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REDUCTION DU TRAIN DE VIE DE L’ETAT, UN IMPERATIF CATEGORIQUE POUR REDUIRE LE COÛT DE LA VIE PAR PATHE NDIAYE

L’administration publique sénégalaise est devenue un monstre avec un nombre pléthorique de ministères, de directions générales, directions, agences d’exécution, délégations, services et structures ad hoc inclassables Le gouvernement du président Macky Sall, depuis quelques semaines, a engagé les acteurs de la société civile, partenaires sociaux, entrepreneurs divers dans une concertation et réflexion en vue de réduire le coût de la vie, notamment les prix des denrées de première nécessité. Car les émeutes de 2020 étaient d’abord un cri de ras-le-bol contre la vie chère, voire la faim dans un environnement de privations et de restrictions, de réduction d’activités économiques liées à la pandémie du Covid. De nombreuses commissions ont été créées pour réfléchir et faire des propositions concrètes et applicables. Évitons que cette stratégie ne soit un « moyen d’enterrer les problèmes » en reportant les décisions sur le long terme. Or, il semble qu’il y a des décisions qui ne méritent plus de réflexions et qui pourraient être efficaces immédiatement. Elles dépendent d’une seule source pour ne pas dire « une seule personne » : l’État lui-même, incarné par le chef de l’État, Chef de l’administration, détenteur de tous les pouvoirs régaliens. Ces mesures pourraient être la contribution propre de l’État à la réduction du coût de la vie.

Réduire la taille du gouvernement (20 a 25 départements ministériels) et le nombre de structures administratives

Par État, il faut entendre et comprendre les institutions publiques quelles qu’elles soient, dotées de budgets et effectifs, financés par les ressources publiques, donc d’impôts et de taxes payés par les populations. Actuellement, l’Administration publique sénégalaise est devenue un monstre avec un nombre pléthorique de ministères, de directions générales, directions, agences d’exécution, délégations, services et structures ad hoc inclassables pour ne pas dire inqualifiables. En 2012, à l’arrivée du président Macky Sall, tout le monde avait approuvé et applaudi l’effort de rationalisation administrative initié par ce dernier en réduisant à 25 le nombre de départements ministériels. Mais cet effort fut très vite stoppé huit (8) mois plus tard par un remaniement ministériel qui portait le nombre de départements ministériels à 35 puis à 38. Il est étonnant que dans un régime qui se réclame du libéralisme, les institutions publiques et administratives soient aussi nombreuses agissant souvent dans des secteurs qui devraient être laissés au secteur privé. Alors que le régime socialiste a laissé beaucoup de place au secteur privé avec les politiques de privatisation de nombreuses entreprises publiques, le désengagement de l’État de certains secteurs, les programmes de départs volontaires mis en œuvre pour réduire les effectifs et la masse salariale des agents de l’État,la réduction de la taille de l’État avec le slogan «Moins d’État,Mieux d’État ». Toutes ces politiques et programmes d’actions qui sont plus dignes d’un régime libéral mais conçus par un régime socialiste, ont été remis en cause et complètement bouleversés par le régime de l’Alternance en 2000, apôtre pourtant du libéralisme politique et économique et poursuivis par le Gouvernement actuel depuis 2012. En 2010, les structures gouvernementales étaient composées de 37 ministères, 195 directions et Directions générales, 168 services rattachés et 69 démembrements de l’État. En 2022, 34 départements ministériels, 318 directions et directions générales et 214 structures ad hoc d’appellations diverses. Quant aux agences d’exécution conçues pour décharger l’Administration centrale de ses tâches d’exécution afin que celle-ci se consacre davantage et mieux à ses fonctions de conception des politiques, elles se sont multipliées à partir de 2000 à un rythme insoutenable au point qu’on a parlé de « l’agenciation » de l’administration, processus par lequel les dites agences se sont appropriées les missions de conception des services centraux de l’Administration, en plus vidant ceux de ses cadres de conception, attirés parle niveau des salaires et des avantages beaucoup plus attractifs proposés par ces nouvelles institutions. Un effort de réduction du nombre des agences a été fait dans les années 2010 à 2012, sous la pression des partenaires financiers internationaux que sont le FMI et la Banque mondiale. Mais le processus de création de nouvelles agences a repris de plus belle au point d’atteindre le nombre initial de 52. Finalement, le gouvernement est revenu à la situation ex ante de 2010 où l’Administration était devenue un « monstre », décrié par tous, notamment les tenants du pouvoir actuel, du moins quand ils étaient en campagne électorale en 2011. Ce qui est constant, c’est qu’il est possible de réduire la taille du Gouvernement entre 20 et 25 départements ministériels. Ce qui a été fait durant les années de « braise » du régime socialiste, qui avait mis en place une structure gouvernementale de 25, 20, et même 19 ministres, doit pouvoir être possible dans un régime politique libéral qui prône la réduction des missions de l’État aux missions essentielles d’encadrement et de promotion des secteurs productifs laissés au secteur privé. Il convient également de supprimer le gouvernement « parallèle » ou « fantôme » qui est à la présidence de la République constitué de nombreux conseillers ayant statut, et rang de ministre. A un moment donné où les nominations étaient publiées, il avait été dénombré 30 à 40 Ministres Conseillers. Ces derniers n’ont aucune attribution écrite ni formelle. Et la plupart n’ont même pas de bureau. Par conséquent, une restructuration administrative devrait suivre en vue de réduire également le nombre de directions, directions générales et autres structures administratives.

Réduction et contrôle des effectifs de personnels pléthoriques dans le secteur public

En faisant « sauter » tous les instruments de contrôle de la masse salariale, notamment la Cellule de Contrôle des Effectifs et de la Masse Salariale (CCEMS) rattachée à la Présidence de la République, puis au ministère des Finances qui imposait une procédure d’autorisation formelle avant recrutement, les effectifs de la Fonction Publique sont passés de 65 000 agents en 2000 à plus de 145 283 en 2019. Soit une augmentation de plus de 200% ! Qu’est-ce qui peut justifier ces recrutements aussi massifs ? En tous cas pas un accroissement d’activités! De même dans le secteur parapublic et des agences d’exécution, le niveau des effectifs est aussi pléthorique et ne correspond à aucune réalité d’activités. Dans ces deux derniers secteurs, les dirigeants ont vite confondu autonomie de gestion avec liberté, voire libre arbitre pour le recrutement. Le principe de l’autonomie de gestion dont bénéficient les entreprises publiques et les agences ne doit pas signifier qu’il est permis aux dirigeants de recruter sans tenir compte des besoins réels justifiables et des ressources financières de celles-ci. Il est étonnant et scandaleux qu’une entreprise comme la Poste ait atteint ce niveau d’effectif incompréhensible dans un secteur où l’évolution des technologies de communication dans le monde a conduit à des réformes structurelles du service de la Poste dontla caractéristique fondamentale est une réduction drastique des effectifs. 5000 agents à faire quoi ? Alors que la Poste a perdu beaucoup de ses parts de marchés ! Comment l’organe d’orientation et de contrôle qu’est le Conseil d’Administration a pu laisser faire et couvrir ces dérives ? La même question doit être posée aux corps de contrôle comme le Contrôle Financier, membre permanent de tous les conseils d’administration. La responsabilité des administrateurs doit être engagée comme celle de Directeurs généraux qui se sont succédés ces dix dernières années face à ce désastre de gestion jamais vu! C’est l’exemple le plus catastrophique de la gestion actuelle des entreprises publiques au Sénégal. Ily en a d’autres cas tout aussi graves qu’on pourrait citer.

Mettre fin à l’impunité des dirigeants

Dire que « j’ai mis des dossiers sous le coude » c’est promettre l’impunité aux auteurs d’actes de mauvaise gestion des dirigeants des entreprises publique et de l’Administration en général. Tout semble permis ! D’où ces recrutements massifs dans beaucoup d’entreprises, agences et autres services que rien ne justifie sinon la politique clientéliste. De même que les nombreux actes de mauvaise gestion sans se soucier des intérêts de l’entreprise. Comment mettre un terme ou freiner ces dérives ? D’aucuns me diront « peine perdue » : les politiques de transparence, de bonne gouvernance n’étant que des slogans politiques voire politiciens. Aussi est-il important de mettre fin à l’impunité des dirigeants et à l’absence de reddition des comptes. A cet effet, il faudrait libérer les corps de contrôle (IGE, Contrôle Financier) en les plaçant sous l’autorité de la Justice ou en leur donnant les compétences pour saisir directement la Justice. En outre, il est possible de mieux encadrer les politiques de recrutement dans le secteur parapublic et l’Administration publique.

Mettre en place une procédure d’autorisation préalable de recrutement dans le secteur parapublic

Dans le secteur parapublic, il faudrait mettre fin à la liberté de recrutement de la Direction Générale et mettre en place une procédure d’autorisation préalable par le contrôle financier de la présidence de la République. Il pourrait être exigé de toutes les entreprises publiques l’élaboration d’un organigramme optimal de l’entreprise avec l’identification des emplois nécessaires sur le court et moyen termes, ainsi que les conditions à satisfaire pour augmenter l’effectif dans un emploi bien identifié A cet effet, il serait nécessaire que l’entreprise publique procède à l’élaboration des fiches descriptives de poste de tous les emplois prévus. Il est peu sûr que les entreprises publiques sénégalaises aient développé cet outil de gestion très important et utile dans le management des ressources humaines. La fiche descriptive de poste est la référence pour procéder à un recrutement dans l’entreprise. Si elle n’existe pas, tout recrutement se fait « au pif » avec tous les risques de mauvais choix.

Restaurer la cellule de contrôle des effectifs et de la masse salariale (CCEMS) dans la fonction publique

Cette institution avait été créée dans les années 1980, rattachée à la Présidence de la République. Elle a été très utile dans la limitation et surtout la rationalisation des recrutements dans la Fonction Publique. Sa suppression a permis toutes les dérives constatées dans le recrutement au sein de la Fonction Publique.

Suppression des institutions de recasement des grands électeurs

Il s’agit d’un certain nombre d’institutions aux budgets énormes voire presque équivalents à celui de l’Assemblée nationale et dont les membres sont rémunérés et ayant des avantages matériels et financiers au même niveau presque que les députés. Les ressources financières consacrées au fonctionnement de ces institutions sont énormes et pourraient servir à soutenir les coûts de certaines denrées essentielles, de l’énergie et d’autres facteurs de production et des investissements pour le développement de l’agriculture. La création et le maintien de ces institutions n’ont qu’un objectif, voire une finalité : « caser » une clientèle politique dont le pouvoir aura besoin pour les échéances électorales. Quand on examine les missions fixées à ces institutions, rien de particulier qui ne soit exercé ou ne puisse l’être, par des services de départements ministériels existants. Et ces services sont plus outillés et disposent de ressources humaines plus compétentes que celles qu’on trouve dans ces institutions.

Ces institutions publiques sont les suivantes :

– Le Conseil Économique, Social et Environnemental ; – Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales ; – La Commission nationale d’évaluation des Politiques Publiques ; – La Commission nationale du Dialogue des Territoires ; – La Commission nationale du Dialogue social. En plus de ces institutions, il existe un grand nombre de structures ad hoc avec des appellations diverses (commission ou cellule ou unité), rattachées à la présidence de la République et à la primature dont l’utilité est douteuse mais qui sont certainement coûteuses pour le contribuable. Les budgets de fonctionnement et les charges récurrentes (véhicules, logement, etc.) au fonctionnement sont en hausse constante chaque année dans la loi de finances de l’État. Il est certain que les ressources financières consacrées à ces institutions produiraient plus d’impacts positifs dans d’autres secteurs.

SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE : UN OFFICIEL PRÔNE UNE PRODUCTION PLUS DIVERSIFIÉE

Dakar, 8 nov (APS) – Le conseiller technique au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Sécurité alimentaire prône une production ’’plus diversifiée saine, nutritionnelle et durable’’ pour relever le défi de la souveraineté alimentaire. « Le défi de la souveraineté alimentaire pour le Sénégal demeure sans conteste une grande production de manière plus diversifiée, saine, nutritionnelle et durable, mais transformée et disponible, sans discontinuité auprès des populations’’, a-t-il déclaré. Boubacar Dramé s’exprimait lundi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du comité scientifique et technique de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), un organe consultatif de réflexion et de proposition en matière de politique scientifique.

’’C’est ainsi que pour répondre à ce défi, le gouvernement a défini dans le Plan Sénégal émergent (PSE), à travers le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (…), une stratégie de performance agricole basée sur l’exploitation et la mise en valeur des produits de nos territoires pour nourrir le Sénégal’’, a-t-il rappelé.

Les différents acteurs du Système national de recherches agro-sylvo-pastorales (SNRASP), mobilisés dans le cadre de l’élaboration de ce plan de transformation, avaient demandé le renforcement de l’ISRA, reconnu comme une structure de recherche stratégique afin de relever les défis de la souveraineté alimentaire dans un contexte de changement climatique, a ajouté M. Dramé. Il a souligné que « la fragilité des systèmes alimentaires à cause des impacts négatifs de crises multiformes et multi-échelles d’ordre climatique, exigent aujourd’hui du Sénégal des réponses durables pour relever prestement ces défis’’. ’’Heureusement que les différents acteurs sont d’accord que le premier plan de ces réponses concerne la recherche agricole qui nécessite, de facto, sa transformation pour en faire le fer de lance de la souveraineté alimentaire de notre pays’’, a-t-il poursuivi.

Ainsi, le gouvernement du Sénégal et le Ministère ’’vont travailler à la mise en œuvre d’une batterie de mesures, en cohérence avec les objectifs de souveraineté alimentaire du Sénégal’’, a-t-il fait savoir.

Il a en effet précisé que ‘’ces propositions pour la réorganisation et le financement de la recherche agricole ont été formulées sur la base d’un diagnostic du fonctionnement du système de recherche actuel, dans ses composantes de programmation, de coordination et de planification, de financement de la recherche ainsi que du renforcement des capacités humaines et infrastructurelles’’. Le conseiller technique a également rappelé la place de choix qu’occupe la recherche agricole incarnée par l’ISRA dans les politiques publiques agricoles, surtout pour l’atteinte des objectifs de souveraineté alimentaire. Il a exhorté les membres du comité à continuer d’appuyer l’ISRA dans sa quête constante d’excellence. ’’L’ISRA est l’un des rare instituts de recherche qui travaille dans 5 domaines que sont les productions animales, forestières, halieutiques, animales et la politique agricole’’, a pour sa part indiqué son directeur Abdoulaye Dieng. En matière de résultats, a-t-il expliqué, l’ISRA met ainsi à la disposition des populations cibles des semences de prébases de bonne qualité adaptée au niveau des zones agroécologiques. Conscient de l’importance de sa mission, le Comité scientifique et technique mesure à sa juste valeur la portée de ses recommandations, surtout à cette époque où le monde est secoué par de multiples crises, a-t-il dit. Pour lui, l’ISRA devra alors faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour répondre à ses nouvelles missions, en mettant à profit les opportunités qu’offre le Système national de recherches agro-sylvo-Pastorales (SNRASP). ’’L’insuffisance du personnel de recherche a longtemps été et demeure encore une contrainte majeure à la mise en œuvre des activités scientifiques de l’ISRA,malgré les efforts fournis pour y remédier’’,a-t-il rappelé.GIB/ASB/OID

UEMOA–Mise en œuvre des réformes, politiques,programmes et projets : Le Sénégal enregistre une hausse de 2,2% en 2021

https://lequotidien.sn De 73,9% en 2020, le taux moyen de mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au Sénégal est passé à 76,1% en 2021, soit une augmentation de 2,2 points de pourcentage. Pour cette année, l’évaluation de la mise en œuvre desdits réformes, politiques, programmes et projets, qui a été lancée hier, va porter sur 127 textes communautaires et 10 projets. Dans le cadre de la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), le Sénégal a fait un bond en avant l’année dernière. Au cours de la revue annuelle 2021, 116 réformes et 9 programmes et projets au Sénégal ont été évalués. Et au terme de l’évaluation, a indiqué le Directeur général du secteur financier au ministère des Finances et du budget, «le taux moyen de mise en œuvre était ressorti à 76,1% contre 73,9% en 2020, soit une augmentation de 2,2 points de pourcentage». Cette évolution favorable, selon Bamba Kâ, «insuffle une tendance positive dans le rythme de mise en œuvre des réformes».

D’ailleurs, la représentante-résidente de l’Uemoa au Sénégal, Aïssa Kabo Sidikou, a salué hier, à l’occasion de l’ouverture de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Uemoa, «les efforts constants des autorités sénégalaises pour le respect des engagements contenus dans chaque mémorandum issu des 7 premières éditions».

