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ZONE ÉCONOMIQUE SPÉCIALE DE DIASS : 68 MILLIARDS DE FCFA POUR LES ’’AMÉNAGEMENTS PRIMAIRES’’ (APIX)

Dakar, 6 Nov (APS) – La zone économique spéciale de DIASS (ouest) a un besoin en financement évalué à quelque 68 milliards de FCFA pour les ’’aménagements primaires’’, a-t-on appris, dimanche, de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix). L’annonce a été faite par Abdoulaye Baldé à l’occasion de la troisième édition d’Africa Investment Forum, qui s’est tenue du 2 au 4 novembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Selon un communiqué de l’Apix reçu, dimanche, à l’APS, cette rencontre dédiée ’’aux investissements en Afrique’’ a enregistré la participation de la Banque africaine de développement (BAD), d’Afreximbank, de la Banque Islamique de développement, entre autres bailleurs de fonds. Devant les investisseurs, le directeur général de l’Apix a notamment insisté sur la nécessité ’’d’examiner’’ toutes les formes de partenariats pouvant permettre d’arriver à une ’’atteinte rapide des objectifs de réalisation (…) et de promotion des Zones économiques spéciales’’, ajoute la même source.SMD

UMOA : Chute de 2 225 milliards FCFA des réserves de change à fin septembre 2022

https://www.sikafinance.com Les tensions inflationnistes persistantes à l’échelle mondiale créent de nombreux soucis aux économies de la zone UEMOA, en l’occurrence sur le plan commercial avec l’alourdissement de leurs factures d’importations. Ainsi, les réserves de change gérées par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ont été amputées de 2 225,3 milliards FCFA (3,39 milliards d’euros) sur les 9 premiers mois de l’année pour s’établir à 11 811,1 milliards FCFA (18 milliards d’euros) fin septembre 2022. Ce niveau des réserves est susceptible de garantir aux pays de l’Union 4,6 mois d’importations de biens et services, contre près de 6,5 mois d’importations il y a un an, soit une baisse de 1,9 mois d’importations. Notons que cette évolution des réserves de change de la BCEAO est en lien avec la chute des avoirs extérieurs nets des institutions de dépôt qui se sont détériorés, par exemple, de plus de 3 000 milliards FCFA sur les 8 premiers mois de l’année 2022.Dr Ange Ponou

LE COÛT DES DENRÉES ALIMENTAIRES ET DU LOYER EN BAISSE

Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la République Macky Sall a annoncé lors d’un Conseil national de la consommation une baisse immédiate des prix des denrées de première nécessité et du loyer. Le Premier ministre Amadou Ba et plusieurs membres du gouvernement ont pris part à cette rencontre au cours de laquelle Macky Sall a annoncé 11 mesures visant à réduire la cherté de la vie et soulager les ménages. Le Kilogramme du riz brisée indien passe de 350 F à 325 F, le litre de l’huile de palme de 1200 francs à 1100 francs tandis que le prix du sucre passe 600 F à 575 F. ’’Concernant le loyer, une baisse de 20% sera opérée sur le loyer inférieur ou égal 300 000 F, 10 % sur le loyer compris entre 300 0000 F et 500 000 F, et 5 % pour les loyers supérieurs à 500 000 F’’, a annoncé le président de la République. Pour les frais d’inscription dans le moyen et secondaire, les prix fixés à 3000 F avec un plafond de 5000 F mais cette exception ne pourra être autorisée que par le conseil de gestion de l’établissement, a-t-il ajouté. Pour l’enseignent supérieur privé, une baisse allant de 5 à 10% sur les frais de scolarité a été annoncée. Les produits horticoles ont connu aussi une baisse. Ainsi le Kilogramme de l’oignon local sera désormais vendu sur le marché à 400 F au lieu de 500 F. Les prix de l’oignon importé passent de 700 à 500 F Le Kilogramme de la pomme de terre locale va passer 600 F à 400f, celui de la pomme de terre importée passe de 700 F à 500 F tandis que la carotte importée sera désormais vendue à 400 le kilogramme Macky Sall a exhorté, par ailleurs, le ministère du Commerce et les acteurs impliqués à poursuivre la communication sur la baisse des prix pour faciliter la compréhension et éviter les confusions.ABD/OID

Mesures sur la vie chère : «les prix seront appliqués d’ici mercredi ou jeudi» (ministre)

Le président Macky Sall a annoncé samedi des mesures de baisse relatives au logement, au riz, à l’huile, au sucre ou encore aux fournitures scolaires pour soulager les populations face à la cherté de la vie. Cette décision a été prise à l’issue d’une rencontre sur la consommation en présence des commerçants et des industriels. Pour rendre ces mesures effectives, « des arrêtés seront pris et les prix seront appliqués d’ici mercredi ou jeudi », selon le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

ZONE ÉCONOMIQUE SPÉCIALE DE DIASS : 68 MILLIARDS DE FCFA POUR LES ’’AMÉNAGEMENTS PRIMAIRES’’ (APIX)

Dakar, 6 Nov (APS) – La zone économique spéciale de DIASS (ouest) a un besoin en financement évalué à quelque 68 milliards de FCFA pour les ’’aménagements primaires’’, a-t-on appris, dimanche, de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix). L’annonce a été faite par Abdoulaye Baldé à l’occasion de la troisième édition d’Africa Investment Forum, qui s’est tenue du 2 au 4 novembre à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Selon un communiqué de l’Apix reçu, dimanche, à l’APS, cette rencontre dédiée ’’aux investissements en Afrique’’ a enregistré la participation de la Banque africaine de développement (BAD), d’Afreximbank, de la Banque Islamique de développement, entre autres bailleurs de fonds. Devant les investisseurs, le directeur général de l’Apix a notamment insisté sur la nécessité ’’d’examiner’’ toutes les formes de partenariats pouvant permettre d’arriver à une ’’atteinte rapide des objectifs de réalisation (…) et de promotion des Zones économiques spéciales’’, ajoute la même source.SMD

DAKAR VA ABRITER UNE AGENCE DE LA BANQUE NATIONALE ALGÉRIENNE (APIX)

Dakar, 6 nov (APS) – Une Agence de la Banque nationale algérienne sera ouverte dans la capitale sénégalaise dans une perspective de ’’lever’’ les contraintes financières et monétaires dues à la ’’non convertibilité’’ des monnaies des deux pays (FCFA et dinar algérien), a-t-on appris, dimanche, de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix). La même source annonce par ailleurs la ’’reprise’’ de la ligne portuaire Dakar-Alger, en vue de ’’l’optimisation des coûts et de la durée de fret maritime’’. Ces mesures qui devraient permettre de jeter ’’les bases d’une nouvelle coopération économique algero-sénégalaise’’ ont été prises lors d’une visite du directeur général de l’Apix, Abdoulaye Baldé à Alger, indique son service presse. ’’Nous avons rencontré des organisations patronales telles que CAPC-CGEA et des grands groupes algeriens de renommée internationale comme ELEC Al Djazair- ADS- Cosider- Geica qui souhaiteraient bientôt effectuer des séjours de prospection et des missions d’affaires au Sénégal’’, ajoute la même source qui cite des propos d’Abdoulaye Baldé. Ce dernier s’est égalemennt ’’félicité’’ de la signature d’un protocole d’accord d’approvisionnement en hydrocarbures entre Petrosen et Sonatrach.SMD

HEUBACH : UNE COMMUNE ALLEMANDE INTÉRESSÉE PAR LE ’’POTENTIEL’’ DE NIAGUIS

Ziguinchor, 6 Nov (APS) – La maire de Niaguis Victorine Ndeye a reçu, dimanche, une délégation de la commune de Heubach (Allemagne), venue ’’identifier’’ les potentialités économiques dont regorge la localité, a constaté l’APS. La délégation allemande conduite par le maire de la commune de Heubach, Joy Alemazung, a tour à tour visité le centre de transformation des produits locaux de Fanda, l’école de Boulot et la ferme agricole de Niaguis. « Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un futur partenariat entre la commune de Niaguis et la commune de Heubach. Elle nous a permis de montrer à la délégation allemande tout le potentiel de la commune de Niaguis », s’est réjouie l’édile de la commune. Victorine Ndeye, par ailleurs ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a rappelé que cette visite fait suite à une première visite qui a été faite par une délégation de la commune de Niaguis en Allemagne. « Nous voulons faire de la commune de Niaguis un pôle agricole. Ces partenaires pourront nous accompagner dans notre projet de développement », a-t-elle déclaré, appelant les jeunes de la localité à ’’un retour à la terre’’. « Cette visite à Niaguis va nous permettre de voir où accentuer notre partenariat’’, a pour sa part estimé le maire de Heubach.Joy Alemazung qui se dit ’’satisfait’’ de la visite indique avoir ’’identifié’’ le potentiel de Niaguis.MNF/SMD

