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Afrique subsaharienne : Les pays qui auront la plus forte croissance en 2023, selon le FMI

https://www.sikafinance.com/ L’Afrique subsaharienne a connu une récession de -1,6% en 2020 en raison de la crise du Covid-19 et des mesures de restrictions sanitaires. Après une reprise économique au sein des pays de cette région en 2021 (4,7%), la croissance du PIB devrait ralentir de plus d’un point de pourcentage pour s’établir à 3,6 % en 2022, puis à 3,7% en 2023, selon le rapport sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne publiée ce 14 octobre par le Fonds Monétaire international (FMI). Ces projections confirment le climat d’incertitude qui prévaut actuellement dans le monde à cause de la guerre en Ukraine et dont les conséquences ruissellent encore sur les économies de la région qui dépendent fortement de l’extérieur. Globalement, note le FMI, la balance commerciale s’est fortement détériorée et l’inflation devrait se situer à 14,5% fin 2022, avant de redescendre à 11,9% un an plus tard. La dette publique pourrait atteindre environ 60 % du PIB, soit le niveau le plus élevé depuis 2000 dans la région. Les projections de croissance sont favorables aux pays qui bénéficient d’une structure économique plus diversifiée, résiliente et donc moins dépendants des matières premières. Parmi les 45 pays d’Afrique situés au Sud du Sahara, le Sénégal est, selon le FMI, le seul dont l’activité devrait enregistrer une croissance de plus de 8%. Le pays occupe de loin la première place avec une croissance attendue 8,1% en 2023, soit près du double des prévisions de 2022. Le Sénégal devrait être suivie du Niger (7,3%) et de la RDC (6,7%). La Côte d’Ivoire pointe à la 5e position de ce classement avec une projection de croissance de 6,5%, juste derrière le Rwanda (6,7%) et devant le Togo (6,2%). 4 pays de l’UEMOA figurent ainsi dans le Top 10, portant les prévisions pour l’ensemble de cette union économique à 6.4% en 2023 contre 4.9% en 2022. Situation moins reluisante chez le voisin de la zone Franc, la CEMAC. Selon le FMI, la croissance économique devrait connaître un repli à 3,4% (contre une prévision de 3,8% en 2022). Ceci est due à la récession anticipée en Guinée Équatoriale (-3,1%). L’activité économique au Cameroun, leader de la région, devrait progresser à un rythme encore faible (4,6%).Fernand Ghokeng

Les perspectives économiques préoccupantes du FMI pour l’Afrique

Dans une note publiée ce vendredi 14 octobre, le Fonds monétaire international (FMI) partage des perspectives peu encourageantes pour l’Afrique. Le FMI note un ralentissement de la croissance passée de 4,7% en 2021 à 3,6% cette année et les autres indicateurs relevés par l’institution sont également jugés préoccupants. Les déséquilibres macroéconomiques sont réapparus, note le FMI dans sa note de ce vendredi 14 octobre. La dette publique et l’inflation se situent à des niveaux inédits depuis des décennies. En cause, la perturbation des chaînes d’approvisionnement et la guerre en Ukraine.

Inflation à deux chiffres

Conséquence de ces crises, de l’inflation mondiale et du ralentissement potentiel de l’économie chinoise, plus d’un tiers des pays africains enregistrent une inflation à deux chiffres et les populations voient leur pouvoir d’achat s’éroder. Un contexte économique favorable aux tensions sociales, alerte le FMI qui affirme que l’on entre dans « une nouvelle période d’instabilité avec des risques de dégradation ». L’actuel environnement économique est l’un des plus difficiles depuis des années, note aussi le FMI qui va contraindre de nombreux dirigeants à trouver un « équilibre délicat ». Ainsi, pour aider ces États, le FMI note quatre priorités à mettre en œuvre pour faire face à l’état d’urgence actuel. Et cela commence avec la lutte contre l’insécurité alimentaire. Avec 123 millions de personnes déjà en situation d’insécurité alimentaire aiguë, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie mettent davantage en péril de nombreuses vies. Le FMI appelle donc à se tourner vers des alternatives ciblées et à distribuer les maigres ressources disponibles aux plus vulnérables. Deuxième point mis en exergue par l’institution internationale : la consolidation des finances publiques dans un contexte de durcissement des conditions de financement. Il conseille de ce fait aux États d’accroître les recettes, de prioriser les dépenses et de gérer la dette avec soin. Cela passera notamment par la restructuration de la dette de certains pays et une meilleure mise en œuvre du cadre commun du G20.

Infrastructures résilientes

Concernant la maîtrise de l’inflation, le FMI prévient : relever les taux d’intérêts doit se faire de manière prudente et progressive. Enfin, pour créer les conditions d’une croissance durable et plus verte dans le contexte de changement climatique qui impact déjà fortement un grand nombre de pays du continent, le FMI recommande aux États d’investir dans des infrastructures résilientes et à exploiter les abondantes ressources d’énergies renouvelables de la région.RFI

UN GRAND CHAMBARDEMENT EST EN GESTATION PAR ABDOUL ALY KANE

LeTemoin-Le Fonds monétaire international (FMI) vient de revoir à la baisse ses prévisions de croissance et le risque de récession se précise pour de nombreuses économies à travers le monde.

Le Fonds monétaire international (FMI) vient de revoir à la baisse ses prévisions de croissance et le risque de récession se précise pour de nombreuses économies à travers le monde.

Le Covid avait servi de déclencheur en ce qu’il avait donné un brutal coup d’arrêt au fonctionnement de la machine économique mondiale par le biais du confinement des populations, de la baisse de la demande mondiale de biens et de la rupture des chaînes d’approvisionnement industrielles dans le monde. La guerre russo-ukrainienne a mis en évidence la dépendance de l’économie du monde, de l’Europe particulier, aux matières essentielles à l’agriculture et à l’industrie mondiale, européenne en particulier, en provenance des pays belligérants. Cette guerre a alimenté et alimente encore une inflation mondiale centrée sur les prix des matières premières mais également des produits alimentaires du fait de l’énergie. Or, on sait que l’industrie c’est d’abord l’énergie en ce que cette dernière est transversale à l’ensemble du processus industriel, du transport à la transformation de matières. Au plan énergétique, l’Allemagne, principale puissance économique de l’Europe, dépend pour environ 40 % du gaz russe sous sanctions occidentales et menaces sur les infrastructures de conduites (Nord Stream). Privée de gaz russe, et pour ne pas entrer en récession, l’économie allemande est contrainte de se replier sur le gaz de schiste américain dont elle se plaint de la cherté, et sur ses centrales à charbon. L’Allemagne, rappelons-le, est la première économie d’Europe et la 4ème du monde, derrière les Etats-Unis, la Chine et le Japon, d’où un risque de récession économique étendu au monde entier et d’abord à l’Europe. Au-delà de cette dernière, la guerre et les sanctions et répliques consécutives ont cassé les circuits économiques, financiers et monétaires traditionnellement en force dans le monde occidental, en Europe plus spécifiquement.

Tout cela fait qu’on assiste à une sorte de grand chamboulement multisectoriel. Au plan monétaire, le dollar n’est plus la seule monnaie de transaction commerciale de référence depuis que la Russie a exigé le paiement de son pétrole en rouble aux pays jugés « inamicaux »

Le pétrole russe est vendu en roupies à l’Inde qui le revend plus cher à l’Allemagne qui perd de sa compétitivité. Le paiement du gaz et du pétrole russes en rouble exigé aux pays non amis a renforcé la monnaie russe et abaissé l’euro sur le marché des changes, compte tenu de la nécessité pour les pays de l’Europe d’acheter des roubles contre l’euro pour payer le pétrole et le gaz. Le gaz et le pétrole russe sont également vendus aux pays « amicaux » dans leurs monnaies nationales. En zone euro, la question de la politique monétaire, antérieure au conflit, est à relier à la faiblesse de convergence entre les économies dont certaines, très endettées (Grèce, Italie, Espagne) cherchent des ressources financières à bas coût (en termes de taux d’intérêts), et d’autres, non endettés (Allemagne) à coûts de production élevés sont davantage orientés vers le freinage de la demande de consommation que provoquent des taux d’intérêts bancaires peu élevés. L’inflation européenne qui résulte à l’origine d’une politique monétaire expansive de la Banque Centrale Européenne pour refinancer l’endettement des Etats (rachats massifs d’obligations sur les marchés par BCE), est aujourd’hui amplifiée par les tensions sur les matières stratégiques (pétrole, gaz, engrais, céréales etc.) nées de la guerre et des sanctions prises à l’encontre de la Russie. La BCE est aujourd’hui prise en étau entre une forte décision de hausse des taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation (sa principale mission), à l’instar de la Banque centrale américaine (FED), et le maintien des taux d’intérêt à un niveau bas permettant de faire face aux charges financières lourdes parce qu’afférentes aux obligations indexées sur l’inflation et émises par les Etats endettés de la zone euro. Confrontée à une forte inflation (9,1 % contre les 2 % statutaires à moyen terme fixés par ellemême), la BCE a récemment initié un resserrement de sa politique monétaire. L’euro est en dessous de 0.99$ pour la première fois depuis 20 ans du fait du retard dans les mesures de compression de l’inflation. La politique de l’euro fort a vécu.

Renversement d’alliances en perspective

Au plan énergétique, la politique d’approvisionnement mondial en pétrole, jadis contrôlée par les USA via l’Arabie saoudite, semble désormais décidée en solo par les pays de l’OPEP + comprenant la Russie. Des pourparlers seraient engagés entre l’Arabie Saoudite et la Chine pour l’achat de pétrole en yuan. La fin de non-recevoir opposée à la demande du Président Biden d’augmenter la production de brut pour en faire baisser le prix, est un exemple édifiant sur les renversements d’alliances en perspective. Au plan social, les conséquences de la hausse des prix sur le pouvoir d’achat ont généré des mouvements revendicatifs de plus en plus populaires. Des populations qui demandent par conséquent l’arrêt des sanctions prises contre la Russie pour juguler l’inflation. Elles réclament aussi une contribution des multinationales, considérées comme formant une oligarchie, au maintien du pouvoir d’achat et de l’emploi. La recherche du profit maximal a, en effet, contribué à la désindustrialisation de l’Europe synonyme de transfert de pans entiers des économies occidentales vers les pays dits émergents, qui sont devenus en réalité des acteurs clé de l’économie mondiale (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud ou BRICS).

En Afrique, les effets de la guerre en Ukraine sur l’énergie et l’alimentation sont venus s’ajouter aux perturbations des chaînes d’approvisionnement découlant de la lutte contre le Covid-19.

L’embargo sur le pétrole russe et le refus des autres pays producteurs d’augmenter leur production ont créé un déséquilibre entre l’offre et la demande, source d’envol du prix du baril, favorable aux pays africains producteurs, mais défavorable aux pays importateurs qui voient leurs budgets exploser via le renchérissement de l’énergie (subventionné) et la hausse du dollar, monnaie de transaction du pétrole. Pour l’Afrique, la principale conséquence sera, dans un avenir proche, l’édiction de nouvelles règles en matière de coopération internationale au regard de cette multipolarité en gestation, et de la politique industrielle à mener pour sortir de son impasse actuelle. Comme l’a si bien résumé Dr Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, « L’Afrique va devoir passer d’un modèle de croissance pour partie financé par le prix des matières premières et une demande en hausse, mais n’occupant qu’un pour cent de la main d’œuvre du continent, à un modèle de transformation dans lequel ces ressources ne constituent qu’un ingrédient parmi d’autres et dont le fer de lance est l’industrialisation ».

En définitive, le grand chamboulement, voire chambardement, s’effectue sous nos yeux dans un climat menaçant de conflit nucléaire.

Ce conflit n’est pas seulement le plus important en Europe depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Il est surtout celui qui déterminera en grande partie la nouvelle configuration du commerce mondial et, partant, des institutions qui seront créées pour sanctionner la multipolarité en perspective. L’Europe, les USA, la Russie, la Chine et les pays émergents sont en train de redessiner une nouvelle carte mondiale des chaînes d’approvisionnement en matières premières, des circuits de distribution, du système monétaire et financier qu’ils envisagent de bâtir parallèlement à celui adossé au dollar américain. Avec les capacités destructrices de l’arsenal nucléaire multipliant par 2000 la puissance des bombes larguées à Hiroshima et Nagasaki, il est évident qu’il n’y aurait plus personne dans aucun des camps belligérants pour crier victoire en cas de conflit nucléaire. A notre sens, la raison devrait prévaloir au regard de la capacité d’absorption des peuples en matière de désastres et de souffrances humaines. 3000 morts, c’est le bilan macabre du 11 septembre difficilement digéré par les USA et le monde. C’est à peu près le bilan du bateau le Joola (2000 morts officiels), rendant les autorités étatiques frileuses quant au renflouement du bateau 20 ans après, car redoutant le choc psychologique sociétal. De part et d’autres des buts de guerre sont fixés. Nous estimons que, lorsqu’ils seront atteints, les compromis seront trouvés et la paix retrouvée.

Vente de ses parts du pétrole sénégalais : FAR révèle ce que lui a versé l’opérateur…

https://www.igfm.sn FAR, qui détenait 15% de participation dans le gisement pétrolier de Sangomar, a quitté le pétrole sénégalais. La compagnie avait finalisé la vente de la totalité de sa participation au Sénégal à Woodside en juillet 2021. Aujourd’hui, la compagnie junior a fait le point sur ce qu’elle a reçu de Woodside. «FAR a reçu 126 millions de dollars en espèces de Woodside à l’issue de la vente le 7 juillet ainsi que des droits à un paiement conditionnel, en contrepartie de la vente de sa participation dans le projet Rufisque Sangomar Sangomar Deep (RSSD)», a-t-elle révélé. C’est environ 85 milliards de francs Cfa.

À présent, il reste un paiement conditionnel pouvant atteindre 55 millions de dollars américains. Celui-ci dépendra de divers facteurs, liés à la vente de pétrole du projet RSSD. Mais, ce paiement conditionnel devrait prendre fin au plus tôt le 31 décembre 2027, 3 ans après la première vente de pétrole.

La société holding de Woodside, Woodside Petroleum Limited, est l’opérateur du développement pétrolier de Sangomar et a fait une annonce sur l’avancement du développement du projet Sangomar le 18 février 2022, ce qui indique que le développement est sur la bonne voie pour le premier pétrole en 2023. Woodside, peut mettre à jour les calendriers aux premières cibles pétrolières et de production de temps à autre. L’Etat du Sénégal a-t-il gagné des ressources dans cette opérations de plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa ? Le ministère de tutelle n’a fait aucune communication la-dessus. En effet, la question de l’exonération des opérations des entreprises pétrolières de tout taxe et impôts en phase de recherche, a longtemps dait débat au Sénégal. En effet, le code pétrolier, en son article 48, dispose que les compagnies «sont exonérés pendant les phases de recherche et de développement, de tous impôts, taxes et droits au profit de l’Etat.» Mais cela est-il étendu à la cession de parts ?

Gaz – Recrutement d’employés sur les plateformes de Gta : Des Sénégalais disqualifiés, faute d’habilitation

https://lequotidien.sn Ils seront cinq centaines de jeunes formés à différents métiers en relation avec le pétrole et le gaz. Le nombre n’est cependant pas assez significatif pour certains acteurs. Des formations pour des habilitations. Des habilitations qui, déjà, posent problème. A preuve, souligne le président du Collectif des ouvriers sénégalais dans les mines et les industries (Cosmi), des Sénégalais sont régulièrement disqualifiés au niveau de la plateforme de Gta. – «Le secteur du pétrole ne peut pas employer tout le monde», mais, pour autant, «ce n’est pas une mauvaise nouvelle». Autour du pétrole et du gaz, des services se développeront et engendreront la possibilité d’employer bon nombre de jeunes. Seulement, que ce soit pour les métiers directs ou les services autour, il faut des bras sûrs. Tout le sens de l’atelier de validation de l’étude sur les besoins prioritaires et fondamentaux en ressources humaines qualifiées de l’industrie pétrolière et gazière au Sénégal. La rencontre s’est tenue ce 14 octobre, sous la houlette du ministère de la Formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion, et dans la perspective du projet de développement des compétences et de l’entreprenariat des jeunes dans les secteurs porteurs. Et comme l’a déclaré le Conseiller technique au ministère précédemment nommé, «quand on dit métiers porteurs, ceux du pétrole et du gaz constituent aujourd’hui des métiers phares». Soulèye Kane renseigne aussi qu’en «relation avec l’écosystème des entreprises, de la formation, du ministère institutionnel, du patronat…», des démarches ont été menées pour «discuter ensemble des besoins réels en matière de ressources humaines qualifiées». Rajoutant que «ce sont des intrants de taille permettant à nos centres de formation de prendre en charge le volet formation». De même que pour les entreprises, afin que ces dernières puissent identifier, en collaboration avec les différents acteurs, «les besoins prioritaires, les classifier, les ordonner… et permettre, au niveau sectoriel, de pouvoir mettre en place une cartographie des métiers, mais aussi un plan de formation répondant aux normes nationales et internationales».

A terme, deux cents jeunes pour 2022 et trois cents pour 2023 seront accompagnés pour des formations dans les différents métiers. Qui peuvent être administratifs, en relation avec le Droit, ou tout comme ce qui touche à l’industrie comme la chaudronnerie. Le domaine est large…

Cinq cents jeunes au total, et pourquoi pas mille ? Moustapha Gassama pense en effet qu’il faut pousser au-delà du nombre annoncé par Soulèye Kane. Le président du Collectif des ouvriers sénégalais dans les mines et les industries (Cosmi) considère qu’il «faut multiplier les formations et habilitations». Ce, non sans insister sur les habilitations. Car, faute de ces dernières, dit-il, des Sénégalais sont régulièrement disqualifiés au niveau de la plateforme de Gta. Camerounais, Angolais et Indonésiens, possédant les bonnes habilitations, sont de ce fait «pris d’office ; tandis que les Sénégalais sont éliminés». C’est, à en croire M. Gassama, «quelque chose à revoir, parce que le pétrole des Sénégalais, c’est pour les Sénégalais en priorité». Ces Sénégalais qui, pourtant, et toujours selon le président du Cosmi, sont dits non qualifiés au niveau des plateformes. La faute incombe aux entreprises intérimaires, «qui préfèrent recruter des personnes fraîchement sorties de l’école, et dépourvues d’expérience». Moustapha Gassama rappelle qu’il y a pourtant de la ressource humaine expérimentée. Seulement, les entreprises intérimaires ne semblent pas en vouloir  : «ils sont trop chers» est l’argument… Le malheur, dans la perspective de M. Gassama, est que c’est la réputation du pays qui continue d’en pâtir ! Qui précise, cependant, qu’il n’a rien contre les jeunes inexpérimentés taxés d’incompétents au niveau des plateformes… Par Moussa SECK

LE FONGIP ET LE FSA MUTUALISENT LEURS FORCES

http://www.emedia.sn Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) a signé, ce vendredi, un accord-cadre avec le Fonds de Solidarité Africaine (FSA). Ce, pour mieux répondre aux attentes des entreprises sénégalaises surtout en termes de garantie. Selon l’administratrice du Fongip, Thérèse Faye Diouf, ce cadre juridique permettra aux deux institutions de mettre en jonction et en contribution leurs expériences réciproques et leurs ressources pour une opérationnalisation réussie des axes de collaboration clairement définis. « En effet, ce partenariat vise à renforcer les capacités d’intervention de nos structures et à intensifier davantage nos activités d’accompagnement des entreprises sénégalaises à travers un dispositif de garantie attractif répondant aux besoins de l’écosystème financier. C’est dans cette optique que le FONGIP et le FSA travailleront ensemble dans les domaines de la mutualisation des risques en termes de co-garantie et de contre garantie, de l’accompagnement technique et de la mise en place d’une ligne de garantie de 15 milliards de FCFA dont la requête sera transmise aussitôt après cette cérémonie », a-t-elle déclaré. À en croire l’administratrice du Fongip, la ligne de garantie qui sera mise en place par le FSA permettra au Fongip d’intervenir en couverture de projets d’investissement dans des secteurs d’activité actuellement non couverts, mais qui sont éligibles aux critères du FSA ; sur des dossiers qui nécessiteraient un niveau d’engagement de garantie supérieure à sa limite d’exposition autorisée ; sur des dossiers sortant du cadre des PME-PMI. « C’est dire que cette ligne va constituer, par conséquent, un important levier d’accompagnement financier des acteurs économiques dans les secteurs de souveraineté alimentaire, pharmaceutique et sanitaire, mais également de prendre en charge le financement des promoteurs immobiliers privés fortement impliqués dans le programme de construction des « 100 000 » logements », a soutenu Thérèse Faye Diouf selon qui, la signature du présent accord témoigne donc de l’engagement marqué du FSA d’accompagner le FONGIP, et plus généralement l’État du Sénégal dans sa politique de facilitation de l’accès au crédit, surtout dans un contexte de relance de l’économie. Pour sa part, Ahmadou Abdoulaye Diallo du Fonds de Solidarité Africaine (FSA) a rappelé que les interventions du FSA en faveur des entreprises sénégalaises se chiffrent à 200 milliards de FCFA. Ce qui a permis de mobiliser 315 milliards. Ces chiffres, indique-t-il, demeurent en deçà des besoins de financement des PME au Sénégal. « Soucieux d’y remédier, nous venons d’affirmer notre volonté de travailler main dans la main pour pouvoir accélérer la cadence et le volume des interventions de nos structures réciproques au financement des entreprises au Sénégal », a déclaré le patron du Fonds de Solidarité Africaine (FSA). Toutefois, il est convaincu que cette coopération débouchera sur la formulation des solutions innovantes et adaptées aux besoins des entreprises du Sénégal. Le FSA, rassure-t-il, jouera pleinement son rôle et mettra à la disposition du Fongip 47 ans de savoir-faire, des ressources financières adaptées, entre autres. Cheikh Moussa SARR

