SOPHIE GLADIMA : IL N’A JAMAIS ÉTÉ QUESTION D’AUGMENTER LE PRIX DU CARBURANT »
Joal (Mbour), 7 oct (APS) – La ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, assure qu’il « n’a jamais été question » pour le gouvernement d’augmenter le prix du carburant, insistant sur les efforts des pouvoirs publics pour « réduire la vie chère à tous les niveaux ».
« Je veux attirer l’attention des populations : il n’a jamais été question d’augmenter le prix du carburant, c’est le gasoil qui est utilisé en majorité dans ce pays et son prix n’a pas bougé », a-t-elle dit jeudi au cours d’une cérémonie de remise de kits scolaires aux élèves de la commune de Joal-Fadiouth.
La ministre du Pétrole et des Energies a invité les commerçants à arrêter « d’augmenter les prix des produits de consommation sous prétexte que le prix du carburant est en hausse.
Elle a de même demandé aux populations à « dénoncer » les chauffeurs de transport en commun, en particulier les conducteurs de « taxis clandos » qui ont tendance à sectionner les trajets pour faire payer davantage leurs passagers.
« On n’a jamais augmenté le prix du gasoil, on avait augmenté le super mais [atteindre…] le prix normal qui est de 1125 FCFA et jusqu’à présent, on le vend à 890 FCFA, donc il y a un gap déjà, et cela c’est l’Etat du Sénégal qui le supporte », a soutenu Sophie Gladima.
Selon Mme Gladima, les commerçants doivent plutôt accompagner « les efforts de l’Etat pour soulager les populations qui sont déjà affectées par le coût élevé de la vie », à cause notamment de la guerre en Ukraine.
« Quand l’Etat fait des efforts, il faut que les commerçants également acceptent de faire ces efforts avec nous et non d’augmenter » les prix, a-t-elle indiqué.
La ministre des Pétroles a redit la volonté du président de la République de consacrer cette année à trouver des solutions aux difficultés vécues par les domaines dans le domaine social, ce qui « signifie réduire la vie chère à tous les niveaux ».
Elle signale que des commissions sont en train d’être mises en place pour élaborer une « feuille de route » afin de « compléter la vision de son chef de l’Etat » dans ce domaine.FD/BK
LE FMI ÉVOQUE DES PERSPECTIVES DE CROISSANCE DE 10 % À MOYEN TERME POUR LE SÉNÉGAL
Dakar, 6 oct (APS) – Les perspectives de croissance à moyen terme du Sénégal se situent autour de 10 % en moyenne sur la période 2023-2024 à la faveur des activités de production de pétrole et de gaz, tandis que l’inflation devrait progressivement retomber à 2 %, a indiqué une mission du FMI ayant séjourné dans le pays entre le 29 septembre et le 6 octobre.
‘’À moyen terme, les perspectives de croissance semblent être plus favorables et se situent autour de 10 % en moyenne sur la période 2023-2024, grâce aux activités de production de pétrole et de gaz, et l’inflation devrait progressivement retomber à 2 %’’, a notamment déclaré Edward Gemayel, le chef de cette mission.
L’équipe du Fonds monétaire international était dans le pays pour faire le point sur l’évolution récente de l’économie et les progrès dans les réformes soutenues par l’Instrument de coordination des politiques économiques, l’Accord de confirmation et la Facilité de crédit de confirmation, a-t-il expliqué dans une déclaration.
Dans le document dont l’APS a eu connaissance, le chef de la délégation du FMI souligne que les effets de la guerre en Ukraine et la flambée des matières premières pesaient sur l’économie sénégalaise.
‘’L’activité dans les secteurs secondaire et des services a ralenti au cours du premier semestre de cette année, ce qui a conduit à une légère révision à la baisse de la projection de croissance à 4,7 %, alors que l’inflation avait atteint un niveau record sur plusieurs décennies de 11, 2 % en août, sous ’’, a-t-il fait savoir sous l’effet de la hausse des prix des denrées alimentaires (17,3 %), impactant négativement sur le niveau de vie des ménages.
Selon les prévisions de la mission du FMI, l’inflation moyenne en 2022 devrait atteindre 7,5 %.
Edward Gemayel a dans le même temps relevé que les recettes budgétaires recouvrées à fin septembre avaient été plus importantes que prévu, bien que la forte hausse des subventions à l’énergie avait conduit le gouvernement à décaler certains projets afin de contenir le déficit budgétaire au niveau visé de 6,2 % du PIB.
La mission du FMI encourage ainsi les autorités sénégalaises ‘’à renforcer le recouvrement des recettes, à éliminer les exonérations fiscales onéreuses, à rationaliser les dépenses non prioritaires’’.
‘’Bien que le projet de budget pour 2023 prévoie une réduction du déficit budgétaire, les efforts d’assainissement sont insuffisants compte tenu des contraintes fortes de financement et de la vulnérabilité croissante de la dette publique’’, a signalé Edward Gemayel.
Il a évoqué l’importance de se projeter sur des objectifs plus élevés en matière de mobilisation des recettes et des engagements forts pour supprimer progressivement les subventions à l’énergie sont nécessaires.
‘’Les autorités sont encouragées à renforcer le recouvrement des recettes, à éliminer les exonérations fiscales onéreuses, à rationaliser les dépenses non prioritaires et à prendre les mesures nécessaires pour réduire les subventions à l’énergie tout en protégeant les plus vulnérables par des mesures ciblées’’, a préconisé la mission du FMI
Dans sa déclaration, le responsable du FMI note que ‘’le renforcement de la résilience de l’économie sénégalaise face aux multiples chocs et la constitution de marges de manœuvre pour faire face aux chocs futurs dépendent de l’avancement des réformes structurelles clés’’Il s’agit, selon lui, de ‘’rationaliser les dérogations au code des
marchés publics pour le secteur de l’énergie et finaliser la révision de son cadre juridique pour limiter strictement les dérogations aux appels d’offres ouverts et concurrentiels, accélérer la mise en œuvre de la stratégie de recettes à moyen terme (SRMT), et préparer et exécuter la feuille de route pour la maîtrise et le meilleur ciblage des subventions à l’énergie’’.
Le FMI, par la voix du chef de sa mission dépêchée au Sénégal, a réaffirmé son soutien aux efforts du gouvernement sénégalais pour mettre en œuvre son programme de réforme économiqueIl a insisté sur le fait que les discussions en vue de la revue finale du programme soutenu par l’Instrument de coordination des
politiques économiques, l’Accord de confirmation et la Facilité de crédit de confirmation étaient prévues en novembre.
Au cours de la visite, l’équipe du FMI a rencontré le Premier ministre Amadou Ba, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et le directeur national de la BCEAO, Ahmadou Al Aminou Lo et de hauts fonctionnaires de l’administration sénégalaise.
Après le Forum civil,c’est au tour du Fmi de dire ses vérités sur la passation des marchés !
https://www.igfm.sn Mercredi dernier, le coordonnateur du Forum civil avait alerté de nouveau sur la « déstruction » du système de passation des marchés publics. Birahim Seck avait surtout dénoncé le décret sortant les sociétés nationales liées au pétrole, au gaz et à l’énergie, du champ du code des marchés publics. À présent, c’est au tour du Fonds monétaire international (Fmi) d’emboucher la même trompette.
Dans le communiqué de presse qui a sanctionné sa dernière revue, le Fonds monétaire international (Fmi) a souligné que le renforcement de la résilience de l’économie sénégalaise, face aux multiples chocs et la constitution de marges de manœuvre pour faire face aux chocs futurs, dépendent de l’avancement des réformes structurelles clés.
Et parmi ces réformes, l’institution de Bretton Woods a mis le curseur sur un point qui fait débat : le système de passation des marchés publics. En effet, elle a souligné que l’Etat doit « rationaliser les dérogations au code des marchés publics pour le secteur de l’énergie et finaliser la révision de son cadre juridique pour limiter strictement les dérogations aux appels d’offres ouverts et concurrentiels. »
En effet, les sociétés nationales se mouvant dans le secteur pétrolier et gazier (Senelec, Petrosen Holding et ses filiales, Petrosen Exploration & Production et Petrosen Trading & Services SA, la Société Africaine de Raffinage, le Réseau gazier du Sénégal et même l’Institut national du Pétrole et du Gaz) ont toutes été extirpée du champ des marchés publics le 12 aout dernier.
Ces entreprises, selon le ministre, ont un besoin constant en équipement et services pointus à bref délais et évoluent dans un environnement fortement concurrentiel. D’où, de son avis, «la nécessité de leur assurer l’efficacité, la réactivité et la célérité exigent l’aménagement de règles de passation des
Mercredi dernier, Birahim Seck s’en était offusqué : « Le 12 aout passé, le gouvernement n’a-t-il pas extirpé du champ du Cmp tous les achats liés au secteur extractif. Autrement dit, les achats effectués dans les secteurs du pétrole, du gaz et de l’énergie sont extirpés du champ des marchés publics», avait fustigé le coordonnateur du Forum civil. Pour lui, par ce décret, « on a créé un boulevard de commandes directes au profit du gouvernement et au détriment de la transparence. »
LE SÉNÉGAL ÉVALUE À 509 MILLIARDS DE FRANCS SON PROJET DE HUB MINIER RÉGIONAL
Dakar, 6 oct (APS) – Les participants au Lab de structuration du projet devant faire du Sénégal un hub minier régional ont évalué à quelque 509 milliards de francs le financement nécessaire à la réalisation de cette initiative phare du Plan Sénégal émergent (PSE), a appris l’APS lors de la clôture officielle de la rencontre de cinq semaines
L’annonce a émané du ministre sénégalais de l’Industrie et des Petites et moyennes industries, Moustapha Diop, au moment de clôturer officiellement ce conclave de structuration de ce projet destiné à faire du Sénégal un centre de référence des services miniers en Afrique de l’Ouest.
« Le Sénégal vise la pleine exploitation de ses ressources minières et va ainsi se doter d’infrastructures et d’un cadre réglementaire propre à faire du pays, le hub de référence des services miniers en Afrique de l’Ouest’’, a-t-il déclaré à la cérémonie de clôture.
Diop a insisté sur le fait que des infrastructures multidimensionnelles allaient être érigées dans les régions de Kédougou (Sud-Est), Tambacounda (Est), Dakar et Thiès (Ouest), en plus d’un écosystème attrayant et d’infrastructures virtuelles.