Désengorgement du Port : Mountaga Sy recrute 2000 dockers

https://lequotidien.sn Son travail a été unanimement salué par tous les acteurs, y compris le chef de l’Etat. Preuve de son efficacité dans le désengorgement du Port, le Dg Mountaga Sy cherche des dockers à recruter. Plus masochiste que Aboubakar Sédikh Bèye, on n’en trouve certainement pas beaucoup. Sa prestation lors de l’ouverture des concertations sur la vie chère au mois de septembre dernier avait fait un flop. Celui qui était alors le directeur du Port autonome de Dakar, avait été incapable non seulement de donner une justification acceptable sur l’engorgement des quais du Pad, mais plus grave, il n’a pu rassurer sur sa capacité à mettre fin à cette situation. Il n’a pas fallu longtemps pour le voir emporté, moins d’un mois plus tard, par la vague de limogeages qu’a lancée le chef de l’Etat. Cela ne l’a pas empêché, le samedi dernier, de prendre part à la cérémonie de restitution de cette concertation, dans la même salle où il avait vécu une journée sombre. Mais cette fois, ce fut pour assister en direct au triomphe de son successeur à ce même poste. Tous les acteurs portuaires semblaient s’être donné le mot pour adresser des lauriers à Mountaga Sy pour le travail accompli au Port de Dakar, en moins d’un mois. Cela avait même d’ailleurs commencé avec le Président Macky Sall lui-même. Dès son propos liminaire, le chef de l’Etat a déclaré que les acteurs portuaires se sont félicités de ce que les bateaux qui faisaient un mois en rade, ne restaient plus qu’une semaine au port à l’heure actuelle. Au point, a ajouté le chef de l’Etat, que le Pad est à la recherche de 2000 manutentionnaires pour décharger les navires, car le rythme de travail imposé demande maintenant des rotations de 8 heures X 3, à savoir 24 heures par jour. Moustapha Ndiaye, importateur de riz, a embouché la même trompette pour se féliciter que «le temps d’attente des bateaux au port est passé de 42 jours à une moyenne de 17 jours. Et ce, un mois à peine. Et rien ne dit qu’il ne sera pas réduit d’ici la fin du mois». Moustapha Ndiaye a révélé  :  «On m’a envoyé une photo il y a quelques jours, qui montrait le Dg, à 5h du matin au Port, en train de superviser l’accostage des bateaux.» Une prouesse qui doit beaucoup à l’audace. Moustapha Ndiaye ajoute que Mountaga Sy «a pris des postes à quai, qui appartiennent à des concessionnaires, pour y faire accoster des bateaux. Il leur a fait comprendre que ces concessionnaires ont la priorité sur ces places, mais que lorsque les intérêts du Sénégal l’exigent, l’Etat peut prendre des places libres où il en trouve pour faire accoster des bateaux». Pour Moustapha Ndiaye, ces fortes décisions ont permis à l’Etat de faire des économies, en termes de surestaries, les pénalités que paient les affréteurs quand le navire n’est pas déchargé dans le temps. Mamadou Racine Sy, représentant du patronat, n’a pas dit autre chose, en disant que l’effet multiplicateur de ce désengorgement du port était très important pour tout le pays. «Il permet d’éviter un renchérissement des prix de certains produits, en évitant des pénuries artificiels notamment», s’est-il félicité.

Quai de pêche de Dakar : visite de proximité du Caps auprès des groupements, des mareyeurs,des chauffeurs de camions frigorifiques,des mécaniciens des lieux de culte…

https://actusen.sn Le Collectif des acteurs de la pêche au Sénégal (Caps) a effectué une visite de proximité auprès des groupements, des mareyeurs, des chauffeurs de camions frigorifiques, des mécaniciens des lieux de culte, des gargotes et des services qui opèrent dans l’espace portuaires au quai de pêche de Dakar mole 10. Il s’agit d’un ‘’Nemeku Tour’’ qui a démarré au groupement des femmes le 26 octobre 2022 à 17h. Parmi ces doléances du groupement des femmes figurent les coûts d’électricité. Aliou Thiam et ses camarades ont rendu visite également le 27 octobre 2022 la police, la gendarmerie et la douane pour les féliciter du travail incommensurable qu’ils effectuent au quotidien. Au niveau des gargotes, la Caps a rencontré les femmes de vendeuse de repas. Cette rencontre a permis au président Aliou Thiam de constater que le social qu’il a investi est bien entretenu (carrelage, peinture, le jardin). A cette occasion, ces femmes ont expliqué au président Aliou Thiam que le montant donné a été géré de manière sociale à leur niveau qui a abouti à des résultats palpables. Le 27 octobre 2022, le Caps a rencontré le directeur de quai de pêche de Dakar pour échanger sur la gestion du port de pêche. Le 28 octobre 2022, le Caps s’est rendu à la mosquée de la capitainerie. Lors de cette tournée, les responsables ont salué la visite. A la capitainerie, Aliou Thiam a remercié les responsables de la gestion de l’espace portuaire ainsi que le commandant. Les chauffeurs de camions frigorifiques ont aussi rencontré le Caps, le 28 octobre dernier et ont présenté leurs doléances qui consiste le coût de taxe de stationnement 50 000 F Cfa pour chaque camion le mois. Le 5 novembre 2022, le Caps a visité le marché central au poisson de Pikine.

Hôpital Principal : le Syndicat des travailleurs civils dénonce une gestion «douteuse et mauvaise»

https://www.pressafrik.com Les travailleurs civils de l’hôpital Principal de Dakar ont tenu hier dimanche, un sit-in pour dénoncer la gestion de l’administration militaire de ladite structure. En effet, selon Abdoulaye Thiaw, le Sg du Syndicat des travailleurs civils, sur les 20 milliards que doit l’Etat du Sénégal aux structures sanitaires, 3 milliards sont dus à l’hôpital Principal. « L’Etat s’était engagé à éponger la dette des hôpitaux qui s’élève à plus de 20 milliards. L’Etat doit à l’hôpital Principal 3 milliards et nous lui demandons de les payer le plus rapidement possible », a-t-il exigé. Pire encore, M.Thiaw a révélé que la gestion de la direction est « douteuse et mauvaise ». « La direction n’honore pas correctement les engagements qu’elle a eu à prendre vis-à-vis des fournisseurs. A plusieurs reprises, nous avons posé la transparence, mais avec les marchés ‘’secret défense’’, c’est un flou total, personne ne peut dire exactement quels sont les marchés et à qui on les a donnés, les montants qui ont été facturés. Nos charges sont tellement énormes que la direction peine à assurer le paiement des fournisseurs et ces derniers font des restrictions sur les produits, ce qui impacte gravement l’hôpital Principal », a-t-il fustigé. Poursuivant, il a aussi soulevé les problèmes qui sévissent dans la structure hospitalière. « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une situation telle que les malades qui sont hospitalisés dans les services pour recevoir leurs soins sont obligés d’avoir des ordonnances intempestives. Chaque matin, on leur prescrit des ordonnances pour pouvoir les soigner. Notre laboratoire a des ruptures de réactifs qui sont récurrentes. Les malades préfèrent aller dans les autres structures pour faire leurs examens. Les malades hospitalisés vont dans les laboratoires privés pour faire leurs bilans. En sus de l’hospitalisation, on fait dépenser au pauvre Sénégalais beaucoup d’argent alors que l’hôpital Principal est de niveau 3. Il y a aussi le problème de matériel dans les services, notamment le bloc opératoire ainsi que les ateliers. Il y a une liste de patients très longue qui attendent d’être pris en charge faute de matériel. Des malades qui ont besoin d’opération en urgence restent durant trois semaines avant d’être opérés, parce qu’il n’y a pas de matériel. Nos ambulances ne sont plus en bon état de marche, elles tombent très souvent en panne. Le personnel qui recevait le salaire le 25 de chaque mois, n’a pas encore perçu » a-il dénonce le syndicaliste. Par conséquent, les travailleurs civils ont demandé au président de la République d’intervenir pour « sauver l’hôpital », renseigne « Le Quotidien ». « Nous exigeons que ces problèmes soient résolus le plus rapidement possible parce que cette gestion catastrophique risque d’engager l’hôpital dans une situation pire que celle de l’Ipres. Nous interpellons le président de la République pour qu’il intervienne », a fait savoir Abdoulaye Thiaw. Si aucune mesure n’est prise après ce sit-in, les syndicalistes ont prévus de sortir chaque fois qu’il le faudra et même barrer la route s’il le faut.

