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Kaolack/7ème édition de l’assise annuelle des opérateurs du marché extérieur de l’arachide : le Copega prêt à soutenir les producteurs et contribuer à la sécurité alimentaire

https://www.sudquotidien.sn Le Collectif des opérateurs investis dans l’exportation des graines d’arachide (COPEGA) a débuté hier, mardi 22 novembre, la 7ème édition de son forum national sur l’exportation. Tenue cette année sous le thème « Comment la Copéga et ses partenaires stratégiques comptent-ils faire face à l’évolution d’un  contexte mondial et national marqué par divers dérèglements et contribuer à une meilleure impulsion de la sécurité et la souveraineté alimentaire », cette rencontre outre le besoin de booster le système d’exportation de l’arachide et le ramener à son meilleur niveau, obéit à la volonté du Président Abib Thiam et ses collaborateurs de renforcer la contribution du Copéga dans le système de sécurité et la souveraineté alimentaire au Sénégal. Selon le Président du Copéga,  » cette volonté à payer l’effort des paysans sera jubilée cette année avec les systèmes d’exportation de l’arachide afin que les producteurs eux-mêmes trouvent leurs comptes dans le système d’échange qui sera mis en place et pourront vivre paisiblement de leurs efforts « . Même s’il se refuse de proposer ou révéler le prochain prix qui sera fixé aux producteurs pour le kilogramme d’arachide décortiqué, Abib Thiam laisse à plusieurs observateurs le choix de penser que le prochain prix qui interviendra sur le marché de l’exportation sera sans doute un prix rémunérateur, Ces deux journées de réflexions (Lundi 22 et Mardi 23 Novembre) ont pour autant constitué pour le collectif et ses partenaires, un moyen de se pencher sur les nouvelles modalités et autres stratégies qu’ils comptent mettre en œuvre pour une contribution plus efficace à cet équilibre et cette souveraineté alimentaire. Et ceci, sous prétexte que les crises qui ont secoué le monde pendant ces dernières années, à savoir la Covid et la guerre en Ukraine ont beaucoup impacté la vie des producteurs de toutes les filières confondues. Et puisqu’il convient aujourd’hui de rétablir l’équilibre,le Copéga dans le cadre de cette prochaine campagne de commercialisation, décide d’accompagner cet effort de soutien en plaidant en faveur d’un prix qui, non seulement garantira en décence une vie aux paysans, mais permettra surtout à ces acteurs du secteur primaire de vivre de leurs moissons. Ainsi peiné la saison écoulée par le coût élevé du fret, une situation à cause de laquelle certains opérateurs se sont vu ajournés, le Copéga se dit satisfait de la réalité sur le marché. Autrement dit, le coût de fret aujourd’hui a été revu à la baisse et peut profiter largement aux exportateurs et leur permettre de travailler.ABDOULAYE FALL

Campagne de commercialisation de l’arachide : aucun point de collecte n’est ouvert à Kaolack

https://actusen.sn Fixé à 275 Fcfa le kilogramme, la campagne de commercialisation de l’arachide a démarré depuis le 21 novembre 2022. Mais selon le président du mouvement « Arr Sunu Momel », Bachir Ba qui dénonce l’attitude de la  Société agroalimentaire du Sénégal (Sonacos) qui interdit les paysans de vendre leurs récoltes au-delà du prix fixé par le gouvernement. « Aucun Seco n’est ouvert parce que  malgré les reçus de notifications d’ouverture les gérants n’ont pas encore obtenus de financements. Ce qui fait qu’il est difficile pour eux de démarrer la collecte. Selon le directeur général de la Sonacos, aucun paysan n’a le droit de vendre le kilo d’arachide au-delà du prix fixé. Il menace de saisir les grains des paysans, c’est de la manigance pour qu’ils baissent les prix et c’est inadmissibles. Nous n’allons pas l’accepter, ils ont lancé la traque des cultivateurs dans les marchés de Kaolack. Nous le dénonçons et demandons l’arbitrage de l’Etat », a déclaré le président du Mouvement « Arr Sunu Momel » lors d’une tournée effectuée, hier dans la capitale du bassin arachidier.

Filière arachide : les acteurs invités à l’unité pour relever le défi d’une chaîne de valeur porteuse de croissance

Kaolack, 23 nov (APS) – Le Secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK), El Hadji Abdoulaye Thiam, a invité mardi ‘’tous les acteurs’’ de la filière arachide à l’unité pour relever le défi d’une chaîne de valeur porteuse de croissance. ‘’J’appelle à l’unité de tous les acteurs de la filière arachide pour relever le défi d’une chaîne de valeur porteuse de croissance, qui donne au Sénégal des raisons d’espérer une émergence à l’horizon 2035’’, a-t-il notamment lancé lors de la septième édition du forum du Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (COPEGA). La rencontre de deux jours (22-23 novembre) porte sur le thème  : ‘’Comment le COPEGA et ses partenaires stratégiques comptent-ils faire face à l’évolution d’un contexte mondial et national marqué par divers dérèglements et contribuer à une meilleure impulsion de la sécurité et de la souveraineté alimentaire’’. ‘’Au-delà de l’organisation périodique de ce cadre de réflexion et d’échanges sur une filière agricole essentielle pour le développement économique et social de notre pays, cette démarche participe au renforcement d’une chaîne de valeur stratégique à l’avènement d’un Sénégal émergent tel que pensé par le président de la République », a dit M. Thiam. Selon lui, ‘’le COPEGA a fini de faire ses preuves à l’exportation, avec plus de 360 000 tonnes de graines, soit un chiffre d’affaires de plus de 100 milliards de francs CFA dont 80 milliards de francs CFA payés directement aux producteurs durant l’année de référence, 2016’’. Il a indiqué que ‘’près de 50 000’’ personnes tirent de substantiels revenus et sont employés directement et indirectement par les membres du COPEGA qui occupe une place centrale dans la filière, ‘’au moins’’ pendant six mois.ADE/OID

Renforcement du pouvoir d’achat des populations : Le ministre du budget annonce 716 milliards prévus par le budget de l’année 2023

https://www.dakaractu.com Dès la mise en place de son gouvernement, le Premier ministre s’est penché sur les urgences qui lui étaient signalées par le président Macky Sall pour venir en renfort, aux populations affectées par la vie chère. C’est ce que mène le gouvernement avec notamment le ministre des finances et du budget qui annonce, ce mardi, que pour soutenir ces couches touchées par l’inflation, 716 milliards ont été prévus dans le budget de l’année 2022-2023. Un budget de solutions qui englobe 47,5% d’assistance sociale, selon le ministre Moustapha Ba qui donnait les chiffres au cours de la session plénière avec le ministre du commerce, de la consommation et des PME à l’assemblée nationale. Le ministre des finances et du budget de rappeler les 11 mesures d’urgence qui se sont succédé depuis 2013.

Abdou Karim Fofana, ministre du commerce : «Au 18 novembre dernier, le taux d’application des nouveaux prix était de 75%»

https://www.sudquotidien.sn Défendant hier, mardi, le projet de budget 2023 de son département devant les parlementaires, le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a laissé entendre qu’«à la date du 18 novembre dernier, le taux d’application des nouveaux prix des prix était de 75%». Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises est formel quant à l’effectivité de l’application des nouveaux prix des denrées alimentaires. Pour s’en convaincre, il brandit ces statistiques. «Le 14 novembre, 50,7% des commerçants avaient déjà commencé à appliquer les prix. Le 18 novembre, on était à 75% de taux d’application ; soit une semaine après». Le ministre de rappeler, pour montrer la diligence de son département à faire appliquer les directives du chef de l’Etat, à la suite de la réunion de concertations avec l’ensemble des acteurs dudit secteur stratégique le 9 novembre dernier, que «les prix ont été fixé le 5, les arrêtés le 10, l’exutoire le 12 et l’application a été effective le 14 », précise-t-il d’emblée. Donc, poursuit-il, «on a donné l’opportunité aux commerçants (9 jours) pour écouler leurs stocks qui, en général, tourne entre 7 et 10 jours. Ensuite, on a été sur le terrain. Entre le 14 et le 18 novembre, 2075 boutiques ont été contrôlées, 689 commerçants ont été verbalisés pour non-conformité aux textes», a-t-il détaillé. Ce qui fera dire au chef du département du Commerce qu’en une semaine, «l’Etat du Sénégal a réussi à faire appliquer les prix, en plus des Conseils régionaux de la consommation organisés par les gouverneurs de chaque région». Selon lui, le ministère du Commerce travaille dans le sens «d’accompagner les acteurs économiques et les Sénégalais de manière générale », a-t-il dit.

BAISSE DU LOYER : 14.000 APPELS EN 2 JOURS ;11.000 CONTENTIEUX EN 2014 DONT 10.500 TRAITÉS AU MINISTÈRE ET 500 ENVOYÉS AU TRIBUNAL DU COMMERCE

Pour ce qui est de la baisse sur le loyer, il dira  :  «L’Etat a pris cette décision suite à une publication de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) révélant que le prix du loyer a connu une hausse de 240% alors que les matériaux de construction ont connu une hausse de seulement 48%», précise le ministre Abdou Karim FofanaPoursuivant ses explications, le ministre de rappeler que «c’est à la suite de cela que la loi de 2014 été voté». D’ailleurs, renseigne-t-il, «Des bailleurs nous ont appelé pour demander si ceux qui avaient appliqué la loi de 2014 devront à nouveau baisser le prix. Les contentieux sont certes nombreux, de même que ceux qui refusent d’appliquer les règles. Rien que pour Dakar, 11.000 cas de contentieux ont été rapportés aux services du ministère du Commerce. Les 10.500 ont été traités et le reste est envoyé au Tribunal du commerce. Un numéro vert a été mis en place pour recueillir des plaintes. Et en 2 jours, on a reçu 14.000 appels. La Commission nationale de régulation des loyers sera mise en place pour régler le contentieux entre les bailleurs et les usagers. Et un instrument de proximité sera élargi à toutes les régions du Sénégal», a-t-il dit.

UN BUDGET DE 132 735 696 379 FCFA EN AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT ET 122 235 696 379 FCFA EN CRÉDITS DE PAIEMENT

A noter que le budget dudit ministère, arrêté à la somme de 132 735 696 379 FCFA en Autorisations d’engagement (Ae) et à 122 235 696 379 FCFA en Crédits de paiement (Cp), a été voté. Toutefois, les députés se sont posé beaucoup de questions relativement à, entre autres, la santé publique des populations qui consomment des produits périmés surtout en période de fêtes ou de grands évènements religieux, le manque d’agents de contrôle…JEAN PIERRE MALOU

Vote du budget du ministre du commerce : l’opposition quitte la salle,au moment de la prise de parole du ministre

https://www.sudquotidien.sn Une situation cocasse s’est produite hier, mardi 22 novembre 2022, à l’Assemblée nationale, lors du vote du projet de budget du ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises. En clair, l’opposition a quitté la salle des plénières de l’hémicycle de la Place Soweto, au moment où le ministre du Commerce, Abdou Karin Fofana, s’apprêtait à prendre la parole, pour répondre aux différentes interpellations des députés. Ils annonceront dans la foulée qu’ils ne feront leur retour qu’après la prise de parole du ministre des Finances et du Budget qui va parler en dernier.JPM

Assemblée nationale : Abdoulaye Diouf Sarr plaide pour une agence de régulation des marchés prédéfinie et renforcée

Lors du vote du budget du ministre du Commerce, de la consommation et des petites et moyennes entreprises dans le cadre du marathon budgétaire, le député Abdoulaye Diouf Sarr a fait un plaidoyer à l’endroit du ministre Abdou Karim Fofana. Il lui a demandé de mettre en place une administration de commerce aussi outillée et motivée que l’administration douanière et fiscale. «Monsieur le Ministre avec les nouveaux enjeux de l’économie mondiale, c’est le commerce qui commande. C’est pourquoi je demande de mettre en place une véritable administration du commerce aussi outillée et motivée que l’administration douanière et fiscale», a-t-il déclaré. Le premier vice-président de l’Assemblée nationale a également plaidé pour une agence de régulation des marchés renforcée. «Monsieur le ministre, la maîtrise des prix ne doit pas être appréhendée dans la logique d’un face-à-face détaillants clients. Ce qui se passe dans les chaînes de valeurs nous intéresse. C’est pourquoi je plaide pour une agence de régulation des marchés prédéfinie et renforcée», a recommandé l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale. Il termine pour mettre sur la table du ministre Abdou Karim Fofana, une doléance des populations de Ouest-Foire. Laquelle consiste à la construction d’un marché à Ouest Foire. «Monsieur le ministre, est-ce que vous connaissez dans ce pays un quartier sans marché ? Si on vous pose cette question, répondez Ouest-Foire. Je suis persuadé que cette solution-là trouvera une solution en même temps que la modernisation des marchés», a-t-il dit.