Il a fait savoir que 16 projets (11 du secteur privé et 4 du public) avaient été accompagnés lors de ce Lab de structuration pour un investissement attendu de 120 milliards de francs Cfa avec une possibilité de création de 400 emplois directs et 1.200 indirects dès 2025, et respectivement 600 à 3000 emplois à l’horizon 2035
Le ministre de l’Industrie et des Petites et moyennes industries a signalé que dans le financement global, 379 milliards de francs allaient servir à la réalisation d’infrastructures, 120 milliards pour d’autres projets, et 10 milliards réservés au financement des réformes de gouvernance.
Il a rappelé que les réformes prioritaires concernent le contenu local dans le secteur minier, la formation aux métiers des mines et un paquet de mesures incitatives visant à mettre en place un écosystème attractif pour développer l’offre de services aux entreprises minières à partir du Sénégal.
Moustapha Diop a ainsi vanté la pertinence des projets du ‘’hub minier régional’’, piloté par le Bureau opérationnel du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE).
‘’Les infrastructures prévues pour la phase 1 du +hub minier régional+ sont essentielles et permettront de booster l’économie locale autour des sites à Kédougou, Tambacounda et Thiès’’, a-t-il fait valoir.
Il a souligné l’impératif pour le secteur privé de s’engager pleinement dans la réalisation de ce projet en couvrant 87 % des financements, équivalant à 330 milliards de francs.
Le ministre sénégalais de l’Industrie a également demandé à la cellule d’exécution du projet de réhabilitation des aéroports de Kédougou et Tambacounda à compléter la liste des projets publics prévus dans les zones cibles et qui viendront s’ajouter aux infrastructures déjà recensées lors du Lab de structuration.
Il a indiqué que le foncier nécessaire au Hub de Kédougou était de l’ordre de 84,6 hectares, celui de Tambacounda à 69,5 hectares et le site de Dakar-Thiès à 55 hectares, soit un total de 209,1 hectares.
Cela peut facilement être disponible grâce à l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (APROSI), a assuré Moustapha Diop non sans engager les parties prenantes du projet à s’approprier les résultats du Lab de structuration de projet de Hub minier régional.SBS/AKS/ASB
Exploitation du Brt : Un bail de 15 ans pour Meridiam,le concessionnaire majoritaire
https://www.sudquotidien.sn «Dans le cadre du projet de Bus Rapid Transit (Brt) de Dakar, un contrat de Délégation de service public (Dsp) a été signé, le 21 mars 2022, entre l’Etat du Sénégal représenté par le Cetud et le Concessionnaire, Dakar Mobilité Sa détenue par Meridiam (70%) et le Fonds souverains d’investissements stratégiques (Fonsis) 30%», informe un communiqué parvenu à la Rédaction de
Sud Quotidien hier, jeudi 6 octobre.
Selon le document, «ce contrat de concession de 15 ans comprend l’exploitation et la maintenance du Brt ainsi que l’acquisition des matériels roulants et équipements associés, par le concessionnaire». Aussi, Meridiam, qui est une filiale française, prévoit de lever un investissement initial de 88 milliards de FCFA et de 128 milliards de FCFA au total, à l’issue des 15 ans.
Ce contrat de concession a été signé dans les locaux de Meridiam, à Paris. Dans ce même lieu, en présence du directeur des Opérations Afrique Meridiam, Mathieu Peller,
«le directeur de cabinet du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Demba Sow, a présidé la cérémonie de signature du contrat d’acquisition de 121 bus 100% électriques, et de bornes de charge associées, entre Dakar Mobilité, concessionnaire du Brt, et Crrc, une société chinoise», indique en outre la source. C’était le mercredi, 28 septembre 2022.
Le projet du Brt, c’est d’abord une flotte initiale de 121 bus 100% électriques (batteries de 563,8kwh par bus) qui circuleront tous les jours sur 18,3 kms de voies réservées et aménagées pour le Brt. A la fin de la période de montée en charge, plus de 300 000 personnes sont attendues chaque jour sur ce nouveau mode de transport propre qui desservira 14 communes, 23 stations et 3 pôles d’échanges.Fatou NDIAYE
LA DEUXIÈME PHASE DU TER SERA LIVRÉE LE 27 DÉCEMBRE 2023 (MOUNTAGA SY)
Dakar, 6 oct (APS) – Les travaux de la deuxième phase des travaux du Train express régional (TER) reliant la ville de Diamniadio à l’Aéroport internationale Blaise Diagne de Dakar (AIBD) sur un linéaire de 19km, seront livrés le 27 décembre 2023, a annoncé, jeudi, le DG sortant de l’Agence nationale de la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX), Mountaga Sy.
’’Le président Macky Sall a lancé les travaux le 5 mars 2022 et ce projet sera livré à date. Le président rendra le tronçon Diamniadio AIBD aux Sénégalais, le 27 décembre 2023’’, a-t-il déclaré à l’occasion de la cérémonie de passation avec son successeur, Abdoulaye Baldé.
’’Aujourd’hui, sur 19km de linéaire, 14km sont libérés’’, a fait savoir M. Sy, précisant que sur ’’quatorze ouvrages hydrauliques et ouvrages d’art, huit sont réalisés au niveau des tabliers’’ tandis que sur le terminal AIBD, les ouvriers sont ’’en train de couler les derniers pilons’’.
A ce propos, il a remercié le chef de l’Etat qui a confié à l’Apix le projet du TER, ‘’le projet le plus important du Sénégal indépendant et qui est la meilleure réponse à la problématique de la mobilité urbaine.’’
Ce projet a été réalisé grâce à un appel d’offres international auquel ont répondu soixante-cinq entreprises, 19 nationalités, cinq lots et les grands ténors du ferroviaire mondial, a dit Mountaga Sy, nommé récemment Directeur général du Port de Dakar.
Et depuis sa mise en circulation, a-t-il indiqué, ‘’nous sommes aujourd‘hui à 11 millions de passagers avec un trafic de fréquentation en moyenne de quatre-vingt-cinq mille passagers par jour’’.
’’Nous avons atteint le pic de quatre-vingt-quinze mille passagers le 5 août 2022, le jour où Dakar était bondé d’eau et que les Sénégalais avaient abandonné les véhicules, et c’est le TER qui les a tous ramené à la maison dans des conditions confortables et de sécurité’’, a-t-souligné.
Revenant sommairement sur le bilan de ces neuf ans qu’il a passées à la tête de l’agence, Mountaga SY a soutenu que l’APIX a été durant toute cette période, à la fois, ’’le bras opérationnel du président dans la réalisation et la mise en œuvre des grands projets » ainsi que ’’la mamelle de l’Etat et du gouvernement pour l’impulsion et l’attractivité de notre pays (…)’’.
’’A l’épreuve des faits, le bilan du président Macky Sall est élogieux et je suis convaincu que le nouveau DG Abdoulaye Baldé est le meilleur profil qu’on pouvait avoir pour la continuité de ce qu’on a déjà fait’’, a-t-il déclaré, s’adressant à l’assistance.
Son successeur, Abdoulaye Baldé, a promis qu’il sera ’’un manager à disposition du personnel pour impulser davantage l’APIX, au-delà même des investissements’’ en accompagnant ’’les ministères sectoriels’’.
’’Nous allons nous inscrire dans cette dynamique et dès demain, nous commencerons les travaux’’, a-t-il déclaré à l’endroit des travailleurs.MK/OID/ASB
Trésorerie du Port Autonome de Dakar : Aboubacar Sadikh Bèye annonce plus de 17 milliards dans les caisses.
https://www.dakaractu.com/ « En septembre 2017, nous sommes venus avec une trésorerie négative de 7 milliards, mais aujourd’hui, je peux vous dire que nous avons une trésorerie positive de plus de 17 milliards ». C’est ainsi que le désormais ancien directeur général du Port Autonome de Dakar a démarré son discours à l’occasion de la cérémonie de passation de service à la direction générale du port.
Cette augmentation en cinq ans à la tête de la direction, selon Aboubacar Sadikh Bèye a permis à la société nationale, de jouer sur l’une de ses premières missions qu’il s’était assignées en 2017, le redressement du port. Malgré les nombreuses participations du port notamment dans le trésor public et avec un cumul de près de 15 milliards de dividende, l’ancien directeur du port s’en réjouit pour avoir quitté cette situation négative il y’a cinq ans, se stabiliser et avoir progressé durant les 5 ans.
BRT : Signature d’un contrat d’acquisition de 121 bus électriques.
https://www.dakaractu.com Dans le cadre du projet de Bus Rapid Transit (BRT), le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) a signé ce jeudi 06 octobre 2022 le contrat d’acquisition de 121 bus 100% électronique avec CRRC. En effet, pour une solution durable sur notre environnement, les bus fonctionneront grâce à des batteries électriques qui permettront d’améliorer massivement la qualité de l’air et la circulation urbaine à Dakar.
Contribution à la mobilisation fiscale : La Dgid note une faible participation de la population sénégalaise
https://www.lejecos.com Lors de la journée d’études et de réflexion scientifique, la Direction générale des impôts et des domaines (Dgid) a relevé la faible participation des Sénégalais dans la mobilisation des ressources fiscales. Dans une note conceptuelle, la Direction générale des impôts et domaines (Dgid) révèle que sur une population de 407882 unités économiques recensées par l’Ansd en 2016, environ 85000 sont dans le fichier des contribuables dont seulement 25000 sont réellement effectifs.
«Si l’on considère une population active de plus de 6 000 000 de contribuables d’individus, moins de 10% apportent une contribution, c’est –à-dire « les 25.000 dossiers actifs figurants dans le fichier de la Dgid, les 300 000 salariées du secteur privés et les 145 000 du secteur public », renseigne la Dgid. En outre, estime la Dgid , sur « plus de 1,6 million de logements recensés …le nombre de cotes soumis à la contribution foncière n’atteint pas 70 000 » de sorte que l’impôt foncier ne représente que 0,3% du Pib.
En effet, ajoute la même source, en l’absence de collecte suffisante de ressources, l’accès aux services sociaux de base devient précaire. Selon les estimations de la loi de finances 2018, le Sénégal a besoin de 42520 salles de classes supplémentaires au primaire s’il veut s’assurer la scolarisation universelle à l’horizon 2023.
