cropped-LOGO-RP
Loading ...
00221 77 515 16 66 mamadouly4435@gmail.com

La Côte d’Ivoire émet pour la 1ère fois un emprunt obligataire de 350 milliards FCFA à taux variable

https://www.sikafinance.com La Côte d’Ivoire émet actuellement sur le marché financier régional un emprunt obligataire à l’effet de mobiliser une enveloppe colossale de 350 milliards FCFA (533,57 millions d’euros) pour financer des investissements prévus au budget au titre de l’année 2022. Dénommée « TPCI (Taux de base + spread) % 2022-2029 » avec une période de souscription allant du 24 octobre au 9 novembre 2022, cet emprunt obligataire a la particularité d’être adossée à un taux d’intérêt variable composé du taux de base et d’un spread. Il s’agit d’une véritable innovation pour le marché financier régional.

De fait, le taux d’intérêt de cette opération sera obtenu grâce à la somme de la moyenne des taux moyens pondérés (TMP) des injections hebdomadaires de liquidité sur une période de 3 mois publiée par La BCEAO qui représente le taux de base et d’un spread de 2,45%.

Ainsi, à chaque échéance du coupon, la valeur de celui-ci sera calculée en fonction de ce taux de base. L’avantage d’une telle opération est de permettre à l’Etat ivoirien d’emprunter sur le marché financier régional à moindre coût. Le prix d’une obligation est fixé à 10 000 FCFA pour une émission globale de 35 000 000 d’obligations. L’opération est arrangée par Attijari West Africa avec comme chef de file la Société de gestion et d’intermédiation Attijari Securities West Africa.Dr Ange Ponou

Côte d’Ivoire-Etats-Unis : Un accord de 300 milliards FCFA pour accroître les échanges

https://www.sikafinance.com La Côte d’Ivoire et les Etats-Unis envisagent de renforcer dans les jours à venir leur relation économique. En effet, ces deux pays ont signé ce 3 novembre 2022 un mémorandum d’accord d’un montant de 500 millions de dollars, soit environ 300 milliards FCFA, visant à accroître leurs échanges commerciaux. La signature de cet accord a été assurée par le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, pour la partie ivoirienne, et par Rita Reta Jo Lewis, la présidente de la Banque Export-Import des Etats-Unis (Eximbank US). De fait, cet accord porte sur la création de possibilités de financement à hauteur de 500 millions de dollars, précise le communiqué du gouvernement. Concrètement, il permettra de faciliter les investissements des entreprises américaines en Côte d’Ivoire. De plus, l’accord permettra de soutenir sur une durée de 2 ans et demi lesdites entreprises sur les projets identifiés dans les secteurs prioritaires tels que l’énergie, le transport, la santé, la sécurité, l’éducation, l’agriculture, etc. Rappelons que la valeur des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis s’élève actuellement à 750 milliards FCFA, un niveau jugé très loin du potentiel entre les deux pays et qui devrait être porté à 1 500 milliards FCFA à l’horizon 2025.

Les recettes totales baissent de 52,7 milliards de francs Cfa au mois de juillet

https://www.lejecos.com Au mois de juillet 2022, les recettes totales de l’Etat du Sénégal sont évaluées à 265,7 milliards de francs Cfa 2022 contre 318,4 milliards de francs Cfa au mois précédent. Cela représente une diminution de 52,7 milliards de francs Cfa correspondant à une variation mensuelle de -16,5%. Selon l’Agence nationale de la statistique et de démographie (Ansd) celle-ci est imputable à la régression observée sur les recettes fiscales (-17,4%) mais atténuée par l’évolution à la hausse des recettes non fiscales (+45,9%). Dans la dernière édition de son rapport intitulé « Repères statistiques » consacrée au mois de juillet, l’Agence nationale de la statistique et de démographie confie enfin qu’en glissement annuel, les recettes totales de l’Etat ont connu une augmentation de 28,3%.Bassirou MBAYE

La masse monétaire M2 hausse de 2,4% au mois de juillet

https://www.lejecos.com Au mois de juillet 2022, la masse monétaire M2 (Masse monétaire au sens large qui regroupe les billets et pièces en circulation et les dépôts en compte cheque) a augmenté de 2,4%. Cette information émane de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). La même source fait savoir dans la foulée que cette augmentation est imputable à la hausse de 4,0% de la masse monétaire M1 (billets, pièces et dépôts à vue), mais amoindrie par la baisse des autres dépôts (-1,7%). Au niveau des contreparties, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie relève que la progression est portée par les créances intérieures (+4,8%) et, dans une moindre mesure, par les passifs à caractère non monétaire (+0,9%).Bassirou MBAYE

Réduction des surcoûts douaniers : Le Sénégal accepte de perdre plus de dix milliards par an sur le corridor Dakar-Bamako

https://www.leral.net Le Mali et le Sénégal avaient entamé, courant 2021, des pourparlers pour la réduction des surcoûts liés au frêt sur l’axe Dakar – Bamako. À l’issue d’une mission effectuée la semaine dernière à Dakar par une délégation conduite par le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathily, un accord a été trouvé avec l’administration douanière sénégalaise. Les frais douaniers tombent de 145.000 à 20.000 Cfa par camion, soit plus de 10 milliards d’économie par an pour les opérateurs économiques maliens. L’accord porte sur la réduction drastique des frais ou surcoûts qui grevaient les transactions commerciales entre les deux pays : la taxe sur service (Ts) et les frais d’escorte ou de brigade payés à la douane sénégalaise. Pour chaque voyage et par camion, la taxe sur service était facturée à 75.000 et l’escorte à 70.000 francs Cfa. Grâce aux négociations, les commerçants, chargeurs et transporteurs maliens ne paient plus que 20.000 francs Cfa de frais d’escorte, au lieu de 145.000 francs CFA auparavant pour les deux services.

Les Douanes sénégalaises avaient accepté de laisser tomber la Ts depuis 2021. La réduction totale s’élève désormais à 86 %, ce qui fait plus de 10 milliards Cfa sur le frêt malien venant de Dakar.

L’accord a été signé le vendredi 28 octobre 2022, entre la Direction générale des Douanes du Sénégal représentée par le colonel Babacar Mbaye, directeur régional de Dakar-Port et les présidents des Chambres consulaires du Mali sous la conduite de Youssouf Bathily, président de la Ccim. Cette renégociation tarifaire devrait bénéficier aux consommateurs maliens également, via une réduction des prix des produits leur parvenant à travers le corridor Dakar – Bamako. Ce corridor reste le principal débouché maritime du Mali, où transite la majorité de son frêt.Tribune

Hydrocarbures–Contenu local dans les projets : 3862 emplois générés en 2021

https://lequotidien.sn Dans le cadre du développement des projets gazier (Gta) et pétrolier (Sangomar), ainsi que la révision de la Société africaine de raffinage (Sar), 3862 emplois ont été générés en 2021. Les projets pétrolier et gazier commencent à générer du contenu local. Après avoir exploité les rapports d’exécution de contenu local des compagnies pétrolières et gazières concernant l’exercice de l’année 2021, le Secrétariat technique du Comité national de suivi du contenu local (St-Cnscl) a dénombré 3862 emplois générés. Pour ce qui concerne les formations, 55 mille 648 heures ont été dispensées. En termes de parts de marchés gagnées par des entreprises locales, le St-Cnscl a comptabilisé plus de 218 milliards de francs Cfa au cours de l’année 2021. S’agissant de la contribution des entreprises évoluant dans la chaîne de valeur aux enjeux du développement durable, 2,5 milliards de francs Cfa ont été investis dans des projets sociaux pour le bien-être des populations, selon Mor Ndiaye Mbaye. Le Secrétaire technique du Comité national de suivi du contenu local intervenait la semaine dernière, lors d’un atelier d’information et de partage avec la presse économique, sur l’état d’avancement des projets pétrolier Sangomar et gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta).

Lesquels projets avancent à grands pas, si l’on se fie aux présentations des différents techniciens de Petrosen. Pour le développement du champ gazier Gta, ils ont fait état d’un niveau d’exécution de 83%. Quant au projet pétrolier Sangomar, il est exécuté à plus de 60%.

Des niveaux de réalisation jugés satisfaisants par la ministre du Pétrole et des énergies, Aïssatou Sophie Gladima, qui présidait l’ouverture officielle des travaux. Le premier baril de pétrole du gisement de Sangomar, opéré par Woodside avec des réserves estimées à environ 630 millions de barils, est attendu dans le dernier trimestre de l’année 2023, avec une projection de 100 mille barils par jour lors de la première phase d’exploitation. En ce qui concerne le projet Gta, situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie dont le développement est assuré par Bp, une fois opérationnelle, la plateforme produira 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, les ressources totales en gaz du champ étant estimées à environ 15 trillions de pieds cubes. De ces deux projets, rappellent les collaborateurs de Mme Gladima, «le Sénégal attend d’importantes ressources financières. D’ailleurs, celles-ci ont déjà fait l’objet d’une loi de répartition votée par l’Assemblée nationale, avec des principes directeurs clairement définis comme la budgétisation intégrale des recettes issues du pétrole et du gaz et la mise en place d’un fonds intergénérationnel pour prendre en compte les générations futures».Par Dailigué FAYE– dialigue@lequotidien.sn

Projet de Réseau gazier du Sénégal : Pour «réduire la forte dépendance» du pays au fioul

https://lequotidien.sn Le projet de Réseau gazier du Sénégal, attendu pour «réduire la forte dépendance» du pays au fioul par l’utilisation du gaz, «plus propre et moins coûteux», devrait à terme contribuer à l’accès universel à l’électricité. Ce projet a été présenté hier à Dakar, au cours d’un Comité régional de développement (Crd), d’information et de partage présidé par l’adjoint au Gouverneur, Assane Guèye, en présence notamment des préfets, sous-préfets et maires des communes du département de Rufisque.

Il y avait aussi le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des énergies, Cheikh Niane, ainsi que les autres parties prenantes, en l’occurrence les services de l’Etat concernés par ce projet.

Selon l’adjoint au Gouverneur de Dakar, «ce projet est d’une importance capitale», en ce qu’il devrait permettre à terme de réduire la forte dépendance du pays au fioul dans la production d’électricité, en utilisant le gaz, «plus propre et moins coûteux». Assane Guèye a signalé que le réseau de gazoducs, devant acheminer le gaz aux centrales électriques du Cap des Biches, va traverser plusieurs communes du département de Rufisque. «Donc nécessairement, il y aura des impactés. Mais il s’agit d’un projet important qui va faciliter l’accès universel à l’électricité», a-t-il ajouté. «Avec les découvertes du pétrole et du gaz sur le territoire national, il est permis d’avoir de l’espoir», a déclaré pour sa part le Sg du ministère du Pétrole et des énergies dont une copie du discours a été transmise à l’Agence de presse sénégalaise (Aps). Le gisement Grand Tortue Ahmeyin (Gta), à la frontière sénégalo-mauritanienne, et celui dit Yaakar Teranga, au large de Cayar, «regorgeant de suffisamment de ressources gazières pouvant permettre au Sénégal d’atteindre ses objectifs en matière d’accès à l’électricité et aux services énergétiques de qualité», a dit M. Niane. Pour ce faire, le ministère du Pétrole et des énergies «est en train de mettre en œuvre la Stratégie gas-to-power», adoptée en Conseil des ministres en novembre 2018 et qui vise l’indépendance énergétique du Sénégal. Cette stratégie devrait également se traduire par la réduction du coût de l’énergie, «la suppression de la compensation» que l’Etat verse à la Senelec, la Société nationale d’électricité, et l’accès universel «d’ici 2025». «L’atteinte de ces objectifs nécessite de s’appuyer sur certains instrument,s parmi lesquels un réseau de gazoducs fiable et moderne à même d’apporter le gaz naturel jusqu’aux centrales électriques principalement», selon Cheikh Niane.

Aussi, la société Réseau gazier du Sénégal (Rgs) a été créée «pour porter cet ambitieux projet» dont les études techniques, sociales et environnementales sont déjà «résolument» engagées.

