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Marché bancaire : Bruxelles prépare une petite bombe (Exclusif)

https://www.financialafrik.com La proposition de directive bancaire en cours de discussion au Parlement européen pourrait durcir la législation de l’UE envers les banques des pays tiers. Ainsi, les banques africaines qui voudraient exercer une activité bancaire en Europe ou y commercialiser un service, devront y créer une filiale ou une succursale. S’il est adopté en l’état, ce texte poserait une barrière à l’entrée car il restreindrait la commercialisation de plusieurs services, notamment à la diaspora africaine vivant en Europe. Spécialiste du droit bancaire et financier, Me Alain GAUVIN, avocat au Barreau de Paris décrypte les enjeux de cette future directive pour les banques…. Abashi Shamamba

L’AFRIQUE DU SUD PLAIDE POUR L’OCTROI D’UN SIÈGE À L’UA AU G20

AFP  -L’Afrique du Sud a annoncé dimanche qu’elle allait faire pression pour que l’Union africaine (UA) obtienne un siège au G20, dont les dirigeants se réunissent la semaine prochaine en Indonésie Un porte-parole du président sud-africian Cyril Ramaphosa a expliqué que l’Afrique du Sud allait contribuer à mettre en place un cadre conduisant à l’adhésion de l’UA au club des pays les plus riches. « Il est important que la voix collective du continent soit représentée à cette tribune », a déclaré le porte-parole Vincent Magqenya lors d’une conférence de presse. « Nous avons l’espoir sincère que cette proposition trouvera du soutien et sera promue par les pays membres du G20 ». L’Afrique du Sud est pour le moment le seul membre africain du G20. Le président sénégalais Macky Sall, qui préside l’Union africaine, avait récemment appelé à une refonte de la gouvernance internationale, demandant une plus grande représentation des Africains dans les organisations internationales comme le G20 ou le Conseil de sécurité de l’ONU. En octobre, M. Sall avait lancé que le multilatéralisme devrait « servir les intérêts de tous », sous peine de s’exposer à une « perte de légitimité et d’autorité ». MM. Sall et Ramaphosa doivent tous deux participer au sommet du G20 prévu la semaine prochaine sur l’île de Bali, en Indonésie.

EVOLUTION ECONOMIQUE RECENTE : Le Pib réel corrigé des variations saisonnières (Cvs) a progressé de 1,6% au second semestre 2022

https://www.jotaay.net Le Produit intérieur brut (Pib) réel, corrigé des variations saisonnières (Cvs) a progressé de 1,6% au deuxième trimestre de l’année 2022 par rapport au trimestre précédent. Les chiffres d’affaires dans l’industrie (+5,7%), les services d’hébergement et de restauration (+35,9%), etc., sont ressortis en hausse, tandis que ceux des services immobiliers (-2,9%), de transport et d’entreposage (-5,9%), etc., ont baissé durant la période sous revue. Il ressort du rapport de l’évolution économique récente publié par l’Ansd que le Produit intérieur brut (Pib) réel, corrigé des variations saisonnières (Cvs) a progressé de 1,6% au deuxième trimestre de l’année 2022 par rapport au trimestre précédent. En variation annuelle, il s’est bonifié de 2,9%. Ce résultat est imputable à l’accroissement des valeurs ajoutées des secteurs primaire (+1,3%), secondaire (+0,7%) et tertiaire (+0,6%). En outre, les taxes nettes de subventions sur les produits se sont bonifiées de 8,7%. Par ailleurs, les chiffres d’affaires dans l’industrie (+5,7%), les services d’hébergement et de restauration (+35,9%) et les services de soutien et de bureau (+18,0%) sont ressortis en hausse. En revanche, les chiffres d’affaires des services immobiliers (-2,9%), de transport et d’entreposage (-5,9%) et des services spécialisés, scientifiques et techniques (-13,4%) ont baissé pendant la période sous revue, en variation annuelle. S’agissant de la production industrielle, un repli de 10,8% a été enregistré au deuxième trimestre 2022 relativement à la même période de l’année précédente. Le nombre d’employés dans le secteur moderne, hors administration publique, s’est accru de 0,4% au deuxième trimestre 2022, comparativement à celui de la période correspondante de l’année précédente. Les rémunérations globales (+3,4%) et les heures hebdomadaires (+1,4%) moyennes travaillées par employé ont également augmenté sur la période. Par ailleurs, le deuxième trimestre 2022 est marqué par une hausse des prix à la production industrielle (+5,1%) et de ceux à la consommation (+2,1%) en variation trimestrielle. Le coût de la construction a progressé de 4,4% au deuxième trimestre de 2022. En outre, les prix à l’exportation ont augmenté (+7,0%) ainsi que ceux à l’importation (+6,4%). En conséquence, les termes de l’échange se sont améliorés sur la période en ressortant à 1,02. S’agissant des échanges extérieurs, les exportations en valeurs (+4,5%) se sont accrues, de même que les importations (+18,5%) en variation trimestrielle.M. CISS

INDICE HARMONISE DE LA PRODUCTON INDUSTRIELLE : La production industrielle a augmenté de 1,1% en septembre

https://www.jotaay.net La production industrielle hors égrenage de coton s’est améliorée de 1,1% relativement à celle de la même période de 2021 suite aux performances notées dans la production d’électricité, de gaz et d’eau (+8,1%), des industries environnementales (+6,5%) et manufacturières (+0,8%). Cependant, est notée une détérioration de 2,8% en septembre 2022, en raison de la baisse de la production des autres produits des industries extractives (-20,6%). En septembre 2022, la production industrielle hors égrenage de coton s’est améliorée de 1,1% relativement à celle de la même période de 2021. Cette augmentation est essentiellement imputable à la performance notée dans la production d’électricité, de gaz et d’eau (+8,1%), des industries environnementales (+6,5%) et manufacturières (+0,8%). En revanche, la production dans les industries extractives s’est détériorée de 2,8% sur la période sous revue comparativement à la période correspondante de l’année précédente. Durant les neuf premiers mois de 2022, la production industrielle s’est repliée de 2,3%, par rapport à la période correspondante de 2021. L’activité d’égrenage de coton est marquée par un arrêt de production en septembre 2022, en liaison avec le cycle de production du coton. Elle s’est détériorée de 6,2% sur les neuf premiers mois de 2022, comparativement au cumul sur la même période de 2021.

Une régression de l’activité des industries extractives

En référence au mois correspondant de 2021, la production des industries extractives s’est détériorée de 2,8% en septembre 2022, en raison de la baisse de la production des autres produits des industries extractives (-20,6%). Toutefois, la production des minerais métalliques s’est améliorée (+13,6%) sur la période sous revue. De même, la production au cours des neuf premiers mois de 2022 a fléchi de 11,5%, comparativement à celle de la période correspondante de 2021. En septembre 2022, la production manufacturière a augmenté de 0,8%, relativement à celle du même mois de 2021. Cette hausse est attribuable à l’amélioration de l’activité de fabrication des « produits textiles et articles d’habillement » (+86,4%), des « produits du raffinage et de la cokéfaction » (+51,6%) et des produits agro-alimentaires (+0,8%). Toutefois, il est noté un recul des activités de certaines sous-branches, notamment celles des produits électroniques (-83,1%), du « cuir travaillé et articles de voyage et d’habillement » (-45,6%) et des produits chimiques (-17,3%). Sur les neuf premiers mois de 2022, la production des industries manufacturières a baissé (-2,0%), comparativement à son niveau de la période correspondante en 2021.

Une performance de l’activité de production d’électricité, de gaz et d’eau

Par rapport au mois correspondant de 2021, la production d’électricité, de gaz et d’eau s’est bonifiée de 8,1% en septembre 2022. Cette augmentation est imputable à la performance de la production d’électricité et de gaz (+11,1%). En revanche, l’activité de captage et de distribution d’eau a régressé de 3,0% sur la période sous revue. Sur les neuf premiers mois de 2022, la production d’électricité, de gaz et d’eau a progressé de 9,6%, comparée à celle de la période correspondante de 2021. Par rapport au même mois de l’année précédente, la production des industries environnementales a augmenté de 6,5% en septembre 2022. Cette évolution est principalement liée à l’accroissement de l’activité de traitement et élimination des déchets (+6,5%). En revanche, l’activité de collecte des eaux usées et boues s’est repliée (-26,4%) sur la période sous revue. Par ailleurs, sur les neuf premiers mois de 2022, la production des industries environnementales a augmenté de 23,4%, comparée à la même période en 2021.M. CISS  

Plus de 2300 milliards mobilisés sur les neuf premiers mois de l’année (DPEE)

Dakar, 13 nov (APS) – La Direction de la prévision des études économiques (DPEE) indique que les ressources globales (hors dons en capital) mobilisées jusqu’à fin septembre s’élèvent à 2384,1 milliards, soit une augmentation de 21,6% comparativement à la même période en 2021. ‘’Ainsi, les ressources globales (hors dons en capital) à fin septembre 2022, évaluées à 2384,1 milliards, ont augmenté de 21,6% comparativement à la même période en 2021’’, souligne la DPEE dans son Point mensuel de conjoncture de septembre. Selon le document publié 30 jours après la période étudiée, ‘’sur les neuf premiers mois de l’année 2022, la gestion budgétaire a été caractérisée par une amélioration de la mobilisation des recettes budgétaires associée à une exécution importante des dépenses’’. Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 19,8% pour s’établir à 3036,7 milliards, indique le Point mensuel consulté par l’APS.OID

L’activité économique en repli de 0,5% en septembre (DPEE)

Dakar, 13 nov (APS) – L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est repliée de 0,5%, au mois de septembre 2022, indique la Direction de la prévision des études économiques (DPEE). Dans son Point mensuel de conjoncture de septembre, la DPEE met ce repli ‘’en liaison avec la contreperformance du secondaire (-4,5%) et des taxes sur biens et services (-5,9%)’’. Le document consulté par l’APS signale que sur la période sous revue, le primaire (+11,0%) et le tertiaire (+2,6%) se sont bien tenus. La DPEE qui parait plus de 30 jours après la période étudiée relève que sur un an, l’activité économique a légèrement progressé de 1,0% au mois de septembre 2022, à la faveur des secteurs tertiaire (+10,0%), primaire (+7,9%) et secondaire (+2,2%). OID

Les prix ont augmenté de 1,1% en septembre (DPEE)

Dakar, 13 nov (APS) – Les prix à la consommation ont augmenté de 1,1% en septembre 2022, indique la Direction de la prévision des études économiques (DPEE).

‘’Ce renchérissement est imputable aux +produits alimentaires et boissons non alcoolisées+, notamment les +légumes frais en fruits ou racine+ (+3,7%), les céréales non transformées (+2,3%) et l’huile (+1,4%)’’, explique la DPEE dans son Point mensuel de conjoncture de septembre.

Le document qui parait 30 jours après la période étudiée note qu’en glissement annuel, le niveau général des prix à la consommation ‘’s’est accru de 11,9%, en liaison avec la hausse des prix des +produits alimentaires et boissons non alcoolisées+ (+18,2%), du +logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+4,5%), des +meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer+ (+4,7%) et des +restaurants et hôtels+ (+7,4%), dans une moindre mesure’’. Il ajoute que s’agissant de l’inflation sous-jacente (hors produits frais et énergétiques), ‘’elle est ressortie à 0,4% en rythme mensuel et à 7,3% en glissement annuel’’. En termes d’origine, les prix des produits locaux et importés ont affiché des hausses respectives de 1,2% et 0,9%, en variation mensuelle, selon la DPEE, notant que ‘’sur un an, ils ont progressé respectivement de 13,4% et 7,5%, au mois de septembre 2022’’. Les ministres du Commerce et de l’Agriculture ont rendu public jeudi un arrêté interministériel portant fixation des prix de l’oignon, de la pomme de terre et de la carotte à Dakar dans le sillage de la baisse des prix des denrées de première nécessité annoncée par les autorités. Le ministre du Commerce a également pris un arrêté portant administration des prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire et du sucre cristallisé à Dakar Dans les autres régions du pays, les prix fixés sont majorés d’un différentiel de transport déterminé par le Conseil régional de la Consommation.

Selon le ministre, ‘’les commerçants ont l’obligation de publier les prix ainsi fixés de façon visible et lisible, par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage’’

. Les infractions aux dispositions des différents arrêtés ‘’sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur’’, prévient Abdou Karim Fofana qui signale que le Directeur du Commerce intérieur est chargé de l’application des arrêtés qui seront enregistrés et communiqués partout où besoin sera OID

Le déficit commercial s’est détérioré de 181,8 milliards en septembre (DPEE)

Dakar, 13 nov (APS) – Le déficit commercial qui se chiffre à 404,1 milliards, s’est détérioré de 181,8 milliards, au mois de septembre comparé au mois d’août, a-t-on appris de la Direction de la prévision des études économiques (DPEE). Dans son Point mensuel de conjoncture de septembre, la DPEE explique que cette situation ‘’est engendrée par une baisse des exportations (-30,5 milliards) combinée à une hausse des importations de biens (+172,0 milliards)’’. En conséquence, le taux de couverture des importations par les exportations s’est établi à 42,5% au mois de septembre 2022, soit un repli de 17,2 points de pourcentage par rapport au mois précédent, rapporte le document qui parait 30 jours après la période étudiée.OID

Inclusion financière dans l’Uemoa : La Bceao note une « amélioration » en 2021

https://www.lejecos.com L’examen des indicateurs de l’inclusion financière laisse apparaître une amélioration dans l’Uemoa en 2021. C’est ce que révèle la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), dans son rapport sur l’inclusion financière dans l’Uemoa au cours de 2021. En effet, explique-t-elle, une évolution favorable de l’offre et de la demande a été enregistrée au cours de la période sous revue et que les conditions de banque ont également enregistré des évolutions favorables. S’agissant de l’accès des populations aux services financiers (c’est-à-dire l’offre), la banque centrale note que le taux global de pénétration démographique a augmenté de 28 points en 2021 par rapport à 2020, pour se situer à 141 points de services pour 10 000 adultes. Le taux global de pénétration géographique a enregistré une évolution plus significative de 69 points, pour se situer à 307 points de services sur 1 000 km2 en 2021 contre 238 points de services sur 1 000 km2 un an auparavant.

Concernant l’utilisation des produits et services financiers (c’est-à-dire la demande), le taux de bancarisation strict est passé de 19,0% en 2020 à 21,8% en 2021. Le taux de bancarisation élargi est ressorti à 42,4% contre 39,6% en 2020, enregistrant ainsi une progression de 2,8 points de pourcentage

. D’après la Bceao, ces évolutions sont liées, entre autres, à l’adoption, par les institutions financières, de stratégies digitales dans la fourniture des services financiers. Le taux global d’utilisation des services financiers s’est situé à 67,2% contre 63,7% un an auparavant. Les conditions de banque ont également connu une évolution favorable, du fait du loyer de l’argent, qui a enregistré une baisse de 32 points de base, pour se situer à 6,27% en 2021 contre 6,59% un an auparavant. Le taux de rémunération des dépôts des populations auprès des banques a également progressé de 22 points de base, pour se situer à 5,35% en 2021. Ainsi, la situation de l’inclusion financière s’est globalement améliorée en 2021 dans l’UEMOA, au regard de l’évolution des indicateurs présentés ci-dessus. Cette évolution s’est fait ressentir au niveau de la progression de l’indice synthétique d’inclusion financière, qui s’est accru de près de 0,04 point entre 2020 et 2021 pour se situer à 0,562 sur une échelle comprise entre 0 et 1. Ces performances reflètent les efforts déployés dans l’Union par toutes les parties prenantes pour rendre les services financiers accessibles aux populations, relève enfin la Banque centrale.Bassirou MBAYE

Nathan Belete,directeur des opérations de la Banque mondiale : «Notre portefeuille au Sénégal a atteint un engagement total de près de 3,5 milliards de dollars»

https://www.lejecos.com Nathan Belete, a fait ses adieux le 10 novembre 2022 au Président Macky Sall, au terme de son séjour au Sénégal en tant que directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, en Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau et à Cabo Verde depuis le 1er juillet 2019. Il a été élevé au rang de Commandeur de l’ordre national du lion par le chef de l’Etat sénégalais.

A la suite de ses adieux et de la décoration, il a fait une déclaration pour saluer l’excellence du partenariat entre le Sénégal et la Banque mondiale.