Pour pouvoir couvrir ces différentes charges, explique-t-on, l’Etat du Sénégal a mis en place un ensemble de politiques économiques et sociales à travers le Plan Sénégal Emergent dans lequel le coût financier de la deuxième phase s’élève à 10 098 milliards de FCFA dont les 4248 milliards attendus des ressources internes.
«L’option de mobilisation des ressources est aujourd’hui irréversible avec l’adoption de la Stratégie de recettes à moyen terme (Srmt) couvrant la période 2020-2025 à travers la loi de finances pour l’année 2020 dont l’axe stratégique numéro 1 est consacré au consentement à l’impôt et à l’élargissement des bases d’imposition », lit-on dans le document.
A la suite de la Srmt, la Dgid informe avoir adopté le plan opérationnel de mise en œuvre de ladite stratégie dénommée « Plan Yaatal » qui ambitionne d’élargir l’assiette fiscale tout en améliorant la qualité de la gestion du foncier dans une approche d’intégration des processus. «Entre autres, ce programme s’inscrit dans la dynamique « de rendre les dispositifs de taxation et de gestion foncière simple, efficaces et incitatives », explique la Dgid.
Pour Bassirou Samba Niasse qui s’exprimait à l’ouverture de la journée d’étude : « Le programme Yaatal a une ambition beaucoup plus importante qu’un simple élargissement de l’assiette. C’est un état d’esprit qui doit changer et aussi une activité économique qui doit se développer un peu plus. »
Adou FAYE
Mobilisation des ressources fiscales : Bassirou Samba Niasse explique l’importance du «programme Yaatal»
https://www.lejecos.com Le directeur général des impôts et des domaines (Dgid), Bassirou Samba Niasse a pris part hier à la journée scientifique sous le thème intitulé « Regards croisés sur la mobilisation des ressources fiscales à travers le Programme Yaatal » organisé par International Budget Partnership et le Cerif . A cette occasion, il a expliqué les raisons qui ont conduit à la mise en place de programme.
« Le Programme Yaatal Pourquoi ? Je suis à la Dgid depuis 3 ans et 3 mois mais en faisant le Pse, la vision du Chef de l’Etat est de fixer un cap en disant qu’en 2035, il nous faut de l’émergence. Il nous faut de l’émergence et cela passe par différentes étapes. Le Plan d’actions prioritaires (Pap) 1 a été surtout consacré au rattrapage infrastructurelle. La croissance économique n’est qu’un gain de temps qu’on a utilisé pour créer de la valeur et pour gagner du temps on ne peut pas ne pas créer de la connectivité. Donc la connectivité passe par les infrastructures physiques : les routes, les autoroutes, les rails mais aussi par la connexion la 4G etc… pour permettre d’échanger. Mais tout ça permet de gagner du temps », a confié M. Niasse.
En gagnant du temps, explique-t-il, si l’on utilise le temps pour créer de la valeur, on a une croissance économique qui se développe et c’est cette croissance qui détermine la trajectoire pour atteindre l’émergence. «Je crois que c’est ça la vision du Chef de l’Etat, c’est ça la vision du PSE. Et c’est ça qui est décliné dans le Pap1 , dans le Pap2 qui vise à dire qu’on continue le rattrapage infrastructurelle mais on amène aussi le secteur privé à travailler. Mais tout ça coûte de l’argent et il ya pas quatre sources : c’est la mobilisation des ressources intérieures et la dette », a fait savoir le patron de la Dgid. Il a rappelé que la mobilisation des ressources intérieures est constituée par deux mamelles principalement : l’administration fiscale et l’administration des Douanes.
Bassirou Samba Niasse soutient qu’on va vers une transition fiscale effectivement si on émerge et cela veut dire qu’on crée plus de valeur dans notre pays. «Et si on crée plus valeur, on importe moins. Par conséquent, on doit collecter plus de ressources à l’intérieur qu’au niveau de la porte. La transition fiscale également découle du fait qu’il ya des économies qui sont entrain de se regrouper. Tout le monde a entendu parler de la Zlecaf, on est dans la zone Uemoa et il n’ya pas de droits de douanes pour les échanges intra-communautaires. Nous sommes membre de la Cedeao, nous avons des partenariats avec l’Union européenne ainsi de suite, cela signifie que les droits tirés au niveau de la porte, du cordon douanier vont aller décrescendo pendant que les taxes collectées à l’intérieur vont aller crescendo. C’est cela la transition fiscale et si on est dans ce cas de figure qu’est qu’il y a lieu de faire ? », a indiqué M. Niasse.
«Donc la mobilisation des ressources intérieures constitue aujourd’hui le défi le plus important que nous devons relever. En arrivant en 2019 à la Dgid, j’ai raisonner comme un commerçant. C’est quoi mon fonds de commerce, quelle est ma clientèle ? Qui paie l’impôt au Sénégal ? Et j’avais trouvé que le nombre de contribuables qu’on gérait tourner autour de 85000. Que 1300 agents des impôts et des domaines géraient 85000 contribuables dont 25000 qui étaient de véritables cotisant et dont 6000 contribués pour 80% », a relevé le directeur général.
Donc un système à son avis, assez fragile, où c’est porté par une minorité alors que tout le reste de la population profitait des infrastructures, des financements publics sans pour autant participer à la cotisation. Et de ces 85000, poursuit-il, si on rajoute les salariées du secteur privé et du secteur public qui paient l’impôt par le biais du retenu à la source, on tournait autour de 500 à 600 mille, à peu près 8% de la population active du Sénégal qui avoisine six millions de personnes sur 17 millions de Sénégalais.
«C’est la raison pour laquelle, nous avons développé le concept de « Natt » en disant que tout le monde fait du « Teggi » parceque si on prend l’autoroute à péage, si on bénéficie de l’éclairage public, si on va dans les hôpitaux, on va dans écoles publiques, alors on est entrain de faire du « teggi » mais c’est 8% de la population qui « Natt » réellement », a explicité Bassirou Samba Niasse.
Donc on se trouve selon lui, avec des difficultés et avec une inéquité extraordinaire qui nécessite une correction.
«Et nous avons mis en place le programme Yaatal inspiré par la Stratégie de recettes à moyen terme(Srmt) qui découle de la vision du ministre de l’économie et des finances et ça coïncidait avec la mise en œuvre des programmes budgétaires , gestion axé sur les résultats et notre programme budgétaire nous l’avons intitulé pédagogiquement programme Yaatal pour que cela rentre. Yaatal n’est pas pris au hasard. Yaatal en wolof signifie élargissement, accueil, signifie générosité et ouverture également. Mais c’est cela qu’il s’agit pour attirer tout le monde », a expliqué le directeur général.
Adou FAYE
UMOA : Le CREPMF adopte la dénomination AMF
https://www.sikafinance.com Le CREPMF, le gendarme du marché financier de la zone UEMOA, a adopté depuis ce 1er octobre sa nouvelle dénomination : AMF-UMOA, pour Autorité des Marchés Financiers de l’UMOA.
Décidé depuis juillet 2019 par les chefs d’Etat et de gouvernement de la région, ce changement a obtenu l’aval des différents Etats et a été finalement acté officiellement lors de la dernière réunion du conseil des ministres de l’union fin septembre.
» Ce changement vise à renforcer la visibilité de l’organe encore peu connu des populations et sied mieux aux activités de l’institution en évitant tout amalgame avec diverses structures nationales « , avait expliqué Badanam PATOKI qui préside l’institution lors de la célébration de ses 25 ans en juillet 2021.
OUVERTURE À RABAT DE LA 6ÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA FAAPA
Dakar, 6 oct (APS) – Les travaux de la sixième Assemblée générale (AG) de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) se sont ouverts jeudi à Rabat, avec la participation de plusieurs responsables d’agences africaines et d’experts et spécialistes en médias et communication.
Selon la MAP, l’agence de presse officielle marocaine, cette AG de deux jours sera marquée par la présentation du Rapport d’activités de la FAAPA, du Plan d’action 2022-2023, du Rapport sur la 8ème Réunion du conseil exécutif tenue à Dakar (Sénégal) et du Rapport et des statistiques sur le site web de la Fédération.
En plus de propositions à faire sur les séminaires de formation, cette réunion sera aussi l’occasion pour les participants d’examiner le Rapport financier et le Règlement du Grand Prix FAAPA.
L’Amendement des Statuts de la Fédération, ainsi que l’élection de membres de son conseil exécutif sont aussi au menu de cette assemblée générale au cours de laquelle il sera procédé à la remise du Grand Prix de la FAAPA 2020-2021 pour le meilleur article, le meilleur reportage vidéo et la meilleure photo.
De même, il est prévu la signature de plusieurs conventions de partenariat et de coopération, sans compter l’organisation d’un séminaire sur le thème « Post-Covid : Défis et opportunités pour les agences de presse africaines ».
La FAAPA a été créée en 2014, en marge du premier Forum des Agences de presse de l’Afrique atlantique et de l’Ouest, à Casablanca (Maroc).
Elle est présentée comme « un jalon essentiel pour la modernisation de l’information et une plateforme professionnelle permettant aux pays africains de partager leurs expériences et leur savoir-faire dans le domaine des agences de presse ».BK/MD
Lompoul/6ème Édition du Festival du Sahel : Enjeux économiques,Tourisme et Exploitation du Zircon,la population de Guéoul expose ses craintes
https://www.dakaractu.com Initié depuis 2009, le Festival du Sahel est une grande manifestation des cultures du Sahel, qui se tient dans le nord-ouest du pays, à Lompoul, dans la commune de Guéoul. Cet événement culturel suite aux perturbations notées depuis 2015, d’abord avec le virus Ebola, la crise du Mali, la pandémie de la Covid-19, etc… est de retour cette année pour sa 6ème édition qui déroulera du 4 au 6 Novembre prochain.
Organisé par la société ARTECOM, en collaboration avec la population de la commune de Guéoul, le Festival du Sahel promet un week-end de musique et de rythme, mais aussi marqué par une offre culturelle plus large, avec des projections de films, des workshops, des ateliers entre autres.
Un moment de rencontres et d’échanges entre les peuples du Sahel et leurs cultures, avec la participation d’artistes venus de toutes les contrées d’Afrique pour représenter leur tradition musicale tout en veillant à préserver un esprit d’authenticité et la mise en valeur de la coutume des siens.
