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UEMOA : La Bceao note une augmentation de 7,3% des exportations de l’or en 2021

https://www.lejecos.com La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a publié un rapport sur le commerce extérieur de l’Uemoa en 2021. Elle renseigne que les exportations d’or ont poursuivi leur tendance haussière, entamée depuis 2013, ressortant à 6.331,8 milliards en 2021, soit une augmentation de 7,3% par rapport à 2020. Selon la Bceao, cette évolution s’explique essentiellement par la hausse des volumes expédiés, en raison du dynamisme des activités aurifères, notamment au Burkina, en Côte d’Ivoire et au Mali, modérée toutefois par le recul des cours internationaux (-2,4%) de ce produit. «Pour rappel, l’or était quasiment la seule matière première à avoir connu une hausse en 2020, en raison de son rôle de valeur refuge dans le contexte de la crise de covid-19. Les ventes extérieures d’or de l’Union ont été destinées principalement à la Suisse (63,6%), à l’Afrique du Sud (19,8%) et à l’Inde (4,4%). L’or occupe la première place des exportations de l’Union avec une part de 30,9% en 2021, après 32,2% en 2020 », note la Bceao.  Adou Faye

Uemoa : Les exportations vers l’Asie passent de 18,5% en 2020 à 20,7% en 2021

https://www.lejecos.com La part des exportations de marchandises de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) en direction de l’Asie a augmenté, passant de 18,5% en 2020 à 20,7% en 2021. Selon la Banque centrale des États de l’Afrique de Ouest (Bceao), par pays, les ventes sont principalement destinées à l’Inde et à la Chine, dont les poids relatifs sont respectivement de 5,3% et 3,5% en 2021. Les exportations à destination du continent asiatique sont constituées principalement de l’anacarde (21,7%), du coton (20,9%), du cacao (11,9%), du caoutchouc (11,2%), de l’or (8,9%), de produits chimiques (6,8%) ainsi que de produits de l’arachide (4,1%). L’or, les produits chimiques et l’anacarde sont principalement expédiés en Inde, avec des parts respectives de 27,1%, 26,4% et 21,2% des ventes extérieures totales de ces produits. Le coton est vendu dans ce continent principalement au Pakistan (13,5%) et à la Chine (6,3%). Quant aux produits de l’arachide, leur destination sur ce continent est essentiellement la Chine (85,2%). La part de l’Amérique dans les ventes extérieures de l’Union s’est établie à 5,9% en 2021, en augmentation de 0,5 point par rapport au taux enregistré en 2020. Les proportions des exportations en direction des Etats-Unis et du Brésil sont ressorties respectivement à 4,2% et 0,3% en 2021 contre 3,5% et 0,3% en 2020. Les exportations de l’Union à destination du continent américain sont composées de cacao (71,8%), de caoutchouc (11,2%), de produits chimiques (3,5%) et de coton (2,9%).Bassirou MBAYE

Construction de logements neufs : Une progression de 2,1% des prix des matériaux au 3ème trimestre 2022

https://www.lejecos.com L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) a publié un Indice du coût de la construction (Icc) pour les logements pour le troisième trimestre 2022. Selon le document, les prix des « matériaux de construction » ont progressé de 2,1% par rapport au trimestre précédent, sous l’effet, principalement, du renchérissement des matériaux pour l’étanchéité (+4,4%), de peinture (+3,4%), de menuiserie (+2,3%) et ceux de base (+2,1%) «En variation annuelle, ils ont augmenté de 10,3%. Les prix des matériaux pour étanchéité se sont accrus de 4,4% au troisième trimestre 2022, en raison de la montée de ceux du flintkote (+4,8%) et des pax aluminium (+4,5%). En comparaison à la période correspondante en 2021, ils se sont renchéris de 13,4% », informe l’Ansd. Les prix des matériaux de peinture se sont appréciés de 3,4%, en liaison avec la hausse de ceux des peintures à la chaux (+7,9%), à huile (+5,8%) et à eau (+2,6%). Rapportés à leur niveau du troisième trimestre 2021, ils se sont bonifiés de 7,2%. Le relèvement des prix des matériaux de menuiserie (+2,3%) est imputable à celui des matériaux métalliques (+3,9%), en aluminium (+2,1%) et en bois (+1,3%). Par rapport à la période correspondante en 2021, ils ont augmenté de 13,1%. Les prix des matériaux de base ont évolué de +2,1% au troisième trimestre 2022, en rapport, essentiellement, avec l’appréciation de ceux du ciment ordinaire (+2,7%), du sable (+2,6%) et du fer à béton (+2,0%). En variation annuelle, ils se sont renchéris de 10,2%. L’augmentation de 2,1% des prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols résulte de celle des prix des carreaux pour mur (+3,4%) et pour sol (+1,4%). En variation annuelle, les prix ont été majorés de 10,8%. Les prix des matériaux pour travaux d’électricité se sont inscrits en hausse de 2,0% en rythme trimestriel, suite à celle des prix des câbles VGV (+3,0%) et des tubes orange (+3,0%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 12,0%. Les prix des matériaux de plomberie et sanitaire ont progressé légèrement de 0,1%, au cours de la période sous revue. Cette évolution résulte, d’une part, de la hausse des prix des matériaux pour sanitaire (en porcelaine (+0,9%) et en inox (+1,1%)) et, d’autre part, du repli de ceux des matériaux de plomberie (-1,7%). Par rapport à la période correspondante en 2021, les prix se sont appréciés de 8,1%. Le coût des « moyens de gestion » a connu une hausse de 3,1% en rythme trimestriel, liée à celle des prix des carburants et lubrifiants (+3,9%). Sur un an, il s’est accru de 4,5%. Le coût de la « location du matériel » a augmenté de 2,0%, en rapport avec la hausse du coût de location des planches en bois et des serres joints (+2,9%), ainsi que celui des chevrons en bois (+1,8%). En variation annuelle, il a bondi de 9,9%. La recrudescence des rémunérations des corps de métiers du bâtiment, particulièrement des ferrailleurs (+4,1%), des peintres (+3,3%) et des maçons (+1,3%) justifie celle du coût de la « main d’œuvre » (+1,7%), en rythme trimestriel. Comparé au troisième trimestre 2021, ce dernier s’est accru de 6,9%. Adou Faye 

Les paysans boycottent la Sonacos et se tournent vers le marché parallèle pour vendre le kilo d’arachide à 400 frs

https://www.pressafrik.com Les agriculteurs du Bassin arachidier avaient menacé de boycotter le prix plancher fixé par le gouvernement dès l’ouverture de la campagne arachidière. C’est ce qu’ils ont fait. En effet, dans leur grande majorité, ils ont tourné le dos à la Sonacos qui entend s’en tenir au prix officiel de 275 francs le kilogramme. Ignorant royalement l’huilier national, ils ont choisi le marché parallèle où ils vendent leurs graines à 400 frs le kilo. C’est ce que confie Bassirou Ba de « Aar Sunu Moomél » qui dit, dans les colonnes du journal Le Témoin, avoir sillonné plusieurs localités du Saloum (Guinguinéo, Gossas, Nioro, Kaffrine, Fatick, Mbirkilane, Malem Hodar et Koungheul) et avoir constaté partout le dynamisme du marché parallèle. D’après l’interlocuteur du correspondant dudit journal à Kaolack, les paysans refusent de céder leurs graines à la Sonacos qui ne joue pas franc jeu avec eux, c’est pourquoi il a d’ailleurs appelé à la rétention de leurs productions et à ne pas tomber dans le piège de la Sonacos. C’est la même situation dans toute la zone du Bassin arachidier comme à Koungueul où le président de la coopérative rurale de Ribot Escale, Sadibou Ka, assume que lui et d’autres paysans trouvés en plein champ, « avons décidé de vendre entre 380 et 400 frs le kilo ». Juste pour dire qu’il n’est pas question pour eux de remplir les magasins de stockage de graines de l’huilier national. A Dinguiraye, c’est le syndicaliste et chargé des revendications de l’Association du bassin arachidier qui explose de colère. Tamsir Ndiaye, entouré de beaucoup de paysans dans les champs, suit de très près les opérations de vente de ses graines. Selon lui, il y a deux campagnes de commercialisation des graines d’arachide, celle « qui veut massacrer le pays » et celle « qui cherche à faire en sorte que le paysan puisse récolter suffisamment d’argent pour survivre et préparer la prochaine saison».

« Aar Sunu Momél » annonce une plainte contre la Sonacos 

La deuxième campagne dont fait état Tamsir Ndiaye est celle-là qui, à l’en croire, bat son plein dans tout le Bassin arachidier. Retenons simplement que la déception est générale chez les paysans qui disent tourner la page de la Sonacos à qui ils n’entendent pas céder leurs graines. L’organisation paysanne « Aar Sunu Moomél » pilotée par Bassirou Ba s’est dite outrée par le mutisme des autorités par rapport à leurs doléances tournant autour d’une revalorisation conséquente du prix au producteur de l’arachide. « Les paysans souffrent beaucoup des mauvais prix de la graine, des exportations frauduleuses d’arachide vers l’étranger alors que le Sénégal en a plus besoin. Donc, les gouvernants devraient chercher à trouver des solutions à ces goulots d’étranglements plutôt que de mener des politiques les unes plus médiocres que les autres dans le secteur arachidier ». C’est cet acteur du monde rural qui avait annoncé il y a une semaine une plainte contre la Sonacos auprès du procureur et de l’Ofnac pour mauvaise gestion de la boite par son directeur général Modou Diagne Fada. D’après Bassirou Ba, « Modou Diagne Fada a déclaré que, pour obtenir un litre d’huile d’arachide, il faut plus de 3 Kg d’arachides en graines. Il a été démenti par les spécialistes du secteur car, contrairement à ce qu’il avance, avec trois kilos de graines c’est plutôt 2 litres qu’on peut obtenir. Sans compter d’autres produits dérivés. De plus la plus grande partie de la production arachidière est destinée à l’exportation au moment où les paysans peinent à trouver les semences et les Sénégalais de bénéficier des produits de la Sonacos». Donc, poursuit Bassirou Ba, il y a lieu de s’interroger sur les chiffres avancés par le Dg de la Sonacos. Sa conviction étant, avec ces faux chiffres, une magouille pourrait être organisée pour se remplir les poches en avançant le prétexte d’un manque de graines pour augmenter davantage le prix de l’huile d’arachide par exemple, rapporte le correspondant du journal Le Témoin à Kaolack

Situation de la dette : Le Sénégal s’est moins endetté sur la décennie 2012-2022 (Document)

Le Bureau d’informations gouvernementale (BIG) a concocté et envoyé cette note aux médias sur la situation de la dette du Sénégal La vérité sur le niveau d’endettement du Sénégal

– L’encours de la dette :

L’encours de la dette représente ce que le Sénégal a décaissé et qu’il n’a pas encore remboursé à la fin des mois de juin et décembre de l’année. Ainsi, au 30 juin 2022, l’encours de la dette du Sénégal, dette totale de l’Administration centrale, qui constitue le référentiel en la matière, était estimé à 11 326 milliards FCFA. Il est projeté à 11 447.2 milliards FCFA à fin décembre, soit 67,9% du PIB. Ce qui est donc inférieur à la norme communautaire (70% du PIB). En effet, comme l’a rappelé le Ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha BA, aux parlementaires, la dette transcende les régimes politiques. Elle est intergénérationnelle. Actuellement, il y a au moins plus de 150 milliards inclus dans l’encours, alors que la dette a été contractée avant la première alternance survenue en 2000. Les barrages de Diama et de Manantali en sont une parfaite illustration. Pour ces premiers projets structurants pour notre pays, une partie du financement a été mobilisée avec le Fonds koweïtien de développement, en 1982. Aujourd’hui et jusqu’en 2026, le Sénégal continuera de payer cette dette. C’est également le cas pour la recapitalisation de la Senelec (en partenariat avec l’AFD) en 2008, dont la dette sera payée jusqu’en 2033.