Pour l’édition 2022 de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets de l’Uemoa, 127 textes communautaires et 10 projets seront évalués. A ce propos, indique le Directeur général du secteur financier, en plus «de 114 textes qui ont fait partie de l’évaluation de l’année passée, deux textes concernant le Tarif extérieur commun ont été retirés et remplacés par leur version mise à jour et onze nouveaux textes ont été introduits». Ainsi, explique Bamba Ka, «parmi ces 11 textes, un concerne le prélèvement communautaire de solidarité, un le domaine du développement humain et social, 7 sont dans le domaine de la culture et du tourisme et deux textes concernent le domaine de l’énergie». Ka a réitéré «l’engagement du Sénégal à œuvrer pour accélérer la transposition et la mise en œuvre des réformes et projets de l’Uemoa». Dans ce sens, il souligne que «le Sénégal a adopté en 2022, plusieurs textes juridiques dans le cadre de la transposition de Directives communautaires». Ces efforts, indique-t-il, «traduisent tout l’intérêt que les autorités sénégalaises accordent à l’objectif de transposition intégrale des textes de l’Uemoa». Rappelant que l’objectif principal de la revue annuelle est «de favoriser l’accélération de l’application des réformes politiques, les programmes et projets communautaires au sein de l’Union». Pour Mme Sidikou, «la revue est un dispositif institutionnel d’accélération de l’harmonisation des législations nationales, de la réalisation des projets communautaires de développement». «Au fil des activités, l’interactivité que nous impose l’exercice entre la commission et les Etats, permet d’identifier les facteurs pouvant spolier les fruits des différents efforts communautaires et d’anticiper les actions idoines pour une impulsion politique ciblée du processus d’intégration dans l’espace Uemoa», précise la représentante-résidente. Se félicitant de l’engagement constaté de part et d’autre, elle souligne que «les résultats obtenus, à ce jour, témoignent de la forte contribution de la revue à un meilleur suivi de la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires». Par Dieynaba KANE –  dkane@lequotidien.sn

LE SPECTRE DU SURENDETTEMENT

LeTemoin-Le président de la République a pris une série de 11 mesures urgentes pour soulager les populations. Des mesures qui, toutefois, ont un coût financier pour le budget de l’Etat. La matérialisation de ces mesures oblige l’Etat à s’endetter pour faire face aux exigences de la baisse des prix. Cependant des économistes craignent que ces mesures ne puissent pas durer longtemps puisque l’Etat n’a pas assez d’argent pour supporter autant de subventions. L’un de nos interlocuteurs a relevé l’absence de production locale face à des solutions à long terme. Les moins convaincus évoquent l’exigence d’une production locale qui pourra permettre de disposer d’une consommation inclusive sur le long terme. D’après eux, les entreprises ne peuvent pas allier une inflation sur les matières premières et les entrants à une augmentation des salaires. Donc, il faut jouer avec beaucoup d’intelligence pour ne pas gêner certains secteurs d’activités du tissu économique à préserver. Suite à ces constats, ils recommandent de façon conjoncturelle des solutions politiques à très court terme et non un choix de politique structurelle qui devrait engager tous ces secteurs cités dans une dynamique salutaire. Dans ce registre, ils relèvent qu’une gymnastique économique doit être faite avec beaucoup d’intelligence pour allier moyens propres et endettement dans un financement avec une rentabilité conséquente. Evoquant la réticence des commerçants et des bailleurs à appliquer les mesures prises, ils préconisent une surveillance du marché pour impliquer tous les acteurs dans l’intérêt général du pays. L’applicabilité de cette mesure, insiste-t-on, va dépendre des moyens déployés par l’Etat. Concernant le loyer, le problème majeur que rencontrent les locataires est que la plupart des propriétaires travaillent dans l’informel. Pour l’applicabilité de cette mesure de baisse du coût du loyer, l’Etat doit réguler ce secteur considéré comme étant privé. Et, pour une bonne application de ces mesures, le budget devrait suivre la dynamique de hausse constatée ces dernières années. Les économistes restent d’avis que même si le pays est déjà surendetté, il est possible de s’attendre à un déficit public plus important.

MEÏSSA BABOU,ECONOMISTE : «L’Etat n’a pas l’argent nécessaire pour supporter autant de subventions»

L’économiste Meïssa Babou porte une appréciation sur l’impact de la baisse des prix des denrées alimentaires et du loyer sur l’économie du pays. Il s’agit de 11 mesures urgentes prises parle Chef de l’Etat, Macky Sall, pour alléger les difficultés des populations. Une baisse des prix qui nécessite des concessions et des subventions énormes pour soutenir les impacts financiers à long terme. Avec une inflation exponentielle tous azimuts, l’économiste précise qu’il est normal qu’un pays essaie de venir en aide à ses populations. Mais, il craint que ces mesures ne puissent pas durer longtemps. Et avec le taux d’inflation alimentaire, estimé à 18%, l’économiste est d’avis qu’il serait difficile d’espérer sur le long terme un impact social de ces mesures. Meïssa Babou juge que la baisse annoncée des prix de denrées alimentaires et du loyer pourrait être compliquée pour l’Etat. Des baisses de 25 francs pour des unités qui dépassent tous 300, relève-t-il, semblent dérisoires. A son avis, il fallait se concentrer sur quelques produits, au lieu de vouloir baisser beaucoup de produits avec des propositions assez dérisoires. D’après l’économiste, l’initiative est bonne car pouvant avoir un impact sur le consommateur mais elle exige un suivi rigoureux avec des procédures judiciaires s’il le faut contre les récalcitrants. Nous sommes en approche d’une année électorale. Les politiciens sont capables de tout pour avoir le dernier mot. Mais ça ne peut pas prospérer. Non seulement, c’est dérisoire, ces baisses, mais, dans la durée, ça va coûter beaucoup d’argent. C’est ce que la Banque mondiale a dit en essayant de freiner le Sénégal pour éviter des interventions qui dépassent plus de 700 milliards de francs. Pour le moment, nous sommes dans une urgence. On peut accepter que ces efforts soient faits. Mais, il nous faut une stratégie pour combler tous ces gaps qui sont à la base des problèmes », estime l’économiste. Il relève l’absence de production locale pouvant permettre, dans un horizon de 3 à 5 ans d’avoir une consommation inclusive. « C’est vrai que, dans l’urgence, nous pouvons accepter qu’il y ait une assistance. Mais normalement, on devrait définir une solution de sortie définitive de crise », préconise-t-il.

Espoir de changements avec une inflation de 18 %

Meïssa Babou est d’avis qu’avec le taux d’inflation alimentaire estimé à 18 %, il serait difficile d’espérer un changement. De ce fait, relève-t-il, vouloir, coûte que coûte, une baisse drastique de prix, semble possible dans le court terme. « Nous nous adaptons et je dois saluer les augmentations de salaires qui restent une aubaine à côté des subventions. Mais, combien de Sénégalais sont des fonctionnaires ? C’est là où le bât blesse. Les entreprises ne peuvent pas allier une inflation des matières et des entrants à une augmentation de salaires. Ça serait la catastrophe dans les coûts de production. Donc, il faut jouer avec beaucoup d’intelligence pour ne pas gêner certains secteurs d’activités du tissu économique qui est à préserver », recommande-t-il. Revenant sur les répercussions de ces mesures de baisses sur le budget 2023 en cours d’adoption par l’Assemblée nationale, Meïssa Babou soutient que les choix ont été faits. Il relève que le ministère du Commerce a vu son budget augmenté de plus de 100 milliards. Celui du ministère de la Jeunesse, comprenant l’emploi, a été multiplié par trois. A côté, le budget de sécurité dépasse pratiquement les subventions alimentaires avec 380 milliards de francs. « Le regret est de ne pas voir dans ce budget un engagement conséquent dans les secteurs productifs comme l’agriculture, la pêche, la production scolaire, sanitaire. Il n’y pas suffisamment d’engagement au niveau du budget où on voit que ces secteurs sont laissés en rade. Alors que la perspective devrait démarrer avec ce budget 2023 en mettant plus d’argent dans ces secteurs-là pour démarrer une autoproduction. Quand vous importez un million de tonnes de riz, alors qu’on ne voit pas ces solutions financières dans le budget, il faut s’interroger », prévient-il.

Surendettement et taux d’inflation de 11 % en phase de croissance

Abordant l’approche globale de la situation économique du pays par rapport à ce surendettement et aux taux d’inflation de 11% en phase de croissance, l’économiste est sceptique dans le choix de financement du gouvernement. « Vu l’engagement que le gouvernement a pris dans les subventions, même si c’est dérisoire sur le plan alimentaire avec un engagement plus conséquent dans l’énergie, on est en droit de nous poser la question sur le financement de ce programme. Or, tout le Sénégal est un pays fiscal, alors il faut se demander comment ce programme se fera en baissant les textes et les impôts ? Si ces derniers sont en baisse, la solution sera forcément l’endettement. Alors que nous sommes déjà très endettés. La FMI a eu raison de freiner le Sénégal en disant que vous n’avez pas les moyens de ces subventions. Et, trop c’est trop. Ceci va creuser l’endettement avec ce nouveau budget qui est à peu près à 2 300 milliards de déficit qui sera comblé par un endettement. Ce qui portera le déficit budgétaire à plus de 5% », a relevé l’économiste. D’après lui, les agrégats seront les dérapages. Et la dette normative doit être à 66%, alors que le Sénégal est à 73%. Le déficit budgétaire de 3 % va dépasser les 5 %. « Si ça continue, nous risquerions d’être dans un ajustement économique. Par conséquent, c’est une gymnastique économique que nous devrions faire avec beaucoup d’intelligence pour allier moyens propres et endettement dans un financement avec une rentabilité conséquente. Ce qui ne me semble pas être le cas », regrette Meïssa Babou. Il n’a pas manqué d’évoquer les réticences des commerçants et des bailleurs, nécessitant une surveillance du marché pour impliquer tous les acteurs dans l’intérêt général du pays. Il exhorte ainsi à l’inclusion de tous les secteurs et de tous les acteurs économiques du pays.

PR THIERNO THIOUNE, MAÎTRE DE CONFÉRENCES TITULAIRE : «Cette baisse des prix des denrées alimentaires pourrait augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs»

Professeur Thierno Thioune, maître de conférences titulaire analyse l’impact de la baisse des denrées alimentaires et du loyer sur l’économie du pays. Axant son analyse sur deux angles, il précise que du côté des consommateurs (ménages), des vendeurs et des bailleurs, cette baisse des denrées alimentaires augmente le pouvoir d’achat des consommateurs. Les populations pourront, avec le même niveau de revenus, consommer plus de biens. Mais, l’application immédiate de cette nouvelle mesure, prise dans le but de soulager les ménages, pourrait conduire à des pertes si toutefois la production ou l’achat de ces denrées nécessite de supporter des coûts élevés. Thierno Thioune, maître de conférences titulaire, par ailleurs, directeur du centre de recherches économiques appliquées (CREA) de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de l’Université Cheikh Anta Diop considère que cette mesure de baisse devrait être structurelle et non conjoncturelle. L’applicabilité de cette mesure, insiste-t-il, va dépendre des moyens déployés par l’Etat. Concernant le loyer, il souligne le fait que le problème majeur que rencontrent les locataires est que la plupart des propriétaires travaillent dans l’informel. Et pour l’applicabilité de cette mesure, l’Etat doit réguler ce secteur considéré comme étant privé. « Si nous prenons acte des propos du Président qui considère que le prix du loyer a augmenté de 200% depuis la tentative de baisse en 2014, alors que les coûts de construction n’ont évolué que de l’ordre de 45%, on peut s’attendre à une possible réduction du prix des loyers dans le même ordre que l’augmentation des coûts de construction », confirme Pr Thioune. L’économiste indique que ces mesures n’opèrent pas un changement structurel dans l’économie. L’inflation étant importée, les dépenses publiques devraient être orientées de plus en plus dans le soutien de ces mesures. Et celles-ci prendraient en compte les subventions et les mesures fiscales. D’après le professeur d’économie, pour une bonne application de ces mesures, le budget devrait suivre la dynamique de hausse constatée depuis ces dernières années. Il déduit qu’on peut alors s’attendre à un déficit public plus important. Même si le pays est déjà surendetté. Heureusement, positive-t-il, l’effet boule de neige entre les charges et la dette publique pourrait être atténuée par les recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz prévue en 2023. Zaynab SANGARÈ

Pour une gestion sobre : le budget affecté à la Primature revu littéralement à la baisse

https://actusen.sn Dans un souci d’une gestion sobre, la budget affecté à la Primature a été revue à la baisse. C’est du mois ce qu’a indiqué le Plan Sénégal émergent (PSE) dans un post sur Tweeter. Ainsi, à la date de la suppression de l’institution, le budget équivalait à 48,3 milliards de francs Cfa. Il est désormais revu à la baisse, soit 29,4 milliards de francs Cfa.

Budget du ministère de l’Economie à l’unanimité

https://www.jotaay.net Dans le casting du président de la République pour la formation du gouvernement, le meilleur choix est incontestablement Madame Oulimata Sarr. Voilà une dame qui fait l’unanimité partout où elle se rend et dans tout ce qu’elle fait. On ne sait pas si c’est à cause de sa coiffure sobre et originale, si c’est son visage juvénile et innocent ou si c’est la grande classe qu’elle dégage, mais «walaay», la bonne dame fait l’unanimité. Même à l’Assemblée nationale où les «rebelles» foisonnent. Hier, le projet de budget du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération a été voté à… l’unanimité. Vous avez bien lu : à l’unanimité. Tous les parlementaires membres de la Commission des Finances qui étaient présents à l’Assemblée nationale ont voté. Même le Pastéfien Ayib Daffé, fils de Balla Moussa Daffé, ancien ministre, ancien député-maire de Sédhiou, qui passe tout son temps à voter contre ou à s’abstenir, a voté favorablement lors du passage de Oulimata Sarr. C’est dire…

Reconstitution du capital semencier : 20 tonnes de semences d’arachides cultivées à Matam

https://www.sudquotidien.sn Afin d’apporter une solution à la baisse continue de la productivité, du fait de la mauvaise qualité des semences, l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) déroule un ambitieux programme de production de semences de pré-base de qualité pour la reconstitution du capital semencier avec sur  l’échelle une production de  85 tonnes au niveau national, dont  65 tonnes de semences de pré-base d’arachide qui sont visées dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Compétitivité de l’Agriculture et de l’Élevage (PCAE). Dans ce stock dédié à la reconstitution du capital semencier, des acteurs privés de la région de Matam qui ont déjà fourni près de 23 tonnes, s’activent  à récolter 20 autres tonnes de semences d’arachides qui ont été cultivées durant cette campagne hivernale. Après la campagne de production de semences d’arachide durant la contre saison chaude, le Directeur Général de l’ISRA Dr Momar Talla Seck qui suit de très près l’évolution des activités de ce projet est revenu sur le terrain, ce week-end, pour s’enquérir de l’état d’avancement des cultures de la présente campagne hivernale. Cela, en compagnie de son staff  technique, de ses partenaires du privé et du directeur régional du développement rural, entre autres acteurs qui se sont réjouis du bon comportement des cultures en voie d’être récoltées. La promesse des fleurs a porté ses fruits, de l’avis d’Abdoulaye Camara, le directeur régional du développement rural, qui  présage de bons augures quant  à  l’atteinte des objectifs fixés pour la région. Avant de relever que « depuis le début du programme, la région a pu avoir d’excellentes productions qui ont été échantillonnées avec  plusieurs lots de semences de pré-bases validés et mis à la disposition des producteurs d’arachide ». Après une récolte de près de 23 tonnes, enregistrée durant la campagne de contre saison, la région qui est en voie de récolter 20 autres tonnes de semences de pré-base d’arachides, est en train de se positionner  dans ce programme promulgué par le ministère de l’Agriculture et de l’Équipement Rural que pilote l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Un acquis de taille qui cristallise la satisfaction de l’autorité régionale de l’agriculture qui dit être persuadée « des capacités de la région à contribuer à la reconstitution du capital semencier. « A travers ses SIPA (Sociétés Intensification pour la Production Agricole), bien équipées avec une maîtrise d’eau totale (irrigation totale ou complémentaire),  la région de Matam peut contribuer dans une très large mesure au capital semencier du Sénégal », a-t-il fait savoir.

Accroissement et élargissement de la production

Au regard des résultats satisfaisants qui ont été enregistrés autour du projet, le directeur régional de l’agriculture plaide en plus de l’accroissement, un élargissement de la production. A cet égard, « (il) estime qu’il s’agit maintenant, non seulement d’élargir ce qui est en train d’être fait, mais d’intégrer d’autres spéculations, comme le sorgho qui est une culture particulièrement importante dans la zone ». Un point de vue que partage  le Directeur Général de l’ISRA, Dr Momar Talla Seck, qui s’est dit satisfait du fructueux partenariat entre le secteur public et le secteur privé, pour magnifier « l’importance des résultats déjà obtenus qui sonnent déjà l’optimisme autour de l’atteinte de  l’objectif de 65 tonnes de semences de pré-base d’arachide assigné à l’ISRA qui est en voie d’être dépassé». A ce titre, le Directeur Général de l’ISRA  qui bénit la vulgarisation de l’expérience, prescrit la mise en place de dispositifs structurants pour construire la continuité. « Ce qui est fait dans la région motive davantage notre engagement. Il faudrait qu’on construise dès à présent les socles de la continuité dès lors que nous travaillons à mettre à la disposition des opérateurs privés des semences de pré-base de qualité qui  vont générer des semences certifiées pour les producteurs », a-t-il informé.

En plus de l’arachide, on vise le sorgho et d’autres céréales

Dans la région de Matam, la production de semences de pré-base de l’arachide pourrait s’accompagner de celle du sorgho, selon le  Directeur Général de l’ISRA, qui a formulé devant les acteurs, son intention d’accompagner l’opérationnalisation du projet.  Une céréale pour de nombreuses populations, qui est dotée  d’importantes  calories alimentaires, dont il a annoncé l’exploitation durant les prochaines campagnes agricoles, suite au diagnostic des besoins des populations et des  recherches pour la mise en place de semences adaptées. « Il faudra qu’on diversifie les productions de semences, et là, on ne se limitera pas au sorgho car on parle de sécurité alimentaire. Il faudra qu’on arrive à produire ce que nous mangeons et à manger ce que nous produisons. A l’image de ce qui se fait dans les autres zones agro-écologiques, la région de Matam devrait avoir les mêmes avantages. Dans cette zone, nous avons le foncier, avec la mise en place des SIPA, il s’agit de valoriser tout ce dispositif  en mettant à contribution les populations pour atteindre la sécurité alimentaire », a-t-il fait savoir. Accueillant avec enthousiasme le projet de diversification  des productions de semences dans la région, les partenaires privés que sont  l’UNIS et Agro-ASTEL, ont assuré de leur engagement et leur détermination à accompagner l’ISRA dans sa mission de production de semences de pré-base. Avec l’ambition, d’investir dans la mise en place de magasins de ventes de semences maraîchères et céréalières.PAPE MOCTAR NDIAYE

ARACHIDE : LE BUDGET DE LA SONACOS POUR L’ACHAT DES GRAINES DOUBLÉ CETTE ANNÉE (DG)

Diourbel, 8 nov (APS) – De 26 milliards de francs CFA l’année dernière, le budget prévu cette année pour l’achat des graines d’arachide est passé à 52 milliards, a déclaré, mardi, à Diourbel (centre), le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), Modou Diagne Fada. « L’année dernière, l’enveloppe était de 26 milliards de francs CFA », a-t-il dit, annonçant que la SONACOS va décaisser 52 milliards pour la prochaine campagne de commercialisation des graines d’arachide. « Cette année, nous avons obtenu une augmentation de l’enveloppe destinée à la campagne de commercialisation », a souligné M. Diagne, en s’entretenant avec des journalistes au cours d’une visite de l’usine de la SONACOS à Diourbel.