«Pendant ces trois dernières années, grâce au travail des hauts fonctionnaires et techniciens sénégalais, le portefeuille de la Banque mondiale au Sénégal a atteint un niveau jamais égalé avec un engagement total de près de 3,5 milliards de dollars. Je dois ajouter que ce portefeuille va faire un important bond puisque nous sommes en train de finaliser un appui budgétaire et des projets d’investissements dans plusieurs secteurs dont les logements sociaux, l’accélération de l’économie numérique et un financement supplémentaire pour répondre à l’impact extraordinaire lié aux inondations (Projep-2) », a confié Nathan Belete. Il a ajouté que le bureau de la Banque mondiale à Dakar a d’ailleurs suivi cette évolution avec une augmentation de plus de 50% de notre staff basé à Dakar. « Pendant mon séjour, j’ai été impressionné par la mobilisation du pays et de son gouvernement pour faire face à des crises majeures dont celle liée à la Covid-19, les inondations, et l’inflation créée par la Guerre en Ukraine. Ce sont autant de crises qui entrainent des choix budgétaires très difficiles et avec le Président nous avons abordé tous ces défis liés à la gestion macroéconomique, budgétaire et de la dette », a souligné le responsable de la Banque mondiale. Il dit avoir apprécié le dynamisme des jeunes et des femmes de ce pays et je suis sûr que la Banque mondiale va intensifier son soutien au renforcement du capital humain, car c’est une des voies pérennes sur laquelle peut compter un pays comme le Sénégal pour accroître l’employabilité des jeunes. «Je suis convaincu que le gouvernement du Sénégal, tout en répondant à l’impact de la crise ukrainienne sur les prix des denrées alimentaires et de l’énergie, va veiller sur l’importance de la consolidation budgétaire et de la gestion transparente de la dette, tout en poursuivant les réformes structurelles. Il a saisi cette occasion pour exprimer, encore une fois, mes sincères remerciements au Président Macky Sall et à son Gouvernement pour la collaboration fructueuse et étroite pendant toute la durée de mes fonctions. Il a fait savoir que ce séjour au Sénégal représente déjà un grand moment de sa vie professionnelle et personnelle. «Pendant ces dernières années, mes rencontres avec les Sénégalaises et les Sénégalais ont été très fructueuses à tous les niveaux social ou politique », s’est félicité Nathan Belete.Adou FAYE

Campagne de commercialisation arachidière : la Sonacos de Ziguinchor déjà prête

https://www.sudquotidien.sn Vers le démarrage de la campagne de commercialisation arachidière les prochains jours, la SONACOS de Ziguinchor est prête à  réceptionner les graines. L’assurance est du Directeur général de la SONACOS, Modou Diagne Fada, en visite à Ziguinchor, qui a fait l’état des lieux dans cette unité industrielle. «Nous allons vers une prochaine campagne ; nous avons des secco qui peuvent aller jusqu’à 40.000 tonnes ; il faut travailler à disposer de ce stock. Nous avons constaté que les secco étaient bien nettoyés,  bien compactés et le matériel roulant aussi est en bon état. Il reste à finaliser la révision des deux ponts bascules  : l’un de 60 tonnes, l’autre de 80 tonnes…». C’est le patron de SONACOS, Modou Diagne Fada, qui constate ainsi et assure que la SONACOS de Ziguinchor est prête à  réceptionner les graines. En visite à l’unité industrielle de la région sud où il a fait l’état des lieux à quelques jours du démarrage de la campagne de commercialisation arachidière, le Directeur général de la SONACOS, Modou Diagne Fada, adresse un satisfécit aux huiliers de Ziguinchor pour les performances réalisées lors de la précédente campagne. «Apres Lydiane (Kaolack), c’est à Ziguinchor où nous tructurons les graines pour pouvoir produire des tourteaux et de l’huile brute d’arachide. Et je peux même vous dire que Ziguinchor a mieux marché cette année que Lyndiane. L’usine de Ziguinchor a réussi à transformer l’ensemble des stocks collectés… C’est une occasion pour moi de féliciter le Directeur d’usine et tous les travailleurs», déclare M. Diagne Fada. L’occasion a été saisie par le Directeur général et son équipe, déployés à Ziguinchor le temps d’un week-end, pour annoncer la mobilisation  de fonds propres d’une enveloppe de cinq cent millions de francs CFA (500 millions) pour  l’achat des graines, en attendant l’arrivée de près de 52 milliards de francs CFA issus de la convention signée par l’Etat du Sénégal avec ses partenaires.

275 FRANCS CFA AU KG «EST UN PRIX-PLANCHER, LES ACTEURS NE PEUVENT PAS ACHETER EN DEÇA…»

Sur le prix au kilogramme fixé à 275 francs CFA, le Directeur général de la SONACOS tient à préciser que c’est un prix-plancher. «Les acteurs ont la possibilité d’aller au-delà, sauf qu’ils ne peuvent pas acheter en deçà de ce prix…», précise-t-il. Avant de mettre le voile sur les objectifs assignés à l’usine SONACOS. «Nous ne fixons pas d’objectifs précis ; nous avons dit à nos services de se préparer à recevoir le maximum de graines. Nous avons notre objectif interne ; le top management connait l’objectif et c’est à partir de cet objectif que nous allons bâtir notre budget de 2023. Mais nous ne sommes pas obligés de révéler notre stratégie de collecte parce que nous sommes dans un domaine concurrentiel et chacun met en place sa stratégie pour collecter le maximum de graines…», martèle l’ancien ministre, qui affiche un optimisme quant au bon démarrage de la campagne de commercialisation arachidière.

La question de la réhabilitation de certaines installations de la SONACOS Ziguinchor a été évoquée par le Directeur général, qui parle d’une enveloppe de de 20 milliards débloquée par le chef de l’Etat, le président Macky Sall.

Réagissant aux attaques contre la SONACOS sur les déclarations selon lesquelles, pour faire un litre d’huile, il faut mettre en œuvre 3,5 kg d’arachide, le patron de la SONACOS lâche, sur fond de colère  :  «je voudrais dire à tous ces gens qu’à la SONACOS, nous avons des ingénieurs expérimentés, des polytechniciens qui connaissent mieux que quiconque au Sénégal l’arachide… Et, malgré que nous disposions de nos propres laboratoires, nous faisons toujours appels à des institutions autonomes et indépendantes. Et ce sont ces dernières qui sélectionnent des échantillons   et tirent une moyenne nationale pour dire  : «pour avoir un litre d’huile, il faut 3,5 kg d’arachide…» Maintenait, ceux qui nous contredisent, il faut qu’ils nous donnent leur référence. Il faut que les gens soient sérieux et qu’ils ne nous prennent pas pour ce que nous ne sommes pas. On n’acceptera plus que des gens s’abordent l’image de marque de la boite, l’image de marque de la SONACOS…», conclut-il Ignace NDEYE

Assemblée nationale : Fin des travaux de commission ce dimanche après 3 semaines de rudes débats et plus de 270 heures de discussions…La plénière annonce ses couleurs !

https://www.dakaractu.com C’est avec le ministre des finances et du budget que les hostilités ont débuté et c’est lui également qui vient clôturer la session des commissions parlementaires en prélude de la plénière. Tout le monde attendait, après les élections législatives du 31 juillet dernier, en effet, une assemblée équilibrée avec des discussions pas de tout repos. Avec la nouvelle configuration qui renforce l’opposition dans cette quatorzième législature, les travaux en commission se sont déroulés durant trois semaines avec le passage de tous les ministères. Trois ministères ont vu, leur budget, voté à l’unanimité en commission. Il s’agit bien entendu du ministère de l’économie, du plan et de la coopération, du ministère de la microfinance et celui de l’environnement. Même si les débats ont parfois été tendus entre les parlementaires, il est aussi à signaler qu’une bonne partie des députés de « l’opposition convaincue »  a voté des budgets de plusieurs ministères. En dehors du budget du ministère de l’intérieur où des « votes contre » ont été enregistrés, c’est généralement pour certains ministères, l’abstention chez des députés de l’opposition. Durant toute cette période des travaux de commission, nous informe une source du côté de l’assemblée, la forte présence des différents groupes parlementaires a été notée. Au total, plus de 270 heures de débats ont été enregistrées au terme des 3 semaines qui ont vu le développement de plusieurs secteurs représentés par les ministères qui ont défendu leur budget en commission. Le budget a été bien soutenu par les députés qui l’ont majoritairement voté. Seules deux abstentions ont été enregistrées du côté de Yewwi Askan Wi. Au terme de cette étape précédant la plénière qui s’annonce d’ailleurs, palpitante, il a été bien heureux de constater la posture des présidents de commission qui ont su faire preuve de responsabilité et de hauteur durant ces 21 jours de commission.

LES PROPRIETAIRES DE TERRAINS NUS ATTENDENT TOUJOURS LEURS INDEMNISATIONS

https://www.sudquotidien.sn Six années après leur expropriation, suite à la libération des emprises dans le cadre de la réalisation du Train express régional (TER), des impactés n’ont pas encore vu la couleur de leur argent.

Un groupe d’impactés de la phase 1 du Train express régional (TER) Dakar-Diamniadio étaient hier dimanche à Bargny pour dénoncer leur situation, six années après avoir été expropriés. Face à la presse, ils ont crié leur détresse et lancé un appel au chef de l’Etat pour que les instructions qu’il avait données soient suivies d’effet.

Six années après leur expropriation, suite à la libération des emprises dans le cadre de la réalisation du Train express régional (TER), des impactés n’ont pas encore vu la couleur de leur argent. Ces derniers, au nombre de 250, fatigués de cette attente qui ne finit pas, ont décidé de se faire entendre pour entrer dans leurs droits. Après plusieurs demandes d’autorisation de marche rejetées, ils ont tenu un point de presse pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une injustice. «Depuis 2016, nous avons été recensés par l’Etat du Sénégal par le biais de l’ONG 3D, qui estime avoir fait son travail et remis toute la liste à L’APIX. Mais malheureusement, depuis lors, c’est la croix et la bannière pour nous autres pères et mères de familles», a déclaré Mouhamed Ndiouck, le coordonnateur du collectif des 250 victimes venues, issues des départements de Dakar, Pikine et Rufisque. A en croire le porte-parole du collectif des propriétaires des terrains nus, seuls ceux qui avaient construit ont été indemnisés. Et dans cette indemnisation, uniquement le bâti a été pris en compte. Leur cas est encore plus grave car, ils étaient tous détenteurs de titre fonciers, de baux ou encore d’actes de cession sur ces terrains qui étaient situés sur les emprises du TER, entre les départements de Dakar, Pikine et Rufisque. Aujourd’hui, ces terrains leur ont été pris et jusque-là aucun sou ne leur a été versé. «Seuls les propriétaires de bâti ont été indemnisés, sur le bâtis pas sur le terrain. Nous qui avions des terrains nus, continuons de souffrir le martyr. Nous avons entrepris toutes les démarches pour rencontrer les autorités, notamment le préfet et le gouverneur. Mais hélas», note M. Ndiouck avec une pointe d’amertume. Ce qui est plus dure encore, c’est qu’au niveau des services de l’APIX, on les renvoie pour leur dire que «les indemnisations ont été faites à 95% à ce jour et qu’aucun d’eux n’a touché la moindre somme d’argent». Dans le desarroi, aujourd’hui, ces personnes crient leur détresse pour attirer «l’attention du président de la République sur leur sort». Malgré tout, ils se disent prêts et ouverts à toutes discussion afin que cette «injustice vieille de 07 ans soit réparée car plus de 250 personnes courent toujours derrière cette indemnisation». WORE NDOYE

Consommation : démarrage d’une campagne de contrôle des nouveaux prix,lundi à Dakar

https://www.sudquotidien.sn Une campagne de contrôle des nouveaux prix démarre lundi à partir de 8h à Dakar à l’initiative du Service régional du commerce, annonce un communiqué transmis à l’APS. Au total, 11 décisions de baisse des prix des produits et services de consommation courante ont été prises par le chef de l’Etat lors du Conseil national spécial de la Consommation, rappelle la même source. Elle signale que les arrêtés fixant les nouveaux prix sont entrés en vigueur, le samedi 12 novembre 2022 à 00 heure, dans la région de Dakar

Le Forum Civil de Saraya : sidéré : «300 milliards de FCFA aux actionnaires de Endeavour Mining, des miettes aux populations des zones d’exploitation aurifère».

Déclaration : L’installation d’entreprises d’exploitation minière, à l’instar de Endeavour Mining Corporation, à travers sa filiale Sabodala Gold Opération (SGO), avait suscité un espoir auprès des populations du département de Saraya. Au fil des années, ces dernières n’arrêtent pas de crier leur désespoir et de dénoncer les externalités négatives provoquées par l’exploitation aurifère à Sabodala et dans la zone de Missarah à Saraya. Pour tenter d’apporter des réponses à ces misères, l’entreprise SGO n’hésite pas à déployer une batterie de communications autour de maigres réalisations qu’elle qualifie de « responsabilité sociétale d’entreprise ». Le département de Saraya partage ces mêmes misères avec les populations de Houndé, de Boungou, de Mama et de Waghionau Burkina Faso où l’entreprise Endeavour Mining exerce aussi des activités d’exploitation minière. Il en est de même pour les populations d’Ity en Côte d’Ivoire et probablement celles de Lafigué du même pays.

Pendant ce temps, l’entreprise Endeavour Mining, société mère de Sabodala Gold Opération, nous informe avoir distribué plus de 300 milliards de FCFA de dividendes à ses actionnaires.

Cette forte somme reversée aux actionnaires de Endeavour Mining montre à suffisance que les populations des zones minières sont laissées en rade, comme à Saraya. Au moment où elles vivent dans la précarité, sans eau ni électricité, les actionnaires se partagent des milliards perpétuant ainsi une injustice sociale chronique dans la partie Est du Sénégal, en particulier, et en Afrique de l’Ouest en général. Il est inadmissible que cette somme soit répartie entre des actionnaires au moment où l’entreprise se glorifie de la distribution à grande pompe de matériels médicaux modiques. Cette situation est inacceptable. Pour garantir le développement territorial inclusif des zones minières, le Président de la République avait instruit, le Premier ministre Amadou Ba, lors du Conseil des Ministres du 19 octobre 2022,  » à réunir les « Ministres et les sociétés minières impliquées en vue du déploiement urgent d’actions conséquentes de promotion de l’emploi local et d’amélioration du cadre de vie des populations en termes de réalisation d’infrastructures économiques et sociales de base ». Cette instruction n’est pas suivie d’effet jusque-là alors que les actionnaires, eux, continuent à engranger des milliards en dividendes. La boulimie actionnariale est une remise en cause du principe constitutionnel selon lequel « les ressources naturelles appartiennent au peuple ».

A cet effet, la section Forum Civil Saraya invite :

– Indeavour Mining à définir une réelle stratégie RSE prenant en compte les besoins effectifs de populations dans l’inclusion et la participation ; – Le Premier Ministre Amadou Ba à exécuter en urgence l’Instruction Présidentielle du 19 octobre 2022 relative aux zones minières ; – Aux populations, journalistes et acteurs de la société civile défendant les intérêts des populations des zones d’exploitation minière de Saraya (Sénégal), de Houndé, de Boungou, de Mama et de Waghion (Burkina Faso), de Ity et de Lafigué (Côte d’Ivoire) d’unir leurs forces pour faire cesser les externalités négatives de cette forme d’exploitation minière en Afrique de l’Ouest.Fait à Saraya, le 13 novembre2022.Contact : Mallé Soumare,Coordonnateur section Forum Civil SarayaTel : 77 243 51 98

Pape Modou Fall (Directeur de l’Emploi) : «Les artisans doivent se formaliser pour mieux profiter du soutien de l’État …En 2024, si Macky est…»

https://www.dakaractu.com Le directeur de l’Emploi a déroulé ce week-end un face-à-face avec la presse régionale de Diourbel pour échanger avec elle sur les objectifs de sa direction et sur l’essentiel des questions d’actualité. Pape Modou Fall aura dans son exposé, largement insisté sur la nécessité qu’il y a de pousser les artisans du Sénégal à aller vers la formalisation de leur secteur et de leurs structures. « Il leur faut aller dans le sens de disposer de documents administratifs en bonne et due forme. Autrement dit, il faut booster les secteurs pour formaliser le maximum de structures. Sans formalisation, il sera difficile pour l’État de leur apporter son soutien convenablement. Et donc, il est temps de conscientiser dans ce sens les artisans pour leur émancipation économique. » Pape Modou Fall évoquera le schéma de l’apprentissage rénové qui permet à l’artisan de voir son atelier équipé et à l’apprenti de fréquenter l’atelier et le centre de formation simultanément pour pouvoir apprendre, par exemple, la langue française, l’informatique, l’entrepreneuriat. Le maître d’apprentissage est aussi formé dans le travail qu’il fait mais aussi formé à savoir former. C’est la technique du « formateur formé », dira-t-il. Pape Modou Fall a aussi évoqué les questions d’actualité. Par rapport à la décision du Président de diminuer le prix de certaines denrées de première nécessité, le directeur de l’Emploi dira avoir fait une simulation qui lui a permis de savoir que le père de famille lambda (de faibles revenus) pourra épargner globalement tous les mois une somme de 50.000 francs au prorata des diminutions cumulées. Interpellé sur l’affaire Sonko-Adji Sarr, il se limitera à constater que c’est une affaire entre privés qui doit se régler devant le tribunal et qu’il est, lui, plus occupé à cogiter autour de l’emploi des jeunes. Pour ce qui concerne l’emprisonnement de Pape Alé Niang, Pape Modou Fall considérera que les libertés sont encadrées et que nul citoyen n’a le droit d’aller au-delà des limites prévues. Pour 2024, le leader de Deug Moo Woor prévoit de soutenir la candidature du Président Sall si celle-ci est effective…

Malgré son énorme potentiel,l’Afrique n’a attiré que 0,6% des investissements dans les énergies renouvelables en 2021 (BNEF)

(Agence Ecofin) – Les combustibles fossiles représentaient 75 % de l’électricité produite en Afrique en 2021. L’hydroélectricité continue de jouer un rôle important, alors que l’éolien et le solaire ne répondent aux besoins du continent qu’à hauteur de 5%.  A contre-courant de la tendance mondiale, les investissements dans les énergies renouvelables en Afrique se sont limités à 2,6 milliards de dollars en 2021, atteignant ainsi leur plus bas niveau depuis 2011, selon un rapport publié le 9 novembre par le cabinet de recherche Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Ce rapport révèle que 2,6 milliards de dollars de capitaux seulement ont été injectés dans des projets d’énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermie, hydroélectricité, etc.) en Afrique durant l’année écoulée. En baisse 35% par rapport à l’année précédente, ce montant ne représente que 0,6 % des 434 milliards de dollars investis dans les énergies renouvelables à travers la planète en 2021.

