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PÉTROLE ET GAZ : LES REVENUS DE L’ETAT POURRAIENT ATTEINDRE 20.000 MILLIARDS CFA EN 30 ANS

Saly-Portudal (Mbour), 30 oct (APS) – L’Etat du Sénégal devrait tirer de l’exploitation de ses gisements d’hydrocarbures des revenus de l’ordre de 20 000 milliards de francs CFA sur 30 ans, correspondant à une moyenne de 700 milliards par an, a-t-on appris du directeur général de Petrosen Exploration-Production, Thierno Seydou Ly. « Ce sera faible au début car la production est attendue au quatrième trimestre de 2023, mais au fur et à mesure, les investissements seront beaucoup plus pérennes et il y aura plus de profits à partager. Le pic est attendu vers les années 2030 avant de redescendre », a-t-il dit.

Thierno Seydou Ly faisait l’état des lieux des projets pétroliers et gaziers du Sénégal, samedi, à Saly-Portudal (Mbour), au cours d’un atelier de partage du ministère du Pétrole et des Energies, à l’intention du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).

Sur 30 ans, « l’Etat du Sénégal va avoir comme revenus en moyenne 700 milliards de francs CFA par an », tiré de ses différents projets pétroliers, parmi lesquels celui portant sur le gisement Grand-Tortue, à la frontière sénégalo-mauritanienne. Il y a aussi le projet Sangomar au sud de Dakar, et le projet Yakaar-Teranga (Cayar). Si on prend le cours actuel du gaz et du pétrole, les revenus pourraient évoluer, les estimations prises en compte étant selon lui basées sur un baril à 60 dollars pour le pétrole et à 6 dollars pour le gaz. « Si on prenait le cours actuel, les revenus pourraient changer de niveau’’, relève le directeur général de Pétrosen Exploration-Production. De fait, « le cumul de ces revenus permet à l’Etat du Sénégal de gagner 52 % sur Sangomar et 64% sur Grand Tortue », a ajouté Thierno Seydou Ly. Si on prend les profits générés par les différents projets pétroliers et gaziers, « l’Etat est majoritaire avec 52 jusqu’à 64%’’ des revenus qui devraient lui revenir, a-t-il indiqué. « Pétrosen a 10% au début alors que cela peut croître jusqu’à 20%. A côté, l’Etat du Sénégal, sans investissement, a droit à une part du profit généré par ces ressources », a signalé le directeur général de Petrosen EP.SBS/BK

Afrique : Les IDE chutent de 90% à 1 milliard de dollars au 2nd trimestre 2022

https://www.sikafinance.com Les investissements directs à l’étranger (IDE) vers l’Afrique ont accusé une baisse drastique de 90% pour s’établir à 1 milliard de dollars au deuxième trimestre 2022, contre 10 milliards de dollars le trimestre précédent, selon un nouveau rapport de la CNUCED, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et développement. Cette décrue des IDE qui correspondent aux flux internationaux des capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer le contrôle sur la gestion d’une entreprise étrangère ; montre clairement que l’Afrique pâtit du contexte international très morose.

Dans la même veine, les IDE vers les pays en développement se sont contractés de 14,34% à 221 milliards de dollars au second trimestre 2022, contre 258 milliards de dollars au trimestre précédent.

Cette tendance également observée au niveau mondial (-30,68% à 357 milliards de dollars au 2nd trimestre 2022, en variation trimestrielle), « reflète un changement dans le sentiment des investisseurs en raison des crises alimentaire, énergétique et financière à l’échelle de la planète, de la guerre en Ukraine, de la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt et des craintes d’une récession à venir », indique le rapport publié le 27 octobre dernier.Dr Ange Pono

La Banque mondiale prévoit un recul des prix de l’énergie, des métaux et des matières premières agricoles en 2023 (rapport)

(Agence Ecofin) – Malgré une tendance générale à la baisse en 2023, l’institution souligne que les perspectives d’évolution des prix des produits de base restent exposées à de nombreux risques, dont les facteurs liés à l’offre et à la croissance mondiale. A quelques exceptions près, les prix des produits énergétiques, des métaux et des matières premières agricoles devraient reculer en 2023, a estimé la Banque mondiale (BM) dans son rapport « Commodity Markets Outlook » publié mercredi 26 octobre. L’institution a précisé que les prix de l’énergie devraient diminuer de 11% en 2023 après avoir bondi d’environ 60 % en 2022. Le cours moyen du Brent devrait atteindre 92 dollars le baril en 2023, contre une moyenne estimée à 100 dollars sur l’ensemble de l’année 2022, avant de chuter davantage en 2024, à 80 dollars le baril. Les prix du gaz naturel européen devraient passer d’une moyenne de 40 dollars/mmbtu (millions d’unités thermiques britanniques) à en moyenne de 32 dollars/mmbtu en 2023 et 28 dollars/ mmbtu en 2024. Les cours du gaz naturel américain passeraient de 6,6 dollars/mmbtu à 6,2 dollars/mmbtu en 2023 et 6 dollars/mmbtu en 2024.

Les prix du charbon australien devraient, quant à eux, chuter à une moyenne de 240 dollars/tm (tonne métrique) en 2023 contre 320 dollars/tm en 2022.

Le rapport précise dans ce cadre que les principaux facteurs qui devraient tirer les prix de l’énergie vers la baisse sont le ralentissement de la croissance mondiale, la baisse de la demande de gaz naturel dans un contexte de réduction de la consommation au niveau des ménages et du secteur industriel, et la hausse de l’offre pour le charbon. Malgré cette décrue prévue, les prix de l’énergie resteront globalement supérieurs de 75% à leur moyenne des cinq dernières années. Les projections montrent qu’à l’horizon 2024, les cours du charbon australien et du gaz naturel américain seront encore deux fois plus élevés que leur moyenne des cinq dernières années, tandis que les prix du gaz naturel européen pourraient être près de quatre fois plus élevés.

Baisse de la demande en métaux

Sur un autre plan, la BM estime que les prix des métaux devraient chuter de plus de 15% en moyenne en 2023, avant de se stabiliser en 2024, en raison notamment de la détérioration des perspectives de croissance mondiale et du fléchissement de la demande chinoise. Les prix du minerai de fer baisseraient ainsi de 17%, l’année prochaine, à 100 dollars/tms (tonne métrique sèche), alors que ceux de l’aluminium baisseront de 11% à 2400 dollars/tm (tonne métrique). Les baisses des prix concerneront également le cuivre (-16%), le plomb (-5%), le nickel (-16%), l’étain (-29%) et le zinc (-20%). En ce qui concerne les métaux précieux, le prix moyen de l’or devrait chuter de 4%, en 2023, à 1770 dollars/ozt (Once troy), tandis que celui de l’argent baissera de 16%, à 21 dollars/ozt. A plus long terme, l’argent devrait bénéficier de la transition énergétique, notamment pour son utilisation dans les cellules photovoltaïques.

Une récolte mondiale de blé meilleure que prévu

Le rapport révèle, d’autre part, que les prix des matières premières agricoles devraient refluer de 5% en moyenne l’année prochaine, grâce notamment à une récolte mondiale de blé meilleure que prévu, à la stabilité des approvisionnements sur le marché du riz et à la reprise des exportations de céréales en provenance d’Ukraine. Les prix du blé reculeront de 4,7%, à 410 dollars la tonne, tandis que les prix du maïs baisseront de 7,9%, à 290 dollars/tonne. Les prix du maïs devraient baisser de 7,9% l’année prochaine, à 290 dollars/tonne, alors que les prix du riz restent inchangés en 2023, à 435 dollars la tonne. S’agissant du café, les prix de l’arabica et du robusta devraient respectivement baisser de 7% et 11%, tandis que ceux du thé reculeront de près de 10% en 2023. Les cours du cacao devraient s’établir à 2,30 dollars/kg en moyenne l’année prochaine, ce qui représente une baisse de 2,1% par rapport à 2022. Le rapport fait, par ailleurs, remarquer que la dépréciation des monnaies de la plupart des économies en développement entraîne une hausse des prix des denrées et des carburants qui pourrait aggraver les crises alimentaires et énergétiques auxquelles nombre d’entre elles sont déjà confrontées. Dans un contexte d’inquiétude quant à l’imminence d’une récession mondiale, les prix en dollars de la plupart des produits de base ont baissé par rapport aux sommets atteints récemment. Mais près de 60% des économies de marché émergentes et en développement importatrices de pétrole ont enregistré une hausse des prix du pétrole en monnaie nationale au cours de cette période, en raison des dépréciations monétaires. Près de 90% de ces économies ont également connu une augmentation des prix du blé plus importante en monnaie locale que celle observée en dollars.

“Transferts d’argent transfrontaliers : Wave repousse les frontières de l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest”

https://www.dakaractu.com Wave vient de lancer le transfert d’argent transfrontalier entre le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Toujours fidèle à sa politique de services financiers digitaux, radicalement inclusifs et extrêmement abordables, Wave plafonne les frais de transferts internationaux à 1,5% quel que soit le montant transféré. Tout comme pour les transferts domestiques, la facilité et l’accessibilité du service restent les mêmes : à partir de l’application ou avec une carte QR.  Les échanges de biens et de services ont longtemps été un des grands enjeux des politiques économiques sur le continent africain; toutefois avec la mise en oeuvre de l’ambitieuse Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) ces dernières années, le commerce intra-africain pourrait être stimulé d’environ 40%, selon les dernières estimations de la Commission économique pour l’Afrique.  En plus des biens et services, il faut aussi noter que la plus importante présence de la diaspora africaine est sur le continent africain, avec 80% des migrations africaines qui sont intra-africaines. Ce qui donne de réelles opportunités aux entreprises de différents secteurs dont l’ambition est de construire des services à forte valeur ajoutée pour les Africains. C’est le cas pour le secteur du Mobile Money où les flux de transferts en Afrique sub-saharienne battent des records ces dernières années.  Dans son rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2021 », l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) révèle que 490 milliards de dollars US ont transité par Mobile Money en Afrique subsaharienne en 2020.  Wave, devenue en 2021 la première licorne en Afrique francophone et la première fintech à qui la BCEAO a octroyé une licence d’Émetteur de monnaie électronique en avril 2022, a pour ambition de faire disparaître le cash en Afrique. En offrant depuis 2018 des services financiers digitaux radicalement inclusifs et extrêmement abordables, la fintech a réussi à imposer un nouveau paradigme dans la finance digitale dans l’espace UEMOA : améliorer le quotidien grâce à la finance digitale.

En plus des transferts de personne-à-personne et des paiements marchands devenus aussi faciles qu’envoyer un sms pour des millions de Sénégalais, d’Ivoiriens, de Burkinabés et de Maliens, Wave permet également à des centaines d’entreprises de gérer leurs paiements de salaires et de fournisseurs. 

Et aujourd’hui, la société de finance digitale offre le service de transfert transfrontalier à ses clients. C’est la vie de millions de personnes qui au quotidien ont besoin d’envoyer de l’argent à leurs parents, proches ou partenaires d’affaires entre ces différents pays qui est ainsi impactée.  L’avantage de ce type de transactions, qui sont dans la majeure partie des cas adressées à des ménages, est qu’elles viennent au final augmenter les capacités des bénéficiaires à se prendre financièrement en charge et donc à améliorer leurs conditions de vie.” dit Katier Bamba, Directeur Général de Wave Côte d’Ivoire. Au Burkina Faso, Palm Arnaud étudiant à l’Université Joseph Ky Zerbo de Ouagadougou et employé d’une agence immobilière a découvert Wave sur recommandation d’un ami ivoirien. “Je ne m’en passe plus depuis. Les coûts très abordables et la facilité des transactions me permettent de faire de bonnes marges dans mon business. J’utilise beaucoup ce service car je travaille avec des gens au Sénégal et en Côte d’Ivoire, en plus l’application de Wave est très facile à utiliser.

Devant le comptoir de sa boutique de produits cosmétiques à Bamako, Mahamoudou Diallo témoigne de l’utilité du service de transfert à l’international de Wave pour son business.   

 Cela fait environ 6 à 7 mois que j’utilise Wave pour payer mes fournisseurs qui sont au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Avant, lorsque je passais mes commandes, je leur envoyais l’argent par d’autres moyens qui étaient très chers. Maintenant, j’utilise mon compte Wave avec des frais d’envoi à moindre coût et une bonne facilité d’utilisation de l’application. Cela me facilite vraiment mes activités, j’utilise également le service pour d’autres opérations d’achat ou de paiement tels que les abonnements télé, les paiements de factures d’eau, d’électricité, etc.”  Selon la BCEAO, les transferts rapides d’argent entre pays membres de l’Uemoa atteignent des niveaux records avec des volumes de transactions qui ont augmenté à plus de 8,6 millions de transferts transfrontaliers intra-UEMOA en 2021. Pour Wave, dont l’ambition est de développer la plateforme de services financiers digitaux la plus abordable et la plus radicalement inclusive, ce nouveau service de transfert d’argent transfrontalier est également une opportunité pour ses partenaires. Comme le souligne, Gnagna Koné, Directrice des relations publiques de la fintech pour la zone Uemoa, “Avec notre obsession pour l’inclusion financière dans la région, c’est une évidence pour nous, d’offrir le transfert transfrontalier. Lorsqu’on connaît les liens économiques et socio-culturels qui existent entre le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, on ne peut aspirer à améliorer le quotidien des populations sans leur permettre d’envoyer vers et de recevoir de l’argent à partir de ces pays. Il est important de noter que c’est également une opportunité pour Wave de renforcer les revenus de nos agents comme nous le leur avons toujours promis. Car pour nous, l’inclusion financière, c’est à la fois des services à juste prix et une évolution des revenus pour les agents avec lesquels nous évoluons et grandissons dans la diversification de nos offres.” 

Contrat d’affermage liant Sones et Sen’Eau : Le rapport de la Cour des Comptes révèle des difficultés

L’Etat, à travers la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), finance les projets d’infrastructures hydrauliques. Et pour ce qui est de l’approvisionnement en eau de Dakar et environs par exemple, un contrat d’affermage a été signé. Mais, ‘d’après ’SourceA’’, la Cour des Comptes juge dérisoires les sommes perçues de la part de Sen’Eau, qui ne permettent pas à la Sones de supporter ses charges. Pis, les auditeurs ont noté dans leur rapport relatif à la gestion du secteur, que les bénéfices de la Société contractante sont en constante hausse, au moment où la Sones, elle, est endettée jusqu’au cou. Et elle continue de rembourser les prêts contractés au titre du Programme sectoriel Eau, du Projet Eau à Long Terme et du Programme d’Eau potable et d’Assainissement du Millénaire Ainsi, une constante progression de la rémunération du fermier est notée, qui de 49 milliards FCfa en 2015, a atteint 59 milliards FCfa en 2019, soit une augmentation relative de 20%.

DES ACTEURS DU TOURISME S’ENGAGENT POUR L’INDÉPENDANCE ÉCONOMIQUE

Dakar, 29 oct (APS) – Issa Barro, réélu samedi pour un deuxième mandat à la tête de la Fédération nationale des offices et syndicats d’initiatives du tourisme au Sénégal (FOSITS), a assuré de sa volonté de travailler à la réalisation de l’indépendance économique du pays, conformément aux objectifs de l’organisation qu’il dirige. ’’Aujourd’hui, notre rôle en tant que même membres de la FOSITS est de participer à l’indépendance économique du Sénégal. Elle n’est pas seulement au niveau macro, mais c’est aussi au niveau micro’’, a-t-il avancé.

« Pour ce nouveau mandat, le bureau travaillera à ce que cette mission soit réussie’’, a-t-il dit dans des propos rapportés par un communiqué publié à l’issue d’une assemblée générale de renouvellement de la Fédération nationale des offices et syndicats d’initiatives du tourisme au Sénégal.

Issa Barro a été réélu pour un deuxième mandat de trois ans à l’issue de cette assemblée générale. Il a assuré que les acteurs du tourisme vont se positionner pour que l’indépendance économique du Sénégal puisse commencer par les Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur touristique. Les retombées économiques du tourisme « ne doivent pas uniquement rester dans le secteur », « il faut que l’ensemble des acteurs fassent en sorte que cela soit effectif sur le terrain’’, a-t-il relevé.

’’Il nous faut faire la promotion du tourisme en sortant toute la diversité du potentiel touristique, mais aussi de tout ce qui est la particularité de chaque territoire. Il nous faut également promouvoir le consommer local’’, a-t-il déclaré.

Il a invité les acteurs du tourisme à faire en sorte que le consommer local soit appliqué dans les hôtels sénégalais, ’’en s’appuyant sur les femmes transformatrices » et en créant ’’des relations avec les responsables de grandes surfaces ». A l’en croire, c’est cela qui va faire participer les acteurs du secteur à l’indépendance économique du Sénégal. Le nouveau bureau de la Fédération nationale des offices et syndicats d’initiatives du tourisme au Sénégal est composé d’un président et de cinq vice-présidents choisis dans les six zones touristiques que compte le pays, selon le communiqué.AT/BK

2021 : «57% de marchés publics ont été passés en gré àgré…»,Souleymane Niang

https://senego.com Le scandale du marché d’armement de 45 milliards relance la polémique des marchés de gré à gré au Sénégal. Le journaliste Souleymane Niang de rappeler que le gouvernement abuse de ces gré à gré en faisant fi de la procédure normale de passation des marchés publics.

57% de nos marchés…

« En 2021, seul 15% de nos marchés évalués en argent ont été autorisés à être passé en gré à gré. Mais, on l’a largement dépassé. En effet, 57% de nos marchés en valeur ont été passés en gré à gré, preuve l’appui publiée en janvier 2022 par le FMI« , rappelle Souleymane Niang.

10% du total des marchés en volume…

Le journaliste de préciser que 57% du marché de gré à gré évalué en argent peut correspondre à 10% du total des marchés en volume. Ce qui, selon lui signifie que le gouvernement peut bien dire qu’ils n’ont passé que 3% du volume des marchés en gré à gré, alors que ces 3% représentent 57% en valeur.

Désenclavement et autonomisation : Macky garde l’accent rural

https://lequotidien.sn Au cours d’un entretien inédit accordé à un média régional, le chef de l’Etat a montré pourquoi il consacre beaucoup d’efforts et de ressources pour l’amélioration des conditions de vie des ruraux. S’adressant aux organes d’un média régional dont le rayonnement principal se trouve dans les régions de Tambacounda et Kédougou, le chef de l’Etat a voulu affirmer son attachement pour le monde rural, ainsi que les ambitions qu’il nourrit pour l’hinterland. Macky Sall a indiqué à nos confrères que le bien-être des ruraux sénégalais lui tient particulièrement à cœur.

Ainsi, pour nos concitoyens de Kédougou, que l’on pourrait assimiler à des misérables qui vivent sur un monceau d’or, il a indiqué  :  «Les mines sont une richesse qui appartient au Peuple. Je rappelle que c’est moi qui ai inscrit cette réforme en 2016 dans la Constitution, pour dire que les ressources naturelles n’appartiennent plus à l’Etat, comme par le passé, mais au Peuple.

