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UNE STRATÉGIE DE SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE ‘’AVANT FIN DÉCEMBRE 2022’’

Dakar, 12 oct (APS) – Le président de la République a demandé mercredi au ministre de l’Agriculture d’‘’élaborer, avant fin décembre 2022, une stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal consensuelle, pragmatique et durable’’. Macky Sall, présidant le même jour la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, a évoqué dans sa communication la question du ‘’renforcement de la souveraineté alimentaire’’. Il a rappelé avoir choisi d’‘’intégrer le volet souveraineté alimentaire aux missions et à l’intitulé du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, afin d’asseoir l’extension des surfaces cultivées, l’amplification des productions agricoles et horticoles au regard du volume de nos importations et des modes de consommation’’. Selon le communiqué du Conseil des ministres, dans cette perspective, le chef de l’Etat a rappelé ‘’le caractère interministériel de cette orientation majeure du Plan Sénégal émergent et a engagé le ministre en charge de l’Agriculture, sous la supervision du Premier ministre, d’élaborer, avant fin décembre 2022, une stratégie de souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

Il souhaite que ladite stratégie soit ‘’consensuelle, pragmatique et durable’’.

Le président de la République a souligné, à cet effet, ‘’la nécessité d’une implication opérationnelle des départements ministériels concernés et la mise à profit des travaux de l’Institut de technologie alimentaire pour assurer l’atteinte des objectifs’’, ajoute le texte. Aussi a-t-il ‘’engagé le ministre de l’Agriculture à présenter, avant fin novembre 2022, une nouvelle doctrine d’intervention de la SAED et de la SODAGRI’’, deux sociétés d’aménagement et d’exploitation agricole, rapporte la même source. Macky Sall a aussi demandé au ministère de tutelle de présenter, à la même date, ‘’l’évaluation de la distribution du matériel agricole aux producteurs’’ et le Programme national d’autosuffisance en riz actualisé’’. Le président de la République est aussi revenu sur ‘’la nécessité d’accélérer l’édification ciblée des magasins de stockage et des unités de transformation des productions en vue de créer, avec le développement des activités du marché d’intérêt national, un écosystème favorable à la souveraineté alimentaire durable du Sénégal’’.BK/ESF

Jean Pierre Senghor : «Pour lutter contre l’insécurité alimentaire,il nous faut construire des terroirs résilients et démocratiser les exploitations familiales…»

https://www.dakaractu.com Le rapport récent de l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture sur les perspectives de récolte et la situation alimentaire dans le monde, a dépeint un tableau sombre dans certains pays du continent africain. C’est environ près d’un million de personnes qui auraient eu  besoin d’une aide humanitaire entre juin et août 2022 au Sénégal. Dans ce numéro hebdomadaire de l’Entretien, Dakaractu a donné la parole au secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor. La solution face à cette situation de crise alimentaire doit avoir naturellement des contours structurels. Jean Pierre Senghor préconise des actions pour bâtir des terroirs qui soient résilients et voir également comment renforcer cette résilience pour permettre aux ménages de parer à ces chocs. Pour cela, il faut des mécanismes pour donner suffisamment d’eau et diversifier le système de production pour leur permettre de produire ce qu’ils consomment. Dans le cadre des actions menées par le Conseil national de sécurité alimentaire, les voies et moyens sont déjà enclenchées pour que la production se multiplie au plus grand bonheur des ménages. Concernant la politique, Jean Pierre Senghor n’est pas hors circuit dans la région de Sédhiou et particulièrement dans la coalition Benno Bokk Yakaar qu’il a ralliée avec son mouvement Vision Sédhiou.

Souveraineté alimentaire : «Macky Sall privilégie les importations» (Mamadou Lamine Diallo)

Il faut engager le combat pour la souveraineté alimentaire, selon l’économiste et député Mamadou Lamine Diallo qui accuse Macky Sall d’avoir privilégié les importations sur la production locale. Or, d’après lui, c’est la production locale qui permet de distribuer des revenus aux Sénégalais. «C’est l’entreprise locale qu’il faut soutenir donc», dit-il dans sa question économique hebdomadaire, ajoutant que la Covid-19 a reposé les bases de la souveraineté alimentaire, rapporte Walf. Le leader de Tekki et député de l’opposition indique que le Sénégal doit garantir la disponibilité à tout moment de l’eau potable, du riz, de l’huile, de la tomate et du sucre. Selon lui, ces biens doivent être produits localement et on sait le faire. Mamadou Lamine Diallo rappelle par ailleurs que le président du Conseil national du patronat (Cnp) a attiré l’attention sur la filière tomate du nord du Sénégal, la disparition de la Socas. «Les entreprises qui produisent ces biens doivent être soutenues et il faut encourager l’augmentation de la production de riz, de la tomate, de l’huile avec la Sonacos et du sucre», soutient Mamadou Lamine Diallo, ajoutant que le sucre est visé depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall avec les pressions de l’Unacois. A l’en croire, le Brésil, via un reconditionnement au Nigeria, veut prendre le marché de l’Afrique de l’Ouest.

PERSISTANCE DU DÉFICIT COMMERCIAL EN AOÛT 2022 : Une hausse des exportations que ne couvrent pas les importations

https://www.enqueteplus.com/ Le Sénégal a connu un déficit commercial estimé à 222,3 milliards de francs CFA, résultant des mesures effectuées par la direction de la prévision des études économiques (DPEE). Cependant, le taux de couverture des importations par les exportations a augmenté de 1,0 point de pourcentage, s’établissant ainsi à 59,7%. La balance extérieure du Sénégal est encore dans le rouge. Les dernières études fournies par la direction de la prévision des études économiques (DPEE) confirment cette tendance. Au mois d’août 2022, le pays a connu une augmentation des importations de biens (+22,5 milliards) plus importante que celle des exportations (+17,0 milliards). Dans le détail, les achats de biens depuis l’extérieur ont enregistré une croissance de 3,7% (+22,5 milliards) pour se situer à 627,0 milliards contre 604,4 milliards au mois de juillet. Cette situation, selon les statisticiens, est essentiellement due à une augmentation des achats des ‘’machines, appareils et moteurs’’ (+25,8 milliards), du riz (+9,4 milliards), des fruits et légumes comestibles (+4,9 milliards) et du froment et méteil (+3,9 milliards). Par contre, cette évolution a été atténuée par une régression des achats des autres produits pétroliers (-75,7 milliards) et du maïs (-20,4 milliards). Par rapport à la même période en 2021, les importations de biens ont progressé de 37,0% (+169,2 milliards). Cette augmentation est attribuable à l’évolution des achats d’autres produits pétroliers (+56,3 milliards), du maïs (+18,2 milliards), des « machines, appareils & moteurs » (+25,8 milliards), du riz (+ 24,5 milliards), du froment et méteil (+4,4 milliards) et des fruits et légumes comestibles (+3,3 milliards). En revanche, cette progression a été ralentie par une baisse des importations des huiles brutes de pétrole (-40,7 milliards) et du maïs (-3,0 milliards). Au même moment, les exportations ont connu une hausse de 5,4% (+17,0 milliards), en variation mensuelle, atteignant 329,4 milliards. Cette progression, selon la DPEE, est favorisée par l’augmentation des produits pétroliers (+44,6 milliards), de l’or brut (+12,9 milliards), de l’acide phosphorique (+12,0 milliards) et du zircon (+2,9 milliards). Cependant, elle a été atténuée par une baisse du titane (-14,1 milliards), des produits halieutiques (-7,5 milliards) et des produits arachidiers (-3,6 milliards). En glissement annuel, les ventes de biens à l’extérieur se sont améliorées de 39,9% (+94,0 milliards), passant de 235,5 milliards à 329,4 milliards. Cette croissance est attribuée à l’augmentation des produits pétroliers (+36,3 milliards), de l’acide phosphorique (+32,8 milliards), de l’or brut (+4,9 milliards) et du zircon (+3,8 milliards). Néanmoins, ces hausses ont été atténuées par un repli du titane (-6,8 milliards). Au niveau sous régional, les expéditions des biens depuis le Sénégal, ressorties à 112,6 milliards, ont crû de 14,9% (+14,6 milliards) par rapport à juillet 2022. Elles ont représenté 34,2% de la valeur totale des exportations au mois d’août 2022, soit une évolution de 2,8 points de pourcentage de plus comparé à un mois plus tôt, soulignent les agents de la DPEE. Le Mali demeure le premier client du Sénégal avec une part de marché de 86,9%, soit une progression de 39,0 points de pourcentage par rapport au mois de juillet. Suivant les mêmes tendances, les importations de biens ont augmenté de 17,3% (+1,2 milliard), s’établissant ainsi à 8,1 milliards contre 6,9 milliards au mois de juillet. Elles constituent 1,3% de la valeur totale des importations de biens, soit une amélioration de 0,2 point de pourcentage comparé au mois précédent. Le premier fournisseur du Sénégal reste toujours la Côte d’Ivoire avec une part de marché évaluée à 88,0% contre 91,2% au mois de juillet, soit un repli de 3,2 points de pourcentage. Les produits les plus importés de la Côte d’Ivoire concernent les tabacs brutes et fabriqués (12,5%), les matières plastiques artificielles (10,7%), les fruits et légumes comestibles (10,2%), les huiles et graisses animales et végétales (7,0%), les autres produits sucrés (6,7%) et les produits industriels para-chimiques (6,1%).

FINANCES PUBLIQUES : Hausse de 32,1% des dépenses et subvention

Au terme des huit premiers mois de l’année 2022, la gestion budgétaire a été caractérisée par une amélioration de la mobilisation des recettes budgétaires associée à une exécution importante des dépenses, apprend la direction de la prévision des études économiques (DPEE), dans son dernier point de conjoncture pour le compte du mois d’août 2022. Autant les chiffres sur les recettes budgétaires sont en constantes progrès, autant les dépenses suivent le même rythme. Ainsi, les ressources globales (hors dons en capital) mesurées par la direction de la prévision des études économiques (DPEE) en août 2022 sont estimées à 2075,3 milliards de francs CFA, en hausse de 25,2% comparativement à la même période de 2021. Quant aux dépenses publiques (hors dépenses financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 27,3%, pour s’établir à 2781,1 milliards. Elles ont été exécutées à hauteur de 2781,1 milliards contre 2185,2 milliards un an auparavant, soit une hausse de 595,9 milliards (+27,3%). Cette progression est expliquée, selon la DPEE, par l’augmentation soutenue des dépenses d’investissement financées sur ressources intérieures et celles de fonctionnement, notamment les transferts et subventions. En effet, au terme des huit premiers mois de 2022, les dépenses en capital financées sur ressources intérieures ont progressé de 197 milliards (+39,4%) pour se situer à 696,3 milliards. Pour ce qui est des transferts et subventions évalués à 858,4 milliards, une hausse de 208,8 milliards (+32,1%) a été enregistrée, en glissement annuel. Par ailleurs, la masse salariale et les charges d’intérêts sur la dette, évaluées respectivement à 698,2 milliards et 256,8 milliards, ont enregistré des progressions respectives de 17,5% et 20,9% sur la période sous revue. Ces charges s’appuient sur des recettes budgétaires chiffrées à 2 069,9 milliards et des dons budgétaires estimés à 5,4 milliards. ‘’La bonne tenue des ressources est attribuable aux recettes budgétaires qui ont enregistré une augmentation de 416,1 milliards (+25,2%), sous l’impulsion de la hausse des recettes fiscales (+28,3%)’’, retiennent les économistes. S’agissant de ces dernières, estimées à 1993,0 milliards, leur progression reflète la bonne tenue des recouvrements des impôts directs, des taxes sur biens et services intérieurs, des droits mobilisés au cordon douanier et du FSIPP qui ont progressé, respectivement, de 194,1 milliards, 133,1 milliards, 111,9 milliards et 6,7 milliards pour se situer à 712,1 milliards, 517,4 milliards, 630,3 milliards et 75,1 milliards à fin août 2022. Toutefois, cette tendance favorable a été atténuée par le maintien de la suspension de la taxe à l’exportation de l’arachide qui avait rapporté 6,3 milliards l’année antérieure et la baisse sur les droits d’enregistrement de 8,6 milliards. Quant aux recettes non fiscales, elles ont régressé de 24 milliards en raison du retard dans la mobilisation des dividendes. Lamine Diouf

Progression de la masse monétaire à fin juillet 2022

La masse monétaire a progressé de 200,3 milliards de francs CFA, en variation mensuelle, pour atteindre 8593,9 milliards, à fin juillet 2022, informe la DPEE. Cette évolution est perceptible à travers les dépôts transférables qui ont augmenté de 128,1 milliards, pour s’établir à 4179,4 milliards. Parallèlement, la circulation fiduciaire (billets et pièces hors banques) a progressé de 112,6 milliards pour ressortir à 2129,6 milliards, à fin juillet 2022. S’agissant des autres dépôts inclus dans la masse monétaire, ils ont baissé de 40,3 milliards, se fixant à 2284,9 milliards. Sur un an, la liquidité globale de l’économie est en expansion de 1475,7 milliards ou 20,7%, à fin juillet 2022.

Lamine Diouf

Près de 600 hectares de terres de Djilor affectées par la salinisation : Un géologue alerte sur la baisse de la production agricole

https://www.lactuacho.com Les terres de Djilor sont affectées. Telle est la révélation de Doro Niang géologue qui intervenant dans le cadre de la semaine de la mobilité durable et du climat. La commune de Djilor, dans la région de Fatick, est confrontée à un sérieux problème de salinisation de ces terres. Une remarque faite par le géo­logue Doro Niang qui intervenait dans le cadre de la Semaine de la mobilité durable et du climat qui s’est tenue à Dakar.

Pour preuve, révèle-t-il, 500 à 600 hectares sont affectées, ce qui a favorisé l’exode rural. Leur évolution actuelle est amplifiée par la variabilité climatique au cours de ces dernières décennies et l’action de l’homme.

«Selon la population, l’agriculture, qui est l’activité économique la plus importante de la localité, avec toute la chaine de valeur qu’elle comporte, comme la transformation des produits agricoles locaux, est actuellement confrontée à un problème de salinisation des terres et des nap­pes qui est d’ailleurs une préoccupation majeure et prioritaire pour cette localité». Le représentant de l’Association des géologues du Sénégal, dans ses recherches, a révélé que cette situation est due à «la disparition d’une bonne partie de la mangrove liée à la coupe abusive du bois qui a accentué le phénomène de la salinisation des terres agricoles et des eaux». Ce qui a entrainé la perte de plusieurs centaines d’hectares de terres arables. D’après M. Niang, cette situation a fini de plonger des milliers de familles dans l’extrême pauvreté. En effet, en plus, la baisse considérable de la production agricole et de la transformation des produits locaux est fortement compromise, de même que l’élevage. Pour apporter des solu­tions à cette question, M. Niang a élaboré un projet de sensibilisation sur la dégradation des terres. Selon le chercheur, la réali­sation de ce projet se veut une contribution à l’atteinte de la réduction de la pauvreté qui, nécessairement, affecte les sols. A son avis, l’objectif, c’est de booster la production agricole à travers la régénération des sols affectés par la salinisation des terres la gestion intégrée des eaux et des sols, en passant par la fertilisation des terres. Il s’agira aussi d’améliorer la capacité des communautés à mieux utiliser leurs connaissances de base, notamment des techniques de gestion durable des terres. L’objectif est de récupérer plusieurs hectares et les valoriser. C’est un processus de restauration des champs de riz affectées par la salinisation à Djilor, en plus d’une campagne de reboisement de la mangrove Bes Bi.