A l’échelle mondiale, les investissements dans les énergies renouvelables ont grimpé de 9 % sur un an pour atteindre leur plus haut niveau historique l’an dernier.

Publié à l’occasion de la Conférence de l’ONU sur le climat à Charm El-Cheikh (COP27), le rapport souligne également que les investissements déployés pour l’éolien, le solaire, la géothermie et d’autres projets d’énergies renouvelables sont fortement concentrés dans une poignée des pays du continent. L’Afrique du Sud, l’Egypte et le Maroc représentent depuis 2010 près des trois quarts de l’ensemble des investissements dans les énergies renouvelables, soit un montant global de 46 milliards de dollars. L’ensemble des autres pays africains n’ont reçu que 16 milliards de dollars durant cette même période. Conséquence  : les combustibles fossiles (gaz, charbon et pétrole) représentaient 75 % de l’électricité produite en Afrique en 2021. L’hydroélectricité continue de jouer un rôle important (18 % de la production) alors que l’éolien et le solaire ne répondent aux besoins du continent en électricité qu’à hauteur de 5%.

Manque de connaissance des opportunités

L’Afrique dispose pourtant d’un gigantesque potentiel dans le domaine des énergies propres.  Alors que son potentiel solaire est le plus élevé à l’échelle mondiale, le continent n’abrite que 1,3 % de la capacité solaire installée à travers la planète. Le rapport identifie d’autre part les barrières qui limitent les investissements dans les énergies renouvelables sur le continent. Il s’agit notamment du manque de connaissance des opportunités dans le secteur de la part des investisseurs nationaux, d’une planification défaillante pour favoriser l’expansion des réseaux électriques et de l’absence de pratiques cohérentes en matière d’approvisionnement en énergie propres. 86% des pays africains ont fixé des objectifs à atteindre en matière de déploiement des énergies renouvelables à long terme, mais la mise en œuvre de mécanismes garantissant la réalisation de ces objectifs demeure très faible. La moitié des pays africains ont également mis en place des cadres réglementaires encourageant le lancement d’appels d’offres relatifs à des investissements dans des projets d’énergies propres, mais beaucoup moins ont effectivement lancé avec succès ce genre d’appels d’offres. Le mécanisme du comptage net (ou de facturation nette), qui permet aux propriétaires de systèmes solaires d’être rémunérés pour la production excédentaire qu’ils réinjectent dans le réseau, n’est, quant à lui, appliqué que dans 29 % des pays africains. Pour accroître les investissements dans les énergies renouvelables, Bloomberg New Energy Finance suggère d’encourager les établissements de crédits et les fonds d’investissements africains à jouer un rôle plus significatif en capitalisant sur leur connaissance approfondie des besoins locaux, et à servir d’intermédiaires entre les investisseurs internationaux et les communautés locales. Le rapport appelle par ailleurs les pays africains à orienter leurs investissements vers les systèmes solaires hybrides décentralisées qui sont en passe de démontrer leur efficacité dans plusieurs pays, dont l’Inde, et à s’inspirer de l’expérience du Mexique, où les autorités ont réussi à accroître la part des énergies renouvelables dans leur mix énergétique grâce à la mobilisation des banques de développement nationales.

Détournement présumé de 6 milliards à Orabank : la traque se poursuit

https://www.sudquotidien.sn L’enquête se poursuit sur le Détournement de six milliards de francs CFA au préjudice de Orabank. La banque avait déposé une plainte contre X, après qu’un client a encaissé les fonds sans jamais rembourser un francs. L’Obs révèle que l’homme d’affaires M. Ndiaye est parvenu à retirer plus d’un milliard FCFA en une journée, selon un modus opérandi. La division des investigations criminelles (Dic) traque ses complices au sein de Orabank Selon la source, quatre cadres de la banque ont été licenciés et d’autres ont reçu des lettres d’avertissement à titre de mesure conservatoires.Léonie J Ndong

Sédhiou–les populations de Sansamba excédées par l’ampleur du vol de bétail : une cérémonie de récital du Saint Coran pour conjurer le phénomène

https://www.sudquotidien.sn  Le vol de bétail demeure une pratique sans répit et dans ses pires formes de criminalité dans la commune rurale de Sansamba, dans l’Ouest de Sédhiou. Avant-hier, samedi 12 novembre, les populations ont initié un récital du Saint Coran pour conjurer le phénomène jugé économiquement appauvrissant et socialement déstabilisateur. Les organisateurs dénoncent une impunité manifeste des auteurs et rappellent à l’Etat ses obligations d’une justice impartiale et dissuasive. Le vol de bétail a tristement rendu célèbre la commune de Sansamba, dans l’Ouest de Sédhiou, et dans toutes ses formes de criminalité. Batailles rangées, usage d’armes à feu, meurtres, enlèvements, procédures judiciaires ; rien ne semble mettre fin à ce phénomène qui pollue la cohabitation dans cette contrée du Diassing. Pour la 2e fois consécutive, les populations ont organisé une séance de récital du Saint Coran, pour conjurer le mal, à l’initiative de l’association Sansamba ma fierté. Landing Fickou, le secrétaire administratif explique que «cette séance est initiée pour prier Dieu, le Tout Puissant, à proscrire le vol de bétail dans notre commune de Sansamba. Nous avons exploré toutes les voies de recours administratives et judiciaires, en vain. C’est pourquoi notre association dénommée Sansamba ma fierté, nous avons pensé solliciter la clémence de Dieu», dit-t-il. Et Mamadou Lamine Diédhiou, le président du panel commune de Sansamba et originaire de Dandonne, d’ajouter  :  «il y a une impunité manifeste autour de ce vol de bétail. Ici, quand tu dénonces un voleur, avec des preuves à l’appui, on le met en prison pour une semaine ou un mois au plus, pour le croiser dans la rue. C’est choquant et c’est révoltant. A la limite, c’est toi-même le dénonciateur et propriétaire de la bête volée qui est envoyé en prison, si tu insistes. Où est donc la justice dans ce cas», s’interroge-t-il, la colère dans la voix ? Les acclamations à la suite des interventions attestent du dégout général de la population de Sansamba de la gestion de ce dossier de vol de bétail, dans la zone de Sansamba. Ces populations, massivement regroupées samedi dernier autour du Saint Coran, interpellent à nouveau les pouvoirs publics. «Nous demandons à l’Etat de faire des efforts car une impunité persistante laisse souvent place à une frustration et c’est dangereux. Nous sommes des citoyens respectueux de la justice ; mais nous exigeons que cette justice soit équitable. Combien de fois des voleurs nous narguent en nous disant qu’ils ne vont jamais purger de lourdes peines, au-delà d’une semaine, et c’est souvent le cas. Hélas !», témoignent Landing Fickou et Mamadou Lamine Diédhiou. Le deuxième adjoint au maire de Sansamba propose une ligne budgétaire destinée à combattre le vol de bétail. «C’est un devoir pour le maire de Sansamba, Ousmane Badji, de s’inscrire dans la dynamique de lutte contre le vol de bétail, ici. C’est la raison pour laquelle je propose qu’il y ait une ligne budgétaire destinée à appuyer les initiatives de lutte contre le phénomène. L’Etat aussi doit renforcer la lutte ici, en créant par exemple des brigades de veille», relève Seckou Camara. Ces membres de l’Association Sansamba ma fierté d’ici et de la diaspora réaffirment leur ferme engagement à combattre le phénomène, pour promouvoir la cohésion sociale et stabiliser leur économie rurale.Moussa DRAME

«Croire en soi,travailler sans relâche et servir la société sans calcul» Par Pr Moussa Seydi*

Je ne me suis pas connecté sur Facebook depuis plusieurs années. Mais aujourd’hui ma joie est tellement grande que je ne peux m’empêcher de poster ce message suite à la brillante réussite de nos candidats au concours d’agrégation 2022 qui vient de se tenir à Abidjan. Félicitations aux quatre nouveaux agrégés infectiologues qui ont brillamment réussi au concours. Il s’agit du Dr Khardiata Diallo Mbaye, Major de sa promotion à qui j’avais confié le centre de traitement des épidémies du service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) de Fann durant la période critique de la pandémie COVID-19, du Dr Ndeye Aïssatou Lakhe, mon premier point focal national COVID-19 qui avait fait le tour du Sénégal en compagnie du médecin Colonel Papa Samba Ba dans le cadre de l’organisation de la prise en charge des cas de COVID-19, du Dr Ndeye Fatou N’Gom Gueye, responsable du centre de traitement ambulatoire de Fann et du département des maladies infectieuses de l’université Alioune Diop de Bambey et du Dr Tevi Lawson qui travaille sous la supervision de notre collègue, le Pr Sylvie Audrey Diop Nyafouna, responsable du département des maladies infectieuses et tropicales de l’université Iba Der Thiam de Thiès. Avec ces résultats qui m’honorent, tous les médecins enseignants travaillant au SMIT de l’hôpital Fann ont atteint le rang de Maître de Conférence Agrégé. Nous félicitons tous les nouveaux agrégés sans oublier le Docteur Cheikh Tacko Diop qui est le directeur de l’hôpital où se trouve le SMIT. Nous félicitons les doyens, directeurs des UFR santé et les recteurs des différentes universités du Sénégal qui ont présenté des candidats. Après cette réussite éclatante continuons à cultiver les valeurs éthiques et morales. Parmi ces valeurs, la confiance en soi occupe une place centrale. Croire en soi, travailler sans relâche et servir la société sans calcul. Tel est le beau et puissant viatique pour cheminer et réussir aisément dans la vie. La vraie richesse c’est la satisfaction du travail bien fait dans la droiture et l’altruisme. * Chef du SMIT Titulaire de la Chaire de maladies infectieuses , UCAD, Dakar, Sénégal

And Gueusseum déroule son cinquième plan d’action

https://www.xibaaru.sn Après une évaluation de son quatrième plan d’actions qui a duré plus de cinq tours d’horloge ce samedi 12 novembre 2022, la méga coalition And GueusseumIntersyndicale des agents des collectivités territoriales félicite tous les travailleurs des collectivités territoriales, de la santé et de l’action sociale pour leur parfaite mobilisation dans la radicalisation lors du mot d’ordre de grève de 96 heures des 08, 09, 10 et 11 novembre 2022 très largement suivi. Par ailleurs, la méga coalition félicite le Ministre de la santé et de l’action sociale pour avoir déployé d’immenses efforts afin trouver une issue heureuse à la crise qui secoue le secteur de la santé et des collectivités territoriales privant les populations de soins et d’actes d’Etat civil durant une période particulièrement difficile. Cependant, devant le mutisme du ministre en charge des Collectivités territoriales qui frise le manque de considération envers les travailleurs, la méga coalition a décidé de poursuivre la lutte en déclinant un cinquième plan d’actions en attendant que le Gouvernement pose plus d’actes allant dans le sens de l’harmonisation des augmentations de salaires à tous les travailleurs sans aucune discrimination et la prise en charge correcte des foyers de tensions à Matam, Talibou Dabo et EPS de Mbour (Plymed) qui n’ont que trop duré. Ce faisant, dans une approche stratégique, prenant en compte plusieurs éléments du contexte, la méga coalition a opté, pour ce cinquième plan d’actions, pour une modulation d’activités synergiques et complémentaires de lutte.

Baaba Maal ‘’fier’’ de sa participation en tant qu’acteur et chanteur dans ‘’Black Panther : Wakanda Forever »

Dakar, 12 nov (APS) – Le chanteur et compositeur sénégalais Baaba Maal a dit toute sa fierté d’avoir participé en tant qu’acteur et chanteur au film ‘’Black Panther : Wakanda forever’’ projeté au cinéma ‘’Pathé Dakar’’. ‘’C’est à l’honneur de mon pays et du continent, on ne peut pas être plus fier que ce que l’on a ressenti en voyant l’image que l’on donne de l’Afrique dans ce film. Je suis très honoré de faire partie de cette deuxième édition de Wakanda forever’’, a dit l’artiste sénégalais, vendredi. Il s’exprimait lors d’une séance de projection spéciale organisée par l’Agence culturelle africaine fondée par la Sénégalaise Aminata Diop Johnson du ‘’Pavillon des cinémas d’Afrique’’ du festival de Cannes en France. Le film ‘’Black Panther : Wakanda forever’’ produit par les ‘’studio Marvel’’ très attendu par les cinéphiles a fait sa sortie mondiale ce 11 novembre et distribué au Sénégal par ‘’Les films 26’’.

Baaba Maal avait déjà participé à la bande originale son du premier opus à succès sorti en 2018 et réalisé par l’Américain Ryan Coogle qui a aussi signé le scénario avec son compatriote Joe Robert Cole. 

‘’C’est un honneur pas seulement de Baaba Maal, mais du Sénégal et de l’Afrique parce que si on entend la musique, on sait que c’est le Sénégal, les percussions, les voix et même les bruitages’’, s’est réjoui le lead vocal du Dandé Lenol. Pour Baaba Maal, le premier opus de ‘’Black Panther’’, ‘’représente une Afrique, je ne dirais pas utopique, mais c’est une très belle Afrique qui a été montrée avec toutes les opportunités du futur surtout en matière technologie. On n’en a beaucoup besoin. Dans ce deuxième opus qui rend hommage à l’acteur Tchalla, roi du Wakanda interprété par l’Américain Chadwick Boseman décédé en août 2020, la culture africaine y est très présente dans ces costumes, dans l’organisation sociale du royaume de Wakanda. Cette culture africaine est aussi dans les parures portées par les acteurs. Selon Baba Maal, ‘’Black Panther 2’’ est un film sur ‘’la bravoure’’ et le ‘’dynamisme’’. ‘’C’est un film de combat, mais c’est un combat positif, c’est une histoire éclatante qu’on retrouve partout en Afrique’’, a-t-il ajouté. Baaba Maal a participé à plusieurs scènes du nouveau film en tant qu’acteur d’abord lors de la procession funèbre organisée tout pour honorer la mémoire du roi Tchalla. L’artiste, tout de blanc vêtu, comme tous les acteurs sur une des séquences, est debout à côté de la reine Ramonda (Angela Bassett) lors d’une cérémonie sacrée, entonnant de sa voix grave un rythme sénégalais faisant référence à la mort. ‘’Massamba Diop (percussionniste du Dande Lenol) est venu avec une idée formidable sur ces quelques secondes de la séquence, avec un rythme sénégalais disant +si un serpent te mord, tu penses à la mort+, c’était un rythme triste’’, a expliqué l’artiste. Cette séquence du film est aussitôt suivie d’une scène de joie, car estime Baaba Maal ‘’Chadwick n’a jamais voulu que les gens soient tristes. On a célébré dans la joie sa mort, car il voulait qu’on ait de l’espoir, c’est pourquoi on a enchainé avec la danse’’. Au milieu du film, la voix de l’artiste sénégalais a à nouveau entonné des envolées lyriques inspirées du Yéla, la musique traditionnelle pulaar pour marquer le retour de la reine dans le royaume de Wakanda.

La musique ‘’Wango arti’’ de Baaba Maal qui renvoie à la bravoure, à la jeunesse est aussi entendue dans une autre séquence du film où le tama de Massamba Diop résonne à nouveau. 

Il estime qu’avec cette expérience Massamba Diop a réussi à transcrire le tama en regardant le film, ‘’ce qu’il n’a jamais fait auparavant’’, lance-t-il. ‘’Il s’agissait de regarder le film est de comprendre les sentiments et de le traduire en musique’’, dit Baaba Maal qui est disposé à continuer à faire du cinéma en tant qu’acteur ou musicien. L’artiste estime que le cinéma africain doit aujourd’hui ‘’capitaliser toute cette ouverture’’. Le film ‘’Black Panther : Wakanda forever’’ comme le premier volet met en scène des héros noirs, mais cette fois les villes de tournage sont bien réelles avec Haïti et Porto Rico. L’histoire est aussi une continuité du premier film, car le royaume se trouve un nouveau Black Panther en la personne de Shuri, la petite sœur de Tchalla, le roi décédé.

Le film met en avant des femmes qui se battent pour protéger leur royaume riche en uranium très convoitée par les pays occidentaux. 

La saga américaine garde la beauté de ses images et de sa mise en scène et fait un clin d’œil à l’histoire des Amérindiens. En dehors de Baaba Maal, des chanteurs nigérians et américains dont Rihanna ont signé la bande originale du film. Les cinéphiles venus nombreux pour cette première projection du film à Dakar ont participé au tirage au sort d’un billet d’avion offert par ‘’Air Sénégal’’.FKS/OID

Affaire Boffa Bayotte : René Capin Bassène se “rebelle”

https://www.sudquotidien.sn Condamné à une peine de réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire Boffa Bayotte, du nom de ce village tristement célèbre suite à la tuerie de 14 bûcherons, le journaliste René Capin Bassène entre en rébellion et entame une grève de la faim illimitée à partir de ce lundi 14 novembre 2022. La Cour qui avait statué sur l’affaire de la tuerie de Bofa Bayotte avait eu la main lourde contre trois (3) des 15 accusés dans cette affaire. Le journaliste René Capin Bassene, le chargé de mission du Mfdc Omar Ampoi Bodian et le chef rebelle César Atoute Badiate (jugé par contumace), déclarés tous coupables, avaient été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.