AMINATA ASSOME DIATTA ’’RACONTE’’ SON PARCOURS DANS UN LIVRE POUR ’’INSPIRER’’ LA JEUNESSE

Ziguinchor, 6 Nov (APS) – Le livre de l’ancienne ministre du commerce Aminata Assome Diatta intitulé ’’d’une rive à l’autre’’ fait l’éloge de la ’’solidarité’’ et invite la jeunesse sénégalaise à faire preuve de ’’détermination’’ en vue de se donner toutes les chances pour réussir, a appris l’APS de l’auteure. « J’ai pu occuper d’importants postes de responsabilité aussi bien au niveau professionnel qu’au niveau politique. Et rien ne me prédestinait à toutes ces expériences que j’ai vécues’’, martèle l’ancienne ministre du commerce au cours de la cérémonie de présentation et de dédicae du livre à Ziguinchor (sud). La commissaire aux enquêtes économiques a dit juger ’’utile’’ d’écrire ce livre de 164 pages pour partager son expérience avec la jeunesse et leur montrer ’’que tout est possible dans la vie’’. ’’Etant fille de gendarme, j’ai eu à parcourir plusieurs régions du pays avec mon père au gré de ses affectations. (…)Nous ses enfants nous avions l’impression qu’il nous sacrifie au profit des autres. Il nous a inculqué la solidarité’’, a fait valoir Aminata Assome Diatta. ’’(…)Malgré des difficultés, je suis arrivée à un niveau qui me semble très intéressant. Je veux donc partager cette expérience avec la jeunesse pour l’inspirer’’, a-t-elle ajouté, appelant la jeunesse à se ’’donner toutes les chances pour réussir’’. « Il m’a semblé donc important de dire aux jeunes quelques soient les difficultés du moment vous pouvez arriver à ce niveau et même le dépasser », a insisté Mme Diatta, notant que « tout dépend de la détermination’’.MNF/SMD

FORUM DE LA CEDEAO SUR LA PAIX : LE CHOIX DU KHALIFE DES TIDIANES COMME PARRAIN, UNE ‘’CONSÉCRATION DU MODÈLE DE L’ISLAM SOUFI SÉNÉGALAIS’’ (ISLAMOLOGUE)

Tivaouane, 7 nov (APS) – Le choix porté sur le Khalife général des Tidianes comme un des parrains du 3-ème Forum régional de la CEDEAO sur l’éducation à la culture de la paix qui s’est tenu du 27 au 29 octobre derniers à Lomé (Togo) est une ’’consécration du modèle de l’islam soufi sénégalais’’, estime l’universitaire et islamologue sénégalais Abdou Aziz Kébé. Le Forum de la CEDEAO sur l’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue intra et interreligieux, avait comme parrains Cheikh Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, du Sénégal, Son Excellence Mgr Edward Tamba Charles, Archevêque de Freetown (Sierra Leone) et Son Altesse Nana Kabina Nketsia V, chef suprême de la région traditionnelle d’Essikado, au Ghana. Axée sur le thème ‘’Communautés, extrémisme violent et cohésion sociale en Afrique de l’Ouest’’, cette rencontre avait pour objectif, selon les organisateurs, de ‘’renforcer les mécanismes de dialogue au sein des différentes communautés, de cultiver la compréhension mutuelle, l’esprit de tolérance et la coexistence pacifique entre les religions, à travers l’éducation à la culture de la paix’’.

’’Je pense que la distinction qui est faite au Khalife général des Tidianes dans un contexte de lutte armée dans certains pays et de terrorisme de radicalisme, de violences interethniques et de violences au nom de la religion, (…) est une consécration du modèle de l’islam soufi sénégalais, de l’islam confrérique sénégalais’’, a dit M. Kébé à l’APS.

Kébé, qui était membre de la délégation ayant représenté le guide religieux tidiane à Lomé, estime qu’il s’agit à travers le Khalife général des Tidianes, d’‘’une sorte de modélisation de l’islam confrérique dans sa dimension spirituelle, certes, mais surtout dans sa dimension sociale’’. Il entend par là, ‘’sa contribution à l’équilibre des sociétés, à la cohésion sociale, à la stabilité de nos pays’’. ‘’Le fait de désigner le Khalife général comme parrain pour ce forum est également une invitation pour une meilleure mise en œuvre des enseignements des confréries, des enseignements de l’école soufie sur ces questions-là qui semblent nous diviser et devaient nous rassembler’’, a commenté Abdou Aziz Kébé. Il y voit une ‘’invitation à ce que les confréries s’impliquent’’ dans la recherche de solutions en cas de crise, dans la prévention des conflits. C’est aussi, à ses yeux, une invitation à ce que ‘’les confréries et les communautés religieuses soient mieux considérées dans nos sociétés’’. Kébé a évoqué des ‘’exemples concrets’’ de résolution par les Khalife tidianes Serigne Mansour Sy Borom Daradji, Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh en relation le Cardinal Hyacinthe Thiandoum concernant une question interreligieuse.

L’exemple Serigne Abdou Aziz Sy  » Al Amine », qui était arrivé à réconcilier des adversaires politiques, avait réussi des médiations entre l’Etat et des syndicats ou entre des segments de la sociétés, en conflit.

’’C’est peut-être tout cela à la fois qui a conduit la CEDEAO à désigner le Khalife général des Tidiane pour que tous ces éléments-là puissent être capitalisés pour que cela soit modélisé au niveau de la région’’, a t-il dit. Pour l’islamologue, le guide religieux tidiane a ‘’bien compris sa mission’’ à ce niveau, vu le message qu’il délivré au forum, et dans lequel il a proposé le ‘’modèle sénégalais’’ à la sous-région, recommandant qu’il soit pérennisé et systématisé, à travers l’intégration de modules d’éducation à la culture de la paix dans les curricula. Une recommandation importante est de travailler à ce ‘’que les compétences de gestion de la différence, d’éthique, de recherche du vivre ensemble puissent être intégrées dans les curriculum pour que les citoyens puissent grandir avec et devenir des citoyens imbus de ces valeurs-là’’. Un autre point jugé ‘’important’’ de son message dont il était l’un des porteurs est son invite à partager les conclusions de cette rencontre avec tous les segments des sociétés des pays de la sous-région, parmi lesquels il a cité les associations sportives et culturelles et les médias. Pour l’islamologue tidiane, une telle reconnaissance n’est ‘’pas étonnante’’, dès lors que ‘’la tidiania est une école du soufisme fondée sur la quête de l’amélioration de soi, sur la quête de la purification de l’âme, la quête de l’éthique de comportement’’, qui signifie aussi ‘’l’éthique de la différence’’.

Il considère que dans un contexte où ‘’tous nos problèmes viennent de ce déficit de ressources pour gérer les différences’’, l’islam confrérique est le modèle de la Tidiania enseigne cette ‘’capacité à gérer la différence dans la perception de ce qui est fondamentalement humain en nous et de ce qui est fondamentalement humain en l’autre’’.

Cette ‘’reconnaissance de soi en l’autre’’ va au-delà de la couleur de sa peau, de sa culture de la région où il habite, de la religion qu’il confesse, mais s’attache à ‘’l’humain dans son essence primordiale et dans son essence éternelle’’. Une telle attitude qui, soutient-il, permet de ’’cheminer ensemble vers la construction d’une société équilibrée, (…) où il fait bon vivre malgré les différences, où il fait bon vivre grâce aux différences (sources d’enrichissement)’’.MKB/ADI/OID

Arrestation de Pape Alé…son avocat parle de montagne d’hérésie

Hier Dimanche, Pape Alé Niang a été arrêté puis placé en garde à Vue. Son avocat, Me Ciré Clésdor Ly, s’est exprimé sur les raisons de l’arrestation de son client. « Pour l’instant nous en sommes à un enlèvement. Mais rien à faire apparemment ils attendent des instructions de la hiérarchie. Il n’est pas encore entendu. On lui reproche d’avoir divulgué des informations de nature militaire sans autorisation  de la hiérarchie militaire et de nature à nuire à la défense nationale. Par ailleurs des actes qui sont de nature à troubler l’ordre public, à créer des troubles pouvant entraver le fonctionnement normal des institutions et enfin la violation du secret professionnel. On n’a pas besoin d’être juriste pour savoir que c’est une montagne d’hérésie qui a été accumulée  pour attenter à la liberté de la presse et au devoir de communication. C’est extrêmement grave », a déclaré la robe noire.

Maurice Soudiek Dione : «Les autorités utilisent à outrance l’appareil d’Etat pour écraser des opposants»

https://senego.com « Au Sénégal, les autorités ont un déficit de culture démocratique, notamment dans les rapports entre pouvoir et opposition. C’est comme si quand on est dans l’opposition, on doit être persécuté. Les autorités utilisent à outrance l’appareil d’Etat pour écraser des opposants. » C’est l’analyse faite par Maurice Soudiek Dione de la situation du pays. L’analyste politique de faire savoir que c’est une constante dans la vie politique sénégalaise depuis l’autoritarisme modéré du président Léopold Sedar Senghor au sortir de la crise de 1962. Sous la présidence de Abdou Diouf, c’était pareil, avant de rappeler le complot contre Me Wade à propos des Libyens qui auraient tenté des manoeuvres de subversions contre le Sénégal jusqu’au viol de Maka Koulibanta avec le colis piégé jusqu’à aujourd’hui avec les difficultés que rentre Ousmane Sonko. Pour M. Dione, invité de Objection sur Sud Fm, c’est un déficit de culture démocratique au moment où la constitution a 26 articles reconnaissent les droits et liberté. Et que l’article 58 de la constitution rajoute que l’opposition qui est un rouage essentiel dans une démocratie à le droit de s’opposer. C’est grave, dénonce-t-il, parce que cela provoque la faillite des institutions qui finissent par être décrédibilisées par l’utilisation abusive des autorités.

