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ÉMIGRATION ET ARTISANAT : Aux confluents entre les modes sénégalaise et italienne

https://www.enqueteplus.com Au-delà des besoins de subsistance, l’émigration permet également d’acquérir un savoir-faire et un capital pour réussir dans l’entrepreneuriat. Le parcours de Malick Touré et de Malick Niang en est une parfaite illustration. Le premier, grand novice en menuiserie, a pu apprendre et devenir maitre grâce à son expérience dans une entreprise italienne. Le second, lui, a appris le métier de tailleur au Sénégal, mais s’est considérablement bonifié au contact du Made in Italia. Forts de leurs expériences riches en apprentissages, ils sont en train de réussir dans leurs domaines respectifs des merveilles au Sénégal. Retour sur leur trajectoire.

Rémunération des agents publics, masse salariale, recrutement, audits mensuels… : le ministre des Finances donne les ‘’vrais’’ chiffres

https://actusen.sn Le ministre des Finances et du Budget, a apporté des explications sur l’amélioration de la rémunération des agents publics de l’État. Ce, pour répondre aux interpellations des députés qui ont soulevé cette question lors de la séance plénière du ministère de la Fonction publique. Moustapha Ba a informé qu’une enveloppe de 104 091 milliards de F Cfa a été dégagée, fin octobre 2022. A l’en croire, il est fort probable que le montant qui avait été alloué à cette mesure soit légèrement dépassé. Revenant sur le nombre de fonctionnaires comptabilisé par notre pays, l’argentier de l’Etat a annoncé qu’en 2000, la Direction de la solde avait recensé 65 887 fonctionnaires pour une masse salariale de 173 milliards avec un ratio de 2 625 707 FCFA par agent public par an. En 2011, ajoute-t-il, «les fonctionnaires étaient au nombre de 91 401 pour une masse salariale de 428 milliards et un ratio de 4 682 266 FCFA par agent public par an. Au mois d’octobre 2022, ils sont 165 191 agents publics pour une masse salariale de l’ordre de 1097 milliards à peu près, pour 6.440.797 FCFA par agent public et par an». Concernant le recrutement d’agents publics, le ministre a renseigné qu’entre 2000 et 2011, il a été noté 25 514 nouveaux postes budgétaires nets créés ; alors qu’entre 2011 et 2022, on relève 73 790 nouveaux postes budgétaires créés. Moustapha Ba a informé des différentes augmentations de salaires notées dans l’administration depuis plusieurs années avec 3 500 F Cfa en 1982 ; 3 000 FCFA en 1989 ; 15 000 FCFA en 1994 ; 6294 FCFA en 2000 ; 10 000 FCFA en 2002 et 2005.

Sur un autre volet, le ministre a informé «des audits mensuels effectués par le Gouvernement sur la masse salariale de notre pays, à la suite des résultats de l’audit physique et biométrique des agents de l’État, en 2012, et qui avait révélé 1169 postes fictifs pour un impact budgétaire de 5 700 000 000 F Cfa». En outre, indique-t-il, «des missions de vérification de la masse salariale sur la période 2015-2018 ont été effectuées au niveau de la Direction de la Solde par la Cour des comptes, en 2020-2021 ; le rapport définitif est disponible».

Sur la question de la mise en solde des corps émergents, le ministre a précisé que les accords entre le Gouvernement et les syndicats d’enseignants prévoient la mise en solde de 10 000 Maîtres et professeurs contractuels par an. «Chaque année, le nombre de 4 000 agents est atteint à cause, notamment, des lenteurs dans la procédure. Mais, les dispositions en cours pour l’interconnexion des plateformes de la Solde, de la Fonction publique et de l’Éducation nationale permettront d’y remédier», a-t-il dit. Pour le paiement des rappels, il a indiqué que les accords entre le Gouvernement et les syndicats des enseignants prévoyaient un paiement à hauteur de 50 milliards par an, ainsi, en fin octobre 2022, l’exécution de la mesure a atteint 45 milliards contre 42 milliards 587 millions à la même période en 2021. «Chaque année, le montant de 50 milliards FCFA est dépassé», conclut-il.

Moustapha Ba : «la masse salariale des forces de défense et de sécurité qui était de 68 700 000 000 F Cfa en 2022, va passer à 107 900 000 000 F Cfa en 2023»

https://actusen.sn Le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba a apporté, hier des explications sur l’amélioration des conditions de travail des forces de défense et de sécurité. L’argentier de L’Etat a informé qu’elles ont bénéficié de façon substantielle, de la revalorisation généralisée des salaires des agents publics de l’Etat. «C’est ce qui explique, d’ailleurs, que la masse salariale de ce personnel, qui était de 68 700 000 000 F Cfa en 2022, va passer à 107 900 000 000 F Cfa en 2023», déclare le successeur de Abdoulaye Daouda Diallo. S’agissant des Agents d’assistance à la sécurité de proximité (Asp), le ministre a annoncé qu’une instruction a été donnée par le président de la république pour rehausser les pécules de ces agents en vue, notamment, d’améliorer leurs conditions de travail.

Avec un budget de plus de 180 milliards de F Cfa : Antoine Diome décline ses priorités pour l’année 2023

https://actusen.sn Le budget 2023 alloué au ministère de l’Intérieur a été adopté, ce dimanche à l’Assemblée nationale. Il est arrêté à 180 246 552 326 F Cfa. Avec ce montant, Antoine Diome a décliné les perspectives de son département pour l’exercice 2023. D’après lui, il s’agira, notamment, d’accentuer la lutte contre l’émigration clandestine, de poursuivre les efforts de sensibilisation de lutte contre la drogue et de mettre en œuvre le plan d’institutionnalisation du Genre au sein du département. Le ministre a également rappelé les efforts qui sont en train d’être faits pour l’acquisition d’équipement de surveillance des frontières destinés à réduire leur porosité, et l’augmentation des quotas de recrutement pour 2023. Toujours au cours de l’exercice 2023, Antoine Diome précise que l’accent sera mis sur l’intensification des campagnes de lutte contre les noyades dans les zones de baignade et de traversées par embarcation, le contrôle des bâtiments d’habitation, des établissements recevant du public et des installations classées, la mise en place d’une politique de sécurité civile de proximité et la densification du maillage du territoire national par l’implantation de nouvelles casernes Sapeurs-pompiers, entre autres Le ministre de l’Intérieur a aussi informé que, durant la période 2023 à 2025, l’accent sera mis sur l’amélioration de l’accès des usagers à un service de qualité, la reprise des travaux des conférences territoriales, la construction et la réhabilitation des bâtiments administratifs, ainsi que l’amélioration de l’exercice du contrôle de légalité et le développement du rôle d’appui-conseil des représentants de l’Etat. Il a informé que son département compte préparer la tenue de l’élection présidentielle qui aura lieu dès le début de l’année 2024. C’est ainsi qu’il annoncé que la Direction générale des élections (Dge) organisera une révision exceptionnelle des listes électorales en 2023, tandis que la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) se chargera de la production des nouvelles cartes nationales d’identité faisant office de carte d’électeurs, sous la supervision de la Commission électorale nationale autonome (Cena). Pour terminer, le ministre dira que dans le souci de faire face à l’ensemble des défis, le département entend poursuivre ses efforts de recrutement, de dotation en matériels, et surtout renforcer ses capacités en matière de lutte antiterroriste et la criminalité sous toutes ses formes.

Pour freiner la hausse du loyer : Abdoul Mbaye préconise une décentralisation,mais pas…

https://www.seneweb.com https://www.seneweb.com/De l’avis de l’ancien Pm Abdoul Mbaye, la baisse du loyer n’est pas pour demain dans la capitale sénégalaise (Dakar), où l’offre est supérieure à la demande. Une des raisons pour laquelle le leader de l’Act donne comme solutions la décentralisation, mais également la construction de logements sociaux. « Il faut des démarches stratégiques sur le moyen terme au moins, dans deux directions. Si le prix des loyers augmente, c’est qu’il n’y pas assez de disponibilité. Il y a qu’à même un marché de l’immobilier, un marché de la location, un marché de la construction. Et si le loyer augmente à ce point dans la ville de Dakar, c’est qu’il y a plus de demandes que d’offres. Cela suppose une stratégie orientée au moins dans deux directions principales. La première, c’est la décentralisation. On ne peut pas faire cette économie, notamment pour Dakar, parce que les loyers à Kaolack sont très raisonnables. Mais à Dakar, nous sommes sur une presqu’île ; tout est concentré dans Dakar où tout le monde afflue vers Dakar. Il y a une grosse pression au niveau de la demande. Donc, il faut de la décentralisation et il ne faut pas une décentralisation à la Diamniadio. Vous créez ensuite un problème de transport vers le centre de Dakar ». Dans un second temps, dira Abdoul Mbaye, « il faut aussi de la construction de logements. Mais là encore, on retombe dans le slogan creux des 100 mille logements. Où sont ces 100 mille logements ? On fait le point sur les 100 mille logements depuis 2012. Où sont les statistiques ? Qu’on nous dise où sont les  logements ? Toujours, on se ramène à des problèmes de gouvernance et de mal gouvernance, pour les bonnes solutions. Il n’y a même pas un début de mise en œuvre, on se contente de slogan, de  déclaration politico-politicienne et puis, on considère que le problème est réglé. On passera jamais comme ça ». Autant d’interrogations qui laissent sceptique l’ancien Premier ministre de Macky Sall dans l’émission « Grand Jury » de la Rfm.

