LA LOI DE FINANCES 2023 PROJETĂ Ă PLUS DE 6400 MILLIARDS DE FRANCS CFA (OFFICIEL)
Dakar, 5 oct (APS) – Le Conseil des ministres a examinĂ© et adoptĂ©, mercredi, le projet de loi de finances pour lâannĂ©e 2023 projetĂ© Ă plus de 6400 milliards de francs CFA, a appris lâAPS
Selon le communiquĂ© du Conseil des ministres, ââle Chef de lâEtat sâest fĂ©licitĂ© de lâĂ©volution favorable du budget de lâEtat dont la projection pour lâannĂ©e Ă venir est arrĂȘtĂ©e Ă plus de 6400 milliards de francs CFAââ
La mĂȘme source rapporte que ââcette amĂ©lioration budgĂ©taire est portĂ©e par une croissance projetĂ©e Ă 10,1% Ă la faveur du dĂ©but dâexploitation des hydrocarbures Ă travers les projets Grande Tortue-Ahmeyin (GTA) et Sangomarââ.
En Conseil des ministres, Macky Sall a rappelĂ© au gouvernement ââses orientations pour +un budget de solutions+, compte tenu du contexte particulier marquĂ© par lâinflation, lâapprĂ©ciation du dollar et le renchĂ©rissement du coĂ»t de la vieââ.
Il a notamment âârelevĂ© la consolidation de notre souverainetĂ© budgĂ©taire avec un taux de couverture des dĂ©penses publiques sur ressources interne de lâordre de 83%, permettant le renforcement de la solidaritĂ© nationale et des politiques dâinclusion socialeââ.
Le communiquĂ© souligne que ââdans cet esprit, le prĂ©sident de la RĂ©publique a indiquĂ© la nĂ©cessitĂ© dâassurer la protection des consommateurs et des mĂ©nages et la poursuite des projets majeurs du Plan SĂ©nĂ©gal Ă©mergent dans le cadre de la loi de finances 2023ââ.OID/ASB
Au 1er semestre 2022,les fonds dâinvestissements privĂ©s ont misĂ© 4,7 milliards $ sur lâAfrique dans 338 transactions
(Agence Ecofin) – Le montant substantiel des capitaux mis en stand-by pendant la pandĂ©mie de Covid-19 ainsi que les nouvelles levĂ©es de fonds rĂ©alisĂ©es en 2021 ont contribuĂ© Ă booster les investissements durant les six premiers mois de lâannĂ©e en cours.
Les fonds dâinvestissement privĂ©s, toutes catĂ©gories confondues (fonds de private equity, de capital-risque, de dette privĂ©e, dâinfrastructures et fonds immobiliers), ont investi 4,7 milliards de dollars rĂ©partis sur 338 transactions en Afrique au premier semestre 2022 contre 2,4 milliards durant la mĂȘme pĂ©riode de 2021, selon un rapport publiĂ© le 29 septembre par l’Association africaine de capital-investissement et de capital-risque (AVCA).
« Le montant substantiel des capitaux qui ont Ă©tĂ© mis en stand-by pendant la pandĂ©mie de Covid-19 ainsi que les nouveaux capitaux levĂ©s en 2021 ont contribuĂ© de maniĂšre significative Ă cette forte activité », a indiquĂ© lâassociation.
La taille moyenne des transactions sâest Ă©levĂ©e Ă 20 millions de dollars sur les six premiers mois de 2022 contre 15 millions de dollars durant la mĂȘme pĂ©riode de 2021.
Le rapport prĂ©cise Ă©galement que l’appĂ©tit croissant des investisseurs pour les investissements en phase de dĂ©marrage (early stage) a conduit Ă une forte croissance des transactions sur le continent. Le capital-risque reprĂ©sente en effet 77 % des investissements des fonds privĂ©s sur le continent en nombre de transactions et 56 % en valeur. Cela a encouragĂ© plusieurs firmes panafricaines de de capital-investissement Ă Ă©largir leurs stratĂ©gies pour y inclure un volet consacrĂ© au capital-risque, Ă lâinstar de Helios Investment Partners qui a lancĂ© en mai 2022 son fonds Helios Digital Ventures, dĂ©diĂ© start-up africaines en phase de dĂ©marrage.
Entre le 1
er janvier et le 30 juin de lâannĂ©e en cours, les fonds de capital-risque ont investi 2,7 milliards de dollars sur le continent, contre 1,2 milliard de dollars pour les fonds de capital-investissement, 500 millions de dollars pour les fonds de dette privĂ©e et 300 millions de dollars pour les fonds dâinfrastructures.  Aucun investissement par les fonds immobiliers nâa Ă©tĂ© signalĂ© durant la pĂ©riode sous revue.
Des levées de fonds en baisse
La ventilation sectorielle des investissements fait dâautre part ressortir que le secteur des services financiers a attirĂ© lâessentiel des capitaux injectĂ©s par les fonds dâinvestissements privĂ©s dans les entreprises africaines sur les six premiers mois de 2022 (1,8 milliard de dollars), devant lâindustrie (800 millions de dollars), les services publics (700 millions), la santĂ© (400 millions), les biens de consommation (300 millions), les technologies de lâinformation (300 millions), lâimmobilier (200 millions), les matiĂšres premiĂšres (100 millions) et lâĂ©nergie (100 millions).
La rĂ©partition des transactions par sous-rĂ©gion montre que lâAfrique de lâOuest a enregistrĂ© 116 deals (34% du total), contre 65 deals en Afrique australe (19%), 59 en Afrique de lâEst (18%), 53 en Afrique du Nord (16%), 4 en Afrique centrale (1%).
41 transactions multi-régions (12%) ont été également recensées.
Les levĂ©es de fonds en closing final ont par ailleurs atteint 700 millions de dollars au premier semestre 2022, un montant en baisse de 20% par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode de 2021. Dans ce chapitre, lâAfrique a suivi les tendances actuelles du marchĂ© mondial oĂč les levĂ©es de fonds ont connu une baisse de 53% sur les six premiers mois de 2022, avec une hausse du nombre de fonds qui prennent plus de douze mois pour atteindre leur closing final.
Sur le continent africain, des levĂ©es de fonds en closing intermĂ©diaire dâun montant de 700 millions de dollars ont Ă©tĂ© Ă©galement enregistrĂ©es au premier semestre 2022.
Sur un autre plan, le rapport rĂ©vĂšle que les diverses catĂ©gories de fonds dâinvestissement privĂ©s ont rĂ©alisĂ© 22 sorties durant les six premiers mois de lâannĂ©e en cours, ce qui reprĂ©sente une augmentation de 29 % par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode de 2021. Ces sorties sont rĂ©parties en quatre catĂ©gories : cessions industrielles (9 opĂ©rations), cessions Ă un dâautres fonds dâinvestissement ou institutions financiĂšres (8), cessions Ă lâentrepreneur ou Ă lâĂ©quipe de management (3) et introductions en bourse (2).
Le milliardaire Jeff Bezos lancera une coalition pour restaurer 100 millions d’hectares de terres en Afrique d’ici 2030
(Agence Ecofin) – La nouvelle coalition devrait fournir des financements Ă lâinitiative AFR100, qui ambitionne de restaurer 100 millions d’hectares de paysages dĂ©gradĂ©s et dĂ©boisĂ©s.
Bezos Earth Fund, le fonds du milliardaire amĂ©ricain Jeff Bezos (photo) dĂ©diĂ© Ă la lutte contre le changement climatique, a annoncĂ©, mardi 4 octobre dernier, quâil envisage de lancer une alliance avec les pays africains et europĂ©ens pour restaurer 100 millions dâhectares de terres touchĂ©es par la dĂ©forestation et la dĂ©gradation.
« Nous cherchons Ă construire une coalition avec les pays africains et europĂ©ens pour donner du poids aux efforts de restauration des terres en Afrique », a dĂ©clarĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral du fonds environnemental, Andrew Steer.Â
« à l’approche de la COP27 prĂ©vue le mois prochain en Egypte, le Bezos Earth Fund dĂ©fend une cause visant Ă commencer Ă inverser la dĂ©forestation et la dĂ©gradation des terres sur 100 millions d’hectares en Afrique d’ici 2030 », a-t-il ajoutĂ©.
La coalition devrait mobiliser des financements en faveur de lâAFR100 (African Forest Landscape Restoration), une initiative lancĂ©e par lâUnion africaine (UA) pour la restauration de 100 millions d’hectares (soit 1 million kmÂČ) de paysages dĂ©gradĂ©s et dĂ©boisĂ©s d’ici 2030. Cette initiative lancĂ©e en 2015 nâa pas enregistrĂ© des progrĂšs notables, en raison notamment du manque de financements.
« Les agriculteurs africains souffrent Ă©pouvantablement du changement climatique. L’objectif de la restauration des terres serait de rĂ©duire le carbone dans l’atmosphĂšre et d’amĂ©liorer les revenus des agriculteurs, la sĂ©curitĂ© alimentaire et la rĂ©silience des sols », a soulignĂ© M. Steer, indiquant queÂ
« les pays riches devront jouer un rĂŽle plus important dans la crĂ©ation de la rĂ©silience en aidant les pays pauvres Ă s’adapter au changement climatique ».
Jeff Bezos avait lancĂ© en 2020 le Bezos Earth Fund pour lutter contre le dĂ©rĂšglement climatique. Avec une fortune estimĂ©e Ă 144 milliards de dollars, le fondateur d’Amazon est la deuxiĂšme personnalitĂ© la plus riche du monde derriĂšre Elon Musk (228 milliards), selon le Bloomberg Billionaires Index.
Chine-Sénégal : Une nouvelle coopération sur la santé envisagée
http : //lesoleil.sn La Chine va dĂ©ployer prochainement un nouveau programme de coopĂ©ration dans le domaine de la santĂ© publique au SĂ©nĂ©gal. Lâannonce a Ă©tĂ© faite par la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, dans un post sur Facebook.
Le Chef de lâĂtat Macky Sall a reçu, dans ce cadre, le Vice-PrĂ©sident du Conseil consultatif chinois. Les Ă©changes ont Ă©galement portĂ© sur les excellentes relations Chine-Afrique, lâactualitĂ© internationale et les enjeux mondiaux contemporains.
Afrique subsaharienne : 389 millions de personnes pauvres, selon la Banque mondiale
https : //www.sikafinance.com La rĂ©ussite de la lutte contre la pauvretĂ© dans le monde passera par une attention particuliĂšre accordĂ©es aux pays africains qui abritent 60% des individus en situation d’extrĂȘme pauvretĂ© sur la planĂšte, soit 389 millions de personnes, selon le nouveau rapport sur la pauvretĂ© et la prospĂ©ritĂ© partagĂ©e de la Banque mondiale.
De plus, l’Afrique subsaharienne possĂšde le taux de pauvretĂ© le plus Ă©levĂ© du monde et estimĂ© Ă environ 35%. En d’autres termes, 35% personnes en Afrique subsaharienne vivent avec moins de 2,15 dollars par jour, selon le nouveau seuil international d’extrĂȘme pauvretĂ©.
L’Ă©radication de ce niveau Ă©levĂ© de pauvretĂ© reste donc un important dĂ©fi pour les pays de la rĂ©gion. Pour ce faire, « ils devront maintenir un taux de croissance du PIB par habitant de 9% par an jusqu’en 2030 ». Ce qui semble trĂšs peu probable vu que « leur PIB par habitant n’a progressĂ© que de 1,2% en moyenne au cours de la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente ».
Pour la Banque mondiale, les progrĂšs dans la lutte contre la pauvretĂ© restent encore possibles Ă condition que les pays africains dĂ©cident d’agir rapidement sur 3 fronts en matiĂšre de politique budgĂ©taire. Il s’agit d’Ă©viter les subventions gĂ©nĂ©rales et accroĂźtre les transferts monĂ©taires ciblĂ©s ; de miser sur la croissance Ă long terme et d’accroĂźtre la mobilisation les recettes intĂ©rieures sans pĂ©naliser les pauvres.Dr Ange Ponou
Mobilisation des ressources fiscales : 1600 baux régularisés à Mbour, le processus prochainement élargi à Dakar,ThiÚs et Rufisque.
https : //www.dakaractu.com Dans le cadre de la mobilisation des ressources fiscales, la direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts et domaines (Dgid) mise sur le programme « Yaatal » qui ambitionne dâĂ©largir lâassiette fiscale tout en amĂ©liorant la qualitĂ© de la gestion du foncier dans une approche dâintĂ©gration des processus. Entre autres, ce programme sâinscrit dans la dynamique de rendre les dispositifs de taxation et de gestion fonciĂšre simples, efficaces et incitatives. Selon les rĂ©vĂ©lations de la Direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts et domaines (Dgid) qui tenait, ce mercredi, une journĂ©e dâĂ©tudes et de rĂ©flexion scientifique, lâimpĂŽt foncier ne reprĂ©sente que 0,3% du PIB du fait que le nombre de soumis Ă la contribution fonciĂšre nâatteint pas 70 000 sur plus de 1,6 million de propriĂ©tĂ©s bĂąties recensĂ©es. Câest dans ce contexte et dans lâobjectif dâaboutir Ă un peu plus de 500 000 contribuables Ă ajouter dans la base de donnĂ©es des impĂŽts et domaines dâici 2024 que 1600 baux ont Ă©tĂ© rĂ©gularisĂ©s Ă travers lâopĂ©ration « Sama Keuyitou Keur » dont le processus a Ă©tĂ© entamĂ© Ă Mbour. Celui-ci sera Ă©tendu dans ses prochaines Ă©tapes Ă Dakar, ThiĂšs et Rufisque. Un projet cadastral financĂ© par la banque mondiale vise la mĂȘme dĂ©marche mais cette fois-ci avec comme cible le monde rural.
