Classement–Régularité de la croissance économique : Le Sénégal en première classe mondiale
https://lequotidien.sn Les performances économiques du Sénégal, analysées suivant différents angles, lui ont permis de réaliser la croissance moyenne la plus régulière au cours de la décennie 2011-2021, le classant à la tête de tous les pays du monde.
Le Sénégal vient d’être déclaré pays à la plus régulière moyenne de croissance économique pour la décennie 2011-2021. World Economics, le site qui fait autorité en matière de données statistiques dans le monde, classe le pays de Macky Sall au premier rang des pays dont le taux de croissance a régulièrement progressé au cours de des dix dernières années, aussi bien parmi les pays de la classe A que ceux classés dans la catégorie B, en termes de fiabilité des statistiques économiques.
Le Sénégal est classé dans la catégorie B. Cela n’est pas négligeable, si l’on sait que beaucoup de pays africains sont classés dans les catégories C et D.
Le classement de World Economics prend en compte pour sa liste, des éléments comme la fiabilité des données statistiques nationales, le niveau de gouvernance, le niveau de l’informel dans l’économie, l’index de corruption, entre autres. Pour être du niveau B, les pays doivent être au-dessus de la moyenne pour tous ces éléments. Ceux dont les données ne remplissent pas ces conditions, sont dans les catégories inférieures, C et D. Il est vrai que la majorité des pays occidentaux sont classés dans la catégorie A, c’est-à-dire des plus fiables. Ce qui n’est pas étonnant quand on sait que ce sont leurs concitoyens qui font et publient les données, mais cela est une autre histoire.
Le classement de World Economics n’a pris en compte que les pays des catégories A et B, et le Sénégal est en tête dans toutes ces deux catégories, en termes de la qualité et la régularité de son taux de croissance, qui a été de 5,3% en moyenne. Il est suivi, sur cette liste, par la Roumanie, pays de catégorie A, et la Lituanie, pays de catégorie B. Leur niveau de croissance à toutes les deux a été de 3,5% pour la même période, même si leur niveau de gouvernance a été plus élevé que celui du Sénégal. Avec 58,4/100, le pays de la Teranga est au-dessus de la moyenne, mais pas extraordinaire.
Néanmoins, le second pays africain sur la liste des 10 premiers pays à croissance moyenne régulière est le Maroc dont la moyenne a été de 2,6% de croissance pour la période, avec un taux de gouvernance encore moins bon que celui du Sénégal, car situé à 51,3/100. Le pays africain suivant, et qui est d’ailleurs le 11ème et dernier de la liste, est l’Ile Maurice, pays classé dans la catégorie A. Sa croissance moyenne n’a pourtant été que d’1,6% sur la période, même si en termes de gouvernance, le pays fait 81,5%, comme une bonne partie de pays occidentaux.
Cela peut paraître futile, mais l’exercice auquel s’adonnent les économistes de World Economics est largement scruté par les économistes et les partenaires économiques et financiers, ainsi que les éventuels investisseurs. Les indicateurs du site sont pris en compte dans les décisions d’investir ou de prêter assistance à un pays. Que ce site estime donc que le Sénégal a pu réaliser des performances économiques sur une longue durée, même si des esprits chagrins ne manqueront jamais de noter que la croissance ainsi générée n’a pas été totalement inclusive, pourrait fortement aider à convaincre des partenaires à venir chercher des possibilités d’investir ici.
Par Mohamed GUEYE –
Crise de la dette : la BM craint une 5ème vague
https://www.sudquotidien.sn Ce jour, se sont ouvertes à Washington les Assemblées annuelles des Conseils des gouverneurs du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Le président de la Banque mondiale David Malpass a exprimé toute sa crainte de voir le monde affronter une cinquième vague de crise de la dette, en raison du niveau d’endettement très élevé de bon nombre de pays pour faire face à la conjoncture internationale.
Avec les difficultés vécues depuis 2020, imputables à la pire crise sanitaire planétaire, à la guerre en Ukraine et à la crise énergétique, le tout sous l’effet combiné des tensions inflationnistes et de la hausse des taux d’intérêt, le monde n’est pas loin d’affronter une « cinquième vague de crise de la dette », a prévenu vendredi dernier, le président de la Banque mondiale (Bm), David Malpass, lançant un appel en faveur d’un soutien aux pays en difficulté.
Cette alerte qui sonne comme un appel au soutien en faveur des pays en difficultés fera l’objet d’une attention toute particulière durant ces Assemblées annuelles 2022 qui se tiennent du 10 au 16 octobre courant à Washington (Etats-Unis). Les difficultés ont commencé avec la pandémie à covid-19 qui a poussé de nombreux pays à emprunter davantage afin de soutenir leur économie, se retrouvant sitôt face à un risque de tension sur leur dette, combiné sous l’effet de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt.
Le devoir de transparence
S’exprimant vendredi dernier lors d’une conférence de presse en ligne, en amont de ses rencontres annuelles des institutions de Bretton Woods, le patron de la Banque mondiale a dit :
« Je suis inquiet quant au niveau d’endettement, inquiet pour un certain nombre de pays. Rien qu’en 2022, environ 44 milliards de dollars de dette, détenue par le secteur privé ou d’autres Etats, est devenue exigible dans certains des pays les plus pauvres, un montant supérieur à l’aide internationale reçue par ces mêmes pays », a souligné le président de la Bm. Toute chose qui lui fera dire :
« Nous faisons actuellement face à ce que je pense être une cinquième vague de crise de la dette », non sans appeler les prêteurs et emprunteurs à plus de transparence sur les niveaux d’endettement.
Appel à la Chine
Se voulant précis, David Malpasse a demandé de nouveau à la Chine, l’un des plus importants prêteurs aux pays à faibles revenus, de communiquer plus sur les montants prêtés et d’en faire plus afin de permettre la restructuration des dettes les plus improbables. David Malpass de souligner : « Face au risque de crise financière dans les pays en développement, il est très important de reconnaître le rôle que les économies avancées jouent en termes de soutien à la croissance ». Ces propos se corroborent à la sortie de la Directrice générale (Dg) du Fonds monétaire international (Fmi), Kristalina Georgieva qui a, jeudi dernier laissé entendre que
« près d’un quart des pays émergents et jusque 60 % des pays les plus pauvres risquent d’être confrontés à une crise de leur endettement ».
Cette situation s’est accentuée par le ralentissement de l’économie mondiale, notamment avec la baisse de la production Chinoise sous l’effet conjugué de l’inflation, nourrie par la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation, ainsi que le resserrement monétaire décidé par les banques centrales pour limiter les effets négatifs de cette dernière. A noter que la dernière crise de la dette publique date de 2008 lorsque la dette publique a fortement augmenté dans les pays développés du fait de l’effondrement des rentrées fiscales, de la hausse des dépenses (allocations chômages, plans de relance…) et du soutien au secteur bancaire. Mais avant, il y a eu une forte hausse d’endettement de tous les pays développés notamment dans les années 80, puis les années 90, 2000, 2010.JEAN PIERRE MALOU
le ministre des Finances et sa collègue de l’Économie envoyés à Washington
https://www.seneweb.com Le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba, et sa collègue de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, sont attendus ce lundi à Washington, aux Etats-Unis. D’après Libération, qui donne l’information, ils participent aux Assemblées générales annuelles du FMI et de la Banque mondiale, prévues du 10 au 16 octobre.
Il s’agit de leur première sortie internationale depuis leur nomination dans le gouvernement Amadou Ba. Moustapha Ba et Oulimata Sarr vont ainsi prendre part aux premières AG des institutions de Bretton Woods tenues en présentiel depuis 2019. En 2020 et en 2021, à cause de la Covid-19, ces réunions stratégiques se tenaient par Zoom.
Libération rapporte que dans l’agenda des deux ministres sénégalais, figurent notamment de nombreuses rencontres bilatérales.
Lutte contre le chômage, et la cherté des loyers !… Par Ibrahima Sène
En pleine phase de transition du capitalisme libéral au capitalisme d’Etat, le peuple est confronté au défi du chômage et de la vie chère, dont la cherté des loyers.
Cette transition s’effectue dans une conjoncture économique mondiale du capitalisme libéral accentuée par la pandémie de la Covid – 19, et la guerre de la Russie en Ukraine, pour des besoins sécuritaires.
Cette situation a frappé de plein fouet, les pays du capitalisme libéral, et ceux en voie de transition vers le capitalisme d’Etat, comme le Sénégal.