– Le service de la dette :

A la différence de l’encours, le service de la dette représente le montant payé chaque année pour le remboursement de celle-ci. Et au titre de l’exercice 2022, il s’élève à 1693,9 milliards FCFA. Ce qui n’a donc rien à voir avec les montants avancés par certains parlementaires.

Le Sénégal, un pays confortable Ø : La viabilité de la dette

C’est la capacité du pays à faire face à ses échéances à court, moyen et long termes. Il y a deux indicateurs : – La valeur actuelle nette de la dette extérieure, rapportée à la richesse nationale : le taux prévu est de 55% alors que le Sénégal, avec 49,7%, est en dessous du seuil. – Le service de la dette extérieure, rapporté aux revenus budgétaires doit être de l’ordre de 23%, et le Sénégal est à 16,72%. Ces indicateurs qui illustrent à suffisance que le Sénégal est confortable. Ce que le Ministre des Finances traduit en ces termes : « la politique de l’endettement du Sénégal est saluée par les meilleurs juges, les prêteurs eux-mêmes ».

Le Sénégal s’est moins endetté sur la décennie 2012-2022

Il faut préciser que depuis l’avènement du Président Macky SALL au pouvoir en 2012, le Sénégal a drastiquement baissé son niveau d’endettement. La hausse annuelle de l’encours a été de 21,8% en moyenne, durant la période 2007-2011, alors qu’elle est de 14,1% sur la décennie 2012-2022. Et les chiffres le prouvent : Ø Fin 1999 (début 2000) : l’encours de la dette s’élevait à 2416,3 milliards de FCFA, équivalant à 76,3% du PIB ; Ø Fin 2006  : l’encours était tombé à 20,4% du PIB, suite aux allègements et annulations de dettes dont avait bénéficié notre pays dans le cadre des initiatives PPTE (Pays pauvres très endettés) et IADM (Initiative d’allègement de la dette multilatérale). Au total, ce sont plus de 1112,8 milliards FCFA de dettes qui avaient été annulés. Ø A partir de 2007, l’encours de la dette repart à nouveau à la hausse, pour s’établir à 39,9% du PIB en fin 2011, soit plus de quinze points de hausse en cinq ans. In fine, la stratégie d’endettement est beaucoup plus modérée, beaucoup plus prudente, que par le passé. Notre pays poursuivra une politique prudente d’endettement privilégiant le recours accentué à des emprunts concessionnels, les emprunts non concessionnels n’étant retenus que pour les investissements à niveau de rendement très élevé. L’amélioration significative des recettes résultant de la mise œuvre de la SRMT devra permettre de limiter, à terme, le recours à l’endettement.

Une dette utile, au service du développement du Sénégal

A la question de savoir à quoi a servi la dette du Sénégal, la réponse coule de source. Grâce à la dette, notre pays a pu rattraper son retard en termes d’infrastructures. Si le régime du Président Macky SALL a réussi à construire 2 526 km de routes, c’est grâce en partie grâce à la dette. Il en est de même pour ce qui est des 189 km d’autoroutes. Grâce à la dette, notre pays s’est offert le premier Train Express régional d’Afrique de l’ouest. Une infrastructure de référence, qui a totalement révolutionné la mobilité urbaine dans la capitale sénégalaise et sa banlieue. Grâce à la dette, le Sénégal disposera à partir du deuxième semestre de l’année 2023 de Bus rapid transit, qui fonctionnent à l’électricité, et qui ne polluent pas. C’est également avec la dette que le Président Macky SALL a réussi à réaliser 6 673 km de pistes pour désenclaver les zones de productions. Et en plus de la réalisation de 667 km de pistes par an, un programme spécial de désenclavement de plus de 2000 km est en cours, avec différentes boucles et dorsales en chantier. Sur l’Energie, il a été noté une nette amélioration, avec la puissance électrique installée de la Senelec qui a atteint le niveau record de 1 689 mégawatts en 2021. Il fallait, pour le Sénégal, s’endetter pour réaliser des forages partout dans le monde rural. Ce qui a fait passer le taux de l’hydraulique rurale de 80 à 96,5% actuellement. La dette a par ailleurs été utile pour bâtir des écoles, construire 35 897 salles de classe. Il fallait aussi cet endettement pour construire des instituts supérieurs d’enseignement professionnels afin d’améliorer la carte universitaire avec une offre de formation de qualité à travers le pays. Enfin, comme l’a résumé le Ministre des Finances et du Budget, « nous nous endettons parce que les besoins sont immenses et la prise en charge ne peut pas attendre ».

Budget 2023 : Les chiffres clés

Pour l’exercice 2023, le projet de loi de finances est arrêté à la somme historique de 6 411,5 milliards FCFA. Bâti sur une prévision de croissance de 10.1%, contre 4,8% en 2022, il est décomposé comme suit : Ø Les dépenses  : elles s’établissent à 5 141,9 milliards de FCFA, contre 4 702,9 milliards pour l’année 2022, soit une augmentation de 439 milliards de FCFA (+9,3%). Leur composition, elles s’affichent ainsi :
  • Dépenses sur ressources internes : 4 297,1 milliards de FCFA, représentent 84% des dépenses totales. Cette prédominance des ressources internes témoigne de l’avancée significative vers une véritable souveraineté budgétaire ;
  • Dépenses sur ressources extérieures : 667,9 milliards de FCFA ;
  • Dépenses des comptes spéciaux du Trésor : 176,9 milliards de FCFA ;
  • Amortissement de la dette : 1269,6 milliards de FCFA.
Ø Les recettes du projet de loi de finances pour 2023 sont arrêtées à 4 096,4 milliards de FCFA, contre 3 647,8 milliards FCFA pour l’année 2022, soit une augmentation de 448,6 milliards FCFA (+12,3%). Elles se décomposent comme suit :
  • Recettes internes : 3 640,5 milliards de FCFA contre 3231,1 milliards en 2022 ;
  • Dons budgétaires et en capital : 279 milliards de FCFA contre 266 milliards de FCFA en 2022 ;
  • Recettes des comptes spéciaux du Trésor : 176,9 milliards de FCFA.
Ø Le déficit budgétaire est projeté à 5,5% contre 6,2% en 2022. L’objectif, selon le Ministre des Finances et du Budget est de le ramener et de le contenir, à terme, en dessous de 3%, à la faveur des réformes engagées sur la fiscalité et la gestion budgétaire. Les bonnes perspectives en matière de recettes internes en 2023 sont expliquées par l’accélération de la mise en œuvre de la Stratégie des Recettes à Moyen Terme (SRMT), qui fédère et coordonne l’action des services de l’Etat pour une mobilisation efficiente des ressources publiques.

Qatar : Macky Sall participe à un panel consacré aux ODD

En marge de la coupe du monde Qatar 2022, le Président Macky Sall a pris part à un panel de haut niveau du pavillon des ODD (objectifs de développement durable). Les ODD qui donnent une grande place à l’éducation pour tous les enfants notamment les filles. Selon la Présidence de la République, le Chef de l’État a également participé au lancement de la campagne « Scoring the Goals » organisée par Son altesse Sheikh Moza Bint Nasser, cofondatrice et présidente de Qatar Fondation. Une campagne qui souligne la valeur du football pour la promotion du développement durable, de la paix, de la tolérance, de l’inclusion et de l’action pour le climat (UNIFEED).

Un «secret» à propos de la subvention sur le riz

https://actunet.net Lors des concertations sur la vie chère, il n’était pas question de subventionner le riz. Les participations aux assises ont estimé correct le prix de 350 francs CFA pour le kilo du non parfum importé d’Asie. Ils étaient arrivés à cette conclusion après avoir comparé avec les prix appliqués pour la même denrée au niveau des pays de la sous-région. Mais le Président Macky Sall a posé son véto, demandant aux acteurs des concertations de baisser le prix du kilo. «Le président de la République a (avancé comme argument) que le riz est la denrée la plus consommée par les Sénégalais. Donc, il a insisté», a révélé dans Wal fadjri Abdou Karim Fofana, le ministre du Commerce et des PME. «Et je rappelle que ce n’est pas la première baisse, s’est empressé d’ajouter ce dernier. Parce que normalement le riz aurait dû être à 350 francs CFA le kilo. Mais on a fait un premier effort avec les droits de douane et autres. Nous sommes aujourd’hui à zéro droit de douane et zéro fiscalité (sur le riz). Nous sommes même allés jusqu’à faire des chèques aux importateurs. Et aujourd’hui (hier, lundi 21 novembre), nous avons une réunion pour définir les critères d’éligibilité.»

Réglementation du secteur touristique : le Code du tourisme bientôt soumis à l’Assemblée

https://www.sudquotidien.sn Le ministre du Tourisme et des loisirs Mame Mbaye Niang a défendu  en séance plénière hier, lundi 21 novembre, le projet de budget 2023 de son ministère qui  est arrêté à 8 692 891 127 FCFA en Autorisations d’Engagement (AE) et en Crédits de Paiement (CP). A cette occasion, il a annoncé que  le projet du code du tourisme  sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale pour vote. Le projet de Code du Tourisme sera déposé prochainement sur le Bureau de l’Assemblée nationale. L’annonce a été faite par le ministre du Tourisme et des loisirs Mame Mbaye Niang hier, lundi 21 novembre, lors du vote du budget de son département. « Nous avons élaboré dans une approche participative et inclusive un projet de code du tourisme  qui sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale pour réglementer définitivement les problèmes  relatifs aux emplois,  aux  intérêts des investisseurs et des populations, organisant ainsi  définitivement notre secteur », soutient-il. S’agissant du volet promotion touristique, le ministre a mis l’accent sur l’opportunité de réadapter nos stratégies de promotion aux réalités du marché mondial du tourisme. Il fait  noter, en ce sens, que l’arrivée massive de touristes étrangers n’est pas la résultante d’une politique de promotion du pays, mais relève plutôt des actions des tours opérateurs qui ont pour activités de répertorier et d’encadrer les touristes. A cet effet, il  indique que les deux plus grands tours opérateurs du monde, que sont les groupes TUI et RIU, opèrent maintenant au Sénégal : d’où la nécessité de préserver notre dynamisme et notre climat sociopolitique apaisé qui justifient la présence de ces leaders mondiaux et le positionnement de la destination Sénégal à l’international. En ce qui concerne la promotion du tourisme local, le ministre a annoncé que ses services travaillent à faire du Sénégal une destination annuelle, afin de supprimer les saisons qui constituent un frein au développement du tourisme local, avec la niche de clientèle perdue pendant leur fermeture. Mame Mbaye Niang informe  à ce propos, que les statistiques ont montré que 22% des clients de la station balnéaire Pointe Sarène viennent du Sénégal. Revenant sur les difficultés  soulevées par certains députés avec la SAPCO, il  a rassuré que les impenses seront payes, avant le démarrage des travaux.NDEYE AMINATA CISSE

Projet de budget 2023 : Le ministère du commerce, de la consommation et des PME table sur 132 735 696 379 FCFA

https://www.dakaractu.com La séance plénière se poursuit avec le ministre du commerce, de la consommation et des petites et moyennes entreprises ce mardi. Le ministre Abdou Karim Fofana, défendra son budget pour l’année 2022-2023 qui est évalué à 122 235 696 379 FCFA.Ce budget sera scindé en programmes et réparti ainsi  : Programme 1 avec le développement du Marché intérieur et de la Consommation. Pour ce programme, un montant de pour l’exercice 2023 est de 118 665 289 921 FCFA. Le programme 2 avec le renforcement de l’Intégration du Sénégal dans le commerce international qui est évalué à 3 095 204 089 FCFA. Le programme de promotion et développement de l’entrepreneuriat privé et des PME / PMI avec des crédits alloués qui sont arrêtés à 8 282 246 438 FCFA. Le programme de promotion et valorisation des produits locaux, 1000 000 000 FCFA. Le programme de pilotage, de la gestion,  de la coordination administrative avec des crédits arrêtés à 1 692 955 931 FCFA. Pour rappel, l’année dernière, le budget était de 22.526.470.566 Francs CFA. D’où une hausse, cette année, de 110 209 225 813 Francs.

