergent félicite les Corps de contrôle, en particulier la Cour des Comptes, qui montrent à tous, d’une part leur impartialité et d’autre part, la compétence et la rigueur des hauts fonctionnaires qui interviennent dans l’exercice de leurs missions. Ils démontrent ainsi que leurs comportements ne sont tributaires d’aucun agenda politique. L’obligation de rendre compte dans le cadre de la gestion des deniers publics est l’un des principes sacro-saints de la bonne gouvernance », conclut le communiqué…

Fonds Force Covid-19/Suite et pas fin du rapport de la Cour des comptes : La chambre juridictionnelle décèle des dépenses d’environ 20 milliards de francs CFA sans lien avec la pandémie…

https://www.dakaractu.com Ce sont des recommandations qui sont certes généralement faites par la cour, mais dans plusieurs passages de son rapport, elle interpelle la justice pour l’ouverture d’information judiciaire afin de mettre la lumière sur ces dépenses des fonds force Covid-19. Dans plusieurs ministères, ce sont des analyses de pièces justificatives de dépenses rattachées aux axes 1, 3 et 4 du plan de résilience économique et sociale qui révèlent l’inexistence de liens avec la lutte contre la Covid-19. Sur la base de l’échantillon des ministères sélectionnés, la Cour considère que le montant total des dépenses sans lien avec la Covid-19 s’élève à 19 727 096 727 FCFA. Neuf entités ont été notamment signalées. Il s’agit du ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, du ministère de l’Urbanisme, du logement et de l’Hygiène publique, du ministère du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, du ministère des Mines et de la Géologie, de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil, du ministère de la microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole, de l’Agence pour la Gestion du Patrimoine bâti de l’État et de l’Agence nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes. Les dysfonctionnements et autres incohérences relevés sont parfois tels que la Cour n’a pu s’empêcher de recommander fortement l’ouverture d’information judiciaire. Il s’agit généralement d’absence de pièces justificatives de dépenses faites en corrélation avec l’objet. En définitive, la Cour considère que l’importance des dépenses sans aucun lien avec la Covid-19 à environ 20 milliards de FCFA est révélatrice d’une absence de rationalisation des dépenses. Cette situation découle des insuffisances notées dans le pilotage stratégique de la lutte contre la pandémie, particulièrement de l’inexistence d’un cadre de dialogue de gestion efficace entre le ministère des finances et du budget et les ministères dépensiers qui ne se sont pas dotés de plans de résilience sectoriels pertinents pour une gestion efficiente des ressources dédiées à la riposte…

OFNAC : Serigne Bassirou Guèye conscient des défis à relever

Dakar, 20 (APS) – Le nouveau président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Serigne Bassirou Guèye, s’est dit, mardi, conscient de ‘’l’importance du défi’’ qui l’attend à la tête de cet organe en charge de la lutte contre la fraude et la corruption.

‘’En venant à l’OFNAC, j’ai conscience que le défi qui m’attendait était important.

D’abord, lutter contre la corruption n’est pas chose aisée, ensuite je remplace des personnes qui se sont succédé à la tête de l’institution et qui ont fait un travail immense, ce qui rend le défi extrêmement difficile », a-t-il dit. L’ancien procureur de la République intervenait lors de la cérémonie de passation de service avec la présidente sortante de l’OFNAC, Seynabou Ndiaye Diakhaté, qui a dirigé l’institution pendant six ans. Il a souligné que le défi est d’autant plus grand que les personnes qu’il remplace “ont de grandes qualités morales et intellectuelles”. Il assure qu’il n’a pas peur de “relever ce défi en s’appuyant sur des éléments très objectifs”. Serigne Bassirou Guèye dit connaître la plupart des personnes qui composent l’assemblée de l’OFNAC et qui l’ont vu entrer dans la magistrature. “Ma confiance se fonde aussi sur l’étude des différents rapports que vous nous avez transmis et qui ne laissent aucun doute qu’ici à l’OFNAC, nous avons des personnes compétentes, dévouées, loyales et avec qui il ferait bon de travailler”, a-t-il poursuivi. Il a indiqué que ces documents sont d’une “excellente qualité”, ce qui lui donne “la claire conscience” qu’il aura avec lui “un personnel de qualité capable de l’aider à hisser encore le flambeau de l’OFNAC un peu plus haut”. La présidente sortante de l’OFNAC, Seynabou Ndiaye Diakhaté, a quant à elle exposé le bilan de ses six ans à la tête de cette institution, citant l’élaboration des outils de gestion et de stratégie. “Quand je suis arrivée à la tête de l’OFANC, nous avions mené une étude afin d’identifier les secteurs les plus névralgiques, ce qui nous a permis d’orienter nos actions pour pouvoir mener à bien notre travail”, a-t-elle dit. Mme Diakhaté a salué “le rayonnement” de l’OFNAC au plan international, rappelant que cette institution a pu intégrer plusieurs réseaux et associations au sein desquels l’institution a occupé des postes comme la présidence ou du secrétariat général. AT/ASG/BK

LES RÉVÉLATIONS DE LA PRÉSIDENTE SORTANTE, SEYNABOU NDIAYE DIAKHATÉ

https://emedia.sn Seynabou Ndiaye Diakhaté a passé le témoin, hier, à Serigne Bassirou Guèye qui préside désormais l’Office national de lutte contre le fraude et la corruption (Ofnac). Une passation de service de bilan pour la sortante qui a déclaré, selon Pressafrik, qu’« à la date du lundi 19 décembre, 1836 plaintes ont été déposées » et que rien qu’« en 2022, 73 ordres d’ouverture d’enquête ont été signés ». Auparavant, Seynabou Ndiaye Diakhaté est remontée plus loin : « Une quarantaine de dossiers issus de nos activités d’investigations ont été transmis aux autorités judiciaires chargées des poursuites territorialement compétentes dont 35 dans la période 2016-2022. Des audits externes et internes sont régulièrement effectués et les rapports d’activités couvrant la période 2016 à 2021 ont été élaborés et remis au président de la République avant d’être publiés. L’Ofnac est à jour en ce qui concerne la remise des rapports de 2016 à 2021. » Justement, les rapports de l’Ofnac dont parle Seynabou Ndiaye Diakhaté devaient être diligentés par son successeur qui était à l’époque procureur de la République. « J’ai beaucoup de respect pour mon collègue le procureur de la République, mais cela m’étonnerait qu’il puisse nous retourner un dossier d’enquête. La procédure en cours à l’Ofnac n’est pas celle qui est prévue dans le code de procédure pénale », avait-elle répondu à Serigne Bassirou Guèye qui lui demandait de refaire l’enquête sur le dossier du Coud. « Ce sont les officiers de la police judiciaire et des agents de police judiciaire qui travaillent sous son autorité. Le dossier du Coud a été transmis au procureur depuis 4 ans. Lui-même, il le dit. Il vous a dit qu’il a reçu 19 dossiers de l’Ofnac », avait-elle ajouté, notant des lenteurs dans l’exploitation des dossiers d’enquête sur la table du procureur.

Serigne Bassirou Guèye : «Les rapports de l’Ofnac quand j’étais procureur, ont été tous traités»

Prenant la parole, Serigne Bassirou Guèye a répondu : « Concernant les rapports de l’Ofnac qui ont été transmis au parquet quand j’étais procureur de la République, ils ont été tous traités. Et vous savez que le processus de traitement obéit à des étapes. Sachez que les dossiers de l’Ofnac ne sont pas lettres mortes. » Hamath KANE

Passation de service : Quand on sent un «Garouwalé»

Il n’y avait sans doute pas malice de sa part mais hier, en faisant le bilan de son action à la tête de l’OFNAC durant ses six ans de présidence, Seynabou Ndiaye Diakhaté a dû frustrer sans s’en rendre compte son successeur à la tête de cet office antifraude et anticorruption. En disant ceci : « 1.836 plaintes ont été reçues à l’OFNAC en 2022, 73 ordres d’ouvertures d’enquêtes ont été signés, une quarantaine de dossiers issues des activités d’investigations ont été transmis aux autorités judiciaires chargées des poursuites dont 35 dans la période de 2016 -2022 ». Or, à la tête de ces autorités judiciaires chargées de l’enquête, il y avait, entre 2016 et 2021, un certain Serigne Bassirou Guèye qui n’est autre que…le nouveau président de l’OFNAC. Serigne Bassirou Guèye qui avait mis son coude s’il n’avait pas roupillé sur la pile de dossiers de corruption présumée que lui transmettait celle dont il vient de prendre la succession à la tête de l’OFNAC. Et n’avait donc poursuivi aucun de ces ripoux présumés. Avouez que, même s’il ne s’est pas agi de « garouwalé », l’ancienne autorité judiciaire chargée des poursuites Serigne Bassirou Guèye a dû se sentir dans ses souliers ! C’est en tout cas un tel Monsieur bienveillant avec lesdits ripoux qui vient de prendre la tête de l’OFNAC. Gageons que les corrompus vont trembler.LeTémoin

POURQUOI LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES A-T-IL ÉTÉ PUBLIÉ ? PAR CHARLES FAYE

Le rapport définitif de la Cour des comptes « est strictement confidentiel et ne saurait être communiqué à des destinataires autres que ceux choisis par la Cour des Comptes ». Comment se fait-il alors que le document ait fuité ? Comment se fait-il que le rapport définitif de la Cour des comptes sur le Contrôle de la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la covid 19 – Gestion 2020-2022 classé sous le sceau de la « stricte confidentialité » uniquement destiné à ceux choisis par la Cour des comptes se retrouve-t-il sur la place publique. Pourquoi a-t-il été publié et pourquoi ?

Le rapport définitif de la Cour des comptes « est strictement confidentiel et ne saurait être communiqué à des destinataires autres que ceux choisis par la Cour des Comptes »

Comment se fait-il alors qu’il soit publié alors que le président de la République, seul destinataire en mesure de dire la suite à donner, ne s’est prononcé sur la conduite à tenir ? Cette question taraude l’esprit, ce d’autant que la publication du rapport définitif de la Cour des comptes datant du 19 aout intervient à un moment où des partisans du président Macky Sall font de lui leur candidat pour la présidentielle de février 2024. Moment ne peut donc tomber plus mal pour un président sortant voulant se présenter pour une troisième mandat que de voir une telle bombe atterrir sur la place publique. Les conséquences puuvant être lourdes de sens pour lui en 2024. Cette publication taraude d’autant plus l’esprit que ce rapport de la Cour des comptes sur le Contrôle de la gestion du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la covid 19 – Gestion 2020-2022 est une commande du chef de l’Etat lui-même. Soumis aux personnes concernées durant la phase des travaux de contrôle, il est « destiné uniquement à ceux choisis par la Cour des comptes », parmi lesquels le chef de l’Etat qui, faut-il le rappeler peut recevoir périodiquement, à sa demande, des notes épisodiques concernant l’évolution des travaux de la Cour des comptes. Ce qui lui donne l’opportunité d’apprécier les tournures et développements des travaux ainsi que la possibilité de les faire arrêter ou de demander leur continuation. De ce point de vue, on peut donc croire que le Président Macky Sall a eu des informations pour réagir en conséquence. Le limogeage de certains ministres peut s’entendre ainsi. Mais cela n’explique toujours pas la publication du rapport qui ne fait pas les affaires du président et qui, pire encore, plombe l’ambition à lui prêtée de briguer un troisième mandat.

Pourquoi ce rapport a-t-il été publié ? Qui a demandé sa publication ? La présidence ! Pourquoi ?