Cela s’est traduit par une croissance économique, en chute libre, et une flambée de l’inflation, avec de risques graves de perte massive d’emplois salarisés.
De partout, l’Etat est intervenu pour maintenir les activités et l’emploi, et pour endiguer les pertes de pouvoir d’achat des populations, et de revenus des petits et moyens employeurs, par des transferts monétaires, sans précédent, à partir des budgets de l’Etat
Cette situation de crise, sans précédent, a, obligé les gouvernements, à passer, outre les règles de discipline budgétaire, que le capitalisme libéral leur avait imposées, à travers des politiques d’austérité budgétaire, visant à contenir le déficit budgétaire à3% du PIB, et à plafonner l’endettement de l’Etat à 70% du PIB.
Ce retour de l’Etat, dans les activités marchandes, et dans le marché, était, devenu nécessaire, pour éviter une grave crise économique et sociale, pouvant provoquer la chute des gouvernants, voir même du système capitaliste !
C’est donc, cette crise systémique du capitalisme libéral, qui a accéléré le processus du retour généralisé de l’Etat dans les domaines marchands de la production et de la distribution, et dans la régulation des prix, et des salaires, pour relancer la croissance de l’Economie, à travers la défense de l’emploi, et du pouvoir d’achat, qui sont au centre des revendications de leurs populations.
Au Sénégal, la défense de l’emploi salarié, et du pouvoir d’achat des travailleurs et des retraités, s’est couplée, à la lutte contre le chômage, et la cherté des loyers.
Le Sénégal ne pourra, donc, satisfaire ces revendications, qu’en parachevant sa transition vers le capitalisme d’Etat, en maintenant, et renforçant ses « politiques publiques, de lutte contre les inégalités sociales et territoriales », contenues dans le « PSE », tout en faisant la promotion des coopératives de production, des biens et services, et des coopératives de consommation et de es organisations de défense des locataires, pour réduire le poids du marché, dans la fixation des prix et des salaires, et des loyers.
Ainsi, toutes hésitations d’aller dans cette direction, pour retourner au capitalisme libéral, avec ses politiques d’austérité budgétaire et de plafonnent du déficit budgétaire, à 3%, et de l’endettement, à 70%, lui seront fatales ! I y va de la stabilité et de la paix civile de notre pays, et de notre souveraineté économique !
Dans ce cadre, le programme de « création d’emplois pour les jeunes et les femmes », devrait être orienté, non plus, vers « la promotion de l’entreprenariat individuel », qui n’a aucune chance de survivre, de la concurrence des grandes entreprises, que porte le marché, avec la survivance du capitalisme libéral, qui résiste, encore, à la transition vers le Capitalisme d’Etat.
Mais, ce programme devrait être totalement orienté principalement, vers « la promotion de coopératives de production », en ville, et dans le monde rural, soutenue par l’Etat, non seulement par un financement , à partir du « Fonds National pour l’Emploi des jeunes et des Femmes », mais aussi, par l’appui des entreprises publiques, des secteurs concernés, à travers une « politique de contractualisation », négociée, entre les coopératives et les entreprises ,sous la supervision de l’Etat, pour fixer ,selon le secteur, et selon le cas, les prix, des produits, et les coûts des loyers.
Pour ce faire, l’Etat devrait, s’appuyer sur le mouvement syndical des travailleurs salariés en collaboration, avec les organisations paysannes, et de défense des artisans, des consommateurs, des locataires, et des usagers du service public. Cette alliance entre l’Etat et ces organisations, pour constituer, un puissant mouvement social autour du PSE, est le garant, de la poursuite des politiques publiques de réduction des inégalités sociales, et territoriales, et celui du non-retour au capitalisme libéral, avec ses politiques d’austérité budgétaire, qui sont autant de freins, à notre développement, et au recouvrement de notre souveraineté nationale, dans tous les domaines.
Patriotes, défenseurs des populations vulnérables, du pouvoir, de l’opposition, et dans les organisations de la société civile, unissons-nous, autour du gouvernement, et ses politiques publiques, contenues dans le PSE, et ses Programmes connexes
Le
FMI, vient de nous lancer le défi, du retour aux politiques d’austérité budgétaire, barrons-lui, la route, pour défendre notre souveraineté, nos emplois, et notre pouvoir d’achat !
Tournée agricole en zone cotonnière : Aly Ngouille Ndiaye descend sur le terrain pour répondre à la détresse des cotonculteurs
https://actusen.sn Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la souveraineté alimentaire était hier dimanche à Tambacounda pour effectuer sa première sortie sur le terrain après les concertations avec les acteurs de l’Arachide et de l’Horticulture. Aly Ngouille Ndiaye a été accueilli à sa descente d’avion par l’adjointe au Gouverneur, chargée des affaires administratives de Tambacounda.
Après avoir visité le site de Wadjatoulaye (Linkering), le maire de Linguère s’est rendu à Mandat/Douane, où il a été reçu par le gouverneur de Kolda et le préfet de Vélingara.
Le coton cultivé dans les régions de Kolda Tamba, Kaffrine, et Kédougou, connaît une attaque, situation très préoccupante. Le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, descend sur le terrain pour répondre à la détresse des cotonculteurs (25000 familles). Des mesures prises d’autres à diligenter pour minimiser les pertes de production en rapport avec les autorités, cotonculteurs et services de l’état.
SF Capital annonce «l’acquisition par ses soins de la majorité des parts de MICROSEN»
https://www.dakaractu.com Dans le cadre de sa stratégie de repositionnement dans le secteur des Services Financiers de la sous-région et ce à différents niveaux du marché, SF Capital a le plaisir d’annoncer l’acquisition par ses soins de la majorité des parts de MICROSEN SA. Précédemment détenue par le groupe CCBM et le groupe NSIA Assurance MICROSEN S.A est la première société anonyme de microfinance agréée par le Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan en 2010, après un avis favorable de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). L’objectif principal de MICROSEN SA est de faciliter l’accès aux services financiers pour les populations généralement exclues du système bancaire traditionnel et d’accompagner le développement de leurs activités génératrices de revenus. Dans cette nouvelle phase de croissance, SF Capital compte repositionner MICROSEN SA afin de relever les défis du secteur à travers des approches créatives et innovantes ainsi que sur la technologie, pour créer de la valeur ajoutée et jouer sa partition dans l’amélioration des conditions de vie des populations.
Avec cette nouvelle acquisition, MICROSEN SA fait une déclaration d’intention à ses clients, partenaires et collaborateurs que l’institution peut désormais compter sur un investisseur aux références solides et reconnues dans le secteur financier avec plus de 700 millions d’Euros de lignes de financement levées pour des institutions financières au Nigeria, au Ghana et au Sénégal.
SF Capital a pour ambition de faire de MICROSEN SA la première institution de microfinance au Sénégal, dans les 5 prochaines années, et l’une des premières en Afrique d’ici 10 ans. SF Capital est un cabinet panafricain spécialisé, présent à Dakar, à Maurice et à Dubaï qui offre des services de conseil indépendants et exhaustifs en matière de financement structuré, de financement d’entreprises et de projets, et du commerce international.
Depuis 2017, SF Capital a mobilisé plus de 7 milliards d’euros pour des projets d’infrastructures et des banques en Afrique. SF Capital est connue pour ses capacités uniques de structuration de financements qui prennent très souvent en compte le contenu local, c’est-à-dire l’implication des PME/PMI africaines dans la mise en œuvre de ses projets d’envergure. Avec la récente acquisition de la majorité des parts de MICROSEN SA, la banque sera notre principal canal par lequel nous soutiendrons les segments des PME/PMI. Sous notre direction, MICROSEN SA adoptera une approche chaîne de valeur sur le marché, fournira une plateforme bancaire numérique robuste et renforcera l’autonomisation des femmes et des jeunes qui sont les piliers de notre stratégie dedéveloppement panafricaine », selon Moustapha SOW, fondateur et PDG de SF Capital…
DIOURBEL : UNE CENTAINE DE FEMMES FORMÉES À LA TRANSFORMATION CÉRÉALIÈRE
Diourbel, 9 oct (APS) – Une centaine de femmes de Diourbel (centre) ont été formées une dizaine de jours durant à des techniques de transformation céréalière, a appris l’APS des responsables de la formation.
’’On a eu à délivrer un contenu très intéressant lors de cette formation sur la transformation des céréales locales’’, a souligné samedi la formatrice Fati Niane à la cérémonie de remise des attestations de fin de formation organisée à la Maison de la Femme entrepreneure de Diourbel.