Ce festival tenu à Lompoul est aussi une grande opportunité pour les populations riveraines qui profitent de cet événement pour booster leur économie locale. En effet, à travers les foires qui seront installés sur le lieu, ce sera une occasion pour les commerçants de pouvoir augmenter leur chiffre d’affaires. C’est aussi l’occasion de faire connaître la destination de Lompoul.
Cependant, cette réouverture du festival du Sahel n’a pas empêché la population de Guéoul de manifester sa crainte concernant la délocalisation de ce festival pour des raisons liées à l’exploitation de zircon qui s’étale sur une durée de 5 ans. Et ce malgré les propos des organisateurs qui ont tenté de les rassurer au cours de leur point de presse annonçant l’événement.Reportage…
Thiès : «Si le Président, Macky Sall ne prend pas les dispositions requises pour soutenir La Poste, cette boîte risque de faire faillite sous son magistère» (Modou Fall)
https://www.dakaractu.com La situation que vit La Poste semble se détériorer de jour en jour et devient de plus en plus inquiétante. Au mois d’août, renseigne Modou Fall, responsable de l’Alliance pour la République (APR) et agent de La Poste, les éléments de ladite structure n’ont reçu que la moitié de leur salaire. Pis, informe-t-il, en cette veille de la rentrée des classes, les postiers n’ont toujours pas perçu leurs salaires, faute de liquidités à La Poste.
« La Poste est en cessation de paiement salariale. Nous sommes pères et mères de famille qui devons payer nos factures d’électricité et d’eau. Nos enfants doivent se rendre à l’école. La majeure partie doivent inscrire leurs enfants. Devant la situation compliquée de La Poste, l’avance scolaire qui était distribuée aux agents n’est toujours pas disponible », a fait remarquer Modou Fall.
Qui lance un appel au Président, Macky Sall : » Presque tous les postiers du Sénégal et les clients sont dans l’expectative ». Selon Modou Fall, « si le Président, Macky Sall ne prend pas les dispositions requises pour soutenir cette boîte, elle risque de faire faillite sous son magistère ».
L’ENGAGEMENT DU SÉNÉGAL À ASSURER SA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE RÉAFFIRMÉ
Diamniadio, 6 oct (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a réaffirmé jeudi, l’engagement du chef de l’Etat à mettre les moyens dans le secteur agricole pour assurer la souveraineté alimentaire du pays.
« Les moyens seront mis dans certains programmes qui seront réajustés pour aboutir à une meilleure production et de meilleurs rendements pour assurer la souveraineté alimentaire telle que demandée par le chef de l’Etat », a-t-il dit.
Le nouveau ministre rencontrait les acteurs de la filière horticole à l’auditorium de la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio, après celle tenue avec ceux de la filière arachide il y a trois jours.
« Au terme des échanges, nous avons déjà pu identifier des opérations à faire pour soutenir les producteurs et leur permettre d’augmenter leurs rendements’’, a-t-il relevé.
Les acteurs de la filière horticole, notamment ceux des Niayes qui produisent près de 60 % des fruits et légumes, ont soulevé le problème du foncier avec l’urbanisation galopante qui prend de plus en plus le pas sur les périmètres cultivables, l’exploitation du zircon dans la zone, l’accès à l’eau mais également le manque de dispositif de conservation et de transformation.
Concernant toutes ces « préoccupations’’, le ministre s’est engagé à poursuivre la concertation avec tous les acteurs impliqués au-delà de son ministère pour que les producteurs puissent tirer les meilleurs rendements des différentes spéculations exploitées dans les Niayes et autres zones maraîchères.
Des avancées importantes dans le secteur ont été notées concernant des spéculations sur lesquelles le Sénégal est autosuffisant, même si pour d’autres spéculations, la conservation et la transformation posent encore problème comme la pomme de terre.
De l’oignon à la patate, en passant par la carotte, la pomme de terre, le chou ou autre culture maraîchère, les porte-paroles des organisation faitières ont exposé devant le ministre leurs préoccupations.ADL/ASB/OID/AKS
LE TRIBUNAL DONNE SON VERDICT LE 3 NOVEMBRE PROCHAIN
http://www.emedia.sn Le procès opposant le collectif Taxawu Cayar à l’industrie de la farine et de l’huile de poisson est loin de connaître son épilogue. Au deuxième jour de l’audience, le tribunal a mis en délibéré l’affaire pour jugement devant être rendu le 3 novembre prochain. Selon l’accusation, cette usine pollue l’environnement et déverse illégalement des déchets dans un lac. Lors de l’audience, Me Ciré Clédor Ly, qui défend les intérêts du collectif Taxawu Cayar a mis à la disposition du tribunal des preuves accablantes. Il s’agit, selon la robe noire, de la présence de métaux toxiques dans l’eau potable, ainsi que des documents vidéo montrant un camion de l’usine déversant illégalement ses déchets dans le lac qui est relié à la nappe phréatique. « L’analyse indépendante effectuée par le Laboratoire d’hydrologie et de toxicologie de la Faculté de médecine de l’Université de Dakar, révèle des niveaux de chrome et de sélénium dépassant les limites légales dans l’eau du robinet de Cayar, et la présence de ces mêmes métaux toxiques en quantités élevées dans le lac Mbawane, qui est relié à la nappe phréatique », a-t-il plaidé.
Le collectif Taxawu Cayar, partie civile dans cette affaire, a indiqué que l’usine avait violé le droit de la communauté à un environnement sain en polluant l’air de la ville et sa source d’eau potable.
S’exprimant à cet effet, le Dr Aliou Ba, responsable de la campagne Océans de Greenpeace Afrique, a déclaré : « Voilà comment fonctionne l’industrie mondiale de la farine de poisson. Ils volent notre poisson, ils nous privent de nos emplois, ils rendent le poisson inaccessible aux populations, et ils nuisent à l’environnement. Les profits générés par cette entreprise alimentent de grandes compagnies, et qui en paie le prix ? Ce sont les communautés locales de Cayar et d’Afrique de l’Ouest. Mais plus maintenant ! Les habitants de Cayar sont déterminés à se battre jusqu’à obtenir gain de cause », a-t-il soutenu.
ENCADRÉ : Production de farine et d’huile de poisson : ce que pense Green Peace
L’affaire opposant le collectif Taxawu Cayar à l’industrie de la farine et de l’huile de poisson a été un prétexte pour Greenpeace Afrique de demander que : les gouvernements d’Afrique de l’Ouest éliminent progressivement toute production de farine et d’huile de poisson utilisant du poisson propre à la consommation humaine, en raison de son impact négatif sur l’environnement, la société et l’économie. L’Ong demande aussi que les gouvernements d’Afrique de l’Ouest accordent aux femmes transformatrices de poisson et aux pêcheurs artisans un statut légal, leur ouvrant l’accès aux droits et avantages du travail, tels que la sécurité sociale et des droits de consultation dans la gestion locale de la pêche. Le document ajoute que les entreprises européennes et asiatiques cessent de commercialiser la farine et l’huile de poisson produites à partir de poissons propres à la consommation humaine provenant de la région d’Afrique de l’Ouest. Avant de conclure que tous les États impliqués dans la pêche dans la sous-région ouest africaine établissent un régime de gestion régional efficace – en particulier pour l’exploitation des stocks partagés, tels que les petits poissons pélagiques – comme l’exigent le droit international, les lois nationales pertinentes, les politiques de pêche panafricaines et régionales, et d’autres instruments. Ce régime de gestion devrait être conforme à une approche de précaution et fondée sur les écosystèmes, en veillant à ce que le total des captures autorisées se situe dans des limites biologiques sûres.
Cheikh Moussa SARR
COP27 : DES ACTEURS NON ÉTATIQUES SOULIGNENT LE RÔLE DÉTERMINANT DE L’ACTION TERRITORIALE
Dakar, 6 oct (APS) – Des acteurs non étatiques africains, réunis à Dakar dans le cadre la Semaine de la mobilité durable et du climat (3 au 6 octobre), en perspective de la Cop27, ont réaffirmé le rôle déterminant de l’action territoriale pour développer une mobilité durable et atténuer le changement climatique.
Dans une déclaration sanctionnant la fin des travaux dont copie a été remise à l’APS, les participants au sommet de Dakar réaffirment les priorités fortes qu’ils souhaitent voir mises au cœur des débats de cette rencontre sur les changements climatiques (COP 27), prévue à Charm El Cheikh, en Egypte.
Issus de toutes les catégories d’acteurs du climat et de la mobilité durable, ils ont rappelé que le changement climatique était une menace directe pour la paix dans le monde, en particulier par l’insécurité alimentaire et énergétique qu’il génère.
Ils ont aussi rappelé la nécessité de renforcer l’attention sur les enjeux d’adaptation et de rééquilibrer les négociations et les financements par rapport aux investissements sur l’atténuation.
De même, ils ont de nouveau affirmé le besoin de renforcer l’accès à tous les types de financements au niveau des territoires, la nécessité d’innovation dans des financements verts, qui doivent s’ouvrir plus aux pays en développement.
Les participants ont par ailleurs insisté sur la prise en compte du rôle des collectivités locales qui sont souvent les mieux à même de mettre en œuvre des politiques holistiques et adaptées aux réalités locales en étroite liaison avec les acteurs économiques et sociaux de leurs territoires.
Dans cette perspective, le renforcement des capacités (formation et ingénierie de projet) est d’une importance capitale, ont-ils soutenu.
Ils ont souligné l’importance d’une action résolue pour assurer le droit en tout lieu, pour toutes et tous, à une mobilité durable qui est une condition majeure pour l’accès à l’éducation, à l’emploi et à la liberté individuelle.
Ils veulent ‘’plus que jamais, accélérer la transition énergétique dans un contexte géopolitique extrêmement tendu, notamment du fait de la fragilisation des approvisionnements en énergies fossiles, impactant l’ensemble des économies du monde’’.
Les acteurs non étatiques africains ont demandé que l’ensemble des mutations nécessaires se fassent dans un souci permanent de justice et d’équité.
Ils ont rappelé enfin qu’une réponse globale aux défis du changement climatique nécessite un monde régulé, la définition d’objectifs et de stratégies communes entre les Etats, etc.
