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Abdou Kane,économiste et professeur titulaire des universités sur l’inflation:«La Bceao doit être prudente par rapport à sa politique de lutte contre l’inflation»

https://www.sudquotidien.sn Intervenant sur comment lutter contre la hausse de l’inflation en Afrique subsaharienne, dans le cadre de la présentation de l’édition d’octobre 2022 du rapport du Fonds monétaire international (Fmi) sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, Abou Kane, professeur titulaire des universités, non moins agrégé des sciences économiques a appelé la Banque centrale à la prudence dans sa lutte contre l’inflation l’ayant conduit à augmenter ses taux d’intérêt à 2,5%, comme c’est le cas pour de nombreuses banques centrales du monde. L’économiste a d’emblée convoqué les causes de l’inflation pour argumenter son appel à prudence. A l’origine de la situation actuelle, les politiques d’assouplissement quantitatif des banques centrales des pays développés après la pandémie, avant ou pendant la guerre, en injectant beaucoup de liquidités et l’aspect psychologique autrement dit les anticipations. Parce qu’explique-t-il « durant la Covid, la demande s’est tassée », dans l’espoir qu’après la crise sanitaire, « la demande explose ». Théoriquement, relève-t-il, pour faire savoir que la dynamique de « l’inflation dépend de trois facteurs essentiels à savoir les anticipations, le cycle économique, et la fluctuation des taux de change ». En termes clairs, cela peut signifier une inflation importée, ou une inflation par la demande, ou une encore une inflation par les coûts. Dans son argumentaire, il écarte de facto « l’inflation par la demande » pour ne retenir que « l’inflation importée et partiellement l’inflation par les coûts », explique-t-il. Rapportant cette inflation à nos petites économies ouvertes, il soutient qu’en l’espace la théorie économique nous apprend que « l’origine du choc n’est pas importante. C’est plutôt sa nature qui est importante parce que l’origine peut être interne ou externe. Mais, la nature du choc peut être réelle ou irréelle », explique le non moins chef du département de la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans le cas précis, « la nature du choc n’est pas liée à la monnaie mais plutôt une inflation réelle », argumente l’économiste. Parce que nos pays sont fortement dépendants des importations, notamment en produits alimentaires. Donc, « l’inflation que nous avons est tirée par les produits alimentaires », fait-il-savoir. Tout le contraire de l’inflation connue en Europe, tirée par la hausse des prix du carburant, de l’électricité, du gaz, des fruits, des légumes, les hôtels et maintenant par les taux d’intérêt. Ce qui lui fera dire que « les situations sont un peu différentes ».

Et de ce point de vue, conseille-il : « La Banque centrale (Bc) doit rester prudente ».

Car, explique-t-il : « Celle-ci (Bc) ne doit pas réagir vite, parce que nous n’avons pas un problème d’explosion de la demande ». Mais au contraire croit-il savoir : « Notre demande même est assez terne ». Autrement dit, semble-t-il dire, « il y a un grand écart entre Produit intérieur potentiel (Pib) et le Pib absorbé dans le pays ».JEAN PIERRE MALOU

Alger:Le président Macky Sall rencontre le PDG de la banque nationale algérienne et le PDG du groupe Sonatrach…

https://www.dakaractu.com À Alger à l’occasion du sommet de la Ligue des États arabes, le Président Macky Sall s’est entretenu avec le PDG de la Banque nationale algérienne, qui souhaite ouvrir une banque au Sénégal. Le Chef de l’État s’est également entretenu avec la présidente du patronat algérien et le PDG du groupe Sonatrach, spécialisé dans l’exploitation, le développement et la commercialisation du pétrole et du gaz dans le monde. Selon nos informations, le patronat algérien veut se  lancer au Sénégal dans l’industrie de pipes (tuyauterie pour eau et hydrocarbures),  la fabrique d’appareils électriques sans oublier aussi le lancement il y a quelques semaines de la ligne maritime directe Alger-Dakar…

31E SOMMET DE LA LIGUE ARABE, MACKY A ALGER

http://lesoleil.sn Invité par son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (Ua), est arrivé lundi soir à Alger pour prendre part au 31e sommet de la ligue arabe prévu mardi et mercredi dans la capitale algérienne. Le président de la République cherchera lors de ce voyage à densifier les relations entre l’Ua et la Ligue arabe et surtout à perpétuer les partenariats féconds noués par le Sénégal dans le monde arabe. Selon une note de la Présidence de la République, le chef de l’Etat présidera également sur place une réunion virtuelle du bureau de l’Union préparatoire à Conférence des États parties à la 27e session de la Conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques (Cop 27) et au prochain sommet États -Unis d’Amérique-Afrique. L’Union africaine et la Ligue arabe partagent plusieurs défis, dans un monde en profonde mutation et exposé à plusieurs menaces exacerbées notamment par les conséquences désastreuses de la pandémie à Covid et le conflit russo-ukrainien. Par ailleurs, le président sénégalais va mettre ce rendez-vous pour consolider les partenariats féconds noués avec les pays arabes.

« Les investissements structurants du Sénégal sur la voie pour l’émergence n’ont pas laissé indifférents les décideurs de la ligue arabe », renseigne la présidence de la République.

C’est ainsi que le Sénégal a bénéficié des instruments de financement de l’organisation à traversnotamment la Banque arabe pour le développement en Afrique (Badea) ou encore la Banque islamique de développement (Bid). Celle-ci, un des partenaires financiers les plus dynamiques de l’Etat du Sénégal, a financé à hauteur de 300 millions d’Euro la première phase du Ter et est également engagée dans la phase II de ce projet qui une fois opérationnelle, couvrira, en moins de 50 minutes, le tronçon de 55 kilomètres entre le centre-ville de Dakar et l’Aéroport international Blaise Diagne. La Banque islamique de développement participe également pour un montant cumulé de 233,595 milliards F Cfa, soit plus de 356 millions d’euros aux projets de l’Autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis, la Phase 2 du Ter Diamniadio-Aibd et la construction d’un complexe commercial et résidentiel Waqf au profit des Daaras. A cela s’ajoute la signature le 14 octobre 2022 de deux accords de financement avec le président de la Banque islamique de développement de 29 millions de dollars, d’après la même source. Le premier, d’un montant de 27 millions d’euros, porte sur le projet de création d’une unité de fabrication de vaccins grâce à l’expertise de l’institut Pasteur de Dakar.

A ce jour, un total de 160 millions de dollars a été mobilisé par l’État du Sénégal et auprès de ses partenaires, sur un objectif de 220 millions nécessaires pour réaliser le projet.

Le second accord, d’un montant de 2 millions de dollars, porte sur un projet de cartographie de la fertilité des sols au Sénégal. “Il aidera à mieux mesurer nos potentiels en matière de fertilité des sols et contribuera ainsi à renforcer notre quête de souveraineté alimentaire”, informe la Présidence. En ce qui concerne la Banque arabe pour le développement en Afrique (Badea), on note notamment la signature le samedi 05 mars 2022, à Khartoum, de deux accords de financement pour un montant de 45 milliards de FCfa. Ces accords sont relatifs au Programme d’Urgence des Routes de Désenclavement et au Projet de Modernisation Urbaine de quatre communes, pour un montant global de 75 millions de dollars, soit 45 milliards de FCfa. Le Programme d’Urgence des Routes de Désenclavement d’une valeur de 30 milliards FCfa, veut désenclaver les zones du projet (routes Bambey – Baba Garage – Keur Samba Kane – Toubatoul et Diattar – Halwar) ; mais aussi soutenir leur développement économique et social et renforcer la sécurité de la circulation dans ces localités. Le projet de modernisation urbaine de quatre communes (Fatick, Kaffrine, Kédougou et Oussouye) d’une valeur de 15 milliards FCfa, vise le renforcement des infrastructures et l’accès aux services sociaux de base.

La Turquie étend son influence en Afrique grâce aux ventes d’armes et aux accords sécuritaires (rapport)

(Agence Ecofin) – Outre la diplomatie et les outils de soft-power comme les organisations religieuses ou humanitaires, Ankara mise sur les ventes d’armes et les accords de coopération dans le domaine de la sécurité pour renforcer son influence économique en Afrique.   Les ventes d’armes et les accords sécuritaires constituent de nouveaux vecteurs de l’influence turque en Afrique, a estimé l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (Stiftung Wissenschaft und Politik/SWP) dans un rapport daté de juin 2022. Ce rapport révèle qu’Ankara a plus que quintuplé ses exportations d’armes vers l’Afrique en une année. La valeur de ces exportations est passée de 82,981 millions de dollars en 2020 à 460,6 millions de dollars en 2021. Cette impressionnante hausse démontre l’intérêt croissant des pays africains pour les armes de fabrication turque, et plus particulièrement pour les drones, les véhicules blindés, les systèmes de capteurs électro-optiques, les systèmes de surveillance, les véhicules de déminage et les fusils d’attaque. Ankara a aussi signé des accords de coopération dans le domaine de l’industrie d’armement avec plus de 25 pays africains, dont le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Congo, le Mali et le Nigeria. Ces accords prévoient notamment des transferts de technologies militaires et le développement de capacités de production conjointes. L’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité, qui conseille le Bundestag et le gouvernement allemand sur les questions de politique étrangère et de sécurité, a également révélé que la Turquie a signé depuis 2017 des accords portant sur la formation du personnel des forces armées avec 20 pays africains (Algérie, Burkina Faso, Djibouti, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Côte d’Ivoire, Libye, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Somalie, Soudan, Tanzanie et Tunisie). Certains de ces accords portant sur la formation des diverses unités des forces armées (police, gendarmerie, garde-côtes, armée) ont permis à la Turquie d’installer discrètement des centres de formation permanents dans deux pays africains, en l’occurrence la Somalie et la Libye.

Des attachés militaires turcs dans 19 pays africains

Les accords relatifs à la formation débouchent souvent sur l’acquisition d’équipements militaires turcs. En 2020, la Turquie a par exemple formé plusieurs dizaines de policiers kenyans dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Une année plus tard, les forces armées kenyanes ont annoncé l’acquisition de 118 véhicules blindés conçus pour résister aux engins explosifs improvisés auprès du groupe turc Katmerciler pour 70 millions de dollars. Au total, 37 accords de coopération dans les domaines de la sécurité ont été signés entre la 19è puissance économique mondiale et 30 pays africains. Dans la plupart des cas, ces accords vont au-delà des programmes de formation des forces armées nationales pour englober des volets de coopération technique ou scientifique. En 2014, le groupe naval turc Barbaros qui compte deux frégates, une corvette et un navire de ravitaillement a accosté dans 25 ports africains. Outre la participation à des exercices navals, ce groupe opérationnel a participé à des activités de lutte contre la piraterie dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Oman et les régions adjacentes. Ankara a par ailleurs accru sa participation aux missions internationales de maintien de la paix en Afrique. Elle a notamment contribué à des missions onusiennes au Mali, en République centrafricaine, au Congo, en Libye, au Soudan, au Sud-Soudan et en Somalie. Des attachés militaires turcs sont également en poste dans 19 pays africains, dont le Nigeria, l’Ethiopie, le Ghana, le Mali, l’Algérie, Djibouti, le Sénégal, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Maroc. « La politique étrangère turque en Afrique combine désormais sécurité et économie, deux volets qui se renforçant en quelque sorte mutuellement », conclut le rapport, qui recommande à l’Union européenne (UE) d’envisager des partenariats avec la Turquie pour améliorer l’efficacité de ses missions militaires déployées sur le continent.    

LE SÉNÉGAL, UN FUTUR ÉMIRAT GAZIER ET/OU PÉTROLIER ?

https://emedia.sn L’État du Sénégal a la volonté de promouvoir la transparence dans le secteur des hydrocarbures. Lors d’un atelier d’échanges et de partage d’informations avec le collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), les spécialistes ont indiqué qu’avec les dernières découvertes, le Sénégal est plus gazier que pétrolier. La ministre du Pétrole et des énergies a présidé un atelier d’échanges et de partage d’informations avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), pendant deux jours, à Mbour. Il s’agit pour le gouvernement d’outiller les hommes de médias dans le domaine des hydrocarbures pour leur permettre « de mieux appréhender la politique du gouvernement dans le secteur de l’énergie et en général des hydrocarbures ». Petrosen, un des acteurs clé dans la production et la distribution des hydrocarbures, a fait un état des lieux sur les projets pétroliers et gaziers au Sénégal.

La première chose à savoir est que le Sénégal est plus gazier que pétrolier.

En 2018, ses ressources totales de gaz étaient estimées à plus de 910 milliards de mètres cubes. Ainsi, plusieurs partenaires y interviennent dans son exploitation : Kosmos, Bp, Woodside, Petrosen. Parmi les différents types de contrat pétrolier, l’Etat a opté pour le contrat de partage de production. Sa part dans le profit pétrolier est estimée à environ 35%. A long terme, il gagne entre 52% de profit pour Sangomar et 64% pour Gta. La part de Petrosen dans le profit pétrolier varie entre 10% et 20%. Pour une bonne gestion des recettes d’hydrocarbures, la loi prévoit qu’elle soit soumise au respect d’une règle d’équilibre budgétaire. L’objectif est de protéger le budget de l’État des fluctuations non maîtrisées des prix des hydrocarbures, mais aussi d’éviter toute dépendance vis-à-vis des ressources d’hydrocarbures. Le projet de loi prévoit la répartition des recettes entre le budget général et la création de deux Fonds : pour le fonds intergénérationnel, 10% des recettes totales est réservé aux générations futures. Quant au fonds de stabilisation, il est destiné à prémunir le budget de la volatilité des recettes d’hydrocarbures. Le gouvernement prend également en compte le contenu local dans l’exploitation des énergies fossiles. Il s’agit des initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main-d’œuvre, de la technologie et des capitaux nationaux dans toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière. Cela, grâce à la mise en place du Fonds d’appui au développement du contenu local (Fadcl), dont l’objectif est de soutenir le renforcement des capacités techniques et financières du secteur privé afin de leur permettre de faire face à une forte concurrence. Fodé Bakary CAMARA

Commission des finances:Cheikh O.Anne et Pape Malick Ndour convainquent les députés

https://www.jotaay.net Après la « tempête » provoquée par le passage du Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, ministre de la Santé, l’hémicycle a retrouvé son calme ce lundi. La commission des finances qui a ouvert ses travaux depuis le 12 novembre a reçu ce lundi deux ministères comme convenu dans le calendrier. Mis à part les nombreux absents aucun incident n’a été noté durant les deux séances de travail. C’est Cheikh Oumar Annequi est passé en premier pour défendre le budget du ministère de l’Education nationale devant les députés qui étaient apparemment convaincus par sa prestation,puisque seul un des députés présents s’est abstenu de voter pour la validation de son budget. Il s’agit deAyib Daffé originaire de Sédhiou et membre du groupe parlementaire de Yewwi AskanWi.Le ministre de l’Education nationale a ensuite laissé sa place au tout nouveau ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour. Et contrairement à Cheikh Oumar Anne, aucune résistance, l’ensemble des membres de la Commission des finances présents à la séance ont validé son budget.

