AVEC LA ZLECA, DAKAR ESPÈRE « UNE AUGMENTATION SENSIBLE » DE SES FLUX COMMERCIAUX AVEC RABAT (AMBASSADRICE)
Salé (Maroc), 3 oct (APS) – Le Sénégal espère une augmentation de ses flux commerciaux avec le Maroc avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a déclaré son ambassadrice au Royaume chérifien, Seynabou Dial.
« Avec la Zone de libre-échange continentale africaine, l’on est en droit d’espérer une augmentation sensible des flux commerciaux grâce à une politique tarifaire favorisant les échanges intra-africains », a-t-elle dit.
Les échanges commerciaux entre le Sénégal et le Maroc « sont encore relativement faibles, en tout cas largement en deçà des potentialités et surtout des ambitions des deux pays », a indiqué la diplomate, dans un entretien avec l’APS.
En 2019, avant la crise sanitaire liée au Covid-19, le Sénégal était le 22e marché d’exportation du Maroc et son 83e marché d’importation, signale Senau Dial.
Selon la diplomate, « l’une des grandes priorités » de l’ambassade du Sénégal au Maroc est de travailler à booster le partenariat économique avec le Maroc « conformément aux hautes instructions du président de la République Macky Sall ».
« Nous œuvrons, dans ce sens, à faciliter davantage les échanges commerciaux et les investissements, y compris dans le sens du Sénégal vers le Maroc », ajouté Seynabou Dial.
Ce chantier est d’autant plus important qu’avec l’entrée en vigueur de la Zone de libres échanges continentaux africains (ZLECAF), « des opportunités prometteuses se dessinent pour nos commerçants et opérateurs privés », fait-elle valoir.
« Cette nouvelle zone de libre-échange sera certainement une valeur ajoutée pour le commerce africain, et en particulier pour l’axe Maroc-Sénégal, sachant que les deux pays bénéficient déjà d’un réseau de connexions aériennes, maritimes et routières », a souligné la diplomate sénégalaise.
Du côté du Sénégal, note-t-elle, « il y a des opportunités d’accès de nos produits au marché marocain, s’agissant, entre autres, des céréales non moulues, des cuirs et peaux, du coton et des graines et fruits oléagineux, etc. »
Relancer le Groupe d’impulsion économique
« La part de ces produits, ainsi que d’autres d’ailleurs, dans les exportations sénégalaises vers le royaume chérifien pourrait en effet être renforcée, sous réserve, notamment, de la suppression des tarifs douaniers et d’une meilleure connaissance du marché marocain », a-t-elle fait savoir.
Pour booster le partenariat économique entre le Sénégal et le Maroc, Senau Dial appelle à une relance du Groupe d’impulsion économique (GIE) mis en place par les deux pays, en 2015, à l’occasion d’une visite du roi Mohammed VI à Dakar.
« Le GIE, qui réunit les patronats des deux pays, pourra identifier les obstacles au développement des échanges et formuler des propositions aux gouvernements en vue de fluidifier les flux commerciaux », dit-elle.
Selon l’ambassadrice du Sénégal, le GIE est aussi le cadre devant permettre de « nouer des partenariats dans un certain nombre de secteurs à fort potentiel, créateurs d’emplois et susceptibles de stimuler l’intégration économique régionale ».
La relation entre le Maroc et le Sénégal est le fruit d’une « histoire partagée, un brassage culturel et civilisationnel », processus qui a produit « des liens forts de fraternité́ entre les deux peuples », a souligné l’ambassadrice Senau Dial, en évoquant les acquis de la coopération entre les deux pays.
« Puisant dans la solidité́ de ces liens, les deux pays ont constamment œuvré à renforcer leur cadre de coopération pour le hisser à un niveau de partenariat stratégique », a-t-elle expliqué.
Seynabou Dial estime que dans ce sens, « plusieurs accords existent dont un des plus symboliques est celui relatif à l’établissement des personnes, signé en 1964, et qui constitue à ce jour le socle de l’intégration entre les deux peuples marocain et sénégalais.
En vertu de cet accord, toujours en vigueur, le Sénégal et le Maroc confèrent à leurs nationaux respectifs un statut particulier conforme aux rapports spécifiques unissant les deux pays, précise-t-elle.
Plusieurs autres accords et conventions lient les deux pays, sur les plans économique, sportif et culturel, mais aussi dans le domaine social, académique et scientifique, détaille la diplomate.