Le montant de 52 milliards n’inclut pas la contribution des banques locales, auxquelles la SONACOS a demandé de contribuer au financement de la campagne, a-t-il précisé.

Une partie du budget est déjà placée dans les comptes bancaires de la société nationale de production et de commercialisation d’huile d’arachide, selon son directeur général. La SONACOS est en train de « tout mettre en œuvre pour réussir une bonne campagne de collecte » des graines d’arachides, a-t-il assuré. « La SONACOS dispose de suffisamment d’argent pour l’achat de toutes les offres de graines d’arachide. Financièrement, la SONACOS est à l’aise et est prête pour acheter le maximum de graines », a insisté Modou Diagne Fada. Le gouvernement n’a pas encore indiqué la date de démarrage de la campagne de collecte des graines d’arachide. Mais en Conseil des ministres, mercredi 26 octobre, Macky Sall a demandé au gouvernement d’assurer un « bon déroulement » de la campagne de commercialisation des productions agricoles. Le président Sall a dit aux ministres concernés de s’atteler à « la préparation de la campagne de commercialisation agricole 2022-2023 », selon le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana. La recommandation a été faite au chef du gouvernement de « prendre toutes les mesures idoines pour assurer, dans l’anticipation, l’application de mesures nécessaires au bon déroulement de (…) la commercialisation des productions agricoles ». Il est demandé aussi à Amadou Ba, le Premier ministre, de veiller à « la fixation rapide des prix au producteur concernant l’arachide ». Macky Sall recommande aux ministres concernés d’accorder « une attention spéciale à la situation des huileries, en particulier la SONACOS », principale société agroalimentaire du pays.AB/ESF/BK

LA STARTUP YASSIR LÈVE PRÉS DE 99 MILLIARDS DE FRANCS CFA (COMMUNIQUÉ)

Dakar, 8 nov (APS) – La startup africaine Yassir présente au Sénégal depuis moins d’un an, a annoncé avoir levé 150 millions de dollars, soit 98 milliards 484 millions de francs CFA en financement pour son expansion, a appris l’APS. Yassir, une ’’Marketplace’’ en ligne qui offre des services à la demande tels que le transport, la livraison de repas et de courses, ainsi que des services financiers déclare avoir levé 150 millions de dollars en financement de série B, selon un communiqué de presse. La source précise que l’investissement a été mené par Bond, ’’l’une des plus grandes firmes de capital-risque de la Silicon Valley, avec la participation de Y Combinator, le plus grand accélérateur de startups au monde’’. DN capital, Dorsal Capital, Quiet Capital et Stanford Alumni Ventures et d’autres investisseurs existants et stratégiques ont aidé la startup à lever ces fonds, renseigne le texte. Présente à Dakar il y a moins d’un an, la structure a lancé un service de transport et de livraison au dernier kilomètre, puis un service de livraison de repas

’’Nous avons de grandes ambitions pour le Sénégal et allons déployer encore d’autres services notamment financiers sur 2023’’, a déclaré Aïssatou Ami Touré, la Directrice de Yassir Sénégal.

Elle signale que la startup a lancé son premier Darkstore, ’’un supermarché fermé au public et servant uniquement à la livraison’’. ’’En plus des emplois directs créés par Yassir, la startup participe au Sénégal à la formation et au développement de l’activité de ses partenaires chauffeurs et livreurs et œuvre pour une évolution positive de l’activité des 150 restaurateurs présents sur sa plateforme’’, lit-on dans le communiqué.AT/OID

Production industrielle hors égrenage de coton : Hausse de 4,8% au mois d’août

https://www.lejecos.com Au mois d’août 2022, l’activité industrielle est marquée, au Sénégal, par un accroissement de la production industrielle hors égrenage de coton (+4,8%), par rapport à juillet 2022. C’est que révèle l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) Cette performance est essentiellement portée, à l’en croire, par le relèvement de la production dans les industries extractives (+12,6%), manufacturières (+4,0%) et celle dans les industries environnementales (+3,6%). Par contre, elle relève dans le dernier numéro de son rapport intitulé « Repères statistiques », que cette performance est limitée par le fléchissement de la production d’électricité, gaz et eau (-3,3%). En glissement annuel, elle note enfin que la production industrielle s’est détériorée de 4,8%.Bassirou MBAYE

La production et les ventes locales de ciment chutent,les exportations haussent

https://www.lejecos.com L’activité de cimenterie au Sénégal, suivie à travers la production de trois entreprises que sont Sococim, Dangoté et Ciments du Sahel, fait ressortir, en août 2022, une contraction de 4,4% de la production de ciment par rapport au mois de juillet. En effet, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) qui est l’autre des données rendues publique dans le dernier numéro de son rapport intitulé « Repères statistiques », explique dans la foulée que ce repli est corroboré par la diminution des ventes locales (-8,8). En revanche, elle souligne que les exportations de ciment ont connu une hausse de 24,1% sur la même période. Avant de confier enfin, que rapport au mois d’août 2021, une régression a été notée sur les exportations (-28,5%), la production (-10,0%) et les ventes locales (-2,4%).Bassirou MBAYE

La production d’électricité hausse de 0,5% entre juillet et août 2022

https://www.lejecos.com Au mois d’août 2002, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie fait savoir que la production totale d’électricité est ressortie à 551,7 GWH contre 549,1 GWH en juillet 2022. Cela représente, selon l’agence, une progression mensuelle de 0,5%. Dans le dernier numéro de son rapport intitulé « Repères statistiques », la même source souligne que cette hausse est imputable à la performance de la production propre de la Société nationale d’électricité (Senelec) du Sénégal (+5,9%). En variation annuelle, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie renseigne enfin que la production totale a crû de 16,5%.Bassirou MBAYE

Contrat d’armes de 45 milliards Le Mauritanien Moustapha Limam Chafi, parrain de «Petit Boubé» dans l’opération !

https://www.leral.net Ils ont été nombreux à se demander, lorsqu’a été révélé par un consortium international de journalistes d’investigation le contrat de vente d’armement d’un montant de 45 milliards entre le ministère de l’Environnement et la société Lavie, par quel biais le mystérieux marchand d’armes nigérien Aboubacar Hima dit Petit Boubé avait pu pénétrer au Sénégal. Exclusivité du journal Le Témoin Cet homme, rappelons-le, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par le Nigeria et est mis en cause dans son pays pour divers contrats d’un montant de 76 milliards relatifs à des commandes d’armes jamais livrées à l’armée nigérienne. Eh bien, malgré donc sa mauvaise réputation, il a pu venir tranquillement au Sénégal et décrocher un marché de 45 milliards de francs — sans appel d’offres — pour la fourniture de fusils d’assaut, drones, motos et autres équipements officiellement destinés au service des Eaux et Forêts. En guise de prime à l’acheteur, le vendeur offre même des séjours tous frais payés avec voyage en classe business et séjour dans un hôtel 5 étoiles à Dubaï aux autorités contractantes !

Comment donc avait fait Boubacar Hima pour décrocher ce marché derrière lequel certains voient l’ombre du marchand d’armes israélien Gaby Peretz très présent au Sénégal ? Eh bien, Le Témoin est en mesure de révéler que c’est le Mauritanien Moustapha Limam Chafi qui l’a introduit dans notre pays !

Surnommé le « Jacques Foccart sans mallettes du Sahel » ou encore qualifié de missi dominici de l’ancien président burkinabé Balise Compaoré, Moustapha Limam Chafi est un homme de l’ombre mystérieux, éminence grise de plusieurs chefs d’Etat du continent auprès desquels il est une sorte de Raspoutine. Il entretient des rapports privilégiés avec tous les mouvements djihadistes qui sévissent dans le Sahel. Selon ses détracteurs, il aurait été utilisé par Blaise Compaoré pour déstabiliser des régimes dans la sous-région. En tout cas, tant que le tombeur du capitaine Thomas Sankara était au pouvoir avec Chafi à ses côtés, jamais le Burkina n’a été frappé par les groupes terroristes. Dès qu’il est tombé, il y a eu les attentats de Ouagadougou. Moustapha Chafi Limam exerce actuellement les fonctions de conseiller spécial de Mohamed Bazoum, le président du Niger. Surtout, il est très lié au président de la République Macky Sall, leurs relations remontant au temps où ce dernier était Premier ministre

C’est d’ailleurs Chafi qui était à l’origine de la brouille entre Macky Sall et l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qui avait lancé un mandat d’arrêt contre le « Jacques Foccart du Sahel ».

Le refus du président Sall d’arrêter Chafi, qui séjournait régulièrement au Sénégal, avait braqué Aziz contre le président sénégalais. Pour la petite histoire, lorsque Moustapha Limam Chafi avait perdu sa mère il y a quelques années, des chefs d’Etat africains avaient appelé le président mauritanien pour qu’il l’autorise à assister aux funérailles juste pour une journée. Ils se disaient disposés à mettre à sa disposition un avion qui l’attendrait à l’aéroport de Nouakchott avant de le ramener à son point de départ avant la tombée de la nuit. Niet de Aziz qui était resté sourd à toutes les interventions. C’est donc ce Moustapha Limam Chafi, très introduit à la présidence de la République, qui a amené Boubacar Hima au Sénégal et a réussi à lui faire obtenir ce fabuleux contrat de 45 milliards de francs. Les deux hommes ont séjourné dans un palace situé sur la corniche pendant un mois pour négocier ce braquage du siècle de nos finances publiques !Le Témoin

45 milliards d’achat d’armes pour les Eaux et Forêts, mesures de baisse administrative des prix : le constat amer de MLD

https://www.dakaractu.com La question économique de la semaine (la QES TEKKI) ne lâche pas l’affaire des 45 milliards d’achat d’armes pour les Eaux et Forêts. Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki est d’avis que la Commission de l’environnement de l’AN doit entendre le ministre ou alors le Directeur des Eaux et Forêts. « Le gouvernement soutient que le corps des Eaux et Forêts doit être armé pour faire face aussi au trafic de bois de Casamance, donc pour protéger nos ressources naturelles. Le bois de Casamance est exploité au vu et au su des communautés villageoises, des maires Apr corrompus, et des forces de défense et de sécurité. Ce n’est pas une question de sous-équipement des unités de patrouille des Eaux et Forêts. Cette affaire, c’est de la corruption et des armes dont la destination est inavouée. Je pense que la Commission de l’environnement de l’AN doit entendre le ministre ou alors le Directeur des Eaux et forêts », écrit-il. Dans la même veine, ajoute-t-il, le gouvernement prétend recevoir 51,6 milliards au titre du budget 2023, des recettes provenant de l’exploitation du pétrole et du gaz. Très bien. « Combien gagnent les opérateurs, Woodside, BP? » se demande t-il.

Pour finir sur les mesures prises suite aux concertations au palais de la République avec les principaux acteurs, MLD trouve qu’elles ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau et des contre-feux aux scandales de corruption massive du régime.

« Pour faire contre-feux aux nombreux scandales du régime, Macky Sall annonce 11 mesures de baisse administrative des prix des biens et des services qui touchent le quotidien des Sénégalais. Évidemment, ce n’est pas la première fois que de telles mesures sont prises pour l’huile, le riz, le sucre et les loyers. Ce fut un échec et il recommence. Pressé par le FMI de diminuer les subventions aux prix des produits pétroliers et à l’électricité, il ne sait plus à quel saint se vouer.  C’est la panique, surtout que, de fait par rapport au dollar, le CFA est dévalué de plus de 30 % sur un an.  Macky Sall en bon dictateur pense qu’il peut réduire les prix à leur plus simple expression comme l’opposition et la presse à l’instar de Pape Ale Niang de Dakar matin qui doit être libre et continuer son travail ». Mais les prix en économie de marché obéissent à des « lois », hélas et il y a bien quelqu’un qui va payer l’ardoise et ce sera l’État,  rappelle le député. «Qui va contrôler les prix? Les jeunes embauchés par le ministron Fofana, celui qui a cassé la direction du patrimoine Bâti, dernière recrue de la dynastie Fayesall. Dans le fond, Macky Sall veut subventionner ses importateurs et à charge pour eux de financer la précampagne 2024 de BBY estimée à une vingtaine de milliards selon des dignitaires bavards de l’APR. Le syndrome Biya du Cameroun guette le régime, multiplier les mandats à l’infini, l’Emirat gazier. Mais le Sénégal est différent du Cameroun. Macky Sall peut rêver se proclamer Émir du Sénégal, et c’est vraiment triste pour un ancien du M23. Obama dit que le pouvoir révèle la nature profonde de l’individu ».

Gestion des bassins hydrauliques : Macky,les pieds dans l’eau

https://lequotidien.sn En Egypte, le chef de l’Etat a appelé à investir sur l’eau en Afrique et à davantage d’efforts afin de réaliser l’Odd 6. Dans le cadre de la Cop 27 qui se déroule en Egypte, le Président Macky Sall a pris part à deux panels sur la question de l’eau. Intervenant sur l’investissement dans l’eau en Afrique, il a appelé à faire davantage d’efforts pour la réalisation de l’Odd 6. Selon le chef de l’Etat, «actuellement, 10 à 19 milliards de dollars Us sont investis chaque année dans l’eau en Afrique, alors qu’il faut 30 milliards pour réaliser l’Odd 6 d’ici 2030». Pour lui, «il y a donc lieu de combler ce déficit en intensifiant le plaidoyer et surtout l’action, si nous voulons être au rendez-vous de 2030». Dans ce cadre, il a aussi rappelé les initiatives qui ont été lancées. «Le 25 mars 2022, dans le cadre du 9e Forum mondial de l’eau à Dakar, j’ai lancé le Panel international de haut niveau sur les investissements dans l’eau pour l’Afrique, en ma qualité de président de l’Union africaine. L’objectif du panel est de mobiliser 30 milliards de dollars Us par an d’ici 2030, afin de mettre en œuvre le Programme continental d’investissement dans l’eau en Afrique», a-t-il déclaré. Par ailleurs, le chef de l’Etat, qui est intervenu sur la sécurité de l’eau, a attiré l’attention sur «la complexité du sujet par son enjeu et ses différents aspects nationaux, internationaux, environnementaux, économiques et sociaux». Il a ainsi appelé à mettre en évidence la nécessité d’une approche concertée de la gestion de l’eau. Pour M. Sall, «il faut continuer à promouvoir la prophylaxie des tensions autour des ressources en eau pour éviter la multiplication des risques de conflits dans un avenir très proche ; d’autant plus que les ressources se raréfient et que les besoins augmentent». Le chef de l’Etat s’est aussi prononcé sur les solutions. «Avec l’avancée de la technologie, le dessalement de l’eau de mer pourrait certainement contribuer à atténuer la pression sur les ressources hydriques», a-t-il fait savoir. En outre, il a fait remarquer que «sur le plan de la règlementation, il y a encore beaucoup à faire malgré l’existence de plusieurs cadres de coopération autour des bassins hydrauliques». «Plus de 270 fleuves et lacs transfrontaliers restent encore sans mécanisme de concertation», a-t-il dit. A côté des défis, le président de la République a fait état «des exemples réussis de gestion concertée des ressources hydriques». C’est le cas, souligne-t-il, «de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs), créée en 1972 et qui regroupe la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, et de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie, créée en 1978, qui réunit la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal». Partant de ces exemples, il estime qu’en «tant que dépositaire privilégié des traités internationaux, l’Organisation des Nations unies, à travers l’Assemblée générale, pourrait davantage encourager la multiplication des cadres de coopération et le partage d’expériences en matière de gestion concertée de l’eau».Par Dieynaba KANE –dkane@lequotidien.sn

LA PLATEFORME ‘’ETU JAMM’’ APPELLE À ’’BARRER LA ROUTE AU FÉMINICIDE’’

Dakar, 8 nov (APS) – La Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité ’’Etu Jamm’’ appelle à la mise en œuvre de stratégies communes pour ’’barrer la route au féminicide qui commence à prendre de l’ampleur’’ et affirme soutenir ’’avec bonheur’’ la ’’conférence inédite’’ des chefs d’Etat de l’Union africaine (9-10 novembre) ’’sur la masculinité positive’’. Dans un communiqué transmis à l’APS, mardi, la Plateforme ’’appelle à la mise en œuvre de stratégies communes pour barrer la route au féminicide qui commence à prendre de l’ampleur et à la terreur installée avec comme conséquence immédiate l’entrave à l’épanouissement de la personne, à la vie économique et sociale des femmes et des filles’’ Elle dit encourager ’’la prise de mesures fortes contre la culture de l’impunité, du silence, de la peur de la dénonciation, à l’égard de la plus grande violation des droits humains et de l’atteinte à la dignité de la personne, qu’elle que soit la forme de violence notamment celle domestique’’

La Plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité ‘’Etu Jamm’’ est composée de cinquante organisations de la société civile féminine du Sénégal actives sur les questions de paix, de sécurité et d’élimination de la violence basée sur le genre.