Les carences cachées de la grande muette du secteur primaire Par Henri Eli Yangane

Le secteur de l’élevage sénégalais amorçait l’ère d’une intégrité systémique de la structure elle-même et sa corporation en 2015. Des changements souhaités tels que la création d’un Secrétariat général à cette date, ainsi que son appui plutôt par le Plan national de développement de l’élevage (Pnde), cadre de référence, sont devenus aux yeux des acteurs, huit (8) années encore inachevées. Ainsi, se succède une bourde sectorielle favorisée par la crise du Covid-19 depuis 2020 qui a suscité une bienveillance conjoncturelle de l’Etat, volant au secours de l’administration publique et privée. Cependant, cet élan ayant comme maître-mot «Résilience nationale», a marqué forfait le secteur de l’élevage qui s’insurge en bandoulière entre autres maux  : lenteurs administratives sur les augmentations affectées dans la Fonction publique et privée, dévalorisation accentuée des salaires, absence d’indemnités de risques encourus dans la pratique, rétention de primes, conditions de travail difficiles et manque de considération de l’Etat. Les cris revendicatifs sporadiques de ces soldats de la seringue et des productions animalières ne sont pas si assourdissants à l’endroit du gouvernement du Sénégal pour un traitement prioritaire des urgences. Près de 26 milliards de F Cfa était l’allocation au secteur de l’élevage en 2020. Ce budget a connu une augmentation d’environ 1 milliard de francs Cfa, portant ainsi cette enveloppe à plus de 27 milliards en 2021. Un budget qui prévisiblement montre à suffisance le panorama représentatif de succession de chiffres assez dérisoires et persistants au fil des années. Contrairement aux autres secteurs primaires, à savoir la pêche et l’agriculture, des pans soutenus aujourd’hui par des politiques publiques et investissements porteurs de développement, l’élevage participerait au loin sous l’effet d’une inclusion dans le tissu du changement. Etant une insuffisance dans la prise en charge des réels défis, l’élevage au Sénégal aurait tardivement vu naître ses différentes attributions le 23 septembre 2013, suite au décret n°2013-1281. A cet effet, le ministère de l’Elevage et des productions animales, sous l’autorité du Premier ministre d’alors, prépare et met en œuvre la politique définie par le chef de l’Etat. Par ailleurs, dans cette même mission régalienne à contribution efficace et effective de l’autosuffisance alimentaire, l’environnement du secteur a été amélioré afin de favoriser la réalisation des objectifs du Plan Sénégal émergent (Pse) institué en 2012. En 2017, malgré une situation pastorale assez difficile en 2016, les acteurs de l’élevage ont dû contrebalancer les performances, l’une des plus satisfaisantes, à 97%. Relativement au suivi de la mise en œuvre de la politique sectorielle entraînée par l’augmentation et la sécurisation des productions animales, et l’amélioration de leur qualité, ces principaux indicateurs sont vaillamment portés d’une main secourable par l’ensemble des directions nationales (services vétérinaires, développement des équidés, industries animales…).

Essoufflement des équipements et infrastructures affectés…

L’approvisionnement en viande de qualité à suffisance, proportionnellement au vaste marché de consommation, est l’un des objectifs majeurs des acteurs de l’élevage. Cependant, le personnel administratif, les vétérinaires et autres techniciens du Ministère de l’élevage et des productions animales (Mepa), qui ne représentent pas plus de sept cents (700) agents pour le maillage territorial et qui demeurent des piliers confirmés, semblent dès lors ignorés dans cette chaîne de distribution. Un travail de prévention en amont, à travers une inspection intensive du cheptel, un contrôle qualité de produits indispensables précités (viande bovine et viande de volaille industrielle), serait réduit à néant, ce qui est plus qu’aléatoire avec plus de deux cent mille tonnes (200 000 t) consommées chaque année. Par conséquent, eu égard à ces résultats satisfaisants, le cadre de vie, d’exercice de la pratique des agents techniques de l’élevage, des ingénieurs des travaux de l’élevage voire des ingénieurs zootechniciens mêmes, n’est pas entretenu. Dans les départements et communes des 14 régions du Sénégal, nous pouvons clairement apercevoir, sans ambigüité, un accueil non hospitalier, les indisposant dans leur collaboration avec les populations. Une écrasante majorité des bâtiments abritant les services de l’élevage et des productions animales marquent les stigmates de la vieillesse, pire certains menacent ruine au grand dam des agents méritants. En d’autres termes, cette acceptation de ces conditions de travail dévoilerait un esprit armé d’engouement à un dévouement ferme et inconditionné à servir et veiller à la santé animale et même humaine, considérant aujourd’hui la réalité du «One Health». A cela s’ajoute le fait que beaucoup de chefs de poste vétérinaires sont en location dans les communes devant l’absence de poste construit. Une somme de ces limites qui se solde par la non-concrétisation des perspectives soulevées en 2018 sur l’appui au pastoralisme et ses panoplies de projets et programmes. En 2022, quatre (4) années se sont écoulées, ces projections ne sont toujours pas réalisées comme le stipulait le rapport d’activités 2017 sur son point 2  : «Le renforcement des réalisations en termes d’infrastructures et d’équipements pastoraux dans une résilience des systèmes d’élevage.» Un parc automobile (véhicules ou cyclomoteurs) vieillissant ou absent accentue une carence continue du secteur. Cette défaillance favorise des tractations intempestives sur les indemnités, lesquelles doivent faciliter un quelconque déplacement en cas d’intervention dans les zones à vaste étendue, aux confins des communes. Ainsi, de ces tourments de souffre-douleur, après cette insuffisance de moyens de déplacement, les agents, en plus de subir les affres de cette vague aux allures ségrégationnistes sur les primes et salaires, les asphyxient  : le logement à des prix écrémés et de lourds frais d’investissement comme l’achat d’une motocyclette pour mieux prendre en charge leurs missions régaliennes. Un constat similaire est aussi opéré en zone insulaire, particulièrement dans les îles du Saloum, où une vedette a été affectée, mais cette fois-ci, c’est dans l’opérationnalisation de son encadrement que se situe le dysfonctionnement. Bien que cette dernière existe et jouant un rôle primordial dans le désenclavement de ces îles du Sénégal, la ressource humaine pour son fonctionnement n’est pas prise en compte. La présence en permanence d’un conducteur de vedette au service des agents favoriserait plus de célérité des agents durant les interventions pour un meilleur maillage et une inclusion de façon effective des îles aux différents programmes du service de l’élevage. Au plan infrastructurel, dans le lot des moyens indispensables, nous pouvons compter des parcs à vaccination en nombre très insuffisant. En outre, les risques pourraient s’accroître avec une insécurité menaçante chez les agents de l’élevage lors des campagnes de vaccination des grands ruminants (bovins). Par ailleurs, des coups de sabot de bœufs ou de chevaux, des blessures causées par les coups de cornes et des morsures sont des accidents très fréquents. Contentionner ces bovins dans des parcs destinés à la vaccination serait d’un grand apport sécuritaire pour éviter des accidents de travail. Un autre facteur rend la liste des problèmes loin d’être exhaustive ; il s’agit du plateau technique en manque. Nous pouvons en citer des seringues, du matériel de chirurgie, des vêleuses, des sondes naseau-œsophagiennes, des gants aseptiques, etc. En ce sens, la satisfaction intégrale est prise en charge en général par les cliniques privées qui sont malheureusement insuffisantes pour la polarisation à cause de ses coûts prohibitifs. Malgré cette faible privatisation de la médecine vétérinaire, les services publics de l’élevage et des productions animales assurent toujours de façon efficace, les soins de santé sur les animaux dans la majeure partie du territoire national. Il est à noter qu’afin de mieux assurer les interventions cliniques sur le terrain, les agents sont obligés de se ravitailler en médicaments vétérinaires, partant de leurs fonds propres. Cette démarche salutaire promeut l’accessibilité, la proximité et la disponibilité de ce service vis-à-vis des populations.

Risques du métier et dégradation sociale des acteurs de l’élevage

«Un secteur de l’élevage compétitif, satisfaisant de manière durable la demande nationale en produits animaux et assurant la promotion socio-économique de ses acteurs» est la nouvelle articulation actualisée depuis 2014 dans le Plan Sénégal émergent (Pse). La vision précitée, qui est la «compétitivité», commence à être matérialisée par la filière laitière appuyée par la race bovine, le développement de l’aviculture et le l’apiculture, la promotion des cultures fourragères, le développement de la filière équine avec le renforcement génétique, les haras nationaux, l’amélioration de la stabulation, etc. L’opérationnalisation du système de collecte de données, pour améliorer le pilotage du secteur et contribuer à rendre l’élevage davantage attractif à l’investissement privé, figurait parmi les actions motrices de développement du secteur. De lourdes tâches dont les agents ne feront qu’une priorité sont corroborées au sacerdoce et obligation de respect de mener à bien toutes les politiques de l’Etat. Œuvrant toujours au nom de l’action concrète, les acteurs axent leurs interventions sur quatre (4) domaines généraux  : 1) le zoo sanitaire du bétail, 2) la sécurisation du cheptel, 3) les chaînes de valeurs animales, 4) l’accès des produits animaux. Ces acquis, qui préfigurent les premiers jalons posés en 2012, étaient la contribution majeure à l’atteinte maximale à l’autosuffisance alimentaire, seul gage à l’effort de lutte contre la pauvreté. En effet, sur une déclinaison assez claire du vrai sens du devoir des agents véritables adeptes de performances probantes, les missions titanesques sur le terrain ne sont pas sans risques. Ces tâches non aisées témoignent aujourd’hui de la forte précarité qui sévit en ces temps dans le secteur de l’élevage. D’abord, au plan technique, l’exposition permanente des agents ainsi que de leur famille aux zoonoses qui sont à une récurrence extrême démontrant au loin de l’effectivité de ce qu’on appelle la surveillance épidémiologique tant défendue. Il existe certaines maladies transmissibles de l’animal à l’homme et qui constituent une sérieuse menace pour les agents sur le terrain lors des activités de clinique vétérinaire et durant l’inspection de salubrité des viandes destinées à la consommation humaine. Parmi ces maladies, nous pouvons citer  : la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre Crimée Congo, la grippe aviaire et la rage. Il existe d’autres pathologies avec une surveillance continue et qui sont en contact direct avec l’homme, favorisant des conditions difficiles de travail. Dans la mise en œuvre des missions assignées au secteur de l’élevage, il était question d’accentuer l’intervention sur l’objectif intitulé  : Assurer l’amélioration et la protection de la santé animale. Depuis des années, ceci était la clé de voûte des acteurs pour une meilleure prévention. Mais nonobstant la mise sur pied du Système national de surveillance épidémiologique des maladies animales (Snse), avec ses efforts encourageants par exemple sur la planification pour le contrôle et l’éradication de la Peste des petits ruminants (Ppr) pour lequel le Sénégal s’est engagé à l’horizon 2025, des dommages surgissent souvent chez les agents dans l’exercice de leur fonction. Assurer leur immunité en cas de contagion d’une de ces maladies est un parcours du combattant. L’administration du vaccin anti-rabique aux agents de terrain, en cette année 2022, témoigne de la nécessité d’assurer au personnel technique, une bonne immunisation. Soulever les risques d’empoisonnement paraît irréaliste dans l’entendement. Le risque existe bel et bien souvent lors de l’extermination, par les services vétérinaires, des chiens errants lorsqu’ils deviennent, en des périodes de l’année et dans certaines zones du territoire, très envahissants et qui fragiliseraient la quiétude des populations. Ainsi, une mauvaise manipulation de la strychnine, un poison redoutable qu’utilisent les services vétérinaires, peut virer au drame faute d’un cadre de services d’urgences rapides et de protection après des accidents de travail. Ensuite, au plan sécuritaire, il est doublement noté son imperméabilité générale dans le secteur. Les agents font face, dans un état inoffensif, aux exactions courantes et sommaires d’abattages clandestins. Ce sont des opérations perpétrées et récidivées par les malfaiteurs, des instigateurs généralement dangereux. Sur ce terrain très hostile, un autre phénomène le justifie  : la commercialisation de façon frauduleuse des médicaments vétérinaires, ainsi que leur circulation dans le marché noir. Les vétérinaires sont obligés de s’adapter, avec des moyens dissuasifs qui leur sont propres jusque-là. Dans cette même chaîne d’une fébrilité accrue, se trouvent les éleveurs qui sont dans le groupe des producteurs. Toutefois, ils ne peuvent être écartés des plus faibles de cette exaction majeure dans la zone rurale, celle du vol de bétail. Ce fléau est transversalement une des plus grandes préoccupations et défis de tous les agents de ce grand secteur porteur, l’élevage. Cette résignation des acteurs, relative à ces problématiques qui se meuvent dans une éternelle récidive, persiste toujours bien qu’il eut un plan d’actions élaboré depuis 2014. Il était question à cette époque, d’entamer une lutte structurelle mettant fin à la pratique redoutée du vol de bétail à travers la sensibilisation et l’information, lutter contre les abattages clandestins, l’identification et enfin la plus urgente  : la prise de décisions rigoureuses et immédiates sur le renforcement du dispositif sécuritaire et la révision du cadre réglementaire et législatif. En plus, des dommages collatéraux de cette grande paralysie du secteur suite au mouvement d’humeur des agents du secteur de l’élevage, surgissent en nombre des éleveurs et producteurs qui en pâtissent. Ces derniers n’ont qu’une et seule source de revenu financière, l’élevage, un secteur important de l’économie nationale. Ses activités assurent les moyens de subsistance de 30% des ménages en milieu rural. Le Plan national de développement de l’élevage depuis 2016 le réaffirmait à partir de son référentiel. En ces temps tumultueux où tout est à l’arrêt, l’inspection de la salubrité des viandes n’est plus systématique et la sécurisation du cheptel est moindre, la dispense des techniques et d’outils en termes de formation, d’encadrement et d’investissement sur la réalisation de projets est plus ou moins inaccessible. Enfin, les dures conditions de travail ne sont jamais sanctionnées proportionnellement par une assurance sur le risque. Supposé encadré dans la budgétisation annuelle de l’élevage et des productions animales qui est tablée en 2022 à plus de 29 milliards, ce chiffre est loin de satisfaire tous les manquements d’ordre social. Les primes de risques et les indemnités de logement sont devenues une demande profonde et légale. Son alignement pour tous les fonctionnaires de l’élevage est un droit absolu vu l’arrimage depuis quelques mois des augmentations des primes dans des secteurs par l’Etat du Sénégal. Le fonds d’intervention institué par décret de son caractère impersonnel serait au grand avantage de tous les agents de l’élevage. L’exceptionnalité ne doit pas constituer un désavantage à ces mandatés et assermentés de l’Etat pour l’amélioration de leur cadre de vie social, de travail, de leur indemnisation face aux risques d’accidents, d’exposition aux zoonoses, d’agression en présence d’abattages clandestins, de vol de bétail et d’utilisation de produits dangereux.Henri Eli Yangane SENE Journaliste