Instabilité du système démocratique sénégalais : Pr Maurice Soudieck Dione exhibe «trois tares»

https://www.sudquotidien.sn Le professeur Maurice Soudieck Dione exhibe les trois tares qui empêchent le Sénégal de devenir une démocratie substantielle marquée par des rivalités autour des « idées, des projets et les programmes ». Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 6 novembre, l’enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a déploré la persistance des problématiques, de la « succession dans un système politique hyper présidentialiste », « de la consolidation de l’État de droit » et la « dé-patrimonialisation de la gestion des affaires publiques ». La remise en cause permanente de certaines règles démocratiques avec notamment la problématique de la limitation des mandats présidentiels par les différents régimes qui se sont succédé au Sénégal n’est pas un fait isolé. L’avis est du professeur Maurice Soudieck Dione. Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm (privée) hier, dimanche 6 novembre, l’enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis titulaire d’un doctorat sur le « processus d’institutionnalisation de la démocratie au Sénégal » a lié cette situation à « 3 faiblesses majeures » de la démocratie sénégalaise. Il s’agit entre autres, de « la problématique de la succession dans un système politique hyper présidentialiste », de « la problématique de la consolidation de l’État de droit » et la « dé-patrimonialisation de la gestion des affaires publiques ». « Ces 3 problèmes de fond sont liés parce que le contrôle de l’appareil d’État vous assurait l’impunité auparavant. Aujourd’hui, avec les avancées du système électoral, il est difficile de contrôler l’appareil d’État à partir du contrôle du système électoral. Et pourtant, on a toujours un système politique hyper présidentialiste qui favorise le piétinement des droits et libertés, notamment des droits de l’opposition, et qui favorise le clientélisme », explique l’invité du jour de l’émission Objection animée par notre confrère Baye Oumar Guèye. Par ailleurs, l’enseignant-chercheur en Sciences politiques, toujours au sujet de l’impact de ces « 3 faiblesses majeures » dans la démocratie sénégalaise, explique qu’elles seraient également à l’origine de la confusion qu’entretiennent certains des dirigeants entre leurs ressources et celles de l’État. « Ce qui fait que les gouvernants sont quelque part prisonniers, otages de l’appareil d’État à travers les pratiques autoritaires qu’ils exercent, notamment sur l’opposition, d’une part, mais à travers également les pratiques néo patrimoniales, c’est à dire de gestion des affaires publiques comme dans la jouissance d’une chose personnelle, en ne faisant pas la différence entre les ressources de l’État et les ressources des dirigeants », a-t-il fait remarquer avant d’ajouter. « C’est cette forme de clientélisme du système politique qui fait qu’aujourd’hui, on est dans des schémas d’enrichissement personnel et qui donc fait que cela suscite des réflexes de cramponnement au pouvoir dans un contexte marqué par des tensions avec l’opposition. Des tensions qui s’expliquent par cette manière d’entrer en collision violente avec l’opposition en utilisant les moyens de l’État».NANDO CABRAL GOMIS

Aminata Touré : «Pape Alé Niang doit être libéré immédiatement»

https://senego.com 12L’arrestation du journaliste Pape Alé Niang ne laisse pas indifférente l’ancienne première ministre. En effet, Aminata Touré condamne et exige la libération immédiate du journaliste. Selon l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), notre démocratie a dépassé le stade d’arrestation de journaliste dans l’exercice de sa fonction.« Pape Alé Niang doit être libéré immédiatement », demande-t-elle.

Invite de l’émission «Diano bi» : Mame Mbaye Niang charge Sonko,Mimi Touré et valide la candidature de Macky Sall

https://www.sudquotidien.sn Le ministre du Tourisme et des Loisirs est d’avis que le leader du parti Pastef Ousmane Sonko ne veut pas que la vérité éclate dans le cadre de l’affaire «Sweat Beauty». Mame Mbaye Niang l’a fait savoir hier, dimanche 6 novembre dans l’émission «Diano Bi» sur la radio privée Sud Fm. «Au début, il disait que c’est un complot. Adji Sarr qui l’a accusé de viol, est allée chercher un certificat médical. Ensuite, ses partisans ont dit que le certificat médical l’a blanchi. Mais sur le papier, il est écrit qu’un prélèvement a été fait sur Adji Sarr. Le doyen des juges a demandé à Sonko de faire un test Adn. Tu as dit à tout le monde que tu n’as rien fait. Des gens sont sortis manifester et il y a eu des morts. Maintenant, on te demande de faire un test Adn et tu refuses. Donc, tu ne veux pas que la vérité éclate», a déclaré Mame Mbaye Niang. À l’en croire, Ousmane Sonko va faire un test Adn «par force» quand il va en procès. Il a également fait savoir que le dossier des manifestants morts lors des événements de mars 2021 est suivi. Toujours sur ce sujet, le ministre du Tourisme et des Loisirs a soutenu que des manifestations de ce genre ne se reproduiront plus que au Sénégal. Pour cause, dira-t-il, «le gouvernement s’est préparé et a pris toutes les mesures nécessaires». Sur les accusations du leader du Pastef contre l’ancien du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, Mame Mbaye Niang a indiqué que c’est normal que ce dernier s’implique dans le dossier car, il est le maître des poursuites. En ce qui concerne l’ex-Première ministre Aminata Touré qui a claqué la porte de la majorité présidentielle, Mame Mbaye Niang affirme que l’histoire lui a donné raison. «J’ai toujours dit qu’elle ne travaillait pas pour nous. Elle était dans notre parti que pour ses propres intérêts. Ce sont des gens qui ont travaillé pour elle et on l’a nommée ministre, ensuite première ministre. Elle nous a rejoint en janvier 2012. Le Président a laissé d’autres gens qui ont plus travaillé pour le parti. Aujourd’hui, on ne lui donne pas le poste de président de l’assemblée nationale et elle dit qu’on t’a trahie», affirme le ministre du Tourisme et des Loisirs. Selon lui, la démission de la députée du groupe parlementaire de la majorité ne va leur créer aucun problème. Concernant la présidence de 2024, Mame Mbaye Niang défend la candidature de Macky Sall. «Il a fait des efforts dans tous les domaines. La crise actuelle, tout le monde le vit. Il doit poursuivre son programme et c’est lui qu’on va investir. Quand il venait au pouvoir, il a dit qu’il va diminuer son mandat, le conseil constitutionnel a dit non. Il n’a encore rien dit sur sa candidature en 2024, mais nous qui l’accompagnons, pensons que l’investir est la solution pour le pays. Maintenant, ce sont les sénégalais qui vont voter», a-t-il soutenu.Mariame DJIGO

PAPE ALÉ NIANG VICTIME D’UN COUP TORDU D’UN POUVOIR INJUSTE PAR MOMAR DIENG

Impact.sn   Le régime règle ses comptes avec une bête noire qu’il entend faire taire par tous les moyens, même non conventionnels. Les motifs d’appel à la subversion et de publication de documents militaires qui lui sont collés sont simplement ridicules L’arrestation du journaliste Pape Alé Niang est l’énième agression du pouvoir politique et de ses relais répressifs contre les libertés publiques en général, contre la liberté de presse au Sénégal en particulier. En dépit du caractère martial des mots par lesquels le procureur de la république entend incriminer notre confrère, la réalité de cette forfaiture politico-judiciaire est beaucoup plus simple et accessible. Il est juste question – comme un autre confrère l’a remarquablement noté – d’un document dont le contenu fait état de falsifications d’une enquête préliminaire par un commandant de la gendarmerie sur ordre d’un procureur de la république. C’est cette information de taille livrée à l’opinion publique comme partie intégrante d’un dossier judiciaire fortement politisé qui est à l’origine de l’arrestation de Pape Alé Niang.

Fondamentalement, le régime règle ses comptes avec Pape Alé Niang, une bête noire qu’il entend faire taire par tous les moyens, même non conventionnels. Les motifs d’appel à la subversion et de publication de documents militaires qui lui sont collés sont simplement ridicules  : des prétextes revanchards d’une bande de politiciens décidés à neutraliser des journalistes libres et indépendants qui exercent leur métier dans le cadre des libertés garanties par la Constitution du Sénégal, en toute responsabilité.

On aurait souhaité que la hiérarchie de la gendarmerie apporte les réponses nécessaires aux accusations publiques graves dont font l’objet de hauts gradés au sujet de l’enquête préliminaire sur l’affaire « Sweet Beauté ». Mais en jetant son courroux sur Pape Alé Niang, l’Etat valide à la fois l’existence du « Rapport » et les manipulations dont il a fait l’objet, dans le but évident de liquider ou de salir un opposant politique. Par la même, le « complot » dont Ousmane Sonko se dit victime fait sens au dessus du silence synchronisé de tous ces protagonistes adossés aux basques du régime, incapables de répliquer à l’infâmante accusation de « comploteurs », attendant sagement la décision politique qui sortirait de la machinerie judiciaire. La place du journaliste Pape Alé Niang n’est ni dans un commissariat de police ni en prison, ce purgatoire où l’Etat incarcère allègrement ceux qui font grincer les rouages de sa mécanique corrompue. Aujourd’hui, ce qui est plutôt mis en évidence par le Rapport de la gendarmerie relative à l’enquête préliminaire sur l’affaire « Sweet Beauté », c’est l’existence au sein de cette institution militaire d’un noyau de résistance qui veut perpétuer un prestige et un respect vieux de plusieurs décennies. D’où l’urgence que les autorités politiques du Sénégal reviennent à la raison en libérant Pape Alé Niang.

