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Hôpital Le Dantec : les assurances du ministre des Finances Moustapha Ba sur les 3 hectares restants du foncier  

https://actusen.sn Face aux députés pour défendre son projet de budget, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a été beaucoup interpelé sur la construction de l’hôpital Le Dantec qui continue de susciter la polémique. Mais c’est le ministre des Finances qui a pris la parole pour apporter des explications face à cette requête. Il a donné des détails clairs qui finissent par convaincre les parlementaires. «Aucune décision définitive n’a été prise quant à la question de la cession du foncier, je le dis solennellement. Le jour où on sera disposé à céder ce foncier, ce sont les dispositions légales et réglementaires qui vont régir cette cession», assure Moustapha Ba.

LUTTE CONTRE LES FLUX FINANCIERS ILLICITES : Une réunion cruciale à l’ONU

https://www.enqueteplus.com Pendant que le monde a les yeux rivés sur la Coupe du monde Qatar-2022, il se joue ce mercredi à New York une réunion cruciale pour les pays en développement. Après plusieurs tentatives avortées, les Africains vont essayer de faire adopter leur résolution relative à la lutte contre les flux financiers illicites. Une initiative qui n’est pas pour plaire à certaines organisations comme l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).

L’Afrique perd chaque année 80 à 100 milliards de dollars à cause des flux financiers illicites. Depuis 2014, des pays se battent à travers le Groupe de haut niveau de l’Union africaine sur les FFI, dirigé par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, pour arrêter cette hémorragie financière.

Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’hypocrisie occidentale ne leur facilite pas du tout la tâche. Dans une interview récente avec ‘’EnQuête’’, une de ses collaboratrices, Souad Aden-Osman, dénonçait  : ‘’On constate surtout un double langage de la part de ces pays. Officiellement, ils sont avec nous à travers des programmes de l’UE, de l’OCDE, de Giz ; ils contribuent aux efforts de renforcement des capacités de nos pays dans le cadre de cette lutte. Mais, d’un autre côté, quand il s’agit de gérer de manière concrète le cadre global qui régit ces questions, dans le cadre notamment de la collecte de taxes, ce sont les premiers à s’opposer, à enlever tout ce qui est favorable aux pays en développement.’’ D’habitude très concilient et patient, Thabo Mbeki semble de plus en plus perdre patience, face à la duplicité et au double langage de certains États membres de l’OCDE, qui font tout leur possible pour retarder les initiatives africaines dans le cadre de cette lutte. Son communiqué parvenu, hier, à ‘’EnQuête’’ en dit long sur ses appréhensions, malgré le ton assez diplomatique utilisé. Saluant la déclaration des ministres africains des Finances -en date du mois de mai – appelant à des négociations sur une convention fiscale des Nations Unies et l’engagement du secrétaire général des Nations Unies à soutenir cette initiative, il réaffirme  : ‘’Je soutiens pleinement la création d’un processus intergouvernemental inclusif à l’échelle mondiale au sein des Nations Unies. J’ai exhorté toutes les organisations internationales et tous les États membres à résister aux tentatives visant à bloquer cette étape importante ; ce qui remettrait en cause notre engagement mondial à lutter contre les flux financiers illicites et l’abus fiscal des entreprises à l’appui des objectifs de développement durable.’’

Les Africains pour un processus intergouvernemental inclusif

De l’avis de Mbeki, la mise en œuvre de cette initiative est une étape évidente et nécessaire pour faire face à la menace mondiale des flux financiers illicites, y compris l’abus fiscal des multinationales. Un objectif qui, estime-t-il, est d’une importance capitale au regard de la tâche consistant à renforcer les efforts mondiaux à l’appui de la cible 16.4 des objectifs de développement durable. L’absence d’une architecture inclusive pour la coopération fiscale internationale, poursuit le communiqué, est l’un des principaux problèmes identifiés par le Groupe de haut niveau sur les FFI en Afrique. ‘’Compte tenu de l’urgence permanente de combler cette lacune, ainsi que le leadership continu des pays africains, j’ai été ravi d’accueillir en mai de cette année la déclaration de la CEA sur la coopération fiscale internationale ; la déclaration des ministres africains des finances de la CEA, qui a appelé à l’ouverture immédiate de négociations sur un accord de coopération fiscale internationale’’. En lieu et place des normes aujourd’hui élaborées par l’Organisation de coopération et de développement économique, le Groupe de haut niveau de l’UA demande, en fait, des normes mondiales plus ambitieuses, la création de mécanismes de transparence et de responsabilité pour atteindre l’objectif de lutte contre les flux financiers illicites ; enfin la mise en place d’un organisme fiscal intergouvernemental inclusif placé sous l’égide des Nations Unies. Telle est en tout cas le vœu  du G77 et de la Chine depuis maintenant longtemps.

Thabo Mbeki appelle les amis de l’Afrique à résister à toute tentative de revenir sur l’accord

Si l’OCDE s’active de manière souterraine pour faire capoter le projet, Mbeki et Cie ont pu jusque-là compter sur le soutien de beaucoup d’États, dont la Chine, et de personnalités comme le secrétaire général des Nations Unies pour la défense de la cause. Déjà en septembre dernier, rappelle l’ancien président sud-africain, Antonio Guterres avait promis que son bureau soutiendrait de telles négociations. ‘’Dans ce rapport, insiste-t-il, il a souligné le manque d’inclusivité de tous les instruments et forums actuels en matière de fiscalité internationale et de transparence. Je crois savoir que les discussions actuelles au sein de la deuxième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies se sont bien déroulées. Seuls quelques pays ayant encore des inquiétudes avant l’adoption. Je demande instamment à tous les amis de l’Afrique de résister à toute tentative de revenir sur l’accord conclu sur cette question’’. Pour Thabo Mbeki, il n’y a pas d’alternative à l’approche inclusive mondiale, si les États veulent mettre un terme à ce fléau. ‘’Il est clair, souligne-t-il, qu’après dix ans de tentatives de réforme des règles fiscales internationales, qu’il n’y a pas de substitut à l’approche inclusive mondiale.  Je demande instamment aux pays de rester engagés à l’élaboration d’une convention fiscale des Nations Unies et à encourager l’OCDE à jouer un rôle de soutien à cet égard’’. Selon les informations d’’EnQuête’’, le texte va passer aujourd’hui et court le risque de ne pas être adopté du fait du lobbying intense des pays développés membres de l’OCDE qui tiennent à préserver certains privilèges de leurs multinationales. Déjà, soufflent nos interlocuteurs, la résolution africaine a été presque vidée de sa substance. Mais même le peu qui reste, ils ne veulent pas que ça passe.‘’Pour moi c’est inadmissible’’, met en garde ce fonctionnaire à Addis-Abeba

Budget du ministère de la sante et de l’action (Msas) : plus de 272 milliards pour l’exercice 2023

https://www.sudquotidien.sn Le budget, pour l’exercice 2023, du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Msas) a été adopté hier, mercredi 23 novembre  par les députés en séance plénière. Il est arrêté à la somme de 272 milliards 474 millions 429 mille 114 francs Cfa en autorisations d’engagement et 242,474 milliards FCFA en crédits de paiement. Le secteur de la Santé et de l’Action sociale a suscité beaucoup d’intérêts de la part des parlementaires. Hier, mercredi 23 novembre, plusieurs questions urgentes ont été soulevées pendant les débats, lors du vote du projet de budget de ce ministère. La prise en charge maternelle et néonatale est revenue constamment dans les prises de paroles, avec la construction de structures sanitaires et de renforcement du personnel afin d’augmenter les chances de survie des femmes et des nouveau-nés. Sur les infrastructures existantes, les députés ont porté le plaidoyer pour le renforcement du plateau médical. Le député Abdoulaye Wilane de la mouvance présidentielle a invité  la ministre Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye à apporter des précisions sur le budget consacré au relèvement du plateau technique de l’ensemble des structures hospitalières du Sénégal. L’affectation de personnel qualifié dont des spécialistes n’a pas été en reste, quand on sait que plusieurs zones du pays en sont dépourvues ou le ratio demeure insignifiant, avec un spécialiste dans un domaine pour une ou deux régions. La dotation en ambulances médicalisés reste aussi une priorité pour les députés qui, dans leur majorité, ont fait des demandes au ministre de la Santé pour leurs localités, ainsi que la disponibilité des médicaments de premières nécessités. Sans oublier la prise en charge des personnes en situation de dialyse, avec les problèmes de rupture d’intrants que certains ont soulevé dans le site des hangar

LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE (CMU)

Les députés ont porté le plaidoyer auprès de la ministre de la Santé et de l’Action sociale pour le paiement de la dette de la Couverture maladie universelle due aux structures de santé. Selon plusieurs parlementaires, ces retards de paiements ou encore ces dettes plombent le bon fonctionnement de plusieurs structures et rendent difficiles l’acquisition des intrants dans ces structures.

DEMOLITION DE L’HOPITAL ARISTIDE LE DANTEC

Des députés ont interpellé la ministre de la Santé sur les problèmes de Le Dantec, qui a été démoli pour être reconstruite, afin d’en faire un nouvel hôpital de nouvelle génération. Des députés, comme Woré Sarr du Parti démocratique sénégalaise (PDS), ont interpellé la tutelle sur le problème des contractuels dont une grande partie tarde à être enrôlée ou redéployée dans les autres structures. Pour ceux qui ont été réaffectés, elle a demandé, à quand la prise en charge de leurs salaires ? A quand le règlement des fournisseurs de cet hôpital ? Une autre député a posé le problème du statut des internes. «Les internes des hôpitaux n’ont pas de statut. Pour ceux qui étaient à Le Dantec et qui ont été redéployés, ils ne bénéficient pas de logement et leurs indemnités qui devaient leur être affectées pour le logement ne sont toujours pas affectées», a avancé l’honorable Rama Bodian. Et de renseigner  : «il était convenu d’enrôler dans la fonction publique 45 internes chaque année, qu’en est-il?». Denise ZAROUR MEDANG

Plus de 272 milliards de francs CFA alloués au ministère de la santé et de l’action sociale

Dakar, 23 nov (APS)- Plusieurs députés ont invité mercredi leurs collègues à l’élégance républicaine et à éviter les paroles obscènes dans leur prise de parole à l’hémicycle lors de la séance plénière consacrée à l’examen du budget 2023 du ministère de la santé, arrêté à 272 474 429 114 CFA en autorisations d’engagements et 242 474 429 117 CFA en crédits de paiements. ‘’Nous devons prôner l’élégance républicaine. Un député doit être à la hauteur de sa fonction. Nous avons été choisis par le peuple’’, a lancé le député Abdoulaye Willane de la mouvance présidentielle. ‘’Nous devons être plus responsables et plus sereins‘’, a-t-il ajouté lors de sa prise de parole au cours du débat budgétaire lancé avec une première liste de 126 orateurs. ‘’J’invite les députés les plus âgés à donner le bon exemple. Nous devons aider à arrondir les angles et éviter les querelles’’, a pour sa part souligné Mame Saye Ndiaye, député du département de Bambey. ‘’Nous (les plus âgés) devons être les arbitres pour que les plus jeunes aient un bon comportement et un langage digne‘’, a-t-elle aussi plaidé. Pour la député Awa Diène ‘’le comportement nourrit le comportement. Nous devons veiller à nos paroles et à notre comportement’’. ‘’Notre comportement doit être irréprochable car nous devons respecter les populations que nous représentons à l’Assemblée’’, a encore dit le député Mamadou Cissé. SKS/MD

Mamadou Lamine Diallo : «Le budget 2023 de Macky Sall n’est  pas rassurant»

Le Ministre du budget A. M. Ba a eu le temps d’exposer ses connaissances sur l’analyse de la dette. Il conteste le chiffre de 73% du stock de la dette sur le PIB, au détriment  de sa réputation. Il  estime qu’il faut soustraire la dette des organismes publics liés à l’administration centrale parce  qu’ils ne contribuent pas aux revenus de l’Etat. Erreur ou faute. Ces organismes contribuent au PIB, leurs dettes qui engagent l’Etat doivent être prises en compte. Le Sénégal dépasse les 70%, le seuil UEMOA, de la dette par rapport au PIB. Sans compter les arriérés intérieurs, ces dépenses des entreprises pour le compte de l’Etat, qu’on refuse d’engager au niveau de la direction générale du budget, les hôpitaux, les universités privées, les sociétés de transport, le BTP et  les hydrocarbures. Ces arriérés intérieurs sont estimés à 1300 milliards.