Si l’on considère que la publication dudit document ne milite pas pour un troisième mandat du président Sall, on peut tout aussi bien considérer que sa « fuite organisée » montre et démontre que le chef de l’Etat n’a pas envie de se présenter pour un troisième mandat en 2024. Et qu’il ne veuille peut-être pas non plus voir des cadres en première ligne de son parti ambitionner de lui succéder à Roume. Macky Sall aurait-il un plan pour quelqu’un d’autre pour lequel il travaillerait qu’il aurait tout à gagner à mettre sur le carreau les prédateurs « dont il se plaint souvent » selon une indiscrétion qu’il voit « souvent ». Dans une la perspective d’une non candidature, le « fuitage » du rapport prend tout son sens. La séquence s’avère d’ailleurs intéressante dans la mesure où elle survient moins de 10 jours après la Déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba, lundi 12 décembre, et moins d’une semaine après son retour à l’Assemblée nationale, jeudi 15 décembre, pour faire face à la motion de censure déposée par les députés de Yewwi Askan Wi. Macky Sall chercherait-il à calmer les ardeurs de son Premier ministre à qui son clan prête des “réunions politiques” liéee à une ambition présidentielle ? Il se dit que le président Macky Sall ne souhaite pas le voir briguer la présidence en 2024. Amadou Ba ne serait pas son choix. Il est vrai qu’il n’est un secret pour personne que sa nomination n’était pas dans les plans du patron de BBY. Le nom de Mamadou Moustapha Ba alors directeur général du budget a été fortement agité des heures, pour l’installer certainement dans l’imaginaire populaire et freiner certaines ardeurs de son camp. Il reste cependant qu’il eut été maladroit pour le président Sall de créer un autre contre-courant dans la maison marron-beige après la révolte et volte-face de Mimi Touré. C’eut été beaucoup que de perdre en quelques jours deux pontes du parti et du pouvoir. Voilà comment Amadou Ba a été appelé en dernière minute, disent les observateurs de la scène politique sénégalaise. Si le président Sall ne veut pas d’Amadou Ba qui a fait bonne figure lors de la motion de censure qui veut-il à Roume en 2024 ?

Ressources et finances publiques : le bouclier COUR des COMPTES Par Moustapha DIAKHATE

L’Agence de Régulations des Marchés Publics (ARMP), l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Inspection Générale d’état(IGE), le contrôle financier, et l’Office Nationale de Lutte Contre la fraude et Corruption(OFNAC), de toutes ces institutions de contrôle et supervision a priori et postéro des ressources et finances du Sénégal, seule la juridiction financière qu’est Cour des Comptes semble garder de sa pertinence et les 180 pages du rapport sur les 700 milliards du fonds spécial de riposte sur la Covid 19 sont la preuve que nos magistrats financiers gardent leurs tranchants . Les deniers publics, les fonds des bailleurs la contribution des sénégalais dans le fond covid 19 ont été détournés via une surfacturation systématique et un favoritisme abusif dans les passations des marchés et contrats sans l’observance d’aucune règle et d’aucun principe telle une administration bananière.

L’audit de la Cour des comptes sur les dépenses faites en 2020 et 2021 à partir du « Fonds de riposte contre les effets du Covid-19 »

rigoureusement objectivé selon une démarche claire, exigeante et contradictoire n’envie en rien – du point de vue méthodologique – aux rapports des grands cabinets d’évaluation comptable à travers le monde. Chapeau bas à la Cour des Comptes qui montre qu’il subsiste encore au sein de l’état d’îlots d’excellences et d’expertise, de rigueur et d’indépendance qui peuvent être demain des socles pour redresser le pays et remettre le secteur public sur les bons rails. La Cour des Comptes est le seul bouclier qui nous reste. L’ARMP – pourtant gendarme des marchés publics – n’a pas permis aux entreprises sénégalaises d’augmenter leurs parts de marché dans les chantiers d’infrastructures ni aux pme et pmi locales d’accéder à la commande publique, son directeur – un équilibriste habile – dont le mandat a expiré depuis, en n’a fait un instrument de légitimation de l’OPA des étrangers sur les grands travaux de ce pays au détriment de nos champions nationaux de BTP qui se consolent de la sous – traitante et la location d’engins. L’inspection générale des finances et l’inspection générale d’état sont tenues au respect pour les politiques aux grés des desiderata du régime en place au point que la perception de l’opinion sur ses deux institutions s’est beaucoup dépréciée. La très prestigieuse IGE voit dorénavant ses rapports ranger dans les tiroirs sans qu’aucune suite ne leur soit réservée. L’objectif est la prescription des délits comptables financiers.

Quant à l’OFNAC, elle est déjà désuète et impotente depuis le limogeage inélégant de la très rigoureuse et charismatique inspectrice générale d’état N.Ngom KEITA à sa tète ; elle est devenue une institution aux missions redondantes, sans empreinte ni influence dans la lutte contre la corruption et la fraude dans le pays. 

C’est dans ce contexte qu’il faut saluer le travail de la cour des comptes, l’institution parvient à s’acquitter de sa mission dans un contexte politico- institutionnel qui lui est très défavorable. Ils ont pris leur courage à deux mains et leur recommandation ne devrait pas tomber dans la sourde oreille des autorités. A l’aune du pétrole et du gaz, il est souhaitable que le champ d’audit et de supervision de la cour des comptes soit étendu à nos ressources offshore en effet les niveaux de prévarication de concussion et de détournement soulignés par la cour des comptes montrent que nous avons trop de failles, brèches et de mauvaises pratiques pour une comptabilité transparente de la future manne pétrolière et gazière. Espérons que le bouclier Cour des Comptes demeure solide et étanche pour nous superviser et auditer nos ressources gazières et pétrolières dans un pays ou les comptables publiques et personnalités politiques sont couvertes de la chape d’impunité.Moustapha DIAKHATE,Ex Cons. Spec. Primature,Expert et Consultant Infrastructure

Mamadou Lamine Diallo : «Le carnage financier des fonds Covid doit être puni…»

Aucune considération pour le peuple. Apres la tricherie de la révision constitutionnelle de 2016, voilà que le régime BBY détourne sans vergogne les fonds covid. On s’en doutait. Plusieurs fois, nous avons demandé aux ministres chargé de la santé et de la distribution des vivres de venir s’expliquer à l’Assemblée nationale.

Ils ont refusé.

Le rapport de la Cour des comptes, Institution de la République, vient confirmer les soupçons du Peuple sur la prédation des fonds covid par le régime BBY. L’affaire est trop grave, quand on se rappelle de la situation de peur généralisée pendant la pandémie. Les sénégalais confinés chez eux ont été pillé par les tenants du régime. Il faut rappeler que les sénégalais ont directement contribué pour 20 milliards de FCFA environ au fonds covid-19. Ce carnage financier est aussi un pied de nez à leurs Partenaires Techniques et Financiers ( PTF) qui les ont soutenus ces 10 dernières années, malgré la corruption et la démocratie piétinée. Les PTF ont contribué pour plusieurs centaines de milliards au fonds covid-19. Leurs fonds ont donc été détournés aussi d’une certaine manière. Il a été beaucoup question de croissance lors du débat budgétaire. C’est une bonne chose même si ça va dans tous les sens. L’affaire des détournements des fonds Covid remet la corruption au centre du débat économique. Transparency International a estimé la corruption à 2% du Pib du Sénégal. On parle donc d’un montant de 400 milliards de FCFA environ. De l’argent qui aurait servi à investir dans les zones frontalières du Mali et de la Mauritanie ou à résorber les abris provisoires de la Région de Sédhiou.* Par Mamadou Lamine Diallo (Tekki)

Birahim Seck : «M.Macky Sall l’heure n’est plus à la parade diplomatique…»

https://senego.com Le Coordonnateur Forum Civil, Birahim Seck, a tenu à envoyer un message au Président Macky Sall, en lui rappelant de se remettre à l’essentiel et arrêter sa « parade diplomatique ». « M. le Président Macky Sall, l’heure n’est plus à la parade diplomatique mais, à la redevabilité judiciaire. Des citoyens des pays que vous avez visités sont aussi victimes de votre système de gouvernance. Les PTF ont, au moins, injecté 667 milliards dans la riposte contre la Covid-19 », peut-on lire sur son compte Twitter.

Gestion des Fonds Covid-19 : «La mission de sauvetage s’est terminée en procession socio-économique funèbre»

« La mission de sauvetage s’est terminée en procession socio-économique funèbre« , regrette l’Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES) qui revient sur la Gestion des Fonds Covid-19. Ils appellent l’Etat du Sénégal à éviter une méfiance généralisée et demandent de suivre les recommandations de la cour des comptes et de prendre au sérieux ses alertes.

Texte in extenso :

1). L’audit de la Cour des comptes du Sénégal a épinglé, dans son rapport définitif 2022 concernant les années 2020 et 2021, la gestion du « Fonds de riposte contre les effets de la Covid-19 » dont l’objectif était de renforcer le système de santé défaillant de notre pays, soutenir les ménages, la diaspora et les entreprises privées et maintenir un approvisionnement correct du pays en produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de base. Il a pointé du doigt des manquements et des fautes de gestion et demande au ministère sénégalais de la Justice, l’ouverture d’une information judiciaire contre des personnes présumées dont des responsables dans des ministères impliqués dans la gestion du fond anti-Covid-19. Avec ce rapport plein d’enseignements, on aura compris que la mission de sauvetage s’est terminée en procession socio-économique funèbre. 2). La Covid 19 a été une crise sanitaire sans précèdent. Avec cette pandémie, nous nous sommes redécouverts très vulnérables. Pendant que le plus grand nombre acceptait les consignes et les normes établies, une même petite minorité, la même petite minorité privilégiée, profite clandestinement, s’enrichit davantage, encore plus qu’avant, si bien que la société est plus déchirée qu’elle ne l’était avant la pandémie. Un drame économique qui vient s’ajouter à un désastre social dans un système amoral, où ceux qui l’organisent de l’intérieur n’ont qu’un objectif : l’accumulation du profit. 3). L’urgence écologique, le désastre social et le délabrement de la démocratie sont les trois visages d’une même réalité. Nous étouffons sous le règne du capitalisme où seul le labeur des plus démunis est recherché, mais sa dignité, sa véritable place dans la vie sociale est reléguée au second plan ou carrément mise à côté. 4). Pour comprendre l’intensité et la nature des clivages de la société sénégalaise, il est nécessaire d’analyser les mutations qui s’opèrent et celles en cours. Nous sommes un peuple riche, avec une fortune issue de ressources naturelles, minières, minéralières quoique si mal partagées. 5). Nous sommes entrés dans une ère d’incertitudes. Les éléments de fragilités et de division planent toujours au-dessus de nos têtes ; l’état de tension dans lequel le débat public évolue est préoccupant ; les droits sociaux se sont atomisés, désagrégés au profit d’une classe privilégiée aux pratiques qui sont aux antipodes du chemin du développement et du bien-être collectif. 6). La violence enfle, l’accumulation de la misère des gens aux abois fait qu’il y’ a beaucoup d’angoisse, et de fatigue dans la société sénégalaise. La situation sociale des individus s’est profondément dégradée ; de plus en plus opposés les uns aux autres, de plus en plus séparés par des statuts sociaux totalement différents. 7). Le rapport de confiance étant le soubassement et le déterminant premier en matière de gestion des deniers publics.