Près de 5 mois après le lourd verdict, plus précisément le lundi 13 juin dernier, le journaliste René Capin Bassène, qui a toujours réfuté les accusations de son implication dans cette affaire, se signale par une grève de la faim illimitée. Cela, à compter de ce lundi 14 novembre 2022.

Sur les raisons de cet arrêt volontaire de s’alimenter, les proches du journaliste informent que celui qui avait été considéré comme le cerveau de cette tuerie ne comprend toujours pas pourquoi toutes les personnes avec lesquelles il avait été arrêté et accusé par le procureur de complicité de meurtre sont aujourd’hui libérées, alors que lui il croupit toujours en prison. Pis, René Capin Bassène condamné de la même peine de réclusion criminelle à perpétuité que le chef rebelle César Atoute Badiate, ne s’explique pas comment le gouvernement a pu signer un accord de paix avec l’un des condamnés au même titre que lui dans cette même affaire, au moment où lui il purge sa peine. Ce qui aurait le plus choqué et ulcéré le journaliste, selon toujours ses proches, c’est le fait qu’au moment du procès, le gouvernement initie en parallèle des pourparlers avec celui qui est supposé être son complice dans cette affaire d’association de malfaiteurs, de tentative d’assassinat, de participation à un mouvement insurrectionnel, pour reprendre les charges retenues contre eux trois. Encore que, durant cette période, un mandat d’arrêt international avait été lancé contre le chef rebelle.

Fort de tout cela et estimant qu’il est l’agneau du sacrifice dans cette affaire qu’il rejette en bloc, René Capin Bassène a décidé d’observer une grève de la faim illimitée pour se faire entendre. Les tentatives de l’en dissuader, initiées par ses proches, n’y feront rien.

Au moment du verdict, René Capin Bassène, par la voix de son avocat Me Ciré Clédor Ly, avait fait comprendre qu’il excluait tout appel après cette lourde condamnation. Son autre coaccusé, Omar Ampoi Bodian avait pour sa part envisagé de faire appel. Deux de leurs coaccusés, à savoir Abdoulaye Diédhiou et Alioune Badara Sané s’en étaient sortis avec une peine de 6 mois de prison avec sursis et étaient rentrés chez eux. Ils avaient été condamnés pour détention illégale d’armes. Le juge avait par ailleurs acquitté les huit autres co-prévenus dans cette affaire dite « Boffa Bayotte », du nom du village où avaient été exécuté froidement 14 bûcherons.KALA

Avancement de grade au sein de la police nationale : des commissaires principaux passent divisionnaires

Un certain nombre d’avancements va intervenir au sein de la police nationale. En effet, selon les informations de Dakaractu, pas moins de cinq commissaires principaux (commissaire avec 09 ans d’expérience) vont passer commissaires divisionnaires. Pour précision un divisionnaire est un policier qui a 17 ans d’ancienneté au poste de commissaire. Et c’est le cas pour les commissaires El Hadji Cheikh Dramé, central de Dakar, Aïssatou Ndiaye, commissaire central Thiès, Marième Diao, commissaire adjoint au bureau des passeports, le commissaire central de Saint-Louis, Mamadou Tendeng et Moustapha Diouf, commissaire central de Matam…

«On ne peut pas couper les réseaux sociaux»,et la RTS… (Amadou Tidiane Wone)

https://senego.com A chacune de ses sorties, le chef de l’Etat cible les réseaux sociaux, dont l’utilisation par certains charrient des contre valeurs. Autorégulation, règlementation, les solutions ne manquent pas. Mais pour Amadou Tidiane Wone qui s’exprimait sur le Jury du dimanche sur Emedia, il ne faut pas couper l’internet.  Plaquant le décor, l’ancien ministre sous Wade dit ceci : « Aujourd’hui, les supports de transmission ou d’expression de la colère sont ravageurs. Et un individu seul avec un téléphone, dans sa chambre à coucher peut avoir l’impact qu’un intellectuel qui a écrit un livre n’aura pas. Parce que le livre va rester dans un rayon de bibliothèque et que la vidéo aura une circulation planétaire. « . Après ce constat, l’écrivain soulignera qu’on ne peut pas « couper les réseaux sociaux, ça c’est un pari à la limite vain. Par contre, on peut se battre pour mettre du contenu suffisamment attractif ». A l’en croire, la presse a un rôle à jouer, et surtout notre télévision nationale, qui n’appartient pas à un pouvoir ou à un parti, c’est le bien des contribuables sénégalais. « Elle doit nous donner de la qualité, c’est d’abord être équilibrée, donner de l’information qui reflète l’état des forces politiques, opposition comme pouvoir, ça évitera que toutes ces personnes aillent se répandre sur les réseaux sociaux et entretenir une clientèle à leur dévotion ».

Alioune Tine à Macky : «Je vous prie de bien vouloir libérer Pape Alé Niang et tous les détenus d’opinion»

https://senego.com Le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine s’est fendu d’un tweet pour demander au président de la République, Macky Sall de libérer le journaliste Pape Alé Niang et tous les détenus d’opinion. « Excellence M. le Président Macky Sall, je vous prie de bien vouloir libérer le journaliste Pape Alé Niang et tous les détenus d’opinion », demande Alioune Tine au chef de l’Etat, Macky Sall. « Il faut le faire pour la sauvegarde de l’image du Sénégal et dégrossir les fronts et les tensions dont l’accumulation pourrait être une menace », insiste-t-il.

Paris : Forte mobilisation des sénégalais de la diaspora pour la libération de Pape Alé Niang (Vidéo)

https://senego.com Ce samedi, des sénégalais établis à Paris ont organisé une manifestation pour exiger la « libération immédiate » du journaliste Pape Alé Niang. Des voix continuent de se lever pour exiger la libération de Pape Alé Niang. A paris, de nombreux Sénégalais de France se sont mobilisés ce samedi 12 novembre 2022 devant Mediapart pour exiger la libération du journaliste.Regardez

Arrestation Pape Alé Niang : Manif des Sénégalais des USA devant les locaux de CNN (Vidéo)

https://senego.com Une manifestation de soutien au journaliste d’investigation Pape Alé Niang s’est tenue ce samedi aux Etats-Unis devant les locaux de CNN. Ces compatriotes sénégalais basés aux Etats-Unis ont dénoncé l’arrestation du journaliste. Ils exigent, ainsi sa libération « immédiate« .Regardez  !

« SÉNÉGAL : ARRÊTER LA SPIRALE RÉPRESSIVE ! » PAR NIOXOR TINE

Après deux défaites électorales successives aux élections locales et législatives de cette année, traduisant sa perte de majorité électorale et sociologique, le pouvoir apériste joue avec le feu, en essayant de museler la Presse et d’instrumentaliser nos forces de défense et de sécurité (F.D.S), contre toute velléité de changement de majorité en 2024.

UN CHANGEMENT DE CAP

Une des caractéristiques du régime de l’APR, est qu’il a pu enrôler, dès l’entame, des figures de proue du journalisme sénégalais connus, dans le passé, comme des défenseurs intransigeants des intérêts populaires et des libertés démocratiques. On a ainsi pu assister à l’irruption  d’hommes d’affaires peu scrupuleux dans le monde de la Presse et la reconversion d’éminents journalistes d’investigation, de syndicalistes vertueux du monde de la Presse ou de talentueux éditorialistes en politiciens néo-libéraux, spéculateurs fonciers, prenant fait et cause pour l’option tyrannique du régime du président Macky Sall. C’est ainsi qu’ils iront même jusqu’à diaboliser l’Opposition, même celle qui se voulait républicaine et à avaliser tous les coups fourrés de leur ami président. Ils n’hésiteront pas, une seconde, à mettre leur expertise et leur entregent au service de leur patron politique, élaborant des éléments de langage équivoques, pour justifier toutes ses dérives liberticides, ses entorses aux règles de bonne gouvernance, ses fraudes électorales, ses tripatouillages constitutionnels…  C’est donc, dans ce contexte marqué par les accointances de larges secteurs de la Presse, avec le pouvoir de Macky, que Pape Alé Niang est resté droit dans ses bottes, faisant figure, avec quelques rares autres collègues, d’héritiers des glorieuses traditions de lutte laissées en rade par une nouvelle classe de journalistes-affairistes.

UNE ICÔNE DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Ayant fait ses premières armes à la radio SUDFM, avec ses mémorables et remarquables revues de presse, où il ne cessait d’interpeller Mame Abdoulaye Wade, il tend ces dernières années, à devenir, une icône de plus en plus solitaire de la liberté d’expression dans notre pays. Et cela, il le doit principalement à son refus de verser dans un équilibrisme de mauvais aloi, prétendant rester à équidistance entre le bourreau et la victime, car il a toujours mis un point d’honneur à défendre les opposants victimes d’injustices ou d’acharnement – dont l’actuel président – de la part des différents régimes, depuis l’alternance de 2000. Il n’a jamais été pris à défaut dans des postures de compromission ou de complaisance envers les différents pouvoirs, qui se sont succédé depuis une vingtaine d’années dans notre pays.  Membre actif de la CENOZO, cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest, il s’est beaucoup investi dans la lutte contre la corruption, les abus de biens publics et pour les libertés publiques. De fait, il n’a jamais caché son penchant pour le progrès social et la défense des libertés et s’est évertué à donner régulièrement son point de vue sur la marche des affaires de l’État, dans des chroniques devenues légendaires.

LE POUVOIR APÉRISTE JOUE SES DERNIÈRES CARTES

Le peuple sénégalais a clairement montré sa réprobation du projet autocratique en cours, depuis les évènements de février-mars 2021, qu’une certaine presse courtisane, relayant les préceptes de l’idéologie dominante, a tôt fait de mettre sur le compte des turpitudes d’un homme politique faussement présenté comme lubrique. Il s’agit bel et bien d’un véritable complot éventé, dés les premiers jours, par des citoyens vertueux et professionnels jusqu’au bout des ongles, l’un médecin, l’autre gendarme, loin des querelles et chapelles politiques, qui ont officié, en âme et conscience, refusant de cautionner une entreprise de liquidation d’un adversaire politique. Des officiers républicains de la gendarmerie ont eu le courage de diligenter une enquête indépendante, qui a confirmé la conspiration. Comment comprendre alors le comportement du procureur, qui au lieu d’entendre les comploteurs clairement identifiés dans le rapport d’enquête, fait arrêter le vaillant journaliste d’investigation, qui a dévoilé l’odieuse machination ? Contrairement aux attentes de décrispation et de remise sur le tapis des propositions de refondation institutionnelle de la C.N.R.I, dans cette dernière phase du second mandat du président de Benno, on remarque une tendance déplorable à privilégier la répression, que ce soit pour imposer un candidat inconnu du bataillon à la tête du perchoir du Parlement ou lors de l’audition du président Ousmane Sonko. De plus, les hommes politiques de la majorité s’évertuent à présenter d’honnêtes journalistes et hommes politiques comme de dangereux insurgés cherchant à déstabiliser les institutions, qu’ils croient pouvoir domestiquer, en s’acoquinant avec certains officiers et magistrats véreux, ignorant que l’immense majorité de nos FDS et de nos hommes de justice reste acquise à la cause du peuple. Le Président doit comprendre que le rapport de forces a changé et qu’il n’a plus les moyens de son intransigeance politique. Sa méga-coalition est en voie de dislocation, car ses alliés n’ont aucune envie de miser sur un cheval perdant, surtout si sa candidature n’est même pas recevable, au regard de la loi. C’est bien pour cette raison qu’il doit comprendre, qu’il ferait mieux de s’inscrire dans une perspective civile et démocratique, en privilégiant la concertation sur la répression, pour sortir de l’impasse politique actuelle, au lieu de caresser le rêve chimérique d’un putsch militaire pour sauver son régime moribond.NIOXOR TINE

LIBÉREZ LA RÉPUBLIQUE PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, TIDIANE SOW

EXCLUSIF SENEPLUS – Pape Alé Niang dit-il vrai ? C’est la seule question qui vaille. Personne ne croit qu’il puisse mettre la République en danger. Ces arrestations arbitraires écornent l’image du pays à l’international Le peuple du Sénégal est constamment déçu par ces tiraillements sans fins. Il a fini par s’y résoudre car il les a vécus en maintes occasions. Il sait maintenant reconnaitre ses ennemis. Ils sont tapis partout dans les rangs de l’opposition comme dans ceux de la majorité. C’est par eux que ses malheurs arrivent et ils ne seront pas concernés par la vengeance des lois. Ceux qu’ils auront attirés dans la rue et qui y laisseront leur vie, la perdront en pure perte. N’est-ce pas cela qui fait d’ailleurs naitre et prospérer leur sentiment de haine et de dédain vis-à-vis des politiques? L’expérience a toujours prouvé qu’autant les peuples sont indolents et faciles à induire en erreur, autant ceux qui les gouvernent sont habiles et actifs pour étendre encore plus leur pouvoir et opprimer la liberté publique.

Le moyen efficace de les en empêcher et qui fut discuté et mis en pratique depuis des décennies, fut de ne pas leur permettre d’exercer longtemps le pouvoir. Le pouvoir corrompt.

Une loi prohibitive de renouveler plus de deux fois le mandat s’avéra être le moyen le plus sûr de conserver la liberté. C’est à quoi se sont résolues les démocraties modernes et les Assises nationales avaient prôné le principe avant que le président Sall ne l’inscrivit dans la Constitution. Il est malheureux aujourd’hui de remettre dans le débat national des questions déjà débattues et tranchées. Briguer un troisième mandat ne pourra plus traverser le mur de moralité érigé depuis 2011 où il est inscrit  : Non au troisième mandat. Dorénavant, cette question apparaitra hideuse, pour toujours, aux yeux du peuple. Nous devrions aussi, à cette époque de notre Sénégal, dépasser ces absurdités de faire violence à des gens qui, dans le fonds, n’auront fait qu’user du droit qu’ont tous les citoyens du monde libre et duquel nous nous réclamons, de sortir manifester ou d’exprimer leur point de vue ou désaccord par rapport aux choix qu’on voudrait leur imposer. La grande victime de ce tohu bohu permanent ne sera autre que la République. Opposition comme majorité campent dans les mêmes rengaines. Aux défiances des uns, succèdent les surenchères ou les convocations et les emprisonnements des autres. Chaque partie clamant être dans une société de droit, oubliant au demeurant qu’une société de droit est avant tout « une société libre où chaque citoyen est une sentinelle de la liberté qui doit crier au moindre bruit et à la moindre apparence de danger qui la guette », comme dirait Robespierre. Le journaliste étant la première des sentinelles en l’espèce, car sur lui pèse l’obligation d’informer. Un quarteron de bureaucrates, allergiques à la vérité et imbus de leur pouvoir débridé a décidé d’envoyer Pape Alé Niang (PAN) en prison. Le peuple ne doit pas savoir, pire il ne doit savoir que ce qu’ils veulent qu’il sache ! Jamais on n’aura évoqué des lois d’un autre âge, que sous la présidence de ce jeune président ! Certains furent écroués pour des crimes de lèse-majesté et voilà que PAN est emprisonné pour un crime de lèse-nation. Il faut libérer Pape Alé Niang. Ces arrestations arbitraires à répétition écornent l’image de notre République à l’international alors que des solutions alternatives prévalaient. Il eut suffi, dans le cas de M. Pape Alé Niang par exemple, de publier un démenti qui rétablisse la vérité des choses, à moins que la vérité ne soit la vérité qu’il ait dite. De par vos réactions musclées que vous exercez sur des « gens de rien », en les ostracisant ou en les mettant inopinément en prison, vous fabriquez des héros et des démons, ce faisant vous avilissez encore un peu plus la République et vous faites apparaitre dans le désordre ambiant, votre pire adversaire comme le seul sauveur possible. La promptitude à vouloir faire taire ceux qui posent les problèmes ne résout pas les problèmes. PAN en prison, les problèmes demeurent. Ce qu’il dit est-il vrai ? C’est la seule question qui vaille et que les gens se posent. Tout le reste n’est que fioriture. Personne ne croit qu’il puisse mettre la République en danger !

S’il détient des documents « top secret » c’est que leur fuite a été organisée ailleurs et c’est peut être cet ailleurs qu’il eut fallu condamner !

Allons donc ! Pointer ses accointances avec M. Sonko, ce dont il se réclame d’ailleurs lui-même, n’en fait que, ce qu’il dit, ce qu’il dénonce, ne doit être appréhendé que sous le prisme de la vérité des faits, et de la nécessité d’informer l’opinion publique car, c’est bien de cela dont il s’agit. N’est-ce pas là ce qui caractérise un journaliste ? On nous parle volontiers de la loi, de l’application de la loi, qu’un fonctionnaire n’a pas le droit d’empêcher l’application de la loi. Vrai. Mais le président n’est-il pas le premier des fonctionnaires ? N’est-ce pas lui qui nous dit pourtant avoir mis le coude sur certains dossiers selon son jugement personnel ? N’est-ce point là un acte délibéré de soustraction à l’application de la loi de certains selon son bon vouloir ? PAN lui subira l‘application de loi pour avoir pointé du doigt les incongruités des textes internes et de les avoir en sa possession. Un remake du loup et de l’agneau* Nos hommes politiques ne sont que des défenseurs de leurs intérêts propres d’abord et de ceux de leur camp ensuite. L’intérêt général n’existe pas pour eux. On ne saurait leur demander de sacrifier leur désir quand il menace l’intérêt général. Ils oublient facilement et, on ne leur rappelle pas assez, qu’ils sont plus que ce qu’ils croient être (un député de tel camp, un ministre de tel bord) quand ils pénètrent dans l’Assemblée ou quand ils habitent l’habit de leur ministère. Ils sont des représentants de la Nation, ils sont des ministres de la République et non des simples porteurs de votes ou des ministres de Benno.