‘’Je suis pour une meilleure valorisation de nos matières premières notamment le maïs, le mil et le riz. Pour promouvoir le consommer local, nous devons valoriser nos matières premières’’, a-t-elle indiqué.
Les bénéficiaires de cette formation, entièrement financée par le Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT), ont également initiées au marketing.CGD/AB/AKS
Demande de révision du procès de Karim Wade,amnistie,3e mandat, cas Mimi… : Ismaïla Madior Fall sort du bois
https://www.sudquotidien.sn Le Gouvernement semble désavouer Karim Wade et ses souteneurs dans le cadre de la mission « d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote » que le chef de l’Etat a confiée au ministère de la Justice. En effet, invité de l’émission Jury du dimanche hier, dimanche 9 octobre, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a indiqué que sur cette question son département travaille sur deux options, à savoir la voie de la modification du Code électoral et celle de l’amnistie. Par ailleurs, le Garde des Sceaux a indiqué au sujet de son retour à la tête du ministère de la Justice qu’il n’est pas en mission commandée pour un 3e mandat mais aussi qu’Aminata Touré sera démise de son mandat de député si elle décide de se dresser contre la majorité…
Karim Wade et ses souteneurs qui exigent la révision de son procès en lieu et place de l’amnistie proposée par le chef de l’Etat lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi 28 septembre dernier, peuvent déchanter.
En effet, malgré leur pression médiatique de ces derniers jours, la révision du procès du fils de l’ancien président de la République ne fait pas partie des plans du ministre de la Justice à qui le chef de l’Etat a demandé « d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote ». En effet, invité du jour de l’émission Jury du dimanche hier, dimanche 9 octobre, le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall a indiqué au sujet de cette question que l’Etat travaille sur deux options, à savoir la voie de la modification du Code électoral et celle de l’amnistie.
« Pour moi, les voies qui s’imposent et qui nous paraissent possible d’envisager, c’est la modification du Code électoral.
Les personnes concernées peuvent contester mais que dit le système judiciaire ? Le système judiciaire dit qu’ils sont coupables. S’ils continuent à contester, moi je n’y peux rien. C’est des juges qui ont dit qu’ils sont coupables. Et je disais que pour moi, c’est la meilleure voie sans qu’on puisse nous reprocher d’absoudre le délit de détournement de deniers publics ou d’enrichissement illicite », a-t-il souligné avant d’ajouter. « Il y a aussi la voie de l’amnistie qui est envisageable et qui n’est pas une première. La caractéristique de l’amnistie aussi, c’est qu’elle permet l’apaisement social. Elle a aussi un objectif de réconciliation ou de tourner la page. Dans l’amnistie, on oublie et on efface toutes les condamnations ainsi que les infractions ».
Par ailleurs, interpellé sur la position de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall, les deux principales bénéficiaires de cette mesure de réhabilitation des droits de vote mais qui se démarquent de la décision du chef de l’Etat, le ministre de la Justice a indiqué au sujet de la sortie de Khalifa Sall qui dit qu’il n’est pas demandeur, que « je n’ai jamais vu dans l’histoire du Sénégal quelqu’un demander une amnistie. Pourtant, il y a plusieurs lois d’amnistie. Mamadou Dia et les autres n’ont jamais été demandeurs.
L’amnistie est une loi générale et impersonnelle ».
Pour ce qui est du cas de Karim Wade dont les partisans exigent plutôt une révision de son procès, le ministre de la Justice a commencé par rappeler que la révision est une voie de droit exceptionnelle basée sur la réunification de certaines conditions. « Il faut des éléments nouveaux qui montrent qu’il y a eu des erreurs dans le premier procès. Deuxièmement, c’est à l’initiative du Garde des sceaux, de la partie intéressée ou des ayants-droit. Objectivement, je n’ai pas à ma disposition des éléments qui permettent d’envisager une révision », a-t-il précisé. Poursuivant son propos, le ministre Ismaïla Madior Fall ajoutera : « Le délit d’enrichissement illicite a été confirmé par toutes les juridictions.
Ce sont des décisions revêtues de l’autorité de la chose jugée qu’aucun organisme, fût-il international, ne pourrait enlever. Ça, c’est évident et au moment où nous parlons, il n y’a pas d’éléments objectifs qui permettent d’envisager une révision du procès ».
Loin de s’en tenir-là, le ministre de la Justice a par ailleurs, tenu à prévenir à l’endroit de Karim Wade et de ses souteneurs que la révision du procès ne garantit rien mais aussi peut aggraver la situation. « On peut aller dans le sens de la révision d’un procès et que la condamnation soit beaucoup plus sévère. Et qu’il y ait des éléments nouveaux qui renforcent les incriminations et qui peuvent faire en sorte que la personne soit à nouveau condamnée. Donc, la révision ne garantit rien. Ensuite, une révision du procès n’a jamais eu lieu dans l’histoire politique, institutionnelle, judiciaire du Sénégal ».
« Si Mme Aminata Touré (…), elle sera démise de son mandat de député ».
Quoique démissionnaire du groupe parlementaire de la coalition majoritaire au pouvoir, Benno Bokk Yakaar pour devenir députée non-inscrite, Aminata Touré est toujours dans l’œil du cyclone des responsables du pouvoir en place. Interpellé sur la position ferme de l’ancienne tête de liste de la coalition au pouvoir lors des dernières législatives du 31 juillet contre la loi d’amnistie pour Karim Wade, Ismaïla Madior Fall a brandi à son tour la menace de destitution d’Aminata Touré de son mandat de député. « Si Mme Aminata Touré se considère comme non-inscrite et qu’elle décide par son comportement, par son attitude, par son discours et par son vote de se dresser contre la majorité, elle ne fait plus partie de la majorité », a martelé le ministre de la Justice, Garde des sceaux. Et d’insister : « Autrement dit, si elle cumule un comportement par le discours, par l’attitude, par le positionnement, par le vote comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la majorité, elle sera démise de son mandat de député ».
« Je ne suis pas en mission commandée pour un 3e mandat »
Loin de s’en tenir-là, Ismaïla Madior Fall est également revenu sur la controverse suscitée par son retour à la tête du département de la Justice que certains observateurs lient à la question du 3ème mandat. Et c’est pour préciser qu’il n’est pas en mission commandée pour un 3
e mandat tout simplement parce que « la Constitution est déjà écrite et on ne va pas la réécrire » « Aujourd’hui, il y a des questions qui se posent au niveau de la justice et le président veut qu’on les prenne en charge. Je ne suis pas venu pour une question de 3ème mandat. Parce que la Constitution est déjà écrite et on ne va pas la réécrire. Et même si on voulait la réécrire pour faire un 3ème mandat, on n’a pas de majorité qualifiée à l’Assemblée nationale pour faire passer le texte », a-t-il précisé. Avant d’ajouter : « Ça n’a aucun sens qu’on vienne dire qu’il est revenu pour la question du 3ème mandat. Comment ? Je ne suis pas non plus une instance habilitée à me prononcer sur le 3ème mandat. Je ne suis pas en mission commandée pour un 3ème mandat. Non pas du tout ».
NANDO CABRAL GOMIS
Amnistie de Karim Wade et de Khalifa Sall : «les voies qui s’imposent et qui nous paraissent possible d’envisager, c’est la modification du code électoral» (Ismaïla Madior Fall)
https://www.dakaractu.com Le ministre de la Justice, le Pr Ismaïla Madior Fall était l’invité, ce dimanche 9 octobre, de l’émission Jury du dimanche sur Iradio. Face à Mamoudou Ibra Kane, le garde des sceaux a dit ne pas être contre une requête pour la révision d’un procès. Mais, pour ce faire, «
il faut que certaines conditions soient réunies. Il faut des éléments nouveaux qui montrent qu’il y a eu des erreurs dans le premier procès. De plus, c’est à l’initiative du Garde des sceaux, de la partie intéressée ou des ayants droit. Objectivement, je n’ai pas à ma disposition des éléments qui permettent d’envisager une révision. Concernant Karim Wade, le délit d’enrichissement illicite a été confirmé par toutes les juridictions. C’est des décisions revêtues de l’autorité de la chose jugée qu’aucun organisme fut-il international ne pourrait enlever. Cela, c’est évident et au moment où nous parlons il n’y a pas d’éléments objectifs qui permettent d’envisager une révision du procès », a dit Ismaïla Madior Fall.