Abdoulaye Ly, Directeur exécutif du Club des investisseurs sénégalais : «La garantie est un maillon faible du système financier sénégalais et africain, en général»

En partenariat avec le Fonds de Solidarité Africain (FSA), le Club des investisseurs sénégalais (CIS) a tenu hier, un atelier de partage sur la facilitation des financements à travers la garantie financière. Co-présidant la rencontre, le Directeur exécutif du CSI, Abdoulaye Ly, soutient que la garantie est un maillon faible du système financier sénégalais et africain, en général. Le fonds de garantie constitue un véritable casse-tête pour les investisseurs africains, d’une manière générale : c’est la conviction du Directeur exécutif du Club des investisseurs sénégalais, Abdoulaye Ly. Il s’exprimait ainsi en marge d’un atelier de partage sur la facilitation des financements à travers la garantie financière, nous apprend « L’As ». Poursuivant, l’économiste estime en effet que les garanties demandées par les banques, ne sont toujours pas satisfaites. « La garantie est un maillon faible du système financier sénégalais et africain. C’est la raison pour laquelle, nous avons noué un partenariat avec FSA, afin d’aider les investisseurs sénégalais à comprendre non seulement la garantie mais aussi connaître les mécanismes de garantie offerts par le fonds de solidarité africaine », a fait savoir le Directeur exécutif du CSI. A cet effet, poursuit-il, le fonds prévoit de mettre en place une école de garantie. «Ce n’est pas une école au sens physique, mais au sens logique, qui va mettre un système d’orientation et d’information pour tous ceux qui souhaitent avoir une garantie. Cela permettra aux investisseurs privés d’avoir accès aux ressources financières des banques, dans le cadre de la réalisation de leurs projets d’investissement», explique Abdoulaye Ly. Revenant par ailleurs sur les difficultés d’accès au financement, le Directeur exécutif renseigne que près de 69% des pays dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, sont confrontés à ces difficultés. « Les banques accordent facilement des prêts mais pas de prêts à long terme ; et qui parle d’investissement, parle de prêt à long terme », ajoute le Directeur exécutif, qui plaide par ailleurs, pour l’ouverture d’un guichet du FSA à Dakar, en vue de rapprocher davantage les porteurs de projets et les opportunités qu’offre le fonds.

«315 milliards FCfa ont permis de financer 46 entreprises»

Prenant la parole, le Directeur général du Fonds de solidarité africain, Ahmadou Abdoulaye Diallo, a déploré la méconnaissance de certains investisseurs du Fonds de solidarité Africain. A l’en croire, 200 milliards de financement ayant permis la mobilisation de 315 milliards FCfa, ont pu financer 46 entreprises durant les 47 ans d’existence du FSA. « Dans l’absolu, les chiffres peuvent être impressionnants mais si on les analyse dans les détails, on se rend bien compte que ces financements sont non seulement en-deçà des besoins de financements des entreprises du Sénégal, mais surtout de l’ambition du FSA. C’est pourquoi nous saluons cette initiative, parce que nous espérons que de la connaissance qui sera faite du FSA, de ses instruments d’intervention, de la mise en adéquation de ces instruments avec les besoins des entreprises, nous allons tracer un chemin critique qui nous permettra d’arriver au développement des entreprises », indique le Directeur du FSA. D’autant que, poursuit-il, l’objectif est aujourd’hui de promouvoir le secteur privé, à travers les secteurs informels. « Nous soutenons les entreprises du secteur informel à travers la ligne de garantie que nous donnons aux banques et aux établissements financiers qui bénéficient de la proximité avec les acteurs locaux de moindre taille, qui vont à leur tour, octroyer des prêts aux entreprises du secteur informel grâce à la convention de garantie de portefeuille », affirme le Directeur général du FSA, Ahmadou Abdoulaye Diallo.

La poste,UN CRIME SANS COUPABLE

https://www.enqueteplus.com Des agents inquiets pour leur avenir ; des clients fuyant l’entreprise comme la peste ; des retraités souffrant le martyre pour percevoir leurs modiques pensions… Telle est la triste réalité qui sévit à la société nationale SN La Poste, depuis des années

Des agents qui s’inquiètent de plus en plus pour leur avenir ; des clients qui fuient l’entreprise comme l’on fuirait la peste ; des retraités qui souffrent le martyre pour percevoir leurs modiques pensions… Telle est la triste réalité qui sévit au niveau de la société nationale SN La Poste, depuis des années. EnQuête revient sur un carnage qui ne finit pas, de Ciré Dia à Bibi Baldé.

‘’En vérité, les caisses de l’entreprise sont vides. C’est l’explication la plus simple. Il n’y a pas à chercher de midi à quatorze heures’’, peste cet agent, dégoûté par le niveau de prévarication de ce qui autrefois était un fleuron de l’économie nationale. Il y a quelques années, en intégrant l’entreprise via un concours très électif, ce contrôleur des postes était très enthousiaste, euphorique, à l’idée de mener une vie de fonctionnaire stable. Aujourd’hui, il se plaint d’un état de précarité qui ne cesse d’aller de mal en pis. Avec des retards structurels dans le paiement des salaires, des dysfonctionnements majeurs dans la prise en charge médicale des agents, le reversement à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal et à la Caisse de sécurité sociale des retenues sur salaires…. Autrefois payés avant même la fin du mois comme tout fonctionnaire de l’Etat qui se respecte, les agents de La Poste sont aujourd’hui les derniers à se faire payer. Et à chaque fois, ils sont obligés de ruer dans les brancards, de crier et hurler pour se faire entendre, en vue d’entrer dans leurs fonds. Le pire a été évité de justesse avant-hier. La manifestation des postiers a été dispersée à coups de grenades lacrymogènes. ‘’Nous avons noté beaucoup de blessés, mais, cela ne va pas arrêter notre combat. Nous, nous n’avons rien fait pour mériter ce que nous sommes en train de vivre. Nous avons sué, galéré, réussi à un concours très sélectif pour être dans cette entreprise dans laquelle nous nous sommes donné corps et âmes. Il est hors de question de les laisser nous sacrifier, du fait de leurs propres bêtises. C’est notre avenir qui est en péril à cause de l’irresponsabilité de ces dirigeants, qui n’ont eu de cesse de s’illustrer dans les recrutements politiciens.’’ Selon certaines confidences, le DG avait annoncé dans une de ses sorties que le chiffre d’affaires de l’entreprise est estimé à 10 milliards. Au même moment, rien que la masse salariale (autour de 5 000 travailleurs) avoisine les 18 milliards. D’ailleurs, à propos de cette masse salariale, le président de la République disait, lors de la cérémonie de remise des cahiers de doléances, que  : ‘’La poste a près de 5 000 employés. Comment on peut sauver une telle entreprise ? 5000 emplois, pour quel travail ? Il y a des choses qui ne sont pas possibles. L’Etat ne peut pas payer comme ça des salaires chaque mois pour des gens qui ne travaillent même pas. Ce n’est pas possible. Nous avons fait tellement d’efforts. Pas plus tard que la semaine dernière, il y a un reliquat de 12,5 milliards FCFA qui a été soldé. C’est-à-dire, c’est une perfusion continue. La restructuration est donc inévitable, si nous voulons sauver l’essentiel.’’

Incohérences

Dans la même veine, Macky Sall dénonçait le mode de recrutement des DG et annonçait un plan de restructuration. Alors que, c’est le président de la République qui nomme les DG. Il disait  : ‘’l’Etat est obligé d’être plus regardant sur les recrutements au niveau des entreprises publiques ; qu’il ne peut plus laisser chaque DG qui vient faire ce qu’il veut’’. A entendre le secrétaire général du syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications, Ibrahima Sarr, qui s’est exprimé à l’occasion du sit-in, tout ceci n’est que du dilatoire. ‘’Tout le monde sait ce que l’ancien DG (Ciré Dia) a fait ici ; comment il a utilisé La Poste pour combattre un adversaire politique qui leur donnait du fil à retordre et qui a fini par les rejoindre. Et il ne l’a pas fait tout seul. S’il a pu faire ça, c’est parce qu’il a été parrainé. C’est comme ça que La Poste a été pillée, à cause d’un combat qui ne regarde nullement les travailleurs. Aujourd’hui, on accuse La Poste et on veut jeter l’opprobre sur ses travailleurs pour masquer des scandales. C’est ce que nous refusons.’’ Selon le syndicaliste, en tant que ministre de tutelle à l’époque, Abdoulaye Bibi Baldé était au courant de ce qui se passait sous son prédécesseur, mais, ne pouvait rien contre lui, puisqu’il était couvert. ‘’Le ministre des Finances d’alors lui-même était impuissant devant le DG d’alors. A son arrivée (Bibi Baldé), il a accéléré les mêmes pratiques. Jusqu’à maintenant, les marchés d’étude et de consultance continuent d’être attribués à des gens qui sont en collision direct avec lui, alors que l’exploitation même est à l’arrêt. Nous avons toujours alerté, appelé l’Etat à auditer l’entreprise, mais, rien n’a été fait. Ce qu’ils veulent aujourd’hui, c’est créer un sentiment de rejet des Sénégalais vis-à-vis de La Poste, précipiter l’entreprise dans le gouffre et venir jouer aux sapeurs-pompiers avec des mesures impopulaires. Les Sénégalais ne doivent pas tomber dans ce piège. En réalité, ils veulent juste enterrer tous ces scandales. Il faut un audit pour situer les responsabilités.’’

La mafia de la compense

Ce fut une vraie mafia qui a permis pendant très longtemps de vandaliser les ressources publiques. Comment ? En fait, au niveau de la BCEAO, chaque semaine, les différents établissements financiers se réunissent pour faire les compenses, un système de dettes croisées, qui permet aux établissements de solder leurs comptes entre eux. Un agent de La Poste explique  : ‘’Par exemple, la CBAO doit 500 francs à La poste. Et La poste lui doit 2000 francs. Ce mécanisme permet de faire la compensation et La poste va payer 1500 à la CBAO.

Avant, si La poste n’a pas assez de liquidités dans son compte à la BCEAO, c’est le trésor public qui payait à la place. Normalement, La poste devait rembourser après, mais l’argent n’était jamais remboursé. C’est ce qui fait que, du temps de Ciré Dia, La poste était hyper-liquide. Où est passé cet argent ? Il faudra auditer la boite pour nous dire comment cette manne a été utilisée.’’

Sous la pression du Fonds monétaire international, le gouvernement a été contraint de couper ce cordon ombilical. Ce qui est à l’origine de tous les problèmes et de la fuite de plusieurs de ses clients. Notre interlocuteur renseigne  : ‘’Par exemple, la Sococim peut être cliente de La Poste et en même temps de la CBAO. Quand ses clients grossistes doivent faire des commandes, elle peut leur demander de payer au niveau des services de La Poste. Elle peut venir retirer son argent en liquide ou bien faire un virement vers d’autres comptes qui sont dans les autres banques. Mais, pour que La poste puisse faire le virement, il faut qu’elle ait assez de liquidités au niveau de son compte à la BCEAO. Si le compte n’est pas approvisionné, elle ne peut faire le virement. Grâce au système de compense, il n’y avait pas de problème, mais avec la suppression de ce système, La poste ne peut plus honorer ses engagements. Résultat, la Sococim va demander à ses clients de payer via d’autres établissements. Et si personne n’a plus confiance en La poste, il n’y a plus de liquidités.’’ Autrement dit, pendant tout ce temps, c’est le trésor public qui était la vache à lait de La Poste. Et cela lui a couté plus de 140 milliards, d’après les travailleurs. Lors de la cérémonie de remise des cahiers au mois de mai, le président de la République avançait une dette de 189 milliards que l’entreprise doit à l’Etat. Pire, entre 2021 et 2022, l’Etat a injecté plus de 42 milliards dans l’entreprise, sous le règne d’Abdoulaye Bibi Baldé. Là également, les travailleurs se demandent où est passé l’argent.

Un Etat complice !

Selon les travailleurs, toutes les conditions sont tout de même disponibles pour que l’entreprise puisse être sauvée. Mais, alertent-ils, il faudra sortir la politique de la gestion de l’entreprise. ‘’Imaginez, cela fait des années que La poste n’organise plus le concours pour le recrutement de ses agents. Pourtant, dans la même période, le personnel a explosé. Comment on peut avoir une gestion efficace dans ces conditions ? Il faut faire la reddition des comptes et repartir sur de nouvelles bases pour éviter le pire’’, confie un interlocuteur. Il faut rappeler que La poste a l’avantage d’avoir un très bon maillage du territoire, avec des agences disponibles partout sur le territoire national. Pendant longtemps, elle a été leader dans le transfert d’argent, en raison de ce réseau très important, relèvent d’ailleurs des agents. ‘’Tout le monde travaillait avec La poste. Que ça soit Western union, Ria… Mais avec les difficultés, tout le monde est en train de fuir, malheureusement. Il urge de prendre des mesures.’’ Comme si leurs récriminations avaient été entendues, le président de la République a limogé, hier, en Conseil des ministres, le directeur général de l’entreprise Abdoulaye Bibi Baldé. Il a été remplacé par un autre politicien de l’APR du nom de Mouhamadou Diaté, inspecteur général des Impôts et des Domaines. Mor Amar

Fabrication de vaccins et Fertilisation des sols : le Sénégal signe deux conventions de 29 milliards de dollars

https://www.pressafrik.com En marge des Assemblées annuelles de Bretton Woods à Washington, la Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a signé deux importants accords de financement avec le Président de la Banque Islamique de Développement.

Le premier, d’un montant de 27 millions d’euros, qui porte sur le projet de création d’une unité de fabrication de vaccins.

MADIBA, (qui signifie Manufacturing in Africa for Disease and Immunization and Building Autonomy), est un bel exemple de partenariat dans le domaine de la biotechnologie. Il participe à notre quête de souveraineté médicale et pharmaceutique en positionnant le Sénégal comme un fournisseur de vaccins grâce à l’expertise de l’institut Pasteur de Dakar. A ce jour, un total de 160 millions de dollars ont été mobilisés par l’État du Sénégal et auprès de ses partenaires, sur un objectif de 220 millions nécessaires pour réaliser le projet. MADIBA ambitionne de devenir un hub régional de production afin d’alimenter le continent qui ne produit que 1 pour cent de ses vaccins. Une façon de contribuer à l’atteinte de objectif de souveraineté pharmaceutique et médicale en Afrique. Le second accord, d’un montant de 2 millions de dollars, porte sur un projet de Cartographie de la Fertilité des Sols au Sénégal. Il aidera à mieux mesurer nos potentiels en matière de fertilité des sols et contribuera ainsi à renforcer notre quête de souveraineté alimentaire.

Agriculture : L’UNAPAS demande à Aly Ng.Ndiaye d’entreprendre des mesures «hardies» pour sauver le secteur…

https://senego.com L’Union Nationale des Producteurs Agricoles du Sénégal (UNAPAS) salue la démarche unitaire enclenchée par le tout ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, M. Aly Ngouille Ndiaye.

Aller plus loi…

« Nous nous félicitons de la démarche du ministre Aly Ngouille Ndiaye. Dès sa prise de fonction, il a entrepris des visites chez les différentes filières du secteur agricole. Cela en dit long sur sa disponibilité à vouloir associer tout le monde. Mais, nous lui demandons d’aller plus loin dans les réformes pour une agriculture sénégalaise plus dynamique« , a réagi le président de l’Unapas dans une note parvenue à Senego.

« Trop d’amateurisme » dans ce secteur…

Avant de poursuivre : « Aujourd’hui, nous militons pour une évaluation des sociétés SODAGRI et SAED. Au niveau de la vallée du Fleuve Sénégal, l’on note des surfaces emblavées non encore mises en valeur. Il urge de pousser la réflexion avec l’implication des principaux acteurs. Qu’on cesse de nous parler de gros producteurs par ce qu’ils ne produisent rien mais, accaparent tout. Il y a trop d’amateurisme dans ce secteur. Pour la distribution, par exemple, des intrants agricoles, il y a trop de manquements et nous pensons qu’ils vont être corrigés. Nous pensons dur comme fer que l’implication de tout le monde peut être un levain pour aboutir à l’autosuffisance alimentaire , surtout, en riz tant espérée« .

LES EXPORTATIONS DE MOUTARDE DU SENEGAL FREINEES PAR LA LOURDEUR DES TAXES

LeTemoin-Depuis cinq mois, l’Europe, et particulièrement la France, est confrontée à une pénurie de moutarde sans précédent. Depuis cinq mois, l’Europe, et particulièrement la France, est confrontée à une pénurie de moutarde sans précédent. Dans les supermarchés et épiceries, les pots de moutarde se font très rares, s’ils ne sont pas invisibles, au point que les prix ont augmenté du simple au triple. Encore faudrait-il trouver ce produit ! Pour pallier la pénurie, des industriels français se sont tournés vers le Sénégal qui dispose d’industries de fabrication de moutarde. Malheureusement, notre économie ne profite pas pleinement de cette aubaine à l’exportation à cause des frais et taxes portuaires très élevés qui entravent le corridor Dakar-Paris. De quoi, sans doute, mettre les autorités dans tous leurs états et leur faire monter la moutarde au nez à cause de cette occasion gâtée ! « Le Témoin » a enquêté. Après le sel et le poivre, la moutarde est la reine des condiments. Si ce n’est des sauces puisqu’elle est le pilier du goût, l’élément incontournable de la saveur. Ces derniers mois, en France comme partout dans plusieurs pays européens, les pots de moutarde étaient absents des rayons des supermarchés et épiceries. Cette rareté est liée en partie à la guerre en Ukraine, mais surtout à de mauvaises récoltes au Canada et en France, les deux principaux producteurs mondiaux de graines de moutarde. Le malheur des Français fait le bonheur pour ne pas dire la « saveur » des entreprises sénégalaises de moutarde comme Sosagrin, Senico, Amar trading, Sonia etc. Car, pour pallier la pénurie, les fabricants hexagonaux se sont tournés vers le Sénégal pour importer en quantité industrielle des pots de moutarde. Selon un industriel sénégalo-libanais s’activant dans ce créneau, depuis que la France est confrontée à une pénurie généralisée de moutarde, le Sénégal vole au secours de sa gastronomie. « Car, de nombreux industriels français se sont tournés vers notre pays pour importer de la moutarde sous emballage en verre ou en plastique. Des produits en quantité industrielle expédiés par conteneurs vers l’hexagone. Bien évidemment, nous avons fait de très bonnes affaires.

Malheureusement, ces derniers temps, les frais et taxes portuaires ont compromis la rentabilité de ces exportations. Une situation déplorable qui a poussé les opérateurs français à se rabattre sur la Côte d’Ivoire dont les procédures d’exportation sont à la fois flexibles et accessibles. Il est vrai qu’il n’y a pas de droits de douanes à l’exportation, mais les frais et taxes d’accostage, de déport et de déchargement sont trop élevés au port de Dakar » se désole notre moutardier installé à la zone industrielle de Dakar ?