VERS UN CONSEIL INTERMINISTÉRIEL SUR LA STRATÉGIE D’INDUSTRIALISATION

Dakar, 12 oct (APS) – Le chef de l’Etat a demandé mercredi au gouvernement de s’atteler à la tenue, ‘’avant fin novembre 2022’’, d’un conseil interministériel consacré à l’évaluation de la stratégie d’industrialisation du pays, a-t-on appris de source officielle. En présidant la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, Macky Sall a ‘’demandé au Premier ministre de tenir, avant fin novembre 2022, un conseil interministériel d’évaluation de la mise en œuvre de la stratégie d’industrialisation du Sénégal’’. Selon le communiqué du Conseil des ministres, il a ‘’indiqué au ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries la nécessité d’évaluer les activités de l’APROSI (Agence d’aménagement et de promotion de sites industriels), en tenant compte des ambitions du Sénégal en matière d’industrialisation’’. ‘’S’agissant de l’accélération de la mise en œuvre des zones économiques spéciales, des agropoles, des sites et parcs industriels, rapporte le texte, le chef de l’Etat a rappelé les différents instruments d’impulsion et de matérialisation de la politique d’industrialisation du Sénégal pour élargir la base productive, renforcer l’attractivité, l’innovation et les transferts de technologies, ainsi que la création d’emplois dans nombre de secteurs et de localités du pays’’. ‘’Dans cette dynamique, le président de la République a invité le Premier ministre et les ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, à veiller au suivi permanent de la mise en place des zones économiques spéciales et de l’exécution des projets d’agropoles et de sites industriels’’, affirme la même source.BK/ESF

Le PNUD appelle à l’allègement immédiat de la dette de 54 pays vulnérables

(Agence Ecofin) – La situation est très préoccupante dans 19 pays jugés trop risqués et exclus de facto des marchés de la dette. Mais cinq pays situés majoritairement en Afrique sont les plus menacés dans l’immédiat. Cinquante-quatre pays, qui abritent plus de la moitié des plus pauvres du monde et très vulnérables au changement climatique, ont besoin d’un allègement immédiat de leur dette, a estimé le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le gros de la liste des pays surendettés se compose de pays d’Afrique subsaharienne, mais la liste comprend aussi des pays importants d’autres régions, comme l’Argentine, le Venezuela, Cuba, l’Équateur, l’Ukraine, l’Egypte, le Pakistan et l’Afghanistan, révèle ce rapport intitulé « Éviter le trop peu, trop tard en matière d’allégement de la dette internationale ». Les pays les plus menacés dans l’immédiat sont, cependant, le Sri Lanka, le Pakistan, la Tunisie, le Tchad et la Zambie. Le rapport précise, d’autre part, que 46 pays pour lesquels les données sont disponibles sur les 54 États retenus par le PNUD avaient une dette publique totale de 782 milliards de dollars en 2020. Cette dette tombe à 552 milliards si on exclut les trois poids lourds de la liste, que sont l’Argentine, l’Ukraine et le Venezuela.

Mieux vaut prévenir que guérir

La situation est particulièrement préoccupante dans 19 pays de la liste jugés trop risqués. Ces pays se voient de facto exclus des marchés de la dette, puisqu’ils sont obligés de payer plus de 10 points de pourcentage de plus que les bons du Trésor américains. « Les 54 pays qui connaissent de graves problèmes d’endettement abritent plus de la moitié des personnes les plus pauvres du monde alors qu’ils représentent moins de 3 % de l’économie mondiale », a souligné Achim Steiner, le chef du PNUD, lors de la présentation du rapport. Et d’ajouter  :  « Malgré les appels répétés à agir, on peut dire que presque rien n’a été fait jusque-là. Et pourtant, la crise s’intensifie et risque de se transformer en une crise durable de développement pour des dizaines de pays ». Le chef de l’agence onusienne a également estimé que l’allègement de la dette des 54 pays les plus vulnérables « ne représenterait qu’un petit effort pour les pays riches » alors que le coût de l’inaction est « brutal » pour les personnes les plus pauvres du monde. « Nous ne pouvons pas nous permettre de répéter l’erreur d’aider trop peu et trop tard à gérer le fardeau de la dette des pays en développement. La communauté internationale devrait reconnaître que prévenir, c’est mieux que guérir et certainement beaucoup, beaucoup moins cher que d’avoir affaire à une récession mondiale », a-t-il déclaré. L’appel du PNUD coïncide avec le démarrage des réunions d’automne du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, ainsi que de la rencontre des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des pays membres du G20.

GAZ ET CONTRAT GAZIER : Le benchmark algérien pour le Sénégal et le Mozambique Par Moustapha DIAKHATE

Décidément à toute chose, malheur est bon, les guerres et conflits ouvrent toujours des opportunités inattendues et de nouvelles fortunes. C’est le cas de l’Algérie. En effet la guerre en Ukraine et le tarissement des livraisons de gaz venant de Russie fait de l’Algérie la seule alternative pour l’Europe notamment l’Italie et l’Espagne connectés via   le gazoduc Medgaz, qui relie les trois pays par la Méditerranée avec une capacité d’onze milliards de mètres cubes par an. L’Algérie, dixième producteur mondial de gaz avec 80 milliards de mètres cubes s’est positionnée comme le principal fournisseur de gaz alternatif aux pays du bassin méditerranéen ou les produits de la Sonatrach – l’opérateur public du pétrole et du gaz- ont des avantages comparatifs absolus avec la proximité géographique des marchés européens riches, liquides et stables. La renégociation des contrats de livraison avec l’italien ENI et l’espagnol Naturgy dans des conditions favorables à l’Algérie avec l’arrêt brusque des livraisons de gaz via Nordstream 2 a permis de réévaluer les contrats d’achat de près de 2 milliards d’euros soient 1 300 milliards de FCFA permettant ainsi à l’Espagne et l’Italie de stabiliser et sécuriser une fourniture de gaz suffisante pour l’hiver 2023. Jamais dans l’histoire des relations commerciale afro- européennes ou Afrique – Union Européenne un pays n’est parvenu à s’imposer comme l’Algérie l’a réussi grâce à ses hydrocarbures. L’avenir du gaz pour ce pays semble encore prometteur avec sa montée en puissance dans le Gaz Naturel liquéfié ou ce pays développe des capacités extraordinaires en partenariat avec Total énergies et d’autres majors profitant ainsi du découplage pétrole et gaz (lien entre prix du pétrole et prix du gaz) et des pressions américaines pour libéraliser les échanges GNL. Le GNL permet de lever la contrainte de transport même si son coût a longtemps freiné son développement. En 2000, le GNL représentaient 26 % des échanges de gaz naturel contre 45 % aujourd’hui, témoignant de l’émergence progressive d’un marché mondial du gaz naturel. D’ailleurs 2 400 milliards de m³, l’Algérie voit sa stature diplomatique rehausser : le président français, le premier ministre espagnol, le président du conseil italien, le secrétaire d’état américain, le ministre russe des affaires étrangères, le chancelier allemand considèrent Alger comme une destination incontournable dans la nouvelle diplomatie en gestation sur fond de convoitise des ressources énergétiques. Le SENEGAL et le Mozambique n’ont pas encore les capacités de production de gaz comparables à la SONATRACH algériens encore moins de gazoducs de transit, cependant les deux pays ont tous les atouts et avantages avec leurs énormes réserves de gaz d’être parmi les fournisseurs et exportateurs dominants de GNL, bouleversant ainsi la configuration des équilibres des marchés du gaz liquéfié acheminé par des méthaniers pour fournir européens et surtout asiatiques. L’enjeu pour le Sénégal, l’Algérie et le Mozambique c’est de disputer les parts du juteux marché asiatique : chinois, japonais et coréens ou la demande devrait quintupler dans les dix prochaines années pour maintenir la cadence industrielle et l’urbanisation exponentielle.

L’Europe deviendra un marché saisonnier dont la demande est stationnaire avec la transition énergétique et la décarbonation avancée de l’économie.  L’Asie est absolument le marché à conquérir.

En 2018, la capacité de liquéfaction mondiale s’élève à 410 millions de tonnes/an, avec un taux d’utilisation de 78,8 %. La capacité de regazéification est de 875 millions de tonnes/an dont une capacité de regazéification flottante de 87 millions de tonnes/an. 563 méthaniers assurent l’essentiel des flux de transport. Trois pays, le Japon, la Chine et la Corée du Sud comptent pour plus de 50 % de la demande mondiale de GNL. Le Mozambique avec ses 1840 milliards de m3 de gaz naturel récupérable et le Sénégal avec 1500 milliards de m3 seront les futurs hubs gaziers sur le continent aux cotes des géants nigérians, angolais, libyen et algériens.  Pour le Sénégal il est urgent de booster l’intérêt et l’appétit des majors avec de nouvelles découvertes de même ampleur que GTA d’où l’urgence de fouiller plus agressivement notre bassin sédimentaire surtout en offshore. Selon l’agence internationale de l’Énergie (AIE) le GNL sera la source essentielle de croissance des échanges de gaz naturel. Le commerce mondial de GNL devrait ainsi plus que doubler d’ici 2040 pour atteindre 729 Gm3 (soit plus que les échanges par gazoduc). La part du GNL dans les échanges gaziers mondiaux serait alors de près de 60 % supplantant ainsi le transit du gaz via les oléoducs. Un tournant pour le marché complexe du gaz que l’Afrique en général, le Sénégal en particulier ne peut pas rater. Le Qatar, l’Australie, les États-Unis et l’Algérie dominent déjà le marché’ du GNL, le Mozambique et Sénégal doivent se transformer rapidement dans les activités de l’aval gazier pour rejoindre le cercle restreint et ultra lucratif du gaz naturel liquéfié ; notre pays à l’instar des autres pays africains riches en gaz a des atouts sérieux, il ne reste qu’une vision et une volonté politique pour nous imposer dans la nouvelle cartographie gazière mondiale. Expert et consultant en infrastructure ,Ex conseiller Spécial PM

UNE ASSOCIATION DES MAGISTRATS DE L’ESPACE L’OAPI POUR LUTTER CONTRE LA PIRATERIE ET LA CONTREFAÇON

Dakar, 12 oct (APS) – Des magistrats de pays membres de l’Organisation de la propreté intellectuelle (OAPI) ont mis en place, mercredi à Dakar, une association dans le but de ’’lutter contre la contrefaçon, la piraterie et la concurrence déloyale’’. ’’La création d’un réseau de magistrats spécialisés dans la propriété intellectuelle est d’autant plus importante en ce sens qu’il permettra de lutter contre les fléaux qui ont pour noms  : contrefaçon, piraterie, concurrence déloyale’’, a salué le représentant du ministre sénégalaise de l’Industrie et des Petites et moyennes industries, Talla Samb. Il intervenait lors de la cérémonie d’ouverture du Séminaire annuel et de l’Assemblée générale constitutive de l’association des magistrats de l’espace OAPI Le projet « Droit de propriété intellectuelle et innovation en Afrique » (AfrIPI) et l’Organisation africaine de la propriété Intellectuelle (OAPI), organisent du 12 au 14 octobre à Dakar, la deuxième édition du séminaire des magistrats de l’espace OAPI, consacrée d’une part à l’examen des questions relatives à la pratique judiciaire en matière de propriété intellectuelle et d’autre part, à la matérialisation du projet de création d’une association. La mise en place de ce réseau va également permettre de corriger certaines erreurs relatives aux décisions de justice rendues à travers le partage des bonnes pratiques en matière de contentieux, a salué le représentant du ministre. Pour le conseiller technique à l’Agence sénégalaise de promotion industrielle et de l’innovation technologique (ASPIT), la création de ce réseau aura pour objectif de promouvoir la propriété instinctuelle, soutenant qu’il va permettre aux magistrats ’’de disposer d’éléments importants pour rendre des décisions de justice adéquates’’. ’’La propriété intellectuelle est un domaine nouveau sous nos tropiques. Il va falloir donc que les techniciens du Droit puissent avoir des éléments leur permettant effectivement de rendre ces décisions de justice. Ils vont aussi bénéficier d’un partage d’expériences par rapport aux bonnes pratiques, permettant une fluidité et une vulgarisation de la propreté intellectuelle’’, a-t-il dit.

Il s’agit aussi d’un outil de protection de l’invention et de la propriété intellectuelle, a t-il ajouté

Dans le commerce, il y a des obstacles et entraves qui ont pour noms la contrefaçon, la piraterie et la concurrence déloyale, a rappelé Talla Samb. Selon lui, ’’les magistrats auront comme tâche d’apporter des réponses à ces problématiques grâce à la propriété intellectuelle’’. De son côté, le contrôleur financier Serigne Nazirou Touré a rappelé que le contentieux en matière de propriété intellectuelle doit déboucher sur des décisions de justice motivées qui s’appuient sur le droit positif en la matière. Selon Touré, les décisions de justice en matière de propriété intellectuelle ne sont pas souvent conformes aux règles et principes qui gouvernent la matière. ’’Plusieurs facteurs expliquent cette situation au nombre desquels on peut citer l’absence d’enseignement du Droit de la propriété intellectuelle dans la plupart des écoles de magistrature des Etats, mais aussi de l’absence d’une base de données jurisprudentielle’’, a fait savoir Touré. AfrIPI est présenté comme un projet pionnier de coopération en matière de propriété intellectuelle qui engage une action conjointe entre l’Union européenne et l’Afrique pour stimuler le commerce intra-africain, et faciliter les investissements Afrique-Europe pour la croissance économique et le développement durable, indique un document de presse. Le projet est cofinancé par la Commission européenne et est mis en œuvre par l’EUIPO en partenariat avec des institutions régionales et nationales africaines, notamment la Commission de l’Union africaine (UA), l’OAPI et l’Organisation régionale africaine de la propriété Intellectuelle (ARIPO).AT/OID

Aviation : les contrôleurs aériens de l’ASECNA se «disent persécutés dans leur lieu de travail.»

https://www.dakaractu.com Les contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) ont lancé le 11 octobre un cri d’alerte sur leurs conditions difficiles de travail. Regroupés au sein d’un syndicat dénommé le Bureau exécutif (BEU) de l’Union des Syndicats des Contrôleurs Aériens de l’Asecna (USYCAA), ces derniers fustigent à travers un communiqué parvenu à Dakaractu, l’attitude de la direction de l’Asecna. Dans le document, les aiguilleurs accusent leur administration de prendre des mesures telles que : « le gel sans explication des congés annuels, les invectives verbales, les suspensions non écrites de plusieurs contrôleurs aériens, les pesanteurs administratives dans le traitement des dossiers administratifs (couverture sociale, souscription aux prêts…) » En effet, le Contrôle Aérien est une profession multitâche très cognitive qui requiert une concentration constante et une sérénité psychologique permanente, alors que la direction ne s’en soucie même pas. Selon ce syndicat, la direction va jusqu’à ordonner des intrusions répétées d’huissiers de justice à des heures tardives dans les tours de contrôle – lieux sacro-saints de la sécurité de la navigation aérienne. Pour rappel, les syndicats des contrôleurs aériens de l’Asecna étaient entrés en grève dans la majorité des États africains membres de l’agence depuis le 23 septembre passé, causant l’annulation de plusieurs vols dans certains des 17 pays membres de l’Asecna.