Mais cette solution, comporte selon lui des risques. En effet, précise-t-il : «
On peut aller dans le sens de la révision d’un procès et que la condamnation soit beaucoup plus sévère. Car il y a des éléments nouveaux qui renforcent les incriminations et qui peuvent faire en sorte que la personne soit à nouveau condamnée. Donc, la révision ne garantit rien. C’est un autre procès qui s’ouvre et c’est aléatoire », avertit-t-il. Après avoir fait remarquer qu’une révision de procès n’a jamais eu lieu dans l’histoire politique, institutionnelle, judiciaire du Sénégal, Ismaïla Madior Fall, dira que «
les voies qui s’imposent et qui nous paraissent possible d’envisager c’est la modification du code électoral. Il y a aussi la voie de l’amnistie qui est envisageable et qui n’est pas une première », propose-t-il
L’amnistie vise les faits et non les personnes : «Pas totalement vrai, Ismaïla Madior Fall
https://senego.com Une loi d’amnistie peut cibler uniquement les personnes qui vont en bénéficier. C’est du moins ce qu’a expliqué le ministre Ismaïla Madior Fall.
Il y a deux sortes d’amnistie, d’après les éclairages du professeur agrégé de droit constitutionnel : l’amnistie de plein droit et l’amnistie qui peut bénéficier à certaine personne.
Dans l’amnistie de plein droit, on fait une loi qui identifie des infractions éligibles à l’amnistie. Et toutes ces personnes qui sont concernées par ces infractions ou qui ont commis ces infractions (condamnées ou pas) bénéficient automatiquement de cette amnistie.
Dans la deuxième modalité d’amnistie, on vise les infractions, mais seules en bénéficieront les personnes qui seront nominativement énumérées par la loi d’amnistie.
« Donc, quand on dit l’amnistie cible les faits et non les personnes, ce n’est pas totalement vrai. Parce qu’il peut arriver qu’en même temps que l’amnistie, outre qu’elle vise des faits, soit limitée à des personnes« , déclare Ismaïla Madior Fall sur ITV. D’ailleurs dans l’ancien droit pénal, on appelait cela la grâce amnistiante. « Parce que là, la loi dégage le principe de l’amnistie, liste les infractions concernées et renvoie à un décret pris par le président de la République pour lister les personnes qui sont éligibles ou qui peuvent bénéficier de l’amnistie« , a-t-il ajouté.
3e mandat : Abdourahmane Diouf recadre Ismaïla Madior Fall
https://senego.com Leader du parti Awalé, Dr Abdourahmane Diouf s’est fendu d’un tweet pour rappeler à l’ordre le ministre de la justice, Ismaïla Madior Fall, après sa sortie ce dimanche dans l’émission « Jury Du Dimanche », affirmant que les avis qu’il avait donnés sur la question du 3e mandat ne sont pas à prendre en compte et que c’est à Macky Sall de décider s’il veut ou non se représenter en 2024.
Une sortie que fustige Dr Abdourahmane Diouf. « Merci de rappeler au Ministre Ismaila Madior Fall que quand il répétait que Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs, ce n’est pas le juriste doctrinaire qui parlait comme il le soutient. Mais plutôt la plume du Président, Constituant, Initiateur et Rédacteur », écrit le leader du parti Awalé.
« Nous espérons qu’il n’ira pas demander au juge constitutionnel de lui interpréter ses propres mots, phrases et virgules. Un peu de pitié pour le Droit constitutionnel ! », ajoute-t-il.
Amnistie,révision procès Karim Wade : Abdou Khadre Diokhané répond à Ismaila Madior Fall…
https://senego.com « La vérité n’a pas à être fabriquée. Elle doit être simplement révélée…« , selon Abdou Khadre Diokhané qui répond à Ismaila Madior Fall suite à sa sortie de ce dimanche sur l’amnistie de Karim Wade.
« Robotisation » de toute une machine judiciaire…
« M. le ministre Madior Fall, vous demandez s’il y’avait des erreurs dans le Procès pour demander une révision… Moi je vous dit qu’on avait assisté à une robotisation de toute une machine judiciaire pour un procès de la honte… Qui déshonore l’image de la justice sénégalaise vu les recours triomphaux obtenus par le frère président Karim Wade un peu partout dans le monde« , s’est interrogé Abdou Khadre Diokhané.
Eliminer un concitoyen « digne et intègre…«
D’après le Secrétariat national adjoint du pds et Coordonnateur international NSK, « des éléments nouveaux, surtout le rapport de la Banque mondiale que vous aviez avant de donner, je dirais votre décision judiciaire, consiste à éliminer un concitoyen digne et intègre injustement et arbitrairement« .
Dignité et honneur…
« L’apaisement d’un climat politique tendu que votre mentor, son excellence Macky Sall a créé, peut être toujours bien vu dans notre cher Sénégal, mais la dignité et l’honneur humain n’ont pas de prix…« , souligne-t-il.
Pour le respect…
Avant de conclure en ces termes : « Après vos accusations frauduleuses, indignes et mensongères à l’endroit du frère, le président Karim Wade, travaillons pour une réhabilitation de la juste vérité en révisant le procès… Pour le respect et les droits de la dignité humaine…«
3e mandat–Abdou Ndiaye : «80% des Sénégalais Macky Sall lagnou yakaar, waarou lène sacrifié»
https://senego.com Le Maire de Wack Ngouna est convaincu que Macky Sall est à son 1er mandat de 5 ans et lui en reste un autre. Dans cette vidéo de Senego, Abdou Ndiaye soutient que le patron de l’APR n’a même pas le droit de sacrifier les sénégalais qui croient en lui. « Moralement il n’a même pas le droit de penser à se faire succéder. Il n’a qu’à se représenter et on va le réélire », a-t-il laissé entendre.
Démission de Aminata Touré du groupe parlementaire BBY : « Si elle se comporte comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la majorité,elle sera démise de son mandat de député. » (Ismaïla M. Fall)
https://www.dakaractu.com Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, s’est voulu on ne peut plus clair sur la démission de Mme Aminata Touré du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Mme Aminata Touré est désormais non inscrite ayant décidé de ne plus faire partie de la majorité présidentielle. Selon le garde des sceaux, ministre de la justice, le Pr Ismaïla Madior Fall, qui était l’invité de Mamadou Ibra Kane ce dimanche, « si elle cumule un comportement par le discours, par l’attitude, par le positionnement, par le vote comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la majorité, elle sera démise de son mandat de député. Parce que la constitution est claire, tout député qui démissionne de son parti sera automatiquement déchu de son mandat », a déclaré le ministre de la justice. Toujours selon lui, « ce n’est pas seulement l’acte formel de démissionner, mais on peut à partir de son comportement, de son attitude, de son discours montrer qu’on a démissionné. Moi je considère qu’elle est de bonne foi et qu’elle est toujours de la majorité même si elle est non inscrite », a dit IMF.
Sortie de Ismaïla M. Fall sur la démission de MIMI : La Cellule Communication de Mimi 2024 répond au garde des sceaux et menace
Le Ministre de la Justice, Ismaïla Madior Sall, s’est prononcé ce dimanche dans le jury du dimanche, de Mamoudou Ibra Kane, sur la démission de Mme Aminata Touré du groupe parlementaire BBY.
Selon le ministre, « si elle cumule un comportement par le discours, par l’attitude, par le positionnement, par le vote comme quelqu’un qui ne fait pas partie de la majorité, elle sera démise de son mandat de député. Parce que la constitution est claire, tout député qui démissionne de son parti sera automatiquement déchu de son mandat », a dit le ministre de la justice.
Du côté de Mimi Touré, la réaction ne s’est pas fait attendre. Dans une note lue à Dakaractu, ses partisans estiment que « Mme Aminata Touré qui n’a pas affaire à lui non plus et il le sait. Lui qu’elle a recruté en 2012 comme consultant lorsqu’elle était Garde des Sceaux et a présenté au Président Macky Sall qui ne le connaissait ni d’Adam ni d’Eve. Que Ismaïla Madior Fall qui ne connaît visiblement pas la reconnaissance du ventre se le tienne pour dit : non seulement ses menaces n’ont aucun effet sur la détermination de Mme Aminata Touré à poursuivre ses activités de député au service exclusif du Peuple sénégalais, mais surtout qu’il sache que lui Ismaïla Madior Fall qui se vante d’être un tailleur de Constitution de luxe sera poursuivi devant la Cour Pénale Internationale pour instigateur et complice de crimes contre l’humanité si des pertes en vie humaine intervenaient à l’occasion d’un troisième mandat juridiquement et moralement inacceptable du Président Macky Sall, lit-on dans la note.