Leur exploitation doit obéir à la volonté d’améliorer le bien-être de ce Peuple, dans des conditions qui respectent l’environnement et qui profitent aux populations. Nous sommes en train d’augmenter les transferts qui vont vers les collectivités locales.» Conscient aussi que «le bien-être des populations, ce n’est pas seulement l’argent, mais c’est aussi l’amélioration du cadre de vie et les infrastructures», le chef de l’Etat a rappelé les nombreux efforts déployés pour le désenclavement du monde rural. «Pour les grands axes, nous avons pris en charge les autoroutes, les grandes routes, les routes secondaires, et les pistes de productions sont mises en œuvre aujourd’hui par le Pudc. Nous avons un paquet de programmes de routes et de pistes. Il y a des pistes en préparation pour pouvoir satisfaire cette demande importante, surtout des zones de production.» A côté de ces efforts destinés à tous les ruraux de manière générale, certaines actions visent l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes. Cela va par des facilités de crédit, destinés à accroître leur autonomisation, à travers la Der/fj, le Promise du ministère de la Microfinance et de l’économie sociale et solidaire, ou d’autres projets logés auprès du ministère de la Femme et de la famille, entre autres. Le but étant de réduire la pénibilité des tâches pour ces femmes du monde rural, de leur faciliter l’accès aux besoins essentiels comme l’eau potable, l’électricité ou les soins de santé primaires. Toutes ces mesures, ainsi que d’autres déclinées dans cet entretien accordé à Maké Dagnoko, permettent à Macky Sall de chanter en filigrane sa «ruralité». Il dira  :  «Mon lien avec le monde rural est d’abord affectif. Je peux aussi considérer que je suis issu du monde rural en ce sens que je suis né à Fatick, qui est certes une commune, mais qui a été dans un environnement rural global.» De plus, ajoute le président de la République, «vous ne pouvez pas avoir plus de 60% de votre population en milieu rural, avoir une ambition de développement et d’émergence si ce milieu rural n’est pas transformé qualitativement en lui donnant les intrants dont il a besoin pour se moderniser». Il assure que depuis son arrivée au pouvoir, il a entrepris de renverser la tendance en termes de priorités dans les investissements  :  «C’est ce qui explique vraiment la quintessence de toutes les politiques publiques que je mène en faveur du développement intégral et harmonieux de notre pays par le canal des programmes comme le Pudc, le Puma qui, lui, s’occupe maintenant des zones frontalières qui sont encore les plus abandonnées, parce que ce sont des zones éloignées, en général difficile d’accès. Donc, il faut donner à toutes ces zones et à toutes ces populations, les mêmes facilités que les autres qui sont dans des villes. C’est ce qui me lie au monde rural. Je veux aussi que les gens qui vivent dans le monde rural soient fiers de dire, je suis un rural, je suis de tel village, et qu’on montre la particularité de leur territoire.»mgueye@lequotidien.sn

Nombre de logements sociaux livrés «on est environ moins de mille» (Amadou Thiam

https://www.sudquotidien.sn Le directeur général de la construction et de l’habitat a fait cas de moins de mille logements sociaux dans le cadre du projet 100 000 logements. Amadou Thiam était l’invité du JDD de ce 30 octobre sur les ondes de la Iradio. M. Thiam a également analysé la question sur l’existence d’un cercle vertueux entre les promoteurs publics-privés, les coopératives et les banques. Amadou Thiam, directeur général de la construction et de l’habitat au ministre de l’urbanisme qui a fait face Mamoudou Ibra Kane, a également répondu à la question sur le nombre de logements sociaux livrés dans le cadre du projet 100 000 logements  : « Comme je dis on est en design thinking et en design thinking, on fait un échantillonnage et aujourd’hui on est environ en moins de mille pour pouvoir être clair sur qu’est-ce qu’il faut faire, qu’est-ce qu’il faut changer et maintenant comme je le dis, à partir de l’année prochaine l’ensemble des promoteurs internationaux qui vont venir ainsi que les promoteurs nationaux qui ont maintenant bien rodé leurs systèmes vont nous permettre d’aller très vite », a-t-il fait savoir. La question de savoir comment (se dessine) arriver à un cercle vertueux, entre les promoteurs publics-privés, les promoteurs privés, les coopératives et les banques, l’ingénieur de conception d’affirmer : « un cercle vertueux était déjà disponible un certain temps. On a observé depuis un certain nombre d’années une nécessité d’assainir davantage le secteur. On a de plus en plus d’acteurs qui ne se comportent pas d’une certaine manière et nous avons reçu instruction de refondre totalement le métier de promoteurs immobiliers ». «Jusqu’à présent les promoteurs immobiliers sur lesquels nous avons une main mise, sont les promoteurs immobiliers qui interviennent dans les projets publics ou bien les projets dits sociaux. Et malheureusement nous avons vu des dérives sur les projets totalement pris. Et tant entendu que nous devons protéger et accompagner l’ensemble des sénégalais quelque soit le type de produit qu’ils acquièrent, nous avons reçu l’instruction d’ici la fin de l’année de refondre totalement la fonction de promotion immobilière », a constaté pour le regretter M. Thiam. La deuxième chose selon lui « c’est maintenant la nécessaire redynamisation des coopératives. Parce qu’il faut dire que lorsque les principaux fleurons ont été moins dotés en foncier et en financement accessibles, ce sont les coopératives qui ont repris le flambeau dans les années 90 et le début des années 2000. Maintenant on a le mouvement coopérative qui a commencé à s’essouffler parce qu’aussi, ils avaient moins de foncier, ils avaient moins accès à un financement adapté et nous avons reçu instruction de redynamiser ces deux secteurs en assainissant le secteur de la promotion immobilier et en donnant davantage d’investissement aux coopératives».O G

Licenciement des cuisiniers sénégalais exerçant à bord du Ocean Black Rhino : ils dénoncent le procédé après leur débarquement

https://www.dakaractu.com Après leur licenciement la semaine dernière, les chefs cuisiniers sénégalais, débauchés des prestigieux hôtels du pays et engagés pour travailler sur le bateau « Ocean Black Rhino » de Saint-Louis Offshore, dénoncent leur licenciement au profit d’un personnel étranger. Ce sont deux groupes de 18 cuisiniers disposant de contrats à durée indéterminée qui ont été informés d’une rupture de contrat sans préavis. Ainsi, après un an et trois mois à bord du bateau Ocean Black Rhino, ils ont été informés, vendredi dernier, de leur licenciement. Dans une vidéo, ils dénoncent l’attitude de leur employeur qu’ils jugent complice de leur licenciement injuste et sans préavis. En effet, ces 18 chefs cuisiniers avaient été recrutés par une société dénommée Katerin. Ensuite, ils ont été mis à la disposition de RMO. C’est d’ailleurs la société RMO qui leur a fait signer des contrats à durée indéterminée (CDI) pour le bateau Diamond Black Rhino. Par la suite, les cuisiniers débauchés, ont été transférés sur un autre site de GTA (Grande Tortue Aymehin). S’estimant licenciés de façon injuste, ils exigent la reprise de leurs postes respectifs au niveau du bateau Black Rhino. « C’est leur avenir qui est en jeu et celui du contenu local du fait du non-respect des entreprises étrangères impliquées dans l’exploitation du petit rôle et du Gaz, qui ne respectent pas les droits du travail… »

Kabirou Mbodje solde ses comptes avec l’Etat du Sénégal

https://www.pressafrik.com Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le patron de la plateforme de transfert d’argent, WARI, qui était présent dans près de 60 pays avec pas moins de 200 millions d’utilisateurs dans le monde, est revenu sur les déconvenues de son entreprise au Sénégal. Kabirou Mbodje déplore le fait que les autorités de son propre pays aient mis les intérêts de non africains au détriment de ceux d’un Africain. « La partie africaine de l’activité est tombée à zéro. On a torpillé un Africain pour privilégier des non-Africains, alors que j’ai énormément œuvré pour l’inclusion financière sur le continent et que j’ai créé des milliers d’emplois », regrette le PDG de WARI. Cette attitude des autorités sénégalaises l’a poussé à déplacer le siège de sa société de Dakar à Lomé (Togo) en 2015. « L’agence de promotion des investissements (APIX) nous avait, au début, donné des exonérations, mais le fisc est ensuite venu nous demander de payer des impôts. J’étais allé voir le président Macky Sall pour me plaindre « , dit-il. Avant de tirer à boulet rouge contre l’ancien Premier ministre Boun Abdallah Dionne, qui aurait fait capoté l’achat de Tigo, malgré les promesses et soutien du Président Macky Sall. « J’avais signé un accord avec Millicom afin d’acheter leur filiale parce que j’avais compris que c’était vital pour poursuivre le développement de Wari face à la concurrence, notamment celle d’Orange. Le chef de l’État m’a d’abord soutenu. Puis, alors que le financement avec Afreximbank était bouclé, à la dernière minute et sous la pression du Premier ministre de l’époque (NDLR : Mahammed Boun Abdallah Dionne), la banque a modifié un passage du contrat qui indiquait que leur engagement était irrévocable. Et tout a capoté », dénonce-t-il.

Kabirou Mbodje s’en est également à l’OFNAC qu’il accuse avoir outrepassé ses prérogatives en s’attaquant à WARI. « Cet organisme est totalement sorti de son rôle. Son travail porte en principe sur des sociétés publiques ou sur des entreprises privées qui travaillent avec l’État. Ce qui n’est absolument pas notre cas », explique-t-il.

Kabirou Mbodje assure toutefois que « de beaux projets sont en préparation ». Il évoque, avec le magazine panafricain, sans donner plus de précision, de possibles développements en Europe de l’Est, au Moyen-Orient, et même une cotation au Nasdaq, quand ses ennuis seront derrière lui. Pour rappel, l’homme d’affaires sénégalais est actuellement mis en examen pour une affaire de viol présumé à Paris, après des plaintes déposées par femmes.

Le Collectif des féministes en colère : «Le Sénégal est en guerre contre ses femmes»

https://lequotidien.sn Face au «silence» des autorités, le Collectif des féministes du Sénégal a envoyé une lettre au chef de l’Etat pour dénoncer la situation des femmes dans le pays, avec des mots-clés qui montrent la gravité du moment  : «Alerte, on nous viole et on nous tue ! Le Sénégal en guerre contre ses femmes !» Comme une épitaphe, les noms des dernières victimes de féminicide se suivent ainsi  : Woury Mané, Yoba Baldé, Ndioba Seck, Khady Sèye, Aminata Ka, Yacine Sané, Bineta Camara, Lobé Ndiaye, Fatou Kiné Gaye, Khady Badiane, Athia Ba, Léna Gomis, Dieynaba Déme… Et la liste est encore longue. Le Collectif des féministes du Sénégal, qui a envoyé une lettre au président de la République, a utilisé des mots durs et aussi évocateurs du drame auquel les femmes font face  : «wóoy walloo! Président noo ngi jeex ! Wallu ñu ! (Au secours Président, on nous extermine)». Le constat du collectif de la situation actuelle est accablant : «Alerte, on nous viole et on nous tue ! Le Sénégal en guerre contre ses femmes !» Que faire ? Il demande au chef de l’Etat de prendre des mesures contre la culture d’impunité masculine. «La lutte pour le respect des droits de la femme est une composante essentielle de la bonne gouvernance et de la démocratie. On ne peut pas continuer à bafouer les droits de 52% de la population et espérer être pris au sérieux par nos pairs dans le monde. Nous ne voulons plus être célébrées, chantées, fêtées le 8, mars puis tuées les 364 jours qui restent dans le silence le plus total», note le collectif dans sa lettre. Pour les femmes, angoissées par les derniers crimes, «il est primordial de mettre en place un fonds d’appui pour les victimes de violences sexuelles et sexistes et leurs familles. Souvent, les familles des défuntes ne peuvent ni payer un avocat ni élever correctement les orphelins (es) que ces femmes laissent derrière elles». «Par ailleurs, il est nécessaire de renforcer le dispositif d’accueil, d’orientation et d’appui aux victimes de violences sexuelles et sexistes sur toute la chaîne et de documenter régulièrement les cas de violences sexuelles et sexistes et de féminicide. Des mesures adéquates pour leur diminution et in fine leur arrêt devraient s’en suivre. Cela passe sans nul doute par l’application de la loi dans toute sa rigueur et une politique zéro clémence pour les auteurs de tels crimes», poursuit le collectif. Il est surtout interloqué par le silence présidentiel. «Réagissez Monsieur le Président ! Votre silence renforce la discrimination et l’impunité envers les femmes et les filles de ce pays face aux violences masculines. Que l’âme des victimes repose en paix. Que Justice leur soit rendue», poursuit le collectif. Lequel regrette aussi que le ministère de la Femme «soit très souvent aphone devant le nombre important de femmes tuées». Pour ces dames, «aller visiter les familles des victimes ou les survivantes ne règle pas vraiment le problème. Les cas de viol et de meurtre de femmes sont devenus des faits anodins et ne semblent émouvoir personne, surtout la classe dirigeante sénégalaise dont vous êtes le chef de file». Pour le collectif, sur la période de janvier à novembre 2019, 14 cas de meurtre de femmes ont été répertoriés par le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes. «Une liste qui ne cesse de s’allonger. Depuis le début de l’année 2022, nous avons recensé plus de dix (10) meurtres de femmes et de filles, tuées sauvagement. Rien que les deux dernières semaines du mois d’octobre, nous avons enregistré les meurtres d’au moins quatre femmes. Il est malheureux de remarquer que ces féminicides n’ébranlent que les femmes», regrette le collectif. «Que leurs noms ne tombent point dans l’oubli», dit-il. Par Ousmane SOW –

An 1 de la «Plateforme des braves Dames»/Mme Fatou Diouf Ndiaye rend hommage aux femmes malades du cancer et octroie financements et emplois à…

https://www.dakaractu.com La plateforme des braves Dames a fêté ce week-end l’an 1 de sa création  coïncidant avec l’octobre Rose. Les femmes ont profité de l’occasion pour rendre hommage à leurs sœurs malades du Cancer, sous la houlette de Madame Fatou Diouf Ndiaye. La rencontre a aussi permis à Fatou Ndiaye Diouf de financer les femmes des Hlm Grand Médine à hauteur de 10 millions avec l’appui du Fongip et octroyer 20 emplois directs offerts par la Direction de l’Emploi. « Cette initiative corrobore la vision du Chef de l’Etat « Xëyu Ndaw Yi » », dira-t-elle, non sans signaler que son ambition « est d’élargir le réseau afin que les femmes soient le plus  autonomes possible ». La cérémonie a enregistré la présence d’une délégation du Premier Ministre Amadou Bâ dirigée par l’Honorable Mbathio Niakhasso et l’honorable Badou Diouf. Dans leurs discours, les dames ont réitéré leur engagement auprès du Président de la République et cautionné en sa faveur un nouveau mandat en 2024. Madame Fatou Diouf Ndiaye remerciera les « braves Dames pour leur abnégation et engagement auprès de son exellence le président Macky Sall et son Premier Ministre Amadou Bâ » avant de leur donner rendez-vous pour de « nouvelles conquêtes ».

MARATHON BUDGETAIRE : Marie Khemess Ngom Ndiaye casse le rythme

https://www.jotaay.net Tous ceux qui ont suivi l’installation de la XIVème législature ont redouté l’ambiance qui règnerait lorsdes travaux en commission du marathon budgétaire. Heureusement,les députés semblent avoir compris l’essentiel, puisque depuis le début, ce 24 octobre, il ya eu plus de points de convergence que de divergence.Les travaux se déroulaient normalement jusqu’au passage du ministre de la Santé. Au lieu des deux séances habituelles, la Commission des finances s’est contentée hier d’une seule à cause des incidents qui ont marqué le passage de Marie Khemess Ngom Ndiaye. La consternation était partagée aussi bien du côté de l’opposition que des députés de la mouvance présidentielle. Depuis le début des travaux de la Commission des finances, c’est la première fois qu’un seul ministère ait passélui seul tout une journée. Si ses collègues ministres qui l’ont précédé ont obtenu le vote de la quasi-totalité des députés, avec quelques abstentions, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye s’en est tirée avec une vingtaine de votes favorables et beaucoup d’amertume des députés. En effet, malgré les absences de certains membres, plus de 80 d’entre eux ont demandé la parole hier pour interpeller le ministre de la Santé sur les nombreux problèmes de son département ; mais grande a été leur surprise quand Dr Marie KhemessNgom Ndiaye, au lieu de répondre à leurs questions s’est mise à solder ses comptes avec tout le monde. Selon une source, le ministre de la Santé a délibérément choisi de parler de tout sauf ce qui a motivé son passage en Commission des finances. Notre source de renseigner qu’au lieu de défendre son budget en répondant aux questions posées sur la dialyse, elle s’est mise à accuser les malades d’insuffisance rénale de n’avoir pas eu une bonne hygiène de vie.

La longueur des travaux entraîne le report de l’examen du projet de budget de la Fonction publique

Le Plan sésame, la situation de l’hôpital Le Dantec,beaucoup d’interventions ont porté sur ces questions, mais aucune réponse plausible de la part du ministre. Ce que les députés ont décrié avec force. Décidés à en découdre avec Dr Marie KhemessNgom Ndiaye, les députés qui n’ont pas reçu de réponse ont décidé de s’inscrire à nouveau pour le deuxième tour. Il a fallu une suspension de séance à cause des nombreux incidents, d’après notre interlocuteur.  C’est vers 20 heures passées que la séance a finalement pris fin. Ce qui a poussé le président de séance à reporter le passage du ministère de la Fonction publique.

Lamine Thiam et Birame Souleye Diop expriment leur insatisfaction

La décision des trois présidents de Groupe parlementaire de suspendre la séance n’a pas plu à certains députés. Des parlementaires comme Guy Marius Sagna et Abba Mbaye voulaient la poursuite des débats malgré les contraintes de temps. Mais les trois présidents de Groupe parlementaire sont restés campés sur leur position. Seulement, Lamine Thiam et BirameSouleye Diop ont dit leurs vérités au ministre de la Santé. Prenant la parole, ils ont dit clairement qu’ils ne sont pas satisfaits des réponses du ministre ni dans la forme ni dans le fond.NdèyeKhady DIOUF

SAINT-LOUIS : LES ACTEURS CULTURELS INVITÉS À SE RÉUNIR EN UNE FÉDÉRATION

Saint-Louis, 30 oct (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a invité dimanche les acteurs culturels de la région de Saint-Louis à se regrouper au sein d’une fédération pour mieux valoriser leurs activités. Une fédération disposant d’un siège et d’un secrétaire permanent « permettrait de regrouper les forces et faciliterait la collaboration » des pouvoirs publics avec les acteurs culturels, tous appelés à être représentés dans une telle structure, a-t-il déclaré.

Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique rencontrait les acteurs culturels de Saint-Louis, une ville qui devrait être selon lui prise en compte en priorité en raison de son passé culturel et de son statut de ville patrimoine. 