« Ces accords sont pleinement opérationnels et donnent lieu à̀ des échanges fréquents de visites de haut niveau et des missions techniques permettant leur mise en œuvre et, le cas échéant, leur actualisation afin de prendre en charge les défis et enjeux émergents », indique Mme Dial. FKS/OID/BK
SERIGNE MBOUP APPELLE AU RENOUVELLEMENT DES CHAMBRES CONSULAIRES
Kaolack, 2 oct (APS) – Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK), Serigne Mboup, a appelé dimanche le nouveau ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises (PME), Abdou Karim Fofana, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la tenue des élections des Chambres consulaires dont les mandats sont arrivés à terme depuis 2014.
’’L’organisation des Chambres consulaires est une nécessité et ça met tout le monde à l’aise. Monsieur le ministre, avec la multitude d’organisations, l’Etat a même des problèmes pour avoir un interlocuteur, parce qu’on peut créer une organisation quand on veut, alors que ce sont des organisations qui ont les mêmes fonctions’’, s’est désolé M. Mboup.
Mboup, par ailleurs maire de la commune de Kaolack (centre), a lancé cet appel lors de la conférence territoriale dur les stocks et les prix, à l’initiative d’Abdou Karim Fofana, qui a rencontré les opérateurs économiques et autres organisations consuméristes de la région pour s’enquérir de l’état des stocks et des prix des principaux produits commerciaux.
Selon lui, les interlocuteurs des autorités étatiques demeurent les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture pour lesquels, tout commerçant, industriel, agriculteur et producteur qui dispose d’un régie de commerce est ‘’membre d’office’’ et a le droit d’être candidat au poste de président ou d’élu.
’’Depuis 2012, on n’arrive pas à organiser des élections au niveau des Chambres consulaires, alors qu’on organise des élections de représentativité syndicale, au niveau des Chambres des métiers. Vous connaissant, je suis sûr que vous allez prendre cette question en main pour les organiser, ainsi, on saura qui est qui et qui fait quoi’’, a lancé Serigne Mboup.
’’Le Sénégal nous appartient. La vie est trop chère, les opérateurs économiques doivent se parler entre eux, mais aussi avec les détaillants, les consommateurs et l’Etat, pour voir comment faire pour que la situation stable au grand bonheur de la population’’, a-t-il plaidé.
D’après Serigne Mbour, la cherté de la vie n’est pas seulement le problème que doit régler l’Etat. ‘’Si les Chambres de commerce fonctionnaient normalement, des démarches pourraient être menées en amont, entre acteurs du commerce et, ensuite, d’une seule voix, aller faire des propositions de sortie de crise à l’Etat’’, a fait valoir M. Mboup.
LES PPP,UNE SOLUTION AUX BESOINS DE FINANCEMENT (OFFICIEL)
Saly Portudal, 2 oct (APS) – Le partenariat public-privé (PPP) reste une solution alternative à l’endettement et pour la réalisation des investissements, a souligné, Ibrahima Mané, directeur général de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du secteur privé et des Partenariats.
’’Le Partenariat public privé (PPP) est une solution pour la réalisation des investissements publics’’, a-t-il soutenu, samedi, lors d’un atelier de sensibilisation des membres du collectif de journalistes économiques du Sénégal (Cojes) sur le nouveau cadre des partenariats public-privé (PPP).
’’Nous avons entamé un processus depuis deux ans sous l’encadrement et la vision du chef de l’Etat et le gouvernement avec d’autres parties prenantes comme la Banque mondiale, le fonds monétaire internationale (FMI) et les partenaires au développement et les usagers’’, a informé, le directeur général de la Coopération, des Financements extérieurs, du Développement du secteur privé et des Partenariats.
La presse est un vecteur qui ’’nous permettra de vulgariser et d’atteindre des acteurs économiques, des opérateurs et des populations pour maitriser ce nouveau cadre des PPP qui est une solution pour la réalisation des investissements publics’’, a-t-il ajouté.
’’Ce nouveau cadre des PPP à la fois flexible et plus attractif, prend en compte les bonnes pratiques ainsi que nos spécificités afférentes à l’environnement des affaires. Ceci, pour permettre une réalisation substantielle de projets PPP de qualité en mode fast-track, créateurs d’emplois, tout en assurant une sécurité juridique des parties s’engageant sur du moyen et long terme’’, expliqué, le directeur général.
Au vu de ces enjeux, dit-il, il est crucial pour le ministère de l’économie du plan et de la coopération d’assurer l’appropriation et la maitrise de ce nouveau cadre des PPP par l’ensemble des parties prenantes dans les PPP.