Dans la même foulée, le directeur général d’une autre entreprise agroalimentaire fabriquant de la moutarde déplore également le fait qu’au Sénégal, les frais et taxes portuaires à l’exportation sont plus élevés que ceux à l’importation. « Une situation paradoxale qui fragilise l’économie sénégalaise et plombe la performance et la compétitivité du Port de Dakar » se désole-t-il, histoire de dire que la moutarde est en passe de leur monter au nez là où elle devait être une saveur économique pour notre balance des paiements. Pourtant, cette pénurie de moutarde en France pouvait être une aubaine pour nos industries qui exportent si peu et auraient pu trouver là une bouffée d’oxygène. Par ailleurs, notre premier moutardier nous révèle sa très bonne récolte en matière de graines de moutarde produites au Sénégal. Vous avez bien lu ! « Oui ! J’ai récemment cultivé et récolté une importante quantité de graines de moutarde, ici, au Sénégal. D’ailleurs, je suis en train de chercher une dizaine d’hectares de terres entre Mbour, Thiès et Fatick pour y développer cette culture de moutarde. Car, la plante de moutarde est facile à cultiver au Sénégal qui dispose de terres fertiles et abondantes, mais faiblement exploitées à cause des chantages de la part des mairies et communautés rurales. Sans compter l’impuissance coupable de l’Etat qui peine à libérer ses terres agricoles prises en otage sans droit ni titre par les populations qui prétendent qu’elles étaient exploitées par leurs aïeux » s’agace notre spécialiste de la moutarde qui s’active aussi dans l’agriculture. Poussant sa curiosité, « Le Témoin » a appris que si le pot de moutarde sénégalaise, qui coûtait 1.200 cfa, se vend actuellement à 2.000 CFA, c’est parce que le prix de la la tonne de graines de moutarde chez les cultivateurs canadiens a connu une forte hausse. Car, renseigne-t-on, la tonne de graines qui coûtait 300 dollars soit 150.000 CFA à l’importation se négocie aujourd’hui entre 3.600 et 4.000 dollars soit 1.800.000 CFA et 2.000.000 CFA !

Premier consommateur africain de moutarde

Et si le temps d’une pénurie la France compte sur le Sénégal pour satisfaire sa très forte demande et sauver sa cuisine, c’est parce que le Sénégal est le premier consommateur africain de moutarde. Un haut rang gastronomique qui se justifie de par ses multiples restaurations annuelles de masse liées aux grands rassemblements religieux, gamous, ziarras, magals, thiants ainsi que les cérémonies familiales et autres fêtes religieuses tels que les mariages, baptêmes, anniversaires, tabaski, korité, Noël, Pâques, fins d’années etc. Sans oublier les cuisines de tous les jours, les gargotes, les dibiteries et autres « forokh thiaya » où s’invite, de gré ou de force, la moutarde dans toutes ses saveurs. En dehors de la consommation, le Sénégal fait partie du trio des premiers producteurs africains de moutarde. Ce, avec une dizaine d’entreprises agroalimentaires spécialisées dans la production de la moutarde dont les usines tournent à plein régime pour satisfaire le marché local. Jusque dans les années 80 et 90, plus de 500 tonnes de moutarde étaient importées de France sous diverses marques dont les principales sont « Amora », « Aura », « Corinor », « Blanche » et « Ducros ». Il y avait aussi la marque « Star » qui nous venait du Maroc. Seulement c’est au début des années 2000 que les industriels sénégalais se sont lancés dans la production. Pour se substituer à ces importations massives, les entreprises sénégalaises de la moutarde avaient réussi à convaincre l’Uemoa de prendre des mesures de protection en leur faveur. Des mesures visant à freiner l’importation de moutarde. « Vous savez, la moutarde est un produit très rentable avec des milliards cfa de chiffres d’affaires/an. C’est pour cela que l’Uemoa nous a protégés contre les importations sauvages qui avait failli mettre à genoux les sociétés sénégalaises productrices de moutarde. Aujourd’hui, les commerçants sénégalais n’ont plus besoin d’importer de la moutarde puisque le Sénégal en produit suffisamment au point d’en exporter vers l’Europe » se réjouit ce moutardier sénégalais. Dont les exportations juteuses — ou savoureuses comme la moutarde — sont hélas plombées depuis quelques temps par les frais et taxes portuaires très élevés pratiqués par le Sénégal. Une situation dont profite pleinement le grand rival ivoirien. Pape Ndiaye

Exploitation du Projet gazier Grande Tortue/Ahmeyim (GTA) : Ces risques réels qui pèsent sur le projet… (Rapport)

https://www.dakaractu.com En 2015, un gisement de gaz naturel offshore, doté d’un potentiel de 15 billions de pieds cubes de gaz avec des réserves estimées à 1 milliard de barils1, a été découvert entre le Sénégal et la Mauritanie. Dans l’optique d’une exploitation conjointe de cette ressource transfrontalière, les deux pays ont signé un accord de coopération dénommé ‘Projet de production de gaz Grand Tortue /Ahmeyim (GTA) le 9 février 2018. D’après les statistiques fournies par BP, ce gisement devrait, selon les prévisions, entrer dans la phase de production d’ici 2023 et va durer 20 à 30 ans. Toutefois ce projet renferme des risques environnementaux, socio- économiques et sécuritaires. C’est du moins ce que révèle le rapport « Revue critique de l’Étude d’Impact environnemental et social du projet gazier Grand Tortue /Ahmeyim (GTA) ». Ce rapport de 46 Pages produit par LEGS-Africa qui est une initiative panafricaine d’orientation scientifique, politique, économique et sociale regroupant la nouvelle génération de l’élite africaine pour promouvoir la citoyenneté de transformation en Afrique, identifie plusieurs formes de risques qui pèsent sur l’exploitation projet gazier Grand Tortue /Ahmeyim (GTA).

Risques environnementaux

En plus de la diminution de la qualité de l’air ambiant pendant la phase de construction du projet, le rapport alerte sur quatre autres risques que  pourrait engendrer ce projet gazier, avec la perte temporaire de prises de pêche artisanale en raison des impacts du déversement sur le plancton, les poissons et d’autres ressources halieutiques. « Diminution de la qualité de l’air ambiant (NOx et SOx seulement) pendant la phase de construction. Diminution de la qualité de l’air ambiant pendant la phase des opérations. Exposition d’oiseaux, de phoques moines méditerranéens (espèce en danger), de tortues de mer à des niveaux élevés d’hydrocarbures dans une zone régionale ; quelques impacts létaux et de nombreux impacts sublétaux découlant des effets directs et indirects à l’exposition à des hydrocarbures suite à l’éruption d’un puits, à une défaillance du FPSO en raison d’une collision avec un navire ou à une collision avec un navire poseur de conduites. Contamination aux hydrocarbures d’espèces menacées entraînant de la mortalité suite à l’éruption d’un puits, à une défaillance du FPSO en raison d’une collision avec un navire, ou à une collision avec un navire poseur de conduites. Perte temporaire de prises de pêche artisanale en raison des impacts du déversement sur le plancton, les poissons et d’autres ressources halieutiques. », renseigne le document.

Risques Socio-économiques

En plus des risques environnementaux, le rapport note également des risques socio-économiques qui peuvent qui pèsent sur l’exploitation de ce projet. Il s’agit des risques accrus sur la sécurité des pêcheurs en mer, perte temporaire de revenus de la pêche et une perte de recettes pour les économies nationales en raison de la perturbation temporaire des activités de pêche artisanale entre autres. « Mécontentement social à Saint-Louis en raison de la perception possible d’une perte de secteurs de pêche et d’une diminution des prises de pêche, combinée aux opportunités d’emploi limitées, à la perception de griefs et/ou de demandes d’indemnisation non satisfaits (par exemple pour la perte d’équipements de pêche), ainsi qu’en raison du risque accru pour la sécurité des pêcheurs en mer à cause de la présence des navires du projet pendant les phases de construction et des opérations. Interdiction temporaire de la pêche artisanale dans la zone d’intervention pour jusqu’à plus de 25 000 embarcations de pêche artisanale (chiffre de 2017). Perte temporaire de revenus pour jusqu’à environ 80 000 pêcheurs artisanaux (chiffre de 2017). Perte temporaire de revenus pour jusqu’à environ 700 000 personnes engagées dans des activités liées à la pêche artisanale (chiffre de 2017). Perte temporaire de recettes pour les économies nationales en raison de la perturbation temporaire des activités de pêche artisanale. Diminution temporaire de la capacité des communautés côtières à faire face à leurs dépenses quotidiennes en raison de la perte temporaire de leur gagne-pain, accompagnée du risque de sombrer dans la pauvreté et la précarité. Manque temporaire de l’aliment de base des communautés côtières en raison de l’interruption de la pêche artisanale, et répercussions possibles sur le régime alimentaire des ménages à l’échelle nationale. Plus grande précarité des femmes et des groupes vulnérables dans les communautés de pêcheurs, et en particulier dans celles de la Langue de Barbarie. », renseigne toujours le document de 46 pages.

Risques sécuritaires

Les risques ne sont pas seulement environnementaux et socio-économiques. Ils sont aussi sécuritaires. Le rapport révèle également que des risques sécuritaires peuvent aussi découler de l’exploitation projet gazier Grand Tortue / Ahmeyim (GTA), notamment le risques de conflits entre la communauté de pêcheurs et les forces de sécurités publiques, entre autres. « Risque de conflits entre les pêcheurs et les forces de sécurité publique si certains pêcheurs doivent être escortés hors des zones d’exclusion de sécurité pendant les phases de construction et des opérations. Risque d’un acte terroriste ciblant les installations de production de gaz, avec pour effet d’accroître le niveau du risque terroriste à l’échelle nationale pendant les phases des opérations et de fermeture. Pression supplémentaire sur les forces de sécurité publique dont les ressources sont limitées, puisqu’elles devront être disponibles en tout temps (24 heures par jour, 7 jours par semaine) pour régler des incidents de sécurité impliquant des pêcheurs artisanaux ou pour mener des opérations de recherche et de sauvetage, au besoin, pendant la phase des opérations. Pression supplémentaire sur les autorités chargées de la sûreté nationale qui devront être disponibles en tout temps pour prévenir et gérer des incidents touchant la sûreté nationale en mer résultant de la présence des infrastructures de production de gaz offshore du projet pendant la phase des opérations », conclut le document qui précise qu’ « à travers ce projet, LEGS-Africa vise à contribuer à une gouvernance transparente et démocratique, économiquement et écologiquemen

Kédougou/Manifestations violentes des jeunes contre la société MPC de Mako : La section du Forum civil exhorte les parties prenantes à engager sans délai des concertations sérieuses.

https://www.dakaractu.com Dans un communiqué, la section du Forum Civil de Kédougou a fait état de la situation qui prévaut dans cette zone . « Nos relais au niveau de Kédougou nous ont informés d’une situation déplorable dans la zone de Mako. Lors de sa dernière rencontre avec les femmes de Tomboronkoto, le Forum Civil n’avait pas manqué d’alerter sur les conditions de vie affreuses qui pourraient déboucher sur une recrudescence de la violence. Il a été rapporté à la section Forum Civil de Kédougou, qu’un recrutement, en catimini, de personnes par la Société PMC de Mako a entrainé des manifestations violentes des jeunes de Mako, Tomboronkoto, Linguékoto et Niéméniké. Au-delà de cette affaire de recrutement, la section locale du Forum Civil constate aussi qu’un malaise général sévit au sein des populations exsangues et, est à l’origine d’un climat délétère avec l’entreprise en question. La frustration est partout perceptible du fait de la misère et de la pauvreté qui contrastent avec les revenus énormes tirés des ressources de l’or qui sont exploitées dans leur environnement. Cette exacerbation, qui était jusqu’ici quasi latente, commence à se manifester un peu partout dans les zones d’exploitation. » Après avoir pointé du doigt le mal, le Forum Civil d’ajouter  » La Section Forum Civil de Kédougou, tout en déplorant les violences dans laquelle cette frustration s´est exprimée, rappelle que la transparence, la concertation dans le mode de recrutement et le respect strict des impératifs de contenu local sont les seuls gages d’une cohésion sociale et d’une paix durable. Le Forum Civil a toujours alerté  la Société PMC de Mako et l´État du Sénégal sur les frustrations des communautés liées au déficit de la responsabilité sociale de l´entreprise et la non existence d´un réel contenu local minier ». La section du Forum Civil a par ailleurs manifesté son vœu de voir l’ensemble des parties prenantes s’asseoir autour d’une table.  « Le Forum Civil tout en regrettant la violence exercée sur les biens de la mine, exhorte les parties prenantes à engager sans délai des concertations sérieuses autour des préoccupations des jeunes et des communautés que ni la violence ni la répression ne sauraient juguler. Enfin, la Section du Forum Civil de Kédougou recommande une large concertation entre les parties prenantes, à savoir les jeunes, PMC, sous la supervision des autorités locales et de la Société Civile pour parvenir à une solution durable dans l’intérêt mutuel des populations et de l’entreprise ».

LE SÉNÉGAL POURRAIT PRODUIRE 43.000 TONNES DE DÉCHETS D’ÉQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES D’ICI À 2030

Dakar, 14 oct (APS) – Quelque 43.000 tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) seront produites au Sénégal d’ici à 2030, a indiqué la représentante à Dakar de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), Assana Magagi-Alio, recommandant aux pouvoirs publics de procéder au recyclage de ces déchets.

‘’Il nous faut gérer ensemble le recyclage de ces équipements. Pour cela, le continent doit aller vers un recyclage mieux encadré pour s’assurer que les métaux précieux seront extraits comme ils doivent l’être, à l’image des téléphones portables’’, a-t-elle dit.

Mme Magagi-Alio intervenait à la célébration de la Journée internationale des déchets d’équipements électriques et électroniques, qui avait pour thème  : ‘’Recyclez-les, aussi petits qu’ils soient’’. Il faut une ‘’implication de tous, chaque acteur doit jouer son rôle. Il reste du chemin à parcourir ensemble et cette journée devrait marquer le début d’une campagne d’information (…) et de sensibilisation sur les D3E’’, a-t-elle affirmé en présence d’officiels sénégalais, dont le secrétaire général de Sénégal numérique SA, Malick Sow. ‘’Vous en êtes certainement les meilleurs ambassadeurs (…) A ce jour, près de 34 milliards d’objets électroniques circulent sur la planète (…) Il faut agir maintenant’’, a dit Assana Magagi-Alio en présence d’acteurs du secteur de la récupération et du recyclage des D3E. Entre 2019 et 2030, ces déchets pourraient atteindre 43.000 tonnes au Sénégal, a-t-elle dit, affirmant qu’il s’agit d’estimations douanières. Assana Magagi-Alio a assuré le Sénégal du soutien du GGGI dans ce domaine. L’importation croissante d’équipements électriques et électroniques exige une prise en charge de leurs ‘’enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux’’, selon elle. Le GGGI a décidé de s’impliquer dans la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques au Sénégal, a assuré sa représentante dans le pays. Il existe au Sénégal un projet financé par le Luxembourg dans ce domaine, selon Assana Magagi Alio.SBS/ESF/MD

BIENTÔT UN CADRE RÉGLEMENTAIRE DE GESTION DES DÉCHETS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES

Dakar, 14 oct (APS) – Le Sénégal envisage de mettre en place un cadre réglementaire pour une gestion rationnelle durable des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E), a-t-on appris vendredi du secrétaire général de Sénégal numérique SA, Malick Sow. ‘’Les technologies de l’information et de la communication peuvent avoir un impact aussi bien sur la santé que sur l’environnement. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est prévu, dans notre document de stratégie, le traitement et le recyclage d’au moins 90 % des D3E à l’horizon 2025’’, a-t-il dit. Sow présidait la cérémonie officielle de la célébration au Sénégal de la Journée mondiale des déchets d’équipements électriques et électroniques.

La moitié des débris d’équipements électriques et électroniques ‘’atterrit naturellement sous forme de dons d’équipements de seconde main, à l’image des conteneurs qui débarquent dans nos quartiers’’, a-t-il signalé.

Aussi urge-t-il de ‘’s’atteler à un environnement réglementaire adéquat, pour un recyclage informatique et électronique plus durable, au grand bénéfice des acteurs et des populations’’, a dit le secrétaire général de Sénégal numérique SA. Cette société nationale a pour mission de gérer les infrastructures numériques de l’Etat, ses services digitaux et la mise en œuvre de la politique d’informatisation du gouvernement. Sénégal numérique SA a d’ores et déjà ‘’engagé des réflexions qui aboutiront à la mise en place d’un cadre réglementaire du secteur du recyclage électrique et électronique’’, a assuré son secrétaire général. Il estime que de telles ‘’questions essentielles de développement doivent être prises en charge dans les politiques publiques’’. Malick Sow fait observer que le traitement des déchets générés par les équipements électriques et électroniques tels que les téléphones, les tablettes, les ordinateurs, les imprimantes et les téléviseurs ‘’constituent un défi au plan mondial’’.

‘’Ils renferment des substances certes valorisables comme le fer, le cuivre, l’or, l’aluminium mais aussi des substances dangereuses, notamment le mercure, le calcium et le phosphore, qui, au contact de la nappe phréatique, affecte irrémédiablement notre environnement et la santé des populations’’, a expliqué M. Sow.

‘’Nous avons montré qu’il est possible de mieux gérer les e-déchets, malgré les multiples contraintes’’, a assuré le secrétaire général de Sénégal numérique SA. Des acteurs de ce secteur, dont des récupérateurs et des recycleurs, ont remis aux autorités un mémorandum dans lequel ils réclament une collaboration soutenue entre eux-mêmes et les services de l’Etat. Ils disent également attendre des pouvoirs publics qu’ils s’attèlent à la finalisation du statut juridique des déchets d’équipements électriques et électroniques.SBS/BK/ESF

Protection du littoral : Pierre Goudiaby Atepa s’attaque au chantier d’un «puissant» opérateur économique et interpelle le président Macky Sall.

https://www.dakaractu.com L’architecte Pierre Goudiaby Atepa s’insurge contre la construction d’un R+6 sur le domaine public maritime sis à Mermoz. À travers la Plateforme pour l’environnement et la réappropriation du littoral entier (Perle), association dont il est le président d’honneur, l’homme d’affaires a dénoncé les agissements del’opérateur économique, Moustapha Ndiaye qui, selon lui, documents à l’appui, a réussi à avoir une ordonnance de la Cour Suprême lui permettant de poursuivre son chantier R+6 dans la zone. En point de presse, il alerte et interpelle directement le Chef de l’État, Macky Sall. « Pendant que les autorités supérieures essaient de rectifier le tir il y a d’autres tapis dans l’ombre qui font l’inverse. Nous demandons à monsieur le président de la République de bien vouloir arrêter Moustapha Ndiaye », a-t-il confié. L’architecte ne compte pas laisser une telle démarche prospérer sur le domaine public maritime qui relève-t-il, est inaliénable. « Nous allons porter plainte contre Moustapha Ndiaye parce que nous sommes des ayants droit car il prive des sénégalais de la vue de la mer ce qui n’est pas normal (…) Nous attirons l’attention des autorités sur ce carnage de la corniche », a-t-il dit. Pierre Goudiaby Atepa s’interroge, par ailleurs, sur l’ordonnance de la Cour Suprême venue casser l’arrêté de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (Dscos) qui avait sommé l’arrêt des travaux dudit chantier. Il a toutefois interpellé le maire de Dakar, Barthélémy Dias qui, soutient-il, a signé le document autorisant la construction du chantier.

«Non respect des engagements» par l’Etat : Gora Khouma et Cie menacent…

https://senego.com « L’État nous a trompé.. Aucun engagement n’a été respecté«  , selon Gora Khouma. Le syndicaliste et ses camarades, ce vendredi, afin de prendre en charge les difficultés qu’ils rencontrent, ont mis sur pied l’Intersyndicale des Transports Routiers du Sénégal (ITRS). En effet, Gora Khouma et Cie se disent « trahis » par les autorités qui, ont-ils rappelé face à la presse, « n’a pas respecté ses engagements pris lors de la précédente grève« … Non sans menacer d’un préavis de grève et de paralyser « tous les modes de transport« .

Les engagements…

« Les raisons de cette naissance (ITRS) sont dues à notre volonté d’être plus organisés et unis, afin de prendre en charge les difficultés que rencontrent le secteur… Nous avons jugé normal de nous constituer en intersyndicale parce qu’on a un défi à relever. Nous sommes sortis d’une grève et l’État avait pris des engagements tels que le décret du président de la République sur le respect des trois postes de contrôle et tant d’autres. Il n’y a pas un ministre qui n’a pas signé ce document. Mais l’application fait défaut. C’est parce que les politiques fonctionnent comme ça. Mais nous ne sommes pas politiques, nous sommes syndicats« , précise Gora Khouma.

« L’Etat nous a trompé… »

Avant de poursuivre : « Le secteur des transports est très malade. L’Etat nous a trompé. Il avait pris des engagements et les ministres ont signé. C’est ce qui nous avait poussé à lever le mot d’ordre. Le Président a pris un décret, il n’y a pas eu de suivi. C’est de la tromperie. Ça ne va plus se répéter. C’est le problème. Si l’État avait respecté ses engagements, cette intersyndicale ne serait pas née. Mais comme il croit qu’il détient la force, il se trompe. C’est nous les acteurs qui détenons la force. Il faut respecter sa signature« .

ASECNA : L’USYCAA INVITE LES MINISTRES À D’URGENCE TROUVER UNE SOLUTION À LEUR PLATEFORME REVENDICATIVE

Dakar, 14 oct (APS) – Le secrétaire générale de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA), Paul François Gomis, a invité, vendredi, les ministres en charge du Transport aérien à d’urgence trouver une solution à leur plateforme revendicative.