60 ans de la BCEAO : la petite pique de Amadou Ba à l’UEMOA

https://www.seneweb.com Le Premier ministre, Amadou Ba, a pris part hier, jeudi, au symposium organisé à Dakar dans le cadre de la célébration des 60 ans de la BCEAO. Il a saisi l’occasion pour adresser, subtilement, une pique à l’UEMOA. Le chef du gouvernement estime que l’organisation sous-régionale «doit contribuer à l’émergence d’un espace économique viable», ajoutant qu’«elle ne doit pas se limiter à son rôle de stabilisateur monétaire». Cependant, Amadou Ba reconnaît l’importance et les pas accomplis par l’organisation pour l’émergence de ses pays membres. «Sur le plan économique, l’UEMOA a été l’une des régions les plus dynamiques en Afrique subsaharienne au cours de ces dernières décennies, avec un taux de croissance moyenne de 6%, supérieur au taux de croissance de 3% our le reste de l’Afrique au sud du Sahara dans son ensemble.» Le Premier ministre ajoute  : «Ces performances montrent que la dynamique d’émergence de nos pays est bien engagée, malgré les crises que connaît le monde depuis trois ans.»

Sécurité de proximité : Antoine Diome annonce la création d’un corps spécial

https://www.seneweb.com L’amélioration des conditions de travail des agents préposés à la sécurité de proximité va passer par la création d’un « corps spécial ». L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, selon le rapport des travaux en commission. Il s’agira selon lui « d’un corps spécial dédié à ce type d’agents ». Cette innovation va aussi participer à la revalorisation de la rémunération des agents. Toutefois, selon toujours le rapport « un important travail préalable est en train d’être finalisé, en rapport avec les différents services concernés, pour tenir en compte des réalités complexes de la sécurité, avant de procéder à la création de ce corps spécial ».

Antoine Diome parle d’‘’un contexte sécuritaire complexe’’

Dakar, 27 nov (APS) – Les députés ont entamé, dimanche à 10 heures, l’examen du projet de budget du ministère de l’Intérieur pour l’année prochaine, dans ‘’un contexte sécuritaire complexe’’ en raison de ‘’nouveaux enjeux et défis liés à l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz au Sénégal’’, selon le ministre chargé de ce secteur, Antoine Diome.

Les autorisations d’engagement du département ministériel chargé notamment de la sécurité publique s’élèvent à 310 milliards 847 millions 702 mille 659 francs CFA, selon un rapport de l’Assemblée nationale.

Le même document affirme que le montant des crédits de paiement dudit ministère est de 180 milliards 246 millions 552 mille 326 francs CFA. La plénière consacrée à l’examen de ce projet de budget est dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Elle se tient en présence du ministre de l’Intérieur et de son collègue chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, Birame Faye. Les ministres des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, y prennent part. Selon un rapport de la commission des lois à l’Assemblée nationale, le budget prévu pour le ministère de l’Intérieur est réparti en sept rubriques : le pilotage, la gestion et la coordination administrative, la sécurité publique, la sécurité civile, l’administration territoriale, la gouvernance électorale, le fonds dédié à lutte contre les incendies et le compte de commerce de police. Il a été élaboré et examiné ‘’dans un contexte sécuritaire complexe, corrélé aux nouveaux enjeux et défis liés à l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz au Sénégal’’, a souligné M. Diome.

‘’Un environnement géopolitique sous-régional mouvementé’’

L’exploitation du pétrole et du gaz découverts au Sénégal depuis plusieurs années va démarrer l’année prochaine, selon les autorités du pays. Le ministère de l’Intérieur et les députés planchent sur le budget 2023 de la sécurité publique à un moment où l’Afrique de l’Ouest est confrontée à ‘’un environnement géopolitique sous-régional mouvementé’’, a souligné Antoine Diome. Il fait allusion à l’instabilité de certains pays de la région, où sont survenus plusieurs coups d’Etat et attaques djihadistes. ‘’Dans le souci de faire face à l’ensemble des défis, le [ministère de l’Intérieur] entend poursuivre ses efforts de recrutement, de dotation en matériel et, surtout, renforcer ses capacités de lutte antiterroriste, de lutte contre la drogue et la criminalité’’, a assuré M. Diome. La sécurité de proximité, la protection civile, la réforme de l’administration territoriale et la ‘’construction de la citoyenneté’’ font partie de ses priorités, a-t-il dit.MK/ESF

ÉMIGRATION ET ARTISANAT : Aux confluents entre les modes sénégalaise et italienne

https://www.enqueteplus.com Au-delà des besoins de subsistance, l’émigration permet également d’acquérir un savoir-faire et un capital pour réussir dans l’entrepreneuriat. Le parcours de Malick Touré et de Malick Niang en est une parfaite illustration. Le premier, grand novice en menuiserie, a pu apprendre et devenir maitre grâce à son expérience dans une entreprise italienne. Le second, lui, a appris le métier de tailleur au Sénégal, mais s’est considérablement bonifié au contact du Made in Italia. Forts de leurs expériences riches en apprentissages, ils sont en train de réussir dans leurs domaines respectifs des merveilles au Sénégal. Retour sur leur trajectoire.

Malick Touré est un Sénégalais établi en Italie depuis 1999. Après un baccalauréat et un BEP en électricité, il décide, contre toute attente, de tout abandonner pour tenter l’aventure en Europe.

C’est avec un sourire en coin qu’il revient sur les raisons de sa quête de l’eldorado. ‘’Pour dire vrai, j’ai été charmé par un ami, qui vivait en Europe. Il n’avait pas fait des études ; il était parti en Italie et après deux ans, il est revenu à Dakar avec une belle voiture, une belle Mercedes. Cela m’a beaucoup influencé et m’a incité à vouloir tenter ma chance’’, se rappelle Touré, à la fois nostalgique et fier. Électricien de formation, le bonhomme ne savait pas quoi faire de son diplôme une fois au pays des Blancs. Ses premières semaines dans le Sud, à Naples, sèment un peu le doute dans la tête du bachelier sénégalais. Mais il est trop tard pour revenir sur la décision. Alors, il fonce et monte un peu plus vers le Nord. Finalement, il dépose ses baluchons à Florence, dans le centre de l’Italie. Dans cette capitale de la région de Toscane, il finit par rencontrer la baraka. Il raconte  : ‘’J’ai été recruté dans une entreprise de menuiserie, la seule entreprise d’ailleurs que j’ai connue en Italie. Quand on me recrutait, je ne connaissais rien dans ce domaine. Ils ont eu la patience ; ils m’ont accompagné ; ils m’ont formé. J’apprenais aussi très vite et le patron avait confiance en moi.’’ Petit à petit, le jeune Malick, motivé à bloc, devient incontournable dans ladite entreprise. Il est le premier à arriver au boulot, le dernier à quitter. Ainsi, gravit-il tous les échelons, jusqu’à devenir le chef des ouvriers. ‘’Je faisais tout dans l’entreprise, confie-t-il, même les commandes, et c’est là que j’ai appris à être un vrai entrepreneur’’.