Mamoudou Ibra Kane,Alioune Tine,Abdoul Mbaye… : Les soutiens se multiplient pour Pape Alé Niang

https://www.seneweb.com Le journaliste Pape Alé Niang a été interpellé, hier,  par les éléments de la Sûreté Urbaine, puis placé en garde à vue. Son arrestation a suscité une vague de réactions, allant de ses propres confrères aux hommes politiques, notamment ceux de l’opposition. Dans un poste sur Facebook, Khalifa Ababacar Sall considère l’arrestation du journaliste comme « une atteinte flagrante à l’exercice du journalisme d’investigation ». Un genre qui selon Alioune Tine « empêche les pouvoirs publics de dormir, crée polémique et controverses ».

Corporatisme, presse dégénérée et crétinisation de masse  : L’ADN du journalisme est dans la preuve par Abdoulaye KHOUMA

Dans l’une des plus grandes démocraties du monde sinon même la plus grande mais à coup sur le pays où il y a le plus de liberté dans le monde à savoir les Etats Unis d’Amérique, la journaliste du New York Times Judith Miller avait été envoyée en prison le 06 juillet 2005 pour avoir dévoilé une information confidentielle sur un agent de la CIA. Les Etats Unis ont beau être le pays de la liberté et de la democratie, on n’y oublie jamais que les libertés ne peuvent s’exercer qu’encadrées par la loi y compris la liberté de presse et de culte. J’espère que les journalistes sénégalais par corporatisme grégaire ne vont pas oublier ce principe. Le Sénégal n’est pas confronté à un problème de liberté de la presse mais aux excès de la liberté de presse. La liberté de presse ne peut pas et ne doit pas être synonyme d’irresponsabilité illimitée parce que la loi française sur la presse de du 29 juillet 1881 lie consubstantiellement liberté de presse et responsabilité du journaliste avec la suppression de l’autorisation préalable. Les journalistes ont raison de réclamer les assises de la presse pour deux raisons : arrêter le dépérissement du journalisme et éviter que des journalistes ou des pseudo-journalistes utilisent la presse comme marchepied pour des combats qui sont tout sauf journalistes La presse est devenue dégénérée qu’on est passé de Mame Less Camara à Cheikh Bara Ndiaye. S’il faut faire Bac + 4 au Cesti ou à l’ISSIC pour êtreeclipsé par Cheikh Bara Ndiaye en termes d’analyse politique, il faut fermer les écoles de journalisme. Cette confusion des genres ne profite qu’aux imposteurs et qui vont de Pape Ale Niang à Serigne Bara Ndiaye. Pour être avocat, il faut passer par le barreau, pour la médecine, il faut etre inscrit à l’ordre, pourquoi le journalisme devrait etre le seul métier où l’on entre comme à Sandaga. Avec une telle permissivité pour être journaliste ou chroniqueur, comment s’étonner que notre presse jadis si glorieuse soit devenue un instrument de crétinisation de masse. L’ADN du journalisme est dans la capacité à apporter la preuve de ses accusations. C’est pourquoi porter plainte contre la presse n’est jamais atteinte à la liberté dans une democratie parce que Pape Ale use de droit. Le General Fall et les autres qu’ils accusent et diffament en ont aussi.

Alioune Tine : «Macky Sall est un grand président»

Invité du Grand Jury, ce dimanche, Alioune Tine a invité le chef de l’État Macky Sall à embraser une carrière internationale. Il n’a pas manqué de vanter les qualités du président en termes de diplomatie. « Si on prend les élections législatives et qu’on essaie d’interpréter ce que les Sénégalais ont voulu dire, quand ils ont mis dos à dos les mêmes forces, en réalité, c’est une injonction qui signifie +gouverner ensemble+ », a tout d’abord analysé M. Tine, qui appelle les deux camps à « discuter et à débattre ». En cela, le défenseur des droits humains a plaidé la formation d’un gouvernement d’union nationale. Et pour la présidentielle de 2024, il a vanté les qualités de Macky à l’international. « Macky est un grand président. Il faut quand même le reconnaître avec tout ce qu’il a fait sur le plan diplomatique et des infrastructures. Il réussit sur l’international avec le Russie, sur le plan régional avec le Burkina Faso, au Tchad et récemment il est allé à Alger. Vraiment sur le plan diplomatique, il n’y a rien à dire « . « On a besoin de leadership en Afrique. On manque de leadership continental », a ajouté Alioune Tine, convaincu que s’il veut être secrétaire général de l’ONU, il peut l’avoir car les gens lui font confiance.

CRD : Abdoul Mbaye claque la porte

https://www.rewmi.com En raison d’un ensemble de faits et des perspectives, il a été décidé d’arrêter le compagnonnage de l’ACT avec le Congres de la Renaissance Démocratique (CRD) », rapporte un communiqué du Direction exécutive de l’ACT. Selon ledit communiqué, l’ACT confirme son credo en la condition d’une opposition rassemblée pour savoir donner les justes répliques aux excès du régime en place. « Les efforts pour ce faire ont déjà permis des victoires significatives lors des élections territoriales de janvier et législatives de juillet dernier. Ils devront donc être maintenus et renforcés au moment où la Constitution du Sénégal pourrait de nouveau être malmenée au risque de conduire le Sénégal vers un avenir d’affrontements et de violences dans la durée », poursuit le communiqué.

Barthélémy Diaz et Guy Marius…les kamikazes de Sonko

Au regard des derniers excès de Barthélémy Diaz et Guy Marius Sagna et autres énergumènes de la scène politique, on ne peut s’empêcher de penser aux travaux de Joseph Overton qui permettent d’identifier la sphère d’acceptabilité des idées dans l’espace public, appelée fenêtre d’Overton. Cette fenêtre n’est pas figée et au fil du temps elle a beaucoup évolué. On peut tous constater que ce qui pouvait être impensable il y a encore 50 ans est devenu une banale réalité. Overton explique le processus par lequel la fenêtre s’élargit en fonction de la stratégie de différents acteurs comme les médias, les activistes, les polémistes et on pourrait aujourd’hui ajouter les réseaux sociaux. Les étapes de ce processus se décrivent comme suit :
  1. de l’impensable au radical
  2. du radical à l’acceptable
  3. de l’acceptable au raisonnable
  4. du raisonnable au populaire
  5. du populaire au programme de politique publique
Essayons-nous à l’analyse de l’évolution des idées et des comportements des acteurs politiques au Sénégal à la lumière des travaux d’Overton. De la déclaration de Sonko soutenant qu’il serait légitime de fusiller les anciens présidents du Sénégal, puis son appel assumé à l’insurrection pour aller déloger le Président Sall jusqu’à sa promesse du « niafal-niafal » acclamée par la foule lors de la campagne des législatives, on observe un glissement subtile et progressif de l’impensable vers ce qu’ils appellent un programme politique de bonne gouvernance. Beaucoup de nos compatriotes sont néanmoins encore sceptiques voire effarouchés par la brutalité de ses propos. Et c’est là où entrent en jeu les francs-tireurs comme Diaz et Sagna. Ces deux-là n’ayant probablement pas les mêmes prétentions que Sonko, n’ont aucune gêne à se donner en spectacle et à pousser encore plus loin les limites de l’impensable se comportant comme de vulgaires nervis, pour emprunter l’expression à Diaz lui-même. Mais comme ils se sont adjugés le rôle de justiciers du peuple, leurs comportements sont à peine considérés comme de la radicalité et certains estiment même qu’ils sont légitimes et héroïques face à ceux qu’ils désignent comme étant les ennemis du peuple. Et quoi de plus noble que de combattre les ennemis du peuple ? Ainsi le tour est joué, ils ont renversé les rôles, ce ne sont pas eux les agresseurs, mais plutôt ceux qui avaient par exemple promis de régler les problèmes des inondations et qui ne l’ont pas fait et auraient dilapidé les maigres ressources des sénégalais. Puis ils enfoncent le clou en tentant de mettre à mal le peuple qui souffre avec toute presse qui oserait critiquer leur méthode, d’où la sortie de Diaz contre GFM au mois de septembre devant un Pape Ngagne Ndiaye qui ne nous avait pas habitués à le voir intimidé.

La violence physique et verbale jadis condamnée est devenue populaire et la liberté de la presse jalousement défendue auparavant est menacée comme en témoignent les saccages de TFM l’an dernier.