Gestion de la compagnie Air Sénégal:Les méthodes du nouveau directeur général contestés

https://www.leral.net Les méthodes du nouveau directeur général d’Air Sénégal, Alioune Badara Fall, ne font pas l’unanimité au Conseil d’administration de la compagnie. D’après L’Observateur, certains administrateurs lui reprochent de faire cavalier seul pour certaines décisions stratégiques et pointent des zones d’ombre dans le recrutement des équipages des avions. Le journal informe que ces derniers regrettent par exemple de n’avoir pas été associés à la décision de suspension (finalement levée) de la ligne vers l’Afrique centrale. « Nous avons appris la mesure, comme tout le monde, via le communiqué de la compagnie aérienne », tonnent les sources de L’Observateur. Elles ajoutent : « Quand vous êtes nommé directeur d’une compagnie, la première des choses à faire est une prise de contact avec le personnel avant de prendre des décisions, même si le dernier mot vous revient. On ne peut pas s’enfermer dans ses bureaux et prendre des décisions, après l’avis d’une poignée de personnes. » Les mêmes informateurs du journal du Groupe futurs médias fulminent contre le recrutement en cours du Personnel navigant commercial (PNC) et stewards. « Des filles qui n’ont aucune expérience d’hôtesse de l’air, de surcroît âgées, souscrivent pour ces postes », dénoncent ces voix.Avec senegalactu

Non-versement de leurs indemnités:Les Jambaars du Golfe crashent leurs vérités

https://lequotidien.sn Mame Matar Guèye, le coordonnateur de l’Ong Jamra, informe qu’une solution a été trouvée pour payer les indemnités de guerre aux Jambaars qui ont participé à la libération du Koweït occupé par Saddam Hussein pendant plus de sept mois en 1991. Par conséquent, il demande à l’Etat de l’appliquer et refuse de refaire la même procédure avec Amadou Ba. Ils attendent leurs indemnisations depuis 1991. Après le crash de leur avion, le 22 mars 1991 vers la frontière Arabie Saoudite-Koweït alors qu’ils revenaient d’un petit pèlerinage à la Mecque, les familles des 93 Jambaars sénégalais tués dans cet accident et des survivants de la Guerre du Golfe attendent toujours leur argent. Las d’attendre, ils ont rompu hier le silence. Médiateur dans le dossier, Mame Matar Guèye est ferme : «Nous n’allons pas accepter de négocier avec le nouveau Premier ministre pour les indemnités de guerre des Jambaars du Golfe.»

Mame Matar Guèye : «Nous n’allons pas accepter de négocier avec le nouveau Premier ministre»

https://lequotidien.sn/Mame Matar Guèye de l’Ong Jamra, mandaté par les soldats sénégalais qui ont participé à la libération du Koweit envahi par l’Irak, estime que le temps des échanges avec l’Etat du Sénégal est dépassé. «Après avoir eu 4 séances de travail avec Boun Abdallah Dione et produit toutes les preuves des versements d’argent par l’Arabie Saoudite, l’ancien Premier ministre avait proposé un préfinancement de l’Etat pour payer les indemnités de guerre aux familles des 496 soldats qui ont participé à la libération du Koweït. Macky Sall devait les recevoir pour leur annoncer la bonne nouvelle», a expliqué le coordonnateur de Jamra. Qui est revenu sur la médiation faite entre les Jambaars et l’Etat du Sénégal. D’après ses explications, 500 milliards de dollars ont été générés par la vente du pétrole irakien qui a été utilisé pour payer les dégâts engendrés par la tentative d’annexion du Koweït par l’Irak. Cette somme, selon Mame Matar Guèye, a été partagée entre les 43 pays qui ont répondu à l’appel des Saoudiens. «Le Sénégal a reçu sa part. Mais les Jambaars n’ont reçu qu’un million et poussière chacun. On a voulu leur faire comprendre que cette somme est l’indemnité de guerre. C’est faux. C’est leur prime de congé appelée Home live perdiem. Depuis leur retour, ils courent après leur indemnité de guerre», a détaillé Mame Matar Guèye. Qui ajoute qu’après avoir travaillé avec l’ancien Premier ministre sur la question, Boun Dionne avait «proposé de décaisser l’argent pour ensuite vérifier comment la somme versée par l’Arabie Saoudite a été dépensée, et par qui ?». Selon Mame Matar Guèye, c’est Macky Sall qui devait recevoir la famille des Jambaars pour leur annoncer la «bonne nouvelle.

Mais le dossier a été bloqué avec la suppression du poste de Premier ministre». Fort de ce constat, le coordonnateur de Jamra estime que tout a été fait et il ne reste qu’à appliquer la décision. Par conséquent, an­nonce-t-il, «il est hors de question de reprendre toute la procédure avec le nouveau Premier ministre. Macky Sall n’a qu’à les recevoir et les payer. Je dois dire que les familles de ces Jambaars, c’est une force électorale de 10 mille électeurs»

Il faut savoir que le Sénégal avait envoyé 495 hommes pour renforcer les 33 contingents envoyés par 33 pays, afin de protéger le territoire saoudien après l’invasion du Koweït par Saddam Hussein. La mission a duré 6 mois, de septembre 1990 à mars 1991. Avec le décès de 93 militaires, il restait 402 survivants. Accompagnés des 93 veuves et de leurs orphelins, ils réclament toujours leur indemnité de guerre. A travers cette tragédie, le monde découvrit la participation du Sénégal à la Guerre du Golfe. Il était dans la coalition des alliés, composée de grandes puissances comme les Etats-Unis, la France, l’Angleterre et beaucoup d’autres qui ont participé à cette opération de libération du Koweït, appelée Tempête du désert. Après la capitulation de Saddam Hussein, le Conseil de sécurité de l’Onu avait mis en place la Commission d’indemnisation (Cinu). Chargée d’étudier les demandes d’indemnisation des victimes de l’invasion et de l’occupation du Koweït par l’Irak en 1990-91, la Cinu devait payer des réparations pour les dommages causés par l’invasion du Koweït par l’Irak en août 1990. La Cinu a cessé ses activités le 22 février dernier après avoir versé 52,4 milliards de dollars d’indemnités à plus d’1,5 million de requérants du monde entier. Par Malick GAYE –

Réduction du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme dans l’espace Cedeao et en Mauritanie:le Giaba et le projet Ocwar en action

https://www.sudquotidien.sn Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest a démarré le 31 octobre 2022 à Saly-Portudal, un atelier régional sur les rôles et responsabilités du comité interministériel, comité national de coordination de la Lb/c/Ft/P (lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.  Le projet Ocwar-M a pour objectif de contribuer à la réduction du blanchiment de capitaux (Bc) et du financement du terrorisme (Ft) dans les 15 pays de la Cedeao et en Mauritanie. Edwin W. Harris Junior, le Directeur Général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) considère que ’’ la création des comités interministériels des comités nationaux de coordination selon l’appellation dans les pays est d’une importance capitale dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et le financement d’armes de destruction massive ‘’. A l’en croire, la majeure partie du travail dans la lutte contre le blanchiment de capitaux repose sur les cellules de renseignements financiers. La création des comités interministériels, des comités nationaux de coordination vient appuyer au travail des cellules de renseignement financier en matière de coordination de coopération. Selon ses propos, la mission qui est assignée ne saurait être détachée de celle du Giaba consistant à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et la protection du système financier des crimes cités. Selon lui, les partenaires s’investissent pour assister les pays afin de renforcer leurs capacités en matière de lutte contre ces infractions citées plus haut. Pour Stéphanie Barthomeau, coordinatrice du projet, le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive (Bc/Ft-Padma) restent des menaces pour la sécurité et l’intégrité des Etats. La lutte contre ces infractions exige des dispositifs essentiels à la protection de l’intégrité des marchés et de la structure financière mondiale. ‘’Les objectifs du diagnostic restent l’analyse du dispositif national de coordination de chaque Etat membre du Giaba et de la Mauritanie. Financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Expertise France, Oswar-M est l’un des trois projets du programme de lutte contre le crime organisé en Afrique de l’Ouest avec Ocwar-T (Trafic) et Ocwar-C (Cyber-sécurité)’’. Selon Stéphanie Berhomeau ‘’Les objectifs poursuivis par le projet sont d’avoir des cadres légaux et réglementaires solides, des cellules nationales de renseignement financier formées et outillées, une chaîne pénale réactive et opérationnelle, des assujettis organisés et conscients de leur rôle, une coopération régionale et internationale efficace. Ce mécanisme de coordination est essentiel pour la définition et la mise en œuvre d’une politique nationale efficace de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ». Et de conclure : «  Les 15 Etats-membres du GIABA et la Mauritanie disposent tous, désormais, d’un tel mécanisme de coordination. Pour autant, tous ne sont pas aussi dynamiques qu’ils devraient l’être et peinent à tenir leur rôle pour des raisons soit structurelles soit conjoncturelles selon les pays. Pourtant, un comité national de coordination fort et structuré est un préalable indispensable à un dispositif Lbc/Ft conforme et efficace ».SAMBA NIEBE BA

RENCONTRE AVEC LES DELEGUÉS DES MARCHÉS DE LA RÉGION DE DAKAR :Victorine Ndèye fait le point du financement de 1 milliard et promet de revenir avec de fortes recommandations

https://www.jotaay.net Le ministre de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire prend le taureau par les cornes. Après sa tournée dans quelques institutions de microfinance des départements de Dakar, Pikine et Guédiawaye et une autre dans la Petite Côte, elle a rencontré lundi à Diamniadio les 117 délégués des marchés de la région de Dakar. Victorine Ndèye a promis de leur revenir avec de fortes recommandations sur la nature du financement après la somme de 1 milliard déjà octroyée. Victorine Ndèye, dans une rencontre sans filtre avec les délégués, a pendant quatre tours d’horloge écouté les complaintes, les recommandations, les sollicitations de ses hôtes qui sont revenus sur le financement que son prédécesseur a octroyé aux tabliers des marchés et autres commerçants. Cette rencontre aux allures d’échange a été très fructueuse car elle a permis au ministre et à son équipe de s’imprégner de l’impact du montant de financement fixé à 1 milliard octroyé à ces citoyens. Toutes les prises de parole ont tourné autour de complaintes et ou d’élargissements du financement.

Le représentant des ambulants de Petersen annonce qu’ils n’ont jamais reçu un appui encore moins soutien de l’Etat.

Après les avoir bien écoutés, le ministre Victorine Ndèye a d’abord annoncé la tenue d’une réunion technique d’ici la fin du mois de novembre 2022 entre le ministère et Ascodem. «La finalité, c’est d’aboutir à des pistes de solutions très claires sur les différents points soulevés ici», fait savoir la ministre. Immédiatement, la ministre de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire a promis l’élargissement des bénéficiaires du financement plafonné pour le moment pour la région de Dakar à 1 milliard. Le montant du financement sera augmenté jusqu’à trois milliards pour atteindre tous les marchés des pays. «Ce sont des instructions que nous avons reçues du président de la République qui, à travers le fonds d’appui pour la microfinance, a l’intention de faciliter l’obtention du financement à tous les acteurs.

C’est pourquoi le fonds d’impulsion de la microfinance a pris en charge toutes les garanties», souligne-t-elle. Si tout le monde rembourse son dû, assure-t-elle, nous pourrons accéder aux autres lieux.

Sur la demande formulée par les délégués de marchés de se faire accompagner sur la formation et sur l’éducation financière, Victorine Ndèye a donné une réponse favorable à cette requête, en soulignant qu’il y a des Départements, dans son ministère, qui ont en charge ce volet. «Vous êtes dans un secteur très important. Nous viendrons à la prochaine rencontre avec des propositions concrètes que nous ferons en termes de recommandations. Nous allons progresser petit à petit. Il y a aussi le fonds de revolving. Nous vous avons écoutés, nous avons tout noté. Cette rencontre d’évaluation nous servira de repère. J’ai aussi noté qu’il y a des marchés qui n’ont pas encore reçu et dans les marchés qui ont reçu, il y a des commerçants ou agents qui ne font pas partie de notre première cible. Eux, il faut qu’on les accompagne en fonction de leurs besoins et de leurs secteurs d’activités», conclut le ministre. A la fin de la rencontre, le président de l’Association sénégalaises des commerçants et délégués des marchés de dire : «nous avons magnifié cette rencontre avec le ministre qui nous a assurés de la disponibilité des fonds et, en plus, la levée du premier apport personnel que les mutuels demanderaient qui est de 25%. La garantie pour bénéficier le crédit est aussi levée, le taux d’intérêt qui était de 18% a été revu à la baisse jusqu’à 6%. Sur le 1 milliard, l’Etat a pris en charge 98 millions. C’est des efforts à saluer, c’est une première au Sénégal. Madame le ministre nous vous disons merci. Dites merci au Président Macky Sall qui nous a permis d’accéder à ces financements». La rencontre, pourtant réservée aux 114 délégués de marchés de la région de Dakar, a vu la participation des délégués de Mbacké et de Tivaouane qui ont manifesté le souhait de bénéficier de ces financements. Baye Modou SARR