’’Nous demandons aux ministres, les seuls capables aujourd’hui de trouver une solution, face au manque de volonté affiché par le Directeur général, à être vigilants à la manipulation et la campagne de diabolisation à notre égard en cours, afin d’urgence, trouver une solution heureuse par rapport à notre plateforme revendicative’’, a-t-il déclaré.

Gomis s’exprimait à l’occasion d’un point de presse pour échanger avec des journalistes sur l’état d’avancement de leurs négociations depuis leur grève amorcée le 23 septembre dernier. Ils réclamaient entre autres, une amélioration de leurs conditions de travail et de meilleurs plans de carrière. Une grève qui avait paralysé plusieurs aéroports. ’’Nous avons suspendu le mot d’ordre sur la demande de nos ministres de tutelle, les ministres en charge du transport aérien (…), le temps qu’ils se réunissent lors d’une réunion prévue le 17 octobre prochain à Dakar’’, a-t-il fait savoir. Selon lui, pendant que les contrôleurs sont restés à ‘’attendre sagement cette réunion’’, le Directeur général de l’Asecna est ’’en train de menacer, suspendre et même d’affecter certains des camarades grévistes’’. ’’Il y a des suspensions qui ne sont pas encore levées, les camarades ne sont pas sur les tableaux de service, ils ne travaillent pas et, nous connaissons leurs intentions derrière tout cela’’, a-t-il ajouté. A en croire Paul François Gomis, les contrôleurs aériens qui assuraient le service minimum le jour de la grève ’’ont été chassés des tours de contrôle et des salles de contrôle’’. En lieu et place, les autorités ’’ont mis des militaires, des retraités et des gens qui ne connaissent pas le contrôle aérien, créant ainsi plusieurs incidents’’. Il a prévenu que si une solution n’est pas trouvée à l’issue de cette réunion de Dakar, les 730 contrôleurs réunis autour de l’USYCAA vont se concerter à nouveau pour voir quelle suite donner à leur préavis à de grève.MK/OID/ASB

Lettre ouverte aux contrôleurs de la circulation aérienne Par CISSOKHO Abdel Kader

Dans un de ses multiples écrits, l’USYCAA, organisation illégale, se morfond sur le sort des contrôleurs de la circulation aérienne de l’ASECNA en déclarant de façon mensongère que « trois piliers essentiels des contrôleurs ont continué dangereusement de s’effriter depuis l’arrivée du Directeur général en 2017. Il s’agit notamment : du renforcement des capacités opérationnelles, de l’épanouissement professionnel et du plan de carrière du contrôleur aérien. »

Fin de citation.

1-Du renforcement des capacités opérationnelles 2-Il est indéniable que depuis 2017, l’Agence n’a jamais atteint ce niveau d’avancée sur le plan opérationnel. En effet, l’implémentation des radars, de l’ADS-B ainsi que l’extension VHF dans les zones non couvertes de notre espace aérien ont hissé l’ASECNA a un niveau technologique jamais atteint et égalant ainsi les pays les plus avancés au monde. En plus de ces équipements, le SBAS est en cours de finalisation pour une implémentation imminente. Ces outils qui ont renforcé la sécurité et la régulation des vols dans notre espace aérien et rendu plus aisé le travail du contrôleur aérien, a permis de renforcer leurs capacités opérationnelles par les formations spécifiques adéquates qui ont été dispensées pour leur permettre de les maîtriser. Ce renforcement de capacités opérationnelles du contrôleur de l’ASECNA lui permet d’atteindre le niveau européen et américain. 3- De l’épanouissement professionnel Malgré la situation financière difficile avec une menace de quasi-cessation de paiement des salaires que le Directeur Général actuel a trouvé à sa prise de service en 2017 et plus récemment les effets de la pandémie de Covid-19 sur les finances de l’agence, il est constant qu’il a mis en œuvre des actions salvatrices pour l’épanouissement de tous les travailleurs dont les contrôleurs, en garantissant notamment les emplois et les salaires. Il faut rappeler que l’industrie de l’aviation civile a subi le plus lourd tribut de la crise sanitaire de Covid-19 et des centaines d’entreprises du domaine ont mis la clef sous le paillasson, mettant ainsi dans la rue des centaines de milliers de travailleurs dans le monde. Dans ce contexte particulièrement difficile, il faut noter concernant le corps des contrôleurs que la masse salariale les concernant a évolué de 40% depuis 2017 et les effectifs de 14%. On dénombre actuellement 93 contrôleurs aériens en formation à l’EAMAC. 4- Du plan de carrière C’est un mensonge grossier que d’affirmer que les contrôleurs aériens n’ont pas de plan de carrière quand on sait que l’ASECNA a mis en place un système de promotion interne, véritable plan de carrière qui permet à tout agent qui veut y faire carrière de savoir dès son recrutement quelle sera son évolution jusqu’à sa retraite sur la base de son expérience acquise et de sa bonne manière de servir, sans changement pour autant de poste de travail. Ce bénéfique avantage octroyé au personnel de l’agence est unique en son genre en Afrique. Fort de cet acquis, on compte de nos jours parmi les contrôleurs aériens de l’ASECNA, jadis recrutés à un niveau Bac+2, 80 qui sont classés dans la catégorie C, catégorie réservée aux ingénieurs et Bac+5, 651 dans la catégorie B réservée aux Bac+4. 5- Des autres avantages des contrôleurs aériens

Il faut noter les autres avantages suivants octroyés aux contrôleurs aériens à l’ASECNA :

un salaire minimum dès le recrutement de 950 000 FCFA et un salaire maximum de 1 600 000 FCFA une assurance maladie pour lui et toute sa famille une assurance prévoyance décès trois régimes de retraite : la retraite classique, une retraite complémentaire avec sortie de capital et une deuxième retraite complémentaire avec sortie en rentes certaines l’octroi de plusieurs types de prêts en interne sans intérêt : prêt équipement, prêt consommation, prêt habitat, prêt scolaire, prêt Tabaski, etc. Au regard de leaders de l’USYCAA, une nébuleuse au service des ennemis de l’ASECNA pour la couler de l’intérieur. Tout ce qui précède, il est difficile de ne pas croire à une instrumentalisation de certains. Tout contrôleur aérien consciencieux et patriote doit se démarquer de cette manipulation éhontée et défendre la communauté ASECNA car défendre ses intérêts, c’est d’abord défendre l’outil de travail et non le vilipender pour le détruire. CISSOKHO Abdel Kader, ingénieur de la navigation aérienne à la retraite

Partenariat Public-Privé Près de 125 000 jeunes vont bénéficier de motos 100% électriques de l’entreprise BOB ECO Ltd.

https://www.dakaractu.com Dans le but de réduire le taux de chômage qui est estimé à 24,1% au quatrième trimestre de 2021, BOB ECO Ltd avait signé une convention le samedi 19 mars 2022 avec l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ). Ainsi pour rendre effectif ce partenariat, BOB ECO Ltd une entreprise spécialisée dans la fabrication de véhicules électriques et d’énergie propre, a tenu le vendredi 14 octobre passé au monument de la renaissance africaine une cérémonie de lancement de ces activités.

« BoB est une entreprise sociale qui se concentre sur l’amélioration de la vie de communautés entières et l’éduque sur la sécurité, l’égalité et le respect de l’environnement. »

Au total, près de 125 000 jeunes vont bénéficier d’un emploi. Dans la première phase de son immense chantier de réduction du chômage au Sénégal, l’entreprise BOB ECO Ltd a distribué 50 000 motos 100 % électriques à des jeunes sénégalais qui ont été choisis par l’ANPEJ et BOB ECO Ltd. Ces motos totalement électriques et qui sont dénommées « E-BoB » vont permettre à ces 50 000 jeunes sénégalais de transporter des marchandises, des colis et des personnes. À cet effet, BoB va construire des stations de recharge à des endroits clés où les conducteurs de motos se croisent tous les jours afin qu’ils puissent facilement échanger leurs batteries. BoB utilise aussi une application qui permet de commander une course ou de trouver un conducteur de moto qui apportera vos biens à l’endroit souhaité. En effet, BOB ECO Ltd BoB Eco Ltd (BoB) est une entreprise de véhicules électriques et d’énergie propre qui se concentre sur la vente de motos électriques dans les pays en développement. Le principal modèle économique de BoB est la vente de motos électriques abordables. Ainsi, pour les fondateurs de cette entreprise, la mission de BoB est de créer un monde où le transport à moto est plus propre et plus rentable pour ses consommateurs tout en soulageant l’environnement de la pollution des motos classiques à essence…

UNE LOI EN COURS D’ÉLABORATION POUR LA PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES ÂGÉES (MINISTRE)

Dakar, 14 oct (APS) – Le gouvernement est en train de préparer une loi garantissant la protection sociale des personnes âgées, ‘’dans une démarche participative et inclusive’’, a rappelé, vendredi, à Dakar, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye. Le projet de loi en cours d’élaboration découle d’une concertation nationale sur les personnes âgées, qui a eu lieu en 2020 sous l’égide du président de la République, selon Mme Ndiaye.

Le texte en question est censé garantir ‘’la protection et la promotion de la personne âgée’’, a-t-elle dit à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des personnes âgées.

‘’Les personnes âgées méritent toute notre gratitude, notre respect et notre affection pour les innombrables services qu’elles ont rendus à la nation, mais aussi toute notre attention’’, a souligné Marie Khémesse Ngom Ndiaye. Le plan Sésame, le programme de protection sociale mis en œuvre pour leur offrir des services de santé à moindre coût, est toujours en vigueur, selon la ministre de la Santé et de l’Action sociale. Mais ce plan bute sur ‘’certaines difficultés’’, dont la durée d’attente des établissements de santé pour recouvrer la contrepartie des services offerts aux personnes âgées, a signalé Mme Ndiaye. Des mesures permettant de réduire considérablement cette durée seront prises, a-t-elle assuré. Il sera demandé aux districts sanitaires de privilégier la prévention, en ce qui concerne la santé des personnes âgées, selon la ministre de la Santé et de l’Action sociale. ‘’Résilience et contribution des femmes âgées’’ est le thème choisi cette année pour les activités marquant la célébration de la Journée internationale des personnes âgées. Ce thème rappelle ‘’le rôle important que jouent celles-ci pour relever les défis de leur communauté et contribuer à la recherche de solutions, avec résilience et courage’’.ADL/ESF/MD

PODOR : LE FLEUVE SORT DE SON LIT ET ISOLE PLUSIEURS VILLAGES

Podor, 14 oct (APS) – Plusieurs villages du département de Podor (nord) sont inaccessibles depuis plusieurs jours à cause d’une forte crue du fleuve Sénégal, a constaté l’APS. Les routes reliant les villages de la zone, endommagées par les eaux du fleuve, sont devenues impraticables. Les villages inaccessibles se situent pour la plupart dans les communes de Guédé Village et de Gamadji Saré, situées dans l’île à Morfil. La piste reliant les villages de Diatar et Halwar, par exemple, s’est tellement détériorée que les usagers ne peuvent plus l’emprunter. Elle est coupée à plusieurs endroits, depuis la semaine dernière.

La route reliant les villages de Mboyo et de Donaye Walo est également envahie par les eaux du fleuve, l’axe Lahel-Halwar est dans la même situation.

Guédé Wouro, Korkadjé, Moundouwaye et d’autres villages ont fait les frais de la forte crue de cette année. Selon le service départemental de la météorologie, le niveau du fleuve a atteint 5,46 mètres ce vendredi, contre 3,28 mètres à la même période de l’année dernière. La montée des eaux du fleuve engendre souvent des dégâts durant l’hivernage, mais l’ampleur du sinistre est inhabituelle, cette année. ‘’Depuis le 21 septembre 2022, la côte d’alerte située à 5 mètres pour Podor est dépassée et la montée se poursuit dans la moyenne vallée’’, a expliqué à l’APS le chef du service régional de l’hydraulique de Saint-Louis (nord), Arfang Massy Diédhiou, ajoutant que ‘’les quantités d’eau pluviale recueillies à Podor et dans la partie mauritanienne du fleuve ont aggravé la crue’’. ‘’A l’entrée de Halwar, la piste en latérite est coupée. C’est cette situation que nous vivons chaque fois que la crue est importante’’, a témoigné Amadou Thiam, un habitant dudit village, aidant les villageois à traverser le Diolal, une rivière, à l’aide d’un radeau.AHD/ESF

UN PROJET D’AMÉLIORATION DE L’ACCÈS AUX SOINS DES PERSONNES VULNÉRABLES LANCÉ

Dakar, 14 oct (APS) – Le chef de service de la division de la lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles, le docteur Cheikh Tidiane Ndour, a procédé, vendredi, au lancement officiel du projet Continius-PV, dont l’objectif est d’apporter une réponse résiliente du système de santé en vue d’améliorer l’accès aux soins des populations les plus vulnérables, a constaté l’APS.

’’La pandémie à Covid-19 n’a pas simplifié les choses, elle a eu un impact sur tous les niveaux, donc, il s’agit de capitaliser les stratégies qui nous ont permis d’être plus résilients et de passer à l’action’’, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement officiel dudit projet.

Il a souligné la nécessité de faire des ajustements durant le déroulement du projet dans une approche très inclusive en ce qui concerne les différentes actions. Ce projet d’une durée de 36 mois a été financé à hauteur de 650 millions de FCfa par des partenaires français, a précisé, le directeur du Centre régional et de formation à la prise en charge clinique de Fann (CRCF), Karim Diop. Le projet qui cible quatre régions notamment Kolda, Kaolack, Sédhiou et Ziguinchor, vient renforcer les efforts déjà consentis à la lutte contre le VIH, les hépatites et la tuberculose. Il permettra d’améliorer la qualité des soins et de capitaliser les travaux ayant déjà été réalisés dans ce domaine, tout en renforçant le système de santé du pays. Le docteur Karim Diop, a précisé que 2600 personnes allaient bénéficier du projet à l’issue de sa mise en oeuvre. Ce projet permettra ’’de mettre la personne humaine au centre de nos interventions’’, a souligné pour sa part la Secrétaire exécutive du conseil national de lutte contre le VIH/SIDA, le docteurn Safiatou Thiam.

Selon elle, la Covid-19 a enseigné l’importance de mettre ’’la personne au centre et de voir comment régler ses besoins’’.

’’Nos cibles ont les mêmes vulnérabilités et le même problème, donc nous devons nous mettre ensemble pour régler ces derniers’’, a-t-elle ajouté déplorant l’inégalité constatée parfois dans l’accès aux médicaments pour les hépatites et la tuberculose. Le projet financé par expertise France et porté par le Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique (CRCF), est mis en œuvre par un consortium constitué de l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS). Il est également mis en œuvre par le plan international du réseau national des personnes vivant avec le VIH (RNP+) et de santé service et développement (SSD), au profit des régions médicales, des districts sanitaires et des sites de prise en charge.AMN/OID/AKS

UNE CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR CHEIKH OUMAR FOUTIYOU TALL À PARIS, SAMEDI

Dakar, 14 oct (APS) – Une conférence internationale sur le thème « Cheikh Oumar Foutiyou Tall  : le symbole de la diversité culturelle » se tient samedi à Paris, en France, a-t-on appris de ses organisateurs. Prévue à la salle Robert Lavergne, 11 Rue Lavergne 92 Asnières, cette conférence est organisée par Renndo Cheikh Oumar Foutiyou, l’Association d’entre-aide islamique, culturelle et de développement, précise un communiqué reçu à l’APS.

Outre la capitale française, l’Association, avec la bénédiction du Khalife général de Cheikh Oumar Foutiyou Tall, Thierno Bachir Mountaga Daha Tall, prépare l’organisation d’une série de conférences, de tables rondes et d’expositions internationales en 2022 et 2023, à Abidjan, Munich, Anvers, Bruxelles, Lille, le Havre, la Sorbonne et au siège de l’UNESCO.

Elle annonce par ailleurs avoir démarré l’exécution de projets phares tels que la construction du mausolée d’Oréfondé au Fouta dont les travaux sont confiés aux femmes du Sénégal et de la Diaspora, la réalisation d’un film court-métrage sur la vie et l’œuvre de Cheikh Oumar Foutiyou Tall (1796-1864). De même, l’association évoque la construction des neuf (9) merveilles de Halwar, lieu de naissance de Cheikh Oumar, comprenant une mosquée, un hôpital, une université, un centre de conférence, une école coranique moderne, une salle de réception, une bibliothèque, un temple des lumières, et des logements pour les pèlerins. Le marabout et résistant sénégalais Cheikh Oumar Foutiyou Tall fut l’une des figures majeures de l’Islam en Afrique de l’Ouest au 18e siècle. Il fonda au même siècle un empire toucouleur dont les limites correspondent aujourd’hui à des parties de la Guinée, du Mali et du Sénégal.ASB/AKS

’’LE BITUMAGE DE LA PISTE NDANKH – NGAYE MÉKHÉ SERA LANCÉ D’ICI À LA FIN DE L’ANNÉE (ANTOINE DIOME)

Dakar, 15 oct (APS) – Le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome a assuré, samedi, au khalife de Ndiassane le lancement, d’ici à la fin de l’année, des travaux de bitumage de la piste Ndankh – Ngaye Mékhé, une vieille doléance de la cité religieuse, a appris l’APS de source officielle. Le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Abdoulaye DIOME s’exprimait à l’occasion de la cérémonie officielle de Ndiassane à laquelle il a représenté le gouvernement. Il était accompagné de son collègue en charge de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, ainsi que le ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile, Birame Faye. Des représentants d’autres foyers religieux du Sénégal ont également pris part à cette cérémonie qui précéde la nuit du Gamou. ’’Le bitumage de la piste entre Ndankh et Ngaye Mékhé, une vieille doléance de la famille religieuse Kounta de Ndiassane, sera lancé d’ici la fin de l’année’’, a dit Antoine Félix Diome. Il répondait notamment à la demande réitérée par le porte-parole du khalife Pape Abdourahmane Kounta dans son discours d’ouverture. Situé à 7 km de Ngaye Mékhé, le village de Ndankh, constitue la première étape de Cheikh Bounama Kounta, l’ancêtre des Kounta au Sénégal dont les origines remontent en Algérie. Selon le ministre de l’intérieur ’’le goudronnage de cette voie a été intégré dans le programme spécial de désenclavement’’. Les travaux du pavillon abritant la cérémonie religieuse et qui est contigu à la grande mosquée de Ndiassane, seront aussi achevés, selon le ministre. Le chantier a été lancé par les disciples, avant de bénéficier d’un coup de main de l’Etat. ’’Les besoins de la cité de Ndiassane exprimés dans la lettre du khalife de Ndiassane, adressée au président de la République ont fait l’objet de réunions et le président de la République a donné des instructions pour que des solutions leur soient trouvées’’, a relevé M. Diome. Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs rappelé ’’l’attachement’’ du Président de la République aux cités religieuses, lequel s’est traduit par un programme de modernisation qui leur est dédié, a-t-il rappelé. La famille religieuse de Ndiassane a récemment concocté un programme de modernisation évalué à 50 milliards de FCFA à l’horizon 2025 et à 100 milliards d’ici à 2035. Il porte essentiellement sur huit projets prioritaires, notamment la santé, la culture, l’économie et l’assainissement.ADI/MKB/SMD

LE SYNPAP NE SAURAIT ÊTRE LE «SYNDICAT» DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA RTS (SG)

Dakar, 14 oct (APS) – Le Syndicat des Professionnels de l’Audiovisuel Public (SYNPAP) ne saurait être le ‘’Syndicat’’ de la Direction Générale de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), a indiqué, vendredi, un communiqué de son secrétariat général transmis à l’APS

‘’Le SYNPAP ne saurait être le « Syndicat » de la Direction Générale. Il est le fruit d’une initiative des agents de la RTS qui prônent un nouveau type de syndicalisme privilégiant les propositions concrètes, le dialogue et la négociation avec comme unique motivation la défense des intérêts matériels et moraux du personnel’’, précise la même source

. Dans cette mission, le SYNPAP qui défend la liberté syndicale, portera avec responsabilité et fermeté les revendications du personnel et de ses membres. Pour autant il ne tombera ni dans la violence ni dans les invectives au point de porter atteinte à l’image de l’entreprise, selon les responsables de ce Syndicat. Le SYNPAP, souligne le texte, condamne ‘’les comportements d’agents de la RTS qui propagent sur les chaînes de télévision et de radio concurrentes et sur les réseaux sociaux des « Fake News » sur l’entreprise’’. Par ailleurs, le SYNPAP annonce la tenue de son assemblée générale, sous la présidence de UNSAS, le 3 novembre 2022, à partir de 15 h, à la RTS Triangle Sud.AN/MD

«Défis et priorités pour la diaspora sénégalaise : Seydina Seck donne sa recette

Acteur infatigable de la Diaspora sénégalaise, Seydina Seck, à travers le mouvement Actions Diaspora, préconise des solutions pour la quinzième région du Sénégal. Un doccument à travers duquel il passe au peigne fin les différents problèmes dont sont confrontés les sénégalais de l’extérieur. De la santé au social en passant par l’économie, tous les secteurs qui intéressent la Diaspora ont été disséqués. Ainsi, depuis 2014, lors d’une lettre adressée au Président Macky Sall, Seydina Seck rappelait l’urgence de remettre en scelle le Haut Conseil des sénégalais de l’extérieur. In extenso le document :

Défis et priorités pour la diaspora Sénégalaise dans les pays d’accueil :

Droits économiques, culturels et sociaux.
° Solutions dignes au rapatriement des défunts membres de la diaspora. ° Plus de transparence à l’accès à l’habitat. ° Droits à l’éducation et à la santé de tous les immigré-es. ° Paiement de pensions de retraite aux migrants travailleurs Sénégalais après 15 années de cotisation dans leur pays de résidence en respectant à la ratification des conventions internationales.
Economiques
° Création d’un guichet unique pour faciliter l’investissement des Sénégalais de l’Extérieur et ceux qui viennent avec des investisseurs étrangers. ° Création d’une caisse de solidarité économique pour aider les membres de la diaspora en difficulté.
Santé
°Création d’une mutuelle de santé qui permet une prise en charge correcte des membres de la diaspora et leurs familles restées au Sénégal.
Organes étatiques
° Encourager la diaspora à contribuer à la création d’une base de données qualitatives à partir d’un recensement de ses membres. ° Inciter les membres de la diaspora à être plus visibles en participant aux structures étatiques au niveau de leur département et région d’origine.
Ministère des Affaires Etrangères
° Valoriser les ressources humaines au niveau des services consulaires pour une meilleure prise en charge des membres de la diaspora. ° Améliorer les relations entre les organes de l’Etat et les associations de la diaspora afin de faciliter la confection de passeport et de carte nationale d’identité. ° Créer un consulat général dans les villes où il existe plus de 20.000 sénégalais et un consul honoraire dans celles de plus de 1.000 sénégalais.
. Représentation de la diaspora dans les autres organes de l’Etat
° Créer au niveau des consulats sénégalais un bureau d’informations pour la création d’entreprise avec moins de lourdeurs administratives. ° Augmenter les frais d’obtention de la carte consulaire afin de financer le rapatriement des corps.
Ministère de la Culture et du Tourisme
° Impliquer les artistes de la diaspora aux activités culturelles organisées au Sénégal. ° Créer une « Maison de la Diaspora » (MDD) dans les pays où il existe plus de 30.000 sénégalais. ° Organiser au Sénégal et de manière tournante dans les différentes régions une « Journée Nationale de la Diaspora Sénégalaise ».
Ministère de l’Agriculture
° Accompagner les membres de la diaspora ayant des projets collectifs ou individuels. ° Création d’un guichet d’information et de sensibilisation sur les projets et programmes mis en place par le Ministère de l’Agriculture avec la mise en place d’un numéro vert opérationnel 24H/24.
Ministère de la Justice
° Apporter une assistance juridique aux membres de la diaspora en participant à la protection des droits des migrants par des plaidoyers.