Malick Touré, fondateur de Casa Mia Keur Gui  : le profane devenu maitre ès menuiserie

Un défi est ainsi relevé avec un emploi stable, un autre s’ouvre devant l’enfant de Fan Hock qui rêve d’avoir sa propre entreprise et de retourner investir dans son pays natal. Pour y parvenir, il épargne beaucoup, sacrifie ses vacances, les loisirs et travaille de manière acharnée. A la place des vacances couteuses, il préfère acheter des machines pour sa future implantation à Dakar. La crise économique de 2008-2009 fut un déclic qui a accéléré le processus. Il raconte  : ‘’On a été en chômage technique. J’en ai alors profité pour accélérer le retour. J’ai commencé à mettre en place l’atelier avec mon frère qui est menuisier. Je l’ai formé sur notre manière de travailler (en Italie) qui est très différente de ce qu’on fait ici au Sénégal. C’est ainsi qu’on a débuté et cela a marché.’’ Formalisé en 2016, Casa Mia Keur Gui s’est vite fait une belle réputation dans Dakar et environ, grâce à son professionnalisme, au style italien qui lui permet de se démarquer des habitudes locales. En 2019, l’entreprise comptait déjà 19 employés, mais à cause de la Covid, elle en a perdu six. Revenant sur les difficultés en tant qu’émigré de retour dans son pays pour s’installer, Malick dénonce surtout  le refus des banques de les accompagner. Heureusement pour lui, l’Union européenne et Coopération italienne lui ont permis d’obtenir des financements, de moderniser son entreprise et de passer d’un niveau 1 à un niveau 3 avec des machines de dernière génération. Il se réjouit  : ‘’L’accompagnement m’a permis de changer les machines anciennes que j’avais et à acquérir de nouvelles, des machines numériques. Par exemple, je peux prendre votre photo et l’incorporer dans votre armoire. Ce sont ces nouvelles technologies qu’on est en train de faire et le financement nous a beaucoup aidés dans ce sens. Nous nous sommes modernisés davantage et on dispose d’un showroom à la Gueule-Tapée.’’ Selon l’entrepreneur, Casa Mia Keur Gui a aujourd’hui fait ses preuves et arrive même à se positionner pour les marchés de l’État. Il se réjouit  : ‘’On a eu à gagner pas mal de marchés. Pour le Sommet mondial de l’eau, nous avions réalisé un projet très difficile. Le marché était gagné par une entreprise française. Laquelle a eu des difficultés pour réaliser le projet, une carte du Sénégal en 3D. J’ai réussi à réaliser ça à la grande satisfaction du client. J’ai pu le faire grâce à l’accompagnement de ce programme qui m’a permis d’acquérir des machines de dernière génération.’’

Malick Niang, fondateur de Baobab Couture  : un doux mélange des styles sénégalais et italien

Ayant appris la profession de tailleur au Sénégal avant de migrer en Italie, Malick Niang s’est bonifié au contact de la mode italienne avant de revenir créer son entreprise à Saint-Louis. Aujourd’hui, il vit entre les deux pays et promeut un style à cheval entre les deux cultures. Il est devenu une icône de la mode sénégalaise en Italie. Lui, c’est Malick Niang, promoteur de l’entreprise Baobab Couture. Tailleur de profession, le bonhomme vit en Italie depuis quelques années. Avec son métier qu’il avait déjà appris au Sénégal, il a réussi son intégration et est aujourd’hui devenu un couturier reconnu dans ce pays bien connu dans le milieu de la mode et de la haute couture. Son jeune frère et non moins gérant de la filiale implantée à Saint-Louis du Sénégal décrit son parcours  : ‘’Mon grand frère a une expérience de plus de 20 ans dans la mode. C’est ici qu’il l’avait apprise avant d’aller en Italie. Là-bas, il n’a pas abandonné son métier. Il a réussi à parfaire son savoir-faire et est parvenu à s’y imposer. Chaque année, il organise d’ailleurs un grand défilé de mode.’’ Enfant du Sénégal, Malick Niang a toujours nourri le rêve de créer quelque chose dans son pays d’origine. En 2019, il lance sa marque à Saint-Louis, dans le Nord, loin de la capitale. Grâce au savoir-faire italien qu’il a bien réussi à dompter et à adapter au style sénégalais, Malick réussit très vite à s’imposer dans le paysage. Le gérant de Baobab Couture, qui l’a représenté à la journée de présentation des entreprises du programme Pasped, revient sur la particularité de son label. ‘’Nous faisons aussi bien des tenues traditionnelles sénégalaises que des tenues européennes. La particularité de Baobab Couture, c’est surtout une maitrise indéniable du style sénégalais, mais avec une touche particulière qu’apporte mon grand frère qui évolue en Italie et qui a fondé cette entreprise’’. Le parcours est ainsi plus ou moins atypique. Ayant appris le métier au Sénégal, Malick a pu se bonifier grâce à son expérience dans les entreprises italiennes. Aujourd’hui, il a son propre atelier au Sénégal, bien que resté en Italie. Ce qui fait un peu sa particularité, que l’on peut apprécier à travers ses différentes collections présentées notamment lors de ses défilés annuels en Italie. Son jeune frère explique  : ‘’Je dois préciser que même les tenues que nous présentons au défilé organisé en Italie, c’est ici à Saint-Louis qu’on les confectionne. C’est souvent des mélanges entre les modèles italiens et sénégalais.’’

Lancée avec une seule machine, Baobab Couture a vite grandi et travaille aujourd’hui avec des machines de dernière génération. Ce, grâce à l’accompagnement du programme Pasped (Projet de contraste à la migration à travers l’appui au secteur privé et à la création d’emplois au Sénégal).

D’ailleurs, souligne le représentant de l’entreprise, ‘’dans notre entreprise, nous faisons de notre mieux pour mettre dans de bonnes conditions nos employés, en vue de les aider à pouvoir se réaliser dans leur pays et à ne pas tenter l’émigration irrégulière. Aujourd’hui, nous avons sept employés avec des contrats en bonne et due forme’’. Mais la petite et moyenne entreprise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’ambition, selon le gérant, c’est d’implanter Baobab Couture non seulement dans les autres parties du Sénégal, mais aussi dans le monde. Ce qui leur permettrait de créer encore plus d’emplois pour les jeunes. Dans cette optique, il invite les pouvoirs publics à les accompagner davantage, notamment par l’octroi de marchés. En attendant, il remercie surtout la Coopération italienne et l’Union européenne. ‘’Avec l’appui qu’ils nous ont donné, on a pu acquérir des machines de dernière génération. Aujourd’hui, on a nos propres locaux, en plus d’un showroom où nous vendons nos produits. Nous avons fait un pas de géant grâce à ce programme’’, confie-t-il satisfait.MOR AMAR

Projet d’installation de Sen Agrocel à Fimela et Palmarin : Le gouverneur de Fatick demande l’arrêt des activités du projet

https://www.leral.net Réagissant à des informations reçues relatives à un projet d’installation de Sen Agrocel à Fimela/Palmarin, Madame Seynabou Guèye, le gouverneur de Fatick a adressé une lettre à M El Hadji Madické Dramé lui demandant l’arrêt des activités du projet Sen Agrocel « A travers la presse, nous avons appris le projet d’installation de Sen Agrocel sur cinq mille (5000) hectares dans les communes de Fimela et Palmarin » dit-elle à l’entame de ses propos. « Ce projet officiellement inconnu, suscite beaucoup de débats et a même occasionné une manifestation de protestation la semaine passée. En attendant de pouvoir disposer d’informations détaillées sur le projet, je vous demande en toute diligence d’identifier et d’instruire tout acteur impliqué dans la mise en œuvre et l’accompagnement de ce projet à cesser toute activité dans ce sens », a-t-elle ordonné.

