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Lettre ouverte aux contrôleurs de la circulation aérienne Par CISSOKHO Abdel Kader

Dans un de ses multiples écrits, l’USYCAA, organisation illégale, se morfond sur le sort des contrôleurs de la circulation aérienne de l’ASECNA en déclarant de façon mensongère que « trois piliers essentiels des contrôleurs ont continué dangereusement de s’effriter depuis l’arrivée du Directeur général en 2017. Il s’agit notamment : du renforcement des capacités opérationnelles, de l’épanouissement professionnel et du plan de carrière du contrôleur aérien. »

Fin de citation.

1-Du renforcement des capacités opérationnelles 2-Il est indéniable que depuis 2017, l’Agence n’a jamais atteint ce niveau d’avancée sur le plan opérationnel. En effet, l’implémentation des radars, de l’ADS-B ainsi que l’extension VHF dans les zones non couvertes de notre espace aérien ont hissé l’ASECNA a un niveau technologique jamais atteint et égalant ainsi les pays les plus avancés au monde. En plus de ces équipements, le SBAS est en cours de finalisation pour une implémentation imminente. Ces outils qui ont renforcé la sécurité et la régulation des vols dans notre espace aérien et rendu plus aisé le travail du contrôleur aérien, a permis de renforcer leurs capacités opérationnelles par les formations spécifiques adéquates qui ont été dispensées pour leur permettre de les maîtriser. Ce renforcement de capacités opérationnelles du contrôleur de l’ASECNA lui permet d’atteindre le niveau européen et américain. 3- De l’épanouissement professionnel Malgré la situation financière difficile avec une menace de quasi-cessation de paiement des salaires que le Directeur Général actuel a trouvé à sa prise de service en 2017 et plus récemment les effets de la pandémie de Covid-19 sur les finances de l’agence, il est constant qu’il a mis en œuvre des actions salvatrices pour l’épanouissement de tous les travailleurs dont les contrôleurs, en garantissant notamment les emplois et les salaires. Il faut rappeler que l’industrie de l’aviation civile a subi le plus lourd tribut de la crise sanitaire de Covid-19 et des centaines d’entreprises du domaine ont mis la clef sous le paillasson, mettant ainsi dans la rue des centaines de milliers de travailleurs dans le monde. Dans ce contexte particulièrement difficile, il faut noter concernant le corps des contrôleurs que la masse salariale les concernant a évolué de 40% depuis 2017 et les effectifs de 14%. On dénombre actuellement 93 contrôleurs aériens en formation à l’EAMAC. 4- Du plan de carrière C’est un mensonge grossier que d’affirmer que les contrôleurs aériens n’ont pas de plan de carrière quand on sait que l’ASECNA a mis en place un système de promotion interne, véritable plan de carrière qui permet à tout agent qui veut y faire carrière de savoir dès son recrutement quelle sera son évolution jusqu’à sa retraite sur la base de son expérience acquise et de sa bonne manière de servir, sans changement pour autant de poste de travail. Ce bénéfique avantage octroyé au personnel de l’agence est unique en son genre en Afrique. Fort de cet acquis, on compte de nos jours parmi les contrôleurs aériens de l’ASECNA, jadis recrutés à un niveau Bac+2, 80 qui sont classés dans la catégorie C, catégorie réservée aux ingénieurs et Bac+5, 651 dans la catégorie B réservée aux Bac+4. 5- Des autres avantages des contrôleurs aériens

Il faut noter les autres avantages suivants octroyés aux contrôleurs aériens à l’ASECNA :

un salaire minimum dès le recrutement de 950 000 FCFA et un salaire maximum de 1 600 000 FCFA une assurance maladie pour lui et toute sa famille une assurance prévoyance décès trois régimes de retraite : la retraite classique, une retraite complémentaire avec sortie de capital et une deuxième retraite complémentaire avec sortie en rentes certaines l’octroi de plusieurs types de prêts en interne sans intérêt : prêt équipement, prêt consommation, prêt habitat, prêt scolaire, prêt Tabaski, etc. Au regard de leaders de l’USYCAA, une nébuleuse au service des ennemis de l’ASECNA pour la couler de l’intérieur. Tout ce qui précède, il est difficile de ne pas croire à une instrumentalisation de certains. Tout contrôleur aérien consciencieux et patriote doit se démarquer de cette manipulation éhontée et défendre la communauté ASECNA car défendre ses intérêts, c’est d’abord défendre l’outil de travail et non le vilipender pour le détruire. CISSOKHO Abdel Kader, ingénieur de la navigation aérienne à la retraite