«Les défis sont multiples, car les activités de Rgs sont parfaitement corrélées aux projets gaziers en cours. Dans de telles circonstances, les délais sont très serrés et les exigences très élevées», a-t-il ajouté. Selon M. Niane, le ministère du Pétrole et des énergies compte sur l’ensemble des acteurs pour relever les défis liés à l’étude d’impact environnemental et au Plan de réinstallation et de compensation. Le Directeur général du Réseau gazier du Sénégal (Rgs), Joseph Médou, a présenté le projet en insistant sur le résultat attendu, qui est de baisser les facteurs de production de l’électricité, ce qui devrait se traduire par une baisse de la facture pour les ménages et industriels.

Vallée du fleuve : Aly Ngouille Ndiaye recueille les doléances des producteurs

iGFM – (Dakar) Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Agriculture, est en tournée dans le nord du pays, où il visit les zones rizicoles. Le Ministre de Agriculture, de l’équipement rural et de la Souveraineté alimentaire Aly Ngouye Ndiaye, accompagné de ses directeurs et du Secrétaire Exécutif du conseil national de sécurité alimentaire Jean Pierre Senghor, est en visite dans la vallée du fleuve Sénégal. Le Ministre a rassuré les producteurs et promet de voir comment aider à faire baisser les coûts de production afin de voir émerger un véritable entrepreneuriat rural. Les producteurs  touchés par les inondations dues à la crue exceptionnelle du fleuve réclament des crédits et des  semences pour se lancer dans la contre saison froide. Les oiseaux granivores constituent aussi une menace pour les récoltes. Jean Pierre Senghor tenait à constater par lui-même les  périmètres irrigués villageois (PIV)  ayant subis des inondations notées  afin de se faire une idée de leurs incidences potentielles sur la sécurité alimentaire dans cette partie du département de Podor.

Chaînes de valeur horticoles : Une plateforme d’innovation pour la pomme de terre et l’oignon

https://lequotidien.sn Le Bureau d’analyse macroéconomique de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), de concert avec la Direction de l’horticulture, a procédé hier au lancement d’une plateforme d’innovation des chaînes de valeur horticoles pour les filières pomme de terre et oignon. Les filières pomme de terre et oignon devraient bientôt être dotées d’une plateforme d’innovation. Ce projet dont le lancement a été effectué hier par le Bureau d’analyse macroéconomique de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Bame/Isra), de concert avec la Direction de l’horticulture, vise à asseoir une croissance économique forte, inclusive et durable et à améliorer les conditions de vie des populations rurales. Mais également «arriver à des filières oignon et pomme de terre plus productives et plus compétitives qui nourrissent leurs hommes, créent de l’emploi pour la jeunesse, les revenus en milieu rural à travers la mobilisation des eaux de surface et des eaux souterraines et qui participent à l’autonomisation des femmes et à booster l’économie nationale à travers les expositions et l’import substitution au niveau du pays», a indiqué Dr Macoumba Diouf. Selon le directeur de l’Horticulture, cette plateforme d’innovation, qui a réuni les acteurs de ces filières horticoles, «est un mécanisme visant à renforcer les capacités d’échange et d’innovation entre les acteurs, mutuellement dépendants, en améliorant leur interaction en vue de faciliter l’apprentissage et de contribuer à la production ainsi qu’à l’utilisation des connaissances». Cette plateforme, qui n’a ciblé que les filières oignon et pomme de terre, permet aussi d’être plus efficace dans les interventions au niveau des filières. En outre, cette plateforme de l’innovation va permettre aussi aux parties prenantes de se l’approprier, de la mettre en place et d’informer les autorités techniques et administratives et de créer une synergie entre les différents acteurs  de la chaîne de valeur. Par ailleurs, les acteurs ont souligné des contraintes majeures, à savoir la dépendance de l’extérieur pour les semences, la compétitivité de l’oignon importé par rapport à l’oignon local, l’accès à l’eau et aux systèmes d’irrigation adéquats, le coût de l’énergie pour l’irrigation, le déficit en infrastructures de stockage et de conditionnement et l’absence de chaîne de valeur. Avec cette plateforme, les acteurs pourront relever les défis en optimisant les rendements de la pomme de terre et de l’oignon, construire un capital financier, réaliser des infrastructures de stockage et mettre au point des variétés adaptées aux principales saisons, entre autres. «La plateforme pourra s’attaquer à ces priorités qui, si elles sont levées, ça permettra de régler la question de la productivité et de la compétitivité de ces filières et de contribuer à la souveraineté alimentaire, à la création massive d’emplois», espère le directeur de l’Horticulture. Il faut dire que cette plateforme d’innovation a été aussi fortement appréciée par les producteurs de ces filières. Au terme de ce cette rencontre, les acteurs comptent «mettre en place une équipe provisoire de coordination qui va conduire la feuille de route qui sera convenue à l’issue de cette rencontre, pour arriver à une effectivité, mais aussi à une opérationnalisation de cette plateforme d’innovation», informe Macoumba Diouf. Par Justin GOMIS –  

Energies renouvelables et efficacité énergétique : Mise à niveau des entreprises

https://lequotidien.sn Le Bureau de mise à niveau des entreprises continue d’accompagner des promoteurs industriels pour une meilleure compétitivité. Ce département du ministère du Commerce, de la consommation et des Pme a encore réuni hier, une cohorte de responsables de Petites et moyennes entreprises afin de les former sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des entreprises bénéficiaires du programme «Villes durables», en matière d’efficacité énergétique, de partager les bonnes pratiques de l’efficacité énergétique dans l’industrie et de promouvoir la maîtrise de l’énergie.

Fatou Dyana Bâ, directrice du Bmn, précise que l’idée, c’est d’aider les entreprises à mettre en place des systèmes de production propres qui, à terme, vont leur permettre d’être plus compétitives. L’efficacité énergétique, selon Mme Bâ, demeure un outil pour réduire drastiquement la consommation d’énergie.

Créé depuis septembre 2004, rappelle-t-on, «le Bmn des entreprises du Sénégal est un dispositif institutionnel et technique chargé de mettre en œuvre les politiques et programmes de mise à niveau des entreprises sénégalaises, afin d’améliorer leur compétitivité. Sa mission est d’offrir aux entreprises sénégalaises qui s’y engagent, un moyen efficace d’améliorer leurs facteurs-clés de compétitivité. Cet accompagnement intègre également les volets environnement et efficacité énergétique pour mieux inciter les entreprises à investir dans les modes de production propres. C’est dans ce cadre que le Bmn s’est vu confier la gestion des sous-composantes 4.2 et 4.3 du projet «Villes durables»». Financé par le Fonds mondial pour l’environnement et mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), ledit programme promeut les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la gestion intégrée des déchets dans le Parc industriel de Diamniadio. Dans la mise en œuvre de ce projet, «le Bmn a eu à accompagner 12 entreprises dans des investissements en efficacité énergétique, mais également sur des investissements en installation solaire photovoltaïque. En plus de ses investissements matériels, 6 entreprises ont bénéficié d’un accompagnement sur la mise en place de la démarche de mise en œuvre des systèmes de management de l’environnement et de l’énergie devant aboutir à la certification Iso 14001 et Iso 50001».dialigue@lequotidien.sn

Gestion des risques industriels-l’Upic sonne l’alerte

iGFM – (Dakar) L’Union des Prestataires, des Industriels et des Commerçants du Sénégal (UPIC), a organisé ce jeudi une rencontre de sensibilisation sur la gestion des risques industriels. Une initiative qui intervient au moment où le Sénégal a adopté récemment une nouvelle Politique et Stratégie d’Industrialisation 2021-2035. Présidant la rencontre, le ministre du développement industriel et des petites et moyennes industries, M. Moustapha Diop, a indiqué que cette nouvelle politique industrielle est adossée à la vision définie par le Plan Sénégal Emergent (PSE) pour l’industrie qui est « un secteur industriel diversifié et compétitif, pourvoyeur d’emplois et apportant une pleine contribution au développement inclusif et durable du pays, pour un Sénégal émergent à l’horizon 2035 ».

Elle vise à élargir le tissu industriel et la base productive, en vue d’accélérer la transformation structurelle de l’économie et la croissance.

Sous ce rapport, dit-il, son département met en œuvre des projets structurants comme les plateformes industrielles, les agropoles, le hub minier régional, le pari industriel automobile, les hôtels d’industries, dont la composante essentielle est la création de sites industriels pour accueillir de nouvelles entreprises. En plus des infrastructures à mettre en place, nous travaillons également sur les mesures d’accompagnement et les réformes à mettre en œuvre pour rendre compétitives nos industries, attirer de nouveaux investissements et contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs, notamment de souveraineté alimentaire, pharmaceutique et sanitaire fixés dans le PAP 2A du PSE. Dans les infrastructures, les mesures d’accompagnement et les réformes à mettre en place, il est indispensable de prendre en compte les risques industriels qui sont multiples et multiformes. Ces risques peuvent se traduire en accidents industriels tels que les incendies, les émissions de substances dangereuses comme ce fut le cas, le 24 mars 1992, avec l’explosion d’une citerne d’ammoniac liquide à la SONACOS ayant fait 129 morts et plusieurs blessés graves. Des évènements encore plus récents, nous interpellent sur les risques et accidents industriels. C’est le cas le 5 septembre dernier, à Richard Toll, avec l’explosion d’une cuve d’Éthanol à l’usine de la Compagnie Sucrière Sénégalaise. Le 30 septembre passé, la déflagration d’une turbine de l’usine Structure en Acier et Services (SAS) de Diamniadio a fait deux morts. Il y a moins d’un mois, le 04 octobre 2022 précisément, l’explosion dans l’usine de la Société de Transformation Agro-alimentaire Raffinée (STAR INDUSTRIE) à Diourbel, a fait malheureusement 9 morts et des blessés.

Parmi les risques industriels, il y a lieu de prendre en compte les crises sanitaires comme la pandémie de COVID-19 dont l’étude que j’ai commanditée à l’ANSD à cet effet a montré que 92,5% des entreprises ont ressenti l’effet du COVID sur leurs activités.

Nous pouvons également citer dans ce registre les manifestations publiques et troubles à l’ordre public qui constituent un risque pour les industries, en ce sens qu’ils peuvent occasionner un arrêt d’activités, en raison surtout des restrictions dans la circulation des personnes et des biens. Les risques industriels sont nombreux même si le Sénégal est jusqu’ici épargné, dans une certaine mesure, par des accidents, incidents ou catastrophes qui ont durement éprouvé d’autres pays. C’est pourquoi, nous devons travailler à parer à toutes éventualités et mieux protéger notre tissu industriel, contre les fléaux comme la cyberattaque et les attaques physiques contre les installations industrielles qui ont notamment un caractère vital pour le pays. L’exemple du Nigéria est assez éloquent pour montrer comment l’industrie peut être une cible d’attaque de personnes malintentionnées. Ses installations pétrolières, notamment celles situées dans le Delta du Niger ont fait l’objet de nombreuses attaques dans le passé de la part d’activistes du Mouvement pour l’Émancipation du Delta du Niger (MEND). En organisant cet atelier de sensibilisation sur les risques industriels, poursuit-il,  l’UPIC « nous rappelle notre responsabilité commune, nous tous, Etat, Collectivités territoriales, entreprises, organisations du secteur privé, société civile, médias, travailleurs et communautés, à œuvrer ensemble pour protéger notre tissu industriel de ces risques qui sont inhérents du reste à toute activité industrielle ». Dans ce cadre, la lutte contre les incendies doit être bien prise en compte dans les Plans d’Operations Internes dont doit se doter chaque industrie et de veiller à leur application. Il est également primordial que les industries disposent d’un responsable Système Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement (QHSE) ou de se faire accompagner dans ce domaine. Pour conclure, il a noté que la prévention est primordiale dans la gestion des risques industriels et cet atelier de sensibilisation s’inscrit dans ce cadre. C’est pourquoi, je voudrais renouveler mes remerciements au Président Amadou SECK et à tous les membres de l’UPIC, pour cette heureuse initiative, tout en vous assurant de la parfaite et franche collaboration de mon département, pour qu’ensemble nous relevions les défis qui se dressent devant nous.