LA FEUILLE DE ROUTE DU NOUVEAU DG

https://emedia.sn Le nouveau directeur général de la Poste Mouhamadou Diaité compte laisser son empreinte sur cette institution. Lors de la cérémonie de passation de service avec Abdoulaye Bibi Baldé qui était absent, M. Diaité a avoué qu’il n’est pas venu avec une  » malette de solutions », mais plutôt une feuille de route baptisée  » Plan stratégique d’expansion de la poste (Pse/p) qu’il souhaite déroulé avec le personnel de la poste.  » La solution, c’est essentiellement la restructuration de l’entreprise à travers la filialisation. Il faut aussi une transformation institutionnelle de l’entreprise en banque postale », a préconisé le nouveau directeur. Pour la transparence du réseau financier, la digitalisation est l’élément clé de la feuille de route de Mouhamadou Diaité, avec le bannissement définitif de quittance manuelle dans les transactions. » Il faut davantage une transformation digitale. Le Plan stratégique et d’expansion de La Poste (PSE-POSTE) sera le leitmotiv du magistère de Mouhamadou Diaité, directeur général de ladite société. Il a décliné ses ambitions en marge de la cérémonie de passation de service avec le directeur sortant Abdoulaye Bibi Baldé. Son objectif est surtout de renforcer et moderniser la logistique, de développer la monétique et le e-commerce et d’augmenter les périmètres des services des guichets par des services financiers innovants mais aussi et surtout migrer vers la mutation institutionnelle de Postefinances en banque postale comme dans tous les pays du monde. Il s’agira, selon lui, de faire de la partie financière une banque tout en restant une filiale de la boîte. Le nouveau directeur envisage aussi une expansion de la branche immobilière comme dans toutes les Postes modernes. L’idée n’étant pas de s’approprier ou de brader le patrimoine immobilier et foncier. Pour se faire, l’appui de l’Etat, des partenaires techniques avec des modèles innovants de financements comme le partenariat public-privé sont prévus. Cela, dans le souci de rationaliser les produits, finaliser le redressement de la comptabilité des entités du groupe. « Il n’est pas concevable qu’en 2022 on délivre encore des quittances manuelles. Il faut diversifier les produits et rattraper le retard pour une meilleure rentabilité de la structure », a indiqué M. Diaité. En effet, qu’il s’agit de la trésorerie nette, du besoin de fonds de roulement l’examen des états financiers révèle la dégradation tendancielle des ratios d’analyses financières. Ces contraintes pourraient être endiguées par l’exploitation judicieuse d’opportunités objectives. « Il faut un réseau dense qui va mailler le territoire national, une école de formation disponible et fonctionnelle, un personnel disponible et qualifié, l’existence d’instruments de pilotage stratégique de l’entreprise qu’il faut améliorer et adapter aux exigences actuelles et futures de performance », renchérit-il. Il invite aussi à travailler dans le cadre d’un climat social apaisé car, à son avis, l’agitation et la grève ne sont pas la solution. « La solution est le dialogue et ma porte est ouverte pour des solutions dans les discussions. Je n’ai qu’une feuille de route que je soumets à tout le monde », a-t-il déclaré, s’adressant au personnel. A l’en croire, la juxtaposition de ces contraintes place l’économie postale sénégalaise à la croisée des chemins mais l’espoir est permis. Il invite tous les travailleurs à mettre leur expertise au profit de la boite et de travailler dans la synergie pour une belle image extérieure de l’entreprise. Le nouveau Directeur général de la société nationale « La Poste », Mohamadou Diaité, a pris ses fonctions ce lundi 31 octobre Fodé Bakary CAMARA

Décision du maire de Dakar-plateau de lui retirer les travaux de reconstruction du marché Sandaga;‘’ses difficultés financières’’…:les révélations de Ecotra

https://actusen.sn Dans cet entretien accordé à ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, Saliou Pouye qui porte la parole de l’entreprise ‘’Eccotra’’ (à ne pas confondre avec la société Ecotra de l’homme d’affaires, Abdoulaye Sylla) est longuement revenu sur les nombreux obstacles qui empêchent toujours la reconstruction du marché Sandaga. Du manque de plans architecturaux, au manque d’autorisation de construire, en passant par le non-versement des avances de démarrage des travaux, Saliou Pouye qui n’a rien laissé, s’est également prononcé sur les difficultés financières imputées à Eccotra ; les arguments de Alioune Ndoye pour résilier le contrat ; le refus catégorique du préfet de substituer l’entreprise ‘’Eccotra’’ à la société qui est arrivée troisième lors du dépouillement des offres… Selon lui, «Ecotra n’a jamais reçu d’avance de démarrage et c’est l’entreprise qui a sorti ses propres moyens pour payer les gardiens qui sont là-bas». A l’en croire, «Alioune Ndoye a décidé de résilier le contrat en évoquant un retard dans l’exécution des travaux. Or, on n’a même pas d’autorisation de construire. Nous sommes en justice avec lui». Saliou Pouye d’ajouter en ces termes : «quand le maire de Dakar-Plateau est allé voir le préfet, celui-ci lui a dit qu’il ne peut pas signer la résiliation. Il est parti voir la Direction centrale des Marchés publics (Dcmp) qui, à son tour, lui a dit niet».

REMOUS DANS LE SECTEUR PRIMAIRE : Une nouvelle grève générale de 72 heures

https://www.enqueteplus.com Depuis le 18 septembre dernier, l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire est en mouvement d’humeur pour réclamer la restitution des primes internes arbitrairement supprimées par l’ancien ministre des Finances et du Budget. Le mot d’ordre de grève a été bien suivi sur l’étendue du territoire national. Ils avaient décidé de cesser la grève quand des négociations ont été entamées ces derniers jours.

Mais hier, dans un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’, ils ont annoncé la reprise de  leur mouvement d’humeur. Ainsi, ils ont décrété une grève générale de 72 heures, à compter de ce jour, sur toute l’étendue territoire, afin de pousser le gouvernement à plus de considération et au respect de ses  engagements.

Car, malgré les  nombreuses conséquences sur l’économie nationale et sur le bien-être des populations dues à l’arrêt des activités, leur requête n’est pas  prise en compte. ‘’En effet, il a été constaté un dysfonctionnement dans l’approvisionnement des marchés de certains produits de base (viande de qualité et produits animaux, poissons, certaines céréales…), mais également des baisses des recettes d’exportation des produits halieutiques destinés principalement au marché européen par cette grève. L’impact économique pourrait se chiffrer à des milliards de nos francs. Après quatre semaines de grève, le gouvernement a finalement appelé l’Intersyndicale à la table de négociations pour une première rencontre, le mardi 18 octobre 2022, avec cinq ministres autour de la table (ministres de la Pêche, de l’Agriculture, de l’Élevage, du Travail et de la Fonction publique) et le Haut conseil du dialogue social. La demande du gouvernement de suspendre le mot d’ordre de grève par l’Intersyndicale a trouvé un écho favorable de la base qui a décidé de suspendre le plan d’action pour donner une chance aux négociations’’, rappelle-t-on dans la note. ‘’Au cours de cette réunion, une commission technique est mise en place et une séance plénière prévue le mardi 25 octobre 2022 pour remédier à cette crise.  Cette commission a tenu une première rencontre, le jeudi 20 octobre, avec la présence de tous les services techniques concernés. Des pistes de solution étaient sorties pour trouver une issue définitive à notre mouvement d’humeur. Une seconde rencontre de la commission technique s’est tenue à nouveau le vendredi 21 octobre’’, racontent les syndicalistes. À cette dernière, ‘’l’État est venu avec une proposition de réduction de 50 % sur la prime initiale, prétextant un contexte de tensions budgétaires et de difficultés de trésorerie. L’Intersyndicale avait refusé cette proposition du gouvernement qui met en cause le principe du droit acquis, renforçant celui de l’iniquité salariale, mais aussi causant de réelles difficultés aux agents qui ont contracté avec les institutions financières des prêts remboursables à hauteur de 70 % de la prime initiale. La partie syndicale a proposé un pourcentage de 75 %’’. Cela a énervé les syndicalistes qui ont quitté la table de négociations sans aucun accord. ‘’L’Intersyndicale est retournée à la base pour rendre compte de la proposition du gouvernement. La coordination de l’Intersyndicale a eu mandat de la base de défendre sa proposition et de travailler sur un package englobant d’autres propositions pouvant atténuer les effets négatifs de la décision. Finalement, la plénière, qui devait se tenir le 27 ou 28 octobre 2022, a été reportée, à notre grande surprise.  L’Intersyndicale constate ainsi le dilatoire du gouvernement du Sénégal. Nous avons été informés que cette rencontre aura lieu probablement cette semaine’’, indiquent les  signataires du communiqué.

Les ex-travailleurs de Com7 réclament leur dû à Bara Tall

Cela fait longtemps que M. Bara Tall doit de l’argent aux ex-travailleurs de Com7 que nous sommes. Cela fait cinq (5), six (6) ans que nous attendons d’être « libérés » de cette situation qui nous a causé beaucoup de tort. C’est vous, M. Tall, qui étiez venu dans nos locaux pour nous dire que vous nous paierez jusqu’au dernier centime. Même aux personnes disparues. Ainsi, vous aviez pris l’engagement de nous payer. Alors, nous ne ferons pas de grève de la fin. Non, nous ne bafouerons pas notre dignité. Ce que nous demandons, c’est nos arriérés de salaire. Nous lançons un appel solennel, et prenons à témoin l’opinion – particulièrement la presse – nationale et internationale, que nous nous mobiliserons pour que M. Tall, emmuré dans un mutisme incompréhensible voire inhumain, respecte ses engagements sur les faits susmentionnés. Nous lançons également un appel à ses proches, qu’ils sachent que leur parent, leur époux, leur ami nous doit de l’argent, nous qui sommes encore en vie, mais également à d’autres, décédés sans avoir reçu le moindre kopeck de leur ex-employeur. Encore une fois, M. Bara Tall, nous vous prions, après des années de labeur dans le sacrifice et la privation, de nous retourner la pièce de notre monnaie, ici et maintenant, devant les Hommes… Soit, Dieu reconnaitra les siens.Nous ne vous dénigrons pas, ni ne vous manquons de respect.M. Bara Tall, NOTRE ARGENT !De la part du collectif des ex-travailleurs du groupe Com7

Ces clichés qui collent au continent africain

https://www.jeuneafrique.com Avec son livre « Pourquoi l’Afrique est entrée dans l’Histoire (sans nous) », Sonia Le Gouriellec pousse un coup de gueule contre les préjugés qui entravent tout discours intelligent sur les 54 pays du continent. Et s’attache à les démonter un à un. Dans son nouveau livre, Pourquoi l’Afrique est entrée dans l’Histoire (sans nous), Sonia le Gouriellec a décidé de pousser « un coup de gueule ». La chercheuse, spécialiste de l’Afrique et plus encore de sa Corne, n’en pouvait plus de ne voir que les livres de Bernard Lugan plastronner dans les rayonnages des librairies dès qu’il s’agit de traiter de l’histoire du continent. Elle ne supporte plus les approximations à répétition des médias, les préjugés caricaturaux enseignés à l’école et les déclarations paternalistes à l’emporte-pièce. Dès le titre de son ouvrage, Sonia le Gouriellec a décidé de parodier l’énormité lâchée en 2007 par Nicolas Sarkozy, alors président de la République, lors d’un discours à Dakar entré dans l’histoire pour sa collection de poncifs affligeants hérités de l’époque coloniale. Pour l’auteure, non seulement l’Afrique est bien entrée dans l’histoire, mais elle l’a fait sans la France. Voire malgré la France, comme elle le démontre dans la dernière partie de son essai.

«Déni d’Afrique»

Avant cette conclusion, Sonia le Gouriellec énumère, chapitre après chapitre, tous ces détails qui montrent que la pensée présidentielle d’alors n’était que le legs d’un « déni d’Afrique », caractérisé depuis toujours par un refus de comprendre le continent et d’entendre ses populations. Comme si, après avoir dû renoncer à l’occupation, l’Occident se refusait encore à accorder l’égalité à l’Afrique, préférant laisser libre cours à ses préjugés.

FAIRE UN SORT AU RIRE BANANIA

Et c’est pour tenter de comprendre les raisons de cette vision rétrograde que Sonia le Gouriellec a écrit cet ouvrage destiné au grand-public, avec l’ambition de déconstruire un imaginaire qui cantonne trop souvent l’Afrique au rayon des mauvaises nouvelles. Sur 148 pages, elle prend un malin plaisir à pointer, un à un, les stéréotypes, pour mieux les démonter et enfin « faire un sort au rire banania », comme le demandait déjà Léopold Sédar Senghor.

Une Afrique fantasmée

Quand Sonia le Gouriellec demande à ses étudiants de Science Po de citer des références de livres consacrés au continent, ledit Senghor voisine avec Tintin au Congo ; et côté cinéma ne sont mentionnées que quelques productions hollywoodiennes comme Hôtel Rwanda ou Out of AfricaLe continent reste généralement représenté tel une vaste contrée sans frontières et sans métropoles, peuplée d’animaux sauvages vivant entre jungle et savane. Une « authenticité » qu’il faudrait préserver à tout prix, dans une Afrique perçue dans le même temps par de nombreux étudiants comme étant en retard sur le reste du monde, plombée par des famines récurrentes et maintenue à l’écart de la globalisation par une pauvreté généralisée.

Une Afrique uniformisée

Vue du Nord, « Africa is a country ». « Un continent, une civilisation, voire un seul pays », constate Sonia le Gouriellec. Dans l’imaginaire collectif, l’Afrique demeure un continent ténébreux, dont les contours restent flous et surtout mal maîtrisés, comme lorsque qu’un grand journal français illustre un article sur la RDC par un objet ashanti du Ghana. L’Afrique reste prisonnière d’une représentation uniformisée, homogénéisée et surtout déformée, comme par exemple sur la carte de Mercator, qui depuis la fin du XVIe siècle réduit la taille de l’Afrique au profit de celle de l’Europe. Il a fallu attendre l’arrivée de la projection de Peters, au début des années 1970, pour retrouver des proportions plus conformes à la réalité.

Une Afrique marginalisée

Selon plusieurs études, les médias occidentaux ne consacreraient que 2 % de leur couverture médiatique à l’Afrique, qui abrite 17 % de la population mondiale. Difficile dans ces conditions de rendre compte de toute la diversité du continent. Les informations retenues sont le plus souvent liées à des événements tragiques, projetant une image négative et pessimiste d’un continent ravagé par les guerres, la corruption, le terrorisme, les maladies ou la famine.

LES DÉCENNIES PASSENT, MAIS LES DISCOURS RESTENT CEUX MIS EN PLACE AU XIXE SIÈCLE

Les œuvres de fiction contribuent peu à inverser cette grille de lecture puisqu’elles montrent le plus souvent des pays dirigés par des dictateurs sanguinaires, en lutte contre des rebellions fondamentalistes composées d’enfants-soldats. Un contexte si peu enviable que les producteurs font le choix assumé de situer leurs actions dans des pays fictifs. Afin de ne fâcher personne et d’éviter tout incident diplomatique ? De tels environnements narratifs permettent à l’inverse de présenter le héros, le plus souvent blanc, en sauveur de populations passives et victimisées. Comme dans les récits de l’époque coloniale.

Une Afrique figée

Les décennies passent, mais les discours restent ceux mis en place au XIXe siècle par les Européens lors de la conquête coloniale pour différencier le « civilisé » du « primitif ». Puisque l’Africain se refuserait à entrer dans l’histoire, les colonisateurs ont inventé le concept de tradition, qui se caractérise par une temporalité immobile et réfractaire au progrès. Quand elle est considérée, l’histoire africaine n’est le plus souvent perçues que comme une simple réaction à des événements qui se sont déroulés ailleurs, essentiellement en Occident. Selon ce schéma, les Africains vivent dans un « présent intemporel et immuable », construit à l’époque par l’Europe pour représenter l’Afrique comme son « double négatif », au nom de la supériorité des Occidentaux d’hier comme d’aujourd’hui.

Une Afrique tribalisée

Autre notion inventée par le colonisateur et qui a la vie dure, celle de tribu, opposée à celle de nation par essence occidentale. Les tribus sont vues comme des unités culturelles fondées sur des pratiques religieuses et ethniques, ainsi que sur des similitudes physiques. Un terreau idéal pour établir une classification distincte entre le colonisateur et le colonisé.

L’AFRIQUE,TELLE QU’ELLE EST,N’EST PAS ENSEIGNÉE

Instrument de domination, le racisme permet de privilégier un groupe par rapport à un autre, en insistant sur leurs différences : avec histoire, sans histoire ; industrielle, pré-industrielle ; écriture, sans écriture ; etc. Il reste le marqueur fondamental de la supériorité de l’un sur l’autre, entre blanc et noir, mais également au sein des colonisés eux-mêmes.