Fonds covid-19 : Frapp exige la restitution des deniers publics et des sanctions contre les «40 voleurs»

https://senego.com Le Président Macky Sall est acculé depuis la publication du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds-Covid19. Les organisations de la société civile et l’opposition exigent la traduction devant les juridictions de tous ceux qui sont cités dans ce détournement de deniers publics. « Le FRAPP constate pour le dénoncer énergiquement le carnage financier orchestré par le régime prédateur et assassin de Macky Sall, en jouant sur la peur et le désespoir des sénégalais qu’ils ont volontairement amplifiés par une communication massive sur l’incertitude du jour d’après la pandémie de la covid. Le FRAPP n’a cessé de répéter que cette économie de la peur exagérément entretenue par Macky Sall et les quarante voleurs couvrait des surfacturations, des détournements d’objectifs et des deniers publics, des marchés de complaisance, fermons le ban », lit-on dans un communiqué. Selon Guy Marius Sagna et Cie, le FRAPP avait tiré la sonnette d’alarme pour alerter sur ce qu’il désigne par le concept de corona-business. Au-delà des alertes, le FRAPP a déposé une lettre de dénonciation à l’Ofnac le 17 avril 2020, contre Mansour Faye, le beau-frère du Président et ministre du développement communautaire et le député Demba Diop Sy, Directeur général de la société UDE pour délit de favoritisme et conflits d’intérêts, dans le cadre de la distribution d’aide alimentaire dans le cadre de la gestion de la crise économique et sanitaire liée au coronavirus. Le mardi 25 août 2020 à 10 heures, le FRAPP a fait face à l’Ofnac pour une audition. Aujourd’hui, le rapport de la cour des comptes corrobore ce vol massif des ressources publiques que le FRAPP pointait du doigt. Dans ces moments d’incertitudes, de peurs où les sénégalais ont souffert des restrictions sur les libertés avec le couvre-feu et l’état d’urgence, ont perdu leur source de revenus, ont vu leur famille se disloquer, ont croulé sous le faix des dépenses de soins pour échapper à l’emprise du virus, ont vu le cursus scolaire de leurs enfants destructuré par l’arrêt brutal des enseignements-apprentissages, ont marché de Sandaga ou Colobane à différents endroits de la banlieue pour échapper aux humiliations à l’heure du couvre-feu, les quarante voleurs pillaient les ressources destinées à les soulager, c’est Macky Sall qui leur a ouvert le sésame », fustige le Frapp. Sur ce, le FRAPP exige la restitution des deniers volés et des sanctions sévères contre les auteurs de ces crimes financiers.

Rapport Cour des Comptes : «Des poursuites exigées contre les autorités épinglées»(Pastef)

https://senego.com Le Mouvement National des Cadres Patriotes (Moncap), face à la presse lundi, a évoqué le rapport de la cour des Comptes rythmé par une mauvaise gestion du fonds de riposte et de solidarité de la covid 19. Le rapport 2021 de la Cour des Comptes a épinglé la gestion du fonds de riposte Covid. Un rapport truffé de fautes de gestion et d’infractions ahurissantes, entre 2020 et 2021. Lequel rapport aussi a édicté l’ouverture d’information judiciaire contre dix responsables. Occasion pour le coordonnateur du Moncap de rappeler la déclaration du leader de Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, au sortir de l’audience covid avec le Président Sall, avait alerté en ces termes : « Il ne faudrait pas pas qu’un seul franc destiné au combat contre le covid se retrouve ailleurs que de droit. Il ne faudrait pas que la crise serve à justifier un certain, nombre de comportements ». Et Daour Ngom de réclamer des poursuites car, souligne t-il, on est en face d’un « festin des hyènes » sur des fonds destinés à combattre le covid-19. Ainsi, les cadres appellent les autorités compétentes à prendre des sanctions exemplaires à l’endroit de tous ceux qui sont épinglés par ledit rapport

Rapport Cour des comptes : «Le procureur de la République doit s’auto-saisir sans délai»,Aminata Touré

https://senego.com Suite au rapport accablant de la cour des comptes sur la gestion des Fonds Covid, la députée, Aminata Touré demande au procureur de la République de s’auto-saisir sans délai. « Suite au rapport accablant de la cour des comptes sur la gestion des Fonds Covid, le procureur de la République doit s’auto-saisir sans délai », a tweeté Aminata Touré. Pour rappel, ce lundi 19 décembre, Aminata Touré et l’honorable député Guy Marius Sagna ont posé des questions d’actualité au gouvernement en application des articles 92 et 94 du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale.

Malgouvernance du fonds force covid-19 : Ministres de tutelle et Trésor public au ban

https://www.sudquotidien.sn Le tollé et l’incompréhension suscités par les travers de gestion du Fonds de riposte et de solidarité (Force Covid-19), ne désemplissent toujours pas au Sénégal. Alors des interpellations émanent de presque tous les acteurs (société civile, mouvements citoyens, classe politique surtout de l’opposition) invitant les autorités à donner une suite judiciaire à cette scabreuse affaire de détournement de l’argent public, des voix s’élèvent à contrario pour indexer toute la chaine de responsabilité dudit carnage financier. Pour celles-ci, la mauvaise gestion relevée par le rapport de la Cour des comptes «ne saurait être imputée qu’aux seuls Dage (Directeurs des affaires générales et de l’équipement». Comme l’a expliqué en long et en large un ancien pair qui confie que les responsabilités dans ces manquements sont partagées entre les Dage, les ministres de tutelle et te Trésor public.  Les responsabilités du carnage financier en pleine pandémie de Covid-19, relevé par le rapport de la Cour des comptes sur la gestion du fonds de riposte et de solidarité (Force Covid) vont au-delà des Directeurs des affaires générales et de l’équipement (Dage), principaux incriminés dans cette affaire. L’avis est d’un ancien Dage qui a requis l’anonymat. Interpellé par Sud Quotidien sur les manquements relevés par le rapport de la Cour des comptes et incriminant certains Dage des ministères, notre source pointe une série de violations des textes dans la gestion desdits fonds. Et selon lui, la responsabilité « ne saurait être imputée qu’aux seuls Dage ». En effet, pour cet ancien fonctionnaire qui a capitalisé dix ans d’expérience à ce poste sous la direction de six ministres, cette situation découle d’une violation des procédures étables en la matière traduite par la circulation de l’argent liquide pourtant banni par la réglementation qui exige le paiement par chèque de toute dépense dont le montant est supérieur à 100 000 F Cfa.

«C’est difficile de croire qu’un Dage a pu faire lui seul toutes ces choses à l’insu de son ministre»

Poursuivant son explication, notre interlocuteur précise que la responsabilité juridique des Directeurs de l’administration et de l’équipement dans ces manquements ne saurait décharger les ministres de tutelle mais aussi le Trésor public. « Dans les ministères, le plus souvent, c’est le Dage qui assure la gestion des crédits alloués au département. Le ministre lui délègue ce pouvoir par arrêté. Et, c’est ce qui fait que, juridiquement, c’est lui qui est responsable en cas de manquements dans la gestion desdits crédits. Car, toute instruction qu’il reçoit de son ministre ne peut être que verbal. Autrement dit, cette instruction n’engagera pas la responsabilité du ministre en cas de problème », a-t-elle renseigné. Avant de faire remarquer : « Maintenant, avec cette histoire des fonds Covid, la nature des montants en jeu, comment ils ont été gérés, c’est difficile de croire qu’un Dage a pu faire lui seul toutes ces choses à l’insu de son ministre. Car, je rappelle que dans chaque ministère, il y a un Secrétaire général dont le travail consiste également à vérifier la bonne utilisation des fonds et à rendre compte au ministre, au-delà des rapports périodiques sur l’évolution de la gestion des crédits et projets que le Dage présente au ministre ».

«Si le Trésor public n’avait pas autorisé ces décaissements en espèces, on n’aurait jamais…»

Poursuivant son explication, notre interlocuteur engage également la responsabilité du Trésor public dans ces manquements. En effet, souligne-t-il, le Trésor public pour avoir autorisé le décaissement des montants au-delà de la limite plafonnée par le ministère des Finances, est en grande partie responsable de cette situation. « Le Trésor est en grande partie responsable de cette situation parce que s’il n’avait pas autorisé ces décaissements en espèces, on n’aurait jamais assisté à cette circulation d’argent liquide. Car, comme l’a rappelé la Cour des comptes, cela n’aurait jamais dû arriver parce que le Trésor fonctionne comme une banque. On n’avait pas besoin, en violation de la loi, d’aller prendre de l’argent en espèces pour le déposer dans une banque. Le Trésor aurait dû remettre des chèques ou procédé à des virements bancaires que de donner de l’argent liquide ».

Réforme du mode de nomination du Dage

Loin de s’en tenir-là, notre interlocuteur plaide, pour éviter un tel scandale encore, le retour à l’orthodoxie dans la nomination mais aussi une dépolitisation de la fonction du Dage. Sous ce rapport, il préconise le retrait de la prérogative de nomination du Dage par le ministre comme cela se fait au niveau des Agences nationales où l’Agent comptable particulier (Acp) est nommé directement par le ministre des Finances. « Si nous voulons en finir avec les problèmes de la mal gouvernance des ressources publiques, nous devons dépolitiser la fonction de Dage comme on l’a fait avec les Acp (Agent comptable particulier) au niveau des agences ». Et de renseigner : « Nommé par le ministre des Finances, le directeur de l’Agence ne peut lui donner aucune instruction sauf une réquisition. Si le directeur lui demande de faire une dépense qui n’est pas prévue, l’Acp peut refuser d’exécuter. Dans ce cas, le directeur peut lui faire une réquisition écrite. Dans ce cas, l’Acp est obligé de s’exécuter, mais en gardant la réquisition pour prouver au besoin que c’est le directeur qui lui a demandé de faire cette dépense », ajoute encore notre source qui préconise tout simplement une réforme dans la nomination des Dage. « Il faudrait peut-être dans les réformes à venir, que les Dage dans les ministères soient nommés parmi les sortants de l’Ena (Ecole nationale d’administration –ndlr) de la hiérarchie A. Je n’ai rien contre les écoles privées supérieures où il y a beaucoup de diplômes qui circulent mais il faut qu’on revienne à l’orthodoxie d’avant. Que les Dage soient nommés directement parmi les sortants de l’Ena par le ministre des Finances ou par une autre autorité qui n’est pas le ministre. Si le Dage n’était pas nommé par son ministre, il serait peut-être beaucoup plus indépendant dans sa gestion. Car, il faut rappeler que c’est le ministre qui, en plus de le nommer à son poste, lui a aussi délégué par arrêté la gestion des crédits. Alors que rien n’interdit à ce ministre de confier la gestion des crédits à quelqu’un d’autre que le Dage dans son département ».

Pour la dépolitisation de la fonction du Dage

Au-delà des réformes dans la nomination des Dage, notre source préconise également la dépolitisation de la fonction du Dage. En effet, selon lui, toutes les dérives qu’on constate, aujourd’hui, sont en partie liées à l’engagement politique des directeurs généraux qui ont, avant tout, des militants à entretenir. « Tout le problème est que chaque ministre qui vient cherche un Dage qui, non seulement, est issu de sa région généralement mais aussi fait de la politique. C’est ça qui est dangereux puisque quand vous gérez, vous devez être loin de la politique », a fait remarquer notre source en donnant son propre exemple. « Moi, j’ai occupé ce poste pendant 10 ans et sous six ministres mais je n’ai jamais fait de la politique. Jamais mon ministre de tutelle ne s’est intéressé à la gestion. D’ailleurs, je me rappelle les premiers audits de l’Armp entre 2007 et 2008 quand le nouveau code des marchés de 2007 a été pris, il avait été déclaré champion de la bonne gouvernance par la presse. Donc, c’est quelqu’un quand même qui ne m’a jamais dit : fais ça, fais ceci, donne ça. Une fois qu’il m’a délégué le crédit en début d’année, il suivait bien naturellement, il demandait des explications tout simplement parce que quand il y aura un audit, c’est lui, le ministre qui sera cité alors que c’est le Dage qui a géré ».NANDO CABRAL GOMIS