Ousmane Sonko : le Sénégal ne détient que «10% sur les ressources pétrolières et gazières»

https://www.pressafrik.com L’opposant Ousmane Sonko s’est exprimé samedi sur l’actualité nationale et internationale. Évoquant la question de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, il a soutenu que le Sénégal ne détient que 10%. « Les plus grands pays de ce monde ont su surmonter leurs défis et se développer, sans que leurs dirigeants n’aillent quémander de l’aide dans les rencontres internationales. Tels doivent être nos objectifs puisque la seule voie demeure la prise en main de notre destin, notre souveraineté », a dit Sonko dans une déclaration sur la chaîne Youtube de Jotna. « Des pays comme le Qatar, ce pays, petit par la superficie, Dubaï, l’Arabie Saoudite, ont une place privilégiée sur l’échiquier mondial parce qu’ils ont jalousement préservé la souveraineté de leurs ressources. En plus des ressources pétrolières et gazières, nous avons la richesse du sol et le climat propice en plus. Malheureusement nous ne détenons que 10% sur ces ressources pétrolières et gazières », a-t-il soutenu. Le leader de Pastef est revenu sur sa volonté de renégocier les contrats une fois élu président du Sénégal. « Voilà pourquoi, si nous sommes porté à la tête de ce pays, par la grâce de Dieu, nous nous attèlerons à renégocier tout contrat qui nous a dépouillés de nos ressources, mais également toute exonération fiscale indue laissant nos populations dans le dénuement et nos jeunes en proie au chômage ». Selon lui, tant que le Sénégal dépend de l’extérieur pour les denrées de première nécessité, demain n’est pas la veille de la baisse du coût de la vie. « Nous sommes loin de l’autosuffisance alimentaire clamée depuis des années par ce régime en place ». Pour Sonko, les prix du loyer ne baisseront pas non plus, parce que la découverte des ressources naturelles a éveillé la convoitise de beaucoup de pays, d’où le défilé de dirigeants mondiaux au Sénégal. Et voilà ce qui exacerbe le coût de la vie ». « Construire un pays, passe nécessairement par la mise en place d’infrastructures économiques (agriculture, industrie, notamment), et une bonne offre de biens et services publics. Notre combat c’est de refuser que des mercenaires nationaux ou étrangers s’approprient nos ressources et toutes les retombées et opportunités économiques afférentes ». Un autre combat de opposant est de « préserver les libertés individuelles et la cohésion sociale, de mettre fin à la corruption pour une meilleure gouvernance et une meilleure répartition des richesses et ressources »

Ousmane Sonko : «que Macky Sall sache que c’est fini pour lui« 

https://www.pressafrik.com Le leader de Pastef Ousmane Sonko s’est adressé aux Sénégalais ce samedi dans une déclaration sur les réseaux sociaux. Après avoir annoncé une tournée nationale qui commence à partir de ce dimanche, il a rappelé au président Macky Sall que « c’est finit pour lui ». « Il (Macky Sall) doit savoir que c’est fini pour lui. Quelqu’un qui avait 65% aux élections ne parvient même plus à avoir 45%. Il n’est là que pour voler les élections. Les gens qui lui disent qu’il a les forces de l’ordre, la capacité, le droit… et peut se présenter pour un troisième mandat le trompent. J’espère qu’ils ont vu ce qui s’est passé en Iran. Lorsque le peuple est déterminé, rien ne peut l’arrêter « , a dit Sonko.

Babacar Abba Mbaye sur le budget : «Si le budget est conforme aux aspirations des sénégalais,nous allons le voter»

https://www.dakaractu.com Le député de la coalition Yewwi Askan Wi du département de Saint-Louis, Babacar Abba Mbaye reste catégorique sur le vote du budget. Pour le parlementaire, si c’est un budget qui répond aux aspirations du peuple, il sera voté sans problème. Mais pour le député, il faudrait d’abord que l’on accepte de discuter sur ce budget. Car c’est la première fois que le Sénégal arrive à un tel niveau de budget. « Le pays est à l’heure du débat donc il ne faut pas avoir peur du débat. La crise économique que nous vivons, a montré que le pays n’a pas encore avancé depuis l’indépendance et aujourd’hui il est important pour nous de franchir des caps. Pour la première fois, nous sommes à un budget de plus de six mille milliards avec des revenus issus du gaz. Ce qui est important pour nous est de se poser les bonnes questions sur le budget. Parce que c’est un budget de débat et nous nous préparons du côté de l’opposition pour que si le budget est conforme aux aspirations des sénégalais que les gens le votent. Car nous ne sommes pas là pour bloquer », a précisé Babacar Abba Mbaye lors de l’ouverture de la session unique et ordinaire 2022-2023 de l’Assemblée nationale…

BALLONS DE SONDE,BONNETEAU ET TROISIÈME LARRON PAR MAMADOU OUMAR NDIAYE

LeTemoin-Ou bien nous sommes des gens qui voient le mal partout ou alors nous assistons effectivement à une stratégie bien coordonnée pour pousser le président de la République, Macky Sall, à briguer un troisième mandat en 2024 Ou bien nous sommes des gens qui voient le mal partout ou alors nous assistons effectivement à une stratégie bien coordonnée pour pousser le président de la République, Macky Sall, à briguer un troisième mandat en 2024. Une stratégie dont nous assistons aux premières manifestations voire aux prémices en une manière de ballons de sonde pour tester l’opinion. Selon que les réactions de cette dernière seront indifférentes ou plutôt favorables, on s’enhardira, on deviendra grave comme la petite-fille de Victor Hugo et on montera en gamme jusqu’à ce que le principal concerné lui-même, face aux demandes pressantes fusant de partout, déclare de sa propre bouche qu’il est candidat à un troisième mandat.Sinon, en cas de réactions violemment hostiles,il sera toujours temps de rétropédaler en disant «courage,fuyons!» Les premiers ballons de sonde sont donc lancés avec, pour la scène 1, dans le rôle du principal acteur, le président de la République lui-même. Lequel, à la faveur d’une visite-« surprise » (c’est ce qu’on a voulu nous faire croire !), le weekend dernier, dans la mairie de Wakhinane-Nimzatt, la seule qui avait résisté à la bourrasque Yewwi Askan Wi lors des élections locales de janvier dernier dans le département de Guédiawaye, s’est prêté à une mise en scène même pas digne d’un film de série B. Voire d’un navet ! Pendant que, donc, il conduisait lui-même son bolide valant au moins de 50 millions de francs sur la VDN 3, avec sa douce moitié à ses côtés, ne voilà-t-il pas qu’il est stoppé net par un citoyen prétendument lambda qui a freiné devant lui avant de débouler de sa voiture et venir engager la conversation avec notre cher président ! Et alors que ce dernier devisait avec des populations accourues, spontanément n’en doutons pas, on entend l’individu en question suggérer au Président de faire un troisième mandat qui relèverait, selon lui, d’« une demande sociale ». Gageons que si le président de la République n’était pas demandeur, son équipe de com, pas très loin, et qui a répercuté cette forte « demande sociale » sur les réseaux sociaux, se serait bien abstenue de le faire ! Et aurait, comme Racine Talla, le distingué hôte du président de la République sait si bien le faire, censuré cet élément sans autre forme de procès ! Hélas, l’individu demandeur de troisième mandat a été démasqué ensuite par les réseaux sociaux comme étant un militant de l’APR proche de Brejnev Talla, le directeur de la RTS et maire de…Wakhinane Nimzatt. Le monde est petit… Scène 2. Cheikh Kanté, le « Baye Fall du Président », est à la manœuvre. Dans deux sorties effectuées sur un site d’informations, et aussi dans les colonnes de ce journal, le ministre en charge du Suivi du PSE demande de « convaincre le président Macky Sall à effectuer un deuxième mandat en 2024 ». Pour l’actuel président du conseil départemental de Fatick et inconditionnel du Président Macky, en effet, le premier mandat — qui couvrait la période allant de 2012 à 2019, soit sept ans — comptait pour du beurre. Après le référendum de 2017, il fallait remettre les compteurs à zéro ! Et donc, en avant pour un deuxième mandat quinquennal du président Macky Sall. Et ne dites surtout pas que c’est un troisième mandat. Et comme si cela ne suffisait pas, Pr Ismaïla Madior Fall, thuriféraire et théoricien du troisième mandat après en avoir été le grand contempteur — « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs » avait-martelé trois fois avant de rejoindre le camp de celui qu’il mettait en garde alors —, Pr Ismaïla Madior Fall, donc, était sur les ondes d’une radio de la place où ses propos sur les risques de déchéance de Mimi Touré en tant que députée ont éclipsé sa position sur le troisième mandat. Mais c’est bien, pourtant, sa position sur cette question qui lui a valu son retour au Gouvernement ! Pour dire que ce n’est pas un hasard s’il y a eu toutes ces sorties en faveur du troisième mandat le weekend passé. Pour le moment, le président de la République avance masqué et se contente de pousser ses pions. Il veut présenter ce troisième mandat comme une demande émanant du bon peuple ainsi que le susurre le Dr Cheikh Kanté et ainsi que le montre aussi cette vidéo maladroite tournée sur la VDN 3 (tiens, 3 comme ce mandat supplémentaire dont rêve le Président !) ce weekend. Cela nous rappelle ces scènes grotesques auxquelles nous avait habitués le défunt président togolais Etienne Gnassingbe Eyadema, père de Faure actuellement au pouvoir, lorsque, régulièrement, il faisait mine de vouloir abandonner le pouvoir. Aussitôt, des dizaines de milliers de Togolais se mobilisaient « spontanément » devant son palais pour supplier le « miraculé de Sarakawa » — en référence au crash d’avion dont il avait survécu — de ne pas les abandonner ! Pour en revenir à notre cher pays, trêve de ballons de sonde car il faudra bien que le président de la République se découvre et franchisse le Rubicon en disant « oui, je veux faire un troisième mandat ! » A ce moment-là, et après lui, le Déluge !

« Bi gagne, bi perte » comme au « ñeti xob » !

Oh, bien sûr, depuis longtemps, on voyait venir. Sans remonter très loin, son dernier remaniement ministériel en date, c’est-àdire l’équipe Amadou Bâ, avait déjà donné des indications sur la direction que souhaite emprunter celui qui se qualifiait de « lion qui dort ». En effet, pour une équipe qui prétend s’attaquer d’arrache-pied aux innombrables problèmes des Sénégalais, c’est très pléthorique pour être honnête. Avec 38 ministres aux prérogatives qui se chevauchent, bonjour l’efficacité. A titre de comparaison, la Côte d’Ivoire, notre plus grand rival au sein de l’espace Uemoa, a mis en place une équipe resserrée mais hyper-compétente. Sans compter que beaucoup de membres de ce gouvernement Ba, plutôt que de l’être pour leurs compétences, semblent avoir été choisis plutôt pour leurs talents de castagneurs et de croiseurs de lances avec l’opposition. Un « gouvernement de combat », certes, mais contre Ousmane Sonko ! C’est également sous cet angle de reconquête qu’il faut lire les nominations à la tête des sociétés nationales effectuées durant les trois derniers Conseils des ministres. Des légions de responsables APR recalés du gouvernement ont été bombardées à la direction générale ou à la présidence du conseil d’administration de ces pauvres sociétés. Pauvres en ce sens qu’il faut pleurer leur sort entre des mains si inexpertes, si incultes et souvent si incompétentes. Mais riches de ressources à dilapider pour le seul objectif di moment qui vaille, la réélection du Conducator ! Et alors que partout ailleurs dans le monde, particulièrement dans les pays développés, d’Europe notamment, l’heure est à la sobriété, autre nom de l’austérité, le président Macky Sall, lui, ouvre toutes grandes les vannes des dépenses publiques. Ainsi, pour 2023, les Sénégalais auront droit à un budget record de 6400 milliards de francs dont plus de la moitié consacrée au « social ». Autrement dit, un budget d’année pré-électorale destiné à multiplier les cadeaux à l’endroit des citoyens-électeurs ! Plutôt donc que de rationnaliser les dépenses improductives, à défaut de les supprimer, le président de la République les multiplie. Normal, le Sénégal sera un pays riche à partir de cette année de grâce 2023 où débutera l’exploitation de notre pétrole et de notre gaz. Justement, par-delà toutes les circonvolutions et les programmes politiques mirifiques prétendant changer notre quotidien, ce sont en réalité ces hydrocarbures qui cristallisent toutes les passions entre le pouvoir et l’opposition et menacent de brûler ce pays. Pour le président Macky Sall et ses féaux, en effet, il est hors de question, limitation des mandats ou pas, de quitter le pouvoir au moment où l’argent du pétrole et du gaz va couler à flot dans le pays. Pour des raisons exactement contraires, on se dit dans le camp d’en face qu’il est inenvisageable de laisser la Camorra actuelle bouffer toute seule cette manne. Quitte à embraser le Sénégal, pas question de laisser le président Macky Sall et son clan en profiter tout seuls. Pendant qu’ils vont s’entretuer risque de surgir un troisième larron qui va les écarter pour profiter à lui seul de la manne ! On viendra après nous parler de « malédiction du pétrole » alors que c’est plutôt l’incurie de nos politiciens qu’il faudrait incriminer… Déterminé, donc, à jouer les prolongations bien au-delà de 2024, Macky Sall a donc entrepris de rebattre les cartes dans une situation qui lui est pour le moins défavorable. Ainsi, comme un magicien, il a sorti de sa manche la carte de l’amnistie à Karim Wade et Khalifa Sall, histoire de les remettre dans le jeu électoral. Reste à savoir si ces deux, qui ont de vieux comptes à régler avec l’actuel président, accepteront d’entrer dans son jeu. Sans compter qu’il n’est pas sûr que les Sénégalais, experts en matière de « dégagisme », se laisseront prendre à cette manœuvre de diversion. En tout cas, comme un joueur de bonneteau — ce qu’on appelle ñetti xob chez nous ! —, le Président essaye de bluffer les Sénégalais. En une manière de leur dire : « regardez bien ces trois cartes que je tiens en main. Dans la première il est marqué : « 2012-2019 », dans la deuxième « 2019-2024 », dans la troisième « 2024 + infini ». Si je vous dis que j’ai dirigé ce pays de 2012 à 2019 année à laquelle j’ai été réélu pour diriger jusqu’en 2024, combien de mandats- ai-je fait ? Deux ? Perte nga ! car, je n’ai fait qu’un mandat et un quinquennat sama rakk ! » La Constitution parlant de mandat, il suffit de raisonner en termes de quinquennat et le tour est joué. Du bonneteau que le Président joue avec nous, qu’on

Assemblée nationale : Sokhna Dieng Mbacké a démissionné pour être casée au FDSUT

https://www.pressafrik.com L’entrée de Coura Macky à l’Assemblée nationale ce vendredi 14 octobre 2022 a eu un préalable. C’est la démission de la députée de Benno Bokk Yakaar, Sokhna Dieng Mbacké, pour dit-elle, « convenance personnelle ». Mais PressAfrik a appris de sources sûres que l’ancienne présentatrice de JT de la RTS a été casée au Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT) en tant que membre de l’Unité de Coordination et de Gestion où elle percevra un salaire mensuel de 5 millions. Le FDSUT est un fonds alimenté essentiellement par les contributions annuelles des exploitants des réseaux de télécommunications ouverts au public fixées à 3% au maximum du chiffre d’affaires hors taxes net. Il tire ses ressources, des appuis des bailleurs de fonds, des partenaires au développement, des dons ou legs ainsi que le versement de 5% de la contrepartie financière versée à la suite de l’attribution d’une licence de télécommunications. Une niche à plusieurs milliards FCFA. Le choix du président de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) de faire siéger l’insulteuse venue d’Atlanta (Etats-Unis) à l’Assemblée peut se comprendre. Madame Sokhna Dieng Mbacké n’était pas dans les invectives lors de la 13e Législature. Elle faisait des interventions bien argumentées qui, parfois même étaient virulentes à l’endroit du gouvernement. Avec la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale et les fortes têtes qui représentent l’opposition comme Guy Marius Sagna, Barthélémy Dias, Abass Fall qui viennent renforcer la tonitruante Mame Diarra Fam, une tête brûlée comme Coura Macky va servir de bouclier en cas de chahut dans l’Hémicycle.

Loi d’amnistie : Thierno Alassane Sall oppose son véto et dénonce les malversations financières du régime actuel.

https://www.dakaractu.com Ce n’est pas demain que le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, compte épouser les propositions du chef de l’État Macky Sall visant a faire adopter une loi d’amnistie pour les personnes ayant perdu leurs droits civiques et politiques, comme annoncé récemment dans un communiqué du conseil des ministres. Pour Thierno Alassane Sall, l’urgence aujourd’hui c’est de travailler à accélérer la machine économique et non de se lancer dans des combines politiques. « La priorité des priorités c’est de faire en sorte que la machine économique redémarre. On ne peut pas se fier aux déclarations du gouvernement. Parce que si ce qu’il disait est vrai, le Sénégal serait un pays émergent. Donc la priorité ce n’est pas de faire de la politique politicienne », renseigne le politique. De son avis, s’il faut passer par pertes et profits tous les dossiers de détournement de derniers publics et de mauvaise gestion du régime actuel dans une loi d’amnistie, il devient nécessaire de libérer tous les petits voleurs détenus dans les prisons sénégalaises. « Je vous ai parlé de 269 milliards de déficit de la Poste, si on doit passer cela par pertes et profits dans une loi d’amnistie avec ce qui s’est passé dans le pétrole et les fausses factures déclarées, où serait la justice ? Il faudrait alors libérer tous les petits voleurs de poulets et de portables enfermés à Rebeuss », précisera Thierno Alassane lors de l’ouverture officielle de la session unique et ordinaire 2022- 2023 de l’Assemblée nationale ce vendredi…

Reprise du «Nemeeku Tour» : Ousmane Sonko débute sa tournée ce dimanche dans la petite côte.

https://www.dakaractu.com/ Le président du parti Pastef les Patriotes, après la rencontre des élus de l’opposition, a fait une déclaration dans laquelle il annonce la reprise du « Nemeeku Tour », cette activité consistant à se rapprocher des populations et à partager avec elles sa vision ; son programme et son projet. « Conscient de nos priorités, j’ai décidé, dès demain, de débuter la tournée nationale que j’avais annoncée. Je rappelle que cette tournée nationale va être opérée dans toutes les parties du Sénégal jusqu’au mois de juillet 2023 », annonce le président du parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. Ousmane Sonko, de préciser par ailleurs, qu’ayant programmé bien avant de débuter cette tournée dans le Fouta, a finalement décidé de commencer ce déplacement dans le département de Mbour parce que les patriotes de cette zone de Matam, sont présentement occupés dans les champs. « J’ai constaté, qu’il n’y a plus de temps à perdre. J’ai conscience des enjeux et je sais bien que les gens ont hâte de nous voir de nouveau sur le terrain, mais nous ne sommes pas en meeting politique, nous voulons simplement aller à la rencontre des sympathisants et ceux qui épousent le projet de Pastef. Le folklore et les rassemblements ne sont guère nécessaires », considère le Pastefien. Pour ce qui est du volet des priorités, Ousmane Sonko prévient les militants et sympathisants et les appelle à faire focus sur l’essentiel. Il s’agira, selon le président du Pastef, de ne pas se focaliser sur des futilités, des injures et insultes sur les réseaux sociaux, mais plutôt, de montrer le programme du parti et ses grandes lignes. « Demeurez sur le terrain, utilisez les réseaux sociaux, mais orientez le travail dans l’intérêt du parti et du programme destiné au sénégalais », conclut Ousmane Sonko.