Il a suggéré à ce propos la mise en place d’un fonds de solidarité et de crédit pour développer la culture qui, note-t-il, souffre d’un manque d’infrastructures dans les régions. Selon Aliou Sow, quarante millions de francs CFA sont disponibles et seront alloués à cette fédération dès que la notification de son création lui parviendra. Cela devrait ouvrir de bonnes perspectives de financement avec l’apport d’autres partenaires, a indiqué le ministre de la Culture et du Patrimoine historique. Cette subvention sera gérée par cette fédération qui pourrait à son tour se doter d’une mutuelle de santé pour que les acteurs culturels ne soient pas amenés à « tendre la main pour se soigner », a souligné Aliou Sow. À Saint-Louis, le bâtiment du Rogniat pourrait servir de siège à une telle fédération, sauf si un terrain est acquis par les acteurs culturels pour l’abriter, a-t-il suggéré. Cette fédération, une fois mise en place, sera gérée « en alternance » par les structures la composant, a ajouté M. Sow, avant de promettre d’accompagner davantage les initiatives culturelles des régions. Il a par exemple promis d’allouer dix millions de francs CFA et des ordinateurs aux centres culturels régionaux pour les aider à être plus fonctionnels.

Avec les mairies, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique étudie par ailleurs la possibilité de développer des projets de culture urbaine, a-t-il annoncé, sans plus de détails.

En plus de sa rencontre avec les acteurs culturels, Aliou Sow a visité les locaux de l’institut culturel français de Saint-Louis, où se déroule le festival ’’Au tour des cordes » du koriste Ablaye Cissoko. Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique va ensuite se rendre à Rosso Sénégal pour y visiter la Maison des cultures urbaines.AMD/BK

Fascicules et cours payants à l’école : l’avertissement du ministre de l’Éducation

iGFM – (Dakar) Dans les établissements publics d’enseignement, certains monnayent aux élèves des fascicules ou des cours. Ce qui n’est pas du gout de l’autorités qui l’a fait savoir dans une lettre circulaire. «En dépit des lettres-circulaires citées en référence, interdisant les cours payants dans les écoles et établissements scolaires publics (collèges et lycées), Il m’a été donné de constater que ces cours de même que la vente de fascicules aux élèves, perdure. Ces pratiques vont à l’encontre des principes d’équité et d’égalité des chances qui fondent notre système éducatif. En effet, elles créent des frais supplémentaires et instaurent une discrimination dans l’espace scolaire», souligne le ministre de l’éducation nationale dans une lettre circulaire. Cheikh Oumar Anne de souligner : «En conséquence, conformément aux décisions du conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2022/2023 du 30 septembre 2022, je vous engage à prendre toutes les dispositions nécessaires afin que tous les directeurs et chefs d’établissements mettent fin à ces pratiques. J’attache du prix à l’exécution correcte et diligente de la présente.»

SILEYE GORBAL SY : «FACE AUX DEFIS, IL FAUT AUJOURD’HUI REINVENTER L’EDUCATION»

https://www.sudquotidien.sn L’école sénégalaise est appelée à se réinventer pour faire face aux grands défis de notre temps et atteindre la performance du système tant recherché par tous les acteurs. C’est là la conviction de Silèye Gorbal Sy L’école sénégalaise est appelée à se réinventer pour faire face aux grands défis de notre temps et atteindre la performance du système tant recherché par tous les acteurs. C’est là la conviction de Silèye Gorbal Sy, le Président de la Coalition nationale Education pour tous. Dans cet entretien, l’expert en éducation et développement local et coordinateur de la Coalition francophone pour l’alphabétisation passe aussi en revue les contours de l’année scolaire 2022-2023. Non sans manquer de faire part du vibrant appel de la CNEPT aux différents acteurs du système éducatif pour des enseignements-apprentissages dans un cadre apaisé et résilient.

Comment appréciez-vous le démarrage de l’année scolaire après plus de deux semaines d’apprentissage ?

Malgré les contraintes majeures liées à la saison des pluies et autres, l’école a pu ouvrir ses portes et nous sommes à quelques jours d’apprentissages. Il faut toutefois noter que même si les cours ont pu démarrer sur la quasi-totalité des établissements scolaires du pays, les déroulements sont à des degrés divers en fonction des localités. Beaucoup d’écoles n’ont pas fonctionné normalement parce que les élèves n’étaient pas au rendez-vous car leurs parents n’avaient pas réglé les frais d’inscription. Il y a des zones où c’est le manque d’enseignants qui ne favorise le bon démarrage et ailleurs aussi, ce sont Seulement, ce qui est regrettable pour notre pays, c’est que l’éducation étant une compétence transférée à la base, beaucoup de collectivités territoriales aussi bien des communes que des Conseils départementaux ne font pas de l’éducation leurs priorités. Ils focalisent leurs actions dans les écoles à des distributions de fournitures en lieu et place de constructions et d’équipements de salles de classes qui sont indispensables pour une éducation inclusive de qualité pour tous.

Quels sont, selon vous, les grands défis de l’année scolaire 2022-2023 ?

Face aux défis planétaires comme le changement climatique, la montée en puissance des technologies numériques, il faut aujourd’hui réinventer l’éducation, « l’arme la plus puis les salles de classes qui sont inexistantes ou non fonctionnelles. L’Etat de certaines écoles qui sont occupées par des eaux et herbes est loin de favoriser une éducation inclusive de qualité pour tous. Nous pensons qu’il y a nécessité que l’éducation soit dispensée dans un environnement sain, accueillant et exempt de toute insécurité et pour ce faire, il faut la conjugaison et la synergie de tous les efforts des différents acteurs du secteur comme les autorités éducatives, les enseignants, les parents d’élèves, les collectivités territoriales et la société civile active en éducation. Toute personne a droit à l’éducation et l’article 26 de la déclaration des droits souligne combien l’éducation est un droit à la fois fondamental et universel. Sante pour changer le monde», selon les mots de Nelson Mandela. Les défis sont en effet nombreux pour cette année scolaire 2022 -2023. Le démarrage de cette année scolaire 2022-2023 coïncide avec la nomination d’un nouveau ministre de l’Education nationale qui a déjà rencontré les acteurs du secteur .Nous souhaitons qu’il maintienne cette démarche participative et inclusive qui est indispensable dans la définition et la mise en œuvre des politiques éducatives. Le renforcement des dynamiques est plus qu’indispensable pour une année scolaire sans perturbations car la nouvelle vision de l’éducation doit être en faveur d’un agenda holistique et mobilisateur qui ne laisse personne en rade La société civile active en éducation doit être impliquée à tous les stades depuis la planification jusqu’au suivi évaluation car elle peut encourager la mobilisation sociale et encourager le public en permettant aux citoyens de mettre leurs voix au stade de l’élaboration des politiques. Les défis, c’est aussi le recrutement des enseignants de manière adéquate, qu’ils reçoivent une formation et des qualifications professionnelles adéquates.

Peut-on cependant atteindre la performance dans le système quand on traine des boulets comme le déficit d’enseignants, les abris provisoires, les effectifs pléthoriques dans les salles de classe ?

Les assises de l’Education ont défini l’école de la réussite comme une plateforme qui met en cohérence plusieurs conditions et offres diversifiées permettant de donner à chaque élève les moyens de s’orienter vers une formation adaptée à son profil et offrant les meilleures perspectives de réussite. Les recherches les plus récentes montrent qu’une bonne implication des commusituation de handicap afin que nul ne soit laissé pour compte. Il faut aussi concevoir des approches innovantes et complémentaires qui permettent de faire progresser le respect du droit à l’éducation, notamment pour les groupes marginalisés. Beaucoup de parents d’élèves ont eu à déplorer encore la cherté des frais scolaires.

Pensez-vous comme certains acteurs qu’un tel fait tend à consacrer de plus en plus la déperdition scolaire, voire la privatisation progressive de l’école publique ?

Nous dénonçons vivement et avec fermeté la cherté des frais scolaires dans l’école publique. Des parents d’élèves éprouvent des difficultés réelles pour assurer les frais de scolarité de leurs enfants en début d’année. Ce qui favorise un taux d’abandon scolaire assez élevé surtout au niveau des filles car une élève fille coûte plus cher aux parents que l’élève garçon en termes d’habillement et autres frais comme la coiffure. En début d’année, nous avons fait le tour de certains établissements scolaires pour voir l’effectivité du démarrage des cours dans les écoles publiques mais il nous a été permis de constater que nautés est facteur de performances des écoles. Notre système éducatif est marqué ces derniers temps par une série de réformes dont le bien-fondé réside essentiellement dans le souci de le rendre plus performant en l’ancrant davantage dans les réalités nationales et internationales. Il est clair que le déficit d’enseignants, les abris provisoires et les effectifs pléthoriques impactent négativement sur la qualité des enseignements-apprentissages et du coup sur la performance. Le facteur le plus déterminant pour la performance est cependant l’enseignant.

Quid de la question de l’accès, surtout pour les couches défavorisées ?

Le Sénégal s’est engagé à l’atteinte de l’ODD4, c’est-à-dire « assurer l’accès de tous à une éducation inclusive de qualité, sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissages tout au long de la vie » et à cet effet, nous ne devrions ménager aucun effort pour lutter contre toutes les formes d’exclusion et de marginalisation ainsi que contre les disparités et les inégalités en matière d’accès. Il faut aussi axer nos efforts sur les défavorisés en particulier les personnes en les enseignants étaient présents à l’unanimité mais par contre beaucoup d’élèves n’étaient pas au rendez-vous car des parents avaient de la peine à s’acquitter de leurs droits d’inscriptions. Les frais scolaires ne se limitent pas aux inscriptions mais aussi les fournitures, l’habillement et la coiffure pour les filles. Nous avons aussi constaté que beaucoup de chefs d’Etablissement n’ont pas respecté la circulaire N°44-65 du 15 septembre 2010 qui fixe les droits d’inscriptions entre 3000 et 15000 F, tous frais compris Blouse et autres. Dans le cadre des concertations engagées par le Gouvernement du Sénégal contre la cherté de la vie, notre Coalition (CNEPT-ndlr) a été associée à la rencontre initiée par le ministre de l’Education et nous avons donné nos propositions pour une réduction des frais scolaires aussi bien pour le privé que pour le public car l’éducation pour tous, c’est aussi bien l’éducation publique que privée en passant par la formation professionnelle et l’alphabétisation .

-Peut-on, selon vous, vivre une année scolaire 2022- 2023 sans perturbation majeure du climat social ?

Cette année doit être une année de consolidation des acquis de l’année précédente en termes de pacification de l’espace scolaire avec le respect strict des accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants mais aussi le fonctionnement du comité de suivi des accords dont nous sommes membres. Comme les problèmes de l’éducation touchent différents ministères comme ceux de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, des Finances et du Budget, du Travail, de la Fonction Publique, du Sport, de l’Urbanisme et de l’Habitat, de la Femme et de la Famille, nous osons espérer que le Premier Ministre qui coordonne l’action gouvernementale convoquera de façon régulière des réunions de monitoring en impliquant toutes les parties prenantes du Comité de suivi. Ce qui contribuera sans nul doute et de façon significative à une année scolaire apaisée. Les signaux forts comme la volonté affichée aussi du Chef de l’Etat pour un espace scolaire apaisé en inscrivant la question dans différents Conseils des ministres et l’engagement sans faille des enseignants pour rétablir la qualité dans notre système éducatif rassurent plus d’un acteur quant à une année scolaire 2022-2023 sans soubresauts.

La Cnept s’est beaucoup investie dans l’intermédiation entre Etat et syndicats d’enseignants. Quel appel lancez-vous aux acteurs pour un système scolaire performant et résilient ?

Effectivement, la Cnept a toujours eu à déplorer les multiples soubresauts qui gangrènent profondément la qualité des apprentissages et qui annihilent ainsi les importants investissements de l’Etat et des Partenaires. Pour ce faire, l’implication de la Cnept pour jouer le rôle de médiation et de facilitation entre le Gouvernement et les Syndicats d’enseignants ne date pas d’aujourd’hui. Nous avons eu à organiser des foras nationaux sur la prévention et la gestion des crises scolaires en mettant autour de la table les principaux acteurs  : gouvernements, syndicats d’enseignants, élèves, parents d’élèves et autres de l’école et les conclusions et les recommandations de ces dites rencontres ont été transmises à qui de droit. Nous sommes convaincus sans un espace scolaire apaisé, il est difficile voire impossible d’atteindre le quantum horaire. Nous sommes aussi actifs dans le Comité Dialogue Social Secteur de l’Education. A cet effet, nous saluons à sa juste mesure les efforts considérables du Gouvernement qui a augmenté de façon sensible les salaires des enseignants et du coup a valorisé leur statut et aux enseignants pour leur engagement citoyen et leur détermination sans faille à servir leur pays qui a abouti aux bons résultats de l’année dernière constatés au niveau de tous les ordres d’enseignements. Fidèle donc à ses missions de veille et d’alerte, la Cnept lance un appel au Gouvernement pour le maintien des acquis, de ne pas rompre le fil du dialogue en convoquant de façon régulière les réunions de monitoring sous la supervision de Monsieur le Premier Ministre. Nous demandons également aux enseignants de faire preuve d’une réelle volonté de conciliation et un esprit de dépassement pour la stabilisation du climat scolaire. Il faut des systèmes éducatifs aussi plus inclusifs, réactifs et résilients afin de répondre aux besoins éducatifs des jeunes et des adultes. Moctar DIENG

Le Saes tire la sonnette d’alarme sur les maux de l’espace universitaire et annonce un préavis de grève…

https://www.dakaractu.com Après l’élection en Août dernier d’un Bureau National chargé de mettre en œuvre les recommandations issues des différentes commissions, le syndicat autonome de l’enseignement supérieur qui a entamé une tournée nationale du bureau dans les différents campus universitaires, a donné l’occasion aux militants de base de se prononcer sur les maux qui gangrènent l’enseignement supérieur permettant ainsi d’épaissir les résolutions du congrès. À la suite des échanges, le syndicat a formulé des points de revendication saillants concernant toutes les universités publiques sénégalaises. Pour le Saes,  l’heure est grave.  Après avoir privilégié le dialogue à travers une série de rencontres avec des autorités depuis l’élection du bureau national, le Saes, dans l’optique de la défense des intérêts matériels et moraux de ses militants et de sauvegarde de l’enseignement supérieur, exige l’achèvement et l’équipement des infrastructures sociales et pédagogiques dans les différentes universités pour un déroulement des enseignements et apprentissages dans un climat apaisé.

 Le syndicat demande aussi la prise en compte des enseignants-chercheurs et chercheurs des universités dans la revalorisation généralisée des salaires décidée par le président Macky Sall pour soutenir le pouvoir d’achat des agents de l’État dans un environnement marqué par une inflation aiguë.

Toujours dans ses points de revendication, le syndicat autonome de l’enseignement supérieur exhorte le Fonds national de retraite, conformément à la réforme sur la retraite de 2018, à appliquer la pension de reversion aux conjoints ou conjointes des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés après avoir servi dignement l’université publique sénégalaise. L’exigence d’un recrutement massif de personnel d’enseignement et de recherche pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur est, selon le Saes, primordial dans le secteur de l’enseignement supérieur. Les syndicalistes demandent d’une part, au ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation de procéder à l’envoi rapide des textes de gouvernance de la recherche proposés par la commission technique paritaire depuis avril 2021 aux universités pour avis et observations avant toute validation définitive et, d’autre part, de financer la recherche. La spoliation foncière observée dans les universités dont la dernière en date est celle de l’ESEA pousse le Saes à recommander l’identification, l’élargissement et la sécurisation du domaine universitaire pour se prémunir du manque de scrupule des prédateurs fonciers. L’augmentation substantielle des budgets des universités qui doit, selon le syndicat universitaire, suivre inexorablement la croissance des effectifs d’étudiants pour garantir la qualité de l’activité pédagogique et scientifique nécessitant, par ailleurs, des moyens financiers conséquents. Par ailleurs, le Saes s’offusque du manque de volonté manifeste du ministère de l’enseignement supérieur d’évaluer les réformes initiées dans l’enseignement supérieur (système LMD, orientations des bacheliers, etc…) Le SAES continue d’exiger l’audit technique de la plateforme d’orientation et dénonce depuis 2019 une violation par le MESRI du décret n°2016-1805 relatif à l’orientation des bacheliers. Par conséquent, constatant l’absence de réaction du gouvernement aux multiples appels à la négociation, le Saes invite tous ses militants à rester mobilisés et compte déposer un préavis de grève tout en réaffirmant sa disponibilité à dialoguer pour trouver une solution pacifique aux différents problèmes mentionnés.

’Denis Rolland (historien) : «L’Harmattan» désigne la vocation africaine de cette maison d’édition

Près de 50 000 titres publiés depuis 1975… et parmi ses auteurs, nombreux sont Africains. L’Harmattan fête cette année son 47ème anniversaire. Cette maison d’édition, qui se veut au carrefour des cultures, s’est tournée depuis sa naissance vers l’Afrique et a publié nombre d’auteurs du continent. Des écrivains inconnus mais aussi de grandes plumes, comme le Nigérian Wole Soyinka, premier prix Nobel de littérature africain. À son origine, L’Harmattan avait pour objectif d’accompagner le mouvement tiers-mondiste. L’historien Denis Rolland retrace la genèse de cette maison d’édition à part dans un livre, Histoire de L’Harmattan, genèse d’un éditeur au carrefour des cultures, paru -bien sûr- chez L’Harmattan.

RFI  : Dans ce livre, vous racontez la genèse de cette maison d’édition, née en 1975, vous retracez le parcours de l’un des deux fondateurs, Denis Pryen. C’est un missionnaire qui découvre l’Afrique à partir des années 1960. Première étape, l’Algérie pendant la guerre d’indépendance, puis le Sénégal en 1966. Et ce second séjour, va profondément le changer.  

Oui, il va à l’université de Dakar, qui est une université en ébullition. On dit souvent que mai 1968, à Dakar, c’est en 1967-66. Il découvre les sciences humaines et sociales qui sont elles-mêmes en pleine ébullition à ce moment-là. Et, il va faire du terrain. Et quand on fait du terrain en 1966-67 à la Gueule Tapée donc dans les quartiers de Dakar, on découvre l’Islam d’abord, une autre religion monothéiste, on découvre la polygamie et on découvre d’autres structures de parenté. Et là, effectivement on comprend pourquoi à un moment, sa hiérarchie religieuse lui dit bon, ça suffit l’expérience, vous rentrez en France.

On va faire un petit saut dans le temps. En avril 1975, on y arrive, l’Harmattan, voit le jour. C’est à la fois une maison d’édition, mais aussi une librairie. Denis Pryen se lance dans l’aventure avec un autre prêtre, missionnaire comme lui, Robert Ageneau. Pourquoi déjà avoir choisi ce nom de l’Harmattan ?  