CYBERATTAQUE CONTRE LE RÉGULATEUR TELECOM DU SÉNÉGAL : Le groupe de hackers de Karakurt révèle avoir piraté 149 Go de données sensibles de l’Artp et promet de les diffuser le 17 octobre

https://www.jotaay.net Danger sur le Sénégal ?Un groupe de hackers Karakurt a annoncé hier avoir piraté l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Selon des informations qui circulent à travers les panels des communautés de hackers, le piratage de 149 gigas de données appartenant à l’Artp est fait. Des données informatiques ultrasensibles que Karakurt promet de vendre le 17 octobre 2022, c’est à dire lundi prochain. Réagissant à cette information, l’Artp, via son chargé de Communication, dément toute attaque de son système. C’est la plateforme sociale de Cybersécurité et d’alerte, BetterCyber, qui a vendu la mèche. A travers son compte Twitter, BetterCyber a annoncé hier que l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) serait victime d’une extraction frauduleuse de données, en langage facile une cyberattaque perpétrée par le groupe de hackers Karakurt Ransomware. Ce dernier promet d’ailleurs de balancer ces données ultrasensibles qu’il estime à 149 gigas, au plus offrant, le 17 octobre prochain. Dans son message d’alerte, Karakurt donne une définition assez précise de la mission du régulateur sénégalais. «L’Artp est une autorité administrative indépendante dont la mission générique est de réguler les secteurs des télécommunications et de la poste en assurant une concurrence saine et loyale entre les opérateurs et en veillant à ce que le service universel soit assuré dans lesdits secteurs au profit des usagers, des acteurs, de l’Etat (du Sénégal), en bref toutes les parties prenantes. Dans cette version, nous vous montrerons 149 gigas de données de l’Artp», ont publié les hackers sur leur site.

Comment ils procèdent

Selon le média spécialisé futura-sciences, la méthode de ses hackers de Karakurt est particulière. En effet, expliquent les confrères, les hackers de Karakurt ne viennent pas implanter des virus dans votre système, comme le font certains hackers. Ils se terrent dans votre réseau le temps nécessaire, pour mettre la main sur les informations les plus confidentielles. En d’autres termes, ils n’injectent pas de malwares potentiellement destructeurs comme des ransomwares, mais se concentrent uniquement sur l’exfiltration de données. Une fois qu’ils ont récupéré les données, ils passent au chantage à la rançon pour ne pas les diffuser publiquement ou à la concurrence. Ladite technique porte le nom de living off the land (ou «LotL»). Ce type d’attaque constitue désormais l’une des menaces les plus redoutables. Avec elles, les cybercriminels peuvent prendre tout leur temps en restant parfaitement invisibles, indique futura-science, ajoutant que le tout est de parvenir à pénétrer le réseau. Pour cela, le point d’entrée privilégié reste l’usurpation d’identité. Ensuite, ils parviennent à implanter un malware qui se fait passer pour un outil de confiance dont les privilèges d’accès sont élevés. Pas de risque d’être détecté par une solution de sécurité, car il n’y a pas de charge utile malveillante. L’objectif est de progresser tranquillement dans le réseau en s’attribuant au fur et à mesure des privilèges supplémentaires en collectant des identifiants pour accéder aux bases de données stratégiques de l’entreprise.

L’Artp dément toute attaque de son système

Selon nos confrères de PressAfrik qui ont contacté la cellule de communication de l’Artp à propos de cette affaire, l’institution nie tout en bloc. «J’ai vu comme vous la capture d’écran publiée sur les Réseaux sociaux. Mais ce n’est pas sérieux quand même. On ne peut pas prendre une capture comme ça écrit en anglais et venir dire qu’on a attaqué l’Artp. Il y a au moins une cinquantaine d’Autorités de régulation des Télécommunications et des Postes. Dans le message d’alerte publié en anglais, il n’est nullement fait mention du Sénégal. Je suis actuellement sur notre site internet et tout fonctionne à merveille. Cette attaque ne concerne pas notre structure», a indiqué le chargé de Communication de l’Artp. Sidy Djimby NDAO

Reconstruction de l’hôpital Le Dantec : Qui est «Qantum»,le « béni » du «gré à gré» de 92 milliards ?

https://www.dakaractu.com C’est une réhabilitation d’un espace hospitalier qui a suscité beaucoup d’indignation de la part d’une bonne partie de la société. Malgré les motifs avancés par l’Autorité de régulation des marchés publics  et la Direction centrale des marchés publics, notamment le motif impérieux, la rupture de la continuité du service de santé public et l’urgence et l’interpellation, le Fonds souverain d’investissements stratégique persiste dans sa volonté de passer le marché de la reconstruction du Centre hospitalier universitaire Le Dantec au groupement Quantum. Mais qui est en réalité cette entreprise devant bénéficier de ces 92 milliards de francs Cfa ? Une question qui va certainement intéresser les observateurs qui ont jusque-là, suivi cette affaire de réhabilitation de l’hôpital Le Dantec mais qui trouvera réponse après lecture de la parution du journal Libération de ce mercredi, même si la Présidence a tenté de justifier ce coup de force par « l’urgence impérieuse liée à la satisfaction des besoins des usagers, la protection des intérêts essentiels de l’État et de l’intérêt général. » En effet, le conseiller principal du groupement Quantum n’est personne d’autre que Bernard Kouchner, l’ancien ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères qui, selon Libération, a été reçu à plusieurs reprises au palais et même au ministère de la Santé. Est-ce des démarches et entrevues qui ont abouti à cette signature aux allures de forcing de la part de l’autorité ? Que peut espérer le contribuable après cet accord avec une entreprise qui ne compte que 10 salariés au Sénégal ?

Alvaro Hachuel, sa relation avec le Sénégal et ses antécédents des « paradis fiscaux »…

C’est Quantum qui a manœuvré depuis des mois pour s’accaparer de ce marché alors que des sociétés comme Genitech international avaient fait des offres moins coûteuses. Toutefois, Ghesa, détenue par des intérêts espagnols comme Quantum n’est qu’un partenaire. C’est Alvaro Hachuel qui est le président du groupe. On sait de lui qu’il est actionnaire dans la Banque de Dakar (Bdk), et qu’il est le fils de Jacques Hachuel, un milliardaire franco-espagnol qui a des affaires dans plusieurs pays d’Afrique comme l’Angola ou le Soudan. Alvaro Yves Hachuel Collet de son nom complet apparaît aussi dans les enquêtes du Consortium international des journalistes d’investigation, notamment les « Pandora papers » qui ont mis à jour l’existence de sociétés offshore créées, entre autres, par le cabinet d’avocats Appleby. Selon Libération, ces fichiers détaillent un système tentaculaire de filiales offshore montées par Alvaro Yves Hachuel Collet autour de Quantum. En effet, la société Quantum solution limited a été montée le 23 février 2010 dans le paradis fiscal de Malte. En plus de Collet, on retrouve parmi ses administrateurs Adriana Camilleri Vassalo du célèbre cabinet Fiva. Le 10 janvier 2012, Collet a créé, via le même procédé et dans le même paradis fiscal, Quantum energy limited, sans oublier Quantum industriel service limited qui a vu le jour le 16 mars 2020 dans l’archipel du centre de la Méditerranée. Toujours, dans cette série de revers fiscaux, Alvaro Yves Hachuel Collet et son père Jacques étaient impliqués en Espagne dans l’affaire de la banque Banesto. Hachuel-père avait été condamné en première et en seconde instance tout comme le fils Alvaro Yves Hatchuel Collet et l’administrateur de ses sociétés Rafael García Arteaga pour un prêt frauduleux de 45,07 millions d’euros. À la barre, Jacques Collet avait affirmé qu’il n’a jamais reçu ce crédit, mais qu’il s’agissait d’une opération fictive pour aider Mario Condé, l’ancien président de la banque au cœur du scandale. L’autorité sévira-t-elle au bon moment pour mettre fin à un gré à gré qui risque de faire du bruit au regard du profil du bénéficiaire ?

Passation d’un gré à gré avec «Quantum» : Birahime Seck exige l’implication de l’Assemblée nationale

https://www.dakaractu.com  Le Forum civil, à travers son coordinateur national Birahime Seck, veut que cette affaire liée à la reconstruction de l’hôpital Le Dantec soit clarifiée. C’est un marché d’un montant avancé de 92 milliards de francs Cfa confié à l’entreprise Quantum à travers le Fonsis, chargé du pilotage du projet et sous l’approbation du secrétaire général de la présidence de la République. Pour le coordinateur national du Forum Civil, « le secrétaire Général de la Présidence, les Directeurs Généraux du FONSIS, de l’ARMP-ARCOP et de la DCMP doivent être entendus par l’Assemblée nationale. » Une bonne occasion également pour la représentation nationale, de demander la situation du gré à gré au Sénégal et d’autres cas similaires qui se présenteront éventuellement.

Fin de mandat pour Seynabou Ndiaye Diakhaté : L’Ofnac en attente de son nouveau chef

https://www.dakaractu.com Le mandat de la magistrate Seynabou Ndiaye Diakhaté à la tête de l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a pris fin le 27 juillet 2022. C’est-à-dire, depuis trois mois. Nommé par décret présidentiel n°2016-1004 du 25 juillet 2016, le mandat de la seconde présidente de l’Ofnac successeure de l’inspectrice Nafi Ngom Keïta a été renouvelé à compter du 27 juillet 2019 par décret n°2019-1306. Ainsi, son mandat devrait prendre fin le 26 juillet 2022 dernier conformément à l’article 5 de la loi N° 2012-30 du 28 décembre 2012 qui dispose que « Le président, le vice-président et les autres membres de l’OFNAC sont nommés par décret, pour une période de trois (3) ans renouvelables une fois ». Mais elle est toujours en poste et son successeur n’est toujours pas connu encore moins nommé. Que mijote le palais ? Qu’attend le président de la République pour nommer son successeur ? Ou encore veut-il la laisser au poste comme remarqué dans certaines directions où le renouvellement n’est pas encore fait ? L’ancienne Doyenne des juges d’instruction au premier cabinet, qui a géré en son temps des dossiers brûlants comme celui de l’agression de Talla Sylla à l’affaire Jean-Paul Dias, en passant par les dossiers Abdourahim Agne, Latif Guèye. En 2005, elle avait inculpé Idrissa Seck pour atteinte à la sûreté de l’État et à la défense nationale et placé sous mandat de dépôt en 2004 le journaliste Madiambal Diagne pour publication de rapports et de documents strictement confidentiels … Seynabou Ndiaye Diakhaté a été nommée membre du nouveau comité exécutif de l’Association Internationale des Autorités de lutte contre la Corruption (IAACA). Cette nomination au sein de l’association internationale des autorités anti-corruption à l’occasion de la dernière réunion du comité exécutif de l’IAACA en date du 7 décembre 2021. Pour rappel, l’Ofnac créé par la loi n° 2012-30 du 28 décembre à l’unanimité par l’Assemblée Nationale, sa mise en place consacre la volonté politique du Président de la République de promouvoir la probité dans la gestion des affaires publiques et privées. L’Ofnac a été créé le 24 décembre 2012. La présidente et le vice-président n’ont été nommés que sept mois après. Mais il a fallu quatre mois encore pour que les autres membres soient nommés, c’est-à-dire, le 31 décembre 2013. Ce n’est que le 27 mars 2014 que Nafi Ngom et son équipe ont prêté serment. Beaucoup de rapports ont été produits par les deux présidentes. Ces dits rapports épinglent de hautes personnalités qui attendent toujours l’ouverture d’une instruction ou l’auto saisine du parquet de Dakar.

519 personnes sont mortes sur les routes sénégalaises

L’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser) a informé que plus de 519 personnes ont déjà perdu la vie sur nos routes, durant cette année. « Du 1er Janvier  2022 au 30 septembre 2022, nous sommes à 519 morts. C’est  plus que ce qu’on a eu l’année dernière. On a eu 491 morts sur toute l’année 2021 par exemple. Les morts sur le coup je veux dire. L’année n’est pas encore terminée et on a déjà dépassé ces statistiques-là. Nous sommes à 519 morts, compte non tenu des morts constatés lors du Gamou. Rien que le  Magal où on a eu 33 morts », a déclaré Cheikh Oumar Gaye. Le Directeur général de la structure hier mercredi qui s’exprimait lors d’un atelier sur l’initiative de l’Oms sur l’initiative de collecte des données liées aux accidents, indique qu’il faut continuer à sensibiliser, à éduquer.  « Mais il faut mettre en place un dispositif de contrôle et de sanction qui soit démocratique, efficace, pour que les contrevenants soient dissuadés et qu’ils respectent scrupuleusement les  dispositions du code de la route », martèle-t-il.

LA FASTEF SOLLICITE UN DÉCRET D’APPLICATION DE LA LOI 2008 POUR MIEUX FONCTIONNER

Saly Portudal (Mbour), 12 oct (APS) – Le doyen de la faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF), Moustapha Sokhna, a relevé, mercredi, à Saly, la nécessité d’avoir un décret d’application de la loi 2008 portant création de cette structure, ‘’pour un bon fonctionnement’’. ‘’La Fastef a besoin d’un décret d’application pour pourvoir mieux fonctionner. C’est la loi 2008 du 20 août, toute la communauté a pu travailler sur le décret d’application’’, a-t-il dit au cours d’un atelier de réflexion sur la formation initiale et continue des enseignants. Le directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Education nationale, des syndicats d’enseignants et des professeurs de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) participent à cette rencontre de cinq jours. La loi portant création de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) a été votée le 25 juillet 2008 par l’assemblée nationale, pour mettre un terme au vacatariat. Selon M. Sokhna, la signature de ce décret par le président de la République va permettre à la FASTEF d’être ‘’opérationnelle’’ dans l’organisation de ses différentes activités de recherche et de formation et d’enseignement. Cette loi est organisée autour de quatre piliers à savoir la formation initiale et la formation continue des enseignants, celle des corps de contrôle, les activités de recherche et la conception du matériel didactique, a-t-il rappelé.

