cropped-LOGO-RP
Loading ...
00221 77 515 16 66 mamadouly4435@gmail.com

El Hadji Malick Youm, Secrétaire général du Saemess : «Le seul gage de stabilité du système éducatif est l’application stricte des accords»

https://www.leral.net Le Syndicat Autonome des enseignants du Moyen et Secondaire du Sénégal (Saemess) a fait face à la presse hier pour décliner ses attentes. Selon son nouveau secrétaire général el hadji Malick Youm, le seul gage de stabilité du système éducatif demeure l’application stricte des accords souscrits, relate L’As. «Le secteur de l’éducation qui a toujours été affecté par des crises multiformes doit subir des transformations importantes pour répondre aux attentes des populations», affirme le secrétaire général du Saemess, El Hadji Malick Youm. Il estime en effet que le Sénégal doit impérativement relever les défis de l’équité, de la qualité, de l’inclusion, de l’adéquation des programmes avec les besoins réels en éducation comme en formation des populations et de l’amélioration des conditions des enseignants et des apprenants, pour être dans le cercle des grandes nations toujours citées comme des exemples en matière d’éducation.

A cet effet, indiquent M. Youm et ses camarades, le gouvernement du Sénégal doit, au nom de l’équité territoriale, procéder au remplacement définitif des abris provisoires, donner à tous les enseignants la chance de poursuivre leur formation diplômante conformément à l’ODD 4 des Nations unies, «améliorer et régler définitivement la situation des décisionnaires et, enfin procéder au reversement des maîtres d’éducation physique (MEPS) dans le corps des professeurs de collège d’enseignement moyen général (PCEMG) en EPS, après la signature des décrets et arrêtés y afférents».

Toujours dans le cadre de sa mission d’alerte et de veille, le Saemss rappelle au gouvernement que le seul gage de stabilité du système éducatif demeure l’application stricte des accords souscrits. «Ainsi, nous mettons en garde le gouvernement contre les tentatives perfides de remise en question des accords constatées sur les bulletins de salaires depuis quelques mois, notamment au niveau de la ligne 623, consistant à augmenter de façon progressive et injustifiée l’impôt sur le salaire mensuel», soutient-il. Selon M. Youm, il faut apporter des réponses concrètes et immédiates aux questions pendantes qui risquent de perturber la stabilité du système éducatif. «Il s’agit notamment du non-paiement des salaires des travailleurs qui perçoivent à La Poste depuis que cette entreprise publique est au bord de la faillite à cause de la gabegie et d’une politisation à outrance de l’institution. Des mesures doivent également être prises pour diligenter le paiement des indemnités d’examens avant la date butoir du 30 novembre». Par ailleurs, le Saemss salue fortement la mesure prise par le ministre de l’Education nationale portant rappel des circulaires n° 004465 du 15 septembre 2010 et 0010 du 09 février 2018 relatives à l’interdiction des cours payants et de la vente des fascicules dans les écoles et établissements scolaires. «Nous exigeons que la mesure soit corrélée à une politique de dotation des établissements en quantité suffisante de manuels scolaires pour combler le déficit». En outre, le Saemss invite le gouvernement à adopter la même démarche pour exiger l’uniformisation et la baisse systématique des frais d’inscription sur toute l’étendue du territoire national.