Des plateaux techniques détournés : Après «Covidgate»,un autre scandale secoue l’hôpital Le Dantec

https://senego.com Après le « Covidgate », le peuple sénégalais risque de subir un autre scandale relatif à la démolition de hôpital Aristide Le Dantec que « Le Témoin » quotidien qualifie de « Dantecgate ». En effet, bien avant le projet de déménagement-démolition-reconstruction, l’Etat avait renforcé le plateau technique de tous les services de l’hôpital Aristide Le Dantec. Ce suite à l’exécution d’un vaste programme d’équipement estimé à plusieurs milliards CFA. A cet effet, de nouvelles unités de cardiologie interventionnelle et de web radiologie numérisée avaient été commandées et installées sans oublier les équipements du centre de dialyse, de la pédiatrie, de l’orthopédie, de la cancérologie, de la maternité etc. Mieux, l’Etat avait aussi commandé des scanners, des endoscopes pour l’urologie, des lots d’équipement pour la biologie et l’immunologie, des vidéo- laryngoscopes pour la réanimation etc. Tous ces équipements et matériels ont-ils été bien sécurisés, surveillés ou réinstallés dans d’autres structures sanitaires lors du déménagement des services ? Selon un membre du corps des techniciens de laboratoire médical, la plupart des équipements très coûteux et autres accessoires des blocs opératoires ont été dépecés et détournés vers des cliniques privées. « Le président de la République n’a qu’à envoyer la gendarmerie ou la Cour des comptes pour pister, localiser, auditer ou faire l’inventaire du plateau technique de tous les services de l’hôpital Le Dantec. Bilahi… les résultats seront plus catastrophiques que le Covidgate ! » a juré un interlocuteur au « Témoin » quotidien. Donc souhaitons que Dieu déploie la gendarmerie ou la Cour des comptes sur les décombres de l’hôpital Le Dantec…

La cession de Bolloré Africa Logistics au Groupe MSC finalisée

https://www.financialafrik.com Bouleversement majeur du secteur de la logistique portuaire et maritime en Afrique. A la suite des communiqués de presse de Bolloré SE du 31 mars et du 1er décembre 2022, Bolloré SE annonce la réalisation en date de ce jour de la cession au Groupe MSC de 100 % de Bolloré Africa Logistics, regroupant l’ensemble des activités de transport et logistique du Groupe Bolloré en Afrique, sur la base d’une valeur d’entreprise nette des intérêts minoritaires de 5,7 milliards d’euros. Le prix de cession des actions s’établit à 5,1 milliards d’euros auquel s’ajoutent 600 millions d’euros de remboursement de comptes

Une enquête alerte sur les répercussions des changements climatiques sur le quotidien des Africains

Dakar, 20 déc (APS) – Une enquête de la Banque européenne d’investissement (BEI) sur le climat menée dans dix pays africains en 2022 alerte sur les répercussions des changements climatiques sur le quotidien des populations, leurs revenus et la nécessité de développer le secteur des énergies renouvelables. Menée en partenariat avec la société d’études de marché BVA, la première édition africaine de l’enquête de la BEI sur le climat vise à nourrir le débat général sur les comportements et les attentes en matière d’action en faveur du climat, explique la BEI, bras financier de l’Union européenne, dans un document consulté à l’APS. La même source ajoute que plus de 6 000 personnes interrogées, âgées de 15 ans et plus, issues de 10 pays africains, ont participé à l’enquête entre le 1er et le 25 août 2022, avec un panel représentatif pour chacun des pays examinés. ‘’Les résultats de l’enquête arrivent à un moment critique pour l’Afrique, après la COP 27 où la mobilisation des ressources pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation aux effets de celui-ci ont été au cœur des débats avec la conclusion d’un accord décisif sur un nouveau fonds +pertes et préjudices+ pour les pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques’’, note la BEI. Selon cette étude, 88 % des Africains interrogés estiment que les changements climatiques ont déjà des répercussions sur leur quotidien, alors que 61 % d’entre eux ayant déclaré que leurs revenus ou leurs moyens de subsistance ont été affectés.

Interrogés sur la source d’énergie dans laquelle leur pays devrait investir, 76 % des Africains sondés ont déclaré que la priorité devrait être donnée aux énergies renouvelables, loin devant les combustibles fossiles (13 %).

‘’La BEI est un partenaire solide du continent africain depuis plus de 55 ans. Grâce à BEI Monde, notre nouvelle branche spécialisée dans le développement, nous renforçons notre présence en Afrique et appuyons les projets en faveur de l’action climatique et environnementale’’, a souligné la vice-présidente de l’institution financière européenne, Ambroise Fayolle, dans des propos rapportés par le document. Foyolle y rappelle que les financements de la BEI comprenaient l’accès à une énergie propre et moderne pour des centaines de millions de personnes en Afrique, renseigne Fayolle. Elle cite des projets en lien avec l’eau propre au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Niger, la protection contre les crues au Burkina, l’énergie solaire en Zambie, l’énergie éolienne et géothermique au Kenya, l’hydroélectricité au Liberia, au Ghana et à Madagascar, et des solutions hors réseau au Bénin qui amélioreront l’accès à l’énergie pour les ménages et les micro-entrepreneurs.ASB/AKS

L’AFD et la BNDE signent une convention de prêt de 15 millions d’euros au service des TPME

https://www.financialafrik.com La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, ce 20 décembre 2022, une convention de crédit d’un montant de près de 10 milliards FCFA (15 millions d’euros) et une subvention de près de 330 millions de FCFA (500 000 euros) afin de favoriser l’accès au financement direct et indirect des TPME à travers le Sénégal. Cette convention de prêt entre l’AFD (prêteur) et la BNDE vise trois objectifs spécifiques. Il s’agit de faciliter l’octroi de crédits à l’investissement en faveur des TPME pour des projets à forts impacts socio-économiques et environnementaux,

CBAO : vers une paralysie en janvier

https://www.sudquotidien.sn Les travailleurs de la CBAO seront en Assemblée générale ce mercredi. La rencontre, prévue dans les locaux de la direction générale de l’institution bancaire, près de la Place de l’Indépendance, sera suivie d’une conférence de presse. D’après Les Échos, les employés de la banque menacent de paralyser son fonctionnement début janvier. Le journal rapporte qu’ils ont déposé un préavis en ce sens. Les travailleurs de la CBAO ont repris les armes pour dénoncer le non-respect, par la direction de la banque, dès accords conclus avec les délégués du personnel. Au cours de l’Assemblée générale, ces derniers vont rendre compte à la base de l’état des négociations avec leurs patrons et discuter des actions à mener.

Cancer du col de l’utérus au Sénégal : les chiffres alarmants du ministère de la Santé et de l’Action sociale 

https://actusen.sn Le cancer du col de l’utérus est omniprésent au Sénégal qui fait partie des 20 pays les plus affectés en Afrique par cette pathologie. L’annonce a été faite, ce mardi par Madame le ministre de la Santé et de l’Action sociale, lors du Forum de sensibilisation des organisations de femmes sur la vaccination contre le cancer du col de l’utérus. «Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus fréquent dans la région africaine, où il représente 12 % de tous les nouveaux cas enregistrés chaque année. Au Sénégal, il représente le deuxième cancer gynécologique. Ainsi, notre pays fait partie des 20 pays les plus affectés en Afrique», explique Docteur Marie Khemesse Ndiaye. Selon elle, «le cancer du col de l’utérus est la première cause des décès dus au cancer chez les femmes âgées de 15 à 44 ans, soit environ 30% des décès par cancer, du fait d’un diagnostic qui est souvent tardif ou avancé dans 60% à 80% des cas». Le ministre de la Santé a rappelé que, conformément aux instructions du président Macky Sall, le Sénégal a introduit le vaccin contre le virus du papillome humain depuis le 31 octobre 2018 sur toute l’étendue du territoire national. «C’est la preuve d’un fort engagement au sommet de l’Etat pour préserver nos populations de cette maladie et de ces terribles conséquences. Il s’agit d’un vaccin très important dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus qui constitue un réel problème de santé publique à l’échelle mondiale. En effet, à travers le monde, le cancer du col de l’utérus représente le 4ème cancer le plus fréquent chez les femmes avec 527 624 nouveaux cas et 265 672 décès selon les estimations de GLOBOCAN de 2012», a-t-elle détaillé.

Cancer du col de l’utérus : les dispositions prises par l’Etat pour diminuer la souffrance des braves dames fortement éprouvées

Lors du Forum de sensibilisation des organisations de femmes sur la vaccination contre cette pathologie, tenu ce mardi, le Madame le ministre de la Santé et de l’Action sociale est revenue sur les nombreux efforts consentis par le gouvernement pour prévenir cette maladie. Docteur Marie Khemesse Ngom Ndiaye dit avoir procédé à l’introduction de vaccination dans le Programme élargi de vaccination de routine pour les jeunes filles âgées entre 9 ans et 13 ans. Malgré tous les efforts fournis par l’Etat et les autres acteurs pour atteindre la cible, elle a constaté «des informations erronées qui continuent de circuler et mettent en doute l’efficacité et l’innocuité du vaccin chez les populations». Il s’y ajoute, dit-elle, que la survenue de la Covid-19 a accentué la méfiance des populations, ce qui occasionne une forte baisse des couvertures vaccinales contre l’infection à papillomavirus humain (Hpv) dans le pays. «Face à cette situation, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a procédé à une analyse exhaustive de la situation et à la révision de ses stratégies, notamment à travers le comité de mobilisation sociale du Pev. L’objectif est de créer l’adhésion de tous ainsi qu’un fort engagement des femmes en faveur de la vaccination contre le Hpv en vue d’un contrôle du cancer du col de l’utérus», indique-t-elle. A ce titre, le ministre de la Santé pense qu’il faudra donner aux femmes des informations justes et éclairées sur le vaccin contre le HPV ; obtenir l’engagement des femmes à soutenir les activités de vaccination contre le HPV à travers des déclarations d’engagement ; identifier avec les femmes des stratégies pour atteindre les filles âgées de 9-14 ans au niveau des établissements scolaires, des daaras et dans la communauté. Cette cérémonie a été une occasion pour le ministre de la Santé de renouveler son engagement ainsi que celui de tous ses services à renforcer la collaboration avec les organisations, afin de diminuer la souffrance des braves dames fortement éprouvées par ce fléau.

Souleymane Bachir Diagne prône l’ouverture des bibliothèques coloniales à  »l’évaluation et à la critique »

Dakar, 20 déc (APS) – L’universitaire et philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a prôné, mardi, à Dakar, l’ouverture des bibliothèques dites coloniales à  »l’évaluation et à la critique » plutôt que de les  »brûler », dans le cadre du mouvement de décolonialisation des savoirs actuellement en cours dans la plupart des universités africaines. « (…) L’on doit ouvrir les bibliothèques coloniales à l’évaluation et à la critique plutôt que de les brûler », a martelé M. Diagne, agrégé de philosophie et spécialiste de l’histoire des sciences et de la philosophie islamique. Il prononçait une leçon inaugurale, dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Dakar, devenue Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF). Cette institution qui forme les enseignants du moyen et du secondaire ainsi que les inspecteurs de l’éducation est rattachée à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le mouvement de la décolonisation des savoirs est né à l’université du Cap, en Afrique du Sud, en 2015, avec le déboulonnage de la statue de Cécil Rhodes, ancien Premier ministre de la colonie du Cap (1890- 1896), a rappelé le conférencier.

La campagne, menée par des étudiants de gauche dans certaines universités notamment africaines, appelle à “décoloniser” les programmes et les curricula enseignés dans les écoles africaines postcoloniales.

Selon Souleymane Bachir Diagne, Professeur de philosophie et de français à l’université Columbia (New York), décoloniser les sciences humaines et sociales reviendrait à « sortir du ‘canon eurocentrique » de production des savoirs. L’universitaire sénégalais a insisté sur la ‘’complexité » de cette tâche qui ne doit pas selon lui consister à faire ‘’table rase » des classiques de philosophie ou d’histoire, rappelant qu’un classique veut dire étymologiquement « ce qui est digne d’être enseigné dans les classes ». S’inscrivant dans une perspective universaliste, il a donné l’exemple du philosophe René Descartes, qui, pour révolutionner la science algébrique, avait su « puiser dans le savoir oriental » (arabe et persan), à travers notamment l’influence d’Al-Khawarizmi dont le nom, de déformation en déformation, a donné l’algorithme. « Cataloguer une science sociale comme l’anthropologie serait […] ignorer une de ses dimensions les plus essentielles », a relevé le professeur Diagne. A contrario, « relativiser » cette discipline permettrait de prendre en compte ses deux facettes, le côté colonial et celui postcolonial, que l’enseignant du futur doit, dit-il, intégrer. Eduquer est un ‘’devenir épistémologique » qui allie ‘’ouverture » et ‘’décentrement », note le philosophe sénégalais. En cela, il est d’avis que l’université africaine du futur, dans sa conception, devra nécessairement prendre en considération « les langues africaines et les langues d’Afrique », qui incluent le français, l’anglais, l’arabe et le portugais.