MOHAMED OULD ABDEL VETTAH VEUT RENDRE L’OMVS PLUS RÉSILIENTE

Dakar, 3 nov (APS) – Le Haut-commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Ould Abdel Vettah, a fait part, jeudi, à Dakar, de son ambition de rendre cette entité plus résiliente face aux défis géopolitiques et climatiques. ’’Nous devons être préparés à faire face à ces défis. Notre priorité sera, avec le leadership et les orientations de nos chefs d’Etats et de gouvernement, notre conseil des ministres et nos différents partenaires, de rendre notre organisation plus résiliente dans ce contexte de grands changements’’, a affirmé M. Vettah. Il intervenait à Dakar au cours de la cérémonie de passage de témoin avec son prédécesseur Hamed Diane Semega, à la tête de l’OMVS depuis 2017.

’’Les changements géopolitiques impactent la sécurité alimentaire de nos populations de même que les changements climatiques qui menacent nos ressources communes et aussi la sécurité alimentaire et la transition de nos énergies à partir de nos barrages. Ils peuvent être une véritable menace de la vie de nos concitoyens’’, a souligné le Mauritanien.

De plus, a souligné le Haut-commissaire, ’’les épisodes alternés de sécheresse et des inondations observés récemment dans le monde, parfois pas très loin de chez nous, nous font comprendre que nous ne sommes pas à l’abri’’. Il a par ailleurs rendu hommage à l’encadrement du système OMVS et l’ensemble du personnel sur qui il compte pour la réussite de sa mission. Le nouveau patron de l’OMVS est docteur en informatique et intelligence artificielle. Il a dirigé de grandes entreprises nationales dans son pays, la Mauritanie, avant d’occuper le poste de ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, présidant à cette occasion le Conseil des ministres de l’OMVS dont il avait la tutelle, indique une note remise à la presse.SBS/OID/ASB

Vélingara–Lutte contre l’émigration irrégulière et la pauvreté : Le Padaer 2 injecte 50 millions dans des projets d’élevage

Quatre Groupements d’intérêt économique (Gie) ont bénéficié chacun d’un projet d’élevage de la deuxième phase du Programme d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (Padaer 2), qui les a dotés au total de 160 ovins, avec le suivi sanitaire et l’enclos comme mesures d’accompagnement. C’est pour lutter contre la pauvreté et l’émigration irrégulière. – La deuxième phase du Programme d’appui au développement agricole et à l’entreprenariat rural (Padaer 2) soutient les familles vulnérables du monde rural du département de Vélingara. Pour lutter contre la pauvreté et stopper l’émigration irrégulière, des Groupements d’intérêt économique (Gie), composés de jeunes hommes et filles âgés de moins de 35 ans, ont bénéficié d’un projet d’élevage. Selon Abdou Latif Diallo, chef d’antenne Padaer de la région de Kolda, «dans le département de Vélingara, 4 Gie sont enrôlés dans le programme à partir d’une sélection rigoureuse de dossiers. Chaque Gie, composé de 10 membres, a obtenu 30 brebis et 10 béliers, soit 1 bélier et 3 brebis par membre. Au total, il y aura 160 ovins pour ces bénéficiaires. Un bâtiment de 2 compartiments dont l’un sert à stocker les aliments et l’autre d’enclos avec une mangeoire et un abreuvoir. Le projet assure une année d’alimentation en dotant chaque bénéficiaire de 2 tonnes d’aliments, en plus du suivi sanitaire». Les bâtiments sont déjà construits, les bêtes déparasitées et vaccinées contre la peste des petits ruminants et la pasteurellose. Les animaux étaient mis en quarantaine avant d’être remis aux partenaires du programme. Mercredi passé, les Gie Bamtaare de Saré Bassy et le Gie Coulibaly Counda de Kandia ont reçu leur part d’ovins, en plus des produits pharmaceutiques et des aliments Mbemba Diallo, responsable du Gie Bamtaare, apprécie  : «C’est un projet pertinent qui nous a mis dans les conditions de réussite. Tous les écueils qui empêchent généralement la réussite des projets d’élevage sont levés  : un enclos aux normes et le suivi sanitaire. La balle est dans notre camp pour créer de la richesse et améliorer nos conditions d’existence. C’est aussi un bon prétexte pour demander aux jeunes de s’en inspirer, d’entreprendre pour réussir à domicile et éviter les routes risquées de l’émigration clandestine.» Mama Samba Diao, vice-président du Conseil départemental des jeunes, a rappelé le processus de sélection des heureux bénéficiaires. Il renseigne  : «En 2021, nous avons fait le tour des communes pour sensibiliser les jeunes sur les opportunités de création d’emplois non-salariés qui existent. Nous les avons aidés à mettre en forme des idées de projet. La sélection ne fut pas de tout repos pour les membres de la Commission régionale de validation des projets. Au finish, 10 projets sont retenus dans la région de Kolda  : 4 pour le département de Vélingara, 4 pour Kolda et 2 pour Médina Yoro Foula.» Par Abdoulaye KAMARA(Correspondant)  

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA CSS SOULIGNE L’URGENCE DE DÉVELOPPER LA CULTURE DE LA PRÉVENTION

Dakar, 3 nov (APS) – Le Directeur général de la Caisse de sécurité sociale (CSS), Assane Soumaré, a estimé, jeudi, qu’il y avait urgence à développer la culture de la prévention pour accompagner le développement des secteurs liés à la sécurité du travail. ’’L’option du Sénégal dans le domaine infrastructurel, du transport, du bâtiment et des travaux publics qui sont par ailleurs liés, font qu’il y a des urgences à développer la culture de la prévention qui doit accompagner le développement de ces secteurs et être diffusée au niveau des entreprises et mise à la disposition des populations’’, -t-il dit. Soumaré prenait part à la rencontre organisée par la CSS, en prélude de la 3ème édition Forum Préventica-Sénégal prévue à Dakar du 8 au 10 novembre.

Le Forum va porter sur le thème ’’Maîtrise globale des risques en Afrique de l’Ouest’’.

’’’Nous allons en trois jours parler de sécurité, de ressources humaines, de risques chimiques, de sécurité routière, de préventions dans les bâtiments et les travaux publics et les mines. La problématique de la santé et de la sécurité au travail qui interpelle l’entreprise, les travailleurs et les partenaires fera l’objet de discussions lors de cette rencontre’’, a t-il déclaré. Pour Soumaré, le triptyque Travailleurs-Entreprise-Partenaires est agrémenté par les thématiques qui ont été identifiés par les différents comités scientifiques. La problématique du pétrole et du gaz ’’s’impose naturellement au calendrier scientifique et à l’agenda de l’évènement (…), au niveau économique et ses externalités positives dans le comportement du travailleur qui sont exposés à ces nouveau types de risques’’, selon Soumaré. Il a fait savoir qu’en matière de sécurité et de prévention, ’’les entreprises qui ne respectent pas les règles sont beaucoup plus nombreuses que celles qui les respectent’’. C’est pour cette raison que la CSS et ses partenaires travaillent afin d’inciter, sensibiliser et vulgariser, mais surtout faire comprendre aux entreprises que ’’la prévention est un investissement, une opportunité qu’elles doivent saisir pour améliorer leurs politiques’’. Au total, 4 500 participants, dont 150 exposants, sont attendus au Forum international de Dakar où sont prévus 30 ateliers et 50 conférences.BT/AT/OID

Tribunal de commerce : DDD condamné à payer un gros montant à Petrosen

https://actunet.net Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le nouveau Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Ousmane Sylla. Le Tribunal de Commerce, statuant sur une plainte de la société Petrosen trading et services contre la société de transport public, a condamné celle-ci à payer la somme de 236 millions 223 mille 455 F CFA, outre les intérêts de droit à compter du 25 août 2021 et celle de 20 millions, à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. Selon Les Echos, qui donne l’information, le juge a ordonné l’exécution provisoire à hauteur de 100 millions.

Taux d’électrification : le rural connecté à hauteur de 58% en 2021

https://www.sudquotidien.sn Les efforts du gouvernement en matière d’électrification rurale sont notoires. En effet, le taux d’électrification rurale est passsé de 25% en 2012 à 58% en 2021 a fait savoir le Directeur de cabinet du ministre du pétrole et des énergies, Issa Dione. Il présidé hier, jeudi 3 novembre à Dakar un atelier de partage des projets de décrets d’application du Code de l’Electricité avec les acteurs du secteur privé, de la société civile, du gouvernement et du MCA-Sénégal II.   Présidant hier jeudi, à Dakar l’atelier de partage des projets de décrets d’application du Code de l’Electricité, Issa Dione, Directeur de cabinet (Dc) du ministre du Pétrole et des énergies a laissé entendre que le Sénégal a enregistré un doublement du nombre de localités électrifiées en milieu rural. En effet, le taux d’électrification rural est passé de 25% en 2012 à 58% en 2021. Ces progrès indiscutables ont été réalisés dans le secteur des énergies et du pétrole pour assurer «la disponibilité continue de l’électricité, améliorer la qualité de service et étendre les réseaux de transport et de distribution dans la perspective de l’accès universel au service de l’électricité en 2025», a-t-il expliqué. Dans l’optique de garantir l’approvisionnement en énergie électrique du pays au moindre coût, «le cadre juridique doit être complété par des décrets d’application suite à l’adoption de la loi n°2021-31 du 9 juillet 2021 portant Code de l’Electricité», a justifié le Directeur de cabinet du ministre du Pétrole et des énergies. Dione d’indiquer que le code de l’électricité a pour objectif «d’améliorer la viabilité financière du secteur et la bonne gouvernance pour une électricité en quantité suffisante, en qualité et à un coût abordable». Ledit cadre juridique permet de disposer d’un cadre référentiel unique intégrant l’économie d’énergie, l’électrification rurale et les énergies renouvelables pour l’atteinte de l’accès universel en 2025.A noter que la stratégie gas to power adoptée par le gouvernement en 2018 permettra la conversion de nos centrales au gaz et entrainera la baisse des coûts de production d’électricité grâce à l’utilisation prochaine du gaz local à l’horizon 2022-2023. Le Directeur général du MCA-Sénégal 2 justifiant la pertinence de la tenue d’un tel atelier a fait savoir que le nouveau code de l’électricité présente des innovations dont l’accès des tiers au réseau, l’amélioration de la méthodologie de planification du secteur… et l’extension des droits du régulateurs. Et sous ce rapport, il est important que les parties prenantes s’accordent sur les  projets de décrets d’application du code de l’électricité pour tirer profit du «marché régional mais surtout de l’exploitation pétrolière et gazières du Sénégal», a-t-il dit.JEAN PIERRE MALOU

Des journées dédiées aux risques et à la prévention

https://lequotidien.sn «Maîtrise globale des risques en Afrique de l’Ouest» est le thème central retenu pour le 3ème Forum international du Préventica Dakar, prévu du 8 au 10 novembre 2022. Pour ces journées de formation, de sensibilisation et d’information sur les risques au travail, il est attendu plus de 4500 participants. Les responsables de la Caisse de sécurité sociale (Css), initiateurs de l’évènement, ont fait face à la presse hier. Le 3ème Forum international du Préventica Dakar, prévu du 8 au 10 novembre 2022, va être animé par des conférences, des ateliers et symposiums. Il s’agira de 50 conférences, 30 ateliers pédagogiques, 150 exposants, plus de 4500 participants en provenance d’horizons divers. Experts, acteurs des collectivités territoriales, citoyens sont attendus à ce rendez-vous. Mais aussi d’autres invités vont venir des pays comme la France, l’Allemagne, le Chili, la République démocratique du Congo (Rdc). Après 2017 et 2019, l’édition de cette année verra les débats tournés autour du thème central  : «Maîtrise globale des risques en Afrique de l’Ouest.» En effet, il s’agit de journées de formation, de sensibilisation et d’information sur les risques au travail. Les discussions vont porter sur des thèmes spécifiques comme «la sécurité et la santé au travail», «la prévention de risques dans les secteurs du Btp et des mines», «la prévention sur les produits dangereux». «Les résultats attendus sont une bonne appropriation des participants à un niveau d’abord scientifique. Parce qu’il s’agit de partager les expériences, de vulgariser des connaissances, d’expérimenter et d’apprivoiser des bonnes pratiques que nous tenons également d’autres pays, d’autres entités», selon le Directeur général de la Caisse de sécurité sociale du Sénégal, Assane Soumaré. En marge de la 3ème édition, la Caisse de sécurité sociale organise aussi le premier concours du meilleur poster sur les initiatives et bonnes pratiques en sécurité et droit au travail à l’issue duquel 3 étudiants seront primés. Par Aliou DIALLO –

LA LOI SUR LES OGM GARANTIT LA LIBERTÉ DE CHOIX, SELON UN JURISTE ENVIRONNEMENTALISTE

Dakar, 3 nov (APS) – L’Etat du Sénégal, conscient que la prolifération des organismes génétiquement modifiés (OGM) est de nature à créer une dépendance des agriculteurs vis-à-vis des firmes agro-industrielles, a tenu à garantir la liberté de choix des acteurs concernés, assure le juriste environnementaliste sénégalais Boniface Cacheu.

« Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont une option et dans tout le processus législatif, on a tenu à garantir la liberté de choix des agriculteurs et des paysans », a-t-il dit.

Boniface Cacheu intervenait mercredi lors d’une conférence coorganisée par le Bureau d’analyse macro-économique de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA-BAME) et l’Initiative prospective agricole rurale (IPAR). Cette rencontre fait suite à l’adoption de la nouvelle loi sur la biosécurité, portant notamment sur les organismes génétiquement modifiés. Elle visait à poser le débat sur cette question, à travers des regards croisés de scientifiques, de juristes et de membres de la société civile, en vue de favoriser un dialogue visant à éclairer l’opinion sur les OGM. Selon le juriste environnementaliste, « l’Etat est parfaitement conscient que la prolifération des OGM va créer une dépendance des agriculteurs vis-à-vis des firmes agro-industrielles ». « La prévalence du droit de brevet fait que les semenciers ont toujours une main mise sur la circulation des semences », a-t-il fait valoir, notant que sur cette base, la loi « n’autorise pas, mais n’interdit non plus » les OGM. Elle détermine juste « les procédures de contrôle et de sécurité pour une utilisation sans danger des OGM », selon Boniface Cacheu À travers cette loi, « les paysans qui le souhaitent, peuvent acheter des semences OGM, par ailleurs ceux qui ne le souhaitent peuvent conserver leur système de culture traditionnelle », a-t-il indiqué. La loi de 2009 sur les OGM « n’était pas très claire, ce qui entrainait une hésitation des opérateurs à les faire venir Sénégal. Avec cette loi, ils peuvent les faire entrer dans notre pays, dans le respect des procédures établies par la loi, a ajouté Boniface Cacheu. Il n’est pas dit que le Sénégal ayant voté cette loi, « tous les OGM peuvent venir, ça se fera au cas par cas », a assené le juriste environnementaliste. « S’il n’y a pas de loi, chacun fait ce qu’il veut sans contrôle, cette loi encadre et réduit les risques liés à l’utilisation des OGM », fait valoir de son côté le chercheur Ndjido Ardo Kane de l’ISRA.BT/BK

La loi sur la biodiversité : Les paysans foncièrement contre

https://www.leral.net Les organisations paysannes continuent toujours de dénoncer la loi sur la biodiversité. Prenant part à la 27e édition des mardis du Bureau d’analyses macro-économiques de l’Institut sénégalais de recherches agricoles, El Hadji Thierno Cissé, membre du Conseil national de concertation et de coopération (CNCR) qui regroupe près d’une trentaine d’organisations paysannes, a regretté la procédure de vote de la loi sur la biosécurité.

«La loi sur la biosécurité au Sénégal n’a pas été inclusive. Nous avons été surpris d’entendre dans les médias que l’Assemblée nationale a adopté cette loi. Le Cncr dénonce ce fait. Parce que nous considérons que tout ce qui est fait pour nous, sans nous, est fait contre nous », a regretté le représentant des agriculteurs, qui reste pour le moment contre la loi sur la biodiversité.

Car les OGM, pour sa part, comportent des risques. Mais en attendant, vu que la loi a déjà été votée, il faut des mécanismes qui permettent d’atténuer ces risques. « On parle de l’introduction de semences OGM qui peuvent arriver au Sénégal. Ce qui veut dire qu’ils vont arriver entre les mains des producteurs. Donc, les paysans devaient être au-devant des mécanismes qui permettent d’alerter et de signaler l’existence de ces potentiels OGM au Sénégal », a-t-il indiqué. Sur un autre registre, mentionne « L’As », le Cncr pense que l’introduction des OGM est incompatible avec l’objectif d’atteindre la souveraineté alimentaire. « Nous savons que pour le moment, au Sénégal, on ne produit pas d’OGM. Dire qu’on va s’appuyer sur ces OGM pour booster leurs productions en vue d’alimenter les populations, cela est une manière d’accélérer la dépendance de notre pays, parce que nous devons acquérir ces semences auprès de multinationales pour semer nos champs. Il nous faudra aussi acquérir toute la technologie qui va avec. C’est pour cela que nous pensons qu’il faut avoir des échanges francs sur la loi sur la biodiversité. Une arrivée massive des OGM au Sénégal va générer des risques sur tout le travail qui a été mené jusqu’ici par nos chercheurs », a indiqué El hadji Thierno Cissé, qui note que la posture du CNCR n’est pas de dire non aux OGM. « Nous sommes contre cette loi. Elle a été votée sans la participation des acteurs du mouvement paysan. Cette loi devrait être discutée avec tous les acteurs. Il faut engager des concertations sur la loi. Nous ne pensons pas que notre environnement puisse nous garantir toute la sécurité nécessaire pour nous engager dans les OGM », a-t-il plaidé.

El Hadji Malick Youm,Secrétaire général du Saemess : «Le seul gage de stabilité du système éducatif est l’application stricte des accords»

https://www.leral.net Le Syndicat Autonome des enseignants du Moyen et Secondaire du Sénégal (Saemess) a fait face à la presse hier pour décliner ses attentes. Selon son nouveau secrétaire général el hadji Malick Youm, le seul gage de stabilité du système éducatif demeure l’application stricte des accords souscrits, relate L’As. «Le secteur de l’éducation qui a toujours été affecté par des crises multiformes doit subir des transformations importantes pour répondre aux attentes des populations», affirme le secrétaire général du Saemess, El Hadji Malick Youm. Il estime en effet que le Sénégal doit impérativement relever les défis de l’équité, de la qualité, de l’inclusion, de l’adéquation des programmes avec les besoins réels en éducation comme en formation des populations et de l’amélioration des conditions des enseignants et des apprenants, pour être dans le cercle des grandes nations toujours citées comme des exemples en matière d’éducation.

A cet effet, indiquent M. Youm et ses camarades, le gouvernement du Sénégal doit, au nom de l’équité territoriale, procéder au remplacement définitif des abris provisoires, donner à tous les enseignants la chance de poursuivre leur formation diplômante conformément à l’ODD 4 des Nations unies, «améliorer et régler définitivement la situation des décisionnaires et, enfin procéder au reversement des maîtres d’éducation physique (MEPS) dans le corps des professeurs de collège d’enseignement moyen général (PCEMG) en EPS, après la signature des décrets et arrêtés y afférents».

Toujours dans le cadre de sa mission d’alerte et de veille, le Saemss rappelle au gouvernement que le seul gage de stabilité du système éducatif demeure l’application stricte des accords souscrits. «Ainsi, nous mettons en garde le gouvernement contre les tentatives perfides de remise en question des accords constatées sur les bulletins de salaires depuis quelques mois, notamment au niveau de la ligne 623, consistant à augmenter de façon progressive et injustifiée l’impôt sur le salaire mensuel», soutient-il. Selon M. Youm, il faut apporter des réponses concrètes et immédiates aux questions pendantes qui risquent de perturber la stabilité du système éducatif. «Il s’agit notamment du non-paiement des salaires des travailleurs qui perçoivent à La Poste depuis que cette entreprise publique est au bord de la faillite à cause de la gabegie et d’une politisation à outrance de l’institution. Des mesures doivent également être prises pour diligenter le paiement des indemnités d’examens avant la date butoir du 30 novembre». Par ailleurs, le Saemss salue fortement la mesure prise par le ministre de l’Education nationale portant rappel des circulaires n° 004465 du 15 septembre 2010 et 0010 du 09 février 2018 relatives à l’interdiction des cours payants et de la vente des fascicules dans les écoles et établissements scolaires. «Nous exigeons que la mesure soit corrélée à une politique de dotation des établissements en quantité suffisante de manuels scolaires pour combler le déficit». En outre, le Saemss invite le gouvernement à adopter la même démarche pour exiger l’uniformisation et la baisse systématique des frais d’inscription sur toute l’étendue du territoire national.

Les internes des hôpitaux prolongent leur grève de 48h

https://senego.com Le système sanitaire sera encore perturbé pour ces deux jours, et pour cause. Les internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal ont décidé de prolonger leur mot d’ordre de grève de 48h suite à leur assemblée générale. Ce mouvement d’humeur qui débute à partir d’aujourd’hui à 8 h, sera accompagné d’un arrêt total des gardes pour la même durée, dans toutes les structures sanitaires du pays. Ils poursuivent leur grève à cause du non-respect des engagements pris par l’autorité de tutelle, de la violation de nos droits les plus absolus ainsi que des propositions littéralement théoriques n’étant pas à la hauteur de nos attentes, nous allons en grève. Pour rappel, ces internes avaient décrété un mot d’ordre de grève de 72h, lundi dernier. Ils s’insurgeaient contre une violation des décrets qui doivent permettre de résoudre la situation précaire des internes de l’Hôpital Aristide le Dantec, une capacité d’hébergement limitée et des locaux vieillissants et dangereux au Chu de Fann, des conditions pénibles durant les gardes au S.A.U et au laboratoire de garde du Chu de Fann. Ils déplorent l’inexistence d’un statut de l’interne des hôpitaux et des difficultés d’insertion professionnelle des anciens internes.

LE DIRECTEUR DU LABORATOIRE LAB METIC INVITE À PRÉSERVER LE PATRIMOINE AUDIOVISUEL

Dakar, 3 nov (APS) – Le directeur du laboratoire « Médias, technologies information, communication et société » (LAB METIC) de l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis, Mor Faye a souligné jeudi, l’importance d’agir « très vite » pour la préservation du patrimoine audiovisuel « très sérieusement » menacé dans son existence. « Il est important d’agir très vite pour préserver cette mémoire, ce patrimoine audiovisuel menacé très sérieusement dans son existence’’, a-t-il dit. Le professeur Faye prenait part au panel dédié à la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel qui est célébrée par l’UNESCO du 27 octobre au 5 novembre de chaque année Ce panel du LAB-METIC a pour thème  : « Rôle et fonctions du patrimoine audiovisuel dans le renforcement des contenus des médias  : impact sur les publics » Cette rencontre a enregistré la présence de la directrice des Archives nationales du Sénégal, Fatoumata Diarra, et du directeur du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), Mamadou Ndiaye Le directeur de l’EBAD, Moustapha Mbengue, plusieurs professeurs et des professionnels des médias ont pris part au panel

« Une bonne partie du patrimoine historique mondial en termes d’histoire et de mémoire est en train de se perdre au jour le jour à l’échelle planétaire », a fait savoir le directeur du LAB-METIC de l’UGB, insistant sur le fait qu’une société a besoin de connaître son passé.