Elle est coordonnée par l’ONG Femmes africa solidarité (FAS) en partenariat avec le Bureau de l’Envoyée spéciale de la CUA pour les femmes, la paix et la sécurité. Dans son communiqué ’’Etu Jamm’’ affirme qu’elle soutient ’’avec bonheur’’ la ’’conférence inédite’’ des chefs d’Etat de l’Union africaine ’’sur la masculinité positive et les actions qui seront envisagées pour faire face aux violences, de quelque nature que ce soit, exercées de plus en plus sur la moitié de l’humanité que sont les femmes et les filles’’. La Plateforme qui se ’’réjouit’’ de la tenue de cette conférence sur la masculinité positive ’’rappelle que l’implication des hommes et des garçons est le quatrième pilier dans la gamme des points soulevés pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles’’. Pour ’’Etu Jamm’’, l’implication effective des hommes et des garçons ’’serait une grande avancée dans le combat pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles, un des leviers de la bonne gouvernance, de la démocratie et du respect des droits humains’’ La Plateforme dit appuyer ’’avec vigueur la promotion de la masculinité positive et invite les hommes et les garçons à œuvrer ensemble avec les femmes et les jeunes filles pour une société apaisée, exempte de violences notamment à l’encontre des femmes, des filles et des groupes vulnérables’’.OID/ASB

GROUPE FACEBOOK “HOMME CHOC » : Les féministes exigent des poursuites

https://www.enqueteplus.com Selon le Collectif des féministes du Sénégal, le groupe Facebook Homme Choc n’est ni plus ni moins qu’un lieu secret d’expression de la masculinité toxique. Dans un communiqué parvenu, hier, à ‘’EnQuête’’, le Collectif des féministes du Sénégal se dit consterné par les conversations sur Facebook d’un groupe privé d’hommes nommé « Homme choc », ‘’groupe dans lequel des hommes sénégalais publient des propos sexistes, misogynes et validistes alliant apologie de la violence, du viol et atteinte à l’intégrité physique de femmes et filles déjà en situation de vulnérabilité’’. Témoignant leur soutien et solidarité à leurs sœurs ciblées par ces violents propos publiés dans le groupe, elles alertent et déplorent  : ‘’Ces messages déshumanisants mettent les femmes en danger. Les membres du groupe participent à la fétichisation de personnes déjà victimes de stigmatisation dans notre société.’’ Selon le collectif, ce groupe ‘’supposé privé » est en réalité un lieu de défoulement sexiste et de haine dirigé contre les femmes. ‘’Ces hommes, dénoncent-elles, y étalent fièrement leurs comportements de prédateurs sexuels et de violeurs. Ce groupe misogyne, sexiste et validiste regroupe plus de 1 000 hommes sénégalais avec des profils socioprofessionnels divers et élevés : avocats, politiciens, patrons de presse, influenceurs, célébrités, animateurs TV, journalistes, ministre de la République, présidents d’associations pour victimes et survivantes de violences sexuelles, et certains travaillent avec des organisations internationales qui militent pour les droits des femmes.’’ Dans le communiqué, les féministes se désolent que rien n’ait été fait, malgré le tollé suscité. ‘’Au contraire, tout est fait pour étouffer cette affaire… Ces politiciens et activistes qui se déchirent sur le terrain politique, en public, partagent, en privé, leur haine envers les femmes jusqu’à mettre en danger la vie des femmes, en exploitant leur situation de vulnérabilité. Le fait que les coupables minimisent l’ampleur et l’horreur de leurs propos est encore plus choquant. Ceux qui évoquent que ça «relèverait du privé» ne comprennent pas qu’on ne fait pas de blagues au détriment de la dignité des femmes, même en privé’’. De ce fait, soulignent les défenseurs des femmes, les membres du groupe révèlent leur vraie nature de prédateurs sexuels. Ils ‘’sont des dangers ambulants pour toute la société sénégalaise. Les hommes sénégalais sont les premiers à crier qu’ils respectent les femmes parce que nous sommes des «épouses», des «mères» et des «sœurs». Nous n’avons pas besoin que ce respect soit conditionné à une proximité familiale. Notre seule existence suffit pour qu’on nous respecte. Le comportement de ces hommes révèle le traitement réservé aux femmes dans la société sénégalaise’’. Selon les femmes, le privé ne doit pas être une zone de non-droit où les gens ont la licence de tout faire.  Elles indexent également une ‘’solidarité masculine’’ tous azimuts et tirent sur les membres passifs du groupe et les médias  : ‘’Ceux qui n’ont pas commenté ont continué à bénéficier des privilèges de ce «boys club» plutôt que de se désolidariser… La majorité des médias n’ont pas traité cette affaire à cause des patrons de presse qui sont membres du groupe «Homme choc». Même les organisations qui se sont autoproclamées «gardiennes des bonnes mœurs» sont restées muettes, malgré nos nombreuses interpellations’’,dénoncent les féministes, non sans exiger des poursuites judiciaires contre ces ‘’comportements toxiques’’.  

M. Amar

DAKAR VA ABRITER LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE DES UNIVERSITÉS DU TROISIÈME ÂGE

Dakar, 9 nov (APS) – Le musée des civilisations noires va abriter du 24 au 26 novembre la Conférence internationale des universités du troisième âge, a appris l’APS de l’Université du troisième âge du Sénégal (UNITRAS). La rencontre axée sur ’’La problématique des valeurs dans le monde’’ sera sanctionnée par ’’La déclaration de Dakar’’, qui sera un plaidoyer en faveur des personnes âgées.

’’On ne régle pas le problème des valeurs par décret, c’est un long cheminement. Il faut une longue réflexion pour résoudre ce fléau pour le bien de nos enfants et de notre pays’’, a déclaré Sidi Hairou Camara, président de l’UNITRAS au cours d’une conférence de presse.

L’UNITRAS sollicite l’appui du gouvernent, des ONG et de toutes bonnes volontés pour la réussite de cette cet évènement. ’’Cette organisation n’est pas le défi de l’UNITRAS mais celui de l’État du Sénégal. C’est un défi national. J’invite toutes les autorités à nous accompagner’’, a-t-il-plaidé. Ces acteurs du troisième âge appellent la société sénégalaise à leur accorde ’’plus de considération’’. ’’La personne du troisième, si elle n’est pas aimée, c’est la catastrophe. Elle doit se sentir à l’aise. C’est ce qui permet de combattre le stress’’, a dit M. Camara. L’UNITRAS ’’compte à ce jour plus de 600 membres et joue un rôle important au Sénégal et dans la sous-région en tant que haute représentante des universités mondiales du troisième âgé’’, a souligné Sidi Hairou Camara. ’’Nous avons des antennes à Mbour et à Thiès. Nous avons installé une université des personnes âgées au Niger et en Guinée. Nous allons installer une autre en Gambie après cette conférence’’, a-t-il-informé. ’’Il y a un gisement de compétences, de connaissances et de capacités dans le troisième âge qui doit servir notre nation’’, a soutenu, pour sa part, Mamadou Diallo, Secrétaire exécutif de l’UNITRAS.ABD/OID

Lutte contre l’émigration clandestine : L’Etat resserre les mailles

https://lequotidien.sn Le Comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (Cilec) organise un atelier de partage avec les acteurs de la Société civile et parties prenantes sur la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (Snlmi) et du plan d’actions qui l’accompagne. Cette rencontre, qui s’est ouverte ce mardi 8 novembre 2022 à Dakar, est l’occasion de pré-valider le document par les acteurs avant son adoption politique.

Le ton est donné. Le Cilec sonne la croisade contre l’émigration irrégulière, le trafic et la traite des migrants. Conformément à ses missions et aux recommandations du chef de l’Etat, le Comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (Cilec) s’est doté d’une Stratégie nationale de lutte contre l’émigration irrégulière, avec l’appui de ses partenaires financiers et techniques. Pour partager ce travail résultant d’un long processus, un atelier de partage s’est ouvert hier à Dakar avec les acteurs en vue de recueillir leurs avis pour pré-validation avant soumission pour validation politique.

Forte de 8 piliers et 5 axes stratégiques, la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière va être mise en œuvre de 2023 à 2026. «Le Cilec est devenu depuis sa création, le mécanisme national de coordination des questions relatives à la migration irrégulière», renseigne le secrétaire permanent du Cilec, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Mamadou Bocar Ly. Listant les cinq (5) axes stratégiques du document, il informe qu’il s’agit de «l’axe 1 relatif à la prévention, l’axe 2 sur la gestion des frontières, l’axe 3 sur les mesures de répression, l’axe 4 sur l’aide, l’assistance et la protection, l’axe 5 sur le retour et la réinsertion des migrants». Partageant les mêmes préoccupations avec l’Etat du Sénégal en ce qui concerne la gestion et la gouvernance de la migration, notamment irrégulière, le représentant de la délégation de l’Union européenne, l’officier de liaison migration Malte Sander, s’est félicité du travail qui a été accompli par le Cilec. «Nous sommes préoccupés par la migration au regard de son caractère complexe. La migration sûre, ordonnée et régulière est l’un des domaines de partenariat que nous entretenons avec l’Etat du Sénégal», explique M. Sander. Selon ce dernier, la migration est un sujet qui préoccupe l’Union européenne et ses Etats membres vu l’avantage que les sociétés peuvent en tirer si elle est bien gérée. Sur la collaboration avec l’Etat du Sénégal, il rappelle que «notre dialogue est basé sur une confiance institutionnelle mutuelle qui nous honore d’une part, et d’autre part, notre volonté commune de renforcer la mise en place de politiques migratoires effectives».

Le trafic et la traite des migrants sont difficiles voire impossibles à dissocier de la migration irrégulière. En cela, le représentant de la délégation de l’Union européenne estime que «le Cilec joue un rôle fondamental dans la lutte contre l’émigration irrégulière, les réseaux criminels de trafic des migrants».

Venu présider la cérémonie d’ouverture au nom du ministre de l’Intérieur, son directeur de Cabinet, Cheikh Sadibou Diop, n’a pas manqué de féliciter le Cilec pour l’approche «inclusive» et le travail «participatif», dit-il, qui a prévalu à la réalisation de ce document qui, selon lui, «intègre» les préoccupations de l’Etat du Sénégal en matière de gestion et de gouvernance de la migration. Même si M. Diop admet que la migration est un «droit fondamental» consacré par la Déclaration universelle des droits de l’Homme, il n’en demeure pas moins que lorsqu’elle est pratiquée en dehors du cadre règlementaire, elle peut constituer un danger. Il dira que la migration doit se faire dans «le respect des lois et règlements». Plaçant le curseur sur les efforts consentis pour lutter contre le phénomène au Sénégal, il a salué et loué les efforts et le travail remarquables des Forces de défense et de sécurité pour faire régresser le phénomène, à défaut de pouvoir l’éradiquer. Sans pour autant oublier de rappeler que la migration est une préoccupation au cœur des urgences de l’Etat qui l’a inscrite dans le Pap2A, il a appelé les acteurs à s’approprier la stratégie et à soutenir sa mise en œuvre. Les travaux, qui prendront fin demain, aideront à renforcer le document en vue de sa validation politique par le gouvernement. En effet, le Comité interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (Cilec) a été créé par décret n°2020-2393 du 30 décembre 2020 et rattaché au cabinet du ministre de l’Intérieur. Il est perçu comme un correctif, voire une amélioration du dispositif institutionnel, avec une approche inclusive s’articulant autour d’une stratégie mobilisatrice des services de l’Etat, les communautés et les partenaires au développement dans un contexte marqué par la recrudescence du phénomène. Par Pape Moussa DIALLO – 

LA RIPOSTE AU VIH EST FORTEMENT MENACÉE PAR UNE AUGMENTATION DES NOUVELLES INFECTIONS,SELON L’ONUSIDA

Dakar, 8 nov (APS) – Le dernier rapport mondial du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) fait état d’‘’une menace sur la riposte contre le VIH occasionnant une augmentation des nouvelles infections, de nombreux décès liés à la maladie et une réduction drastique des financements’’. Le rapport publié cette année a fait l’objet d’une concertation à l’ouverture, mardi, à Dakar, du quatrième forum des médias sur le sida en Afrique de l’Ouest et du Centre. La concomitance entre la pandémie de sida et le Covid-19, ainsi que les crises économiques et humanitaires de ces deux dernières années ‘’ont accru la menace sur la riposte mondiale au VIH’’, selon la directrice régionale de l’ONUSIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre, Berthilde Gahongayire.

Les progrès mondiaux contre le VIH ralentissent au lieu d’accélérer, selon les dernières données recueillies par l’ONUSIDA.

Si les nouvelles infections ont diminué dans le monde en 2021, la baisse n’a été que de 3,6 % par rapport à 2020, indiquent ces données. Soit la réduction ‘’la plus faible’’ depuis 2016, selon le rapport intitulé ‘’En danger’’. En conséquence, de nombreuses régions, pays et communautés doivent faire face à l’augmentation des infections au VIH, parallèlement à d’autres crises en cours, affirme Mme Gahongayire sur la base du rapport. Le document fait remarquer que si la tendance se poursuit, 1,2 million de personnes seront nouvellement infectées d’ici à 2025, soit un peu plus du triple de l’objectif de 370.000 nouvelles infections à ne pas dépasser à cet horizon-là. L’Europe de l’Est et l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ainsi que l’Amérique latine ont tous connu une augmentation du nombre annuel des infections au VIH au cours de la dernière décennie, selon le rapport. Le document met également l’accent sur ‘’la nécessité de nouveaux investissements dès maintenant, pour mettre fin [à la pandémie de sida] d’ici à 2030’’. ‘’Aujourd’hui, après quarante ans d’efforts, d’acquis et de résultats, et à quelques [années] de l’échéance de 2030, l’ONUSIDA appelle à (…) réduire les gaps et à corriger les inégalités, qui sont à la fois une cause et une conséquence du ralentissement des progrès dans la lutte contre le sida’’, a relevé la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida au Sénégal, le docteur Safiétou Thiam.

Au Sénégal, ‘’beaucoup de progrès ont été faits, avec une prévalence de 0,3 % chez la population générale. Mais il faut reconnaître que des inégalités persistent dans l’accès’’ des filles et des garçons ‘’aux services de santé sexuelle et de prévention du VIH’’.

Des inégalités sont également notées entre les hommes et les femmes, ainsi qu’entre adultes et enfants dans l’accès aux traitements antirétroviraux, a-t-elle souligné. Plus de la moitié des enfants vivant avec le VIH n’a pas bénéficié d’un diagnostic précoce et n’a pas accès aux traitements, a signalé Safiétou Thiam. Le forum organisé par le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement a pour thème  : ‘’Médias, VIH, genre et droits humains dans un contexte de Covid-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre’’.ADL/BK/ESF

L’UGB ACCUEILLE UN COLLOQUE INTERNATIONAL SUR L’ÉDUCATION

Saint-Louis, 8 nov (APS) – Un colloque international sur le thème ‘’penser et repenser les pratiques d’enseignement et d’apprentissage’’ s’est ouvert mardi à l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis (nord), a constaté l’APS. Des enseignants-chercheurs de 18 pays prennent part à cette rencontre dont le but est de présenter les résultats de plusieurs recherches à la communauté universitaire, selon le professeur Assane Diakhaté, directeur de l’unité de formation et de recherche en sciences de l’éducation, de la formation et du sport (UFR/SEFS) de l’UGB.

Plusieurs pays africains sont représentés au colloque de trois jours, de même que le Brésil, la France et les Etats-Unis.

‘’Le premier rôle de l’enseignant-chercheur est la production de connaissances et leur diffusion sous forme de colloques, de congrès et de revues’’, a rappelé M. Diakhaté en parlant de la finalité de la rencontre scientifique. ‘’En tant qu’enseignants de la plus grande UFR chargée d’éducation au Sénégal, avec trois départements, des collègues font beaucoup de recherches aussi bien ici au Sénégal qu’en Afrique et dans le monde. Nous avons jugé nécessaire de présenter les résultats de ces recherches à la communauté universitaire’’, a-t-il dit. Assane Diakhaté estime qu’‘’il y a une crise de l’éducation qui doit être analysée et discutée’’, à laquelle il faut trouver des solutions en recourant à la recherche. ‘’En tant que chercheurs, notre rôle [est] de faire des recommandations.’’Les décideurs doivent aussi s’impliquer dans la résolution de cette ‘’crise’’, selon M. Diakhaté. ‘’Nous avons beaucoup de problèmes ici au Sénégal, comme ailleurs, où nous avons vu des élèves changer de comportements en s’attaquant à des symboles de leur école’’, a-t-il souligné. Plusieurs institutions soutiennent l’organisation du colloque. On peut citer la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie et le Centre national d’éducation populaire et sportive de Thiès (ouest).AMD/ASB/ESF

SIX MILLE LITS SUPPLÉMENTAIRES ATTENDUS AU CAMPUS SOCIAL DE L’UCAD

Saly-Portudal, 8 nov (APS) – Six mille lits supplémentaires seront mis à la disposition des étudiants de l’université Cheikh-Anta-Diop, après la livraison de huit pavillons en construction, a annoncé, mardi, à Saly-Portudal (ouest), le directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Maguette Sène. ‘’Il y a des chantiers qui sont en cours. Dans la grande cité, il est prévu huit nouveaux pavillons, et six nouveaux pavillons à la cité Claudel. Quand ils seront réceptionnés, ils vont augmenter la capacité d’hébergement du COUD de 6.000 nouveaux lits’’, a-t-il dit. Sène intervenait à un atelier du Centre des œuvres universitaires de Dakar.

Cette rencontre de trois jours a démarré lundi. Elle permettra de ‘’réfléchir sur un ensemble de textes’’ découlant de la loi d’orientation du 19 avril 2022 sur le secteur parapublic.