“Le monolinguisme occidental devra évoluer vers un plurilinguisme », martèle-t-il, ajoutant que l’enseignant du futur est aussi appelé à ”enseigner des choses qu’il n’a pas lui-même forcément apprises ».

En cela, « il (l’enseignant) sera appelé à sortir de chez soi pour mieux revenir chez soi », dit-il en citant une maxime arabe attribuée à l’Imam Ali, le quatrième calife de l’islam. Souleymane Bachir Diagne, à l’image de ses concitoyens Mamadou Diouf (historien) et Felwine Sarr (économiste), a intégré les universités américaines après avoir enseigné de 1982 à 2002 la philosophie à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.SMD/BK/ASG

Universitaires et officiels revisitent l’histoire et le rôle de la FASTEF

Dakar, 21 déc (APS) – Des universitaires et des officiels ont revisité l’histoire de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF), ex Ecole normale supérieure (ENS), et sa contribution à la formation des cadres nationaux et internationaux depuis 60 ans. La Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation a célébré, mardi, à l’Ucad 2, ses 60 ans lors d’une cérémonie placée sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé, et de son homologue gambien, Pierre Gomez. L’évènement a été marqué par la leçon inaugurale prononcée par le philosophe Pr Souleymane Bachir Diagne sur le thème ‘’Eduquer et former pour demain’’. ‘’En effet, c’est en 1962 que le Centre pédagogique supérieur (CPS) fut créé pour fournir à notre pays des ressources humaines de qualité en matière d’éducation et pour asseoir l’indépendance du Sénégal. Les autorités avaient compris qu’une indépendance se construit dans les esprits et dans les cœurs’’, a rappelé Pr Moustapha Sokhna, Doyen de la FASTEF. Cet établissement deviendra ensuite l’Ecole Normale Supérieure de Dakar, transformée dans le courant des années 2000, en Faculté rattachée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

L’objectif des autorités étaient d’’’’accroître l’offre en éducation, refondre la carte universitaire ; prendre en charge dans cette politique trois aspects : la qualité, l’équité et l’efficacité’’.

C’est ainsi que le gouvernement a décidé, en 2008, de créer la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF) en lieu et place de l’Ecole normale supérieure (ENS).

Le but était d’’’ouvrir l’accès à la formation pédagogique au plus grand nombre d’étudiants pour former le personnel enseignant de qualité dont a besoin le système éducatif sénégalais ; intégrer dans les missions de la nouvelle faculté, l’enseignement et la recherche dans les disciplines fondamentales des sciences et technologies de l’éducation’’.

‘’En un mot, la FASTEF doit être hub reliant les nœuds de construction de savoirs scientifiques nationaux et internationaux’’, a avancé le Doyen, rappelant que ‘’depuis 1962, la quasi-totalité des enseignants et des membres des corps de contrôle de l’Éducation sont formés dans cette institution.’’ ‘’Pour cette année, 652 étudiants ont reçu leurs diplômes. Ils sont entre autres des enseignants, encadreurs et gestionnaires de l’éducation formés en initiale et en présentiel. Au même moment autant d’enseignants sont formés à distance’’, a souligné le Doyen de la FASTEF. Il s’agit de 24 professeurs de collège d’enseignement moyen et général, 322 enseignants du moyen, 233 professeurs du secondaire, 32 Inspecteurs de l’enseignement élémentaire et 41 Inspecteurs de l’Enseignement moyen-secondaire qui ’’ont suivi avec succès’’ une formation initiale. Pour le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé, la célébration de l’anniversaire des 60 ans de la FASTEF ‘’a permis de revisiter l’histoire de cette institution et de décliner ses ambitions futures’’. ‘’La FASTEF a participé à la formation de cadres exerçant au plus haut niveau sur le plan national et international. Il faut donc consolider les acquis car la réussite de l’Institution contribuera à bâtir le Sénégal de demain’’, a-t-il plaidé. Le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, par ailleurs le président d’honneur du comité d’organisation des 60 ans de la FASTEF, a, à son tour, salué ‘’les performances et le parcours’’ de l’institution. ‘’Si l’Université de Dakar est un réseau d’établissement, la FASTEF anime un noyau central. En effet, il s’agit, au-delà des enseignements et de recherche, de réfléchir sur la formation de qualité des acteurs de l’enseignement et de la recherche. L’Institution constitue donc un maillon essentiel de notre dispositif d’ouverture à la pédagogie universitaire’’, a soutenu le Recteur.MDD/OID

Soixante ans de l’école normale supérieure (Ens),Fastef : Souleymane Bachir Diagne prône l’ouverture des bibliothèques coloniales à »l’évaluation et à la critique»

https://www.sudquotidien.sn L’universitaire et philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a prôné, mardi, à Dakar, l’ouverture des bibliothèques dites coloniales à »l’évaluation et à la critique » plutôt que de les »brûler », dans le cadre du mouvement de décolonialisation des savoirs actuellement en cours dans la plupart des universités africaines.

« (…) L’on doit ouvrir les bibliothèques coloniales à l’évaluation et à la critique plutôt que de les brûler », a martelé M. Diagne, agrégé de philosophie et spécialiste de l’histoire des sciences et de la philosophie islamique.

Il prononçait une leçon inaugurale, dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Dakar, devenue Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF). Cette institution qui forme les enseignants du moyen et du secondaire ainsi que les inspecteurs de l’éducation est rattachée à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le mouvement de la décolonisation des savoirs est né à l’université du Cap, en Afrique du Sud, en 2015, avec le déboulonnage de la statue de Cécil Rhodes, ancien Premier ministre de la colonie du Cap (1890- 1896), a rappelé le conférencier. La campagne, menée par des étudiants de gauche dans certaines universités notamment africaines, appelle à “décoloniser” les programmes et les curricula enseignés dans les écoles africaines postcoloniales. Selon Souleymane Bachir Diagne, Professeur de philosophie et de français à l’université Columbia (New York), décoloniser les sciences humaines et sociales reviendrait à « sortir du ‘canon eurocentrique » de production des savoirs. L’universitaire sénégalais a insisté sur la ‘’complexité » de cette tâche qui ne doit pas selon lui consister à faire ‘’table rase » des classiques de philosophie ou d’histoire, rappelant qu’un classique veut dire étymologiquement « ce qui est digne d’être enseigné dans les classes ». S’inscrivant dans une perspective universaliste, il a donné l’exemple du philosophe René Descartes, qui, pour révolutionner la science algébrique, avait su « puiser dans le savoir oriental » (arabe et persan), à travers notamment l’influence d’Al-Khawarizmi dont le nom, de déformation en déformation, a donné l’algorithme. « Cataloguer une science sociale comme l’anthropologie serait […] ignorer une de ses dimensions les plus essentielles », a relevé le professeur Diagne. A contrario, « relativiser » cette discipline permettrait de prendre en compte ses deux facettes, le côté colonial et celui postcolonial, que l’enseignant du futur doit, dit-il, intégrer.

Eduquer est un ‘’devenir épistémologique » qui allie ‘’ouverture » et ‘’décentrement », note le philosophe sénégalais.

En cela, il est d’avis que l’université africaine du futur, dans sa conception, devra nécessairement prendre en considération « les langues africaines et les langues d’Afrique », qui incluent le français, l’anglais, l’arabe et le portugais. “Le monolinguisme occidental devra évoluer vers un plurilinguisme », martèle-t-il, ajoutant que l’enseignant du futur est aussi appelé à ”enseigner des choses qu’il n’a pas lui-même forcément apprises ». En cela, « il (l’enseignant) sera appelé à sortir de chez soi pour mieux revenir chez soi », dit-il en citant une maxime arabe attribuée à l’Imam Ali, le quatrième calife de l’islam. Souleymane Bachir Diagne, à l’image de ses concitoyens Mamadou Diouf (historien) et Felwine Sarr (économiste), a intégré les universités américaines après avoir enseigné de 1982 à 2002 la philosophie à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

En témoignage à Ousmane Sène, Directeur du WARC Par Le Pr Ibrahima THIOUB

« Je me rappelle la danse des filles nubiles Les chœurs de lutte – oh ! la danse finale des jeunes hommes, buste penché élancé́, et le pur cri d’amour des femmes – Kor Siga ! » Léopold Sédar Senghor, « Joal », Chants d’Ombre Distinguer une fois de plus, notre ami et collègue, Dr. Ousmane Sène, le ci-devant Directeur du Centre de Recherches Ouest africain (CROA-WARC), a porté haut les couleurs du Sénégal en se faisant distingué parmi les leaders visionnaires primés par la Visionary Award, le 11 décembre 2022 aux États unis d’Amérique. Le prix récompense, entre autres, les personnalités qui se sont distinguées pour leur engagement novateur et créatif en faveur de la promotion de « l’Éducation, de la Coopération et de la Défense de la cause africaine dans les milieux universitaires, intellectuels et culturels des États Unis et du monde ». Ceux et celles qui connaissent le récipiendaire ne s’étonneront point de cette distinction exceptionnelle. Il y a de cela plus de trois décennies, il me tenait ce langage si peu commun, à peine faisions-nous connaissance : « ne me compte pas maintenant parmi tes amis. Donne-toi au moins un an pour décider. Si, à terme, tu conclus que je suis bien et mérite d’être de tes proches, tu pourras conclure que je suis vraiment bien. Car chez les Sereer, ou on est vraiment bon ou on est vraiment mauvais. Chez moi, on ne fait jamais les choses à moitié ». A l’expérience, l’homme s’est vraiment révélé exceptionnel, en amitié comme en relations professionnelles. Président souvent absentéiste de l’Association de Recherche Ouest africaine (AROA), je n’en ai pas moins suivi la dynamique nouvelle qu’il a insufflée au WARC par la diffusion des savoirs, dans le plus large public possible. Cette dimension, la plus connue des activités du WARC, n’est que la partie visible de l’iceberg. En très peu de temps, Ousmane Sène a transformé le Centre en un puissant et non moins efficace outil de la diplomatie universitaire par l’accueil de programmes universitaires des universités du Nord et du Sud, avec, incluse dans tous les séjours, l’incontournable découverte des terroirs sénégambiens. Il a fait entrer dans le quotidien du WARC, l’animation de séminaires académiques, les séances de dédicace des publications scientifiques et littéraires. Les organisations de la société civile du savoir et les politiques y trouvent l’espace des plus vifs débats et controverses, dans les meilleures traditions d’ouverture, de tolérance des Agoras et Penc universitaires. Au cours des deux dernières décennies, Ousmane Sène a imprimé une empreinte indélébile qui se donne à voir dès l’entrée du WARC : propreté, hygiène, organisation et rigueur de gestion. Ousmane et son équipe font partie des champions de la végétalisation urbaine et ils y sont bien avant que la biodiversité et le réchauffement climatique ne mobilisent le ban et l’arrière ban de la société civile internationale et locale. Il n’est point besoin d’être expert ou de disposer d’instruments de mesures sophistiqués pour savoir que le bilan carbone du Centre est largement positif. Tout le monde en convient : il fait bon vivre au WARC ! L’homme qui a su avec constance conduire cette vision avant-gardiste adosse son action dans la philosophie du président-poète Léopold Sédar Senghor à qui il voue un culte pangolien. Ousmane vit et met en mouvement le principe senghorien de l’enracinement et de l’ouverture. Plus Sereer que lui, tu meurs ! Il incarne toutes les vertus du Laman, de la fidélité en amitié sans jamais transiger avec le travail très bien fait et l’ancrage dans la vérité. Il a un art consommé de détendre l’atmosphère avec un éclat de rire à nul autre pareil. Il m’a fait découvrir son royaume d’enfance jusque dans les moindres recoins des bolongs des îles du Saalum pour me convertir à la poésie senghorienne inspirée par sa muse Yandé Koddu Sène. Ses cousins toucouleurs n’auraient aucune peine à le mettre à nu face à un bol de couscous aux carpes ou pour le dire comme lui « cere waas ». Vous le trouvez à l’arène de lutte avec frappe comme au mbappat, vous le prendrez pour un chef d’écurie. L’amour de l’art le lie aux plus grands champions de ce sport national. Qui d’autre que Ousmane Sène a pu penser une confrontation, dans une enceinte académique, entre chercheurs de haut niveau de toutes disciplines et champions de lutte comme Manga 2 ou Eumeu Sène ? Ouvert à tous les vents fécondants des cultures humanistes du monde entier, maniant avec délicatesse la langue de Molière comme celle de Shakespeare, l’homme aujourd’hui mondialement distingué, aime foncièrement son pays le Sénégal, son continent l’Afrique et son terroir le Saalum occidental. Mettre en lumière ce qu’ils ont de mieux à offrir au monde lui incombe plus que tout autre chose. Njokko njal Usman, que ton nom Seen, en partage avec Roog, le Dieu suprême de la vallée du Nil, résonne pour toujours entre mangroves et bolongs du Saalum.Professeur Ibrahima Thioub,Historien,Département d’Histoire UCAD,Ancien Recteur UCAD, sudquotidien