C’est une priorité de les régler pour distribuer des revenus au sein de la population afin de faire face à la cherté de la vie

. BBY dit recevoir 3640 milliards en recettes en 2023 et demande aux députés d’autoriser le Président Macky Sall à emprunter pour 2345 milliards sur les marchés financiers et  à accepter 278 milliards en dons auprès des PTF, soit 72% des recettes de l’Etat. Voilà qui inquiète le peuple, on emprunte pour plus de 70% des recettes de l’Etat pour des dépenses qui n’ont aucun impact sur l’emploi et les inégalités sociales. En plus, nous n’avons aucun contrôle sur les dépenses programmées. Nous en voulons pour preuve, le building administratif, l’université A. M. Mbow, le stade municipal de Sédhiou, etc. Combien de marchés programmés dans le budget sont mal exécutés, surfacturés et mal orientés ? L’IGE a relevé que des crédits de fonctionnement étaient utilisés pour payer des salaires. Le budget n’est pas sincère. C’est évident. Il nourrit  la corruption et favorise des flux financiers illicites de  200 milliards par an. Voilà le système qui maintient 1 400 000 ménages dans des trappes de pauvreté et 200 000 familles dans la classe moyenne. La politique de Macky Sall, c’est pour les 2%, la classe moyenne, et les entreprises étrangères. Il faut réformer ce système et c’est le moment.

Le taux de pauvreté a baissé de 5% entre 2012 et 2019 (étude)

Dakar, 24 nov (APS) – Les résultats de l’étude du Bureau opération du suivi du Plan Sénégal émergent (BOS PSE) font état d’une diminution de 5% du taux de pauvreté au Sénégal avec un nombre de pauvres passé de 6 300 000 entre 2001 et 2011 à 6 032 056 entre 2012 et 2019, a appris l’APS. L’étude a été menée sur la base des statistiques de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) avec l’accompagnent du ministère du Développement communautaire et du Programme des nations unies pour le développement pour la période de 2011 à 2018. ‘’On a essayé de diagnostiquer les résultats publiés par l’ANDS. Globalement l’étude a montré que le taux de pauvres du Sénégal a baissé de 5%’’, a dit M. Ousseynou Kane, directeur général du Bureau Opération du suivi du plan Sénégal émergent.

L’étude démontre aussi que le Sénégal a le plus faible taux de pauvreté dans l’espace UEMOA avec (37,8%).

Selon le M. Kane, qui s’exprimait en marge d’un atelier de restitution nationale sur l’étude de la transition dans la pauvreté et inégalités des revenus, ce résultat s’explique par les politiques socioéconomiques entreprises par l’Etat notamment ‘’les performances’’ du Plan Sénégal émergent, le référentiel des politiques publiques mis en œuvre depuis 2014. ‘’Le PSE a été un moteur de lutte contre les inégalités et la pauvreté. En 2014, le Sénégal a pris une décision ferme d’harmoniser ses politiques économiques et d’investir des moyens assez importants dans la création de richesses qui favorisent la réduction de la pauvreté’’ a-t-il-expliqué. Selon les résultats de l’étude, il y a plus de pauvres dans les régions sud et nord-est du Sénégal que dans le reste du pays. ‘’En ce qui concerne le niveau de pauvres par région en 2018, il ressort de l’analyse que les régions de Sédhiou (65,7%), de Kédougou (61,9%), de Tambacounda (61,9%), de Kolda (56,6%) et de Ziguinchor (51,1%) sont les plus touchées par la pauvreté’’, révèle l’étude. Le directeur général du BOS estime ainsi que les politiques de ciblage du Sénégal doivent être renforcées pour lutter efficacement contre la pauvreté et les inégalités sociales. ‘’Nous devons avoir des politiques de ciblage de transferts monétaires mais aussi développer des initiatives allant dans le sens de la formation, de l’éducation, du développement humain et de la protection sociale’’, a-t-il-suggéré. L’étude renseigne également que ‘’le manque d’emplois, le manque de terres et la cherté de la vie sont entre autres les principales causes de la pauvreté’’, au Sénégal. Dans la rubrique des recommandations, les experts du BOS suggèrent ‘’une analyse sur l’efficience des filières agricoles comparativement aux appuis et subventions de l’Etat afin d’identifier les spéculations et les stratégies les plus pertinentes pour favoriser la résilience des ménages agricoles’’.ABD/OID

Etude sur la transition dans la pauvreté au Sénégal : les ménages qui s’activent dans l’agriculture ont les taux les plus élevés

https://www.sudquotidien.sn En vue de mieux apprécier la transition de la pauvreté au Sénégal, le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (BOS/PSE) a conduit une étude sur la transition dans la pauvreté et les inégalités de revenus entre 2011 et 2019 au Sénégal. A cet effet, un atelier de restitution nationale a été  organisé hier,  mercredi 23 novembre. Cette étude a révélé que les ménages des branches d’activités du commerce et de l’agriculture ont les taux de transition dans la pauvreté les plus élevés. Les ménages des branches d’activités du commerce et de l’agriculture ont les taux de transition dans la pauvreté les plus élevés. C’est ce qu’a révélé l’étude sur la transition dans la pauvreté et les inégalités de revenus entre 2011 et 2019 au Sénégal. Cette étude, conduite par le Bureau Opérationnel de Suivi  du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), a été rendue publique hier, mercredi 23 novembre. Toutefois  l’analyse a montré que  les efforts de sortie de la pauvreté sont notés dans des secteurs prioritaires tels que les services (tourisme, éducation, santé). Les résultats ressortis de cette étude relèvent que plus de 64,9% de la différence du budget de consommation entre pauvres et non pauvres est expliquée par les disparités en termes d’éducation, de santé et de milieu de résidence, etc. Ainsi, 35,1% de cette même différence est due à une discrimination pure. L’enquête  observe également que les différences de consommation entre les riches et les pauvres sont expliquées en grande partie par les dimensions «Economie» et «Genre». Ces deux  dimensions contribuent à plus des deux tiers (74%) de l’écart.

5,53% DE LA POPULATION SORTENT DE LA PAUVRETE

Les résultats issus des panels synthétiques ont montré qu’entre 2011 et 2018, la proportion de la population sortant dans la pauvreté (5,53%) est supérieure à celle basculant dans la pauvreté (0,19%). En d’autres termes, 5,53% de la population sortent de la pauvreté, tandis que 0,19% tombe dans la pauvreté. Cependant, la proportion de ménages frappés par la trappe à pauvreté est toujours inquiétante : environ 37%. La part de la population basculant dans la pauvreté est plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain. Une analyse de la matrice de transition en fonction de la    population révèle que celle sortant de la pauvreté est plus importante en milieu urbain (3,89%) qu’en milieu rural (2,52%). En outre, les résultats ont montré que la proportion de ménages basculant dans la pauvreté est 2 fois plus élevée dans les ménages dirigés par une femme que dans les ménages dirigés par un homme. L’étude a indiqué que le  Sénégal a le niveau de pauvreté le plus bas dans la zone UEMOA. Des  recommandations ont été formulées à l’issue de  cette enquête, pour réduire la pauvreté au Sénégal. D’abord, il faut avoir une politique de ciblage des transferts de fonds en faveurs des pauvres, en adoptant une approche sortie de pauvreté. Ensuite, l’enquête recommande de renforcer la résilience des ménages, en ciblant surtout ceux du milieu rural et dirigés par des femmes. Enfin, il est conseillé de prendre en compte, dans la stratégie de sortie, les disparités entre les  régions. NDEYE AMINATA CISSE

JOURNÉE MONDIALE DE LA PÊCHE : Le cri de détresse des acteurs du secteur 

https://www.enqueteplus.com La Journée mondiale de la pêche a vécu. Au Sénégal, des organisations s’activant dans ce secteur se sont rencontrées à Ouakam pour s’adresser aux autorités étatiques. Elles ont mis en garde contre l’implantation d’usines de farine et d’huile de poisson considérées comme un danger pour la pêche. En même temps, l’inévitable débat des licences de pêche refait surface. Le manque de poisson inquiète de plus en plus les pêcheurs et les ménages sénégalais. Depuis des années, la sardinelle se fait rare et est devenue presque introuvable. Conscientes de cette situation, des organisations de pêche ont lancé l’alerte pour la nième fois. Lundi, coïncidant avec la Journée mondiale de la pêche (JMP), la Coalition des pêcheurs artisanaux a fait face à la presse à Ouakam pour tirer la sonnette.  »Les communautés de pêcheurs sénégalais unissent leurs forces pour lutter contre la mauvaise gestion des pêches et l’industrie destructrice de la farine de poisson, qui compromettent l’accès à la nourriture et aux emplois », déclarent-ils. À l’occasion de cette rencontre, pêcheurs et transformatrices de Ouakam et ceux de Kayar ont exigé plus de transparence dans la gestion des pêches, mais aussi, une meilleure reconnaissance du travail des femmes transformatrices de poisson et la fermeture des usines de farine. À cet effet, les différentes organisations du secteur de la pêche artisanale, membres de la Confédération nationale interprofessionnelle de la pêche artisanale du Sénégal (Conipas) et du Réseau des femmes de la pêche du Sénégal (Refepas) ont adressé des messages à l’État du Sénégal.

La publication du registre des navires de pêche industrielle autorisés réclamée

Au vu des risques et menaces de disparition qui pèsent sur le poisson, ces acteurs ont demandé qu’il y ait une meilleure protection des ressources halieutiques pour la durabilité des métiers de la pêche et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Ce n’est pas tout. Ils ont vivement demandé aux autorités étatiques la publication du registre des navires de pêche industrielle autorisés à pêcher dans les eaux du pays, seul moyen d’avoir des informations sur les bateaux qui ont le droit de pêcher au Sénégal, mais surtout de lutter contre la pêche Illicite non réglementée et non déclarée (INN). Karim Sall est catégorique. Ces navires doivent être interdits d’accès dans les zones de pêche. Le président de l’organisation déclare :  »Ce que nous demandons, c’est le gel immédiat des licences des bateaux en question. » Pour M. Sall, ces derniers sont à l’origine de la surexploitation des petits pélagiques tant convoités par les ménages sénégalais. Embouchant la même trompette, la présidente du Réseau des femmes de la pêche artisanale au Sénégal a réagi pour s’interroger sur le nombre de licences qui existent à l’heure actuelle. Diaba Diop de demander : « Il y en a combien ? On ne sait pas exactement le nombre de bateaux qui ont leur licence. On a besoin de connaître leur nationalité, leur identité, les types de matériel qu’ils utilisent pour la pêche. »

Encore le problème des usines de farine

Comme en témoignent les nombreuses contestations contre leur implantation au Sénégal, les usines de farine et d’huile de poisson posent de véritables problèmes aux populations locales. Et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a alerté, à plusieurs reprises, sur la situation critique des stocks de petits poissons pélagiques et a identifié l’impact dévastateur que l’industrie de la farine et de l’huile de poisson avait sur la biodiversité marine, sur les emplois et sur la disponibilité de nourriture en Afrique de l’Ouest. D’après elle,  »les usines utilisent du poisson frais propre à la consommation humaine pour approvisionner les marchés mondiaux de l’alimentation animale, malgré les règles qui interdisent ces pratiques. Le pouvoir d’achat de ces entreprises leur permet de surenchérir sur les femmes transformatrices de poisson et les consommateurs locaux. Ce qui fait grimper les prix et menace les emplois des transformatrices et la sécurité alimentaire des populations ». C’est, par conséquent, la raison pour laquelle les acteurs de la pêche veulent que ces usines arrêtent. Ainsi, ils demandent le gel pur et simple de leur implantation, ainsi que la réalisation d’audits d’impacts environnementaux et sociaux (EIES) des entreprises qui sont encore en activité. Ce, pour s’assurer de leur conformité avec la réglementation nationale. Selon les communautés de pêcheurs, les usines de farine ont, au même titre que les bateaux, contribué à la surexploitation de la ressource halieutique. D’ailleurs, les récentes protestations des habitants de Kayar contre une usine espagnole établie dans la ville montrent l’ampleur de la situation. Des contestations appuyées et soutenues par les populations de Ouakam. Et ils l’ont fait savoir. « Nous sommes avec nos frères et sœurs, acteurs de la pêche à Kayar. Il faut chasser ces usines. C’est dommage et inquiétant de voir que notre pays importe du poisson. Et pourtant, cela n’arrange pas du tout les femmes vendeuses et transformatrices ». Par ailleurs, ces dernières ont formulé des requêtes pour être reconnues à leur juste valeur. Dans ce dessein, elles demandent la signature du décret de reconnaissance et de professionnalisation des métiers de la transformation artisanale des produits halieutiques. Il s’agit d’une vieille doléance de près de dix ans.El hadji Fodé Sarr