Le budget du ministère de la Formation professionnelle arrêté à près de 86 milliards CFA

Dakar, 21 nov (APS) – Le projet de budget 2023 du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion a été arrêté à 85 milliards 859 millions 439 mille 141 francs CFA, a constaté l’APS. La plénière convoquée par l’Assemble nationale pour l’examen de ce projet de budget a démarré lundi, peu avant 19 heures, en présence de la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mariama Sarr. Le budget 2023 de ce département est principalement axé sur le développement des offres de formation professionnelle et technique, peut-on lire dans un document consulté par l’APS. Le développement de l’apprentissage est un autre volet pris en compte par ce budget.SMD/BK/MD

Tournée nationale sur l’Économie sociale et solidaire : Victorine Ndeye promet une assistance financière aux acteurs pour créer de la plus-value dans leurs activités

https://actusen.sn En marge d’un forum tenu, ce lundi, à Ziguinchor, où il a été ouvert, dans le cadre de la tournée nationale sur l’Économie sociale et solidaire (ESS), Mme Victorine Anquediche Ndeye, Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, a rappelé que l’adoption en juin 2021 de la loi d’orientation pour l’Economie sociale et solidaire par les honorables députés a dessiné le cadre d’inclusion de nos terroirs pour une meilleure dynamique économique et sociale dans le pays. De cette manière, souligne la Ministre, l’économie dite informelle, nouvellement consacrée sous l’appellation économie populaire, dont des pans entiers ont été jusque-là exclus du circuit légal, sera désormais mieux intégrée dans le dispositif actuel grâce à l’amélioration de la protection sociale et l’accès privilégié aux financements et à des débouchés vers de nouveaux marchés. En effet, l’Economie sociale et solidaire vise avant tout à renforcer la résilience de l’élan de développement engagé par le Sénégal, en dépit des chocs endogènes, par une meilleure organisation des acteurs qui s’activent dans les différents secteurs pour promouvoir notre souveraineté économique. «Nous avons, l’occasion d’éprouver des modèles novateurs de développement de nos territoires à travers l’Economie sociale et solidaire. Pour cela, il est important de renforcer les capacités des acteurs impliqués, par une approche méthodologique qui prend en compte la structuration des chaines de valeurs», a expliqué Victorine Ndeye devant l’assistance. Se voulant plus explicite, la ministre de la Microfinance ajoute : «l’Economie sociale et solidaire offre une réponse à la fois sociale, économique, démocratique, citoyenne et écologique. Elle encadre les modes de production que nous impose notre temps». Mme Victorine Ndeye tient à rassurer sur la disponibilité des moyens. «À cet égard, l’intervention de mon département se fera à deux niveaux. Il est tout d’abord prévu une assistance financière qui permettra aux acteurs de créer de la plus-value dans les activités qu’ils vont dérouler. À cela, est assortie une assistance technique visant à leur offrir les capacités nécessaires pour réussir le passage d’une économie informelle vers une inclusion par l’économique en libérant le talent entrepreneurial des jeunes et des femmes», a précisé la ministre de la Microfinance. Avant d’ajouter : «ces différentes modalités d’interventions sont à votre disposition. Il nous restera à finaliser dans les meilleurs délais la feuille de route pour la mise en place des dispositifs pratiques qui permettront de poser les jalons d’une Economie sociale et solidaire forte, résiliente et efficiente contribuant au développement durable de notre pays». Néanmoins, elle promet d’engager d’ores et déjà le dialogue avec les acteurs de l’ESS pour tenter d’apporter des réponses concrètes à leurs questionnements. D’ailleurs, c’est tout le sens de la quinzaine de l’ESS, initiée par son département en rapport avec les représentants de l’Etat dans les 14 régions du territoire national. Durant les rencontres, l’opportunité sera saisie l’opportunité de discuter en profondeur, de faire un diagnostic de la situation actuelle et enfin de prendre des résolutions fermes allant dans le sens de la structuration, de la formalisation, du financement et de l’accompagnement des acteurs et parties prenantes de l’ESS.

Plaidoyer pour la promotion du ‘’Consommer local’’

Kaolack, 21 nov (APS) – Le ‘’Consommer local’’ permet de valoriser la production locale par la transformation, booster l’agriculture et mettre à la disposition des Sénégalais une nourriture saine, a indiqué Amy Sarr Ndao, directrice de l’établissement Keur Yaye Aby Ndao (EKYAND) du quartier Bongré extension de Kaolack (centre).

i‘’Nos céréales, cultivées et consommées la même année ne développent aucun sucre lent. Nutritionnellement, c’est mieux, mais aussi et surtout, elles valorisent la production locale, permettent à nos agriculteurs de pouvoir écouler leurs productions et à la population de se nourrir sainement’’, a affirmé Mme Ndao dans un entretien avec l’APS.

Cheffe d’entreprise depuis maintenant seize ans, Madame Ndao également vacataire à l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass, est une actrice du développement et de la promotion du ‘’Consommer local’’ par la transformation de produits locaux. Elle reste ‘’convaincue’’ que ‘’seule la valorisation de notre agriculture nous permettrait d’être autonome, surtout dans le contexte mondiale marqué par des crises économique et alimentaire. Elle soutient qu’avec ce qui est produit au Sénégal, tous les repas, du petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner, peuvent être faits à base de céréales et autres produits locaux, sans avoir besoin de faire recours à des produits importés. ‘’Je peux vous retenir une semaine durant dans mon atelier et vous nourrir uniquement avec des repas à base de nos produits locaux, mil, maïs, niébé et même du riz local. Même le pain incorporé à hauteur de 30% avec le blé fait partie de nos recettes’’, a-t-elle fait valoir. Amy Sarr Ndao soutient qu’une ‘’volonté politique avérée’’ permettrait au Sénégal de faire des économies de plusieurs milliers de milliards de francs CFA, rien que dans la production et la transformation de produits locaux. ‘’Je travaille surtout dans la transformation de céréales locales pour la nutrition des enfants en âge de sevrage de six mois à deux ans, pour les femmes en âge de procréation ainsi que pour les personnes âgées. Bref, la nutrition de la population dans sa globalité’’, a-t-elle confié à l’APS.

D’ailleurs, Amy Sarr Ndao a pris part, récemment, pour la première fois, à la cinquième édition du festival ‘’AlimenTerre » lancée dans la capitale du Saloum, le 8 novembre dernier.

Elle y a présenté une de ses nombreuses recettes ‘’cent pour cent sénégalaises », à savoir le maïs au poulet, avec des crudités et autres ingrédients faits à base de produits locaux. ‘’Les céréales locales sont toujours disponibles dans ce pays. Nous les valorisons, mais, il faudrait qu’on nous permette de montrer à la population sénégalaise qu’il est bien possible de consommer ce que nous produisons et de produire ce que nous consommons’’, a insisté Mme Ndao. ‘’Il faut que dans les réunions du Conseil des ministres, séminaires organisés par l’Etat du Sénégal, entre autres activités ou services, qu’on favorise le +Consommer local+. Il faut que les autorités se l’approprient, ce qui permettrait à la population de comprendre que notre autosuffisance alimentaire et notre indépendance économique en dépendent’’, a-t-elle plaidé. Amy Sarr Ndao a, cependant, déploré la cherté de la matière première qui, d’ailleurs, se fait rare, ‘’alors que +Consommer local+ rime avec accessibilité des produits avec un prix abordable pour la population ». Plaidant pour la subvention des emballages, elle invite, toutefois, ceux qui font de la transformation et de céréales et autres produits locaux de ‘’bien veiller’’ au respect des normes ‘’pour le bien-être et la santé’’ des consommateurs.ADE/OID

Le sel est une filière sous-exploitée au Sénégal, selon une cheffe d’entreprise

Kaolack, 21 nov (APS) – Awa Sarr Rivet, la directrice générale des sociétés ‘’Le Comptoir du sel’’ et ‘’Les Marais salants’’, a relevé l’importance du sel dans l’économie sénégalaise, tout en estimant que cette filière est sous-exploitée dans le pays.

“Le sel (…) est une richesse incroyable, d’une importance inestimable pour l’économie sénégalaise. Mais ce produit indispensable est sous-exploité”, a dit Mme Rivet dans un entretien avec l’APS.

Le sel est une filière pourvoyeuse de beaucoup d’emplois et de revenus, selon la directrice générale des sociétés “Le Comptoir du sel” et “Les Marais salants”, spécialisées dans la production de cette denrée à Sing-Sing, dans la région de Kaolack (centre). Le Sénégal est le premier producteur de sel en Afrique de l’Ouest, avec une production de 412.000 tonnes en 2015, a-t-elle dit. Awa Sarr Rivet estime que le marché du sel au Sénégal est dominé par la production industrielle, qui concentre 70 % de la quantité extraite des marais salants. La production semi-industrielle fournit 18 % du sel produit dans le pays, selon elle. La production familiale et artisanale représente, quant à elle, 12 % de la production nationale, une quantité destinée à la consommation domestique intérieure, tandis que la production industrielle est essentiellement vendue à l’étranger. Awa Sarr Rivet, d’origine kaolackoise, invite la jeunesse sénégalaise à se tourner vers l’entrepreneuriat. Elle recommande aux jeunes d’investir dans diverses filières, dont la production de sel, qui, selon elle, regorge d’importantes opportunités.

Mme Rivet, géographe de formation, titulaire d’un master d’aménagement du territoire et de développement local, a été chargée de programme à la Conférence africaine de la décentralisation et du développement local. Elle est une ancienne employée du ministère sénégalais de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales.

A la tête des sociétés “Le Comptoir du sel” et “Les Marais salants”, elle bénéficie d’un financement de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes. Au Sénégal, le sel est produit notamment à Fatick, Kaffrine (centre), Kaolack, Saint-Louis (nord), et au lac Rose, dans la région de Dakar, a-t-elle rappelé, estimant que d’autres parties du pays ont la possibilité de produire cette denrée. “Nos activités d’exploitation industrielle ont démarré l’année dernière, avec 15 emplois permanents et 120 travailleurs saisonniers”, a dit Mme Rivet. Elle rappelle avoir reçu, la semaine dernière, la visite de deux producteurs de sel français venus discuter avec elle de techniques de production, signe de l’importance de la filière.ADE/ESF/BK

Des femmes plaident la prise en compte de leurs préoccupations dans les politiques publiques

Dakar, 22 nov (APS) – Des actrices de développement peaufinent diverses propositions pour une prise en compte de leurs préoccupations dans les politiques de développement à travers le plan d’actions prioritaires accéléré et ajusté (PAP2A), a constaté l’APS. ‘’Nous nous sommes réunis pour partager un document sur les politiques publiques notamment le plan d’actions prioritaires accéléré ajusté (Pap2A). Nous voulons que ces référentiels prennent en compte la dimension genre que sont les besoins spécifiques des femmes et surtout des groupes vulnérables pour partager le contenu de ce plan (…) », a déclaré Ndeye Maty Ndoye Seck, coordonnatrice du réseau genre au Conseil des organisations non-gouvernementales d’appui au développement (Congad).