A l’en croire, « une société sans mémoires est comme un arbre sans racines ». Il a rappelé que « l’histoire, la mémoire collective sont extrêmement importantes pour le futur ». Le directeur de la communication au ministère de la Communication, des télécoms et de l’économie numérique, Ousseynou Dieng a indiqué qu’il n’est pas envisageable de concevoir un modèle de développement sans pour autant aller puiser dans le passé, dans les archives. « Aujourd’hui, au Sénégal, en termes de mémoire audiovisuel (50 ans d’existence), on a des difficultés pour justement le valoriser, l’auditer et le conserver ’’, a-t-il reconnu, soulignant l’énorme perte de choses sur le pan entier de notre histoire. « Il nous sera impossible de reconstituer cette perte’’, a-t-il regretté, invitant à la sensibilisation de tout le monde et toutes les politiques publiques à aller vers de grandes maisons des archives avec des data center dédiés à la propre sauvegarde de nos archives. « La conservation, la valorisation et la transmission des archives constituent, aujourd’hui, un levier véritable (…) pour que nous puissions avoir un développement endogène au profit des générations futures’’, a estimé Ousseynou Dieng L’ancien directeur de la chaîne de télévision nationale, Mamadou Ball, a invité à s’orienter vers ’’un système d’archivage moderne’’ pour laisser aux générations futures ’’des documentaires (…) financés par l’Etat’’. ’’Faisons ce que l’on a à faire maintenant parce que c’est déjà trop tard », a-t-il alerté Le professeur en sciences de l’information et de la communication, Ameth Ba a de son côté rappelé que l’archivage est soumis à l’obligation légale. Il dit regretter la non application des textes qui régissent l’archivage au Sénégal. »Les archives sont les seules à pérenniser et le matériel et le contenu’’, selon lui.AN/ASB/OID

FATICK : LA COUR SUPRÊME ORDONNE LA REPRISE DE L’ÉLECTION DU BUREAU MUNICIPAL

Fatick, 3 oct (APS) – La Cour suprême a ordonné jeudi la reprise de l’élection complémentaire des membres du bureau du Conseil municipal de Fatick, a appris l’APS de source officielle. « La Cour suprême ordonne la reprise de l’élection complémentaire des membres du bureau du Conseil municipal de Fatick. Le maire élu n’est pas concerné par cette décision’’, a expliqué l’instance judiciaire dans un arrêt parvenu à l’APS. Le 27 octobre dernier, la Cour suprême avait publié un premier arrêt pour procéder à l’annulation du bureau municipal de Fatick élu au lendemain des élections territoriales de janvier 2022. Ce bureau ne respectait pas la loi sur la parité, Birame Faye étant le premier adjoint au maire élu, Matar Ba. La coalition Yewwi askan wi (YAW, opposition) avait introduit un recours pour dénoncer le manquement au respect de l’alternance des personnes des deux sexes en vertu de la loi instituant la parité dans les institutions totalement ou partiellement électives MTN/ASB/OID

«La dette du Sénégal atteint le sommet vertigineux de 11326 milliards de FCFA à fin juin 2022…»

Selon les chiffres officiels du projet de Loi des finances initiale 2023 (LFI 2023), la dette du Sénégal atteint le sommet vertigineux de 11326 milliards de FCFA à fin juin 2022. Oh, rien de trop grave, cela ne représenterait « que 67 % du PIB, pour une norme communautaire de 70 % », selon les documents officiels. De plus, le rythme d’augmentation de cette dette aurait connu un infléchissement depuis 2012. Par ailleurs, le Sénégal aurait changé de « League », pour emprunter au langage footballistique, et jouerait désormais chez les champions. Le budget est passé de quelques misérables 400 et plus milliards en 2000 à de ridicules 2000 et plus milliards en 2012, pour truster avec les cimes de 6411 milliards en 2023. On le voit bien : la ligne de défense du Gouvernement consiste à se dédouaner des records vertigineux de la dette et à se vanter, dans le même temps, du niveau élevé du budget, alors même que les deux sont intimement liés. En effet, pour boucler le besoin de financement lié à l’insuffisance du total des recettes internes prévues, le Gouvernement sollicite de l’Assemblée nationale l’autorisation de recourir à des emprunts pour 2345,1 milliards. Ce besoin de financement se compose de l’amortissement de la dette (1 269,6 milliards compte non tenu des intérêts sur cette dette de 424,3 milliards) et du solde budgétaire global (1045,5 milliards). Comparaison pour comparaison, le Gouvernement aurait dû dire que ce besoin de financement de 2345,1 milliards, rien que pour l’année 2023, égale presque l’encours global de la dette à fin 1999, qui était de 2416,3 milliards. Au surplus, il est peu pertinent de manipuler des chiffres bruts sur des décennies, sans se soustraire ni de l’inflation ni de l’accroissement considérable et mécanique des recettes du fait, par exemple, de l’augmentation de la population donc des contribuables… Ainsi donc, le service de la dette, autrement dit le remboursement du principal (1269,6 milliards) et le paiement des intérêts (424,3 milliards), est l’un des agrégats les plus importants du budget à côté des dépenses de personnel (1273 milliards, la partie visible de la masse salariale) et des investissements. Ces derniers sont couverts à hauteur de 920,3 milliards par des ressources internes et il faudra sous ce chapitre également, recourir à des ressources externes de 667,9 milliards (composées de dettes de 435,6 milliards au titre des projets et de 232,3 milliards de dons en capital) pour couvrir les besoins.

Le cercle vicieux se poursuit donc, d’autant que les recettes des hydrocarbures se révèlent être très faméliques pour les trois prochaines années (570,9 milliards pour à la fois le pétrole de Sangomar offshore et le gaz de Saint-Louis offshore dans un contexte doublement favorable d’appréciation du dollar face au CFA et de hausse du cours du baril).

Ainsi, si rien de radicalement nouveau n’est entrepris, il n’y a pas de raison d’espérer dans les prochaines années de transformation miraculeuse qui supprimerait notre accoutumance aux perfusions financières. Autrement dit, les tendances lourdes de notre économie, qui sécrète le chômage, la dette, l’hypersensibilité aux crises externes, vont davantage hypothéquer l’avenir de nos enfants. Or, il semble bien qu’en raison du contexte pré-électoral et des risques de surchauffe du front social, le Gouvernement a pris la décision de laisser aux générations futures l’addition des libéralités qu’il consent faute de solutions structurelles. Le Gouvernement ne s’en cache pas d’ailleurs. Le Président de la République aurait généreusement prévu de subventionner l’énergie, pour maintenir le prix des hydrocarbures, en particulier du carburant à la pompe, et de l’électricité, à des niveaux supportables pour les consommateurs. On pourrait s’interroger sur la structure des prix du carburant à la pompe et sur l’efficience des investissements consentis dans le domaine de l’électricité depuis une décennie. Mais de l’aveu même du Gouvernement, plus de 450 milliards de FCFA seront consentis à la subvention à l’énergie, que devront régler en partie des Sénégalais qui n’auront pas bénéficier de ces dépenses-là. Mauvais service à l’avenir.

L’un des postes les plus lourds au titre des charges, à côté du financement du déficit (pour ne pas dire aggravation de la dette) est la masse salariale. Celle-ci est caractérisée par la non-transparence du fait des fameux fonds communs dont on ne saura jamais le montant effectif et qui, à côté de libéralités de la même veine consenties à un petit nombre, explique en partie les revendications légitimes des agents de la fonction publique, tous corps confondus, à une équité dans les traitements.

Les êtres humains étant prêts à consentir à des sacrifices partagés mais rétifs à subir l’injustice, on ne peut qu’acquiescer quand des mesures visant à plus d’équité sont prises. Mais force est de constater que la masse salariale atteint des proportions telles qu’elle grève même la qualité et l’efficacité du service public. En effet, dans certaines universités, pour ne prendre que cet exemple, jusqu’à 70 % du personnel permanent sont des vacataires. La logique des « volontaires de l’éducation », dont on sait combien ils goûtaient peu à leurs statuts, s’est propagée partout, à la santé, la sécurité (ASP)… La conséquence est la dégradation généralisée du niveau du service public, devenue patente à travers les incidents répétés dans les hôpitaux, la corruption visible dans d’autres secteurs. Comment peut-il en être autrement : outre la faible mobilisation d’un personnel au statut précaire, les ressources consacrées au fonctionnement sont misérables, rendant par exemple les gardes de nuit dans les hôpitaux insupportables, d’autant que la plupart des personnels est obligée de monnayer parallèlement ses services pour soutenir un niveau de vie décent aux normes sénégalaises. Si on y ajoute la mauvaise qualité des équipements achetés, comme l’a avoué la ministre de la Santé devant la commission des Finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale, on comprend pourquoi les incendies sont récurrents dans certaines structures. En somme, la dette que l’on laisse à nos enfants n’est pas que financière. A côté des montants considérables que les générations à venir devront payer, figure une dette plus difficile à rembourser : un pays malade de la corruption, affecté par des services publics (sécurité, enseignement, santé, etc.) dont la qualité se détériore avec le temps ; mais surtout une classe politique qui, en dehors de gesticulations pour le buzz, ne semble pas vouloir passer par les inévitables épreuves de vérité qu’elle préfère transférer aux générations à venir. En effet, cette 14ème législature, caractérisée par des rapports de force presque à l’équilibre entre oppositions et pouvoir, ne se distingue pas pour le moment par les vraies ruptures attendues ou, à tout le moins, de tentatives de changement vrais.

Les événements du 12 septembre, jour d’installation de cette législature ou les récriminations sur les véhicules des députés prouvent, si besoin en était, qu’une partie de l’opposition a les moyens de se faire entendre. Force est de constater que, alors que l’on renvoie les efforts à consentir ici et maintenant aux générations futures, des questions aussi essentielles que les fonds politiques des diverses institutions font l’objet d’un silence troublant.

Oui, à force de recourir à la facilité de l’endettement pour gérer le quotidien, on laisse à la fois une dette colossale et un avenir bouché à nos petits-enfants.

P.S. :

Concernant toujours les députés de cette 14ème législature, ils peuvent jouer un rôle déterminant pour faire éclater la vérité dans l’affaire des contrats d’armement qui défraie la chronique. Le passage en commission du ministre des Forces armées doit être l’occasion de réclamer des réponses. L’alibi du secret défense est caduc dès lors que les fortes suspicions de corruption sont étalées dans l’espace public. Le peuple sénégalais a le droit de savoir, de tout savoir sur cette nébuleuse et les députés ont l’occasion de se hisser à la hauteur de leurs missions. * Par la Cellule Économique de la République des valeurs/Réewum Ngor

Mamadou Ndoye : «Si la violence d’Etat n’est pas arrêtée…»

Mamadou Ndoye est revenu sur la convocation de Sonko devant le doyen des juges ce jeudi, dans l’affaire Adji Sarr. L’ancien secrétaire général de la Ligue Démocratique (Ld) soutient qu’elle n’est plus ordinaire et devait être classée après la sortie du certificat médical signé par un médecin certifié, rapporte Senego. « Les choses n’auraient pas en arriver pas là. On devait se plier au certificat médical du médecin, depuis longtemps. Il y a aussi les témoins directs qui ont désavoué Adji Sarr », dit-il. Avant d’ajouter : « L’Etat avait intérêt à arrêter ce dossier de viol. Si la violence d’Etat n’est pas arrêtée, il peut exister des débordements, des violences plus graves… »

Abdou Mbow : «La justice est en train de faire son travail»

Ousmane Sonko fait face au doyen des juges sur le dossier « sweet beauty ». Il a quitté chez lui aux environs de 10h pour se rendre au tribunal de Dakar en compagnie de ses avocats. Abdou Mbow, qui s’est exprimé sur cette épisode, a répondu aux leaders de Yewwi, hier. « Ce qui se passe c’est le cours normal des choses. Quelqu’un a été accusé par une citoyenne. La justice le convoque pour l’entendre dans le fond. Attendons ce qui sortira de cela. Je ne vois pas en quoi les leaders de Yewwi doivent crier au complot et la machination politique en étant dans la menace et dans l’intimidation mais cela ne passera pas, force restera à la loi », confie-t-il. Et d’ajouter : « Il n’y a pas de quoi fouetter un chat sur une procédure normale. La justice est en train de faire son travail. Il y a le temps de la politique et le temps de la justice »

Me El Hadji Diouf au tribunal : «C’est juste une audition»

Ce jeudi, c’est jour d’audition pour Ousmane Sonko. Mais, au Tribunal, ce qui intrigue, c’est la présence de Me El Hadji Diouf, puisque sa cliente Adji Sarr n’a pas été convoquée aujourd’hui. Il s’est expliqué. « Je suis venu au tribunal aujourd’hui parce que j’y travaille. Je ne suis pas mécanicien à ce que je sache. J’ai des clients pour lesquels je dois plaider et les gens osent demander ce que je fais ici » a-t-il dit à nos confrères de la de la Tfm. L’avocat, repris par Igfm, n’a pas pu s’empêcher d’égratigner celui que sa cliente accuse de viol. «Je ne peux pas comprendre qu’à chaque fois qu’on doit convoquer ce gars qu’il y ait des problèmes comme s’il était un extraterrestre. Il doit juste être entendu dans le fond du dossier, après il retournera chez lui. C’est juste une audition et lui-même en est conscient. Comme ce pays a changé les gens résolvent leurs problèmes dans la violence. A chaque fois qu’on le convoque il appel au mortal combat et des gens y perdent la vie.» L’avocat déclare que le président de la république a pris «des mesures drastiques «pour que le pays ne soit pas brulé». En sus, il informe qu’il «n’assistera pas à l’audition de Sonko.J’ai trois audiences au tribunal aujourd’hui».