Par ailleurs la cellule de communication de MIMI 2024, a profité de l’occasion pour rappeler qu’elle compte saisir « ladite Cour sera saisie ainsi que le Conseil des Droits de l’Homme afin que notre pays ne revive pas la situation de 2012 où onze de nos compatriotes ont perdu la vie lors des manifestations contre le troisième mandat du Président Abdoulaye Wade », conclut la même note…
Liquidation Mimi Touré : Abdoul Mbaye rappelle à l’ordre Ismaila Madior Fall et Cie
https://senego.com Le leader du parti politique Alliance pour la citoyenneté (Act), Abdoul Mbaye est très remonté après la sortie du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, annonçant qu’Aminata Touré sera démise de son mandat de député, si elle décide de se dresser contre la majorité.
Selon l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, « une large publicité doit être faite à l’international sur cette position imbécile exprimée qui consisterait à démettre de son mandat un député votant contre les consignes de son parti ».
« Notre Sénégal devient définitivement une république bananière avec de tels individus pour le diriger », fustige Abdoul Mbaye.
Liquidation de Mimi Touré : Ngouda Mboup répond à Ismaila Madior Fall
https://senego.com Après la sortie du ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, annonçant qu’Aminata Touré sera démise de son mandat de député, si elle décide de se dresser contre la majorité, le constitutionnaliste, Mouhamadou Ngouda Mboup a apporté des précisions.
Selon Mouhamadou Ngouda Mboup, l’interdiction du mandat impératif est une règle élémentaire et infranchissable de l’Etat du droit constitutionnel sénégalais.
« Prendre pour « démission de fait » le refus de subordination d’un député, ce n’est pas une interprétation, mais une tentative de fraude à la Constitution », explique-t-il.
SERIGNE MOUSTAPHA SY DÉFRICHE SON CHAMP POLITIQUE
http://www.emedia.sn Comme à l’accoutumée, Serigne Moustapha Sy a placé, dimanche au lendemain du gamou, l’actualité politique au cœur de son discours lors de la célébration du Maouloud. Au champs des courses, devant ses milliers de disciples, le guide moral des Moustarchidines n’y est pas allé par quatre chemins pour lever un coin du voile sur ses relations heurtées avec le Président Macky Sall, ses attentes en perspectives de la Présidentielle de 2024 ainsi que son ancrage dans la coalition de l’opposition, Yewwi askan wi.
Au micro sur son trône de fauteuil, lunettes claires vissées dans le capuchon de sa tunique, c’est un Moustapha Sy sans détours, aux allures d’un mufti, qui s’est livré hier, en marge de la célébration du gamou. Dans l’impressionnante foule massée devant lui, figurait, à son traditionnel rendez-vous annuel, une délégation de Yewwi askan wi, coalition de l’opposition avec laquelle chemine son parti, le Pur. Instant saisi par le guide des Moustarchidines pour glisser naturellement sur le terrain politique. « J’avais demandé qu’ils soient installés ici à mes côtés parce que nous partageons la même coalition et cela est irrévocable, jusqu’à ce que nous arrivions à nos fins. Mais puisque l’espace est limité, Serigne les a installés en bas pour éviter d’installer les uns en haut et les autres en bas. Je m’engage à vous accompagner jusqu’à ce que Dieu fasse que nous décrochions ce que nous devons décrocher s’il plaît au Bon Dieu », a t- il prié face à Sonko, Khalifa Sall, Aïda Mbodj et Cheikh Tidiane Youm, les exhortant à resserrer les rangs en perspective de la prochaine échéance présidentielle. Dans leur croisade politique contre le régime en place, Serigne Moustapha Sy minimise la force adverse : « Je ne sais pas qui va nous jouer un sale tour, mais je suis sûr que ça ne sera pas Macky Sall. D’ailleurs, avant-hier, quand il est venu rendre visite au khalife (général des tidianes), il n’a pas osé passer devant chez moi, pensant que les gens ici vont le huer. Je ne suis pas indiscipliné », a relaté le guide spirituel des Moustarchidines.
« Le complot de l’Etat contre ma personne »
Sans ambages, il revient sur ses déboires vécus loin des indiscrétions médiatiques. « Tout ce que vous ne pouvez pas jamais imaginer, ils me l’ont fait. Une fois, j’ai quitté ici pour aller au Maroc. Le ministre de l’inférieur pour ne pas dire le ministre de l’Intérieur, parce qu’il n’y a que trois dans ce pays, Magouille Sall, ministre de l’inférieur et le conseil de la démagogie…, ils ont téléphoné au ministre marocain de l’Intérieur pour lui demander d’ordonner mon arrestation dès mon arrivée à l’aéroport. Lorsque je suis arrivé, ils ont confisqué mon passeport pour dire qu’il n’est pas valide. Alors que dans le passeport, il y avait le cachet de Paris. Ils m’ont retardé à l’aéroport toute la journée. C’était une comédie inexplicable. Finalement, ils m’ont dit : Puisque ton passeport n’est pas valide nous allons te rapatrier dans ton pays. Plus tard, un des policiers me fait signe et dit : ça vient de chez vous. Ce qui s’est passé provient de chez vous. Mais quelques-uns des policiers ne sont pas d’accord de ce qu’ils veulent faire. Parce qu’ils ne doivent pas avoir des problèmes dans leur pays et vouloir venir le régler ici », a confié Serigne Moustapha Sy. Falilou MBALLO
Wakhinane Nimzatt : La visite surprise du président Macky Sall accompagné de la première dame.
https://www.dakaractu.com Une descente d’inspection ? D’information ? Pourquoi cette descente dans cette partie lointaine de la banlieue de Dakar ? Seul le concerné semble pouvoir expliquer les motivations de son déplacement.
C’est en effet aux environs de 16h30 que le président de la République Macky Sall, à bord de son véhicule avec la première dame, a foulé le sol du département de Guédiawaye, exactement la commune de Wakhinane Nimzatt pour effectuer une visite surprise dans la zone.
Une fois dans la commune du maire Racine Talla qui n’a pas lui aussi été informé de ce déplacement surprise, le président de la République a fait un crochet pour voir notamment certains projets de l’État comme la promovilles, un programme de modernisation des villes, mais également s’enquérir de la situation au niveau de la corniche de Guédiawaye où l’insécurité à certaines heures, préoccupe les riverains. Mais dans un période de fortes pluies, la commune de Wakhinane Nimzatt n’est pas épargnée par les inondations.
Ce dimanche où une autre pluie a été enregistrée, le président Macky Sall a trouvé le bon prétexte pour voir l’état d’avancement du plan Orsec, déployé un peu partout dans la capitale pour faire face aux effets dévastateurs des pluies.
C’est après son arrivée à la commune de Wakhinane Nimzatt, que le président de la République a appelé le maire pour lui faire part de son arrivée avec la première dame Marième Faye Sall. Est-ce un signal à l’endroit des autres communes pour éventuellement s’attendre à ce genre de visite ? La réflexion est lancée…
Visite inopinée du PR à Wakhinane Nimzatt : Racine Talla magnifie le passage d’un chef d’État qui sympathise avec les populations et s’enquiert de l’état des travaux…
https://www.dakaractu.com Dans une vidéo devenue virale, le président Macky Sall discute avec des jeunes habitant dans la commune de Wakhinane Nimzatt qui fait plus de cent mille habitants. Le chef de l’État s’est fait le plaisir, par une visite inopiné, d’aller lui-même constater l’état d’avancement des projets qui y sont développés et d’échanger avec les populations, mieux à même pour exprimer le quotidien difficile qu’elles vivent.
Sans avertir le maire de Wakhinane Nimzatt, Macky Sall voulait personnellement voir, l’avancement des chantiers dans cette localité tout comme l’impact des ouvrages déjà fonctionnels.
Quelques minutes après son arrivée dans la commune de Wakhinane Nimzatt, le président de la République a appelé le maire Racine Talla, surpris : « le chef de l’État m’a exactement appelé à 16h 37 mn. Il m’a dit qu’il est dans ma commune avec la première dame. La première remarque qu’il m’a faite c’est par rapport à l’état de la route. Il m’a dit qu’elles sont chaotiques », explique le maire Racine Talla au téléphone de Dakaractu. Cette visite impromptue est en même temps, selon le maire de la commune de Wakhinane Nimzatt, une bonne option pour se faire une idée de la réalité au-delà de ce que les rapports présentent dans ces zones où ces grands projets de l’État sont menés.