KOLDA : le Conseil départemental met 20 batteuses d’arachide à la disposition des producteurs.

https://www.dakaractu.com Le Conseil départemental de Kolda a mis à la disposition des producteurs 20 batteuses d’arachide. La remise a été faite par le président du Conseil départemental, Moussa Baldé, ce dimanche 27 novembre 2022. En effet, le Conseil départemental à la fin de chaque année accompagne les producteurs agricoles en matériel. Ledit conseil entend par cette action booster la production agricole en réduisant aussi la pénibilité du travail manuel. Dans la même dynamique, le conseil va continuer à octroyer des moulins pour l’allègement des durs travaux de la femme du monde rural. D’après Moussa Baldé (MESRI/pcd), cela va renforcer la mécanisation de l’agriculture en augmentant les rendements avec une réduction de la pénibilité du travail d’abattage des arachides. Moussa Baldé (PCD) : « comme chaque année au mois de novembre-décembre, nous offrons des batteuses d’arachide pour aider les producteurs,  ceci va leur permettre de réduire la pénibilité du battage des arachides et augmenter les rendements. C’est pourquoi, j’offre 20 batteuses d’arachide aux producteurs. C’est vrai que je ne suis plus ministre de l’agriculture, mais j’avais dit aux producteurs que je vais continuer à les accompagner. Et en ce sens, c’est à titre de président du Conseil départemental que j’offre ces 20 batteuses aux producteurs méritants du département. D’ailleurs, je pense que depuis que j’ai commencé à offrir ces batteuses, nous en sommes à une quarantaine,  aujourd’hui… » Avec les batteuses d’arachide, les producteurs ont vu leur production doubler. Mais également, le battage à la volée très pénible devient une vieille histoire avec l’avènement de la mécanisation agricole. Pour D. Baldé, bénéficiaire : « on se réjouit de cet appui car nous allons augmenter nos rendements en limitant les pertes. En ce sens, cela va améliorer notre santé avec la réduction de la pénibilité du battage que nous faisions à la volée… »

Reportage–Quartiers à proximité de la décharge de Mbeubeuss : Le mal de l’air

https://lequotidien.sn Beaucoup pensent que Mbeubeuss profite aux riverains grâce aux activités de récupération qui y sont pratiquées. Dommage que cela ne soit que des préjugés, estiment les responsables des quartiers environnants contraints de respirer un air pollué par la fumée. Mbeubeuss constitue plutôt, disent-ils, un désastre écologique et sanitaire. Mbeubeuss, le dépotoir d’ordures de tous les habitants de Dakar, est une «catastrophe écologique et une bombe sanitaire pour les riverains». Mais comment ? Chaque jour, ce sont des centaines de camions qui entrent dans Mbeubeuss. A bord, des déchets en tous genres. Ces immondices sont déversées sur le site autour duquel se sont implantées des populations ayant fui, pour certains, la cherté de l’habitat de la capitale. «Chaque jour, c’est cette calamité environnementale et surtout sanitaire que nous vivons. A cause de Mbeubeuss, notre quartier peine à décoller», déclare, outré, Baye Diop.

Ces dernières années, de nouvelles cités sont sorties de terre pour décongestionner Keur Massar. Sans se soucier de la dégradation de l’environnement, notamment la détérioration de la qualité de l’air

Malgré une proximité géographique que certains quartiers entretiennent avec la décharge d’ordures de Mbeubeuss, il n’existe quasiment pas d’infrastructures sociales de base pour couvrir les populations des dangers que représente Mbeubeuss, à en croire nos interlocuteurs. Des analyses et enquêtes ont montré que l’air, dans les environs de Mbeubeuss, reste très pollué à cause de la fumée insoutenable que dégage le feu, alors qu’il continue d’accueillir chaque jour des centaines de camions, camions-bennes, charrettes venus déverser toutes sortes d’ordures. Des ordures qui ont fini d’envahir notamment les quartiers de Diamalaye 2 et de Todba. Dans ces localités aux multiples doléances, les habitants ne cessent de déplorer le «manque de soutien de l’Etat» vis-à-vis des populations. «Depuis trente-huit ans, nous sommes là et nous vivons dans ces conditions très précaires. Vous ne verrez presqu’aucune infrastructure sociale de base dans le quartier. Pas de route, pas de voirie, le centre de santé est prêt depuis plus de deux ans, mais jusqu’au moment où je vous parle, On ne l’a pas inauguré», peste Ibrahima Sow, délégué de quartier de Diamalaye 2. Sur le long de la décharge, gargotiers, boutiquiers et tabliers, installés à l’entrée du site et le long des quartiers, expriment leur inquiétude quant à la situation. Bien que tirant une partie de leur revenu de ces activités pratiquées dans et aux alentours Mbeubeuss, ces gens craignent tout de même des dangers de cette vidange d’ordures liés à leur santé. Des enfants ne quittent pas la décharge, insouciants et inconscients des risques sanitaires qui pèsent sur eux. «Presque tout le quartier est malade, à commencer par moi. Je suis asthmatique, je tousse tout le temps avec tous les dangers de respirer l’air pollué», déplore le délégué de quartier Diamalaye 2. Des problèmes liés à la respiration à cause de l’air pollué par la fumée, et l’eau consommée potentiellement liée à la pollution de la nappe phréatique sont fréquemment diagnostiqués. «Souvent quand les populations viennent pour des consultations, on constate que certaines d’entre elles ont des problèmes pulmonaires, c’est-à-dire des maladies respiratoires comme l’asthme, et des problèmes diarrhéiques» avait estimé, sur le site marocain d’informations Le 360, Saliou Thiam, infirmier-chef de poste de santé de Malika, commune abritant la décharge de Mbeubeuss.

Mbeubeuss, une zone d’insécurité

Au-delà des risques liés à la vie sanitaire de ses habitants, les quartiers Diamalaye et Todba sont souvent décrits comme des zones d’insécurité. La décharge serait un refuge pour «délinquants» qui ne manquent pas de commettre des forfaits quand l’occasion se présente. «Todba est issu de Diamalaye 2. C’était un gigantesque quartier. Mais je peux vous dire qu’on a eu à constater très souvent des actes de vol, d’agression et autres. Nous sommes dans une zone d’insécurité à cause de la décharge», déclare Ibrahima Sow. «Toutes sortes de bandits vivent sur ce site», corrobore Fatou, une habitante de Todba. «Les retombées liées à l’activité des récupérateurs cachent mal les difficultés auxquelles nos populations sont confrontées. La situation sécuritaire est aussi préoccupante. Le banditisme juvénile émerge dans les quartiers de Todba et de Diamalaye, et ce sont les populations qui en paient les frais», complète Dame. Avant de poursuivre : «Ce déficit d’infrastructures fait qu’une grande partie de la population engage et paie des charretiers pour jeter les déchets ménagers. Même les salles classe de notre unique école sont saturées. L’éclairage public est défectueux ou inexistant dans certains coins des quartiers et souvent les taximen sont très réticents à l’idée de circuler la nuit dans le coin à cause de l’insécurité grandissante.» «Avant, quand nous avions un malade, on le mettait sur une charrette pour l’évacuer avec tous les risques que cela entraîne. Mais depuis quelque temps, le délégué a réceptionné un véhicule pour permettre de faire les courses urgentes. Les plus démunis ne paient même pas le gasoil. Nous n’avons, pour le moment, reçu aucun accompagnement de la part de la mairie ou de l’Etat, pourtant informés de nos mauvaises conditions de vie», confie une habitante de la localité rencontrée aux abords de la décharge. En attendant l’arrivée chez eux, des œuvres sociales des pouvoirs publics, les populations de Diamalaye 2 et de Todba vont devoir prendre leur mal en patience… Trouvé au domicile du chef de quartier, en cette matinée du 15 novembre, Baye Diop, par ailleurs adjoint du délégué de quartier de Diamalaye 2, collé à Mbeubeuss, narre : «Le président et toute une délégation sont venus ici lancer ce fameux Promoged. Pour les prises de parole, notre délégué de quartier a même été zappé. Tout le monde a parlé de ses doléances et magnifier le projet, sauf nous les habitants de Diamalaye. Mais depuis lors, rien n’a changé. On vit toujours avec les ordures et leur odeur ambiante. D’ailleurs, dans une grande partie des quartiers, on engage et paie des charretiers pour jeter nos déchets ménagers, alors que toutes les ordures de Dakar sont acheminées à nos portes. C’est injuste. Le problème en est qu’ils ne disent pas la vérité au président de la République».