AFFAIRE ‘’SWEAT BEAUTY’’ : OUSMANE SONKO ’’A CONTESTÉ LES FAITS’’ DEVANT LE JUGE D’INSTRUCTION (AVOCAT)

Dakar, 3 nov (APS) – L’opposant Ousmane Sonko qui a regagné son domicile dakarois, jeudi après-midi, s’est ’’très bien défendu’’ devant le Juge d’instruction et a contesté les faits qui lui sont reprochés, selon un de ses avocats. ’’Nous sommes fiers de notre client, Ousmane Sonko, qui s’est très bien défendu dans ce dossier et qui a été formidable dans cette audition’’, a déclaré à la presse Me Bamba Cissé à la fin de l’audition de son client par le Doyen des juges dans le cadre de l’affaire de ‘’viols et de menace de mort’’ présumés l’opposant à Adji Sarr. L’audition du leader du parti PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) par le Doyen des juges a pris fin jeudi vers 15h15, a appris l’APS

’’Mon audition a pris fin et s’est très bien déroulée’’, a déclaré Ousmane Sonko sur twitter.

L’opposant est arrivé jeudi au tribunal de Dakar pour être auditionné à partir de 12h sur les accusations de viols et de menace de mort le visant Il était accompagné de ses seuls avocats, sans ses garde-corps ni d’autres leaders de l’opposition, selon des reporters qui ont suivi son cortège passé par la corniche Ouest dakaroise pour rallier le tribunal de grande instance de Dakar. Ousmane Sonko avait été inculpé en mars 2021 et placé sous contrôle judiciaire, suite à des accusations de viol et de menaces de mort formulées à son encontre par une employée du salon de massage dakarois ’’Sweat Beauty’’.

Devant le magistrat instructeur, ’’il a démonté l’accusation’’, selon Me Cissé.

’’Il a fourni toutes les preuves de son innocence. Cette audition était une audition classique, tout à fait normale dans le cadre d’une procédure pénale qu’une personne soit entendue au fond après qu’il aura été entendu dans le cadre d’une première comparution’’, a expliqué l’avocat. Cette audition ‘’est très normale et nous l’avions demandée depuis très longtemps contrairement à une idée répandue’’, selon la robe noire, précisant que ‘’c’est lui-même Sonko qui avait réclamé son audition’’. Il a ajouté que ‘’cette audition s’est très bien passée. Il a démonté l’accusation et il a fini d’admettre toutes les preuves à l’attention du juge d’instruction que cette accusation ne repose sur rien du tout. Il a contesté les faits’’.

La défense va continuer ‘’la procédure judiciaire qui n’en est pas encore à son terme’’, a dit Me Cissé.

Mais, selon lui, ‘’c’est important de relever que le Juge d’instruction n’a aujourd’hui aucun moyen de renvoyer l’affaire en jugement’’. ’’Nous escomptons un non-lieu total par rapport à ces faits qui sont des faits inexistants, qui ont été la source d’un plan ourdi par des personnes tapies dans l’ombre, qui ont voulu simplement éliminer un adversaire politique’’, a-t-il dit.OID/ASB

Administration sénégalaise…Du Secret d’Etat au secret de Polichinelle

https://www.xibaaru.sn Depuis un certain temps, on assiste au plus haut sommet de l’état du Sénégal à des actes qui montrent à suffisance la faillite de notre république en terme de préservation de secret sur des dossiers d’une sensibilité de haute facture. De la fuite des procès verbaux, au message des forces de défense et de sécurité mis sur la place publique et la banalisation des lettres alphabétiques de nos policiers, gendarmerie militaires, en passant par des dossiers sur l’achat d’armes estampillés secret défense, l’obligation de réserve s’écroule comme un château de carte au Sénégal. Un secret d’Etat qui se définit comme étant une information confidentielle qui n’est pas divulguée en public au motif d’assurer la sécurité ou les intérêts stratégiques d’un état ou d’un gouvernement ne doit en aucun cas être divulgué comme une simple information. La sacralisation des dossiers de l’Etat est un principe pour tout agent de l’Etat, par conséquent l’obligation de réserve doit être une posture à adopter. Un ensemble de faits récurrents qui établit un véritable malaise au sommet, traduisant un désaccord profond, entre une administration réfractaire aux pratiques peu orthodoxes du sommet et un exécutif dont l’obsession véritable est portée sur la neutralisation par tous les moyens d’un opposant jugé trop encombrant et trop gênant. Cette orientation est loin d’être partagée par une certaine partie de l’administration qui, au vu de ce qui précede, rame à contre courant des décisions de la hiérarchie. Jamais dans l’histoire de notre jeune Etat, on est confronté à de telles pratiques qui fragilisent davantage le secret d’Etat pour ne pas dire le mythe qui entoure cette institution. Cette banalisation des affaires de l’Etat en transformant tous les dossiers sensibles en secret de Polichinelle qui se dit lorsqu’une information censée être cachée est en réalité connue de tous. Autrement dit une expression qui tire son origine du théâtre italien. Elle fait référence à un personnage de la commedia dell’arte : Polichinelle inventée au XVIe siècle. En tout état de cause, cette situation risque de fragiliser nos institutions et compromettre la sécurité intérieure du pays.Abdou Marie Dia pour 

Alioune Tine–Khalifa Sall : un héros nu et un loquace poltron Par Bara Ndiaye

En 2012, après avoir échoué à embarquer l’opposition dans un boycott de l’élection présidentielle, Alioune Tine finira par valider, en parfaite connivence avec Abdoulaye Wade, la proposition de report portée par le « médiateur de circonstance » Olusegun Obasanjo à 48 heures du scrutin. Le modus operandi consistait à convaincre les candidats d’alors à accepter le report de l’élection pour s’engager dans une transition de deux ans au bout de laquelle, Wade ne serait pas à nouveau candidat tout comme le premier ministre de cette transition consensuellement désigné et qui devait être Alioune Tine. C’était évidemment le projet de Abdoulaye Wade qu’il a fait porter à « son médiateur » Obasanjo avec la caution fort payée de la figure du M23. Malheureusement pour le trio, cette manœuvre machiavélique et puérile se heurta au refus catégorique de Macky Sall et certainement des autres candidats consultés à cet effet. D’ailleurs, le point de presse convoqué à ce sujet par le fameux médiateur dans un hôtel de la capitale, pour ceux qui s’en souviennent encore, fût fortement chahuté par les jeunes de l’APR conduits par Mame Mbaye Niang et Birame Faye.

En 2022 et à un peu plus d’un an d’une nouvelle échéance présidentielle, bis repetita !

Le « crisivore » opportuniste est de retour et n’entend servir que sa cause même s’il veut nous faire croire contraire. Alioune Tine n’est pas en réalité un militant de la démocratie. Il espère et prie que le chaos s’installe au Sénégal pour pouvoir lui-même s’installer. Ce fût son agenda et il n’a pas du tout changé de projet. Son échec de 2012 n’est en vérité qu’une opportunité pour lui de recommencer la même chose plus intelligemment. En 2012, il a rejoint le combat des politiques, en 2022, il veut être rejoint par les politiques. Khaf, le guerrier et le poltron  On a tous suivi hier l’ancien maire de Dakar rappeler les tragiques événements de mars 2021, allant jusqu’à dire que les leaders de Yewwi n’excluaient pas de rééditer le coup. Ce discours de lieutenant à la fois malheureux et dangereux, remuant le couteau dans la plaie des familles meurtries par ces douloureux événements, nous apprend à nouveau sur « khaf dougoub ». Hardi et guerrier dans le combat d’autrui, il n’avait pourtant pas hésité à s’affaisser, fondant en larmes et dans des circonstances presque similaires pendant ses démêlés avec dame justice. On a l’impression que l’ex khalifa de Dakar est plus apte, du moins verbalement, dans le costume de lieutenant que dans celui du chef. En rendant les armes pour crier avec les loups, il a vraisemblablement rendu en même temps ses attributs d’homme politique élégant et républicain. Pour nous militants et responsables de l’Alliance Pour la République et de Benno Bokk Yaakaar, il faut éviter le piège du débat juridique qui ne saurait nous user. Cette question de candidature, en plus d’être réglée par la constitution et par la jurisprudence, doit être l’affaire des spécialistes tout en n’oubliant pas que le dernier mot revient au Conseil constitutionnel. Le vrai défi pour nous, c’est la mobilisation générale et l’occupation permanente du terrain par toutes les composantes de notre mouvance. Pour assurer le second quinquennat au Président Macky Sall, nous avons la double exigence de déconstruire les mensonges quotidiens de l’opposition et montrer pourquoi notre candidat incarne l’émergence économique et social du Sénégal dans la paix et la stabilité.Bara Ndiaye,Administrateur de la Maison de la Presse

Le député Abdou Mbow (BBY) sur l’audition d’Ousmane Sonko : «On a entendu des déclarations dans la menace et dans l’intimidation…un citoyen est un citoyen,il n’y a pas un n’importe quel citoyen…»