Conscient de tous les projets développés un peu partout au Sénégal, dans la banlieue, le chef de l’État prend la décision d’aller lui-même, voir l’état d’avancement des projets. Avec le Promovilles, le Bus Rapide Transit (Brt), le plan Orsec avec la gestion des inondations et des dégâts qui peuvent en découler, l’AGETIP, le projet des lampadaires etc, il fallait bien que cette visite se fasse.
Après avoir quitté le quartier populaire de Darou Salam où les inondations hantent le sommeil des populations, le président Macky Sall s’est ensuite dirigé avec la première dame au marché Bou Bess. Le programme de pavage est également un projet important dans la commune avec l’usine qui y est construite. Le président Macky Sall a fait ainsi un tour à la mairie pour s’informer sur ce programme avant de longer le littoral sur lequel est établi le projet de construction d’équipements collectifs et de lotissements administratifs.
Le maire Racine Talla s’est encore réjoui de cette visite avec le prétexte de la pluie ce dimanche pour le président Macky Sall, pour s’informer sur l’état d’avancement du plan de l’organisation des secours sous le pilotage du ministre de l’intérieur. Un déplacement qui reste opportun pour tirer les leçons et donner les instructions afin que les services de l’État qui sont dans ces zones puissent accélérer le programme. « C’était à faire et le président l’a fait… », confie le maire
La mise en scène flagrante du Président Macky Sall au volant d’un véhicule sur la VDN 3
https://www.dakarmatin.com Au volant d’une Land Rover Defender dont le prix est estimé entre 40 millions et 90 millions CFA, le Président sénégalais a fait, ce dimanche un tour avec la Première dame et des éléments de sa garde rapprochée sur la VDN3, qui traverse Guédiawaye (banlieue dakaroise).
Dans un autre véhicule, le Conseiller spécial du chef de l’Etat en TIC, avait activé la caméra de son téléphone portable pour faite croire que c’était une sortie improvisée. Mais il s’y est tellement mal pris. Le Président Macky Sall qui roulait sans sa ceinture de sécurité s’est arrêté au milieu de l’Autoroute pour prendre les doléances de quelques riverains qui étaient à côté. C’est le moment choisi par un autre individu pour se garer devant le cortège de Macky et d’accourir comme s’il le rencontrait pour la première fois. La suite est très mal joué.
L’individu introduit la question du 3e mandat et dit au Président que c’est une demande sociale. Celui-ci fait mine de n’avoir rien entendu et se concentre sur les doléances d’un riverain qui lui parle des soucis qu’ils ont avec le pont et la fourniture d’eau dans leur quartier.
Lorsque la vidéo est publiée sur les Réseaux sociaux, les internautes démasquent très rapidement le gars qui réclame un 3e mandat. Il s’agirait d’un militant de l’APR, du nom de Aliou Dia, proche de Racine Talla, DG de la RTS et non moins maire de Waakhinane Nimzatt.
Le palais manipule sur le 3ème mandat…Regardez la mise en scène « bou graw »
https://www.xibaaru.sn Macky Sall est déterminée à présenter sa candidature pour un troisième mandat consécutif. Toutes les démarches du palais sont minutieusement élaborées pour ancrer dans l’esprit des Sénégalais que ce sont les populations qui désirent un troisième mandat. Les ministres qui théorisent le 3ème mandat sur les plateaux télés. Les membres de la belle-famille qui approuvent ce mandat de trop et l’appareil de Benno qui met tout en œuvre pour vendre le troisième mandat de Macky.
Dans une vidéo qui circule sur Twitter, on voit Macky Sall et son épouse dans leur voiture sillonner la banlieue. Derrière son véhicule, on voit son conseiller en Technologie de l’information et de la communication (TIC), Aziz Mbaye le suivre. Et sur la route, un individu gare devant le président et fonce vers lui en disant avec force « Monsieur le président, le troisième mandat est une demande sociale ». Et reprenant la vidéo sur twitter, un internaute de soupçonner la manipulation.
«Votre président est encore sorti au volant avec son conseiller en TIC, Abdou Aziz Mbaye qui fait tout pour qu’on croit que c’était improvisé que l’individu qui s’arrête et accoure vers Macky pour lui dire que le 3e mandat est une demande sociale est sorti de nulle part »
Voici la vidéo
Comment le véhicule présidentiel avec à son bord, le Chef de l’état et la première dame est vite rattrapé par une voiture qui se gare devant lui san l’intervention des forces de l’ordre dans des voitures banalisées qui le suivent ? Et comment l’individu descend de voiture et fonce vers le président…sans que les forces de l’ordre ne réagissent ? Cet acte n’est pas improvisé. Il est même prémédité. Car la caméra se retrouve derrière l’homme qui sort du véhicule et non devant lui. Si c’était un acte naturel, l’homme serait filmé par devant et on le verrait venir vers le président. Mais les prises de vue mettent en exergue la préméditation…
Les internautes ont découvert la supercherie et identifié l’homme
La vidéo a été fortement critiquée et la supercherie découverte : « Déjà comment peut-on stopper le véhicule du président mou taxaww facilement nii… » commente un internaute sur le réseau twitter. Et selon un autre : « Macky Sall aime trop faire la comédie ». Mais les internautes les plus vigilants ont reconnu le personnage. Et sur le même réseau Twitter, ils n’ont pas manqué de dévoiler l’identité de ce personnage : « L’individu en question est militant de l’APR Aliou Dia faisant partie du cabinet du maire de Wakhinane Nimzatt Racine Talla ». Et des photos de l’individu avec Macky ont été dévoiléés.
Voici l’image de la personne qui a intercepté Macky sur la route…Et regardez la photo d’après.
Et maintenant voila la photo du même individu reçu en audience par Macky bien avant le scénario d’hier sur la route
On veut faire croire aux populations que le 3ème mandat est…une demande sociale
Macky Sall et le Palais sont prêts à tout pour faire gober au monde entier que ce sont les populations qui lui demandent de faire un troisième mandat. Ils multiplient les vidéos dans lesquelles les populations adhèrent au projet du 3ème mandat. Et cette vidéo sur les routes avec cet individu sans doute payé pour jouer cette comédie fait partie de la manipulation de masse. Ces images sur les réseaux sociaux vont s’incrustrer dans l’esprit des populations…comme les stratégies marketing qui vous imposent des produits par la force de la publicité subliminale.
Et les services de la présidence, renforcées par le politologue Yoro Dia sont dans cette logique. Rendre possible l’impossible rien que par la force des images. Les Sénégalais dont la majeure partie ont des smartphones sont les cibles de ces images qui sont vulgarisées par les influenceurs comme Niang Kharagne et Kaliphone Sall qui verra sa détention provisoire se transformer en liberté provisoire car le président a besoin de lui pour ce boulot de manipulation de masse.Mame Penda Sow pour xibaaru.sn
Virée de Macky Sall en banlieue : Ce couac qui gâche la communication présidentielle
https://www.seneweb.com Le président Macky Sall a fait une visite « inopinée » dans la banlieue de Guédiawaye en compagnie de la première dame ce dimanche 09 octobre. Une manière, selon le service de communication, d’entrer en contact direct avec les populations.
Au volant, le président Macky Sall a discuté avec des jeunes qui sont venus vers lui en l’apercevant. Parmi eux, un jeune de teint noir, visiblement élancé lance ceci au Chef de l’Etat : » le troisième mandat est une demande sociale ». Ce « citoyen lambda » vient de lâcher une bombe. Ce qui a poussé certains internautes à se demander s’il ne s’agissait pas d’un scénario improvisé. Le fait qui conforte cette thèse est que « le citoyen lambda”, en question, serait un membre de l’Alliance Pour la République (APR), le parti présidentiel. Il serait, également, membre du cabinet du Maire de Wakhinane, Racine Talla.
En tout état de cause, la question du troisième mandat reste un débat agité très souvent par les politiques. Et la seule personne habilitée à y mettre un terme est le chef de l’État.
Affaire Adji Sarr-Sonko : Ismaila Madior Fall donne sa position
https://www.rewmi.com Ismaila Madior Fall a évoqué les affaires Sonko-Adji Sarr, Sitor Ndour, etc. Interrogé par Iradio sur le fonctionnement de la justice, il répond : « votre question m’expose à un double risque. On peut me suspecter, en tant que ministre de la Justice, d’influencer le cours de la justice. Parce que ce que je dis est susceptible d’être dans une certaine mesure à tort ou à raison d’influencer la justice».