Il s’agit, ajoute t-elle, ‘’surtout d’identifier des axes de propositions qui devront être prises en compte dans le prochain plan 2023 et éventuellement dans le programme national de développement du Sénégal (PND)’’.

Elle intervenait, lundi, à Dakar au cours d’un atelier national de renforcement des capacités des femmes pour l’appropriation du Pap2a et de partage de la stratégie ‘’Ne laisser personne en rade’’ dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi des ODD. Cet atelier est un cadre pour partager le contenu de la stratégie  ‘’Ne laisser personne en rade’’ en cours d’élaboration, a fait savoir, la coordonnatrice, estimant que c’est l’un des principes qui doivent sous-tendre les objectifs de développement durable (ODD). L’objectif, a-t-elle indiqué, est de permettre aux participants de s’approprier le PAP 2A et sa mise en œuvre mais aussi la stratégie nationale ‘’Ne laisser personne en rade’’ pour pouvoir faire ‘’des proposions pertinentes pour une prise en charge effective des besoins et préoccupations des filles et femmes’’. Elle a rappelé que ‘’les femmes occupent une place primordiale représentant presque 52% de la population’’. De ce point de vue, la mise en œuvre des politiques publiques exige l’implication de ce groupe car, elles ont un rôle  ‘’extrêmement important » à jouer en tant que productrices et créatrices de richesses devant orienter les choix des politiques publiques, a insisté, Mme Seck.

En termes de propositions, a -t-elle suggéré que les questions de genre, celles liées à l’autonomisation de la femme puissent être prises en compte dans les axes stratégiques,  dans la déclinaison des objectifs.

‘’Nous allons proposer que la systématisation des données désagrégées puisse être prise en compte afin que l’on mesure l’important  progrès que les femmes sont en train de réaliser  pour participer au développement socio économique de ce pays’’, a t-elle soutenu. Pour Mme Seck, ‘’la participation des femmes est une question d’efficacité économique sur la croissance du pays car, des études ont montré que 94% du secteur informel sont occupés par les femmes ». Cependant, a t-elle relevé, ‘’certains secteurs ne sont pas valorisés comme il se doit afin que leurs contributions économique et social, soient incluses dans les politiques de développement’’.SBS/OID

Mines–Répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales : Les éclairages du ministre des Finances

https://lequotidien.sn Mamadou Moustapha Bâ est largement revenu samedi, à l’Assemblée nationale, sur la clef de répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales. Le ministre des Finances et du budget a indiqué que l’arrêté de répartition est déjà signé. Le ministre des Finances et du budget, qui intervenait samedi sur l’examen du projet de budget du ministère des Mines et de la géologie, a apporté des éclairages sur la clef de répartition du Fonds d’appui et de péréquation aux collectivités territoriales. Informant les députés de l’arrêté de répartition dudit fonds qui est déjà signé, Mamadou Moustapha Bâ a «souligné que celui-ci comprend une dotation de péréquation constituée de 40% du montant total du fonds versé au Fonds d’équipement des collectivités territoriales. Une autre dotation constituée de 60% du montant total du fonds est réservée à l’équipement des collectivités territoriales abritant les opérations minières. Pour cette dernière dotation, les 25% sont alloués aux communes abritant les opérations minières proportionnellement à leurs seules contributions et 75% pour les départements et communes, en y incluant ceux abritant les opérations. Sur cette portion de 75%, un montant de 85% est affecté aux communes et les 15% aux départements, au prorata de la taille de leurs populations». Au titre du paiement du Fonds d’appui et de péréquation, il a informé qu’il «est arrêté à 5,4 milliards de francs Cfa, pour 2020, dont un montant de 2 milliards 086 millions 129 mille 984 francs Cfa a été versé aux collectivités territoriales».

Les parlementaires «ont considéré que les collectivités territoriales impactées devraient avoir le même traitement que celles abritant les sites miniers, nonobstant les avantages particuliers accordés à ces dernières».

Aussi ont-ils invité le ministre, d’après le Rapport général du ministère des Mines et de la géologie, «à prendre toutes les mesures idoines pour assurer la mise à disposition effective de ces fonds aux collectivités territoriales». Ils ont, auparavant, déploré la faiblesse du budget du ministère des Mines et de la géologie, au regard de la contribution significative du secteur minier à l’emploi, à la balance des paiements, aux exportations ainsi qu’au Pib, avant de plaider, en conséquence, pour son augmentation. Le ministre des Finances et du budget dira prendre bonne note de la demande d’augmentation des crédits du secteur des Mines et de la géologie, eu égard à sa contribution importante dans l’économie nationale. Il a, au demeurant, précisé que cette dotation a déjà connu une hausse de plus du double, en passant de moins de trois milliards cinq cents millions de francs Cfa, en 2020, à huit milliards quarante-quatre millions de francs Cfa, en 2023. Il n’en demeure pas moins que ce budget doit être renforcé, a-t-il considéré.

Abordant le recouvrement des recettes des opérations minières, le ministre des Finances a indiqué «qu’un montant de plus de 96 milliards francs a été recouvré sur des prévisions de 137 milliards francs de recettes fiscales.

En ce qui concerne la révision des contrats miniers, il a informé de la renégociation de la Convention avec la Sococim à travers un avenant qui consacre le paiement de l’impôt sur la société par cette entreprise. Il en est de même avec la société Petowal mining company (Pmc) qui exploite les mines à Mako. Ces conventions révisées consacrent ainsi la fin des exonérations en matière d’impôt sur la société». Sur le rapatriement des devises d’exportation des opérations minières, le ministre a «indiqué que le Comité de rapatriement des devises, qui regroupe la Bceao, la Douane et l’Association des professionnels des banques, se réunit tous les trois mois à ce sujet. Ainsi, nos devises sont rapatriées à hauteur de 84,6%, soit un taux légèrement supérieur à celui de 80% requis par la réglementation». Par Dialigué FAYE

Nouveaux bus 

https://www.enqueteplus.com/ Dans le cadre du crédit de transport aérien alloué par l’État du Sénégal, le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires a assisté, hier, à l’AIBD, à la cérémonie de présentation des bus de TSA, structure en charge de la sûreté aéroportuaire. Ces sept bus Mitsubishi de 32 places et un de 33 places pour le personnel, selon Doudou Ka, consacrent ainsi l’effort du gouvernement à accompagner les entreprises dans leur politique d’optimisation des conditions de travail de leurs agents et marquent ainsi les avancées sociales dans le très emblématique secteur du transport aérien. La société TSA, renseigne le ministre, a acquis les véhicules avec un fonds destiné à la résilience et à la relance du transport aérien. Un fonds dédié à l’accompagnement financier des entreprises privées du secteur aéroportuaire fortement impactées par la pandémie de Covid-19. « L’épanouissement du personnel contribue à la paix sociale et au renforcement de la conscience professionnelle des agents, dans un secteur aussi sensible que la sûreté aéroportuaire. Le gouvernement cherche à sécuriser la trésorerie de Téranga sûreté aéroportuaire (TSA) pour lui permettre d’honorer ses engagements. Diass est un peu loin de la ville. Aujourd’hui, il faut construire une cité aéroportuaire avec beaucoup de services, des zones d’habitation qui vont permettre aux salariés d’être à côté de leurs lieux de travail », confie le ministre. Le directeur général de TSA, Jean Martin Jampy, de renchérir que l’entreprise va pouvoir acheminer ses 700 éléments qui travaillent dans cette boite.

Air Sénégal : un vol annulé cinq fois, 40 heures d’attente, provoque la colère de 200 passagers

Plus de 200 passagers d’Air Sénégal ont manifesté leur colère hier, lundi, à l’AIBD avant d’embarquer pour New York puis Baltimore. D’après Les Échos, qui raconte leur mésaventure dans son édition de ce mardi, leur vol était initialement prévu dans la nuit du dimanche au lundi à 2 heures du matin. Une heure et trente minutes après le moment initialement fixé pour le décollage, les responsables de la compagnie annoncent le report du vol. Le journal rapporte que plusieurs passagers ont affiché leur déception sur le champ. Mais ils n’étaient pas au bout de leur peine. En effet au lieu de décoller aux aurores, comme promis par Air Sénégal, les passagers apprennent que le vol est une nouvelle fois décalé à 8 heures. Et ce n’était pas fini. Les plus de 200 infortunés seront ensuite informés qu’ils partiront finalement à 12 heures puis à 13 heures. Ils ne s’envoleront qu’à 15 heures. Et il a fallu qu’ils manifestent bruyamment leur courroux dans la salle d’embarquement, indiquant qu’ils n’accepteraient aucun nouveau report, pour qu’Air Sénégal décide de faire décoller le vol HC407. Les Échos rapporte que ce weekend la plupart des vols de la compagnie ont subi des retards. Ce qui a causé beaucoup de dommages aux passagers, surtout ceux qui devaient prendre des correspondances.

Gestion de l’hôtel King Fahd palace : les députés interpellent l’Etat

https://www.sudquotidien.sn En séance plénière hier, lundi 21 novembre, le ministre du Tourisme et des loisirs Mame Mbaye Niang  a été interpellé sur la gestion, le contrôle, la perte de clientèle et la cession d’une partie du domaine foncier du King Fahd Palace. Les  députés  ont ainsi souhaité l’audit et la mise en place d’un comité de gestion de cet établissement.  Prenant la parole,  le ministre a rappelé qu’un audit a  été effectué par les services de son département, en 2018. A l’issue de cet audit  des irrégularités liées notamment à l’absence de paiement des redevances ont  été décelées. « La direction de l’hôtel a indiqué, pour sa défense, que le non-paiement  de redevances était dû aux montants exorbitants de la dette que l’hôtel  devait à l’Etat  du  Sénégal. Ainsi, il a été révélé un solde créditeur gap de 3 milliards FCFA  au profit de l’hôtel, à la suite d’une convention entre l’Etat et l’hôtel  King Fahd Palace », fait-il savoir. Dans ce même registre, il dira que de nouvelles clauses portant notamment sur la maintenance, l’entretien, la rénovation, le cahier de charges, ainsi que le versement de 600 millions de redevances ont été intégrées au contrat initial de concession qui été signé, en 2010. Il a, en outre, souligné l’existence d’un comité de gestion, logé à la Primature et composé de neuf membres, dont les représentants des ministères en charge du Tourisme et des Finances.NDEYE AMINATA CISSE

Le député Bara Gaye sur le projet Akon City : «c’est un scandale et l’Etat doit résilier le contrat»

https://actusen.sn Les députés examinent ce lundi le projet de budget du ministère du Tourisme et des Loisirs. Et c’est le ministre Mame Mbaye Niang qui défend ce budget estimé à plus de 8 milliards. Et lors des débats, les députés ont beaucoup évoqué le projet Akon City. Et c’est le parlementaire de l’opposition Bara Gaye qui a soulevé ce débat pour déplorer le non avancement des chantiers dudit projet. «La cérémonie de pose de première pierre a eu lieu depuis le 31 août 2020, et plus de deux après, rien n’a été fait», regrette le maire de Yeumbeul. Avant de demander la résiliation du contrat avec le promoteur. «L’État du Sénégal doit résilier le contrat de Akon City qui est un scandale parce que depuis lors Akon n’a rien réalisé», propose-t-il. C’est ainsi qu’il suggère que les 55 hectares octroyés à ce dernier soient cédés à un autre.«Qu’est-ce que l’Etat du Sénégal attend pour résilier ce contrat?»,s’interroge-t-il.