Tant que l’ignorance de l’importance de l’intérêt général et l’invocation des avantages pratiques au détriment des principes (comme ces dossiers sous le coude) perdureront nous resterons encalminés dans les profondeurs du sous développement.

C’est cette mentalité dévoyée qui explique qu’on embastille des journalistes, qu’on équipe en matériels de répression les forces de l’ordre au lieu de jouer la transparence dans les contrats et de donner du pain au peuple. Pour la transparence des contrats, il suffit de les publier sur un site accessible à tous. Pour soulager les pauvres il ne suffit hélas pas de publier une liste de produits avec des rabais sur les prix de -20%. Voilà une mesure de bureaucrate dans toute sa splendeur ! Prendre des mesures qui ne les affectent pas. Personne n’y croit, car pour qu’une telle pratique soit effective, il faut la participation active de nombreux acteurs qui n’y ont aucun intérêt. Ils ne joueront pas le jeu. Prenez plutôt des mesures qui dépendent de vous : supprimez le HCTT ; réduisez le nombre de vos ministres et les postes politiques qui ne servent à rien ; vendez au juste prix vos terres et bâtiments qui ne servent à rien ; réduisez le train de vie de l’État. Vous serez surpris de l’efficacité de ces mesures. Elles demandent juste un peu de courage mais c’est comme cela que vous soulagerez les pauvres ! Dr Tidiane Sow est coach en Communication politique Notes  : Robespierre  : Avocat et homme politique français Le loup et l’agneau  : fable de la Fontaine

Le « ni oui, ni non » au 3ème mandat qui achève le Président Macky Sall Par Souleymane Gomis

Le chef de l’état du Sénégal Macky Sall est véritablement un bon mauvais joueur. Il a choisi volontairement, et cela, dès le départ, de ne pas clarifier sa position au sujet d’un probable 3ème mandat. Le président Macky semble charger discrètement ses collaborateurs d’exprimer à sa place ce voeu pieux qui lui tient à cœur. Ces derniers en bons mercenaires ou sondeurs le font régulièrement. Il viennent sonder le terrain pour recueillir, mesurer les opinions. Je dois dire que cette stratégie ne prospère pas car dépourvue de toute efficacité. L’histoire a déjà montré que les Sénégalais sont désormais allergiques au 3ème mandat et ce, depuis 2012. Le vent des révoltes qui souffle en Afrique en ce moment n’est rien d’autre qu’une expression des aspirations au changement, au renouvellement régulier des équipes dirigeantes et des programmes. C’est l’expression populaire à  l’autodétermination, à l’accès à la gestion des biens du peuple par le peuple et pour le peuple.Or, cela ne semble pas être le cas avec la plupart des régimes politiques actuels en place en Afrique.  Beaucoup de régimes africains actuels ne semblent pas incarner cette option ou voie aux yeux de leurs peuples respectifs. Le régime actuel du président Macky Sall ne fait donc pas exception à la règle. Les nombreux manquements constatés, les malversations  financières notées par-ci et par-là, la prédation foncière, les bradages des ressources naturelles, les entorses constantes à la démocratie, la récurrence des intimidations et des emprisonnements permanents des opposants politiques, des esprits libres et des journalistes d’investigation en attestent. Pire encore, le président Macky Sall aspire à un 3ème mandat sans oser l’annoncer publiquement maintenant au point de refuser de signer la charte de la CEDEAO sur la limitation des mandats présidentiels à 2. C’est bien cette attitude qui explique sans ambage son « ni oui, ni non » au 3ème mandat qui va finir par l’achever politiquement. C’est une attitude qui ressemble à bien des égards à un suicide politique inévitable.Souleymane Gomis

GAKOU MARQUE AU PAS SONKO

https://www.sudquotidien.sn C’est désormais officiel : le Grand parti (GP) fait cap sur 2024. Pour preuve, la formation politique a investi son président, Malick Gakou, comme candidat, en perspective de la présidentielle de 2024

Malick Gakou ne compte pas laisser la candidature d’Ousmane Sonko de Pastef-Les Patriotes être la seule de l’opposition politique sénégalaise à la présidentielle de 2024. Pour cause, le Grand parti (GP) qui fait déjà focus sur le fauteuil présidentiel l’a investi comme candidat, en perspective du scrutin de 2024. La cérémonie d’investiture a eu lieu hier, dimanche 13 novembre au Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES).

C’est désormais officiel  : le Grand parti (GP) fait cap sur 2024. Pour preuve, la formation politique a investi son président, Malick Gakou, comme candidat, en perspective de la présidentielle de 2024. La cérémonie d’investiture a eu lieu hier, dimanche 13 novembre, au Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES). «Je voudrais vous dire merci à tous, à l’ensemble des 46 départements du Sénégal et de la diaspora qui se réunit, aujourd’hui 13 novembre, au CICES», s’est réjoui Malick Gakou, avant de rassurer les militants de son parti : «Vous avez pu investir le candidat du changement, le candidat de la réforme.» «Je peux vous dire qu’aujourd’hui, à partir de cette votre mobilisation exceptionnelle, vous avez prouvé que le Grand parti est un grand parti», a-t-il ajouté, devant un public enthousiaste. Et de promettre dans la même veine : «Je voudrais vous dire ici et maintenant, qu’à partir de 2024, je serai le 5ème président du Sénégal». L’ancien ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel s’est dit persuadé de connaître les «attentes» du peuple sénégalais, à savoir la bonne gouvernance, l’emploi des jeunes, la lutte contre la précarité et la pauvreté, le développement de l’agriculture, le repositionnement du Sénégal en Afrique et dans le monde, le développement industriel et entre autres. «Votre engagement peut être fructueux. Une grande coalition Manko Yewwi Sénégal en 2024. Je la partage avec vous», a annoncé le président du Grand parti dans la chaleur ambiante.

«VOUS SAVEZ BIEN QU’IL N’Y AURA PAS DE TROISIEME MANDAT AU SENEGAL»

L’ancien ministre des Sports n’a pas manqué de mettre en garde le président Macky Sall sur un éventuel troisième mandat. «Vous savez bien qu’il n’y aura jamais de troisième mandat au Sénégal. Mais comment le président Macky Sall peut-il avoir la prétention de briguer un troisième mandat, alors qu’il a échoué  ? Alors que le PSE (Plan Sénégal émergent-Ndlr) a échoué, alors que sa politique économique et sociale a échoué (…) avec un régime inféodé et des enquêtes confisquées», a-t-il fait entendre. «C’est la raison pour laquelle, explique Malick Gakou, à travers notre campagne Suxali Sénégal, nous voulons dessiner la voie du changement, du progrès et du développement.» «Le Sénégal doit changer et nous devons porter le changement. Nous avons d’abord la conviction, les capacités, les compétences», a-t-il souligné dans la foulée. PAPA MOUSSA CAMARA

LE COORDONNATEUR DU PUMA ET LES FEMMES DE PODOR PLAIDENT POUR UN 2E QUINQUENNAT DE MACKY SALL

https://emedia.sn Lors d’une assemblée générale organisée, ce dimanche, par le réseau des femmes pour l’action solidaire et l’entreprenariat de Podor (Fasep) Moussa Sow, Coordonnateur du Puma et maire de Walaldé, a annoncé la reprise des activités sociales,de développement, mais surtout politiques dans les 22 communes du département de Podor. S’exprimant à cette occasion, le maire de Walaldé a indiqué l’objectif de cette rencontre qui a également pour ambition de se mobiliser en perspective de 2024. « Nous réitérons notre engagement, notre décision, de choisir le président Macky Sall comme notre candidat en 2024 pour son second mandat de 5 ans », a dit le coordonnateur du Puma. Il a précisé qu’il n’y a plus de doute du point de vue de la constitution qui, précise-t-il, a déjà réglé le problème. « Il s’agit maintenant d’aller sur le terrain, d’expliquer cela aux populations de la base pour barrer la route à ceux-là qui essayent de manipuler les Sénégalais », ajoute Moussa Sow. Il a déclaré que  : « la candidature du Président Macky Sall est une demande sociale. Nous faisons du développement, mais jusqu’en 2024, il n’y aura plus de répit  : nuit et jour, week-end par week-end et dans toutes les localités, ce sera un travail que nous allons continuer ». Et pour cela, il invite ses camarades responsables de Benno à « densifier » la sensibilisation au niveau de Dakar, parallèlement à leurs bases respectives en vue de « gagner la bataille de la capitale sénégalaise » lors des prochaines élections. CMS

3e mandat : Amadou Tidiane Wone invite Macky à respecter sa parole

Amadou Tidiane Wone, Invité du Jury du dimanche, Amadou Tidiane Wone s’est exprimé sur la question du troisième mandat. Il lui déconseille de tenter le diable de sa propre destruction. Même si « du point de vue du droit on ne peut l’empêcher de risquer », a-t-il relevé. Mais, dans son argumentaire, l’ancien ministre de la Culture sous Wade n’a pas manqué de lui rappeler l’engagement déjà « pris de ne pas être candidat à une 3e candidature. » D’ailleurs, a-t-il souligné : « À mon avis, si j’étais conseiller du président Macky Sall, je lui dirais monsieur le Président, vous avez fait 12 ans, vous avez des gens qui sont vos fans à 100%. D’autres sont vos ennemis. Ça, c’est la vie. Vous avez pris un engagement moral, lors du référendum de 2016 de ne pas briguer une 3e candidature. Respectez votre parole. Ce faisant, vous rentrez dans l’histoire du Sénégal. Rien ne vous empêche d’attendre 5 ans après, parce que vous êtes jeune, de revenir si jamais celui qui vous remplace ne fait pas le job », a-t-il déclaré.

BABA WONE DRESSE LE PORTRAIT-ROBOT DU CANDIDAT IDÉAL

https://emedia.sn Les déclarations de candidature se multiplient en perspective de la présidentielle 2024. Ce que l’ancien directeur de Cabinet du président Wade trouve « un peu dommage. » Baba Wone, invité du Jdd, ce dimanche 13 novembre, explique  : « C’est vrai qu’à l’approche d’une élection, le mercato est ouvert. Aujourd’hui, n’importe qui peut avoir 20 ou 30 personnes autour de lui, et qui (lui) dises ‘’c’est vous’’ (pour que) plein de gens rêvent d’être président. Que nous en soyons arrivés là est un signe. »

Partant du principe que « la présidence de la République doit être un aboutissement d’une carrière », il a mis en avant les trajectoires des quatre présidents sénégalais  :

« Il faut dire que le Président Macky Sall a eu en mode fast track une belle carrière. Il a occupé plusieurs postes ministériels. (Il a été) Premier ministre (et) président de l’Assemblée nationale. Il était comme profilé pour accéder à la magistrature suprême. » D’autres n’ont pas eu ce parcours. Ce qu’il reconnaît d’autant plus qu’a-t-il souligné « ce n’est pas la seule manière d’accéder à la dignité d’être chef de l’État. » Il a cité « le combat politique » pour évoquer le parcours du successeur d’Abdou Diouf. « Il y a le combat politique, à travers lequel pendant un certain nombre d’années, on s’exprime et c’est au bout de cette constance que l’on arrive à cette charge. Le Président Wade en est une illustration. 26 ans de combat pour aboutir à la présidence de la République. » Il ajoute  : « Le président Abdou Diouf, pendant deux décennies ombre du président Senghor, après avoir eu une carrière administrative exemplaire. C’est aussi après avoir occupé plusieurs postes ministériels. Le président Senghor, c’est un militantisme. Il a été député et ministre en France alors que nous n’étions pas encore indépendants, et il a accédé à la magistrature suprême par la conjonction de forces politiques au début de notre indépendance. » Avant d’appuyer  : « Donc, quoi que l’on dise, au Sénégal, nous avons une tradition de sanctions du mérite au bout d’une démarche. » À la question de savoir ‘’Est-ce qu’une figure de l’opposition aurait cette envergure ?’’ Il a ainsi répondu  : « nous sommes dans un pays organisé de la manière suivante  : l’élection présidentielle est une élection au suffrage universel direct, à deux tours éventuellement. Il faut que le pouvoir et l’opposition respectent les règles du jeu. Il s’agit, selon lui, de laisser « la liberté » aux chefs de parti légalement constitué « d’organiser des manifestations politiques, d’écrire, de faire des vidéos, d’aller où ils veulent. » En revanche, a-t-il tenu à souligner  : « Ce qui est alarmant et que je déplore, c’est que des armes non conventionnelles soient utilisées contre un adversaire politique. Je dois dire que c’est d’ailleurs à la faveur d’un schéma comme ça que le Président Macky Sall est arrivé au pouvoir. Parce qu’il est parti du fait que le Président Abdoulaye Wade avait voulu le réduire au silence parce qu’il serait en compétition avec son fils. Le peuple sénégalais a arbitré et lui a donné le pouvoir. Donc, il ne devrait pas utiliser les mêmes outils vis-à-vis d’un adversaire pour le neutraliser. » Pour lui, « il n’y a pas qu’Ousmane Sonko. » Car, a-t-il soutenu, le sort de Karim Wade interpelle aussi. Dié BA, Abdoulaye SYLLA (Photo)

CE QUI DÉRANGE AMADOU TIDIANE WONE DIT BABA

https://emedia.sn Dans une tribune déjà publiée, l’écrivain a exprimé son soutien au journaliste, Pape Alé Niang, arrêté puis placé sous mandat de dépôt. « Une pensée pour mon jeune frère Pape Allé Niang qui honore le métier de journaliste d’investigation. Un journaliste, comme citoyen, a le libre choix de ses opinions et le droit de les exprimer. De là à l’accuser de tous les péchés d’Israël pour le faire taire, il y a un monde ! », a-t-il écrit.

« Condamner Pape Alé Niang ne va pas régler le problème »

Devant le Jdd, sur iRadio et Itv, Amadou Tidiane Wone persiste et signe  : « Personne n’est au-dessus des lois mais j’estime que dans le cas spécifique de Pape Alé Niang, il y a quelque chose qui ne va pas. Je le dis parce que j’ai beaucoup d’amis généraux qui m’ont reproché mon papier me disant que j’ai été dur avec les forces de sécurité. Je préfère leur répondre ici. Vous savez les forces de défense et de sécurité sont nos forces, à tous. Leur rôle et leur dignité, c’est de veiller à notre sécurité à tous. Pour le cas spécifique de ce qui se passe avec Pape Alé Niang, un document a fuité. La priorité à mon sens n’est pas d’arrêter la fuite au robinet (mais) de vérifier le tuyau. Parce que si vous avez fermé le robinet aussi, la fuite va continuer. Vous ne la verrez pas mais elle va continuer. C’est là où je lance un appel à la sérénité. Je suis de ceux qui pensent que même si (Pape Alé Niang) est dur parfois avec le président de la République (Macky Sall) notamment, il faut que nous prenions de la hauteur. Je ne pense pas que le condamner va arrêter l’hémorragie. Je pense que le condamner va pousser ceux qui lui donnaient les informations à les donner à d’autres. On aura isolé le robinet mais, on n’aura pas réglé le problème ». Dié BA, Abdoulaye SYLLA (Photo)

AMADOU TIDIANE WONE PARLE À MACKY SALL

https://emedia.sn Le président Macky Sall sera-t-il investi par son camp pour la présidentielle 2024 ? Amadou Tidiane Wone, invité du Jdd, ce dimanche 13 novembre, le lui déconseille. Même si « du point de vue du droit on ne peut l’empêcher de risquer », a-t-il relevé. Mais, dans son argumentaire, l’ancien ministre de la Culture sous Wade n’a pas manqué de lui rappeler l’engagement déjà « pris de ne pas être candidat à une 3e candidature. » D’ailleurs, a-t-il souligné  : « À mon avis, si j’étais conseiller du président Macky Sall, je lui dirais monsieur le Président, vous avez fait 12 ans, vous avez des gens qui sont vos fans à 100%. D’autres sont vos ennemis. Ça, c’est la vie. Vous avez pris un engagement moral, lors du référendum de 2016 de ne pas briguer une 3e candidature. Respectez votre parole. Ce faisant, vous rentrez dans l’histoire du Sénégal. Rien ne vous empêche d’attendre 5 ans après, parce que vous êtes jeune, de revenir si jamais celui qui vous remplace ne fait pas le job ». Dié BA, Abdoulaye SYLLA (Photo)