Il voulait s’appeler la librairie des 4 vents et les éditions des 4 vents. Sauf que ce nom était déjà pris, donc ils ont réfléchi ensemble, ils ont décliné les différents vents. Il y en avait qui étaient pris, il y en avait qui n’étaient pas pris, et puis à un moment, ils se sont dit, qu’est-ce qui marque l’Afrique  : l’Harmattan, c’est un vent qui bouscule, c’est un vent qui ennuie. Ce n’est pas un vent nécessairement très agréable d’ailleurs. Ce n’est pas un vent sympathique, mais voilà, c’est un vent qui dérange et donc ça, ça leur a plu. Ils trouvaient que le nom tapait bien, l’Harmattan, et puis que ça désignait bien la vocation africaine de l’édition et de la librairie.

Alors, les deux fondateurs sont tous deux des catholiques engagés à gauche. Ils ont été profondément marqués par la décolonisation, la guerre du Vietnam et mai 1968.  Leur projet, c’est de créer entre Maspero et Présence africaine, une maison d’édition qui aide à penser le tiers monde ?  

Oui, Maspero était déjà à ce moment-là, au moins côté librairie, en difficulté, il était obligé de réduire un peu la voilure. Et ce que voulaient Robert Ageneau et Denis Pryen, c’était une maison d’édition qui ne soit pas dogmatique et qui ne soit pas non plus seulement pour les Africains et qui puisse beaucoup publier. Présence africaine fait et a fait un travail absolument extraordinaire, mais très centré sur les Africains eux-mêmes. Et puis son rythme  était un peu faible pour eux.  De toute façon, il y avait tellement peu de choses sur l’Afrique disponibles en matière de livres, qu’il y avait la place pour un autre éditeur.

C’est, justement ça, l’Harmattan vient combler un manque à cette époque-là, dans le secteur de l’édition.  

Il y avait un manque d’espace pour publier facilement en sciences humaines et sociales. Quand on n’était pas un grand professeur très connu, les portes étaient difficiles à ouvrir, c’était coûteux, c’était compliqué. Et l’Harmattan, va prendre tous les niveaux technologiques à la volée, de manière à publier progressivement de plus en plus, et à publier aussi beaucoup de jeunes auteurs, c’est-à-dire faire vivre la création scientifique, mais aussi la création littéraire sur l’Afrique. L’Harmattan est né de cette nécessité de faire connaître notamment ce monde en cours de décolonisation et les mondes qui ne sont pas encore décolonisés, notamment les outre-mer.

Vous le disiez, la maison va se faire un nom dans le milieu en publiant les textes de personnalités reconnues comme Hocine Aït Ahmed, figure de la lutte de libération en Algérie, en devenant l’éditeur du nigérian Wole Soyinka, le premier prix Nobel de littérature africaine, en soutenant aussi activement les mouvements de décolonisation.  

Oui, y compris ceux qui sont en difficulté en 1974-75. C’est la question du Timor oriental qui les a beaucoup mobilisés à un moment, c’est le combat des sahraouis du Sahara occidental. Et puis à cette époque-là, Robert Ageneau et Denis Pryen et le groupe d’associations qui est autour d’eux, participent aussi de la réflexion sur que ce qu’il faut faire des Outre-mer français, les Antilles, la Guyane, la Réunion … Avec l’idée qu’il faut les conduire vers l’autonomie ou vers l’indépendance.

Malgré le succès en 1980, c’est la rupture entre les deux fondateurs. Robert Ageneau claque la porte et part créer une autre maison d’édition,Karthala,qu’est-ce qui est à l’origine de cette rupture?  

D’abord, un pilotage à 2, c’est toujours un pilotage complexe. C’est très bien pour démarrer une entreprise, mais au bout d’un moment, il y a deux égos, il y a deux conceptions. Et donc c’est presque inévitable. La deuxième raison, c’est que Robert Ageneau a envie de continuer à faire vivre très attentivement l’édition, le faire peu à peu, pas à pas. Denis Pryen, lui, veut aller plus vite, il estime qu’il y a beaucoup de choses à publier. Et donc, c’est cette conception de la rapidité dans la fabrication des livres, du nombre de livres à fabriquer qui va pousser à la rupture. Mais c’est aussi deux conceptions de l’édition, mais deux conceptions complémentaires. La preuve, c’est qu’en 2022, il existe toujours 2 maisons d’édition, l’Harmattan, et Karthala, qui continuent à faire leur travail, notamment au bénéfice des pays du sud.

Si l’Harmattan n’existait pas, il faudrait l’inventer, écrivez-vous, en conclusion de ce livre. Grâce à lui, des milliers d’auteurs ont pu faire publier leur œuvre. C’est ça qui a véritablement fait le succès de l’Harmattan ? 

Oui, je pense que c’est l’une des raisons, à la fois les zones géographiques sur lesquelles beaucoup d’autres éditeurs hésitent à se lancer. Quand on publie de jeunes auteurs, on sait aussi que ça va être compliqué de les diffuser, qu’on va moins vendre. Donc, c’est une voie tracée pour développer les sciences humaines et sociales, la littérature et la critique littéraire d’auteurs qui, au départ, n’ont pas beaucoup de visibilité, notamment en France.

Il sera quand même reproché à l’Harmattan de mal rémunérer ces petits auteurs. Qu’est-ce que l’éditeur répond à cela ?  

Je ne peux pas répondre à la place de Denis Pryen ou de Xavier Pryen, mais oui, on peut reprocher de faire trop, d’éditer trop vite, peut-être de ne pas rémunérer les auteurs. Mais le problème, c’est de faire exister les auteurs et c’est vraiment ça, l’Harmattan, c’est de se dire que quand aujourd’hui, on publie un livre sur le Gabon, sur la RDC, sur le Sénégal ou sur le Burkina, on le fait parce qu’on estime qu’il y a une urgence à moins mal connaître ces pays-là.  Pierre Firtion

Systèmes d’assurances : Les artistes veulent plus de communication

https://lequotidien.sn Afin de regagner la confiance des assurés, notamment des artistes, les acteurs de l’assurance doivent redoubler d’effort dans la relation client, en passant par plus de pédagogie et de transparence. C’est la revendication faite par les acteurs culturels. Invité de ce deuxième numéro des Conférences «Lengé», Didier Awadi ne mâche pas ses mots. «Il y a un véritable problème de confiance entre les assureurs et les potentiels assurés», dit-il. La communication joue un rôle majeur dans la qualité de la relation client. Raison pour laquelle le secteur de l’assurance doit soigner sa communication pour rétablir la confiance avec les acteurs et professionnels de la culture et ceci, en passant par plus de pédagogie et de transparence. En tout cas, c’est ce que défend l’artiste entrepreneur, Didier Awadi. Ce dernier a dénoncé le manque de communication qui existe entre les assureurs et le monde de la culture. Invité de la 2e édition des Conférences «Lengué» au Centre culturel Douta Seck, l’artiste estime que pour arriver à une meilleure protection sociale, il urge également d’aller vers l’application, au plus vite, des décrets de la loi portant statut de l’artiste. A l’en croire, les artistes organisent des événements, ils ont une carrière à gérer et ont besoin d’être assurés parce que beaucoup d’entre eux terminent leur carrière souvent de manière assez triste. «On a besoin d’assurance. Autant personnellement que pour notre matériel. On termine nos carrières souvent de manière assez triste, alors que si on avait souscrit à des assurances, on pourrait éviter certains problèmes. Alors, le statut de l’artiste, nous applaudissons, mais le décret d’application, nous attendons», a-t-il lancé jeudi dernier. Rappeur engagé et talentueux, Didier Awadi estime qu’il y a un véritable problème de confiance entre les assureurs et les potentiels assurés. «Je ne dis pas que tous les assureurs sont des truands, mais il pourrait y avoir un dialogue plus fluide entre les assureurs et les assurés», a-t-il fait savoir, tout en indiquant qu’il a un rapport de méfiance avec l’assurance. Le panel, animé par le parolier et assureur, Biram Ndeck Ndiaye, était axé sur le thème  : «La culture et les systèmes d’assurance», avec la participation de la directrice des Arts et de Mactar Fall de l’Association des assureurs du Sénégal (Aas).

La culture dans l’assurance, l’assurance dans la culture

Pour le parolier, Biram Ndeck Ndiaye, dont l’assurance est la profession et l’art sa passion, cette absence de communication peut se régler par une volonté de part et d’autre. Il explique  : «Les assureurs ont une association qui les regroupe. Les acteurs culturels également ont plusieurs associations. Donc, nous devons aller vers une fédération pour des choses essentielles, afin de bénéficier de meilleures conditions d’assurance, parce que l’assureur ne peut pas aller sans l’assuré.» Dans un jeu de questions-réponses avec les artistes, Biram Ndeck Ndiaye rappelle que les artistes prennent rarement leur retraite donc, dit-il, ils méritent d’être protégés comme les autres travailleurs. «La protection sociale doit être étendue à tous les segments de la population. Et je ne vois pas pourquoi certaines catégories devraient en être exclues», tranche-t-il. La perception du Sénégal et le rapport avec l’assurance étant un peu fragiles, Momar Seck, directeur de Nsia Assurances Sénégal, admet que ce problème de communication découle de diverses raisons, mais les plus fondamentales tiennent à deux choses. D’abord, dit-il, l’assurance est un métier que le Sénégal a importé et ensuite, il reconnait que les assureurs ont manqué d’aller vers les populations pour leur expliquer l’intérêt de se couvrir, de couvrir leur entreprise et leur famille. «Mais aujourd’hui au Sénégal, l’assurance est un pan important de la protection sociale et de la protection des biens et services», a-t-il souligné, révélant que rien qu’en 2021, 63 milliards de francs Cfa ont été injectés dans l’économie du pays en termes d’indemnités envers les populations. Néanmoins, pour rétablir cette confiance avec les artistes et regagner cette crédibilité dans la relation client, ils vont proposer une offre qui sera plus adaptée au secteur de la culture. «Il faut qu’on écoute les artistes. Nous ne connaissons pas votre métier suffisamment. C’est à vous de nous expliquer les problématiques et nous ferons fort de convenir avec vous des couvertures les mieux adaptées à votre activité», a promis Momar Seck, le Directeur général de Nsia Assurances Sénégal. Par Ousmane SOW – 

Art–Prise en charge de l’autisme : Kalidou Kassé s’engage

https://lequotidien.sn Construire un hôpital dédié à la prise en charge de l’autisme au Sénégal  : c’est l’un des objectifs de l’artiste-plasticien, Kalidou Kassé. Ambassadeur de l’Association Educautisme, Kalidou Kassé demande au chef de l’Etat, Macky Sall, d’offrir à cette association de parents ­d’enfants autistes du Sénégal, un terrain à Diamniadio pour leur permettre de construire ce centre. L’artiste a fait également don d’une de ses œuvres, d’une valeur de 14 millions F Cfa, au Fonds africain pour la culture (Fac), une ­fondation basée au Mali. L’artiste Kalidou Kassé a été élevé au rang d’ambassadeur par l’Association Educautisme, une association regroupant des parents ­d’enfants autistes. Au Sénégal, avoir un enfant autiste implique, un accompagnement spécifique au ­quotidien. Alors, relatant les ­difficultés des familles à élever leurs enfants, le peintre affiche fermement son ambition : «Hors de question qu’on les laisse seuls dans ce combat.» L’artiste Kalidou Kassé a ainsi décidé de défendre cette cause qui lui est chère. Venu avec un plaidoyer pour mettre la culture au service de l’autisme, il interpelle le Président Macky Sall. «Je me suis engagé en tant que plasticien pour les soutenir. Les soutenir, ce n’est pas un soutien ponctuel mais continu. Notre objectif est de construire un hôpital dédié à la prise en charge de l’autisme au Sénégal. Je ne veux pas entendre parler de pose de première pierre. Je veux qu’on dise qu’on va inaugurer un hôpital dédié à ces enfants atteints d’autisme. Donc, nous sollicitons du Président Macky Sall, un terrain à Diamniadio pour l’érection de ce centre. Et il est prévu également l’organisation de plusieurs activités artistiques pour des levées de fond à travers des œuvres d’art et dérivés», a expliqué Kalidou Kassé, lors d’une conférence de presse qu’il a organisée au Mussé des civilisations noires. Et pour lui, l’heure n’est pas à la figuration, mais aux actes concrets : «Nous trouverons des partenaires et on va inaugurer un hôpital dédié uniquement à ces enfants», déclare-t-il. A l’en croire, c’est la condition nécessaire pour que ces jeunes, aux «potentialités artistiques immenses», puissent être formés aux métiers de l’art et de la culture, et pour que les familles ne disposant pas de ressources suffisantes, puissent inscrire leur enfant au centre. L’artiste Kalidou Kassé entend également ­mettre en place une bourse de formation. Pour rappel, un atelier a été organisé lors de la dernière Biennale de l’art ­africain contemporain, au niveau du Monument de la Renaissance africain. Dans cette initiative, Kalidou Kassé compte associer pleinement, dit-il, les ­différents démembrements de l’Etat, du ministère de la Femme, de la famille, du genre et de la ­protection des enfants, ainsi que toutes structures privées pour participer à cet effort collectif.

Don d’une de ses œuvres au Fonds africain pour la culture

Nourrissant également l’ambition d’accroître le rayonnement de l’art panafricain, Kalidou Kassé souhaite faire de la culture une sentinelle dans la marche vers le développement. Le Pinceau du sahel a profité de la tribune qui lui était offerte pour offrir une toile d’une valeur de 14 millions de francs Cfa, au Fonds africain pour la culture (Fac), une fondation basée au Mali. Selon lui, si des jeunes partent en mer et finissent dans les fonds de l’océan, c’est parce qu’aucune structure en Afrique ne prend en compte les questions liées à la culture. Fondé en 2018, par des artistes de toutes les parties du continent africain, la mission du fonds dont le modèle repose sur l’autofinancement, est «d’encourager la créativité, la production et la professionnalisation dans l’ensemble de la chaîne de valeur des industries créatives et culturelles», note Ousseynou Wade, qui a ajouté que ce fonds vise à contribuer, à écrire de nouveaux récits de changement social positif en Afrique par le biais de projets novateurs qu’il finance. Recevant ce don avec beaucoup d’humilité et de fierté, l’ancien Secrétaire général de la Biennale explique  : «Quand des Africains se mettent ensemble pour dire qu’on ne peut pas tout le temps tendre la main, que nous avons la possibilité de mettre en commun nos énergies, nos moyens pour faire avancer le continent, cela est important. Et quand ce sont les artistes qui donnent le ton, cela est d’autant plus important», se réjouit Ousseynou Wade, représentant de la fondation au Sénégal. De 2018 à maintenant, se rappelle Ousseynou Wade, la fondation a financé 364 projets. Après Soly Cissé et Vieux Dyba, Kalidou Kassé vient de poser un acte qui permet d’encourager d’autres artistes à suivre le ton qui a été donné. «Nous nous rendons compte aujourd’hui, à travers cet acte, combien la générosité est artistique. Il n’y a pas plus panafricaniste que les Sénégalais de mon point de vue. Et cette œuvre de Kalidou Kassé sera en bonne place dans la collection du Fonds africain pour la culture», conclut-il.

Documentaire sur Kalidou Kassé

Au sujet du rôle majeur de l’art dans la transmission et le développement, le réalisateur, Oumar Ndiaye, ne peut qu’abonder : «En tant que réalisateur, nous avons le devoir de filmer et de partager le travail de nos artistes.» Admiratif de l’assiduité et de l’engagement de Kalidou Kassé pour le continent, Oumar Ndiaye, qui l’a accompagné durant deux ans, a pu entrer dans l’intimité de l’artiste et ainsi comprendre son processus créatif, de l’idée en germe à la réalisation technique. Son film-documentaire dont l’avant-première aura lieu en décembre, est déjà au programme de nombreux festivals. Par Ousmane SOW et Florian VIARD – 

Après une très longue pause : L’Ucas Band de Sédhiou remonte sur scène

https://lequotidien.sn Après plusieurs années d’absence, l’Ucas Jazz Band de Sédhiou retrouve la scène dakaroise. En concert ce soir à l’Institut culturel français, l’orchestre, formé en 1959, a refait peau neuve et se présentera devant le public, avec de jeunes musiciens qui sont venus reprendre le flambeau et tenir la main aux aînés. C’est l’une des plus anciennes formations musicales du pays. L’Union culturelle, artistique et sportive (Ucas) a été fondée en 1959 dans la ville de Sédhiou. Des décennies plus tard, l’orchestre continue de survivre et de défendre des valeurs propres à cette région. Ce samedi, la bande, au complet, a rendez-vous avec le public dakarois à l’Institut culturel français. En prélude à ce spectacle, les membres de l’orchestre ont rencontré la presse hier pour évoquer ce concert qui va marquer le retour sur scène de ces artistes du Sud qui ont longtemps animé la scène musicale sénégalaise et africaine. Sur 14 musiciens du groupe originel, 8 sont décédés. Aujourd’hui, les gardiens du temple ne dérogent pas à la trajectoire tracée par leurs aînés. «On ne veut pas qu’on parle de l’Ucas au passé», indique Amadou Lèye Sarr, plus connu sous le sobriquet de Conseil. L’intégration d’une jeune garde de musiciens dans l’orchestre a redonné du sang neuf. Mais, l’Ucas reste la même formation, ancrée dans la défense des traditions et cultures de la Casamance. «Des pans entiers de la tradition se perdent, à l’image du Jambadong. C’est la danse des feuilles, mais il arrive d’y assister maintenant sans qu’aucune feuille ne soit brandie alors que c’est l’essence même de cette danse», explique le doyen. Ce souci de valoriser la culture de son terroir a été à l’origine de la création du groupe le 4 octobre 1959. Avec trois médailles d’or remportées à la Semaine nationale de la jeunesse, l’orchestre a représenté le Sénégal dans plusieurs festivals et tournées à travers le monde. Ces dernières années, l’orchestre s’était fixé en Gambie sur demande de l’ancien Président Yaya Jammeh, qui était un fan de la musique de l’Ucas. Une période faste, à en croire Amy Guèye Ndiaye qui compte une trentaine d’années de présence dans l’orchestre. Danseuse et choriste, c’est toute jeune qu’elle a rejoint «ses pères et oncles», après avoir abandonné les classes. «Ils n’avaient personne pour danser et j’ai arrêté le théâtre pour les rejoindre. Une autre amie faisaient les chœurs.» Amadou Lèye Sarr, Conseil, a vécu les premiers instants de l’aventure. Aujourd’hui, il est un des doyens du groupe, qui s’est refondé en intégrant de jeunes talents. «On ne veut pas qu’on parle de l’Ucas au passé, et tant qu’on dira Ucas, il y aura quelqu’un pour la représenter. Et nos enfants sont en mesure de faire tout ce que nous avons pu faire», souligne-t-il. A l’image de ce rajeunissement des membres, l’ouverture est au rendez-vous et le groupe ne dédaigne aucune mélodie ni aucun genre musical. Mamadou Lamine Diaité est l’un de ces jeunes qui ont intégré le groupe depuis 2017. Percussionniste et batteur, il a conscience de faire partie d’une œuvre profondément ancrée dans la culture mandingue. Plus qu’un orchestre, Ucas Band est une école de vie, rappelle-t-il. Des chansons emblématiques comme Na fanta kassila ont été écrites par son père. Et au reggae, au mbalakh, au zouk ou à la musique cubaine, l’orchestre tourne comme une horloge. Tous les jours, de 10h à 14h, du lundi au jeudi, les membres se retrouvent pour répéter.