Harouna Gallo Ba taxe de fous les vétérinaires grévistes, qui annoncent une plainte contre lui

https://www.jotaay.net Comme annoncé dans ces colonnes, le Directeur de la Sogas ex Seras a fait face à la presse, samedi dernier, dans le but de porter la réplique aux vétérinaires grévistes. Harouna Gallo Ba a en effet tourné en dérision ces derniers. Et les a taxés de malades mentaux sans le dire de manière explicite. «Un vétérinaire qui jouit de ses facultés mentales et qui est en fonction ne peut pas, n’ose pas porter plainte contre moi. Ce n’est pas possible», déclare le Directeur de la Sogas, sous les applaudissements nourris des acteurs de différentes entités de la structure. Qui renouvellent leur entière solidarité et autre soutien indéfectible à l’endroit de M. Ba. Et celui-ci d’argumenter son propos en ces termes  : « ils (les vétérinaires grévistes de la Sogas) n’osent pas porter plainte contre moi, car si la viande n’a pas été inspectée et contrôlée, cela est du ressort du vétérinaire. Ce travail lui revient de droit, lui incombe. Et non à la Sogas ». Et M. Ba de renchérir  : «depuis15 jours, j’attends leur convocation. Cela veut dire qu’ils n’osent pas porter plainte contre moi. Je suis pressé d’avoir cette plainte. Ils peuvent remettre une convocation à d’autres du secteur, mais pas à moi. Parce qu’ils auraient eu tort s’ils déposaient une plainte contre moi ». Il dira que les vétos se trompent de combat et de cible. «Ils ont plutôt à faire à l’Etat du Sénégal et non à la Sogas, qui est en contrat de concession avec l’Etat. Ma mission se limite à un service de prestation, et non pas de contrôle et d’inspection».

Recouvrement des biens criminels : 1,7 milliard de francs Cfa collectés en 6 mois

https://lequotidien.sn L’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac) a saisi 700 millions de francs Cfa en numéraire et 1 milliard de francs Cfa en nature en 6 mois d’exercice. Ces «résultats probants et prometteurs» sont le fruit du travail de sensibilisation mené depuis le démarrage de ses activités. «Des résultats probants et prometteurs» ! Le magistrat, Mor Ndiaye, a rangé son devoir de réserve le temps de commenter le bilan après 6 mois seulement d’exercice de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac). «En numéraire, le solde créditeur de l’Onrac à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) est à peu près à 700 millions de francs Cfa. Pour les biens en nature, nous les estimons à plus d’un milliard de francs Cfa», a-t-il déclaré. Ce qui va faire dire au Directeur général de l’Onrac  : «Nous pouvons être satisfaits du travail qui a été fait jusqu’ici. Car  l’Onrac a été créé le 23 juillet 2021, mais il n’est devenu opérationnel qu’au mois d’avril 2022.» Si l’Onrac a été autant performant en si peu de temps, c’est grâce aux actions déroulées par ses agents, d’après son Directeur général. «Nous avons fait un travail de sensibilisation sur les dispositions de l’Onrac et nous avons constaté un début d’appropriation. Cela a donné ces résultats probants et prometteurs. L’Onrac a été créé pour lutter contre la criminalité économique et financière, et la criminalité organisée. La peine de confiscation n’est pas souvent prononcée, or elle est une arme redoutable pour lutter contre la criminalité organisée. Après notre premier atelier avec les acteurs de la Justice, des saisies sont faites et des peines de confiscation sont prononcées», a détaillé Mor Ndiaye. Faut-il le préciser, l’Onrac est un établissement public à caractère administratif. Il est créé pour gérer les biens saisis ou confisqués dans le cadre d’une procédure pénale. Il assure aussi la gestion centralisée des sommes qui sont saisies dans la procédure pénale, aussi les sommes issues de l’aliénation de biens confiés à ces structures. L’Onrac reçoit des autorités judiciaires mandat de gérer les biens issus dans le cadre d’une procédure pénale. Il dispose d’un compte à la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). La finalité c’est que les sommes abondent les caisses de l’Etat. Il a aussi la mission d’indemniser les victimes. Si la victime réclame des dommages et intérêts et que le débiteur n’est pas solvable, c’est l’Onrac qui va l’indemniser sur les biens saisis. L’Onrac a une mission d’assistance aux autorités judiciaires et autorités d’enquête. «Nous procédons parfois à la restitution des biens, car toute procédure pénale n’aboutit pas toujours à une condamnation», a ajouté le Directeur général hier, lors d’un atelier avec la Coopération allemande. L’objectif de cette rencontre est de partager l’expérience allemande pour parfaire davantage le système sénégalais. Un plan d’actions entre Irz et Onrac pour intensifier la coopération entre les deux institutions est en gestation. Par Malick GAYE  –   mgaye@lequotidien.sn

Les Internes décrètent 120 h de grève avant le sit-in du 22 novembre

https://senego.com Les membres de l’Association des Internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal sont très remontés contre les autorités. A l’Issue de l’Assemblée générale convoquée hier, ils ont décrété un mot d’ordre de grève de 120 heures. Soit 5 jours sans activités. Le mot d’ordre est reconductible avec l’arrêt des gardes dans toutes les structures sanitaires. D’après SudFm, l’Association invite ses membres à se mobiliser pour les autres actions, notamment la marche prévue ce 22 novembre. L’Association dénonce le non-respect des accords signés avec les autorités. Les internes déplorent leurs conditions précaires avec des hébergements dangereux, les conditions de gardes pénibles, l’inexistance d’un statut, entre autres…

Lutte contre la Covid-19 : le Luxembourg renforce la chaîne du froid de l’Institut Pasteur de Dakar

40 congélateurs et réfrigérateurs de dernière génération seront remis ce 22 novembre 2022 par M. Georges TERNES, Ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg au Sénégal au Dr Amadou Alpha SALL, Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD).Cet appui à la chaîne du froid par le Grand-Duché de Luxembourg, permettra de rénover et d’augmenter considérablement la capacité du parc froid de l’institut, un aspect primordial dans la lutte contre la COVID-19 et autres maladies à potentiel épidémique .

En particulier, IPD renforce par cet appui important son système de biobanking1 pour répondre au mieux aux standards internationaux qui permettra d’améliorer la réalisation des activités de suivi de l’épidémie de COVID- 19.

Dans ce contexte, celles-ci incluent la prise en charge des patients, la réalisation d’enquêtes épidémiologiques sur le terrain et la participation au programme national de vaccination. À cela s’ajoute un programme de production de tests de diagnostics rapides et de vaccins ayant pour but de renforcer les capacités de l’Afrique à répondre aux épidémies qui nécessitent le stockage de grande quantité d’échantillons biologiques a des températures négatives contrôlées. La mise à disposition de ces équipements, d’une valeur totale de 264,3 millions FCFA, a été rendue possible grâce au projet d’« Appui à la lutte contre la pandémie COVID-19 dans les pays partenaires de la Coopération luxembourgeoise – MAE/020 » mis en œuvre par LuxDev. Cette importante contribution trouve également sa justification dans le cadre de Team Europe Initiative – TEI Vaccins – Projet MADIBA. Par ailleurs, l’IPD et la Coopération luxembourgeoise poursuivent leur collaboration avec une action visant à d’une part renforcer le réseau de surveillance épidémiologique sur l’ensemble du territoire sénégalais et dans certains pays d’Afrique de l’Ouest et d’autre part de promouvoir les récentes découvertes de l’IPD en matière d’algèbre génomique. Une nouvelle convention d’un montant de 787 148 400 FCFA sera signée d’ici la fin de l’année 2022.

Enseignement Supérieur : 48.000 nouveaux bacheliers orientés

https://www.sudquotidien.sn La première liste d’orientation des nouveaux bacheliers a été dévoilée. Pas moins de 50 000 étudiants sont attendus pour l’année académique 2022-2023. 23000 nouveaux bacheliers ont été orientés à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, renseigne le ministère de l’Enseignement supérieur. Tandis que l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) accueillera 20 000 étudiants, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et l’Université de Assane Seck de Ziguinchor 3000 chacune, et l’Université Assane Diop de Bambey, 2000 étudiants.

Mariama Sarr précise les ambitions de son ministère en matière de formation professionnelle

Dakar, 21 nov (APS) – L’ambition du gouvernement sénégalais est d’orienter vers la formation professionnelle et technique 30% des sortants du cycle fondamental à l’horizon 2030, a-t-on appris, lundi, du ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.

Devant les députés pour défendre le projet de budget 2023 de son département, Mariama Sarr a déclaré que cette option devrait permettre de renverser la tendance actuelle marquée par l’orientation de 82% des bacheliers dans les filières littéraires.

Mariama Sarr répondait à une interpellation de la députée Ndèye Satala Diop (opposition). La parlementaire avait notamment insisté sur la nécessité d’œuvrer à une valorisation des métiers, laquelle valorisation ne peut selon elle se faire dans le cadre formel de l’école. Cette valorisation est d’autant plus importante que tous les élèves ne peuvent accéder au baccalauréat, a relevé Ndèye Satala Diop. Selon cette parlementaire, l’orientation vers la formation à partir du cycle fondamental devrait permettre de détecter très tôt des élèves  »doués » pour le travail manuel afin d’éviter les décrochages scolaires. A terme, l’objectif du gouvernement est d’arriver à orienter davantage les nouveaux bacheliers vers la formation professionnelle et technique, renseigne la ministre. Dans cette perspective, Mariama Sarr a rappelé que son département travaille notamment à ce que la formation professionnelle soit une  »vocation » chez les jeunes. Aussi a-t-elle annoncé la construction de 38 centres de formation dans les départements. Le budget 2023 du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion est arrêté à 85 milliards 859 millions 439 milles 141 francs CFA. Il est notamment axé sur le développement d’offres de formation professionnelle et technique, peut-on lire dans un document consulté par l’APS.SMD/BK/MD

L’audit de la qualité des établissements privés de formation professionnelle au menu d’un atelier

Dakar, 21 nov (APS) – Le Secrétaire général du ministère de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion, Mamadou Moustapha Diop, a procédé, lundi, au lancement officiel d’un atelier de restitution de l’audit sur la qualité des établissements privés de formation professionnelle, a constaté l’APS. Selon M. Diop, cet atelier de deux jours permet au secteur de disposer des résultats de cet audit, dont la finalité est de déboucher sur des prises de décisions capables d’améliorer la qualité de la formation dans les établissements privés.

‘’Cette activité marque un temps fort dans le secteur de la formation, car elle opérationnalise la directive du Chef de l’Etat relative aux contrôles des établissements privés’’, a-t-il ajouté.

Il a noté que cette dernière permet aussi d’évaluer le niveau d’application des standards liés à la qualité de la formation. ‘’L’évaluation des dispositifs de la formation, nous renseigne sur l’état de nos établissement et nous donne des indications sur le mode de gestion et d’application’’, a soutenu le SG du ministère de la formation professionnelle. Aussi, a-t-il souligné, ces efforts de contrôle ont permis d’allouer annuellement une enveloppe de subvention visant à ‘’sanctionner le mérite » des établissements dont la qualité est reconnue. ‘’Cette importante activité d’audit a ciblé au départ 447 établissements, compte non tenue des établissements privés de santé, dont l’audit est en préparation’’, a-t-il indiqué. Pour sa part, le représentant du collectif des établissements de formation professionnelle privée, Daouda Diop, a salué cet audit, tout en précisant qu’il permet de savoir et de s’assurer que dans les établissements privés de formation professionnelle, ‘’il y a de la qualité ». ‘’C’est vrai que tout n’est pas parfait, mais on verra au cours des débats, effectivement qu’il y a beaucoup de choses qui se font au niveau de ces écoles que l’on peut considérer comme étant de qualité’’, a-t-il souligné.