Conséquence de la baisse des prix : Les détaillants menacent de fermer boutique

https://lequotidien.sn Les nouveaux prix des denrées alimentaires de première nécessité sont appliqués dans la commune de Ziguinchor, où les commerçants se prêtent au jeu depuis vendredi dernier. La baisse des denrées de première nécessité est entrée en vigueur à Ziguinchor. Un tour effectué hier au Marché Boucotte, l’un des plus grands marchés de la commune a permis de faire le constat. Selon les commerçants abordés, les prix ont été appliqués au-lendemain même de la sortie du décret concernant Ziguinchor. Mais ils ne l’ont pas fait par gaieté de cœur. «Quand l’Etat décide, nous ne pouvons que nous pliez à sa volonté, les amandes et autres mesures, cela n’en vaut pas la peine», fulmine Amadou Ba, assis au fond de son magasin d’alimentation général au marché Boucotte, pointant du doigt, l’affiche des nouveaux prix sur le mur. Pas loin de lui, Mor Mbacké, propriétaire d’un autre magasin d’alimentation général tient à peu près le même langage. Chez lui comme chez nombre de commerçants, les prix sont entrés en vigueur depuis samedi. Cependant, en lieu et place par exemple de 1250 francs le litre d’huile raffiné, les commerçants ont arrondi le chiffre pour vendre à 2250 francs, soit une marge de 25 francs non appliquée. Pour cause, «Cela nous évite les problèmes liés à la petite monnaie de 25 francs, souvent source de disputes entre nous et nos clients», explique Ahmed Guèye. L’oignon, la pomme de terre, l’huile, le riz, les œufs, le sucre, la viande, le poulet, la carotte, le lait ont tous connu une baisse, aussi légère soit-elle. Ainsi, les prix sont fixés comme suit : l’huile végétale raffinée à 1225 le litre, le riz brisé ordinaire indien à 345 francs le Kg, le sucre cristallisé à 600 francs le Kg, le lait en poudre d’origine végétale à 2770 francs le kg, l’oignon local à 425 francs le kg, l’oignon importé à 525 francs le kg, la pomme de terre locale à 425 francs le kg, pomme de terre importée à 525, même prix pour la carotte. La viande de bœuf est vendue à 3600 francs le kg, celle du mouton à 4600 francs. «Aujourd’hui, nous insistons pour avoir la facture auprès des grossistes afin de justifier pourquoi nous ne pouvons pas appliquer exactement certains prix. Il nous arrive d’appliquer la baisse sur certain prix même si cela ne nous arrange pas, mais sur d’autres, on préfère ne pas en vendre. Ce qui pourrait provoquer la rupture de certains produits et si cela arrive, l’on finira par vendre encore plus cher que les prix actuels», explique Mor Mbacké. Le commerçant trie des oignons pour enlever ceux qui commencent à pourrir avant de vendre en détail le kg à 400 francs. «Si l’Etat nous force les prix, on va ne plus en vendre, nous aussi on va attendre que les producteurs par exemple du sucre, des œufs, du riz … baisse leurs produits, que les banquiers baissent leur taux d’intérêt ou que les bailleurs baissent le loyer des magasins», dira Mor Mbacké. Il aurait souhaité que l’Etat accord un plus long délai avant d’appliquer les prix, et commencer par les producteurs des denrées au lieu de passer directement par les commerçants. Du côté des bouchers, même son de cloche, le kg est vendu à 3 mille 600 francs au lieu de 4 mille. Par Khady SONKO

Programme de modernisation des marchés : Un budget de 30 000 000 000 FCFA dégagé pour cinq grands marchés

https://www.dakaractu.com Pour le programme de modernisation des marchés (PROMOGEM), l’État du Sénégal a initié le financement de la première phase d’une durée de 5 ans pour un montant global de 30 000 000 000 FCFA. Une phase qui concerne les cinq marchés que sont Ndoumbé Diop de Diourbel, le marché Syndicat de Pikine, Tilène de Ziguinchor, Marché Sandaga de Dakar et le marché de Kaolack. Une initiative de l’État du Sénégal qui va non seulement participer à la rénovation de ces marchés, mais aussi à les rendre plus vastes pour permettre à une bonne partie des commerçants au Sénégal, d’avoir leur place pour écouler leurs produits.

«Le budget 2023 de Macky Sall n’est pas rassurant»(Par Mamadou Lamine Diallo)

https://senego.com Le Ministre du budget A. M. Ba a eu le temps d’exposer ses connaissances sur l’analyse de la dette. Il conteste le chiffre de 73% du stock de la dette sur le PIB, au détriment de sa réputation. Il estime qu’il faut soustraire la dette des organismes publics liés à l’administration centrale parce qu’ils ne contribuent pas aux revenus de l’Etat. Erreur ou faute. Ces organismes contribuent au PIB, leurs dettes qui engagent l’Etat doivent être prises en compte. Le Sénégal dépasse les 70%, le seuil UEMOA, de la dette par rapport au PIB. Sans compter les arriérés intérieurs, ces dépenses des entreprises pour le compte de l’Etat, qu’on refuse d’engager au niveau de la direction générale du budget, les hôpitaux, les universités privées, les sociétés de transport, le BTP et les hydrocarbures. Ces arriérés intérieurs sont estimés à 1300 milliards. C’est une priorité de les régler pour distribuer des revenus au sein de la population afin de faire face à la cherté de la vie.

BBY dit recevoir 3640 milliards en recettes en 2023 et demande aux députés d’autoriser le Président Macky Sall à emprunter pour 2345 milliards sur les marchés financiers et à accepter 278 milliards en dons auprès des PTF, soit 72% des recettes de l’Etat.

Voilà qui inquiète le peuple, on emprunte pour plus de 70% des recettes de l’Etat pour des dépenses qui n’ont aucun impact sur l’emploi et les inégalités sociales. En plus, nous n’avons aucun contrôle sur les dépenses programmées. Nous en voulons pour preuve, le building administratif, l’université A. M. Mbow, le stade municipal de Sédhiou, etc. Combien de marchés programmés dans le budget sont mal exécutés, surfacturés et mal orientés ? L’IGE a relevé que des crédits de fonctionnement étaient utilisés pour payer des salaires. Le budget n’est pas sincère. C’est évident. Il nourrit la corruption et favorise des flux financiers illicites de 200 milliards par an. Voilà le système qui maintient 1 400 000 ménages dans des trappes de pauvreté et 200 000 familles dans la classe moyenne. La politique de Macky Sall, c’est pour les 2%, la classe moyenne, et les entreprises étrangères. Il faut réformer ce système et c’est le moment.

«A qui appartiennent les terres de l’aéroport LSS de Dakar?»

J’insiste et c’est important, la terre du Sénégal appartient au peuple, en particulier, celle de l’emprise libérée par le déclassement de l’aéroport LSS. C’est un enjeu, les prédateurs sont à l’affût et les projets sont élaborés exclusivement par l’Etat BBY. Pourtant, le peuple a son mot à dire. Le cimetière catholique Saint Lazare de Béthanie doit s’étendre forcément et c’est possible. Les Sénégalais catholiques doivent avoir la possibilité d’être enterrés à côté de leurs proches. Le Président Macky Sall doit octroyer des terres de l’aéroport LSS au cimetière catholique. Tout n’est pas financier dans la vie. Je pense aussi que c’est l’occasion de construire des cités pour les cadres et travailleurs émérites. Il faut soutenir la Sicap, la SnHLM. On ne doit pas privilégier les spéculateurs et autres blanchisseurs de capitaux qui poussent à la hausse le prix du foncier au détriment des patriotes sénégalais. Ce n’est pas l’aménagement de la corniche, à 18 milliards qui seront audités un jour, qui va cacher la prédation du domaine public maritime de Dakar. Il est temps que la loi sur le foncier soit revue et remette le peuple dans ses droits à travers ses députés en particulier.Mamadou Lamine Diallo, Tekki

Intervention de la der/fj : plus 204 000 bénéficiaires sur l’étendue du territoire national

https://www.sudquotidien.sn L’intervention de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj) sur le territoire national est illustrative. En effet, à ce jour, il se chiffre à « plus de 204 000 bénéficiaires à travers les 552 communes du Sénégal », a fait savoir la Déléguée générale de la Der/Fj Mame Aby Sèye, lors d’un atelier de co-responsabilité entre institutions de microfinance et partenaires. Elle a, en outre, laissé entendre qu’aujourd’hui, « c’est 100 000 nouveaux comptes non sans annoncer que c’est plus de 100 000 nouveaux comptes qui ont été ouverts ». L’atelier de co-responsabilité entre autres institutions de microfinance, la Banque nationale pour le développement économique (Bnde), La Banque agricole (Lba), Le Partenariat pour la mobilisation de l’épargne et le crédit au Sénégal (Pamecas), Ascep, Pamécas Crédit mutuel du Sénégal (Cms) se veut un cadre « d’adressage des cibles jeunes et femmes du Sénégal à travers le Projet d’appui à la valorisation des initiatives entrepreneuriales (Pavi 1) », a-t-elle expliqué. Avant d’ajouter  :  « l’Etat du Sénégal s’est engagé avec ses partenaires stratégiques comme la Bad et l’Afd où nous devons accompagner à hauteur de plus de 74 milliards des bénéficiaires à travers tout le Sénégal ».     Donc en termes d’inclusion financière et en termes d’accompagnement, « les banques sont nos partenaires, je dirais que c’est presque un cordon ombilical », a-t-elle dit. Elle rappelle pour préciser que ledit cadre d’adressage existe depuis 2019. Dans son argumentaire, elle explique cette co-construction s’articule autour des secteurs prioritaires qui ont été ciblés notamment l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, les industries culturelles créatives. Ce qui l’a fera ceci :  « C’est un rendez-vous d’étape qui nous permet de marquer un temps d’étape parce que nous sommes en train de dérouler Pavi 1 et nous sommes en route pour Pavi 2 ».  Mme Sèye de préciser  :  « Nous avons les mêmes objectifs  : accélérer l’inclusion financière, d’atteindre des objectifs de développement et de faire en sorte que les populations bénéficiaires les plus concernées par rapport à nos actions communes ». Il s’agira poursuit-elle encore « de passer en revue les leçons apprises, les activités déroulées dans le sens d’améliorer comment adresser les préoccupations de nos populations, comment nous pouvons atteindre encore les populations les plus vulnérables, les plus défavorisées pour leur permettre de mener à bien leurs activités économiques ». Le Directeur général de la Bnde, Malick Ndiaye, pour sa part a, en amont dit  :  « Nous voulons réussir le Pavi 1 pour pouvoir espérer réussi le Pavi 2 qui est un objectif stratégique ». Et ce, à travers entre autres « l’initiative de la Der via des instruments que nous mettons en œuvre que ça soit la garantie, le co-financement, la mise à disposition ». Tous ces outils que nous déployons sur le terrain sont extrêmement importants pour viabilité des actions que nous menons. A présent, il reste à innover pour aller encore plus loin. Et je pense que l’appel a été entendu. Lequel consiste à améliorer chaque jour ce que nous faisons ensemble pour faire en sorte que nous ayons des impacts véritablement au niveau des populations », avant d’ajouter : «C’est un défi commun, elle a parlé de coresponsabilité dans la mise en œuvre et l’atteinte des objectifs que nous avons à travers de nos mandats respectifs.C’est un atelier opportun ».J P MALOU

Emplois : 655 millions à 6,55 milliards pour accompagner les entreprises privées et publiques…

https://senego.com Le directeur de la banque Allemande de développement (KfW) à Dakar a organisé ce mardi, une conférence de presse. L’objectif est de présenter cette plateforme innovante, flexible et rapide. «IFE- Investir Pour l’Emploi» qui offre des financements à des projets privés et publics qui génèrent des emplois. Karl Von Klitzing explique que tous les types de projets sont éligibles tant qu’ils contribuent à la création d’emplois durables et au renforcement des capacités pour accroître l’employabilité. Des financements qui tournent entre 1 à 10 millions d’euros par projet. C’est-à-dire, à hauteur de 655 millions à 6, 55 milliards par bénéficiaire en complément des apports initiaux des candidats corrélativement à l’investissement total du projet choisi. Le Dg de la banque Allemande a aussi rappelé que l’initiative existait déjà au Sénégal, et que l’ IFE, un mécanisme de financement des investissements, avait déjà investi dans la laiterie du berger qui crée beaucoup d’emplois, des entreprises Textiles à Kaolack entre autres…

Des députés demandent à l’Etat de reprendre les terres octroyés pour Akon City

https://www.pressafrik.com Des députés de l’opposition ont demandé au ministre Mame Mbaye Niang, lors du vote de son budget, la résiliation du contrat qui le lie au rappeur Alioune Badara Thiam, concernant le projet de ville africaine futuriste, Akon City, qui tarde à voir le jour. Depuis la pose de la première pierre le 31 août 2020 par l’ancien ministre du Tourisme, Alioune Sarr, les travaux n’ont pas commencé. Alioune Badara Thiam dit Akon avait obtenu de l’Etat 55 hectares sur le site de Mbodiène, pour la construction d’Akon City.

Malgré tous les engagements souscrits notamment le démarrage annoncé des travaux dans le premier trimestre de 2021 puis en octobre de la même année, le projet présenté pompeusement comme une ville futuriste, un « Wakanda sénégalais », d’un coût de 6 milliards de dollars tarde depuis lors à voir le jour.

Les herbes folles ont poussé depuis lors sur le site et ont même recouvert la pierre posée jadis par le prédécesseur du ministre Mame Mbaye Niang. Quant au promoteur, il est aux abonnés absents. A juste titre, les députés ont demandé au ministre les raisons du très grand retard noté dans l’aménagement de Akon City. Le député-maire de Yeumbeul, Bara Gaye, a demandé la résiliation du contrat avec le promoteur. « La cérémonie de pose de première pierre a eu lieu depuis le 31 août 2020, et plus de deux après, rien n’a été fait », a -t-il déclaré rapporté par Le Témoin. Bara Gaye souhaite que le contrat d’Akon City soit cassé. « Qu’est- ce que l’Etat attend pour résilier ce contrat ? » a-t-il demandé, dénonçant au passage ce qu’il considère comme un « scandale ». Pour finir, Bara Gaye a suggéré que les 55 hectares octroyés à Akon soient cédés à un autre. « Qu’est-ce que l’Etat du Sénégal attend pour résilier ce contrat ? », le ministre Mame Mbaye Niang a, dans son rapport, soutenu que « si son promoteur n’honore pas sa part du contrat le liant à la SAPCO, les terres devant abriter ledit projet seront réattribuées à d’autres investisseurs ».

Akon City : La mise en garde de l’autorité !

https://www.igfm.sn Depuis la pose de la première pierre, en 2020, le projet n’est pas sorti de terre. Le chanteur Akon avait promis d’y investir plus de six milliards de dollars pour sortir une ville futuriste des 2000 hectares mis à disposition par l’Etat du Sénégal. Mais, 3 ans plus tard, rien n’a émergé des terres. La question a suscité débat à l’Assemblée nationale et les députés ont interpellé le ministre du Tourisme. Ce dernier a réagi. Le rapport des travaux de commission renseigne que sur le projet City Trip à Dakar, Mame mbaye Niang, le Ministre du Tourisme a précisé qu’il s’agit d’un package qui vise à intégrer et promouvoir le tourisme d’affaires et les circuits touristiques, à travers des voyages thématiques. L’objectif étant d’allonger le séjour des touristes d’affaires. Assurant que les impenses seront payées avant le démarrage des travaux, le ministre a annoncé la mise en œuvre imminente des projets à Mbodiène. Mame mbaye Niang a tout de même mis en garde : «Il a fourni des éclairages sur le projet Akon City en précisant que, si son promoteur n’honore pas sa part du contrat le liant à la Sapco, les terres devant abriter ledit projet seront réattribuées à d’autres investisseurs», lit-ton dans le rapport.