Moustapha Sokhna a soutenu que la FASTEF a la responsabilité de veiller sur la qualité de l’enseignement, en vue d’avoir des cadres qui puissent prendre en charge les destinés du pays.

Selon lui, la faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation a pris l’option d’être proactive afin d’anticiper sur les problèmes qui se présentent. Parmi ces problèmes, il y a évidemment la formation continue des vacataires recrutés sans formation, signale-t-il, expliquant que l’Etat demande à la FASTEF d’organiser leur formation or ces enseignants dépendent du ministère de l’Education nationale. C’est pour cette raison qu’il est demandé ‘’au ministère de nous faciliter le travail à travers des moyens que les différentes structures pourraient utiliser pour les laboratoires, les dispositifs de formation et pour cette organisation’’, a plaidé M. Sokhna. Aussi suggère-t-il de trouver des stratégies notamment à travers le numérique, pour une meilleure prise en charge de la volonté de l’état de relever le niveau scientifique des élèves. ‘’Ce que la FASTEF propose et c’est sur quoi nous travaillons avec le ministère de l’enseignement supérieur et le rectorat de l’université de Dakar, c’est de permettre à un certain nombre d’étudiants de suivre des cours en présentiel et à d’autres de suivre des cours à distance’’, a ajouté le Doyen Moustapha Sokhna.FD/MD

Grève : La F2S intensifie la lutte et décrète une grève générale de 48h, les 13 et 14 octobre et une marche nationale le 28 du mois.

https://www.dakaractu.com La fédération des syndicats de la santé (F2S) après avoir fait le bilan de la précédente grève de 48h décrétée les 3 et 4 octobre dernier, ont interpellé le Premier ministre sur la nécessité de prendre en charge de façon urgente leurs revendications.

Dans un communiqué parcouru à Dakar, la F2S a élaboré un autre plan d’action.

Une grève générale de 48h le jeudi 13 et vendredi 14 octobre 2022 ; Port de brassard rouge, sit-in, assemblée générale de mobilisation la semaine du 17 au 23 octobre 2022 ; marche nationale le 28 octobre 2022… » Toutefois, il demande au Premier ministre nouvellement installé, Amadou Bâ, « de s’impliquer, en toute responsabilité, sur toutes les revendications transversales pour que des mesures correctrices soient prises dans les meilleurs délais afin de rétablir l’équité dans le traitement salarial des agents de santé employés par l’État et/ou ses démembrements… »

Suspension de la grève du Personnel administratif,technique et de service des universités : comment le Ministre a «miroité» les syndicalistes

https://actusen.sn En grève depuis la semaine dernière, l’intersyndicale du Personnel administratif, technique et de service (Pats) a suspendu son mot d’ordre de grève et les travailleurs reprennent le boulot ce jeudi. Mais, comment le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Moussa Baldé, a réussi à «miroiter» les syndicalistes qui étaient prêts à aller jusqu’au bout pour l’augmentation de leur salaire ? D’après nos informations, les syndicalistes qui sont allés voir le ministre ce marrdi pour dialoguer sur leurs doléances et trouver une issue heureuse à la situation n’ont pas bénéficié d’une vaste marge de manœuvre pour négocier. En effet, selon nos sources, «avant même d’accéder au bureau du Pr Moussa Baldé, il leur a été signifié de ne pas aborder la question de l’augmentation des salaires parce que dépassant les compétences du Ministre». Mieux, si nous avons appris que le Pr Moussa Baldé leur a dit auparavant qu’il allait soumettre cette doléance aux autres membres du gouvernement aux fins d’appréciations, Aliou Mbine Tock Faye, membre des syndicalistes, nous dira que «le Ministre venait d’arriver et ne maitrisait pas nécessairement ses compétences dans ses fonctions de Ministre de l’Enseignement supérieur». Seulement, les syndicalistes ont fini par abandonner la question de l’augmentation des salaires pour se contenter aux primes, apprenons-nous de sources sûres. C’est ce qui a fait d’ailleurs que la grande partie des travailleurs qui n’avaient pas pris part aux négociations se sont sentis trahis, nous souffle-t-on. Même si, Aliou Mbine Tock Faye considère que, «prime est égale à l’augmentation des salaires» et qu’il faut s’en réjouir, étant mieux que rien.

Selon certaines indiscrétions, après évaluation, cette demande relative à l’augmentation de leurs salaires coûte à l’Etat du Sénégal la rondelette somme de 100 milliards F Cfa pour chaque mois. Ce qui, entre autres, rend utopique leur vœu, même si ces travailleurs des universités pensent que cette somme n’est rien comparée aux ressources de l’Etat.

De plus, au sortir des négociations avec le Pr Moussa Baldé, les parties ont convenu de mettre en place trois commissions techniques pour, d’une part, évaluer l’impact financier des primes, et d’autre part, revoir le décret 2000.103 qui régit le statut des travailleurs des universités du Sénégal. Sur ce décret, qui date de l’an 2000, bien avant la construction de certaines universités de ce pays, les parties sont d’avis qu’il est temps de le revoir. Ce qui veut dire qu’une possible révision de leur statut n’est pas à écarter. Autre chose à retenir, c’est que les commissions se retrouvent les 18 et 20 octobre prochain pour se pencher sur les travaux avant de présenter leur rapport au ministre Moussa Baldé le 24 du même mois. Et le 25, les syndicalistes seront en Assemblée générale pour décider de la suite ou non des mouvements d’humeur. Ainsi, tout dépend du traitement par le Ministre de leur dossier.Amadou Dia (Actusen.sn)

PLUS DE 50 ANS APRÈS ’’LA NOIRE DE…’’,MBISSINE THÉRÈSE DIOP INSPIRE LES JCC

Dakar, 12 oct (APS) – L’affiche de la 33ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) prévues du 29 octobre au 5 novembre prochain, dévoilée mercredi, s’inspire d’un portrait de l’actrice sénégalaise Mbissine Thérèse Diop, héroïne du film « La Noire de… » de Sembène Ousmane. « L’affiche est inspirée du portrait de la grande actrice Mbissine Thérèse Diop, héroïne de l’inoubliable +La Noire de…+ réalisé par Ousmane Sembène, Tanit d’or aux premières JCC en 1966 », ont annoncé les organisateurs lors d’une conférence de presse retransmise en directe sur la page officielle Facebook de l’évènement. L’affiche signée de l’artiste tunisien Bader Klidi a été réalisée selon le procédé du digital painting (peinture numérique). Elle met en scène l’actrice sénégalaise, alors une jeune femme, portant une robe, le tout orné de calligraphies arabes. Elle est présentée par les organisateurs des JCC comme « une création artistique innovante », et « une incarnation symbolique de la ligne éditoriale des JCC [….], aérienne et optimiste avec un éclat d’or pour un avant-goût de la fête et des festivités ». Mbissine Thérèse Diop est le personnage principal de « La Noire de… », un film sorti en 1966 et qui s’inspire d’une nouvelle tirée de Voltaïque, une œuvre d’Ousmane Sembène. Avec ce film, MBissine Thérèse Diop est devenue une figure de la femme libre du cinéma négro-africain.

L’actrice a récemment joué en 2020 dans ’’Mignonnes’’, un film de la Franco-Sénégalaise Maïmouna Doucouré.

Le réalisateur sénégalais Ousmane Sembène (1923-2007), pour sa part, a remporté le premier Tanit d’or des JCC, récompense suprême de ce festival fondé en 1966 par le critique et réalisateur Tahar Sheriaa (1927-2010). La 33e édition des Journées cinématographiques de Carthage va honorer de nombreux professionnels qui ont marqué le cinéma « par leur créativité, leur engagement, leur intelligence, leur patience, leur pugnacité et par leur résistance à toute forme de dogme ou d’autorité », selon les organisateurs. L’expérience de ces professionnels « a été édifiante et constructive pour toute une génération », peut-on lire sur le site du festival qui compte rendre hommage à ces professionnels, vivants comme disparus. Il s’agit du comédien tunisien Hichem Rostom (1947-2022), de sa compatriote Kalthoum Bornaz (1945-2016), une réalisatrice, scénariste et productrice de cinéma, et de la monteuse et réalisatrice algérienne Yamina Bachir-Chouikh (1954-2022). Il y a aussi les réalisateurs marocain Mohammed Abderrahman Tazi et égyptien Daoud Abdel Sayed, ainsi que l’actrice ivoirienne Naky Sy Savané. Pour cette édition, le grand jury de la compétition officielle long et court métrage fiction sera présidé par le Marocain Mohammed Abderrahman Tazi, la réalisatrice et productrice Marie Clémence Andiamonta Paes (Madagascar) devant présider le grand jury de la compétition officielle long et court métrage documentaire. L’Arabie Saoudite est le pays invité d’honneur de cette 33ème édition des JCC, qui va réserver un focus au réalisateur et scénariste italien Frédérico Fellini, au cinéma palestinien et au 7e art espagnol. Les organisateurs des JCC n’ont pas encore annonce la liste des films retenus pour compétition officielle.FKS/BK/MD

LE FESTIVAL DU DOCUMENTAIRE CHINOIS,UN VECTEUR POUR UNE COOPÉRATION MÉDIATIQUE APPROFONDIE (AMBASSADEUR)

Dakar, 12 oct (APS) – L’Ambassadeur de la chine au Sénégal, Xiao Han, a fait part, mercredi, de sa volonté d’amorcer ‘’une coopération médiatique approfondie’’ entre la Chine et les pays africains. ‘’A l’échelle mondial, le festival du documentaire chinois ouvre une nouvelle fenêtre pour rassembler les gens. Nous voulons ainsi promouvoir les échanges et amorcer une coopération médiatique approfondie entre la Chine et les pays africains ’’, a-t-il déclaré à l’ouverture du festival du documentaire chinois. Selon lui, la diversité culturelle se développe et progresse grâce à la communication, aux échanges et aux interactions continues. Xiao Han a souligné ‘’l’inspiration entre les civilisations qui constitue un moyen important de dissiper les malentendus et de promouvoir les compréhensions mutuelles entre les peuples’’. A l’en croire, au cours des dix dernières années, la coopération constamment approfondie entre les médias chinois et africains a servi de trait d’union pour les échanges culturelles entre les deux parties. En 2013, note-t-il, des feuilletons chinois diffusés les uns après les autres en Afrique ont suscité un engouement.

Selon lui, les œuvres audiovisuelles chinoises sont devenues une vitrine importante permettant aux africains de connaitre la chine.

‘’Aujourd’hui des feuilletons consacrés à l’éradication de la pauvreté en Chine ont non seulement encouragé et touché le public africain mais ont aussi apporté le savoir-faire chinois et africain aux efforts de réduction de la pauvreté et de lutte contre la pandémie dans le monde’’, a précisé Xiao Han. ‘’Un récent sondage mené au Sénégal montre que de plus en plus de sénégalais apprécie l’influence et la contribution de la chine au Sénégal (…), elle apportera plus davantage à mesure que les capacités des deux parties augmentent.’’, a-t-il fait savoir. ‘’Nous développons entre les deux Etats une coopération très dynamique avec un échange de contenu permanent qui permet de nous imprégner de l’actualité en chine‘’, a pour sa part expliqué le directeur général de l’Agence de presse sénégalaise, Thierno Birahim Fall. ‘’Nous sommes partie prenante du programme +une ceinture une route+ qui retrace les anciennes routes de la soie historiquement et qui constitue un volume commercial extrêmement important dans le cadre du commerce mondial’’, a-t-il dit. Pour lui, ce festival est une merveilleuse opportunité pour promouvoir la culture entre les deux pays, de découvrir toutes les facettes de la culture chinoise et de son développement au plan économique et social.GIB/MD

IBRAHIMA SOULEYMANE NDIAYE,NOUVEAU PRÉSIDENT DU TRIBUNAL DES PAIRS DU CORED

Dakar, 13 oct (APS) – Le journaliste à la retraite Ibrahima Souleymane Ndiaye a été élu président du Tribunal des pairs du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie dans les médias (CORED). Selon le président de l’instance d’autorégulation, le Tribunal des pairs s’est réuni mercredi à la Maison de la presse pour ‘’élire son nouveau président suite au décès en juillet dernier d’Eugénie Rokhaya Aw qui présidait la structure’’. Mamadou Thior a annoncé dans un communiqué qu’à l’unanimité, ‘’tous les membres présents ont plébiscité Ibrahima Souleymane Ndiaye pour diriger le tribunal jusqu’à fin septembre 2023 qui marque la fin du mandat de l’actuelle équipe’’. Il a souligné que ‘’le nouveau président est un diplômé du CESTI ayant fait toute sa carrière à la RTS où il a gravi tous les échelons jusqu’au poste de Directeur de la Télévision nationale’’. Le Tribunal des pairs, organe indépendant et autonome, désigné par le Directoire du Cored, comprend douze membres et élit en son sein un président, a rappelé Thior. ‘’Il siège en première et en seconde instance. En première instance, le tribunal est composé au maximum de sept (7) membres. Les cinq autres statuent en cas d’appel’’, a-t-il ajouté.L’équipe actuelle a été installé en fin septembre 2020 pour un mandat de trois ans renouvelable.OID/AKS

NDIASSANE FICELLE UN PROGRAMME DE MODERNISATION DE 50 MILLIARDS DE FCFA

Ndiassane, 13 oct (APS) – La cité religieuse de Ndiassane, dans le département de Tivaouane, a élaboré un programme de modernisation d’un budget de 50 milliards de francs CFA, a appris l’APS du comité d’organisation du Gamou qui doit y être célébré samedi

Ce programme présenté dans un communiqué en prélude au Gamou repose sur dix projets axés sur les secteurs de l’assainissement, la santé, l’éducation et le commerce.