Selon le directeur général du COUD, depuis 2012, des efforts ont été faits pour l’augmentation de la capacité d’accueil du campus social de l’université Cheikh-Anta-Diop, dont le nombre de lits est passé de 5.000 à 11.000. Dans quelques mois, ‘’la capacité de 2012 sera quadruplée’’, et ‘’d’ici à décembre, on va réceptionner trois pavillons qui vont fournir aux étudiants une capacité supplémentaire de 800 lits’’, a promis le directeur général du COUD. Maguette Sène assure que les pouvoirs publics sont en train de faire d’importants investissements dans ce sens, étant entendu que tous les étudiants ne peuvent pas bénéficier de logements universitaires. ‘’L’hébergement n’est pas garanti à tous les étudiants, il y a des critères d’excellence qui président à [son accès], mais l’Etat fait des efforts. De jour en jour, on voit la capacité d’accueil augmenter’’, a-t-il dit. Interrogé sur la question de la fourniture du campus social en eau, le directeur général du COUD explique que tous les travaux prévus pendant les vacances ont été réceptionnés. ‘’Le manque d’eau à l’université, c’est plus ou moins endémique dans la mesure où on a une population de 100.000 personnes là où il était prévu d’y loger 30.000 personnes. Donc, en termes de dimensionnement des conduites d’eau, il y a problème’’, a-t-il souligné. Pour pallier ce manquement, le COUD a mis en place des bâches à eau dans les pavillons, en plus d’un dispositif d’approvisionnement utilisant des citernes, selon Maguette Sène.FD/BK/ESF

UN ROMAN D’OLIVIER ROGEZ DÉMASQUE LES FAUX DÉVOTS ET LES ESCROCS DE LA FOI

Dakar, 8 nov (APS) – Le roman initiatique du journaliste Olivier Rogez intitulé « Là où naissent les prophètes » (éditions Le Passage) lève le voile sur les « faux dévots » et les « vrais escrocs de la foi » opérant le long de la bande sahélienne. Le romancier et grand reporter à Radio France Internationale (RFI) explore la frontière qui sépare la « vérité individuelle des illusions collectives ». « Entre les faux dévots, les fondamentalistes, les vrais escrocs et les criminels, reste-t-il encore une place dans ce monde pour la foi sincère ? », lit-on dans le roman de 340 pages paru en 2021 à New York et à Paris. De Monrovia à Douala en passant par Yamoussoukro, Abidjan, Lagos et le lac Tchad, le livre explore le phénomène de la « mercantilisation de la foi ». Wendell, l’un de ses personnages, est un pasteur qui passe le plus clair de son temps à prêcher dans les rues de Monrovia, la capitale du Liberia, mettant à profit le pouvoir qu’il prétend détenir de pénétrer le monde des anges. Frances est une jeune évangélique américaine. Convaincue qu’elle est bénie de Dieu, elle arrive à persuader Wendell de la suivre pour un périple sur les routes d’Afrique de l’Ouest, dans le but d’ »évangéliser » le nord du Nigeria, fief de l’organisation djihadiste Boko Haram, qui a tué des milliers de personnes dans ce pays. Le roman évoque aussi le parcours de Laya, une jeune Camerounaise fugueuse, qui croise le chemin d’un mystique soufi, lequel sillonne la brousse en quête d’une cité idéale. Le livre d’Olivier Rogez s’appesantit sur la stratégie des commerçants de la foi, qui répandent « la richesse matérielle » et prétendent être aimés de Dieu.

Belle voiture, costume Armani et téléphones dernier cri

« C’était le grand paradoxe, s’il prêchait la pauvreté, il ne mangerait plus à sa faim. Et qui dans ce pays ferait confiance à un pasteur fauché ? » se demande le narrateur en parlant du pasteur Wendell. « Ici, les pasteurs se devaient de rouler en belle voiture, de s’habiller en costume Armani et d’exhiber des téléphones dernier cri (…) Pour prouver que l’on était aimé de Dieu, il fallait être riche, la pauvreté constituait a contrario la marque des réprouvés. » Sous nos cieux, affirme Wendell, « l’évêque dépasse en importance le député ou même le ministre ». « Parfois, il égale un président. » Le narrateur se demande s’il y avait une « place pour Dieu » dans l’emploi du temps bien rempli de cet « homme d’affaires », qui passait ses journées à faire tourner son entreprise en investissant dans de nouvelles activités lucratives, dont la location d’appartements, le transport de marchandises et la protection rapprochée de personnalités. Le roman s’attarde sur les élites religieuses musulmanes et l’influence épistémologique extérieure. Il met en relief des prêcheurs d’un « rigorisme absolu », « fort éloigné des habitudes [religieuses] locales ». En analysant le contexte sécuritaire du Sahel confronté à l’émergence de mouvements djihadistes, le livre s’inquiète notamment de l’avenir des communautés africaines qui « s’éloignaient les unes des autres ». Olivier Rogez est aussi l’auteur des romans « Les Hommes incertains » (2019) et « L’ivresse du serpent Dida » (2017), qui a été récompensé du Grand Prix du premier roman de la Société des gens de lettres en 2017.SMD/ESF/BK

MACKY CONFINE LA PRESSE

https://www.sudquotidien.sn Coupure des signaux de télévisions et de radios, Arrestations et intimidations de journalistes… Le principe de la liberté de la presse et de la liberté d’expression est constamment mis à rude épreuve au Sénégal depuis l’avènement au pouvoir du président Depuis l’avènement du régime du président Macky Sall, le principe de la liberté de la presse et de la liberté d’expression est constamment mis à rude épreuve au Sénégal. L’arrestation de l’administrateur du site d’information Dakarmatin, Pape Alé Niang pour « diffusion d’information de nature militaire sans autorisation de la hiérarchie » semble ainsi s’inscrire dans cette situation.

De sorte que l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des journalistes semble confiner le droit du public à l’information quand il ne viabilise pas une liberté d’expression à deux vitesses : Aliou Dembourou Sow, Ameth Suzanne Camara, Gaston Mbengue

L’arrestation de l’administrateur du site d’information Dakarmatin, Pape Alé Niang, pour « diffusion d’information de nature militaire sans autorisation de la hiérarchie » remet au goût du jour le débat sur la liberté de la presse et, au-delà la liberté d’expression au Sénégal sous le régime du Président Macky Sall. En effet, nonobstant ses efforts consentis notamment dans l’adoption du projet de Loi portant Code de la presse censé ouvrir de nouvelles perspectives au secteur de la presse sénégalaise, les relations entre l’actuel chef de l’Etat et certains acteurs de la presse nationale sont loin d’être exemplaires. La preuve depuis son accession au pouvoir le 25 mars 2012, le Sénégal s’est inscrit dans une position d’instabilité chronique dans le classement mondial de la liberté de la presse, publié chaque année par l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) depuis 2002 et portant sur les conditions de travail des journalistes dans 180 pays et territoires du monde entier. De la 49e place au classement mondial de la liberté de 2021, le Sénégal est passé à la 73ème position sur 180 pays dans le Classement de 2022 soit, un bond en arrière de 24 places alors qu’il était classé 47e dans le rapport 2020. En 2019, le Sénégal est classé 49e/180 alors qu’il était respectivement 50e en 2018, 58e en 2017, 65e en 2016, 71e en 2015, 62e en 2014 et 59e en 2013. Ces différents classements qui placent le Sénégal derrière des pays comme Les Seychelles (pays africain le mieux noté de ce classement), la Namibie, l’Afrique du Sud, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire voire le Burkina Faso et la Sierra-Léon renseigne à suffisance sur l’état global des rapports tendues qu’entretiennent l’actuel chef de l’Etat et des acteurs de la presse nationale.

 Coupure des signaux de télévisions et de radios

Avec l’avènement du président Macky Sall, beaucoup de Sénégalais croyaient avoir tourné définitivement la page du « monstre » qui avait procédé le 17 octobre 2005, à la coupure du signal des radios : Première Fm, Sud Fm, Walf Fm, Oxy-Jeunes Sud FM et retiré des kiosques des exemplaires du journal Sud Quotidien daté du même jour. Seulement, ils ne vont pas tarder à déchanter. En mars 2021, après une mise en demeure d’arrêt de la diffusion en direct des manifestations violentes déclenchées par l’arrestation de l’actuel maire de Ziguinchor dans le cadre de la procédure de « viols répétés » et « menaces de mort » qui l’oppose à Adji Sarr, l’actuel président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a procédé à la coupure des signaux de Walf Tv et Sen Tv. Cette décision de Babacar Diagne marquait une rupture d’avec la position qu’avait toujours adoptée son prédécesseur, feu Babacar Touré (ex-patron du Groupe Sud Com) par rapport aux instructions de couper le signal à des organes de presse à la suite de la diffusion de certaines informations hostiles au régime. D’ailleurs, ce dernier, au nom du principe de « respect de la sacralité de la liberté de presse », n’hésitait pas à mettre sur la table sa démission à chaque fois qu’il recevait un ordre de fermeture du signal d’organes de presse. C’était le cas avec le Groupe Walfadjri à la suite de la sortie de feu Sidi Lamine Niasse, Pdg dudit groupe de presse à la veille du référendum de 2016.

Arrestations et intimidations de journalistes

Autre fait confortant les relations tendues qu’entretient l’actuel régime avec une certaine presse, on peut également citer les cas d’arrestations de journalistes dans l’exercice de leur mission d’information du public. Entre 2012 et 2016, plusieurs journalistes des médias privés ont été convoqués devant la redoutable Division des investigations criminelles ou la Section de recherche de la Gendarmerie nationale suite à la diffusion des articles en lien avec le régime en place. C’est le cas pour l’ancien Directeur de publication du journal « L’observateur », Alioune Badara Fall, suite à un article de son reporter Mamadou Seck sur l’envoi en Arabie Saoudite de 2 100 soldats sénégalais pour la guerre au Yémen, publié le 8 mai 2015. La même année, trois journalistes de D-Média ont été également convoqués par la même Division des investigations criminelles (Dic) suite à la reprise d’un article publié par le journal français Le Monde incriminant l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, dans les fonds russes de Lamine Diack Ces arrestations avaient, d’ailleurs, poussé l’ancien Secrétaire général du Synpics Ibrahima Khaliloulah Ndiaye à monter au créneau pour dénoncer ce qu’il appelle une « tentative d’intimidation ». « Les journalistes ne doivent pas être là que pour l’intérêt du public. Ils doivent faire en sorte que ce que cachent nos dirigeants soit connu du grand public. Donc, les journalistes ne doivent nullement céder à la pression ou à l’intimidation. Ils doivent continuer à faire leur travail dans le respect des règles et des lois existantes, et n’avoir pour objectif que d’informer le public », avait-il fait remarquer dans les colonnes de l’Observateur. Toujours dans ce lot d’arrestations de professionnels de l’information dans l’exercice de leur fonction, on peut également citer celle du doyen Adama Gaye. Suite à un texte partagé sur sa page Facebook, Adama Gaye a été interpellé le 29 juillet par la Division des investigations criminelles, sur instruction de l’ancien Procureur de la République pour « offense au président de la République » et « atteinte à la sûreté de l’État ».

La politique de deux poids-deux mesures concernant le partage des procès-verbaux d’enquêtes et autres documents estampillés «secret défense»

La diffusion par des organes de presse du contenu des procès-verbaux d’enquêtes et autres document estampillés « secret défense » n’est pas une nouveauté au Sénégal. Depuis l’avènement du régime en place, des organes de presse ont toujours partagé des contenus des auditions et autres enquêtes surtout quand ceux-ci ont tendance à conforter la position du régime en place. C’était le cas lors de la procédure de la traque des biens supposés mal acquis initiée contre les dignitaires de l’ancien régime libéral. A chaque audition des personnalités incriminées, tout le contenu du procès-verbal de la police et même l’audition du juge d’instruction est publié dans son intégralité par certains organes de presse, dès le lendemain. Il en est également dans la procédure relative à la caisse d’avance de la mairie de Dakar initiée contre Khalifa Ababacar Sall. Dans le cadre de la procédure en cours visant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, des extraits de vidéos prises lors de la confrontation entre son accusatrice, Adji Sarr, et sa patronne Ndeye Khady Ndiaye dans le bureau de l’actuel doyen des juges d’instruction ont été largement partagés dans les réseaux sociaux après sans que personne ne soit inquiétée.

Une liberté d’expression à deux vitesses

Tout comme le partage des contenus de procès-verbaux d’enquêtes et autres document estampillés « secret défense », on note également un déséquilibre dans la démarche du ministère public (procureur de la République) dans la répression de certains faits susceptibles de troubler l’ordre public. En effet, si plusieurs personnes sont envoyées en prison sur instruction du procureur de la République pour des déclarations et autres opinions hostiles au président Sall ou des membres son régime à l’image des activistes Guy Marius Sagna, Cheikh Oumar Diagne pour ne citer que ceux-là, tel n’est pas le cas pour les proches du régime coupables parfois des faits plus graves. C’est le cas du responsable des enseignants de l’Apr, Ameth Suzane Camara, qui a publiquement appelé au meurtre sur la personne du leader de Pastef. Il y a également le promoteur de lutte Gaston Mbengue, frère cadet de l’actuelle présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, qui n’est pas inquiété malgré la gravité de propos racistes et xénophobes tenus à l’égard du maire de Dakar, Barthélémy Dias. La liste est loin d’être exhaustive. Nando Cabral GOMIS

Interdiction du port d’uniformes : Et les milices confrériques ?

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diom, avait mis en garde certains individus qui portent des cagoules et arborent des tenues et attributs dédiés aux forces de défense et de sécurité. A l’en croire, de pareils agissements créent la confusion aux yeux des populations et peuvent semer le doute sur l’imputabilité de certains actes malveillants susceptibles d’être commis par des personnes malintentionnées. De là, le ministre de l’Intérieur avait tenu à rappeler la loi interdisant le port de l’uniforme aux « civils ». Sans doute, il faisait allusion aux éléments des gardes rapprochées de certains leaders de l’opposition politique. En examinant à la loupe ce très « courageux » communiqué, « Le Témoin » quotidien tient à son tour à rappeler à Monsieur Antoine Félix Diom, magistrat par excellence et ministre par répression, qu’une loi possède une portée générale. Donc elle est impersonnelle ! Dans ce cadre, le ministre de l’Intérieur doit d’abord faire appliquer cette interdiction du port de l’uniforme militaire dans les foyers religieux abritant des milices confrériques ou communautaires en gourdins faciles qui jouissent de l’impunité la plus complète. Pire, ces milices font même la police à la place de la Police en procédant à des arrestations et interrogatoires musclés comme l’avait si bien déploré un commissaire de police. Pendant ce temps, de pauvres pères de famille se transforment en gardes auprès des leaders politiques pour gagner honnêtement leur vie. Attention à une justice à deux vitesses considérée comme facteurs de risques de violence, de révolte et de qui peut bruler notre Sénégal !Le Témoin

Question 3ème mandat : Ismaïla Madior Fall «indexe» le Conseil constitutionnel

https://www.dakaractu.com La question de la troisième candidature du président de la République s’est invitée au débat entre le ministre de la Justice et les membres de la Commission finances de l’Assemblée nationale. Ismaïla Madior Fall a encore lâché une bombe à fragmentation. « Dans la rédaction de la réforme de 2016, le président de la République Macky Sall, après avoir écrit que nul ne pouvait avoir deux mandats consécutifs, avait mis une disposition transitoire pour dire que cette disposition s’applique au mandat en cours (son mandat d’alors 2012-2019) » rappelle Ismaïla Madior Fall. Toutefois, fait-il savoir, « mais le Conseil Constitutionnel a enlevé cette disposition transitoire en arguant que dans une constitution, il ne doit y être inscrit des dispositions intemporelles. Pour les sages du Conseil Constitutionnel, il ne fallait pas mettre dans le texte des phrases qui ne sont d’aucune utilité après un temps »,  révèle le professeur dans les colonnes du quotidien « Les Échos ».

Mairie de Dakar : Barthélémy Dias vilipende le Préfet et met en garde le ministre de l’Intérieur

https://www.pressafrik.com « Depuis 6 mois, le Préfet de Dakar refuse d’approuver la nomination de mon cabinet et je suis sans sécurité » Le maire de Dakar Barthélémy Dias monte au créneau pour dénoncer une « situation injuste, précaire et insécuritaire » que lui aurait imposée le Préfet de Dakar en refusant d’approuver ses décisions de nomination des membres de son cabinet. « Depuis 6 mois, le Préfet de Dakar refuse d’approuver ma décision de nommer mon Directeur de cabinet, un fonctionnaire de la hiérarchie A qui est l’ancien Directeur de l’hôpital régional de Saint-Louis. C’est valable pour mon chef de cabinet, pour les éléments de ma garde rapprochée ainsi que beaucoup d’autres membres de mon cabinet. Ainsi, le Préfet de Dakar leur refuse tout salaire. Dans cet hôtel de ville, vous ne voyez aucun policier. Le Préfet de Dakar qui est un employé du ministre de l’Intérieur, a décidé que le maire de Dakar ne doit pas avoir de sécurité », a dénoncé Dias-fils.

Qui ajoute : « Aujourd’hui, un homme mal intentionné peut entrer dans cette mairie, prendre l’ascenseur, se diriger au bureau du maire, ouvrir la porte et lui tirer dessus. Le maire de Dakar est sans sécurité parce que nous avons affaire à des dirigeants qui ne sont pas démocrates ».

Barthélémy Dias s’est ensuite exprimé sur le communiqué du ministre de l’Intérieur (Document que le maire de Dakar a déchiré devant les caméras après l’avoir lu), rendu public jeudi soir, après que des hommes ont été aperçus sur la Corniche près du Palais de justice, habillés en treillis. Le maire de Dakar affirme que c’est dans l’optique de leur priver, lui et Ousmane Sonko, de toute sécurité. « Les éléments de nos sécurités rapprochées ne s’habilleront pas en boubous ou en costumes pour venir travailler et assurer notre sécurité. Ils vont s’habiller comme le font des gardes de corps dignes de ce nom. Ousmane Sonko a été convoqué jeudi dernier pour être, soi-disant, auditionné sur une affaire privée l’opposant à une dame. Mais la vérité est qu’ils ont profité de ce moment pour le dépouiller de sa garde rapprochée. Nous savons tous ce qu’ils cherchent à faire. Il y a un dossier Force spéciale qu’ils ont mis sur la table depuis un bon moment. Je vais vous faire une révélation : quand ils vont se rendre compte que le dossier sur le viol ne va mener nulle part avec Ousmane Sonko, ils vont chercher à l’accuser sur celui de Force spéciale », a expliqué Barthélémy Dias. Qui révèle : « cette semaine, la Sûreté urbaine a convoqué la Directrice de la Piscine olympique de Dakar pour l’interroger sur des personnes qui s’entraînent aux Arts martiaux dans ses locaux et qui pourraient faire partie d’une force spéciale. Je le dis ici, je ne fais partie d’aucune force spéciale. Et la personne qui donne ces cours d’Arts martiaux à la Piscine Olympique le fait depuis 5 ans alors que je n’étais pas encore maire ».