Victorine Ndèye évoque l’impact de l’économie sociale et solidaire

Sédhiou, 22 nov (APS) – La ministre de la Microfinance Victorine Ndèye, a insisté, mardi, à Sédhiou (sud), sur l’impact de l’économie sociale en termes notamment d’attractivité locale.

“Au-delà de son impact en termes d’emplois, l’économie sociale et solidaire apporte des réponses à des besoins non satisfaits des habitants et est un facteur important d’attractivité locale”, a-t-elle déclaré.

Victorine Ndèye, également en charge de l’économie sociale et solidaire, effectuait une mission de diagnostic qui l’a conduite dans la partie méridionale du Sénégal. A Sédhiou, elle a visité des établissements spécialisés dans la production de cajou et rencontré des responsables de l’interprofession de l’anacarde, pour se renseigner sur les conditions de travail des entreprises concernées. Cette mission consiste à visiter les entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations ou fondations, des entités dont ‘’le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale », a-t-elle expliqué. Les entreprises concernées “ne seront pas des parents pauvres” de l’économie sociale et solidaire, a assuré Victorine Ndèye, avant d’annoncer que “le gouvernement a dégagé une enveloppe d’un montant d’un milliard de francs CFA pour appuyer davantage les acteurs concernés en termes d’encadrement, d’accès aux ressources financières et de renforcement de capacités”. “L’enjeu majeur” du secteur “repose sur l’installation d’unités de production, lesquelles unités de production seront gérées par les acteurs de l’économie sociale et solidaire”, a-t-il indiqué. “Ces entreprises cherchent à concilier activité économique et utilité sociale, avec pour ambition de créer des emplois et de développer une plus grande cohésion sociale”, a souligné la ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire.OB/BK/MD

LE CAP 2025 EST LA BOUSSOLE DE NOS ACTIONS

https://www.seneplus.com Face à des défis nombreux et multiformes, la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est dotée d’une stratégie appelée Cadre d’actions prioritaires (Cap 2025). Celle-ci constitue une « boussole » pour son président

Face à des défis nombreux et multiformes, la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est dotée d’une stratégie appelée Cadre d’actions prioritaires (Cap 2025). Celle-ci constitue une « boussole » pour le président de la Commission, Abdoulaye Diop. 

OUAGADOUGOU- Après sa prise de fonction, en mai 2021, pour présider aux destinées de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) pour la période 2021-2025, le Sénégalais Abdoulaye Diop a élaboré avec ses collaborateurs un Cadre d’actions prioritaires (Cap 2025). « Le Cap 2025, c’est une boussole tracée à notre arrivée. C’est notre vision pour les quatre prochaines années », explique Abdoulaye Diop. Le président de la Commission de l’Uemoa recevait des journalistes présents à Ouagadougou dans le cadre d’un atelier d’information et de sensibilisation sur le Cap 2025 organisé par la Commission au profit des journalistes de l’Uemoa. « Nous avons voulu avoir une approche qui embrasse toute l’Union dans le moyen terme, par exemple, à l’horizon 2040 en collaboration avec les partenaires de notre espace. L’objectif, c’est d’avoir une Uemoa des peuples, une Uemoa prospère », a-t-il précisé. Pour relever le défi de la mise en œuvre du Cap avec des « livrables », la Commission a mis en place un dispositif de suivi et d’évaluation, coordonné par le Collège des Commissaires, qui va assurer une mise en œuvre effective. Ce dispositif permettra de procéder, en temps opportun, aux ajustements nécessaires, notamment en termes d’intensification des efforts humains, financiers et politiques au regard des difficultés rencontrées afin que les résultats prévus en 2025 soient à la hauteur des ambitions. « Le Cap a déjà acquis un financement de près de 112 milliards de FCfa. Plus de 92 % ont été financés par la Commission de l’Uemoa. Dans les différents projets, il y a aussi des besoins clairement identifiés comme l’énergie, l’intelligence artificielle, les corridors, les routes… Nous sommes dans une logique de cadre budgétaire à moyen terme. Chaque période, il y a un suivi des avancées », explique Souleymane Diarra, Directeur de la stratégie et de l’évaluation à la Commission de l’Uemoa. Abdoulaye Diop a souligné le rôle crucial que joue la presse comme source d’information pour ajuster les décisions de la Commission. « Elle [la presse] est un outil d’aide à la décision [… Quand nous traitons la revue de presse, nous prenons des décisions, donnons des instructions pour corriger, adapter… », dit-il, invitant la presse à en prendre conscience.

SURCHARGE À L’ESSIEU  : Un expert de l’Uemoa appelle à corser les sanctions 

Malgré l’existence de 4500 km de routes communautaires, le défi de l’entretien reste entier. Pour le relever, l’Uemoa est appelée à corser les sanctions. Sur les routes de l’Uemoa, plus de 70 % des camions sont en surcharge. Pour le Sénégal, cela représente « près de 60 milliards de FCfa de pertes d’investissements, et près de 39 milliards de Fcfa pour le Mali ». Le constat est de Amevi Agelemawusi, professionnel chargé des infrastructures de transport de la commission de l’Uemoa. Il s’exprimait, mercredi, à Ouagadougou (Burkina Faso), lors de l’atelier organisé par la Commission de l’Uemoa à l’intention des journalistes de pays membres. Selon lui, cette situation fait que dans l’espace, la durée de vie des routes varie entre 5 et 7 ans, alors qu’elle était prévue pour 15 ans. Agelemawusi invite les États à être plus sévères en matière de sanctions contre la surcharge à l’essieu. Il constate que les transporteurs préfèrent payer une amende plutôt que de respecter la règlementation. Or, le but de cette mesure, rappelle-t-il, ce n’est pas de faire payer des amendes, mais de veiller à la pérennité des routes. Pour y remédier, l’expert estime qu’il faut désormais délester les camions de leur surplus de marchandises. « Le Togo et le Sénégal l’appliquent déjà. Il faut maintenant le généraliser à tous les pays de l’Union. Celui qui dépasse le seuil de 15 %, le surplus est enlevé », a-t-il expliqué. Cependant, relève-t-il, le déficit d’infrastructures dans certains postes de contrôle de charge à l’essieu rend cette action difficile. C’est pourquoi, dit-il, certains pays sont obligés de faire suivre le surplus par une escorte au frais du conducteur. Par ailleurs, dans cette dynamique de protection des routes, M. Amevi Agelemawusi, plaide pour la conteneurisation des moyens de transport de marchandises.

En Afrique, l’énergie solaire constitue une option économiquement plus viable que le gaz naturel, soutient Carbon Tracker

(Agence Ecofin) – Alors que plusieurs dirigeants africains défendent le droit du continent à exploiter ses réserves de gaz naturel durant une période transitoire, le temps de développer les énergies décarbonées, un think tank basé à Londres soutient que cette option n’est pas la plus rentable. Le développement de l’énergie solaire en Afrique est désormais économiquement plus avantageux que les investissements dans le gaz naturel et les autres combustibles fossiles, a estimé le think tank indépendant Carbon Tracker dans un rapport publié le 14 novembre. Intitulé « African Sun  : Why Solar Not Gas Offers Continent the Best Economic Opportunity in the Transition », ce rapport indique que plusieurs pays africains cherchent à explorer et à exploiter des énergies fossiles, notamment le gaz naturel, pour bénéficier de recettes d’exportation élevées et répondre aux besoins énergétiques domestiques, tout en soulignant que cette stratégie est « très risquée ». La crise énergétique déclenchée par le conflit russo-ukrainien a contraint les pays européens à se tourner vers l’Afrique pour assurer son approvisionnement en gaz naturel. Mais cet intérêt européen sera de courte durée puisque la guerre en Ukraine a également donné un coup de fouet aux efforts déployés par les pays développés pour se sevrer des énergies fossiles. L’Union européenne a en effet plus que doublé ses objectifs relatifs à la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2030, les faisant passer de 22 % à 45%.  Dans ce cadre, la demande des combustibles fossiles devrait fortement diminuer à moyen terme, faisant de la « dépendance à l’égard des exportations de gaz pour alimenter la croissance économique une stratégie à court terme et à haut risque ». La baisse de la demande des énergies fossiles entraînera une chute des prix de ces combustibles polluants au niveau mondial et une diminution des investissements engagés par les grandes compagnies internationales d’exploitation des hydrocarbures. Ainsi, les recettes d’exportation de gaz devraient chuter de plus de 50 % d’ici 2040 par rapport au niveau actuel, prédit le think tank.

Enorme potentiel solaire

Dans le même temps, la sécurité énergétique des pays africains producteurs des hydrocarbures pourrait être compromise au regard du lien intrinsèque entre les investissements dans le développement des gisements et la disponibilité du gaz à usage domestique. Cette baisse des recettes d’exportation et des investissements dans l’exploitation des énergies fossiles présente par ailleurs un risque pour la stabilité fiscale, en raison de la réduction des licences et des recettes fiscales qui en découlent. Compte tenu de ces risques qui augmenteront à mesure que les pays développés et émergents s’engageront dans une transition énergétique « inévitable et irréversible », les auteurs du rapport estiment que l’Afrique doit plus que jamais miser sur l’énergie solaire pour réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et se doter d’une source d’énergie domestique sûre et abordable. Cela est d’autant plus possible que le continent dispose d’un énorme potentiel solaire bien qu’il ne représente actuellement que 2% de la capacité solaire installée à l’échelle mondiale.

L’Afrique bénéficie d’un ensoleillement abondant (plus de 8 heures d’ensoleillement quotidien en moyenne par an).

Le continent dispose également une irradiation solaire annuelle moyenne atteignant 2112 kilowatt-heures /m2/an, soit un niveau supérieur de 60% à la moyenne mondiale et d’un facteur de charge solaire moyen de 17% (+25% par rapport à la moyenne mondiale). De plus, Carbon Tracker s’attend à ce que le coût de l’énergie solaire tombe en dessous de 40 dollars/ mégawatt-heure (MWh) d’ici 2030, un niveau qui sera alors moins cher que le coût d’exploitation des centrales à charbon et à gaz sur le continent. En Afrique du Sud, l’électricité issue des centrales solaires de dernière génération est d’ores et déjà moins chère que celle produite par les centrales à charbon (41 dollars/MWh contre 46 dollars /MWh.). Sur un autre plan, le rapport révèle que la disponibilité des terres nécessaires à l’installation des panneaux photovoltaïques ne constitue pas un obstacle au développement de l’énergie solaire en Afrique. Environ 309 951 km2 de terres, soit environ 0,3 % de la superficie totale du désert du Sahara, suffiraient pour répondre aux besoins énergétiques actuels de l’ensemble du continent grâce à l’énergie solaire (874 mégatonnes équivalent pétrole/Mtep). Ainsi, conclut le rapport, les fermes solaires ne risquent pas d’entrer en concurrence avec les terres agricoles et d’avoir un impact négatif sur la sécurité alimentaire.

Seuls 10% des revenus de l’exploitation pétrolière et gazière destinés au Sénégal? Un chiffre largement sous-estimé

https://www.seneplus.com AFP SénégalMi-octobre, un débat houleux a animé la toile et les médias sénégalais autour de l’exploitation future des ressources pétrolières et gazières du pays. Ousmane Sonko, le principal opposant politique, venait d’affirmer sur Twitter que le Sénégal ne touchera que 10% des recettes à venir de cette exploitation. A deux ans de l’élection présidentielle, le rival annoncé du président Macky Sall réitérait ainsi une affirmation qui figure déjà dans son livre « Pétrole et gaz au Sénégal, chronique d’une spoliation », paru en 2017. Or ces estimations, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont été formellement démenties par le gouvernement sénégalais et des contrats pétroliers rendus publics, ainsi que par plusieurs experts contactés par l’AFP. Le pays d’Afrique de l’Ouest place de grands espoirs dans l’exploitation des champs de gaz et de pétrole découverts dans l’Atlantique ces dernières années, mais les retombées annoncées suscitent aussi beaucoup de scepticisme. Le 16 octobre 2022, l’opposant Ousmane Sonko, s’est fendu d’une série de déclarations affirmant que le Sénégal ne percevra que 10% des profits générés par la production d’hydrocarbures, censée démarrer en 2023. De nombreuses publications sur Facebook et Twitter (1,2,3,…) relaient cette théorie selon laquelle les compagnies pétrolières étrangères ont orchestré une vaste spoliation des ressources pétrolières et gazières du Sénégal. « Ce n’est pas seulement l’avis de Sonko. Bon nombre de Sénégalais pensent, à tort, que le Sénégal ne percevra presque rien de l’exploitation de son pétrole et de son gaz, à l’inverse des compagnies étrangères. C’est un débat utile mais trop souvent mené par des personnes peu outillées« , estime Idrissa Bodian, ingénieur pétrolier et directeur général de l’Institut africain de l’Energie (IAE) basé à Dakar. Ce débat sur le partage des richesses minières n’est pas nouveau. Il ressurgit fréquemment depuis la découverte de vastes gisements pétroliers en 2014 puis gaziers en 2017, qui ont attiré les convoitises de grandes compagnies internationales comme le géant britannique British Petroleum (BP) et le Français TotalEnergies. Les réserves des blocs de Rufisque et de Sangomar, dans l’ouest du pays, sont évaluées par exemple à plus d’un milliard de barils de pétrole, selon une note de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie). Le gisement de gaz naturel Grand tortue/Ahmeyim (GTA), situé à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, est tout aussi prometteur – avec des réserves estimées à 900 milliards de mètres cubes – et son exploitation a nécessité la construction de la « plus profonde infrastructure sous-marine d’Afrique« , selon la compagnie British Petroleum qui porte le projet.