‘’Dans ce programme figure en premier lieu, un projet de mise en place d’un centre de santé de dernière génération en lieu et place de son poste de santé qui polarise actuellement plus 23 villages, indiquent les promoteurs dans ledit document. Ndiassane projette aussi de mettre en œuvre un plan d’assainissement de la ville religieuse et l’érection de l’université Cheikh Bou Kounta, afin de d’ ‘’accompagner les jeunes de la ville sur le plan intellectuel’’, note texte. Dans le paquet de projets, figurent, selon la même source, la construction d’un lycée technique bilingue arabe-français, d’une bibliothèque ainsi que d’une imprimerie moderne. Il s’agira ainsi d’aider à la sauvegarde du patrimoine intellectuel des Kounta, dont la plupart des écrits sont encore à l’état de manuscrits, renseigne le document. La réalisation d’un centre commercial est un des ‘’projets phares’’ de la cité religieuse fondée au 19-ème siècle par Mouhamed Bou Kounta, indique la source. Elle insiste sur le fait que cette infrastructure commerciale allait permettre de la valoriser le marché sous-régional de Ndiassane. ‘’Avec son marché sous régional, Ndiassane peut davantage et considérablement participer au développement économique du pays’’, soutiennent les promoteurs. La cité veut se doter d’un abattoir moderne qui sera surtout sollicité lors de Gamou auquel participent des disciples venus du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Il est envisagé la réalisation d’une salle de conférence de 3.000 places, pouvant être utilisée lors des grands événements. Le document renseigne que la cité religieuse compte sur une collecte de fonds qui est déjà lancée et sur l’accompagnement de l’Etat.MKB/ADI/AKS

Gamou de Ndiassane 2022 : la cité religieuse sans électricité depuis 72 heures à trois jours de l’événement

https://www.dakaractu.com À moins de 72 heures de la célébration de la naissance du Prophète (PSL) dans la cité des Kountiyyou, tout n’est pas encore au point en terme d’approvisionnement en électricité. En effet, depuis 72 heures, la population et les pèlerins souffrent du manque patent d’électricité à Ndiassane qui est en plein dans les préparatifs du Gamou qui draine déjà du monde et qui se tiendra ce samedi 15 octobre 2022. Selon notre source, les agents de la Senelec auraient démarré tardivement les travaux de renforcement du réseau électrique. En cette période d’hivernage et de forte canicule, population et fidèles venus pour l’événement ne savent plus où donner de la tête. « Depuis 72 heures, il n’y a pas d’électricité. Il fait chaud et avec l’hivernage, il y a beaucoup de moustiques. On ne dort pas la nuit. On ne peut rien conserver dans les frigos. L’électricité se stabilise un moment et s’arrête », regrette notre source. Ndiassane est le denier foyer religieux célébrant la naissance du Prophète PSL au Sénégal. Mais, elle est chaque année confrontée à ce genre de problèmes au moment des préparatifs du Gamou. Rappelons que récemment, le maire de ladite cité, Ousmane Sarr, a lancé un appel au ministre de l’intérieur Félix Antoine Diome pour qu’il prolonge la durée de mission des forces de sécurité après le Gamou afin de protéger davantage les fidèles qui peuvent séjourner à Ndiassane jusqu’à un mois après le Gamou…

SÉRIE DE NOMINATIONS : Macky Sall chamboule l’armée et éjecte Souleymane Ndéné de Air Sénégal

https://www.jotaay.net Jeux de chaises musicales au sein de la Grande muette. En effet, le président de la République a signé des décrets de nomination, avec un nouveau chef d’état-major de l’armée de Terre en la personne de Général Souleymane Kandé. Souleymane Ndéné Ndiaye n’est plus le président du Conseil d’administration de Air Sénégal SA, c’est désormais le général de Division aérienne Joseph Mamadou Diop, un homme du sérail, qui va occuper ce poste. A moins de 500 jours de la fin de son mandat, le président de la République a pris des décisions importantes en signant des décrets changeant notamment l’ossature de l’armée. Mais avant tout, le président de la République a décidé de changer son chef d’état-major particulier en nommant le général de Division Mbaye Cissé en remplacement du général de Division Joseph Mamadou Diop. Il s’ensuit un décret de nomination pour son Premier ministre Amadou Ba. En effet, le contre-amiral Abdou Sène, précédemment secrétaire général de la Haute Autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar) est nommé Conseiller défense du Premier ministre. Le général de Division aérienne Joseph Mamadou Diop préside désormais leConseil d’administration de la compagnie nationale Air Sénégal SA en remplacement de l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye appelé à d’autres fonctions. L’ancien commandant des Opérations spéciales, le Général Souleymane Kandé, est nommé chef d’état-major de l’armée de Terre. Il remplace le général de Brigade Philippe Alfred Dia. Le général de Brigade Jean Diémé, précédemment chef du Centre de prospective des armées, est nommé Directeur général du Centre des Hautes études de défense et de sécurité en remplacement du général de Brigade Mbaye Cissé. Ancien Inspecteur général des Forces armées, El Hadji Daouda Niang est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégalen Côte d’Ivoire en remplacement de l’ambassadeur Abdou Khadir Agne. Pour finir le général de Brigade Philippe Alfred Dia précédemment chef d’état-major de l’armée de Terre est nomméInspecteur général des Forces armées à la place du général de division El Hadj Daouda Niang.

La loyauté du Général Meissa Cellé Ndiaye, aide de camp du Président de la République, récompensée

A compter du 19 décembre 2022, par dérogation aux dispositions de l’article 2 du décret 2021-1579 du 2 décembre 2021 modifiant le décret n°2019-855 du 08 mai 2019 fixant la limite d’âge des personnels militaires des Armées, de la Gendarmerie nationale et de la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers, la limite d’âge du Général Meissa Cellé Ndiaye est fixée au 5 avril 2024. A cette date, le Général Meissa Cellé Ndiaye est admis dans la deuxième section des officiers généraux de l’Etat-major des Armées. Samba THIAM

AG de l’ONU sur les «annexions illégales» de territoires de l’Ukraine par la Russie : Kiev décroche le soutien du Sénégal.

https://www.dakaractu.com L’appel du ministre des affaires étrangères de l’Ukraine vers l’Afrique a-t-il trouvé des échos favorables ? En tout cas, tout porte à le croire avec le vote par le Sénégal de la résolution des Nations Unies contre les « annexions illégales » de territoires de l’Ukraine par la Russie.

Lors d’une tournée en Afrique de l’Ouest qu’il avait entamée le 02 Octobre dernier par le Sénégal, Dmytro Kuleba avait invité le continent africain à ne pas rester neutre face à l’invasion de Russe en Ukraine. 

« La neutralité ne fera qu’encourager la Russie à poursuivre son agression et ses activités malveillantes à travers le monde, y compris en Afrique. Moscou doit entendre votre message selon lequel cette guerre est inacceptable et doit cesser. Cette semaine, il y aura un vote à l’Assemblée générale des Nations Unies sur la résolution condamnant l’agression de la Russie et ses tentatives illégales d’annexion des territoires ukrainiens. L’Ukraine compte sur votre précieux soutien pour cet important document. La paix en Ukraine et dans le monde ne peut être gagnée qu’ensemble. Et le soutien de l’Afrique est plus que jamais nécessaire », avait lancé Dmytro Kuleba à l’endroit des dirigeants africains lors de son dernier voyage dans le continent. Un voyage qu’il avait d’ailleurs interrompu pour retourner dans son pays suite aux frappes massives de missiles à travers l’Ukraine de la Fédération de Russie. Un appel qui a trouvé des échos favorables du côté des dirigeants africains, d’autant plus que le Sénégal qui assure la présidence en exercice de l’Union Africaine a adhéré à la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies condamnant les « annexions illégales » de territoires de l’Ukraine par la Russie. En effet, l’Assemblée Générale de l’ONU a condamné jeudi par une large majorité, les « annexions illégales » de territoires de l’Ukraine par la Russie, après que Moscou eut opposé son veto sur un texte similaire présenté au Conseil de sécurité. L’Assemblée générale des 193 États membres réunie en urgence depuis lundi a adopté cette résolution avec 143 voix pour, et parmi les votants de cette résolution figure en bonne place le Sénégal, face à cinq pays contre et 35 qui se sont abstenus, parmi lesquels la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud, malgré des efforts diplomatiques des États-Unis. Un vote qui restera longtemps commenté à travers le monde…

CONSEIL DE SECURITE DE L’ONU : Le Sénégal poursuit sa campagne pour une représentation permanente de l’Afrique et récolte l’adhésion des 3/5 des permanents

https://www.jotaay.net Le Sénégal a siégé avant-hier mardi au Conseil de sécurité des Nations-Unies sur invitation. Une réunion initiée par le Gabon qui assure la présidence du Conseil pour le mois d’octobre et portant sur la coopération entre l’Organisation des Nations-Unies et l’Union Africaine. Le Sénégal, comme la plupart des autres pays africains qui ont pris part à la réunion, a renouvelé la demande du chef de l’Etat Macky Sall pour l’octroi d’un siège permanent à l’Afrique dans ce Conseil de sécurité. Un plaidoyer qui, pour la première fois dans l’histoire de l’institution, a reçu un très grand nombre d’adhésions, surtout de la part des 5 membres permanents. De rêve, l’attribution d’un siège permanent à l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations-Unies peut devenir une réalité. Profitant de la présidence africaine du Conseil de sécurité de ce mois d’octobre, le Sénégal a insisté longuement, mardi dernier, sur la nécessité pour ledit Conseil d’octroyer un siège permanent au continent africain. «Je ne saurais terminer sans évoquer ici une réalité qui caractérise ce Conseil et qui est devenue insoutenable et inacceptable de nos jours. C’est le fait que le Conseil de sécurité puisse exister et traiter essentiellement de questions africaines, alors qu’aucun de ses membres permanents n’est Africain», a martelé l’Ambassadeur du Sénégal à l’Onu, Cheikh Niang. Un appel qui a séduit beaucoup de participants. Ainsi, les autres pays africains comme le Gabon, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Egypte etc. ont aussi abondé dans le même sens, faisant appel à l’adhésion des autres membres du Conseil.

Après les Usa, la France, la Grande Bretagne,l’Allemagne, l’Inde et le Japon soutiennent la proposition;la Russie et la Chine en attente

La proposition des pays africains pour unsiège permanent de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’Onu a récolté un très grand nombre de sympathisants. Les Etats-Unis avaient déjà annoncé la couleur, une semaine avant l’Assemblée générale et perpétué le souhait durant le discours du Président Biden. Aujourd’hui, d’autres grands pays du monde ont rejoint la proposition d’élargir le Conseil. C’est le cas de la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Inde, le Japon et les Emirats Arabes Unis qui, dans un discours clair, ont affiché leur parfaite adhésion à l’idée d’avoir une représentation permanente de l’Afrique au Conseil de sécurité. Seules la Russie et la Chine n’ont pas donné un avis clair et tranché.

Les non-dits d’un processus complexe 

Bien que la proposition des Africains d’une représentation permanente du continent ait recueilli l’adhésion de la majorité des pays membres du Conseil, l’effectivité de la mesure demande un long et complexe processus. Car, selon l’Ambassadeur Cheikh Niang «c’est un processus complexe qui passera nécessairement à l’Assemblée générale des Nations-Unies». Un mécanisme qui peut aller jusqu’à un vote des pays membres. Mais, pour qui devra-t-on voter ? Quel pays africain occupera ce siège ? Une autre problématique que les discussions n’ont pas encore élucidée. Il est aussi important de souligner que dans le discours de la partie américaine, est évoquée aussi une représentation permanente de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et des Caraïbes.Ahmadou Ben Cheikh KANE(Correspondant permanent à New York)

Ouverture de la session ordinaire unique de l’année 2022-2023 : le régime en place vers une année parlementaire cauchemardesque !

https://www.sudquotidien.sn Les députés de la 14e législature vont reprendre leurs activités demain, vendredi 14 octobre, avec l’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale. Avec la composition de l’Assemblée nationale dominée par l’opposition et les non-inscrits réunis, cette première session ordinaire unique qui va se dérouler jusque dans la première quinzaine du mois de juin prochain s’annonce cruciale pour le régime en place au regard des nombreuses questions en suspens sur la table du Président de l’Assemblée. L’Assemblée nationale reprend ses activités. Après plus de trois semaines de pause, les députés de la 14e législature sont, en effet, convoqués en séance plénière le vendredi 14 octobre 2022 à 10 h 00, rapporte la Communication de l’Assemblée nationale dans un communiqué. Dans ce document, il est précisé au sujet de l’ordre du jour de cette session qu’il porte sur l’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale.  Il faut dire que cette première session ordinaire unique qui va se dérouler jusque dans la première quinzaine du mois de juin prochain s’annonce cruciale pour cette nouvelle Assemblée nationale dominée par l’opposition et les non-inscrits réunis. En effet, pour avoir perdu la majorité des 83 sièges sur les 165 qui composent l’hémicycle, le pouvoir en place (avec seulement 82 sièges contre 83 pour l’opposition et les non-inscrits réunis) aura vraiment du pain sur la planche. Après dix ans de règne sans partage, le régime en place, sauf revirement inattendu de situation risque tout simplement de vivre une année parlementaire cauchemardesque avec cette session si toutefois l’opposition décide de traduire ses engagements électoraux en propositions de loi. Parmi les défis que le régime en place va surmonter avec cette nouvelle Assemblée nationale, il y a entre autres l’adoption des budgets des différents ministères, la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, Amadou Ba avec un risque d’un vote de motion de censure qui pourrait faire dissoudre le gouvernement, le projet de loi controversé d’amnistie au profit de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. A cela, il faut également ajouter les nombreuses propositions de lois et commissions d’enquêtes parlementaires sur la gestion du régime en place. D’ailleurs, Mme Aminata Touré dont la candidature pour le perchoir a été écarté au dernier moment au profit de celle de l’actuel président de l’Assemblée nationale, proche de la famille du chef de l’Etat, a donné le ton avec sa proposition de loi contre le népotisme. Dans ce texte, la tête de liste de la coalition au pouvoir lors des dernières législatives propose l’interdiction de l’exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République à des personnes qui ont des liens familiaux avec le président de la République.

Alioune Tine,Africajom Center : «Il faut mettre la pression sur les autorités pour qu’elles fassent leur déclaration et le procureur doit avoir le courage de …»

https://www.dakaractu.com À l’occasion de la signature d’un protocole d’accord avec 15 organisations de la société civile, le fondateur de Afrikajom Center, membre de ce groupe et signataire du protocole, a invité à la présidente de l’Ofnac à bousculer les déclarants de patrimoine à le faire. Car selon Alioune Tine, ces autorités doivent le faire. « Il faut mettre la pression sur les autorités pour qu’ils fassent leur déclaration de patrimoine. Soit ils déclarent, soit ils quittent », somme le fondateur d’Africajom Center. Avec son franc-parler, Alioune Tine s’est adressé au procureur de la République. Il estime que le Parquet doit s’assumer pour diligenter et exploiter les rapports de l’Ofnac. « Il faut que le Procureur ait du courage. Quand l’Ofnac qui est une institution dépose des dossiers devant la Justice, il faut les poursuivre. Il me semble que ça devrait faire partie de nos obligations premières », l

Proposition de loi : Aminata Touré partage un extrait des standards de recrutement du PNUD et donne un avant-goût du système de nomination.

https://www.dakaractu.com Dans un tweet, l’ancienne première ministre a déclaré que « sa proposition de loi s’inscrit dans la culture démocratique actuelle de lutte contre le népotisme familial ». À l’en croire, la loi relative à la limitation des fonctions et responsabilités en rapport avec les liens familiaux, améliorerait « incontestablement notre système de gouvernance ». « Afin d’éviter toute influence réelle ou perçue de la famille ou tout conflit d’intérêts au sein du PNUD, le réglement du personnel prévoit qu’aucune nomination n’est accordée à une personne qui est le père, la mère, le fils, la fille, le frère ou la sœur d’un membre du personnel »(Article 4.7(a) du règlement du personnel), a-t-elle expliqué.