Guy Marius quant à lui promet qu’à chaque fois qu’un projet de loi qui ne le satisfait pas sera présenté à l’Assemblée, il confisquera l’urne ! Quelle drôle de conception de la démocratie ! Des militants de Pastef vont sur les plateaux pour clasher et invectiver leurs protagonistes sans parler de la violence inouïe dans les réseaux sociaux. Le plan est de faire sauter les dernières digues de résistance et d’installer un sentiment d’insécurité chez ceux qui pensent autrement. Les débats intellectuels féconds et la floraison philosophique opposant la gauche des Maoïstes, Socialistes, Trotskistes, et autres communistes aux libéraux et théoriciens du capitalisme, ont été remplacés par les révolvers et le « guerriérisme » des hommes politiques d’aujourd’hui. Au diable la réflexion, place à la colère et à la violence. Tel semble être leur marqueur idéologique, l’identité remarquable du populisme. À cela s’ajoute un élément de langage, il faut dire Macky Sall mais Président Ousmane Sonko! Le culte du chef est poussé à son paroxysme, il n’a même plus besoin de beaucoup s’exprimer, à la limite il n’a plus besoin du parti, il est devenu plus fort que le parti, il ne souffre d’aucune contestation ni remise en question de quoi que ce soit. Selon Lou Safra, professeure à Sciences Po Paris, « des expériences ont montré qu’induire un sentiment de colère chez des participants entraînait une préférence pour les candidats perçus comme plus dominants. Ces résultats indiquent que l’expression de la colère chez les candidats populistes pourrait également être un moyen de séduire les électeurs eux-mêmes en colère. » Sonko est dominant c’est un fait et qu’il soit populiste ne fait pas grand doute. Il promet énormément de choses sans jamais dire comment il s’y prendrait ni avec quels moyens techniques, financiers et humains. Le comble du populisme est de faire un programme sans le chiffrer ! Un autre aspect du populisme le caractérise, il parle toujours de la volonté du peuple qu’il oppose aux institutions pour lesquelles il n’a aucun respect. C’est connu, les dictateurs ont toujours tenté de légitimer leur actes par cette volonté populaire, en s’arrogeant le droit d’être les seuls autorisés à la traduire . Or la volonté du peuple doit s’exprimer dans un cadre légal, c’est cela l’état de droit.  Mais cela importe peu pour lui, la fin justifie les moyens. Enfin, il essaie de prendre de la hauteur en étant loin des excès de ses kamikazes Guy Marius et Barthélémy. Il apparaît alors comme un homme politique certes fort de caractère mais raisonnable et même un bon fils, lui qui avait obéi à sa maman en juin dernier et renoncé à une manifestation qui aurait pu semer le chaos, ndeyssane! On en oublierait presque que pour sauver sa peau, il avait appelé à un combat mortel et promis une deuxième vague plus dévastatrice pendant que des familles enterraient leurs enfants.

« And The last but not the least », des activistes « boul falé » ont pour mission de démystifier les chefs religieux, au cas où ils auraient des envies de ndigueul et d’appels au calme.

Ne nous y trompons pas, Diaz, Sagna et autres agitateurs extrémistes sont les bras armés de gens qui n’ont pas beaucoup d’état d’âme et qui déroulent une stratégie bien pensée de conquête du pouvoir même si cela doit se faire au détriment de la paix, de la stabilité, de la cohésion, de la liberté et de la démocratie au Sénégal, c’est en tout cas leur solution pour arriver à leurs fins, quant aux solutions pour le Sénégal, pourquoi s’y attarder puisque personne ne le leur demande ? Mais les populistes et les extrémistes sont toujours rattrapés par la réalité une fois au pouvoir et l’histoire nous enseigne que les méthodes qu’ils emploient pour y rester font froid dans le dos.Abdou Salam, Un patriote

Comment Idy prépare la présidentielle de 2024

A quelques mois de la présidentielle de 2024, le parti Rewmi s’inscrit dans la continuité de ses activités politiques. Conformément à son programme d’animation et de mobilisation, Idrissa Seck, président du Parti Rewmi a présidé, ce samedi 5 novembre 2022, une réunion du Secrétariat national (SN) élargi aux coordonnateurs départementaux et aux autres instances de son parti. Dans la même dynamique, soulignent nos confrères de « Rewmi », il a reçu, le dimanche, à 10 h, plus de 600 responsables des régions de Dakar et de Thiès. Chaque commune a été représentée par son coordonnateur et ses responsables des femmes, des jeunes, des anciens, des cadres et des enseignants. Le Cyber Campus, siège de son parti, à Thiès, était finalement devenu trop exigu pour contenir les milliers de militants venus d’horizons divers. Entouré de ses vice-présidents, Idrissa Seck a décliné le seul point inscrit à l’ordre du jour, notamment la continuité des activités du Parti Rewmi. Idrissa Seck a écouté, tour à tour, les différents responsables de son parti qui ont renouvelé leur engagement et leur détermination à l’accompagner pour la conquête et l’exercice du pouvoir. Au terme d’échanges fructueux, le Président Idrissa Seck a adressé ses plus vives félicitations aux responsables de son parti, pour leurs pertinentes interventions et contributions. Malgré la forte pression de ses affidés, il a évité d’aborder la question de sa probable candidature à la Présidentielle 2024. Quand bien même, il a rassuré ses militants pour leur dire qu’ils auront bientôt leur réponse par rapport à cette question largement évoquée par l’assemblée. Dans une démarche consensuelle et inclusive, il a donné des orientations clairement définies aux membres du Secrétariat national (SN), aux coordonnateurs départementaux et aux autres responsables des instances de son parti. Il s’agira, dans un premier temps, de se limiter à mettre à jour le fichier-répertoire des responsables du parti à l’échelle nationale. La seconde recommandation concerne le recensement des militants du parti, à la date d’aujourd’hui, dans les différentes Collectivités territoriales, du Sénégal. Il a donné,comme troisième recommandation,la tenue de réunions périodiques et régulières du Secrétariat national (SN). Et enfin, le président Seck a inscrit, dans l’agenda de son parti, l’organisation d’un Congrès national, au mois de février 2023. Dans les jours à venir, l’ancien maire de Thiès effectuera une tournée nationale dans les autres régions, suivant le chronogramme établi à cet effet.

«Nemekou Tour»… dereet : Sonko n’a pas osé Par Madiambal Diagne

Ousmane Sonko a été entendu, le 3 novembre 2022, dans le fond de l’affaire de viol qui l’oppose à la dame Adji Raby Sarr. L’audition s’est déroulée sans grand encombre. Le leader du Pastef s’est présenté normalement devant le juge, comme le font tous les justiciables qui, tous les jours que Dieu fait, vont répondre aux convocations des magistrats. Il y a eu beaucoup de peur et d’appréhension quant à cette comparution, car Ousmane Sonko avait habitué son monde à susciter du grabuge, à chaque fois qu’il était appelé à répondre de cette sordide affaire. Cette fois, il a changé de stratégie et pour cause ! Il n’a pas manqué d’évaluer le rapport de force. En effet, si en mars 2021 il avait semé la mort, le chaos et laissé du sang sur sa route pour aller répondre à la convocation du juge, cette fois-ci il n’a pu prendre les forces de sécurité en traitre. Les préposés à la sécurité publique ont pu tirer tous les enseignements du drame des 6, 7 et 8 mars 2021 et ont pris la mesure de la situation et surtout ont pu établir une coordination et une collaboration efficaces. Ousmane Sonko sait désormais qu’à chaque fois qu’il appellera ses foules à l’insurrection, il trouvera à qui parler. Déjà, Il avait bien eu l’occasion d’en faire l’expérience quand il s’était finalement résigné à piquer un sprint, digne de Usain Bolt, à travers les rues du quartier de la Médina à Dakar, avec le groupe des Malick Gakou, Barthélemy Dias et autres.

C’était, (drôle hasard du calendrier) en novembre 2021, un an jour pour jour. Ils bravaient les Forces de l’ordre pour aller au Tribunal de Dakar où était convoqué Barthélemy Dias pour une affaire de meurtre commis en décembre 2011 sur Ndiaga Diouf. Le groupe avait fini dans un vulgaire panier à salade et pas une mouche n’avait volé ce jour-là à Dakar ou nulle part ailleurs dans le pays.

Aussi, quand Ousmane Sonko avait appelé, durant les élections législatives de juillet 2022, à marcher pour bouter Macky Sall hors du Palais présidentiel, Dakar avait passé l’une des journées les plus calmes. C’est dire que les Forces de sécurité ont fini d’imposer le respect de l’ordre et de la loi dans les rues et que Ousmane Sonko n’a pas manqué de réaliser que plus aucun cadeau ne lui sera fait. Le Président Macky Sall avait d’ailleurs assuré les populations que plus jamais les malheureux événements de mars 2021 ne se reproduiront au Sénégal sous son magistère. C’est ainsi que l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, semblait avoir manqué plusieurs épisodes, quand il soufflait sur les braises pour soutenir devant les caméras, le 1er novembre 2022, que la situation de la nouvelle comparution de Ousmane Sonko était explosive et que l’opposition pourrait rééditer la casse de mars 2021 qui avait, est-il besoin de le rappeler, occasionné plus de 14 morts et de graves troubles. Ousmane Sonko, qui était conscient qu’il jouait sur le coup sa propre liberté, s’était empressé de désavouer publiquement son allié politique, précisant qu’il appelait au calme et qu’il ne demandait à être accompagné que par ses avocats pour aller répondre au juge. Et comme pour mieux se faire entendre, le leader du Pastef souligna avec insistance qu’aucun leader politique n’aille l’accompagner. Une telle déclaration a dû bourdonner dans les oreilles de Khalifa Sall, encore que Ousmane Sonko, dans la même déclaration, l’avait aussi couvert de ridicule quand il soulignait que Khalifa Sall trouvait une explication mystique dans les dates de ses convocations par la Justice. Il faisait savoir qu’il n’est pas un féticheur pour croire à de telles élucubrations. On peut parier que Khalifa Sall remuera sa langue plus de sept fois avant de parler à nouveau. Déthié Fall et Barthélemy Dias, qui voulaient coûte que coûte aller au domicile de Ousmane Sonko qui leur avait pourtant publiquement signifié ne pas souhaiter leur présence, sont aussi apparus pathétiques en se débattant pour chercher à s’agripper à la bouée. Personne n’est dupe et il est aussi très triste de voir des rêveurs d’un «Grand soir» qui, au crépuscule de leur vie, s’assoient sur tout scrupule, toute dignité et toute morale politique pour utiliser le leader du Pastef comme le bélier qui leur défoncera les portes du pouvoir. La bonne leçon de l’histoire est que tous les Sénégalais ont pu vaquer tranquillement à leurs affaires le 3 novembre 2022, parce que personne n’avait appelé à l’insurrection. En d’autres termes, il n’y a pas eu de violence parce que Ousmane Sonko n’a pas lancé un appel à ses militants à donner leur vie pour le soustraire à l’action de la Justice ! L’autre déconvenue de Ousmane Sonko, qui prétend avoir des yeux et des oreilles au cœur des services de sécurité, est qu’il n’a pu que constater que les éléments de sa garde rapprochée ont été cueillis par surprise, comme des fruits mûrs, par la gendarmerie qui les a conduits devant le procureur de Mbour. Ils sont poursuivis pour de graves violences commises, le 30 octobre 2022, sur des habitants du village de Tchiky qui scandaient le nom de Adji Sarr au passage du cortège du Pastef. C’était dans le cadre du Nemekou Tour, une caravane des leaders du Pastef pour aller à la rencontre de leurs partisans. Les bodyguards avaient versé du sang en malmenant leurs victimes qui se retrouvent ainsi avec de graves blessures. Alioune Tine, défenseur de toutes les causes, peut rallonger de cinq nouveaux noms, sa liste de «détenus politiques» dont il demande la libération au ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Alors, au moment où sa garde était neutralisée, Ousmane Sonko était sagement assis dans le cabinet du juge Oumar Maham Diallo.