Affaire Barrick Gold : Birahime Seck invite lâEtat Ă se prononcer sur une transaction de 120 milliards
https : //www.seneweb.com  Quand on parle de mobilisation des ressources, on fait souvent allusion Ă la collecte dâimpĂŽts, mais aussi Ă des emprunts, selon Birahime Seck, Coordonnateur du Forum civil.
En effet, la rationalisation des ressources collectĂ©es est un Ă©lĂ©ment important Ă ne pas laisser en rade et la question de la redevabilitĂ© doit ĂȘtre un levier pour le gouvernement du SĂ©nĂ©gal, selon lui. Il ajoute que depuis quelques annĂ©es, la redevabilitĂ© est piĂ©tinĂ©e pas des rapports de lâIGE, de la Cour des comptes et de lâARMP, alors quâil sâagit de structures chargĂ©es du contrĂŽle de la dĂ©pense publique.
Birahime Seck a aussi interpellĂ© le gouvernement sur une action de redressement initiĂ©e contre une entreprise miniĂšre du nom de Barrick Gold. «Le Forum civil et dâautres organisations de la sociĂ©tĂ© civile avaient fait le plaidoyer pour soutenir lâEtat Ă aller rĂ©cupĂ©rer les 120 milliards F CFA que lâentreprise lui devait. Dans les coulisses, on nous informe que lâEtat avait effectuĂ© une transaction. Il serait donc important quâon nous informe sur la situation actuelle ou dâune autre transaction que les SĂ©nĂ©galais ignorent», dĂ©nonce M. Seck.
Le coordinateur du Forum civil estime quâil est inadmissible que les populations payent leurs impĂŽts pendant que des entreprises ont un traitement de faveur.
Sur le secteur minier, il note que le ministĂšre des Mines refuse de prendre lâacte juridique pour lâopĂ©rationnalisation du Fonds d’appui au dĂ©veloppement local qui doit gĂ©nĂ©rer des milliards.
Le coordonnateur du Forum civil sâexprimait en marge dâune journĂ©e de rĂ©flexion sur la mobilisation des ressources fiscales Ă travers le programme «Yaata». Ce programme est une initiative assez importante pour la mobilisation des ressources au SĂ©nĂ©gal. Il demande quâune Ă©valuation soit effectuĂ©e et quâelle soit mise Ă la disposition des populations et des organisations de la sociĂ©tĂ© civile. Nous comprendrons ainsi comment contribuer Ă sensibiliser les populations.
« Il y a une destruction totale du systĂšme de passation des marchĂ©s… »
iGFM – (Dakar) La Transparence a dĂ©sertĂ© le systĂšme de passation des marchĂ©s publics du SĂ©nĂ©gal. Câest le sentiment du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck. En marge de la journĂ©e de rĂ©flexion sur la mobilisation des ressources fiscales, il a lâaffaire du grĂ© Ă grĂ© de 92 milliards de francs Cfa pour la construction de lâhĂŽpital Aristide Le Dantec. La pointe visible de lâiceberg de la non-transparence, dĂ©nonce-t-il.
«Depuis 2019,  quand  le gouvernement a dĂ©cidĂ© dâintĂ©grer lâArmp au sein de la prĂ©sidence de la RĂ©publique, le forum civil a toujours dit quâil y a une dĂ©rĂ©gulation du systĂšme de passation  des marchĂ©s publics. LâArmp qui est chargĂ© de rĂ©guler les marchĂ©s est lâorgane par excellence dâautorisation des grĂ© Ă grĂ©. Et aujourdâhui on constate quâil y a une destruction totale du systĂšme de passation des marchĂ©s publics au SĂ©nĂ©gal.
Le grĂ© Ă grĂ© de 92 milliards de francs cfa est juste la face visible de  lâiceberg. Depuis quelques temps, lâArmp ne publie pas de rapports dâaudit  et la Dcmp aussi ne publie pas de rapports pour informer  les populations sur les marchĂ©s, surtout de grĂ© Ă grĂ©, sur les commandes effectuĂ©es par le gouvernement du SĂ©nĂ©gal. »
Boulevard de non transparence dans le secteur pétrolier
« Il y a pire. Le 12 aout passĂ©, le gouvernement nâa-t-il pas extirpĂ© du champ du code des marchĂ©s publics tous les achats liĂ©s au secteur extractif.
Autrement dit, les achats effectuĂ©s dans le secteur du pĂ©trole dans le secteur du gaz dans le secteur Ă©nergĂ©tique sont extirpĂ©s du champ des marchĂ©s publics. On a crĂ©Ă© un boulevard de commandes directes au profit du gouvernement et au dĂ©triment de la transparence et de la redevabilitĂ©. Et câest  le citoyen sĂ©nĂ©galais qui va trinquer.
Il est est urgent que le dĂ©bat soit centralisĂ© sur lâĂ©conomie, le social. Il est urgent que le gouvernement fasse de la redevabilitĂ© un levier de dĂ©veloppement. Car ce grĂ© Ă grĂ© de 92 milliards de francs Cfa est la face visible de lâiceberg. Il y a dâautres grĂ© Ă grĂ©, dâautres commandes directes, y compris ce dĂ©cret du 12 aout qui piĂ©tinent totalement les principes dâĂ©quitĂ© et de transparence prĂ©vus par le code des marchĂ©s publics et la rĂšglementation communautaire sur la commande publique. »
ALY NGOUILLE DĂFRICHE LE CHAMP DE LâARACHIDE
http : //www.emedia.sn Dans le cadre de la lutte contre la vie chĂšre engagĂ© par le gouvernement dirigĂ© par le Premier ministre Amadou Ba, sur instruction du prĂ©sident de la RĂ©publique, le ministĂšre de lâAgriculture, de lâĂquipement rural et de la SouverainetĂ© Alimentaire nâa pas beaucoup attendu pour prendre lâinitiative prĂ©sidentielle Ă bras le corps. Juste aprĂšs sa prise de fonction au niveau de ce ministĂšre hautement stratĂ©gique, M. Aly Ngouille Ndiaye, a organisĂ© et prĂ©sidĂ© une concertation sur la filiĂšre arachidiĂšre, mardi 4 octobre 2022. Le choix de cette filiĂšre parmi tant dâautres est loin dâĂȘtre gratuit. Principale culture de rente et donc dâexportation, lâarachide a toujours rythmĂ© la vie au SĂ©nĂ©gal qui est en majoritĂ© rural. Quand lâarachide marche, tout marche a-t-on lâhabitude de dire.
Ainsi, durant 5 heures dâhorloge, les producteurs, les industriels, les banquiers, directeurs gĂ©nĂ©raux et les ministĂšres concernĂ©s et tous les acteurs, ont Ă©changĂ© sur les contraintes. RĂ©sultat des courses, plusieurs difficultĂ©s qui freinent le secteur ont Ă©tĂ© relevĂ©es. Des solutions sont envisagĂ©es et un suivi appropriĂ© envisagĂ© pour remĂ©dier certaines prĂ©occupations et consolider des acquis, lit-on sur facebook. M. THIOBANE
DES ACTEURS DE LA FILIĂRE MAĂS SâENGAGENT POUR LA SĂCURITĂ ALIMENTAIRE
Dakar, 6 oct (APS) – Le CollĂšge national des producteurs de maĂŻs du SĂ©nĂ©gal (CNPMS) ambitionne de faire passer de 600.000 tonnes actuellement Ă 1.000.000 la production nationale de cette cĂ©rĂ©ale, pour contribuer Ă la sĂ©curitĂ© alimentaire du pays.
« Nous voulons contribuer Ă la sĂ©curitĂ© alimentaire, câest-Ă -dire essayer de booster la production nationale », en la portant « jusquâĂ 900.000 et 1.000000 tonnes de maĂŻs », a dĂ©clarĂ© son prĂ©sident, Papa Bana DiĂšye.
« Actuellement, nous avons une commande de 600.000 tonnes alors que la production nationale est comprise entre 500.000 et 600.000 tonnes », a-t-il dit.
Il sâentretenait avec des journalistes, mercredi, Ă lâissue dâune rencontre avec le gouverneur de la rĂ©gion de Kolda, dans le cadre dâune visite de lâInterprofession maĂŻs du SĂ©nĂ©gal (IMS) dans la partie sud du pays.
Selon lui, il est possible de porter la production nationale Ă un million de tonnes, « parce que nous avons les hommes, lâengagement, lâeau et le soleil, alors il ne reste que lâaccompagnement notamment des semences de qualitĂ© et des fertilisants pour avoir une bonne production ».
« Il sâagit dâoctroyer aux producteurs des semences hybrides et ordinaires certifiĂ©es et de leur faire parvenir Ă temps les intrants, câest-Ă -dire lâengrais et les urĂ©es », a-t-il expliquĂ©.
Il a soulignĂ© « la nĂ©cessitĂ© dâanticiper la distribution des semences et des intrants, en prenant en compte les pluies prĂ©coces dans certains endroits du pays comme Kolda qui a reçu sa premiĂšre pluie le 26 mai » dernier cette annĂ©e, « alors que les mises en place dĂ©marrent toujours fin mai ».
« Donc, il faut quâon sâorganise et quâon rĂ©unisse toutes ces conditions pour quâon puisse atteindre les 900.000 et 1.000 000 » de tonnes, a-t-il indiquĂ©.
A lâen croire, câest dans cette perspective que lâInterprofession maĂŻs a Ă©tĂ© mise en place, « pour essayer dâaccompagner lâEtat » en appui aux efforts quâil est en train dâĂȘtre faits dans ce domaine.
« Donc, le marchĂ© est lĂ , mais ce sont les conditions de production qui doivent ĂȘtre amĂ©liorĂ©es pour booster la production de maĂŻs afin de satisfaire la commande nationale et de contribuer Ă la sĂ©curitĂ© alimentaire », a-t-il insistĂ©.DS/BK
SARAYA : des centaines de champs de coton frappés par une infestation non identifiée.
https : //www.dakaractu.com Dans le dĂ©partement de Saraya, tous les champs de coton des 966 producteurs ont Ă©tĂ© frappĂ©s par une infestation non identifiĂ©e par les techniciens de la Sodefitex. Face Ă cette situation, les producteurs et leur Chef de Secteur ont rencontrĂ© le Chef de l’exĂ©cutif dĂ©partemental pour lui faire part de leur inquiĂ©tude.
Ă la suite de cette rencontre,  le PrĂ©fet Cyprien Antoine Ballo  s’est rendu dans des champs pour constater de visu la situation, ce mardi 4 octobre 2022, AccompagnĂ© d’une forte dĂ©lĂ©gation. il s’est dĂ©placĂ© dans le champ d’un producteur Ă Kondokhou. Sur place, le propriĂ©taire du champ Demba Samoura  s’est dit trĂšs prĂ©occupĂ© par la situation des producteurs qui ont tout misĂ© sur cette culture.
Pire encore, les producteurs craignent un risque de famine les mois Ă venir. C’est pourquoi, ils sollicitent l’Ă©pongement de leurs crĂ©dits et une aide alimentaire de l’Ătat.
Le PrĂ©fet Cyprien Antoine Ballo, a reconnu que l’heure est grave car tous les champs du dĂ©partement voire de la sous rĂ©gion sont presque touchĂ©s par le phĂ©nomĂšne d’attaque des insectes appelĂ©s « acides ».
Le Chef de l’exĂ©cutif dĂ©partemental promet de rendre compte fidĂšlement Ă la hiĂ©rarchie, la situation des producteurs du dĂ©partement de Saraya.
Par ailleurs, le Chef secteur de la Sodefitex, Waly Faye, n’a pas manquĂ© de souligner, les subventions faites par l’Ătat du SĂ©nĂ©gal aux paysans par le passĂ© pour soulager les maux des cotonculteurs. Il espĂšre qu’Ă travers cette attaque des insectes, l’Ătat n’abandonnera pas ses populations.
Cheikh Diop, Coordonnateur national du PUDC : Ces conditions de vie améliorées des populations rurales
Le Programme dâurgence de dĂ©veloppement communautaire (PUDC), sous tutelle technique du ministĂšre du DĂ©veloppement communautaire et de lâĂquitĂ© sociale et territoriale, a pour objectif dâamĂ©liorer les conditions de vie des populations rurales, au travers notamment, dâune aide Ă leur implication dans le dĂ©veloppement Ă©conomique et social de leur localitĂ© et dâun accĂšs plus Ă©tendu aux services sociaux de base. Cheikh Diop, le coordonnateur national du Programme, nous en explique lâimpact. Propos recueillis par Alexandra Taieb. « LâEssentiel »
LâEssentiel des relations internationales : Quel est le budget allouĂ© par lâĂtat au PUDCet quelles sont les principales rĂ©alisations enregistrĂ©es depuis son lancement en 2015, ainsi que leurs retombĂ©es sur les populations ?
Cheikh Diop : Parlons dâabord de la genĂšse du Programme pour mieux comprendre les effets, retombĂ©es et impacts que nous constatons. Son Excellence le PrĂ©sident Macky Sall est allĂ©, entre 2008 et 2012, Ă la rencontre du monde rural, empĂȘtrĂ© dans des difficultĂ©s liĂ©es Ă lâinsuffisance dâinvestissements pour lâaccĂšs Ă lâeau et Ă lâĂ©lectricitĂ©, le dĂ©senclavement, et lâallĂšgement des travaux des femmes.
Les populations dĂšs lors, ont exprimĂ© leurs besoins pour amĂ©liorer leurs conditions de vie. De ce contact est nĂ© la volontĂ© du Chef de lâĂtat dâopĂ©rer des ruptures profondes et dâapporter des rĂ©ponses et solutions structurelles aux difficultĂ©s du monde rural. Câest ainsi quâest apparue la thĂ©orie du Nouvel ordre de prioritĂ©s (NOP), marquant fondamentalement une reconsidĂ©ration de lâorientation de nos investissements stratĂ©giques, pour plus dâĂ©quitĂ© sociale et territoriale. Ainsi, Ă partir de ce moment, il Ă©tait aisĂ© de formuler un programme dâenvergure dotĂ©, dâun budget de 123 milliards de francs Cfa, dont lâexĂ©cution a dĂ©marrĂ© en 2015.