Une bombe sanitaire et un frein au développement du quartier

Dans le but de cerner l’épineuse question de la gestion des ordures, le chef de l’Etat a, lui-même, lancé sur le site de Mbeubeuss, en juin 2021, le projet de Promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (Promoged) dont l’objectif principal reste la consolidation de la gouvernance locale des déchets et l’amélioration de la gestion des déchets solides. Seulement dans les quartiers aux environs de Mbeubeuss, à Diamalaye et Todba, la réalité reste inchangée. Les structures chargées de la gestion des ordures et de l’amélioration du cadre de vie n’ont eu, pour le moment, aucun impact sur la vie des populations. Il faut savoir que c’est en 1968 que l’Etat du Sénégal a décidé de mettre un site de dépotoir provisoire d’ordures dans la région de Dakar, précisément à Mbeubeuss, dans la commune-arrondissement de Malika, située dans le département de Keur Massar. Plusieurs décennies après, Mbeubeuss continue d’accueillir les déchets solides, managers et industriels de plus de trois millions de personnes vivant dans la capitale sénégalaise. Au fil des années, la décharge de Mbeubeuss a ôté pas moins de cent hectares de superficie au lac du même nom. Ainsi, en 2015, le gouvernement a enterré l’idée d’une délocalisation de cette montagne d’ordures, pourtant émise depuis plusieurs années. Il va s’agir plutôt de trier, recycler et composter les déchets. Dès lors, l’Unité de la coordination de la gestion des déchets solides (Ucg), structure visant à remplir cette mission, est mise en place en 2011, suscitant ainsi beaucoup d’espoir de la part des écologistes et populations riveraines. Elle est suppléée en juin dernier par la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged). Par Alpha SYLLA –

Cartes nationales d’identité de la Cedeao : les éclairages de Antoine de Diome sur le nouveau contrat de production   

https://actusen.sn Le débat sur la confection des cartes nationales d’identité de la Cedeao a été évoqué, ce dimanche à l’Assemblée nationale, lors du vote du budget du ministère de l’Intérieur. Les nombreux parlementaires qui ont pris la parole au cours des débats, ont évoqué cette question que le ministre Antoine Diome a apportée des explications claires. Le premier flic du pays a rappelé que l’Etat a signé un contrat avec un prestataire technique (Iris), dont le terme était fixé en avril 2021. Mais, ajoute-t-il, les services techniques du ministère n’étaient pas encore préparés à prendre le relai pour assurer la production de ces cartes. «C’est ainsi qu’un nouveau contrat, d’une durée transitoire de deux (2) ans, a été conclu, pour permettre aux agents de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) d’être en mesure d’assurer la production, étant entendu que, selon les termes du contrat, les machines de production appartiennent à l’Etat», explique le ministre. Le patron de la place Washington a, à ce sujet, révélé que le prix d’une carte d’identité Cedeao était fixé à 5000 F Cfa dans le premier contrat et à 3500 F Cfa, après renégociation, dans le second contrat. «Le dépôt pour l’obtention d’une carte peut être fait à tout moment dans l’année, mais le titulaire ne pourra pas exercer son droit de vote tant qu’il ne s’est pas fait inscrire sur les listes électorales pendant la période indiquée par la loi », précise-t-il. Concernant les difficultés d’obtention de carte d’identité Cedeao pour les citoyens portant des patronymes partagés avec les populations d’autres pays de la sous-région, le ministre a rassuré sur les dispositions prises pour que les personnes concernées ne soient plus dans l’obligation de produire un certificat de nationalité pour se faire établir une pièce d’identité.

Affaire Pape Alé Niang : Momar Diongue relève une contradiction dans les chefs d’accusation retenus contre le journaliste

https://www.seneweb.com Bientôt vingt jours que le journaliste Pape Alé Niang – placé sous mandat de dépôt le 9 novembre 2022 – croupit en prison. Le directeur du site d’informations Dakarmatin a été inculpé pour les chefs de diffusion d’informations militaires sans autorisation de la hiérarchie, détention de documents estampillés confidentiels qui relève du secret défense et diffusion de fausses nouvelles. Ceci, suite à des révélations explosives, dans un de ses lives très courus sur l’affaire Sweat Beauté, dans laquelle le leader du Pastef Ousmane Sonko est accusé de viol par une masseuse. Analysant les derniers développements de l’affaire PAN sur le plateau de l’émission « Objection » de ce dimanche sur Sud FM, le journaliste Momar Diongue a relevé une grosse contradiction dans les chefs d’accusation retenus contre son confrère.

« Pape Alé Niang fait l’objet de trois chefs d’accusation : diffusion d’informations militaires sans autorisation de la hiérarchie, détention de documents estampillés confidentiels qui relève du secret défense et diffusion de fausses nouvelles », rappelle-t-il.

La première remarque, selon l’analyste politique, « c’est qu’il y a une antinomie entre le premier chef d’accusation et le dernier. On ne peut pas accuser quelqu’un d’avoir divulgué des informations sans avoir l’aval de la hiérarchie ; ce qui suppose que ces informations sont fondées. Et l’accuser en même temps d’avoir diffusé de fausses nouvelles ». Ce qui relève d’un « énorme paradoxe », à en croire le directeur de publication du « Vrai journal » À partir de ce moment, Diongue considère que l’arrestation de Pape Alé Niang ne se justifie pas. « Pape Alé Niang est régulièrement domicilié. Il offre toutes les garanties de représentation devant la justice. Son placement sous contrôle judiciaire n’aurait gêné en rien l’enquête que le juge aurait tout le loisir de faire. Mais on a voulu coûte que coûte l’envoyer en prison pour peut-être envoyer un signal fort à toute la presse. On voit ainsi qu’au-delà de la personne de Pape Alé Niang, c’est la liberté de presse qui est totalement menacée », constate-t-il. Avant de dénoncer : « Pape Alé Niang est un journaliste qui, par ses sorties et ses lives, dérangeait. Je pense qu’on ne doit pas avoir, au Sénégal, une justice revancharde, qui essaie de régler des comptes à un certain nombre de confrères (journalistes) qui sont ciblés et qu’on attend au tournant. »

Momar Diongue : «Le nouveau code n’a été motivé que par le souci de dépénalisation des délits de presse»

https://www.seneweb.com L’arrestation du journaliste Pape Alé Niang a relancé le débat sur la liberté de la presse au Sénégal. Loin d’un quelconque corporatisme, son confrère Momar Diongue estime que l’inculpation du directeur du site Dakarmatin «ne se justifie pas».

 Selon lui, si l’esprit du nouveau code qui régente le secteur des médias au Sénégal avait été respecté, cette situation n’aurait jamais lieu. «Le nouveau code n’a été motivé que par le souci de dépénalisation des délits de presse», révèle Mamor Diongue sur les ondes de Sud FM, ce dimanche

Non sans revenir en détail sur l’histoire qui a sous-tendu l’élaboration du nouveau Code de la presse, dont l’esprit était essentiellement de dépénaliser les délits d’opinion dans les médias sénégalais. «Je rappelle que c’est Abdoulaye Wade qui, en Conseil des ministres le 16 septembre 2010, avait demandé à son gouvernement d’examiner le projet de loi sur la dépénalisation des délits de presse. C’était à la suite d’une pression exercée sur le gouvernement à l’époque par toute la corporation. Une exigence entendue par la communauté internationale qui, à son tour, avait mis la pression au président Wade. À l’époque, Bacar Dia était ministre de la Communication et avait comme conseiller le doyen Mamadou Kassé (ex-DG du « Soleil »)», raconte le directeur de publication du «Vrai journal». Momar Diongue souligne qu’il s’agissait, à travers un nouveau code, de «lever une discrimination qui frappait le journaliste. Parce que tous les jours que Dieu fait, il y a des corporations qui font des erreurs dans l’exercice de leur profession et qui ne vont pas systématiquement en prison. Tous les jours, on peut voir, par exemple, un médecin qui peut faire un mauvais diagnostic, mais cela ne lui vaut pas systématiquement la prison. Donc, je ne vois pas pourquoi le journaliste qui fait une erreur dans l’information qu’il manipule tous les jours doit systématiquement aller en prison». Ainsi, poursuit Diongue dans son argumentaire, pour éviter les abus et mettre garde-fous, «le président Wade avait demandé à son ministre de la Communication Bacar Dia de travailler sur un nouveau code de la presse qui aurait consisté à redéfinir le statut du journaliste et le statut de l’organe de presse, pour qu’il ne puisse pas y arriver que n’importe qui fasse d’importe quoi en étant sous le couvert de la loi dépénalisant les délits de presse».