3 heures chrono de ridicule devant le juge

Au sortir de son face-à-face avec le magistrat instructeur, Ousmane Sonko s’est autorisé devant les médias, une séance de publication et de commentaire de sa déposition. Il n’y aurait pas de secret de l’instruction judiciaire pour tout ce qui peut lui sembler être à son avantage ou pour fabuler. Seulement, plus il en dit, plus Ousmane Sonko se met à nu et révèle son immaturité. Il soutient avoir intimé l’ordre au juge Diallo de ne plus lui poser la question infâmante de savoir s’il a eu des rapports sexuels avec Adji Sarr car dans 16 mois, il sera président de la République du Sénégal. C’est maintenant qu’il réalise, comme nous l’apostrophions dans une chronique en date du 14 janvier 2019, que «quelqu’un qui veut devenir Président ne doit pas faire ça» ?

Si en 2024, Ousmane Sonko a la chance de devenir Président du Sénégal, ce sera fatalement une auto-humiliation pour son Peuple qui aura la honte de voir les ébats sexuels ou les images de l’anatomie intime du premier des citoyens dans les smartphones de ses compatriotes. Il sera «un Président à poil» (chronique du 23 mai 2022).

Au demeurant, quel est le juge qui se laisserait ainsi marcher sur les pieds par un justiciable en comparution devant son cabinet ou qui lui dit refuser de répondre à ses questions parce que ce juge aurait été nommé spécialement pour un dossier ? Le juge Oumar Maham Diallo a sans doute compris que, coincé par les questions, il ne restait à l’inculpé que de verser dans l’outrage, l’invective et la provocation. Ousmane Sonko fait le fanfaron, mais il semble que l’ambiance dans le cabinet du juge était tout autre. Seulement, ni le juge ni le procureur ne pourront dire en public ce qui s’était passé. L’audition a été relativement courte car contrairement à ce qu’il claironne, Ousmane Sonko n’avait pas voulu s’expliquer sur cette affaire. C’est lui-même qui le dit devant les médias. Pourtant, il affirmait être impatient de rencontrer le juge pour enfin s’expliquer, mais quand l’occasion lui a été donnée, il a cherché à se débiner. C’est ainsi qu’il a été catégorique pour refuser le test Adn proposé par le juge ; un test qui aurait été un moyen absolu pour laver son honneur en révélant par exemple que le sperme prélevé suite à un examen vaginal n’était pas le sien. Assurément, le cas échéant, Ousmane Sonko aurait soulagé ses partisans, jusqu’à son avocat, Me Abdoulaye Tall, qui jurait, le Coran à la main, que son client n’avait eu aucune relation intime avec son accusatrice. Le leader du Pastef cherchera la parade pour dire qu’il refuse de donner son sang à des «comploteurs». Qui lui dit qu’un test Adn ne se ferait que sur la base d’un échantillon de prélèvement sanguin ? Un petit bout de salive ou de sueur ou un frottis aurait suffi. Aussi n’avaient-ils pas la latitude, lui et ses conseils, de participer à choisir un laboratoire de confiance ? Il a aussi refusé de répondre aux questions gênantes du représentant du Parquet (c’est son droit) et s’est attelé à débiter sa théorie du complot orchestré par de hautes autorités de l’Etat. On peut lui rétorquer qu’il avait bien facilité le travail aux «comploteurs» en se rendant de lui-même, nuitamment, dans un bordel, après s’être caché de chauffeurs, gardes du corps, épouses et en prenant le soin particulier de mettre une cagoule ou un déguisement et de surcroît en période de couvre-feu ! Les personnes privées citées dans sa liste noire de «comploteurs» auront de bonnes raisons pour le traduire en Justice. Pour sa part, il promet de leur faire leur fête quand il sera président de la République. Ousmane Sonko menace une fois de plus juges, procureurs, avocats, généraux, colonels et adversaires politiques. Une bien drôle conception de l’Etat, des rapports entre les institutions et des droits et libertés des citoyens ! Président de la République, Ousmane Sonko s’arrogera le droit de vie et de mort sur ses concitoyens Il reste qu’une séance de confrontation entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, son accusatrice, ne devrait pas manquer de figurer à l’agenda du juge d’instruction pour la manifestation de la vérité. Comme également une confrontation avec la tenancière du «Sweet Beauty», Ndèye Khady Ndiaye, poursuivie pour proxénétisme, entre autres chefs. Il apparaît, à l’issue des auditions, que cette bonne dame officiait à l’occasion pour tenir une autre queue que celle d’une casserole. La perspective de séances de confrontation devrait être fort redoutée par l’inculpé. On sait que Adji Sarr entend mener le combat de sa vie et puis, quel homme sensé peut snober une femme qui l’a vu nu ? Le juge devra sans doute mieux veiller à l’intégrité pour ne pas dire l’inviolabilité de ses auditions car des extraits de vidéos filmées, à l’intérieur du bureau du juge au moment de l’audition, ont circulé alors qu’il n’y avait dans ledit bureau que le juge, son greffier et le substitut du procureur, avec l’inculpé et ses conseils. * Ousmane Sonko a baptisé sa dernière caravane politique, «Nemekou Tour». En langue wolof «Nemeku» signifie, rendre visite, prendre des nouvelles et «tur dereet» signifie verser du sang.Par Madiambal DIAGNE- mdiagne@lequotidien.sn

Coups de feu à côté du domicile du chef de l’État à Mermoz : Un des employés du Président de la République attaqué par une bande d’agresseurs…La gendarmerie appréhende des individus dont quelques membres de la bande.

https://www.dakaractu.com Dans la nuit du vendredi au samedi aux environs de 5 heures du matin, non loin du domicile du chef de l’État sis à Mermoz, une bande d’agresseurs a attaqué en pleine rue un des employés du domicile du Président de la République. Selon une source de Dakaractu, lors de l’attaque, les malfaiteurs ont fait usage d’armes à feu pour mieux intimider leur cible et tenir en respect leurs victimes. La témérité de l’agression a fait penser à certaines indiscrétions que cette bande d’agresseurs ignorait sans doute la spécificité du lieu où elle avait jeté son dévolu pour ferrer ses proies. Informée, la gendarmerie a de son côté très vite réagi en appréhendant sur les lieux des individus dont quelques membres de la bande. Ces derniers ont été nuitamment conduits à la section de recherches de Colobane qui

LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI

SenePlus  |   Publication 07/11/2022

Macky Sall, avocat des consommateurs de porcs

Lors du conseil national de la consommation samedi au palais, le président de la République a pris fait et cause pour les Sénégalais qui consomment du porc. Énonçant en effet les 11 mesures prises par le gouvernement pour réduire la cherté de la vie, le chef de l’Etat a fait remarquer qu’il n’a pas vu dans ces nouvelles mesures la diminution du prix de la viande de porc. Il pense qu’on doit veiller à ceux qui mangent cette viande. Ce plaidoyer du chef de l’Etat va plaire certainement aux commerçants du marché «Bignona » de Grand Yoff, à quelques semaines des fêtes de Noël.