Ils ont par ailleurs publié une feuille de route dans laquelle ils ont fait une douzaine de recommandations en perspective de la 27ème conférence des parties (COP 27), en Égypte.ASB/OID/AKS
Industries alimentaires : Le syndicat national des travailleurs dénonce et exige plus de considération
https://www.dakaractu.com Dans le but de redynamiser l’action syndicale dans le secteur des industries alimentaires ici au Sénégal, et pour relever les défis auxquels ce secteur est confronté, les travailleurs dudit secteur à travers un point de presse ont dénoncé les manquements notoires auxquels ils font face et exigent plus de considération de la part de leurs employeurs. Pour faire face à cette situation, les travailleurs des industries alimentaires ont mis sur pied une organisation syndicale dénommée SNTRIAS, afin de mener les combats syndicaux au sein de leur secteur. Ce nouveau syndicat dénommé syndicat des travailleurs des industries alimentaires du Sénégal, affilié à la Cnts/Fc veut relever les défis auxquels sont confrontés les travailleurs des industries selon le secrétaire général Cheikh Sadibou Guèye.
« Les défis à relever font légion et sont pour nous un manque de considération pour les travailleurs du secteur, les violations des droits et libertés syndicaux, l’obsolescence de la convention collective des industries alimentaires et de ses annexes de classification qui datent de 1958… »
En effet, le Syndicat des travailleurs des industries alimentaires du Sénégal Forces du Changement se fixe comme objectif de regrouper toutes les unités agro-industrielles du secteur, de redynamiser ses acteurs syndicaux, d’engager les luttes pour de nouvelles conquêtes sociales
DES CONSULTATIONS LANCÉES SUR UN NOUVEAU CADRE DE COOPÉRATION LIANT LES NATIONS UNIES AU SÉNÉGAL
Dakar, 6 oct (APS) – Des consultations avec des organisations de la société civile sénégalaise ont été lancées jeudi à Dakar par le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme afin de recueillir leurs avis sur l’élaboration d’un nouveau cadre de coopération devant lier le Sénégal au système onusien sur la période 2024-2028, a constaté l’APS.
La séance de consultation avec des organisations de la société civile et d’autres acteurs œuvrant dans le domaine de la protection et la promotion des droits humains devrait permettre de faire une évaluation de l’ancien cadre de coopération (2019-2023) et anticiper le nouveau cadre (2024-2028)’’, a dit le coordonnateur-résident du Système des Nations Unies au Sénégal Siaka Coulibaly.
Il a souligné qu’une telle ouverture aux organisations de la société civile allait permettre ’’d’intégrer d’autres sources de données sur la protection des droits de l’homme et l’état de droit au Sénégal’’.
Le Représentant régional du HCDH en Afrique de l’ouest, Robert Kotchani, a précisé que cette rencontre avec les OSC était une ’’nouveauté’’ dans le processus d’élaboration du cadre de coopération
Elle permettra ’’d’assurer une large participation de différents acteurs non étatiques au processus de consultations des parties prenantes dans le cadre de l’élaboration du bilan commun pays des Nations Unies au Sénégal puis du nouveau cadre de coopération’’, a-t-il ajouté.SMD/OID/AKS
Cedeao : Le sommet extraordinaire de Dakar annulé
https://senego.com Dakar n’abritera, finalement, pas de sommet extraordinaire de la Cedeao durant ce mois d’octobre. La réunion a été annulée.
Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui était prévu à Dakar le 14 octobre, est finalement annulé.
Selon JeuneAfrique, le président en exercice de l’organisation ouest- souhaite en faire un rendez-vous d’importance, auquel seront invités de nombreux présidents. Y compris des personnalités extérieures à la sous-région comme le patron de la Banque mondiale David Malpas. Les chefs d’État se retrouveront donc lors de leur sommet ordinaire, en décembre, à Abuja.
Soutien au secteur éducatif : Les partenaires de l’école réitèrent leur engagement
https://lequotidien.sn Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann, et les Partenaires techniques et financiers (Ptf), qui se sont rencontrés dans le cadre de la rentrée des classes, ont échangé sur l’importance du numérique éducatif, l’appui budgétaire, l’inclusion, le déficit d’enseignants, le remplacement des abris provisoires. Et les partenaires techniques et financiers comptent apporter leur soutien à l’Etat.
Le ministre de l’éducation nationale s’est montré enthousiaste en recevant les partenaires techniques et financiers dans son bureau. C’est par des poignées de mains chaleureuses, qui traduisent une reconnaissance de l’appui substantiel des partenaires techniques et financiers dans le secteur de l’éducation, que Cheikh Oumar Hann les a accueillis. Au cours de cette rencontre, il a été question, pour le ministre de l’Education nationale et ses hôtes, de mettre l’accent sur les défis à relever pour une éducation de qualité.
Pour le ministre, le relèvement de la qualité de l’éducation, à travers la formation des enseignants, le remplacement des abris provisoires, les daaras, le numérique éducatif sont entre autres défis qu’il faut relever. Il n’a pas manqué de se réjouir du soutien constant des partenaires en vue de l’atteinte de l’Odd4.
L’évaluation du Paquet, la question de l’appui budgétaire, le maintien des filles à l’école, le remplacement des abris provisoires, le déficit d’enseignants, l’inclusion sont entre autres points abordés lors de la rencontre. Des problématiques du secteur de l’éducation auxquelles les partenaires techniques et financiers comptent apporter leur soutien. Silvia Danailov, représentante de l’Unicef, par ailleurs présidente du Groupe des partenaires techniques et financiers, a réitéré leur engagement pour une école plus performante. «Nous sommes venus réitérer au nouveau ministre, notre engagement à accompagner le secteur de l’éducation afin de renforcer l’accès, la qualité, la gouvernance», avance Silvia Danailov à l’issue de la rencontre. De l’avis de la représentante de l’Unicef, l’éducation a besoin de beaucoup d’initiatives «du fait des enjeux du secteur». «Nous avons évoqué certains processus de planification, notamment sur les stratégies nationales de planification, le diagnostic du secteur, l’évaluation des initiatives pour voir dans quelle mesure les partenaires peuvent intervenir pour orienter les investissements», a-t-elle lancé.
ll s’est félicitée de l’engagement du plus haut niveau de la Présidence à s’ouvrir aux partenaires
.
L’alimentation scolaire est aussi une priorité pour Fatiha Terki, représentante du Programme alimentaire mondial (Pam) à Dakar. Selon elle, le Pam «joue un rôle très important dans la mise en œuvre des cantines scolaires». Cependant, elle regrette le taux faible de couverture nationale, car 1250 écoles bénéficient d’une cantine scolaire pour 235 mille enfants, soit un taux de 18%. Dans le même sillage, Fatiha Terki annonce le lancement d’un Programme national de cantines scolaires qui est porté par le Président Sall. Cette initiative du Pam, indique sa représentante, va cibler 7 mille écoles, 1 million 400 mille élèves dans l’élémentaire, le moyen et le secondaire et les daaras.
En réaction à ces engagements des partenaires de l’école, le ministre de l’Education nationale a réitéré toute sa disponibilité à dialoguer avec les partenaires pour qu’ils puissent, ensemble, à travers une approche holistique et coordonnée, asseoir un système éducatif de qualité.
Par Badé SECK –
LE SECTEUR DE LA PRESSE DOIT ÊTRE ASSAINI,SELON MOUSSA BOCAR THIAM
Dakar, 6 oct (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Me Moussa Bocar Thiam a déclaré, jeudi, avoir évoqué avec les acteurs de la presse la nécessité d’assainir le secteur afin qu’il retrouve ’’toute sa dignité et toute sa prestance’’.
’’J’ai évoqué avec les acteurs de la presse la question de l’assainissement du secteur.
]
Nous savons tous que le secteur de la presse doit être assaini. L’objectif est de redonner au secteur toute sa dignité, toute sa prestance dans le monde de l’information et de la communication’’, a-t-il dit.
Le nouveau ministre intervenait lors d’une rencontre avec les acteurs de la presse qui a enregistré la participation de plusieurs associations de journalistes et de techniciens des médias.
Selon lui, le secteur de la presse mérite un véritable encadrement et une régulation.
Il a salué le travail du Conseil de régulation pour l’observation, l’éthique et la déontologie (CORED) qui joue un rôle important, rappelant que le secteur de la presse devait ’’s’auto réguler en veillant au respect de l’éthique et de la déontologie’’.
D’autres sujets ont été évoqués par le ministre et les acteurs. Il s’agit du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), mais aussi la mise en place de la Haute autorité de régulation.
Cette structure censée remplacée le CNRA ’’sera mise en place très rapidement pour répondre au mieux aux défis et difficultés liées aux réseaux sociaux’’, a dit Me Thiam.
’’C’est une demande forte des acteurs. Elle permettra une meilleure régulation du secteur’’, a fait savoir le ministre.
La question de la santé financière des entreprises de presse a été aussi soulevée. Le ministre a souligné que tous les secteurs de la vie sont touchés par ce phénomène lié à la guerre en Ukraine et à une crise mondiale.
Me moussa Bocar Thiam a signalé que les acteurs de la presse avaient sollicité l’application de la loi sur la publicité.
Les acteurs du privés estiment que la publicité doit revenir aux entreprises privées de presse en estimant que ces ressources publiciatires étaient captées par les médias publics bénéficiant également d’une subvention de l’Etat, a laissé entendre Thiam.
’’Si ces médias publics continuent de bénéficier de la publicité, c’est parce que les fonds alloués par l’Etat duSénégal sont insuffisants pour continuer à supporter leurs charges. Mais la discussion est ouverte et nous allonsvoir les voix et moyens à adopter afin de mieux mutualiser ces ressources’’,a déclaré leministre.AT/OID/AKS
Fondation pour la démocratie en Afrique : Souleymane Bachir Diagne porté à la tête
https://lequotidien.sn Une Fondation pour la démocratie en Afrique dont le principe avait été décidé il y a un an, lors du Sommet Afrique-France à Montpellier, a été lancée officiellement hier jeudi à Johannesburg et sera présidée par le philosophe sénégalais, Souleymane Bachir Diagne, annonce Seneweb.
Le Président français, Emmanuel Macron, avait annoncé en octobre 2021, la création d’un fonds d’innovation avec une «gouvernance indépendante», pour aider les «acteurs du changement» sur les questions de gouvernance et de démocratie. Sa dotation a été accrue à 50 millions d’euros sur cinq ans.
Ce fonds, qui a ensuite pris la forme de cette fondation, était l’une des principales propositions de l’intellectuel camerounais, Achille Mbembe, penseur majeur du post-colonialisme, chargé de préparer le sommet.