Il a par ailleurs plaidé pour le renforcement de ces établissements.

‘’C’est à la fois avec le secteur public que l’on doit former les jeunes, mais aussi en partenariat avec les établissements privés’’, a quant à lui martelé le directeur du projet d’appui à la réforme professionnelle de la coopération allemande au Sénégal, ViKtor Siebert. Il a souligné que l’objectif poursuivi est de former plusieurs jeunes dans les métiers porteurs, tout en réussissant leur intégration dans le secteur privé. ‘’C’est la qualité de la formation qui va déterminer le succès et l’insertion des jeunes dans le monde du travail’’, a-t-il poursuivi.AMN/OID/MD

Saint-Louis–festival «métissons» : la 12ème édition aura lieu les 25 et 26 novembre prochain

https://www.sudquotidien.sn La 12ème édition du festival de musique dénommé «Métissons» est prévue, cette année, les 25 et 26 novembre 2022 dans la ville tricentenaire. L’annonce est faite par le président de ce Festival, en l’occurrence Babacar Gueye, au cours d’un point de presse tenu au niveau de l’Institut Français de Saint-Louis. Au programme de ce rendez-vous culturel, des concerts, des rencontres artistiques et des panels entre autres. Plusieurs artistes sont attendus dans la capitale du Nord durant ces deux jours. Il est à signaler la présence de stars planétaires telles que Nayaband, Modou Touré et beaucoup d’artistes locaux comme l’orchestre Gunéyi et Index Nuul Kuuk, Mama Sadio et le Groupe Sunu Jang. Créé en 2010, ce festival Métissons de Saint-Louis s’est ancré dans l’agenda culturel de la ville. Les artistes souvent programmés se produisent dans les bars, les hôtels et restaurants de la ville, après un concert d’ouverture qui se déroule à l’Institut Français de Saint-Louis. Ce festival se veut d’offrir aux festivaliers et à la population de la cité de Mame Coumba Bang un panel sur l’industrie et la créativité culturelle, deux jours de musiques métissées. Cette année encore, la programmation de ce festival sera confiée à Michaël Soumah qui, par son expertise et son savoir-faire connu de tous, offrira une nouvelle dimension à cet événement culturel. Elle marque le début d’une nouvelle décennie pour Métissons, avec une programmation de qualité qui verra également se produire à Saint-Louis, comme chaque année d’ailleurs, des artistes sénégalais confirmés.YVES TENDENG 

Diffusion de la Coupe du Monde : Le CNRA suspend les programmes d’ITV

https://www.dakarposte.com Selon une information partagée dans un collectif de la presse, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a annoncé, dans un communiqué rendu public, la décision de suspendre la diffusion des programmes de la chaîne privée Itv.

En effet, nous dit-on, le CNRA avait appelé les radios et télévisions, à s’abstenir de porter préjudice à la RTS et à éviter toute retransmission «illégale» des matchs de la Coupe du Monde. 

«Le groupe Emedia, par voie de communiqué, affirmait qu’il n’entend nullement respecter les droits exclusifs de la RTS (…) », lit-on dans le communiqué qu’ils ont parcouru. Il est reproché à la chaîne de télé du groupe E-media, de débuter la retransmission de la Coupe du Monde Qatar 2022. La décision a été prise en application de l’article 7 in fine de la loi n° 2006-04 du 04 janvier 2006 portant création du CNRA. «La diffusion des programmes de ITV est suspendue dès que la télévision débute la retransmission d’un match de la Coupe du Monde Qatar 2022», souligne le document.  Et d’ajouter qu’en cas de récidive, après la reprise de la diffusion des programmes d’ITV, après le match dont la diffusion a été entreprise, ladite chaîne fera l’objet de sanctions plus lourdes, conformément à la réglementation. Pour rappel, les droits exclusifs de la Coupe du Monde ont été accordés par la RTS lors d’un appel d’offres. Le groupe Emedia, en compétition pour ces mêmes droits, n’avait pas tardé à protester. Une plainte a été déposée par le groupe au niveau du département du Marché régional de la Coopération de la commission de l’Uemoa.Mamadou Ndiaye

E-MEDIA DÉNONCE «UNE VOIE DE FAIT QUI NE RESTERA PAS SANS CONSÉQUENCE»

https://emedia.sn Le signal de iTv a été coupé hier sur instruction du Cnra, après que le Groupe E-Media a décidé de diffuser le match Sénégal-Pay-Bas. Une mesure « illégale » du gendarme de l’audiovisuel qui est une « voie de fait qui ne restera pas sans conséquence », selon le directeur de la communication, Mamadou Ndiaye. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) avait appelé les radios et télévisions à s’abstenir de porter préjudice à la Rts et à éviter toute retransmission « illégale » des matchs de la Coupe du monde. Mais les responsables du groupe de Emedia, qui estiment avoir été privés « injustement de leurs droits », n’ont pas obtempéré. Lundi, une fois que le match Sénégal Hollande a démarré, la Télédiffusion du Sénégal (Tds) a coupé le signal de iTv sur injonction du Collège du Cnra, sous l’égide de son président, Babacar Diagne. Ce qui n’est pas du goût des responsables de Emedia. « Nous considérons que ceux qui ont usurpé ces droits-là n’en ont ni la légitimité, ni la légalité. Et par conséquent, nous restons dans notre position initiale, celle de prendre le signal et de diffuser les matchs », fulmine le directeur de la communication de l’entreprise. Ainsi, Mamadou Ndiaye conteste cette décision qui, dit-il, « n’a aucune base et ne se repose sur aucune équité ». Il ajoute  : « Pire, cette mesure prise par le Cnra prive beaucoup de Sénégalais qui voudraient porter leur choix sur iTv pour regarder les matchs du Sénégal. C’est une atteinte à la liberté de choix des Sénégalais. Dès lors que nous sommes dans un secteur libéral, on laisse le libre choix aux téléspectateurs, au public de porter son choix sur une chaine. »

« Nous dénonçons cette mesure du Cnra et exécutée par Tds »

Selon le directeur de publication de Emedia.sn et de Bés bi Le jour, le signal coupé sur la Tnt est leur meilleur accès au public. « Il faut regretter et dénoncer avec la dernière énergie cette mesure prise par le Cnra et exécutée par l’opérateur Tds », a-t-il dit. Mamadou Ndiaye informe que les conseils de E-Media ont constaté la coupure du signal. « C’est une voie de fait qui ne restera pas sans conséquence », a-t-il prévenu. À l’en croire, l’acte posé par les autorités publiques en charge de l’audiovisuel prouve qu’elles n’ont pas une « lecture intelligente » des situations et des évolutions des médias. « L’autre aspect, c’est qu’ils ne comprennent pas qu’ils sont des puissances publiques, ils prennent fait et cause pour une société publique qui est en compétition en même temps que les sociétés privées. Or, la société privée, c’est une société qui investit et qui gagne de l’argent, c’est une société qui investit et qui fait de la croissance. Si maintenant, elle est privée de son marché, elle est privée de ses apports, mais en même temps on lui interdit, après avoir investi, de pouvoir rentabiliser ses investissements », a expliqué M. Ndiaye. Qui ajoute  : « Nous gérons des emplois, des salaires, nous sommes en phase avec les administrations fiscales du pays. Par conséquent, nous ne voyons pas pourquoi tout ceci s’abat sur le secteur privé. » A noter que le signal de iTv a été rétabli plus tard. Adama Aïdara KANTÉ

Le Cedps réagit a la coupure du signal de itv par le régulateur : «Aucun texte présentement ne donne le droit au CNRA de couper le signal d’une télévision»

https://www.sudquotidien.sn Le Conseil des Editeurs et Diffuseurs de Presse du Sénégal (CEDPS) s’insurge contre la coupure du signal de la télévision di Groupe E-Média Invest (ITV), hier lundi. Selon le CEDPS, aucun texte en vigueur ne donne ce droit au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). «Ce lundi 21 novembre 2022, le CNRA a coupé le signal de la télévision ITV avant 16 heures, pour empêcher la diffusion du match de la Coupe du monde de football entre le Sénégal et les Pays-Bas. Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) estime que c’est un acte extrêmement grave de couper le signal d’une télévision. Aucun texte présentement ne donne le droit au CNRA de couper le signal d’une télévision», déplore les patrons de presse dans un communiqué. «Si le CDEPS ne se prononce pas sur le fond du conflit entre la RTS et ITV sur les droits de retransmission de la Coupe du monde Qatar 2022, le CNRA ne peut pas prendre partie pour une quelconque partie en concurrence», relève-t-on dans le texte signé Mamadou Ibra Kane, président du CDEPS. Et d’enfoncer le clou  :  «Non détenteur des droits-télé, le CNRA n’est pas fondé à entreprendre une quelconque action sans décision de justice. C’est le détenteur des droits et non le CNRA qui peut engager une action judiciaire. En aucun cas, la coupure du signal d’une télévision ne peut être un acte unilatéral». Tout en invitant le CNRA à suspendre toute action nuisible à un média et à cesser d’instrumentaliser la société de Télé Diffusion du Sénégal (TDS), le CDEPS se dit prêt à jouer les bons offices pour une issue heureuse du différend entre la RTS et ITV. «Se pose le problème de la légalité des actes posés par le CNRA en coupant de manière arbitraire le signal d’une télévision. C’est encore un précédent dangereux contre la liberté d’entreprendre et la liberté de presse. ITV subit un préjudice énorme par la coupure de son signal, même temporaire. Le CDEPS invite le CNRA à suspendre toute action qui nuirait aux intérêts de toute entreprise. Le conflit entre la RTS et ITV est un problème juridique qui doit être réglé par voie judiciaire et non pas instrumentaliser la Télé Diffusion du Sénégal (TDS) pour couper le signal des télévisions privées. Le CDEPS va prendre son bâton de pèlerin et rencontrer le CNRA pour trouver un terrain d’entente entre la RTS et ITV», conclut le document.ID

Porte-parole du gouvernement : la mise en garde de Latif Coulibaly à Abdou Karim Fofana

https://www.seneweb.com Le ministre du Commerce et des PME, Abdou Karim Fofana, est en même temps le porte-parole du gouvernement. Dans un entretien avec Wal fadjri, paru ce mardi, il a délimité les contours de cette mission, révélant au passage un avertissement que lui avait fait un de ces devanciers sur le caractère ingrat de la fonction. Il dit  : «Le doyen Abdou Latif Coulibaly m’a dit un jour  : ‘Tu verras, quand ça va, tout le monde porte la parole de son département. Quand ça ne va pas, tu seras leur porte-parole.’ C’est une mission exaltante.» Le rôle de porte-parole implique des prérequis, selon Abdou Karim Fofana. Il précise  : «C’est de s’informer, interagir avec les autres ministres. Mais aussi interagir avec les services pour avoir la bonne information et souvent même informer les autres ministres.» Le ministre du Commerce ajoute  : «Chaque ministre est représentant du gouvernement. Lorsque l’on a le titre de porte-parole du gouvernement, on a le devoir d’être au courant de tout pour pouvoir donner la bonne explication. Quelques fois quand la polémique arrive à un certain niveau, il faut clarifier, expliquer et informer de façon à ce que les acteurs de la vie publique, les journalistes puissent avoir la position du gouvernement.»