« LA FRANCE, RESPECTEZ-NOUS » (AMADOU TIDIANE WONE)

https://emedia.sn Invité du Jury du dimanche, ce 13 novembre 2022, l’ancien ministre de la Culture sous Wade, Amadou Tidiane Wone, a précisé qu’il ne dit pas « France dégage ». Mais, « La France, respectez-nous ». Une façon pour lui de déplorer la conduite de dirigeants africains. « Je ne comprends pas parce que France dégage, c’était en 1960, après les prises de pancartes sur la place Protêt. C’était après le discours de Valdiodio Ndiaye. 62 ans après, nos enfants et petits-enfants sont encore là à dire ‘’France dégage’’. Mais, il y a un problème », a-t-il justifié. L’écrivain-éditeur et panafricaniste revient à la charge  : « Moi, je dis ‘’la France, respectez-nous’’. Nous sommes vos partenaires naturels. Parce que nous parlons la langue que vous nous avez appris. Je pense en pulaar, en wolof, avec le génie créateur de mes gènes familiaux. Je suis né en France parce que mon père était allé faire sa médecine, et il était avec son épouse, Sénégalaise pure souche. Je suis né sur le territoire français et j’aime la France au sens où l’on aime le pays où on a poussé son premier cri, d’une part. D’autre part, je suis de ceux qui pensent que la terre toute entière appartient à Allah. Je n’ai pas de frontière. » Par contre, il met un bémol  : « Je n’aime pas la France politique. Celle qui nous a réduits en esclaves. Celle qui nous a colonisés. Celle qui nous néocolonise. Celle qui bride nos énergies dans une monnaie qui doit être revisitée. » C’est là que l’ancien directeur de Cabinet du Président Wade s’en prend aux dirigeants africains, relevant  : « Pour être respectable, il faut se faire respecter. Pour se faire respecter, il faut d’abord éviter de se mettre dans des situations où vos interlocuteurs peuvent voir vos faiblesses et en profiter. Si vous n’êtes pas capable de prendre sur vous, faire un effort pour que vos peuples émergent, il y a problème. La plupart des dirigeants africains ont des appartements en France, ailleurs. Mais, ils devraient quand même méditer. On a vu ce qui est arrivé à la fortune de Mobutu (Sese Seko, ancien Président de la Rdc). On a vu ce qui arrive à la famille Bongo. On a assez de références pour comprendre que ceux ne sont pas nos amis. Un homme politique africain qui va acheter un appartement en France alors que des millions de jeunes sont ici sans emploi, c’est criminel. Aujourd’hui, il y a des outils qui permettent d’attraire des gens devant la Cour pénale internationale (Cpi). Les gens ont de beaux 4×4 mais si le régime change, c’est la Cpi. C’est tout ». Mais, il a précisé que des dirigeants africains ont incarné ce modèle de respectabilité. A l’en croire c’est le cas de Wade et Diouf mais pas de l’actuel occupant du Palais. Il dit  : « Je ne peux pas nommer une personne mais si on agrège un peu de Nelson Mandela, un peu de Julius Nyerere (ancien président de la Tanzanie), un peu de Thomas Sankara, un peu de Léopold Sédar Senghor, un peu de Abdoulaye Wade, un peu de Abdou Diouf. Je suis en train de vous nommer des gens inattendus mais dont chacun a un trait de personnalité qu’il faut revisiter. On juge vite les gens. Je vais vous donner un exemple. Le président Abdou Diouf a nommé Directeur national de la Statistique Landing Savané alors patron de la gauche clandestine. C’est une Direction stratégique où les informations les plus solides transitent. Il ne l’a pas radié, il ne l’a pas humilié. Il ne l’a pas traqué. Il l’a laissé exercer dans la démocratie. Il a accueilli dans son gouvernement le président Abdoulaye Wade, (qui lui a succédé au pouvoir). De nos jours, c’est des séquences qu’il faut revisiter dans cette période difficile de raideur, de suspicion et de chasse à l’homme ». Pour lui, le président Macky Sall devait « inviter toutes les composantes de la Nation à se retrouver autour de lui » pour « un réexamen des assises pour qu’elles deviennent nationales ». Par ailleurs, il « ne partage pas les postures violentes et insultantes de certains de ses collaborateurs alors que nous les payons pour qu’ils gouvernent », a-t-il souligné. Dié BA, Abdoulaye SYLLA (Photo)

« POURQUOI ALY NGOUILLE NDIAYE EST INTERPELLÉ » PAR BABA WONE

À la suite du Conseil national de la consommation, qui a abouti à 11 mesures fortes pour lutter contre la vie chère, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, a signé les actes réglementaires d’application des prix fixés. Mais, évoquant la question devant le JDD, ce dimanche, l’ancien ministre sous Wade, Amadou Tidiane Wone a plutôt interpellé son collègue, Aly Ngouille Ndiaye, nommé ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Sécurité alimentaire, dans le nouveau gouvernement formé en septembre dernier par le Premier ministre, Amadou BA. En effet, l’invité d’Assane Gueye est d’avis que l’un des leviers à actionner pour atteindre cet objectif, c’est « surtout sur la production de ce que nous consommons », soutenant qu’« (il faut) produire dans nos pays ce que nous consommons, le transformer avec la plus grande marge de valeur ajoutée possible pour que ces richesses-là restent dans notre pays. C’est cela que l’on doit faire. » Par contre, a-t-il déploré  : « nous ne pouvons pas avoir un pays où nous avons fait des investissements colossaux en matière de barrages, nous avons des terres, nous avons le soleil, de l’eau, des jeunes gens, et (que nous soyons) incapables de mettre tout cela ensemble. » Il suggère « quitte même à passer pour un dictateur », à réquisitionner « les jeunes dans la force de l’âge ». Car, a-t-il défendu  : « on ne peut pas laisser des jeunes gens entre 10 et 25 ans en train de vendre du ‘’ndamaras’’ (la noix de cajou ou anacarde). Ça, ce n’est pas possible. » Poursuivant, il a confié l’un de ses regrets concernant le sort d’un vendeur de journaux qu’il a connu, jeune, il y a 30 ans dans son quartier. « Aujourd’hui, s’est-il désolé, (ce dernier) a l’air plus vieux que moi, à force de courir. A chaque fois que je le regarde, je dis à mon épouse, ‘’je me sens coupable vis-à-vis de ce monsieur-là’’. Si c’était à l’époque où j’avais un peu de moyens jamais je ne l’aurai laissé sombrer comme ça ». Dié BA

Macky n’ira pas en 2024…voici son plan B qui va battre Sonko à plate couture

https://www.xibaaru.sn Après le démenti de l’APR quant aux propos de son Directeur des structures, Mbaye Ndiaye, qui a annoncé l’officialisation de la candidature du Président Macky Sall au sein du parti présidentiel pour 2024, les stratégies du Président de la République se précisent. Selon des sources, le patron de Benno a un plan B qui risque de surprendre les alliés de la coalition présidentielle mais aussi qui va déboussoler l’opposition. La sérénité de Macky Sall face aux menaces du bouillant Ousmane Sonko, renseigne sur la méga force que constitue son plan B. Et qui est ce plan B de Macky qui va laminer Sonko à la présidentielle de 2024…? Le Président de la République Macky Sall a beaucoup appris auprès de son prédécesseur le Président Me Abdoulaye Wade. En plus, de son expérience qu’il fut ancien militant de la gauche. Auprès de Me Abdoulaye Wade, il a compris cette fameuse doctrine que ce dernier a toujours clamé qu’il sait parfois « clignoter à gauche, mais tourner à droite » pour dérouter tous ses adversaires. Macky Sall a hérité cela de Me Abdoulaye Wade. Et aujourd’hui, il est en passe de dérouter tout son monde. Partout, on annonce qu’il va tordre le cou à la Constitution qu’il a fait voter par voie référendaire en 2016, limitant ainsi le nombre de mandats du Président de la République du Sénégal à deux, en présentant sa candidature en 2024. C’est ainsi que le Directeur des structures de l’APR que l’on dit très proche du Chef de l’Etat Macky Sall et qui est son ministre d’Etat a, au cours d’une interview, accordée au quotidien Le Quotidien, que ce dernier est le candidat officiel de leur parti en 2024. Selon lui, il ne reste plus qu’à formaliser tout ça dans les prochaines semaines. Pape Mael Thiam, l’Administrateur général de l’APR a immédiatement démenti Mbaye Ndiaye. En sa qualité d’Administrateur général de l’APR, la voix de Pape Mael Thiam compte plus que celle du sulfureux ministre d’Etat Mbaye Ndiaye. Au sein de l’opinion, l’on ne cesse de commenter cette divergence de points de vue au sein de l’APR. Fidèle à ce qu’il a jusqu’à présent entretenu, le Président de la République Macky Sall reste silencieux sur la question. A savoir, s’il va être candidat à un troisième mandat en 2024, oui ou non ? Pourtant, derrière sa tête, trône un plan.

Khalifa Sall leader de taxawu Sénégal

Un plan qui risque de surprendre tout le monde, mais qui a mille chances de fonctionner. Macky Sall est un stratège politique. Il a déjà compris que jamais un scénario présentant son actuel Premier ministre, Amadou Ba pour être son successeur en 2024 ne fonctionnera. Face à Amadou Ba, Ousmane Sonko n’en fera qu’une bouchée. C’est pour cela que Macky Sall garde minutieusement son atout en manche ou, plutôt qu’il garde en secret son plan B qui risque de dérouter Ousmane Sonko ainsi que tous les autres membres radicaux de l’opposition. Macky Sall est en train d’élaborer astucieusement son plan B qui est tout simplement…Khalifa Sall. Macky Sall est assuré qu’avec un successeur comme Khalifa Sall, jamais il n’y aura de chasse aux sorcières après lui. Khalifa Sall est un homme très aux rouages de la politique. Jamais, pour des questions de revanche, il ne va se lancer à la poursuite judiciaire de ses adversaires. Khalifa Sall présente l’image d’un homme d’Etat. Il est un homme qui inspire la confiance des Sénégalais. Entre lui et Ousmane Sonko, il n’y a pas photo, les Sénégalais ne vont même pas hésiter en votant pour lui. Pour que son plan B puisse mieux fonctionner, Macky Sall travaille déjà le PS pour que Khalifa Sall rejoigne la maison mère et du coup regagne la mouvance présidentielle. Ce qui ferait du coup pour lui, le candidat de la mouvance présidentielle en 2024. Khalifa Sall garde une paire dans la manche. La plupart des députés de Yewwi Askan Wi sont de Taxaawu Sénégal qu’il dirige. Ce qui n’est pas à négliger, au cas où il sera le prochain Président de la République du Sénégal, après Macky Sall…Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

Macky perd le contrôle…Il lâche Sonko et traque la presse

https://www.xibaaru.sn La rivalité entre Macky Sall et Ousmane Sonko est en train de prendre des proportions assez inquiétantes. Le chef de l’Etat veut à tout prix éliminer le leader du parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF). Pour en finir avant la présidentielle de 2024, il a lancé la traque des pro-Sonko. Mais le pouvoir est en train de perdre le Nord. Au lieu de s’attaquer au véritable problème, le Président et ses ministres traquent les journalistes. Les scandales sont devenus monnaie courante sous le régime de Macky Sall. Il ne se passe plus un seul jour sans que la presse ne fasse état d’un scandale qui éclabousse l’entourage du chef de l’Etat. Ministres, DG, députés et membres de la famille présidentielle sont, le plus souvent, les coupables. Les derniers d’une longue série sont le contrat d’armement de 45 milliards qui éclaboussent Abdou Karim Sall et Abdoulaye Daouda Diallo. Et la fuite d’un document confidentiel de la gendarmerie.

Le journaliste Pape Alé Niang, administrateur du site Dakarmatin

La presse est en train de payer un lourd tribut sur ces deux derniers scandales. En effet, le rapport qui a fuité met la gendarmerie au cœur d’un complot ourdi pour « liquider » l’opposant politique Ousmane Sonko. Depuis lors, le gouvernement tente de mettre la main sur la taupe. Une véritable traque est lancée. Une traque qui a envoyé le journaliste Pape Alé Niang en prison. Mais cette affaire de PV va au-delà du journaliste. Si Macky et ses ministres cherchent un coupable, il devrait aller interroger le maire de Ziguinchor… Lors de sa conférence de post-audition, c’est lui le premier à parler de ce rapport. Mieux, Ousmane Sonko a exhibé le document (voir photo) face aux caméras. Alors, si la gendarmerie cherche des réponses concernant ce fameux rapport, il devrait commencer par aller cueillir Sonko qui a brandi ledit document en public. Mais depuis mars 2021, le pouvoir manifeste une peur bleue quand il s’agit du présumé bourreau d’Adji Sarr. Alors pour combler cette peur, Macky tente de déstabiliser le PROS (Président Ousmane Sonko). Cette couardise du régime envers Ousmane Sonko le mènera à sa perte. Le leader de Pastef est, aujourd’hui, plus renseigné que le Président de la République. Du haut de son salon, Sonko a réussi à mettre la main sur tous les scandales qui gangrènent le régime de Macky Sall. Mais cet homme est tellement «puissant» qu’on ose pas lui demander la source de ses renseignements. Macky et ses hommes attendent que la presse relaye les informations pour s’en prendre aux journalistes. Ces informations exposées au grand public démontrent clairement que Macky Sall est sur la sellette. Son régime est finissant au point que tout ce qui était caché ne l’est plus. Tant que le gouvernement n’aura pas le courage d’interpeller Sonko, il ne saura jamais d’où vient ce rapport, de la même manière qu’il ne saura jamais d’où proviennent les autres éléments qui étaient cachés au sénégalais. Mettre Pape Alé en prison ne pourra pas arrêter cette saignée au cœur du renseignement sénégalais. Macky Sall est tellement perdu avec son troisième mandat qu’il ne mesure pas le degré d’infiltration des patriotes dans l’administration. Ce parti a réussi à se placer à tous les niveaux pour faire le maximum de dégâts dans le jardin présidentiel. Au moment où Macky traque les journalistes pour les empêcher de faire leur travail, Sonko continue de se renseigner sur lui. Et grâce à la magie du clic, il met à nu les scandales. On comprend, désormais, pourquoi le chef de l’Etat veut mettre la main sur les réseaux sociaux. Mais quoiqu’il en soit, la liberté de la presse ne saurait être négociée. Si Macky Sall et Ousmane Sonko ont des contentieux à régler, qu’ils le fassent sur le terrain politique et laissent les journalistes faire leur travail. En bon professionnels des médias, tous les confrères et consœurs devraient, aussi, éviter d’être les bras armés de certains politiques qui ne sont mus que par leurs intérêts.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

Compagnonnage avec BBY : Le parti Model de Ibrahima Sall dénonce «le manque de considération à leur égard » et affûte les armes en vue de la présidentielle 2024…

https://www.dakaractu.com À l’occasion de l’ouverture de sa permanence à Darou Mousty, le parti Model de l’ancien ministre Ibrahima Sall a déploré le manque de considération de leur leader politique par le chef de la coalition BBY, le président Macky Sall. « Notre leader Ibrahima Sall a tout donné à la coalition Benno, pour l’intérêt supérieur du Sénégal, mais il n’a pas été rétribué à la hauteur de son engagement », dénonce vigoureusement Ndayane Samb, un des membres de la formation politique. Poursuivant son propos, le politique estime que le moment est venu pour le parti de prendre ses responsabilités. Ce qui,  selon lui, se traduira sur le terrain politique très prochainement avec une tournée nationale en vue de préparer la présidentielle 2024. « Dans les prochains jours, le Model qui est représenté dans les 45 départements fera une tournée nationale en vue de la préparation du congrès prévu au mois de décembre. Nous prendrons nos responsabilités le moment venu. Rien n’est exclu pour le moment. En tout cas, nous comptons participer activement à la Présidentielle de 2024 », a laissé entendre Ndayane Samb. Lors de cette cérémonie d’ouverture de leur permanence baptisée « Habib Sylla » (un membre du parti décédé), l’ancien ministre Ibrahima Sall a réuni autour de l’essentiel les différentes formations politiques de Darou Mousty, du pouvoir comme de l’opposition. En effet, pendant plusieurs tours d’horloge, le parti Model a pu réunir autour d’une même table les partis de la mouvance présidentielle et ceux de l’opposition, à savoir LRDR/Yessal de Modou Diagne Fada, l’APD de  Thierno Lo, l’APR du président Macky Sall, le Pastef de Ousmane Sonko et le PDS du président Abdoulaye Wade. Ces acteurs politiques qui se regardaient en chiens de faïence, ont oublié leur égo pour enfin prendre part à la cérémonie d’ouverture de la permanence du parti Model. Suffisant pour le coordonnateur départemental du Pastef et de la coalition Yewi Askan Wi, le Dr Cheikhouna Bèye, de magnifier cette exception de Darou Mousty…

«Nemmeeku Tour» : La communauté catholique Jésus Eucharistie de Tivaouane reçoit Ousmane Sonko…

https://senego.com La rencontre avec la communauté catholique Jésus Eucharistie de Tivaouane a été la première étape de la journée de la tournée politique du leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans le département de Tivaouane, ce samedi. Selon Jotna Media, la rencontre s’est tenue dans le domicile du doyen et sage de la communauté Gilbert Bassene avec la présence de l’imam ratib Djibril Diedhiou et des notables du quartier Keur Mass. Dans ce quartier de la commune de Tivaouane, Ousmane Sonko a été accueilli par les habitants dans un cadre fraternel et teinté de convivialité. Des prières pour la réussite du « Nemmeeku Tour » et des projets de Ousmane Sonko pour le Sénégal ont été formulées par la communauté.