Si ces ressources pétrolières et gazières ne représentent respectivement que 0,07 % et 0,5 % des réserves mondiales, elles sont assez importantes à l’échelle de notre pays pour changer radicalement son économie, son tissu industriel et donc ses perspectives d’avenir », précisait récemment à l’AFP la ministre du Pétrole Sophie Gladima.

Jusque-là, le pays « dépend totalement des importations pour satisfaire ses besoins en produits pétroliers. En 2017, la facture pétrolière du pays est estimée à 856 milliards de francs CFA (environ 1,3 milliard d’euros) soit 60% des revenus d’exportation et 10% du PIB« , souligne par ailleurs l’Itie. Dans un rapport publié fin septembre 2022, la Banque mondiale avait estimé que l’entrée en production de plusieurs gisements d’hydrocarbures devrait porter la croissance de l’économie sénégalaise de 4,8 % en 2022 à une moyenne annuelle de 9,2% en 2023 et 2024. Dans ce contexte, la dernière saillie d’Ousmane Sonko – qui n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien – a suscité de vives réactions de la part du gouvernement sénégalais. « Le fake est le moteur de la vie politique et sociale de Sonko« , a notamment dénoncé le 16 octobre le ministre du Commerce Abdou Karim Fofana dans un tweet visant l’opposant de 48 ans, coutumier des polémiques. Sous le coup d’accusations de viols, ce dernier accuse en retour le pouvoir de chercher par tous les moyens à l’éliminer de la course à la présidentielle de 2024.

10% détenus par Petrosen durant la « phase d’exploration »

A quoi correspondent donc les chiffres avancés par Ousmane Sonko dans son réquisitoire? Comme l’explique Idrissa Bodian, « les 10% qui font débat actuellement représentent la part symbolique qu’apporte la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen, détenue par l’Etat) durant la phase d’exploration ». Cette phase consiste à mener d’importantes études géologiques et fouiller une partie du sol et du sous-sol dans l’espoir d’y découvrir du pétrole et du gaz. Puis, le cas échéant, à estimer le volume, les conditions d’une éventuelle exploitation et la rentabilité de cette activité. Dans un récent communiqué, l’entreprise détenue à 100% par l’Etat sénégalais affirmait également que « la compagnie étrangère est obligée de s’associer à Petrosen (…) qui dispose de 10% de parts dans tous les contrats signés pour la phase d’exploration« . Ces termes sont prévus dans chaque « contrat de recherche et de partage de production (CRPP) » qui selon le code pétrolier sénégalais, donne aux opérateurs « l’autorisation d’exploration, fixe les droits et obligations respectifs des différentes parties pendant la durée des phases d’exploration et éventuellement celles d’exploitation qui y sont rattachées. » Parmi les nombreux contrats nécessaires pour mener un grand projet d’extraction de ressources naturelles, « c’est le plus important conclu entre un gouvernement et une compagnie pétrolière étrangère« , lit-on dans un ouvrage pédagogique (page 30) sur les contrats pétroliers, publié par la coalition internationale « Publiez ce que vous payez« .

Sur le site de l’Itie, on peut consulter la liste des titres miniers octroyés, et constater que dans le cas des 11 blocs faisant l’objet de recherche et d’exploration, Petrosen se voit systématiquement attribuer une participation de 10%.

L’exploration est une phase « risquée » et « très coûteuse » dont les compagnies étrangères supportent presque toutes les charges, souligne Idrissa Bodian. « Petrosen opte en réalité pour une contribution symbolique à hauteur de 10% afin de participer aux décisions qui seront prises par le conseil d’administration du consortium des entreprises. Mais ce pourcentage n’implique pas nécessairement une contribution financière de Petrosen”, détaille l’ingénieur pétrolier. La compagnie pétrolière sénégalaise confirme qu’à ce stade des opérations, elle « ne participe à aucun investissement« . Toutefois, en cas de découvertes économiquement rentables, elle peut porter sa part à 20% ou 30% en phase d’exploitation et contribuer à l’investissement. « C’est le cas actuellement pour les sites de GTA et Sangomar”, poursuit-elle dans son communiqué. Adama Gaye, journaliste sénégalais en exil et féroce critique du président Macky Sall qui a beaucoup écrit sur ce qu’il considère comme la mauvaise gestion du secteur du pétrole et du gaz, convient lui aussi que « la déclaration de Sonko est exagérée« . “Dans la phase d’exploration, le Sénégal n’ayant pas pris de risques, il n’a que 10% au départ. C’est après la découverte du pétrole et du gaz dans un État que celui-ci devient plus regardant sur la délivrance de licences, plus exigeant sur les pourcentages, les parts, les accords, le taux d’imposition, les royalties plus élevées, le recrutement etc”, souligne-t-il.

L’Etat perçoit des revenus plus importants une fois la production lancée

Pour se faire une idée de l’ensemble des profits générés par l’exploitation minière, il faut s’intéresser à l’étape suivante. Lorsque la production peut enfin démarrer, après la découverte de gisements exploitables, la République du Sénégal commence à percevoir d’autres revenus – distincts de ceux de Petrosen. Ils correspondent au pourcentage revenant à l’Etat sur la production totale d’hydrocarbures après soustraction de la part d’hydrocarbures destinée au recouvrement des coûts pétroliers par ses partenaires privés. « Ces coûts représentent des milliards de dollars. C’est tout un village qu’on construit en pleine mer. C’est énorme« , explique le consultant Idrissa Bodian. « Ce sont donc les compagnies pétrolières qui investissent davantage. La période d’amortissement de leurs dépenses est de 5 ans ». Autrement dit, les opérateurs pétroliers sont d’abord remboursés en pétrole à hauteur des dépenses d’investissement effectuées (« Cost oil »). Laproduction restante est ensuite partagée entre les parties prenantes.La part de l’Etat – hors participation de Petrosen – est appelée « Profit oil ». L’AFP a retrouvé certains contrats pétroliers signés entre l’Etat sénégalais et des compagnies pétrolières associées à Petrosen, publiés sur le site de l’Itie comme étant « en cours de validité« . Selon les dispositions de l’article 22 de ces contrats, le « Profit oil » varie en fonction de la production journalière ou équivalent gaz.

Capture d’écran d’un extrait du contrat pétrolier entre la République du Sénégal et la société Petro-Tim associée à Pétrosen

Dans le cas du bloc de Sangomar, par exemple, le contrat rendu public stipule que la part de l’Etat oscille entre 15% (si la production est inférieure à 50.000 barils/jour) et 40% (si la production atteint 200.000 barils/jour). Dans celui du bloc de Rufisque, conclu avec le Français Total, ce pourcentage fluctue entre 26% (production inférieure à 50.000 barils/jour) et 50% (production supérieure à 200.000 barils/jour). Enfin, dans les contrats signés avec l’opérateur Oranto Petroleum pour le bloc de Saint-Louis Offshore Shallow, ou encore Petro-Tim Limited pour le bloc de Cayar, la part de l’Etat varie cette fois entre 35% tant que la production ne dépasse pas 30.000 barils/jour et 58% si elle grimpe à 120.000 barils/jour.

« La participation de Petrosen n’est qu’un des éléments constituant la part totale de l’État dans les projets pétroliers et gaziers » auquel il faut donc ajouter la participation directe de l’Etat, ainsi que les impôts, taxes, redevances et loyers superficiaires versés par les compagnies pétrolières et leurs fournisseursrésume la présidence sénégalaise dans un document explicatif. En additionnant tous ces éléments, les autorités estiment que la part qui revient in fine au Sénégal est de l’ordre de 60%.

Capture d’écran d’une estimation des revenus du Sénégal, présentée sur le site web de la présidence sénégalaise

Un chiffre jugé « tout à fait plausible » par Benjamin Augé, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri), qui relève que « la clé de répartition entre l’Etat et les opérateurs pétroliers est généralement à l’avantage des Etats, très rarement l’inverse » et que « plus grandes sont les découvertes, plus l’Etat se retrouve en position de force pour négocier un pourcentage élevé des profits » tirés de la production et de la vente d’hydrocarbures. On est donc très loin des 10% de profits qui suscitent l’inquiétude de nombreux Sénégalais.

Scepticisme et inquiétudes à long terme

D’autres réserves ont été émises sur l’avenir de l’industrie pétrolière, qui représente selon les plus sceptiques une « fausse promesse » de développement à long terme. “L’Etat garantit peut-être 50% de parts ou plus, mais ça peut être 50% de rien”, estime ainsi le journaliste Adama Gaye, attirant l’attention sur « le déclin » des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables et les incertitudes économiques et géopolitiques actuelles. Ces questions ont d’ailleurs été au coeur des débats durant la COP27 sur le climat organisée au mois de novembre en Egypte, où experts et militants ont plaidé pour l’arrêt des projets d’exploitation d’hydrocarbures à travers le monde.

Comme d’autres dirigeants sur le continent, le chef de l’Etat sénégalais et président de l’Union africaine Macky Sall n’entend cependant pas renoncer à cette manne potentielle alors que les pays riches sont les premiers responsables du réchauffement climatique. Dénonçant une « injustice« , il déploie une diplomatie active pour justifier le début de l’exploitation pétrolière à partir de 2023.

« Nous sommes pour une transition verte juste et équitable en lieu et place de décisions qui portent préjudice à notre processus de développement« , a martelé à la tribune de la COP27 Macky Sall, qui est aussi ingénieur géologue de formation et a dirigé par le passé la société Petrosen (2000-2001).

Face aux interrogations sur la volatilité des cours et les fluctuations de la demande, alimentées par la guerre en Ukraine ou la crise sanitaire, les experts estiment en tous cas que le marché des énergies fossiles a encore de beaux jours devant lui.

Pour le représentant du FMI au Sénégal, Mesmin Koulet-Vickota, même si la demande internationale pour les énergies fossiles devrait diminuer à long terme, « cela peut arriver dans très longtemps ». « A plus court terme, on observe plutôt le phénomène inverse », explique-t-il à l’AFP, étant donné que le gaz notamment, devient une denrée rare plus convoitée que jamais par les puissances occidentales.

« La demande mondiale ne baisse pas du tout, bien au contraire », renchérit le chercheur Benjamin Augé. « A environ 100 millions de baril par jour, la demande en pétrole se situe actuellement au même niveau qu’en 2019, avant la crise du Covid-19« .Monique Ngo MayagAFP Sénégal

KOLDA/Ousseynou Tall (directeur des études et de la planification/ANASER) : « Les accidents de la route coûtent 160 milliards f CFA environ à l’État, soit 2% du PIB… »

https://www.dakaractu.com Les accidents coûtent environ 160 milliards f cfa à l’État du Sénégal, soit 2% du PIB selon les statistiques. Ces chiffres ont été avancés par Ousseynou Tall, le directeur des études et de la planification de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER) lors de la rencontre de sensibilisation avec les acteurs du secteur à Kolda. Il est ressorti de ces échanges, que l’agence compte mettre en place une nouvelle orientation à proximité des lieux publics par une « limitation de la vitesse à 30 km/heure » pour limiter les accidents. Cette rencontre aura aussi été un moyen de sensibiliser sur le code de la route, des nouvelles mesures avant de passer aux  recommandations. Toutes ces mesures sont pour la lutte contre les accidents de la circulation qui font des ravages énormes sur la route en impactant négativement l’économie nationale. Pour Ousseynou Tall, « les accidents de la route nous coûtent 160 milliards f CFA soit un taux de 2% du PIB selon les statistiques. Nous constatons malheureusement que les causes des accidents sont dus au comportement humain. Et d’ailleurs, ce sont des accidents qu’on pouvait éviter si le code de la route était respecté dans toute sa rigueur. » C’est pourquoi, il estime « qu’à côté des lieux de culte, des écoles ou des mairies, nous allons instaurer la limitation de la vitesse à 30 km/h. Et pour y parvenir, nous allons installer la signalisation verticale, la sensibilisation et la formation des chauffeurs afin de se familiariser avec cette nouvelle mesure. » Les rôles de l’ANASER sont entre autres, la gestion de la sécurité routière, la contre-expertise de la visite technique, la gestion harmonisée de données fiables. Dans la foulée, Marie Hanne, adjointe au gouverneur chargée du développement, estime qu’il faut appliquer la coercition avec rigueur pour les transgresseurs. En ce sens, elle soutient que « nous voyons qu’il y a beaucoup de laisser-aller. C’est pourquoi, il y’a lieu, avec l’ensemble des forces de défense et de sécurité de sanctionner les transgresseurs. Et je pense que cela pourrait être dissuasif à l’encontre des contrevenants… »

Usaid GoLD a contribué au renforcement de capacités de plus 5100 acteurs locaux de Kolda

Dakar, 22 nov (APS) –  L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), à travers son projet GoLD (gouvernance locale pour le développement), a mis en œuvre des activités de renforcement du leadership et des capacités dont ont bénéficié   »plus de 5100 acteurs locaux » dans la région de Kolda, entre 2016 et 2022, affirme le directeur de ce programme. « Nos activités de renforcement du leadership et des capacités techniques des collectivités territoriales ont concerné plus de 5100 acteurs locaux, élus, autorités et communautés dont près de 1294 femmes et 1500 hommes », a déclaré Jean Michel Dufils, directeur du programme Usaid GoLD. Jean Michel Dufils s’exprimait à l’occasion de la cérémonie officielle de clôture et de capitalisation des activités de ce projet dans la région de Kolda, en présence du gouverneur Saer Ndao. Le volet appui à la mobilisation des ressources dudit programme “a permis de noter une évolution à 100% des collectivités territoriales qui ont amélioré leurs recettes propres collectées », a a affirmé M. Dufils. Il a fait état de « plus de 227% du taux de la collecte des taxes et une augmentation des investissements des collectivités territoriales”. “Ces investissements ont été axés dans les secteurs prioritaires notamment la santé, l’éducation, l’eau, l’hygiène et l’assainissement dans certains des cas”, a-t-il dit. Il a signalé, à ce sujet, le financement de la construction d’infrastructures sanitaires – logements pour sage-femme et  médecin chirurgien-dentiste, salles d’accouchement – à Linkering, Bagadadji, Thietty et Médina Yoro Foula, des collectivités territoriales de la région de Kolda. A cela s’ajoutent « la construction et l’équipement de salles de classe à l’école Sinthiang Hadji-Némataba, Sinthiang Koundara, Pata, mais également le financement d’extensions forages dans les communes de Médina Chérif et Bagadadji etc. » ‘’C’est avec tristesse, mais avec la fierté du devoir accompli, que l’équipe USAID GOLD va devoir clôturer ses activités dans la région de Kolda’’, a-t-il conclu.

