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L’UNSAS EXIGE L’AUDIT DE L’IPRES ET DE LA CSS

S’inquiétant de la mauvaise gouvernance de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), le Secrétariat Permanent de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal demande leur audit Dans un communiqué parvenu à « L’AS », l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal demande l’audit de l’Institution de prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Mademba Sock et cie ont également exprimé leur préoccupation par rapport aux tensions sociales dans le secteur des télécoms, de la santé, des collectivités territoriales et de l’enseignement supérieur. S’inquiétant de la mauvaise gouvernance de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), le Secrétariat Permanent de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal demande l’audit des deux institutions. « Le secrétariat exécutif s’inquiète de la mauvaise gouvernance des institutions de prévoyance sociale, notamment l’IPRES et la CSS, où le système d’information et les investissements opérés sur le foncier relèvent d’un scandale intolérable. Le Secrétariat exécutif de l’UNSAS exige l’audit des deux institutions et un contrôle de la Cour des comptes afin de faire la lumière sur le financement du système d’information et les investissements dans l’immobilier », informe un communiqué parvenu à «L’AS». Dans le document, l’UNSAS exprime sa préoccupation par rapport aux tensions sociales dans le secteur des télécoms, de la santé, des collectivités territoriales et de l’enseignement supérieur. « À la Poste, en raison des tensions de trésorerie, l’exploitation est à l’arrêt et les salaires sont payés avec beaucoup de retard et de difficultés. Les emplois à la SONATEL sont menacés par l’externalisation, alors qu’Expresso est secouée par un conflit social lié à la volonté de la direction de procéder au licenciement de 44 salariés dont des responsables syndicaux. Le Secrétariat exécutif de l’UNSAS exhorte les autorités étatiques à ne pas cautionner la violation délibérée des libertés syndicales. La restructuration de la Poste doit se faire selon une démarche inclusive et consensuelle qui intègre la participation de l’ensemble des parties prenantes, y compris les représentants légitimes des travailleurs», informe le texte. Par ailleurs, ajoute le communiqué, le Secrétariat exécutif s’interroge sur le manque de réactivité des autorités gouvernementales face à la récurrence des revendications des syndicats de la santé, des collectivités territoriales, du secteur primaire et des personnels des universités, relativement aux augmentations salariales, telles que accordées aux autres corps de l’administration publique. Le Secrétariat exécutif de l’UNSAS rappelle ainsi au gouvernement que l’équité salariale demeure un principe valable pour tous les agents de l’Etat. « En outre, le Secrétariat exécutif trouve inacceptable le licenciement de 56 travailleurs à la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS). Il demande à laDirection de la CSS de reconsidérer sa décision de licenciement et d’ouvrir des négociations autour des revendications des travailleurs, en vue de préserver la paix et la stabilité par un dialogue franc et constructif. Au niveau de l’enseignement supérieur, le SAES et l’Intersyndicale des personnels administratifs sont mobilisés pour exiger la satisfaction des revendications articulées, entre autres, autour du relèvement du solde indiciaire, de la revalorisation et du versement à temps de la pension de réversion aux veuves des enseignants décédés, de l’arrêt de la spoliation foncière des universités, du traitement diligent des actes de nomination suite aux résultats du CAMES, ainsi que de l’application de la loi relative à la gouvernance des universités», explique le document. Dans son communiqué, l’UNSAS dénonce aussi les manœuvres du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qu’il accuse de déstabiliser la lutte des personnels administratifs, en signant « un protocole de la honte » avec des syndicats opportunistes. Il invite ainsi le gouvernement à engager des négociations sérieuses, dans les meilleurs délais, avec le SAES comme avec les syndicats des personnels administratifs. «L’UNSAS demande aux travailleurs de maintenir la mobilisation jusqu’à la satisfaction complète de leurs demandes légitimes. Enfin, sur le déroulement des élections aux Commissions administratives paritaires et Conseil de discipline (CAP/CD) du 21 au 25 novembre 2022, le Secrétariat exécutif invite les syndicats du secteur de l’éducation à plus de vigilance sur la gestion de la plateforme numérique. Il leur recommande d’exiger des conditions favorables à une participation massive des enseignantes et enseignants, surtout dans les zones enclavées où la connexion Internet fait défaut. Le Secrétariat exécutif de l’UNSAS exige des autorités la tenue d’un scrutin sincère et transparent », précise le texte El Hadji Fallilou Fall