Lâembellie Ă©conomique connue par le SĂ©nĂ©gal sur la pĂ©riode 2012- 2014, a permis au prĂ©sident de la RĂ©publique de prendre cet important engagement financier au profit du monde rural. Vous constaterez aussi une autre rupture, celle du financement, alors que traditionnellement, pour ce genre de programmes, le dĂ©marrage est assujetti Ă la mobilisation de ressources extĂ©rieures venues de partenaires multilatĂ©raux ou bilatĂ©raux, suivie dâune longue pĂ©riode de formulation-planification.
Les composantes du PUDC et de ses domaines dâintervention montrent des liens directs avec 15 des 17 ODD. Seuls les ODD 11 et 14, respectivement relatifs aux villes durables et Ă la gestion et la protection des ocĂ©ans et mers, ne sont pas en lien direct avec le PUDC. Pour tenir cette promesse dâune croissance soutenue, inclusive et durable, nous avons rĂ©alisĂ© depuis 2015 :
724 km de pistes rurales qui ont amélioré la mobilité de 457 961 personnes réparties dans 738 villages. Des travaux sont en cours sur un linéaire global de 403,62 km, et 322,5 km sont en instance de démarrage
– 546 villages, dont 50 par voie solaire et 496 par voie moyenne tension – basse tension, ont Ă©tĂ© finalisĂ©s. LâĂ©lectrification de 486 villages a dâores et dĂ©jĂ Ă©tĂ© effectuĂ©e, ce qui a permis Ă 340 000 personnes dâaccĂ©der Ă lâĂ©lectricitĂ©. – 272 systĂšmes hydrauliques sont mis en place pour permettre Ă plus de 500 000 personnes dans 1 597 villages dâaccĂ©der Ă lâeau. – 5 213 Ă©quipements sont dĂ©ployĂ©s au profit de groupements fĂ©minins dans 4 733 villages
Toutes ces rĂ©alisations depuis le lancement du Programme, ont permis la crĂ©ation de 6 318 emplois permanents et 13 779 temporaires dans les volets pistes rurales, hydraulique rurale, Ă©lectrification rurale, chaĂźne de valeur agricole, ainsi que dans la production et lâexploitation des Ă©quipements de transformation post-rĂ©coltes
Vous dirigez le PUDC depuis 7 ans. Quels sont vos objectifs pour les prochaines années afin de continuer à soutenir les populations les plus vulnérables ?
Il sâagira de mobiliser davantage de ressources financiĂšres pour plus dâinvestissements dans les infrastructures et Ă©quipements du monde rural. Au vu des rĂ©sultats et retombĂ©es prĂ©sentĂ©s tantĂŽt et de lâampleur des besoins non encore satisfaits, une 2e phase, dotĂ©e dâun budget de 300 milliards de francs Cfa, est en cours dâexĂ©cution depuis 2018, avec les partenaires tels que la Banque islamique de dĂ©veloppement, la Banque africaine de dĂ©veloppement et le Fonds saoudien de dĂ©veloppement
LâexĂ©cution de cette 2e phase nous permettra Ă terme, de couvrir la totalitĂ© des rĂ©gions et dĂ©partements qui nâont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© des rĂ©alisations du Programme lors de la phase 1 ; je peux citer les rĂ©gions de Kolda, SĂ©dhiou et Ziguinchor et les dĂ©partements de MbackĂ©, KĂ©bĂ©mer et Malem Hodda
Beaucoup dâefforts ont Ă©tĂ© faits mais il y a encore du chemin Ă parcourir, car la demande est forte. La tĂąche est ardue Ă cause de lâimmensitĂ© des besoins et de lâurgence de les satisfaire. Plus dâun demi siĂšcle aprĂšs les indĂ©pendances, des populations bĂ©nĂ©ficiaires vivent encore dans des conditions prĂ©caires. Beaucoup de villageois sĂ©nĂ©galais attendent les rĂ©alisations du Programme pour pouvoir vivre dans des conditions dĂ©centes. Notre credo sera donc de travailler Ă bĂątir ce pays comme le PrĂ©sident Macky Sall le souhaite. Pour atteindre cet objectif, de nouveaux projets sont en formulation et dâautres financements sont attendus. Tant que les disparitĂ©s resteront prĂ©sentes, le PUDC continuera sa mission pour le mieux-ĂȘtre des populations du monde rural.
Plusieurs pays africains se sont inspirĂ©s de la rĂ©ussite du PUDC. Comment les accompagnez-vous dans la mise en Ćuvre de leur programme ?
En effet, la pertinence de la vision, le rythme dâexĂ©cution et les rĂ©sultats obtenus ont fini de convaincre les pays africains que le concept est intĂ©ressant et novateur, en ce quâil constitue un modĂšle de dĂ©veloppement Ă©conomique aujourdâhui, Ă©prouvĂ©
Lâaccompagnement est multiforme. Nous recevons des dĂ©lĂ©gations Ă©trangĂšres venant de plusieurs pays : nous pouvons citer le Togo, la Sierra Leone, le LibĂ©ria, la Gambie, le Cameroun, la RDC⊠Câest lâoccasion dâĂ©changes sur tout le processus de formulation, dâexĂ©cution, sur les procĂ©dures de passation de marchĂ©s, sur la supervision et le contrĂŽle des travaux, sur les visites de terrain, et aussi sur lâaspect le plus important, les contraintes liĂ©es Ă lâexĂ©cution, pour Ă©viter Ă ces pays de connaĂźtre les difficultĂ©s dĂ©jĂ rencontrĂ©es.
Il sâagit dâune forme nouvelle de coopĂ©ration Sud-Sud. Lâobjectif global de ces visites sâest inscrit en droite ligne de partenariats reliant des pays amis du Sud. Il a fallu informer sur les niveaux dâappropriation et dâengagement politiques nĂ©cessaires tout au long du processus de conception, dâĂ©laboration et de mise en Ćuvre du PUDC, pour que ces conditions soient rĂ©unies pour lâexĂ©cution de programmes similaires.
Un accent a Ă©tĂ© Ă©galement mis sur le partage dâexpĂ©riences en ce qui concerne la gestion de la communication politique et du partenariat bĂąti autour du PUDC. Ă ce titre, lâexpĂ©rience du PUDC en tant que modĂšle innovant de transformation rurale visant Ă stimuler le dĂ©veloppement Ă la base, mĂ©rite dâĂȘtre connue et explorĂ©e.LâEssentiel
LE BAME MISE SUR LA RECHERCHE POUR INFLUENCER LâACTION PUBLIQUE
Dakar, 5 sept (APS) – La mission premiĂšre du Bureau dâanalyses macro-Ă©conomiques (BAME) est de privilĂ©gier les recherches visant Ă influencer lâaction publique, a expliquĂ© mardi, sa directrice, Dr Astou Diao Camara.
« Nous rĂ©flĂ©chissons en tant que chercheur Ă alimenter des dĂ©bats avec de la connaissance, a-t-elle dit lors du 26e « Mardi du BAME » dont lâobjectif est de dĂ©battre sur des questions dâactualitĂ©s qui intĂ©ressent Ă la fois les acteurs de dĂ©veloppement, les pouvoirs publics et les citoyens.
A cette occasion, les chercheurs organisent des confĂ©rences pour partager avec les pouvoirs publics les rĂ©sultats de recherches quâils ont menĂ©es.
Le BAME a menĂ© une Ă©tude avec lâappui de lâEcole supĂ©rieure dâĂ©conomie appliquĂ©e (ESEA) de Dakar sur le bilan de lâacte 3 de la dĂ©centralisation en documentant sur deux communes, a-t-elle rappelĂ©
Cette Ă©tude a fait lâobjet dâune rencontre ce mardi sur le thĂšme : « La dĂ©centralisation au SĂ©nĂ©gal, oĂč en est-on ?
Les discours et la réalité de ses pratiques », a-t-elle fait savoir, ajoutant que plusieurs acteurs des collectivités y avaient pris part.
Mme Camara a soulignĂ© lâimportance de rĂ©unir autour du ministĂšre des CollectivitĂ©s territoriales, des Ă©lus locaux et des chercheurs sur cette question de la dĂ©centralisation dans le cadre dâune rĂ©forme initiĂ©e par lâEtat.
« Lâobjectif de lâacte 3 de la dĂ©centralisation est de construire une cohĂ©rence territoriale, assurer la lisibilitĂ© des chefs de gouvernance, des aspects interrelationnels entre les diffĂ©rents acteurs des collectivitĂ©s territoriales, de la sociĂ©tĂ© civile et des reprĂ©sentants de lâEtat », a de son cĂŽtĂ© relevĂ© Fatou Bintou Camara, la directrice des collectivitĂ©s territoriales.
Elle a estimĂ© que tous ces acteurs qui sont au sein dâun mĂȘme territoire, concourent Ă lâamĂ©nagement dâun dĂ©veloppement Ă©conomique local ou territorial.SN/ASB/AKS
Banque assurance : Le Groupe Sunu fait une réorganisation de sa gouvernance exécutive
https : //www.lejecos.com Le Conseil dâadministration de Sunu Participations Holding (Sph), sociĂ©tĂ© mĂšre du Groupe Sunu, a dĂ©cidĂ© lors de sa sĂ©ance dâune rĂ©organisation de sa gouvernance exĂ©cutive, avec effet au 1er octobre 2022.
Selon un communiqué de presse, cette évolution est devenue nécessaire compte tenu du développement du Groupe Sunu sur de nouveaux marchés, à sa consolidation dans ses métiers stratégiques suite notamment, aux opérations de croissances externes de ces dix derniÚres années et à ses bonnes performances intrinsÚques. Les décisions suivantes ont donc été prises.
La mĂȘme source informe que les fonctions de PrĂ©sident du Conseil et de directeur gĂ©nĂ©ral qui Ă©taient exercĂ©es par Papa PathĂ© Dione, ont Ă©tĂ© dissociĂ©es. Le ComitĂ© de direction a Ă©tĂ© consolidĂ© avec la nomination officielle des trois membres qui Ă©taient dĂ©jĂ trĂšs impliquĂ©s dans la direction et la gestion quotidienne des affaires du groupe.
Il sâagit de Mohamed Bah, JoĂ«l Amoussou et Karim-Franck Dione.
«Mohamed Bah a Ă©tĂ© nommĂ© Directeur gĂ©nĂ©ral du Groupe, avec en charge – au niveau opĂ©rationnel, de lâactivitĂ© Assurance dans les Zones CĂŽte dâIvoire et Uemoa-Ouest ainsi que lâactivitĂ© bancaire et financiĂšre du Groupe ; – et au niveau fonctionnel, du pĂŽle MĂ©tiers Core Business Assurance (technique, dĂ©veloppement commercial), du pĂŽle MĂ©tiers Business support (comptabilitĂ© et consolidation, communication, juridique, ressources humaines) et du pĂŽle Gestion financiĂšre », lit-on dans le document.
Selon la mĂȘme source, JoĂ«l Amoussou et Karim-Franck Dione ont Ă©tĂ© respectivement reconduits et nommĂ©s directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s, et particuliĂšrement, sont en charge : JoĂ«l Amoussou – au niveau opĂ©rationnel, de lâactivitĂ© Assurance dans les Zones Uemoa-Est et Cemac ; – et au niveau fonctionnel, du pĂŽle Corporate finance et du pĂŽle contrĂŽle Interne (audit, actuariat contrĂŽle, gestion des risques, contrĂŽle permanent, conformitĂ©). Pour Karim-Franck Dione, il est  – au niveau opĂ©rationnel chargĂ©  de lâactivitĂ© Assurance – Zone hors Cima et des autres activitĂ©s – et au niveau fonctionnel, du pĂŽle IT et digital ainsi que le pĂŽle planification, budget et pilotage.
Papa PathĂ© Dione a Ă©tĂ© nommĂ© PrĂ©sident du Conseil dâadministration et membre du ComitĂ© de direction.
«Par ailleurs, le dĂ©veloppement du pĂŽle bancaire du groupe est portĂ© par la sociĂ©tĂ© du groupe, Sunu Investment Holding (Sih), en sa qualitĂ© de compagnie financiĂšre holding inscrite sur la liste des compagnies financiĂšres de lâUemoa. Cette Ă©volution dans la gouvernance du groupe, fondĂ© depuis prĂšs de 25 ans par Papa PathĂ© Dione, marque ainsi la confiance affichĂ©e en lâĂ©quipe de direction qui pilote le Groupe Ă ses cĂŽtĂ©s depuis de trĂšs nombreuses annĂ©es et renforce la collĂ©gialitĂ© qui a toujours prĂ©value dans lâexercice des fonctions exĂ©cutives au sein du Groupe », explique-t-on.
Adou FAYE
Coupure dâĂ©lectricitĂ© dans plusieurs quartiers de Dakar
https : //www.pressafrik.com Que se passe-t-il avec la Senelec (SociĂ©tĂ© nationale dâĂ©lectricitĂ©) ? Câest la question que beaucoup de SĂ©nĂ©galais se posent depuis ce matin. Depuis 8 heures, plusieurs quartiers de la capitale Dakar sont privĂ©es dâĂ©lectricitĂ©, au moment oĂč ces lignes sont Ă©crites câest le black-out total.
Des Parcelles Assainies, Ă GuĂ©diawaye, passant par Yoff, Nord Foire, Zone de Captage, LibertĂ© 6, Ă Grand DakarâŠ. des coupures sont signalĂ©es partout. Il semblerait que câest gĂ©nĂ©ral puisse que selon des internautes, câest le mĂȘme cas Ă Louga, ThiĂšs, Saint-Louis, Bambey, Tivaouane. La liste est loin dâĂȘtre exhaustive.La Senelec, interpellĂ©e par les internautes, nâa pas encore rĂ©agi.