MANSOUR FAYE RÉPOND À GUY MARIUS SAGNA

https://emedia.sn Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye a fait face aux députés pour le vote du budget de son département pour l’exercice 2023. Une occasion, pour lui, d’apporter des éclairages sur le programme des 18 autoponts suite aux accusations de détournement du député Guy Marius Sagna. « Je dois vous dire que l’entreprise bénéficie d’un crédit relais au niveau de la société générale des banques. On l’a sollicité pour la réalisation des autoponts. Il y’a certes les 18 autoponts mais en réalité le programme dépasse ces 18 autoponts », a-t-il dit. Avant d’expliquer  : « s’il s’agit d’une offre spontanée, après avoir déposé le contrat commercial au niveau de la Dcmp, on saisit l’Armp qui va commettre à son tour un expert indépendant. C’est cet expert qui va voir si les prix sont concurrentiels ou pas avant d’avoir l’autorisation de ces entités. Une autorisation sans laquelle tu ne peux rien faire ». Pour le ministre, certaines personnes essayent de leur mettre en mal avec la population et ce n’est pas bon. « Nous n’avons rien à cacher. On habite ici et on va regarder les populations en face parce qu’on fait correctement notre travail. J’assume mes missions, j’assume mes responsabilités », a-t-il aussi déclaré. CMS

«Nemmeku Tour : À Ngaye Mékhé, Sonko fait le plaidoyer pour l’artisanat et la consommation des produits locaux

https://senego.com En tournée politique « Nemmeeku Tour » dans le département de Tivaouane, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a profité de son passage à Ngaye Mekhé, pour faire un fort plaidoyer pour l’artisanat et la consommation des produits locaux. À la rencontre de ses militants et sympathisants dans la commune de Ngaye Mekhé, Ousmane Sonko s’est retrouvé, malgré lui, au cœur des interpellations des acteurs de l’artisanat local. Connue comme étant la capitale du « Made in Sénégal » surtout en matière de transformation du cuire (Chaussures, ceintures, bracelets etc.), Ngaye Mekhé qui polarise toutes les activités de la chaîne artisanale souffre aussi de la concurrence extérieure selon Modou Seck Mbaye, rapporte Jotna Media. Ce jeune représentant des acteurs de la filière artisanat a fait part au leader de PASTEF- Les Patriotes des différentes difficultés qui gangrènent le secteur. Ousmane Sonko, visiblement intéressé par la question, a échangé durant plusieurs minutes avec l’assistance sur l’importance de la valorisation de la chaîne de valeur de l’artisanat local. Il a fait le tour des opportunités du secteur avant d’esquiver des pistes de solutions pour améliorer la situation des acteurs. Aussi, il a invité les populations à poursuivre cette dynamique à travers le programme « Dolél Sunu Art » initié par le parti PASTEF.

TENTATIVE DE DOMESTICATION DE LA PRESSE

https://www.seneplus.com Le journaliste et analyste politique Momar Diongue évoque les menaces qui pèsent sur les acteurs des médias à travers le cas Pape Alé Niang, dans l’émission Objection de Sud FM ce dimanche avec Baye Omar Gueye Le journaliste et analyste politique Momar Diongue évoque les menaces qui pèsent sur les acteurs des médias à travers le cas Pape Alé Niang, dans l’émission Objection de Sud FM ce dimanche avec Baye Omar Gueye.

LA LIBERTÉ D’EXPRESSION AU TEMPS DE MACKY SALL PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ALYMANA BATHILY

EXCLUSIF SENEPLUS – Le journaliste emprisonné Papa Alé Niang est victime du système politique en place au Sénégal depuis Léopold Sédar Senghor et qui s’est perpétué Le journaliste Papa Alé Niang a été arrêté et incarcéré depuis le 6 novembre 2022 pour « divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, « recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Pour comprendre cette accusation et l’arrestation du journaliste, il faut les placer dans le contexte actuel et le situer dans le cadre de l’histoire politique du Sénégal.

Ce qu’on reproche au journaliste

Ce sont les interventions du journaliste et directeur du site Dakar-Matin relatives à la procédure judiciaire en cours pour viol contre Ousmane Sonko, le principal opposant du régime du président Macky Sall qui sont la cause de son arrestation. Il lui est reproché en particulier d’avoir porté à la connaissance du public un rapport interne de la gendarmerie faisant état d’irrégularités dans la procédure judiciaire pour incriminer Ousmane Sonko. Il lui est reproché également d’avoir diffusé des messages confidentiels des forces de défense et de sécurité sur le dispositif sécuritaire mis en place en vue de la comparution de Sonko le 3 novembre dernier.

Le contexte politique …et économique

L’arrestation intervient dans un contexte politique spécifique caractérisé à la fois par l’affaiblissement du régime du président Macky Sall et par la volonté de plus en plus affichée du président de briguer un troisième mandat malgré la limitation constitutionnelle. Le contexte politique est particulièrement marqué par la montée en puissance des partis d’opposition qui ont fait perdre la majorité à l’Assemblée nationale à Beno Bokk Yakar, la coalition qui soutient le président Macky Sall au sortir des élections législatives de juillet dernier. Or c’est le parti Pastef (Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) dirigé par Ousmane Sonko qui est la charnière de la principale coalition de ces partis d’opposition. Il y a aussi la situation économique préoccupante pour le gouvernement avec l’augmentation considérable du coût de la vie, la persistance du chômage de masse particulièrement au sein de la jeunesse et la montée des revendications sociales qui gagnent toutes les couches de la société, des étudiants et enseignants aux travailleurs de la santé jusqu’aux paysans. Il y a également le durcissement autocratique du régime du président Macky Sall qui s’était donné pour mission il y a plusieurs années déjà « de réduire l’opposition à sa plus simple expression » et a procédé depuis lors à réduire l’espace démocratique en mettant en prison sous des motifs divers des opposants politiques les plus en vue à l’époque à savoir M. Barthelemy Diaz alors figure de premier plan du Parti socialiste puis M. Khalifa Sall député et maire de Dakar. Des lois désuètes pourtant soigneusement conservées dans le Code pénal, « Apologie du terrorisme », « atteinte à la sureté de l’État » et « offense au chef de l’Etat » et la sulfureuse Direction des Investigations Criminelles (DIC) sont régulièrement sollicitées pour jeter en prison tantôt des animateurs de médias sociaux comme « l’insulteur public » Assane Diouf extradé des Etats-Unis, tantôt des personnalités politiques comme l’honorable député de Touba Abdou Mbacké Bara Doly Mbacké, tantôt des lanceurs d’alerte comme le célèbre journaliste Adama Gaye, détenu avant d’être contraint ensuite à l’exil. Le régime du président Macky Sall est en fait devenu au fil des années de plus en plus autocratique, grâce à une Assemblée nationale à sa totale dévotion jusqu’aux dernières élections législatives, un contrôle étroit sur la justice par le biais du Conseil supérieur de la magistrature qu’il préside avec son ministre de la Justice et qui décide de la carrière des juges et magistrats.

La longue lutte pour la liberté d’expression et le droit d’informer

Il faut se rappeler que de la proclamation de l’indépendance en 1960 à l’établissement de la IIème République sous la présidence de Léopold Sédar Senghor en 1963 et jusqu’en 1976, sous le règne du Parti-Etat UPS, la liberté de la presse et la liberté d’expression n’existaient pas dans les faits. La liberté de la presse pourtant proclamée par l’article 8 de la constitution de 1963 n’est appliquée qu’à minima, la définition du statut des journalistes leur intimant d’« être dévoués aux idées du parti et de l’État» Le président Senghor détenait alors tous les leviers du pouvoir et contrôlait tous les médias publics, Dakar-Matin qui deviendra Le Soleil en 1970, l’Agence de Presse Sénégalaise (L’APS), Radio-Sénégal et plus tard de l’Unité africaine, organe de propagande de l’UPS. La presse indépendante n’existait pas et toute tentative d’expression médiatique ou simplement publique était vigoureusement réprimée. Les partis politiques d’opposition étant interdits, leurs journaux, Momsarew du PAI, puis Xarabi de And Jeff et Taxaw du RND sont d’abord réduits à la clandestinité et pourchassés puis mis sous surveillance policière constante et harcelés judiciairement.

Ce sont les luttes des élèves, des étudiants et des travailleurs enclenchées dès les années 1966/1967, puis la création de nouveaux syndicats d’enseignants et de travailleurs qui amèneront à la révision constitutionnelle de 1976 introduisant le multipartisme limité et de fait la liberté d’expression.

C’est seulement en 1979 que la loi autorise enfin la création de journaux d’information « sans autorisation préalable et sans dépôt de cautionnement » ce qui n’empêchera pas du reste les promoteurs des journaux indépendants comme Mame Less Dia, le Directeur de publication de Le Politicien, Boubacar Diop de Promotion et Abdourahmane Cissé de La lettre Fermée d’être harcelés régulièrement par la police quand ils n’étaient pas jetés en prison sans jugement. Auparavant Sidi Lamine Niasse, directeur Walfadjri L’aurore avait été interpellé en 1978 d’abord, puis en 1982 pour ses « orientations idéologiques ». Le président Abdou Diouf on le sait, consacra dès son arrivée au pouvoir en 1980 le multipartisme intégral et autorise la création du journal puis de la radio du groupe Sud Communication. Mais la liberté de la presse reste sous surveillance et est constamment agressée. Ainsi maitre Abdoulaye Wade en sa qualité de directeur de Le Sopi l’organe du PDS est accusé de publication de fausses nouvelles et « désobéissance civile » et mis en prison pour avoir contesté dans un article les résultats officiels de l’élection présidentielle de février 1988 et publié « les véritables résultats ». Ce qui provoqua de violentes émeutes à Dakar.