Une Afrique ignorée

Si les pires stéréotypes perdurent, c’est parce que l’Afrique, telle qu’elle est, n’est pas enseignée. La seule civilisation issue du continent et reconnue dans la plupart des ouvrages reste celle de l’Égypte ancienne ! Une « falsification consciente de l’histoire africaine », selon l’expression de Cheikh Anta Diop, qui en dit long sur des sociétés du Nord satisfaites de leurs connaissances lacunaires. C’est que l’Afrique est la grande absente des programmes scolaires, notamment en France, et ce jusqu’au plus haut niveau d’études, où elle reste le plus souvent optionnelle. Et quand elle est traitée, c’est en filigrane de l’histoire européenne, essentiellement à travers l’esclavagisme et la colonisation. Et que vaut l’enseignement de cette dernière période « sans le regard des colonisés » ? se demande l’auteure. Le second prisme privilégié est celui du « développement », selon une approche comparative qui met surtout en exergue les « fragilités » du continent, qui apparaît finalement comme passif, sans autonomie propre, relégué à tout jamais à la périphérie du monde. « Même si les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement, ne serait-ce que parce que l’humanité y est née », ainsi que le rappelle l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch. Par Olivier Caslin

PLAIDOYER POUR L’ORIENTATION ET LE MAINTIEN DES FILLES DANS LES MATIÈRES SCIENTIFIQUES

Kaolack, 1er nov (APS) – La présidente de l’axe centre du cadre de concertation régional du projet ‘’Voix et leadership des femmes au Sénégal’’ (VLF-Sénégal), Fatou Fall Mbossé, plaide pour l’orientation et le maintien des filles dans les matières scientifiques afin qu’elles puissent jouer leur partition dans la gestion des ressources extractives. ’’Il faut surtout faire en sorte que les filles qui sont à l’école et qui constituent la majorité de la population soient versées dans les matières scientifiques afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle dans la gestion des ressources extractives. Il fait les inciter à embrasser les matières scientifiques, au lieu de les laisser seulement aux garçons’’, a-t-elle soutenu. Elle s’exprimait dans le cadre d’un atelier de bilan semestriel (d’avril à septembre 2022) des cadres de concertation régionaux (CCR), qui s’est tenu à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK).

L’axe centre du cadre de concertation régional du projet VLF-Sénégal regroupe les régions de Fatick, Diourbel et Kaolack.

Cette rencontre a permis d’identifier et d’analyser les résultats atteints et de dégager les priorités et ajustements nécessaires à l’amélioration de la performance pour la période du deuxième semestre du quatrième plan de travail annuel (PTA4) su projet VLF-Sénégal. Ce projet, qui existe dans 33 pays à travers le monde, est financé par le gouvernement du Canada par l’entremise d’’’Affaires mondiales Canada’’ (AMC) et est mis en œuvre par le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI). Ce projet a pour but de renforcer les capacités et les activités des femmes des organisations de la société civile (OSC/F) qui œuvrent au renforcement du pouvoir des femmes et des filles, à la protection de leurs droits et à l’atteinte de l’égalité femmes-hommes. ‘’Au niveau de nos offres de services, beaucoup de choses ont été faites pour adresser la relève intergénérationnelle, pour mettre en place des programmes de mentorat. Le leadership transformationnel est en train de progresser pour que nos organisations soient beaucoup plus ouvertes, inclusives et participatives’’, a souligné Woré Ndiaye Kandji, chef du projet VLF-Sénégal. Selon Mme Kandji, dans la prise en compte des violences basées sur le genre (VBG), les organisations parties prenantes de VLF-Sénégal font du bon travail mais il faudrait une ‘’synergie accrue’’ pour mettre en place cette chaîne de valeur. ’’Nos organisations partenaires s’affirment davantage et il y a, surtout, une synergie autour de la question des ressources extractives, la participation des femmes dans la gestion de ces ressources et du contenu local’’, a-t-elle fait valoir.ADE/OID

Chantiers inachevés,recrutement,foncier,salaires…:Ces maux de l’enseignement supérieur

https://www.enqueteplus.com « Enqueteplus.com » Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) compte déposer un préavis de grève. Des points de revendication saillants ont été évoqués lors de la tournée de son Bureau national dans les différents campus. Il demande au gouvernement, de trouver des solutions aux maux qui gangrènent l’enseignement supérieur. Nouvellement élu, le Bureau national du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a effectué une tournée nationale dans les différents campus. Un périple qui lui a permis de s’enquérir auprès des militants de base, des maux qui gangrènent l’enseignement supérieur. D’où l’épaississement des résolutions du congrès, déclinées lors d’une conférence de presse. Selon le secrétaire général national David Célestin Faye, à la suite des échanges, des points de revendication saillants ont été évoqués dans toutes les universités publiques sénégalaises, témoignant de la gravité du moment. Mais, d’après M. Faye, qui estime avoir privilégié le dialogue à travers une série de rencontres avec des autorités, depuis l’élection du Bureau national, le gouvernement est absent aux multiples appels à la négociation. Le Saes invite donc tous ses militants à ‘’rester mobilisés et compte déposer un préavis de grève, tout en réaffirmant sa disponibilité à dialoguer pour trouver une solution pacifique aux problèmes’’.

Sur la question des chantiers au niveau des campus, il est constaté que la majeure partie est à l’arrêt, même dans certaines universités qui ont été créées depuis 2017. ‘’Sans la livraison imminente des infrastructures, les universités ne peuvent accueillir l’afflux des nouveaux bacheliers’’, indique David Célestin Faye.

Ainsi, le Saes exige l’achèvement et l’équipement des infrastructures sociales et pédagogiques dans les différentes universités, pour un déroulement des enseignements-apprentissages dans un climat apaisé. Il exige aussi le recrutement massif du personnel d’enseignement et de recherche, pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur. A l’échelle nationale, les vacataires représentent plus de 70 % du personnel enseignant. Compte non tenu des vacataires, l’université sénégalaise est très loin de la norme de l’Unesco, qui est de 1/20 pour le taux d’encadrement, d’après M. Faye. ‘’Nous avons remarqué que la plupart des enseignants du supérieur sont des vacataires. Sept enseignants sur dix sont des vacataires, à l’image des journaliers au port. Nous avons, à peu près, 2 000 enseignants permanents et plus de 6 500 vacataires. Pour un enseignement supérieur de qualité, il nous faut arriver à recruter au moins 70 % de permanents’’, souligne le porte-parole du jour En outre, le Saes rejette à nouveau la dernière version du guide d’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs du Cames, dont l’entrée en vigueur en 2024 n’est pas de nature à favoriser l’émergence de l’université africaine. ‘’Cela va, à court terme, tuer l’enseignement supérieur. Ce guide, dont la scientificité n’a pas été prouvée, va plomber définitivement la carrière des enseignants’’, regrette le SG. Pour mémoire, le Saes, dans une synergie syndicale sous-régionale, avait conduit à la révision de la première mouture dudit guide en 2021.

Audit technique de la plateforme d’orientation

Le Saes continue d’exiger l’audit technique de la plateforme d’orientation et dénonce, depuis 2019, ‘’une violation, par le Mesri’’, du décret n°2016-1805 relatif à l’orientation des bacheliers. Et il revendique un traitement diligent par la tutelle, des actes de nomination conséquemment à l’inscription des enseignants-chercheurs et chercheurs sur les listes d’aptitude du Cames. La question des salaires a aussi été évoquée. Sur ce point, il demande la prise en compte des enseignants-chercheurs et chercheurs des universités, dans la revalorisation généralisée des salaires décidée par le président de la République, pour soutenir le pouvoir d’achat des agents de l’État dans un environnement marqué par une inflation aiguë. ‘’Le gouvernement a décidé d’augmenter de façon conséquente les salaires des fonctionnaires. Nous nous en félicitons, de façon générale. Mais l’augmentation a été faite à l’exception des enseignants du supérieur qui sont de la hiérarchie A1 spéciale. Nous ne comprenons pas cette décision’’, déclare le SG du Saes. ‘’Aujourd’hui, les enseignants du supérieur ont un nouveau taux de remplacement de retrait. Ce taux était obtenu grâce à un effort supplémentaire des enseignants dans les cotisations prélevées sur le salaire, mais aussi sur les heures de travail effectuées en plus. Cependant, les veufs et veuves des enseignants décédés ne peuvent pas bénéficier de ces pensions de réversion. C’est une insistance, une violation flagrante de la loi’’, dénonce le syndicaliste. Ainsi, le Saes exhorte le Fonds national de retraite (FNR), conformément à la réforme sur la retraite de 2018, à appliquer la pension de réversion aux conjoint.e.s des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés, après avoir servi dignement l’université publique sénégalaise.

Spoliation foncière

Sur de la question de la recherche, le Saes demande, d’une part, au ministère de l’Enseignement supérieur (Mesri), de procéder à l’envoi rapide des textes de gouvernance de la recherche proposés par la commission technique paritaire, depuis avril 2021, aux universités pour avis et observations, avant toute validation définitive et, d’autre part, de financer la recherche. Et en ce qui concerne la question foncière, il dénonce vigoureusement les tentatives de spoliation foncière observées dans les universités, dont la dernière en date est celle de l’ESEA. Il recommande ‘’l’identification, élargissement et la sécurisation du domaine universitaire pour se prémunir du manque de scrupule des prédateurs fonciers’’. De plus, le Saes condamne le dilatoire dans la mise en place des organes de gouvernance des universités, conformément au décret n°2020-979 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement des universités publiques. Il réclame aussi une augmentation substantielle des budgets des universités, qui doit suivre inexorablement la croissance des effectifs d’étudiants pour garantir la qualité de l’activité pédagogique et scientifique nécessitant, par ailleurs, des moyens financiers conséquents David Célestin Faye et ses camarades soulignent ‘’le manque de volonté manifeste’’ du Mesri, d’évaluer les réformes initiées dans l’enseignement supérieur (système LMD, orientation des bacheliers, etc.).

Octobre rose:6400 femmes consultées pour le cancer du sein dont 288 anomalies détectées

https://actusen.sn/ Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a procédé, ce lundi à la clôture de la campagne d’octobre Rose. Lors de cette cérémonie, les acteurs de la santé ont fait le point sur la campagne Octobre rose. «Durant cette campagne, nous avons fait des consultations gratuites à Dakar. Nous avons en tout consulté 6400 femmes pour le cancer du sein et nous avons détecté 288 anomalies. Nous avons aussi dépisté 2500 femmes pour le cancer du col de l’utérus dont 174 anomalies détectées», a fait savoir Oumar Diop, chargé de communication de la Ligue sénégalaise contre le cancer. La Lisca a aussi pu former 90 sage-femmes aux techniques de dépistage du cancer du col et du sein au niveau de la petite côte à savoir Ndayane, Diass, Popenguine, Diamniadio et Yene. «Notre perspective est de continuer la lutte, d’accompagner les malades et nous travaillons durant toute l’année sur tous les types de cancer», a promis Oumar Diop. Pour aider également les malades, ils ont prévu une cérémonie de collecte de fonds le 05 novembre et plaident aussi pour une maison de vie.

3e plan d’actions de l’ASAS AND GUEUSSEUM:Les agents de santé invité à retenir les informations sanitaires et sociales.

https://www.dakaractu.com Après l’absence de production de données sanitaires et sociales dans  de la lutte lancée le 28 octobre 2022, l’ASAS AND GUEUSSEUM demande à ses militants, dans le 3ème Plan d’actions, « de ne renseigner aucune maquette ou plate-forme de recueil d’informations et de ne transmettre aucune information sanitaire et sociale à compter du 02 novembre 2022 jusqu’à nouvel ordre. » And GUEUSSEUM, compte ainsi obtenir du Gouvernement l’application des accords du 10 mai 2022 et des accords résiduels du 25 avril 2022 avec le Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Dans la même foulée, And gueusseum  rappele « à l’ensemble des camarades et sympathisants les journées de grève des 1er, 02 et 03 novembre 2022 avec respect des urgences et du service minimum sur l’ensemble du territoire national dans les structures sanitaires et hospitalières exceptés les services administratifs et techniques municipaux qui ne sont naturellement pas concernés par le minimum et les urgences », conclut la note lue à Dakaractu…

Une icône de la presse africaine s’en est allée:Adieu Jean Pierre !

https://www.sudquotidien.sn Hier, lundi 1er novembre, en début d’après midi, nous avons appris avec émotion et beaucoup de tristesse, le décès de Jean Pierre Ndiaye. Journaliste militant, sociologue doublé d’un puissant analyste politique, ce monument de la presse africaine avait 86 ans. Affable, iconoclaste, très proche de Jean Paul Sartre, Alioune Diop de la maison d’édition Présence africaine, il avait été une des grandes plumes de l’hebdomadaire « Jeune Afrique », dans les années 1960-1980. Au plus près des peuples qui luttent pour recouvrer leur souveraineté et leur indépendance, l’auteur de « La jeunesse africaine face à l’impérialisme », livre publié en  1971,  interdit en Côte d’Ivoire, en Algérie ainsi qu’au Sénégal, était un homme engagé contre le racisme, le fanatisme et toute forme d’obscurantisme. Du journalisme, Jean Pierre avait une conception qui en faisait un instrument de combat. Pour les idées, l’Afrique et le monde. Aussi s’était-il intéressé aux mouvements de libération nationale, notamment en Algérie et au Vietnam, à lutte contre le racisme, pour l’émancipation des noirs aux Etats-unis, en Mauritanie, au Soudan. Il avait développé des rapports assez étroits avec certains leaders, dont feu Amilcar Cabral. Partisan de la liberté d’expression sans laquelle ne pouvait se  mettre en place un débat contradictoire, Jean Pierre  Ndiaye ne se privait pas de mettre le couteau dans la plaie. Panafricaniste et internationaliste convaincu, il avait le Sénégal au coeur  et ne se privait pas d’exprimer son point de vue lors d’évènements majeurs. En 1971, 3 ans après l’explosion estudiantine et sociale  de 1968, Jean Pierre Ndiaye publiait un retentissant article : « Sénégal : l’heure de vérité » . Il s’y livrait à une radioscopie de la société et de l’État du Sénégal.  Pour lui, son pays natal qui  se trouvait à un tournant décisif de son évolution se devait  alors, pour espérer s’en sortir, de « déposer publiquement un bilan d’échec », « libérer tous les détenus politiques »,  « revenir  sur la dissolution des partis d’opposition en admettant leur participation sans exclusivité, à des élections démocratiques » . A la suite de cet article,  Jeune Afrique sera interdit au Sénégal par  le gouvernement du président Léopold Sédar Senghor. Dans un autre article  publié  en 1973, il exhortait les pouvoirs publics , après la mort en prison de Omar Diop Blondin à la prison de Gorée, à diligenter une enquête  sur les conditions du système carcéral. Il y appelait aussi à une amnistie des prisonniers politiques, conscient que la situation  pouvait engendrer des périls  qu’il convenait de regarder en face Depuis quelques années, Jean Pierre Ndiaye avait pris un peu de champ avec le journalisme. En passeur apaisé, il avait le sentiment que la relève était assurée, à travers notamment le dynamisme de la presse sénégalaise. Puisse l’âme de cette icône de la presse africaine militante qui a inspiré tant de personnes de notre génération puisse se reposer en paix. A Jean Pierre nous serons éternellement reconnaissant pour la qualité et la pertinence de sa plume, son engagement au service de la liberté et de l’émancipation des peuples.  A son épouse,  ses enfants,  son frère cadet,  Professeur  Aloyse-Raymond Ndiaye, le groupe Sud Communication présente toutes ses condoléances.Vieux SAVANE

Affaire Adji Sarr :tous les détails de l’audition au fond de Ousmane Sonko

https://actusen.sn C’est demain jeudi que le leader de Pastef, Ousmane Sonko sera auditionné au fond par le doyen des juges dans l’affaire Sweet Beauté qui l’oppose à Adji Sarr. ‘’SourceA’’ qui relate ce dossier dans sa parution de ce mercredi, révèle que le maire de Ziguinchor, flanqué de 12 avocats aguerris, est convoqué très exactement à 12 heures. D’après le journal, c’est avant-hier lundi que le leader de la coalition Yewwi Askan Wi a reçu sa convocation.