La rançon de l’éloignement

Malgré son grand âge, l’Ucas Jazz Band a beaucoup souffert de son éloignement du centre qu’est Dakar. Et aujourd’hui, le vieux Amadou Lèye Sarr en garde une certaine amertume. «L’Ucas a vécu les 3 éditions du Festival mondial des arts nègres en 1966, au Nigeria, et à la dernière édition ici, à Dakar. On représentait le pays, mais des orchestres, venus uniquement pour animer, ont eu des cachets plus élevés», dénonce-t-t-il. Cela n’est que la partie visible des écueils que les musiciens de Ucas ont du traverser. «Un orchestre qui remporte un trophée de meilleur orchestre et qui n’a reçu aucune subvention et n’a jamais été désigné pour représenter le pays…», ajoute le vieux Conseil. Mais aujourd’hui, l’Ucas ouvre une nouvelle page de son histoire. Et le concert de ce soir va sans nul doute marquer l’esprit des Dakarois. Par Mame Woury THIOUBOU

Régularisation du foirail de Diamaguene : Macky veut un bétail électoral

https://lequotidien.sn En meeting sur le site du foirail de Diamaguène Sicap Mbao, les ministres, Cheikh Oumar Anne et Aly Saleh Diop, sont allés jusqu’à brandir le titre foncier du terrain sur lequel est installé le marché d’échange de bétail dans la région de Dakar. Cela, pour inciter les opérateurs du lieu à approuver un éventuel 3ème mandat pour le Président Macky Sall et voter pour ce dernier. A l’approche de l’élection présidentielle, le camp du pouvoir veut mobiliser des partisans par tous les moyens. Le week-end dernier, les éleveurs du foirail de  Diamaguène Sicap Mbao se sont retrouvés au cours d’une grande mobilisation. A cette rencontre, on a noté la présence de ténors du parti au pouvoir. Parmi lesquels on peut citer les ministres Aly Saleh Diop, ministre de l’Elevage et des productions animales, et Cheikh Oumar Anne, ministre de l’Education nationale.

Ces derniers ne sont pas venus les mains vides, puisque qu’ils avaient dans leurs dossiers, le titre foncier du site du foirail. Quand ils l’ont brandi en l’air, des éleveurs sont tombés en transe et certains ont déclaré valider un 3ème mandat pour le Président Macky Sall.

«Ces gens de l’opposition, s’ils savaient ce qui les attend, ils resteraient dans leur coin et garderaient leur calme. Nous n’attendons que le signal du chef de l’Etat. Si c’est pour être prêts, nous le sommes. Si c’est pour mobiliser, nous le sommes, quel que soit le prix, nous le mettrons pour faire réélire le Président Macky Sall. Aujourd’hui, vous avez ce sésame qui est le titre foncier du site. Beaucoup de personnes lorgnent ce site alors que vous êtes là depuis 1945. Vous n’avez pas eu de papiers. Aujourd’hui, si ce n’était pas Macky Sall, vous n’alliez jamais entrer en possession de ce site», a déclaré le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne. Des propos qui ont rendu hystériques les éleveurs du foirail. Dans une ambiance indescriptible, le ministre de l’Education a poursuivi de manière à inciter ses interlocuteurs à se préparer à un devoir de reconnaissance envers le chef de l’Etat sortant. «Pour le troisième mandat, c’est acquis. Pourquoi c’est acquis ? Parce que le Président a un bilan élogieux. Au vu de toutes les réalisations qui ont été faites. Aujourd’hui, c’est une fierté pour le Sénégal. Même au sein de l’opposition, certains (es) reconnaissent le travail qui a été fait. Alors qu’est-ce qu’ils veulent encore ? Diriger un pays n’est pas donné à n’importe qui et pour reprendre les propos du maire Racine Talla, «nous n’allons jamais laisser des arrivistes, qui n’ont aucune expérience de ce qu’est un Etat, nous mettre dans le pétrin»», a enchaîné le responsable politique dans un brouhaha persistant provenant des éleveurs qui semblaient dans un état second. Il augmente la dose  :  «Ne vous laissez pas distraire par une bande de dormeurs qui ne cherchent qu’à déstabiliser le pays. C’est peine perdue pour eux, nous sommes prêts à les affronter et ce sont les Sénégalais qui feront leur choix.» «Des khalifes généraux ont encouragé Macky et lui ont demandé de continuer son travail» Le ministre de l’Elevage a donné une information de taille. Et c’est pour dire que le chef de l’Etat, «malgré certaines personnes qui essaient de le contester, a reçu la bénédiction des khalifes généraux, qui lui ont demandé de continuer son travail pour le Sénégal. Aujourd’hui, Macky est notre candidat et personne d’autre. Parce que là où nous sommes, il n’y a pas encore de personne qualifiée qui puisse le remplacer à l’heure actuelle». Par Abdou Latif MANSARAY – 

ALY NGOUILLE NDIAYE : «Depuis 1960,la commune de Linguère n’a augmenté de même pas un mètre-carré!»

https://www.dakaractu.com Ayant convié ce week-end les populations de Linguère, particulièrement la jeunesse, à une rencontre d’échanges, Aly Ngouille Ndiaye a évoqué l’une des difficultés les plus pressantes auxquelles sa commune est confrontée. Cette difficulté résulterait, selon lui, de la non-élasticité de ses frontières qui font que Linguère souffre présentement d’un réel problème de terres disponibles. « Depuis 1960, la commune de Linguère n’a augmenté de même pas un mètre-carré. Nous n’avons pas un nombre important de terres disponibles. Nous sommes en train de négocier avec le Président pour l’augmentation de notre commune. Habib Sy avait démarré des négociations. Nous aussi, nous y sommes », dira-t-il substantiellement. Le nouveau ministre de l’agriculture de signaler que cette carence déteint négativement sur les ambitions agricoles affichées par les populations. « Si l’on veut donner à la communalisation intégrale tout son sens, il faudra que toutes les communes soient d’égale dignité (…). Nous avons des projets, plus de 160 sont à l’étude et l’essentiel traite de l’agriculture et de l’élevage. » Aly Ngouille Ndiaye d’évoquer aussi le manque d’eau qui sera résolu, dit-il, en partie par la disponibilité prochaine d’un nouveau forage. « Nul ne peut faire de l’agriculture sans eau. À Linguère, il nous faudra avoir d’autres forages! » Il se félicitera pour finir, de la réussite de la rencontre qui a affiché un cachet populaire  important…

AMS : Le maire de Dabaly,Samba Sall,déclare sa candidature.

https://www.dakaractu.com « Mon objectif c’est de bâtir des territoires porteurs de projets. À cet effet, j’invite tous les maires soucieux du développement de nos collectivités locales à venir nous accompagner dans cette mission », a d’emblée déclaré le plus jeune maire de la région de Kaolack, Samba Sall, maire de la commune de Dabaly (département de Nioro du Rip). Ce dernier veut ainsi bénéficier de la confiance de ses collègues pour le poste de président de l’association des maires du Sénégal (AMS). « Nous allons favoriser la concertation entre les maires pour renforcer les capacités des élus en matière de gestion urbaine; rechercher des stratégies innovantes en matière d’autonomie financière, mettre en place une direction fonctionnelle et diversifier le partenariat et redynamiser la coopération décentralisée ». Pour le maire, « le statut de l’élu doit être finalisé afin de le clarifier une bonne fois pour toutes et protéger par ricochet le premier magistrat de la commune. » « Nous voulons que l’AMS soit une association qui mette en avant le social et qui promeut l’équité territoriale. Je veux bâtir une AMS de tous et une AMS pour tous », a-t-il conclu…

Supposée convocation très prochaine de Ousmane Sonko : «Aucun avis reçu pour le moment…» (Avocat)

https://www.dakaractu.com « En prévision de l’audition prochaine d’oscar sierra-x-tout le personnel du groupe opérationnel de Dakar est consigné dans les cantonnements pour compter du mercredi 02 novembre 2022 jusqu’à nouvel ordre-x-. Les commandants d’unité sont tenus de contrôler la présence effective du personnel placé sous leurs ordres et de respecter strictement les heures de mise en place qui seront définies dans les notes de service établies durant la consigne-x-et fin », ce message radio de la police nationale fuité dans les réseaux sociaux agite à nouveau le débat sur la supposée « convocation imminente » du leader du Pastef Ousmane Sonko par le doyen des juges dans le cadre du dossier qui le lie avec la jeune masseuse Adji Sarr qui l’accuse de viol répétitif. Pour certains, la convocation de Ousmane Sonko par le doyen des juges est retenue le 03 Novembre prochain. Mais du côté de ses avocats l’on rejette en touche ses allégations. Pour un membre du pool d’avocats du président du parti Pastef/ Les patriotes, Ousmane Sonko, pour le moment ils n’ont reçu aucun avis. « Aucun avis reçu pour le moment. On n’est pas encore avisé. Nous n’avons pas reçu d’avis de convocation. Mais on n’émet pas de doute, on attend parce que demain c’est lundi, on ne sait pas si le juge va le faire… », renseigne la robe noire sous le couvert de l’anonymat…

« Plus de rigueur et moins de jugement de valeurs » : La réponse sèche de Ismaela Madior Fall à Amnesty International

« Il a été rapporté par les médias, que faisant face à la presse le vendredi 28 octobre 2022, Mme Agnès CALLAMARD, Secrétaire générale d’Amnesty international a allégué de l’interdiction fréquente et problématique de manifestations au Sénégal, ainsi que de leur traitement par la justice. Fidèle aux idéaux des droits de l’homme et ayant à l’esprit que le respect des libertés de réunion et de manifestation constitue un des piliers fondamentaux d’une société démocratique, notre pays a toujours été attaché à leur exercice effectif, a rapporté un communiqué du Ministère de la Justice. Lequel poursuit : « Toutefois, cet exercice doit s’effectuer dans le respect strict des lois et règlements en vigueur ; ce qui peut justifier une intervention légale et légitime de l’Etat dans certaines circonstances telles que la nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public. Le Sénégal n’a jamais manqué au respect de ces principes comme le démontrent les statistiques relatives à l’exercice des libertés publiques des quatre dernières années avec les pourcentages d’interdiction de manifestation sur la voie publique et de réunions publiques. Ainsi, sur 4828 déclarations reçues, 108 sont interdites, soit, 2,24% en 2018 ; sur 5535 déclarations, 75 sont interdites, soit 1,36% en 2019 ; sur 2516 déclarations, seules 79 sont interdites, soit 4,33% en 2020 dont la hausse était liée aux mesures restrictives, prises par l’autorité dans le cadre de la proclamation de l’état d’urgence le 30 mars 2020 dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19, telles que l’interdiction des réunions et des rassemblements dans certains lieux publics jusqu’au 05 janvier 2021. Une nette tendance baissière a été retrouvée au cours de l’année 2021 avec 45 interdictions, soit 1,95% sur les 6256 déclarations reçues. Il est important de relever que les mesures d’interdiction ont toujours été fondées sur des motifs valables tels que : la nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public ; la nécessité de garantir la libre circulation des personnes et des biens sur les axes routiers stratégiques ; l’exigence de garantir la sécurité des personnes et des biens.

Pour rappel, les forces de défense et de sécurité ne sont mobilisées que pour garantir la jouissance des droits et libertés par la préservation de l’ordre public et la liberté de circulation.

La justice veille au quotidien au respect des droits et libertés individuels. Les citoyens peuvent librement saisir la justice qui veille au respect de la loi par les autorités administratives que sont les préfets. D’ailleurs, l’article 85 de la loi organique relative à la Cour suprême permet au juge des référés, saisi d’une demande justifiée par l’urgence, d’ordonner toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d’une liberté fondamentale à laquelle l’autorité administrative aurait porté une atteinte grave. Les procédures et délais de traitement des dossiers au niveau de la justice font l’objet d’un encadrement efficace et transparent. Il y a lieu de noter qu’après les manifestations de mars 2021, les agents d’exécution des lois ont mené, de manière diligente, des enquêtes sous la direction des Procureurs de la République. Les auteurs des faits récriminés ont été traduits en justice, soit par la voie du flagrant délit sanctionnée par des décisions judiciaires de condamnation ou de relaxe prononcées soit par la voie de l’information judicaire devant les cabinets d’instruction lorsqu’il s’agit d’affaires criminelles. Ces dossiers ouverts, au niveau des cabinets, sont instruits par des magistrats instructeurs sous le contrôle des Chambres d’Accusation. L’instruction menée devrait aboutir à un renvoi en phase de jugement devant des chambres criminelles permanentes ou à un non-lieu lorsque les charges sont insuffisantes. Un système de collecte des données et de suivi des actions judiciaires entreprises est centralisé par le Ministère de la justice, chargé du bon fonctionnement du service public de la justice, socle de l’Etat de Droit. Dès l’interpellation, les auteurs peuvent être assistés par des avocats conformément à la circulaire de politique pénale du Garde des sceaux, Ministre de la Justice, car notre droit pénal est assis sur le respect de la présomption d’innocence. Il est à relever que dans tous les cas ou des agents d’exécution de la loi (policier ou gendarme) ont été mis en cause, l’action publique a été enclenchée aussi bien dans le cadre des violences préélectorales que dans le cadre des manifestations de mars 2021. Pour une meilleure garantie des droits des victimes, le législateur leur donne également la possibilité, à travers les dispositions de l’article 76 du code de procédure pénale (CPP), de porter directement plainte devant le juge d’instruction.

Concernant plus précisément les éventuels cas d’abus de la part des forces de l’ordre, les victimes peuvent sur le fondement de l’article 59 CPP alinéa 3 saisir directement par requête la Chambre d’Accusation.

L’État du Sénégal garantit des réparations pour toutes violations des droits humains après enquêtes impartiales pour traduire les auteurs présumés en jugement, évitant ainsi toute impunité. Par ailleurs la commission d’indemnisation non juridictionnelle est logée à la Cour suprême. S’agissant des allégations de recours excessifs à la force, il y a lieu de relever que les pratiques, pour l’essentiel, sont conformes aux principes de base régissant le recours à la force par les agents d’exécution des lois. Les rares manquements sont déférés devant les autorités judiciaires ; lesquelles apprécient souverainement les faits. En définitive, les commentaires portés sur les cas de saisine ou d’enquêtes au Sénégal par Amnesty International dénotent une ignorance totale du système judiciaire au service des justiciables et des acteurs économiques. Le gouvernement condamne fermement l’accusation grave et non prouvée selon laquelle 13 des 14 morts, tués lors des manifestations de mars 2021, l’ont été par les forces de l’ordre et se réserve le droit d’user des voies appropriées pour le rétablissement de la vérité. Nous invitons l’ONG Amnesty international à faire preuve de rigueur dans sa méthodologie de travail et de s’abstenir de faire des jugements de valeur susceptibles de semer la confusion dans l’esprit du public et de l’opinion publique internationale.Dakar, le 30 octobre 2022″

MAMADOU DIOUF : «CETTE QUESTION A ETE DEFINITIVEMENT REGLEE PAR LES RESULTATS DES DERNIERES LEGISLATIVES»

https://www.sudquotidien.sn Le Professeur d’Histoire à l’université de Columbia aux Etats Unis, Mamadou Diouf, estime que le débat sur une éventuelle 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, alimenté de plus en plus par ses partisans est un non-événement.

Selon le Professeur d’Histoire à l’université de Columbia aux Etats Unis, Mamadou Diouf, la question de la 3ème candidature du Président Macky Sall en 2024 a été définitivement réglée par les résultats issus des élections législatives du 31 juillet dernier. Invité du jour de l’émission objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 30 octobre, l’historien sénégalais vivant aux États Unis a indiqué que le débat en cours sur cette éventuelle 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat est un non-événement.

Le Professeur d’Histoire à l’université de Columbia aux Etats Unis, Mamadou Diouf, estime que le débat sur une éventuelle 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, alimenté de plus en plus par ses partisans est un non-événement. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 30 octobre, l’ancien Maître assistant  d’histoire  moderne et contemporaine à  l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (en 1989)  a indiqué que cette question de la troisième candidature du Président a été définitivement réglée par les résultats issus des élections législatives du 31 juillet dernier. « Ceux qui poussent Macky à se présenter disent que c’est le deuxième quinquennat et ceux qui sont contre disent que c’est un troisième mandat et, la Constitution ne permet pas justement ce 3e mandat. Mais, rappelez-vous que je vous avais dit que les élections législatives vont effectivement, être une occasion où les Sénégalais vont dire clairement, je ne dis pas seulement au Président Macky Sall mais à tous ceux qui font du bruit autour de la possibilité de sa candidature en 2024, que ça ce n’est pas possible. Les Sénégalais ont effectivement fait ça en votant pour une Assemblée nationale où l’opposition et le pouvoir sont presque à égalité des sièges. Donc, cette question a été définitivement réglée par les résultats de ces élections», a souligné le Pr Mamadou Diouf. Avant de faire remarquer dans la foulée  : « Ce 3ème mandat est une idée qui ne devrait même pas être débattu, parce que c’est réglé par la Constitution sénégalaise. Tous ceux qui, se sont targués d’avoir participé à la rédaction de cette Constitution ont tous répété jusqu’à maintenant, qu’un 3ème mandat était impossible. D’ailleurs, on a aujourd’hui d’anciens Premiers ministres, d’anciens ministres mais aussi des ministres actuels même s’ils ne le disent pas très clairement, qui sont d’avis que le 3ème mandat est impossible  ». Poursuivant son argumentaire sur ce débat, l’historien sénégalais, titulaire de la chaire Leiner family d’études africaines et directeur de l’Institut d’études africaines de l’Université Columbia à New York, a ainsi tenu à prévenir que le Sénégal va plonger dans une crise en cas de 3ème candidature pour l’actuel chef de l’Etat. « Pour matérialiser cette idée de 3e mandat, il va bien falloir au moins qu’une institution décide que c’était possible parce que la Constitution lue, d’une certaine manière, dit que c’est impossible. Dans ce cas, il faut changer la Constitution. Mais, la question est de savoir si le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr) dispose d’une majorité à l’Assemblée pour amender cette Constitution».