Le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndao, a pour sa part plaidé pour “la consolidation des acquis de ce programme au profit des collectivités territoriales et le lancement de sa deuxième phase afin de mieux préparer les acteurs locaux à prendre la relève”. 

« Le projet a été réussi partout parce que dans tous les secteurs qui ont été ciblés, il a bénéficié de l’accompagnement de tous les acteurs qui ont travaillé en parfaite synergie afin d’atteindre les objectifs fixés au départ », a-t-il dit. Aussi a-t-il rendu « un hommage mérité à tous les élus locaux notamment les maires et les secrétaires généraux des municipalités qui ont bien voulu accompagner cette dynamique »DS/SMD/BK

Encore 48h de grève renouvelables dans le secteur primaire

https://www.sudquotidien.sn L’intersyndical a décidé de remettre ça. Les travailleurs du secteur primaire entendent poursuivre le combat en décrétant à nouveau une grève général de 48h renouvelables. Une décision prise à l’issue de son assemblée générale, tenue ce lundi 21 novembre 2022, à la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio, afin d’évaluer la grève de la semaine dernière et décliner la suite de son mouvement d’humeur, renseigne-t-on dans un communiqué. Selon le communiqué de l’intersyndical, « Les secrétaires généraux sont revenus largement sur des séries de rencontres avec des autorités politiques, religieuses, de la société civile , des opérateurs économiques et des acteurs du secteur primaire.  Ces autorités ont été bien sensibilisées sur notre mouvement d’humeur qui dure depuis maintenant presque trois (3) mois ». « D’autre part les acteurs rencontrés avaient déjà entamé des médiations auprès des hautes autorités impliquées directement dans le dossier, afin qu’une solution définitive soit apportée car étant les premiers à être impactées de cette grève. Des assurances leur ont été données par les autorités comme le premier ministre pour la satisfaction de nos revendications et une sortie de crise dans les prochains jours », rapporte la source. Cependant, malgré cette lueur d’espoir, l’intersyndical, en plus d’attendre des décisions concrètes de la part de l’Etat, a décidé de poursuivre le combat en décrétant une grève générale de 48h renouvelables à compter de ce mardi 22 novembre 2022, en attendant la décision officielle de l’Etat pour une sortie crise.OG

L’UNSAS EXIGE L’AUDIT DE L’IPRES ET DE LA CSS

S’inquiétant de la mauvaise gouvernance de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), le Secrétariat Permanent de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal demande leur audit Dans un communiqué parvenu à « L’AS », l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal demande l’audit de l’Institution de prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Mademba Sock et cie ont également exprimé leur préoccupation par rapport aux tensions sociales dans le secteur des télécoms, de la santé, des collectivités territoriales et de l’enseignement supérieur. S’inquiétant de la mauvaise gouvernance de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), le Secrétariat Permanent de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal demande l’audit des deux institutions. « Le secrétariat exécutif s’inquiète de la mauvaise gouvernance des institutions de prévoyance sociale, notamment l’IPRES et la CSS, où le système d’information et les investissements opérés sur le foncier relèvent d’un scandale intolérable. Le Secrétariat exécutif de l’UNSAS exige l’audit des deux institutions et un contrôle de la Cour des comptes afin de faire la lumière sur le financement du système d’information et les investissements dans l’immobilier », informe un communiqué parvenu à «L’AS». Dans le document, l’UNSAS exprime sa préoccupation par rapport aux tensions sociales dans le secteur des télécoms, de la santé, des collectivités territoriales et de l’enseignement supérieur. « À la Poste, en raison des tensions de trésorerie, l’exploitation est à l’arrêt et les salaires sont payés avec beaucoup de retard et de difficultés. Les emplois à la SONATEL sont menacés par l’externalisation, alors qu’Expresso est secouée par un conflit social lié à la volonté de la direction de procéder au licenciement de 44 salariés dont des responsables syndicaux. Le Secrétariat exécutif de l’UNSAS exhorte les autorités étatiques à ne pas cautionner la violation délibérée des libertés syndicales. La restructuration de la Poste doit se faire selon une démarche inclusive et consensuelle qui intègre la participation de l’ensemble des parties prenantes, y compris les représentants légitimes des travailleurs», informe le texte. Par ailleurs, ajoute le communiqué, le Secrétariat exécutif s’interroge sur le manque de réactivité des autorités gouvernementales face à la récurrence des revendications des syndicats de la santé, des collectivités territoriales, du secteur primaire et des personnels des universités, relativement aux augmentations salariales, telles que accordées aux autres corps de l’administration publique. Le Secrétariat exécutif de l’UNSAS rappelle ainsi au gouvernement que l’équité salariale demeure un principe valable pour tous les agents de l’Etat. « En outre, le Secrétariat exécutif trouve inacceptable le licenciement de 56 travailleurs à la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS). Il demande à laDirection de la CSS de reconsidérer sa décision de licenciement et d’ouvrir des négociations autour des revendications des travailleurs, en vue de préserver la paix et la stabilité par un dialogue franc et constructif. Au niveau de l’enseignement supérieur, le SAES et l’Intersyndicale des personnels administratifs sont mobilisés pour exiger la satisfaction des revendications articulées, entre autres, autour du relèvement du solde indiciaire, de la revalorisation et du versement à temps de la pension de réversion aux veuves des enseignants décédés, de l’arrêt de la spoliation foncière des universités, du traitement diligent des actes de nomination suite aux résultats du CAMES, ainsi que de l’application de la loi relative à la gouvernance des universités», explique le document. Dans son communiqué, l’UNSAS dénonce aussi les manœuvres du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qu’il accuse de déstabiliser la lutte des personnels administratifs, en signant « un protocole de la honte » avec des syndicats opportunistes. Il invite ainsi le gouvernement à engager des négociations sérieuses, dans les meilleurs délais, avec le SAES comme avec les syndicats des personnels administratifs. «L’UNSAS demande aux travailleurs de maintenir la mobilisation jusqu’à la satisfaction complète de leurs demandes légitimes. Enfin, sur le déroulement des élections aux Commissions administratives paritaires et Conseil de discipline (CAP/CD) du 21 au 25 novembre 2022, le Secrétariat exécutif invite les syndicats du secteur de l’éducation à plus de vigilance sur la gestion de la plateforme numérique. Il leur recommande d’exiger des conditions favorables à une participation massive des enseignantes et enseignants, surtout dans les zones enclavées où la connexion Internet fait défaut. Le Secrétariat exécutif de l’UNSAS exige des autorités la tenue d’un scrutin sincère et transparent », précise le texte El Hadji Fallilou Fall

Les internes des hôpitaux tirent sur le Préfet de Dakar

L’Association des Internes et Anciens Internes des Hôpitaux du Sénégal (Aiaihs) ne décolère pas contre le Préfet de Dakar. Ce dernier a interdit systématiquement leur marche. Les blouses blanches fustigent l’attitude du Préfet de Dakar qui a subjectivement refusé d’autoriser la marche pacifique prévue ce mardi 22 novembre 2022. Son prétexte, c’est le risque de troubles à l’ordre public, rapporte L’As. Selon le président de l’Aiaihs , Dr Assane Diouf, il s’agit d’une violation récurrente du droit constitutionnel de marche. Il convie les membres de l’association à une rencontre au bloc des médecins de l’hôpital Fann pour s’adresser à la presse.

Universités du Sénégal : les travailleurs maintiennent leur mot d’ordre de grève

https://www.sudquotidien.sn La rencontre entre le Syndicat autonome des travailleurs des personnels administratifs et techniques des universités du Sénégal (PATS) et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) d’hier, mardi 22 novembre, n’a pas porté ses fruits. Conséquence  : le syndicat maintient son mot d’ordre de grève. En sit-in lundi dernier, 21 novembre, ils avaient décrété 72 heures de grève pour exiger la revalorisation de leurs salaires, comme les autres travailleurs de la  fonction publique. Ce, après plusieurs plans d’actions pour réclamer de meilleures conditions. Les travailleurs dénoncent la signature, vendredi dernier, de ce qu’ils qualifient de «protocole de la honte» entre le MESRI et une «infime partie des travailleurs». «L’intersyndicale des personnels administratifs, techniques et de services (PATS) dénonce fermement la démarche cavalière et indécente du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui, en complicité avec des aventuriers qui ignorent royalement les intérêts de travailleurs, ont tenté de signer le protocole de la honte pour décréter la mort des PATS», ont fait savoir les travailleurs. Ils ajoutent   «qu’Aujourd’hui, les travailleurs de façon unanime ont déchiré le protocole de la honte, pour exiger l’application effective de la revalorisation salariale telle que décidée par le Chef de l’Etat, le relèvement de la solde globale de 5%, et la signature du nouveau décret fixant le régime applicable aux PATS dans les délais raisonnables».M. DJIGO

Saint-Louis : ayant reçu gain de cause sur leurs points de revendication : le STESU/UGB lève son mot d’ordre de grève, après trois mois mouvement d’humeur

https://www.sudquotidien.sn Le Syndicat des Travailleurs des Etablissements Scolaires et Universitaires du Sénégal (STESUS) a levé, dans la matinée d’avant-hier, lundi 21 novembre, son mot d’ordre de grève, après trois mois de mouvement d’humeur orchestré au sein des universités du pays. Cela fait suite à la rencontre que ses membres ont eu avec le ministère de tutelle, avec qui ils se sont accordés sur presque tous leurs points de revendication. Il s’agit, entre autres, de la revalorisation salariale, avec une augmentation de 60 000 FCFA sur leurs salaires. Cette question de la revalorisation des salaires étaient l’un des cinq points de revendication qu’avaient brandi les responsables du Syndicat des Travailleurs des Établissements Scolaires et Universitaires du Sénégal (STESUS)/ Section Université Gaston Berger de Saint-Louis. Sur ce point précis, ils se sont accordés avec leur ministère de tutelle à savoir celui de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, pour une augmentation de 60 000 FCFA sur les salaires de tous les personnels administratifs, techniques et de service des établissements scolaires et universitaires. «A côté de la revalorisation des salaires, nous avons eu des acquis sur la signature du décret 2103 qui protège les travailleurs des établissements scolaires et universitaires. Nous bénéficions également d’une prime administrative spéciale qui passe de 150 000 à 210 000 FCFA. Au total, il y a eu cinq points de revendication sur lesquels nous avions tablé et nous nous mis d’accord avec l’État. Nous avons donc signé ces accords pour le grand bonheur des personnels administratifs, techniques et de service», a rappelé Amath Diallo, Secrétaire général de la section UGB du Syndicat des travailleurs des établissements scolaires et universitaires. Il a tenu cependant à préciser qu’ils vont certes baisser les armes et regagner leurs lieux de travail. Mais, «n’empêche, nous continuerons à représenter les travailleurs pour plus de respect et de considération à leur endroit». Selon Amath Diallo, ces accords qui viennent d’être signés avec leur ministère de tutelle sont historiques. C’est ainsi qu’il n’a pas manqué de remercier les autorités étatiques à qui il demande de continuer d’appuyer et d’accompagner les universités et surtout les Centres des œuvres universitaires, en rehaussant leurs budgets.YVES TENDENG  

L’APPEL FORT D’UN CITOYEN AU MINISTRE DE LA COMMUNICATION

À Monsieur Moussa Bocar THIAM, Ministre de la Communication Monsieur le Ministre, Notre assemblée nationale vient d’adopter à la majorité le budget conséquent de votre département Ministériel. Au même moment un différend regrettable oppose la RTS et le Groupe Emedia dans la diffusion des matchs de la coupe du Monde. Je vous encourage à aider à la recherche d’une solution satisfaisante pour toutes les parties. Les entreprises audiovisuelles privées à capitaux Sénégalais, doivent avoir les moyens d’existence. L’état garant de l’équité des traitements peut créer les conditions d’une solution satisfaisante. Emedia, une grande chaîne qui participe à l’éveil des consciences citoyennes, à l’information juste, impartiale, doit pouvoir vivre.Avec toute ma considération, Mamadou Abdoulaye DEME

Pape Alé Niang,cumul de mandats, sweet beauté : Un leader de l’Apr descend Sonko et Biram Souleye (Senego Tv)

https://senego.com « Naylerr », l’émission de Senego, a reçu Modou Fall. Le responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès aborde des questions liées à l’actualité politique, économique et sociale. Affaire Pape Alé Niang, 3e mandat, remobilisation des troupes de l’Apr, cumul de mandats, avenir politique à Thiès, marathon budgétaire, affaire Sweet Beauté, entre autres, articulent l’entretien que Modou Fall a accordé au journaliste de Senego, Thierno Malick Ndiaye, dans « Naylerr ».

3e mandat : Abass Fall de Pastef renverse Mame Mbaye Niang

https://senego.com Les députés de l’opposition disent niet à la 3ème candidature de Macky Sall. Abass Fall charge Mame Mbaye Niang, ce lundi lors du vote du Budget du ministère du Tourisme et des Loisirs. Selon lui,  l’ancien chef de cabinet de la présidence n’est pas digne de confiance. « Tout le monde sait que la stabilité du pays est le levier pour l’amélioration du Tourisme. On ne peut pas comprendre un ministre du Tourisme qui doit faire la promotion du Tourisme soit à l’origine de l’instabilité du pays. Car il passe tout son temps à parler de 3ème mandat« , a déclaré le député de Yewwi Askan Wi

Emprisonnements politiques : «Ce qu’on reproche à Pape Alé Niang,je suis le premier à le dire et je détiens les documents,pourquoi ils ne sont pas venus m’arrêter?» (Ousmane Sonko)

https://www.dakaractu.com La conférence des leaders de Yewwi Askan Wi a animé, ce 22 novembre, un point de presse pour se prononcer sur l’actualité nationale. Parmi les sujets phares, figurent les arrestations pêle-mêle des leaders d’opinion. Ousmane Sonko et ses camarades ont fustigé la démarche du régime de Macky Sall tendant à faire taire toutes les voix discordantes. « Macky Sall a battu le records de la détention pour crime d’opinion. Plusieurs otages sont entre ses mains pour des opinons contraires aux siennes », s’est désolé le président de Pastef. Selon Ousmane Sonko qui s’est appesanti sur l’incarcération du journaliste Pape Alé Niang, Macky Sall vise des personnes déterminantes. « Ce qu’on reproche à Pape Alé Niang, je suis le premier à le dire et je détiens les documents pourquoi ils ne sont pas venus m’arrêter ? », s’est interrogé l’opposant. Ousmane Sonko croit que priver les gens de leur liberté, les séparer de leur famille, tôt ou tard peut engendrer une situation dégradante dans le pays. « Ce ne sont pas des menaces, nous alertons pendant qu’il est temps. Être juge ne veut pas dire être au dessus des citoyens », a-t-il soutenu.