Pour la réglementation de la transformation artisanale des produits de la pêche

APA-Dakar (Sénégal)Le plaidoyer est porté par le Réseau des femmes de la pêche artisanale du Sénégal (Refepas). Le secteur de la transformation des produits halieutiques draine des foules au Sénégal, mais la mise aux normes internationales laisse à désirer. Pour inverser cette tendance, le projet USAID Sénégal « Dekkal Geej » mis en œuvre par Winrock encadre les femmes transformatrices pour tirer plus de profit de cette activité. Ce faisant, ces dernières ont lancé, mardi à Dakar, un plaidoyer pour la finalisation du Décret portant sur la réglementation de la transformation artisanale des produits de pêche. Elles ont invité « le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la finalisation » dudit Décret. Dans une déclaration lue au terme d’un atelier de réflexion sur « la professionnalisation de la transformation artisanale des produits halieutiques : état d’avancement et prochaines étapes », Mme Diaba Diop, président du Refepas a souligné que le manque de professionnalisation dans le secteur de la transformation des produits halieutiques est une contrainte au développement économique des femmes et à la durabilité de la pêche. Toutes choses qui font dire à Ibrahima Lô, chef de la division de la pêche artisanale qu’une bonne partie de la production halieutique est transformée de manière artisanale, mais que cette filière souffre jusqu’à présent d’un problème de législation car, il n’y a pas de Décret qui l’organise. « De ce fait, les femmes qui s’activent dans ce domaine ont vu l’intervention de beaucoup d’étrangers qui les concurrencent. Il est donc nécessaire de procéder à la signature d’un Décret qui va organiser ce métier pour le professionnaliser et le rendre beaucoup plus attractif », a indiqué M. Lô, rappelant que le projet de Décret existe depuis 2017.TE/APA

Marché central au poisson

https://www.enqueteplus.com Il y a de cela quelques jours, le ministre des Pêches et de l’Économie maritime a porté son choix sur le maire de la commune de Guinaw-Rails Nord, Waldiodio Ndiaye, pour diriger le marché central au poisson de Pikine. Moins d’une semaine après sa nomination, une assemblée générale a été organisée hier par le comité des délégués dudit marché. Selon leur porte-parole, ils ont jugé nécessaire de convier cette rencontre pour informer tous les acteurs sur la nouvelle situation qui existe dans ce marché. Selon Abdoulaye Sarr, le marché est passé  depuis quelques années entre les mains de trois ministres des Pêches, à savoir Oumar Guèye, Alioune Ndoye et actuellement Pape Sagna Mbaye. Le constat, selon lui, est que d’Oumar Guèye à ce jour, le marché est considéré par les trois directeurs comme un ‘’citron’’. ‘’La seule chose que nous acteurs réclamons est un comité de gestion. On sait très bien que le ministre a les prérogatives de nommer un directeur. C’est une lutte que nous menons depuis longtemps. Il faut qu’il soit mis en place pour contrôler le marché dont toutes les richesses sont internes, puisqu’il n’y a pas de dotation, ni de subvention. C’est uniquement nous-mêmes qui faisons fonctionner ce marché. On ne peut pas comprendre que les acteurs s’acquittent de leurs droits et que les dirigeants ne font pas leurs devoirs. Nous avons dans le marché des problèmes d’électricité, de coupures d’eau, de gestion interne et rien n’a été fait dans ce sens. Nous disons niet. Nous disons au ministre de la Pêche  qu’il est libre de nommer un directeur, mais au moins qu’il soit accompagné par une commission de gestion forte par les acteurs et pour les acteurs. C’est une condition sine qua non pour nous. Pour qu’il y ait une parfaite entente avec le nouveau DG, il faut impérativement cette commission pour que les recettes du marché puissent être utilisées comme il se doit’’, a indiqué M. Sarr. D’après lui, ils sont prêts à dialoguer avec le

Application de la baisse des prix : les boutiquiers détaillants en grève jeudi et vendredi

https://actusen.sn Pour dénoncer la décision de Macky Sall et son gouvernement de faire baisser les prix des produits de premières nécessités, les boutiquiers détaillants ont décidé d’observer une grève le jeudi et le vendredi. L’association nationale des boutiquiers détaillants du Sénégal qui était en Assemblée générale à Thiès, ce mercredi, a fait part de ses difficultés depuis l’entrée en vigueur des nouveaux prix sur le marché. « Vendre sans une marge bénéficiaire est un suicide collectif pour l’ensemble des boutiquiers. Sur le sucre, nous avons une marge bénéficiaire de 1100 Fcfa sans transport ni emballage, pour le riz, 750 Fcfa, pour l’huile c’est 500 Fcfa. Pour le lait en poudre on nous impose de vendre à perte parce qu’on achète le kilogramme à 2920 Fcfa et on nous demande de vendre à 2700 Fcfa. C’est pour toutes ces raisons qui nous avons décidé de partir en grève le 24 novembre pour 48 heures. Aucune boutique ne sera ouverte pendant deux jours. Nous invitons que tous les boutiquiers présents sur le territoire national à respecter ce mot d’ordre », a déclaré Aliou Ba, président de ladite association. Il prévient les autorités que « cette forfaiture » ne passera pas. Pour pousser l’Etat à revenir sur sa décision, les boutiquiers du Sénégal n’excluent pas de ne pas renouveler les produits concernés par baisse une fois leur stocks terminés.Saly SAGNE (Actusen.sn)

Immobilier–Pour fédérer l’écosystème du secteur : Le «Club de l’immobilier du Sénégal mis en place

https://lequotidien.sn Des professionnels du secteur de l’immobilier lancent le «Club de l’immobilier du Sénégal (Cisen)», afin de fédérer l’écosystème du secteur.

 «Manque de lisibilité, de structuration, de représentativité et de vue d’ensemble du marché», telles sont, entre autres, les contraintes qui freinent le développement du secteur de l’immobilier sénégalais.

Conscients de cela, les professionnels se sont retroussé les manches pour lever ces freins. Ils ont mis en place le «Club de l’immobilier du Sénégal (Cisen)». Lequel «vise à réunir des professionnels passionnés dans un réseau d’influence, à vulgariser des informations vérifiées auprès des professionnels du secteur mais aussi du grand public, à croiser les connaissances et les compétences, à collecter et partager des données du marché en vue d’anticiper sur ses mutations et tendances, et enfin à contribuer à l’effort de formation des prochains acteurs du secteur, pour une meilleure prise en compte des enjeux de notre territoire», expliquent les initiateurs. Il regroupe ainsi, des promoteurs, architectes, aménageurs de territoire, développeurs, constructeurs, banquiers, assureurs, gestionnaires de biens, syndics, bureaux d’études et de contrôle, investisseurs, notaires, urbanistes, avocats, géomètres, etc. La nouvelle organisation «se veut également partenaire des décideurs publics pour mieux contribuer à l’intérêt général». «Notre démarche sera de nous rapprocher des institutionnels et des collectivités locales pour identifier les enjeux majeurs sur lesquels le club pourrait réfléchir et proposer des solutions concrètes à mettre en œuvre par le secteur privé», mentionne un document, qui cite Marième Ngom, présidente du Cisen. Emboîtant le pas à leur présidente, Fatou Tanor Dieng, la Secrétaire générale du club dit  : «Nous sommes acteurs de notre territoire et ambitionnons de devenir un organe qui compte dans l’industrie immobilière de notre zone.»

Le club se veut par ailleurs, être «représentatif de tous les secteurs directs et connexes de l’industrie immobilière au Sénégal : résidentiel, bureaux, commerce, hôtellerie, logistique, infrastructures, etc.».

«Nous partons du principe que si l’industrie de l’immobilier se porte bien dans un pays, les autres filières iront mieux, qu’il s’agisse de la santé, de l’éducation, du logement, des infrastructures et de la logistique, et autres. Quand le bâtiment va, tout va», renseigne Amadou Dieng de la commission marketing digital et intelligence marché de cette organisation associative, qui entend fédérer l’écosystème de l’immobilier au Sénégal dans un contexte de marché en forte croissance.dialigue@lequotidien.sn

Développement des échanges nord-sud : L’Italie prospecte le Sénégal 

https://lequotidien.sn L’Italie est disposée à augmenter sa présence économique au Sénégal. Une mission composée de son secteur privé est à Dakar pour explorer les voies et moyens d’accroître le partenariat entre les deux pays.   La restriction des déplacements causée par la pandémie du Covid-19 étant dépassée, les affaires reprennent. C’est dans cette logique qu’une mission italienne séjourne actuellement à Dakar. L’objectif est d’explorer les opportunités de partenariat avec des entreprises sénégalaises.

L’industrie, l’agriculture, le packaging sont, entre autres, les secteurs où l’Italie peut apporter un plus au secteur privé national.

«L’Italie, avec ses secteurs public et privé, est prête à approfondir la collaboration avec le Sénégal qui est un partenaire crucial», a rappelé l’ambassadeur d’Italie au Sénégal. «Le message c’est qu’avec le soutien du ministère des Affaires étrangères, cette mission avec plusieurs entreprises italiennes peut témoigner de l’attention grandissante consacrée au Sénégal. Elle peut contribuer positivement au potentiel de croissance avec des partenariats agro-alimentaires et l’emballage», a affirmé Giovanni Umberto De Vito.

Une position partagée par Mbareck Diop, vice-président du Conseil national du patronat sénégalais (Cnp) qui a confié ceci : «Nous connaissons le dynamisme de la Coopération italienne, mais il y a du chemin à faire puisqu’il y a encore beaucoup de potentiel à exploiter.»

Il a ajouté que le privé sénégalais en général, le Cnp en particulier, marque sa disponibilité pour explorer encore les voies de partenariats gagnant-gagnant. Pour sa part, Matar Cissé de la commission pêche, qui a représenté le président de la  Chambre de commerce de Dakar, Abdoulaye Sow, a mis l’accent sur l’importance des investissements dans l’agriculture, la transformation des produits agricoles, les emballages, la pêche, entre autres. Par ailleurs, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad) au Sénégal a rappelé que leur stratégie-pays repose sur deux domaines que sont les infratructures et la transformation de l’agriculture. Mouhamed Chérif a réitéré la disponibilité de la Bad à accompagner davantage les initiatives allant dans le sens du développement des infrastructures et de la transformation de l’agriculture au Sénégal. Pour Carlo Romeo, le directeur pour l’internationalisation des entreprises du ministère des Affaires étrangères de l’Italie, «le continent africain va se transformer. Nos entreprises disposent de technologies innovantes et peuvent beaucoup aider. L’idée est de créer des synergies, afin de renforcer notre relation et ouvrir de nouveaux politiques de développement comme l’infrastructure, l’industrialisation (…) Nous considérons le Sénégal comme un partenaire de choix. Cette mission économique permet de renforcer le partenariat avec le Sénégal.Nous osons croire qu’il  sera fructueux pour la suite».mgaye@lequotidien.sn