PR MAMADOU DIOUF SUR L’AVENIR POLITIQUE D’AMINATA TOURE – « Elle va être candidate en 2024 parce que (…) on ne peut pas avoir une alliance Aminata Touré-Sonko »

Par ailleurs, interpellé par notre confrère Baye Oumar Guèye sur l’avenir politique de l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, qui a démissionné du groupe parlementaire de la majorité après la mise à l’écart de sa candidature pour la présidence de l’Assemblée nationale par le Président Sall, le Pr Mamadou Diouf a indiqué qu’elle sera candidate en 2024. « Mme Aminata Touré est une politicienne assez extraordinaire. Son avenir politique est très clair. Qu’on soit d’accord avec elle ou non. Et, je pense qu’au moins dans une certaine mesure, elle a constamment montré la trajectoire qu’elle dégageait pour elle-même. C’est une politicienne, une politicienne ambitieuse qui se bat pour ses ambitions, qui se bat pour ses idées et qui va effectivement se trouver dans les jeux politiques. Probablement, elle va être candidate en 2024, parce que si elle s’allie, si vous voulez avec le représentant le plus important de l’opposition, elle ne peut être qu’en 3e ou 4e position  », a-t-il affirmé. Avant d’insister  : «  Je veux dire, on ne peut pas avoir une alliance Aminata Touré Ousmane Sonko où c’est Aminata Touré qui dirige ça, c’est très clair. Donc, elle ne peut que, peut-être, rassembler les gens avec qui elle était et une partie des gens de l’opposition, c’est possible. Mais aujourd’hui elle doit se constituer, comme on dit, une base, une base politique pas en termes de petit espace avec un maire ou député, mais une vraie base nationale. Elle doit se construire maintenant une identité politique mais une identité politique qui la sorte de là où elle vient. Pour moi, c’est ça qui est le plus important » Nando Cabral GOMIS

Contrat d’armement de 45 milliards : «Il n’y a rien d’illégal dans ce qui a été fait…»,(Alioune Ndoye)

https://senego.com Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition Ecologique, Alioune Ndoye a apporté des précisions sur l’affaire du contrat d’armement de 45 milliards de F Cfa entre l’Etat du Sénégal et un nigérien, « Petit Boubé ». Selon lui, il n’y a rien d’illégal dans ce qui a été fait. Pour Alioune Ndoye, il est même gênant de parler de scandale ! Un scandale, c’est quand on fait des choses qui sont anormales. « Aujourd’hui, ce dossier, jusqu’à preuve du contraire, il n’y a rien d’illégal dans ce qui est fait. C’est une offre faite au gouvernement du Sénégal qui l’a apprécié par les structures compétente et qui va essayer d’équiper les forces de défenses et sécurité rattachés au ministère de l’Environnement« , a expliqué le ministre de l’environnement dans l’émission « Grand Jury » sur la Rfm. « Ce n’est pas pour rien que ce contrat est contresigné par le ministère des Finances parce que ça touche au budget, étalé sur plusieurs années. Donc, c’est de façon classique, naturelle et légale. J’aimerais que nous ayons, un peu plus de défense de nos concitoyens, quand il s’agit de la défense des intérêts mais ne pas être tout de suite des porte-voix d’intérêts occultes« , ajoute-t-il.

3e mandat : Alioune Ndoye qualifie les membres de la société civile de «pyromanes»

https://www.xibaaru.sn Alioune Ndoye qualifie les membres de la société civile organisés autour de l’initiative « Jaam a gen » contre un 3e mandat de « pyromanes » qui veulent déstabiliser le pays. « Vous avez vu ceux qui sont autour de la table ? Moi, je dis ceux-là, ils travaillent pour qui ? Eux, ils sont au service de leurs employeurs, nous, nos employeurs, c’est le peuple sénégalais. Comment venir ici nous dire que si le Conseil constitutionnel du Sénégal, demain, valide quelque chose, le pays devrait être en feu ? Ceux-là sont des pyromanes, de mon point de vue. Et pour être très clair, ils sont des pyromanes, parce qu’ils appellent à cela. Ils sont en train d’essayer de formater la conscience publique sénégalaise vers cela. Et cela n’est pas acceptable. Il faut qu’ils respectent les Sénégalais dans leur liberté », a analysé le ministre de l’Environnement invité du « Grand Jury » de la Rfm. Le socialiste, selon Seneweb, pense que ces personnes qui se disent de la société civile sont parrainées par des lobbys avec de mauvaises intentions. « Nous sommes un peuple libre. Ce n’est pas quelques individus, parce qu’ils sont là, porteurs de lobbyistes, qui doivent orienter la pensée, les décisions sénégalaises. Toutes ces organisations de ce type, nous devons nous interroger à savoir sur quelle base elles sont ici, quel est leur mobile, pourquoi vouloir nos petits États, toujours les maintenir dans ces conflits internes qui déstabilisent ces États. Je trouve que ce n’est pas acceptable ».

Violents affrontements à Thicky/Les témoignages des blessés à l’hôpital de Grand Mbour : Fatou Dione annonce une plainte contre Ousmane Sonko.

https://www.dakaractu.com Une équipe de Dakaractu Mbour s’est rendue à l’hôpital de Grand Mbour où plusieurs blessés ont été évacués, après les vives altercations notées dans la commune de Diass. Sur place, des blessés du village de Thicky sont revenus sur les événements tragiques lors du passage du convoi d’Ousmane Sonko dans la localité. L’équipe n’a toutefois pas trouvé sur les lieux, les blessés appartenant au cortège de Pastef. Les images témoignent de la violence des affrontements. Certains ont fait usage d’armes blanches, d’où l’ampleur des dégâts corporels. Trouvée au niveau de l’hôpital de Grand Mbour, la coordinatrice locale de l’Apr, Fatou Dione, qui a eu la malchance de voir son domicile complètement vandalisé, a décidé de déposer une plainte contre Ousmane Sonko… (Vidéo)

Attaque à Tchiky : Massaly demande que Sonko et sa bande soient mises hors d’état de nuire

https://www.xibaaru.sn Mouhamadou Lamine Massaly réagit aux événements malheureux qui ont émaillé, ce dimanche, le cortège d’Ousmane Sonko à Tchiky (Commune de Diass, dép.Mbour). A en croire le Président du parti Union Pour une Nouvelle République (UNR), il temps d’arrêter ces semeurs de bordel. « Ce qui se passe actuellement au Sénégal est déplorable. Ousmane Sonko et sa bande de voyous doivent être mis hors d’état de nuire. Il faut qu’il arrête de semer le bordel dans le pays. Voilà un homme martial, assoifé de sang qui pense que le pouvoir s’acquiert par l’usage de la violence. Il a violé la jeune fille Adja Raby Sarr et cela ne suffit pas. Maintenant, il veut installer l’instabilité dans le pays », assène Massaly. Le jeune politicien interpelle le Président Macky Sall :  »L’Etat doit rester fort face à ses agresseurs. Rien ne doit être de trop pour contrer ces pourfendeurs de notre République ».

Scandale des armes : Alioune Ndoye traque la taupe

https://www.xibaaru.sn Le contrat d’armement de 45 milliards de F CFA entre l’Etat du Sénégal et un présumé trafiquant nigérien, « Petit Boubé » s’est fait dans les règles de l’art, selon Alioune Ndoye, invité du Grand Jury de la RFM. « C’est une transaction normale, naturelle et légale », estime le ministre de l’Environnement. La priorité pour le Maire du Plateau dans ce dossier, c’est de débusquer le responsable de la fuite. « Forcément, l’Etat dans ces différentes strates doit faire son travail. Dans d’autres pays, quand vous sortez des documents qui ne sont pas encore déclassifiés, vous savez ce que vous risquez face aux lois du pays », dit-il. Alioune Ndoye réclame une enquête pour découvrir l’identité de cette taupe qui a divulgué des documents non classifiés. Le successeur de Abdou Karim Sall a, par ailleurs, défendu le gouvernement et la légalité de cette transaction . « Il n’y a rien d’illégal dans ce qui a été fait. Et il est même gênant de parler de scandale ! Un scandale, c’est quand on fait des choses qui sont anormales. Aujourd’hui, ce dossier, jusqu’à preuve du contraire, il n’y a rien d’illégal dans ce qui est fait. C’est une offre faite au gouvernement du Sénégal qui l’a apprécié par les structures compétentes et qui va essayer d’équiper les forces de défenses et sécurité rattachés au ministère de l’Environnement. Ce n’est pas pour rien que ce contrat est contresigné par le ministère des Finances parce que ça touche au budget, étalé sur plusieurs années. Donc, c’est de façon classique, naturelle et légale. J’aimerais que nous ayons, un peu plus de défense de nos concitoyens, quand il s’agit de la défense des intérêts mais ne pas être tout de suite des porte-voix d’intérêts occultes », explique le ministre.

Présidentielle 2024 : « le Sénégalais aux 3 repas tronqués », Abdourahmane Diouf,candidat officiellement

https://www.leral.net El Hadji Abdourahmane Diouf du parti Awalé, 52 ans, est candidat à l’élection présidentielle sénégalaise de 2024. Il l’a fait savoir à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de leur parti, ce 30 Octobre 2022. « Ce fut une année d’action. Une année de terrain, une année de travail. Une année de convivialité. Une année de prospection. C’est l’occasion pour moi de féliciter et d’encourager tous nos militants, les Jambars, et nos sympathisants. Les efforts consentis sont réels. Ils sont reconnus. Mais le plus dur est à venir.

Mais aussi, le meilleur est à venir », a-t-il dit avant de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.

« Je suis candidat parce que je suis un enfant des rêves grandioses avortées en cours de chemin et qui aimerais retrouver un peu plus d’ambition pour son pays. Je suis candidat parce que je se suis un homme des illusions perdues, pour son pays. Je suis le sénégalais des ajustements structurels. Je suis le sénégalais de la privatisation des services sociaux de base », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « je suis candidat parce que je suis le sénégalais du déclin de la qualité de l’enseignement, à tous les échelons. Je suis le sénégalais aux trois repas tronqués, sans souveraineté alimentaire. Je suis le sénégalais des inondations sans solutions structurelles sérieuses, le sénégalais nourri à l’eau de robinet avec une potabilité douteuse, le sénégalais dont l’extraversion de l’économie vit dans l’illusion de la richesse, le sénégalais locataire sans rêve réaliste de propriété ». Évoquant toujours les raisons qui l’ont poussé à se présenter aux prochaines élections, il a écrit :  « je suis aussi candidat parce que je vous suis redevable, je suis un enfant de quelques promesses tenues, un enfant de l’école publique gratuite, un enfant des enseignants vertueux, seigneurs de la République, qui m’ont donné le goût du savoir, un enfant des daaras rigoureux qui vous inculquent la science et la rectitude morale, un enfant des indépendances qui aimerait remettre les choses à l’endroit ».

Fronde à l’APR : Des militants entrent en rébellion contre Macky

http://www.walf-groupe.com Frustrés de leurs responsables locaux qu’ils ont décidé de ne plus considérer comme interlocuteurs, des jeunes de l’Alliance pour la république (Apr) de Pikine ont fait, hier, face à la presse pour dénoncer l’oubli de leur département par leur mentor Macky Sall qui selon eux depuis son accession au pouvoir les a ignorés royalement. «Il a été constaté pour le déplorer que les décisions du président Macky Sall envers le département sont incompréhensibles, inélégantes et traduisent un manque de considération sans commune mesure. En effet, cette jeunesse qui a tout donné à l’Apr est méprisée. Pis, sa dignité est bafouée», se désole Serigne Issa Diop leur porte-parole du jour membre de la Cojer de Pikine-Ouest. Exprimant encore leur déception, M. Diop ajoute qu’il «est frustrant, voire écœurant de constater des départements moins importants sur le plan politique et qui n’ont gagné ni les locales encore moins les législatives se voient octroyer quatre directions générales. Alors que Pikine ne bénéficie de rien». Parlant des renouvellements et des perspectives de la présidentielle, Serigne Issa Diop émet des réserves. «Les gens ont faim et se soucient plutôt de quoi manger que des affaires politico politiciennes. Ils n’ont pas le temps aux opérations de vente de cartes de membre du parti. En tout cas, cette vente de cartes ne nous enchante pas. Ce qui nous préoccupe, c’est la cherté de la vie, de trouver des emplois. C’est pourquoi, nous demandons au président de la République de recevoir la jeunesse de Pikine qui a en marre de voir des retraités promus aux postes de responsabilités».Théodore SEMEDO

Malick Gakou : « Macky Sall a tué Kaolack ».

https://www.dakaractu.com De passage à Kaolack dans le cadre d’une rencontre de ralliement organisée par le docteur Gallo Sow (un ex-militant de l’Apr qui a rejoint le Grand Parti), Malick Gakou a peint un tableau très sombre de la situation actuelle du pays. Selon lui, tout devrait quitter du bassin arachidier pour amorcer une bonne croissance économique mais tel n’est pas le cas. « Je voudrais dire aux populations de Kaolack, en février 2024, je serai le prochain président du Sénégal. Je serai le prochain président qui va changer le Sénégal. Et personne ne peut changer le Sénégal sans changer Kaolack puisque nous le savons, rien de beau ne peut se construire dans ce pays sans les kaolackois…Comment ne pas comprendre la nécessité de faire de l’agriculture le moteur de la croissance inclusive du Sénégal. Vous entendez très souvent le gouvernement du président Macky se glorifier d’une croissance économique extrêmement positive mais la croissance si elle est recentrée autour de paramètres économiques qui ne sont pas avec un niveau d’employabilité et de perméabilité des revenus au service de la majorité, cette croissance ne sert absolument à rien du tout. La croissance dont il est question ici c’est cette croissance là qui trouve sa substance dans le fondement de l’économie sénégalaise et ce fondement est l’agriculture et l’agriculture c’est ici à Kaolack… » Malick Gakou d’enfoncer le clou : « C’est la raison pour laquelle, le Sénégal de demain ce sera le Sénégal agricole ou ne sera pas. Le Sénégal des grands rendez-vous, ce sera le Sénégal agricole, de la transformation industrielle, de l’industrialisation qui ne peut passer que par la prise en charge de cette préoccupation fondamentale…De ne ménager aucun effort afin de remettre kaolack à sa vraie place dans les grands paradigmes du développement économique et social de notre pays… Oui c’est Kaolack qui est au cœur du Sénégal… Le Sénégal a mal de Kaolack, kaolack a mal du Sénégal parce que Macky Sall a tué Kaolack ».

Sargal Macky Sall des éleveurs/Cheikh O. Anne : «Le président est un homme soucieux de l’équité sociale»

https://www.leral.net Les éleveurs du Sénégal ont désormais obtenu leur titre foncier pour le Foirail de Diamaguène. Ce, grâce au président de la république, Macky Sall et au ministre Cheikh Oumar Anne. Ce dernier, lors du grand meeting Sargal a tenu un discours pour manifester sa satisfaction. «Le Daaral Foirail de Diamaguène existe depuis 1946. Les trois présidents de la République qui se sont succédé n’ont rien fait pour que cela soit votre propriété. Le Président Macky Sall vient de vous l’octroyer avec un titre foncier. Il est votre ami et ami de l’élevage. Beaucoup de projets gouvernementaux n’ont pu voir le jour à Dakar à cause d’un manque de terre. C’est un homme soucieux de l’équité sociale et il en a fait son combat de tous les jours. Je remercie aussi l’ensemble des responsables qui se sont impliqués pour rendre cela possible. Les éleveurs sont des gens dignes de confiance qui méritent d’être accompagnés», a déclaré le ministre de l’Education nationale.

Souleymane Ndiaye, BBY : «Les caprices de l’opposition s’expliquent par un manque d’offre politique sérieuse»

https://www.leral.net Certains opposants en mal de programme et de cohérence, utilisent ces jours-ci, le 3e mandat, en ressuscitant le fameux film du compatriote Sembene Ousmane, « Le mandat ». Comme Ibrahima Dieng, le personnage, ils masquent leurs concussions et turpitudes en se servant eux aussi du « mandat ». Et l’on assiste, comme un retour de miroir, à des hommes ou femmes politiques sans programme ni popularité, agiter « le 3e mandat ». Sauf que ces acteurs là sont nuls et le cadre de leurs décors, sans cohérence ni harmonie. Tout ce que l’on en sait, c’est qu’il faut marier la couleur et le temps : Couleur Jaccuzi d’une part, et un top chrono qui se déclenche à 9h 26 d’autre part ! En outre, c’est l’heure d’inviter plus sérieusement cette frange de personnes qui, honteusement, utilisent le manteau de la société civile, pour jouer aux émissaires de certains opposants, incapables de présenter aux Sénégalais une meilleure offre politique. Ces gens-là aboient, cherchent à faire peur, se donnent des rôles. Pauvres prétentieux ! Un homme politique sérieux doit chercher à convaincre à force d’arguments, sur la base d’un programme sérieux, au lieu d’adopter comme seule posture et pour seule arme, le dénigrement de personnes qui, eux, détiennent la légitimité populaire émanant des urnes.

Cette frustration qu’ils digèrent que difficilement, témoigne de leur manque de respect du suffrage d’une majorité des Sénégalais, auxquels, ils cherchent désespérément à se substituer, en brandissant des menaces qui cachent mal leur inaptitudes à formuler un meilleur programme.

Quand un leader qui veut se faire respecter, ment au peuple, en disant qu’il est capable, en tant que député d’apporter des mesures destinées à relever des défis inhérents à l’économie mondiale sans en contrôler les leviers, il n’y a pas pire escroquerie politique. Ces messieurs ne veulent pas voir, encore moins admettre les pertinentes mesures prises par son Excellence le Président Macky Sall, en faveur de la lutte contre les inégalités sociales et qui ont été renforcées depuis la Covid-19, malgré le contexte de crise mondiale. Quand on n’est pas capable de contre-argumenter dans un débat d’idées et de gens cultivés, ce n’est pas une raison, pour autant, verser dans l’arrogance et la cécité volontaire. N’empêche, on ne pourra pas arrêter la mer avec ses maigres bras, surtout quand on n’a pas les épaules.

Un mot à notre camarade Alioune Tine :  » Reviens à la sérénité Alioune ! »

Je suis au regret de devoir déroger à une règle que je me suis imposé depuis le temps que je partage l’espace public avec des hommes et des femmes dont je suis parfois loin d’avoir les mêmes vues et opinions dans le débat politique ; mais que j’ai toujours traité avec respect et courtoisie . Je pense en toute sincerité que c’est ça qui correspond à notre devoir et à nos responsabilités . C’est aussi ce qui sied en particulier dans une societé comme la nôtre où « le vivre ensemble » a été élevé en  » art de vivre  » ; Ce qui en fait le charme et la notorité à travers le monde . Rappeler à cet égard que ce n’est pas un hasard si nos  » lions  » du football qui nous valent grande fierté en Afrique et dans le monde sont nommés « Lions de la Téranga » « Teral  » est la racine du mot « teranga  » ; Or « teral  » renvoie moins à ce qu’on donne quà la maniere de se tenir et de tenir l’autre . Le vis à vis .

C’est sur ce socle que s’est construite notre personalité culturelle de base qui structure notre comportement vis à vis des autres , y compris ceux avec qui on est en désaccord en politique .