Dakar:Un impressionnant dispositif sécuritaire déployé dans certains quartiers…

https://www.dakaractu.com Les forces de défense et de sécurité sont-elles en mode d’alerte maximale ? En tout cas, tout porte à le croire vu l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé dans certains points de la capitale. C’est le constat fait par Dakaractu ce mardi en cours de journée à la cité Keur Gorgui et à Sacré Cœur. Un petit tour effectué dans ce quartier a permis de constater qu’à la Cité Keur Gorgui, deux véhicules anti-émeutes du Groupement mobile d’intervention sont garés derrière la Sonatel Cité Keur Gorgui. Le décor reste aussi le même au niveau de l’autopont de la cité Keur Gorgui. Sur les lieux, six véhicules de la gendarmerie nationale sont positionnés avec des hommes armés jusqu’aux dents. Le constat reste aussi le même au niveau de Sacré Cœur. Des véhicules blindés de la gendarmerie nationale sont stoppés devant l’Auchan de Sacré Cœur. Ce renforcement du dispositif a-t-il une corrélation avec l’audition annoncée du leader du Pastef/ Les Patriotes Ousmane Sonko par le doyen des juges ? Les prochaines heures nous édifieront…

LA MÉTÉO DU TROISIÈME MANDAT PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, DEMBA NDIAYE

EXCLUSIF SENEPLUS – Inévitables orages politiques en vue sous le ciel faussement serein du pays. Le scénario est déjà écrit et les acteurs sont en répétition. Il posera sa candidature car autour de lui, c’est le vide Vents forts à modérés émaillés d’orages alternants violences et d’habituelles médiations nocturnes et diurnes. Ces perturbations pourraient être aggravées par l’immixtion vigoureuse d’éléments armés, certains encagoulés, supposés œuvrer pour le rétablissement d’un ordre climatique perturbé par des vents contraires occasionnés par des lectures singulières des articles fourre-tout d’une Constitution…. Pour le climatosceptique que je suis, la probabilité que le locataire du Palais ne tente un baroud d’honneur pour conserver le fauteuil républicain sur lequel il est assis depuis dix années et qu’il veut transformer en trône royal est faible. Et croire qu’un tel monarque a des soucis d’éthique, de la parole donnée ou de la morale (même avec un petit m)comme le pensent naïvement les signataires de l’appel à la paix, c’est ne pas se préparer et préparer l’opinion à l’inévitable : l’affrontement entre ceux qui veulent s’incruster au pouvoir et ceux qui veulent les en déloger… Pourquoi la candidature de trop du président Macky Sall est une question de vie (ou) et de mort pour eux, surtout pour lui ? Parce que ses dix ans de gouvernance ont été une gouvernance de rapines, pire que sous celle de son prédécesseur qu’on avait être trop décrié, trop injustement sans doute. Et cette volonté de le dégager (dégagisme qui ressemble furieusement à du « ôte-toi de là que je m’y mette pour bouffer moi aussi »), a empêché de voir que les héritiers du trône étaient la gangrène même qui avait pourri le pouvoir du vieux. Pas besoin d’un scanner pour voir que la quasi-totalité de ceux qui gouvernent provient de ce qu’on pourrait valablement appeler « l’ancien régime ». Ancien corrompu avec un ADN de prédateurs des gênes de l’alternance dénégénérée de 2000… Si le nouvel héritier (par accident) du trône du vieux avait une liste (sans doute minorée) de 25 prédateurs et sur laquelle il avait posé son lourd coude, il  devrait laisser une liste de prédateurs dix fois plus longue à son successeur. Qui pourrait être son plus intime des ennemis : Sonko. Un nom qui leur donne des urticaires, des aigreurs stomacales et des cauchemars. En effet, le complément des articles de presse des prédateurs épinglés, des fraudeurs de passeports, des trafiquants, des adeptes des contrats fictifs et/ou de gré à gré (dernier en date, celui des 45 milliards des eaux et forets), des prédateurs fonciers, des « surfactureurs » devant l’éternel, des chapardeurs des fonds Covid, etc. oui la liste est tellement longue. Alors, pourquoi voulez-vous que pour des détails comme le respect de la parole donnée, la morale, le respect d’une Constitution qui ressemble à un « soupe Kandahar) et tutti quanti, pourquoi voulez-vous donc que ces gens-là, acceptent (comme des hommes d’honneur) de devoir avec certitude poser leur tête sur le billot qu’un nouveau régime de revanchards va mettre en place ? Et pour éviter qu’on vide Rebeus de ses voleurs de poules pour les accueillir ou comme on l’annonce comme une grande réforme pour le bien être des repris de justice qu’ils puissent inaugurer la future prison cinq étoiles de Pout (?) ou de Thiaroye.. Et c’est parce que comme disait Me Wade, que les Sénégalais sont intelligents, mais d’une intelligence mal saine au service du mal que ces gens-là sont devenus des prédateurs sociaux. Et qu’ils feront tout pour ne pas payer, répondre de leurs actes. Ils forceront (essaieront en tout cas) pour le troisième mandat, censé les sauver, ou tout au moins, différer leur traduction en Justice. Mais si au prix du sang qui sera versé dans les rues par des sans-culottes, ils sont battus, ils feront alors appel au plan B qui marche souvent : négocier leur liberté, rejoindre armes et bagages, toute dignité bue, le camp des vainqueurs. Par le fric ou par le chantage, ils trouveront des planques discrètes, avant de trôner dans de nouveaux postes…. Oui, inévitables orages politiques en vue sous le ciel faussement serein du pays. Parce que des années durant, il a fait le vide autour de lui, parce que tous (et toutes) les possibles et probables sérieux prétendants à la succession au fauteuil ont été, soit anéantis soit rétrogradés puis réhabilités, mais désormais honnis par l’opinion, parce que justement il n’a jamais pensé respecté sa parole, ses engagements publics nationaux et/ou internationaux. Il n’a pas, comme on dit, « préparé » un dauphin. Autour de lui, c’est le vide : entre des bannis recyclés (apéristes de la première heure), des alliés émasculés, réduits à leur plus simple expression (PS, AFP, une partie de la gauche), une bonne partie de la presse qui a laissé tomber les masques et achever de perdre ses restes indépendantistes, que lui reste-t-il sinon un baroud d’honneur du samouraï. … Et cette aventure qui ne sera pas ambiguë, mais hautement explosive aura le soutien multiforme et hypocrite de l’Occident. De la France d’abord et bien sûr de l’Union européenne (avec Paris comme chef de la meute), de l’ONU qui s’accrochera aux basques des « machins » africains : l’UA et la CEDEAO… Dans ce monde à géopolitique incandescente, le pétrole et le gaz sénégalais ont besoin d’un chef de la sécurité docile, malléable comme un roseau. Qu’ils perdent Bamako et Ouaga, franchement, ça la fout mal pour l’orgueil. Et l’honneur perdu d’une puissance coloniale qui a été sourde et aveugle aux aspirations de souveraineté de ces peuples. Mais perdre les têtes de pont que sont Dakar et Abidjan pour la perpétuation des pillages, c’est carrément cauchemardesque. Livrer le précarré à l’ogre sauvage russe avec son bras armé au nom qui sonne comme les notes apaisantes de ce vieux Wagner, cela ne se fera pas sans quelques cadavres au soleil ou dans les eaux de la lagune Ébriété ou du fleuve (Sénégal)… Oui le scénario est déjà écrit et les acteurs sont en répétition. Il posera sa candidature. La deuxième ou la troisième, c’est sans importance pour lui et ses supplétifs ;

Le Conseil Constitutionnel la validera

Les forces de(in)sécurité seront appelées à accentuer le désordre et à faire tonner les foudres des grenades et autres « balles réelles » ; La Justice du tailleur de haute couture va s’abattre injustement sur les fauteurs de troubles et autres farces (forces) spéciales et des soldats de fortunes issus des rangs d’une rébellion dissoute dans les forêts et cours d’eau… Ou alors la déferlante des sans-culottes fera dissiper les sombres nuages et ramener le beau temps. Toute la question est : le bon sens est-il encore la chose la mieux partagée chez nous ?

NB :

Quelqu’un de plus intelligent que moi peut-il m’expliquer pourquoi on met en état d’alerte maximale les forces de l’ordre pour une simple audition d’un justiciable, fut-il cet empêcheur de gouverner tranquille ? N’est-ce pas des maladresses (provocations plutôt) de cette nature qui avait mis le feu aux poudres en mars 2021 ? Ce qui se passera (ou pas) le 2 novembre prochain nous édifiera sur le temps qu’il fera dans les prochaines semaines ou prochains mois. Mettre en état d’alerte des milliers de forces de l’ordre y compris les corps militarisés qui ne sont absolument pas destinés au maintien de l’ordre dans les villes pour une simple audition devant un juge, est-ce raisonnable ? Ne serait-ce pas plutôt la volonté de chercher à pousser à la faute pour justifier des mesures d’exception à venir ?

Contrat d’armement et 3eme mandat:Ousmane Faye invite Abdoul Mbaye à un minimum de retenue

Le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail, Abdoul Mbaye continue d’être la cible d’attaques répétées après sa dernière sortie ce dimanche sur la radio Rewmi FM pour trouver une liaison, entre l’achat des armes au profit des eaux forêts et une éventuelle candidature de Macky Sall en 2024. Une sortie qui selon le leader de Manko Wattu Sénégal MWS n’honore par l’ancien Premier Ministre qui ne vise qu’à semer le trouble dans la tête des sénégalais. Pour Ousmane Faye,  »la sortie de l’ancien premier ministre est motivée par une haine viscérale qu’il nourrit à l’endroit de Macky Sall, qui pourtant l’a tiré vers le sommet.

Mais malheureusement, il ne maîtrise plus ce qu’il dit et se fait toujours petit devant son ancien chef. Ce qui lui vaut ses errements et ses sorties maladroites indignes d’un leader de parti ».

Lors d’une rencontre avec les responsables de sa Coalition dans la région de Louga Ousmane Faye n’a pas raté Abdoul Mbaye.  »C’est pas surprenant quand on s’appelle Abdoul Mbaye qui joue bien son rôle de traître, un qualificatif qui rappelle à bien des égards le’poignard au dos que disait l’ancien président Abdoul Diouf à son défunt papa Keba Mbaye. Donc il n’y a rien de surprenant si le fils Abdoul possède à la place du cœur une pierre ». Devant des militants conquis, le leader de MWS continue de fusiller:  » Abdoul Mbaye à travers ses sorties répétées et injustifiées, cherche à tout prix et sans succès, à noircir le bilan reluisant du régime de Macky Sall. C’est un rancunier, et ce n’est pas une surprise qu’il veuille trouver un lien entre l’achat légal d’armes au profit d’un corps et une éventuelle candidature du président Macky et dont les juristes estiment que le second quinquennat est bien dans son droit le plus absolu ».

« Les eaux et forêts n’ont pas besoin d’autant d’armes »

https://www.igfm.sn Dans sa questekki de la semaine, Mamadou Lamine Diallo est revenu sur l’affaire du contrat d’armement de 45 milliards de francs Cfa, qui suscite la polémique. « Les eaux et forêts n’ont pas besoin d’autant d’armes », a indiqué le député dans sa tribune.  Il estime que l’affaire des 45 milliards d’achat d’armes pour les Eaux et Forêts est un scandale de plus du régime. « Il est bon que le Député du Pastef Abass  Fall ait  demandé en bonne et due forme une commission d’enquête et le député Cheikh Abdou Mbacke de Touba de poser une question écrite. Dans ce domaine, ce n’est pas pire que les marchés Bictogo, ou Timis du gaz de St-Louis, ou le Sporting de Dakar donné à  Ron. Ce qui est choquant c’est qu’on a le sentiment que ce régime joue avec notre sécurité », déclare l’élu. Et de questionner : « Pourquoi contracter avec ce sulfureux nigérien avec des sociétés bidon? Pourquoi avoir écarté les ministères de La Défense et de l’intérieur ? Ces armes de guerre sont-elles destinées aux agents des Eaux et Forêts, qui depuis l’indépendance sont équipées de manière claire pour les points de contrôle et les zones frontalières, donc en quantités bien déterminées ? En tout état de cause, le code de transparence des finances publiques est violé manifestement. Ceci ne doit pas freiner ou étouffer la commission d’enquête sur le building administratif Mamadou Dia que j’ai demandée. »

«Un Sénégal sans poisson, une réalisation de Macky Sall» (Mamadou L. Diallo)

Dans le débat économique avec Macky Sall, Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki, dans  la QES TEKKI, revient cette semaine sur le pillage de nos ressources halieutiques.  On trouve difficilement du poisson au Sénégal. « Le yaboye », poisson bon marché, bien prisé des ménages, devient rare. C’est la conséquence des autorisations irresponsables données par le régime de Macky Sall aux bateaux étrangers, de piller ces ressources transformées en farine de poisson pour servir d’intrants à l’élevage de saumon en Europe. Pareil pour les canneurs qui pillent le thon. Notre mer et nos poissons sont à la merci de ces bateaux-usines des grands pays : Chine, Espagne, Corée du Sud, Russie, pour les plus actifs. Évidemment certains de ces bateaux battent pavillon sénégalais et ceux de la Chine de la dynastie FayeSall en particulier. Ceci explique les pirogues barsax qui voient des milliers de Sénégalais mourir. Quand on ne peut plus pêcher, les plus téméraires tentent la traversée vers l’Europe. Voilà le travail de BBY et de ses ministres chargés de la pêche. La pêche liquidée, on va s’attaquer aux filières industrielles notamment agro-alimentaires. L’AN doit enquêter, ou auditionner ou organiser des missions d’information dans les domaines suivants: la pêche qui emploie 600 000 personnes, la distribution des engrais et des semences, les Dirpas du sucre et le rôle de Elimane Lam, la filière tomate et celle du riz.La souveraineté alimentaire ne doit pas être un vain mot.