Pour faire face à la criminalité financière : Le Giaba arme les Centif

https://lequotidien.sn Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a réuni à Saly Portudal, les présidents des Cellules nationales de traitement des informations financières (Centif) de ses pays membres, afin de renforcer leurs capacités sur la criminalité financière. Les présidents des Cellules nationales de traitement des informations financières (Centif), qui sont les correspondants régionaux du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) et les membres des groupes sur l’évaluation et la conformité (Gec), sont en conclave à Saly, pour la 2ème édition de la formation des chefs de délégation. Cette rencontre a pour objectif de voir comment le Giaba doit renforcer les qualités des discussions pendant l’adoption des rapports d’évaluation mutuelle et des rapports de suivi. «Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ce qu’il faut retenir, c’est qu’il s’agit de crimes transnationales. Ce qui fait appel à un travail de synergie et de collaboration. Cet atelier vise à voir comment nous pouvons contribuer à mieux prendre à bras-le-corps ces deux fléaux et surtout former les chefs de délégation, afin qu’ils soient mieux outillés et qu’ils aient plus de connaissances et cela aiderait la région à surmonter cet obstacle qui est le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme», a déclaré le Dg du Giaba, qui présidait hier à Saly, l’ouverture de cette 2e édition de la formation des chefs de délégation. Edwin Harris Jr explique qu’aujourd’hui, «la communauté mondiale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, sous la conduite du Gafi, fait face à des préoccupations relatives au faible niveau de contributions des Etats membres aux discussions sur les Rapports d’évaluation mutuelle (Rem) et les Rapports de suivi (Rds), ainsi que la soumission de commentaires adéquats pour le projet de Rem diffusés au réseau mondial». Le Directeur général a souligné, entre autres préoccupations, «le faible niveau de participation et de contribution des Etats membres du Giaba aux évaluations mutuelles. La participation passive des Etats membres du Giba a eu un impact négatif sur la prise de décision et la réalisation d’un consensus sur les questions», regrette M. Harris Jr. C’est pourquoi, le Giaba veut-il améliorer la qualité et la cohérence des processus et rapports d’évaluation mutuelle  et de suivi. De l’avis de la présidente de la Centif, «le Sénégal peut tirer de grands profits dans cette formation, puisque nous sommes dans la région ouest-africaine et le Sénégal, comme tous les Etats membres de cette région, est confronté aux fléaux de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme». «Donc par cette formation, nous serons bien outillés pour mener cette lutte de façon efficace. C’est la tendance au niveau mondial. Il y aura toujours des délinquants et vous voyez le niveau de criminalité financière augmenter, donc c’est une lutte permanente. Le fait que le Giaba nous outille pour qu’on puisse avoir les armes nécessaires et lutter de façon efficace, c’est vraiment une bonne chose», s’est réjouie la patronne de la Centif, Ramatoulaye Gadio Agne. Par Alioune Badara CISS(Correspondant) –

Dakar abrite un atelier de sensibilisation sur la loi uniforme de l’UMOA sur les infractions boursières

Dakar, 23 Nov (APS) – Des acteurs et régulateurs du marché financier sous régional ainsi que des membres du corps judicaire sénégalais, notamment des magistrats et des avocats, ont été sensibilisés, mercredi, sur la nouvelle loi uniforme de l’Union monétaire ouest africain (UMOA) relative aux infractions boursières, a constaté l’APS. L’atelier de sensibilisation s’est tenu ce matin à Dakar à l’initiative de l’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest africain (UMOA). Il s’inscrit dans la continuité des journées de sensibilisation sur la Loi Uniforme relative aux infractions boursières au sein de l’UMOA dont le lancement s’est déroulé à Cotonou, le 15 juillet 2022, suivi des étapes d’Abidjan, le 03 octobre 2022, de Bamako et de Lomé, le 02 novembre 2022, de Ouagadougou, le 7 novembre 2022 et de Niamey le 08 novembre 2022, a précisé le secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers de l’UMOA, Ripert Bossoukpé.

Cette nouvelle disposition juridique vise notamment à rendre effective ‘’la répression des comportements délictueux » sur le marché financier par l’établissement d’une ‘’panoplie de sanctions proportionnelles et dissuasives », a-t-on appris des organisateurs.

Aussi, est-il indispensable et urgent de ‘’transposer cette loi pour renforcer l’intégrité et la transparence du marché financier régional », lit-on dans un document remis aux participants La même source note que cet atelier devrait permettre de mettre l’accent sur la collaboration attendue entre les autorités judiciaires et le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers de l’UMOA (CREMPF) en vue d’une application effective et efficiente de la loi uniforme. Le secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers de l’UMOA, Ripert Bossoukpé a indiqué que cette loi communautaire constitue un ‘’cadre pertinent », qui répond aux besoins de ‘’flexibilité mais aussi de sécurité pour les émetteurs et les investisseurs », afin de permettre au marché financier régional de ‘’consolider et d’approfondir les performances exceptionnelles observées depuis quelques années ». Il a révélé que cinq ans après la création du marché financier de l’UMOA, le constat a montré que ‘’la sanction sur la base administrative n’est pas suffisante ».

Dans cette perspective, il estime que cette disposition juridique est l’aboutissement d’un ‘’chantier majeur » pour le marché financier régional, parlant d’un ‘’outil dédié à la protection de l’épargne ».

Parlant d’un ‘’levier essentiel » de financement de l’économie, Ripert Bossoukpé a insisté sur un ‘’marché financier efficace et sain » pour jouer pleinement ce rôle En cela, a-t-il affirmé, ‘’cette loi uniforme définit de façon précise les incriminations et les peines applicables et détermine clairement les interactions entre les juridictions répressives nationales et l’Autorité des Marchés Financiers de l’UMOA ». ‘’Au regard du rôle que joue ce marché dans le financement de nos économies et des mutations en cours, il était impératif de disposer de cet instrument juridique pour renforcer la crédibilité, prévenir la délinquance financière et réprimer au besoin les contrevenants, dans un contexte de recrudescence d’offres des placements sous diverses formes », a déclaré le directeur de cabinet du ministre de la Justice à l’ouverture de l’atelier. Abdoul Hamid Ndiaye a aussi évoqué la nécessité de prendre de ‘’mesures effectives pour sanctionner sur des bases légales, tout acte contraire aux intérêts et au bon fonctionnement des marchés financiers et des économies ».

Selon lui ce texte vient combler un ‘’vide juridique », en ce qui concerne la définition et les peines relatives aux infractions boursières au sein des huit Etats membres de l’UMOA.

‘’Cette loi uniforme qui va établir plus de confiance dans le marché financier régional devrait permettre également de prévenir des crises sociales résultant de placements hasardeux », a ajouté M. Ndiaye. Le directeur de cabinet du ministre de la Justice a par ailleurs relevé qu’avec l’adoption d’une législation pénale spécifique permettant de sanctionner les comportements boursiers délictueux, le marché financier de l’UMOA intègre davantage les standards internationaux dans son fonctionnement. Il a aussi évoqué la perspective d’attirer de plus en plus de ‘’capitaux tant nationaux qu’étrangers » pour financer les projets de développement des pays de l’Union. Ndiaye a réaffirmé la disponibilité du gouvernement du Sénégal ‘’(…) à prendre les mesures qui s’imposent, afin d’assurer, dans les meilleurs délais, la transposition de la loi uniforme dans l’ordonnancement juridique national pour permettre son application effective ».SMD/MD

Conférence publique du groupe Alkuma sur la responsabilité sociétale d’entreprise dans les mines

Dakar, 23 nov (APS) – Le groupe de presse Alkuma, basé à Tambacounda (est), annonce organiser, le 3 décembre prochain, une conférence publique sur le thème « Mines et Responsabilité sociétale d’entreprise, quels défis et opportunités pour les collectivités territoriales : le cas de la région de Kédougou ».

Cette rencontre, la deuxième du genre, est organisée dans le cadre de son concept “Conférence au Carrefour des idées d’Alkuma”, consistant à “organiser de grandes conférences publiques sur des thématiques d’actualité”, selon un communiqué du promoteur de ce groupe de presse.

Il précise que le directeur général de la Société des mines du Sénégal (SOMISEN SA), Ousmane Cissé, a été choisi pour introduire cette conférence, avec comme modérateur Kalidou Cissokho, directeur de l’Agence régionale de développement (ARD) de Kédougou. Le groupe Alkuma rappelle avoir déjà organisé, le 7 août 2021, à Tambacounda, sa première conférence publique sur le thème “Pétrole et gaz au Sénégal : quels défis et opportunités pour les régions périphériques comme Tambacounda”. Selon le communiqué, la conférence prévue le 3 décembre vise à “réduire ou annihiler le déficit de communication et d’incompréhension entre  les sociétés minières et  les populations locales”. Sont attendus à cette conférence publique, des experts, autorités administratives, élus locaux, des sociétés minières, chefs religieux, des représentants d’associations de jeunes et de femmes, la société civile, ainsi que des entrepreneurs locaux, des responsables de projets et programmes, entre autres participants. Elle sera retransmise en direct sur plusieurs plates-formes digitales et sur les ondes de la radio Alkuma Fm, dont les responsables disent avoir bâti leur offre éditoriale “’sur les valeurs conjuguées de l’entreprenariat privé et du service au public”BK/MD

«Conflit social réglé à Expresso Sénégal» : le syndicat des travailleurs dément le ministre de la Communication

https://www.pressafrik.com Dans le cadre de ses visites de courtoisie, le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique Télécommunications, Moussa Bocar THIAM, était l’hôte de la société Expresso Sénégal, le lundi 21 novembre. En s’adressant à la presse le ministre a annoncé publiquement que « le conflit social qui existait entre la Direction générale et le Syndicat des travailleurs est définitivement réglé ». Le comité sectoriel Expresso Sénégal affilié au Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications (SNTPT) a, à travers un communiqué de presse signé par le Secrétariat général, apporté un démenti au ministre de la Communication. « Monsieur le Ministre connaissait-il la nature, l’ampleur et l’impact du conflit pour se réjouir aussi facilement de l’accord signé entre les parties ? Au lendemain de sa nomination, les travailleurs, à travers les délégués du personnel, lui ont adressé un courrier le 26 octobre 2022 demandant la poursuite des négociations arrêtées officiellement par son Secrétaire Général le 24 octobre, le courrier est resté sans réponse », peut-on lire dans le communiqué. Mieux, le comité sectoriel ajoute que le 29 octobre une « lettre de demande d’audience est adressée au Ministre par les délégués du personnel, sans réponse.

Beaucoup d’appels téléphoniques et de message envoyés par le Secrétaire Général du syndicat sont restés vains ».

« En rendant visite à la société Expresso, Monsieur le Ministre savait-il qu’il y’avait un conflit social ? », s’interroge-t-il. Selon le syndicat des travailleurs d’Expresso Sénégal « il a eu droit à un accueil en catimini organisé directement dans le bureau du DG en présence de deux directeurs sénégalais et des collaborateurs soudanais uniquement. Tout le reste de l’audience était constitué de sa délégation. Monsieur le Ministre a-t-il fait cette remarque ? »

« Vous n’avez pas le droit de parler à notre nom »

« Monsieur le Ministre a-t-il demandé à voir ou à parler aux travailleurs ou leurs représentants. Monsieur le Ministre a-t-il demandé à voir ou à parler aux responsables du syndicat », questionne le syndicat des travailleurs. Qui ajoute : « Ses prédécesseurs avaient eu droit à un accueil chaleureux de tout le personnel et même des visites des différents services ». « L’accord dont se réjoui Monsieur le Ministre est une compression d’effectif renvoyant 44 pères et mères de famille sénégalaise au chômage sous prétexte de difficultés économiques dans un «secteur de pleine croissance qui n’a aucune difficulté » disait son prédécesseur dans un communiqué du 22 Août 2022 », rappelle le syndicat des travailleurs d’Expresso Sénégal. Toutefois, le secrétariat général fustige les agissements de Moussa Bocar Thiam à l’endroit des travailleurs d’Expresso Sénégal. « Monsieur le Ministre, pour avoir ignoré royalement les travailleurs de Expresso et leurs inquiétudes, vous n’avez pas le droit de parler à leur nom. Monsieur le Ministre, pour avoir refusé de rencontrer les responsables syndicaux et délégués du personnel, vous n’avez pas le droit de les remercier », déplore le communiqué parvenu à PressAfrik.

Conflit foncier sur 46 parcelles dans la commune de Tivaouane Peulh : le maire attendu à la Dic

https://actusen.sn Le maire de Tivaouane Peulh, Momar Sokhna Diop, devait être, hier, à la Division des investigations criminelles (Dic) pour déférer à sa convocation dans une affaire de 46 parcelles de sa commune. Mais, il n’était pas sur les lieux, demandant aux enquêteurs de différer l’audience, afin de lui permettre d’apporter des éléments de réponses aux accusations à lui faites. De sources judiciaires, il est attendu dans la semaine dans les locaux de la Dic. ‘’SourceA’’ qui donne l’information dans sa parution de ce jeudi, précise que que dossier dont il est question remonte à 2015. Le promoteur immobilier, A. A. T. Lopes, avait remporté la bataille judiciaire contre une dame, M. D. B. Diop qui lui devait 46 parcelles. Ce, suite au refus de celle-ci de respecter le protocole d’accord qu’ils avaient signé.