- Mbembe, qui enseigne à l’université de Witwatersrand à Johannesburg où la fondation siégera, fera partie de son Conseil d’administration, précise un communiqué de la fondation qui a un statut d’Ong. Elle aura aussi trois antennes régionales en Afrique ainsi qu’à Marseille, précise ce texte.
«Nous sommes fiers d’accueillir cette initiative africaine pour une réflexion collective et innovante, soutenant les dynamiques endogènes dans le domaine de la démocratie en Afrique», affirme Zeblon Vilakazi, vice-chancelier de l’université de Witwatersrand.
Elle «vise à mettre en relation la jeunesse africaine de tous horizons (…) Ses programmes et outils seront dédiés à un large public, des chercheurs aux artistes, des entrepreneurs sociaux aux gestionnaires d’Ong, qui sont actifs dans le domaine de la démocratie», explique M. Diagne, professeur à l’université américaine de Columbia, dans ce communiqué.
- Mbembe, pour préparer le Sommet de Montpellier, avait lancé une soixantaine de «dialogues» sur plusieurs mois dans douze pays africains, sur des thèmes comme la santé, le climat, le colonialisme, l’égalité, la démocratie.
MACKY SALL VEUT QUE TIVAOUANE GARDE TOUTE SA SPIRITUALITÉ
Tivaouane, 6 oct (APS) – Le président Macky Sall s’est engagé, jeudi, à oeuvrer pour que la cité religieuse de Tivaouane (Ouest), un haut lieu de la célébration de la naissance du prophète Mouhamed (PSL), ’’garde sa spiritualité’’.
Il en a fait l’assurance lors d’une visite effectuée dans cette ville de région de Thiès, deux jours avant la célébration de la naissance du prophète de l’islam, une manifestation religieuse à laquelle prennent part des milliers de fidèles musulmans, principalement de la confrérie tidiane.
Arrivé à midi à Tivaouane, le chef de l’Etat s’est entretenu avec le Khalife des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, à son domicile, avant une rencontre à la grande salle de l’esplanade, avec des personnalités diverses.
Pour Macky Sall, la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), telle que pratiquée à Tivaouane, est une ‘’spécificité’’ de la communauté Tidiane et particulièrement de la famille de Seydi El Hadji Malick Sy.
‘’J’ai vu beaucoup de célébrations, je ne vois cette forme de célébration du Maouloud qu’au Sénégal’’, a-t-il dit, promettant de tout faire pour que Tivaouane garde sa spiritualité.
Assurant que l’Etat fera tout ce qu’il peut dans ce sens, il a ajouté : ‘’avec l’extension de la ville, nous allons multiplier les efforts pour que ce foyer religieux continue d’inspirer les millions de talibés’’.
Il a dit avoir promis au khalife que le gouvernement allait poursuivre ses efforts d’extension des réseaux d’eau et d’électricité de Tivaouane, malgré la conjoncture mondiale.
Le chef de l’Etat a salué le respect des consignes contre la maladie à coronavirus à Tivaouane, où le Khalife a interdit ce grand rassemblement annuel de la communauté tidiane pendant deux années consécutives.
Il a dit avoir sollicité les prières du chef religieux, pour que le nouveau gouvernement réussisse sa mission d’alléger la souffrance des Sénégalais et d’améliorer leurs conditions vie.
Macky Sall n’a pas manqué de demander des invocations pour que la paix soit préservée dans le pays.
Le président de la République a annoncé pour bientôt le démarrage des travaux de l’autoroute à péage Dakar-Tivaouane- Saint-Louis, tout comme la construction d’un centre de formation pour les jeunes à Tivaouane.MKB/ADI/ASB/AKS
Visite officielle : Entre la construction annoncée d’une autoroute et d’un centre de formation pour les jeunes, les belles promesses de Macky Sall à Tivaouane…
https://www.dakaractu.com Après avoir promis de faire de son mieux, avec son nouveau gouvernement pour réduire le coût élevé de la vie qui impacte le quotidien des sénégalais, le président Sall a aussi profité de sa visite officielle, ce jeudi, en prélude au gamou 2022, pour faire de belles promesses en direction de la cité religieuse de Tivaouane.
En effet, entre la construction annoncée d’un centre de formation pour les jeunes, et celle d’une autoroute qui traversera Tivaouane, le chef de l’État prévoit de vastes chantiers très prochainement.
Tout a commencé quand Serigne Mouhamadou Mansour Sy ibn Dabakh, qui s’exprimait au nom du khalife général des Tidianes, a soulevé ladite doléance… « Nous savons que vous faites beaucoup pour la modernisation des cités religieuses, les efforts que vous déployez sont notables. Mais, je voudrais que vous fassiez de la formation des jeunes issus des écoles coraniques, une de vos priorités. Ceux qui ne peuvent pas aller jusqu’à l’université, pourront ainsi être formés en bonne et due forme sur le plan professionnel. Et ainsi avoir un métier et donc un travail décent… »
À cette requête, le président Macky Sall répondra favorablement en ces termes : « Je tenais à vous informer que nous avons décidé de construire ici à Tivaouane, un centre de formation professionnelle. D’ailleurs, notre volonté est de construire ces centres de formation au niveau des 46 départements. Les fonds sont déjà là… »
Comme pour emboîter le pas du chef de l’État, le maire de Tivaouane, Demba Diop Sy, dira que l’on peut considérer que le terrain où il sera construit est déjà disponible.
En outre, le chef de l’État promet qu’une nouvelle autoroute qui partira de Dakar (Dakar, route des Niayes, Notto Gouye Diama et Louga), pour passer dans Tivaouane, sera bientôt en construction.
De ce fait, le président Sall annonce que la ville sainte sera desservie par deux autoroutes qui vont davantage contribuer au développement économique et à l’accessibilité de la ville.
A L’EPT DE THIÈS,PR MOUSSA BALDÉ VISITE LES CLASSES PRÉPARATOIRES AUX GRANDES ÉCOLES
Thiès, 6 oct (APS) – Le ministre d l’Enseignement supérieur et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé, a visité, jeudi, les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), un nouveau projet hébergé par l’Ecole polytechnique de Thiès.
L’objectif de cette visite était de vérifier si toutes les conditions étaient réunies pour la rentrée des Classes préparatoires, dont l’ouverture a été demandée par le chef de l’Etat, a dit M. Baldé.
Il a fait le tour des infrastructures réhabilitées de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT), en compagnie du directeur de l’EPT, du recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), du directeur de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès, de l’ajointe au gouverneur Téning Faye Bâ.
Moussa Baldé s’est dit ‘’satisfait’’ de ce qu’il a vu, après avoir visité les locaux pédagogiques, les logements, le restaurant, le laboratoire des sciences industrielles de l’ingénieur, tous fonctionnels.
Dans le bâtiment flambant neuf des Classes préparatoires, il a trouvé le corps professoral et des étudiants sélectionnés à l’issue d’un concours parmi les meilleurs candidats au baccalauréat.
Il a salué le travail abattu par les services techniques de son département ministériel, ainsi que la direction et le corps professoral de l’EPT qui ont ‘’bien accueilli’’ ce projet.
Le ministre de l’Enseignement supérieur se réjouit d’avance de la cohabitation entre l’EPT, une école prestigieuse, qui a formé des centaines de grands cadres de ce pays, et les CPGE, qui préparent des étudiants à aller poursuivre leurs études dans de grandes écoles.
Les CPGE qui ouvrent leurs portes pour la première fois, comptent 50 étudiants répartis en deux promotions de 25, une pour les Maths Physiques (MP) et une autre pour la Physique chimie (PC).
Ils devront recevoir au bout de deux ans une ‘’formation généraliste solide’’ dans le domaine des sciences, leur ouvrant les portes aux grandes écoles d’ingénieur au Sénégal ou à l’étranger, a expliqué à l’APS, le coordonnateur du projet, Magaye Diop.
’’C’est une cohabitation qui doit être bénéfique à tout le monde’’, a dit Moussa Baldé, relevant déjà que la réhabilitation de bâtiments et de laboratoires équipés sera mutuellement bénéfique à ces deux structures indépendantes.
’’Les classes préparatoires vont renforcer notre offre de formation’’, a dit Moussa Baldé, qui y voit un moyen de stimulation des élèves.
Le Sénégal a une ‘’grande culture de formation universitaire’’, avec des étudiants qui ont ‘’brillé partout dans le monde’’, s’est-il réjoui.ADI/OID/ASB
LA RENTRÉE SCOLAIRE S’EST BIEN DÉROULÉE,SELON CHEIKH OUMAR ANNE
Dakar, 6 oct (APS) – La rentrée scolaire s’est normalement déroulée dans la plupart des écoles au Sénégal, a déclaré le ministre de l’Education nationale, Cheikh Omar Anne, assurant que le pays peut compter sur un système éducatif ‘’performant’’, même si les moyens ne sont pas toujours suffisants pour satisfaire les besoins de ce secteur.‘’Aujourd’hui, 99,5 % des écoles ont normalement déroulé la rentrée’’, a-t-il dit.
Selon M. Anne, l’Etat veut faire en sorte que les cours puissent démarrer dès le jour de la rentrée, chaque année.
Le ministre de l’Education nationale s’entretenait avec des journalistes, après avoir visité le groupe scolaire privé Saldia et le lycée Thierno-Seydou-Nourou-Tall, à Dakar, pour la traditionnelle tournée de supervision de la rentrée scolaire.
Cheikh Oumar Anne a dit s’être déplacé ‘’pour voir les conditions dans lesquelles vont se dérouler les enseignements pendant l’année scolaire 2022-2023’’.
‘’Nous avons des objectifs qui vont vers la formation des formateurs, l’amélioration et l’encadrement dans les ‘daara’ (écoles coraniques). Il faudra tenir cela en compte dans nos statistiques, nos analyses stratégiques et la répartition des moyens’’, a-t-il souligné.
‘’Nous sortons d’une année où le système a beaucoup bougé en termes d’amélioration des conditions de travail’’, a dit le ministre de l’Education nationale, faisant allusion aux augmentations salariales dont ont bénéficié les enseignants du secteur public.
Le Sénégal, a-t-il affirmé, dispose d’un ‘’système éducatif performant’’, même si les moyens mis à la disposition de ce secteur ‘’ne couvrent pas tous nos besoins’’.
Il assure que des mesures d’accompagnement ont été prises pour venir en aide aux écoles touchées par les inondations.