Perturbations dans le secteur du nettoiement : Un consensus trouvĂ© entre les concessionnaires et l’UCG.
https : //www.dakaractu.com AprĂšs plus d’une semaine de perturbations dans le secteur du nettoiement, c’est dĂ©sormais la paix des braves entre la Sonaged (ex UCG) et les concessionnaires du nettoiement. En effet, ces derniers ont dĂ©cidĂ© de surseoir Ă leur mouvement d’humeur dĂšs demain. Cela aprĂšs longues concertations ce mardi avec le Directeur gĂ©nĂ©ral de la Sonaged, Mass Thiam.
Selon les informations issues de cette rencontre, ces perturbations dĂ©coulent d’arriĂ©rĂ©s de paiement de plus de dix milliards.
Mais au terme des Ă©changes, un accord de principe a Ă©te trouvĂ© avec Ă la clĂ©, le versement d’un acompte immĂ©diat de trois milliards de francs aux concessionnaires pour la reprise efficiente des travaux en attendant de trouver une solution structurelle Ă la question de cette dette dans le cadre des fonctions et attributions de la Sonaged. Avec cet accord de principe trouvĂ©, les concessionnaires s’engagent dĂšs demain Ă reprendre les activitĂ©s de nettoiement convenablement en attendant la mise en Ćuvre prochaine du protocole d’accord signĂ© avec le directeur gĂ©nĂ©ral de la Sonaged…
Reportage : DĂ©pĂŽts et retraits de papiers administratifs,un vĂ©ritable calvaire en cette pĂ©riode d’ouverture d’Ă©cole
https : //www.dakaractu.com/ De longues heures d’attente, des rendez-vous faussĂ©s ou encore des grĂšves rĂ©pĂ©titives, une situation fatigante que beaucoup ont fustigĂ© ce mardi devant la mairie du centre-ville. Ces derniers venus dĂ©poser ou retirer des documents administratifs, se sont plaints de la situation et rĂ©clament plus de rigueur de la part des agents de l’administration.
Certains dâentre eux interpellĂ©s, dĂ©noncent mĂȘme une certaine magouille concernant le favoritisme envers une catĂ©gorie de personnes ou encore pour ceux qui y mettent le prix.
Des accusations que nous avons tenter de vĂ©rifier auprĂšs des responsables en charge de cette tĂąche. Cependant, aprĂšs avoir refusĂ© catĂ©goriquement de s’exprimer devant la camĂ©ra, ils ont expliquĂ© que la situation Ă©mane du fait qu’ils ont rĂ©uni deux maires dans un seul lieu et cela a crĂ©Ă© un dĂ©ficit de personnel et d’espace.Reportage…
Violence verbale et physique/Le médiateur de la république Demba Kandji exprime ses inquiétudes : «Notre société est menacée!»
https : //www.dakaractu.com Le mĂ©diateur de la RĂ©publique a peur pour lâĂtat de droit au SĂ©nĂ©gal. Et pour cause, la violence verbale et physique qui, selon le juge Demba Kandji, menace notre sociĂ©tĂ©. C’est un cri du cĆur d’un hĂ©raut de la justice pĂ©nale.
Le MĂ©diateur de la RĂ©publique, Demba Kandji, jadis cĂ©lĂšbre juge du siĂšge, a une peur bleue des risques de dĂ©gradation de l’Ătat de droit au SĂ©nĂ©gal Ă cause de la violence qui, regrette-t-il, a pris le pas sur le dialogue.
« Si aujourd’hui notre sociĂ©tĂ© est menacĂ©e, c’est parce que la violence est en train de prendre le pas sur la rĂ©flexion, l’Ă©change, le dialogue et le respect mutuel. Je ne suis pas trĂšs optimiste. Car la violence verbale et physique qui s’installe dans le commerce entre nous et nos autres citoyens Ă cause des rĂ©seaux sociaux risque de dĂ©grader l’Ătat de droit », prĂ©vient l’ancien prĂ©sident de la Cour d’appel de Dakar qui Ă©tait le modĂ©rateur d’un panel autour du thĂšme « Dialogue social pour l’apaisement durable du secteur de l’Ă©ducation » organisĂ© par la Coalition des organisations en synergie pour la dĂ©fense de l’Ă©cole publique (Cosydep).
Le juge Demba Kandji n’a fait rĂ©fĂ©rence dans ses propos Ă aucun Ă©vĂ©nement. Il a sans doute notĂ© la sĂ©rie de violences connues par le SĂ©nĂ©gal, notamment en milieu scolaire comme en politique ces derniers temps. Une vidĂ©o Ă©tait devenue virale l’annĂ©e derniĂšre sur les rĂ©seaux sociaux. Dans ces images amateurs tournĂ©es dans une salle de classe, des Ă©coliers du lycĂ©e Ousmane SembĂšne de Yoff fĂȘtaient la fin de l’annĂ©e scolaire Ă leur maniĂšre. PrĂšs d’une dizaine d’Ă©lĂšves avaient complĂštement mis Ă sac une salle de classe. Une autre scĂšne de violence, cette fois-ci Ă Karang dans la rĂ©gion de Fatick, avait heurtĂ© la sensibilitĂ© et soulevĂ© l’indignation des internautes.Un Ă©lĂšve s’en Ă©tait pris Ă son camarade de classe l’accusant d’homosexualitĂ©. LĂ aussi, c’est un Ă©lĂšve qui filmait la scĂšne. Ă cela, il faut ajouter les violences de mars 2021.
« L’Ă©cole publique est souffrante, mais elle n’est pas morte »
Dans cette grisaille, une embellie. L’ancien prĂ©sident de la Cour d’appel de Dakar a chantĂ© l’Ă©cole publique. « L’Ă©cole publique est souffrante, mais elle n’est pas morte.
Je suis un produit de l’Ă©cole publique et j’en suis fier. Aujourd’hui, vers mes 70 ans, je m’apprĂȘte Ă soutenir une thĂšse de doctorat. Pour vous dire que l’Ă©cole publique nous apporte une fois de plus de la richesse. Soyez fier de l’Ă©cole publique. Tout le monde ne peut aller dans le privĂ©. Dans ma petite Ă©cole de ThiĂ©naba, on ne sortait pas de cette Ă©cole avec le sentiment d’avoir Ă©chouĂ© mĂȘme si on n’avait pas Ă la fin du cursus primaire notre diplĂŽme », a-t-il dit avant dâajouter : « L’Ă©cole publique n’est pas une fabrique d’Ă©checs ou de chĂŽmage. Je pense qu’on n’a pas suffisamment mis de valeurs dans ce systĂšme Ă©ducatif », a soutenu le mĂ©diateur de la rĂ©publique dans les colonnes de lâAS quotidien dans sa parution du jour…
Pr Koume sur la prise en charge des personnes ĂągĂ©es : «Le maintien Ă domicile,câest lâavenir»
https : //www.sudquotidien.sn «Le maintien Ă domicile des personnes ĂągĂ©es câest lâavenir. Câest un systĂšme de protection sociale quâil faut dĂ©velopper mais quâil faut encadrer».  Une recommandation du professeur Mamadou KoumĂ©, mĂ©decin-gĂ©riatre, gĂ©rontologue.Â
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Depuis le 03 octobre dernier, les Ă©tudiants en spĂ©cialisation en gĂ©riatrie au SĂ©nĂ©gal sont en sĂ©minaire dans le cadre de la rentrĂ©e universitaire 2022-2023. Une rencontre qui devrait prendre fin demain, vendredi 7 octobre 2022 Ă Dakar. En collaboration avec des spĂ©cialistes de la prise en charge des personnes ĂągĂ©es de la France, le SĂ©nĂ©gal ou encore lâAfrique compte sâinspirer du modĂšle français afin de bĂątir un modĂšle africain basĂ© sur les rĂ©alitĂ©s socioculturelles des pays du continent noir.
Pour le professeur Mamadou KoumĂ©, initiateur de cette rencontre et par ailleurs directeur du Centre de gĂ©riatrie de Fann,Â
«la France est en avance sur la prise en charge des personnes ĂągĂ©es. Depuis plus de cent ans, elle a mis en place plusieurs modĂšles. Il est bon de sâen inspirer».
Plusieurs nationalitĂ©s prennent part Ă cette rencontre. En formation au SĂ©nĂ©gal, ces participants devront prĂ©senter le modĂšle de leur prise en charge des personnes ĂągĂ©es dans leur pays. «Lâobjectif recherchĂ© est quâĂ la fin de cette rencontre, que nous puissions discuter dâun modĂšle adaptĂ© Ă nos rĂ©alitĂ©s et dĂ©gager des protocoles de prises en charge», a lancĂ© le Pr KoumĂ©
Aujourdâhui, la prĂ©sence de plusieurs Ă©tudiants pour le DES de gĂ©riatrie-gĂ©rontologie dĂ©montre lâimportance de bien prendre en charge les personnes ĂągĂ©es afin de les accompagner dans leur vieillissement. Et, dans cet accompagnement pour vieillir en bonne santĂ©, des initiatives comme les soins Ă domicile se multiplient. Pour le professeur KoumĂ©, «
le maintien Ă domicile des personnes ĂągĂ©es, câest lâavenir ; câest un systĂšme de protection sociale quâil faut dĂ©velopper mais quâil faut encadrer».
Le spécialiste a laissé entendre que les soins à domicile sortent un peu du systÚme traditionnel de soin. «
Elles ont lâhabitude dâĂȘtre soignĂ© Ă lâhĂŽpital ; mais vous vous rendez compte quâen gĂ©riatrie, pour ce qui concerne les personnes ĂągĂ©es, la guĂ©rison Ă 100% Ă lâhĂŽpital ne doit pas ĂȘtre envisagĂ©e parce que cela va prolonger la durĂ©e de sĂ©jour. DĂšs quâelle retrouve son autonomie, il faut continuer les soins Ă domicile».
Toutefois, Pr KoumĂ© a soulignĂ©Â : Â
«il y a dâautres personnes ĂągĂ©es qui sont atteintes dâautres pathologies qui les clouent Ă domicile. Pour cela, il faut que la personne qui a perdu son autonomie puisse bĂ©nĂ©ficier de toute la logistique de prise en charge qui nâest pas purement mĂ©dicale».
Avec la floraison des structures dâoffre de soin Ă domicile, Pr KoumĂ© a estimĂ©Â quâ«il faut poser la rĂ©flexion qui devrait pouvoir nous amener Ă dire Ă lâautoritĂ© comment il faut structurer. Il faut lâorganiser, tout doit ĂȘtre encadrĂ©, sur le plan juridique et sur le plan organisationnel, pour Ă©viter des dĂ©rives parce quâil ne faut pas tomber sur le scandale. Oui, attention ! Au niveau du Centre de gĂ©riatrie, nous faisons des soins Ă domicile ; mais cela ne concerne que nos patients qui sont hospitalisĂ© dans ledit service».
Revenant sur la généralisation des Centres de gériatrie dans tout le pays, le spécialiste des maladies des personnes ùgées de répondre : «
câest une question qui va ĂȘtre reposĂ©e au prĂ©sident de la RĂ©publique parce que câest lui-mĂȘme qui avait donnĂ© des instructions, en 2015, pour la construction de Centre de gĂ©riatrie dans toutes les rĂ©gions du SĂ©nĂ©gal. Il lâa rĂ©actualisĂ©, il lâa rĂ©affirmĂ© il y a trois semaines. Cela veut dire quâil reste toujours une priorotĂ© du chef de lâEtat. Nous avons anticipĂ© en construisant un Centre de gĂ©riatrie Ă ThiĂšs, nous connaissons exactement le budget dâorganisation de ce centre, le dossier est ficelĂ© et je pense que le dossier sera soumis au ministre de la SantĂ© pour mettre en Ćuvre cette dĂ©cision politique».
Le SĂ©nĂ©gal, dans sa politique de prise en charge des personnes ĂągĂ©es, dĂ©tient plusieurs modĂšles dont lâoffre de la gratuitĂ© Ă travers la Couverture maladie universelle (Cmu), la protection sociale avec lâIpress, mais aussi le Fonds national de retraite (Fnr). Il y a Ă©galement le Plan sĂ©same pour les personnes ĂągĂ©es ne bĂ©nĂ©ficiant ou nâĂ©tant pas couvert par ces rĂ©gimes (Cmu, Ipres et Fnr) prĂ©citĂ©s.
Denise ZAROUR MEDANG
Bon démarrage des cours et année scolaire apaisée : Amidou Diédhiou du Sels livre la recette
https : //www.sudquotidien.sn Ce jeudi 6 octobre, câest le jour J pour les Ă©lĂšves qui font leur rentrĂ©e scolaire, aprĂšs prĂšs de trois mois de vacances. Joint par tĂ©lĂ©phone hier, mercredi 5 octobre, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral national du Syndicat des enseignants libres du SĂ©nĂ©gal (SELS), Amidou DiĂ©dhiou, liste les dĂ©fis et les attentes pour un bon dĂ©marrage des cours et une annĂ©e scolaire apaisĂ©e.