https://www.dakaractu.com Répondant aux questions du journaliste de la RFM sur l’audition d’Ousmne Sonko, le député de BBY Abdou Mbow estime que tous les citoyens sont égaux devant la loi. À ce titre, il soutient que la justice ne fait que son travail en convoquant le leader de Pastef. Dans la foulée, il précise que ce n’est pas la peine que l’opposition crie (Yewwi) au « complot ou à la machination ». À cela,  il ajoute : « cette pratique ne passera pas car force restera à la loi. » À l’en croire, « nous sommes à l’Assemblée nationale pour travailler tranquillement en session budgétaire. Ensuite, on a entendu des déclarations dans la menace et dans l’intimidation. Mais ce qui est important est que ce qui se passe, c’est le cours normal des choses. Quelqu’un a été accusé par une citoyenne et la justice l’a convoqué pour l’entendre dans le fond, notamment le juge d’instruction. » À cet effet, il poursuit : « attendons de voir ce qui va se passer. Maintenant ça se passe comme ça dans un pays de droit, quand quelqu’un est accusé par une citoyenne, la justice doit le convoquer pour l’entendre. Donc je ne vois pas pourquoi les leaders de Yewwi doivent crier au complot, à la machination ou à l’intimidation. Mais cela ne passera pas par ce que force restera à la loi comme l’ont dit les autorités. Aujourd’hui, Ousmane Sonko est en train de répondre tranquillement à la justice. Donc je pense qu’il n’y a pas quoi fouetter un chat par rapport à cette affaire. » Dans la foulée, sans langue de bois, il avance : « c’est une procédure normale et la justice est en train de faire son travail. Il y’a le temps de la justice et celui de la politique. Et quand ils veulent faire de la politique, ils n’ont qu’à attendre le temps de la politique. » C’est pourquoi, il estime que « maintenant c’est la justice qui est en train de faire son travail. Pourquoi crier au complot, à la machination ou faire de l’intimidation cela n’a aucun sens. C’est pourquoi les leaders de Benno se sont prononcés hier pour non seulement appeler au calme, mais aussi demander à la justice de faire son travail. Mais également, ces derniers ont répondu à ces accusations politiques qui n’ont aucun fondement. » « Karim Wade et Khalifa Sall ont eu maille avec la justice qui a fait son travail en les condamnant. Les charges ont été là et les gens se sont prononcés pour que la justice soit rendue au nom du peuple sénégalais. » Mais, souligne-t-il, « l’affaire du viol est strictement privée. C’est une citoyenne qui a accusé un citoyen de viol. Un citoyen est un citoyen. Et il n’y a pas un n’importe quel citoyen. Et personne n’est au-dessus des règlements et des lois de ce pays. » C’est pourquoi, estime-t-il « quand quelqu’un est accusé, il doit répondre à la justice. Maintenant il a le privilège d’être un leader politique. Mais ce n’est pas par ce qu’on est un leader politique qu’on est un intouchable ou un non justiciable. Les faits sont têtus. » D’ailleurs, il pense que « tout ce qui va avec, ce sont des commentaires, de la politique politicienne, des accusations sans fondement et de la mauvaise foi constatée chez certains leaders politiques. Voilà ce que je pouvais dire sur cette affaire. Mais les affaires que vous avez citées plus haut n’ont rien à voir, absolument rien avec cette affaire-là qui est privée. » Revenant sur l’appel au calme d’Ousmane Sonko, il avance : « il est dans son rôle. Il a le droit de faire un message à ses militants. Mais ce qui est constant c’est que l’État prendra toutes les dispositions pour que les choses se passent normalement afin que les citoyens vaquent librement à leurs occupations.  Sa déclaration n’engage que lui et ses militants… »

Notre conviction!La chronique de Kaccor

Aujourd’hui, ce sera certainement un nouveau jour. Celui de l’expression vivante et vivifiante d’une justice libre. Une journée comme les autres et pas celle que projetaient les autorités. L’audition réclamée du plus sérieux opposant du régime au pouvoir et potentiel successeur du Chef en 2024, accusé de viols multiples et de menaces de mort sur une masseuse mythomane, devrait être une chose ordinaire dans un pays qui ne marche pas sur la tête et qui ne fait pas des projections pour éliminer des adversaires politiques. Personne n’étant dupe.

Cette image de toute une ville en état de siège comme si le pays était menacé par une horde de terroristes ou comme s’il était en guerre, a de quoi choquer. Ceux qui se sont aventurés ces jours-ci dans quelques artères de la capitale ont dû nourrir des craintes de voir le pays à feu et à sang. Pour cause, rien ne justifie tout ce dispositif sécuritaire kafkaïen pour une simple audition que le concerné n’a cessé de réclamer, lui, et ses avocats. 

Quel intérêt à faire peur aux citoyens avec ce déploiement loufoque des forces de sécurité ? A moins qu’on nous prépare à des choses tordues. Le leader de Pastef, à travers un discours responsable et plein de sagesse, soutient qu’il ira répondre au juge avec ses avocats tout en demandant à ses militants de vaquer à leurs occupations. Rien de sérieux ne pouvant sortir de ce dossier qui se révèle être un complot avec de piètres acteurs. Notre conviction reste la même depuis l’éclatement de ce fait divers burlesque. Au salon de massage Sweet Beauty, il s’est passé autre chose qu’une scène de viol. Et aucun juge sérieux ne pourrait coller au leader du Pastef ce délit — pardon, ce crime ! — pour le moins grotesque et qui a déjà fait beaucoup de pertes en vies humaines et de dégâts matériels. Il faut en finir avec cette affaire et passer à des choses beaucoup plus sérieuses. C’est notre conviction !Par KACCOR

Gardes rapprochés de Ousmane Sonko arrêtés : «Un enlèvement doublé d’un banditisme d’Etat » (El Malick Ndiaye)

https://www.leral.net L’arrestation de cinq membres de la garde rapprochée du leader du Pastef au Palais de la Justice, au cours de son face-à-face avec le Doyen des juges, continue de susciter des réactions dans le camp des « Patriotes ». Selon El Malick Ndiaye, « c’est un enlèvement et un banditisme d’Etat, dont les cinq membres de la garde rapprochée d’Ousmane Sonko ont fait l’objet ». Il dénonce le fait que les forces de l’ordre aient profité du moment où tous les esprits étaient braqués vers le bureau du doyen des juges pour aller cueillir les membres de la garde rapprochée d’Ousmane Sonko, pour les acheminer à Mbour : « Nous tenons à informer l’opinion publique nationale et internationale que tout ce qui arrive à notre leader, est sous la responsabilité de Macky Sall et son régime », alerte El Malick Ndiaye. Le coordonnateur départemental de Pastef de Linguère estime que « le dossier est vide et le régime actuel a perdu la bataille judiciaire et à ce niveau, nous réclamons un non-lieu pour Ousmane Sonko« . Toutefois, d’après le secrétaire national chargé de la communication de Pastef, ce sont les avocats d’Ousmane Sonko qui ont réclamé l’audition du leader de Pastef, pour que le dossier soit définitivement classé.

Arrestation des gardes de Sonko : Seydou Gassama dénonce la méthode

https://www.pressafrik.com Le directeur exécutif de Amnesty International section Sénégal, Seydi Gassama s’est érigé contre les arrestations spectaculaires. Dans un tweet, il a dénoncé notamment la méthode employée par le procureur de Mbour pour placer en garde-à-vue, cinq des agents de sécurité de Ousmane Sonko. « Le Procureur de Mbour avait-il besoin d’envoyer des éléments du GIGN procéder à l’interpellation des membres de la garde rapprochée du leader de PASTEF Monsieur Ousmane Sonko, présumés impliqués aux incidents de Tchiky, au Tribunal de Dakar ? », s’interroge-t-il dans un tweet. « Ne pouvait-il pas les convoquer à Mbour pour les interroger ? Ces arrestations spectaculaires rappellent celle du Président de l’ONG « Horizons Sans Frontières » Monsieur Boubacar Sèye à son retour de voyage en janvier 2021 », a-t-il ajouté. Selon le défenseur des droits de l’homme, ces arrestations spectaculaires visent à créer la « psychose au sein des opposants, des activistes et de tous ceux qui critiquent le régime du PR Macky Sall ». Gassma a estimé que « le travail de la justice et des forces de sécurité doit se faire dans la sérénité, sans théâtralisation ». Il n’a pas manqué de rappeler l’arrestation de Boubacar Séye, président de l’ONG Horizon sans frontières qui rentrait volontairement d’Espagne où vivent son épouse et ses enfants pour répondre à une convocation faite par téléphone par un policier. Malgré ce comportement civique, il est interpellé à sa descente d’avion comme un « vulgaire fugitif ».

«Tonton Ibrahima Sene,Gakou n’est ni de Kaolack encore moins de Dakar,il est sénégalais comme…»

Le Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), dont vous êtes un des responsables, est un parti de Gauche d’inspiration communiste. Une organisation politique qui se bat pour la justice sociale, l’égalité, la paix, entre autres, et contre le libéralisme et l’impérialisme. C’est ainsi que vous vous êtes longtemps opposés, avec l’ensemble des forces vives de la nation, au capitalisme et à toutes ses ramifications comploteuses pour l’avènement d’une société sans classes sociales, plus juste et où les richesses seront réparties équitablement. Vous vous réclamez du socialisme communisme, du Marxisme – Léninisme dont l’idée fondamentale, par le biais du matérialisme dialectique, est que la perception devient le reflet de la réalité objective. Une représentation capable d’atteindre la vérité absolue qui n’est que la somme des vérités relatives. Il n’existe, par conséquent, qu’une seule vérité même si chaque individu peut avoir un regard différent des autres sur cette réalité en question.

La rencontre de ralliement du docteur Gallo SOW à KAOLACK fut une occasion pour le Président El hadji Malik GAKOU de constater pour le dénoncer l’échec patent de la politique économique du Président Macky SALL dans le SALOUM. Cette sortie, vous en avez eu une représentation fausse, erronée qui n’est que le reflet d’une réalité subjective, la vôtre.

La réalité d’un garçon d’écurie, du dernier des trotskistes qui veut garder ses privilèges. Peine perdue Tonton Ibrahima vous ne pouvez rien faire pour les écuries de sa majesté. Elles ont atteint un degré d’insalubrité qui n’a d’égal que celui des écuries d’Augias. Qui disait que les Trotskistes se reproduisaient par scissiparité ? Qu’il suffisait de deux Trotskistes pour faire un parti et de trois pour faire une scission. Votre représentativité en a toujours pris un sacré coup. La nouvelle configuration de l’espace politique sonne le glas des partis de gauche. Hélas, votre instinct de survie justifie, à juste raison, vos dernières réflexions. Vous disiez récemment que le projet de réunification de la famille libérale était vide de sens. Qu’ils, les porteurs de ce vœu pieux, semblent avoir oublié que le Sénégal a atteint un stade de son évolution politique, où, pour accéder au pouvoir et s’y maintenir, le clivage Gauche /Droite doit être dépassé. D’un autre côté l’aboutissement de ce projet sonnerait certainement la cloche de fin de Benno Bokk Yakkar. Pour accéder au POUVOIR et s’y maintenir, le seul objectif qui vaille. Que de reniements !!! Vous vous êtes pas arrêté en si bon chemin, après l’ire de vos camarades de Gauche pour ne pas citer des responsables de la LD/Debout. Votre article sur la TROISIEME CANDIDATURE DE MACKY SALL vous a valu une volée de bois vert dont vous n’êtes pas prêt d’oublier de la part des responsables de la majorité. Alors pris de panique et peur d’être éjecté de votre siège de PCA, il fallait réagir dans le sens d’amadouer le PRINCE. L’occasion était toute belle en ce sens qu’il était impératif de s’attaquer à El hadji Malik GAKOU et par ricochet faire revenir le débat sur un pseudo-régionalisme du Président Ousmane SONKO. Tonton Ibrahima SENE, GAKOU n’est ni de KAOLACK encore moins de DAKAR, il est sénégalais comme l’est Ousmane SONKO. « Tout pouvoir qui cultive l’hypocrisie de sa perfection ne tombe pas seulement dans le ridicule et dans les excès de la dévotion à lui-même ; il détruit l’espoir de la nature humaine en la continuité du progrès » HERVE BAZIN. Nous avons un long chemin à faire, un rendez-vous avec le progrès. LAISSEZ-NOUS TRANQUILLE !! Mamadou GAINDE BADIANE , Coordonnateur du Grand Parti à PIKINE

Viol présumé : Kabirou Mbodje, le patron de Wari,finalement arrêté

https://www.sudquotidien.sn Kabirou Mbodje, cofondateur de la plateforme de transfert d’argent Wari inculpé en France pour agressions sexuelles, a été finalement mis aux arrêts hier, rapporte des sources de Walfadjri. Après son audition, le Procureur a décidé de l’envoyer en prison. La raison? Le juge français estime que l’homme d’affaires sénégalais dispose de moyens financiers lui permettant d’organiser sa fuite. Ainsi, a-t-il préféré le garder en prison en attendant son jugement. L’inculpation pour viols du Franco-Sénégalais Kabirou Mbodje a été prononcée le 13 octobre dernier à Paris et s’est accompagné d’un placement sous contrôle judiciaire. Elle fait suite au dépôt de plainte de quatre personnes. Le Franco-Sénégalais est soupçonné d’avoir commis trois viols lors d’une même soirée et un quatrième plus tôt dans l’année. Le PDG a nié fermement toute implication dans ce dossier, selon son avocat Me Philippe Zeller D’après le mis en examen, c’est au contraire les femmes qui se seraient jetées sur lui. Et d’avancer l’hypothèse d’escort girls qui se seraient mises d’accord pour inventer ces viols et en tirer un avantage financier.