C’est une des raisons pour lesquelles nous nous sommes toujours abstenus de glisser du terrain de l’adversité politique vers celui de la haine politique . Le doyen Amath Dansokho aimait à rappeler à cet égard , dans les moments d’agitation ,  » Qu’on est en politique . Pas en guerre de réligion  » ! Surtout dans un monde oû les lignes de démarcation au plan idéologique ont depuis longtemps perdu de leur réalité . Des pays gouvernés par des partis communistes sont devenus les champions d’un capitalisme triomphant à travers le monde . Ceux de ma génération décodent sans peine ce langage . Tout cela pour dire que c’est la mort dans l’âme que je m’adresse personnellement à Monsieur Alioune Tine pour lui dire qu’à défaut d’ une retraite bien meritée sur le terrain qu’il s’est choisi de l’activisme « droit de l’hommiste  » pour mettre sa notoriété au service de la paix et du développement social de ce pays , qu’au moins il se ressaisisse pour arrêter le mauvais spectacle qu’il est en train de produire devant des jeunes dont la majorité ont l’age de nos petits enfants . Je te dis en toute amitié Alioune que ta dernière sortie n’est pas bonne ! Elle est mauvaise .!

Le spectacle d’un commando amené par toi même entouré de jeunes ayant pour l’essentiel l’âge de tes enfants et neveux n’est pas du tout gratifiant après le parcours qui a été le tien .

C’est à croire que vous vous trompez lourdement d’epoque et de contexte . Tous les pays , y compris le nôtre à un moment donné , où les crises que vous décrivez se sont produites , c’est suite à des tentatives de tripatouillage de la constitution pour se donner droit à un ou des mandats . Ce qui , à notre connaissance , n’est pas le cas aujourd’hui au Sénégal . Il est curieux , sur ce sujet , que vous apparaissez comme représentant de l’aile ultra radicale de l’extrême opposition radicale lorsqu’on sait que des figures représentatives de cette opposition que vous connaissez très bien ont été les premiers à reconnaitre en lieu et place de la cours constitutionnelle non saisie sur la question , la légalité d’une éventuelle candidature du Président Macky Sall … De quoi tu te mêles Alioune pour t’exciter autant sur un sujet dont les concernés eux mêmes c’est à dire les potentiels concurrents à une éventuelle candidature du leader de la majorite ne font pas état. ?

Mieux ils en ont déjà reconnu la légalité .

En quoi devrais tu être  » plus royaliste que le roi  » au point d’ offrir ta poitrine à la rue et ton corps au sacrifice suprême dans un combat qui n’est pas censé être le tien . En tous cas , pas dans les termes où vous le posez . Ce n’est pas à toi , sensé enseigner les droits de l’homme que je dois apprendre que si les constitutions ont été crées par les hommes et la démocratie instituée dans les pays civilisés , c’est précisément pour que les nécessaires conflits qui traversent les communautés humaines puissent trouver un règlement qui protège les citoyens , surtout les plus vulnérables , contre des solutions de violence . L’enjeu majeur de la démocratie , c’est de trouver une issue pacifique aux contradictions des groupes politiques , sous l’arbitrage d’ institutions qualifiées pour le faire et en définitive par le peuple souverain à travers les urnes . Or tout le monde sait , dans le cas d’espace , ni tes enfants , ni les enfants de ceux dont tu sembles défendre les intérêts politiques ne seraient sur la ligne de front si tu arrivais à « chauffer  » la rue comme tu le promets …. C’est là que se trouve tout le sens des combats héroïques des femmes et des hommes de notre générations et de celles qui nous ont précédées , combats menés et gagnés aux prix d’énormes sacrifices que tu es bien placé pour apprendre à ceux qui , autour de toi , croient en toute naïveté et ignorance que l’histoire politique et des combats démocratiques commence avec eux dans ce pays . Tu devrais être parmi ceux qui leur apprennent que les droits et libertés actuels dont ils jouissent au point d’en abuser de plus en plus , il y a des hommes et des femmes qu’ils désignent aujourd’hui en ennemis qui en ont été parmi les acteurs majeurs . Défendre la paix , c’est avant tout défendre l’état de droit incarné par les institutions de la république et le recours aux urnes comme lieu sacré d’expression de la volonté populaire …..

Je trouve triste Alioune que ce soit les jeunes cadres de notre majorité Moussa Sow et Birame Faye qui vous le rappellent .

Reviens au calme et à la sérénité . C’est sur le terrain des contributions constructives que notre génération est attendue . Les défis de notre époque et de nos pays sont autrement plus sérieux qui appelent des solutions de lucidité et de sérénité . Henri kissinger livre une belle leçon de sagesse aux dirigeants et acteurs publics de notre époque lorsqu il écrit :  » Retenons que l’ere des satisfactions absolues est révolue . On est aujoudhui dans le temps des insatisfactions pondérées  » Ta place , cher ami , n’est pas dans la rue . Les solutions de rue n’ont jamais apporté rien de bon. Je te dis en toute amitié que tu n’as pas le droit d’être porteur d’un discours de nature à jeter les germes de la violence au Sénégal .Abdou Fall,Ancien Ministre d’etat,Président Mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawle,Membre du Sen de l’Apr .

L’association des femmes handicapées réclament la nomination de Habib Niang au Président Macky Sall.

Depuis les élections législatives le président Habib Niang responsable politique de l’Apr avait gelé ses activités. Une sorte de retraite pour faite une introspection et évaluer le travail qu’ils avaient abattu jusqu’aux législatives. Le Samedi dernier, Mr Niang a repris officiellement ses activités sociales et politiques. Et pour marquer cela, il a procédé à une remise de fournitures et de kits scolaires à l’association des femmes handicapées. Ce geste d’une haute portée n’est pas la première fois. Car à chaque rentrée scolaire Habib Niang donne des fournitures et kits scolaires à ses militants et sympathisants dont l’association des femmes handicapées. C’est pourquoi la présidente de l’association des femmes vivants avec un handicap madame Mariama Sarr, a exprimé devant l’assistance leur reconnaissance envers le président Habib Niang. » Tout le monde connaît la situation des personnes handicapées. Car nous sommes délaissées et souvent les politiques nous utilisent. Mais depuis que nous avons fait la connaissance du président Habib Niang, tous nos maux sont guéris. Fini la mandicité grâce à M. Niang. Aujourd’hui, nous nous sentons comme des personnes à part entière, grâce aux financements et formations dont nous avons bénéficiés ». Poursuivant elle interpelle le Président Macky Sall,  » ces fournitures et kits scolaires que nous recevons aujourd’hui n’est pas la première fois c’est comme ça à chaque rentrée des classes et pour tous les événements. Alors nous demandons au Président Macky Sall de nommer notre leader car c’est un travailleur et il est toujours au chevet des populations surtout des plus démunies, comme nous les handicapées ». A la suite de la présidente des femmes handicapées, le président Habib Niang a à son tour pris la parole d’abord pour présenter ses condoléances à un membre de l’association des femmes handicapées décédé avant de les encourager et les exhorter à ne point se laisser distraire. « Depuis les législatives nous nous sommes pas vu, et vous comprendrez aisément que c’était tout à fait normal de faire un break pour amorcer le futur. Cette rencontre de cet après-midi, est un moment de retrouvailles, mais aussi un moment de revoir ensemble la stratégie à adopter pour l’avenir. Sachez mon engagement envers les populations est sans faille. Je soutiens par la même occasion les actions du Président de la République Macky Sall, dans la cité du Rails. La seule chose que J’attend de vous c’est d’être discipliné mais surtout que personne ne vous déroute de votre trajectoire » Cette remise de matériel scolaire est une tradition depuis 6 ans que le leader apériste de la zone Nord fait chaque année pour ses militants. « Ces kits scolaires que nous allons distribuer à nos militant (3 800 cahiers, 500 stylos, 250 protèges, 500 sachets de craie, 118 kits géométrique), entre dans le cadre de notre programme scolaire  » du primaire à l’université » et depuis 6ans nous le faisons. Malgré la situation économique mondiale du à la guerre en Ukraine. Mais nous ne pouvons pas ne pas soutenir nos militants pour la rentrée scolaire qui est un véritable casse-tête pour les parents d’élèves ». Avant la fin de la cérémonie Habib Niang a annoncé une visite des khalifes généraux pour recueillir leurs prières, car une nouvelle étape vient de s’ouvrir et un nouveau dynamique dans la stratégie et la démarche.

Sur sa table depuis le 5 octobre : La nouvelle requête des avocats de Ousmane Sonko au Doyen des juges

Les avocats de Ousmane Sonko, inculpé sous le régime du contrôle judiciaire pour viol et menaces de mort, ont adressé au Doyen des juges, une nouvelle lettre depuis le 5 octobre dernier. Selon « Libération », la correspondance adressée par les avocats de Ousmane Sonko au Doyen des juges, a pour objet la demande d’audition de témoins. Me Bamba Cissé et Cie, en prévision de l’audition au fond de monsieur Ousmane Sonko, sollicitent la convocation de Baye Mbaye Niass dit Mc Niass, Mamadou Mamour Diallo et de la nommée Mme Tall. «En ce qui concerne le premier, il a déclaré publiquement dans l’extrait vidéo joint, que la nommée Adji Sarr s’est confiée à lui relativement aux faits de la cause et estime être en mesure de faire des révélations importantes menant à la manifestation de la vérité. S’agissant du nommé Mamadou Mamour Diallo, il a, dans un autre extrait vidéo joint, entretenu des discussions soutenues avec la nommé Adji Sarr, ce qui recoupe la déposition du sieur Coulibaly, époux de l’inculpée Ndèye Khady Ndiaye, qui avait déclaré devant le juge d’instruction, avoir entendu la dame Adil Sarr dire que c’est le chauffeur de monsieur Mamadou Mamour Diallo qui était venu à la porte du salon Sweet beauty la prendre, la nuit des faits supposés. Enfin, Mme Tall qui avait hébergé Adii Sarr, a aussi révélé publiquement, s’être entretenue avec la susnommée sur les faits supposés reprochés à notre client», ont-ils écrit dans leur requête. Les avocats de Ousmane Sonko estiment que ces dépositions sont «capitales pour la manifestation de la vérité, comme il en est de celle de l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, qui, lui-même, a aussi dans un extrait vidéo, déclaré attendre votre (doyen des juges) convocation ».iGFM

Karim Wade et Khalifa Sall,la peur d’être candidat Par Madiambal

A l’issue de la réunion du Conseil des ministres du 29 septembre 2022, le Président Macky Sall avait demandé à son ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, d’examiner les conditions qui permettraient à certaines personnalités politiques de se faire réadmettre dans le corps électoral, après leur radiation pour cause de condamnations judiciaires. Tout le monde voyait à travers une telle initiative, un souci de la réhabilitation politique de Karim Meïssa Wade et de Khalifa Ababacar Sall. Le communiqué du gouvernement précisait que «le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Justice de lui faire des propositions dans les délais les plus rapides». Plus d’un mois après, le projet semble être coincé car les modalités de sa mise en œuvre divisent les différentes parties. En effet, le gouvernement semble vouloir privilégier la voie de l’adoption d’une loi d’amnistie alors que les camps de Karim Meïssa Wade et de Khalifa Ababacar Sall disent refuser une telle formule. Au bout du compte, on réalise que si Karim Wade et Khalifa Sall déclinent la proposition, c’est qu’en réalité ils ne souhaitent pas tant se porter candidats.

Le caprice assez égoïste de Karim Wade

Des franges du Parti démocratique sénégalais (Pds), qui parleraient au nom de Karim Wade, affirment que le fils du Président Wade, condamné le 23 mars 2015, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), rejette l’offre d’une amnistie et continue d’exiger la révision du procès, au motif que Karim Wade avait été mal jugé par une juridiction du reste «illégale». Cette prétention ne manque pas de sens, du point de vue politique. En cas de réouverture du procès de Karim Wade, les compteurs seraient en quelque sorte remis à zéro et le candidat, jusqu’ici virtuel du Pds, pourra aller devant les électeurs en leur disant qu’il reste toujours présumé innocent, tandis qu’une loi d’amnistie laisserait toujours le sentiment d’une certaine culpabilité effacée par une volonté d’amnésie ou d’oubli collectif. D’autres analystes ont pu voir en l’attitude de Karim Wade, un caprice mal placé, surtout que le rapport de forces politiques ne lui permettrait nullement d’imposer la marche à suivre. Cela a d’ailleurs suscité des objections au sein même du Pds, où des responsables ont exprimé leur agacement ou un ras-le-bol devant l’insistance de Karim Wade à préférer une révision du procès ; une perspective qui, au demeurant, resterait hypothétique et se révélerait un couteau à double tranchant car nul ne saurait préjuger de l’issue finale d’un nouveau procès. Karim Wade trouverait un autre intérêt strictement personnel à la révision de son procès ou mieux, dans une décision finale de relaxe en sa faveur. Cela lui permettrait d’avoir les coudées franches et de garder une image immaculée pour mieux s’occuper directement de ses activités dans le monde de la finance, qu’il développe notamment à Doha, à Kigali et à Kinshasa. On se demande même si Karim Wade ne préférerait pas une telle activité plutôt que de revenir de son exil doré au Qatar pour faire de la politique au Sénégal avec tous ses aléas et inconforts. Avec une facilité déconcertante, Karim Wade menace, par le truchement de ses thuriféraires, de démissionner même du Pds si son parti s’associait à l’idée de voter une loi d’amnistie. C’est dire… La demande de Karim Wade apparaît plus personnelle et égoïste qu’une démarche politique et manquerait d’altruisme. En effet, il semble n’avoir cure du sort de ses co-accusés (Bibo Bourgi et autres) qui, eux, devraient sans doute être heureux de se voir amnistiés afin de pouvoir tourner une mauvaise page et passer à autre chose. Aussi, il apparaît incohérent que Karim Wade, qui trouve la Crei illégale et rejette ses jugements, continue de demander une réouverture du procès devant la même juridiction. Certes dans ces colonnes, nous n’avons eu de cesse de relever nos réserves pour ne pas dire notre appréciation négative des règles qui organisent la Crei, qui ne garantissent absolument pas un «procès juste et équitable». C’est non seulement dans le sens où le principe du fardeau de la preuve reste imposé aux accusés, mais aussi l’absence dans le dispositif, d’un second degré de juridiction pour recevoir d’éventuels appels formés par les parties, tous travers apparaissant comme non conformes à une bonne distribution de la Justice («Pour une réforme de la Crei», 26 octobre 2015). Des députés de l’opposition ont brandi l’idée d’une proposition de loi pour amender certaines dispositions de la loi électorale afin de permettre la participation au prochain scrutin présidentiel de 2024, de personnalités politiques comme Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. Ces réformes envisagées ne devraient pouvoir être adoptées si elles ne sont pas acceptées par le groupe parlementaire majoritaire de Benno bokk yaakaar (Bby). Autrement dit, l’idée est partie pour être un pis-aller et Karim Wade comme Khalifa Sall, si tant est qu’ils seraient mus par leur volonté de participer à l’élection présidentielle, risquent de lâcher la proie pour l’ombre. Au cas où l’idée avancée à grands renforts médiatiques par le Président Macky Sall (comme pour tenir l’opinion publique à témoin), de faire revenir dans le jeu politique ces deux protagonistes échouerait, Karim Wade et Khalifa Sall seront bien mal placés pour crier en 2024, à une attitude anti-démocratique de Macky Sall d’écarter du jeu politique des adversaires redoutables. «On ne peut faire le bonheur des gens malgré eux» et «nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude» !

Ainsi, en a-t-on encore décidé pour Khalifa Sall…

On ne dira jamais assez que Khalifa Ababacar Sall se laisse toujours mener par le bout du nez. Dans une chronique en date du 14 décembre 2020, intitulée «Alliance avec Sonko, Khalifa Sall perdant à tous les coups», nous indiquions que «Khalifa Sall laisse toujours les autres décider pour lui». Il en est de cette idée de rejet de la loi d’amnistie qui vient d’être proposée. Khalifa Sall a laissé les Barthélemy Dias et autres membres du Pastef de Ousmane Sonko parler et décider pour lui et donc, les députés de ce camp se mettent à préparer une proposition de loi de réforme du Code électoral afin de permettre son éligibilité. On a déjà dit que rien ne garantirait le succès d’une telle initiative, mais cette démarche battrait en brèche tout l’argumentaire des partisans de Khalifa Sall qui voulaient faire croire qu’en dépit des dispositions de la loi électorale, l’ancien édile de Dakar pouvait être candidat à la Présidentielle de 2019 comme aux élections locales et législatives de 2022. Il n’y aurait pas aveu plus éloquent de leur mauvaise foi,s’ils se résolvent à corriger ce qui, du point de vue des juges,empêchait la recevabilité de la candidature de Khalifa Sall. Du reste, Khalifa Sall a plus intérêt que tout autre à une loi d’amnistie. Si la demande de révision de son procès, brandie par quelques gens dont certains qui se sont déjà déclarés candidats ou qui ont fini de choisir leur candidat à la prochaine Présidentielle, aboutissait, on ne voit pas un juge qui lui épargnerait une condamnation pour «faux et usage de faux en écritures publiques et prévarication de deniers publics». En effet, Khalifa Sall a fait maints aveux publics et devant la Justice, d’avoir usé d’une pratique frauduleuse qui avait toujours cours à la mairie de Dakar, et qui consistait à faire des commandes fictives de denrées alimentaires destinées aux indigents, alors qu’en lieu et place des tonnages de riz et de mil, les agents comptables donnaient du cash au maire de Dakar dans le but d’abonder une certaine «caisse noire». En quelque sorte, il dirait de manière triviale  :  «J’ai volé les caisses de la mairie parce qu’avant moi les maires le faisaient.» Khalifa Sall serait bien drôle de se mettre devant les électeurs tout en traînant dans son casier judiciaire, une condamnation pareille. Dire qu’il s’est trouvé des personnalités qui prônent œuvrer pour la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources publiques, qui ont l’outrecuidance de défendre ou excuser ces forfaitures et forfanteries de Khalifa Sall ! Il est à parier que Khalifa Sall se plairait de voir prospérer l’idée d’une loi d’amnistie comme il s’était bien complu, comme Karim Wade du reste, de la grâce présidentielle que le Président Macky Sall leur avait respectivement accordée en 2019 (Khalifa Sall) et 2016 (Karim Wade). L’un comme l’autre faisaient la fine bouche, affirmant n’être pas demandeurs d’une grâce présidentielle, mais ne s’impatientaient pas moins de voir la procédure aboutir quand d’autres personnes avaient formulé la demande à leur place. Aucun des deux ne s’était fait tirer de force de sa cellule de prison pour humer l’air libre et monter dans le premier avion en attente à l’aéroport de Yoff. De toute façon, en déclinant l’offre d’amnistie, Khalifa Sall oublie lui aussi ses autres compagnons d’infortune comme Mbaye Touré et autres qui devraient bien être contents d’un tel geste et refaire leur vie et leur carrière professionnelle. Il est à rappeler que quand Khalifa Sall faisait du chichi quant à une demande de grâce, ces personnes, condamnées en même temps que lui, avaient pris sur elles de formuler la demande qui a fini par lui profiter. Dans cette autre situation, il avait fallu décider pour Khalifa Sall pour le sortir de prison.