Secrétariat général du PS : Hamade Ndiaye de Vision Socialiste s’attaque à la gestion de Aminata Mbengue Ndiaye.

https://www.dakaractu.com/ La reconquête du pouvoir est comme un sacerdoce pour les socialistes. En effet, depuis quelques temps, une forme de dissidence pour ne pas dire rébellion est notée au sein de la vieille formation politique Senghorienne pour dénoncer la situation actuelle du parti. C’est le cas aussi de Hamade Ndiaye, membre fondateur du mouvement des cadres Vision Socialiste. Le secrétaire général de comité à Nguéniène, chargé des questions universitaires dans le département de Mbour n’est pas allé par quatre chemins pour donner son avis sur le management actuel du PS. Selon le politique, « la gestion du parti pose problème. Le secrétariat exécutif ne se réunit plus, les renouvellements des instances suspendus et cela nuit au parti », a dénoncé le responsable politique qui estime par ailleurs que « l’invalidité physique de certains caciques constitue un blocage des activités… »

Succession de Tanor : «Il sera difficile pour Serigne Mbaye Thiam»

https://www.pressafrik.com La guerre de succession du défunt Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng a été lancée. « Je me lance » Telle était la brève déclaration de Serigne Mbaye Thiam qui faisait son meeting à Keur Madiabel, début octobre. Mais selon le journaliste et analyste politique, « il sera difficile pour le secrétaire national aux élections de postuler ». « La situation dans laquelle le PS se trouve, il n y a qu’un congrès qui pourrait un peu rabattre les cartes entre les figures qui pourraient diriger le parti. Il y a le scenario, Serigne Mbaye Thiam, Aminata Mbengue Ndiaye, Alioune Ndoye. Il faudra voir entre les gens qui travaillent à l’intérieur du parti et qui ont eu base politique et d’autre qui n’en ont pas », a d’emblée confié à PressAfrik, Momar Dieng. Poursuivant, il ajoute  : «  Je ne connais de base parlementaire de Serigne Mbaye Thiam. Il sera difficile pour lui de postuler à la direction du Parti socialiste surtout lors d’un congrès. Maintenant les vieux dinosaures qui ont grandi dans le parti et qui ont eu la chance de se construire une base, je pense que ce sont ceux-là qui pourraient postuler. Comme Aminata Mbengue Ndiaye, Alioune Ndoye, Abdoulaye Wilane ect… » Dans la course pour la succession de Tanor, M. Dieng a évoqué la différence entre l’actuelle SG par intérim, Aminata Mbengue Ndiaye et le principal prétendant. « Ce qui différencie Aminata Mbengue Ndiaye de Serigne Mbaye Thiam, c’est une femme qui a su se construire des fidélités, outre son histoire avec le PS ».

Le Parti socialiste devenu «prisonnier» du président Macky Sall

https://www.pressafrik.com Le journaliste et analyste politique, Momar Dieng, a déclaré qu’une partie de l’avenir du Parti socialiste, allié du parti au pouvoir, Alliance pour la République (Apr), se trouve « entre les mains » du président Macky Sall, avant de souligner des situations qui rendent la première formation politique « prisonnière » du patron de BBY. « Il faut qu’il fasse en interne le bilan de leur compagnonnage avec le président Macky Sall. Parce que depuis 2012, ils sont dans la coalition Benno Bokk Yakaar avec surtout l’engagement de Ousmane Tanor Dieng (ancien Secrétaire général, décédé le 15 juillet 2019, NDLR) envers Macky Sall. Ils sont restés fidèles dans leur alliance, mais aujourd’hui, ils sont arrivés à moment stratégique de leur existence », a rappelé M. Dieng, contacté par PressAfrik. Selon Momar Deng, il est impératif pour la direction du Parti socialiste de leur bilan de son compagnonnage avec Macky Sall. « Ils ne peuvent pas ne pas le faire surtout si la base militante demande cela (…) Qu’est-ce que ce compagnonnage a apporté au PS. Est-ce que le parti en a bien tiré profit politiquement durant les 12 ans…autant de questions fondamentales qui devraient être débattues en interne ». Soulignant également l’ambiguïté du prédisent Macky Sall sur une prochaine candidature en 2024, Momar Dieng a évoqué tout un ensemble situations qui rend le PS « prisonnier » du président Macky Sall, car ils ne peuvent plus partir. « Ils sont quasiment dépendants de l’agenda du président. Quelque part, une partie de l’avenir du PS se trouve entre les mains de Macky Sall jusqu’à ce qu’il veuille les libérer, parce qu’ils sont dans une incertitude totale».

REELS–Ousmane Sonko : «Nous ne sommes pas dans l’adversité avec l’Etat central»

https://senego.com Ousmane Sonko se veut clair. Le REELS n’est pas dans l’adversité avec l’Etat, il n’est pas également dans la rivalité avec l’Association des Maires du Sénégal (AMS). Ce samedi, à l’occasion du lancement du Réseau des Elus Locaux du Sénégal, le maire de Ziguinchor a invité les élus locaux, quelque soit leur appartenance, à rejoindre la nouvelle plateforme. Ousmane Sonko a été élu, ce 15 octobre, président du Réseau des Élus Locaux du Sénégal (REELS). « Je lance un appel à tous les maires. Cette association, c’est le Réseau des Elus Locaux du Sénégal, pas de Yewwi Askan Wi. Ici dans cette salle, nous avons mon frère Ousmane Diallo, maire de Oussouye qui n’a pas été élu sur une liste de Yewwi Askan Wi et qui est là. Tous ceux qui seront convaincus que cette association là peut propulser les collectivités locales vers une nouvelle dimension, quelque soit votre coloration politique, vous êtes le bienvenu. Nous ne sommes pas rivale d’une autre association et nous ne sommes pas dans l’adversité avec l’Etat central », a-t-il annoncé dans cette vidéo décrypté par Senego.

Sonko d’indiquer que « beaucoup d’autres maires, une dizaine qui étaient sur une autre liste, se sont déjà inscrits ».

Le leader de Pastef estime qu’ils sont dans un pays libre où chacun est libre de mettre en place son association conformément à la loi. « Si nous étions convaincus que les idées que nous portons pouvaient être totalement expérimentées et prises en charge par l’association qui est déjà là (NDLR : AMS), nous y serions. Mais quand tout est politique dans ce pays et quand quelque soit les idées et les qualités vous ne pouvez rien faire dans une association, mieux vaut, dans le cadre de ce que la loi permet, mettre en place une autre association », ajoute-t-il.

Ousmane Sonko désigné président du RÉELS !

iGFM – (Dakar) Yéwwi Askan Wi avait annoncé la mise en place d’une structure parallèle à l’Association des maires du Sénégal (Ams), qui va regrouper les élus de l’opposition. La coalition a joint l’acte à la parole en créant le Réseau des élus locaux du Sénégal (Réels). Celui-ci sera dirigé par Ousmane Sonko, a annoncé Déthié Fall, dont nous vous proposons les propos. «Au terme des travaux, l’Assemblée générale a désigné Ousmane Sonko comme étant le président du Réels.  Il y aura trois vice-présidents : Barthélémy Dias, Babacar Gueye et Aminata Kanté. Mamadou Djitté sera le secrétaire général ; le secrétaire permanant : Cheikh Gueye ; secrétaire général adjoint : Assane Kassé ; trésorier général :  Adama Sarr ; trésorier général adjoint : Monsieur Fam président du conseil départemental de Rufisque ; Adjointe secrétaire national à la Communication et porte-parole Khadija Mahécor Diouf ; Bara Gaye Commissaire aux comptes. Ce sont là les membres du Bureau qui sera dirigé par le Président Ousmane Sonko»

SONKO ANTICIPE SA TOURNÉE NATIONALE ET RESTRUCTURE PASTEF

http://www.emedia.sn C’était annoncé entre novembre 2022 et mai 2023. Mais avec « l’imminence » de son audition chez le doyen des juges dans le cadre du dossier de « viols suivis de menaces de mort » dont il fait l’objet, Ousmane Sonko semble anticiper sa tournée nationale. Demain, le leader de Pastef sera à Mbour pour lancer sa campagne en direction de 2024. Il est vrai aussi que lors de l’installation du mouvement des sages de Pastef, le 24 août dernier, Sonko avait rapproché la période en évoquant le mois de septembre. « Après l’installation de l’Assemblée nationale, nous allons prendre le départ. Il n’y a pas de temps à perdre », avait-il ajouté. La tournée sera axée essentiellement dans le monde rural, d’après Ousmane Sonko qui se base sur les résultats des élections législatives.

Ngouda Mboup rejoint Pastef

Par ailleurs, dans un communiqué, Ousmane Sonko a décidé de nommer Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en Droit public à l’Ucad, président de la Haute autorité de régulation (Harp) de Pastef. Il sera assisté par Mamadou Salif Sané, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Ngagne Demba Touré, Mame Baye Niass et Fatimata Sira Sarr. La note précise que ces nominations sont provisoires jusqu’à leur approbation par le Conseil national. Plus tôt dans l’après-midi, une large restructuration de Pastef a été réalisée. Birame Soulèye Diop passe d’administrateur général du parti à vice-président chargé de la gestion des structures et de la coordination du Conseil national. Le reste des vice-présidents constituent une promotion pour les leaders de partis qui ont fusionné avec Pastef. Madièye Mbodj est chargé de la vie politique nationale, Dialo Diop s’occupe des questions panafricaines et mémorielles, Yassine Fall a en charge les relations internationales et Abdourahim Kébé, ancien de Rewmi est vice-président chargé des questions de défense et de sécurité publique. Jusqu’ici président des cadres, Bassirou Diomaye Faye devient le secrétaire général de Pastef.

Forte présence de la gauche dans le nouveau bureau de Pastef : Ousmane Sonko ressuscite Majmouth Diop et Cie.

https://www.dakaractu.com Le Parti Africain du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité a procédé à la restructuration de ses instances. Le cabinet du leader des patriotes, la haute autorité de régulation du parti, le bureau et les commissaires scientifiques, tout a été formalisé avec de nouvelles têtes qui ont fait leur entrée dans la mouvance d’Ousmane Sonko.

Dans cette nouvelle dynamique la présence d’hommes de gauche est fortement remarquée. D’abord, le doyen Alla Kane, ce natif de la région de Bambey, membre des sages de Pastef dénommés ‘Magi Pastef’ qui, âgé de plus de 80 ans, se montre toujours résistant et déterminé dans l’espace politique. Adhérant au Parti africain de l’indépendance (PAI) en 1957, il fut le premier représentant de la gauche sénégalaise dans le Baol.

Le Doyen Alla Kane même après la dissolution du PAI a continué à militer pour ses convictions dans la clandestinité. Son adhésion au PAI lui a permis de rencontrer et de connaître la théorie du socialisme scientifique et l’arme du marxisme-léninisme qui lui ont été d’un apport inestimable dans la conduite de son militantisme. Alla Kane considère rester un fervent militant de cette gauche tant qu’il estime que son pays continuera d’être sous la domination de l’impérialisme néolibéral et son peuple sous le joug de l’exploitation capitaliste et néocoloniale. Il est maintenant conseiller d’Ousmane Sonko, président du Pastef. Madièye Mbodj, est l’un des membres fondateurs d’And Jëf/Pads (Parti africain pour la démocratie et le socialisme), parti de gauche né aussi dans la clandestinité en 1973 sous le règne de Senghor. D’ailleurs, il a toujours été clair par rapport à l’adhésion de l’idéologie du patron de Pastef qu’il définit comme « l’incarnation de la gauche sénégalaise ».  L’ancien porte-parole de Aj/ Pads a toujours cette marque de fabrique de la gauche qu’il veut impulser à la politique du Sénégal notamment avec ce poste stratégique de vice-président chargé de la vie politique nationale du Pastef. Frère de l’activiste sénégalais Oumar Blondin Diop, Diallo Diop est aussi l’ancien secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), formation politique fondée par le savant Cheikh Anta Diop. Par ailleurs, il fut le plus jeune prisonnier politique du Sénégal sous Senghor. Arrêté puis condamné en 1971, à de lourdes peines avec ses compagnons, pour leur combat contre le régime « autoritaire » du président Senghor.

Malgré cette aventure douloureuse durant le magistère de Senghor, Diallo Diop n’a pas baissé les bras. Il reste persuadé que la lutte pour l’indépendance n’est pas achevée. Il est le président chargé des questions panafricaines et mémorielles. 

Ancienne déléguée générale de la francophonie et spécialiste des questions liées au développement, Yassine Fall, désormais membre de Pastef,  cumule une expérience trentenaire d’économiste et dans divers domaines du développement et de la gestion des politiques publiques et des politiques d’inégalité dans le processus de construction nationale. Elle fait aussi partie des retenus du président de Pastef pour le nouveau bureau du parti. Elle est vice-présidente, chargée des relations internationales. Soucieuse d’une politique radicale, Yassine Fall considère que les dirigeants que nous avons ont montré leurs limites Consciente des enjeux, elle s’est engagée avec Ousmane Sonko pour conduire sa pensée politique en relation avec la vision du leader des patriotes. Son époux, Jacques Habib Sy, ancien délégué général  du XVème sommet de la Francophonie, fut pour rappel, épinglé par un rapport de l’inspection général d’État sur un marché gré à gré de 65 milliards de francs cfa. Il fait partie lui aussi, des conseillers du président du parti des patriotes, Ousmane Sonko. Cette forte présence d’anciens témoins des aventures et du vécu de la gauche dans les années 60 n’a-t-elle pas été bien réfléchie par le leader de Pastef qui a une démarche même si, très panafricaine, assez similaire de celle de la gauche sénégalaise ?

Restructuration de Pastef : Le Colonel Abdourahim Kébé,l’enseignant Ngouda Mboup et Lansana G. Sakho, les surprises de Sonko.

https://www.dakaractu.com Le président de Pastef les patriotes se fait de nouveaux compagnons dans sa dynamique de conquête de la magistrature suprême. Ousmane Sonko a restructuré son parti avec l’entrée de nouvelles têtes très connues des sénégalais. Il s’agit d’abord, du constitutionnaliste Ngouda Mboup, du colonel Abdourahim Kébé et de l’ancien directeur général de l’Onas, Lansana Gagny Sakho.  Il est désormais en charge de la coordination et du suivi des programmes politiques et des travaux des commissaires scientifiques. À la retraite, le colonel Abdourahim Kébé, qui a témoigné son estime et son soutien au leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, occupe également un poste stratégique dans le nouveau bureau du Pastef. Il sera chargé des questions de défense et de sécurité publique pour le parti. L’ancien du parti Rewmi va donc, au-delà de la politique, partager son expérience dans le domaine de la défense et de la sécurité avec les patriotes. Quant au constitutionnaliste et enseignant à l’université, Ngouda Mboup, il sera chargé de la présidence de la haute autorité de régulation du parti. Il sera secondé par Ngagne Demba Touré, Mamadou Salif Sané, Enseignant-chercheur/UGB, non membre du parti ; Mame Baye Niass, membre du parti;  Fatimata Sira Sarr, membre du parti.

Mouhamadou Moustapha Diagne « En Ligne » : « Des responsables de l’Apr ont travaillé à la destitution de Macky 2012… nous allons nous faire entendre dans les jours qui viennent! »

https://www.dakaractu.com/ Élément majeur de la victoire du Président Macky Sall à la présidentielle de 2012, la coalition Macky 2012 est de nos jours presque inexistante dans la sphère politique. Membre fondateur de Macky 2012, Mouhamadou Moustapha Diagne déclare que des resonsables de l’Apr ont travaillé à la démission de leurs membres. Des membres qui, pour la plupart, ont rejoint la formation politique du chef de l’État. Une situation qui n’est pas du goût de Mouhamadou Moustapha Diagne. Le responsable politique à Thiès déclare que les prochaines heures seront décisives parce qu’ils se feront entendre pour décrier cette façon de faire qui n’honore pas leur compagnonage. Dans ce nouveau numéro de « En Ligne », nous avons abordé les questions éducatives pour faire avec le directeur de la formation et de la communication au ministère de l’éducation nationale, une radioscopie de la situation de l’école sénégalaise avec en toile de fond, le déficit d’enseignants annoncé par certains…

Cheikh Kanté lance sa campagne pour 2024 : «La constitution a réglé la question… J’envahis le terrain pour un second mandat de Macky Sall…»

https://www.dakaractu.com Venu représenter le président Macky Sall à la conférence de presse du réseau des amis et sympathisants de Aïda Ndiongue, le ministre du suivi du plan Sénégal émergent se dit déjà engagé sur le terrain pour réélire le président Macky Sall en 2024. Dans un contexte où la question est au centre des débats entre juristes et entre politiques, le responsable politique de Fatick vient clore le débat à son niveau en invoquant la constitution de 2016. « J’ai déjà lancé ma campagne pour 2024 pour la réélection du président Macky Sall car, il est le seul, qui peut conduire la destinée du pays vers des lendemains meilleurs », s’assure le ministre Cheikh Kanté.

Présidentielle 2024/Aïda Ndiongue soutient une 3e candidature de Macky Sall : «Je serai la première à l’accompagner…»

https://www.dakaractu.com En conférence de presse ce vendredi, la présidente du réseau des amis et sympathisants de Aïda Ndiongue s’est prononcée sur l’actualité brûlante,  notamment sur la problématique liée à la vie chère et aussi politique, notamment l’Assemblée nationale. Cette conférence de presse, organisée par l’ancienne sénatrice, Aïda Ndiongue, s’est déroulée sous l’assistance du Dr Cheikh Kanté, ministre chargé du suivi du plan Sénégal émergent. La question brûlante de la troisième candidature du président Macky Sall a été soulignée par la présidente de RASAN. « Mon compagnonnage avec le président Macky Sall est basé sur la sincérité. Une relation entre frère et sœur et un compagnonnage pour l’assistance permanente des Sénégalais. C’est pourquoi je suis toujours en phase avec lui sur ses politiques, sa vision et son engagement. C’est une chance pour le pays »,  soutient Aïda Ndiongue. Ainsi, pour l’éventuelle 3e candidature du président Macky Sall, Aïda Ndiongue sera limpide : «  Je suis une personne reconnaissante. Macky a beaucoup fait pour moi. Si le conseil constitutionnel valide sa candidature en 2024, je serai la première à me mettre à ses côtés pour le soutenir en 2024… », conclut la présidente du RASAN.

Aïda Ndiongue à Aminata Touré : «Elle se prend pour ce qu’elle n’est pas…Elle manque de logique, de loyauté et de courage politique»

https://www.dakaractu.com L’ancienne sénatrice, en conférence de presse ce vendredi, s’est défoulée sur l’ancienne ministre de la justice qui, pour rappel, a été l’appareil déclencheur de la reddition des comptes qui avait été à cette période une demande pour amener d’anciens ministres et collaborateurs sous Wade, à rendre compte de leur gestion des deniers publics. L’actuelle présidente du réseau des amis et sympathisants de Aïda Ndiongue n’avait pas échappé à cette machine judiciaire avait d’être blanchie par un Non-Lieu. Mais Aïda Ndiongue, estime que « cette reddition des comptes doit être une exigence certes dans une république, mais on ne doit pas s’en servir pour se venger.

Et c’est ce qu’a fait Aminata Touré », considère l’ancienne sénatrice.