Deuxième risque, dit-il, « c’est que vous me fassiez violer le secret de l’instruction. Seuls les juges et les avocats qui sont habilités à se prononcer. En revanche en tant que ministre de la Justice, je veille pour une bonne administration de la justice et que les droits des accusés dans ces affaires soient respectés ». Sur une éventuelle convocation de Sonko par le juge d’instruction, il a répondu que : « je ne peux pas donner de date parce que je ne suis pas un juge d’instruction ».
«Tout le mal du Ps se résume présentement à une racine constituée d’un groupe conduit par un ministre qui n’est intéressé que par un agenda personnel»(Aly Mané / En Ligne)
https://www.dakaractu.com La guerre fratricide qui mine présentement le parti socialiste est loin de connaître son épilogue à moins de deux ans de la prochaine Présidentielle. La récente sortie de Serigne Mbaye Thiam déclarant sa candidature au poste du secrétariat général du parti semble être la goutte d’eau de trop qui a fini par irriter plus d’un au sein de cette formation politique.
C’est le cas de Aly Mané, membre du bureau politique du Ps qui déclare que cette sortie de Serigne Mbaye Thiam démontre à suffisance qu’il ne fait que dérouler son agenda personnel pour succéder au défunt Ousmane Tanor Dieng.
À en croire le député à la 14ème législature, il faudrait être capable d’abord de gagner dans sa propre commune avant de prétendre obtenir le vote d’autres militants socialistes.
Dans ce numéro de « En Ligne », nous évoquons également avec le président du Conseil départemental de Nioro, le sujet relatif à la loi d’amnistie agitée par le chef de l’État…
TIVAOUANE : CINQ DÉCÈS EN MARGE DES CÉLÉBRATIONS DU GAMOU (SOURCES SÉCURITAIRES)
Tivaouane, 9 oct (APS) – Le poste de commandement opérationnel (PCO) mixte du Gamou de Tivaouane, constitué d’éléments de la police, de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers a constaté cinq décès sur les routes et procédé à l’interpellation de 135 individus pour diverses infractions depuis mercredi.
La gendarmerie a interpelé 22 personnes, pour agressions et associations de malfaiteurs. Elle a constaté 20 accidents, ayant fait deux décès et 43 blessés, d’après le bilan du PCO dont l’APS a reçu une copie.
Les gendarmes ont aussi immobilisé 215 motocyclettes.
De son côté, la police elle a constaté 9 accidents ayant causé quatre blessés, découvert un corps sans vie et interpellé 113 personnes, 11 personnes pour détention de chanvre, 9 pour ivresse publique, une pour conduite sans permis, une pour faux et usage de faux et 91 pour identification.
La Brigade nationale des Sapeurs pompiers (BNSP) a effectué, de son côté, 81 sorties, dont 50 pour accidents, 26 pour évacution de malades et 05 pour d’autres motifs, non spécifiés.
Elle a assisté 178 blessés, 139 pour cause d’accident de la route, 28 pour maladie et 11 pour autres causes.
La BNSP a aussi constaté trois décès et transporté un corps sans vie.
Elle a également procédé à la mise sous surveillance de 37 individus àla suite de consultations médicales gratuites dont avaient bénéficié 304 patients.MKB/ADI/AKS
EXPLOSION À L’USINE STAR DE NÉBÉ : LE BILAN PASSE À SEPT DÉCÈS
Diourbel, 9 oct (APS) – Le nombre de personnes décédées dans l’explosion d’une chaudière de la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (STAR) est passé à sept après le rappel à Dieu à l’hôpital Principal de Dakar d’une des victimes, a appris l’APS de sources concordantes, dimanche.
La victime ayant succombé à ses blessures à Dakar est le sixième décès enregistré parmi les neuf personnes blessées qui avaient été admises mardi aux urgences après l’explosion. Une personne avait été déclaré morte sur le coup.
Construite à Nébé, un village de la commune de Tokki-Gare, dans la région de Diourbel, l’usine STAR, spécialisée dans le raffinage d’huile d’arachide, a démarré ses activités en juin 2021.AB/AKS
LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI
SenePlus | Publication 10/10/2022
79 accidents, 186 blessés et 5 décès sur l’axe Tivaouane…
Le bilan macabre des accidents de la route se poursuit. En marge du Gamou de Tivaouane, les autorités sécuritaires avaient mis en place un poste de commandement opérationnel (PCO) mixte constitué d’éléments de la police, de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers. Ainsi depuis mercredi dernier jusqu’au dimanche, il a été constaté cinq décès sur les routes. La gendarmerie a, pour sa part, constaté 20 accidents ayant fait deux décès et 43 blessés. De son côté, la police a répertorié 9 accidents ayant causé quatre blessés. Elle a aussi découvert un corps sans vie, selon l’Aps. La Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) a effectué, quant à elle, 81 sorties, dont 50 pour accidents, assisté 178 blessés, 139 pour cause d’accident de la route. Elle a aussi noté trois décès et transporté un corps sans vie.
…135 individus interpellés
Au moins 135 individus ont été interpellés, en marge du Gamou de Tivaouane, pour diverses infractions depuis mercredi. C’est ce qu’a annoncé le poste de commandement opérationnel mixte du Gamou de Tivaouane dans un communiqué. La gendarmerie a, de son côté, interpellé 22 personnes pour agressions et associations de malfaiteurs. La police a, pour sa part, interpellé 113 personnes, 11 personnes pour détention de chanvre, 9 pour ivresse publique, une pour conduite sans permis, une pour faux et usage de faux et 91 pour identification.
215 motos immobilisées et 26 malades évacués, 39 personnes assistées
Restons toujours à Tivaouane où la gendarmerie a immobilisé 215 motocyclettes en marge du Gamou. La Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) a effectué 26 évacuations de malades et 05 pour d’autres motifs non spécifiés. Elle a aussi assisté 28 personnes pour maladie et 11 pour autres causes. Les Sapeurs-pompiers ont également procédé à la mise sous surveillance de 37 individus à la suite de consultations médicales gratuites dont avaient bénéficié 304 patients
Kédougou : un conducteur de mototaxi tué dans un accident
Un conducteur de mototaxi âgé d’une vingtaine d’années a perdu la vie dans un accident survenu vendredi dans la soirée sur la route de Bandafassi, une commune du département de Kédougou, au sud-est du pays, a appris l’Aps de source policière. Le drame est survenu après que la moto que le jeune homme conduisait a heurté à vive allure une voiture 4×4 stationnée à hauteur du point de contrôle de la sortie de la localité de Fadiga. Selon plusieurs témoignages, la victime conduisait sans casque de protection la moto qui était dépourvue de lumière. Le corps de la victime a par la suite été déposé à la morgue de l’hôpital Amath Dansokho de Kédougou par les sapeurs-pompiers, a assuré le commissaire de la police centrale de Kédougou, Balla Fall.
Kaolack : 45 arrestations opérées en marge du Gamou
Au total, 45 personnes ont été arrêtées pour diverses raisons en marge des célébrations à Médina Baye du Mawlid, l’anniversaire de la Naissance du Prophète Mouhamed (PSL), a appris l’Aps de source policière. «Dans un bilan à mi-parcours, nos éléments sur le terrain ont procédé à l’interpellation de 45 individus pour vérification d’identité et délit de vols aggravés entre autres», a notamment fait savoir le commissaire central de Kaolack (centre),Aliou Ba. Le chef du service régional de la sécurité publique a également indiqué que 8 accidents de la circulation ayant occasionné un décès et d’autres dégâts matériels ont été jusque-là constatés. Le commissaire Ba a rappelé que 500 éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) sont venus en renfort aux 156 éléments du corps urbain du commissariat central, du commissariat d’arrondissement de Ndorong et de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (ASP). «Depuis pratiquement un mois, nous sommes à pied-œuvre pour une meilleure sécurisation des personnes et des biens. Un dispositif sécuritaire a été arrêté et a commencé à être déroulé depuis pratiquement le 27 septembre», a-t-il expliqué. Il a signalé qu’un poste de police avancé (PPA) avait été installé sur l’esplanade de la grande mosquée de Médina Baye, dans le cadre de la cérémonie officielle du Gamou. Une salle de vidéosurveillance installée dans les locaux du commissariat central de Kaolack a permis de renforcer l’efficacité du commandement opérationnel des opérations sur le terrain, a souligné Aliou Ba
La Coalition Républicaine/Samm Sunu Rew remontée contre BBY
L’absence des membres de la coalition Républicaine/Samm Sunu Rew (CR/2SR) dans le nouveau gouvernement, sur les listes de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux Législatives et au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), n’agrée pas son coordonnateur national, par ailleurs, directeur de l’emploi, Pape Modou Fall. Dans une déclaration parvenue à «L’As », ils dénoncent en effet le manque de considération de la coalition Benno Bokk Yaakaar à leur endroit. Pourtant, regrette M. Fall, la coalition Républicaine est composée de jeunes leaders combattants, conquérants, armés de la ferme volonté de servir dignement la république et d’accompagner la vision éclairée du Président Macky Sall. A l’en croire, leur entité n’a ménagé aucun effort pour contribuer de manière significative à la triomphe de Benno Bokk Yaakaar aux élections législatives du 31 juillet 2022.