Un panel revisite « la conception senghorienne » de l’art africain

Dakar, 21 déc (APS) – La fondation Léopold Sédar Senghor a organisé, mardi, un panel sur « la conception senghorienne » de l’art africain à l’occasion de l’anniversaire du décès du premier président du Sénégal (1906-2001), a constaté l’APS. Des étudiants, des disciples, d’anciens compagnons de Senghor ainsi que des professionnels du bâtiment ont pris part à ce panel portant sur le « Parallélisme asymétrique, pour une modélisation des tracés régulateurs des espace-temps négros- africains ». A travers l’architecture, “on peut saisir cette dimension presque obsessionnelle du président Senghor à l’endroit de l’art”, a rappelé Alioune Badiane, un spécialiste en art visuel. Il s’est félicité de cette belle opportunité offerte par la fondation pour revisiter la conception de Léopold Sédar Senghor de l’art. La commémoration de l’anniversaire du décès de Senghor à travers un panel sur l’architecture vise à “renouveler son attachement à l’art mais aussi se ressourcer à partir de son œuvre”, a dit Badiane par ailleurs président de l’Académie internationale des arts (AIA). ‘’En revisitant la vie culturelle de l’homme, (…) on comprendra facilement pourquoi le président Senghor tenait beaucoup à l’articulation de la culture à la vie nationale’’, a-t-il souligné. Selon lui, les concepts enracinement et ouverture, si chers à l’agrégé de grammaire, sont identifiables à la notion de ‘’parallélisme’’ dans le langage informatique et architectural. ‘’Aujourd’hui, les gens travaillent en parallèle, autrement dit, tous les acteurs sont connectés, nous ne sommes plus d’une approche de séquence en cascade’’, a-t-il relevé. ’Le parallélisme asymétrique, c’est un élément d’architecture, de notre mode de fonctionnement en tant qu’humain et de notre rapport avec l’environnement », a expliqué le spécialiste en art visuel.CN/ASB/OID

NOUVEL ALBUM DE BIDEW BOU BESS : Le come-back des grands

https://www.enqueteplus.com Bidew Bou Bess a annoncé à  »EnQuête » la sortie d’un nouvel album et une tournée pour rester en contact avec le public. Tout est fin prêt pour cet opus tant attendu, selon le mythique groupe de musique. Après 10 ans sans sortir d’album au Sénégal, Bidew Bou Bess va signer son come-back. Le mythique groupe dont la musique est appréciée par toutes les générations, a confié à  »EnQuête » qu’il prévoit de mettre sur le  »marché » un nouvel opus.  »On est dans beaucoup de projets avec les Nations Unies. C’est ce qui fait qu’on bouge beaucoup dans le monde pour faire des plaidoyers. On travaille, par exemple, avec l’Unicef et Enda. Des projets parallèles qui ne nous permettent pas de rester souvent au Sénégal’’, s’est expliqué Beydi. En effet, depuis un certain temps, le groupe s’est aussi fait remarquer pour avoir dénoncé l’apartheid, l’accaparement des terres, les violences faites enfants et aux femmes. Il est très actif dans le domaine du plaidoyer. Pour Beydi, Ibrahima et Matar qui ont mis leur musique au service du développement et des problèmes cruciaux qui touchent la société en général,  »les plaidoiries sont importantes, parce que la musique sert aussi à délivrer des messages ». Pour l’heure, c’est le retour du groupe sur le plan musical qui est réclamé. L’album sera sans doute à la hauteur », promet Beydi. Beaucoup de thématiques seront développées dans cet opus axé sur l’humain. L’unité nationale et la cohésion sociale seront au cœur. La spiritualité et la culture seront aussi chantées. La sortie de l’album sera suivie de tournées. Il s’agira de redémarrer les spectacles, de faire revivre la communion avec le public sénégalais, africain et du monde entier de façon générale. Bidew Bou Bess prestait lors de la 23e édition des Journées théâtrales de Carthage. Il a livré un beau spectacle, revisitant, entre autres, des morceaux phares qui ont marqué les spectateurs, dont ‘’Allah Baye’’, ‘’Belle’’,  »Foula ak Fayda’’. Il a proposé une musique assez éclectique. Le public tunisien et les Sénégalais résidents en Tunisie ont bien apprécié l’ambiance et le côté dansant des morceaux. Une belle expérience pour Bidew Bou Bess qui jouait pour sa première fois en Afrique du Nord.  »Le concert était exceptionnel, époustouflant », souffle Baydi, appréciant que le public ait répondu présent. Cheikh Issa Lèye est un étudiant en Maîtrise d’architecture en Tunisie. Venu avec une amie, nostalgique, il a beaucoup aimé la prestation de Bidew Bou Bess.  »On apprécie beaucoup. Parce que ça nous manque. Ça fait plaisir de voir nos artistes faire le déplacement à l’international pour promouvoir la culture sénégalaise », a-t-il dit. Au-delà du divertissement, ce show est un moyen de se ressourcer pour ce jeune Sénégalais bon teint.  »On s’est réchauffé en cette période de fraîcheur. Ce n’est pas facile de sortir pendant l’hiver, mais on a profité de ce concert pour se divertir et surtout pour retrouver nos ‘traces’ », a indiqué Cheikh Issa Lèye. D’ailleurs, Bidew Bou Bess se dit ouvert pour participer à la prochaine édition des JTC.BABACAR SY SEYE

Le film ‘’Tirailleurs’’ pourrait équilibrer pas mal de choses entre la France et ses anciennes colonies, selon Omar Sy

Dakar, 20 déc (APS) – L’histoire des tirailleurs sénégalais ‘’équilibrerait pas mal de choses’’ si elle était bien connue des descendants de ces militaires appartenant aux troupes coloniales françaises, a déclaré, mardi, à Dakar, l’acteur français d’origine sénégalaise Omar Sy.

‘’Ce serait bien, pas seulement pour les descendants des tirailleurs mais aussi (…) en France (…) Cette histoire équilibrerait pas mal de choses’’, a dit Sy lors d’une conférence de presse.

Il est venu présenter en avant-première le film ‘’Tirailleurs’’, de Mathieu Vadepied, sorti cette année. ‘’Parler de la Première Guerre mondiale un siècle après sa survenue, c’est [un] besoin. La génération précédente n’avait peut-être vraiment pas besoin de ce récit, parce que c’était quelque chose de douloureux. Parfois, c’est mieux d’éteindre la douleur avec le silence. Il y a peut être une honte de part et d’autre’’, a commenté Sy en parlant de la relation entre la France et ses anciennes colonies. ‘’Notre génération a besoin de ce récit (…) C’est important, c’est [quelque chose de] générationnel’’, a expliqué l’acteur aux journalistes. Omar Sy, accompagné du réalisateur français Mathieu Vadepied, a présenté le long métrage fiction ‘’Tirailleurs’’, sélectionné en mai dernier pour la section ‘’Un Certain regard’’ du Festival de Cannes. Le film, dont la sortie officielle est prévue le 6 janvier prochain en Afrique francophone et dans le Maghreb, raconte l’histoire d’un tirailleur sénégalais, Bakary Diallo, qui voulait sauver son fils enrôlé de force par la France, lors de la Première Guerre mondiale. Le film évoque l’histoire d’une transmission entre un père et son fils, dans la langue peule, la langue parlée dans le film. Il met en exergue la situation de survie des tirailleurs, à la suite d’autres films : ‘’Camp de Thiaroye’’ du Sénégalais Ousmane Sembène (1988), ‘’Les Indigènes’’ du Franco-Marocain Rachid Bouchareb (2006) et ‘’Les Hommes d’argile’’ du Belgo-Marocain Mourad Boucif (2015). ‘’Tirailleurs’’ rend hommage aux soldats africains morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale, appelés tous tirailleurs sénégalais. Ces ‘’soldats inconnus’’, que symbolise un tombeau, sous l’Arc de triomphe, en France.

Omar Sy estime que le film lui fait ressentir ‘’un sentiment d’injustice, quelque chose d’assez déséquilibré’’.

L’acteur affirme qu’il n’y a pas de tirailleurs dans sa famille. Le film de Mathieu Vadepied lui rappelle toutefois son ‘’histoire’’ et son ‘’identité’’, a-t-il dit. ‘’Le film raconte une histoire que vivent les deux pays, le Sénégal et la France. C’est complètement mon histoire, c’est complètement mon identité (…) Il y a plein de choses dans ce film, qui sont personnelles’’, a commenté Omar Sy. Il estime que beaucoup de choses donnent de l’importance au film. ‘’Il y a le peulh, ma langue maternelle. C’est la première fois que je joue en peulh. La relation père-fils (entre Bakary Diallo et son fils) me concerne. Le film réunit pas mal de choses importantes de mon histoire personnelle’’, a expliqué Sy, qui incarne le rôle de Bakary Diallo. L’acteur affirme qu’il s’est beaucoup inspiré du roman ‘’Frères d’âme’’ – paru en 2018 aux éditions du Seuil et récompensé du prix Goncourt des lycéens de la même année – de son compatriote David Diop, pour jouer son rôle dans ‘’Tirailleurs’’.FKS/ESF/ASG

Les avis à tiers détenteur notifiés à DMedia ont été suspendus

Dakar, 20 déc (APS) – Le directeur général des impôts et des domaines, Bassirou Samba Niasse, a décidé de suspendre les avis à tiers détenteur notifiés au groupe privé DMedia, a appris l’APS, mardi, du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS). Ce groupe de presse, que dirige l’homme d’affaires et opposant Bougane Guèye, est propriétaire de la chaîne SenTV, de la radio Zik FM et du quotidien Tribune. ‘’Concernant la situation de DMedia, le directeur général des impôts et des domaines a fait preuve d’une grande magnanimité en octroyant un délai de trente jours pour le dépôt des pièces comptables requises dans le cadre du contrôle fiscal. De même, les avis à tiers détenteur seront suspendus durant cette période, pour que l’entreprise puisse jouir de ses comptes bancaires’’, déclare le CDEPS dans un communiqué. Il précise qu’‘’au terme du contrôle fiscal, les créances dues seront établies et, éventuellement, un paiement requis selon les possibilités de DMedia’’. Le CDEPS précise que cette décision est consécutive à la réunion qu’il a eue, mardi, à sa demande, avec le directeur général des impôts et des domaines, ‘’sur la situation fiscale des entreprises de presse’’. Il dit avoir demandé à s’entretenir avec Bassirou Samba Niasse, ‘’après avoir (…) rencontré le Premier ministre, M. Amadou Ba, mercredi 14 décembre 2022’’. ‘’L’objectif était d’abord de trouver une solution pour le groupe DMedia, dont les comptes bancaires ont été bloqués, objet de poursuites des services fiscaux’’, explique le CDEPS. Le communiqué souligne que M. Niasse a été ‘’très sensible aux requêtes des entreprises de presse’’. Il a tenu à rappeler que ‘’les impôts et domaines sont là pour collecter des ressources financières au profit de l’Etat’’.