Le chef de l’Etat à la COP27 à Sharm el Sheikh

Restons avec le chef de l’Etat qui a quitté hierDakar pour prendre part à la COP27 qui se tient à Sharm el Sheikh en Égypte. Cette rencontre internationale porte sur la transition énergétique etle financement de l’adaptation au changement climatique. Dans l’agenda de la Cop27, il est prévu un discours du Président Macky Sall à la cérémonie d’ouverture. Aussi, co-présidera-t-il le panel sur l’investissement dans l’eau avec le Premier ministre grec, un autre panel sur la sécurité de l’eau, avec le Président Français sur l’adaptation au changement climatique en Afrique ainsi qu’avec le Premier ministre du gouvernement espagnol sur l’alliance pour la résilience à la sécheresse. Des entretiens bilatéraux figurent aussi dans l’agenda du chef de l’Etat qui sera de retour à Dakar, le 08 novembre.

Tirs contre Ousmane Sonko à Thiès

Ousmane Sonko a été la cible de tirs venant de Thiès à la suite de son audition dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr. « Jamais la justice n’a été aussi malmenée par un justiciable qui s’arroge la liberté de réécrire le code pénal sénégalais afin d’obtenir un non lieu pratiquement impossible dans ce dossier qui l’oppose, non pas à l’État du Sénégal, mais à la dame Adji Sarr », souligne Assane Mbaye responsable de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès-Ouest et agent administratif à la Lonase. Il souligne que le leader de Pastef devrait présenter des excuses publiques au peuple sénégalais, d’autant plus qu’il est « un acteur décisif et témoin complice d’une dizaine de morts engendrées lors des douloureux événements de mars de 2021». « Comment un breveté de l’ENA peut-il cracher sur ce qui est communément appelé secret de l’instruction ? Comment peutil convoquer une conférence de presse et révéler de façon mensongère son entretien avec le doyen des juges », s’est-il interrogé.

Défèrement de la garde rapprochée de Sonko

L’arrestation des cinq éléments de la garde rapprochée du leader de Pastef jeudi passé à Dakar n’a pas encore connu une évolution. Ils sont toujours détenus à la section de recherches de Saly où ils ont passé le week-end. Cependant, ils ont été auditionnés vendredi passé par les pandores. Et il est fort probable qu’ils soient déférés au parquet ce lundi. Ainsi, le procureur va sceller leur sort. Au regard de la procédure, ils pourraient être placés sous mandat de dépôt. Pour rappel, lors de la dernière journée du Nemekou tour dans le département de Mbour, le cortège du leader de l’opposition avait été attaqué par des jeunes aperistes du village de Thicky. Les éléments de sécurité d’Ousmane Sonko avaient riposté aux jets de pierres des membres du parti au pouvoir. Des blessés sont notés dans les deux camps, mais les victimes du camp de la majorité présidentielle ont déposé une plainte.

Les véritables raisons de l’arrestation de Pape Alé Niang

Le célèbre journaliste Pape Alé Niang est visiblement dans de beaux draps. Arrêté par les éléments de la Sûreté Urbaine sur instruction du procureur de la République, contrairement à ce qui a été dit, il lui est reproché de « jeter le discrédit sur l’armée », de « pousser la troupe à la révolte en démoralisant l’armée », de « divulgation de documents secret défense : plans d’opérations ». Hier, durant toute la journée, plusieurs sources avaient annoncé que l’arrestation de Pape Alé Niang serait liée à ses révélations explosives divulguées ces derniers jours sur l’actualité, notamment l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr,Après son arrestation, le patron du site Dakarmatin a été acheminé dans les locaux du commissariat central.

Abdoul Mbaye quitte le CRD

L’Alliance pour la citoyenneté (Act) met fin à son compagnonnage avec le Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD). A travers cet acte, Abdoul Mbaye confirme «son credo en la condition d’une opposition rassemblée pour savoir donner les justes répliques aux excès du régime en place». Selon la Direction exécutive de l’Act, l’unité de l’opposition a permis des victoires significatives lors des élections territoriales de janvier et des Législatives de juillet dernier. Pour eux, les leaders de l’opposition devront donc maintenir et renforcer ces organisations au moment où la Constitution du Sénégal pourrait de nouveau être malmenée au risque de conduire le Sénégal vers un avenir d’affrontements et de violences dans la durée. Toutefois, la direction exécutive de l’Act précise que les relations avec les entités membres du CRD demeurent cordiales et de qualité, comme le sont et le resteront celles avec tout parti ou mouvement soucieux du respect de notre Constitution et d’une véritable alternative politique susceptible d’éviter au Sénégal cet éternel recommencement politicien fait d’oubli de promesses et de solutions aux préoccupations citoyennes, de choix d’une mal gouvernance privilégiant prévarication et népotisme.

Paralysie des structures sanitaires et collectivités territoriales

En mouvement d’humeur depuis quelque temps, l’Asas And «Gueusseum» fait monter la lutte d’un cran. A l’issue de sa réunion d’évaluation de son troisième plan d’actions, la grande coalition And Gueusseum-Intersyndicale des agents des collectivités territoriales se radicalise. Elle décrète un mot d’ordre de grève de 96 heures à partir de mardi 08 novembre avec respect des urgences et du service minimum. Ils maintiennent la poursuite du boycott des supervisions, des sessions de formation, des réunions de coordination et de staff et de la rétention des informations sanitaires et sociales. Mballo Dia Thiam et compagnie réclament l’application intégrale des accords sur les augmentations de salaire à tous les ayants droit. Ils soutiennent aussi leurs camarades en lutte surtout àOurossogui, Talibou Dabo et Mbour (Polymed).

Saisie de 6 cartons grand modèle de médicaments

Les forces de défense et de sécurité ont mis hors d’état de nuire deux trafiquants internationaux de faux médicaments. Une patrouille mixte de la police, de la gendarmerie et des armées sur la piste reliant la RD 509 au village de Ségou (Kédougou) a permis la saisie de 6 cartons grand modèle de divers médicaments samedi vers 6h du matin. Les médicaments sont destinés à des pharmacies en République de Guinée. Les deux convoyeurs sont arrêtés et mis à la disposition des pandores de la brigade de Kédougou. L’enquête suit son cours.

Mansour Faye porté à la tête de l’Act/Saint-Louis

Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a été désigné par ses pairs pour présider aux destinées de l’association des collectivités territoriales du département de Saint-Louis (Act/Sl) lors de l’assemblée générale constitutive. Pour M. Faye, cette organisation constitue une opportunité majeure pour le développement économique du département. Il s’agit d’une belle initiative, dit-il, qui va permettre de développer les voies de l’émergence du département qui regorge de potentialités énormes. A l’en croire, l’avantage du département, c’est qu’il n’est constitué que de six collectivités territoriales.

Coups de feu à côté du domicile du chef de l’État à Mermoz

Une bande de malfaiteurs a agressé un des employés au domicile du président de la République sis à Mermoz, dans la nuit du vendredi au samedi vers 5 heures du matin. Selon une source de Dakaractu, ls agresseurs ont fait usage d’armes à feu pour intimider leurs cibles et les tenir en respect. D’après certaines indiscrétions, la bande ignorait sans doute la particularité du lieu où elle opérait. Informée de l’agression, la gendarmerie a très vite réagi en appréhendant sur les lieux des individus dont quelques membres de la bande. Ces derniers ont été nuitamment conduits à la section de recherches de Colobane qui s’occupe de l’enquête.

Une camerawoman de «Buur News» brutalisée par la police

Les reporters souffrent le martyr lors de la couverture de manifestations interdites. Pour preuve, le Synpics dénonce une nouvelle agression contre la presse, le samedi 5 novembre à Dakar, lors d’une manifestation non autorisée du Collectif pour la Libération des Détenus Politiques (Colidep). La reporter de «Buur News», Fatou Dione, a été violentée par les forces de l’ordre alors qu’elle couvrait le sit-in. Le Bureau exécutif national (Ben) du Synpics condamne cette nouvelle attaque à l’encontre des hommes de médias. D’autant que cette agression barbare provient de policiers qui doivent à tout prix faire le distingo entre les journalistes et les personnes qui viennent pour d’autres motifs dans ce genre de manifestations, se désole le secrétaire général du Synpics, Bamba Kassé. Il invite les autorités policières etle ministre de l’Intérieur en personne à agir pour que journalistes et forces de l’ordre puissent avoir les meilleurs rapports possibles dans les théâtres d’opération du genre.

Arrestation des 17 membres de Colidep

Restons au sit-in du Collectif pour la Libération des Détenus Politiques (Colidep) à la Place de l’Indépendance pour signaler que la police a interpellé plus d’une dizaine de manifestants. Le collectif condamne vigoureusement «l’excès de gèle des forces de défense traduit par la brutalisation de la journaliste Feuz de Buur News ». Non sans exiger la libération de ses membres au nombre de 17.

Fatick : un accident fait deux morts sur la Rn1

Deux jeunes du village de Ndiongolor dans la commune de Diouroup (Fatick, centre ouest) ont perdu la vie dans un accident survenu dans la nuit de samedi à dimanche sur la route nationale numéro 1, a appris l’APS de source sécuritaire. «Les deux jeunes étaient à moto en direction du village de Ndiongolor. Ils ont percuté un camion en panne stationné sur la route à hauteur du village de Bismilah. Ils sont décédés sur le coup », a expliqué le commandant de la 32e compagnie de secours du Groupement des sapeurs-pompiers, Mbagnick Ndiaye. Selon la même source, «les corps sans vie ont été acheminés à la morgue de l’hôpital régional de Fatick ».