Promenade du Président Macky Sall à Wakhinane Nimzatt
Le couple présidentiel s’est tapé une promenade dans la banlieue. Le Président Sall était à Wakhinane Nimzatt dans le département de Guédiawaye, à l’insu du maire Racine Talla qu’il n’a appelé que lorsqu’il est arrivé dans le quartier. Au volant de son véhicule, des passants sur la Vdn3 et à Guédiawaye étaient surpris de voir le chef de l’Etat en compagnie de son épouse Marième Faye Sall. Il s’est arrêté sur la Vdn3 et à Hamo Tefess pour échanger avec des jeunes qui ont saisi l’opportunité pour lui faire part de leurs préoccupations, notamment des problèmes d’assainissement et de fourniture d’eau de la cité. Le Président Sall leur a expliqué que « les cités ont un assainissement interne… ». D’autres passants se sont approchés du véhicule du Président Sall pour lui serrer la main. Très contents, certains lui ont fait des compliments : «Vous êtes le meilleur ! Continuez de travailler pour votre pays, tout le monde vous aime. » Le Président Macky Sall et la Première dame ont communié avec ces jeunes qui vaquaient à leurs occupations et ont posé des questions à certains passants qui avaient reconnu le couple présidentiel.
Dr Abdourahmane Diouf brocarde Ismaïla Madior Fall
Le président du parti «And Wattu Askan Wi Ligueyel Euleuk» (Awalé) a «un peu de pitié» pour le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Ce dernier qui soutenait mordicus en 2017, lors de son premier passage au ministère de la Justice, qu’il était impossible au Sénégal de faire plus de deux mandats consécutifs, semble varier sur sa position d’hier sur l’intention prêtée au Président Sall de briguer un 3e mandat. En effet, intervenant hier dans l’émission Jury du dimanche de Iradio, Ismaïla Madior Fall a laissé entendre que sa parole sur le 3e mandat n’est que doctrinale. Suffisant pour Dr Abdourahmane Diouf de tourner en dérision le ministre de la justice. Selon lui, l’actuel ministre de ce département répétait : « Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. » Ce n’est pas le juriste doctrinaire qui parlait comme il le soutient mais plutôt, ajoute-t-il, c’est la plume du Président, Constituant, Initiateur et Rédacteur. Avec un peu d’humour, le président du parti «Awalé » dit espérer qu’Ismaïla Madior Fall n’ira pas demander au juge constitutionnel de lui interpréter ses propres mots, phrases et virgules. Un peu de pitié pour le Droit constitutionnel ! S’est-il exclamé.
Moussa Tine exprime sa peur sur le troisième mandat
Le président de l’Alliance démocratique/Pencoo a également réagi aux propos du ministre de la Justice sur le troisième mandat. Moussa Tine dit exprimer encore une peur justifiée. Car, dit-il, le troisième mandat tue et n’est pas du cinéma. On a eu assez de morts sous ce régime, a alerté le président de l’Alliance démocratique qui dit : «Doyna nak !» (ndlr : ça suffit).
Le bilan passe à sept décès à l’usine Star
Le nombre de personnes décédées dans l’explosion d’une chaudière de la Société de transformation agro-alimentaire raffinée (STAR) est passé à sept après le rappel à Dieu à l’hôpital Principal de Dakar d’une des victimes, a appris l’APS de sources concordantes, dimanche. La victime ayant succombé à ses blessures à Dakar est le sixième décès enregistré parmi les neuf personnes blessées qui avaient été admises mardi aux urgences après l’explosion. Une personne avait été déclarée morte sur le coup. Construite à Nébé, un village de la commune de Tokki-Gare, dans la région de Diourbel, l’usine STAR, spécialisée dans le raffinage d’huile d’arachide, a démarré ses activités en juin 2021.
Les cultures cotonnières attaquées par les insectes
Le ministre de l’Agriculture de l’Équipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire a réservé sa première visite aux régions de Tambacounda et de Kolda. Accueilli hier par l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Aly Ngouille Ndiaye a visité le site de Wadjatoulaye, dans la commune de Linkéring. Avant de faire cap sur Mandat Douane où il a été reçu par le gouverneur de Kolda et le préfet de Vélingara. Le ministre de l’Agriculture veut constater de visu les attaques des champs de coton par des insectes qui risquent d’anéantir les espoirs des paysans. La situation reste préoccupante dans les régions de Kolda, Tambacounda, Kaffrine et Kédougou. Le ministre de l’Agriculture est attendu aujourd’hui à Kondokho dans le département de Saraya. Il vole au secours de plus de 25 000 familles. Il a rassuré les paysans que des mesures sont prises pour minimiser les pertes de production.
Bilan de la police durant le Gamou
La police nationale a tiré le bilan de la couverture de l’édition 2022 du Maouloud dans plusieurs foyers religieux du pays, notamment à Tivaouane, Kaolack, Louga, Thiès, Touba, etc. La mobilisation de 3 500 policiers, des moyens logistiques et un soutien technique performants, composés de drones et de caméras de surveillance, ont permis l’interpellation entre Tivaouane et Kaolack, de 294 personnes pour plusieurs faits infractionnels. Selon un communiqué de la police, 136 individus ont été interpellés pour vérification d’identité ; 27 pour détention, usage, offre et cession de chanvre indien ; 33 pour ivresse publique manifeste ; 32 pour vol ; 15 pour recel ; 01 pour rixe sur la voie publique ; 38 pour nécessité d’enquête ; 03 pour association de malfaiteurs ; 02 pour usurpation de fonction ; 01 pour filouterie de transport, 03 pour destruction de biens appartenant à autrui, 01 pour homicide involontaire par accident de la circulation et 02 pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Au terme des auditions, les limiers ont déféré au parquet 72 individus.
Bilan de la police durant le Gamou (bis)
Restons avec les limiers qui sont satisfaits du bilan. A cet effet, dans le cadre de la lutte contre la drogue, 300 grammes de chanvre indien ont été saisis. Au plan de la sécurité routière, 61 pièces ont été saisies ; 41 véhicules mis en fourrière et 10 motos immobilisées. En outre, ajoute la même source, 33 accidents de la circulation routière ont été constatés dont 17 avec blessures corporelles ; 15 avec dégâts matériels et 01 mortel. Pour permettre un retour sécurisé des pèlerins, la police a prévu un désengagement de manière progressive de son dispositif.
Diéyène (Pire) : comment l’Imam Mor Mbaye a planifié, supervisé et pris part à l’assassinat du muezzin Bassirou Mbaye
https://actusen.sn Dans le cadre de l’enquête sur la mort de Bassirou Mbaye, qui était le muezzin de la mosquée de Diéyène à Pire, c’est l’Imam Mor Mbaye qui est mouillé jusqu’au cou. Ce dernier, d’après ‘’Libération’’ dans sa parution de ce lundi, a planifié, supervisé et pris part à l’assassinat de Bassirou Mbaye.
Selon le journal, il a lâchement annulé la première attaque quand il s’est rendu compte que Bassirou Mbaye était sur le chantier avec d’autres ouvriers. A la tête des assaillants, ajoutent nos confrères, il est revenu à la charge le lendemain après avoir constaté que Bassirou Mbaye était sur le chantier avec seulement un de ses fils.
Un témoin, repris par le journal, raconte que l’imam en personne lui a administré un coup de machette et de couteau alors qu’il tentait de secourir Bassirou Mbaye. «Quand Bassirou Mbaye a traîné jusqu’à mon domicile avant de s’écrouler, ce n’était plus lui que je voyais mais un robinet à partir duquel coulait du sang», raconte El Hadji Ndiaye dans les colonnes de ‘’Libération’’.