« Depuis plusieurs mois, on dépêche une centaine de nervis aux abords de mon domicile pour m’intimider »

Barthélémy Dias a tenu à mettre en garde le ministre de l’Intérieur et les autorités du Gouvernement sur des agissements qui frisent la provocation. Il accuse le régime en place d’avoir dépêché plus d’une centaine de nervis aux abords de son domicile sis à la Sicap Baobab pour l’intimider avec sa famille. « Si ces nervis reviennent une seule fois dans le quartier, ce sera leur dernière fois. Je mets en garde le ministre de l’Intérieur qui ne veut apparemment pas ouvrir ses yeux sur ça. Je demande à tous les jeunes de Baobab de se mobiliser », dit-il. Barthélémy Dias a également affirmé que tous ces agissements des responsables du régime en place ont un soubassement : « c’est la question du 3e mandat de Macky Sall. Et les Sénégalais les attendent au tournant, car c’est la mère des batailles ». Le maire de Dakar a également apporté son soutien au journaliste Pape Alé Niang, arrêté depuis dimanche pour avoir divulgué le contenu d’une enquête interne de la Gendarmerie qui démontre l’implication de hautes autorités dans un complot contre l’opposant Ousmane Sonko. « C’est une entrave à la liberté de la presse et à la liberté d’expression. Quand des pontes de notre gendarmerie sont impliqués dans un complot qui vise un opposant. Quand des magistrats sont impliqués dans ce complot. Quand un procureur de la République falsifie des Procès-verbaux pour charger un opposant, c’est que notre République est en danger. A l’heure où nous parlons, si nous étions dans une République, Serigne Bassirou Gueye croupirait en prison », a affirmé Barthélémy Dias

Barth à Macky : «Le 3e mandat ne vaut pas la patrie,ça ne passera pas.»

https://senego.com Les autorités de ce régime ne sont pas des démocrates. Nous sommes au courant qu’elles sont en train de préparer quelque chose. Mais, elles savent très bien que le 3e mandat ne passera pas, a fait savoir Barthelemy Dias. « On sait pourquoi, ils ont arrêté les gardes du corps de Sonko. 3e mandat, dagn koy téré Sénégal. Et ça, ce n’est pas le problème des gardes du Corps, mais de la population qui va s’occuper de cette question. Tapalé yi yeup amoul solo », laisse entendre Barthelemy. Poursuivant, le député déclare que quand des nervis avaient attaqué la marie de Mermoz, c’était dans le même contexte avec le débat sur le 3e mandat. « Ils sont obsédés par le 3e mandat qui ne passera pas. Il ne vaut pas la peine. ça ne passera pas.Selon toujours lui, « Macky veulent liquider toutes les personnes qui ont des ambitions pour le pays.  »

LES CADRES DE PASTEF SORTENT DU BOIS

https://www.sudquotidien.sn  Par la voix de Bassirou Diomaye Faye, Pastef Les Patriotes a apporté son soutien à Pape Alé Niang, mais aussi au refus du test ADN par Sonko, tout en annonçant la saisie de l’Assemblée nationale pour la dé-classification du rapport sur le capitaine Touré Par la voix de Bassirou Diomaye Faye, le président du Mouvement national des cadres patriotes (Moncap), le parti Pastef Les Patriotes a apporté son soutien au journaliste d’investigation Pape Alé Niang arrêté par la justice, mais aussi au refus du test ADN par le maire de Ziguinchor, tout en annoncé que la formation politique a saisi l’Assemblée nationale pour la dé-classification du rapport sur le capitaine Oumar Touré «discriminant» Ousmane Sonko dans le dossier qui l’oppose à Adji Sarr, en plus d’assurer que le Némékou tour va se poursuivre, malgré l’arrestation des cinq membres de la garde rapprochée du maire de Ziguinchor. M. Faye s’exprimait hier, mardi 8 novembre, lors d’une conférence de presse tenue à Dakar. La guerre des mots ne s’estompe pas dans la sphère publique sénégalaise. Par la voix de Bassirou Diomaye Faye, le président du Mouvement national des cadres patriotes (Moncap), le parti Pastef-Les Patriotes a apporté son soutien au journaliste d’investigation Pape Alé Niang arrêté et poursuivi pour avoir divulgué des « documents classés secret-défense » en plus du délit de propagation de fausses nouvelles. Il a aussi magnifié «toute la presse debout, particulièrement les journalistes d’investigation qui informent le peuple sénégalais sur les scandales qui plombent le développement économique et social du pays. Dans la foulée, il a exigé du président Macky Sall de mettre un terme aux violences contre la presse et a l’intimidation exercée sur les journalistes». Selon Bassirou Diomaye Faye «Le Sénégal va à la dérive».

 LA POURSUITE DU NÉMÉKOU TOUR

«Nous avons noté récemment l’arrestation sans convocation des membres de la garde rapprochée du président Ousmane Sonko pour essayer de mettre un terme au Némékou tour», a-t-il dit. «Je voudrais dire ici au nom du bureau politique de Pastef-Les Patriotes cette sympathique victorieuse dans la perspective de 2024, à savoir le Némékou tour, va se poursuivre», a-t-il annoncé.

NON AU TEST ADN, OUI À LA DÉCLASSIFICATION DU RAPPORT SUR LE CAPITAINE TOURÉ

Le président du Moncap a rejeté par ailleurs le test ADN et annoncé que son parti a saisi l’Assemblée nationale pour la déclassification du rapport sur le capitaine Oumar Touré qui disculpe le leader de Pastef. «Lors de cette audition, Ousmane Sonko a établi le complot, dont il s’est toujours dit être victime, en mettant à la table des pièces à conviction irréfutables. C’est ce dont la justice a véritablement besoin pour dire le droit, mais pas du sang du président Ousmane Sonko, dont rêvent certains pour aller voir je ne sais qui. Une chose est sûre, le parti Pastef-Les Patriotes n’aurait jamais laissé le président Ousmane Sonko donner ne serait-ce qu’une demi-goutte d’une demi-goutte de son sang à des personnes qu’il accuse, preuve irréfutable à l’appui, d’être impliqués dans un complot visant à le liquider politiquement. Et il ne le fera jamais !», a-t-il déclaré. Non sans ajouter : «Si la justice veut une manifestation dans toute sa splendeur de la vérité du complot, elle n’a qu’à déclassifier le rapport que l’ancien Inspecteur des impôts et domaines présente comme preuve de son innocence. C’est dans cette logique que notre parti Pastef-Les Patriotes a saisi l’Assemblée nationale pour demander que ce rapport soit déclassifié et mis à la disposition du peuple sénégalais.» Bassirou Diomaye Faye a aussi invité le président Macky Sall à ne pas «engager le Sénégal dans un chantier de troisième mandat sanglant que personne n’acceptera, parce qu’il n’y aura pas de monarchie dans ce pays». «Le futur du Sénégal se fera sans Macky Sall», a-t-il lancé face aux journalistes. «Nous appelons encore une fois les guides religieux qui sont des régulateurs sociaux d’être dans la prévention. Tout ce que nous voyons aujourd’hui comme VAR contre Macky Sall et ses souteneurs peut leur être accessible et il leur appartient de lui faire entendre raison parce qu’une vie perdue est une mort de trop», a-t-il souligné. PAPA MOUSSA CAMARA

SAVOIR PARTIR À TEMPS PAR YASSINE FALL ET JACQUES HABIB SY

Il est temps de vous en aller, monsieur Macky Sall, afin d’affronter les tribunaux du peuple qui ne manqueront pas de vous attraire devant leurs juridictions pour répondre du chapelet interminable de morts tragiques, de vies brisées sur votre parcours L’arrestation récente du journaliste Pape Alé Niang précédée par des dizaines d’emprisonnements arbitraires et injustes d’honorables citoyens, les interminables prises de parole publiques arrogantes voire menaçantes et surtout le remue-ménage incessant contre le président Ousmane Sonko sont le point de mire de l’actualité au Sénégal. Les opposants sont l’objet de harcèlements injustifiés de tous ordres aux seules fins d’assurer au chef de l’État une hégémonie asphyxiante sur l’espace politique national et sur la société. Les jeunes, les femmes, les personnes du troisième âge font l’objet d’atteintes aussi graves qu’intolérables de leurs droits les plus essentiels  : droits de manifester, de marcher, de s’exprimer librement, d’avoir accès à un emploi digne, de jouir sans entraves de leur patrimoine foncier et d’accéder pleinement aux ressources halieutiques, énergétiques et minières, aux services et opportunités garantis par la loi fondamentale. Par-dessus tout, la fuite en avant de monsieur Macky Sall, président de la République et chef de parti politique coalisé à une minorité d’apparatchiks impliqués, pour la plupart, au plus haut point dans le pillage outrancier des biens et deniers publics, plante un malaise permanent qui pourrait rapidement dégénérer en un chaos total de notre société et de ses institutions. C’est pourquoi monsieur Macky Sall doit savoir raison garder s’il a encore un tant soi peu de discernement et de sang froid pour entendre la voix de la sagesse.

L’écrasante majorité des Sénégalais ne veulent pas de lui dans une posture de troisième candidature aux commandes suprêmes du pays ou de parrain d’un hypothétique « dauphin ».

Il est temps de vous en aller, monsieur, et d’avoir le courage d’affronter les cours et tribunaux du peuple qui ne manqueront pas, à n’en pas douter, de vous attraire devant leurs juridictions pour répondre du chapelet interminable de morts tragiques, de vies brisées et de haute trahison qui jalonnent votre parcours funeste. En attendant, nous vous demandons de libérer Pap Alé Niang et tous les prisonniers politiques, les nombreux activistes et gens de l’art, les membres de la garde rapprochée du président Ousmane Sonko et de laisser les magistrats dignes et libres prendre en mains le dénouement, sans entrave aucune et sans entourloupettes inutiles, du procès de votre principal opposant et de l’ultime espoir du peuple sénégalais.

Les sales dossiers de Macky Sall qui vont le chasser du pouvoir…

Ça sent la fin de règne pour le Président Macky Sall. Les erreurs et incartades s’accumulent à l’approche de la présidentielle de 2024. En l’espace d’un mois, les scandales du camp présidentiel ont étouffé les actes positifs du Président. Le scandale du contrat d’armes et l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang ont eu un écho défavorable à l’international et terni l’image du Président au point de reléguer au second plan, la baisse des prix opérée par le gouvernement. Comme Wade avant la présidentielle de 2012, Macky Sall crée les propres germes de sa destruction. Le Président Macky Sall est affaibli à 15 mois de la présidentielle… Macky Sall a de bons projets. Il a réalisé plusieurs infrastructures et construit de nombreux hôpitaux. Il y a aussi le TER, et ce bijou magnifique qu’est le stade Me Abdoulaye Wade sans compter la construction de l’autoroute à péage Ila Touba. Mais tout ceci est entaché par les scandales qui frappent son régime. Des membres du camp présidentiel sont impliqués dans de nombreux scandales, sans qu’ils ne soient inquiétés et traduits en justice. Alors que, la plupart d’entre eux ont été épinglés dans des rapports de corps de contrôle de l’Etat. Mais, ils ne sont jamais inquiétés. Le Président de la République Macky Sall a avoué lui-même qu’il recevait des rapports accablants qu’il plaçait sous le coude. D’où le sentiment qui se dégage, que c’est lui qui couvre les nombreux scandales son régime. L’affaire Pétro Tim, personne n’en parle plus. L’affaire Boughazelli semble être rangée aux oubliettes. Abdou Karim Sall, qui vient d’être relevé de son poste de ministre de l’Environnement voit son nom être cité dans des scandales. L’affaire des gazelles Oryx est encore fraiche dans la mémoire des Sénégalais. Que dire maintenant de ce scandale qu’il laisse derrière lui avec cette affaire d’un contrat d’armements pour les agents des Eaux et Forêts d’un coût de 45 milliards de FCFA ? Qui plus est ce contrat pour équiper les Eaux et Forêts a été signé au profit d’une société appartenant à un Nigérien qui n’est pas de bonne réputation ? De quoi réveiller tous les soupçons. 45 milliards pour équiper uniquement les Eaux et Forêts en armements. Depuis que cette affaire a éclaté, aucune explication convaincante n’a été donnée pour expliquer aux Sénégalais sur ce qui s’est passé.

Une partie de l’hôpital bradée

Une partie de la réserve foncière vient d’être bradée, malgré l’opposition de toute l’opinion publique, le régime est allé jusqu’au bout. Il a persisté et a vendu une partie de la réserve foncière de l’hôpital Aristides Le Dantec. Puis, il y a eu cette affaire de trop, avec l’arrestation du journaliste Pape Allé Niang parce que tout simplement, il gêne le pouvoir à travers les opinions qu’il donne à chaque évènement politique. Lui aussi, fait partie ceux qui dénoncent le plus les nombreux scandales sous le régime du Président Macky Sall. L’opinion publique nationale ainsi que celle internationale semble de plus en plus tourner le dos à Macky Sall. Tant les scandales deviennent de plus en plus nombreux. Ils ternissent la réputation du régime… Pourtant Macky Sall ne veut pas de tout ça, lui qui aura besoin justement d’un soutien de l’opinion nationale et celle internationale, pour valider sa candidature à un troisième mandat en 2024. Macky Sall est en train de plus de perdre de soutien. Il est responsable lui-même de la situation, en fermant les yeux sur les scandales répétitifs causés par les membres de son entourage. Comme Me Abdoulaye Wade, Macky Sall lui-aussi, est celui qui est en train lui-même de scier la brancher sur laquelle, il est assis, en laissant passer de nombreux scandales.Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

Sonko crée une «nouvelle» affaire qui va perdre Macky et son régime

Le Président Macky Sall est plus que jamais déterminé à faire son troisième mandat. Il est en train de déployer tous les moyens dont il dispose pour arriver à ses fins. Malgré tous les efforts consentis, il risque de rater la course pour la présidentielle de 2024. Le dossier de viol dans lequel son principal adversaire, Ousmane Sonko est cité, se dresse entre lui et le pouvoir. Cette affaire banale cache une affaire dans l’affaire. Le leader du parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) hante le sommeil du chef de l’Etat. Même étant accusé de viols répétitifs et menaces avec arme, il trouve le moyen de mener la vie dure à Macky Sall. Ousmane Sonko a réussi à tourner cette affaire en complot. Avec ces nombreuses sorties, il a réussi à convaincre bon nombre de sénégalais qu’il était victime d’une cabale de la part du régime en place. Avec l’aide de certains de ses inconditionnels tapis au sein des forces de l’ordre, il a mis la main sur certains documents qui lui donnent confiance sur l’issue de l’affaire dite «Adji Sarr». Malheureusement, ces documents, classés secret défense pour certains, se sont retrouvés sur la toile. Et entre les mains de certains journalistes. Ce qui a créé une affaire dans l’affaire. Car ces documents font partie des motifs de l’arrestation de Pape Alé Niang. Une arrestation devenue un véritable problème pour le Palais. Ces documents portent de graves accusations sur l’ancien Procureur Bassirou Guèye. Ce qui pourrait affirmer la thèse du complot brandie par Sonko. Alors le nouveau Procureur de la République, Amady Diouf, est entré dans la danse pour limiter la casse. Malheureusement, son entrée maladroite ne fait que semer le doute dans la tête des sénégalais. En arrêtant le journaliste, le régime de Macky vient de confirmer que tout n’est pas rose dans cette affaire. Trop de zones d’ombre entourent cette affaire qui ne concerne que deux justiciables sénégalais. L’arrestation de Pape Alé  ne sera pas sans conséquence. Les acteurs de la presse y voient une grave entorse à la liberté de la presse. D’ailleurs, la coordination des associations de presse (CAP) exige la libération immédiate du confrère. Mieux, des associations internationales comme Reporters sans frontières se sont mêlées de cette affaire. Ce qui fait une très mauvaise publicité pour Macky Sall dont l’image a pris un sacré coup ces derniers jours. Arrêter un journaliste est un signe de recul démocratique. En 2015, le Chef de l’Etat a bien affirmé qu’au cours de sa gouvernance, on ne verrait jamais un journaliste jeté en prison pour délit de presse. Mais sept ans après, Macky se dédit en confirmant que l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko cache de nombreux mystères. Et sur le plan politique, ces manigances du pouvoir peuvent bien se comprendre. Le chef de l’Etat n’a d’yeux que pour son troisième mandat. Il écrasera toutes les menaces politiques qui se dresseront sur son chemin. Pape Alé en fait partie. Tout comme Madiambal Diagne, Pape Alé ne cache pas son appartenance politique. Le patron de Dakar Matin est un élément essentiel du dispositif de Pastef pour combattre Macky Sall. Après son arrestation, Ousmane Sonko s’est même empressé de faire un communiqué. Ce qui confirme la connivence entre les deux hommes. Car Sonko n’a jamais levé le petit doigt quand des groupes de presse se faisaient attaquer. Pape Alé nous a habitués à ses sorties hors du commun et ses attaques frontales contre le gouvernement. Pour tout cela, il représente une menace à éradiquer pour le pouvoir. Mais c’est le partisan de Sonko qui semble être la cible du pouvoir. Et non le journaliste. Quoiqu’il en soit, Macky s’est fait piéger. Et s’en prendre à Pape Alé c’est se mettre à dos une bonne partie de la presse… Macky est peut-être un génie politique. Mais à quinze mois de la présidentielle, il a perdu tout sens de l’orientation. Tous ces plans tombent à l’eau. En arrêtant Pape Alé, un journaliste proche de Sonko, Macky ne fait confirmer la thèse du complot vis-à-vis de son éternel adversaire. Ce nouveau dossier soulève moult réactions. Des réactions qui vont faire des dégâts pour le régime finissant de Macky.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru

11 mesures phares du président de la République : Le Mouvement National des Femmes de l’Apr s’en félicite et appelle à leur effectivité.

https://www.dakaractu.com Dans un communiqué rendu public, le mouvement national des femmes de l’Apr apprécie à sa juste valeur les différentes mesures prises par le chef de l’État face à la cherté de la vie.  » Son Excellence le Président Macky SALL vient de prendre onze (11) mesures  phares et 55 décisions pour la réduction de la cherté de la vie en faveur de  toutes les couches de la population, allégeant ainsi de manière significative le  lourd fardeau qui pèse sur les couches les plus vulnérables. Ces 55 décisions du Chef de l’État traduisent clairement l’engagement de Son  Excellence le Président Macky SALL pour l’amélioration constante des conditions de vie des Sénégalaises et des Sénégalais, ainsi qu’un leadership capable de mobiliser le patronat, les industriels, les commerçants et les associations de consommateurs dans le cadre d’une large concertation  pour une lutte globale contre la volatilité des prix sur le marché mondial ». Selon ledit mouvement, c’est l’occasion pour l’ensemble des acteurs de soutenir cette politique et de s’y mettre pour l’application correcte des 11 mesures.  » Le Mouvement National des Femmes de l’APR estime, qu’en prenant de telles décisions pour protéger les populations du marasme de la conjoncture  internationale, Son Excellence le Président Macky SALL nous interpelle toutes  et tous et nous incite à nous constituer en un front de citoyenneté et de solidarité pour que ces mesures soient effectivement appliquées et  aboutissent au soulagement des souffrances des populations. Sachant que Son Excellence le Président Macky SALL ne ménagera aucun effort et saisira toutes les opportunités de protection des intérêts vitaux des populations, le Mouvement National des Femmes de l’APR exhorte les sénégalaises et les sénégalais à continuer de lui accorder leur confiance, à lui transmettre leurs demandes sociales et à soutenir l’effectivité de ces 55  décisions salutaires ».