Pour sa part, Déthié Fall, dans la foulée, a dénoncé l’emprisonnement des gardes rapprochés de Ousmane Sonko et de tous les otages politiques et demandent leur libération immédiate.

« On ne peut pas accepter qu’on les arrête et qu’on les isole. Le 29 novembre, il (Macky Sall : Ndlr) n’a pas une autre option que de libérer les gardes rapprochés d’Ousmane Sonko. Nous apportons tout notre soutien à la sécurité de Ousmane Sonko et au delà de sa sécurité, à la sécurité de Yewwi Askan Wi », a confié le leader du PRP qui a exprimé ses vives félicitations à la presse pour sa posture dans l’affaire Pape Alé Niang. De son côté, Aïda Mbodj a témoigné son estime et son soutien au journaliste d’investigation et exige sa libération ainsi que celle de tous les détenus politiques. « Quand Pape Alé défendait Macky Sall, où il était ? Nous lui demandons de le libérer. », a dit Aïda Mbodj. La conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi a effectué lors de sa sortie médiatique un survol de l’actualité nationale.

Affaire Pape Alé Niang : Khalifa Sall et Déthié Fall accablent Macky Sall

https://www.dakarposte.com Les leaders de la coalition, Yewwi Askan Wi, ont fait face à la presse, ce mardi 22 novembre. Parmi les points abordés figure l’affaire Pape Alé Niang. Khalifa Sall et Cie ont tour à tour demandé la libération du journaliste. Prenant la parole en premier, l’ex Maire de Dakar a rappelé le temps d’antenne que Pape Alé Niang avait accordé au Président Macky Sall en 2012. « Tout le monde aurait dû aller en prison sauf Pape Alé, estime Khalifa Sall. En 2012, quand le président Abdoulaye Wade tardait à faire une déclaration, Pape Alé Niang a donné près de deux heures de temps d’antenne à Macky Sall». Le leader de Taxawu Sénégal  considère que « Macky n’a pas le droit de l’emprisonner » car, selon lui, « Pape Alé Niang n’a jamais failli ». De son côté, Déthié Fall a expliqué les raisons pour lesquelles “le président Macky Sall a une facilité à emprisonner les gens”. “Il ne connaît pas la prison, il n’a jamais été en garde à vue » a-t-il observé. Au-delà de Pape Alé Niang, le leader Parti Républicain et du Progrès (PRP) a réclamé la libération « de tous les détenus politiques », faisant référence aux membres de la garde rapprochée de Ousmane Sonko, à Outhman Diagne, à Papito Kara entre autres. Les leaders de Yewwi ont, en outre, félicité la démarche des syndicats de presse et les ont encouragés à mener le combat jusqu’à la libération du journaliste Mamadou Ndiaye

Sonko/Mame Mbaye Niang : Accusation/Contre-accusation

https://senego.com Lors de son passage à l’Assemblée Nationale ce lundi, Mame Mbaye Ndiaye a rejeté en bloc les accusations de Abass Fall, selon qui , le Ministre du Tourisme et des Loisirs  serait épinglé par un rapport. Très en colère, le Ministre a demandé à son collègue d’apporter les preuves. Ousmane Sonko assure détenir le document de l’Inspection générale d’Etat qui épingle le Ministre. Déclaration tenue ce mardi lors de la conférence de presse de Yewi. En évoquant la question des armements, Ousmane Sonko en a profité pour répondre au Ministre du Tourisme et des Loisirs. « Il est Ministre pour m’insulter, il n’a ni les compétences ni le charisme. Il a été épinglé par le rapport de l’Ige, j’ai tous les documents. Juste pour vous dire que Macky Sall ne respecte pas les Sénégalais et c’est pourquoi il a envoyé des insulteurs à l’Assemblée Nationale », déplore-t-il. Cette sortie risque de faire polémique. A rappeler qu’en matière de droit, la charge de la preuve incombe au demandeur. Le débat reste ouvert!

Affaire des 29 milliards du Prodac : Mame Mbaye Niang compte servir une citation directe à Sonko…

https://senego.com Les leaders de Yewwi Askan Wi ont fait face à la presse, ce lundi, au siège du PRP sis sur la VDN. Une rencontre lors de laquelle Ousmane Sonko a remis sur la table l’affaire dite des 29 milliards pour laquelle l’actuel ministre du Tourisme serait, selon le leader de Pastef, épinglé. Ce que Mame Mbaye Niang n’entend pas de cette oreille.

Sur l’affaire des 29 milliards…

Un débat qui refait surface au lendemain du passage de Mame Mbaye Niang à l’Assemblée Nationale pour le vote du Budget de son ministère. Interpellé d’abord par Abass Fall sur l’affaire des 29 milliards du Prodac, le ministre du Tourisme a nié, devant les parlementaires les faits, non sans préciser qu’il n’a été épinglé par aucun rapport.

Rapport de l’IGE…

Sonko, face à la presse ce mardi, est revenu à la charge et dit détenir le rapport de l’IGE incriminant Mame Mbaye Niang qui, dans plusieurs de ses sorties, a toujours nié ces accusations, allant même jusqu’à menacer ceux qui l’accusent.

Citation directe…

Et d’après une source de Senego, Mame Mbaye Niang « ne compte pas se laisser faire« . Selon toujours notre source, le ministre du Tourisme compte tenir un point de presse dans la semaine. L’ancien ministre de la Jeunesse compte même, selon notre interlocuteur, envoyer une citation directe au leader de Pastef.Affaire à suivre…

Révélations choc de Birahim Seck sur les 29 Milliards de «MbayeProdac» : «Pathio bou doywaar»(VAR)

https://senego.com Ousmane Sonko ressuscite le scandale des milliards du PRODAC. Un gaspillage qui ne dit pas son nom, selon le coordonnateur du Forum civil. Birahim Seck, à travers son ouvrage « Lettre au peuple  : PRODAC, était allé plus loin en soutenant que c’était un festin de 36 milliards F Cfa ».Regarder !

Budget MFPAI 2023 : Souleymane Ndoye salue la vision du chef de l’État et fait un fort plaidoyer pour Rufisque.

https://www.dakaractu.com L’honorable député Souleymane Ndoye, se félicite de la vision du  président Macky Sall, dans ce secteur très important et utile à beaucoup de nos compatriotes. En effet, selon lui, « nous savons que prévoir un métier est un vecteur de développement, car la formation à tous ces métiers est une solution pour résoudre l’employabilité des jeunes. » Ce dernier de rappeler que le département de Rufisque a déjà bénéficié avec l’ex-ministre Dame Diop,  d’un centre de formation qui englobe beaucoup de métiers ( Restauration,  couture/confection  et coiffure). Seulement, dira le responsable politique, « le site est trop petit par rapport au projet initial à cause d’un différend entre la Poste et votre ministère. Ce contentieux a bloqué l’extension du projet. Le centre actuel ne peut résoudre le problème car souvent on renvoie des élèves pour manque de matériel didactique, informatique. Il y a assez de professeurs, mais le centre ne peut contenir l’ensemble de filières »,  a encore déploré Souleymane Ndoye. En outre, dans le cadre du programme spécial des 46 centres de formation professionnelle dont les 23 sont en cours, Souleymane Ndoye demandera au ministre à quand le démarrage de celui de Rufisque », étant donné que notre département ne figure pas dans la 1ère phase malgré la mise à disposition d’un terrain par le Maire Ndiagne Diop… »

RND OU LES DERNIERS VESTIGES DE L’HERITAGE DE CHEIKH ANTA DIOP

L’AS-La boucle est bouclée concernant les derniers vestiges du RDN avec le départ de Madior Diouf qui dirigeait le parti depuis 1992. La boucle est bouclée concernant les derniers vestiges du RDN avec le départ de Madior Diouf qui dirigeait le parti depuis 1992. À cela s’ajoute le ralliement de Diallo Diop, qui dirigeait l’autre frange de la formation politique de Cheikh Anta Diop, au Pastef Si le RND n’a jamais su imposer sa marque depuis sa création par Cheikh Anta Diop en 1976, il reste néanmoins une formation politique historique eu égard à l’envergure du fondateur qui était un rival universitaire et politique du Président Léopold Sedar Senghor. Leurs visions du Sénégal et de l’Africain étaient fondamentalement opposées. Et si le poète a eu plus de chance sur le plan politique que l’égyptologue, le RND est resté toujours cette immense formation politique sur le plan idéologique. Mais depuis quelques années, ce parti, animé par des  »fils » non moins importants du savant panafricaniste, n’a pas surmonté son obstacle de toujours : la représentativité.

Le RND n’a jamais su être un parti populaire à l’image du PS, PDS et même des formations de gauche marxistes-léninistes. À cet écueil important politiquement vient se greffer une crise interne qui l’a secoué depuis 2008.

En effet, à l’instar de l’AJ/PADS qui a explosé à cause d’une rivalité Landing Savané-Mamadou Diop Decroix qui a même atterri au tribunal, la formation politique de l’égyptologue a connu les mêmes travers avec les rivalités Dr Diallo Diop Pr Madior Diouf. En effet, les Congressistes du Rassemblement national démocratique (Rnd) dirigés par Dr Diallo Diop avaient qualifié à l’époque, dans un communiqué de presse en date du 18 juillet,  »d’affabulation et de désinformation » le décompte fantaisiste d’un vote fictif qui aurait validé un prétendu consensus. Avec ce conflit, que reste-t-il ? Que reste-t-il de cet héritage politique de Cheikh Anta Diop? Manifestement rien de conséquent. Voire rien du tout. D’abord concernant Dr Diallo Diop, le médecin qui croit fondamentalement au projet panafricaniste de Cheikh Anta Diop, le frère du révolutionnaire Blondin Diop qui rêve notamment d’un Etat fédéral africain fort pour briser l’élan néocolonialiste a  »fondu » la frange du RDN qu’il dirige dans le PASTEF du leader Ousmane Sonko

PR MADIOR DIOUF : PAR DEVOIR ET PAR AMITIÉ POUR MOUSTAPHA NIASSE

Dr Diallo Diop partage avec ce dernier des idéaux panafricains et leur propension aussi à combattre les  »néocolonialistes ». Concernant le brillant professeur de Lettres, son magistère au sein de ce parti qu’il dirige depuis 1992 aura été un peu plombé par la longévité de son alliance avec l’AFP de son ami Moustapha Niasse. Candidat à l’élection présidentielle de 1993, Pr Madior Diouf a pendant plusieurs années  »tronqué » son parti pour être aux côtés de l’ancien président de l’Assemblée nationale. D’ailleurs les contestataires de 2008 avaient fait le même reproche au Professeur Madior Diouf. Selon ces dernières, il a mis ce parti dans la léthargie à cause de son alliance avec Moustapha Niasse. De ce fait, insistaient-ils, le parti aurait perdu son âme de formation politique de contestation. A présent, avec le départ de Pr Diouf qui cède sa place à Bouna Ndiaye et Dr Diallo Diop qui a  »fondu » sa frange dans le PASTEF, c’est une page de cette formation politique qui se tourne. Et peut-être aussi de l’héritage de Cheikh Anta Diop. Mamadou Mbakhé NDIAYE

Karim Wade obtient son « passeport » pour Dakar…Le « new deal » en marche

https://www.xibaaru.sn C’est un rebondissement dans l’arène politique sénégalaise. Karim Wade qui organise son retour vers le Sénégal et Macky qui lui donne son « visa » pour rentrer sans problème. Les médiations ont abouti et la rencontre entre Macky et Karim a bel et bien eu lieu dans le tohu bohu de la coupe du monde. Le fils de Wade va pouvoir bientôt rencontrer son père et réorganiser le Parti démocratique Sénégalais (PDS) en vue de l’élection présidentielle de 2024. Un retour qui va faire des dégâts dans la mouvance présidentielle et donner des sueurs froides à un certain…Ousmane Sonko. Ce que tout le monde pouvait soupçonner est arrivé. Profitant du match ayant opposé deux nations de football, le Sénégal et les Pays-Bas, le Chef de l’Etat Macky Sall, et Karim Wade se sont rencontrés au Qatar. Les deux hommes ont pris langue, et ont discuté de questions politiques nationales. Une rencontre que beaucoup d’acteurs de la scène politique nationale et de la société civile avaient souhaité de toutes leurs forces. D’ailleurs, l’on indique que c’est notre célèbre architecte Pierre Goudiaby Atépa qui milite pour la paix civile au Sénégal qui a joué le rôle de facilitateur pour que les deux hommes se rencontrent au Qatar, profitant ainsi du match de football entre le Sénégal et les Pays Bas, comptant pour la Coupe du monde de football. Aux yeux de l’opinion publique, on espérait une telle rencontre entre les deux hommes. Tous les patriotes de ce pays, ont besoin que l’espace politique national soit pacifié. Et Macky Sall, et Karim Wade ont un rôle central à y jouer. Karim Wade est le fils de l’ancien Chef d’Etat, Me Abdoulaye Wade, dont le Parti démocratique sénégalais (PDS) est considéré comme étant la principale formation d’opposition au Sénégal. Karim Wade est en « exil » au Qatar, même s’il bénéficie d’une grâce de la part du Chef de l’Etat Macky Sall, après avoir purgé une partie de sa peine de 6 ans de prison prononcée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Au même titre que le Président de la République Macky Sall, Karim Wade fait partie de la grande famille libérale au Sénégal dont son père Me Abdoulaye Wade est le fondateur. Me Abdoulaye Wade, après 26 années d’opposition, est parvenu enfin au pouvoir en 2000. L’un de ses rêves les plus chers, c’est que les libéraux règnent au pouvoir pendant plus de cinquante ans au Sénégal. Abdoulaye Wade a toujours souhaité voir son fils Karim Wade à la tête de la République. Ce qui peut passer par une réconciliation entre Macky Sall et Karim Wade. Macky Sall serait plus rassurés pour ses arriérés et ceux des membres de sa famille, de voir Karim Wade lui succéder au pouvoir, plutôt qu’un autre membre de l’opposition. Ensuite, Karim Wade candidat à l’élection présidentielle de 2024, s’il bénéficie de l’onction de Macky Sall qui va ainsi renoncer de son projet de présenter sa candidature à un troisième mandat lors de cette échéance, bénéficiera d’une machine redoutable face à ses futurs adversaires. Le PDS étant et restant toujours ce grand parti politique au Sénégal. D’autant que Karim Wade, suite à la rencontre entre lui et le Président de la République Macky Sall, bénéficie de ce plus grand « visa » qu’il ne sera plus jamais poursuivi au Sénégal et a toutes les mains libres, et qu’il recouvre tous ses droits civiques. Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle en 2024 avec l’onction du Président de la Répulique Macky Sall et de son père Me Abdoulaye Wade, rien ne pourra l’empêcher de prendre le pouvoir en 2024. Une telle perspective fait trembler l’opposition radicale, notamment Ousmane Sonko et des membres de la mouvance présidentielle dont l’accession de Karim Wade à la présidence de la République pourrait ruiner les plans.Papa Ndiaga Dramé