L’histoire jamais aboutie des demandes de révision de procès au Sénégal

Rechercher un cas d’école de la révision d’un procès dans les annales judiciaires du Sénégal serait rechercher une aiguille dans une botte de foin. L’histoire renseigne que les demandes de révision de procès formulées à hue et à dia, comme celle de Mamadou Dia pour la révision de son procès suite aux évènements du 17 décembre 1962 ou celle de Abdoulaye Wade dans l’affaire de l’assassinat du juge constitutionnel Me Babacar Sèye en 1993, n’ont jamais pu aboutir. L’ancien président du Conseil de gouvernement du Sénégal (équivalent à l’actuel Premier ministre), Mamadou Dia, avait été accusé de tentative de coup d’Etat contre le Président Léopold Sédar Senghor et avait été condamné avec plusieurs autres de ses compagnons. Ils furent écroués à la prison de Kédougou et seront libérés en 1974, suite à une grâce présidentielle. Une loi d’amnistie avait été adoptée en 1976 pour effacer les faits. Cette loi d’amnistie aura permis à Mamadou Dia de participer aux élections de 1983 et de 1988. Mamadou Dia et ses camarades n’exigeaient pas moins la révision de leur procès. L’un de ses avocats au procès de 1963, Me Abdoulaye Wade, devenu président de la République du Sénégal en 2000, proposa la réouverture du procès. Mais contre toute attente, Mamadou Dia déclina l’offre en 2001. Sa posture aura beaucoup déçu certaines familles de ses compagnons d’infortune, d’autant qu’au-delà de l’acte de réhabilitation, le régime de Abdoulaye Wade entendait, à l’issue d’un nouveau procès, engager la responsabilité de l’Etat et allouer des dédommagements substantiels aux personnes vivantes et aux ayants droit des disparus. Les proches de Mamadou Dia expliqueront que la position du «père Dia» ne relevait pas d’un snobisme quelconque ou d’une défaillance mentale, comme d’aucuns avaient pu le penser. En 2003, Mamadou Dia ne trouvait pas équitable de tenir un nouveau procès auquel ne pouvait pas participer Léopold Sédar Senghor, qui était décédé le 20 décembre 2001. En revanche, le Président Abdoulaye Wade avait la possibilité ou la latitude de rouvrir le procès de l’affaire Me Babacar Sèye. Il se gardera de le faire et s’empressa dans un premier temps d’accorder une grâce, en février 2002, à la «bande à Clédor Sène», jugée coupable du meurtre du juge Sèye. La mesure de grâce ne semblait pas suffire aux bénéficiaires, qui se montraient très prolixes sur les circonstances de l’assassinat du juge. Ainsi, un député du parti du Président Wade, Ibrahima Isidore Ezzan, initiera subitement une loi d’amnistie en 2005 pour enterrer définitivement cette sale affaire Me Babacar Sèye. On aura retenu que le Président Wade s’était auto-amnistié pour une affaire dans laquelle sa responsabilité personnelle était beaucoup en cause. Pour en revenir à Karim Wade et Khalifa Sall, on leur dirait que s’ils ont confiance en leur capacité de gagner la prochaine Présidentielle, pourquoi ne se lanceraient-ils pas avec les conditions minimales qu’offrirait une loi d’amnistie, quitte à faire réviser leur procès une fois au pouvoir ? Nombre de ceux qui les encouragent à rejeter l’idée d’une loi d’amnistie semblent ne pas leur vouloir que du bien. Le Pr Cheikh Anta Diop nous enjoignait : «Ku bërey daan !» En d’autres termes, on ne gagne pas un combat qu’on n’a pas livré.Par Madiambal DIAGNE – mdiagne@lequotidien.sn

Kolda–Le maire de Tankanto Escale accusé d’avoir mis la main sur 90 ha : Boune Omar Dia se défend et annonce une plainte

https://lequotidien.sn Boune Omar Dia en est à son tout premier mandat de maire de la commune de Tankanto Escale, située dans le département de Kolda. Cet homme, qui a été largement élu maire pour le compte de la Coalition Bby aux dernières élections locales, semble ne pas faire l’unanimité au sein de sa commune ces derniers temps. Boune Omar Dia est accusé de boulimie foncière, portant sur 90 hectares, par l’Organisation pour la défense des intérêts de Tankanto Escale. Moustapha Baldé, membre de cette structure et porte-parole du jour, affirme haut et fort que le maire, Boune Omar Dia, a pris 60 hectares pour, dit-il, l’installation d’une centrale solaire. Une infrastructure qui n’est pas la priorité des populations selon Moustapha Baldé. Ajoutant que le village de Tankanto Escale, chef-lieu de commune situé au cœur de la Rn6, est traversé par la haute tension. Pour lui, ce village ne souffre pas de problème d’accès à l’électricité. A en croire Moustapha Baldé et ses camarades, le maire veut utiliser ces hectares à d’autres fins. Face à la presse, Moustapha Baldé renseigne que le maire a déjà utilisé 30 hectares dans le Diéga, précisément au village de Saré Bara. Face à ce qu’ils qualifient de vol de terre par le maire, Moustapha Baldé et ses camarades veulent passer à la vitesse supérieure pour faire arrêter ces «prédateurs fonciers». Après cette sortie musclée des jeunes, le maire, Boune Omar Dia, fait un démenti et annonce une plainte contre Moustapha Baldé et compagnie. «D’abord, je tiens à préciser que l’Organisation pour la défense des intérêts de Tankanto Escale est une structure fantôme qui n’existe nulle part dans la commune. C’est Moustapha Baldé qui a réuni quelques personnes autour de lui pour parler de ce qu’il ne maîtrise pas. Les 60 hectares ont fait l’objet d’une délibération et cela pour construire une centrale de 30 Mgwt. Donc il n’y a rien de vrai dans ce qu’il a raconté. Tout est faux et faux. D’ailleurs, je vais porter plainte», réagit le maire de Tankanto Escale.Par Aladji BADJILANG – ehcoly@lequotidien.sn

France : Soham Wardini aperçue aux côtés de Khalifa Sall, grincements de dents à Taxawu

https://www.jotaay.net Le patron de la coalition Taxawu Sénégal était attendu cette fin de mois d’octobre, mais selon des informations, il ne sera pas là avant le 10 novembre prochain. Khalifa Sall continue ses tournées en France. Dès son retour à Galsen, ce sera pour démarrer son programme de tournée nationale en direction de 2024. Restons avec l’ancien maire de Dakar et patron de Taxawu Sénégal, pour dire aussi qu’une fois de retour au pays Khalifa Sall devra s’expliquer avec ses militants et autres responsables sur le cas Soham El Wardini. On ne sait pas trop si c’est le fruit du hasard ou des calendriers qui ont coïncidé, mais avant-hier, Soham Wardini était aux côtés de Khalifa Sall au présidium quand ce dernier parlait à ses compatriotes. Certains militants et autres responsables de Taxawu Sénégal qui ne comprennent pas pourquoi Khalifa Sall avait à ses côtés l’ancienne mairesse de Dakar, sont dans tous leurs états.

LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI

SenePlus  |   Publication 31/10/2022

Les directives de Macky Sall aux femmes de l’Apr

Le Président de la République est sur beaucoup de fronts. Autant il travaille pour le pays, autant il remobilise ses troupes. Samedi dernier, il a reçu le mouvement national des femmes de son parti avec une nouvelle lettre de missions. Devant cette forte délégation des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) conduite par l’ancienne ministre Ndèye Saly Diop Dieng ; Macky Sall s’est voulu clair. Le Président l’Apr les a écoutées religieusement de 16h à 22h. Il a été question de l’inaccessibilité des ministres, de l’absence de réaction de certains d’entre eux, de doléances , mais aussi de remobilisation de l’Apr. Par exemple, une oratrice a indiqué que si les responsables réclament encore des moulins et marmites au Président, c’est parce que les ministres ne jouent pas leurs rôles. À propos de redynamisation du parti présidentiel, le président a demandé aux ministres d’être accessible et d’aller au travail. Il a renseigné que le mot d’ordre est la mobilisation, la vente des cartes et la mise en place de comités. Désormais pour installer un comité, un responsable n’a besoin que de 50 personnes contre 100 par le passé. Macky Sall leur a demandé de se tenir prêtes d’autant qu’il nommera des commissaires politiques au mois de novembre en vue du placement des cartes.

Nemekou tour ensanglanté de Sonko à Tchiky

Dans la commune de Diass, le «Nemekou tour» a été perturbé pendant un quart d’heure par une dizaine de jeunes apéristes proches de la responsable locale, Fatou Ndione qui fait partie des affidés de Me Omar Youm. La délégation du leader de Pastef qui s’est rendue dans la localité a été interceptée par ces jeunes qui scandaient le nom de «Adji Sarr et Sonko violeur ». L’un des membres de Pastef de la localité a tenté de calmer l’un des plus virulents mais ce dernier se sentait trop excité. Finalement, le jeune apériste et le pastefien vont échanger des propos aigredoux. C’est ainsi que le jeune du parti au pouvoir a incité ses camarades à caillasser les voitures du cortège. Après les premiers jets de pierres, la sécurité d’Ousmane Sonko a violemment riposté tabassant le jeune qui était en tête des jeunes apéristes. D’après nos informations, il s’agit du jeune frère de Fatou Ndione qui est un proche du coordinateur départemental de l’APR à Mbour. Blessé à la tête, il a été évacué alors que ses autres camarades avaient pris la fuite pour sauver leur peau.

Nemekou tour ensanglanté de Sonko à Tchiky (bis)

Restons avec l’attaque du cortège d’Ousmane Sonko pour dire que très en verve, Fatou Ndione a tenté d’envenimer la situation. Dans un message WhatsApp, la responsable a appelé les populations à sortir. «Les leaders qui sont dans le groupe, réagissez s’il vous plaît ! Les militants de Sonko sont en train de pourchasser les populations et de les tabasser ! Ils ont battu mon frère et il est entre la vie et la mort, j’ai tenté de joindre Omar Youm, mais il n’a pas réagi ! Je demande de partager le message parce qu’ici à Tchiky, les gardes du corps d’Ousmane Sonko tabassent la population et tuent les gens parce que tout simplement on lui a dit Adji Sarr !» a-t-elle écrit. Pour sa part, le porte-parole de Pastef, Me Tall, dénonce une embuscade montée par ces jeunes du parti présidentiel qui étaient en mission commandée. Après cet incident qui n’a duré que quelques minutes, Ousmane Sonko a continué ses visites dans la localité où les villageois sont sortis pour l’accueillir.

Le GMI consigné en vue de l’audition de Sonko

Ne quittons pas le leader de Pastef qui occupe encore le devant de la scène politico-médiatique pour dire que son audition par le doyen des juges d’instruction dans l’affaire Adji Sarr ne va pas tarder. En perspective, les autorités ont mobilisé toutes les forces de défense et de sécurité, aussi bien la police, la gendarmerie que l’armée. D’ailleurs, un message radio de la police adressé aux commandants d’unité circule dans les réseaux sociaux. Dans le texte, il est écrit qu’en prévision de l’audition prochaine de O. S. (Ousmane Sonko), tout le personnel du groupe opérationnel de Dakar est consigné dans les cantonnements pour compter du mercredi 02 novembre 2022 jusqu’à nouvel ordre. Ainsi, les commandants d’unité sont invités à contrôler la présence effective du personnel sous ses ordres et de respecter strictement les heures de mise en place qui seront définies dans les notes de service établies durant la consigne.

Gratuité des tests de la covid-19 à l’AIBD

Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye indique dans un communiqué que le Sénégal fait face depuis près de trois ans à la pandémie covid-19 qui évolue présentement par une tendance baissière relative et des cas importés par endroits. Par contre, la situation n’est pas encore sous contrôle total au niveau mondial, avec des zones de recrudescence dans certains continents, ajoute la même source. En conséquence, informe Mme Ndiaye, la surveillance épidémiologique reste renforcée au niveau national avec de nouvelles mesures de contrôle sanitaire aux frontières. Ainsi pour les voyageurs à destination du Sénégal, il est demandé la présentation d’un certificat électronique de vaccination avec QR code attestant la vaccination complète du passager contre la Covid-19. Cependant,tout passager ne disposant pas du certificat électronique de vaccination sera soumis obligatoirement au test de diagnostic rapide de la Covid19 dès son arrivée au point d’entrée frontalier. Elle précise quand même que le test est gratuit. Les enfants de douze ans et moins ne sont pas soumis à ces mesures. Quant aux voyageurs sortant du Sénégal, ils sont invités à se conformer aux mesures sanitaires réglementaires du pays de destination.

Soham Wardini en tournée avec Khalifa Sall

Que ceux qui croyaient à un divorce entre Khalifa Sall et Soham Wardini déchantent ! Malgré sa candidature aux élections locales sous la bannière de Bunti Bi, l’ancienne mairesse de Dakar continue de cheminer en politique avec le leader de Taxawu Sénégal. Elle a participé samedi à la réunion des militants de Taxawu Sénégal en France sous la présidence de Khalifa Ababacar Sall en tournée dans la diaspora. Selon Soham Wardini, les échanges ont porté sur la candidature de Khalifa Ababacar Sall à l’élection présidentielle de 2024. A l’en croire, c’était un moment de retrouvailles, mais surtout de convivialité entre militants et sympathisants. En route pour 2024 avec Khalifa Sall, écrit-elle.

Déthié Fall en tournée au Maghreb et en Europe

Les leaders politiques ont entamé la course pour la Présidentielle. A l’instar de Khalifa Sall, le leader du PRP est également en tournée en Europe. Après un crochet à Fès pour effectuer sa ziarra auprès de Seydina Cheikh Ahmed Tidjane Cherif (RTA), Déthié Fall a rencontré des compatriotes dans leurs lieux de résidence pour échanger avec eux. D’après une note reçue à «L’As », le chargé des élections de Yewwi Askan wi (Yaw) a profité de son séjour au Maroc pour rencontrer quelques chefs d’entreprises marocaines pour discuter sur quelques modèles économiques de développement avant de faire cap sur l’Italie, plus précisément à Bergamo.

Saisie de 300 kg de cocaïne de 24 milliards

Le Sénégal est en passe de devenir une plaque tournante de la drogue tellement les prises des forces de défense et de sécurité sont importantes et nombreuses. Les douaniers ont battu le record avec la saisie de 300 kg de cocaïne, une contre-valeur de 24 milliards de francs CFA. Les gabelous de Kidira ont découvert la drogue cachée dans le double fond d’un camion en provenance du Mali. C’est la deuxième grosse prise de drogue par les services de la Douane sénégalaise après celle du Port autonome de Dakar. Les occupants du camion sont appréhendés. Une enquête est ouverte.

Keur Massar : Le fils d’une député cité dans une affaire de viol

Une rocambolesque histoire de viol suivi de coups et de blessures volontaires pollue l’atmosphère politique à Keur Massar. C’est le fils d’une député de cette nouvelle législature qui est cité dans l’affaire. On l’accuse d’avoir usé d’une arme blanche pour parvenir à ses fins. Nos sources renseignent d’ailleurs que le garçon du nom de A. D. aurait été déféré au parquet par la gendarmerie de Keur Massar. Nous y reviendrons en détail.

Un gendarme se suicide à Tivaouane Peul

Un gendarme a abrégé sa vie vendredi dernier. Selon nos sources, les faits se sont produits chez son grand frère habitant Tivaouane Peul. Pour le moment, les causes de ce drame restent indéterminées. Mais d’aucuns disent que le pandore était malade. D’ailleurs, il a été récemment interné à l’hôpital. La dépouille du pandore a été acheminée dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l’autopsie, suite à une réquisition de la gendarmerie de Tivaouane Peul en charge de l’enquête

Lancement du registre du cancer

Le Sénégal va lancer aujourd’hui le registre du cancer. Selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, il s’agit d’un moyen de collecte, de stockage et d’interprétation des données relatives aux malades atteints de cancer. C’est une institution médico-administrative qui a pour mission de répertorier tous les cas de cancer survenant sur un territoire défini et d’assurer l’exploitation à des fins statistiques et épidémiologiques du fichier ainsi constitué, ajoute le ministère dans une note. La cérémonie de lancement sera couplée à la clôture de la campagne « octobre rose 2022».

La F2S décrète 72h de grève à compter de mercredi

La F2S a évalué, samedi passé, son dernier plan d’action, apprécié la réaction du gouvernement et dégagé des perspectives de lutte. Très satisfait de l’engagement et de la détermination des blouses blanches, le bureau de la F2S dénonce par contre les ponctions de salaires sur aucune base administrative ou juridique. Même si le ministère de la Santé prend tout le salaire, prévient Cheikh Seck, ils poursuivront le mouvement d’humeur jusqu’à satisfaction de la plateforme revendicative. D’ailleurs, ils vont durcir le ton. En réponse au gouvernement, la F2S décrète une grève de 72h à compter de ce mercredi 02 novembre. Ils maintiennent la rétention d’informations, la marche nationale prévue pour le vendredi 11 novembre, la rencontre avec la coalition des centrales syndicales ce mercredi 02 novembre.

5 500 arbres plantés à Thiénaba

Les activités de reboisement ne sont pas saisonnières, mais quotidiennes, à l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte. La preuve en est donnée ce weekend avec la plantation de 5 500 arbres à Thiénaba. D’ailleurs, la délégation conduite par le Directeur général de l’agence a été reçue par le Khalife général de Thiénaba, qui a instruit tous les talibés à s’impliquer dans l’entretien des arbres plantés avec un taux de réussite recherché de 100%. Selon lui, il s’agit pour l’agence de faire un lien étroit entre la population et l’arbre, à travers la plantation et la formation d’éco citoyens. Pour le guide religieux, l’utilité de l’arbre ne fait plus l’ombre d’aucun doute et il est scientifiquement établi qu’un hectare de citronniers à Thiénaba peut rapporter 75 millions de Fcfa au bout de 10 ans. Et au-delà des 5 500 arbres, 5 000 autres arbres fruitiers seront distribués dans les 38 villages qui composent la commune de Thiénaba. Donc avec cette opération de reboisement, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des populations à travers l’accroissement de leurs revenus, mais aussi le taux de reforestation et la séquestration d’une bonne quantité de carbone et de CO2.

DÉCÈS DU JOURNALISTE SALIF DIALLO, DE L’APS

Dakar, 31 oct (APS) – Le journaliste Salif Diallo, chef du service des sports de l’Agence de presse sénégalaise (APS), est décédé lundi à l’hôpital Abass-Ndao de Dakar, à l’âge de 53 ans, a-t-on appris du directeur général de l’entreprise, Thierno Birahim Fall. Depuis plusieurs années, Salif Diallo dirigeait le service des sports de l’agence. Journaliste des sports dans l’âme, il a pris part à la couverture de tous les grands événements sportifs mondiaux et africains, dont toutes les éditions de la Coupe du monde de football depuis 2002, de la Coupe d’Afrique des nations de football et des Jeux olympiques. ‘’C’est la perte terrible d’un frère et d’un collègue. C’était un journaliste très productif, au service du sport sénégalais et africain, un digne représentant de l’APS’’, a témoigné le directeur général de l’APS. ‘’C’est une grosse perte. Salif Diallo était un travailleur infatigable. Nous nous inclinons devant la volonté de Dieu et prions pour le repos de son âme’’, a ajouté Thierno Birahim Fall.ESF/SMD