Du caractère arbitraire de l’arrestation de Pape Alé Niang : la Cap a tout faux Par Moustapha Diakhatė

Dans le droit positif sénégalais il n’y a pas de dépénalisation des délits de presse. L’arrestation de Pape Alé Niang ne constitue pas une atteinte à la liberté de presse encore moins à la liberté d’expression. En sa qualité de journaliste expérimenté, Pape Alé Niang ne peut pas ignorer que la confidentialité d’information contenue dans un document militaire estampillé « secret défense » n’est ni exploitable ni publiable. Au Sénégal « le secret défense » et « le secret de l’instruction »priment sur les libertés de presse, d’expression et le droit du public à l’information. Dans ces conditions, le délit de recel de violation du secret défense justifie son arrestation. En réalité Pape Alé niang, en propageant un document militaire estampillé « secret défense », ne cherche pas à informer mais plutôt à faire de la subversion politicienne, au mépris de la sécurité nationale, du respect du code pénal, du code de la presse, de l’éthique et de la déontologie journalistiques.

Pour toutes ces raisons, la déclaration de la Cap à la suite de l’arrestation de Monsieur Pape Alé Niang est inopportune et dangereuse. Elle relève d’un corporatisme de mauvais aloi.

Où étaient la cap lorsque Monsieur Pape Alé Niang a menti sur le Général Moussa Fall ? Où étaient la Cap lorsque Monsieur Pape Alé Niang a reçu en don le site dakarmatin d’un homme politique sénégalais ? Où étaient la Cap lorsque Monsieur Pape Alé Niang, en journaliste de connivence, a transformé ledit site en une entreprise de propagande à la solde de son bienfaiteur ? La Cap et l’ensemble de la presse sénégalaise doivent se soumettre à cette vérité : le devoir du journaliste d’informer et le droit du public à recevoir des informations sont limités par les exigences de confidentialité liée au déroulement d’une enquête judiciaire ou du « secret défense ». En soutenant Monsieur Pape Alé Niang, la CAP est dans le corporatisme débile. Contrairement à ses autoproclamations, elle œuvre pour un journalisme de connivence, inféodé à des chapelles partisanes, irresponsable, irrespectueux des règles d’éthique et de déontologie. La Cap, au lieu de couvrir les dérives journalistes et la pagaille médiatique qui gangrènent la démocratie sénégalaise, doit travailler à débarrasser notre pays du journalisme de connivence et des charlatans chroniqueurs.Pour l’amour du Sénégal,Vive la République !Vive le Sénégal !

Pourquoi ne fait-il jamais ce qu’il dit ? Par Ndiaga Ndiaye

L’arrestation de PAN est loin d’être son premier coup de pied à la Liberté de presse. Rappelons-nous. Le 13 juillet 2015, sur instruction du Procureur, des gendarmes de la SR de Colobane avaient arrêté, dans les locaux de L’Observateur, Alioune Badara Fall et Mamadou Seck respectivement Directeur de publication et reporter dudit quotidien. Il leur avait été reproché d’avoir « révélé des détails sur l’envoi des troupes sénégalaises au Yémen ». En effet, dans un papier publié le 8 mai 2015, Mamadou Seck informait, jusqu’à certains détails, sur la mission « Tempête décisive » et y évoquait les deux groupes combat des Jambars, Alpha et Bravo composés de réservistes et de militaires actifs. Ils seront présentés devant le Procureur qui les avait finalement inculpés pour « divulgation de secret d’État ». Pressés par les enquêteurs, ABF et son reporter avaient invoqué l’article 11 de la Charte des journalistes du Sénégal pour ne pas donner leurs sources.

7 après, sur une affaire moins sensible au regard du caractère de cette intervention militaire de nos soldats au Yémen et des détails contenus dans l’article de Mamadou Seck, pourquoi, diable, PAN doit livrer ses sources ?

Dans cette même affaire consécutive à l’envoi controversé de 2100 Jambars pour soutenir l’Arabie Saoudite dans sa croisade contre les rebelles houthis, le Directeur de publication du journal L’Enquête, Mamadou Wane, avait été, lui aussi, arrêté avant d’être relâché. Sur une autre affaire mais dans la même période, Mouhamed Guèye, Directeur de publication du Quotidien fut également arrêté et gardé à vue pour avoir diffusé le procès-verbal de l’audition du défunt Thione Seck sur cette rocambolesque histoire de faux billets. Face à cette vague d’arrestations, le SG du Synpics d’alors, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, était sans ambages : « Cette fuite en avant ne peut accoucher que d’un monstre, que notre démocratie croyait avoir définitivement enterré et par lequel la presse, le cas échéant, ne se laissera pas dévorer « . Alors aux confrères de PAN qui, aujourd’hui, veulent jouer aux vierges effarouchées, il serait bien de leur demander de nous rappeler la position qu’ils avaient défendue sur ces deux affaires. Je revois, depuis hier, une vidéo d’octobre 2015 du Président Sall dans laquelle il clamait, perdu dans un regard démagogue, » vous ne verrez jamais, pendant ma gouvernance au Sénégal, un journaliste mis en prison pour un délit de presse ». Il faut arrêter ses VAR. Qu’est-ce qu’il a dit et fait depuis qu’il est là ? Que vaut sa parole? RIEN. NADA. TUUS. Il n’a aucun respect pour la parole donnée. Il aime se dédire, trahir et travestir. Il n’aime pas la contradiction. Il n’aime pas le brassard rouge. Il n’aime pas la liberté. Ni d’expression ni de presse. Il aime la docilité et ne fait qu’encourager la trahison, l’incorrection depuis qu’il est là. Il promeut la méchanceté gratuite et se satisfait de l’incurie de ses partisans. C’est un partisan du terrorisme d’État parce qu’il arme les bandits à col blanc. Il est joufflu et ventru. Il a un nom. Appelez-le comme vous voulez. Pour moi, le dictateur n’est plus mou. Avant d’accéder au Pouvoir, il préférerait PAN, de très loin, à tous ces journalistes et chroniqueurs qui le soutiennent dans ses bêtises. Aujourd’hui, il n’aime plus PAN. Il n’aime pas SONKO non plus. Il les déteste à mort. La haine est sa récompense pour leur dignité et leur courage? Le patriotisme vaincra. Qui vivra verra!* Par Ndiaga Ndiaye, Professeur d’Anglais

Arrestation de Pape Alé Niang : Diversion (Par Kaccoor Bi)*

C’est à croire qu’on a enfumé ce charmant pays avec de savoureux effluves de chanvre indien au point que ses habitants sont tous dans les vapes. Tous dans les nuages à délirer. Un pays sens dessus-dessous. Ça parle encore d’un viol imaginaire, de certificats médicaux, de test Adn et autres arguties juridiques ou médicales. Des hommes politiques et juristes contredisent les médecins et se disent plus expérimentés qu’eux dans leur science. Pendant ce temps, celui qui est aux manettes et qui a mis en place, il y a quelques mois, un gouvernement de combat, est dans les airs. Il voyage, voyage sans que cela se sente sur notre vécu. Il dit porter la parole d’un continent qui peine à s’entendre. Dans son pays, lui-même ne s’entend pas avec son opposition. Et voilà que ces messieurs du pouvoir se découvrent lamentablement. Pendant qu’ils cogitaient pour nous sortir de la misère, un gros scandale relatif à un contrat en armements et estampillé « Secret Défense » est mis sur la place publique. Leurs tentatives de noyer le poisson ont laissé tout le monde dubitatif. En fait, personne n’a cru à leurs laïus avant que leurs accusateurs ne viennent corser la note. Autour de cette nébuleuse transaction, il y aurait une grosse surfacturation. Tout cela n’a pas intéressé le Procureur qui semble avoir d’autres vies à briser. Des voleurs reconnus comme tels sont impunis. Ils n’ont rien fait, voyons, vu qu’ils appartiennent au régime en place ! Face à la polémique qui enfle sur les 45 milliards, il fallait ouvrir un contrefeu et faire diversion. Ce fut d’abord le déploiement spectaculaire des forces de sécurité et l’arrestation de la garde rapprochée de leur plus sérieux adversaire lors de son audition par le doyen des juges. Ça a fait pschitt !! Alors, ils ont arrêté le pauvre Pape Alé Niang. On lui reproche des propos de nature à nuire à la défense nationale et des manœuvres tendant à compromettre la sécurité publique et à occasionner des troubles. Rien que ça ? On lâche le gros morceau d’une gigantesque surfacturation pour du menu fretin. Diversion, diversion !!!!* LE TEMOIN

Y’en a marre : «Au lieu de s’en prendre à la presse,l’État devrait s’attaquer au mal qui infecte nos … »

https://senego.com La Coordination du mouvement Y’en a marre exige la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste Pape Alé Niang arrêté par la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. « Enquêter et divulguer des informations pour l’intérêt général, même si elles sont qualifiées de « confidentielles », dans le but d’informer, n’est-ce pas cela le cœur de métier du journalisme ? Ou les journalistes n’ont-ils plus le droit d’enquêter librement sur des aspects de la vie publique au Sénégal ? », s’interroge le mouvement Y’en a marre. Pour Aliou Sané et Cie, au lieu de s’en prendre à la presse, l’État devrait s’attaquer au mal qui infecte nos institutions et les éloigne des aspirations du peuple. « Partout où il y a des éléments qui travaillent à maintenir ce système corrompu, il y aura toujours des citoyens travaillant pour l’intérêt général et l’éclatement de la vérité », déclare le mouvement citoyen.

Cas Pape Alé Niang : «Douma Ci Solidarité Te Douma Ci Wakh» (Ibou Fall) Vidéo

https://senego.com Ibou Fall, qui dit ne pas porter de jugement sur le travail de ses confrères dans l’affaire Pape Alé Niang, arrêté dimanche dernier, par la police, bat en brèche cette solidarité de corps et autres délits de presse galvaudés.  Le journaliste satirique, qui « assume ses propos et ses écrits » considère d’abus de langage les délits de presse. Pour lui, les délits de presse n’existent pas. « Soit tu fais du journalisme, soit tu commets un délit, et un délit de presse, ça n’existe pas. Le code de déontologie journaliste est bien respecté, on n’a pas de problème avec la justice », balance -t-il à qui veut le gober. Ainsi, le chroniqueur, « loin de l’indignation sélective », écarte toute action de solidarité envers qui que ce soit. Pour Ibou Fall, «soit Pape Alé a fait son métier, on va le relâcher, soit il est sorti du cadre de son métier,et c’est à la justice de régler ça ».

Grand «Sargal» à Nabadji Civol : Zahra Iyane THIAM DIOP et la rentrée politique à Taiba Tafsir Moustapha

https://senego.com A l’instar des commerçants de la région de Dakar, les parents, militants et alliés de la commune de Nabadji Civol dans le département de Matam ont organisé un grand Sargal à Taiba Tafsir Moustapha pour remercier Mme Zahra Iyane THIAM DIOP, Ministre sortant de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire. L’événement a enregistré la participation des populations des villages de Sinthiou Tafsir, Thiarene, Sedo, Mogo, Ndoulou Madji, Jenga etc. Plusieurs interventions ont marqué l’événement, qui a également réuni les dignitaires , imams, Chefs de villages, représentants des immigrés et identités remarquables de la commune. L’occasion a été également saisie par Mme Maty Haly MBOW, Présidente des Femmes de la Commune, pour revenir sur les actes innombrables posés par Zahra Iyane THIAM DIOP dans la zone. « Nous avons organisé ce Sargal pour remercier Zahra Iyane THIAM DIOP pour services rendus aux populations de Nabadji. C’est grâce à elle que nous avons aujourd’hui à Taiba une société d’intensification de Produits Agricoles (SIPA) la plus dynamique de MATAM, sans compter son accompagnement permanent à l’endroit des femmes et des jeunes », informe-t-elle . Dans cette dynamique, M. Mama DIAGNE, représentant des jeunes de la commune a souligné :  « que l’ex Ministre a toujours soutenu la jeunesse de sa commune notamment les élèves et étudiants, par la mise à disposition de logements pour les étudiants à Dakar, ainsi que l’accompagnement pernanent aux établissements scolaires avant même qu’elle ne soit nommée Ministre de la République  ». Signale t’il.Et d’ajouter :  « Soyez rassurée Mme Zahra Iyane THIAM DIOP, nous vous réitérons notre engagement à vos côtés et nous ne te laisserons jamais seule ». Prenant la parole, Zahra Iyane THIAM DIOP a magnifié la tenue de cet énième Sargal , mais organisé cette fois ci par sa base affective. « Je rends grâce à Dieu et remercie du fond du cœur tous les villages qui se sont déplacés aujourd’hui pour assister à ce Sargal . Mention spéciale à mes responsables politique de la zone qui me témoignent une fois de plus leur loyauté. Je magnifie l’excellent travail qu’ils font dans la zone ». Mme Zahra Iyane THIAM DIOP informe en ce sens  :  « Taïba est ma base affective et je compte renforcer considérablement mon action politique. Déjà du temps de l’UDS on avait fait de Taïba une base affective, car avant de vouloir convaincre ailleurs il faut d’abord convaincre chez soi. Donc, Taïba est une base naturelle et maintenant au-delà de Taïba c’est tout la commune de Nabadji Civol mais surtout toute la zone où nous avons des villages wolof aussi. Cependant ma base militante est la commune de Sicap liberté en particulier et le département de Dakar en général. Mais je vais renforcer mon assise ici au niveau de Nabadji. J’y ferais une rentrée politique très prochainement. Renforcer mon engagement politique s’explique aussi par les enjeux de l’heure, notre pays change de statut en devenant un pays pétrolier et gazier, donc il faut anticiper sur la redistribution des ressources nationales, et la modernisation soutenue du monde rural pour plus d’épanouissement des populations. Nous sortons de l’hivernage avec une bonne pluviométrie mais malheureusement, les récoltes n’ont pas été aussi bonnes que ça.

Cela veut dire que nous devons moderniser plus. Ça veut dire qu’il faut mécaniser plus. Ça veut dire qu’il faut prendre tout ce qui relève du domaine scientifique et le mettre à la disposition des populations surtout au niveau de l’agriculture. Pour toutes ces questions là, j’estime que je dois plus m’engager pour des lendemains encore plus éclatants pour mes parents, pour mes compatriotes qui se trouvent ici dans le Fouta et dans tout le Sénégal.

En marge de Sargal Mme Zahra Iyane THIAM DIOP a profité de l’occasion pour se prononcer sur la 3e candidature. Elle informe en ce sens :  «  Je me prononcerais sur cette question très prochainement. Parce que quand je me prononce je me prononce très clairement. Je pense qu’il est nécessaire étant membre d’une coalition que je puisse d’abord donner mon opinion au sein de la coalition, en parler et une fois que la coalition aura arrêté une décision, je trouve a mon humble avis qu’il sera plus courtois de donner des positions publiques. Mais, j’ai une position et je la donnerai très prochainement.

LES PIQUES DE L’AS DE CE MERCREDI

SenePlus  |   Publication 09/11/2022

Un frère de Papis Demba Cissé tué à Thiès

Amadou Cissé, photographe de son état, demi-frère de l’ancien international de football Papis Demba Cissé, a trouvé la mort à Thiès, dans des conditions atroces. Les faits ont eu lieu lundi passé aux environs de 18 heures. Il a quitté son domicile au quartier Silmang pour se rendre au travail. Mais en cours de route, alors qu’il avait le téléphone collé à l’oreille, il a été pris de court par des jeunes à bord d’une moto jakarta, qui lui ont chipé le téléphone. Il est allé à leur poursuite et l’irréparable s’est produit au quartier Grand Standing où il a été mortellement fauché par un camion. La levée du corps a eu lieu hier à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Et il a été ensuite acheminé à Ziguinchor où il repose pour l’éternité. Selon un de ses proches, c’est comme si Amadou était poursuivi par le sort. En effet, il avait fait un accident qui lui avait valu son statut de handicapé. Et il y a quelques semaines, il a été victime d’une agression et à cette occasion, sa moto avait été emportée. Quelques jours après, il a été victime d’un vol de 300 000 Fcfa.