Audition de Sonko:«un mandat de dépôt n’est pas envisageable»,selon un Pr de Droit

https://www.pressafrik.com L’avocat au barreau de Paris et professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Babacar Niang, écarte la probabilité d’un place sous mandat de dépôt de Ousmane Sonko, à l’issue de son audition, demain jeudi 03 novembre par le Doyen des juges, Omar Maham Diallo. « Un mandat de dépôt ne serait envisageable que si les obligations du contrôle judiciaire n’ont pas été respectées et si le justiciable refusait de se mettre à la disposition de la justice. Ce qui ne semble pas être le cas », a indiqué le spécialiste dans un entretien accordé à L’Observateur Me Niang d’ajouter: « Il ne faut pas oublier qu’en procédure pénale le principe est la liberté. En cas de nécessité, un contrôle judiciaire peut-être décidé. La détention préventive est l’ultima ratio, c’est-à-dire le dernier recours ». Pr Babacar Niang affirme également qu’il est possible que le contrôle judiciaire du leader de Pastef soit levé ou allégé. « Il doit simplement justifier de toutes les garanties de représentation devant la justice », explique-t-il. Aussi, « le juge peut décider d’un non-lieu après clôture de l’instruction et après avoir recueilli les réquisitions de procureur de la République et les observations des avocats de l’intéressé ». Les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi font face à la presse ce mercredi pour faire une déclaration sur la convocation de leur camarade Ousmane Sonko. Le mandataire de ladite coalition, Déthié Fall, a même écourté sa tournée européenne pour revenir au Sénégal soutenir le maire de Ziguinchor.

Alioune Ndao:«Je manifeste mon soutien total à Ousmane Sonko»

Je manifeste mon soutien total à Ousmane Sonko dans cette épreuve injuste que Macky SALL est entrain de lui faire subir. Pour Macky SALL, le seul CRIME qui existe au Sénégal c’est le fait d’être OPPOSANT. C’est pourquoi il a sous son aile protectrice tous les délinquants à col blanc qui ont volé les milliards de ce pays alors, que pendant ce temps, ceux qui ont le courage et le patriotisme de s’opposer à son régime despotique sont écoutés, suivis et pourchassés en justice. Macky SALL a rabaissé ce pays aux pires périodes de l’époque senghorienne. Mais patience bientôt tout ceci prendra fin.Alioune Ndao ancien Procureur spécial de la CREI, Secrétaire Général du Parti pour la Justice, la Démocratie et le Développement PJ2D Ande Doxal Deug.

Ne surtout pas céder à l’assaut de l’entreprise totalitaire Par Alinard NDIAYE

Ousmane Sonko fera bientôt face au Doyen des juges. Et après ! Que cela ne serve pas de prétexte à une énième tentative de plonger le pays dans des opérations de brigandage. Nous le savons déjà de ses agissements répétés et déclarations récurrentes, Pastef et ses tentacules se délectent de négation, de violence et d’anarchie. Si, comme ils le prétendent, Ousmane Sonko n’a rien à se reprocher, il devra, sans tambour ni trompette, déférer à l’appel du juge. Il y va du bien-être et de la paix des braves gorgorlus. Ces derniers, secoués comme jamais par la cherté de la vie, ne doivent nullement payer le prix des légèretés de l’entrepreneur totalitaire. Pastef et ses affidés ont fini par terroriser l’opinion au point que les analystes n’osent même plus souligner manifestement leurs écarts et leurs insuffisances. C’est parce qu’ils ont réussi, jusque-là, à semer le doute voire l’opprobre sur toute personne qui s’autorise à les dénoncer, les démasquant ainsi. Ils se disent défenseurs de la démocratie. Mon œil ! Tels des gourous, ils n’envisagent la vérité que dans leur promenoir ; Au-delà de leurs idées simples, ils n’y voient que complication inutile et suspecte. C’est que leurs œillères réduisent et cantonnent leurs manières dans la mire marginale de l’insolence et des hurlements. Plus que jamais, l’enjeu transcende les quelques intérêts politiciens personnels. Il est davantage question de sauver la République et de nous prémunir contre la malveillance des marchands d’illusion. Le risque de céder aux désirs et aux fantaisies de l’entreprise totalitaire nous guette du fait de sa hargne destructrice. Les Sénégalais, épris de justice et de respect des valeurs bien sénégalaises de dialogue et de modération, doivent faire bloc. A la mesure du danger, l’unité des vrais démocrates s’impose à tout va. Le péril Pastef est à nos portes. Heureusement que ses effets d’endoctrinement et d’ensauvagement ont atteint leurs limites. Précipités dans l’épreuve du pouvoir par les élections locales et leur succès aux législatives, les prétendus patriotes, qui s’arrogeaient exclusivement sainteté et chasteté, perdent en cascade leurs masques tachetés de démagogie. Les Sénégalais découvrent petit à petit des hommes et des femmes situationnistes qui se complaisaient railleusement dans leur volatile élan de victimisation, de duperie et d’intimidation.Alinard NDIAYE,Responsable PDS

Débat sur le 3e mandat de Macky Sall:LDR/Yessal attribue la question au conseil constitutionnel

https://www.dakaractu.com À l’issue du comité directeur du parti Les Démocrates Réformateurs/Yessal qui s’est tenu ce lundi, le secrétaire national Modou Diagne Fada et ses alliés ont évoqué plusieurs questions d’actualité dont celle portant sur le 3e mandat fortement agitée  ces derniers jours. Ainsi, le comité directeur de LDR/Yessal appelle l’opposition et une partie de la société au calme et à la retenue pour ne pas, par des interprétations tendancieuses, susciter de la passion malsaine chez les sénégalais. Pour Diagne Fada, cette question n’est pas la leur. Autrement dit, elle doit être tranchée par le conseil constitutionnel.  Les réformateurs rappellent que la validité d’une candidature à une élection présidentielle est un attribut du conseil constitutionnel qui est la seule et unique institution habilitée. Par ailleurs, les démocrates réformateurs rappellent que les questions d’intérêt national, les symboles et fondements de notre république doivent faire l’objet de consensus national fort et ne sauraient être remis en cause quels que soient par ailleurs l’adversité et les enjeux politiques. Dans le cadre de l’évolution du parti, le comité directeur saluant les résultats satisfaisants, enregistrés par le parti dans plusieurs collectivités locales, des dizaines de membres de bureau et plusieurs centaines de conseillers municipaux et départementaux, demande au secrétaire national chargé des élus du parti de mettre sur pied un comité d’organisation pour procéder à la convocation du conseil national des élus du Yessal au courant du mois de décembre 2022. Le président du parti a informé le comité directeur qu’il a été reçu par le président de la République par ailleurs chef de la coalition BBY dans une audience durant laquelle ils sont revenus sur beaucoup de questions d’ordre politique et institutionnel. Dans sa dynamique de membre intégral de Benno, LDR/ Yessal réitère son ancrage dans la coalition et son engagement aux côtés du leader de la coalition présidentielle…

Keur Massar:Les responsables de BBY exigent un «poste» pour Assome Diatta

Les échecs successifs de Aminata Assome Diatta lors des deux dernières élections (locales et législatives), n’ont pas effrité l’ardeur de ses militants dans le département de Keur Massar. Malgré les soubresauts politiques, les responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) de Keur Massar réitèrent leur engagement derrière Aminata Assome Diatta et demandent au chef de l’État de la «nommer» à un poste de responsabilité, renseigne « L’As ».

Audition Ousmane Sonko jeudi:Déthié Fall suspend sa tournée internationale pour le soutenir

« Du fait de l’audition du président Ousmane Sonko prévue ce jeudi 03 novembre 2022, je suspens mes activités initialement programmées dans la diaspora, entre le 02 et le 05 novembre, pour revenir sur Dakar dès demain mercredi incha’Allah, afin d’être aux côtés d’un ami et frère. Quand le devoir patriotique nous interpelle, notre présence devient une obligation . Par conséquent, je présente mes excuses à toutes les Sénégalaises et Sénégalais qui se sont déjà mobilisés pour les activités qui étaient retenues entre le 02 et 05. J’ai conscience des préjudices que ça leur occasionnera, mais je reste convaincu qu’ils comprendront du fait des enjeux liés à la défense de notre démocratie. »Déthié Fall,Président du PRP

Affaire Adji Sarr:Malick Gakou soutient Ousmane Sonko et espère qu’il sera blanchi par la justice si…

Le président du Grand Parti, Malick Gakou, fait partie de ceux qui sont en phase avec le président Ousmane Sonko dans cette affaire dite « Adji Sarr-Sonko ». Et pour manifester tout son soutien au président du parti Pastef, Malick Gakou n’est pas passé par quatre chemins. « Je suis foncièrement contre la procédure enclenchée contre le président Ousmane Sonko dans cette affaire dite « Adji Sarr » et lui réaffirme mon soutien sans réserve. J’ai l’intime conviction que quand le droit sera dit, il va totalement être blanchi par la justice face aux accusations complotistes ».

Convocation du leader de Pastef par le Doyen des juges:Alioune Tine apprécie l’appel au calme de Ousmane Sonko

https://emedia.sn La convocation du leader de Pastef par le Doyen des juges sur l’affaire dite Sweet Beauty, est sur toutes les lèvres. Pourquoi ? Le syndrome de mars 2021 continue de planer encore, même si du côté de l’autorité étatique, le mot d’ordre semble être « plus jamais ça ». Le quotidien Bès Bi « Le Jour » n’a pas manqué d’interpeller le président du Think Tank Africajom Center, Alioune Tine sur cette atmosphère assez pesante. Est-ce que cette convocation de Sonko et le dispositif de sécurité annoncé, vous font redouter le même scénario ? À cette question posée par nos confrères de quotidien du Groupe Emedia, le militant des droits de l’homme tempère. « Je voudrais saluer l’appel au calme de Sonko à ses partisans. J’appelle personnellement, au sens élevé des responsabilités des citoyens, des acteurs de la justice et de la sécurité », répond-il. Pour Alioune Tine, « le Sénégal est dans un environnement géopolitique de risques, de menaces, de tensions et de vulnérabilités auxquelles nous devons faire face ensemble, dans l’unité ». Mieux, pense-t-il, « les acteurs, internationaux ou régionaux, leur force, c’est notre désunion, nos querelles et nos vaines et dangereuses polarisations ».Emediasn

Aliou Badara Sané,membre du mouvement des cadres de Pastef :«Parler du troisième mandat fait revenir notre pays dix ans en arrière…Le « Nemeeku Tour » fait peur au pouvoir…»

https://www.dakaractu.com Aliou Badara Sané, membre du mouvement des cadres du parti Pastef et président du mouvement Lumière progressiste du Fouladou,  nous a livré au cours d’un un entretien  ses motivations et ses ambitions. Mais également, il est revenu sur la question du probable troisième mandat du président de la République qu’il considère comme « anticonstitutionnel » et source « d’instabilité politique ».

Dans cet entretien, il passe au peigne fin toutes les questions nationales de l’heure, les défis et enjeux de sa région (Kolda) pour la prochaine présidentielle de 2024. 

À l’en croire, « la question du troisième mandat probable de Macky Sall occupe actuellement la politique dans notre pays. Je ne suis pas un anti-constitutionnaliste et je ne peux pas être d’accord avec la délinquance constitutionnelle ni institutionnelle. » C’est ce qui lui fait avancer « parler du troisième mandat fait revenir notre pays dix ans en arrière, une question qu’on pensait déjà réglée qui revient sur la table. Et d’ailleurs, celle-ci a été activée à nouveau par des gens qui s’étaient même portés en bouclier contre un président qui comptait briguer un troisième en l’occurrence Abdoulaye Wade en 2012. On ne comprend pas nos hommes politiques. Ce que ces derniers reprochaient à Maître Wade, ils font la même chose (ma wakhon wakhéte). Ils ont peut-être peur des probables poursuites après leur chute. Mais ce qui est sûr, nous pensons que le troisième mandat du président de la République est une éventualité aujourd’hui,  même s’il ne s’est pas prononcé là-dessus encore. » Dans la foulée, il précise : « c’est pourquoi, nous voyons que toutes les actions menées par ses partisans vont dans ce sens. Aujourd’hui l’augmentation du budget du ministre de la sécurité publique et des moyens de répression justifient ces actions. Nous pensons que ceci va nous mener à une présidentielle houleuse car il voudra briguer un troisième mandat. C’est pourquoi, on ne peut pas être en phase avec ça. Pour la pérennité de la stabilité politique et sociale, il ne devrait pas se représenter pour un troisième mandat. » Revenant sur la visite de proximité d’Ousmane Sonko, il estime que « le « Nemeeku Tour » fait peur au pouvoir aujourd’hui avec l’aura dont jouit Ousmane Sonko. Il faut souligner que le président de la République ne s’attendait pas à avoir en face de lui un opposant coriace comme Ousmane Sonko. Ce dernier a fait face à lui depuis lors et a gêné sa gouvernance comme dans l’attribution des marchés du pétrole. Aujourd’hui, Macky Sall se sent menacé avec ce « Nemeeku Tour » et ça me rappelle celui de Macky Sall en 2012 qui lui avait valu satisfaction. » Sur son parcours politique, il dira « c’est à partir de 2014 que j’ai vu un monsieur comme Ousmane sonko qui avait les mêmes convictions que moi. Et ces convictions sont entre autres la bonne gestion des deniers publics, la dénonciation des injustices. C’est pourquoi, je me suis dit qu’il ne faut pas laisser seul ce monsieur-là dans son combat. Et c’est ainsi que je l’ai rejoint dans son combat pour le bien-être des populations.  Et à ma grande surprise il a développé des idées sur lesquelles j’avais réfléchi moi-même. D’ailleurs, Ousmane Sonko a sacrifié son poste pour mettre l’intérêt des populations avant toute chose. Et on s’est retrouvé dans les mêmes pensées.