Aussi, poursuivant le cas de l’ancienne présidente du conseil économique, social et environnemental, Aïda Ndiongue se désole de la posture de la parlementaire qui a rejoint récemment les non-alignés. « Elle se prend pour ce qu’elle n’est pas. Elle devrait être honnête car elle a eu tous les honneurs alors qu’elle n’est pas la seule à pouvoir en bénéficier. Son choix comme tête de liste ne relève que de la discrétion du président Macky Sall, mais ne garantissait aucunement un poste de président de l’Assemblée nationale », a encore rappelé la présidente du RASAN qui s’exprimait aux côtés du Dr Cheikh Kanté venu assister à son rassemblement qui a vu la présence de plusieurs représentants du réseau dans les régions du Sénégal. Pour couronner le tout, la responsable politique des HLM considère qu’Aminata Touré, dans sa posture sur la loi d’amnésie, sur des propositions de lois anticonstitutionnelles montre qu’elle manque de logique, de loyauté et de courage politique…

Sortie de Aïda Ndiongue contre Aminata Touré : Les partisans de l’ancien Premier ministre répondent à la «Lionne du Walo»

https://www.dakaractu.com L’ancienne sénatrice s’est déchainée hier au cours de sa conférence de presse avec le réseau des amis et sympathisants d’Aïda Ndiongue. La présidente du RASAN n’a pas raté la tête de liste de Benno durant les dernières élections. Mais les souteneurs de celle-ci ne seront pas passifs face à celle qui avait été épinglée par la cour de répression de l’enrichissement illicite. « Il faut rendre au Peuple tout ce que vous lui avez volé! Vous pensez faire plaisir au Président Macky Sall qui vous a gracié après votre séjour en prison pour haut vol de nos deniers publics », avance la coordination des amis de Mimi Touré qui estime qu’en se signalant à l’opinion publique, elle n’augmente que le dégoût et ne fait que renforcer la conviction de nombreux sénégalais qui estiment que le Président Macky Sall a renoncé à la poursuite de la bonne gouvernance lorsque d’anciens repris de justice et escrocs de haut vol comme vous se sont retrouvés dans son entourage. « Sachez que Mme Aminata Touré qui fut Ministre de la Justice lors de votre embastillement n’en a rien à faire de vos propos indignes d’une femme de votre âge. Vous savez très bien que  Macky Sall que vous défendez aujourd’hui définissait la politique judiciaire du pays et a applaudi à votre emprisonnement mérité car décidé de manière indépendante par les juges face aux énormes pièces à conviction comme vos comptes bancaires aux avoirs mirobolants ou vos nombreuses parures d’or pesant une cinquantaine de kilos chacune pour dissimuler nos deniers volés », lancent encore les sympathisants de l’ancienne présidente du CESE dans un communiqué sorti pour faire, disent-il, un rappel à l’ancienne sénatrice. Considérant que Macky Sall appartient désormais à l’histoire, la coordination de Mimi 2024 espère que Aïda Ndiongue va restituer « les ressources qu’elle a braquées… »

QUE MIJOTE BBY ?

http://www.emedia.sn Devenue députée non inscrite, Aminata Touré, la tête d’affiche de Benno Bokk Yakaar (BBY) lors des élections législatives du 31 juillet dernier, a répondu présente à l’ouverture de la session ordinaire unique 2022-2023, ce vendredi 14 octobre. En tenue sombre et foulard vert, l’ancien Premier ministre a bien levé la main, à l’appel nominal ordonné par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. À l’ouverture de la séance, ce dernier a informé les députés présents, 154 sur 165, avoir reçu la lettre de démission d’Aminata Touré du Groupe parlementaire BBY. Des députés de l’opposition applaudissent à l’annonce de la nouvelle. En face, on minimise. « Nous sommes sereins, confiera Sira Ndiaye, réélue députée sur la liste nationale de la coalition BBY. Cette 14e législature sera une législature qui sera marquée par des interventions, par un travail parlementaire très dynamique. Nous attendons des députés qu’ils représentent dignement d’abord le peuple sénégalais. Dans 10 jours, nous allons démarrer les travaux pour le marathon budgétaire. Nous osons espérer que ce sera des débats techniques de qualité et de haut niveau. Parce que c’est ce que les Sénégalais attendent de nous. Nous sommes élus pour défendre et représenter dignement le peuple sénégalais. » Dans ce sillage, elle garantit « qu’elle et ses collègues vont continuer à porter le plaidoyer des populations en matière de Santé, Pêche, Culture, Communication, entre autres. »

Quid du départ d’Aminata Touré ? « Pour ce qui est de la démission de notre collègue au sein du groupe parlementaire (BBY), nous prenons acte, en tant que membres de ce groupe parlementaire. On va se réunir pour voir quelle suite donner à cette démission, a-t-elle réagi. Ce qui est important pour nous, nous restons majoritaires avec nos 83 députés, ici, à l’Assemblée nationale. »

Sira Ndiaye de poursuivre  : « nous sommes des députés, et chaque député a la possibilité de faire une proposition de loi. Pour l’instant, ce qui est important, c’est de nous concentrer sur le budget de 2023 que le gouvernement vient de déposer à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, nous avons 10 jours de lecture pour pouvoir se concentrer sur ces documents. Ce sera des moments intenses de débat pour ce qui va permettre d’alléger les souffrances des Sénégalais, mais surtout ça nous permettra de savoir où en est-on avec les chantiers en cours, avec le budget voté l’année dernière, afin d’évaluer le gouvernement sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Je n’ai pas encore eu lecture du contenu de cette proposition de loi ». La proposition de loi d’Aminata Touré visant à prévenir des situations de conflits d’intérêts et à lutter contre le népotisme a déjà suscité une véritable levée de boucliers de partisans du régime. Dié BA

Affaire de la loi d’amnistie,cas Barthélémy Dias, remaniement ministériel le GRAPHE pas en phase avec Macky Sall.

https://www.dakaractu.com Très remontés, les leaders de la plateforme de communication des alliés de la première heure (GRAPHE) ont tenu une conférence de presse, ce vendredi 14 octobre 2022, au café de Rome pour dénoncer les affaires personnalisés épinglées par la CREI ainsi que d’autres qui charrient des contre valeurs décriées par les citoyens par le biais des VAR. « C’est dire que les sénégalais réclament le replacement de la vertu et de l’éthique au cœur de notre système de gouvernance » et déplore l’absence de Macky 2012, ces alliés de la première heure qui étaient là quand rien ne semblait possible.

Par contre, le GRAPHE ne s’opposerait pas à d’autres mécanismes qui pourraient leur permettre de jouir à nouveau de leurs droits civiques dans le cadre d’une volonté partagée de maintenir notre pays dans un climat de paix sociale et de stabilité politique, préalable nécessaire à tout développement économique.

 » C’est pourquoi, il nous faut travailler à faire en sorte que les délits de détournement, de meurtre prémédité et de viol ne puissent plus être graciés ou amnistiés. L’Assemblée nationale devrait s’atteler à faire une proposition de loi dans ce sens. Il faut que l’État reste fort et intransigeant pour tenir droit les balances de la justice. Les politiciens ne sont pas au-dessus de la loi. Un délinquant de quelque bord qu’il soit, doit être traqué et mis définitivement hors d’état de nuire. Nous suggérons une extinction définitive du dossier opposant Barthélemy Dias à feu Ndiaga Diouf (Paix à son âme) et un dédommagement conséquent de la famille du défunt par l’État afin qu’elle puisse sortir de ce deuil qui a assez duré », a déclaré le porte-parole du Graphe, Maguette Ngom. « Nous n’avons jamais revendiqué de position mais lorsqu’un parti en perte de vitesse se permet à travers un communiqué de minimiser les postes de responsabilité qui lui ont été alloués, quid de Macky 2012 qui, depuis le 30 octobre 2012 n’a plus siégé au conseil des ministres? Même les directions tenues par des membres de cette coalition ont été retirées et confiées à des responsables de l’APR », a ajouté, Maguette Ngom. Pour les élections présidentielles de 2024, le GRAPHE compte se muer en Coalition ouverte à tous les tenants des organisations sociales et politiques qui partageront les valeurs républicaines d’un Sénégal fort et juste.

Mansour Cissé : «Marieme Faye est la présidente que les Sénégalais n’ont pas élue…»

https://senego.com Mansour Cissé n’a pas sa langue dans sa poche. Sur le nouveau gouvernement dirigé par Amadou Ba, le journaliste a fait savoir que certains ministres font partie du quota de Marieme Faye. Il a même donné le cas de Mame Mbaye Niang. « Amadou Ba peut être le remplaçant de Macky Sall en 2024 qui est proche de dire non, parce que les relations avec Marieme Faye Sall sont au beau fixe« , a soutenu Mansour Cissé. « Mame Mbaye Niang ne devait pas figurer dans le nouveau gouvernement. Il n’est pas en bons termes avec Amadou Ba« , révèle le journaliste qui rappelle l’affaire Prodac où Mame Mbaye attaquait directement l’actuel premier ministre. « Mame Mbaye Niang fait partie du quota de la première Dame. Marieme Faye Sall Limou gueum moy Macky Dafa khéx mou khéx..Avec le président, ils ont partagé les nominations. La première Dame est la présidente que les Sénégalais n’ont pas élue« , a-t-il déclaré. Avant de faire comprendre que c’est la raison pour laquelle, l’ancien ministre du Tourisme a été intégré dans le nouveau gouvernement en plus de ses sorties dans les médias.

2024 : Ciré Sy dévoile les 3 successeurs potentiels de Macky, avec un Sonko super favori…

https://senego.com Le débat sur les potentiels candidats a été soulevé hier, dans l’émission « Banc Public ». Le chroniqueur et Analyste politique Ciré Sy a clairement dévoilé les trois (3) candidats potentiels et futur successeur de Macky Sall pour la présidentielle de 2024. « En réalité, 2024 se joue entre ces trois candidats : Ousmane Sonko est le super favori, Amadou Ba probablement remplaçant de Macky en challenger et un outsider nommé Ciré Sy… », a soutenu l’enseignant chercheur en Sciences politiques non moins président du mouvement politique Goorgoorlu Yi Meun Na Nekk.

LES PIQUES DE L’AS DE CE VENDREDI

SenePlus  |   Publication 14/10/2022

Pluie de cadeaux pour la championne Sokhna Ndaté Cissé

Une récompense à la hauteur du sacre. Le ministre de l’Éducation nationale, Dr Cheikh Oumar Hanne, a couvert de cadeaux la championne mondiale du récital du Coran de Dubaï. Lors de son audience qu’il a accordée à Sokhna Ndaté Cissé, le ministre de l’Éducation lui a offert une enveloppe de 4 000 000 FCFA, un ordinateur portable, un autre ordinateur pour son maître et un lot d’exemplaires du Saint Coran, 5 tonnes de riz, 300 litres d’huile, 200 kg de sucre à son école. La lauréate était accompagnée par sa maman, son maître coranique, des membres de la fédération des écoles coraniques, etc. Le ministre de l’Éducation nationale a tenu à remercier les acteurs des Daara et l’ensemble des services du département ministériel qui soutiennent l’enseignement arabo-islamique. Avant de finir son propos, Dr Cheikh Oumar Hanne a promis de transmettre au président de la République le souhait de l’encadrement de Sokhna Ndaté Cissé qu’il reçoive la championne du monde.

Arrestation des membres de Frapp et de «Yoonu Askan Wi»

Pourtant, le préfet deDakar avait interditle rassemblement devant l’ambassade de France. Mais des membres de « Yoonu Askan Wi », de Frapp et des victimes ont voulu braver l’interdiction hier. Ils ont été interpellés en cours de route plus précisément à la place de l’indépendance par la police. Ils tenaient vaille que vaille à déposer une lettre de protestation à l’ambassade de France à Dakar pour dénoncer des arnaques dans la longue procédure de dépôt de visas. Ainsi cinq membres de ces organisations dont Aliou Gérard Koïta et Djibril Ba de Frapp sont arrêtés.

Kaliphone Sall condamné à 6 mois dont 1 mois de prison ferme

Kaliphone Sall va devoir garder sa patience. Il va passer encore quelques jours à la prison de Rebeuss avant de humer l’air de la liberté. Le tribunal des flagrants délits de Dakar a donné son verdict hier sur l’affaire Adja Thiaré Diaw. Ainsi, Kaliphone Sall est condamné à une peine de 6 mois dont 1 mois de prison ferme pour coups et blessures volontaires. En sus, il devra verser 500.000 Fcfa à Adja Thiaré Diaw. Pour rappel, Kaliphone Sall a été placé sous mandat le 29 septembre.

Le Dg de la RTS, Racine Talla, traîné devant l’Ofnac

C’est le désamour profond entre le Directeur général de la Radiotélévision sénégalaise (Rts), Racine Talla et les délégués du personnel et l’intersyndicale Synpics de ladite institution. Les syndicalistes ont déposé une plainte à l’Ofnac pour qu’il fouille la gestion du Directeur général Racine Talla. Après le dépôt de la lettre de dénonciation, les responsables syndicaux ont condamné la liquidation du patrimoine automobile de la RTS, le non-reversement des cotisations sociales ponctionnées sur les salaires des travailleurs, l’attribution de marchés dans des conditions peu orthodoxes entre autres griefs.

Arrestation du comptable d’Eco Asfalt

Comptable de la société Eco Asfalt, M. S. Faye est dans de beaux draps. Il a été déféré au parquet par la Division des investigations criminelles (Dic) suite à une plainte de sa société pour détournement de fonds, faux et usage de faux portant sur la somme de 78 millions. Le mis en cause a été épinglé après l’audit interne de la boîte. Nous y reviendrons en détail.

Cri de colère des populations des cités de Thiaroye Azur

Les populations des Cités de Thiaroye Azur sont sorties hier en masse pour donner la voix sur les difficultés qu’elles rencontrent. Il s’agit des eaux pluviales stagnantes, la dégradation des routes, les inondations, l’absence d’assainissement, l’insécurité, la nuisance sonore par des camions de la société «Dièye global food ». Elles craignent pour la sécurité de leurs enfants avec la traversée des camions.

84,6% des femmes effectuent des travaux domestiques contre 31,7% des hommes

Au Sénégal, 84,6% des femmes effectuent des travaux domestiques contre 31,7% des hommes, a appris l’APS, ce jeudi, d’une étude de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie qui révèle, pour la première fois, l’enquête nationale sur l’Emploi du Temps au Sénégal (ENETS)-2022. L’ENETS est une photographie détaillée de l’occupation des Sénégalais (hommes et femmes), selon l’ANSD. «En termes de temps, les femmes y consacrent 3,7 heures contre 0,44 heure pour les hommes », précise l’ASND. L’enquête indique que d’autres résultats importants sont mis en exergue par l’étude comme, entre autres, le temps moyen de travail rémunéré, le temps consacré aux loisirs et à la garde des enfants. «Au niveau mondial, il est noté que les femmes réalisent plus de trois quarts de l’ensemble du travail non rémunéré et de soins à autrui », fait savoir la même source..

IPRES : Accord entre la Direction générale et les travailleurs

L’intersyndicale des travailleurs de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal(Ipres) et la Direction générale ont fumé le calumet de la paix. Les deux parties ont trouvé plusieurs points d’accord sous la conduite du Conseil d’Administration dirigé par Racine Sy. Ainsi, les travailleurs vont bénéficier de plusieurs indemnités notamment celles de la Covid-10 et du risque médical qui concernent particulièrement les agents des centres médico- sociaux (Cms) de l’Institution. Avec l’implication personnelle de M. Sy, toutes les indemnités ont été payées au personnel. Pour les autres points de revendications, ajoute une note reçue à «L’As » le Conseil d’Administration a mandaté son vice-président Mody Guiro pour poursuivre les négociations avec les travailleurs afin de trouver des solutions structurelles à même de ramener la sérénité au sein de la boîte. Aussi, une commission mixte poursuivra la réflexion notamment pour ce qui concerne un meilleur déploiement du capital humain de qualité dont regorge l’Ipres.

Ucad classée meilleure université en Afrique francophone

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) trône sur le toit de l’Afrique francophone. Elle a été classée meilleure université en Afrique francophone, selon le classement edurank.org. Ce classement indépendant est basé sur une évaluation de plus de 14.000 universités de 183 pays. L’Ucad occupe la première place en Afrique francophone et la 28e place en Afrique. Pour rappel, le classement eduranking sélectionne les universités en fonction de leur réputation, de leurs performances de recherche et de l’impact de leurs anciens étudiants.

L’ambassade de France commence à restituer des passeports

Même si les activistes n’ont pas pu déposer une lettre de protestation contre la politique de délivrance de visas de la France au Sénégal, ils ont fait bouger les lignes au grand bonheur des demandeurs de visas. Frapp annonce que déjà hier dans la matinée, certains demandeurs de visa dont les passeports étaient détenus par l’ambassade de France au Sénégal depuis plus de trois mois (durée de traitement des demandes de visa) avaient reçu des mails les informant que leurs passeports étaient disponibles. Les activistes se réjouissent de la disponibilité de certains passeports du fait de la lutte entamée avec les victimes de l’ambassade de France. Le Frapp va se concerter avec les victimes de la politique d’arnaque massive de l’ambassade de France au Sénégal pour voir les perspectives à donner à cette lutte. Par ailleurs, Aliou Gérard Koïta et deDjibril Ba ont été libérés en début de soirée.

Assemblée nationale : Les démissionnaires et les remplaçants

https://www.rewmi.com Sokhna Dieng Mbacké a décidé de ne pas siéger dans la présente législature de l’Assemblée nationale. Elle a déposé sa démission. «J’ai reçu la lettre de démission de  notre collègue Sokhna Dieng  élue sur la liste proportionnelle de la Coalition Benno Bok Yakaar pour convenance personnelle», a annoncé hier, le président de l’Assemblée nationale. Une démission qui intrigue. Dr Amadou Mame Diop a aussi annoncé celle de Abdoulaye Baldé, récemment nommé à la tête de l’Apix Sa, par le chef de l’Etat Macky Sall. Djimo Souaré, qui est nommé coordonnateur du Prodak, Ousmane  Sylla promu Dg de Dakar Dem Dik aussi, ont rendu leur siège à l’Assemblée. En vue de pourvoir à ces vacances, Coura Ndiaye, Souleymane Ndoye, Ramata Sow et Khadidiatou Doucouré les ont remplacés.

« Mouvement anti-Sonko » : : Démasquer et défaire les « Kagoulards » !

Tout responsable quelconque du régime au pouvoir qui s’érige, même verbalement, contre un « 3ème mandat » du Président Sall est conduit à la « guillotine », qui lui « coupe » son poste : c’est devenu un fait coutumier depuis un peu après 2019. Des citoyens de l’autre bord avaient voulu se rendre à l’Ambassade de l’ancienne puissance coloniale pour y déposer leur protestations contre la délivrance des visas et autres « abus » de la représentation française au Sénégal : ils ne sont pas arrivés à destination et d’aucuns d’eux ont été arrêtés par les forces de l’ordre, érigées en boucliers. C’est fréquent dans le cercle de tous ceux qui tentent de braver le régime et ses « partenaires ».

Maintenant, voilà qu’un « collectif anti-Ousmane Sono » a été porté sur les fonts baptismaux, ce jeudi. A la vue et au su des autorités administratives et policières !

Et, c’est sous la pompeuse dénomination « Xeexal Sénégal » ! Quelle « bataille ? » et pour le compte de qui ? D’intérêts crypto-personnels, sans nul doute. C’est pourquoi, tous les Républicains et Patriotes de ce pays doivent faire bloc pour barrer la route à ce fameux « machin ». Le ministre de l’Intérieur en, en particulier, doit l’étouffer dans l’oeuf. Parce que si la « liquidation » des « anti 3ème mandat » n’a pas des retombées qui affectent la marche du pays, autant que des mouvements d’humeur pour plus de liberté et « d’indépendance ». Par contre, la volonté de « Xeexal Sénégal » est un précédent dangereux pour le pays. Car, d’abord, au nom de quoi s’attaquer ouvertement à un leader de l’opposition ; dont la coalition, en plus, est la deuxième force parlementaire du Sénégal ? Le tenter, c’est courir l’énorme risque de butter contre les partisans de celui-ci, au moins. Le cas échéant, ce serait faire basculer le Sénégal dans « une crise grave, pouvant déboucher sur sa déstabilisation et donc, sur l’effondrement de son Etat et la destruction des fondements de la société » : risques que ses initiateurs prêtent à Ousmane Sonko ! Le monde à l’envers ?

Et puis « l’allergie » à un courant politique ne commande-t-elle pas à un citoyen responsable d’aller militer dans un autre parti ou de recourir à des méthodes démocratiques et pacifiques pour s’opposer à ce que l’on considère comme «dérive » ?