Raréfaction du poisson à Cayar

La ressource halieutique est de plus en plus rare à Cayar qui abrite pourtant l’un des plus grands quais de débarquement du Sénégal. Pour le premier adjoint au maire, Mamadou Bâ, au-delà de la sensibilisation sur une pêche responsable, le moment est venu de trouver de pertinentes alternatives. C’est ainsi qu’il prône l’appui sur le levier de l’emploi des jeunes pour les orienter vers d’autres opportunités économiques. Dans ce sillage, il a plaidé pour la mise en place de structures de formation, non sans demander aux industries installées de penser davantage à l’emploi des jeunes. Mamadou Ba a par ailleurs demandé à l’Etat de mettre en place des mesures correctives en ce qui concerne les accords de pêche, ce qui permettrait de mieux lutter contre l’émigration clandestine. Jeune qui s’est positionné dans le secteur de la pêche à travers la création d’une industrie, avec beaucoup d’emplois, l’adjoint au maire, Mamadou Bâ, était le parrain de la finale organisée par les jeunes du village de Diamaguène.

Raréfaction du poisson à Cayar (bis)

Premier magistrat de la commune de Cayar, Alioune Ndoye a émis sur la même longueur d’onde, à l’occasion de la finale de la coupe du maire. Il a appelé demandé l’accompagnement de l’Etat, dans le domaine du maraîchage qui est aussi un secteur économique stratégique à Cayar. Avec la raréfaction de la ressource halieutique, le maraichage est devenu actuellement le point de convergence des populations. En termes de mesures d’accompagnement du maraîchage, il a insisté sur la nécessité de mettre en place des chambres froides pour la conservation, et des parcs pour la commercialisation. En ce qui concerne le volet sportif, l’édile de Cayar a annoncé la création d’une académie de football, pour faire en sorte que les jeunes soient bien formés dans ce domaine et qu’il y ait demain une éclosion de talents, avec des joueurs de la trempe de Sadio Mané, Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, etc..

Retour de parquet pour Pape Alé Niang

Notre confrère Pape Alé Niang a été déféré hier au parquet dans le cadre de l’enquête sur «les attaques répétées (…) contre les forces de défense et de sécurité». Après avoir passé la journée à la cave du palais de justice, Pape Alé Niang a bénéficié d’un retour de parquet. Selon l’un de ses avocats, Me Cheikh Koureyssi Ba, le journaliste passera la nuit au commissariat central de Dakar dans l’attente de règlement. Ce retour de parquet présage le transfert du dossier à un juge d’instruction dès aujourd’hui. En tout cas, les conseils de notre confrère s’attendent à cette éventualité. Auparavant, Me Ba avait renseigné qu’hier (nuit du lundi, ndlr) après leur départ du commissariat central de police, les limiers ont voulu auditionner Pape Alé Niang. Mais cette «audition nocturne à la Sûreté urbaine n’a pas été couronnée de succès : pas d’avocat en dépit des appels répétés, refus du journaliste de répondre aux questions des enquêteurs», indique la robe noire.

Bitumage de la boucle du Fouladou

Le département de Médina Yoro Foulah attend toujours son premier mètre de goudron. Les travaux de butimage de la boucle du Fouladou avaient été lancés en 2018 par Abdoulaye Daouda Diallo alors ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres mais, jusque-là, le projet tarde à se concrétiser. L’actuel ministre des Infrastructures, Mansour Faye, était hier encore dans le Fouladou pour la deuxième fois. Dans le cadre du programme spécial de désenclavement, M. Faye avait lancé le jeudi 24 juin 2022 à Kolda les travaux de bitumage des routes Kolda-Pata et Kolda-Salikégné. Auparavant, plus précisément au mois d’avril 2021, il avait effectué une visite de chantier sur l’axe Dabo-Fafacourou-Médina Yoro Foulah. Les projets avancent au pas de caméléon.

Bitumage de la boucle du Fouladou (bis)

Restons sur les projets de bitumage de la boucle du Fouladou pour souligner que le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres, Mansour Faye, a donné des assurances hier aux populations que les projets ne vont plus traîner. M. Faye promet que le tronçon Dabo-Fafacourou-Médina Yoro Foulah sera livré avant l’hivernage, voire au mois de mai 2023. Car la piste est bien dressée et il ne reste que le revêtement à faire pour consolider et terminer le chantier. Il a justifié le retard des travaux par l’hivernage et les difficultés de mobilisation des ressources pour le financement des travaux. Aujourd’hui, a-t-il dit devant les autorités locales et le Directeur général du Cereeq Pr Chérif Baldé, ces étapes sont dépassées puisque les entreprises sont à pied d’œuvre. Le ministre dit constater une bonne progression des travaux. Il fera de son mieux pour que les ressources financières soient disponibles en vue de respecter et de faire respecter les engagements pris par l’entreprise. Quant à l’axe Pata-Kolda long de 66 km, il donne un délai d’une vingtaine de mois pour la réception des travaux.

Une mission du ministère de la Santé à Podor

Le maire de Podor Mamadou Racine Sy a exposé hier au ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, les préoccupations des populations de Podor. C’était à l’occasion d’une audience à Dakar. Selon l’édile de Podor, les populations souhaitent avoir un bloc opératoire, un cabinet dentaire et un gynécologue. M. Sy a informé d’ailleurs le ministre de la Santé que le recrutement d’un gynécologue est imminent. Pour satisfaire les doléances des populations, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye a promis d’envoyer dans les meilleurs délais une mission sur Podor pour l’évaluation des besoins. La couverture sanitaire des populations podoroises était une promesse du maire Mamadou Racine Sy

Le fils du ministre Mbaye Ndiaye et Cie envoyés en prison

C’est acté ! Le fils du ministre Mbaye Ndiaye et Cie vont passer leur première nuit en prison. Suite à un retour de parquet, les six faussaires arrêtés à Thiès avec un milliard en billets noirs ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction chargé de leur dossier. Ces six membres d’un réseau présumé de faux-monnayeurs ont passé une partie de la journée d’hier dans la cave du tribunal de grande instance de Thiès. Pour rappel, la section de Recherches de Thiès a procédé à une saisie record de faux billets jamais réalisée par la gendarmerie nationale. Les gendarmes avaient réussi à faire chuter six délinquants. Parmi ces derniers figure Cheikh Issa Ndiaye, fils du ministre Mbaye Ndiaye, membre fondateur de l’Apr, selon les informations de Seneweb. Cheikh Issa Ndiaye, fils de l’ancien ministre de l’Intérieur sous Macky Sall, a été arrêté en compagnie d’Abdoulaye Faye, cerveau de cette mafia. Le reste de la bande a été neutralisé le même jour. Les six faussaires sont passés aux aveux.

Leral Tv sur le Canal 221

Le groupe Leral est en train de tisser lentement mais sûrement sa toile. Désormais vous pouvez suivre Leral Tv sur le Canal 221. Le patron du groupe Dame Dieng ne donne pas de limite à ses ambitions. Après la création du site, il a lancé d’abord la chaîne youtube avant la diffusion de Leral Tv sur la Tnt. Décidé à bouleverser la hiérarchie dans le paysage médiatique, la télévision de Dame Dieng émet sur le canal 221 au grand bonheur de ses téléspectateurs.

Vingt-sept orpailleurs déférés au parquet de Kédougou

Vingt-sept orpailleurs, interpellés dans le cadre de plusieurs opérations de démantèlement de sites d’orpaillage non réglementaires, ont été déférés mardi au parquet du tribunal de grande instance de Kédougou, a appris l’Aps de la brigade de gendarmerie de Saraya. Les personnes interpellées, toutes de nationalité étrangère, sont poursuivies pour exploitation illicite de l’or dans un site non autorisé. Elles ont été interpellées le week-end dernier dans le cadre de plusieurs opérations de démantèlement de sites d’orpaillage clandestins menées dans le département de Saraya. Les gendarmes disent avoir notamment réussi à mettre fin aux activités minières d’un groupe d’orpailleurs à Sansamba, dans le département de Saraya. Le matériel saisi est constitué de sept motopompes, de deux motos, de deux tricycles et d’autres outils indispensables à l’exploitation minière dans cette zone où l’orpaillage se fait en dehors du cadre légal. La brigade de Saraya dit mener actuellement une opération d’envergure contre l’extraction illégale de l’or, une activité pratiquée dans ce département abritant la quasi-totalité des sites de ce type.

Dispositif préventif contre la fraude et la corruption

Le chef de département investigations de l’OFNAC, Youssoupha Diallo, a souligné, mardi, la nécessité de mettre en place un dispositif de prévention des pratiques de fraude et de corruption qui sont nuisibles à l’émergence de l’économie forestière. Les enjeux et défis de la gouvernance forestière au Sénégal suscitent la nécessité de mettre en place un dispositif de prévention des pratiques de fraude et de corruption qui sont nuisibles à l’émergence de l’économie forestière et à la préservation des ressources de la faune et de la flore, a-t-il déclaré. M. Diallo a indiqué que ces ressources forestières constituent des produits stratégiques indispensables pour réaliser et consolider un développement durable de nos terroirs. Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de trois jours, à Tambacounda, sur l’élaboration de plans d’actions de lutte contre la corruption dans le domaine de la Gouvernance des ressources forestières. L’organisation de cet atelier implique les Inspections régionales des Eaux, Forêts et Chasses des régions de Tambacounda et de Kédougou. Ces régions du sud-est sont riches de leur patrimoine forestier et de leur dynamisme dans les activités d’exploitation forestière qui contribue à l’économie nationale », a souligné Youssoupha Diallo, estimant que ‘’les pouvoirs publics fontface, en permanence, au défi de préservation de la ressource

ADN, MYTHE ET RÉALITÉ PAR MAKHTAR DIOUF

EXCLUSIF SENEPLUS – L’ADN a été présenté comme la reine des preuves. Une infaillibilité véhiculée par les enquêtes criminelles des séries de télévision. La réalité est autre. C’est une épée à double tranchant et certainement pas une panacée Il n’est plus besoin d’être un généticien pour en connaître un peu sur l’ADN devenu familier aux amateurs de romans policiers, films policiers et enquêtes criminelles. C’est le cas de l’auteur de ces lignes qui en avait écrit quelques lignes dans un ouvrage de 2018 Le Coran notre contemporain (Nouvelles Editions Africaines du Sénégal, p. 87-94). C’est une certaine actualité politico-judiciaire qui pousse à y revenir avec un peu plus de détails. L’acide désoxyribonucléique (ADN) est une molécule, présente dans toutes les cellules vivantes, qui renferme l’ensemble des informations nécessaires au développement et au fonctionnement d’un organisme. On parle d’information génétique, de génome. C’est par l’ADN que se transmet l’hérédité. Les cellules forment les chromosomes dans lesquels se trouve l’ADN qui comprend les gènes. Les gènes sont ainsi de petites sections de l’ADN.

L’ADN est utilisé comme preuve dans les enquêtes depuis les années 1990, comme empreinte génétique venant en complément des empreintes digitales

En 1910, Edmond Locard, qui a créé le premier laboratoire de police scientifique à Lyon, a énoncé un principe toujours d’actualité : « Tout individu se déplaçant dans un lieu y laisse des traces ». Des traces dites « silencieuses », des « débris humains ». À côté des empreintes laissées par les mains, l’ADN s’intéresse aux fluides comme le sang, la salive, le sperme. L’ADN a été présenté comme la reine des preuves. Une infaillibilité véhiculée par les enquêtes criminelles des séries de télévision. La réalité est autre. Pour les spécialistes, les « forensic scientitsts », l’ADN est une épée à double tranchant  : il permet d’innocenter un innocent, son ADN ne correspondant pas à l’ADN trouvé sur le lieu du crime ; mais il peut incriminer un innocent. Il est arrivé (cas réels dans des pays occidentaux) que l’ADN d’un individu soit trouvé dans un endroit où il est prouvé qu’il n’a jamais mis les pieds. L’utilisation de l’ADN dans les enquêtes criminelles présente des limites. Des experts du « National Research Council » aux Etats-Unis ont attiré l’attention sur le manque de fiabilité des empreintes génétiques pour quelques raisons. Les conditions de prélèvement des empreintes qui doivent être rigoureuses ne sont pas toujours respectées, et en laboratoire, la contamination des échantillons est facile. À la différence des empreintes digitales. À cela s’ajoute une autre donne. En 2009, le journal anglais « The Sun » publie un article repris par le journal français « Le Monde » qui révèle que des chercheurs israéliens ont découvert qu’il était possible de falsifier l’ADN. Il est facile de fabriquer des échantillons d’ADN qui pourront être incorporés dans le sang ou dans la salive.

L’utilisation de l’ADN dans les enquêtes criminelles présente des limites. Des experts du « National Research Council » aux Etats-Unis ont attiré l’attention sur le manque de fiabilité des empreintes génétiques pour deux raisons.

– Les échantillons d’ADN sont très sensibles et peuvent être altérés par les conditions atmosphérique (humidité, forte chaleur, froid) – Les conditions de prélèvement des empreintes qui doivent rigoureuses ne sont pas toujours respectées. Il faut des instruments adéquats manipulés par des experts, ce qui n’est pas toujours le cas surtout dans des pays de peu de criminalité où l’expérience fait défaut. – Le transfert de l’échantillon en laboratoire doit aussi être effectué dans les mêmes conditions de rigueur et de compétence. – La contamination des échantillons est facile. À la différence des empreintes digitales. – Une fois au laboratoire, il a été constaté que des erreurs de manipulation ont occasionné des confusions et même des mélanges entre échantillons différents. Les derniers progrès réalisés sur l’ADN ont montré que la transmission peut s’effectuer par sécrétion microscopique invisible de salive, par poignée de main, par pose des mains sur un objet dur. Cet ADN est très volatile, très mobile et certains individus sont beaucoup plus secréteurs que d’autres pour déposer inconsciemment leur ADN quelque part. Aux Etats—Unis, pays de haute criminalité où est née l’utilisation de l’ADN, la foi que les jurys et les juges accordent à l’ADN n’est pas partagée par tous les scientifiques. Pour beaucoup d’entre eux, l’ADN n’est pas une panacée. Il peut être à l’origine de terribles erreurs judiciaires. C’est pour cela qu’il y existe des organisations de défense des justiciables victimes de condamnations sur la seule base de l’ADN. C’est pour toutes ces raisons qu’un citoyen peut refuser de se soumettre au test ADN. C’est pour cela qu’aucune loi ne l’y oblige. Article du journal Le Monde, 2009

« Il est si facile de falsifier de l’ADN

Contrefaire de l’ADN dans le but de voler l’identité génétique d’une personne et tromper les enquêteurs sur une scène de crime est à la portée de n’importe quel étudiant en biologie. Le Monde avec AFP Publié le 20 août 2009 à 10h54 Mis à jour le 20 août 2009 à 11h03 Des scientifiques israéliens ont découvert qu’il est aisé de contrefaire de l’ADN humain dans un but frauduleux de substitution d’identité génétique, notamment dans le cadre de relevés de scènes de crime. Dans le numéro de juin de la revue scientifique trimestrielle FSI Genetics, le chercheur Dan Frumkin et ses collègues publient les résultats d’une étude au cours de laquelle ils ont produit des échantillons de sang à partir d’ADN falsifié. Ils ont ensuite fait tester ce sang par les laboratoires de pointe de la police scientifique, qui n’ont rien décelé d’anormal. Selon ces chercheurs cités par The Sun, il n’est pas difficile, avec un matériel élémentaire et des connaissances équivalentes à celles d’un étudiant de première année en faculté de biologie, de fabriquer artificiellement des échantillons d’ADN qui peuvent être incorporés dans la salive et le sang humain. On peut ainsi disséminer directement de l’ADN faux sur le lieu d’un crime. « Aujourd’hui, les méthodes d’identification ne permettent pas de distinguer entre des prélèvements de sang, de salive ou des surfaces en contact avec de l’ADN artificiel », écrit M. Frumkin.

Le FBI n’y a vu que du feu

« Pour fabriquer de grandes quantités d’ADN artificiel, il suffit d’envoyer une tasse de café sale ou un mégot de cigarette à un laboratoire, et pour une somme relativement modique, l’échantillon d’ADN collecté peut être identifié, puis reproduit et réexpédié dans une éprouvette », explique à l’AFP Elon Ganor, PDG et co-fondateur avec M. Frumkin de Nucleix, une start-up israélienne spécialisée dans l’analyse d’ADN. Il suffit alors d’implanter ces échantillons d’ADN, ainsi produits selon la technique dite de « l’amplification globale du génome », sur le lieu de n’importe quel crime. En conséquence, assure M. Frumkin dans Haaretz« ce n’est qu’une question de temps avant que les criminels ne commencent à produire de l’ADN contrefait ». Les chercheurs de Nucleix sont aussi capables de modifier l’ADN du sang par centrifugeuse en séparant les cellules rouges des blanches qui contiennent l’ADN d’un individu. L’ADN artificiel est alors ajouté aux cellules rouges, ce qui lui confère un nouveau profil. Un procédé des plus efficaces puisque un laboratoire aux Etats-Unis, qui coopère avec les médecins légistes du FBI (police fédérale américaine), n’a pas réussi à identifier la contrefaçon, raconte M. Ganor.

La preuve presque parfaite

Pour contrecarrer cette possibilité de fraude, Nucleix a développé une méthode scientifique d’authentification de l’ADN qui distingue entre faux et vrais échantillons d’ADN ou même d’identifier de l’ADN « contaminé » par mélange de plusieurs ADN, et qui permettrait de lutter contre le vol d’identité génétique. Le recours à l’analyse ADN constitue actuellement un des outils les plus performants, sinon le plus efficace, pour les enquêtes criminelles. « Dans beaucoup de procès, l’ADN permet de confondre ou d’acquitter un accusé au-delà de tout doute raisonnable », souligne Adam Friedmann, un spécialiste israélien de l’analyse ADN, du centre universitaire Ruppin. « Le profil ADN est une excellente technique en constante amélioration qui permet une identification sûre à pratiquement 100 % », insiste M. Friedmann. Selon lui, grâce à cette méthode, il est désormais de moins en moins nécessaire d’apporter d’autres types de preuves pour établir la responsabilité criminelle d’un suspect. »