Disparition de deux militaires : le Parquet révèle les premiers éléments de l’enquête

https://www.sudquotidien.sn La disparition de l’adjudant de la Gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat, et du sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, préoccupe les autorités au sommet. Le Procureur de la République près le Tribunal hors classe de Dakar annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire confiée à la Brigade prévôtale de la Gendarmerie nationale, pour élucider cette affaire. Le Parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, dans un communiqué publié hier, mardi 22 novembre, est revenu sur la disparition mystérieuse de deux éléments militaires. Dans la note transmise à la presse, le Procureur de la République près ladite juridiction informe de «l’ouverture d’une enquête judiciaire confiée à la Brigade prévôtale de la Gendarmerie nationale, à la suite de la disparition de l’adjudant de la Gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat et du sergent Fulbert Sambou de la Direction des renseignements militaires.» Selon les premiers éléments de de l’enquête, «la disparition des susnommés a été signalée dans la soirée du samedi 19 novembre 2022». Des recherches ont été immédiatement entamées, signale le Parquet. Et, «la géolocalisation des appareils des disparus a permis de les situer consécutivement au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel où ont été retrouvés par ailleurs un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés». Le parquet informe que «la Brigade prévôtale qui s’est immédiatement transportée sur les lieux a procédé aux constatations d’usage à l’effet d’élucider les circonstances précises de ces disparitions». Toutefois, indique le Procureur de République, «les unités d’enquêtes ainsi que les Sapeurs-pompiers et la Marine nationale ont été engagés dans les recherches, pour retrouver lesdites personnes qui ne sont, pour le moment, que portées disparues».Fatou NDIAYE

2 militaires introuvables depuis samedi : 1 affaire 100 Hypothèses

https://lequotidien.sn La disparition l’Adjudant-chef de la gendarmerie, Didier Badji, et du Sergent, Fulbert Sambou, jusqu’ici en fonction respectivement à l’Inspection générale d’Etat et à la Direction des renseignements militaires, est prise au sérieux par les autorités judiciaires et militaires, qui ont lancé les recherches pour les retrouver. Même s’ils sont considérés comme «portés disparus», ils ont été perdus de vue après l’arrestation d’un autre gendarme dans le cadre de l’enquête liée à l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang. L’hypothèse d’une disparition volontaire de ces agents est en train de se crédibiliser. – Où se trouvent l’Adjudant-chef de la gendarmerie, Didier Badji, et le Sergent Fulbert Sambou ? Cette question est posée au plus haut sommet de l’Etat, qui cherche à localiser ces deux agents en fonction respectivement à l’Inspection générale d’Etat et à la Direction des renseignements militaires. Les autorités ont décidé de sortir les gros moyens pour les retrouver. Selon un communiqué du Parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, «les unités d’enquête ainsi que les sapeurs-pompiers et la Marine nationale ont été engagés dans les recherches pour retrouver lesdites personnes qui ne sont pour le moment que portées disparues». Il faut savoir que la disparition des deux agents a été signalée dans la soirée du samedi 19 novembre 2022. Et les recherches ont été immédiatement déclenchées par toutes les unités compétentes du pays pour retrouver leurs traces. «La géolocalisation des appareils des disparus a permis de les situer consécutivement au niveau des falaises rocheuses du Cap manuel où ont été retrouvés par ailleurs un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés», explique procureur de la République dans un communiqué.

Ouverture d’une information judiciaire

En attendant, les recherches se poursuivent. D’après le patron du ministère public, la Brigade prévôtale s’est immédiatement transportée sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage à l’effet d’élucider les circonstances précises de ces disparitions. Le Parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire confiée à la Brigade prévôtale de la Gendarmerie nationale. Aujourd’hui, la disparition de ces agents appelle à beaucoup de questions : ont-ils été engloutis par les vagues ? Dans cette zone, la mer n’est pas agitée pour emporter Didier Badji et Fulbert Sambou, qui sont des professionnels aguerris. Pour certains, cette thèse ne tient pas la route. Ont-ils été enlevés ? Et pourquoi ? Ce qui relève aussi de l’improbable aux yeux de certains.

Arrestation d’un gendarme dans l’affaire PAN

Mais, il y a une troisième hypothèse  : l’Adjudant-chef, Didier Badji et le Sergent, Fulbert Sambou, qui a servi au 5e Bataillon d’infanterie, auraient volontairement organisé leur disparition pour sortir des radars de la Justice après l’arrestation du journaliste, Pape Alé Niang, interpellé le dimanche 6 novembre dernier et placé sous mandat de dépôt pour diffusion d’informations militaires non autorisées par la hiérarchie, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques. Cette «fuite» de ces agents, qui entretiennent aussi une relation plus que professionnelle, a été constatée quelques heures après l’arrestation d’un autre gendarme suite aux enquêtes «à fond dans ce dossier» pour retrouver les sources du directeur de publication du site d’informations Dakar Matin dont le téléphone «a parlé et a parlé trop même». Au plus haut sommet de la hiérarchie de la maréchaussée, une «traque» d’éventuels éléments qui «compromettent» la sécurité publique, sous la houlette du Haut-commandant de la Gendarmerie nationale, est lancée. Par Bocar SAKHO  

Mystère : les deux gendarmes disparus seraient liés à l’affaire Pape Alé Niang

https://www.seneweb.com C’est Le Quotidien qui brandit cette hypothèse. La disparition des deux gendarmes qui défraie la chronique serait liée à l’enquête pour retrouver les sources de Pape Alé Niang. Le journaliste est sous mandat de dépôt pour diffusion de fausses nouvelles et d’informations militaires sans autorisation de la hiérarchie, notamment. Le Quotidien rapporte que l’adjudant-chef Didier Badji et le sergent Fulbert Sambou, décrits comme très proches, n’ont plus donné signe de vie depuis l’arrestation d’un autre gendarme dans le cadre de l’affaire Pape Alé Niang. Le journal, qui souligne que le téléphone du directeur de publication de Dakar Matin «a parlé», croit savoir que la disparition de Badji et Sambou serait liée à cet événement. L’enquête judiciaire ouverte par le procureur de la République et confiée à la Brigade prévôtale de la gendarmerie permettra peut-être d’élucider cette affaire. Didier Badji et Fulbert Sambou étaient en poste, respectivement, à l’Inspection générale d’État (IGE) et à la direction des Renseignements militaires. Ils ont disparu samedi dernier. Leurs téléphones ont été localisés pour la dernière fois au niveau du Cap Manuel. Manifestement ils se livraient à une partie de pêche. «Un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés» ont été retrouvés sur place, d’après un communiqué du procureur de la République.

Réhabilitation Building Administratif : des audios compromettants de Bamba Ndiaye qui incriminent de hautes autorités sur le marché

https://www.pressafrik.com Des audios explosifs qui font trembler en haut lieu rien qu’à l’idée de les voir fuiter dans les réseaux sociaux ! De quoi s’agit-il ? Le journal Le Témoin révèle que plusieurs conversations téléphoniques entre Bamba Ndiaye, le célèbre marchand de carreaux qui a gagné le marché de réhabilitation du Building administratif dont le devis est passé de 17 milliards à 42 milliards de nos francs, et une riche héritière sénégalaise vivant à Paris. Nos confrères qui disent avoir par devers eux ces éléments audios, affirment que la dame a prêté 350 millions à Bamba Ndiaye qui prétendait remettre l’argent à des responsables de l’Etat pour qu’ils lui filent le marché. En échange, il devait non seulement rembourser les 350 millions mais aussi acheter à la dame une maison et une voiture…de luxe évidemment. Après avoir gagné, Bamba a oublié sa promesse. Que la dame lui rappelle dans les audios de même que les noms des personnalités à qui il devait remettre l’argent. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Bamba confirme ! Dans l’un des audios, révèle Le Témoin, Bamba Ndiaye disjoncte et abreuve son interlocutrice d’injures avant de se confondre en excuses !

LES PIQUES DE L’AS DE CE MARDI

SenePlus  |   Publication 22/11/2022

Bamba Diop crée un malaise au ministère de l’Économie

Ça rouspète grave au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Le directeur général de la planification et des politiques économiques, Bamba Diop, est dans le viseur d’une soixantaine d’agents dudit département ministériel. Pour cause, on accuse M. Diop d’avoir retiré les avantages de plus de 60 agents sans en informer sa hiérarchie, en l’occurrence la ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Mme Oulimata Sarr. D’après nos sources, Bamba Diop a profité du départ de l’ancien ministre Amadou Hott pour mettre à exécution son plan. Selon nos interlocuteurs, par cet acte, le directeur général de la planification et des politiques économiques prend le contrepied du Président Sall qui s’inscrit dans une dynamique de valorisation des salaires des fonctionnaires pour faire face à la cherté de la vie. Pourtant, ajoutent-ils, l’ancien Secrétaire général du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC), feu Pierre Adama Ndiaye, avait dit que ces avantages, que Bamba Diop a retirés, étaient désormais un acquis. Ces agents demandent à la ministre Oulimata Sarr de rectifier cette discrimination, sinon ils n’excluent pas d’aller en grève à la fin du mois de décembre. Car, certains ont des engagements bancaires. Au même moment, accusent nos interlocuteurs, Bamba Diop a signé un contrat juteux avec sa secrétaire qui est pourtant admise à la retraite depuis longtemps.

Les députés pour la suppression de la taxe-visiteur à Gorée

L’instauration d’une taxe-visiteur pour les nationaux par la municipalité de Gorée n’est pas du goût des députés. En effet, lors du passage du ministre du Tourisme et des Loisirs, les parlementaires ont demandé à Mame Mbaye Niang de supprimer cette taxe de 500 FCFA pour les nationaux. A les en croire, cette taxe vient s’ajouter au ticket d’accès à l’île de 1500 FCFA.

Mbour : Un gendarme grièvement blessé lors d’une attaque armée

C’est la recrudescence du grand banditisme sur la Petite côte. Les attaques à main armée se sont multipliées ces derniers jours. La dernière en date a eu lieu hier soir à Keur Balla (sortie péage, ndlr) dans le département de Mbour. Des malfaiteurs encagoulés ont attaqué une usine de Chinois vers 3 heures du matin. Même si on ignore pour le moment la nature du produit fabriqué par une unité industrielle, Dakaractu a appris qu’un gendarme préposé à la sécurité devant l’usine a été grièvement blessé par les assaillants. La patrouille mixte (police et gendarmerie) a eu écho de l’attaque. Aussitôt, ils ont effectué une descente sur les lieux, mais c’était trop tard, car les assaillants avaient déjà pris la fuite. La victime a été prise en charge par ses collègues avant son évacuation à l’hôpital régional de Mbour.

Les internes des hôpitaux tirent sur le Préfet de Dakar

L’Association des Internes et Anciens Internes des Hôpitaux du Sénégal (Aiaihs) ne décolère pas contre le Préfet de Dakar. Ce dernier a interdit systématiquement leurs marches. Dans un communiqué parvenu à «L’As », ces blouses blanches fustigent l’attitude du Préfet de Dakar qui a subjectivement refusé d’autoriser la marche pacifique prévue ce mardi 22 novembre 2022. Son prétexte, c’est le risque de troubles à l’ordre public. Selon le président de l’Aiaihs , Dr Assane Diouf, il s’agit d’une violation récurrente du droit constitutionnel de marche. Il convie les membres de l’association à une rencontre au bloc des médecins de l’hôpital Fann pour s’adresser à la presse.

Le député Bara Gaye dénonce le «scandale Akon City»

Le député Bara Gaye a craché ses vérités au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, hier lors de son passage à l’Assemblée nationale pour l’examen du projet de budget de son département ministériel. Intervenant sur le projet «Akon City», le député-maire de Yeumbeul Nord estime que le projet est un scandale, car il peine à sortir de terre depuis la pose de la première pierre le 31 août 2020. Ainsi, Bara Gaye invite le gouvernement à résilier le contrat pour attribuer ces 55 hectares à un autre promoteur touristique. Par ailleurs, le parlementaire souhaite le retour à l’application de la réciprocité du visa d’entrée au Sénégal comme sous le règne du Président Abdoulaye Wade.