Manifestation non autorisée : Les médecins internes gazés par la police

Les médecins internes des hôpitaux ont goûté mardi à l’odeur âcre des grenades lacrymogènes. Choqués par le mépris dont ils font l’objet de la part des autorités, ces blouses blanches ont voulu à deux reprises organiser des marches pacifiques pour se faire entendre. Mais le Préfet de Dakar interdit leurs manifestations. Finalement, ils ont improvisé hier une marche entre rond-point Fann et le ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Après un point de presse, ces blouses blanches ont pris la direction du ministère de la Santé. C’est là que sont intervenues les forces de l’ordre qui les ont gazées, renseigne L’As.

Conservation–Patrimoine historique : Le Sénégal s’oriente vers la digitalisation

https://lequotidien.sn Le ministre de la Culture et du patrimoine historique s’engage dans un programme de digitalisation de ses archives, a informé Aliou Sow. Selon lui, dans les jours à venir, à travers un partenariat développé avec des amis du Sénégal, le gouvernement va lancer le programme de digitalisation du patrimoine historique.  En matière de gestion du patrimoine historique, mais également des fonds documentaires, le Sénégal est totalement dépendant, a regretté Aliou Sow, ministre de la Culture et du patrimoine historique. Un fait colonial, selon le ministre, que le Sénégal compte très vite corriger. «L’âme d’une Patrie ce sont ses archives, ses faits documentés et bien préservés», a souligné le ministre de la Culture et du patrimoine, qui s’exprimait lors du clap de lancement du film de Moe Sow, intitulé  : 1776  : Ceerno Syleymaan Baal, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose. «Les archives du Sénégal ont souffert de l’absence d’une préservation de qualité. Mais heureusement aujourd’hui, la digitalisation nous permet de nous rattraper, de nous réinventer et de rectifier ce qui peut l’être», souligne Aliou Sow. A l’en croire, le chef de l’Etat Macky Sall, en changeant l’appellation du département du ministère de la Culture qui était jadis ministère de la Culture et de la communication, en lui donnant une nouvelle orientation (ministère de la Culture et du patrimoine historique), insiste particulièrement sur la dimension patrimoine historique et s’engage dans un programme de digitalisation de ses archives. Il informe que dans les jours à venir, à travers un partenariat développé avec des amis du Sénégal, le gouvernement va lancer le programme de digitalisation du patrimoine historique. Dans un débat mondial, marqué par la restitution des œuvres volées ou injustement rapatriées en Occident, le ministre Aliou Sow estime que le Sénégal est dans un contexte favorable à des négociations lui permettant d’accéder et de récupérer ses archives. «Sachez-le très bien, les archives, qui sont trop défavorables à leurs détenteurs, ne seront pas facilement mises à la disposition de ceux-là qui pourront reconstituer les grandes vérités des rapports de forces», a-t-il précisé. Dans le passé, il y a aussi eu des faits de domination, mais le plus important, c’étaient les faits de résistance. «On est assez dépendants, mais je pense que de plus en plus, même en Occident, des partisans et des militants de la vérité veulent que l’histoire tronqué prenne fin et que la vérité soit mise en avant», a-t-il laissé entendre, car estimant que le récit mémoriel, tronqué, ne peut plus persister et durer. Le ministre d’ajouter, pour le regretter, «ce que nous ne contrôlons pas, nous ne pouvons que négocier. Et c’est là où la diplomatie culturelle du Sénégal est attendue», dit-il.

«Nous avons l’ambition d’avoir une cité du cinéma»

Pour le ministre, Aliou Sow, l’ambition du Sénégal aujourd’hui, c’est de retrouver ses archives et le Sénégal aura des alliés, des partisans pour pouvoir recréer ce qui doit l’être de la manière la plus fidèle aux faits du passé. «Nous avons l’ambition d’avoir une cité du cinéma», a-t-il lancé. En ce sens, il estime que la réécriture crédible et conforme à la réalité du Sénégal, à travers l’Histoire générale du Sénégal, est une belle opportunité pour le Sénégal de pouvoir remettre au goût du jour, ce que la jeunesse ignore. Aliou Sow de rappeler également que le Sénégal a des héros, des faits de gloire, une histoire, une narration historique à partager avec cette jeune génération pour qu’elle s’approprie cette histoire de grande valeur, qu’elle soit décomplexée, mais aussi qu’elle sache qu’elle a beaucoup de choses à valoriser, à partager dans le cadre du dialogue des civilisations et des cultures. Par ailleurs, concernant la rédaction en cours de l’Histoire générale du Sénégal, instituée et encouragée par le chef de l’Etat, il plaide pour qu’on revisite et révise le contenu des enseignements surtout, dit-il, en science politique, en valeur démocratique, en civilisation et en littérature. «Aujourd’hui, tout le monde est d’accord que la charte du Mandé n’est ni une fiction ni un récit nostalgique, mais il s’agit de faits réels et qui sont démontrés», renseigne le Pr Aliou Sow. «Si on révise le passé avec rigueur, on se rend compte que la révolution du Fouta est bien antérieure et a porté des valeurs plus fortes, plus robustes et de la meilleure des manières au 18ème siècle ». Rappelant les principes et valeurs qu’incarnés Ceerno Sileymaan Baal, Aliou Sow estime que tout cela mérite d’être revisité. «Autant que la révolution du Fouta, cette démarche est également révolutionnaire, positivement patriotique, mais aussi intellectuellement audacieuse. Elle est à célébrer et à soutenir», souligne-t-il pour magnifier le travail de Moe Sow, le réalisateur du film sur Ceerno Souleymane Baal. Par Ousmane SOW

Accrochage entre l’Armée et le Mfdc : des tirs à l’arme lourde entendus à Bignona et à la frontière avec la Gambie depuis,hier

https://actusen.sn Après une longue période d’accalmie, les accrochages ont repris entre des éléments supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) et l’armé nationale. Selon les informations de nos confrères de ZikFm, des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans le Nord de Bignona, mais aussi dans cette zone vers la frontière avec la Gambie. La reprise des combats serait une riposte des rebelles contre les opérations de sécurisation, notamment la destruction de toutes les bases supposées du Mfdc, des champs de chanvre indien et de lutte contre le trafic de bois, engagées par l’armée nationale.

Falsification de son règlement intérieur après les scandales de ttrafic de faux billets et de passeports diplomatiques : quand l’Assemblée perd le nord!

https://www.sudquotidien.sn Deuxième institution de la République, la vie de l’Assemblée nationale sous le magistère du président Macky Sall semble rythmée de scandales. Après les affaires liées au trafic de faux billets, aux passeports diplomatiques et aux impôts impayés, la représentation parlementaire est de nouveau secouée par une affaire de falsification de son règlement intérieur. L’Assemblée nationale du Sénégal est-elle devenue une institution à scandales sous le magistère du président Macky Sall ? En tout cas, depuis quelques temps, des affaires scabreuses impliquant des membres de l’hémicycle voire directement cette deuxième institution de la République ne cessent d’alimenter l’actualité. Dernière en date, l’affaire de falsification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale distribué aux députés de la quatorzième législature. En effet, dans une lettre adressée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop le 11 novembre dernier, l’honorable député Mamadou Lamine Diallo a demandé le retrait du règlement intérieur au motif que ce texte « intitulé règlement intérieur édition juillet 2021, est au mieux faux, au pire falsifié et manipulé. » En effet, à en croire le 7ème vice-président de l’Assemblée nationale, dans cette version mise à jour de ce document de base du travail parlementaire, certaines dispositions de la loi 2019-14 du 28 octobre 2019 supprimées avec l’abrogation du Poste de Premier ministre ont été, en violation de l’article 121, réintégrées en catimini sans faire l’objet d’adoption par l’Assemblée nationale. Les articles concernés par cette falsification sont entre autres 5, 60, 61, 90, 97, 98 et 99 dudit règlement intérieur. S’exprimant le jeudi 17 novembre dernier lors de l’examen du projet de loi de finance 2023, le président du mouvement Tekki, membre du groupe parlementaire « Libertés, démocratie et changement » est revenu à la charge en annonçant une « plainte contre X pour faux et usage de faux ». Auparavant, c’est l’ancien président du groupe parlementaire des libéraux sous le régime du président Wade qui est monté au créneau pour dénoncer également ce faux règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Dans un petit message partagé sur son compte Facebook, le 16 novembre dernier, Doudou Wade s’interrogeait pour savoir si « Les députés auront le courage de retirer et mettre sous scellés le faux règlement intérieur ???? » Il faut dire que ce n’est pas une première que cette deuxième institution de la République soit directement ou indirectement impliquée dans une affaire de faux. Le 20 novembre 2019, le député du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), Seydina Fall alias Bougazelli avait été arrêté par un détachement de la Section de Recherches de la gendarmerie pour trafic présumé de faux billets de banque aux abords de l’Assemblée nationale après plusieurs jours de filature. Toujours dans cette liste des scandales impliquant directement ou indirectement l’institution parlementaire, on peut citer également, l’affaire de trafic de passeports diplomatiques sur la base de faux mariages, dans laquelle deux députés membres du parti au pouvoir ont été reconnus coupables et condamnés par la justice. A ces scandales impliquant des membres de l’Assemblée nationale, il faut également ajouter celui des « impôts de 2,7 milliards impayés de l’Assemblée nationale ». Révélée par le leader de Pastef, Ousmane Sonko, au cours d’un panel « Les samedis de l’Économie », cette affaire avait embrasé toute la République à l’époque au point que l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, qui était au moment des faits ministre de l’Économie, des Finances et du Plan fût obligé d’enclencher une procédure de radiation de la fonction publique à l’encontre de Sonko. Élu député à l’issue des élections législatives de 2017, Ousmane Sonko reviendra à la charge sur cette polémique relative à l’impôt des députés pour déclarer encore lors d’une émission sur une télévision privée « que le député sénégalais paie 1.500 FCFA d’impôts », faveur qu’il n’a pas manqué d’ailleurs de dénoncer avec force. Interpellé sur cette question, son collègue député du groupe de l’opposition, Mamadou Diop Decroix, a indiqué pour sa part qu’il « est manifeste que comparé au système d’imposition appliqué aux salariés, le système d’imposition appliqué aux députés induit une différenciation très nette en faveur du député et qui permet donc de dire que le député ne paie pas le juste impôt même s’il paie bel et bien un impôt».

Quand la présidence de la République « tripatouille» à l’Assemblée !

Aussi surprenante que cela puisse paraitre, l’Assemblée nationale n’est pas la seule institution de la République à être impliquée dans une affaire de faux sous le magistère de l’actuel chef de l’Etat. Le 09 juillet 2020, la présidence de la République à travers son portail internet s’était elle aussi prêtée à ce jeu de faux et usage de faux à travers la falsification de l’article 60 de la Constitution du 22 janvier 2001. Dans ce faux article 60 de la Constitution, il est indiqué  : « Tout député qui démissionne de son parti ou en est exclu en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat. Les députés démissionnaires ou exclus de leur parti sont remplacés dans les conditions déterminées par une loi organique ». Cette publication de l’article falsifié 60 de la Constitution du 22 janvier 2001 intervenait en pleine crise alimentée par des attaques répétées du député Moustapha Cisse Lo, par ailleurs premier vice-président de l’Assemblée nationale contre ses camarades et autres alliés.  Ainsi, pour se donner les moyens de le dépouiller non seulement de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale mais aussi de député, il a été procédé à la publication de ce faux article de 60 de la Constitution du 22 janvier 2001 dont la bonne version stipule que  : « Tout député́ qui démissionne de son parti en cours de législature est automatiquement déchu de son mandat. Il est remplacé́ dans les conditions déterminées par une loi organique ». Cette manipulation tendancieuse de la Constitution avait poussé l’ancien Premier ministre du premier gouvernement de Macky Sall à monter au créneau. « Nous tenons à attirer l’attention des citoyens sur le fait que les dispositions constitutionnelles relative à l’article 60 de la Constitution mises en ligne sur le site officiel de la Présidence de la République sont différentes de la version officielle. Il s’agit d’une fraude à la Constitution. Cela est bien évidemment contraire à la loi », avait lancé Abdou Mbaye dans un texte. Cependant, malgré la gravité d’une telle situation, aucune mesure conservatoire n’a été prise par l’autorité pour situer les responsabilités dans cette manipulation tendancieuse de la charge fondamentale.

ALIOUNE SOUARE,ANCIEN DEPUTE,SPECIALISTE DU DROIT PARLEMENTAIRE : « L’impact d’un faux règlement intérieur peut affecter considérablement la légalité des travaux en cours ».

« La souveraineté de la loi est la base sur laquelle repose la République. Et si, des personnes s’adonnent à la transgresser ou à la tripatouiller, c’est alors pour mettre le pays en péril.  La loi doit avoir le dessus sur les hommes, et non les hommes prennent le dessus sur la loi. L’Assemblée nationale est une institution de la République, personne n’a le droit de modifier subrepticement son règlement intérieur. Le chapitre 30, à son article 121, détermine les conditions de la révision dudit règlement intérieur. Toute modification est impérativement soumise à la plénière de l’Assemblée nationale et, sur la présentation d’un rapport de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains. Pour dire, l’impact d’un faux règlement intérieur peut affecter considérablement la légalité des travaux en cours. N’oublions pas que c’est l’article 62 de la Constitution qui évoque le principe et définit le contour sur lequel s’exerce le règlement intérieur. Et pour rappeler, les dernières modifications du règlement intérieur remontent à la séance tenue par l’Assemblée nationale, le vendredi 11 octobre 2019 et c’est la seule sous la 13ème législature où il y a eu l’adoption d’une proposition de loi modifiant les articles suivants : premier, 5, 18, 19, 24, 34,36, 41, 44, 60, 61, 90, 97,98, 99, 102 et 115. En somme, 17 articles sont modifiés et adoptés par l’Assemblée nationale. Puis la loi est promulguée par Monsieur le Président de la République, le 28 octobre 2019, après avoir obtenu un avis conforme du Conseil constitutionnel, par sa Décision n°2/C/2019 du 23 octobre 2019. Ainsi, elle est publiée officiellement sous la loi organique n° 2019-14 du 28 octobre 2019 modifiant et complétant la loi organique 2002-20 du 15 mai 2002 portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Maintenant, c’est ce texte qui devait intégralement, sans y changer une virgule, être reproduit dans le livret remis aux députés de la 14ème législature. Malheureusement, sur 17 articles que l’Assemble nationale a déjà ratifiés, les 10 y sont correctement insérés et les 7 autres (art. 5,-60,61,97,98 et 99) sont tripatouillés, en violation de l’art.121 dudit règlement intérieur. En définitive, sur ces 7 articles précités, on a reconduit toutes les phrases qui touchent au Premier ministre, alors que celles-ci sont supprimées dans la loi organique n° 2019-14 officiellement promulguée, le 28 octobre 2019 ».Par Nando Cabral Gomis

Constat–Succession à la tête de l’Afp : Moustapha Niasse maintient toujours le suspense

https://lequotidien.sn Il faudra attendre encore pour connaître le nom du futur successeur de Moustapha Niasse à la tête de l’Alliance des forces de progrès (Afp). Le patron de cette formation politique, membre de la Coalition Benno bokk yaakaar (Bby), a soutenu que ce changement à la direction de l’Afp ne s’opérera qu’à l’issue d’un congrès. Le successeur de Moustapha Niasse à la tête de l’Alliance des forces de progrès (Afp) ne sera pas connu de sitôt. Le leader de l’Afp entretient toujours le flou autour cette question. Lors des «Causeries du mois» de ce parti, organisées par l’école du parti,  Moustapha Niasse a encore laissé entendre que sa succession ne se fera qu’au cours d’un congrès. Mais comme  il l’avait annoncé l’année dernière, lors de l’anniversaire du parti, il n’a toujours pas retenu  de date pour ce congrès. Le congrès de l’Afp reste encore un mystère.

Cependant, leader de l’Afp a tenu à rassurer qu’il n’a pas de dauphin. «Je n’ai pas de prétendant.

C’est au parti de choisir par le  congrès. Le parti n’a pas d’autre Secrétaire général. Le moment venu, je vais partir, mais c’est au congrès de choisir. Il y a, au moins, 39 ou 50 personnes qui peuvent remplacer le Secrétaire général», a dit Moustapha Niasse. Selon toujours le leader de l’Afp, leur parti nourrit toujours l’idée d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixées depuis sa création. «L’Afp est une entité démocratique qui évolue dans le temps et dans l’espace avec des idées, des principes, des procédures et des objectifs, le tout reposant sur le verbe et l’action. Voilà pourquoi le 10 novembre, au cours du Secrétariat permanent exécutif (Spe), il a été exprimé que nous devrions, par rapport aux échéances que nous attendons pour février 2024,  dialoguer directement avec le Peuple sénégalais, l’écouter, l’entendre, le comprendre et tenir de ce qu’il pense et de ce qu’il espère pour continuer notre marche vers les objectifs que nous visions  depuis 1999», a fait savoir Moustapha Niasse. Avant de magnifier l’idée de la causerie du mois. «Elle  est venue d’un souci de méthode pour canaliser, en notre sein, notre parti pour continuer de lui donner un contenu pratique et pragmatique, pédagogique et politique à bon  escient, en partant des réalités continuelles et quotidiennes, locales du Peuple sénégalais dans sa vie de tous les jours et dans l’espérance qui l’anime, améliorer ses modes de vie et l’amener, dans l’unité et la conservation, à un Sénégal de paix et d’unité qui va vers son destin», a expliqué le patron de l’Afp. «Dans un contexte où les tensions sont notées sur la scène internationale et qui ont rejailli sur le continent africain, particulièrement dans notre  sous-région. Notre parti, l’Afp, a le devoir de jouer sa partition dans les enjeux capitaux que sont le développement, la stabilité, la cohésion et la sécurité de notre pays.»

Mais malgré ces ambitions politiques, le leader de l’Afp confirme l’ancrage de sa formation politique dans la Coalition Benno bokk yaakaar (Bby). «Je vais réaffirmer ici, au nom de tous les camarades, l’ancrage  de l’Afp dans le Benno bokk yaakaar», a clarifié l’ancien président de l’Assemblée nationale, selon qui, le chef de l’Etat lui a confié la réforme de cette coalition présidentielle.

Par ailleurs, le leader de l’Afp’ a annoncé le renouvellement des instances de base de leur parti depuis les cellules jusqu’au niveau national. «C’est un programme qui se déroule étape par étape, de manière méthodique et conformément au règlement intérieur du parti. Dans quinze jours, toutes les cellules recevront déjà leur quota de cartes», a annoncé Moustapha Niasse, qui a pris la décision de ne pas vendre les cartes, mais de les distribuer gratuitement aux militants. «L’Afp a pris la décision d’offrir à ceux qui en sont membres et qui seront préalablement identifiés  comme membres de l’Afp. Tout adhérent de l’Afp, la carte lui sera remise tout en veillant à ce que tout soit mené de façon méthodique», a-t-il souligné. Par Justin GOMIS – 

YEWWI ASKAN WI SUR LA SITUATION DU PAYS : L’opposition met en garde contre un basculement 

https://www.enqueteplus.com La Conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi a tenu, hier, un point de presse. Ousmane Sonko, Khalifa Sall et compagnie se sont, une fois de plus, exprimés sur l’actualité politique du pays. Les opposants ont ainsi fustigé les détentions arbitraires, le budget alloué au gouvernement et ont évoqué tant d’autres sujets. La Coupe du monde n’a pas endormi les leaders de Yewwi Askan Wi. Alors que les Sénégalais ont encore le cœur meurtri, à cause de la défaite des Lions, Ousmane Sonko et compagnie ont tenu un point de presse pour s’adresser aux concitoyens. Le président de la conférence de cette coalition a souligné que les urgences du moment ont motivé leur rencontre. Khalifa Sall d’expliquer : « Le pays bascule. Il y a beaucoup de problèmes. La cherté de la vie, l’injustice, les délestages, les détentions arbitraires… Voilà pourquoi nous avons décidé de parler aux Sénégalais. » L’ancien maire de Dakar a profité de l’occasion pour féliciter et encourager l’équipe nationale de football. Confiant, il croit en la victoire des coéquipiers de Kalidou Koulibaly, lors de leurs prochaines sorties. Mieux, il est convaincu que le Sénégal peut atteindre les demi-finales. Après cette parenthèse, le socialiste a évoqué l’emprisonnement du journaliste Pape Alé Niang à qui il apporte son soutien. « Macky Sall n’a pas le droit d’emprisonner Pape Alé Niang. Sa libération est une obligation », dit-il.

 »Macky Sall ne connaît pas la prison… »

L’affaire Pape Alé Niang, soulevée par Khalifa Sall, a été le prétexte pour parler de la situation judiciaire du pays, de façon générale. À l’instar de ses camarades de Yewwi qui ont fustigé les  »détentions arbitraires », Ousmane Sonko a accusé le chef de l’État d’être le recordman dans ce domaine.  »Macky Sall a battu le record de la détention pour crime d’opinion. C’est une perte de temps de parler de l’indépendance de la justice. Elle n’est pas libre. Pire, on joue avec elle. Nous n’avons aucun intérêt à monter des foules contre elle, mais nous devons alerter », laisse-t-il entendre. D’après ses dires, le journaliste Pape Alé Niang n’aurait jamais passé une seule nuit en prison, si son dossier avait atterri entre d’autres mains. « Des avocats m’ont parlé à propos de l’affaire Pape Alé Niang. Ils m’ont dit que pour amener ceux qui ne sont pas du côté du pouvoir en instruction, il y a deux à trois juges à qui on donne les dossiers. Et donc, si l’affaire Pape Alé Niang avait été traitée par un autre juge que ceux-là, il allait être libéré le jour même de son arrestation. C’est pourquoi je vous dis que la magistrature est tout sauf indépendante ». Loin de s’en arrêter là, le candidat à l’élection présidentielle de 2024 a ajouté : « Ce que Pape Alé Niang a dit pour être arrêté, je l’ai dit avant en conférence de presse. Alors pourquoi ne sont-ils pas venus me prendre ? » Sur cette affaire Pape Alé Niang, le coordonnateur de la coalition Yaw, Déthié Fall, y est aussi allé de ses piques : « Macky Sall n’a jamais fait la prison. Il ne la connaît pas. C’est pourquoi il emprisonne les gens comme il veut. Et pourtant, c’est quelqu’un qui a peur de la prison. On se souvient en 2008, quand il a été convoqué par la Dic. Ce jour-là, il avait alerté tout le monde, parce qu’il avait peur.

Finalement, le président Wade a été clément. »

La détention des gardes du corps d’Ousmane Sonko n’a pas laissé indifférent M. Fall. Pour lui, ces derniers doivent impérativement être libérés.  »Macky Sall n’a d’autre choix que de libérer les hommes de sécurité d’Ousmane Sonko. Sous le régime de cet homme, il y a énormément de détenus politiques », dit-il. Ainsi, selon Déthié Fall, le chef de l’État veut, soit intimider les Sénégalais ou les priver de leur liberté. Mais, pense-t-il, c’est peine perdue.  »S’il pense qu’il peut empêcher les Sénégalais de dire ce qu’ils pensent, il se trompe. Ils sont naturellement fiers et tiennent beaucoup à leur liberté », ajoute-t-il, fustigeant tout autre emprisonnement. Ces nombreuses détentions, aux yeux de Cheikh Tidiane Youm, n’honorent pas le chef de l’État. Le responsable politique du Pur de marteler : « Il est le président le plus impopulaire de l’histoire du Sénégal. C’est lui qui a le plus violé la Constitution, le plus grand manipulateur en tant que chef d’État. Il risque de sortir par la petite porte. Il oublie que rien n’est plus avec lui. Ni le ciel ni la terre, encore moins le peuple sénégalais. »

‘’C’est un budget de répression’’

Depuis quelques jours, le gouvernement passe à l’Assemblée nationale pour le vote du budget des différents départements. Cependant, les leaders de l’opposition sont loin d’être enchantés par ces budgets dont les votes se succèdent. Ousmane Sonko est de ceux qui les ont jetés en pâture. « Félicitations à nos députés qui, dans l’hémicycle, tiennent tête à ceux de l’autre camp. Ils n’ont voté aucun des budgets qui leur sont présentés. Globalement, c’est un budget qui n’est pas sincère.

C’est un budget de répression ».

Cheikh Tidiane Youm est du même avis que Sonko. Il va plus loin et déclare  : ‘’Ce n’est pas un budget d’investissement, mais un budget de précampagne pour 2024. C’est pourquoi nos députés ont refusé de le voter. Nous sommes fiers d’eux. » Il ne manque pas de souligner que les Sénégalais ne mangent presque plus à leur faim. D’après lui, des ménages n’arrivent à assurer qu’un seul repas par jour. Ainsi, d’après le leader du Pastef, certains ministres ont esquivé des questions posées par les députés de l’opposition, lors de leur passage à l’Assemblée nationale. Ce qui ne sera pas sans conséquence. « Nos députés ont posé un certain nombre de questions sur la gestion des affaires du pays. Et ils n’ont pas de réponse. Il y aura des suites judiciaires », prévient-il. Sonko exige donc une transparence dans la gouvernance. Selon lui, le président Macky Sall a liquidé le pays, parce que, tout simplement, il y a le pétrole et le gaz tant convoités par les Occidentaux. Il invite, par la même occasion, le ministre des Mines et celui de l’Économie et des Finances à un débat public. L’occasion pour lui de démontrer que le régime a vendu le pays.

Sonko dénonce ce qui s’est passé à Fann

Hier, des vidéos montrant des forces de l’ordre et de sécurité lancer des grenades lacrymogènes au sein de l’hôpital Fann ont circulé sur la toile. Ousmane Sonko est revenu sur ces incidents : « Ce sont des internes qui ne font même pas cinquante personnes. Ils réclament leur statut et on les maltraite comme ça. Pourquoi cet acte, alors qu’au Sénégal nous manquons de médecins ? Par rapport aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Sénégal est très en deçà, que ce soient le nombre de postes de santé, de cases de santé, d’hôpitaux, de médecins, de spécialistes, de sages-femmes, d’infirmiers… Et malgré tout, on malmène des internes très bien formés, parce que tout simplement, ils veulent travailler et servir leur pays ». Apportant son soutien à ces médecins, le maire de Ziguinchor déclare : « C’est normal, ce qu’ils demandent. On a même augmenté le salaire des brancardiers, dans les hôpitaux, des ambulanciers, bref de tous. Mais pas pour les internes. C’est injuste ! » Pour lui, c’est de cette façon que gouverne le président Macky Sall. Sur la même lancée, il a multiplié par zéro les décisions du gouvernement sur la réduction du coût des denrées alimentaires. Pour lui, les mesures prises ne peuvent absolument pas régler le problème. Il est convaincu que le président Macky Sall n’est pas en mesure de proposer des mesures structurelles, parce que, croit-il, ce dernier a échoué dès le départ. Pour arriver à réduire les prix et aider les Sénégalais, M. Sonko a trouvé la solution dans l’autonomie, notamment dans l’autosuffisance alimentaire. Bref, le pays doit importer peu et exporter beaucoup. Et pour ce faire, il pense qu’il faut revaloriser le secteur agricole et tous les secteurs de développement.EL HADJI FODÉ SARR

Thiès–Les responsables de l’Apr se lamentent : «Thiès est dans le flou le plus total»

https://lequotidien.sn «A-t-on décidé, au mépris de la collégialité dans la démarche et de la solidarité qui cimente toute coalition électorale, de signer de façon unilatérale, l’acte de décès de la coalition Mbourou ak sow ? Quelle signification donner aux initiatives parcellaires et, à la limite, fractionnistes, du Parti Rewmi ? Serait-on en train de poser les premiers actes d’un divorce graduel et cyclique ? Ou est-ce une manière pour le Rewmi de monter les enchères et de mettre la pression sur le Président Macky Sall ? A quelles fins ?» Aujourd’hui dans l’opposition à Thiès, les responsables de l’Apr interpellent directement leur patron  : «Monsieur le Président Macky Sall, nous estimons que vous ne devrez plus rien attendre de ceux qui vous ont maladroitement et honteusement mis face à une situation politique inconfortable. La percée foudroyante d’une opposition arrogante n’est que la conséquence d’une négligence d’une élite qui a fini de montrer son impuissance à apporter des réponses pertinentes aux légitimes préoccupations des populations. Si la volonté de changement radical au niveau de notre mouvance ne trouve pas un début de matérialisation, le réveil pourrait être fatal. Vous êtes très mal conseillé et mal entouré, Monsieur le Président. Vous avez beaucoup fait, énormément fait. Pourquoi ce vote répétitif de rejet ? Procédez à une grande lessive, Monsieur le Président. L’heure est très grave. 2024 c’est déjà demain.»

Les apéristes sont «les agneaux du sacrifice des retrouvailles»

Le responsable politique Apr à Thiès-Ouest, Edouard Latouffe, cadre à la Lonase, est catégorique  : «Nous avons accepté à Thiès, durant les Locales, d’être les agneaux du sacrifice des retrouvailles.» Loin de lui, dit-il, l’idée de «remuer le couteau dans la plaie», mais, constate-t-il, «le seul et unique tort de Abdou Mbow, Maodo Malick Mbaye et des autres acteurs de l’Apr, est d’avoir accepté sans broncher, l’arbitrage partial et tendancieux sur le choix des têtes de liste aux Locales. Par devoir de loyauté, ils se sont réservés de contester les choix, fussent-ils aux antipodes de la cohérence et de l’efficacité». Faisant partie de ceux qui ont applaudi des deux mains les retrouvailles Macky Sall-Idrissa Seck autour de l’alliance Mburu ak Soow, Latouffe regrette aujourd’hui  : «Le constat est sidérant et révoltant. Thiès est dans le flou le plus total.» Le cadre à la Lonase note que «c’est un secret de polichinelle que le Mburu ak Soow a entraîné un effacement graduel et irréversible de notre majorité initiale et actuelle de l’échiquier politique local. Le plus grave est qu’aucune évaluation n’a jusqu’ici était faite afin que nous jaugeons les causes profondes de nos défaites (Locales et Législatives)». Il estime qu’«au cas où le Président Macky Sall renoncerait à une candidature constitutionnellement validée, toute candidature de substitution aura besoin de son soutien». A en croire Edouard Latouffe, «si le président Idrissa Seck se présente, dans le contexte actuel, contre le candidat de la majorité, les chances d’accéder au Palais seront hypothéquées par une absence de discours de rupture et d’offre programmatique alternative. La chaise qu’il a laissée vide dans le cadre des retrouvailles a été entre-temps occupée par Ousmane Sonko. Le président Idrissa Seck a besoin du parrainage de sa candidature par le Président Macky Sall au cas où ce dernier renoncerait librement à se représenter».Par Cheikh CAMARA – Correspondant

PDS : Abdoulaye Wade réduit le nombre de militant exigé pour monter un secteur

https://www.pressafrik.com La cellule de communication du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a, à travers un communiqué annoncé que le Secrétaire Général National, Me Abdoulaye Wade a décidé de réduire le nombre de militants exigé pour monter un secteur qui passe de 100 à 50. « Dans le cadre des opérations de placement, de vente et de renouvellement des structures du parti et conformément à l’article 9 des statuts du PDS, le Secrétaire Général National, Me Abdoulaye Wade a décidé de réduire le nombre de militants exigé pour monter un secteur de 100 à 50 », lit-on dans un communiqué du PDS parvenu à PressAfrik. Cette modification, poursuit le communiqué «  sera présentée au prochain congrès pour en faire une disposition statutaire ». D’ après le document, l’objectif est « d’assurer un meilleur ancrage des bases du parti et un meilleur maillage du territoire national pour pouvoir remporter les prochaines échéances électorales dont les élections du 24 février 2024 ». Le PDS rappelle que les opérations de placement de vente des cartes des membres du parti ont démarré le 11 Septembre 2021 et avaient été suspendues en raisons des élections locales et législatives. « Le 24 octobre 2022 suite à la circulaire N°10/SGN/PDS/22 du Secrétaire Général National, nous avons repris les opérations de placement de vente des cartes et, à ce jour, plus d’un million de cartes ont été distribuées », souligne le communiqué.

Gestion des Domaines communautaires–Prodac,champ de bataille : Sonko attaque,Mame Mbaye réplique par une plainte

https://lequotidien.sn Mame Mbaye Niang a déclaré hier avoir porté plainte contre Ousmane Sonko pour diffamation, dans le cadre de l’affaire dite des 29 milliards de Prodac. La guerre entre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko est ouverte. En conférence de presse hier, le ministre du Tourisme et des loisirs a annoncé avoir porté plainte pour diffamation contre Ousmane Sonko auprès du procureur de la République. «J’ai porté plainte aujourd’hui (hier) au niveau du procureur afin que M. Ousmane Sonko produise ce rapport de l’Ige (Inspection générale d’Etat). Ça ne sera pas la même chose. Ce n’est plus comme auparavant. On est dans un pays de droit. Ousmane Sonko dans son exposé, dit détenir un rapport de l’inspection générale d’Etat qui m’aurait épinglé, rapport relatif au marché passé par le programme des domaines dites activités communautaires pour la construction des domaines agricoles communautaires», indique M. Mame Mbaye Niang. Pour lui, cette plainte est une occasion pour le «leader du Pastef de dépoussiérer le rapport de l’Ige qui m’épingle et qu’il dit détenir, pour le présenter à la justice». «Pour quelqu’un qui aspire à diriger un pays, il devrait connaître les bases de l’Administration. Cela lui aurait permis de comprendre que dans une tutelle technique, surtout pour un projet, assimilé à l’agence et qui a un conseil de surveillance, avant le ministre de tutelle, de pareils exercices de manigances ne sauraient se faire», dit-il.

Mame Mbaye Niang insiste sur son innocence. «Je n’ai rien à me reprocher. Je réitère qu’il n’y a aucun rapport qui m’épingle. J’en appelle à la dignité de Sonko pour qu’il aille, sans pousser à un Mortal Kombat, dépoussiérer le rapport de l’Ige qu’il dit détenir», insiste-t-il.

Mame Mbaye Niang, qui a dû faire face aux mêmes accusations à l’Assemblée nationale lundi lors du vote du budget de son ministère, assure qu’il est disposé à démissionner de tous ses postes et de se livrer à la justice. «Si c’est lui qui dit la vérité dans cette histoire, au moment opportun, je suis prêt à renoncer à tout privilège de juridiction et je me soumettrai à la justice», promet-il. Il poursuit  : «Il est vrai que les profondeurs de la langue française ne me sont pas accessibles. Encore moins pour lui (Ousmane Sonko) qui accuse sans la moindre modestie. Cependant, qu’il me soit permis de rappeler que je suis contrôleur de la navigation aérienne et ingénieur technologue. J’ai aussi trois autres métiers qui me permettent d’auditer et de contrôler des aéroports. (….) Quand j’étais contrôleur aérien, Sonko sortait de l’Ena et ce que je gagnais était deux fois plus important.» Une déclaration à la suite de la déclaration de Sonko que le ministre Niang ne parlerait pas correctement le français. Cette affaire est née suite aux déclarations du leader de Pastef qui assure que l’ancien ministre de la Jeunesse a été épinglé dans l’affaire des 29 milliards F Cfa du Programme des domaines communautaires par l’Inspection générale d’Etat. A l’époque, il s’agissait d’un rapport de l’Inspection générale des finances (Igf), qui avait été déclassifié en 2018 par le ministre des Finances Amadou Ba. C’est en février 2017, qu’une mission de l’inspection générale des finances a été envoyée au Prodac pour vérifier la gestion financière de ce programme initié par le Président Sall pour booster l’emploi des jeunes en milieu rural. Avec le programme, il était prévu l’aménagement de 30 mille ha et l’enrôlement de 300 mille jeunes dans les Domaines agricoles Communautaires (Dac) situés à Séfa (région de Sédhiou), Keur Samba Kâne (Diourbel), Keur Momar Sarr (Louga) et à Itato (Kédougou) pour un coût global de 29 milliards 600 millions de F Cfa. Le projet était exécuté par l’organisme israélien Green 2000, avec un financement géré par Locafrique de Khadim Ba. Ce sont les retards de décaissement de Locafrique qui avaient été à la base de l’envoi de l’Igf pour contrôler le Prodac. Par Bocar SAKHO –

Disparition de l’adjudant-chef Didier Badji et du Sergent Fulbert Sambou : un corps sans vie retrouvé par un pêcheur

https://actusen.sn La gendarmerie nationale du Sénégal est secouée depuis le début du Week-end par une disparition de deux de ses agents. ‘’Libération’’ qui relate cette affaire dans sa parution de ce jeudi, renseigne qu’un corps sans vie a été retrouvé par un pêcheur. D’après le journal, il a été formellement établi, hier soir que le corps sans vie, découvert dans l’après-midi au large du Cap Manuel, est celui de Fulbert Sambou et non de l’adjudant-chef Didier Badji. Evoquée, ajoute le journal, la piste d’une disparition volontaire écartée dès le début de l’enquête.

Disparition de deux gendarmes originaires de Kanfountine : le maire de la localité très inquiet demande à l’Etat de tout mettre en œuvre pour les retrouver

https://actusen.sn La tristesse s’est emparée de l’Ile de Niomoune, depuis l’annonce de la disparition de deux militaires originaires de cette localité de la commune de Kanfountine. Selon le maire, les populations vivent une situation très éprouvante depuis qu’elles ont pris la nouvelle de la disparition de leurs deux fils. « En tant que maire et parent, j’exprime ma profonde préoccupation, mon soutien et ma compassion aux familles et à la population de Kanfountine qui sont sous le choc et dans l’inquiétude extrême. C’est très difficile ! », a lancé David Diatta au micro de la Rfm. Face à la gravité de la situation, il invite l’Etat à tout mettre en œuvre pour retrouver les deux éléments de la gendarmerie nationale qui n’ont pas donné signe de vie depuis samedi dernier.  « Je lance un vibrant appel pour que les recherches soient beaucoup plus accentuées. Tout ce qui nous préoccupe c’est de retrouver ces dignes fils de Niomoune saint et sauf. A noter que le Parquet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a informé, hier, la disparition de l’Adjudant-Chef de la Gendarmerie Didier Badji en service à l’Inspection Générale d’État et du Sergent Fulbert Sambou de la Direction des Renseignements militaire. Selon le procureur de la République qui évoque l’article 11 du code de procédure pénale lui permettant de rendre publics des éléments objectifs tirés des procédures en cours, une enquête judiciaire a été confiée à la Brigade Prévôtale de la Gendarmerie Nationale.Saly SAGNE (Actusen.sn)

Les déboires s’enchainent pour Kabirou Mbodj

https://www.igfm.sn Les déboires judiciaires s’enchaînent pour Kabirou Mbodjie, le fondateur de Wari. Ecroué à Paris pour un triple viol et sous le coup d’une information judiciaire ouverte à Dakar pour blanchiment et fraude fiscale portant sur 3 milliards de Fcfa, il sera sûrement l’absent le plus présent ce jeudi devant la Chambre d’accusation de Dakar. Kabirou Mbodjie avait été accusé de viol par sa nièce. Des faits qui se seraient déroulés dans son appartement situé en centre-ville. Mais à la suite de l’instruction, le parquet avait, dans son réquisitoire, constaté la prescription des faits en indiquant qu’à l’époque (2017) le viol était un délit pas un crime. Le juge avait rendu une ordonnance dans ce sens. Mais l’avocat de la victime présumée, Me Baboucar Cissé, qui dénonce le fait que le juge soit resté 3 ans sans poser le moindre acte d’instruction comme tentait de saboter le dossier, à fait appel à cette ordonnance qui sera en procès ce jeudi.

Comment Mountaga Sy a trompé Macky sur les 2000 emplois…Regardez l’arnaque point par point

Comment le Président de la République a pu être aussi naïf pour se faire avoir aussi bêtement par le DG Mountaga Sy sur les 2000 emplois promis à la jeunesse dans le secteur de la manutention au Port Autonome de Dakar ? Et pourtant, Macky Sall l’avait remercié et félicité en public et en conseil des ministres pour cette innovation qui allait sans doute baisser le taux de chômage…Ndeketeyo, le DG mentait. Le mot « mentir » est même petit pour qualifier ce qu’a fait ce DG…Xibaaru vous mène sur les traces de la grande arnaque orchestrée par Mounataga Sy pour en mettre plein les yeux…

Mountaga Sy DG du Port Autonome de Dakar (PAD)

https://www.xibaaru.sn Dans l’art de la supercherie, Mountaga Sy est passé maître. Et Macky Sall est tombé naïvement dans son piège. Après avoir mené des investigations, Xibaaru est à même de révéler comment Mountaga Sy a su mener toute une opération qui n’était en fait que du…saupoudrage, du tape-à-l’œil destiné à tromper le Président de la République Macky Sall. Mountaga Sy, Le DG du Port Autonome de Dakar (PAD), sait qu’avec le Président de la République, rien n’est de trop pour offrir des emplois aux jeunes… Fraichement nommé Directeur général du PAD, après avoir été à la tête de l’APIX, Mountaga Sy débarque, et promet d’offrir 2000 emplois aux jeunes, en se permettant même de lancer un appel d’offres à cet effet. Le rush a été si grand au PAD envahi par des milliers de jeunes en quête d’emplois. Hélas, la désillusion a été grande auprès de tous ces jeunes pleins de rêves qui avaient envahi le bureau d’emploi du Môle 10 où ils avaient été orientés pour déposer leurs demandes d’emplois et se faire aussitôt embaucher… Ils sont loin du bout du tunnel. Dans le bureau d’emploi qui les reçoit au Môle 10, on leur demande d’abord la photocopie de leur carte d’identité nationale, une photo d’identité ainsi que leur numéro de téléphone. On les fait passer une visite médicale, à l’issue de laquelle, ils se font attribuer un numéro de matricule. Du saupoudrage !

Ainsi, le lundi 21 novembre dernier, les jeunes qui avaient investi les lieux, sont tombés des nues. Tant la désillusion a été grande pour eux.

On les a tout simplement indiqués  : « Ici ce n’est pas une embauche permanente. Tout dépend lorsqu’un bateau arrive. Sans bateau, pas de travail. Mais quand il y a un bateau, le chef d’équipe choisit d’abord les anciens dockers ensuite s’il reste de la place, il appelle les matricules selon ses besoins. La journée est à 7000 Fcfa. » Il faut dire que pour ces milliers de jeunes qui avaient envahi pour la circonstance les lieux, rien ne pouvait contenir la colère. Ils en veulent à Macky Sall et à son régime. Ils se sentent abusés. C’est pourquoi, après avoir flairé toute la tromperie de Mountaga Sy, nouveau Directeur général du PAD, ils sont retournés chez eux découragés. Non sans avoir auparavant déchiré les bouts de papiers sur lesquels étaient inscrits leurs numéros de matricule. Il y en a même qui, plus suspicieux parmi eux, ont réclamé avant de quitter les lieux, que leur soient remis leurs photocopies de carte d’identité nationale, ainsi que leurs photos d’identité, car soupçonnant que cela pouvait servir à remplir les fiches de parrainage du candidat de Benno Bokk Yaakar pour la présidentielle de 2024. Mountaga Sy est un grand trompeur. Il a réussi à faire tomber dans son panneau le Président de la République, qui naïvement s’est mis à le féliciter publiquement. Finalement, tout ceci se retourne contre le régime, tant ces milliers de jeunes qui pleins d’espoirs avaient envahi les locaux du Môle 10 du PAD, sont retournés pleins d’amertume chez eux.Papa Ndiaga Dramé pour

A qui appartiennent les terres de l’aéroport LSS de Dakar ?…Par Mamadou Lamine Diallo

J’insiste et c’est important, la terre du Sénégal appartient au peuple, en particulier, celle de l’emprise libérée par le déclassement de l’aéroport LSS. C’est un enjeu, les prédateurs sont à l’affût et les projets sont élaborés exclusivement par l’Etat BBY. Pourtant, le peuple a son mot à dire. Le cimetière catholique Saint Lazare de Béthanie doit s’étendre forcément et c’est possible. Les Sénégalais catholiques doivent avoir la possibilité d’être enterrés à côté de leurs  proches. Le Président Macky Sall doit octroyer des terres de l’aéroport LSS au cimetière catholique. Tout n’est pas financier dans la vie. Je pense aussi que c’est l’occasion de construire des cités pour les cadres et travailleurs émérites. Il faut soutenir la Sicap, la Sn HLM. On ne doit pas privilégier les spéculateurs et autres blanchisseurs de capitaux qui poussent à la hausse le prix du foncier au détriment des patriotes sénégalais. Ce n’est pas l’aménagement de la corniche, à 18 milliards qui seront audités un jour, qui va cacher la prédation du domaine public maritime de Dakar. Il est temps que la loi sur le foncier soit revue et remette le peuple dans ses droits à travers ses députés en particulier.Mamadou Lamine Diallo

Mody Niang, non plutôt «Maudit» Niang !

Eh oui l’officier d’état civil recevant ta déclaration de naissance aurait pu mentionner sur ton acte de naissance « Maudit » au lieu de  Mody pour mieux coller à ta personne, ta personnalité, ton passé, bref ta vie de vieux mercenaire, à la vie négativement chargée de haine et de ressentiments ! En fait Mody, tu es vraiment maudit par ta  haine, ton acharnement sans raison qui caractérisent ta personnalité.

Tous les Sénégalais se rappellent que tu avais les mêmes attitudes envers le Président Abdoulaye Wade et sa famille.

Aujourd’hui, tu jettes encore ton dévolu sur le Président Macky SALL et encore sur sa famille. On serait tenté de se poser la question de savoir ce que tu as fait dans ta vie, de quels mérites pourrais-tu te vanter par rapport à ces deux présidents qui ont rendu les plus grands services à leur pays. La réponse à une telle question paraît tout à fait évidente. Mody, non j’avais oublié « Maudit », tu fais partie de cette race de soi-disant intellectuels qui s’adonnent à ce qu’on pourrait qualifier de « prostitution intellectuelle ». En effet, tu es un mercenaire à la solde de  commanditaires politiciens qui vous changent de discréditer le Président Macky SALL. Mais c’est peine perdue, car toute entreprise de destruction aveugle des œuvres du Président Macky Sall est vouée d’avance à l’échec car des sentinelles, debout, se dresseront sur les chemins des malhonnêtes pourfendeurs pour le rétablissement de la vérité. « Maudit », malédiction ne peut être plus grande que de vouloir contrecarrer la volonté du bon Dieu et des Sénégalais. Ces derniers ont porté leur choix sur le Président Macky SALL et n’ont pas du tout regretté ce choix, eu égard aux réalisations importantes faites par le Président durant les 10 ans pendant lesquels il a présidé aux destins de notre pays.

Inutile de rappeler, au plan national, son bilan élogieux que nos compatriotes connaissent et approuvent.

Sur le plan international, son bilan à mi parcours à la tête de l’Union Africaine est déjà largement positif et au-dessus des attentes de ceux qui lui avaient leur confiance en le mettant à la tête de cette prestigieuse institution. Depuis lors, il défend de la meilleure des manières le continent africain qui bénéficie, par l’entregent du Président Macky Sall, de plus de respect et de considération. Au sommet du G 20 qui vient d’être organisé récemment en Indonésie, il a plaidé pour que l’Union Africaine obtienne un siège de membre permanent  au sein de cette organisation et sa requête, acceptée, sera étudiée au prochain sommet. En effet, le Président Macky SALL est convaincu que l’Afrique doit être  présente dans les grandes instances où se prennent les décisions importantes pour la marche du monde. C’est la raison pour laquelle aussi bien le Sénégal que l’Afrique sont fiers de lui. Il est un patrimoine précieux, un trésor que tout le  continent aimerait préserver. Dans cette volonté,  les Sénégalais seront les premiers, eux qui ont déjà fait, n’en déplaise à « Maudit » et compagnie, du second mandat une exigence voire un « impératif catégorique » pour parler comme le philosophe. « Maudit », « La haine n’est qu’une des formes de l’ignorance » disait Édouard Herriot. Alors apprenez davantage à connaître le Président Macky SALL et votre haine se dissepera pour que vous soyez vraiment Mody Ibrahima Baba SALL,Député Maire de Bakel.

Amadou Bâ sans bureau ni cabinet : Qu’en est-il réellement ? 

https://www.seneweb.com Le 17 novembre, le journal Bés Bi, repris par Seneweb, donnait  l’information selon laquelle, deux mois après sa nomination, le Premier ministre, Amadou Ba, n’aurait ni bureau ni cabinet constitué. Nos confrères de Jeune Afrique renseignent qu’en réalité, le chef du gouvernement a pris ses quartiers au Petit Palais, édifice proche de la Résidence de France, et où habitent généralement les Premiers ministres. Selon un collaborateur proche de Amadou Ba, cité par JA, ce lieu offre “un avantage de taille, puisque le chef du gouvernement peut se rendre très vite au palais présidentiel en cas d’urgence sans être bloqué dans les embouteillages. Ce collaborateur de Amadou Ba, qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat, estime d’ailleurs que le PM n’a pas « l’intention de quitter ses nouveaux bureaux ». Quant à la polémique liée à la non constitution de son cabinet, la même source indique que les services de la primature sont totalement fonctionnels et que « le cabinet du chef de gouvernement, composé de quinze membres, est au complet »