Voici autant de raisons qui justifient mon engagement dans le Pastef. »   

Dans la même dynamique, il poursuit : « ma vision pour le Sénégal est de faire de la bonne gouvernance, de l’emploi des jeunes, l’équité sociale des réalités. Aujourd’hui, on assiste à une accentuation de la paupérisation des valeurs et de la pauvreté. D’ailleurs, il faut voir même à l’intérieur du pays les populations ont des difficultés liées à la santé, à l’éducation. À Dakar, les populations mangent une fois par jour pour la plupart. Si on en est arrivé là, c’est que nos États n’ont jamais réfléchi avec tout le sérieux qu’il faut pour l’industrialisation. On ne verra jamais un pays qui se développe sans industrialisation. » Cependant, il rappelle « aujourd’hui, si on demande à l’État ses actions de développement, il nous sortira des tiroirs un petit programme par exemple comme promovilles pour des emplois précaires. Je persiste qu’on ne gère pas un pays avec des bourses de sécurité sociale. Pour moi, développer ce pays c’est aller vers l’entrepreneuriat avec une industrie accrue pouvant créer des emplois décents. » Parlant de sa région, il développe : « Kolda est une région qui a beaucoup de potentialités. Ainsi, on pourrait investir dans le coton pour développer une chaine qui créera des emplois. Et avec nos terres arables et l’eau, on peut développer une industrie alimentaire. Et ce sont des questions comme celles-ci qui pourraient résoudre la question du chômage. Et nous dans le Pastef à travers ces bonnes idées, on veut investir pour changer la donne. » « Lumière progressiste du Fouladou est un mouvement indépendamment de mon engagement en politique dans le Pastef. Notre objectif est basé sur des questions d’orientation, d’emploi des jeunes entre autres. Nous sommes conscients que nous ne sommes pas l’État, mais il faut qu’on ait une utilité pour notre communauté. Et pour y arriver de la meilleure manière, il faudrait organiser les personnes en mettant en place une structure. C’est dans ce schéma que nous comptons former prochainement 50 femmes dans la transformation céréalière », conclura-t-il…

Interdictions de manifestations au Sénégal:la mauvaise foi et les chiffres trompeurs de Ismaila Madior Fall

https://www.pressafrik.com Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall a publié un communiqué, le lundi 31 octobre, avec des chiffres pour apporter une réplique à Amnesty International qui a dressé un bilan de la situation des droits humains au Sénégal particulièrement sur les dernières manifestations du mois de mars 2021 ainsi que les lenteurs judiciaires qui y sont notées. En effet, la Directrice Générale de Amnesty International, Agnès Callamard, qui s’est entretenue, au cours de sa visite au Sénégal, avec le Premier ministre, Amadou Ba, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, et  le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a tiré sur la sonnette d’alarme le 28 octobre. Estimant que le Sénégal s’achemine vers « un régime d’autorisation des manifestations », alors même que les rassemblements politiques sont « primordiaux dans un contexte électoral », à l’approche de la prochaine élection présidentielle de février 2024.

IMG brandit ses chiffres

Pour répondra à la déclaration de Mme Callamard, le Garde des Sceaux affirme que « le Sénégal n’a jamais manqué au respect de ces principes comme le démontrent les statistiques relatives à l’exercice des libertés publiques des quatre dernières années avec les pourcentages d’interdiction de manifestation sur la voie publique et de réunions publiques ». Pour étayer son argumentaire, Ismaila Madior Fall souligne dans un communiqué publié par ses services que « sur les 4828 déclarations reçues, 108 sont interdites, soit, 2,24% en 2018 ; sur 5535 déclarations, 75 sont interdites, soit 1,36% en 2019 ; sur 2516 déclarations, seules 79 sont interdites, soit 4,33% en 2020 dont la hausse était liée aux mesures restrictives, prises par l’autorité dans le cadre de la proclamation de l’état d’urgence le 30 mars 2020 dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19, telles que l’interdiction des réunions et des rassemblements dans certains lieux publics jusqu’au 05 janvier 2021. Au cours de cette dernière année, 45 interdictions, soit 1,95% sur les 6256 déclarations reçues ».

Une mauvaise foi mal masquée

Les chiffres du ministre de la Justice sur les pourcentages de manifestations autorisées et interdites sont probablement vrais. Mai ils sont trompeurs et teintés d’une mauvaise foi qui frise le manque de respect. En effet, Ismaila Madior Fall n’a pas répondu directement à l’interpellation de l’ONG Amnesty International qui s’inquiète plutôt sur la récurrence des interdictions de manifestions de mouvements, associations et formations politiques pour dénoncer les agissements et autres actes posés du régime en place. Le garde des Sceaux choisi sciemment d’expliquer la nature des rassemblements qui sont souvent autorisés. Il s’agit en effet de rassemblements qui n’ont souvent rien à voir avec la politique et les combats de la Société civile. Pour la plupart, c’est des fêtes familiales (baptêmes, mariages etc.), des activités religieuses (Thiant, Gamou Magal, Ziarra…), des activités récréatives organisées par des tiers ou associations de quartiers, villes, communes, départements etc. Il y en a des milliers chaque année sur le territoire sénégalais. Un ratio sur les manifestations politiques ou de la société civile interdites et autorisées par le régime en place ces dernières années édifierait l’opinion sur la violation des libertés au Sénégal. Sur une trentaine de déclarations de manifestation auprès de l’autorité administrative, au moins 25 seraient interdites, si l’on fait le compte. Et pour rappel, l’interdiction de la manifestation de l’opposition, le 17 juin dernier avait entraîné des manifestations qui avaient fait 3 morts entre Dakar et Bignona. Pourtant, 9 jours auparavant, une manifestation de la même opposition autorisée à la Place de la Nation s’était déroulée sans problème. A souligner que « la liberté de manifestation » est garantie par la Constitution du Sénégal en son article 8, alinéa 1.

Affaire Karim Wade:«Non à l’amnistie,oui à la révision de son procès» (Karimistes d’Italie)

https://senego.com L’Union des Karimistes de la Diaspora Sénégalaise d’Italie ((UKADSI), dans une déclaration, salue l’engagement et la détermination de leur mentor sur sa décision importante qu’il a prise de rester toujours concentré sur une révision du procès. non sans tancer le pouvoir et ses affidés.  « L’appel pour un combat de la liberté et de la démocratie lancé depuis le début pour le non respect de ses droits civiques et politiques à été très bien entendu par ses souteneurs et le Pds. Le frère président Karim Wade ne cesse de vous témoigner votre engagement, votre détermination, votre patience mais surtout compte sur vous pour l’accompagner jusqu’à la victoire finale en 2024 », lit-on d’emblée dans la déclaration.

En effet, le président de la République du Sénégal a décidé de faire voter une loi d’amnistie pour redonner à certains concitoyens la possibilité de retrouver leurs droits d’électeurs. Mais les Karimistes d’Italie (UKADSI ) exigent la révision du procès de Karim Wade.

« Non à L’amnistie des faits nébuleux et des crimes économiques monstrueux sur le dos du peuple souverain.. par ce régime incompétent », ont-ils souligné. A les en croire,  » jusqu’à présent l’état du Sénégal est incapable de mettre sur la table une preuve sur les supposés détournements de fond public dont on accuse le candidat du Pds, Karim Wade à qui on a bafoué tous ses droits civils et politiques ». Répondant aux menaces du ministre de la Justice qui plaide pour une amnistie, l’UKADSI, dit « détester la malhonnêteté intellectuelle de ce professeur Ismaila Madior Fall.  On avait assisté à une robotisation de toute une machine judiciaire pour un procès de la honte qui déshonore l’image de la justice sénégalaise vu les recours triomphaux obtenus par le frère président Karim Wade un peu partout dans le monde ». Résolument tournés vers la réhabilitation de la juste vérité dans une révision de procès, après les « accusations frauduleuses, indignes et mensongères » à l’endroit de Karim Wade, les Karimistes d’Italie exigent sans délai  « la modification des articles antidémocratiques et anticonstitutionnelle du Code électoral » mais surtout réaffirment « leur détermination à faire réviser son procès.

Les «Braves Dames» soutiennent la troisième candidature de Macky Sall pour un second quinquennat (Senego-TV)

https://senego.com Ce 31 octobre, à la Maison des Parcellois, la Plateforme les Braves Dames, a fêté sa première depuis sa création. C’était aussi l’occasion d’animer une conférence de presse sur la problématique des différentes cancers qui assaillent la gente féminine. La Présidente de la plateforme « Les Braves Dames », à savoir Madame Ndeye Fatou Diouf Ndiaye a expliqué le rôle que joue sa structure au niveau interne d’abord et à l’intérieur de l’Apr. C’est, en outre, une structure de soutien à l’action politique du Chef de l’Etat le Président Macky Sall. Ce sera l’occasion pour ces « Braves Dames » de renouveler leur encrage dans le Bby, mais aussi et surtout leur soutien au Président pour une autre candidature pouvant aboutir à un 3e mandat, si toute fois Macky Sall lui-même manifeste la volonté et que le Conseil constitutionnel lui donne le feu vert.

Reçu par Cheikh Abdou Karim Mbacké,Habib Niang sollicite des prêches à l’endroit de la jeunesse…

https://senego.com Habib Niang a été reçu ce mardi par Cheikh Abdou Karim Mbacké. Le responsable politique de l’Apr Thiès a profité de cette visite chez le guide religieux pour solliciter des prières pour le Sénégal et le monde, mais surtout « exhorter les jeunes qui se sont égarés afin qu’ils reviennent au droit chemin« . « Aujourd’hui, je suis très ému et heureux d’être reçu par le fils de Serigne Falilou Mbacké, en l’occurrence Cheikh Abdou Karim Mbacké. Un homme d’une dimension exceptionnelle m’a reçu et nous avons longuement discuté sur le comportement actuel de la jeunesse de notre pays« , a fait savoir l’apériste de Thiès.

Des prêches à l’endroit des jeunes…

Qui poursuit : « Je ne cesserai de demander à tous les hommes de Dieu de parler davantage à la jeunesse qui est en train de s’égarer. L’internet et les réseaux sociaux sont de plus en plus des outils que notre jeunesse utilise, hélas pas de le bon sens. Car, même nos chefs religieux ne sont pas épargnés. C’est pourquoi à chaque fois que j’aurais l’occasion d’aller leur rendre visite, j’en profiterai pour demander des prières et des prêches à l’endroit de notre jeunesse« .

Une référence…

« Aujourd’hui, c’est une grande occasion pour moi de réitère ma demande envers le Saint-homme car, les jeunes aiment le marabout Cheikh Abdou Karim Mbacké et écoutent ses prêches. Notre jeunesse a besoin d’eux comme exemple et comme référence pour leur avenir et celui de notre pays« , souligne Habib Niang. Pour sa part, le marabout a salué cette visite de Habib Niang. Il a profité de l’occasion pour l’encourager dans ses actions sociales envers les populations avant de formuler des prières à son endroit « et pour tout le pays et pour la paix dans le monde« .

CONTRAT D’ARMEMENT DE 45 MILLIARDS AU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT:Abdou Karim Fofana dénonce la posture politicienne d’Abass Fall et Yaw, Alioune Ndoye cherche une taupe chez lui

https://www.jotaay.net Suite et pas fin du contrat d’achat d’armes à hauteur de 45 milliards de F Cfa entre le ministère de l’Environnement alors dirigé par Abdou Karim Sall et une société à l’origine douteuse dirigée par le sulfureux trafiquant d’armes nigérien Abdoubacar Hima. Alors que le député Abass Fall a saisi l’Assemblée nationale pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur ce contrat nébuleux d’achat d’armes, le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement a porté la réplique au camarade de Ousmane Sonko. Selon le ministre, la posture du député dans ce dossier n’est ni plus ni moins ce que celle d’un politicien qui cherche à politiser un dossier qui ne l’est pas. Pour sa part, le nouveau ministre de l’Environnement, Alioune Ndoye, a indiqué la priorité dans le cadre de ce dossier, c’est de débusquer le responsable de la fuite. L’affaire du contrat d’achat d’armes pour un montant de 45 milliards par le ministère de l’Environnement continue de faire parler. Alors que le député Abass Fall, membre de Pastef-Les Patriotes, a saisi le président de l’Assemblée nationale en vue de l’ouverture d’une enquête parlementaire sur ce contrat d’achat d’armes, le ministre porte-parole du gouvernement Abdou Karim Fofana, qui s’était déjà fendu d’un communiqué pour laver le gouvernement à grande eau, a décidé de reprendre la parole. Selon le ministre, la posture du camarade de Ousmane Sonko dans ce dossier est celle d’un politicien qui cherche à politiser un dossier qui ne l’est pas.«Il a une attitude politicienne. Pourquoi ne pas revenir sur tous les contrats d’armement qui ont été signés par l’État du Sénégal depuis 1960 ?», s’interroge le ministre, disant ainsi à qui veut l’entendre que ce n’est pas la première fois que l’Etat du Sénégal commande des armes. «…Chaque année, l’État du Sénégal équipe ses forces de défense et de sécurité. Il ne faut pas cibler juste ce contrat-là. Tous les contrats qui sont relatifs aux équipements armés ont été passés avec cette même procédure du secret défense. Je pense que c’est un débat politicien qu’on veut faire enfler pour changer la nature du débat politique du moment», déclare le ministre sur les ondes de Iradio. D’ailleurs, assure-t-il vouloir reprocher à l’État du Sénégal de poser des actes à l’encontre des intérêts du Sénégal et des Sénégalais relèverait de la plus grande irresponsabilité. En tout état de cause, le ministre du Commerce par ailleurs porte-parole du gouvernement assure qu’au regard de ce qui se passe dans nos forêts l’Etat ne pouvait pas rester les bras croisés. «Il fallait résoudre le déficit d’équipements. Nous devons équiper nos services environnementaux pour leur permettre de faire face à ces menaces sur nos biens naturels», a encore défendu le ministre Abdou Karim Fofana.

ALIOUNE NDOYE CHERCHE UNE TAUPE DANS SON MINISTÈRE

Pendant ce temps, le remplaçant de Abdou Karim Sall à la tête du département de l’Environnement cherche à savoir comment le contrat a pu arriver aux mains de journalistes. Estimant que la signature du contrat en question s’est fait dans les règles de l’art, Alioune Ndoye, qui était l’invité du Grand Jury de la Rfm hier, a fait savoir que «c’est une transaction normale, naturelle et légale». Mais déjà, pour le ministre de l’Environnement, au regard de la tournure des événements, la priorité dans le cadre de ce dossier, c’est de débusquer le responsable de la fuite. «Forcément, l’Etat dans ces différentes strates doit faire son travail. Dans d’autres pays, quand vous sortez des documents qui ne sont pas encore déclassifiés, vous savez ce que vous risquez face aux lois du pays», laisse-t-il entendre, se disant favorable à l’ouverture d’une enquête pour découvrir l’identité de cette taupe qui a divulgué des documents non déclassifiés.«Et il est même gênant de parler de scandale ! Un scandale, c’est quand on fait des choses qui sont anormales. Sur ce dossier, jusqu’à preuve du contraire, il n’y a rien d’illégal dans ce qui est fait. C’est une offre faite au gouvernement du Sénégal qui l’a appréciée par les structures compétentes et qui va essayer d’équiper les forces de défense et de sécurité rattachées au ministère de l’Environnement», fait-il savoir. Avant de poursuivre : «ce n’est pas pour rien que ce contrat est contresigné par le ministère des Finances parce que ça touche au budget, étalé sur plusieurs années. Donc, c’est de façon classique, naturelle et légale». Sidy Djimby NDAO

Actualité parlementaire, avenir de l’inter-coalition, convocation de sonko:le député Abass Fall vide son sac

https://www.sudquotidien.sn Porte-parole du groupe parlementaire Yewwi askan wi (opposition), Abass Fall député élu sur la liste départementale de Dakar revient sur quelques dossiers chauds de l’actualité parlementaire ces derniers jours. De la question de non-distribution du projet de loi règlement 2021 pour lequel, son groupe après plusieurs jours de bataille médiatique a finalement saisi le président de la Cour des comptes pour réclamation aux débats d’orientation budgétaire pour l’année 2023 en commission. Dans cet entretien exclusif accordé à Sud Quotidien, le responsable de Pastef à Dakar, parti d’Ousmane Sonko revient également sur d’autres sujets notamment la convocation de son leader par le doyen des juges d’instruction, les rapports entre sa coalition, Yewwi askan wi et Wallu dans le cadre l’inter-coalition.