Cheikh Omar Hann a félicité et remercié les enseignants qui ont rejoint leur lieu d’affectation depuis lundi et ont fait preuve, selon lui, d’un ‘’engagement patriotique et citoyen’’.GIB/BK/ESF
Malick Gakou à Médina Baye : «Tout le monde souffre dans un pays pauvre dirigé par un gouvernement riche»
https://www.dakaractu.com Le président du Grand Parti a été reçu tout à l’heure par le khalife général de Médina Baye, Serigne Mahi Ibrahima Niass. Au sortir de ce tête-à-tête, Malick Gakou a fustigé la politique du régime en place en parlant de ses limites dans la prise en charge de la situation « catastrophique » de la vie sociale des sénégalais.
Selon lui, le président Macky Sall et son gouvernement avaient 10 longues années pour redresser économiquement ce pays, mais force est de constater que « les sénégalais souffrent dans un pays pauvre dirigé par un gouvernement riche ».
Malick Gakou a profité lors de son face-à-face avec le guide religieux pour lui exprimer sa volonté de briguer les suffrages des sénégalais en 2024 afin de changer la donne…
3e mandat, Benno,Macky et ses choix/Ndèye Marième Badiane se lâche : «Qu’il ait raison ou non,je serai toujours avec le président dans ses combats…»
https://www.dakaractu.com La ministre d’État et présidente du mouvement national des femmes de Benno Bokk Yakaar n’a pas mâché ses mots.
Dans ce nouveau numéro hebdomadaire de l’Entretien avec Dakaractu, Ndèye Marième Badiane emploie de simples mots pour donner ses impressions sur la situation qui prévaut au sein de la coalition présidentielle avec le retrait de Aminata Touré du groupe parlementaire pour rejoindre les non-alignés.
L’ancienne professeure du président de la République, le voyant toujours comme l’enfant qu’elle a vu se développer dans ses idées et ses actes, entend le soutenir dans tous ses combats. « Quoi qu’il en soit, je le soutiendrai toujours dans ses combats, qu’il ait raison ou qu’il ait tort ». Sur la question du troisième mandat, Ndèye Marième Badiane dans cet entretien laisse planer le doute.Entretien…
Visite de la délégation de Yewwi à Médina Baye : «On se laissera pas faire et on ne laissera pas faire!»
https://www.dakaractu.com Le Khalife général de Médina Baye a reçu cet après-midi une forte délégation de la coalition Yewwi Askan Wi composée de Khalifa A. Sall, Ousmane Sonko, Déthié Fall, Aïda Mbodj, Ahmed Aïdara etc…
Porte-parole du jour, Khalifa Sall est revenu sur l’objet de cette visite en cette veille de Maouloud avant de solliciter des prières notamment pour l’entente et la consolidation de leur compagnonnage dans une même coalition contre toute tentative de déstabilisation et de dislocation.
De son côté, Aïda Mbodj a abondé dans le même sens tout en dénonçant la politique d’intimidation du régime actuel devant le Khalife général de Médina Baye.
Le guide religieux qui a reçu ses hôtes, a répondu positivement à leur sollicitation en ajoutant ceci : « Vous êtes dans le cœur des gens… »
Macky Sall : «Le Sénégal est un pays de paix et de démocratie,chacun peut dire ce qu’il veut et rentrer librement chez lui»
https://www.pressafrik.com En visite à Tivaouane ce jeudi dans le cadre de la célébration du maouloud, le président Macky Sall a annoncé la poursuite de son programme de construction des cités religieuses. Il n’a pas manqué de saluer la paix qui règne dans le pays et la démocratie sénégalaise, appelant à la préserver.
« J’ai décidé de poursuivre mon programme de construction des cités religieuses, notamment l’extension de l’électricité et de l’eau. Le Sénégal a la paix et la sécurité. Nous demandons au seigneur tant que nous sommes là, de nous donner la longévité pour pouvoir accomplir ce que nous avons entamé ici à Tivaoune. Sachez que le gouvernement est toujours à vos côtés. Je renouvelle mes salutations et mon ziar auprès du khalife. Dans un monde secoué par la cherté de la vie, la guerre en Ukraine entre autres vos prières sont et seront toujours la bienvenue. Car rien ne peut se faire sans la paix. Jetez un regard sur les pays qui nous entourent. Le Sénégal est un pays de paix et de démocratie, chacun peut dire ce qu’il veut et rentrer librement chez lui. Je prie que ce gouvernement mis en place soit un gouvernement plein de sens et de succès », a déclare en wolof, le président Sall.
«Monsieur le Ministre d’Etat Mahmoud Saleh : Cible d’attaques injustifiées» Par Assane Seye
Monsieur le Ministre d’Etat Mahmoud Saleh, ancien Directeur de Cabinet du Président de la République, est la cible d’attaques injustifiées ces derniers temps, de la part d’individus, tapis dans l’ombre et constamment prêchant dans le désert. Ces thuriféraires d’une autre époque et aux intentions inavouées ne semblent jamais ébranler ce grand Monsieur, fidèle parmi les fidèles du Chef de l’Etat Macky Sall réitérant toujours son ancrage auprès de son Excellence, contre vents et marées.
C’est avec déférence, engagement et compétence que le Ministre d’Etat et ancien Directeur de Cabinet du Président de la République mène sa mission régalienne qui lui est confiée par son Excellence. Certes, être dans l’ombrage du Chef 15 ans durant et se voir prêter être son oreille attentive confère parfois une subjectivité hors norme de la part et de l’opinion et de certains collaborateurs du Premier Sénégalais. Mais pour qui connait ce Monsieur sait qu’il n’est guère ébranlé par de telles considérations d’ordre contingent.
D’une loyauté irréprochable envers son Président, Monsieur Mahmoud Saleh rejoint l’Alliance pour la République (APR), par le biais de son parti sous le patronyme Nouveau Parti (NP) ; parti grâce auquel, rappelons-le, le récépissé a permis au candidat Macky Sall de retrouver son fauteuil de maire de Fatick sous la coalition Dekkal Ngor, lors des élections locales de 2009.
Ce qui signifie que sa proximité avec le Président Macky Sall ne date pas d’aujourd’hui. Mais il faut d’abord connaitre l’homme et sa trajectoire légendaire pour se faire une idée de ses qualités intrinsèques qui l’ont mené dans l’ombrage du Premier Sénégalais.
Ancien Ministre Conseiller du Président Wade, Monsieur Saleh avait dirigé la scission au sein de l’URD de feu Djibo Ka à la période de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de 2000, quand son ancien mentor à la dernière heure, déclarait son soutien à l’ancien Président Abdou Diouf. Plus tard, Monsieur Saleh, lors de la formation du premier gouvernement de Wade sous Moustapha Niasse, déclina l’un des 2 postes de Ministre qui revenait au parti qu’il dirigeait au profit de ses compagnons de parti.
Grand passionné de politique et Trotskyste dans l’âme, Monsieur Saleh soutient l’éclosion et l’accès aux richesses de la classe ouvrière et la marche de la démocratie. Il est fin politicien et est catalogué comme un génie dans la théorie et la pratique idéologiste trotskyste. Depuis le début, il est resté attaché à la vision politique du Président Macky Sall à qui il apporte un soutien indéfectible à la bonne marche du pays.
D’une bonhomie sans égale, Monsieur le Ministre d’Etat incarne une personnalité réservée et communique très rarement. Ce qui n’empêche pas qu’il soit constamment attaqué sur des articles de presse commandités généralement par des membres de son propre parti qui voient leurs intérêts personnels biaisés par sa présence au sein du dispositif de l’exécutif. Pourtant, l’homme ne daigne jamais répondre à ses détracteurs et mieux, il a toujours refusé à son équipe de répliquer aux attaques de ses pourfendeurs par presse interposée. Cela n’est guère son style!
Et le connaissant, le jour ou il se décidera à répondre à ses détracteurs il le fera bien ouvertement et surtout sans gant.
Des articles de presses relatifs à l’affaire des passeports diplomatiques pour laquelle il est cité comme probable témoin ou une certaine affirmation d’une disgrâce auprès de son patron sont récemment utilises pour titiller et convoquer son image à l’autel du déversement public tellement que l’homme reste réservé et ce silence inquiète ses détracteurs. De sources sures, Monsieur Saleh, Directeur de Cabinet du Président d’alors avait lui-même rédigé une plainte suite à la situation constatée de fraude sur les passeports diplomatiques. Quoi de plus normal s’il est prévu de l’entendre à ce sujet ? Pourquoi ce mépris ? Comment indexer une seule personne pour tous les maux d’un parti ? Cela apparait plus comme un acharnement indirect sur le grand patron du parti, Son excellence, Monsieur Macky Sall comme pour dire qu’il ne donne pas les directions lui-même. Cela est grave!
Disgrâce Du Président Sall sur la personne de Saleh ? Où ? Il est apparu que Monsieur Saleh a lui-même formulé la volonté de quitter son poste de Directeur de Cabinet du Président de la République et cela ses détracteurs le savent parfaitement mais travestir la vérité pour ternir l’image publique reste leur seule option dans leur perpétuelle tentative d’anéantissement. D’ailleurs , cette volonté de Monsieur Saleh à quitter de son propre chef ce fauteuil de hautes responsabilités et de privilèges témoigne encore de sa docte manière à enseigner la grandeur dans ce Sénégal où nos politiques font des fixations sur des postes attrayants.
Un dirigeant de la trempe de Saleh à la droiture incommensurable et qui n’aurait jamais versé dans la corruption ou la gabegie conserve avec jalousie sa baraka face à ses détracteurs, qui au final tombent dans leur propre piège. Celui de la décrépitude et de la déchéance toute azimute.Assane Seye / SENEGAL7
«Mahmoud Saleh : Le dernier des mohicans…» Par Yacine DIOP
S’il y a une rare personnalité politique qui a duré avec le Président de la République Macky SALL depuis son accession à la Magistrature Suprême, c’est bien sûr Mahmoud SALEH.
Surnommé par ces détracteurs « Le Trotskiste », il a été avec Moustapha NIASS, Ousmane Tanor DIENG, Jean Paul DIAS, Amath DANSOKHO, l’instigateur de la chute du Pape du SOPI, le Président Abdoulaye WADE, et l’artisan de la victoire du candidat Macky SALL aux élections Présidentielles de 2012.