Cri du cœur de l’UES sur la formation des enseignants

L’Union des enseignants du Sénégal (Ues) s’indigne du retard de la formation des enseignants. Le secrétaire général de ce syndicat, Abdourahmane Kane, accuse le gouvernement d’être responsable de cette situation pour n’avoir pas honoré ses engagements avec les écoles de formation. A l’en croire, ce retard entrave le plan de carrière des enseignants en termes d’avancement et de reclassement. Abdourahmane Kane appelle les autorités à corriger ces manquements dans les plus brefs délais.

Axes de la politique artisanale

En marge de sa rencontre avec les 09 groupements féminins du quartier 10e de Thiès, le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur Informel, Pape Amadou Ndiaye, a décliné les axes majeurs de la politique artisanale du Président Macky Sall. Selon lui, la stratégie nationale de développement de l’artisanat sera bientôt validée, d’autant qu’elle va servir de bréviaire au département pour les 5 prochaines années. Il estime qu’il y a également la stratégie nationale de formalisation du secteur informel qui est déjà validée et qui sera bientôt déroulée. Son ambition, dit-il, est de faire en sorte que l’ensemble des chambres des métiers soient réhabilitées et rénovées. Il cite aussi la construction dans les différents départements d’espaces d’activités artisanales qui permettront aux artisans non seulement d’avoir un local, mais aussi d’avoir des équipements mutualisés. Avec les femmes des 09 groupements de 10e, le ministre Pape Amadou Ndiaye annonce un contrat moral de travail et de soutien mutuel. Il s’agit, à ses yeux, d’un partenariat fécond qui sera marqué par des sessions de formation et des financements.

Karim Wade communie avec les supporters

Comme il l’avait promis, Karim Meissa Wade était hier au stade Al Thumama pour soutenir et encourager les Lions contre les Pays Bas. Malgré la défaite du Sénégal, le candidat déclaré du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) à la prochaine présidentielle a communié avec les supporters sur les gradins.

Le Cnra a suspendu la diffusion des programmes de Itv

Le conseil national de régulation de l’Audiovisuel(Cnra) s’est livré encore hier à son jeu favori : la coupure de signaux de télévisions. Après le groupe Walfadjri et D médias, c’est au tour du groupe Emédia Invest d’être victime du régulateur. Babacar Diagne a suspendu la diffusion des programmes de Itv dès que la télévision a débuté la retransmission d’un match de la Coupe du monde Qatar 2022, Sénégal contre Pays-Bas. L’organe de régulation promet de sanctionner lourdement Itv en cas de récidive, après la reprise de la diffusion des programmes de Itv après le match. Le Cnra justifie sa décision en rappelant avoir reçu un courrier le 11 août 2022 de E-media l’informant de son acquisition des droits exclusifs en free to air (Radio et TV, en français et wolof) au Sénégal de la Coupe du Monde de Football « Qatar 2022 ». A ce propos, le CNRA avait demandé la transmission de tous les documents en règlement des droits de retransmission acquis par le Groupe E-média Invest. Seulement, selon Babacar Diagne, le Groupe E-média n’a jamais fait parvenir au Conseil des documents attestant de son droit à retransmettre les matchs de la Coupe du monde Qatar 2022. C’est plutôt, ajoute un communiqué parvenu à «L’As », la RTS qui, en plus de produire le contrat de licence relatif à l’exploitation de droits médias de la Coupe du Monde « Qatar 2022 », a transmis au Cnra les documents en règlement des droits de retransmission. C’est la raison pour laquelle le CNRA avait rendu public un communiqué le 07 novembre appelant les radios et télévisions à s’abstenir de porter préjudice à la RTS, mais le Groupe E-média affirmait qu’il « n’entendait nullement respecter les droits exclusifs de la RTS ».

Plus de 27 décès pour 100 mille en Afrique subsaharienne…

Le taux de mortalité attribué à la résistance aux antimicrobiens (RAM) est le plus élevé en Afrique subsaharienne avec 27,3 décès pour 100 000 habitants, a déclaré, lundi, le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aly Saleh Diop. Les résultats des études publiées par +le Lancet+ font état, en 2019, de près de 5 millions de décès dans le monde, associés à la résistance aux antibiotiques, et de 1,3 million de ces décès directement imputés à cette résistance, a-t-il souligné en présidant l’événement de haut niveau organisé à Dakar, dans le cadre de la campagne de la semaine mondiale de sensibilisation aux antimicrobiens pour l’Afrique. Selon lui, l’Afrique est le continent qui a payé le plus lourd tribut. Le taux de mortalité attribué à la RAM est le plus élevé en Afrique subsaharienne avec 27,3 décès pour 100 000 habitants, a dit M. Diop, selon l’Aps, se réjouissant de cette rencontre qui offre l’opportunité de réunir d’éminents experts du continent pour parler de la Résistance aux antimicrobiens (RAM), cette menace redoutable pour les êtres humains, les animaux, les plantes et l’environnement. Le thème de cette 4e édition de la semaine de sensibilisation aux RAM ‘’prévenir ensemble la résistance aux antimicrobiens’’, appelle, selon le ministre de l’Elevage, à une plus grande collaboration intersectorielle pour préserver l’efficacité de ces produits importants pour la santé publique et le secteur vétérinaire. Il appelle ainsi tous les acteurs à utiliser les antimicrobiens avec prudence.

Les indignations sélectives de la société qui se dit civile Par Abdoulaye Bamba DIALLO

La soi-disant Société civile devrait cesser de jouer ce rôle de sapeur-pompier de la classe politique l’amenant souvent à se comporter comme des pyromanes afin d’avoir un incendie à combattre. Il me paraît, aujourd’hui, plus urgent pour ceux qui s’autoproclament la Société civile sénégalaise de s’inspirer de ses devancières des années 80 qui s’engageaient pour des luttes sociales comme le Set-Setal, la lutte contre l’excision, le mariage forcé et pour la scolarisation des jeunes filles ainsi que les inscriptions sur les listes électorales, luttant ainsi contre l’abstention, ce mal profond de notre démocratie. De nos jours, après un hivernage aussi pluvieux qui a causé des désagréments dans de nombreuses écoles du pays, une large coalition pour nettoyer et désinfecter celles-ci paraît plus importante qu’une pré-campagne pour une élection prévue en février 2024. Dans le même temps, un plaidoyer de plus en plus assourdissant devrait être mené pour l’éradication totale de tous les abris provisoires servant de lieu d’instruction à des enfants de la République. Que tous ceux qui dans le pays comme moi ont bénéficié de l’école publique (au primaire, au secondaire ou au supérieur) acceptent de verser chaque année une contribution pour venir en soutien à l’école publique qui a contribué à faire de nous ce que nous sommes devenus. La Société civile pourrait être à la tête de cette coalition qui chaque année répertorie les écoles publiques ayant besoin d’entretien, de réfection ou de réhabilitation. Autre préoccupation représentant un véritable péril sous nos cieux, comme celui des enfants de la rue, est l’usage des serviettes hygiéniques. Beaucoup de petites filles sortant de l’enfance et arrivant à la puberté, celle de l’adolescence, voient leurs études perturbées voire brisées ou interrompues du fait de l’apparition de leurs menstrues. A l’écoute de certains enseignants, on comprend la détresse, le désarroi si ce n’est le désespoir que cette manifestation du corps féminin fait subir à l’endroit de nos jeunes sœurs, de nos filles et même de nos petites-filles. Et cela, semble-t-il, dépasse même le cadre scolaire. Et ce drame humain mériterait une plus grande mobilisation des énergies, des moyens et du temps que celle consistant à s’occuper à trancher les différends entre coqs politiques. Car tout de même, acceptons que celui qui veut être «Roi des arènes» dans la lutte sénégalaise ne peut pas dire qu’il ne va pas affronter Balla Gaye, Emeu Sène, Modou Lô, Bombardier ou Gris Bordeaux.

On ne choisit pas ses adversaires dans une compétition, on doit, seulement, accepter d’affronter ceux qui sont qualifiés à participer à ces joutes.

Dans la lettre ouverte à l’adresse du président de la République, postée par cette société civile animée de très bonnes intentions et mue par le seul désir d’être utile, le plaidoyer parle à la fois de morale, de droit et de politique. Acceptons, donc, que la morale est individuelle et qu’elle peut découler du religieux et du culturel pour être collective même si elle est à géométrie variable. D’où le libre arbitre reconnu à chacun et l’obligation à tous de respecter les conventions sociales. Il faut, donc, accepter le droit à tout un chacun d’avoir sa conscience comme premier juge. Le droit étant ce qui nous est commun et qui par les lois et règlements codifient et organisent un commun vouloir de vivre en commun. D’où l’obligation à tout un chacun de respecter, donc, la Patrie, la République, les Institutions et le Droit à la différence. Etant tous régis par les lois de la République, les valeurs communes de notre Peuple, laissons à nos Institutions ce qui est de leur ressort et qui leur est reconnu. Autrement dit, le droit de trancher les interprétations, les opinions et forcément les passions et les prétentions en politique en fonction des lois et règlements. Et jusqu’à preuve du contraire, sous nos cieux, il ne revient qu’au Conseil constitutionnel les prérogatives de recueillir les candidatures à la Présidentielle et de retenir ceux qui sont autorisés à solliciter un mandat du Peuple souverain. Enfin la politique ! C’est un rapport de force qui se construit sur le terrain. Elle démarre par la bataille des idées et se traduit par une capacité à faire adhérer le maximum de militants et de sympathisants autour de ces idées, de ces projets et d’un programme attractif. Le tout est soumis au verdict des électeurs à travers un scrutin libre et transparent. L’agitation médiatique, la surenchère, les procès en sorcellerie et l’ex-communion peuvent flatter des ego et entretenir la passion et entraîner la confusion. Et même déboucher sur la violence. La seule exigence politique à exprimer ? Que le Président de la République nous garantisse comme depuis l’an 2000, un scrutin libre et transparent. Pour le moment, rien ne pousse à penser le contraire. Les Locales de janvier et les Législatives de juillet en font preuve.

PROFIL-JACOBUS JAN KOOTSTRA : Un cœur hollandais qui bat pour le Sénégal

https://www.enqueteplus.com Passionné de football, Jacobus Jan Kootstra a vécu le match Sénégal – Pays-Bas de manière assez particulière. Hollandais, il est tombé sous le charme du Sénégal depuis les années 80-90. À quelques heures du match, Jan, comme on l’appelle affectueusement à Sendou, ne savait pas pour quelle équipe allait se pencher son cœur. Il fait partie des Hollandais les plus sénégalais. Depuis le tirage au sort de la Coupe du monde Qatar-2022, son cœur ballote sans cesse entre les deux pays. Tantôt il est orange, tantôt vert-jaune-rouge. Quand ‘’EnQuête’’ lui demande de se déterminer, à quelques heures du match, voici la réponse diplomatique de Jan Kootstra  : ‘’Ce sera très difficile. Je pense que tout dépendra de la physionomie du match, de deux critères principalement. D’abord, comme je suis amoureux du beau jeu, je pense que je vais supporter l’équipe qui jouera le mieux au football. Ensuite, c’est le comportement des uns et des autres qui va peut-être m’aider à choisir. Il ne faut surtout pas de comportements antisportifs. Pour le reste, que le meilleur gagne. De toute façon, je ne risque pas de perdre.’’ De son vrai nom Jacobus Jan Kootstra, le quinquagénaire est tombé sous le charme du Sénégal, il y a environ 40 ans. Il venait fraichement de débarquer dans le pays qui l’a très vite adopté, lui le Néerlandais qui espérait découvrir l’Afrique noire à travers les pays anglophones. Le hasard a fait qu’il a atterri pour la première fois au Sénégal. Sur place, il découvre la ‘’teranga’’ au véritable sens du terme, selon son propos. ‘’À chaque étape de mon périple au Sénégal, raconte-t-il, j’avais une adresse où je pouvais loger ; je me faisais ainsi pas mal d’amis. C’était vraiment la ‘teranga’. Ce qui a fait qu’à chaque fois, j’avais aussi envie de revenir pour rencontrer à nouveau mes amis. Je pense que c’était vraiment ça la particularité du Sénégal. C’est un pays où l’on rencontre des gens ; c’est cette chaleur humaine qui m’a le plus séduit. Et une autre année, quand je suis allé au Mali, je tombe encore par hasard sur un Sénégalais qui m’a logé. C’était là un signe’’. Depuis, il se passe rarement une année où M. Kootstra ne vient pas passer ses vacances au Sénégal, où il a construit une maison au bord de la plage, à Sendou. Tout en souhaitant que le match se joue dans un esprit de fair-play, il soutient être presque certain d’avoir plus de chance pour cette Coupe du monde dans laquelle il compte deux équipes, deux nations qui ont des chances de sortir de la phase de poules, analyse le passionné de foot. ‘’Je pense que les deux vont sortir et pourront même se rencontrer à nouveau en finale. C’est mon vœu le plus cher en tout cas. J’espère de tout cœur qu’il va se matérialiser’’, confie-t-il non sans rappeler les mises en garde de quelques amis sénégalais. ‘’Je dois venir en vacances au mois de décembre, mais il y a déjà des amis qui m’interdisent de venir, si jamais le Sénégal perd le match. Mais il faudrait bien qu’ils sachent que je ne suis pas responsable. On ne peut me condamner pour un tort que je n’ai pas commis’’, sourit le Rufisquois d’adoption. Jusqu’à hier matin, selon lui, ce n’était pas le grand enthousiasme aux Pays-Bas. À l’en croire, c’est surtout de par ses amis sénégalais qu’il ressent l’évènement. Il explique  : ‘’D’abord, nous sommes en hiver. Ce n’est pas très propice. D’habitude, les Coupes du monde se tiennent pendant l’été. Tout le monde est dehors et les rues sont toutes aux couleurs de l’équipe nationale. Là, on ne le sent vraiment pas. De plus, il y a toutes ces violations des Droits de l’homme qui ont accompagné la construction des infrastructures. On parle quand même de milliers de morts… Voilà entre autres raisons qui font que cette Coupe du monde a un goût amer. Même les cafés, il y en a beaucoup qui ont préféré ne pas mettre les matches de la Coupe du monde. Les gens n’ont pas le cœur à regarder un évènement qui a coûté la vie à autant d’êtres humains.’’MOR AMAR