«En tant quâorganisation syndicale, le souhait premier que nous exprimons, est dâarriver Ă une annĂ©e scolaire trĂšs apaisĂ©e, trĂšs studieuse, une annĂ©e oĂč tous les acteurs tireront profit. Maintenant, Ă cĂŽtĂ© de ça, naturellement, il y a des prĂ©alables. Câest que dâabord, lâĂ©cole Ă©tant une chose de tous, il faut que chaque acteur travaille Ă jouer le rĂŽle qui est attendu de lui. Les collectivitĂ©s territoriales, Ă mon avis, doivent sâinvestir et Ă temps. Il faut mettre en place les fournitures scolaires. Ăa ne doit pas attendre le mois de dĂ©cembre ou janvier pour en faire une activitĂ© politique de grande envergure ; mais il faut Ă©galement, au niveau local, que les populations organisĂ©es Ă la base comme les ASC sâorganisent pour nettoyer, dĂ©sherber et rendre les Ă©coles frĂ©quentables. Il faut, enfin, que lâEtat lui-mĂȘme, pour les Ă©coles qui sont inondĂ©es ou qui sont habitĂ©es par des sinistrĂ©s, mette en place un dispositif de pompage pour Ă©vacuer les eaux. Câest ça qui revient pour que les Ă©coles puissent accueillir les potaches demain (aujourdâhui, ndlr). Si ce nâest pas fait, les gens doivent mettre Ă profit le weekend pour le faire, pour permettre aux enfants, dĂšs lundi, de dĂ©marrer les enseignements.
Sur le cĂŽtĂ© syndical, nous aussi nous avons des attentes. Le gouvernement a Ă©tĂ© remaniĂ©. Les ministres de la Fonction publique, de lâEducation nationale et des Finances ont changĂ©. Nous pensons que chacun de ces ministres doit avoir en ligne de mire, Ă lâesprit lâensemble des accords qui ont Ă©tĂ© signĂ©s le 26 fĂ©vrier 2022. Le ministre de la Fonction publique doit savoir que des questions pendantes lui attendent. La premiĂšre, qui est une question globale, câest comment Ă©radiquer la question des lenteurs administratives ? Il faut arriver Ă mettre systĂ©matiquement fin aux lenteurs administratives. Mieux, on attend de lui la modification du dĂ©cret 74-347, du dĂ©cret 2006-392 devant permettre de trouver une solution Ă la douloureuse question des enseignants dĂ©cisionnaires. Ăa, câest pour nous une question urgente qui ne doit pas attendre. Egalement, 5000 enseignants ont Ă©tĂ© recrutĂ©s par le gouvernement du SĂ©nĂ©gal lâannĂ©e derniĂšre. Normalement, le 1
er octobre, chaque enseignant devrait pouvoir constituer un dossier et le dĂ©poser pour ĂȘtre intĂ©grĂ© dans la Fonction publique ; mais, jusquâĂ ce jour, lâinformation que nous avons ne rassure pas.
Pour le ministĂšre des Finances, nous attendons non seulement lâĂ©puration des prĂȘts DMC mais aussi, Ă la fin du mois de janvier 2023, la mise en Ćuvre de lâaccord sur les augmentations des salaires. Pour ça, nous pensons quâil doit anticiper. Le ComitĂ© de suivi, qui avait Ă©tĂ© mis en place, doit ĂȘtre anticipĂ© et quâil nous fasse des propositions sur comment il compte mettre en Ćuvre lâaccord financier pour quâil nây ait pas dâerreurs dans le calcul qui pourraient amener des perturbations dans le systĂšme Ă©ducatif.
Il y a Ă©galement des fonctionnaires qui perçoivent Ă La Poste. Mais, du fait des difficultĂ©s que La Poste traverse, ces enseignants ne parviennent plus Ă avoir leurs salaires Ă temps. On ne les paie pas Ă temps et quand le salaire est payĂ©, câest soit la moitiĂ© quâon te paie ou les trois quart. Nous estimons que le directeur gĂ©nĂ©ral du budget doit trouver une solution Ă cette difficultĂ©-lĂ .
Pour le ministre de lâEducation, nous lâappelons Ă lâouverture, Ă lâaccessibilitĂ© et au sens du dialogue et du partage. Il doit aussi crĂ©er un espace de dialogue permanent qui va permettre dâanticiper sur les difficultĂ©s que pourrait connaĂźtre le systĂšme Ă©ducatif. De la mĂȘme maniĂšre, nous attendons quâil reprenne les discussions sur la revendication liĂ©e aux indemnitĂ©s des agents dâadministration. Câest-Ă -dire des agents qui sont dans les IEF (Inspections de lâĂ©ducation et de la formation, ndlr), les IA (Inspections dâacadĂ©mie, ndlr) ou mĂȘme au niveau du ministĂšre de lâEducation nationale qui abattent un travail qui leur donne droit Ă des indemnitĂ©s. Pour nous, il faut arriver Ă la crĂ©ation de ces indemnitĂ©s.
Le ministĂšre de lâUrbanisme avait promis aux syndicats dâenseignants de dĂ©livrer les derniĂšres attestations des actes, câest-Ă -dire des zones dâamĂ©nagement au plus tard le 31 dĂ©cembre. Nous lâattendons fortement sur cette question pour quâon puisse nous dire, pour quâen fin dĂ©cembre toutes les parcelles soient dĂ©livrĂ©es aux syndicats dâenseignants. Nous avons de nouveaux chantiers pour le systĂšme ; mais pour sâen occuper,  il faut que le passif qui est lĂ soit complĂštement rĂ©sorbé».
Mariame DJIGO
MACKY ENTRE LE MARTEAU DE LâARMĂE ET LâENCLULME DE LA POLICE
http : //www.emedia.sn La lutte contre le terrorisme est entre les mains de la police et la gendarmerie. Mais avec lâarrivĂ©e de SaĂŻfoulaye Sow Ă la tĂȘte du Cadre dâintervention et de coordination interministĂ©rielle des opĂ©rations de lutte anti-terroriste (Cico), lâidĂ©e de confier la stratĂ©gie Ă lâarmĂ©e fait son chemin. MĂȘme si le PrĂ©sident Sall se veut encore prudent.
Le Mali nâarrive pas Ă sortir de son bourbier. Le Burkina est devenu le nouveau terreau fertile des terroristes qui nâĂ©pargne pas ni civils ni militaires. Le SĂ©nĂ©gal, qui a eu Ă arrĂȘter des prĂ©sumĂ©es jihadistes, vit le spectre. Mais comment faire pour ne pas prĂȘter le flanc ? Seule une meilleure organisation, pour ne pas dire une rĂ©organisation de la gestion du terrorisme sâimpose. Un article de Africaintelligence.fr, trĂšs au fait des enjeux africains, intitulĂ© Macky Sall face Ă la trĂšs sensible rĂ©organisation de son appareil sĂ©curitaire, il est question de voir qui de la Police ou de lâarmĂ©e doit ĂȘtre au-devant dans cette stratĂ©gie de prĂ©vention, mais aussi de riposte Ă©ventuelle. La source affirme que « le chef de lâEtat sĂ©nĂ©galais doit prochainement trancher la question » et prĂ©cise que « lâarmĂ©e souhaite jouer un rĂŽle de premier plan » dans cette gestion jusquâici au contrĂŽle de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure.
Le Général Saïfoulaye Sow du Cico mÚne le « combat »
Et il y a un homme, le GĂ©nĂ©ral SaĂŻfoulaye Sow, fin connaisseur de la question terroriste, qui thĂ©orise le contrĂŽle de la question par la grande muette au vu des enjeux. Le site dâinformation rĂ©vĂšle que Sow a rejoint le Conseil national de sĂ©curitĂ© (Cns), qui se tient chaque lundi en prĂ©sence du prĂ©sident de la RĂ©publique depuis quelques semaines et mĂšne le combat Ă lâinterne. Il est Ă la tĂȘte du Cadre dâintervention et de coordination interministĂ©rielle des opĂ©rations de lutte anti-terroriste (Cico), organisme mis en place par Macky Sall en 2016 afin de coordonner la rĂ©ponse des autoritĂ©s Ă dâĂ©ventuelles attaques terroristes. Selon Africa Intelligence, aux cĂŽtĂ©s du chef dâĂ©tat-major gĂ©nĂ©ral des armĂ©es, le gĂ©nĂ©ral Cheikh Wade, les numĂ©ros un du renseignement et de la gendarmerie, les gĂ©nĂ©raux Cheikh SĂšne et Moussa Fall, ou encore lâamiral Papa Farba Sarr, ancien patron du renseignement devenu conseiller spĂ©cial du prĂ©sident en 2021, il tente de convaincre le chef suprĂȘme des armĂ©es. Mais surtout parce quâil bĂ©nĂ©ficie de la confiance de ce dernier Ă qui il a proposĂ© « une rĂ©orientation complĂšte du dispositif » de rĂ©ponse.
Les émeutes de mars 2021, une des inspirations de la réforme
Le GĂ©nĂ©ral SaĂŻfoulaye Sow est prĂ©sentĂ© comme quelquâun qui est « familier du thĂ©Ăątre malien aprĂšs avoir commandĂ© les casques bleus sĂ©nĂ©galais Ă Gao en 2016 », mais Ă©galement disposant de « plusieurs relais » pour arriver Ă sĂ©duire Macky Sall par sa doctrine, Ă la place de celle qui a toujours prĂ©valu : « les forces de police et de gendarmerie en premiĂšre ligne en cas dâincident sĂ©curitaire majeur sur le territoire national ». Et pour ce faire, il compterait sur le chef dâĂ©tat-major particulier de Macky Sall, le gĂ©nĂ©ral Joseph Mamadou Diop, ainsi que son aide de camp personnel depuis plus de dix ans, MeĂŻssa CellĂ© Ndiaye.
Le « remodelage » de lâarchitecture de lutte contre le terrorisme avait encore Ă©tĂ© agitĂ© aprĂšs les Ă©meutes de mars 2021, provoquĂ©es par lâaffaire Sonko-Adji Sarr. Les failles notĂ©es dans cette crise avaient motivĂ© le limogeage du patron de la gendarmerie, le gĂ©nĂ©ral Jean-Baptiste Tine, Ă seulement trois mois de son dĂ©part Ă la retraite et le dĂ©part de lâancien chef dâĂ©tat-major gĂ©nĂ©ral des armĂ©es Birame Diop. De hautes autoritĂ©s militaires avaient estimĂ©, dans les coulisses, que ces « carences » Ă©taient, en partie, le fait dâun « conservatisme » selon lequel le maintien de lâordre doit ĂȘtre le « monopole » de la police et de la gendarmerie. De hauts gradĂ©s avaient prĂŽnĂ© une Ă©volution avec une « meilleure implication des militaires afin de faire face aux nouvelles menaces sĂ©curitaires ». Câest le sens pourtant du vocable gĂ©nĂ©rique de « Forces de dĂ©fense et de sĂ©curité ». En revanche, le PrĂ©sident Sall, bien que tentĂ© par cette rĂ©forme « plus que nĂ©cessaire », semble opter pour la prudence. Pour lâheure, il laisse le ministre de lâIntĂ©rieur coiffer le Cico. Hamath KANE
Signature dâun accord de financement de 148,5 millions de dollars soit (101 milliards de FCFA) entre les Ătats-Unis et le Mali
https : //kewoulo.info Signature dâun accord de financement de 148,5 millions de dollars entre les Ătats-Unis et le 19 septembre dernier, le Ministre malien des Affaires EtrangĂšres et de la CoopĂ©ration Internationale, Abdoulaye Diop et la Directrice de lâAgence des Ătats-Unis pour le dĂ©veloppement international (USAID) au Mali, Miriam Lutz, ont signĂ© un amendement Ă lâaccord dâaide au dĂ©veloppement entre les Ătats-Unis et le Mali, reprĂ©sentant un nouveau financement de 148,5 millions de dollars (soit 101 milliards de FCFA.)
Ce soutien du peuple amĂ©ricain au Mali, Ă travers lâUSAID, ne reprĂ©sente quâune partie de notre aide globale. Il couvrira le financement de nouvelles activitĂ©s et celles en cours dans les domaines de la santĂ©, de la gouvernance, de lâagriculture et de lâĂ©ducation de base. Ce montant sâajoute aux plus de 250 millions de dollars (soit 170 milliards de FCFA) que les Ătats-Unis ont accordĂ© au Mali Ă travers lâUSAID au cours de lâannĂ©e Ă©coulĂ©e y compris 90 millions de dollars (soit 61 milliards de FCFA) en aide humanitaire vitale pour les Maliens qui en ont le plus besoin.
Lâamendement comprend 17 millions de dollars (soit 11,5 milliards de FCFA) en aide dâurgence annoncĂ© prĂ©cĂ©demment dans le secteur de lâagriculture et la nutrition destinĂ©e aux communautĂ©s du Mali pour faire face Ă la flambĂ©e des prix sur les aliments ; une flambĂ©e causĂ©e par la guerre de la Russie contre lâUkraine. Ce nouveau financement permettra Ă directement 300 000 familles dâagriculteurs de bĂ©nĂ©ficier dâengrais et de semences amĂ©liorĂ©es afin de renforcer la capacitĂ© du pays Ă pouvoir nourrir sa population sans avoir Ă dĂ©pendre dâimportations onĂ©reuses. Une partie de cette aide est dĂ©jĂ perceptible sur le terrain avec la distribution par lâUSAID de 1,2 million de sacs de 500 g de farine enrichie Ă plus de cinq mille femmes enceintes et allaitantes et 30 000 jeunes enfants. Cet appui permettra de lutter contre la malnutrition aiguĂ« en pĂ©riode de soudure dans certaines des localitĂ©s les plus touchĂ©es au centre du Mali.
La signature de cet accord dâaide au dĂ©veloppement reprĂ©sente lâengagement indĂ©fectible des Ătats-Unis en faveur dâun Mali plus pacifique et plus prospĂšre qui dirige son propre dĂ©veloppement. Selon le ChargĂ© dâAffaires, p.i. de lâAmbassade des Etats-Unis, Brian Neubert, «
 Depuis 1961, nous travaillons aux cĂŽtĂ©s du peuple malien pour bĂątir un avenir meilleur. Ce nouveau financement reflĂšte la force continue de nos liens ». Au cours des vingt derniĂšres annĂ©es, les Ătats-Unis ont accordĂ© prĂšs de 3,5 milliards de dollars (soit 2,4 trillions de FCFA) en aide humanitaire et en aide au dĂ©veloppement au taux de change actuel au peuple malien Ă travers lâUSAID.