Il reste et demeure (avec Moustapha NIASS), l’un des rares hommes politiques de la vieille garde de la période post indépendance toujours en activité et à qui le Président Macky SALL fait entièrement confiance, pour son expérience et sa loyauté.
Ces derniers temps, beaucoup d’observateurs de la scène politique ou tout simplement les Sénégalais ont remarqué qu’il y a un acharnement inouï qui s’est opéré sur cet homme rigoureux et exigeant dans le travail et dont l’intégrité et la morale ne sont plus à démontrer.
Mais qui en veut réellement au fondateur de l’Union pour le Renouveau Démocratique/Front pour l’Alternance (URD/FAL) (un parti politique créé depuis les années 2000).
Qui sont ces personnes qui se cachent derrière ses saillies ordurières et outrancières à l’encontre de l’ancien Président du Conseil d’Administration de la Sénégalaise de Réassurances (SENRE) ? qui a passé quelques temps à la prison de Rebeuss (Dakar)pour ses opinions et ses combats pour la Démocratie.
Malgré toutes les calomnies et quolibets de ses personnes de mauvaise foi tapies dans l’ombre et qui ne cessent de le dénigrer à longueur de journée, Mahmoud SALEH a toujours eu l’oreille et la confiance du Président de la République de 2012 jusqu’à nos jours (2022).
Pourquoi s’il était une personne de mauvaise augure, le Président de la République Macky SALL, écouterait-il toujours son allié fondateur du Nouveau Parti (N.P) ?
LES DÉTRACTEURS
Si l’ancien Directeur de Cabinet du Président Macky SALL et nouvellement nommé Envoyé Spécial de la Présidence de la République du Sénégal est en disgrâce, qui gênent-ils ?
Qui sont ses détracteurs ? Et pourquoi s’en prennent-ils à lui ?
Nous pouvons citer cette assertion : « On mesure une tour à son ombre et les grands hommes au nombre de leurs détracteurs 》et Mahmoud SALEH est un grand homme, exemplaire dans ses actes, ses paroles et sa posture.
Est-ce que ces nombreux tapages lancés par si et par là via la presse et les réseaux sociaux sur sa personne ont un rapport direct avec l’incident Abou Abel THIAM ? ou des liens avec le rapport à Aminata TOURÉ dit Mimi ? Ou celui de Idrissa SECK ? De la Famille Libérale ? Ou de Oumar YOUM ?
Ou A-t-il d’autres camps passés sous silence et beaucoup plus dynamiques et insidieux toujours prêts à jeter en pâture Monsieur SALEH ?
En tout cas les questions restent posées ?
MAHMOUD SALEH EMBARRASSE-il À CE POINT ?
« La Vérité c’est SALEH gêne toujours parce qu’il est important.
La vérité c’est que SALEH a demandé au Président de la République d’être déchargé de son poste de Directeur de Cabinet comme cela se fait dans toutes les grandes démocraties du monde », affirme un politologue qui a préféré garder l’anonymat.
Il poursuit : « 15 mois de la fin du mandat du Président de la République pourquoi le poste d’Envoyé Spécial est-il toujours perçu comme position déterminante d’enjeux et d’implications ? »
《 Voilà ce qui a mon sens est directement perceptible à la lecture de l’article
Sur la question des passeports :
《Ceux que cela intéresse et qui ont agité la question de la convocation peuvent être ceux-là même qui ont inspiré cet article :
《 Un envoyé spécial ne peut pas être directement convoqué par le Procureur. L’annonce a été faite pour une pression sur l’autorité dans le but d’installer le doute dans la tête des gens mais la diversion sera de courte durée Mahmoud SALEH peut se défendre seul》, conclut-il
.* Yacine DIOP Journaliste / Chroniqueuse
Misérabilisme
C’est parti ! Le nouveau slogan se résume à faire de 2023 une année du social. Entendez, une année pré-électorale propice à toutes sortes de cadeaux offerts aux citoyens-électeurs ! Et tant pis si l’Etat doit accroître son endettement pour financer toutes ces libéralités dont il n’a pas les moyens… « 2023, année du social » : vous verrez bientôt la formule faire florès chez lescourtisans et flagorneurs constipés du Chef. Sauf que le refrain n’est pas nouveau. Pour nous autres qui n’avons pas la mémoire qui vacille, en 2017, l’alors Premier ministre du Chef avait déclaré devant des députés que 2018 serait sous le sceau du social. 2018, une année préélectorale exactement comme 2023 ! Et ça n’avait évidemment rien donné. Une année 2018 durant laquelle celle que l’on considère comme la vice-présidente de la République, faisant et défaisant des carrières, était si agitée, parcourant le pays, creusant des latrines et distribuant des matelas à des indigents à tour de bras. Sans compter les billets de banque distribués à la volée. Pendant ce temps, le Chef, son doux époux, parcourait les foyers religieux dont il avait entrepris la modernisation à coups de milliards. Dans un pays officiellement laïc! La suite, on la connait. Il fut réélu dès le premier tour au nez et à la barbe d’une opposition désunie. Une opposition dont, il est vrai, les deux leaders les plus emblématiques avaient été auparavant jetés en prison et déchus de leurs droits… La politique sociale avait fait son effet avec l’achat des consciences des électeurs. Le pays s’est-il porté mieux depuis lors ? Apparemment non, puisque les ménages se sont davantage appauvris. En plus d’une masse de jeunes chômeurs dont certains continuent de se suicider en mer, ralliant l’Europe avec des pirogues de fortune. Soixante-neuf jeunes ont débarqué lundi en Espagne. Echappant ainsi à la misère qui prévaut dans leur pays prétendument « émergent » ! Les bourses familiales et les cash transferts ont été un pied de nez à la pauvreté qui tire toujours la langue à la plèbe. Consacrer 45 % des 6400 milliards du budget, donc 2880 milliards, au social, franchement c’est de l’argent jeté par les fenêtres alors qu’il aurait pu servir à des investissements productifs. A moins qu’ils ne veuillent nous manger à la sauce de l’année 2018. Pendant ce temps, le tissu industriel est à l’agonie et des centaines d’entreprises jettent leurs employés dans la rue. Avec 2880 milliards, ces entreprises se porteraient beaucoup mieux avec un effet d’entraînement sur tous les secteurs de notre économie. Mais allez expliquer cela à un président obnubilé par sa réélection en 2024 !KACCOOR BI – LE TEMOIN
« CHACUN A SA PARTITION À JOUER, SOYONS PLUS POSITIF ET RESPECTUEUX » Par Sophie DIALLO
La force et l’énergie que nous avons pour nos intérêts propres même dans la gestion du bien commun : pourrions-nous chacun de nous la dédier ne serait-ce qu’une journée par semaine à notre chère nation ?
Beaucoup ont démissionné ! Beaucoup ont baissé les bras !
Il ne faut pas. Nous avons un pays merveilleux et malheureusement trop de savants par le verbe…
Et culturellement nous avons plus l’habitude du constat que de la contribution.
Comme j’aime le relever on n’invite pas à un décès (yallah na yekh) mais un élan extraordinaire se crée spontanément. Mais gare à celui ou celle qui baptise sans inviter personnellement son voisin de palier… Oubli.. Stress de l’événement. Ce voisin est capable de se barricader le jour de l’événement juste parce qu’il n’a pas reçu d’invitation.
Toute cette énergie pour le salaire ou un deal individuel… Si on en prenait un peu pour l’intérêt commun il y aurait beaucoup d’argent qui permettrait d’avoir un meilleur salaire, de meilleurs deal collectifs.
Soyons plus positifs dans nos relations. D’un côté j’aime Facebook car le mot aimer y est très présent !
Ce que l’on écoute où recommande lors des sermons essayons de l’appliquer au quotidien. Stop à l’attentisme. Jouons chacun notre partition.
Les critiques, c’est bien mais qu’elles soient constructives. Je n’ai encore jamais vu une femme faire pendant quatre heures la cuisine pour produire un mauvais plat… Chacun souhaiterait être excellent. Aider notre prochain, c’est nous aider. Aider notre pays, c’est nous aider. Scier la branche sur laquelle on est assis peut relever du suicidaire.
Celui qui ne fait rien ne fera pas d’erreurs. Nous sommes une jeune nation. Soyons fière de celle-ci. C’est un premier pas vers le développement.
Évitons des manipulations ou des jeux de tactiques pour juste nos intérêts d’aujourd’hui.
Les politiques et l’opposition me font frissonner des fois. Après on entend « c’est la politique ».. Beaucoup de leçons sont données aux jeunes qui apprennent vite à travers chaque acte… Agissons davantage pour le bien.
Nieupeu ci bokk !! Chacun a sa partition à jouer. Soyons plus positif et respectueux.Très affectueusement vôtre.
Sophie DIALLO, Directrice 3fpt
Abdoulaye Daouda Diallo et Abdou Mbow Sortis victimes d’un accident
Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du chef de l’Etat et le député Abdou Mbow ont été victimes d’un accident de la circulation, hier soir. Selon L’Observateur, la voiture à bord de laquelle étaient les deux hommes politiques, a fait des tonneaux. Il y a eu plus de peur que de mal. Seul le garde du corps du ministre s’est blessé. Les deux caciques du parti présidentiel s’en sont sortis sains et saufs, malgré la violence du choc intervenu hier soir vers 22 heures, sur l’autoroute Ila Touba, entre Bambey et Diourbel.
Le journal du Groupe Futurs médias explique que c’est de plein fouet que la voiture de Abdoulaye Diallo a percuté un véhicule en panne stationné sur la chaussée. Et l’impact du choc a projeté la Land Cruiser 8×8 dans le décor, après avoir fait plusieurs tonneaux. D’après les témoignages, ils doivent leur salut aux airbags de la voiture qui se sont déployés. Moins chanceux que le chauffeur et les deux autres passagers, le garde du corps du ministre d’Etat répondant au nom de Sadio, s’est sérieusement blessé à la main.
«Il est difficile de croire qu’il y a des survivants dans la voiture du ministre Abdoulaye Daouda Diallo. Ils ont été évacués par la vitre de la portière droite qui s’est retrouvée en haut», raconte un témoin.
Il ajoute que c’est le gouverneur qui s’est mobilisé sur place et a transporté le ministre, le député, le chauffeur et le garde du corps blessé, à l’hôpital régional de Diourbel. La délégation du ministre d’Etat Abdoulaye Daouda Diallo était en partance pour Kaolack pour exécuter des missions du chef de l’Etat dans le cadre du Gamou.