Une semaine après le démarrage des travaux du débat d’orientation budgétaire en commission, quel bilan à mi-parcours ?

Je peux dire qu’au niveau de notre coalition, nous sommes satisfaits de la tournure que prennent les débats sur le plan technique. Vous savez que l’Assemblée nationale a un peu changé en termes de composition : l’opposition parlementaire est presque majoritaire. Nous avons réussi de part notre nombre, à imposer un débat beaucoup plus technique dans le fond. D’ailleurs, il y a beaucoup de ministres qui ont approuvé, lors de leur passage en commission, le comportement des députés de l’opposition. Nous avons fait une petite évaluation des travaux en commission la semaine dernière et je dois dire que nous sommes satisfaits à mi-parcours. Et véritablement, les gens vont découvrir lors des plénières ce que nous avons eu à faire lors de ces travaux en commission technique.

Vous voulez dire que vos préoccupations ont été prises en compte par les différents ministres qui sont déjà présentés devant vous ?

On peut dire que dans l’ensemble, nos préoccupations ont été prises compte par certains ministres mais pas tous puisque le dimanche dernier par exemple, un incident est survenu lors de l’examen du budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale. À la suite de cet incident, des députés de l’opposition notamment de notre groupe parlementaire (Yewwi askan wi) ont quitté la salle. Nous avons boycotté le vote du budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale parce que le ministre des Finances a fait preuve de beaucoup de mépris vis-à-vis des députés en refusant non seulement de répondre aux questions mais aussi en se permettant de donner des leçons de moral. On a failli bloquer les travaux de la commission n’eut-été l’intervention des uns et des autres pour ramener le calme. N’empêche, c’est une très mauvaise image que nous gardons de ce ministre qui s’est très mal comporté vis-à-vis des parlementaires que nous sommes. Nous l’attendons de manière ferme au niveau de la plénière. Cependant, retenez que de façon générale, tout se passe bien, nous avons posé beaucoup des questions aux ministres, certains ont promis des réponses écrites sous peu et d’autres ont pris l’engagement d’apporter des réponses lors de la plénière. Nous attendons, mais dans tous les cas, les Sénégalais seront au niveau de la plénière, le travail qui a été abattu par leurs parlementaires que nous sommes et principalement ceux de l’opposition.

Où en êtes-vous avec le projet de loi de règlement 2021 ?

Jusqu’à présent, nous n’avons rien reçu. Le gouvernement n’a pas mis à notre disposition ce texte parce dit-il, il y a des éléments manquants, dont la certification du de la Cour des comptes. Notre groupe parlementaire avait déposé, par l’intermédiaire de son président, une lettre au niveau de la Cour des comptes adressée au président de cette juridiction pour lui demander où est-ce qu’ils en sont avec ce projet de loi de règlement. Mais dans sa lettre de réponse que nous avons reçu le dimanche 30 octobre dernier, le président de la Cour des comptes nous a dit qu’ils travaillent sur la base, donc des délais de dépôt de document. Et que le gouvernement n’a pas déposé à temps le projet de loi de règlement. Donc, contrairement à ce que le gouvernement avait voulu nous faire croire en renvoyant la faute du retard dans la transmission de ce document au député, à la Cour des comptes, le président de cette juridiction nous a dit clairement que le retard qui a été accusé n’est pas de leur responsabilité. Donc, le gouvernement a cherché à mouiller la Cour des comptes alors que c’est lui qui est à l’origine de ce retard pour n’avoir pas déposé le document à temps pour permettre à la Cour d’effectuer convenablement son travail de vérification de la conformité des dépenses.

Pourquoi persistez-vous sur ce document ? Pourquoi ?

La loi de règlement est un dispositif indispensable dans le travail de contrôle parlementaire de l’action du gouvernement. Nos prédécesseurs avaient voté un budget, il est tout à fait normal avant de voter un autre budget pour le gouvernement, de vérifier comment le budget de 2021 a été exécuté. C’est la loi qui le dit, c’est un impératif, il nous faut savoir à quel taux, ce budget a été exécuté et qu’est-ce qui a été fait avec l’argent du contribuable sénégalais mis à la disposition du gouvernement par l’Assemblée nationale. Si, on n’a pas la loi de règlement, on ne peut que douter de la sincérité du budget qu’on présente. En plus, nous ne faisons que nous appuyer sur la loi notamment les dispositions du règlement qui disent de façon claire que dès l’ouverture de la session ordinaire, la loi de règlement doit être mise à la disposition des députés.  Donc, nous ne faisons que demander l’application du règlement intérieur qui le dit. C’est aussi simple que ça.

De l’avis d’anciens parlementaires, votre demande d’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’affaire du contrat 45 milliards d’achat d’équipements militaires au ministère de l’environnement souffre des vices de procédure qui plombent sa mise en œuvre. Que répondez-vous ?

Nous, nous sommes fondés sur le règlement intérieur pour faire demande d’une enquête parlementaire, on verra bien. Nous ne pouvons pas nous lever comme ça pour écrire une demande d’ouverture d’une enquête parlementaire sans pour autant voir si cela est conforme au règlement intérieur. Nous attendons de voir. De toute façon, j’ai reçu tout à l’heure la réponse du président de l’Assemblée nationale me disant qu’il accuse réception de ma lettre de demande d’ouverture d’une enquête parlementaire et que, conformément aux règlements intérieurs, il va nous revenir. Donc, nous attendons de voir.

Votre groupe parlementaire et celui de Wallu mènent chacun ses activités en solo. Est-ce la fin de l’esprit d’inter-coalition ? 

Vous savez, ce n’est pas pour rien qu’on a des groupes parlementaires différents. Si, on voulait rester et faire bloc, on allait créer un seul groupe parlementaire. L’objectif de l’Inter coalition, c’était de montrer aux sénégalais que le Président Macky Sall n’est plus majoritaire dans ce pays. Mais, quand on vient à l’Assemblée, les groupes se constituent comme le dit le règlement intérieur, par affinité, par obédience politique… Aujourd’hui, ces groupes font le travail chacun de son côté puisque Wallu c’est Wallu et Yewwi c’est Yewwi. D’ailleurs, beaucoup disaient que l’intercorrélation n’existe pas. Mais, il faut savoir que c’était une stratégie qu’on a mise en place pour affaiblir le président Macky Sall, c’est ça qui a été fait, mais quand nous venons à l’Assemblée nationale, chaque groupe parlementaire effectue le travail qu’il a à faire. L’intercorrélation n’est pas une coalition politique parce que la coalition est formalisée. Cependant, je dois préciser que nous poursuivons le travail pour la réalisation de l’objectif qui nous avait poussé à mettre sur pieds cette stratégie électorale qui est l’inter coalition. Sur beaucoup de points, effectivement, nous travaillons ensemble. La preuve, c’est dans le bureau du vice-président du groupe parlementaire de Wallu que je vous accorde cet entretien. Ceci pour vous montrer les bonnes relations que nos deux groupes entretiennent dans le cadre de l’opposition. Nous travaillons ici, à l’Assemblée nationale de la façon la plus intelligente possible et il n’y a pas de différence entre Wallu et Yewwi au contraire, ça se passe très bien au niveau de l’Assemblée nationale. Vous avez remarqué également à chaque fois que mon collègue, vice-président du groupe Wallu, Bara Dolly prend la parole, il dit que c’est nous qui avons la majorité.

Le chef de l’Etat vous a-t-il cour-cuité sur la question relative à la restauration des droits civiques et politiques avec son projet d’amnistie annoncé ?

C’est un engagement que nous avons pris au niveau des deux coalitions de restaurer les droits de vote de Karim Wade et Khalifa Sall. Notre démarche n’est pas la même que celle du Président Macky Sall sur cette question. Sa décision soudaine de vouloir faire voter une loi d’amnistie est peut-être motivée par une volonté d’anticiper sur ce que nous comptons faire à l’Assemblée nationale parce que, comme vous l’avez dit, nous avons la majorité et que, si nous déposons cette proposition de loi, elle va forcément passer. Maintenant, on attend de voir ce qu’il va nous amener. Mais, je dois préciser que si le président de la République nous présente un projet de loi d’amnistie fourretout pour en faire profiter à ces compagnons qui ont été épinglés dans beaucoup de domaines pour malversations et autres, nous allons le rejeter en votant contre. Ce, d’autant plus qu’on a tous entendu Karim Wade dire par le biais de ses proches qu’il demande plutôt la révision de son procès et non une loi d’amnistie. De son coté, Khalifa Ababacar Sall non plus n’a pas fait une demande dans ce sens. Lors de la campagne électorale, on avait dit, une fois qu’on aura la majorité, on va les remettre leur droit maintenant, comment on va procéder, c’est à la conférence des leaders des deux coalitions de répondre à cette question.

Quel commentaire faites-vous sur cette audition annoncée de votre leader Ousmane Sonko dans le cadre de l’affaire sweet beauté ?

Je n’ai aucun commentaire à faire sur cette convocation du président Ousmane Sonko. Nous attendons de voir ce que ça va donner. Cependant, je veux juste rappeler que les gens oublient que c’est lui-même (Ousmane Sonko) qui a exigé que ce dossier-là soit rouvert et que rapidement qu’il soit vidé parce qu’il n’acceptera pas qu’une fois, qu’il commence sa campagne pour la présidentielle de 2024 qu’on essaie de le perturber en le convoquant. Donc, c’est lui-même qui a tout fait pour que ce dossier soit remis sur la table. Rappelez-vous, c’est après sa sortie dans les médias où il avait annoncé qu’il ne va plus émarger chez le doyen des juges qu’on a commencé la même semaine l’audition des protagonistes du dossier. Il ne reste que lui et c’est tout à fait normal qu’il soit attendu. Je le dis, tout le monde sait que ce dossier est vide. Absolument rien ne peut être reproché au Président Sonko. Au contraire, la machine doit être déclenchée pour poursuivre ces gens qui sont derrière ce complot maléfique qui a coûté la vie à des Sénégalais et d’importants dégâts matériels. Réalisé par Nando Cabral GOMIS

INTERDICTIONS SYSTEMATIQUES DES MANIFESTATIONS:L’Etat refuse d’abroger l’arrêté Ousmane Ngom au motif que 80% de l’économie provient de Dakar

https://www.jotaay.net Que les politiciens, les activistes et autres acteurs de la société civile se le tiennent pour dit : les manifestations à Dakar seront de moins en moins autorisées. Le préfet de Dakar va quasiment rejeter toutes les demandes de manifestations, en dépit du fait que c’est un droit constitutionnel. C’est en tout cas ce que les autorités sénégalaises ont fait savoir à Amnesty International, dont la Directrice générale, Agnès Callamard, était à Dakar jusqu’à hier. Le Sénégal n’est pas prêt à abroger l’arrêté Ousmane Ngom. Motif invoqué : 80% de l’économie sénégalaise proviennent de Dakar. Depuis un certain temps, on a constaté que le préfet de Dakar rejette presque systématiquement toutes les demandes d’autorisation de manifester. Un refus qui a finid’irriter même les défenseurs des droits humains qui ne comprennent pas que malgré que cela soit un droit constitutionnel, l’autorité ne se plie jamais et oppose chaque fois un non catégorique. Lors de sa visite au Sénégal, la Directrice générale d’Amnesty International a évoqué plusieurs questions notamment sur l’inscription à l’état civil pour ce qui concerne les enfants, l’éducation des enfants, etc, mais également les droits humains au Sénégal, avec les autorités sénégalaises qu’elle a pu rencontrer, notamment le Premier ministre, le ministre de la Justice et le secrétaire chargé des droits humains. Mais, sur cette question notamment de la manifestation à Dakar, les autorités sénégalaises ont été claires. Elles ont soutenu, face à Agnès Callamard, que le Sénégal n’est pas disposé à abroger l’arrêté Ousmane Ngom, comme l’a ordonné la Cour de justice de la Cedeao, dans son arrêt rendu dernièrement. Pour seule explication, elles prétendent que 80% de l’économie sénégalaise se trouvent à Dakar. En clair, autoriser une manifestation c’est prendre le risque de bloquer ou de ralentir fortement les échanges économiques qui se déroulent dans la capitale. Cet argument, bien entendu, ne convainc pas les défenseurs des droits humains. Ils s’étonnent également que le Sénégal, qui a ratifié des conventions et qui est membre de la Cedeao, refuse d’appliquer une décision émanant de la Cour de justice.

Tout de même, les autorités sénégalaises sont intransigeantes là-dessus et ne veulent pas s’incliner. Autrement dit, il y aura de moins en moins de manifestations en centre-ville.

Faut-il le rappeler, par arrêté ministériel n°7580 du 20 juillet 2011, le ministre Ousmane Ngom interdisaitles «manifestations à caractère politique» au centre-ville de Dakar, dans l’espace compris entre l’Avenue Malick Sy et le Cap Manuel. Cette décision n’avait pas plu aux défenseurs des droits humains et le monde politique. Ainsi, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) et Amnesty International Section Sénégal ont déposé une plaine contre l’Etat du Sénégal, devant la Cedeao, en septembre 2020. Statuant, la juridiction communautaire a estimé que le Sénégal a violé les droits à la liberté d’expression et la liberté de réunion pacifique des Sénégalais à travers cet arrêté. Et ce n’est pas tout, car la Cour avait, dans son jugement, donné un délai de 3 mois au Sénégal pour retirer cet arrêté dit «Ousmane Ngom» ; c’est à dire avant le 30 juin dernier. Mais, rien y fait, jusque là l’Etat s’est entêté et compte bien camper sur sa position. Il ne s’est même pas limité aux « manifestations à caractère politique». Pour leur part, les défenseurs des droits humains ne comptent pas baisser les bras.Alassane D

L’artiste comédien Bass Diakhaté n’est plus

https://www.dakaractu.com Le monde de la culture sénégalaise s’est réveillé ce matin avec une triste nouvelle. L’artiste comédien Bass Diakhaté est décédé ce mercredi vers 04 h 30 suites d’une courte maladie. Dakaractu présente ses condoléances à ses proches et à toute la communauté culturelle sénégalaise.Nous y reviendrons…