Malaise au sein du Parti Socialiste : Diagnostic de lâhĂ©ritage senghorien en crise de leadershipâŠ
https : //www.dakaractu.com Câest Ă lâĂąge de 74 ans, que le pĂšre du socialisme sĂ©nĂ©galais, Leopold SĂ©dar Senghor cĂšdera la place au prĂ©sident Abdou Diouf en sa double qualitĂ© de prĂ©sident de la RĂ©publique et de patron du parti socialiste. DĂšs aprĂšs la premiĂšre alternance en 2000, et jusqu’en 2012 le parti socialiste s’est attelĂ© Ă reconquĂ©rir le pouvoir. Ce nâest quâaprĂšs deux Ă©checs aux Ă©lections prĂ©sidentielles que le successeur de Diouf, en lâoccurrence Ousmane Tanor Dieng, voulant participer Ă la chute de Wade en 2012, va se ranger derriĂšre Macky Sall dans la coalition Benno Bokk Yakaar. Un regroupement politique oĂč le parti socialiste va connaĂźtre des remous rĂ©vĂ©lateurs.
« Nous sommes des socialistes, porteurs dâun projet de sociĂ©tĂ©. Nous sommes en train dâĂ©laborer un programme pour le SĂ©nĂ©gal. Mais il faut savoir que nous ne pouvons pas le faire en restant dans Benno Bokk Yakaar. Une dĂ©mocratie elle est vivante, dynamique et  contradictoire. Les populations doivent toujours avoir le choix.
Ce que nous voulons câest  mettre un programme politique adossĂ© au projet de Senghor! » Cette dĂ©claration de Khalifa Sall ancien membre du bureau politique du parti socialiste, dans un entretien en janvier 2017, semble ĂȘtre toujours dâactualitĂ© chez les socialistes.Â
Du Bloc DĂ©mocratique SĂ©nĂ©galais au Parti Socialiste, le trajet pour la sauvegarde des valeurs socialistes qui avaient Ă©tĂ© incarnĂ©es par Senghor, Mamadou Dia et les autres partisans du mĂȘme courant, ont longtemps portĂ© les valeurs cardinales du socialisme. Un grand parti comme le Parti socialiste, qui a fait savoir ce qu’est lâĂtat-nation, qui a eu avec son Ă©cole du parti, Ă former et prĂ©senter aux sĂ©nĂ©galais de grandes figures politiques ne doit pas ĂȘtre absent de lâĂ©chiquier politique sĂ©nĂ©galais. Câest dâailleurs lâavis de certains membres du parti socialiste avec qui Dakaractu a Ă©changĂ©.  « Aujourdâhui, le parti ne joue plus le rĂŽle quâil devrait jouer, câest la rĂ©alitĂ©. Sur chaque situation le parti socialiste se prononçait avec notamment des sĂ©minaires, des communiquĂ©s, sur la marche du pays, des universitĂ©s dâĂ©tĂ©, des rencontres scientifiques etc. Quâon le veuille ou non, ce parti nâest plus Ă ce stade dâanimation », considĂšre Lamine Diouck responsable politique du parti Ă Tivaouane qui laisse entendre la nĂ©cessitĂ© de se rĂ©inventer maintenant et de se donner les moyens quâil faut avec de nouvelles dynamiques, de nouvelles tĂȘtes.
InĂ©luctablement,  il urge de renouveler et de donner un nouveau souffle au parti. Pour Lamine Diouck, Serigne Mbaye Thiam a une certaine lĂ©gitimitĂ© et peut jouer ce rĂŽle visant Ă porter le parti, Ă le diriger. Pour le socialiste, il nâest pas certes le seul, mais aujourdâhui, mĂȘme sâil yâa dâautres personnes capables de recoller les morceaux et de brandir le drapeau du parti socialiste, lâessentiel est de renouveler le parti par un congrĂšs extraordinaire.
Si le parti veut survivre, il doit se diriger vers ce remodelage, cette restructuration bien Ă©videmment, devra se faire au sein des hĂ©ritiers dâOusmane Tanor Dieng. Mais qui sont rĂ©ellement ces hĂ©ritiers ?
De lâavis de lâanalyste politique Ibrahima Bakhoum sur la situation du parti socialiste, sâil sâagit de lĂ©gitimitĂ©, oui on peut dire que Serigne Mbaye Thiam lâest, dâabord en termes dâanciennetĂ©, dâexpĂ©rience, mais aussi il faut rappeler que quand beaucoup de socialistes ont quittĂ©, il est restĂ© dans le parti. « Peut-ĂȘtre quâil voulait une autre orientation du parti. Mais disons que ce qui reste du parti socialiste, en terme de force, on peut considĂ©rer que le parti ne doit pas fonctionner sous lâombre dâun disparu. Il faut travailler avec son temps. Câest-Ă -dire, mĂȘme si dans Benno, le compagnonnage continue avec des distributions trĂšs dĂ©favorables, des gens ont tenu Ă subir ce qui est profitable au parti du pouvoir », relate M. Bakhoum.
Mais est ce quâil sâagit simplement de lĂ©gitimitĂ© dans un parti pour le diriger ? Quid des considĂ©rations politiques ?
Pour le cas de Serigne Mbaye Thiam, il faut signaler quâil est trĂšs contestĂ© dans le parti. LâhypothĂšse sur une jonction avec Taxawu Dakar de Khalifa Sall peut ĂȘtre aussi, une option selon notre interlocuteur.
« Pour le cas de Serigne Mbaye Thiam, il faut signaler quâil est trĂšs contestĂ© dans le parti. Il ne fait pas lâunanimitĂ©. Or, en politique, la capacitĂ© de fĂ©dĂ©rer les forces est essentielle », considĂšre Maurice Soudieck Dione qui se confie Ă Dakaractu pour, Ă©galement donner son point de vue sur cette situation. Dâailleurs, allant plus loin dans son analyse sur ce cas prĂ©cis au sein du parti socialiste, Dione estime que le principe du prĂ©sident Macky Sall, dans le cadre de lâalliance, a Ă©tĂ© soutenu par deux principaux partis : le Ps et lâAfp. Maintenant, la stratĂ©gie avait Ă©tĂ© de fidĂ©liser ses deux souteneurs mais tout en dĂ©courageant en leur sein, lâexpression de tout leadership pouvant concurrencer le sien. Aussi, il a fallu pour lui, de rogner en quelque sorte, leur reprĂ©sentativitĂ©. Pour Maurice S. Dione, le prĂ©sident Macky Sall a bien renforcĂ© son camp au dĂ©triment des alliĂ©s. Ces alliĂ©s se sont rendu  compte tardivement de cette dynamique qui a contribuĂ© Ă freiner lâallure de ces partis traditionnels. « La difficultĂ© pour le parti socialiste est dans le leadership. MĂȘme si les gens se rebellent, la problĂ©matique du leadership est une rĂ©alitĂ©.  » La question Ă se poser est prĂ©sentement quel est le leader qui a lâenvergure nationale et qui peut fĂ©dĂ©rer le parti pour Ă©ventuellement se positionner en 2024.
La dynamique de retrouvaille au sein du parti socialiste sâimpose : « Il nây a pas plus reprĂ©sentant de lâimage du Ps que, Khalifa Sall, BarthĂ©lĂ©my Dias, Serigne Mbaye Thiam ou encore Aminata Mbengue Ndiaye. Maintenant, si ces quatre peuvent se retrouver, câest tant mieux », considĂšre Ibrahima Bakhoum. Maintenant, en politique câest la visibilitĂ©, mais dans la perspective de 2024, le parti socialiste aura-t-il le temps de construire dâautres icones ?
Dans la mĂȘme logique, il faut penser que le Ps mĂȘme dans la dynamique de lâunion, ne peut pas recoller les morceaux tant quâil nâa pas ce leader rassembleur, charismatique et acceptĂ© de tous. DâoĂč les effets pervers du contrĂŽle de lâappareil partisan que souligne Maurice Dione estimant que lâexpression du leadership de concurrence est Ă©touffĂ©e. LâhypothĂšse sur une jonction avec Taxawu Dakar de Khalifa Sall ne peut-il pas, dans ce cas ĂȘtre envisageable ?
Aly Mané Nioro : démonstration de force
https : //www.jotaay.net Entre Aly ManĂ© et Serigne Mbaye Thiam, câest Ă la guerre comme Ă la guerre maintenant. La preuve : Aly ManĂ© a organisĂ© hier un grand meeting de Sargal Ă lâintention des populations du dĂ©partement de Nioro qui lui ont permis de gagner les Ă©lections lĂ©gislatives. Aly ManĂ© en a profitĂ© pour faire une vĂ©ritable dĂ©monstration de force en mobilisant une bonne partie de la population du dĂ©partement de Nioro et celle de la rĂ©gion de Kaolack.
3Ăšme mandat : «si demain les candidatures s’expriment et que le choix se portait sur Macky Sall, les autres seront soumis…Personne ne peut nous imposer quoi que ce soit!» (Abdou Fall,ministre d’Ătat).
https : //www.dakaractu.com La Convergence des femmes pour l’Ă©mergence du SĂ©nĂ©gal (COFEM) sous la houlette de sa prĂ©sidente et des rĂ©seaux membres, ont reçu mardi aprĂšs-midi midi au Cdeps de Mbour, le ministre d’Ătat Abdou Fall, PrĂ©sident du mouvement Alternatives Citoyennes Andu NawlĂ©. Cette rencontre a Ă©tĂ© une occasion de consolider les relations de partenariat entre le COFEM et les structures affiliĂ©es de Andu NawlĂ©, Entreprenariat FĂ©minin pour l’Ămergence ((EFE) et la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative d’Ă©nergies citoyennes du SĂ©nĂ©gal.
La rĂ©union a Ă©tĂ© aussi une occasion pour le ministre d’Ătat Abdou Fall, d’aborder les questions d’actualitĂ© politique du SĂ©nĂ©gal.
«Â
Ceux qui l’ont soutenu en 2012 ont leur opinion Ă exprimer. Les autres ont la libertĂ© de choisir leurs candidats, mais Macky Sall, nous disent-ils, n’a pas le droit de candidater. Ăa devient de l’enfantillage. Nous sommes intraitables sur les questions de libertĂ©. Et si demain les candidatures s’expriment et que le choix se porte sur Macky Sall pour porter les couleurs du parti, les autres seront soumis. Et lĂ on glisse du terrain politique vers le terrain du droit. C’est le conseil constitutionnel qui sera disposĂ© Ă parler, mais personne d’autre. Et en dĂ©finitive, c’est le peuple souverain qui dĂ©cidera. On est en dĂ©mocratie, on est dans un Ătat de droit oĂč les citoyens se respectent, mĂȘme s’ils ont des divergences. Sinon on est dans l’infantilisme et ceux qui le souhaitent, peuvent l’assumer. On ne peut pas nous imposer des facteurs infantiles sur des questions aussi essentielles que le choix de la personne appelĂ©e Ă prĂ©sider aux destinĂ©es de notre nation dans un contexte sous rĂ©gional, mondial aussi complexe. Nous refusons d’entrer dans le dĂ©bat du droit du prĂ©sident Macky Sall d’ĂȘtre candidat. C’est une libertĂ© fondamentale que notre gĂ©nĂ©ration a portĂ©e durant plusieurs annĂ©es pour la faire triompher », a martelĂ© le ministre d’Ătat Abdou Fall…
Mairie de Ziguinchor : Sonko dévoile les «cafards» de Baldé !
https : //www.dakaractu.com Dans le cadre des 48 heures de la ville de Ziguinchor, le maire Ousmane Sonko fait le bilan de lâaudit du personnel. Ainsi, des cas dâabandon, de doublon, fictifs, ⊠« On a pris le temps, pour le cas des agents. On est lĂ quand mĂȘme depuis 8 mois. On a eu des cas d’abandon de poste. On a des cas d’agents qu’on ne connaĂźt pas. Il y a des cas de doublons etc… En tout cela fait plus de 148 agents. Je rappelle qu’Ă notre arrivĂ©e, on a trouvĂ© presque 700 agents. Il y a des cas de doublons de poste et des cas de doublons de salaire, des recrutĂ©s agents de la mairie en mĂȘme temps qui sont au niveau de la Fera », fait savoir le maire qui faisait lâĂ©valuation de lâaudit quâil a lancĂ©.
Ainsi, il prĂ©cise quâ« on nâa chassĂ© ou renvoyĂ© personne depuis notre installation. Cela veut dire qu’on a pris le temps de bien regarder. L’inventaire que nous avons fait rĂ©vĂšle plusieurs catĂ©gories. » En effet, le maire de dire que « contrats de bon nombre d’entre eux sont arrivĂ©s Ă terme en dĂ©but d’octobre. Notification a Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă chaque agent concernĂ©. Les agents dont les contrats sont arrivĂ©s Ă terme pourront ĂȘtre rappelĂ©s, si leur situation est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant dans le besoin. Mais 44 agents au moins sont retenus, et le travail de prĂ©cision continue », rassure lâĂ©dile de la capitale sud du pays.
Rejet du carburant de Total et Shell : Alassane Samba Diop sâen prend sĂ©vĂšrement Ă Guy Marius Sagna
https : //www.sudquotidien.sn Dans un poste sur sa page Facebook, le dĂ©putĂ© nouvellement Ă©lu sous la banniĂšre de la coalition Yewwi Askan wi (Yaw)Â
Guy Marius Sagna dĂ©clare « Jâai refusĂ© de prendre mon carburant car je refuse de soutenir Total ou Shell en laissant Elton, EDK⊠»
Suite Ă cette dĂ©cision du leader du mouvement Frapp, le journaliste Alassane Samba Diop sâen est pris Ă Guy Marius Sagna.