Contrôle des réseaux sociaux : Le risque de dérives de l’Etat !Par Assane SAMB

https://www.rewmi.com Le Ministre de la Communication est parti, hier, en croisade, contre les réseaux sociaux. Il a dit et martelé que les dérives ne peuvent plus continuer et qu’il est impératif de faire quelque chose. Il annonce, à ce propos, un projet de loi qui serait imminent. Son ton est empreint de fermeté. On sent une forte détermination. Mais le discours n’est pas nouveau. Le Président Sall, le Grand Manitou, avait déjà abondé dans le même sens. D’ailleurs, les propos de Me Bocar Thiam trahissent la révélation d’instructions reçues. On sent que cette fois-ci, Macky tient à ce que quelque chose soit fait. Et le Ministre a tenu à le rassurer sur le fait que l’Etat a les moyens d’agir. Mais concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire. Censurer internet. Ce serait une mauvaise démarche et dans tous les états attentatoires aux libertés fondamentales, notamment celles d’expression. Tous ses réseaux sont devenus en effet un instrument de dialogue, d’information, d’éducation même si, hélas, les dérives sont fréquentes. C’est le revers de la médaille. Ce sont les effets collatéraux de découvertes extraordinaires, d’un pas de géant que l’humanité a fait. D’ailleurs, les journalistes sont les premiers à en bénéficier certes mais aussi à en pâtir car n’ayant plus le monopole de l’information. Il s’y ajoute ces fake news ou infox qui travestissent la vérité, font croire à de rumeurs, imposent de fausses convictions, portent atteinte à la vie des citoyens. Alors, que comptent faire les autorités. Le Ministre est on ne peut plus clair : ‘’ Il faudra qu’on passe par un organe de régulation qui peut faire du monitoring, vérifier, surveiller et surtout sensibiliser. Des spots de sensibilisation pour montrer aux populations comment il faudrait utiliser les réseaux sociaux. C’est un outil extraordinaire de lien social, mais c’est, également, un outil dangereux qu’il faudra maîtriser et connaître”. Quand l’Etat parle de ‘’vérifier et de ‘’surveiller’’ , ça fait peur. Cela signifie simplement verrouiller, censurer, punir. Et c’est cela qui est inadmissible dans une démocratie. Si on se met à contrôler les comptes de chacun, on verse dans les abus, dans l’excès de pouvoir, dans l’autoritarisme. Or, il ne faut pas qu’une dérive en cache une autre. Il ne faut pas, en clair, que les dérives sur les réseaux sociaux aboutissent à des dérives de l’Etat. Mieux, pourquoi maintenant ? N’est-ce pas Macky qui a reçu Kalifone qui l’insultait à tout-va ? Le régime ne peut-il pas être accusé de frapper l’opposition dans son arme la plus efficace, le contrôle de ses militants à travers les réseaux sociaux ? Le Ministre qui parle de ‘’sujet sensible’’ sait que c’est là une œuvre titanesque. Et que le Sénégal ne saurait s’inscrire dans une dynamique de censure aveugle au risque de remettre en cause tous nos acquis démocratiques. Après l’emprisonnement d’un journaliste, il ne faudra pas que l’on en rajoute…Assane Samb

Me Moussa Bocar Thiam sur l’arrestation de Pape Alé Niang : «La liberté d’expression est encadrée et a ses limites…»

https://www.dakaractu.com Le ministre de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique a livré le fond de sa pensée sur cette affaire judiciaire qui défraie la chronique depuis deux semaines. Me Moussa Bocar Thiam pense que le journaliste et patron du site d’informations Dakar Matin a fauté. « Est-ce que pour des raisons ou de penchant politiques devrait-on se permettre de laisser faire les dérives ? Il faut savoir que la liberté d’expression est une liberté encadrée parce que limitée par des exceptions prévues par la loi et le règlement, notamment le secret défense, la sécurité nationale », soutient le ministre qui s’exprimait devant le Grand Jury, sur le Rfm ce dimanche. Par ailleurs, l’avocat se permettra de donner le contenu de l’article 5 du code de la presse qui stipule  : « le journaliste a droit au libre accès de toutes les sources d’information, d’enquêter sans entrave sur tous les faits d’intérêt public sous réserve du respect du secret défense, du secret de l’enquête et de l’instruction ». À cet effet, Me Moussa Bocar Thiam interpelle les associations de la presse en estimant que « ce n’est pas tout combat d’un journaliste qui est celui de la corporation. » Dans cette même logique, le ministre de la communication rassure quant à la poursuite des médias qui ont divulgué les documents liés à l’affaire du contrat d’armement des 45 milliards.

Arrestation de Pape Alé Niang, assises de la presse, grille salariale des professionnels des médias… : l’interview-vérité de Mamadou Thior

https://actusen.sn L’arrestation du journaliste Pape Alé Niang n’est pas du goût du président du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les Médias au Sénégal (Cored). Mamadou Thior, dans cette interview, dénonce un recul démocratique, soulignant qu’il n’avait jamais pensé que 18 ans après 2004, un journaliste sénégalais allait être emprisonné pour un délit de presse. Le président du Cored regrette aussi la non applicabilité, par tous les patrons de presse, de la grille salariale des professionnels des médias après les conventions collectives. Il est aussi revenu sur la nécessité de tenir des assises de la presse pour assainir davantage le secteur, même si, dit-il, des efforts sont faits. Le rapport entre la presse en ligne et les réseaux sociaux l’appel à candidature pour désigner les Dg des médias publics, la durée de leur mandat, sont, entre autres sujets évoqués par Mamadou Thior.

Source A :   L’actualité est aussi marquée par l’arrestation d’un journaliste. Quel est votre commentaire sur l’affaire d Pape Alé Niang ?

Mamadou Thior  :  Condamner fermement ! Parce que je n’aurai jamais pu penser qu’après 2004, nous allons revivre le même scénario, 18 ans plus tard. Délit de presse, emprisonnement, vraiment on doit dépasser cela. Nos députés ont refusé de voter pour dépénaliser le délit de presse évoquant que nous, journalistes, voulons être au-dessus des lois. Ce n’est pas cette lecture qu’il faut en avoir. Il faut savoir qu’une démocratie, elle va de l’avant. Et dans les démocraties modernes, un délit de presse ne mène pas un journaliste en prison. Ce n’est pas acceptable ! Je pense que le Sénégal ne peut faire l’économie de tout cela. Il faut vraiment enlever ça de notre justice et se conformer aux standards internationaux.

Source : Faites-vous partie des gens qui pensent que cette arrestation est arbitraire?

Mamadou Thior  :  « Oui ! Je le pense. D’autant plus que quand on regarde au départ, en termes de charges et jusqu’à son mandat de dépôt, les choses ont évolué. Apparemment, le procureur voulait charger pour qu’il n’échappe pas au mandat de dépôt. On aurait pu faire l’économie de ne pas l’envoyer en prison et s’ils estiment qu’il a fauté, le contrôle judiciaire est là. C’est une garantie. Mais quand vous mettez un journaliste en prison, vous ne pouvez pas empêcher l’image du Sénégal d’être ternie à l’échelle internationale. Depuis dimanche on ne parle que de ça. C’est une très mauvaise publicité, à l’image de notre démocratie.

Source A  : Que répondriez-vous aux personnes qui pensent que ce que fait Pape Alé Niang ressemble plus à de l’activisme qu’à du journalisme ?

Mamadou Thior  :  Pourtant quand l’actuel président était de l’autre côté, ça les arrangeait. J’ai entendu certains gens du pouvoir décrier ça. On peut reconnaître à Pape Alé Niang d’être sur une même ligne. C’est-à-dire, d’être anti-pouvoir. Parce qu’il l’a fait au temps du Pds et Macky en a bénéficié. Donc, aujourd’hui que ça ne les arrange pas, le décrier on peut le comprendre et on peut en discuter. Mais de là à le mettre en prison, je pense que c’est trop ! C’est vrai qu’il y a des médias qui ont pris l’option d’avoir une appartenance colorée. Il y a des gens qui le font et qui s’assument. Il ne faut pas leur chercher la petite bête. «Quand on est formé à bonne école, il faut savoir qu’on est tenu de contextualiser, voir est-ce que l’info est bonne à dire, pensez aux conséquences que cela peut engendrer. Ce sont des paramètres dont il faut tenir en compte. C’est une responsabilité individuelle. »

Source A : Ne pensez-vous pas que malgré tout, les journalistes devraient être beaucoup plus prudents ?

Mamadou Thior  : C’est une question de responsabilité. Il y a des informations qui peuvent être sensibles souvent ; il faut savoir comment les traiter. C’est juste ça. Nous n’apprenons rien aux consœurs et confrères.  Quand on est formé à bonne école, il faut savoir qu’on est tenu de contextualiser, voir est-ce que l’info est bonne à dire, penser aux conséquences que cela peut engendrer. Ce sont des paramètres dont il faut tenir en compte. C’est une responsabilité individuelle. Comme nos enseignants nous l’ont toujours dit : ‘‘aucun reportage ne vaut la vie !’’ Il faut faire son reportage et rester en vie. Il n’y a pas à être téméraire au point de se sacrifier ou de compromettre sa liberté. Je pense que nous ne devons pas le perdre de vue.

Source A : Si vous étiez à la place de Pape Alé Niang, donneriez-vous ces informations dites ‘‘secret-défense’’ ?

Mamadou Thior  :   Oui ! S’agissant de l’histoire de l’enquête interne de la Gendarmerie, les bons journalistes de ce pays doivent creuser pour voir ce qu’il en est réellement. Au sein de nos forces de défense et de sécurité, c’est des hommes avec un grand H, des hommes de valeur. Donc, s’il y a un soupçon de complot pour des intérêts, je pense que la presse doit l’exposer au grand jour pour permettre aux autorités de prendre les dispositions qu’il faut.  On ne déshonore ni notre armée ni la gendarmerie. Donc, si j’étais à sa place j’aurais publié l’information car c’est une information d’intérêt public. Dans la charte des journalistes du Sénégal, le premier point, c’est l’intérêt public. Le droit du public à avoir une information juste et équilibrée. C’est une composante fondamentale qu’il ne faut pas perdre de vue. Cela prime sur toute autre considération. Cela veut dire que tant que le public a le droit de savoir, il ne doit pas y avoir de barrières.

Source A : Pour en venir aux assises nationales de la presse,pourquoi sont-elles nécessaires ?

Mamadou Thior  :  Parce que la profession est à la croisée des chemins. Nous sortons d’une décennie très difficile. C’est la décennie 2010-2020. Notre code de la presse a été chahuté pendant 7 ans et il est resté lettre morte à l’Assemblée nationale à cause justement de ce qu’on appelle la dépénalisation ou déprisonnalisation du délit de presse. Donc cela a changé l’environnement médiatique sénégalais parce qu’il y a beaucoup de non-professionnels qui sont venus envahir notre secteur, finissant de ternir notre image. Donc, il est bon de s’asseoir pour définir qui est journaliste et qui ne l’est pas, et qui est technicien des médias. Beaucoup s’arrogent le titre de journalistes alors qu’ils ne le sont pas en réalité. C’est ce que nous voulons redéfinir à la lumière des grands changements qui se sont opérés pour enclencher un nouveau départ. La presse a un mot à dire et il faut que nous puissions entre temps extirper de nos rangs ce qu’on appelle les brebis galeuses.

‘’Nous allons vers les Assises de la presse, parce que la profession est à la croisée des chemins. Nous sortons d’une décennie très difficile. C’est la décennie 2010-2020’’

Source A  : N’est-ce pas surtout dans un monde suspendu aux réseaux sociaux…

Mamadou Thior  :  Effectivement. C’est à la fois une opportunité, un problème et un défi à relever. Parce que tous les médias sont sur les réseaux sociaux aujourd’hui. Mais il faut en faire un bon usage. C’est pourquoi dans le cadre du code de la presse qui nous régit tous, on a fait en sorte que les médias en ligne soient professionnels parce qu’on note souvent qu’il y a un mélange de genre entre ce qu’on appelle presse en ligne et réseaux sociaux. Pour ce qui est des médias en ligne, pour les professionnaliser, il y a un certain nombre de dispositions dans le cadre du code de la presse  : ‘’qu’il y ait trois journalistes formés à bonne école et qu’ils soient diplômés’’. Nous pensons qu’avec trois journalistes de ce genre, un site peut être le plus professionnel possible d’autant que ces médias ont leur mot à dire et on ne peut pas faire l’amalgame avec les réseaux sociaux pour les clouer au pilori. Ça aussi c’est inacceptable.

Source A  : Il y a aussi des journalistes citoyens qui y jouent un rôle ?

Mamadou Thior  : Oui ! Il y a les journalistes citoyens et c’est à la faveur de la montée de la technologie. Aujourd’hui, quand quelque chose se passe tout le monde se transforme en journaliste mais tout le monde n’est pas journaliste. Parce que c’est un métier qui n’est pas que de collecte et de diffusion. Il y a la composante du traitement de l’information et c’est à ce niveau que nous devons montrer aux gens que ce métier obéit à des règles qu’il ne faut pas négliger. Quand vous voyez ces dérives qui sont notées c’est parce que les gens sautent souvent l’étape du traitement de l’information et ne font que collecter et diffuser. Ce qui est à la portée de tout le monde ; donc ces journalistes citoyens sont des gens à professionnaliser parce qu’ils font partie de l’écosystème médiatique et il ne faut pas les ignorer. Mais il s’agira de faire en sorte que nous les prenons sous notre aile pour leur montrer le bon usage de notre profession.

Source A : Comme chez les avocats, peut-on s’attendre à un Ordre de la profession?

Mamadou Thior  : Pour l’instant, on n’a pas d’Ordre. On a par exemple le CORED. Quand nos aînés mettaient en place le CORED, justement ils avaient pensé à un Ordre. Mais ils ont dit qu’il faut laisser ça aux avocats d’autant que c’est assez contraignant. Mais l’idée continue à faire son bonhomme de chemin même si, pour l’instant, le CORED est en train de faire ce qu’on appelle l’autorégulation. C’est-à-dire c’est nous dans nous. Sans l’apport de qui que ce soit, nous sommes assez majeurs pour pouvoir traiter nos problèmes en toute responsabilité. Donc, je pense que pour l’instant on va laisser le CORED jouer son rôle. On ne sait pas trop, peut-être qu’avec l’évolution des choses, on peut aller vers un ordre ».

«Seuls les moins mauvais vont rester dans le métier»

Source A  : Justement, où en êtes-vous avec le code de la presse ?

Mamadou Thior  : Le code est appliqué. La dernière fois, c’était la carte nationale de presse qui va entrer en vigueur le 01 décembre 2022 ; je pense qu’il s’agira de parachever le processus. Et cela va permettre d’identifier qui est qui. Comme je vous disais sur la décennie 2010-2020, beaucoup de non-professionnels nous ont envahis. Il s’agira, pour le moment, de faire le tri et de sortir tous ces gens qui n’ont pas leur place dans le métier à travers cette carte nationale de la presse. Et il faut noter que le processus est rodé parce qu’on est à plus de 1200 cartes qui ont été distribuées. Par exemple, nous au CORED, en termes de demande pour ce qui est du quitus on est à plus de 3000 demandes. Donc cela veut dire que des gens sont recalés au cours de ce processus. Parce que le processus est assez sélectif et nous voulons faire en sorte que les moins mauvais restent dans la profession.

Source A  : Mais les enjeux tournent autour de la publicité aussi. Qu’en est-il ?

Mamadou Thior  :   Sur le code de la publicité, nous avons récemment rencontré le ministre et bientôt, cela va être dans le circuit du gouvernement avant son adoption en Conseil des ministres puis à l’Assemblée nationale. Donc, cela va beaucoup aider les médias surtout du côté des privés à trouver leurs comptes dans ce secteur parce qu’à côté de la publicité, nous allons vers le financement de l’audiovisuel public. C’est-à-dire les organes comme la RTS seront subventionnés et elle va se délester d’une bonne partie de la publicité pour permettre aux médias privés de se partager cette manne. Le fonds d’appui et du développement de la presse est une avancée majeure parce qu’au-delà de l’aide qui est dépassée, maintenant, annuellement l’État continue à donner un petit financement ; et au-delà de ça, quand on est une entreprise, on peut élaborer un bon projet et aller vers le fonds pour que le fonds finance ou serve de garantie au niveau des banques pour lever des fonds pour faire de l’investissement. Donc, il y a beaucoup de mécanismes sur lesquels on réfléchit pour faire en sorte que cette profession retrouve son lustre d’antan.

«Il est temps que tous les patrons de presse appliquent la grille salariale des professionnels des médias»

 

Source A  : Quid de la grille salariale des professionnels des médias si l’on sait que les jeunes reporters sont souvent exploités dans leurs organes ?

Mamadou Thior  :  Cela est réglé dans le cadre de la convention collective et c’est plus le SYNPICS (Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal) qui s’occupe de ces aspects-là et dans la nouvelle convention qui est en vigueur depuis l’année dernière, parce qu’avec la covid -19 il y a avait un certain moratoire accordé aux patrons de presse, on avait valorisé les salaires des professionnels des médias. Quand vous regardez la convention par rapport à ce qui était là vous verrez qu’il y a des efforts qui ont été faits. Mais le problème est que ce n’est pas appliqué par tous les patrons de presse du privé alors qu’il est temps qu’ils l’appliquent. L’exploitation des jeunes reporters est inacceptable mais je pense que c’est un combat que nous allons tous mener pour faire en sorte que les gens aient des salaires décents.

SourceA : S’agissant des médias publics, peut-on s’attendre à ce que leurs Dg puissent être choisis suivant un appel à candidature et quelle serait la durée de leur mandat ?

Mamadou Thior  : Nous avons proposé cela et ce n’est pas quelque chose de nouveau. Au Bénin, nous l’avons et un peu partout dans la sous-région. Les gens font un appel à candidature. Et à l’issue de cet appel à candidature, trois noms sont retenus et on le soumet au Président qui choisira un parmi ses trois. Parce que cela a l’avantage de mettre à l’aise les manageurs de ces organes et ils ne sont pas politiquement colorés. Ils ne sont pas sous la pression de leur parti politique ou même d’autres groupes de pression. A l’instar d’autres régions, le Sénégal ne peut plus faire l’économie d’un appel à candidature. Au vu de l’évolution du secteur, il est temps qu’on aille vers cela et que ces organes soient dirigés par des gens que nous pensons avoir un très bon profil en termes de management. Quant au mandat, trois ans renouvelables. Au bout de trois ans, s’il donne satisfaction, on renouvelle. En tout cas, maximum 6 ans pour prendre quelqu’un d’autre. En fait, le fait de durer à la tête d’une entreprise de presse, c’est malsain. C’est comme l’alternance démocratique de nos Etats ; au bout de 10 ans, il faut faire place à quelqu’un d’autre parce que les gens ont envie de goûter à autre chose. L’alternance, c’est ce qui fait la démocratie. C’est pour cela qu’aujourd’hui, il faut l’encourager partout ; pas seulement sur le plan politique, même à la tête des syndicats. Parfois, on voit un syndicat dirigé par la même personne pendant plus de dix ans. C’est toxique! A la limite les gens ne le disent pas, mais ça finit par un découragement dans les rangs ». Propos recueillis par Amadou Dia

Détenus politiques : Le COLIDEP annonce une marche ce vendredi 18 novembre…

https://senego.com Le collectif pour la libération des Détenus Politiques (COLIDEP) organise une grande manifestation pacifique ce vendredi 18 novembre 2022 à 15 H de la Place de la Nation au Rond-point BCEAO. Le Colidep exige la libération des Détenus Politiques. Selon le collectif, leurs arrestations montrent l’état catastrophique de notre démocratie et la dégradation de notre Etat de droit « depuis l’avènement du Président Macky Sall qui a instauré le totalitarisme« . « Entre délits d’opinion, résistance, liberté de presse, liberté d’expression, ces détenus politiques ont le chef d’accusation commun qu’est de s’opposer au régime dictatorial de Macky Sall avec une justice soumise« , estime le Colidep.

Mbour/Affaire Tchicky : Après l’arrestation de trois apéristes,c’est parti pour un procès inédit…

https://www.dakaractu.com L’affaire Tchicky est loin de connaître son épilogue. D’ailleurs c’est parti pour être un procès inédit.  Après l’arrestation des gardes du corps de Ousmane Sonko, à la suite des échauffourées qui ont éclaté au village de Tchicky, occasionnant plusieurs blessés, un nouveau coup de théâtre a vu le jour avec quelques arrestations du côté des apéristes vivant à Tchicky. Le Pastef qui a joint l’acte à la parole comme il l’avait déclaré dans les colonnes de Dakaractu Mbour, a finalement déposé une plainte. Une plainte qui est venue donner une autre tournure à cette affaire avec notamment l’arrestation de trois personnes dont Oumar Ndione par la brigade de recherches de Saly. Une situation qui rend inédit le procès prévu le 15 novembre, car étant inattendue. Le tribunal de grande instance de Mbour est parti pour retenir l’attestation des sénégalais d’ici et d’ailleurs…

Sénégalais tué en Espagne 

https://www.enqueteplus.com Un compatriote vivant en Espagne, Mame Gor Ndiaye, a été assassiné, lundi dernier nuit, par des individus non encore identifiés. Pour l’instant, aucune piste sur le mobile de cet acte n’est rendue publique. Selon nos informations, après son décès, aucune pièce n’a été trouvée par-devers lui, ni un passeport, encore moins une carte nationale d’identité. Après des fouilles, il a été juste trouvé sur lui une carte de consulat. Ce qui a permis de savoir qu’il est âgé de 41 ans et est originaire de Mbacké. Il était un cultivateur. Son corps est entre les mains de la police espagnole, informe-t-on. D’ailleurs, une enquête a été ouverte dans ce sens, histoire d’élucider cette affaire à mille et une interrogations. Cet énième meurtre d’un Sénégalais vivant à l’étranger a fait sortir l’ancien député de la diaspora en Europe du Sud, Mor Kane, de ses gonds. Il réclame plus d’assistance et de soutien. ‘’En tant que député sortant de la diaspora, j’ai interpellé le consulat sénégalais en Espagne. Ils vont prendre leurs dispositions, d’après leurs promesses. Une chose que je vais suivre de près. L’enquête est entre les mains de la police espagnole. Nous profitons de cette occasion pour demander à nos autorités de mieux protéger les Sénégalais qui vivent à l’étranger. Ils sont en train de souffrir, pour ne pas dire qu’ils sont confrontés à des difficultés. La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur auprès du ministre des Affaires étrangères, Dr Annette Seck, est interpellée. Nous voulons qu’elle soit plus proche de nos compatriotes’’, déclare l’ancien député contacté par ‘’EnQuête’’.

LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI

SenePlus  |   Publication 14/11/2022

L’Artp réconcilie Wave et Sonatel

Tout est bien qui finit bien. Grâce au Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), Abdoul Ly, Wave et Sonatel ont fumé le calumet de la paix au grand bonheur des Sénégalais. Ces derniers ne pouvaient pas acheter de crédits orange via Wave à cause de leur désaccord. C’est ainsi que Wave mobile money avait saisi l’Artp d’une plainte contre Sonatel. Le Directeur général de l’Artp est intervenu en privilégiant la conciliation, dans le sens de la poursuite des relations commerciales. Il s’agissait pour le régulateur, d’après un communiqué reçu à «L’As », de régler ce différend, en toute impartialité, tout en préservant les intérêts des consommateurs, des deux opérateurs concernés et de toutes les parties prenantes. Au terme de la médiation, Abdoul Ly annonce qu’il y a eu un dénouement heureux entre la Sonatel et Wave sur deux points. Il s’agit de la signature et l’exécution du contrat de prestation d’encaissement pour la vente de crédit de téléphonie Orange et la connexion de Wave aux APIs de Sonatel. En fait, le Directeur général de l’Artp avait demandé à Sonatel d’appliquer, sans réserve, les principes d’égalité de traitement et d’accès, de transparence et de non-discrimination, en accordant à Wave les mêmes conditions que celles appliquées à ses filiales ou à ses associés, notamment Orange money.

Les adieux du Directeur des opérations de la Banque mondiale

Le Directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, en Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau et à Cabo Verde, Nathan Belete, a fait ses adieux samedi au Président Macky Sall. En service au Sénégal depuis le 1er juillet 2019, il a été élevé au rang de commandeur de l’Ordre national du Lion par le chef de l’Etat. Nathan Belete a rappelé devant le Président Sall que pendant ces trois dernières années, grâce au travail des hauts fonctionnaires et techniciens sénégalais, le portefeuille de la Banque mondiale au Sénégal a atteint un niveau jamais égalé avec un engagement total de près de 3,5 milliards de dollars. Il ajoute que ce portefeuille va faire un important bond puisque la Banque mondiale est en train de finaliser un appui budgétaire et des projets d’investissements dans plusieurs secteurs dont les logements sociaux, l’accélération de l’économie numérique et un financement supplémentaire pour répondre à l’impact extraordinaire lié aux inondations (PROGEP-2).

Le PUR lance l’opération de vente de cartes

Les ventes de cartes de membres et les tournées sont devenues une mode dans le landerneau politique. Depuis quelque temps, des partis politiques ont entamé des tournées et d’autres ont lancé des opérations, soit de vente de cartes soit de massification en perspective de la Présidentielle de 2024. A l’instar de l’Alliance pour la République (Apr), le parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a réuni son directoire et l’ensemble des responsables, samedi, pour lancer les activités 2023 en commençant par l’opération vente des cartes de membres. D’autres activités ont été également discutées et planifiées.

Grève «And Gueusseum»-Intersyndicale des collectivités locales

La méga coalition And Gueusseum-Intersyndicale des agents des collectivités territoriales déroule son 5e plan d’actions à partir de demain. La coalition a changé de stratégie de lutte en prenant en compte plusieurs éléments. Elle opte pour une modulation d’activités synergiques et complémentaires de lutte. Car si la meǵ a coalition feĺicite le ministre de la Santéet de l’Action sociale pour avoir déployé́d’immenses efforts afin de trouver une issue heureuse àla crise qui secoue le secteur de la santé, par contre son collègue des Collectivités Territoriales s’emmure dans un mutisme. Un silence qui frise, à leurs yeux, le manque de considération envers les travailleurs. D’où la motivation de la poursuite de la lutte jusqu’à ce que le gouvernement pose plus d’actes allant dans le sens de l’harmonisation des augmentations de salaires à tous les travailleurs sans aucune discrimination et la prise en charge correcte des foyers de tensions à Matam, Talibou Dabo et EPS de Mbour (Plymed) qui n’ont que trop dure.́

Grève «And Gueusseum»-Intersyndicale des collectivités locales (bis)

Restons avec la méga coalition And Gueusseum-Intersyndicale des agents des collectivités territoriales qui décrète un mot d’ordre de grève générale de 96 heures dans les Collectivités territoriales à partir du mardi 15 novembre. Pour le secteur de la Santé, le mot d’ordre est de 48 heures à partir de jeudi 17 novembre 2022 avec respect des urgences et du service minimum. Cependant, les blouses blanches maintiennent la rétention des informations sanitaires et sociales et le boycott des supervisions, sessions de formation, réunions de coordination et réunions de staff. La méga coalition prévoit une marche nationale le mercredi 23 novembre 2022 dans toutes les capitales régionales.

Cheikh Oumar Hanne retourne au royaume d’enfance

Cheikh Oumar Hanne, ministre de l’Éducation Nationale, a fait ce week-end un retour au royaume d’enfance de manière très remarquée. Il était en effet à l’école élémentaire Moda Kane du quartier Cité Lamy où il a fourbi ses premières armes dans l’apprentissage de la langue française. Avec une mémoire d’éléphant, il s’est rappelé son inscription au Cours d’Initiation (CI) en octobre 1968 et même des habits qu’il portait à chaque rentrée des classes. Élevé par ses grands-parents, Cheikh Oumar Hanne a fait toutes ses études élémentaires à l’école Moda Kane avant d’aller au lycée Malick Sy, puis à l’Université Cheikh Anta Diop. Par ailleurs, il a promis le démarrage rapide du Collège d’Enseignement Moyen (CEM). En outre, le ministre Cheikh Oumar Hanne a pris l’engagement de faire fonctionner rapidement une cantine scolaire dans l’établissement, de mettre une somme dédiée au fonctionnement et de réfectionner le bâtiment qui abrite la classe de CI où il avait débuté ses études en 1968. « J’ai quitté cette école il y a 48 ans, l’entrée en sixième en poche etje souhaite que dans 30 ans, un président de la République et des ministres y sortent», a-t-il lancé aux élèves.

Cheikh Oumar Hanne, Idrissa Seck et le tableau d’honneur

Restons avec le ministre Dr Cheikh Oumar Hanne qui a raconté de croustillantes anecdotes. Il a confié que Idrissa Seck, président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) le devançait d’une classe, mais il était élève à l’école primaire Randoulène Sud 2. A l’époque, ajoute-t-il, il y avait 3 écoles primaires dans la zone, à savoir Cité Lamy, Radoulène Sud 1 et 2. Après les compositions, chaque école affichait la liste des élèves ayant décroché le tableau d’honneur. Selon lui, Idrissa Seck étaittoujours inscrit au tableau d’honneur de son école, mais iltenait à faire le tour des 3 écoles, pour voir l’identité des élèves qui étaient inscrits au tableau d’honneur ; et il aimait instaurer la compétition entre lui et les autres meilleurs élèves des autres établissements. Et ditil, « c’est à ce moment qu’on a commencé à l’appeler Senghor, parce qu’il lisait et récitait par cœur Liberté»

Missirah en colère contre le pouvoir

Les ressortissants de Missirah et environs, un village de la Commune de Toubacouta, sont très remontés contre le gouvernement. Face à la presse hier, à Pikine, ils ont listé les maux dont souffre leur localité. Il s’agit, d’après leur porte-parole Cheikh Talibouya Diop, de l’enclavement à cause de l’absence de routes bitumées, de l’insuffisance d’infrastructures et l’absence de financements des femmes. Ils ont déversé leur colère aussi sur leur député Pape Seydou Ndianko peu soucieux des difficultés de la localité. M. Diop et compagnie demandent au chef de l’État de réparer cette injustice sociale car un mécontentement généralisé est en train de se répandre dans la zone.

Guerre entre BYY et YAW à Pikine ouest

La guerre est ouverte entre Benno Bokk Yaakaar et la coalition Yewwi askan wi à Pikine-Ouest. Rien ne va plus entre les deux camps. A l’origine, la sortie au vitriol de Bah Diakhaté, activiste, responsable apériste et ancien directeur de cabinet de l’ancien maire Pape Gorgui Ndong, accusant l’édile Cheikh Diop (Pastef) d’avoir détourné les ressources de la mairie. Une accusation qui a sonné comme une provocation à la coalition Yewwi askan wi. Ainsi les deux coalitions ont commencé à se lancer des piques.

La cité Corossols de Ndiakhirate en colère contre la Sn Hlm

La Cité Corossols de Ndiarikhate (commune de Sangalkam) a été victime des inondations. Pourtant les habitants ont acquis leurs maisons auprès de la Sn Hlm. Ignorées royalement par la Direction de la SnHlm depuis les inondations, les populations de ladite cité sont sorties de leurs gonds pour adresser une lettre au Chef de l’État. Dans la missive dont «L’As » détient une copie, le collectif des habitants (Corossols et Ahmat Kébé) dénonce l’attitude de la Sn Hlm qui leur a vendu des maisons sans assainissement, ni eau potable, ni électricité. Le collectif souligne que le directeur de la Sn Hlm, Mamadou Diagne Sy Mbengue, avait promis, le 22 septembre, qu’il allait régler le problème des inondations et évacuer l’eau des maisons. Mais jusqu’à présent, rien n’a bougé. Ainsi les habitants de la Cité Corossols Ndiarikhate demandent au président de la République de prendre des sanctions contre M. Sy parce qu’il ne respecte pas le droit des clients. Selon le collectif, les habitants de la cité ne peuvent pas accéder à leurs maisons toujours inondées. Et le principal responsable est Mamadou Diagne Sy Mbengue. Car depuis 2014, ils courent derrière la Sn Hlm pour résoudre le problème des inondations.

Centre de surveillance du bracelet électronique

Le Sénégal va très bientôt expérimenter le bracelet électronique pour réduire la population carcérale. D’ailleurs, le ministre de la Justice, Ismaëla Madior Fall, va inaugurer demain le Centre de Surveillance électronique. Premier en Afrique de l’Ouest, ce centre marque l’effectivité du placement sous surveillance électronique communément appelé le port du bracelet électronique. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la politique pénale d’aménagement des peines, d’après un communiqué, avec l’objectif de désengorgement des lieux de privation de liberté. Les ministres de l’Intérieur et des Forces armées prendront part à la cérémonie.

Touba : un meurtre ravive la colère des populations

Un nouveau meurtre a été enregistré dans la nuit du samedi au dimanche à Touba, plus précisément à Gare Bu Mag. Un jeune de 35 ans a été retrouvé gisant dans son sang après avoir reçu des coups de couteau. La police a faitla constatation d’usage etla dépouille de la victime a été déposée à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzeini de Touba par les sapeurs-pompiers. D’après Dakaractu, les populations ont rappelé aux autorités municipales l’urgence de sécuriser ce marché inachevé ou de l’utiliser à d’autres fins pour qu’il ne soit plus un repaire de malfaiteurs.

Les Lions à Doha, début de la préparation cet après-midi

Dakar, 14 nov (APS) – Les Lions du football, arrivés à Doha (Qatar) dans la nuit de dimanche à lundi, vont effectuer cet après-midi leur première séance d’entrainement en prélude de la Coupe du monde de football qui débute dimanche prochain. L’équipe nationale avait quitté Paris pour la capitale du Qatar dimanche peu après 16 heures GMT. Les joueurs et les membres de l’encadrement ont voyagé à bord d’un avion de la compagnie Air Sénégal. Sur les 26 joueurs retenus, 18  ont fait le voyage. Les autres qui disputaient dimanche des matchs de championnat avec leur club, vont rejoindre le reste de la troupe dans la capitale qatarie L’attaquant vedette des Lions Sadio Mané, blessé mais retenu par le sélectionneur national Aliou Cissé, n’a pas fait le voyage. Il est toujours à Munich où il doit subir de nouvelles analyses. A Doha, les Lions ont établi leur camp de base au Duhail Handball Sports Hall, site situé à proximité du Stade Abdallah-ben-Khalifa utilisé par le club de football d’Al-Duhail Sports Club. Il s’agit d’un complexe omnisport moderne construit en 2014 avec toutes les commodités requises pour une bonne préparation, selon la Fédération sénégalaise de football. La première séance d’entrainement des Lions est prévue ce lundi dans l’après-midi. Le Lions, logés dans la poule A, vont débuter leur Mondial en affrontant les Pays-Bas le 21 novembre, avant de jouer ensuite le Qatar et l’Equateur pour le reste des matchs comptant pour la phase des poules.BHC/BK