Des allègements fiscaux

‘’Cette mission est scrupuleusement accomplie dans le respect strict des lois et règlements’’, affirme le CDEPS, citant Bassirou Samba Niasse. Le communiqué signale que ‘’la situation fiscale des entreprises de presse a été également appréhendée’’. ‘’Le président de la République (…) avait promis des allègements fiscaux aux entreprises de presse jusqu’au 31 septembre 2020’’, rappelle-t-il. ‘’En plus, la loi de finances 2021 avait consacré l’exonération du paiement des taxes et impôts pour toute l’année 2021. De ce fait, les entreprises de presse auraient retrouvé une virginité fiscale jusqu’au 31 décembre 2021’’, ajoute le CDEPS. ‘’Pour matérialiser les allègements fiscaux jusqu’au 31 décembre 2020, l’édiction d’une note du ministère de l’Economie et des Finances est nécessaire, même note que l’actuel Premier ministre, M. Amadou Ba, alors ministre de l’Economie et des Finances, avait signé le 17 janvier 2014’’, rappellent les diffuseurs et éditeurs de presse. Ils signalent qu’‘’il est demandé à toutes les entreprises de presse de déposer une demande de remise gracieuse pour toutes leurs dettes fiscales du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2020, l’année 2021 faisant l’objet d’une exonération totale (loi de finances 2021)’’. La délégation du CDEPS était conduite par Mamadou Ibra Kane, le président de ladite association. Il était accompagné notamment du président-directeur général du groupe DMedia, Bougane Guèye, et des collaborateurs de ce dernier.ASG/ESF

Les huissiers de justice invités à ‘’offrir un service de grande qualité’’

Dakar, 20 déc (APS) – Le président de l’Ordre des huissiers de justice du Sénégal (ONHJS), Adama Dia, a invité ses confrères à ‘’élever le niveau de performance’’ pour ‘’offrir aux usagers et justiciables (…) un service de grande qualité’’.

Le nouveau statut des huissiers les oblige à ‘’élever le niveau de performance pour offrir aux usagers et justiciables (…), un service de grande qualité’’, a-t-il déclaré, mardi, à l’occasion de l’Assemblée générale ordinaire des huissiers de justice du Sénégal.

‘’Ce statut peut assurément permettre à notre profession d’aller plus de l’avant’’, a-t-il souligné. Dia a rappelé que l’une des vocations les plus importantes d’un ordre professionnel était ‘’d’instaurer la discipline parmi ses membres’’ et que l’ordre des huissiers était ‘’devenu un établissement public à caractère professionnel doté de la personnalité juridique’’. ‘’Nous sommes engagés dans cette dynamique avec les initiatives prises pour mettre en place le compte professionnel et la caisse commune de solidarité’’, a dit le président de l’ordre des huissiers. Adama Dia a soutenu que l’ordre ‘’doit protéger les intérêts moraux et matériels’’ de la profession d’huissiers de justice, laquelle ‘’se sent menacée particulièrement par une autre profession qui s’immisce dans ses attributions’’. Il a en effet dénoncé ‘’les agissements’’ de deux commissaires-priseurs, membres de cette profession, ‘’qui se donnent la liberté de faire des actes d’exécutions forcée, lesquels relèvent sans conteste du ministère de l’huissier de justice’’. Adama Dia a ainsi exhorté les 26 nouveaux huissiers qui viennent d’intégrer l’ordre à ‘’exercer la profession conformément et strictement aux règles qui la régissent’’. Il a également invité le Garde des sceaux à ‘’revoir considérablement à la hausse les crédits alloués au paiement des émoluments dus aux matières de frais de justice criminelle, correctionnelle et de simple police ». Pour le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall ‘’la tenue de l’Assemblée générale ordinaire des huissiers est une occasion pour des retrouvailles confraternelles entre les huissiers mais aussi de communion avec les autres ordres professionnels avec lesquels ils collaborent dans le cadre de l’exécution de leurs fonctions’’.GIB/OID

Dakar et Paris vont signer prochainement ‘’un accord-cadre’’ dans les domaines de la mobilité et de la sécurité (officiel)

Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal et la France vont signer ‘’dans les prochains mois à Paris’’ un accord-cadre dans les domaines de la mobilité et de la sécurité, a annoncé, mardi à Dakar, le ministre français de l’Intérieur. Gérald Darmanin a entamé, mardi, une visite à Dakar, ‘’à la demande’’ du président français Emmanuel Macron, dit-il, afin de ‘’continuer à faire vivre le partenariat franco-sénégalais dans les domaines de la sécurité intérieure, des questions migratoires et de la gestion des grands événements sportifs’’. Il s’est rendu au ministère de l’Intérieur où il s’est entretenu avec son homologue sénégalais Antoine Félix Diome. ‘’Avec mon homologue sénégalais Antoine Diome, nous sommes convenus de renforcer davantage notre coopération dans les domaines de la mobilité et de la sécurité. Nous signerons un accord-cadre sur l’ensemble de ces thématiques dans les prochains mois à Paris’’, a-t-il déclaré sur twitter. Ce mardi, il a visité le centre de dépôt de demande de visas de Dakar. ‘’Nous sommes attentifs à ce que les Sénégalais qui souhaitent se rendre en France puissent déposer leurs demandes de visas dans de bonnes conditions. Bravo aux agents du consulat de France’’, a-t-il dit. Gérald Darmanin aura un entretien avec le Premier ministre Amadou Ba, selon une source informée. A 14h, il est prévu ‘’une séquence’’ au stade Iba Mar Diop dans la perspective des Jeux Olympiques de la Jeunesse, à laquelle la presse est conviée.OID/AKS

Ces manœuvres frauduleuses que décèle Mamadou Lamine Diallo dans la constitution du Sénégal

En moins de 24h, Macky Sall et Amadou Ba, chacun à sa manière, nous apprennent que la révision constitutionnelle de 2016 n’empêche pas Macky Sall de briguer un troisième mandat. On s’en doutait depuis le référendum de 2016, qu’il y a dans le fond un vice caché dans la constitution. Les écrits de Macky Sall et la campagne électorale de Amadou Ba et Ismaila Madior FALL étaient de la poudre aux yeux. Quel manque de respect au peuple sénégalais ! Macky Sall nous a promis de réduire son mandat de 7 à 5 ans, pour finir par nous dire que le Conseil constitutionnel n’est pas d’accord. Et aujourd’hui, il revient sur tout cela. Je pense que la rente pétrolière et gazière à venir a changé la donne démocratique de notre pays. Macky Sall et ses parrains occidentaux veulent créer une démocrature à la Paul Biya avec des mandats infinis, ce que j’appelle l’émirat gazier comme celui du Qatar. Ironie de l’histoire. Des députés ont demandé à IMF d’enlever Ismaila de son nom. Le prophète Ismaila est à l’origine de la fête de la Tabaski pour les musulmans par sa foi, son courage et sa détermination. Il devrait aussi se débarrasser de son nom Madior FALL (Fatim Gologne). En effet, le Damel Madior FALL a libéré le Cayor de la dictature et de la terreur du sixième Damel Daw Demba. Ce dernier avait interdit toute réunion publique et privée dans le Cayor. Madior, fils de son frère, Damel Makhouradia Kouli le renversa et l’exila dans le Waalo. IMF devrait s’appeler désormais TDM, le tailleur de Macky.

Si Macky Sall réussit son coup d’état institutionnel en 2024, il fera face à trois problèmes insolubles :

La résistance des familles des victimes du coup d’état qui sera violent comme en Guinée Les revendications des secteurs, travailleurs, étudiants, chômeurs, pour obtenir leurs parts des revenus du gaz et du pétrole, quand on sait que Franck Timis et ses partenaires se taillent une bonne part du gâteau. Il faut rappeler que 700 millions de dollars, 420 milliards ont été déjà échangés. Les ennemis du Sénégal sont à l’affût pour créer le chaos comme au Mali et au Burkina.

LES EXIGENCES DE L’IRAS

https://emedia.sn L’Initiative de réflexions et d’action socialistes (Iras), une instance du parti socialiste, se démarque totalement de leurs camarades de parti à « cause de mauvais choix imposés par une direction léthargique, laxiste et sans ambition dans une coalition sans âme ». Lors d’un point de presse tenu mardi, l’Iras exige la tenue sans délai d’un congrès extraordinaire pour « changer de cap, du capitaine et d’équipage ». Boubacar Baldé et ses camarades demandent également « le retrait pur et simple » du Parti socialiste de la coalition Benno bokk yaakaar « devenue dangereuse pour les fondamentaux de la cohésion nationale ». Ces frondeurs du Ps sont pour « l’abandon du projet de violation de l’article 27 de la constitution qui interdit tout exercice de plus de deux mandats présidentiels consécutifs ». L’Iras dénonce « sans tremblement ni faiblesse toute soumission, toute complaisance, toute complicité du parti du Ps face aux opérations de déconstruction massive de nos valeurs et de nos repères ». Elle invite tous les militants à faire preuve de détermination et de courage pour présenter un candidat socialiste « capable de rassembler toutes les forces de gauche à l’élection présidentielle de 2024 ».

3ème mandat : « Macky Sall a limogé Sidy Kaba,moi-même et Moussa Diop,c’est parcequ’il… »

https://www.leral.net « Macky Sall a limogé Sory Kaba, moi-même et Moussa Diop. A partir de ce moment, les gens peuvent se poser des questions sur le 3ème mandat. La Constitution n’a pas changé et personnellement, je n’ai pas entendu Macky Sall dire qu’il est candidat. Autant j’ai le droit qu’il ne peut se présenter, autant ses partisans ont le droit de porter sa candidature, bien qu’ils ne lui rendent pas servir », se désole Moustapha Diakhaté.

Pour remporter la Présidentielle de 2024 : Macky Sall et ses alliés dévoilent leur stratégie vendredi prochain à travers un grand séminaire

https://actusen.sn La coalition Benno Bokk Yakaar prépare activement un grand séminaire qui démarrera, vendredi prochain, au King Fadh Palace. Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa parution de ce mercredi, l’objet de la rencontre est de discuter de la stratégie à mettre en place pour remporter la Présidentielle de 2024. Le journal précise que tous les leaders seront présents notamment le président de la République, Macky Sall. Flanqué de Moustapha Niasse, d’Idrissa Seck, entre autres. Le président du Conseil économique, social et environnemental est, si on en croit le journal, très actif dans la Coalition puisqu’il participe aux réunions de la conférence des leaders Le séminaire n’est pas ouvert à la presse. Les leaders de Benno vont se réunir entre quatre murs loin des yeux indiscrets en perspective de 2024.