« Ils mangent Ă©tranger, sâhabillent Ă©tranger, respirent Ă©tranger, parlent la langue Ă©trangĂšre et nous pompent lâair avec la prĂ©fĂ©rence nationale et le consommer local! Quel pays !!! »,rapporte
senenews.com O G
Affaire Sweet BeautĂ© : Ousmane Sonko entendu sur le fond du dossier dâici le 17 octobre (MĂ©dia)
https : //www.pressafrik.com Ousmane Sonko devrait ĂȘtre entendu sur le fond du dossier de viol prĂ©sumĂ© qui lâoppose Ă la « masseuse » Adji Sarr. Selon le journal Le TĂ©moin, qui se base sur une source proche dudit dossier, le chef de lâopposition sĂ©nĂ©galaises va faire face au Doyen des juges, Maham Diallo, dâici le 17 octobre 2022.
InterpellĂ© par nos confrĂšres, un des avocats du leader de Pastef dit se rĂ©jouir de cet Ă©ventuel dĂ©veloppement. « Tant mieux ! Ecoutez, notre client nâa jamais cessĂ© de demander Ă ĂȘtre entendu sur le fond du dossier. Car, le droit dâĂȘtre entendu est un droit fondamental puisquâil est une garantie procĂ©durale permettant Ă une personne de faire valoir son point de vue avant quâune dĂ©cision juridique la concernant ne soit rendue. Que lâaudition au fond soit imminente, Ă©loignĂ©e ou lointaine, lâessentiel câest que nous soyons officiellement informĂ©s Ă temps câest-Ă -dire 72 heures avant lâaudition chez le doyen des juges », a commentĂ© lâun des avocats de Sonko.
Certains mĂ©dias sĂ©nĂ©galais ont dâailleurs fait Ă©tat, il y a quelques jours, dâun dispositif sĂ©curitaire exceptionnel Ă©laborĂ© par la gendarmerie et la Police pour faire face Ă Â dâĂ©ventuels troubles le jour de lâaudition dâOusmane Sonko. Les Ă©vĂ©nements de Mars 2021 aprĂšs lâarrestation de Ousmane Sonko avait fait 14 morts. Le PrĂ©sident Macky Sall a rĂ©pĂ©tĂ© Ă qui veut lâentendre que de tels faits ne vont plus se reproduire sous son magistĂšre.
Ousmane Sonko, qui a toujours rĂ©clamĂ© un procĂšs et demandĂ© plusieurs fois au juge de lâentendre sur le fond du dossier, a mĂȘme demandĂ© Ă ses partisans de ne pas se mobiliser lors de sa prochaine convocation. Reste Ă savoir si sa recommandation sera suivie par ses milliers de sympathisants.
LA DĂCLARATION DE CANDIDATURE DE SERIGNE MBAYE THIAM FAIT GRINCER DES DENTS
http : //www.emedia.sn « En dĂ©clarant quâil se lance dâemblĂ©e pour la succession de notre dĂ©funt Sg au poste de SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă©lu du Ps, notre camarade Serigne Mbaye Thiam vient dans le contexte politique actuel et interne au Parti socialiste, de poser un acte de haute trahison envers notre SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale, la prĂ©sidente Aminata Mbengue Ndiaye », a fustigĂ© Abdoulaye Gallo Diao, membre du Bureau politique du Ps. Dimanche Ă Keur Madiabel, Serigne Mbaye Thiam sâest lancĂ© pour ĂȘtre secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Ps lors du prochain congrĂšs. M. Diao retient que lâactuelle Sg, Aminata Mbengue Ndiaye, « malade, hospitalisĂ©e et en convalescence, ne mĂ©rite pas ce coup de poignard dans le dos, venant dâun camarade qui a tout obtenu du Ps, sans rien donner en retour ».
Par ailleurs, Abdoulaye Gallo Diao soutient quâen vertu de ses dispositions statutaires et rĂ©glementaires du Ps, « Serigne Mbaye Thiam se trouve ĂȘtre dans lâobligation de dĂ©missionner de ses fonctions de SecrĂ©taire national chargĂ© des Ă©lections du Ps, de prĂ©sident de la commission Ă©lectorale nationale et de co-prĂ©sident de la commission de vente des cartes et de supervision des renouvellements des instances de notre parti ».
Gestion du foncier et de l’espace Ă Ziguinchor : « ProblĂ©matique », admet Ousmane Sonko
https : //www.seneweb.com  » Nous avons un financement pour faire le parc au gros porteurs. Le financement est lĂ , on nous demande 5 hectares de terres. OĂč trouver 5 hectares Ă Ziguinchor? Il y en a pas, pour avoir 1000 mÂČ c’est difficile. » Ainsi s’exprime le maire Ousmane Sonko qui prĂ©cise que la discussion ouverte avec l’Ageroute prĂ©conise une solution au niveau des communes voisines.
Son prĂ©dĂ©cesseur Abdoulaye BaldĂ© avait entamĂ© des nĂ©gociations avec Boutoupa-Camaracounda, pour mettre le projet Ă Brofaye Diola. Cependant, les camionneurs ne veulent pas de ce site selon lui. L’autre inquiĂ©tude pour l’Ă©dile de Ziguinchor, c’est la gestion de ce projet par ces communes voisines dont les ressources financiĂšres sont problĂ©matiques. Cette situation prĂ©vaut aussi pour le stockage de dĂ©chets, renseigne le maire.
Ziguinchor Ă©touffe et entre 35 mille et 45 mille kmÂČ, la ville Ă©touffe, dixit Ousmane Sonko. Pour le moment, prĂ©cise-t-il, vu le rythme de l’Ă©volution dĂ©mographique, si une solution n’est pas trouvĂ©e dans quelques annĂ©es, le pire va se produire.
« La gestion du foncier reste et demeure problĂ©matique. C’est des questions extrĂȘmement sensibles », alerte le maire selon qui Il y a des lotissements non autorisĂ©s, seul un lotissement respecte la procĂ©dure requise : c’est le lotissement de Diabir. Juridiquement la procĂ©dure a Ă©tĂ© respectĂ©e, mais factuellement, ce qui a Ă©tĂ© fait ne respecte pas la procĂ©dure, prĂ©cise encore Ousmane Sonko. En sa qualitĂ© de maire, il affirme avoir interpellĂ© le PrĂ©fet et les impĂŽts et domaines pour la suspension des lotissements, tout en prĂ©cisant que pour les autres quartiers comme Kandialang Peul, Djibock, KĂ©nia entre autres, il n’y mĂȘme pas une autorisation.
Il y a violation de la loi au niveau de ces quartiers, selon Ousmane Sonko, qui prĂ©cise que ces questions font l’objet d’une gestion scrupuleuse par le conseil municipal.
Mairie de Ziguinchor : Ousmane Sonko fait le toilettage et dévoile 148 cas de doublons de postes et de salaires
https : //www.seneweb.com  » On a pris le temps, pour le cas des agents. On est lĂ quand mĂȘme depuis 8 mois. On nâa chassĂ© ou renvoyĂ© personne depuis notre installation. Cela veut dire qu’on a pris le temps de bien regarder. L’inventaire que nous avons fait rĂ©vĂšle plusieurs catĂ©gories. On a eu des cas d’abandon de postes. On a des cas d’agents qu’on ne connaĂźt pas. Il y a des cas de doublons etc. En tout cela fait plus de 148 agents. Je rappelle qu’Ă notre arrivĂ©e, on a trouvĂ© presque 700 agents. Il y a des cas de doublons de postes et des cas de doublons de salaires, des recrutĂ©s agents de la mairie en mĂȘme temps qui sont au niveau de la Ferrari ». Ce sont lĂ des prĂ©cisions du maire Ousmane Sonko sur la situation du personnel de la mairie.
A lâen croire, les contrats de bon nombre d’entre eux sont arrivĂ©s Ă terme en dĂ©but d’octobre; notification a Ă©tĂ© envoyĂ©e Ă chaque agent concernĂ©. Cependant, Ousmane Sonko affirme que les agents dont les contrats sont arrivĂ©s Ă terme pourront ĂȘtre rappelĂ©s, si leur situation est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant dans le besoin.
44 au moins sont retenus, mais le travail de prĂ©cision continue, confie la mairie au cours de son Up-up organisĂ© dans le cadre des 48 h du lancement du programme de l’Ă©conomie sociale et solidaire Burok.
Abdou Fall sur le 3e mandat : « Rien ne peut s’opposer,si le prĂ©sident Macky Sall dĂ©sire … »
https : //www.seneweb.com Selon le ministre d’Ătat Abdou Fall, chaque citoyen qui remplit les conditions juridiques, lĂ©gales a droit Ă poser sa candidature pour prĂ©tendre au vote des SĂ©nĂ©galais.
Ainsi, pour lui « rien ne peut s’opposer si le prĂ©sident Macky Sall dĂ©sire porter sa candidature. Ăa, c’est la liberté ».
Maintenant, dans un domaine purement politique, Abdou Fall, estime que le PrĂ©sident Macky Sall n’a pas Ă©tĂ© Ă©lu par lui-mĂȘme.
« Il a eu une ambition qu’il a prĂ©sentĂ©e Ă son parti. Il a eu le soutien de son parti. Le Bby a gouvernĂ© le pays de la maniĂšre la plus admirable depuis 12 ans. Ceux-lĂ , on nous dit qu’ils n’ont pas le droit. Mais que les autres ont la libertĂ© chez eux de choisir le candidat de leur choix. On entend Macky Sall n’a pas le droit d’ĂȘtre candidat. L’Apr n’a pas le droit de dire c’est Macky Sall notre candidat. Bby n’a pas le droit de dire Macky… C’est quoi notre problĂšme finalement. Ăa devient de l’enfantillage ».
En effet, venu rĂ©pondre Ă l’invitation de Awa Gueye, PrĂ©sidente du mouvement Convergence des femmes pour l’Ă©mergence du SĂ©nĂ©gal (COFEM), Abdou Fall, PrĂ©sident du mouvement Alternatives Citoyennes Andu NawlĂ© a soutenu que le SĂ©nĂ©gal glisse du « terrain politique vers le terrain du droit ».Â
« Et lĂ c’est le conseil constitutionnel qui a pouvoir de se prononcer sur le sujet. Personne ne peut se substituer au conseil constitutionnel pour dĂ©cider de la validitĂ© des candidats qui qu’ils soient. En dĂ©finitive, c’est le peuple souverain qui va choisir. On est dans du sĂ©rieux, dans une dĂ©mocratie oĂč les citoyens se respectent mĂȘme s’ils ont des divergences. On ne peut pas nous imposer une approche infantile des questions aussi essentielles que le choix de la personne appelĂ©e Ă prĂ©sider aux destinĂ©es de notre nation dans un contexte sous-rĂ©gional, mondial aussi complexe et aussi difficile », tance Abdou Fall.
Cette rencontre Ă©tait l’occasion pour son parti et le Cofem de consolider une relation de partenariat dans les domaines de l’Entrepreunariat fĂ©minin. GO : Cette fois, le major Kandji prend sa retraite.
https : //www.rewmi.com Il faut avoir le courage de le dire. Nous autres sĂ©nĂ©galais sommes bien particuliers et câ est cela qui nous diffĂ©rencie de beaucoup dâafricains que jadis nous snobions
Ne dit-on pas, par exemple, que l armée est une grande muette, tout comme la gendarmerie et la flicaille? On le dit et tout le monde le sait.
Sauf que chez nous, ces silences XXL, câest seulement quand câest hyper nĂ©cessaire. Ou important, comme on dit Ă tort à la Rts.
Maintenant, nos institutions militaires contiennent de grands bavards mĂȘme sâils sont admis Ă la retraite, des adorateurs de la tĂ©lĂ©, qui Ă chacune des sorties, nous en apprennent bien de choses âŠpourvu que cela ne dĂ©range pas « waa Keur Goumack. »
LâĂ©lĂ©gant major Kandj , trĂšs proche de lâ Apr, avait lâ habitude de plastronner sur les plateaux des tĂ©lĂ©s en qualitĂ© d »expert », pour ouvrir un feu nourri juridique sur lâopposition sans que personne ne pipe mot de peur dâĂȘtre ridiculisĂ©.
Il a fallu que Cheikh Bara Ndiaye, un tradipraticien non alphabétisé en langue française, monte au créneau et met en doute ses diplÎmes, pour que le sous off de la gendarmerie à la retraite commence à apprendre le sens de la mesure et prendre ses distances avec le petit écran.
On ne le voit plus Ă la tĂ©lĂ©Â le major Kandji, mais il aurait pu dire aurevoir en bon donneur de leçons quâil est.