Mimi Touré veut inventer «le délit de parenté» Par Samuel Sarr*

Mme Aminata Touré est le spécimen juste, pour décrire certains politiciens sénégalais dans leurs plus vils caractères. En elle seule, on dégote les pires tares des acteurs politiques sénégalais. Le reniement, la versatilité, l’ingratitude, le manque de mesure, l’intolérance, le manque de retenu, la soif de vengeance, le désintéressement à l’essentiel, l’oubli de l’intérêt général etc…

Cette dame perd la raison, dérape dans ses actes et déraille dans ses propos, à chaque fois qu’elle voit s’éloigner de son ventre, les privilèges attachés à ses fonctions.

Chasser le naturel, il revient toujours au galop ! La preuve ! Mimi propose une loi limitant l’exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux avec le Président de la République. En d’autres termes, Mme Aminata Touré ne veut plus voir un sénégalais, ayant des «liens familiaux » avec un Chef de l’Etat, assumer des responsabilités. Quelles que soient vos compétences, vous n’aurez plus la chance de servir votre pays dans les Institutions nationales. Voilà l’esprit de la loi qu’entend proposer Mme Mimi Touré. Il s’agit véritablement d’un texte qui prône l’ostracisme et l’exclusion dans un pays comme le Sénégal. La dame n’a eu l’idée de faire cette proposition de loi que lorsqu’Amadou Mame DIOP a été élu président de l’Assemblée Nationale. C’est un secret de Polichinelle de rappeler qu’elle s’attendait à devenir présidente de cette deuxième Institution du pays. D’ailleurs, on peut affirmer que, si elle était élue, cette proposition de loi n’aurait jamais été faite. Car, durant tout le temps qu’elle était aux affaires, Mme Aminata Touré n’avait jamais eu cette funeste inspiration qui traduit l’ampleur de sa frustration d’être réduite en un député très simple. Ministre de la Justice, premier Ministre, présidente du CESE, tête de liste de Benno Bok Yakar, Mme Aminata Touré avait-elle oublié de faire cette proposition de loi depuis 2012 ? Il a fallu qu’elle perde la présidence de l’Assemblée pour créer ce débat qui dévoile la profondeur de son malaise et son caractère egocentrique dans sa pratique politique. Prisonnière de ses ambitions démesurées, Mme Mimi Touré tente volontairement d’oublier que le bilan très satisfaisant du Chef de l’Etat Macky SALL qu’elle avait chanté durant toute la campagne, a été réalisé avec le soutien des sénégalais de toute origine, sans distinction de sexe, d’ethnie ou de religion et sa famille au sens large. «Les liens familiaux » ne peuvent pas être annihilés dans l’exercice du pouvoir. Même dans les plus grandes démocraties, les chefs d’Etat recrutent des compétences dans leur propre famille. De Senghor à nos jours, le Sénégal n’a jamais été une exception. Par exemple, les Etats-Unis et la France ne trainent pas ces complexes. Si le Chef de l’Etat Macky SALL a réalisé de grands bonds sur le plan économique et social, c’est parce qu’il a su compter sur le soutien des sénégalais de tout bord, de ses amis, de ses militants, de ses responsables politiques, de ses parents mais surtout de son épouse Mme Marième FAYE SALL Première Dame du Sénégal. En quoi ces derniers ont-ils gêné l’action gouvernementale durant toutes ces années où elle était aux affaires ? La malheureuse aux Locales de 2014 à Grand Yoff devra d’abord apporter des clarifications sur le sens qu’elle donne aux «liens familiaux». Si elle vise l’actuel président de l’Assemblée Nationale Amadou Mame Diop, c’est une hérésie, car ce dernier n’a aucun lien de famille avec le président de la République Macky SALL.

Evitons alors, l’amalgame dans la définition des «liens familiaux», «liens amicaux» et «liens politiques».

Mme Aminata TOURE semble avoir perdu le peu d’intelligence qui lui restait pour agir dans le bon sens. Car, vouloir priver des sénégalais la chance de servir leur pays, parce qu’ils ont des «liens familiaux » avec le président de la République, est une initiative qui viole l’équité et l’égalité des citoyens. C’est une flagrante injustice. Mme Mimi Touré veut inventer «le délit de parenté» contre les parents des futurs présidents du Sénégal. Comment peut-elle inspirer une telle aberration sur fond d’ineptie ? Après 10 ans de gestion et de partage du pouvoir, elle sort d’un long sommeil quasi comateux, pour proposer une loi née de sa déception d’avoir perdu le poste de président de l’Assemblée Nationale. Où est ce qu’elle avait caché cette proposition de loi lorsqu’elle était ministre de la justice,Premier Ministre ou présidente du CESE ? Ce n’est pas sa première initiative législative, pour rappel, la même Mimi TOURE défendait une loi sur l’adoption universelle. Cette loi a été rejetée par les députés de Benno. Son adoption devrait permettre à n’importe qui, et même des couples homosexuels d’adopter des enfants sénégalais. Voilà Mimi ! Pendant qu’on y est, en tant qu’ancien Ministre de la Justice ne devrait-elle pas faire la reddition des comptes sur le financement du procès d’Hissein HABRE en mettant l’accent sur les fonds dégagés pour construire une prison au cap Manuel. En attendant d’autres révélations… Seulement, il faut reconnaitre que les Sénégalais sont maintenant habitués aux caprices de cette «jeune fille » de 60 ans. Lorsque le président Macky SALL portait son choix sur elle pour occuper les fonctions de Ministre, de premier Ministre ou de présidente d’Institution, d’autres femmes plus méritantes qu’elle, avaient dignement gardé leur sérénité sans acrimonie. De braves dames qui ont investi leurs moyens et se sont investies pour l’Apr n’ont jamais été nommées depuis 2012. Et pourtant, cela n’a pas corrodé leur engagement pour le Sénégal et leur volonté d’accompagner le président Macky SALL. Mais, cette loyauté à géométrie variable de Mme Touré dérange mêmes ses proches qui n’arrivent plus à la suivre dans ses gymnastiques.

Aujourd’hui, il suffit juste qu’elle soit ramenée aux affaires, pour qu’elle ravale cette proposition de loi et sa frustration avec.

La dame apprend tardivement que les sénégalais ont maintenant compris les jeux de certains acteurs politiques qui applaudissent lorsqu’ils sont aux commandes et critiquent une fois éjectés de leur confort. Son instabilité comportementale d’aujourd’hui ne fait que confirmer, ce que tout le monde soupçonne d’elle. Depuis 2012, Mimi s’est lancée dans une course aux privilèges et aux postes. D’ailleurs, elle avait mis du temps pour quitter son joli logement de fonction, situé au centre-ville. Elle rêvait d’être présidente de l’Assemblée Nationale avec des fonds politiques qui devraient lui permettre de mieux aborder la campagne présidentielle de 2024. Son plan secret a été déjoué. Il faut dire que les aboiements de cette élite politique perdue, n’ont pas empêché à notre pays d’être classé en tête du classement des pays aux taux de croissance le plus régulier au monde selon World Economics. Malgré la crise, les perspectives économiques sont très positives et d’autres performances vont s’enchainer les jours à venir… In cha Allah.*Ancien Ministre d’Etat,Président du Parti Libéral Social Sénégal (PLSS)

Abdoul Mbaye sur le cas Mimi Touré : «je n’aime pas l’injustice d’où qu’elle vienne»

https://www.igfm.sn Il fait parti des rares politiques qui défende farouchement l’ancienne première ministre Aminata Touré. En effet, dans cette entretien accordée au journal l’Observateur, Abdoul Mbaye justifie sa position du fait qu’il ne supporte pas l’injustice ‘’D’où qu’elle vienne’’. Pour lui, Aminata Touré doit être soutenu. « Je n’aime pas l’injustice, d’où qu’elle vienne. Je ne cesserai de la dénoncer. En outre, madame Aminata Touré fait fort en privant Bby d’une majorité acquise in extrémis avec le ralliement d’un opposant,  leur chef s’est trop tôt glorifié dans la presse internationale de sa majorité, bien que truquée. C’est la leçon du berger à la bergère ou plutôt de la bergère au berger : elle doit être soutenue. Dans cette posture, je défends des principes et même la démocratie de mon pays. Comment peut-on accepter que l’on menace de retirer un mandat à un député sous le prétexte qu’il ne vote pas toujours dans le sens souhaité par son parti? Un député ne serait plus représentant du peuple? Si telle est la logique sans intelligence à retenir, à quoi servirait-il de voter, de faire fonctionner l’Assemblée nationale? Connaissant la répartition des voix, il suffirait à chaque fois de rappeler le rapport intangible entre pouvoir et opposition. L’Assemblée nationale deviendrait donc inutile dans un pays se réclamant démocratique… Je suis à la fois atterré et dégoûté quand je lis ou entends de telles annonces. Cela dit, connaissant ce petit monde et leurs pratiques ataviques, j’attends de voir ce que deviendra leur discours lorsqu’ils seront parvenus à s’attirer le vote favorable d’un député membre de l’opposition… On a aussi remarqué que vous êtes l’un des rares politiques à faire la leçon aussi bien à l’opposition qu’au pouvoir, pourquoi une telle démarche ? », Lit-on dans les colonnes du journal. A la question de savoir est ce que la démarche de président de ACT n’est pas juste un jeu de séduction en direction de 2024 ? Il répond par la négation car pour lui, il ne fonctionne que selon ses principes. « Ceux qui me connaissent savent que de telles postures ont guidé ma vie»,répond t-il.

3ème mandat : Le mouvement Y’en a marre avertit le président Macky Sall

https://www.dakaractu.com Le mouvement citoyen Y’en a marre met en garde le président Sénégalais Macky Sall pour toute tentative de briguer un troisième mandat à la présidentielle de 2024. En effet, le mouvement qui avait engagé le combat contre la candidature du président Wade en 2012 vient de lancer un nouveau slogan, « Bu Ko Sax Jeem » ce qui signifie (n’essaie même pas), déjà sous forme de logo sur son feed Facebook, contre la candidature de Macky Sall a un troisième mandat. Cela après le Faux ! Pas forcé – qui avait été lancé contre l’ancien président Abdoulaye Wade en 2011. Le mouvement Y’en a marre prévient Macky Sall et appelle le président sénégalais à renoncer à se présenter à la présidentielle du 25 février 2024, par respect pour la Constitution. Affaire à suivre de très près…

MANDAT DU PRESIDENT ET SAUVEGARDE DE LA SECURITE JURIDIQUE : La doctrine du Conseil constitutionnel

https://www.enqueteplus.com Dans sa décision n° 1-C-2016 du 12 février 2016, le Conseil constitutionnel affirmait que les citoyens doivent avoir une parfaite lisibilité de la durée applicable au mandat du président de la République, au moment des élections. Par extension, on pourrait en déduire que les citoyens doivent également savoir le nombre de mandats auquel a droit le président de la République au moment de son élection. En 2016, saisi par le président de la République aux fins d’examiner la conformité du projet de révision de la Charte fondamentale à l’esprit général de la Constitution, le Conseil constitutionnel avait été intransigeant par rapport au nécessaire respect de la sécurité juridique et de la stabilité des institutions. Que faudrait-il comprendre à travers cette jurisprudence de la haute juridiction rendue en 2016, à l’occasion du référendum ? D’abord, dans cette fameuse décision n° 1-C-2016 du 12 février 2016, les sept sages affirmaient de manière claire, nette et précise que : ‘’Pour la sauvegarde de la sécurité juridique et la préservation de la stabilité des institutions, le droit applicable à une situation doit être connu au moment où celle-ci prend naissance.’’ De manière simple, les citoyens doivent avoir une parfaite lisibilité de la durée applicable au mandat du président de la République, au moment même des élections. Dans la même veine, les sages ajoutaient que : ‘’Ni la sécurité juridique ni la stabilité des institutions ne seraient garanties si, à l’occasion de changements de majorité, à la faveur du jeu politique ou au gré des circonstances notamment, la durée des mandats politiques en cours, régulièrement fixée au moment où ceux-ci ont été conférés pouvait, quel que soit au demeurant l’objectif recherché, être réduite ou prolongée.’’ Autrement dit, le chef de l’Etat, quel que soit le motif invoqué, qu’il soit bon ou mauvais, ne peut modifier la durée de son mandat en cours d’exercice. Il ne peut même pas la réduire, a fortiori la proroger à travers une révision constitutionnelle. Une jurisprudence que les tenants de l’actuel régime s’étaient empressés de brandir partout pour se dédouaner de leur engagement de faire cinq ans au lieu de sept ans. Comment quelqu’un qui ne peut même pas diminuer la durée de son mandat (de 7 à 5 ans) peut-il augmenter le nombre de ses mandats (de 2 à 3 au minimum) ? Par quelle magie, le Conseil qui avait refusé à Macky Sall de réduire son propre mandat pourrait lui offrir la possibilité d’augmenter le nombre de mandats que lui avait conféré le peuple au moment de son élection en 2012 ? Raisonner ainsi, comme le ministre d’Etat Mbaye Ndiaye a eu à le faire, hier sur la RFM, c’est admettre le principe du mandat illimité, comme ce fut le cas aux heures sombres de la démocratie sénégalaise. En effet, à chaque changement de régime, il suffirait de modifier le mandat dans un sens ou dans un autre, pour se donner le droit de postuler à un mandat supplémentaire. Mieux, il suffirait à Macky Sall, s’il se présente et est réélu en 2024, de porter à nouveau la durée du mandat à sept ans, pour avoir droit à deux nouveaux septennats, si l’on suit ce raisonnement de certains acteurs politiques, y compris des juristes. En attendant, la doctrine du Conseil constitutionnel permet de garder l’espoir quant à la préservation de l’Etat de droit et de la stabilité politique du pays. ‘’La sécurité juridique et la stabilité des institutions, selon le Conseil, sont inséparables de l’État de droit dont le respect et la consolidation sont proclamés dans le préambule de la Constitution du 22 janvier 2001.’’

Pourquoi la troisième candidature de Wade n’est pas comparable à celle de Macky Sall?