C’est cela une République. C’est là les mécanismes à mettre en branle et valeur dans un Etat de droit. En conséquence l’autorité habilitée doit étouffer dans l’oeuf ce nouveau conglomérat qui prétend être constitué « des Sénégalais de divers horizons (juristes, artistes, dirigeants de mouvement politiques etc.….) et des personnalités »! Des «Kagoulard », pardon cagoulards, très certainement ; qu’il faut stopper net ; afin que ne se reproduisent « les évènements de mars 2021 et de juin 2022 qui ont fini d’installer le Sénégal dans une situation préoccupante », pour reprendre leurs justifications.Alerte

Grosse scission au sein de l’APR…Les frustrés courent vers Mimi Touré

https://www.xibaaru.sn Macky et ses nominations au Conseil des ministres continuent de faire des heureux mais créent beaucoup de frustrés. Plusieurs responsables politiques de L’APR laissés en rade lors du remaniement et dont les noms ne figurent pas dans les mesures individuelles prises par le chef de l’Etat aux différents Conseils des ministres, râlent et menacent de rejoindre le camp des frustrés dirigés par Mimi Touré. De Fanaye à Podor, en passant par Malicounda et Diamniadio, des militants qui dénoncent le manque de considération du Président Macky à l’encontre de leur leader, envoient déjà des émissaires auprès de Mimi Touré…Voici l’APR au bord de l’implosion avec l’émergence d’une nouvelle force interne dirigée par Mimi Touré… Le President Macky Sall doit donc faire bien attention, beaucoup de responsables frustrés de son parti, parce que réclamant leur part du gâteau qu’ils ne voient pas, vont quitter le navire. Et actuellement, ils ont trouvé leur réceptacle qu’est le mouvement « Mimi 2024 ». Des responsables qui n’hésiteront pas à franchir le pas, d’autant que de plus en plus, au sein de l’Alliance pour la République (APR), ils commencent à devenir nombreux ceux qui croient à la fin de leur règne en 2024. Des militants qui démissionnent carrément de l’APR et d’autres qui conseillent à Macky de ne pas se présenter à u 3ème mandat. Après sa débâcle aux élections législatives dans les 12 communes de Pikine, les démissions se succèdent à L’APR. Maguette Dia, une des pionnières de l’Apr dans la commune de Pikine-Nord, a claqué la porte depuis hier. Elle fustige le népotisme et la promotion permanente de perdants. Baidy Samba Diop, Coordonnateur de l’APR du District de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire demande à Macky de renoncer à une 3ème candidature… Le danger d’une implosion guette l’APR. Le Président de la République est dos au mur. Il a bien reçu le message. C’est donc dire, qu’il lui faut s’empresser de contenter certains responsables de son parti dont leurs bases sont frustrées. Ces dernières n’hésitent à organiser des rassemblements, rien que pour exprimer leurs colères. L’autorité de Macky Sall est défiée. Des responsables de l’APR qui attendent qu’on leur trouve des planques et qui ne le reçoivent pas jusqu’ici, sont en train de jouer leur va-tout… Ils se disent dans leur for intérieur, pourquoi ne pas quitter un navire menacé de naufrage en 2024, si nous ne recevons pas notre part du partage du gâteau. C’est à lui donc de voir comment arrondir les angles pour sauver son parti de l’implosion. De son côté, Aminata Touré doit prier elle, pour que Macky Sall ne puisse trouver la bonne recette pour sauver son parti de cette implosion qui le guette. Aminata toure est celle qui tire le plus grand profit de cette situation. Tous les mécontents de l’APR qui ne veulent pas rejoindre des partis membres de la coalition Yewwi Askan Wi, se dirigent vers Mimi Touré. Au plus grand bonheur de celle-ci. Mimi Touré n’avait jamais pensé qu’elle allait obtenir une telle aubaine de la part du Chef de l’Etat, qui à cause de ses nominations qui conduisent à des frustrations au sein de l’APR, allaient pousser dans ses bras des responsables de l’APR. C’est dire que Macky Sall se doit de rectifier le tir. Il a une marge de manœuvre en ce moment très réduite. 2024 n’est pas loin. A quels postes, pourra-t-il contenter certains responsables frustrés de son parti qui menacent de claquer avec armes et bagages les rangs de l’APR. Les postes à distribuer ne sont plus nombreux. Les Sénégalais qui subissent durement actuellement les conséquences de la cherté de la vie, verront d’un très mauvais œil la création de nouveaux postes qui entraineront des hausses du budget national. Pour dire vrai, Macky Sall se trouve entre le marteau et l’enclume. Il doit réunir les morceaux d’un puzzle très difficile, cette fois-ci pour lui. C’est la rébellion engagée contre lui par Mimi Touré contre lui qui est venue compliquer les choses. Macky Sall ne s’y attendait nullement. Avec Mimi Touré, tous les responsables frustrés de l’APR savent à présent où atterrir. Car, ils n’ont plus rien à perdre, c’est pour cela qu’ils sont prêts à tourner le dos à Macky Sall.Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

Le Palais en feu…Le faucon entre en rebellion contre…

https://www.xibaaru.sn Sa défenestration des postes de ministre d’état et directeur de cabinet du président de la république lui a fait perdre la tête. Mahmoud Saleh, l’ancien faucon super puissant qui a théorisé le troisième mandat de Macky, est en colère contre son boss qui a fait revenir tous ceux qu’il avait lui-même chassé du palais et du gouvernement. Aujourd’hui, devenu simple Envoyé Spécial (partout et nulle part), il ne supporte plus l’atmosphère autour de lui. Il reprend ses pratiques « machiavéliques » pour mettre les bâtons dans les roues du nouveau premier ministre…et saper la mission qui lui est assignée par le président de la République… Mahmoud Saleh est tout simplement un individu nuisible, mais également dangereux. Mahmoud Saleh traine une sale réputation de comploteur et cela ne le dérange nullement. Il le dit très souvent à ses proches. « On m’appelle faucon mais tant que cela ne nuit pas à mon patron, ça ne me dérange pas ». Aujourd’hui, Mahmoud Saleh, déchu de ses titres d’un des hommes les plus puissants du Sénégal, veut se venger. Et la cible principale est le nouveau premier ministre qui assure la coordination de l’action gouvernementale.

Les ministres limogés en 2020

Mahmoud Saleh est sur un terrain qu’il maîtrise. Il avait mené une guerre acharnée contre certains collaborateurs loyaux du Chef de l’Etat, Macky Sall. Il avait même réussi à obtenir leur peau. A cause de ses manœuvres, Mimi Touré, Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Mahammed Abdoullah Dionne, Mohamadou Moustapha Cissé…et tant d’autres avaient quitté le gouvernement. Ces manœuvres sont mises à nu en partie avec les retours de Amadou Ba, devenu Premier ministre de l’actuel gouvernent, de Aly Ngouille Ndiaye, de Me Oumar Youm, actuel Président du Groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale… Mahmoud Saleh ne sait plus où se donner la tête, d’autant que la capacité de nuisance qu’il avait, a été réduite. Ancien ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président de la République, aujourd’hui, il n’est réduit qu’au simple poste d’un Envoyé spécial (partout et nulle part) du Chef de l’Etat. La couleuvre, il a dû mal à l’avaler. Grand comploteur devant l’Eternel, il fait tout pour se sortir de sa situation actuelle. Comme s’il avait signé un pacte avec le diable, il complote à présent contre le Président de la République Macky Sall. Mahmoud Sall a du mal à accepter que certaines victimes de ses micmacs reviennent au premier plan sein du Palais et du Gouvernement. Il en veut terriblement au Président Macky Sall. Et, il tient à le lui faire savoir en actionnant certains de ses réseaux. Mahmoud SALEH  complote contre le Chef de l’Etat Macky Sallet son Premier Amadou Ba. C’est lui qui avait tramé pour conduire à un certain moment à la disgrâce, l’actuel Premier ministre Amadou Ba revenu au premier plan, après sa nomination au poste de Premier ministre. Mahmoud Saleh ne veut rien perdre de ses privilèges, consistant à mettre en grâce ou en disgrâce tous ceux qu’il choisit. A ses yeux, tout le monde, y compris le Président de la République Macky Sall est manipulable. Il n’a qu’à activer ses réseaux pour mettre toute la République à sa merci. Rien que pour s’attaquer davantage au Premier ministre Amadou Ba qu’il ne tient du tout en peinture, il active une certaine presse toute acquise à sa cause, ainsi que certains responsables de l’Alliance pour la République (APR) qui sont ses garde-chiourmes, rien que pour s’en prendre et s’acharner sur le Premier ministre Amadou Ba. Mahmoud Saleh à beau vouloir mettre des bâtons à travers les roues du Président de la République Macky Sall et de son Premier ministre Amadou Ba, ses tentatives sont vouées à l’échec. Les Sénégalais ne lui accordent aucune crédibilité. De lui, le peuple ne garde et ne gardera que le souvenir d’un homme très grand comploteur de la République.Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

Voici la liste des détenus qu’Alioune Tine a remise au ministre de la Justice

Ils sont seize au total à être présentés au garde des sceaux, ministre de la justice Ismaïla Madior Fall, lors de leur déplacement en vue de participer à l’apaisement du climat social. Alioune Tine, accompagné de deux membres d’AfircaJom Center, a parlé au ministre de la justice sur le cas de ces détenus considérés comme « victimes de leur opinion » sur un certain nombre de sujets. Ismaïla Madior Fall, pas insensible et indifférent à la démarche devant aboutir à l’apaisement, a reçu des mains des médiateurs, la liste, reprise par Dakaractu. Les personnes à libérer sont : Abdou Karim Guèye, plus connu sous le nom de Karim Xrum Xax, Outhmaan Diagne, Cheikh Oumar Diagne, Papito Kara, Amy Dia, Mor Guèye, Assane Dramé, Ibrahima Diédhiou, Abdoulaye Ndiaye, Babacar Ndao, Pape Ousmane Seck, Pape Mamadou Seck, Madické Diop, Abdou Sylla, Bouna Ba, Yaya Cissé.

Sans nomination d’un nouveau Président de l’OFNAC, le 17 octobre 2022, la composition de l’Institution sera totalement irrégulière Par Seybani SOUGOU

L’article 5 de la loi N° 2012-30 du 28 décembre 2012 portant création de l’OFNAC dispose que « le président, le vice-président et les autres membres de l’OFNAC sont nommés par décret, pour une période de trois (3) ans, renouvelable une fois ». Nommée Présidente de l’OFNAC en 2016, le mandat de Mme Seynabou N’Diaye Diakhaté a été renouvelé, le 27 juillet 2019 par décret n°2019-1306. Son mandat a pris fin le 26 juillet 2022. Aux termes de l’article 7 de ladite loi « Le président établit l’ordre du jour des réunions, dirige les travaux, veille au bon fonctionnement de l’OFNAC, signe tous les documents et correspondances et représente l’OFNAC auprès des autorités et de ses partenaires… ». Le dernier alinéa de l’article 7 précise « qu’en cas d’empêchement, ou d’absence du président, le vice-président assure la suppléance ». Or, le mandat de l’actuel Vice-Président de l’OFNAC (M. Cheikh Tidiane MARA) qui a été renouvelé le 18 octobre 2019 arrive à son terme le 17 octobre 2022. Dans 72 heures, soit le lundi 17 octobre 2022, à minuit, l’OFNAC n’aura ni Président, ni Vice- Président (les mandats de Seynabou N’Diaye Diakhaté et Cheikh Tidiane MARA ayant expiré). Il s’y ajoute qu’un 3éme membre devra être nommé puisque Maitre Awa DIEYE a quitté l’institution depuis qu’elle a été nommée membre du Conseil Constitutionnel. Sans nomination d’un nouveau Président, le 17 octobre 2022, la composition de l’OFNAC sera irrégulière et toute décision prise par l’institution, sera totalement illégale. En effet, l’article 11 portant création de l’OFNAC dispose que « l’OFNAC ne peut valablement délibérer que si au moins les deux tiers de ses membres sont présents, mais précise néanmoins qu’en cas de partage des voix, celle du président est prépondérante ». La prépondérance de la voix du Président en cas d’égalité (sa voix emporte la décision), prouve que sa présence est nécessaire et primordiale, au moment des délibérations.

Conclusion

Créée pour prévenir, lutter contre les tous les actes de fraude ou de corruption, et favoriser la transparence dans l’usage des deniers publics, dans le cadre d’une gouvernance publique fondée sur l’éthique, l’intégrité et la responsabilité, on peut sans conteste affirmer, que l’OFNAC n’a pas répondu aux attentes placées en elle. Au bout de 10 ans, son bilan se résume à la transmission de plus de 20 rapports au procureur de la République, dont quasiment aucun n’a donné lieu à des poursuites judiciaires. A quoi bon produire des rapports s’ils ne servent qu’à meubler la galerie ?

Nota bene :

Il convient de magnifier l’engagement et le travail remarquable de la Première Présidente de l’OFNAC, Mme Nafi NGOM KEITA, qui, en dépit des pressions de Macky SALL a fait preuve de solidité et de dignité pour exercer sa fonction, à la tête de l’institution. Mme KEITA n’est pas comptable du bilan (insuffisant) de l’OFNAC qu’elle a quitté au bout d’un an.

Assemblée nationale-ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2022-2023 : la 14ème législature engage son marathon

https://www.sudquotidien.sn Le top départ du marathon pour l’année parlementaire 2022-2023 a été engagée à l’hémicycle hier, vendredi 14 octobre.  Pour cause, les députés de la XIVème législature ont repris du service avec la cérémonie d’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023. Occasion pour le nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, de réaffirmer son engagement pour le «succès» de cette législature, en plus d’inviter ses collègues à se comporter en «responsables», afin d’éviter des scènes comme celles vécues lors de la session inaugurale de la XIVème législature. Après plus de trois semaines de pause, les députés de la XIVème législature ont repris leurs activités hier, vendredi 14 octobre, avec la cérémonie d’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023. Cette séance a servi de tribune au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour faire une mise à niveau par rapport aux prochaines activités. «Nous nous acheminons vers quelques semaines qui seront marquées d’abord par la lecture du projet de budget, ensuite par les travaux en commission et enfin par les travaux en plénière devant aboutir au vote du projet de budget 2022-2023», a-t-il renseigné. «Je voudrais inviter chacun d’entre nous à y mettre le sien nécessaire pour faire de ce cycle marathonien, une œuvre de succès, conformément à la mission qui nous est dévolue par le peuple sénégalais, à savoir le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale», a exhorté M. Diop à ses collègues députés. Non sans magnifier le budget social prévu par le gouvernement. «C’est bien entendu un contexte particulier qui marque notre législature et qui n’est pas que politique. La situation géopolitique et économique internationale très tendue impacte nos réalités quotidiennes. Elle fait aussi l’exercice budgétaire de cette année, une épreuve particulière. Nous pouvons déjà nous réjouir de l’intention affichée du gouvernement de donner la priorité à un budget social», a salué le président de l’Assemblée nationale.

METTRE LE PAQUET POUR LE SUCCÈS DE LA XIVEME LÉGISLATURE 

Poursuivant son discours, Amadou Mame Diop a réitéré son engagement à veiller à la réussite de la XIVème législature. «Je voudrais ici encore une fois puisque, dit-on, la répétition est pédagogique, réaffirmer ma ferme volonté de ne ménager aucun effort pour le succès de notre législature. Quelques chantiers seront entamés prochainement avec pour ambition d’aboutir à une plus grande modernisation de nos méthodes de travail. Nous y reviendrons en temps utile, mais je peux affirmer que j’entends les poursuivre et les approfondir au besoin, y compris avec le soutien de l’État sénégalais, mais aussi de certains partenaires internationaux particulièrement attentifs au renforcement de l’institution parlementaire», a-t-il notamment dit face aux députés. «Conformément à l’esprit d’ouverture et de dialogue qui doit caractériser notre action à la tête de la représentation nationale, je reste ouvert à l’écoute de tous les députés dans la recherche de solutions adéquates à l’accomplissement de notre mandat dans les meilleurs conditions possibles. Cela également conformément à la volonté du président Macky Sall qui accorde une importance particulière à la réussite de notre mission», a promis le maire de Richard-Toll

«NOUS SOMMES SURVEILLÉS ET ATTENDUS PAR LE PEUPLE SÉNÉGALAIS ET MÊME AU-DELÀ»

Regrettant la cohue qui s’était emparée de l’hémicycle lors de la session inaugurale de la XIVème législature, le successeur de Moustapha Niasse a exhorté les parlementaires à revenir à de meilleurs sentiments. «Ne perdons pas de vue qu’après l’épisode malheureux du 12 septembre dernier (jour de la session inaugurale de la XIVème législature-Ndlr) nous sommes surveillés et attendus par le peuple sénégalais; et même au-delà, par tous ceux qui ont eu à regretter ces événements jusqu’au-delà de nos frontières. Tout naturellement, nous pouvons avoir des points de vue divergents. À nous alors de les jouer avec responsabilité et efficacité sous le sceau particulier de la sérénité, lors de nos travaux. Notre règlement intérieur est pour cela l’un de nos meilleurs alliés. Quel que soit le bord où nous nous situons, le respecter, nous y adosser, sera essentiel à la bonne marche de nos travaux», a-t-il plaidé au perchoir.PAPE MOUSSA CAMARA (STAGIAIRE) & NANDO CABRAL GOMIS

Gamou Ndiassane : Habib Niang honoré par Serigne Pape Abdourahmane Kounta

https://senego.com La Fédération Nationale des Dahiras Ansaru Dine Ahlou Kountiyou (FEDAK) a célébré le Gamou marquant la naissance du Prophète Mohamed (saw), ce Samedi dans la cité religieuse de Ndiassane. A l’instar de la communauté Islamique, la famille de Serigne Pape Abdourahmane Kounta Ibn Serigne Mame Bou Mouny Kounta a célébré la naissance du Prophète de l’islam dans la concession famille avec tous les fidèles, sympathisants et membres de la FEDAK venus des quatre coins du pays. Cette édition 2022 marque la 5ème de la fédération nationale des Dahiras Ansaru Dine Ahlou Kountiyou, réuni autour de Serigne Pape Abdourahmane Kounta Ibn Serigne Mame Bou Mouny Kounta. Ellle avait, cette année, pour parrain le président Habib Niang responsable politique de l’Apr Thiès. Lors de la cérémonie officielle le responsable moral de la FEDAK Serigne Abdourahmane Kounta Ibn Serigne Mame Bou Mouny Kounta a axé son discours sur le changement de comportement de la jeunesse par rapport à l’utilisation des nouvelles technologies et les réseaux sociaux.

« Nous sommes à l’ère du numérique et la jeunesse doit…

« Aujourd’hui, nous sommes réunis pour célébrer la naissance de notre bien-aimé Prophète Mohamed (saw). Cette célébration nous permet de rappeler la vie et l’œuvre du prophète qui est toujours d’actualité car c’est notre Référence. Nous sommes à l’ère du numérique et la jeunesse doit être consciente qu’elle a un défi à relever par rapport au développement ce pays. J’invite la jeunesse a être responsable, et éviter d’être derrière son clavier pour calomnier d’honnête gens. Ces pratiques ne sont pas digne d’un bon musulman. Utilisez cette technologie pour le savoir et non pas pour nuire« , a conseillé le responsable moral de la FEDAK Serigne Abdourahmane Kounta Ibn Serigne Mame Bou Mouny Kounta.

Le choix de M. Habib Niang comme parrain…

Revenant sur le parrain, le responsable moral de la fédération nationale des Dahiras Ansaru Dine Ahlou Kountiyou a confirmé devant l’assistance que « le choix de M. Habib Niang n’est pas un hasard. Car, quand Cherif Aïdara qui est mon homme de confiance m’a suggéré M. Niang comme parrain de la FEDAK, j’ai approuvé et toutes les sections aussi. Le discours de notre frère Serigne Boubacar Ndjieguene sur Monsieur Habib Niang et ses actions ont fini de nous convaincre. Un homme qui se soucis de ses semblables et partage avec eux tout ce qu’il a. C’est un homme de Dieu. En tant que responsable moral de la FEDAK, nous considérons Habib Niang comme un des nôtres et nous allons perpétuer et pérenniser ce lien… »

Sensibilisation des jeunes…

Prenant la parole le parrain de cette édition 2022, le président Habib Niang a demandé à Serigne Pape Abdourahmane Kounta Ibn Serigne Mame Bou Mouny Kounta de sensibiliser les jeunes mais surtout de faire des prières pour la paix et la stabilité du pays. « J’ai été très honoré d’être choisi comme parrain par la FEDAK pour leur Gamou annuel à Ndiassane. Je demande au responsable moral Serigne Pape Abdourahmane Kounta de parler à la jeunesse car elle est l’avenir de ce pays. Mais aussi prier pour nous, pour la paix et la stabilité de notre pays. Je sollicite aussi des prières pour le président de la République Macky Sall afin qu’il puisse réussir sa mission pour l’émergence de notre pays« , a réagi Habib Niang.

Reconnaissance…

Pour clôturer la cérémonie, le coordonnateur de la FEDAK Cherif Abedine Aïdara a décerné un tableau en guise de reconnaissance à l’endroit de M. Habib Niang, responsable politique de l’Apr pour avoir accepté d’être le parrain de leur gamou annuel.