Révocation du contrôle judiciaire de Pape Alé Niang : Les explications du procureur de la république.

https://www.dakaractu.com Le procureur de la République, suite à la nouvelle arrestation de Pape Alé Niang placé sous contrôle judiciaire mercredi dernier, informe l’opinion publique de sa révocation, dans les circonstances prévues par les dispositions de l’article 127 du code de procédure pénale. D’après le procureur, les dispositions de l’article précité qui organise de façon stricte les modalités du contrôle judiciaire, prévoient que dans l’hypothèse où l’inculpé se soustrait volontairement aux obligations imposées par la décision de l’autorité judiciaire, celle-ci, dispose du droit, en tant que garante de la bonne marche de l’instruction, de révoquer la mesure de liberté et d’ordonner subséquemment l’arrestation immédiate de l’inculpé suivie de son assignation à résidence avec surveillance électronique ou sa mise sous mandat de dépôt. Par ailleurs, les dernières sorties médiatiques de l’inculpé Pape Alé Niang, telles qu’il ressort des audios et des vidéos joints à la procédure, caractérisent largement une violation des obligations prescrites, notamment celles qui lui faisaient défense de communiquer sous aucune forme sur les faits, objets des poursuites, dans la perspective de garantir l’intégrité de la procédure et de prévenir efficacement la réitération des faits. C’est pourquoi, informe le procureur, l’inculpé en dépit des notifications qui lui sont faites et des exigences légales qui sont à sa charge, a largement contrevenu à ses obligations en abordant volontairement lors de ses lives sur YouTube, les faits poursuivis, occasion pour lui de diriger des attaques injustifiées aussi bien contre une autorité de la police que contre les enquêteurs traités clairement et sans aucune nuance de tortionnaires et de personnes inhumaines. Ces actes s’inscrivent à l’évidence dans une perspective de réitération des faits tendant à diffuser de fausses nouvelles et à saper à coup sûr le moral des troupes. Il ajoutera que ces manquements « ne résultent à l’analyse nullement d’un cas de force majeure, ni d’une erreur ou inadvertance, ni d’une négligence mais plutôt d’une mauvaise volonté et d’une intention délibérée de se soustraire aux obligations attachées à son statut dont il avait pleinement connaissance, outre qu’elles consacrent et d’autre part, une posture de défiance qui porte hautement atteinte à l’autorité de la justice, tournée en dérision par une forme de bravade, d’autant plus inacceptable qu’elle menace les piliers de l’État de droit reposant en grande partie sur le respect des décisions de justice. » Ainsi, conformément à la loi, des diligences ont été accomplies dans la perspective d’une application impérative et judicieuse des dispositions de l’article 127 ter du Code de procédure pénale. À rappeler que Pape Alé Niang après son face à face ce matin avec le juge d’instruction, a bénéficié d’un mandat de dépôt après que ce dernier ait suivi le réquisitoire du parquet. Ce qui a été notamment décrié par le conseil du journaliste qui parle d’une violation de procédure et d’un excès de pouvoir.

Me Khoureyssi Ba : « C’est la toute première fois que j’assiste à la révocation d’un contrôle judiciaire…C’est un excès de pouvoir manifeste et un abus de droit! »

https://www.dakaractu.com Le conseil du journaliste d’investigation Pape Alé Niang a réagi sur le mandat de dépôt décerné à son client ce mardi 20 décembre 2022 suite à son arrestation d’hier. Selon Me Khoureyssi Ba, c’est la première fois qu’il assiste à une révocation de contrôle judiciaire. « Le juge d’instruction suivant le réquisitoire du procureur de la République a décidé la révocation de son contrôle judiciaire. Le procureur de la République a estimé que Monsieur Pape Alé Niang avait violé les conditions de ce contrôle judiciaire. Depuis 3 décennies, c’est la première que j’assiste à la révocation d’un contrôle judiciaire », déclare la robe noire. L’avocat du patron de Dakarmatin estime que le procureur de la République ne peut pas interférer dans un dossier de l’instruction. « Le procureur a le droit ce que lui donne la loi à savoir l’article 171 du Code de procédure pénale, de saisir le juge pour un nouveau réquisitoire pour lancer des poursuites sur le fait que le Directeur de la police judiciaire a été attaqué. Ceci n’a rien à voir. Ce qu’il a fait est un excès de pouvoir manifeste, c’est un abus de droit, c’est une voie de fait », a dénoncé Me Khoureyssi Ba qui avance qu’aucun procureur ne peut interférer en cours d’instruction. Et le juge ne devait pas l’accepter…

État de santé fragile de Pape Alé Niang : Me Khoureyssi Ba plaide pour un bracelet électronique en faveur de son client.

https://www.dakaractu.com S’inquiétant de l’état de santé précaire du journaliste d’investigation Pape Alé Niang, Me Khoureyssi Ba plaide pour l’application du bracelet électronique en sa faveur. Selon lui, l’état de santé de son client est fragile et il a vécu des moments assez durs avec la grève de la faim qu’il avait observée

Placé sous mandat de dépôt/Le message de Pape Alé Niang : « Ils n’ont qu’à creuser une tombe dans ma cellule pour m’ensevelir…J’observe une grève de la faim… »

https://www.dakaractu.com Après la décision de révocation de son contrôle judiciaire par le juge du 2e cabinet, le journaliste Pape Alé Niang a tenu à adresser un message à « l’opinion nationale et internationale ». « Je fais l’objet d’un acharnement et d’une persécution abominables et abjects de la part du régime de Macky Sall. Ils ont décidé de me faire taire à tout prix en exerçant une violence inouïe sur moi jamais vue dans un régime démocratique qui respecte les droits de l’homme. Face à cela je me nourris d’une détermination qui me permet d’endurer la souffrance. Tout soutien doit être sincère et chevillé au respect de la démocratie, des droits de l’homme et les principes qui régissent l’exercice de mon métier de journaliste », a-t-il pesté. Le journaliste d’annoncer encore une fois une mesure phare pour déplorer « cet état de fait ». « En attendant, ils n’ont qu’à creuser une tombe dans ma cellule pour m’ensevelir. Car j’ai décidé de me battre jusqu’au bout. J’observe une grève de la faim pour dénoncer la détention arbitraire et injuste ». Le journaliste de DakarMatin dit confier sa  » famille et ses enfants » au Tout Puissant…

Auteur du certificat médical de Adji Sarr,Dr Gaye tire la sonnette d’alarme

https://www.seneweb.com Le député Mamadou Lamine Diallo avait sonné l’alerte devant le ministre de l’intérieur, à l’assemblée nationale : « Dr Alfousseyni Gaye vit une situation difficile, depuis l’éclatement de l’affaire Sweet Beauté ». Mais apparemment, la menace ne faiblit toujours pas. En effet, selon des confidences obtenues de sources sûres, le gynécologue ayant consulté l’accusatrice de Sonko, craint « son élimination physique ». Et pour cause, selon les confidences du médecin, « il ne se passe pas une semaine, sans que son véhicule ne soit attaqué dans la circulation ». Et quand il « descend de sa voiture pour s’enquérir de la situation, c’est souvent son téléphone que des gens cherchent à lui voler ». Inquiet, le gynéco a décidé de briser le silence à travers une interview accordée à Kewoulo : « j’ai peur pour ma vie ». Toutefois, Seneweb a appris que lors de ses auditions devant le doyen des juges, le Dr Alfousseynou Gaye a toujours exprimé « ses inquiétudes par rapport aux nombreuses agressions qu’il subit ». Par ailleurs, Dr Gaye martèle qu’il « n’est ni de près, ni de loin mêlé à un quelconque complot ».

Affaire Sweet Beauté : la version de Adji Sarr sur les audios de MC Niass 

https://www.pressafrik.com/ Le feuilleton Sweet beauty suit son cours. La masseuse Adji Sarr qui accuse de « viols répétés » le leader de Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, a été entendue une nouvelle fois mardi, par le Doyen des juges après le passage de Mc Niass, son marabout attitré. A l’ordre du jour, une séance d’écoute des six audio déposés sur la table au juge Maham Diallo, en charge du dossier. Selon les informations parues dans les médias ce jour, Adji Sarr a confirmé l’authenticité des audios qui mouillent plusieurs personnalités de l’Etat et dans lesquels elle avoue le complot contre Ousmane Sonko. Toutefois, la masseuse la plus célèbre du Sénégal a tenu à préciser au juge que les informations qu’elle a données à Mc Niass ne sont pas fiables. Elle a expliqué qu’elle voulait juste tester la fiabilité de Mc Niass qui, selon elle, voulait l’épouser. Adji Sarr a, aussi, dit au juge que la liste de ses prétendus amants qu’elle a envoyés à son marabout, est bidon et qu’elle n’a jamais rencontré les personnes citées. Selon le journal « Les Echos », Adji Sarr a soutenu que MC Niass lui aurait demandé de «vendre» l’affaire Sonko au régime contre 600 millions de francs CFA et de verser l’argent dans son compte bancaire personnel. Et après le coup, ils pourront quitter le pays en tant que mari et femme, aurait planifié MC Niass si l’on en croît à Adji Sarr.

Scandale 1000 milliards : Les ministres en sursis…Macky très en colère

https://www.xibaaru.sn/ Le rapport de la Cour des Comptes sur l’utilisation des 1000 milliards des fonds force Covid, fait étalage d’un carnage financier opéré par des ministres de Macky Sall et leurs collaborateurs. Et selon nos sources, le président de la république, en visite de travail, aurait piqué une colère noire après les agissements scandaleux de certains responsables qui retiraient entre 50 et 100 millions FCFA en espèces pour gérer certaines urgences. Le retour du président s’annonce « dangereux » pour certains ministres qui risquent de ne plus assister au traditionnel conseil des ministres hebdomadaire. Plusieurs d’entre eux sont en visite de courtoisie chez leurs marabouts pour limiter les dégâts… Acculé par l’opposition, les activistes, les organisations de la société civile qui rencontrent tous l’assentiment du peuple sénégalais, le Président de la République Macky Sall n’en peut plus. Il est acculé en ce moment dans le cadre du rapport de la Cour des comptes sur l’utilisation des fonds force Covid-19. Avec ce fonds qui avait été dégagé pour permettre aux populations de se soulager et de faire face à la pandémie, des délinquants financiers au niveau de l’Etat, ont profité de la situation pour s’enrichir honteusement sur le dos des populations démunies à qui il était destiné… Le rapport de la Cour des comptes a été d’une ampleur telle, et relayé au plan international que le Président de la République Macky Sall est obligé d’y faire face. Interpellé directement par l’opinion publique nationale et internationale sur ce rapport de la Cour des comptes, Macky Sall se doit de réagir. Il est tant acculé qu’il a opté pour des poursuites pénales contre tous ceux qui sont impliqués dans le rapport de la Cour des comptes. Aucune autre issue ne s’offre à lui. C’est ainsi que le Président de la République Macky Sall, hors du Sénégal en ce moment, a décidé dès son retour de saisir le ministre de la Justice pour engager des poursuites pénales contre le vol de deniers publics. Toutes les personnes citées dans le rapport de la Cour des comptes vont être poursuivies devant la justice et devoir rendre des comptes. Macky Sall agit selon la vindicte populaire qui n’en peut plus de tous les scandales financiers qui traversent son régime depuis qu’il est installé au pouvoir. L’on comprend que ce soit en ce moment la panique dans le camp de tous ceux qui sont trempés dans des affaires financières louches de l’Etat, et qui sont notamment cités dans le rapport de la Cour des comptes. Ils sont désemparés, paniqués. Actuellement, tout ce qui leur reste, c’est s’adonner à des pratiques mystiques pour espérer échapper aux foudres du Chef de l’Etat. A cause d’eux, Macky Sall a perdu considérablement du terrain. Non seulement, ils s’adonnent à des pratiques mystiques, mais ils se rendent auprès de Chefs religieux pour obtenir de la protection de leur part. Leurs marges de manœuvres sont devenues en réalité, restreintes. Macky Sall est déterminé à ce que leurs dossiers sont instruits en justice, suivant ainsi une forte demande populaire. Les Sénégalais sont écœurés, dégoûtés par tous ces scandales qui se déroulent sous le régime du Président de la République Macky Sall qui se sent ainsi acculé aussi bien par l’opposition, que la société civile ainsi que les activistes. Il ne reste pas d’autre alternative au Chef de l’Etat, sauf d’envoyer en justice tous les dossiers impliquant des membres de son pouvoir. Des délinquants, on devrait même dire des prédateurs ! Car oser, s’accaparer illégalement de fonds destinés à aider des populations durement endurées par la Covid-19, il faut vraiment être sans cœur. Or, des bandits au cœur de l’Etat, ont osé franchir le Rubicond. Un des plus grands scandales financiers traversés par le Sénégal.Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn