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Pour faire face à la criminalité financière : Le Giaba arme les Centif

https://lequotidien.sn Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a réuni à Saly Portudal, les présidents des Cellules nationales de traitement des informations financières (Centif) de ses pays membres, afin de renforcer leurs capacités sur la criminalité financière. Les présidents des Cellules nationales de traitement des informations financières (Centif), qui sont les correspondants régionaux du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) et les membres des groupes sur l’évaluation et la conformité (Gec), sont en conclave à Saly, pour la 2ème édition de la formation des chefs de délégation. Cette rencontre a pour objectif de voir comment le Giaba doit renforcer les qualités des discussions pendant l’adoption des rapports d’évaluation mutuelle et des rapports de suivi. «Dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ce qu’il faut retenir, c’est qu’il s’agit de crimes transnationales. Ce qui fait appel à un travail de synergie et de collaboration. Cet atelier vise à voir comment nous pouvons contribuer à mieux prendre à bras-le-corps ces deux fléaux et surtout former les chefs de délégation, afin qu’ils soient mieux outillés et qu’ils aient plus de connaissances et cela aiderait la région à surmonter cet obstacle qui est le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme», a déclaré le Dg du Giaba, qui présidait hier à Saly, l’ouverture de cette 2e édition de la formation des chefs de délégation. Edwin Harris Jr explique qu’aujourd’hui, «la communauté mondiale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, sous la conduite du Gafi, fait face à des préoccupations relatives au faible niveau de contributions des Etats membres aux discussions sur les Rapports d’évaluation mutuelle (Rem) et les Rapports de suivi (Rds), ainsi que la soumission de commentaires adéquats pour le projet de Rem diffusés au réseau mondial». Le Directeur général a souligné, entre autres préoccupations, «le faible niveau de participation et de contribution des Etats membres du Giaba aux évaluations mutuelles. La participation passive des Etats membres du Giba a eu un impact négatif sur la prise de décision et la réalisation d’un consensus sur les questions», regrette M. Harris Jr. C’est pourquoi, le Giaba veut-il améliorer la qualité et la cohérence des processus et rapports d’évaluation mutuelle  et de suivi. De l’avis de la présidente de la Centif, «le Sénégal peut tirer de grands profits dans cette formation, puisque nous sommes dans la région ouest-africaine et le Sénégal, comme tous les Etats membres de cette région, est confronté aux fléaux de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme». «Donc par cette formation, nous serons bien outillés pour mener cette lutte de façon efficace. C’est la tendance au niveau mondial. Il y aura toujours des délinquants et vous voyez le niveau de criminalité financière augmenter, donc c’est une lutte permanente. Le fait que le Giaba nous outille pour qu’on puisse avoir les armes nécessaires et lutter de façon efficace, c’est vraiment une bonne chose», s’est réjouie la patronne de la Centif, Ramatoulaye Gadio Agne. Par Alioune Badara CISS(Correspondant) –