Affaire prodac,débat sur le troisième mandat : l’opposition raille Mame Mbaye Niang

https://www.sudquotidien.sn L’affaire Prodac avec les 29 milliards Fca  et la question du troisième mandat du Président Macky Sall  ont  refait surface à l’Assemblée nationale hier, lundi 21 novembre, lors du vote du budget du ministère du Tourisme et des loisirs.  Les députés de l’opposition ont profité du  vote du budget pour jeter des pierres à Mame Mbaye Ndiang qui n’est pas une personne  digne de confiance, selon eux. « On ne peut pas comprendre qu’un ministre du Tourisme qui doit faire la promotion du tourisme  soit  à l’origine de ce qui peut apporter dans ce pays de l’instabilité parce qu’il passe tout son temps à parler de troisième mandat. Le respect de la parole donnée est très important dans notre société », lancera Abass Sall, député  de l’opposition. Le ministre Mame Mbaye Niang n’a pas tardé  à apporter  la réplique  à ses détracteurs. Selon lui, il n’a jamais été épinglé par un quelconque rapport  concernant la Prodac. « Ceux qui ont répandu ces calomnies n’ont qu’à apporter des preuves. Je n’ai jamais dit aussi que Macky Sall va faire un troisième mandat», a-t-il  martelé.N A CISSE

3e mandat : Cheikh Issa Sall encourage une potentielle candidature du Président Macky Sall

Le Forum initié par la jeunesse de la coalition sur les opportunités de financement, d’employabilité et d’insertion, a servi de tribune pour Cheikh Issa Sall, pour louer le leadership et les nombreuses réalisations du chef de l’Etat depuis son ascension à la magistrature suprême. Du Train express régional (Ter) à la découverte du pétrole et du gaz, en passant par les infrastructures routières, les mesures sociales, les universités, les projets et programmes (Promovilles, Pacasen, Puma, Pudc, Proegep) au profit des collectivités territoriales. Ces actions n’ont pas laissé indifférent le maire de Mbour. Ce dernier n’a pas manqué de porter son choix sur le président de la République, Macky Sall, pour la présidentielle de 2024. «La coalition Benno Bokk Yakaar demande solennellement au Président Macky Sall, de se présenter en 2024 pour son deuxième « quinquennat », pour continuer son œuvre salutaire», a déclaré Cheikh Issa Sall. Poursuivant, le maire de Mbour a estimé que le Sénégal a encore besoin de lui : «L’Afrique a encore besoin de vous. La jeunesse veut la continuité pour une exploitation judicieuse de nos ressources pétrolières et gazières, dans la paix et la stabilité», a déclaré le coordonnateur communal de Benno Bokk Yakaar.Tribune

Relance et massification de l’AFP : Moustapha Niass remobilise les troupes

https://www.sudquotidien.sn Parti membre de la coalition au pouvoir, l’AFP semble  être  en ordre de bataille pour la conquête du pouvoir à la présidentielle de 2024. En effet, à l’occasion des causeries du mois de l’Afp qui ont débuté ce samedi 19 novembre, Moustapha Niasse se relance l’animation et la massification de son parti. Selon le quotidien Rewmi, l’ancien président de l’assemblée nationale promet de mettre sur la table 50 000 cartes de membres qui seront distribuées gratuitement aux militants qui veulent adhérer au parti : « Si on vend la carte à 100 ou 300 frs, il se pourrait qu’un militant de l’Afp veuille adhérer sans pour autant avoir les moyens d’acheter une carte. C’est pourquoi j’ai décidé de mettre sur la table  un lot de 50 000 cartes à destination des militants qu’on va distribuer gratuitement, sans intérêt ni clanisme », a-t-laissé entendre. Moustapha Niass d’ajouter : « La distribution de ces cartes offertes se fera par commission et le détenteur de la carte sera un vrai militant de l’Afp. Son nom et le numéro de sa carte d’électeur seront répertoriés dans nos registres », a-t-il précisé. Ainsi, l’ancien président de l’assemblée nationale, l’alliance des forces du progrès a le devoir de jouer sa partition dans les enjeux capitaux notamment dans un contexte où les tensions notées sur la scène internationale rejaillissent sur le continent africain et plus particulièrement sur la sous région. Toujours, selon lui, les cadres de son parti ont patiemment défini une vision et élaboré une méthode pour participer aux compétitions électorales en vue de contribuer à l’approfondissement de la démocratie et à la construction d’un Sénégal à l’orée de l’économie pétrolière et gazière. Moustapha Niass termine son discours en appelant le socle de fondateur et l’identité de l’Afp tout en appelant aux militants et sympathisants à la pérennisation de liberté d’expression au sein des différentes échelles d’animation du parti et de ses structures.

Libération de Pape Alé NIANG : La CAP lance son deuxième plan d’actions

La Coordination des Associations de Presse (CAP) a tenu une réunion d’évaluation le lundi 21 novembre 2022 à la Maison de la presse, Babacar Toure, informe un communiqué de la structure. Toujours dans la dynamique de la mobilisation, la CAP a défini un deuxième plan d’actions marqué par des visites aux Chancelleries et représentations diplomatiques, des rencontres avec des organisations de la société civile, une campagne digitale aux couleurs du Mondial et un autre Conseil des Médias. Le mot d’ordre de la CAP reste « l’intransigeance pour la libération du confrère Pape Alé NIANG ». Pape Alé Niang, patron du site d’information Dakar Matin, très critique envers les dirigeants actuels du Sénégal, est arrêté depuis le 6 novembre pour « divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale », » recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles ». Inculpé depuis le 9 novembre, il est placé en détention préventive.

LE MINISTRE MOUSSA THIAM CHARGE ENCORE PAN

  : « Il n’a même pas de carte de presse » https://www.enqueteplus.com Lors du vote du budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang a été au cœur des débats. Si pour les députés de la coalition au pouvoir, le directeur de publication de Dakarmatin mérite cette arrestation pour avoir diffusé des secrets d’État, tel n’est pas le cas pour ceux de l’opposition qui parlent de recul démocratique ou de liberté de la presse en danger. Dans ce sens, pour un apaisement de la situation, le député Malick Kébé a demandé que le ministre Moussa Bocar Thiam puisse peser de tout son poids pour que le journaliste Pape Allé Niang puisse être relâché. « PAN est une valeur sûre de cette presse. Il est un homme conscient. Par conséquent, il doit être libéré. Nous vous invitons à jouer de votre poids pour qu’il puisse être relâché et qu’il retourne dans sa famille. La prison n’est pas sa place. On ne peut pas être dans un monde sans communication. C’est impossible. Donc, je fais ce plaidoyer pour la liberté imminente du journaliste Pape Allé Niang », a souhaité l’honorable député Malick Kébé. Mais il faut dire que le ministre a été sourd à cet appel. « Il ne faut pas qu’il y ait de l’amalgame. Il faut respecter les normes. Ce n’est pas parce que vous êtes journaliste que vous pensez tout vous permettre. L’investigation, ce n’est pas des injures, des calomnies, de dépeindre le Sénégal dans l’international. Ce n’est pas de toujours tiré sur un seul camp. Tous les Sénégalais sont témoins des faits et gestes de Pape Allé Niang. Tous les Sénégalais peuvent le juger. Son combat n’est pas celui d’un journaliste. Il n’est pas journaliste, car, au moment où je vous parle, il n’a même pas de carte de presse. Il a laissé le journalisme depuis, pour se lancer dans la politique. Le combat des jeunes reporters aussi n’est pas de suivre PAN, mais de se battre contre la précarité », a balayé le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique. Par ailleurs, le député Ibrahima Diop a plaidé pour qu’on criminalise le 3e mandat. « Il est temps qu’on criminalise l’apologie du 3e mandat, sinon cette histoire va encore faire des morts d’hommes. Il (Macky Sall) a déjà fait ses preuves durant ses deux mandats. C’est fini pour lui, vu qu’il a déjà fait ses deux mandats. Il faut que cela soit clair pour lui et ses députés  : plus de mandat », a indiqué Ibrahima Diop en colère.

Cheikh Tidiane Gadio négocie une clémence pour Pape Alé

Ça fait plus de 10 jours que le journaliste Pape Alé Niang est dans les liens de la détention. Ce dossier est toujours évoqué par les députés à l’Assemblée nationale depuis le démarrage du marathon budgétaire. Et la dernière en date a eu lieu, ce dimanche, lors du passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Et c’est le parlementaire Cheikh Tidiane Gadio qui a soulevé cette affaire pour interpeller le ministre Moussa Baldé. « Pape Alé est un frère, un ami. Je suis personnellement très malheureux de ce qui lui est arrivé. Mais il faut noter qu’aux Etats-Unis, ils sont sur le point de juger ou d’emprisonner leur ex-président Donald Trump parce qu’il a déplacé des documents confidentiels, des documents secrets défense et les a amenés dans un espace public », a-t-il commenté. Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, repris par Actusen, « si les questions de secret d’Etat ne sont pas réglées, il n’y a plus d’État au Sénégal ». Toutefois, l’ancien pensionnaire du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti), a proposé la mise en place d’un Conseil des sages de la profession pour discuter de la question afin de négocier une clémence pour Pape Alé.  « Le Cesti peut nous aider à réfléchir sur la question des médias d’Etat et ceux en service public. Je propose un conseil de sage de la profession pour régler ce problème afin qu’on applique, la clémence et la bienveillance », a recommandé le parlementaire.

Affaire Pape Alé Niang : la lâcheté de Gadio…par Momar Dieng

Cheikh Tidiane Gadio, le coup irrégulier dans le dos de son « frère et ami» Pape Alé Niang ,Le journaliste Pape Alé Niang, en prison depuis le 9 novembre 2022. Alors que Pape Alé Niang est en prison, Cheikh Tidiane Gadio a cru souhaitable de l’enfoncer  à la tribune de l’Assemblée nationale, au détour d’un parallèle avec les ennuis judiciaires de Donald Trump. Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui se dit « personnellement très malheureux de ce qui est arrivé » à notre confrère en prison depuis le 9 novembre 2022, « il faut noter qu’aux Etats-Unis, ils sont sur le point de juger ou d’emprisonner leur ex-président Donald Trump parce qu’il a déplacé des documents confidentiels, des documents secrets défense et les a amenés dans un espace public. »

A ses yeux, « si les questions de secret d’Etat ne sont pas réglées, il n’y a plus d’Etat au Sénégal. » De nombreux médias ont rapporté les propos que voilà.