On se souvient qu’en octobre 1996, Sud Quotidien est condamné pour diffamation de la Compagnie Sucrière Sénégalaise et condamné à une amende de 500 millions FCFA et à un mois de prison pour cinq de ses journalistes.

Pour la séquence Abdoulaye Wade, rappelons ici l’arrestation en 2004 de M. Madiambal Diagne, directeur de publication du Quotidien pour « publication de documents secrets », « diffusion de fausse nouvelles », « manœuvres compromettant la sécurité publique » en vertu de l’article 80 du Code pénal. Ce sont pratiquement les mêmes accusations, sur les mêmes bases juridiques qui sont portées contre Pape Alé Niang. Les journalistes et les défenseurs de la liberté d’expression s’attendaient à ce que le président Macky Sall rompit avec les pratiques de ses prédécesseurs, lui qui déclarait en octobre 2015 : « Vous ne verrez jamais, sous ma gouvernance, un journaliste mis en prison pour un délit de presse. Le délit de presse n’est pas dépénalisé, mais les journalistes n’ont aucun risque au Sénégal, je le dis clairement et je ne serai pas démenti. » Mais la nature oligarchique du régime avec ses accointances mafieuses et les malversations financières de ses responsables au sein de l’appareil d’État nécessitaient d’intimider les journalistes et de les réduire au silence. De ce fait en 2013 déjà, Sidi Lamine Niasse était placé en garde-à-vue par la Section de recherches de la gendarmerie sous l’accusation d’« offense au chef de l’Etat » et de « troubles à l’ordre public ». Puis ce fut le tour du journaliste Adama Gaye arrêté suite à des publications à travers les réseaux sociaux et accusé lui aussi « d’offense au chef de l’Etat » en sus « d’écrits contraires aux bonnes mœurs ».

Et maintenant ?

Papa Alé Niang est donc victime du système politique en place au Sénégal par Léopold Senghor et qui s’est perpétué d’Abdoulaye Wade à Abdou Diouf et à Macky Sall. Aussi en plus de demander la libération immédiate et sans condition de Papa Alé Niang, il faudrait s’attaquer à certains des fondements de ce système pour établir durablement la liberté d’expression On doit ainsi demander la suppression des lois liberticides, notamment celles relatives à l’offense au chef de l’Etat qui a été expurgée des législations des grandes démocraties depuis longtemps. L’article 80 du Code pénal doit en ce sens être supprimé. Quant aux lois sur le secret défense, elles doivent être formulées de manière à ne pas compromettre la liberté d’expression et les droits des journalistes. Les journalistes et les défenseurs de la liberté d’expression doivent continuer à exiger l’adoption d’une loi d’accès à l’information qui existe maintenant dans nombre de pays africains. Ils doivent aussi réexaminer le Code de la presse pour non pas dépénaliser les délits de presse (car les journalistes ne sont bien entendu pas au-dessus des lois) mais pour les décriminaliser. De ce fait, le délit de presse (la diffamation, l’injure publique et l’incitation au trouble de l’ordre public notamment) sera formulé de sorte qu’il ne soit qu’exceptionnellement sanctionné par une peine de prison

Toussaint Manga rejoint Ousmane SONKO

Mes chers compatriotes, Il y a de cela trois mois, j’ai démissionné de mon ancien parti, pour retrouver ma liberté de faire la politique sans renier les convictions qui ont sous-tendu mon engagement à la gestion de la cité depuis ma tendre jeunesse. Ces quelques mois de recul, m’ont permis de discuter avec des amis, des proches, des citoyens, des souteneurs, d’anciennes sœurs et d’anciens frères de parti ; j’ai aussi échangé avec des sénégalais de tous bords et de toutes conditions sur la nouvelle dynamique à donner à notre engagement au service de la communauté.

Ces moments d’écoute et de partage m’ont permis d’individualiser deux propositions phares :

1) Créer un parti ou mouvement politique et proposer au peuple Sénégalais une offre alternative. 2) Adhérer à un parti de notre choix du landerneau politique Sénégalais, qui épouse nos convictions et nos principes. Faudrait-il toujours créer un parti ou un mouvement politique de plus dans ce pays à chaque fois qu’un responsable démissionne dans son ancien parti ? Bien évidemment non ! Notre pays, de quelques 17 millions d’âmes, compte déjà des centaines de partis et des milliers de mouvements politiques non opérationnels. De ces échanges fructueux nous sommes restés convaincus que la meilleure option est d’adhérer à un parti politique dont le projet de société reflète actuellement nos aspirations et notre vision politique pour un Sénégal meilleur. Au regard de tout ceci, et conformément à mon engagement dans l’opposition politique sénégalaise et à mes convictions politiques j’ai pris la décision d’adhérer sans conditions au parti PASTEF- LES PATRIOTES (les Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) pour ses valeurs, sa vision, son projet politique, sa doctrine pragmatique, sa devise « le don de soi pour la patrie » et pour le combat permanent mené au quotidien sans compromission par le parti et son Président Ousmane SONKO pour la prise en charge des problèmes des populations de façon générale mais spécifiquement de la jeunesse sénégalaise et africaine. J’ai pris également la résolution de ne ménager aucun effort pour que les citoyens, les amis, les proches, les souteneurs, avec qui je partage les mêmes aspirations politiques, s’engagent à faire FOCUS SUR 2024 avec le parti PASTEF LES PATRIOTES pour un Sénégal prospère dans une Afrique libérée.DAKAR LE 27 NOVEMBRE 2022, Dr Toussaint Manga, Ancien député du SENEGAL, Ancien député de L’UNION AFRICAINE, Militant du parti PASTEF-LES PATRIOTES

Deuxième apparition d’Aminata Touré depuis le début du marathon budgétaire

https://www.dakaractu.com Désormais député non-inscrite, Aminata Touré s’est bien éloignée de la majorité présidentielle à laquelle elle appartenait. Dans l’hémicycle, Aminata Touré est venue, pour la deuxième fois depuis le début de la plénière pour assister au vote du budget du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, Antoine Félix Diome, ce dimanche. Hier, elle a fait son apparition lors de la plénière avec le ministre des infrastructures. La députée semble bien déterminée à assister à la séance de ce dimanche. Elle pourrait même faire partie des intervenants.

Thierno Alassane Sall renie la sécurité devant Antoine Diome : «Le peuple sénégalais a perdu tout espoir de protection »

https://www.dakaractu.com Le député non-inscrit, Thierno Alassane Sall, s’est offusqué de la sécurité dans ce pays. « La sécurité est une demande sociale dans ce pays » considère le parlementaire devant le ministre Antoine Félix Diome qui défendait son budget ce dimanche à l’assemblée nationale. Concernant la question des marches interdites, Thierno Alassane Sall déballe : « Vous n’êtes pas plus patriotes que les autres sénégalais qui veulent faire leur manifestation. Il faut être sérieux. Vous ne donnez jamais de raisons valables en interdisant les marches. Il faut mettre un terme à cela », estime TAS qui se dit convaincu que le régime a perdu la confiance du peuple sénégalais. Toutefois, Thierno Alassane Sall salue le professionnalisme des femmes et les hommes qui assurent la sécurité de ce pays et considère qu’ils méritent bien le respect…

« Nervis parmi les policiers » : Ce qu’en dit Antoine Félix Diome

iGFM – (Dakar) Ce dimanche, c’est le ministre de l’Intérieur qui fait face aux députés. Antoine Félix Diome a déjà été interpellé par les élus sur la question des «nervis parmi les hommes de tenue». «Le ministre a précisé que son département ne s’attache aucunement les services des nervis. Au sein de la police nationale, il y a des policiers en tenue et ceux en civil, qui s’emploient quotidiennement à assurer la protection de tous les citoyens, quelle que soit leur coloration politique», indique-t-il. Ses propos sont rapportés dans le rapport des travaux de commission, publié ce dimanche à l’occasion de son passage à l’hémicycle. « Monsieur le ministre, en tant que responsable, si vous dites que les milices que 17 millions de sénégalais ont vus lors des évènements du mois de mars, ça pose problème. Cela pose même le problème de la confiance en la parole de l’autorité publique », a répondu le député Thierno Alassane Sall lors de sa prise de parole. Antoine Félix Diome s’est aussi exprimé sur l’arrêté Ousmane Ngom sur lequel il a été aussi interpellé. Sur ce point, il a déclaré que le périmètre d’interdiction des manifestations faisant l’objet de l’arrêté Ousmane Ngom, «concentre l’essentiel des activités économiques du pays, faisant vivre la casi totalité des sénégalais.» Pour lui, il s’agit d’une zone névralgique qui doit être citoyennement préservée de toutes manifestations : « Une prise de conscience citoyenne devrait même amener les gens à s’abstenir de créer des troubles dans cet espace névralgique d’autant plus qu’il existe, dans tous les pays du monde, des zones géographiques protégées pour des raisons de sécurité nationale», rapporte le rapport.