LES PIQUES DE L’AS DE CE VENDREDI

SenePlus  |   Publication 04/11/2022  

Des poursuites contre Condé et 187 ministres et cadres

La junte au pouvoir en Guinée a ordonné jeudi 3 octobre d’engager des poursuites judiciaires contre l’ancien Président Alpha Condé qu’elle a renversé par un coup d’Etat en 2021 et plus de 180 hauts cadres ou ex-ministres, notamment pour des faits présumés de corruption. Les militaires, qui ont pris le pouvoir par la force il y a plus d’un an, ont fait de la lutte contre la corruption réputée endémique en Guinée l’un de leurs grands combats proclamés et de nombreux anciens responsables sont déjà détenus dans ce cadre. Mais dans sa lettre publique adressée jeudi aux procureurs généraux, le ministre de la justice franchit une nouvelle étape parce qu’il vise nommément l’ancien chef de l’Etat (de 2010 à 2021) et un grand nombre de ses cadres lorsqu’il était au pouvoir, rapporte Le Monde. Parmi eux, l’ancien premier ministre Ibrahima Kassory Fofana et une quarantaine d’anciens ministres, comme Mohamed Diané à la défense, Mamady Camara à l’économie ou Mariama Camara au commerce. Un certain nombre de conseillers à la présidence sous le régime Condé sont également cités. Au total, le ministre de la justice Alphonse Charles Wright donne une liste de 188 noms, dont certains sont déjà en prison et d’autres cités plusieurs fois. Leurs comptes sont gelés, indique le document.

Mbour : la brigade de gendarmerie de Saly bunkerisée

La brigade de gendarmerie de Saly a été bunkerisée dès l’arrivée des éléments de sécurité de Ousmane Sonko. Des éléments du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (Gign) ont été appelés en renfort ainsi que des éléments du Groupement Mobile d’Intervention (Gmi) de la Police. Les autorités redoutaient une visite d’Ousmane Sonko à ses gardes du corps après la fin de son audition. Les cinq éléments de sécurité du leader de Pastef seront auditionnés par la section de recherches de Mbour logée à la brigade de Saly. Les agents de sécurité de Sonko sont arrêtés dans l’affaire des affrontements à Tchiky lors du Nemeku Tour.

Déthié Fall interdit d’accès chez Sonko

Il était impossible hier aux responsables de l’opposition de rendre visite à Ousmane Sonko avant qu’il n’aille répondre à la convocation du doyen des juges. Les forces de défense et de sécurité avaient des instructions fermes de refuser tout accès chez Ousmane Sonko. Et le président du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall, l’a vérifié à ses dépens. Membre de la conférence des leaders de Yewwi Askan wi (Yaw), M. Fall qui a écourté sa tournée politique en France s’est vu refuser d’aller voir Sonko pour lui témoigner son soutien. Pour Déthié Fall, c’est la preuve que la démocratie sous Macky Sall a beaucoup reculé. «Les luttes que nous menons, c’est pour la consolidation de la démocratie», dit-il avant de prévenir Macky Sall que sa stratégie de choisir ses propres adversaires aux élections est révolue.

Barthelemy Dias bloqué

Restons à la cité Keur Gorgui bunkerisée par les forces de défense et de sécurité pour dire que le maire de Dakar n’avait pas pu voir le leader de Pastef chez lui avant son départ pour le Palais de Justice. Barthélémy Dias a pu franchir certaines barrières de la police, mais il s’est vu opposer un niet par la police. Finalement, il est revenu chez le leader de Pastef après son audition. Pour l’édile de Dakar, les batailles de la vie ne sont jamais gagnées par les plus forts ou par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais.

Mairie de Fatick : la Cour suprême ordonne la reprise de l’élection du bureau municipal

Dans un arrêt qu’elle a rendue hier jeudi, la Cour suprême a ordonné jeudi la reprise de l’élection complémentaire des membres du bureau du Conseil municipal de Fatick, selon nos confrères de l’«Aps». En effet, le 27 octobre dernier, la Cour suprême avait publié un premier arrêt pour procéder à l’annulation du bureau municipal de Fatick élu au lendemain des élections territoriales de janvier 2022. Ce bureau ne respectait pas la loi sur la parité, Birame Faye étant le premier adjoint au maire élu, Matar Ba. C’est ainsi que la coalition Yewwi askan wi (YAW, opposition) avait introduit un recours pour dénoncer le manquement au respect de l’alternance des personnes des deux sexes en vertu de la loi instituant la parité dans les institutions totalement ou partiellement électives.

Y en a marre dénonce le terrorisme politique

Restons avec l’arrestation des éléments de sécurité de Ousmane Sonko dont la manière a suscité une vague d’indignations. Le coordonnateur national du mouvement Y en a marre qui dénonce ce terrorisme d’Etat pense qu’une simple convocation aurait suffi. Aliou Sané condamne l’arrestation des éléments de la garde rapprochée de l’opposant Ousmane Sonko par un corps d’élite de la gendarmerie nationale, avec toute la diligence qui sied, et sous une forme frisant la provocation et surtout l’intimidation… là où une simple convocation aurait suffi dans le cadre des événements survenus à Tchiky. Pourtant, rappelle l’activiste, dans le même département, Guy Marius Sagné s’est vu interdire d’entrer dans une localité du territoire (Malicounda) avant de se faire agresser par des nervis sous le regard passif d’éléments de gendarmerie…sans aucune suite judiciaire, malgré la plainte déposée par les victimes avec des preuves matérielles à l’appui. Le monde entier s’est ému des images tragiques de forces de l’ordre tirant sur des citoyens sénégalais lors de manifestations, causant de nombreuses pertes en vies humaines et ces crimes sont restés non élucidés à ce jour, fulmine le Y en a marriste qui n’a pas omis la terreur semée par des nervis du pouvoir lors de la tournée du Président Macky Sall au Fouta sous le regard des forces de l’ordre, sans qu’une action judiciaire ne soit intentée. Au regard de ces faits et tant d’autres, Aliou Sané pense qu’on ne parle même plus de justice à deux vitesses, mais de terrorisme politique pour intimider les opposants, les activistes et tous ceux qui se lèvent contre les pratiques dictatoriales du régime de Macky Sall. Mais c’est peine perdue, prévient-il.

 Le procureur de Mbour ne pouvait-il pas les convoquer…

Le Procureur de Mbour avait-il besoin d’envoyer des éléments du GIGN procéder à l’interpellation des membres de la garde rapprochée du leader de Pastef Ousmane Sonko, présumés impliqués dans les incidents de Tchiky, au Tribunal de Dakar ? Ainsi, s’interroge le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International. Ne pouvait-il pas les convoquer à Mbour pour les interroger?, poursuit-il ses interrogations. Selon Seydi Gamassa, ces arrestations spectaculaires rappellent celle du président de l’ONG « Horizons Sans Frontières, Boubacar Sèye à son retour de voyage en janvier 2021. Manifestement, il pense que ces arrestations spectaculaires visent à créer la psychose au sein des opposants, des activistes et de tous ceux qui critiquent le régime de Macky Sall. Le défenseur des droits humains estime que le travail de la justice et des forces de sécurité doit se faire dans la sérénité et sans théâtralisation.

Le projet réseau gazier du Sénégal présenté lors d’un Crd

Le projet de réseau gazier du Sénégal, attendu pour réduire la forte dépendance du pays au fioul par l’utilisation du gaz, plus propre et moins coûteux, devrait à terme contribuer à l’accès universel à l’électricité. Ce projet a été présenté jeudi, à Dakar, au cours d’un comité région de développement (CRD) d’information et de partage présidé par l’adjoint au gouverneur Assane Guèye, en présence notamment des préfets, sous-préfets et maires des communes du département de Rufisque. Il y avait aussi le secrétaire général du ministère du Pétrole et des Énergies, Cheikh Niane, ainsi que les autres parties prenantes, en l’occurrence les services de l’Etat concernés par ce projet. Selon l’adjoint au gouverneur de Dakar, ce projet est d’une importance capitale, en ce qu’il devrait permettre à terme de réduire la forte dépendance du pays au fioul dans la production d’électricité, en utilisant le gaz, plus propre et moins coûteux. Assane Guèye a signalé que le réseau de gazoducs devant acheminer le gaz aux centrales électriques du Cap-des-biches va traverser plusieurs communes du département de Rufisque. Donc nécessairement il y aura des impactés. Mais il s’agit d’un projet important qui va faciliter l’accès universel à l’électricité, a-t-il ajouté. Avec les découvertes du pétrole et du gaz sur le territoire national, il est permis d’avoir de l’espoir, a déclaré pour sa part le SG du ministère du Pétrole et des Énergies, dont une copie du discours a été transmise à l’APS.

Richard Toll : un accident fait 03 morts et 08 blessés

Un véhicule de type 4×4 a fait un grave accident vers Richard Toll. Cette voiture qui appartient à une entreprise spécialisée dans la distribution d’engrais a fait des tonneaux à Colona. Le bilan est de 03 morts et 08 blessés.

IFRIA se déploie présentement au Sénégal et au Maroc

La Société financière internationale (SFI), la branche de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé dans les pays en développement, devrait investir près de 10 millions $ en fonds propres au profit d’IFRIA, une plateforme de service de conservation de biens à froid, qui se déploie présentement au Maroc et au Sénégal. La transaction, qui est en attente d’approbation, constitue une contribution à un programme d’investissement de 68 millions $ dévoilé par la plateforme The Capital Quest, dont 40 millions $ attendus sous la forme d’ouverture de capital et le reste sous la forme d’endettement. La SFI rejoint, dans ce projet, la firme américaine Pegasus Capital, qui y est présente à travers le Subnational Climate Fund sous sa gestion. Avec la tenue très prochaine de la 27e Conférence sur le changement climatique (COP27), les investisseurs multiplient des annonces sur des engagements favorables à la limitation des effets du changement climatique. Dans son plus récent rapport sur la stabilité financière dans le monde, le Fonds monétaire international (FMI) souligne l’importance de l’implication des investissements privés dans le financement des objectifs climatiques d’ici 2030. Dans les régions émergentes, y compris le continent africain, le besoin de ressources financières se chiffre en milliers de milliards $. Un objectif de ressources auquel il est difficile d’accéder.

Personnes en situation de handicap aux instances décisionnelles

La directrice de l’ONG Sightsavers au Sénégal, Salimata Bocoum, a plaidé, jeudi, pour la participation des personnes vivant avec un handicap aux instances de prises de décisions. Elle travaille beaucoup sur la citoyenneté et la participation à la vie politique des personnes handicapées parce que ce défaut de visibilité et d’implication des personnes handicapées dans les organes décisionnels constituent des obstacles. Mme Bocoum intervenait lors de l’ouverture de l’atelier de partage sur la situation des personnes en situation de handicap au Sénégal initié par l’ONG britannique Sightsavers. Elle a soutenu que la participation de ces personnes est très importante surtout en politique et dans la vie publique, soulignant que c’est un aspect essentiel de bonne gouvernance. Selon elle, cette stratégie a pour objectif de garantir les personnes handicapées dans leur diversité pour qu’elles accèdent à cette participation accrue à travers la vie sociale. Il s’agit, a-t-elle encore plaidé, de faire la promotion des femmes, des filles handicapées pour répondre à l’intégration du genre dans notre programme pour aussi faire face à la discrimination et à l’exclusion dont les femmes et les filles handicapées sont davantage victimes. Moussa Thiaré, le secrétaire général de la Fédération sénégalaise des associations des personnes handicapées (FSAPH), dit attendre une inclusion définitive qui passe par la participation active des handicapés au niveau des instances de prise de décision

Pape Mahawa Diouf : «Si les sénégalais votent pour Macky, il sera président »

Invité sur la TFM, Pape Mahawa Diouf est revenu sur l’éternelle question 3e Mandat. Selon le responsable de la communication de Benno Bokk Yakaar, « si les sénégalais votent pour Macky Sall, il sera président  »