Il n’est pas certain que Pape Alé Niang, du fond de sa cellule de la prison de Sébikhotane, apprécie ce parallèle grotesque, vicieux et impertinent qui est établi entre lui et Donald Trump. Au moins trois considérations sont à relever par rapport aux certitudes de M. Cheikh Tidiane Gadio. Primo. Les mots ayant leur sens, l’ex ministre semble nous dire que Pape Alé Niang a « déplacé des « documents confidentiels, des documents secret-défense » quelque part, un acte qui mettrait en danger l’Etat du Sénégal. Or, les documents concernant Trump –jusqu’à preuve du contraire – n’ont absolument rien à voir avec des messages radio de la police ou des sapeurs pompiers dans le contexte d’une « affaire privée » dont l’un des protagonistes allait être entendu par un juge d’instruction. Secundo. Cheikh Tidiane Gadio soutient avec certitude que Donald Trump « a déplacé » des documents confidentiels et secret-défense « dans un espace public ». Il nous aurait plu qu’il précisât quel est cet « espace public » qui a accueilli les dits documents. Son propos est donc factuellement FAUX. Ce que l’on savait jusqu’ici, c’est que le FBI a perquisitionné la résidence privée de Trump à Mar-a-Lago (Floride) le 8 août 2022 pour récupérer plusieurs boîtes de documents ayant les mentions « TOP SECRET » ou « CONFIDENTIEL ». Selon le Ministère de la Justice, Donald Trump n’aurait même pas dû emporter ces documents. Et après avoir quitté la Maison Blanche, il n’a pas daigné les rendre en dépit des demandes du FBI. Cela explique la descente spectaculaire menée à sa résidence privée. Un espace privé, ce n’est pas un espace public ! Tertio. Pape Alé Niang est un journaliste, Donald Trump ne l’est pas – sauf indication contraire. La tentative de comparaison est d’une absurdité sans nom  car ces deux là ne font pas le même métier. C’est une manipulation honteuse d’un contexte et d’une réalité qui n’ont absolument aucune sorte de lien avec l’embastillement autoritaire d’un confrère dont le travail éclabousse certaines forfaitures ici au Sénégal. Convoquer donc les problèmes judiciaires de Donald Trump pour culpabiliser Pape Alé Niang est une démarche malhonnête qui ne fait pas honneur à son auteur. Le mémorandum rendu public par la Coordination des associations de presse du Sénégal (CAP) a démontré l’extrême abus de pouvoir dont l’Etat a fait preuve pour coffrer un journaliste dans l’exercice de sa profession. Vouloir coûte que coûte plaire au prince en attaquant aussi vilainement un homme privé de liberté relève de la lâcheté pure et simple. Après, on peut bien emprunter l’habit du bon samaritain pour aller quémander une « clémence ». Cela s’appelle hypocrisie. Oui, Pape Alé Niang n’est pas enfermé dans une résidence privée sous surveillance de la police, bracelet électronique au pied, sans téléphone. Il est en prison ! Et ça, nous ne l’oublions pas.Momar Dieng

Coupe du monde 2022 : Karim Wade l’autre source d’attraction des supporters sénégalais au Qatar

https://www.sudquotidien.sn Au stade Al Thumama, les lions de l’équipe nationale de football n’étaient pas les seuls stars de la rencontre. En effet Karim Meissa Wade était l’autre source d’attraction des sénégalais présents à Doha. Ils voulaient prendre des selfies avec lui. Le fils du président Wade en exil s’est prêté à cœur joie au flash des appareils. Loin du Sénégal, c’est avec le cœur rempli de nostalgie et de joie que Karim Wade a fait vibrer le cœur des sénégalais.L.J.Ndong

«Vous aurez beau crier,vous ne nous convaincrez jamais que son bilan le rend indispensable,encore moins irremplaçable !» Par Mody NIANG

Il s’était engagé, comme dans ses habitudes, à se prononcer sur le troisième mandat, après les élections législatives du 31 juillet 2022. Comme dans ses habitudes de wax waxeet qui ne gêne pratiquement plus personne, il n’en a pas fait jusqu’ici cas. Au contraire, tout indique, jusqu’à preuve du contraire, qu’il va solliciter un troisième mandat, avec la certitude que, si le peuple le laisse faire, ce sera pour lui une promenade de santé auprès du Conseil constitutionnel. Avec l’autre certitude que, même si le peuple s’y oppose farouchement, il dispose de forces de défense et de sécurité à ses ordres pour le mater, de forces connues de tout le monde et dont il ne cesse de renforcer publiquement les moyens depuis le 8 mars 2021. Dóotu fi ame, avait-il lancé menaçant. On constate qu’il affine petit à petit sa stratégie, met en place sans état d’âme ses jalons. D’ores et déjà, il a donné ordre aux membres de sa coalition, plus exactement de l’Alliance pour la République (APR), son parti, de se lancer dans la vente 1.500.000 cartes et d’occuper le terrain politique. Quel travail de titan par les temps qui courent ! Et pourtant, c’est qu’il a tenté d’interdire à Ousmane Sonko. Tout indique qu’il est sûr de lui. Tout au moins, en donne-t-il la forte impression. Il prend d’autant plus d’assurance que ses proches ou considérés comme tels s’emploient à le convaincre au quotidien qu’il est le meilleur candidat en février 2024, et que son bilan, ainsi que son droit à un troisième mandat l’y confortent. On les entend crier, crier, crier encore. L’un d’eux, un directeur général depuis bientôt onze ans, qui n’a jamais fait l’objet d’une évaluation, et dont la gestion est pourtant fortement décriée, et d’abord par « ses » propres employés, est allé jusqu’à affirmer publiquement, et sans état d’âme, que s’il ne sollicitait pas un troisième mandat, ils (lui et ses camarades, de ses acolytes plus exactement) lui tordraient le bras. Ce sont des aventuriers comme celui-là qui nous tympanisent jour et nuit car, il y va de leur vie que leur mentor quitte le pouvoir en avril 2024 et, peut-être même dès février 2024 si, d’ici là, le pays vit dans la paix, la stabilité, et que l’élection présidentielle se passe dans les meilleures conditions. En particulier, pour ces tonitruants « militants » du troisième mandat comme pour leur mentor et sa dynastie, il n’est pas question, absolument pas question, qu’un Ousmane Sonko ou un compatriote vraiment digne de la fonction présidentielle y accède après ce président-politicien, dont la gouvernance meurtrie nous empeste l’existence depuis le 2 avril 2012. Parmi eux, on distingue : ceux (hommes et femmes) qui sont lourdement épinglés par des rapports de nos différents corps de contrôle et d’aussi lourds dossiers de l’OFNAC. Les premiers gisent sous le lourd coude du président-politicien, pendant que les seconds dorment d’un sommeil profond sur la table du Procureur de la République. Il suffit que ces différents rapports et dossiers soient traités par une justice indépendante, pour que nombre d’entre eux aillent en prison pour de longues années, et soient dépouillés de nos maigres deniers qu’ils ont mis plusieurs années à piller impunément. D’autres, qui occupent de hautes fonctions et les gèrent comme de « bons » militants de l’APR, de la dynastie et, de façon générale, de cette fameuse coalition et qui, depuis leurs nominations, n’ont jamais été évalués ou audités. Et tout le monde sait comment certaines importantes directions et agences sont gérées. On peut en citer des dizaines et des dizaines connues presque de tous et de toutes. Ceux-là craignent comme la peste la nécessaire reddition des comptes, qui s’imposera pourtant après février-mars 2024, quand cette famille dite libérale aura enfin débarrassé le plancher, après vingt-quatre ans d’une gouvernance aux antipodes de celle qu’elle s’était engagée à mettre en œuvre une fois élue. Je précise d’ores et déjà ici, que cette reddition des comptes n’a rien à voir avec une prétendue chasse aux sorcières. Et d’ailleurs, si des sorcières sont clairement identifiées, pourquoi ne pas les brûler vives ? Ont-elles leur place dans une société qui se respecte ? D’autres encore, sont des individus venus de nulle part, de nulle part vraiment, et qui sont nommés à des postes auxquels ils n’auraient jamais seulement osé aspirer avant le 1er avril 2000, avec leurs limites objectives. Ils s’y accrochent comme à la prunelle de leurs yeux, comme ils s’accrochent à un troisième du président-politicien qui les laisserait sur place continuer leurs sales besognes. Des gens comme ceux-là profitent largement et au maximum de cette situation qui leur est tombée comme du ciel. Les derniers qui retiennent mon attention (il y en a certainement d’autres) constituent la cour autour de la dynastie et profitent largement de sa « générosité » très attractive pour les sans vergogne, de plus en plus nombreux chez nous, et qui ne se soucient que de leurs égoïstes intérêts du moment. C’est tout ce beau monde, ce tonitruant beau monde qui emploie tous les moyens y compris, en particulier, la facilité que leur offrent nombre de radios et de télévisions, pour nous convaincre de la qualité du bilan de leur mentor, qui justifierait sa troisième candidature, « pour qu’il termine ses projets ». Comme si, à l’échelle du monde, on peut trouver un seul président de la République ou un seul Premier ministre chef de gouvernement qui ait terminé son programme. Paul Biya  fête son quarantième anniversaire à la tête du Cameroun. Son collègue Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale sollicite un sixième mandat, après 43 ans de règne sans partage. Pour autant, ont-ils réussi à terminer leurs programmes respectifs ? Il faut arrêter, avec cet argument facile et superficiel  de ces gens-là qui ne convainquent personne, et dont la préoccupation est vraiment ailleurs. Ils auront beau nous renvoyer aux décisions du Conseil constitutionnel pour nous faire oublier la parole plusieurs fois donnée de leur champion, ils n’y parviendront jamais. Naturellement, ils savent que cette parole n’a plus aucune espèce de valeur pour lui et sont assurés à l’avance de la réponse favorable du Conseil constitutionnel s’il est sollicité. Nous refusons catégoriquement de faire table rase de cette parole, même si nous savons qu’elle ne vaut plus un kopeck. Elle ne vaut plus un kopeck, mais il faut la rappeler. La tâche nous est facilitée par le Var. Nous avons tous entendu ce qu’il a déclaré publiquement et pendant plusieurs années, intra comme extra muros, appuyé fortement par ses plus proches collaborateurs : les Aminata Touré, Boune Abdallah Dione, Oumar Youm, Seydou Guèye, Me Ousmane Sèye et, en particulier, Ismaïlia Madior Fall, professeur émérite des universités. Aujourd’hui, contrairement à tout ce qu’on pouvait attendre de lui, il donne l’impression, la forte impression de jouer le jeu des partisans du troisième mandat, malgré tout ce que nous l’avons entendu dire et redire pour exclure, du Sénégal, toute possibilité d’exercer plus de deux mandats consécutifs. Osons espérer quand même que, parmi les autres, il y en a encore à qui il reste une once d’honneur, de dignité, d’attachement à la parole donnée, au kaddu, surtout s’il est le fait d’un kilifa, d’un njiit, d’un président de la République ! Espérons qu’ils ne se dédiront pas, qu’ils n’accepteront pas de mentir, même si leurs camarades avec à leur tête leur champion les y incitent avec insistance. Qu’ils n’oublient pas, en tant que croyants, en tant que musulmans, que le mensonge est le plus abominable des péchés, surtout à un certain niveau. Ce mandat qu’ils veulent forcer peut plonger le pays dans un chaos dont il aura bien de mal à se sortir. Surtout, qu’ils ne perdent jamais de vue, qu’alors, eux et leurs familles pourraient en souffrir terriblement ! Il n’ y a pas seulement que de vie dans le pouvoir. Combien d’hommes et de femmes ont-ils/elles quitté le pouvoir pour une autre qui n’a rien à envier à la première, qui est peut-être même meilleure ? Ne suivez donc pas cette dynastie et ceux/celles qui les poussent vers une aventure qui pourrait nous coûter très cher, très cher à nous tous ! En particulier, nos juges et nos forces de défense et de sécurité devraient être les derniers à les y aider. La force et l’injustice n’arrivent pas toujours à dompter un peuple. L’ancien Sha d’Iran, Mouhamed Raza Pahlavi en a été convaincu, lui qui a été chassé sans ménagement du pouvoir le 19 janvier 1979. Pourtant, son pays  était des mieux armés du monde de l’époque.Dakar, le 21 novembre 2022 , Mody Niang

Trois (3) jambes humaines découvertes à Diass

Des découvertes horribles ont été fait ces dernières 48 heures. Selon les informations de « Libération », une jambe humaine coupée a été découverte jeudi dernier au niveau de l’autoroute à péage, dans le sens Toglou-Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad). Celle-ci était enroulée, en partie, d’un sachet en plastique de couleur bleue. Une autre découverte a été aussi faite le vendredi 18 novembre 2022 à Diass. À en croire le journal, ce sont des chiens qui ont déterré deux jambes coupées et un placenta. Des documents d’une structure hospitalière de Dakar se trouvaient à côté des deux jambes.Une enquête a été immédiatement ouverte et suit son cours.