ME OUMAR YOUM RECADRE MIMI TOURÉ

https://emedia.sn L’ancienne Première ministre devenue députée non inscrite, Aminata Touré, en croisade contre le 3e mandat, a révélé, dans un tweet, avoir évoqué le sujet avec le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, au cours d’un dîner. La réponse n’a pas tardé du côté du camp présidentiel. « Ce n’est pas au Secrétaire général de l’Onu de nous dire ce qu’on doit faire », a sèchement répliqué le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). Me Youm de poursuivre devant sur Jdd  : « Le Secrétaire général de l’Onu est obligé de respecter les dispositions du Sénégal. Il est obligé de nous respecter. On ne peut pas vouloir une chose est son contraire. Les affaires intérieures du Sénégal concernent les Sénégalais ». Dié BA

LA POSTURE AFFICHÉE PAR ME OULAR YOUM

https://emedia.sn La question mine le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko. Me Oumar Youm assume, lui, son cumul de mandats. « Je suis un cumulard, a-t-il défendu ce dimanche 27 novembre devant le Jdd, sur iRadio. Je suis maire de Thiadiaye, je suis député » . Le président du Groupe parlementaire BBY explique  : « De ma petite expérience, je sais que cela a une valeur ajoutée dans ce que nous sommes en train de faire comme maire. Quand je suis maire, je suis ministre, je suis au Conseil des ministres, et je discute avec certains ministres qui ont des projets. J’ai d’autres projets à suivre avec eux. C’est vraiment beaucoup plus facile pour les petites communes comme Thiadiaye qui ont des budgets de 300-500 millions F CFA, qui ont besoin de construire des salles de classe, des centres de santé, de faire des routes, d’avoir accès à l’eau, de manière régulière. C’est important. Pour ça, le fait d’avoir des vis-à-vis qui ont des projets, ça peut aider ». L’ancien ministre élu maire en 2014 a concédé qu’il délègue parfois ses signatures même s’il a insisté sur le fait que « cela ne bloque pas le fonctionnement de sa commune ». Dié BA

Linguère : En colère contre le député de Pastef Samba Dang, des éleveurs exigent des excuses publiques

https://www.seneweb.com Des éleveurs et des organisations de la société civile ont fait face à la presse à Dahra pour dénoncer avec la dernière énergie les évènements de Ngahé dans la commune de Mbacké qui avaient occasionné la mort d’un jeune agriculteur. « Nous déplorons la conduite  irresponsable des autorités en charge du dossier; les titres tendancieux et ethnicistes d’une certaine presse et le dérapage langagier du député de Mbirkilane Samba Dang qui a eu la témérité de traiter leur ethnie de voleur », a soutenu le porte-parole des organisations de la société civile et des éleveurs Mamadou Aliou Ba. Très remontés contre « les nombreuses formes de stigmatisations » dont ils feraient l’objet, les éleveurs invitent le député de Pastef à présenter publiquement ses excuses pour avoir offensé l’ethnie des éleveurs.

Ces éleveurs déclarent avoir perdu beaucoup de leurs parents au cours des affrontements avec  les agriculteurs.

Ils interpellent les autorités administratives et militaires compétentes afin qu’elles prennent leurs responsabilités contre ces protagonistes de la violence de la haine et de la mort. Les éleveurs ont également profité de leur face à face avec les journalistes pour demander au président de la république de promulguer la loi sur  le code pastoral en vue de permettre une meilleure gestion des terres du territoire national et des espaces pastoraux. Très en colère, ces éleveurs menacent de boycotter la journée nationale de l’élevage prévue cette année à Tambacounda si toutefois leurs préoccupations ne sont prises en compte.

Kolda : les responsables de l’APR s’engagent à vendre ‘’rapidement’’ 22.000 cartes de membre

Kolda, 27 oct (APS) – Des leaders de l’Alliance pour la République (APR) ont pris l’engagement, samedi, à Kolda (sud), d’atteindre rapidement l’objectif que leur assigne le parti politique de Macky Sall de vendre 22.000 cartes de membre dans ce département.

La promesse a été faite par le coordonnateur départemental de l’APR à Kolda, Moussa Baldé, également ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

‘’Nous avons pris l’engagement d’atteindre rapidement l’objectif fixé, qui est de vendre 22.000 cartes de membre, dans le département de Kolda’’, a-t-il déclaré. Moussa Baldé, qui dirige aussi le conseil départemental de Kolda, s’entretenait avec des journalistes en marge de la cérémonie de lancement de la vente des cartes de membre de l’APR dans cette circonscription électorale. ‘’Cette opération n’est pas une collecte de fonds, mais le moyen de dénombrer les militants de l’APR. Nous croyons que le fait qu’une personne décide d’acheter une carte de membre de 100 francs CFA est largement suffisant pour qu’on puisse l’identifier’’ comme un membre de l’APR, a-t-il expliqué. ‘’Nous allons discuter, nous organiser et répondre l’appel à l’unité des jeunes et des femmes, pour atteindre le plus rapidement possible l’objectif fixé’’, a promis Moussa Baldé en présence d’Ousmane Cissé, l’un des superviseurs de la vente des cartes de membre de l’APR. Selon son coordonnateur, la section départementale de Kolda du parti au pouvoir va demander à ses militants de prendre les dispositions nécessaires, de concert avec les commissaires chargés de l’opération, pour l’atteinte de l’objectif. Le président de la République a lancé l’opération de vente des cartes de membre de son parti, le 12 novembre.DS/ESF

Suite aux accusations de Tounkara à l’endroit de Doudou Ka, Abdou Ndiaye s’en prend à Sonko…

https://senego.com Suite à la sortie de Ousmane Tounkara accusant Doudou Ka d’être mêlé dans la disparition des gendarmes, selon lui, « kidnappés par une milice » du ministre des Transports aériens, Abdou Ndiaye, le leader apériste de Nioro, estime que l’activiste a été envoyé pour dénigrer ce dernier.

A Ziguinchor…

« Beaucoup de membres de l’opposition, dans le Sud, sont en train de rallier BBY à travers le ministre Doudou Ka. Il est en train de réaliser un travail titanesque à Ziguinchor en finançant des femmes, sur le plan de l’assainissement, des lampadaires, entre autres, alors que c’est la mairie qui devait le faire« , a remarqué Abdou Ndiaye.

« Peine perdue… »

D’après le maire de Keur Maba Diakhou, « c’est pour ça qu’ils se sont saisis de cette situation, avec la disparition des militaires pour dénigrer Doudou Ka. Mais c’est peine perdue. M. Ka n’a même pas leur temps. Il poursuit son travail pour les élections de 2024… » Il accuse ainsi le leader de Pastef d’être derrière ces attaques de Tounkara à l’endroit de Doudou Ka. Parce que, selon M. Ndiaye, « Pastef est sur le point d’imploser à Ziguinchor à cause de Doudou Ka. Des membres de ce parti sont en train de rallier Bby. Le général Moussa Fall et Doudou Ka n’ont rient à voir avec cette affaire. Ousmane Tounkara est poulain à Ousmane Sonko« .

Affaire Pape Alé Niang : Abdoul Mbaye dénonce une persécution pour “cacher des méfaits”

https://www.seneweb.com Invité du Grand Jury sur la RFM, le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) s’est prononcé sur l’affaire Pape Alé Niang.  Abdoul Mbaye estime que les autorités au pouvoir « sont obligées de persécuter au-delà des opposants politiques, les journalistes d’investigation ». « Nous sommes dans un contexte, en raison souvent de leurs méfaits, des choses qu’ils tiennent à cacher , ils sont obligés de persécuter au-delà des opposants politiques, des journalistes d’investigation, argumente-t-il. C’est dans ce cadre que je classe les misères faites à Pape Alé Niang, c’est aussi simple que ça ».