En 2000, Abdoulaye Wade était élu sur la base d’une Constitution qui prévoyait un nombre illimité de mandat. Laquelle disposition a été modifiée à travers le référendum de 2001 qui a apporté la limitation des mandats à deux. Du fait de cette modification, il y avait un conflit entre l’ancienne loi constitutionnelle qui ne prévoyait pas de limite et celle de 2001 qui prévoit une limite. La question juridique qui se posait était alors de savoir laquelle des deux lois devait régir le premier mandat acquis en 2000 ? Le Conseil constitutionnel avait tranché en 2012 en faveur de la non-rétroactivité de la loi de 2001, en se basant plus sur la lettre de l’article 27 que sur son esprit. En ce qui concerne Macky Sall, il est élu en 2012 sur la base d’une Constitution qui prévoyait deux mandats. En 2016, sur ce point précis du nombre de mandats, le référendum de 2016 n’a apporté aucun changement. Au contraire, il a conforté et consolidé la limitation. En conséquence, on peut légitimement se demander quel est ici le conflit de loi qui nécessite toute cette gymnastique intellectuelle. En effet, aussi bien dans sa lettre que dans son esprit, les dispositions constitutionnelles semblaient jusque-là sans équivoque. Sauf, apparemment, pour les tenants de l’actuel régime.Mor Amar

Abdoulaye Daouda Diallo : Un prédateur camouflé !

https://www.seneweb.com A première vue, Abdoulaye Daouda Diallo a l’air d’un bon gentil homme, tant il peut inspirer confiance par son calme et sa sérénité. Mais son parcours politique indique qu’il est plutôt un loup dans la peau d’une chèvre. Si on devait s’en tenir uniquement à ses prises de paroles publiques, on ne donnerait pas une once d’ambition à Abdoulaye Daouda Diallo. Politiquement comme administrativement, le nouveau chef de cabinet du président Sall est très effacé, ses sorties médiatiques assez rares. Mais il ne faut pas s’y tromper, il fait partie de cette catégorie de prédateurs qui avancent le visage masqué ; ces hommes qui tournent le dos à l’objet convoité, feignant de ne pas être intéressé. Avant la publication du nom du Premier ministre, les supputations le plaçaient en bonne position parmi les prétendants sérieux à la primature. Macky a finalement choisi Amadou Ba comme chef du gouvernement. Abdoulaye Daouda Diallo qui ne souhaite visiblement pas rester sous les ordres du nouveau Pm quitte ainsi le ministère des Finances, évitant du coup le syndrome Abdou Diouf-Babacar Ba déjà connu sous le règne de Senghor. Pourtant, si Amadou Ba est aujourd’hui présenté comme dauphin potentiel, la vérité est que le combat est loin d’être gagné. Avec son poste de chef de cabinet du président, il peut vite devenir le Jean Collin de l’Apr. En effet, pour la première fois depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, Abdoulaye Daouda Diallo n’est pas membre du gouvernement. Une longévité qui, à côté du record détenu par Serigne Mbaye Thiam, ne s’explique pas par le hasard.

Ami du président

Plus qu’un compagnon de route, Diallo est l’ami de Macky Sall. C’ est un peu le syndrome Alioune Badara Cissé. Il voit en la personne du Président plus un ami voire un copain que le chef de l’Etat du Sénégal. Membre fondateur de l’APR, l’inspecteur des impôts et domaine revendique sa légitimité auprès du patron. ‘’Il réclame une partie de la réussite de Macky’’, souligne une connaissance. Ancien Directeur administratif et financier de Dakar Dem Dikk (il sera introduit chez Wade par Christian Salvy), il a connu la chasse aux sorciers pour ne pas dire la ‘’démackysation’’ à l’Ipres. De Secrétaire général de l’Institut en 2008, il a été rétrogradé au poste d’adjoint au chef de Centre de Dakar plateau 1 (DP1) et Chef de bureau de recouvrement des Professions libérales entre 2009 et 2012. Son parcours depuis l’arrivée de Macky au pouvoir semble confirmer cette thèse de l’amitié et de la fidélité, tant la confiance du président à son égard semble sans faille. Mbagnick Ndiaye l’a d’ailleurs appris à ses dépens avec le fameux texto qu’Abdoulaye Daouda Diallo a montré à Macky Sall, en plein conseil des ministres décentralisé à Fatick. Mbagnick sera sermonné par le patron de l’Apr sur la base d’accusations d’agression mortelle de ses partisans qui se révéleront fausses. Pour Abdoulaye Daouda Diallo, ce sera sans effet.

Ascension progressive

Promu ministre délégué chargé du Budget au lendemain de la seconde alternance, il est bombardé ministre de l’Intérieur, en septembre 2013, en remplacement du général Pathé Seck. Reconnu pour son calme, il va pourtant manquer terriblement de distance dans un département ministériel très sensible. L’homme ne s’est jamais rendu coupable d’invective ou d’injure. Son discours est donc politiquement correct, sa gestuelle mesurée. N’empêche, il sera parmi les pires locataires de la place Washington en matière d’organisation des élections. Premier acte, une opération de confection de cartes nationales d’identité et de cartes d’électeur dans les locaux de la permanence de l’Alliance pour la République (APR) à Pikine nord. Deuxième acte, des bulletins et des affiches publicitaires qui mettent en valeur le OUI au détriment du NON en direction du référendum de mars 2016. Accusé par l’opposition d’être partisan, ce quinquagénaire n’a rien fait pour se placer hors des soupçons. En réalité, son regard doux ne fait que dissimuler une autre facette de l’homme. ‘’Derrière cet air débonnaire se cache un redoutable tacticien, un homme de sueur froide. Politiquement, c’est un personnage sombre’’, témoigne un de ses proches.

Législatives chaotiques en 2017

Troisième acte et sans doute celui de trop, la publication des résultats du référendum avant la commission nationale de recensement des votes. Un acte inédit qui va provoquer des tirs groupés contre lui, jusque dans son camp. « Je n’ai pas compris pourquoi il y a eu cette sortie du ministre de l’Intérieur pour donner des chiffres’’, recadre Mbaye Ndiaye, son devancier à ce poste. « La prochaine fois, qu’il organise les élections de façon impeccable sur le plan matériel, mais qu’il ne plonge pas trop dans la mare de la politique politicienne », enfonce l’allié Djibo Ka. Le summum sera atteint avec l’organisation chaotique des élections législatives de 2017 où les électeurs ont cherché en vain leur nom sur les listes électorales. Comme toute sanction, Abdoulaye Daouda Diallo sera muté au ministère des Transports, avant d’être porté au département des Finances au lendemain de la victoire de Macky à la présidentielle de 2019. Lui qui avait fait des études en banques et finances (1994-1996) au Cofeb, un institut de la Bceao, succède à son rival Amadou Ba, muté aux Affaires étrangères.  Là aussi, il va se signaler par une stratégie de torpillage des accords difficilement obtenus entre l’Etat et les enseignants en début 2022, en voulant faire passer les montants nets pour des sommes brutes.

D’élève moyen au sommet

Visage triangulaire, cette silhouette longiligne à la voix monocorde aime flotter dans ses ambles grands-boubous. Au plan des études, l’ex-pensionnaire de l’école primaire de Pété était un élève moyen qui va ensuite progresser pour avoir la mention Assez Bien au bac (Serie B) en 1985 au lycée Charles De Gaulle de Saint-Louis. C’est que le monsieur au front dégarni est un bosseur qui se tue à la tâche, selon ses collaborateurs. ‘’Il est pragmatique et efficace. Il veut que les choses aillent très vite. Il a beaucoup d’entrain et il entraîne tout le monde dans ce qu’il fait’’, lui reconnaissait un policier. Issu d’une famille modeste d’un petit village du Fouta dont la principale activité est l’élevage, il sait aussi goutter à la mondanité de la ville, malgré son air détaché. L’ex-DG de la Lonase a épousé la célèbre notaire Tamaro Seydi. Un an après l’union, la dame a accouché en France de jumelles dont le baptême a eu lieu le 9 février 2016 au 14ème arrondissement de Paris. Pour autant, il n’a pas oublié ses origines, dit-on. Ceux qui le connaissent le peignent en homme ‘’ancré dans sa culture jusqu’à la moelle des os’’.Mbaye Sadikh

BENNO BOKK YAKAAR PRÊCHE LE PATRIOTISME ET LA RESPONSABILITÉ : «C’est dans le combat que nous protégerons notre démocratie»

https://www.jotaay.net Le coup d’envoi du marathon budgétaire va être donnétrès bientôt. «Le projet de budget du Sénégal pour l’année 2023, que le gouvernement soumettra à l’approbation de l’Assemblée nationale, est fixé à six mille quatre cent milliards (6400 Mds) de francs Cfa. Ce budget marque un tournant dans la vie de notre nation et ouvre de nouvelles perspectives à notre peuple», a écrit le secrétariat exécutif de Benno dans son communiqué. Selon Benno, «la couverture des dépenses par nos recettes propres a atteint un taux de quatre-vingt-trois pour cent (83%)» ; «la croissance attendue va hisser notre pays au rang des pays ayant les plus fortes croissances, dans un contexte post-Covid non encore totalement maitrisé, mais surtout, dans un environnement où la guerre sape les fondements de l’équilibre mondial».C’est donc une nouvelle ère qui s’ouvre et cela nécessite, d’après les partisans du Président Sall, «de nouvelles attitudes fondées sur la responsabilité et le patriotisme, pour sauvegarder notre modèle démocratique en en consolidant les fondements». L’Assemblée nationale, sera donc appelée à examiner, dans la diversité de sa composition, disent-ils, le budget ainsi arrêté, mais aussi, les décisions exceptionnelles, prises par le président de la République, pour alléger le coût de la vie et faciliter l’accès des Sénégalais à tous les services sociaux de base, en y consacrant une part importante des recettes tirées de nos nouvelles ressources. A cet effet, la coalition Benno Bokk Yakaar dit assurer au gouvernement « sa totale disponibilité à l’accompagner dans le combat qui lui est assigné, pour ouvrir de nouvelles perspectives à notre peuple. Poursuivant, le secrétariat exécutif de ladite coalition déclare  : «c’est dans le combat que nous protégerons notre démocratie, dans la vigilance que nous vaincrons la malédiction des hydrocarbures, dans la confiance en notre peuple et dans l’audace que nous sauvegarderons notre indépendance et assurerons l’émergence de notre pays».Ndèye Khady DIOUF

Oumar Sow «brûle» le livre du Pr Amadou Kah : «C’est une compilation d’incongruités et de mensonges gratuits»

https://senego.com Réponse du berger à la bergère. Après la publication des bonnes feuilles du livre  » L’alphabet d’une mal présidence : les 26 péchés de Macky Sall » du Pr Amadou Kah, la réplique ne s’est pas faite attendre du côté du pouvoir. Oumar Sow, responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR) à Yeumbeul/(département de Keur Massar) n’a pas mis de gants pour tirer à bout portant sur l’auteur de ce livre aux allures d’un pamphlet : « Ce livre est moins qu’une feuille de chou. Il ne vaut vraiment rien. C’est une compilation de médisances, d’incongruités et de mensonges gratuits. Il déshonore son auteur qui pense pouvoir bâtir une réputation en disant du mal du régime du Président de la République Macky Sall. Il n’ya rien de sérieux dans ce qu’il dit. Il agit sous la dictée de forces occultes qui veulent noircir l’actif du pouvoir en place. Mais, ce sera peine perdue ! », lâche le Conseiller spécial du Président de la République Macky Sall. Et M.Sow, de continuer à tempêter : « C’est être de très mauvaise foi que de vouloir nier le bilan élogieux du Chef de l’Etat. Trouver à redire sur des initiatives dynamiques comme la CMU, les Bourses de Sécurité Sociale, etc., c’est pactiser honteusement avec le non-sens et le manque de sérieux. Le Président de la République Macky Sall, depuis son arrivée au pouvoir, ne cesse de chercher les voies et moyens pour tirer les populations sénégalaises vers l’émergence socio- économique. En témoignent les actions consenties dans tous les secteurs de l’activité économique. Ce Pr Kah là ment et il sait bien qu’il ment platement », a dit avec rage le respect politique du parti présidentiel dans la Commune de Yeumbeul/Sud. Et il liste tout un tas de réalisations du pouvoir en place : « Travailler à élever le niveau de vie des populations c’est le cheval de bataille du régime marron-beige. Le TER, le BRT, les infrastructures routières et aéroportuaires sont là pour redynamiser l’économie. Dans le secteur de l’éducation, l’augmentation des bourses des étudiants, la baisse des tickets de restauration, la construction d’amphis sont là pour redonner du regain à notre enseignement supérieur. Que dire du domaine de la santé du social (1000 milliards de F CFA décaissés pour organiser la résilience des populations pendant le Covid-19 sans oublier les 640 milliards débloqués pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages). La modernisation des Cités religieuses du pays et autres actions multiples en disent long sur la volonté de l’Etat à œuvrer inlassablement pour notre bien-être », a laissé entendre M. Sow.

Affaire François Mancabou : le procureur ouvre une information judiciaire, les avocats de la famille doutent de la sincérité de l’enquête.

https://www.dakaractu.com L’affaire du décès dans des circonstances douteuses de François Mancabou connaît un nouveau rebondissement. En effet, le procureur de la République a décidé reprendre le dossier en demandant l’ouverture d’une information judiciaire, a indiqué ce mercredi, le quotidien « Les Échos ». C’est le juge du deuxième cabinet qui a hérité du dossier. L’objectif vise à élucider les réelles causes du décès de ce présumé membre de la « Force spéciale », du nom d’un présumé groupe d’individus qui visait à déstabiliser des institutions de l’État. L’enquête devrait porter uniquement sur les responsabilités. Cette procédure est intervenue après le dépôt par la police de son rapport au mois d’août dernier, lequel a conclu par une mort « accidentelle » causée par une « fracture du rachis cervical » ayant entraîné des « complications neurologiques ». Le défunt s’est infligé tout seul sa blessure, d’après la police, en cognant violemment la grille de sa cellule lors de sa garde à vue dans le cadre de l’enquête liée à la « Force spéciale ». Les avocats du défunt avaient de leur côté dénoncé les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’autopsie et continuent tout de même à s’interroger sur la sincérité de l’enquête. « Force est de constater aujourd’hui que les médias font partie des procédures judiciaires au delà du droit à l’information. Comme tous les sénégalais, j’ai lu cette information ce matin (mercredi, Ndlr). La courtoisie aurait voulu que nous, les avocats de François Mancabou et sa famille, soyons les premiers à être informés. Quand le sérieux rattrape le droit et impose une procédure judiciaire sérieuse suite à la mort d’un homme », a commenté sur sa page Twitter Me Patrick Kabou. Il en a profité pour réitérer son invitation à uniquement laisser le droit s’exprimer pour tirer l’affaire au clair. « Je constate juste que Monsieur le réalisateur du film de 13 minutes, s’adjugeant la version d’une des parties (la S. U) veut aller plus loin que son film. Notre invitation à faire du droit, que du droit et rien que du droit tient toujours », a conclu l’avocat de la famille du défunt François Mancabou.