Sébé
OUSSEYNOU FAYE DE M2R SUR LA PRĂSIDENTIELLE DE 2024 : «Câest Benno qui va choisir et investir son candidat et ça peut ne pas ĂȘtre Macky Sall»
https : //www.jotaay.net Membre de la coalition Benno Bokk Yakaar, Ousseynou Faye estime que le PrĂ©sident Macky Sall, au terme de son second mandat, sera un candidat Ă la candidature sâil souhaite se reprĂ©senter. Cependant, il fait remarquer que câest la coalition Bby qui va choisir et investir son candidat et ce dernier peut ne pas ĂȘtre le prĂ©sident sortant. Il a aussi dĂ©noncĂ© la gestion de la coalition par le chef de lâEtat qui, dit-il, gĂšre Benno comme il gĂšre son parti. Â
Si la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a battu le record de longĂ©vitĂ©, il nâen demeure pas moins quâelle traĂźne des frustrations en son sein. Et, câest le prĂ©sident du Mouvement pour la renaissance rĂ©publicaine (M2r), Ousseynou Faye, qui lĂšve le liĂšvre. A lâen croire, Benno ne joue plus son rĂŽle dâantan. La coalition, dit-il, nâest plus une force de propositions pour renforcer lâaction du prĂ©sident de la RĂ©publique. «Macky Sall a complĂštement dĂ©voyĂ© le fonctionnement de Benno quâil considĂšre comme un parti politique. Il gĂšre Benno comme il gĂšre lâApr. On dirait quâil nâa besoin de Benno que pour les Ă©lections. Il doit se dĂ©marquer de son parti et de Benno et sâoccuper des problĂšmes des SĂ©nĂ©galais», prĂ©conise lâalliĂ© de Bby qui dĂ©plore, dans la foulĂ©e, la rĂ©tention dâinformations des reprĂ©sentants des diffĂ©rentes coalitions au sein de Benno. Ces derniers, regrette-t-il, ne rendent pas compte de ce qui se passe lors des rencontres avec le chef de lâEtat. «Ils ne sont lĂ que pour cultiver leur proximitĂ© avec le chef de lâEtat», se dĂ©sole de constater Ousseynou Faye. Pire, il rĂ©vĂšle que ces rencontres avec les reprĂ©sentants de Benno sont dĂ©sormais convoquĂ©es par le PrĂ©sident Sall, par le biais dâun gendarme du Palais. Or, les membres, par le passĂ©, Ă©taient informĂ©s par le secrĂ©tariat exĂ©cutif national de ladite coalition. Ce qui lui fait dire que tout est centrĂ© autour du chef de lâEtat. «Et ce nâest pas normal», dĂ©nonce lâarchitecte.
Beaucoup de personnalités au sein de Benno ne cautionnent pas une troisiÚme candidature de Macky Sall
En tout cas, ce mode de management, dit-il, nâest pas sans consĂ©quences, avec des frustrations, des dĂ©parts, entre autres. «Le PrĂ©sident Sall travaille avec les mĂȘmes personnes. MĂȘme sâils Ă©chouent dans un domaine, il les rappelle pour leur confier dâautres missions, au moment oĂč les compĂ©tences pullulent au sein de la coalition et sont laissĂ©es en rade», regrette Ousseynou Faye. A travers cette dĂ©marche, il est dâavis que Benno, dans sa configuration actuelle, ne peut pas gagner dâĂ©lection. «La coalition doit revenir Ă ses objectifs dâantan, dâinclusion avec une bonne approche dâaccompagnement du prĂ©sident de la RĂ©publique », souligne le prĂ©sident de M2r. Avec ce climat dĂ©lĂ©tĂšre quâil peint de la coalition prĂ©sidentielle, Ousseynou Faye annonce que beaucoup de personnalitĂ©s au sein de Benno ne cautionnent pas une troisiĂšme candidature de Macky Sall. Dâautant plus quâau terme de ce second mandat, si le prĂ©sident sortant veut se reprĂ©senter, il sera un candidat Ă la candidature. «Benno regroupe des partis politiques dâĂ©gale dignitĂ© qui peuvent tous prĂ©senter un candidat. Et le dernier mot va revenir Ă la coalition Bby suivant des termes de rĂ©fĂ©rence et des critĂšres bien dĂ©finis. MĂȘme Macky Sall (sâil est candidat) sera Ă©valuĂ© sur la base de son bilan et du respect de ses engagements», explique M. Faye qui prĂ©cise que câest Benno qui va choisir et investir son candidat et ce candidat peut ne pas ĂȘtre Macky Sall. Cependant, pour pouvoir jouer pleinement sa mission, Benno, prĂŽne lâalliĂ© du chef de lâEtat, doit reprendre son vĂ©ritable rĂŽle. Les leaders de Benno, dit-il, doivent retrouver leur libertĂ© de ton et avoir les moyens de leurs ambitions. A cet effet, il invite les partis qui composent Benno Ă sâacquitter dâune cotisation mensuelle dâun million et une participation symbolique pour les partis qui nâont pas de moyens.
M. CISS
Un journaliste devient le nouvel «ennemi» de Macky et son régime
https : //www.xibaaru.sn La politique a cette force de faire changer les gens. Depuis lâarrivĂ©e de Macky Sall et Ousmane Sonko, ce constat se gĂ©nĂ©ralise. VoilĂ deux leaders politiques qui ont rĂ©ussi Ă diviser le SĂ©nĂ©gal en deux groupes. Les pro-pouvoirs qui roulent avec le prĂ©sident et ceux qui prĂ©fĂšrent rouler pour lâopposition. Cette division commence mĂȘme Ă se faire sentir dans la presse. Chaque homme politique veut prendre le contrĂŽle dâune maison de presse ou avoir des journalistes Ă sa solde.
Ce qui se retourne souvent contre ces hommes politiques.
Le prĂ©sident Macky Sall peut ajouterÂ
Mamoudou Ibra Kane sur sa liste de personnes remontĂ©es contre lui et sa gestion. Depuis quelques jours, le patron de Emedia Invest ne rate plus lâoccasion de lancer de grosses pierres dans le jardin du chef de lâEtat. DĂ©sormais, il mĂšne une vĂ©ritable croisade contre le rĂ©gime en place. Le journaliste tente de brouiller les pistes, mais il laisse toujours des traces qui le trahissent. La nouvelle position de Mamoudou Ibra Kane st diversement apprĂ©ciĂ©e par les SĂ©nĂ©galais. Alors comment le journaliste, qui semblait sâentendre avec Macky, sâest transformĂ© en vĂ©ritable opposant du pouvoir
La réponse coule de source. Le journaliste a une dent contre Macky depuis que ce dernier lui a retiré les droits télévisuels du mondial au profit de la télé publique, la RTS.
Depuis lors, Mamoudou Ibra Kane est devenu un vĂ©ritable opposant Ă Macky. Faut avouer que ce nâest pas facile de perdre autant de publicitĂ©, si on sait lâopportunitĂ© que reprĂ©sente la coupe du monde. Ce fzvoritisme de lâEtat Ă lâendroit de la RTS, a poussĂ© le patron du groupe Emedia Ă faire face Ă Macky. Une colĂšre qui le rapproche dangereusement de lâopposition qui voit en lui un « Mackysard » en colĂšre contre son ancien boss.
Son premier vĂ©ritable pic, Mamadou Ibra Kane lâa lancĂ© pour sâopposer Ă ce quâil appelle une liquidation du maire de Dakar. « Hum⊠Liquidation de BarthĂ©lĂ©my Dias ? Je dis NON !!! La dĂ©mocratie exige le respect de la volontĂ© populaire, une opposition qui sâoppose face Ă un pouvoir qui gouverne. Ăviter la politisation de la justice et la judiciarisation de la politique », avait-il commentĂ© suite Ă la condamnation de Barth. Mais le journaliste ne sâarrĂȘte pas en si bon chemin.
Mamoudou Ibra Kane profite du dĂ©bat relatif aux coups dâEtat en Afrique pour lancer une nouvelle attaque contre Macky. Cette fois-ci, il dĂ©nonce lesÂ
coups dâEtat constitutionnels qui sont la consĂ©quence des nombreux putschs militaires. « Sommes-nous condamnĂ©s Ă condamner des coups dâEtat contre des coups dâEtat ? Il faut condamner tous les coups dâEtat, y compris constitutionnels. Il est urgent de trouver une solution franche et courageuse Ă la crise de la dĂ©mocratie en Afrique », selon le patron dâEmedia. Un message ambigu qui rappelle Ă Macky quâil ne peut outrepasser la Constitution.
Cette croisade contre Macky Sall est sa maniĂšre Ă lui de rendre le coup « irrĂ©gulier » quâil sâest pris en pleine face. Durant les quinze prochains mois, il ne ratera pas locataire du Palais. Les prochaines chroniques du vendredi risquent dâĂȘtre trĂšs salĂ©es pour Macky. Et la seule personne qui lâaura mis dans cette situation sera Racine Talla le DG de la RTS, qui prend la tĂ©lĂ© publique pour sa propriĂ©tĂ© privĂ©e. Cet homme, dont les anniversaires sont signalĂ©s au JT de la chaĂźne nationale, est une catastrophe pour le chef de lâEtat.
Mais en voulant jouer sur les deux tableaux, le patron dâEmedia risque de perdre doublement. Depuis quâil a commencĂ© Ă Ă©gratigner Macky, il est devenu la cible des ApĂ©ristes qui voient en lui un mauvais perdant. SubmergĂ© par lâĂ©motion, Mamoudou Ibra Kane espĂšre, sĂ»rement, trouver du rĂ©confort dans les bras de lâopposition. Malheureusement, certains leaders et leurs militants ne lui pardonnent pas ses pĂ©chĂ©s dâantan. Alors, il serait plus sage pour Mamoudou Ibra Kane dâĂ©viter de sâembourber dans ses Ă©motions.
Quoiquâil en soit, la liste des ennemis de Macky Sall sâallonge de jour en jour. Et le chef de lâEtat sait comment se crĂ©er des ennemis. AprĂšs les politiques, câest autour de certains journalistes. A ce rythme, Macky nâaura plus personne Ă ses cĂŽtĂ©s avant 2024.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru
DĂCĂS DE LâANCIEN MINISTRE DES SPORTS DAOUDA FAYE
Kaolack, 6 oct (APS) – Lâancien ministre des Sports El Hadj Daouda Faye est dĂ©cĂ©dĂ© mercredi soir Ă Dakar, Ă lâĂąge de 78 ans, des suites dâune maladie, a-t-on appris vendredi de sa famille.
La cĂ©rĂ©monie de levĂ©e du corps du dĂ©funt est prĂ©vue Ă la « mosquĂ©e Rawane Mbayeââ de Mermoz, dans la capitale sĂ©nĂ©galaise, avant son inhumation au cimetiĂšre musulman de Yoff.
Daouda Faye, alias ââVavaââ, avait dirigĂ© le ministĂšre des Sports durant la prĂ©sidence dâAbdoulaye Wade (2000-2012).
Il avait dirigĂ©, quelques annĂ©es auparavant, le comitĂ© dâorganisation de lâĂ©dition 1992 de la Coupe dâAfrique des nations de football, qui a eu lieu au SĂ©nĂ©gal.
NĂ© en 1944 Ă Kaolack (centre), Daouda Faye a exercĂ© une langue carriĂšre dâinstituteur.
Sa carriĂšre politique lâa ensuite conduit Ă la tĂȘte de la mairie de Kaolack. Il fut Ă©galement dĂ©putĂ© et vice-prĂ©sident du SĂ©nat.
Il fut homme dâaffaires et a dirigĂ© Ă ce titre la sociĂ©tĂ© Africamer, qui sâactive dans lâexportation de produits de pĂȘche.ADE/BK/ESF
DES BLESSĂS DE LâINCENDIE Ă LâUSINE STAR DE DIOURBEL TRANSFĂRĂS Ă DAKAR (MINISTRE)
NĂ©bĂ© (Tokki-Gare, Diourbel), 5 oct (APS) – Quatre des neuf blessĂ©s de lâexplosion de la chaudiĂšre de la SociĂ©tĂ© de transformation agro-alimentaire raffinĂ©e (STAR) Ă NĂ©bĂ©, dans le dĂ©partement de Diourbel (centre), ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers des structures sanitaires de Dakar, a-t-on appris du ministre du DĂ©veloppement communautaire, de lâEquitĂ© sociale et territoriale, Samba NdiobĂšne KĂą.
« Parmi ces quatre blessĂ©s, il y a une victime dans un Ă©tat prĂ©occupant qui a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă lâhĂŽpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff [ex-CTO] oĂč il a dĂ©jĂ bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune prise en charge », a prĂ©cisĂ© M. KĂą.
Il sâentretenait mardi avec des journalistes au terme de sa visite Ă lâhĂŽpital rĂ©gional de Diourbel Heinrich LĂŒbke, oĂč il Ă©tait venu sâenquĂ©rir de lâĂ©tat de santĂ© des blessĂ©s hospitalisĂ©s et constater les dĂ©gĂąts provoquĂ©s par cette explosion survenue le mĂȘme jour dans cette usine implantĂ©e Ă NĂ©bĂ©, un village de la commune de Tokki-Gare.
Selon le ministre du Développement communautaire, des dispositions ont été prises pour le transfÚrement de trois autres blessés vers des structures sanitaires de la région de Dakar.
Le reste des blessĂ©s, au nombre de cinq, seront pris en charge Ă lâhĂŽpital rĂ©gional de Diourbel.
Trois dâentre eux ont quittĂ© le service rĂ©animation pour les urgences, leur Ă©tat de santĂ© sâĂ©tant amĂ©liorĂ©, a signalĂ© le ministre du DĂ©veloppement communautaire, en prĂ©sence de son collĂšgue Birame Faye, chargĂ© de la SĂ©curitĂ© de proximitĂ© et de la Protection civile.
« De façon gĂ©nĂ©rale, Samba NdiobĂšne KĂą a assurĂ© que toutes les dispositions sont en train dâĂȘtre prises pour permettre aux personnes blessĂ©es de recouvrer la santĂ© rapidement » ou stabiliser leur Ă©tat.
Il a promis aux promoteurs et responsables de lâusine un appui de lâEtat, sans autre prĂ©cision, avant dâannoncer lâouverture dâune enquĂȘte pour situer les responsabilitĂ©s et Ă©lucider les causes de cet incident.
Construite Ă NĂ©bĂ©, un village de la commune de Tokki-Gare, lâusine STAR, spĂ©cialisĂ©e dans le raffinage dâhuile dâarachide, a dĂ©marrĂ© ses activitĂ©s en juin 2021.
Lâexplosion de la chaudiĂšre de cette usine a provoquĂ© quelques heures plutĂŽt dans la journĂ©e un mort et neuf blessĂ©s.
Des autorités administratives et territoriales de la région ont pris part à cette visite du ministre du Développement communautaire, venu réconforter et faire part de sa solidarité aux blessés.AB/BK/MD