Cela fera bientôt une année que le décret d’application n°2021-1443 du 27 octobre 2021de la nouvelle loin°2021-23 du 02 mars 2021 relative aux contrats de partenariat public-privé a été adopté pour ’’faire des PPP un levier important de l’atteinte des objectifs du plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP 2A) dont 40% du financement, représentant un montant de 4.770 milliards, est attendu du secteur privé’’, a-t-il rappelé.
«Le FMI,bouc émissaire habituel sera notre meilleur ami jusqu’en 2024 bien qu’étant…»Par Abdourahmane Sarr
Le développement économique du Sénégal passera par celui de pôles territoires compétitifs et en compétition entre eux et chacun avec le monde pour promouvoir l’investissement national dans nos PMEs d’abord, et ensuite celui international en complément.
Pour que le national soit complété par l’international et non le contraire, il faut un système monétaire national d’accompagnement de même qu’un environnement des affaires libéral à l’échelle nationale et pas seulement dans des agropoles ou zones économiques spéciales pour les étrangers.
Chaque territoire aura un cadrage macroéconomique régional et leur somme sera le Sénégal. Le marketing territorial et national suivra ensuite.
Dans un tel contexte, les prix doivent être des signaux devant orienter la dialectique producteurs, consommateurs, investisseurs dans le marché. Les chambres de commerce locales sont la porte d’entrée pour comprendre cette dialectique.
Le rôle d’un Ministre du Commerce est de faire, en partie, des études micro-économiques sérieuses pour accompagner cette dialectique pour en déduire de bonnes synthèses et non de contrôler des prix. La spéculation fait partie du jeu de la concurrence.
L’illiberalisme populiste, conjoncturel, et électoraliste serait dommageable dans les 18 prochains mois à l’assemblée nationale et au Sénégal.
Le Fonds monétaire international, bouc émissaire habituel sera notre meilleur ami jusqu’en 2024 bien qu’étant la cible favorite des populistes du pouvoir comme de l’opposition, qui joueront sur deux tableaux (tromper les masses, et trouver un bouc émissaire).Libéraux véritables du Sénégal unissez vous!
TOURNANT DANS LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE DU RÉGIME MACKY SALL : Des grands travaux à l’“État providence”
https://www.enqueteplus.com La nomination de ce nouveau gouvernement engagé dans le combat contre la vie chère semble marquer un tournant dans la gestion de Macky II. Après le Fonds de relance anti-Covid, le gouvernement du Sénégal semble désormais avoir tourné le dos à la politique des infrastructures au profit de la satisfaction de la demande sociale.
C’est une bataille qui est désormais sociale. Le nouveau ‘’gouvernement de combat’’ dirigé par Amadou Ba s’est attaqué à sa première mission qui est de lutter contre la problématique de la vie chère, qui préoccupe tant le président Macky Sall. Ce dernier a présidé, le lundi 27 septembre, une réunion présidentielle de lancement des concertations sur la lutte contre la cherté de la vie. A l’issue de cette rencontre entre le gouvernement et les acteurs du secteur du commerce, de la consommation et des entreprises, Macky Sall a pris 15 mesures pour renforcer le pouvoir d’achat des Sénégalais.
Parmi ces mesures, on dénote le paiement des compensations financières évaluées à plus de 15 milliards F CFA dues aux meuniers à titre de subvention, paiement de la subvention au riz paddy de 30 F le kilogramme, suspension des taxes liées aux droits d’accise sur les corps gras appliqués aux importateurs, proposition d’un plan spécial de renforcement de la régulation des loyers d’ici le 20 octobre, entre autres… Un moyen pour le chef de l’État de joindre l’acte à la parole.
En effet, dans son discours à la Nation du 16 septembre dernier, Macky Sall a défini la nouvelle feuille route du nouveau gouvernement d’Amadou Ba, à travers des mesures d’allègement du coût de la vie, de soutien à l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, la lutte contre les inondations, la cherté du loyer.
Un tournant social qui, selon les analyses, vise à maintenir une certaine paix sociale à travers l’attribution de plus de crédits et de subventions afin d’alléger le panier de la ménagère. Ce changement de cap du régime de Macky Sall semble être conditionné par les relents de la pandémie de la Covid-19 et les conséquences de la guerre russo-ukrainienne.
Dans cette optique, l’aide apportée aux ménages à travers le transfert via mobile des 83 milliards F CFA, depuis mai dernier, à chacune des quelque 543 000 familles vulnérables répertoriées entre dans cette dynamique. L’opération vise à soulager les plus démunis face à la hausse des prix, dans le contexte de forte inflation et de renchérissement des biens de première nécessité. Sans oublier l’augmentation des salaires dans la Fonction publique, les forces de sécurité pour redynamiser le pouvoir d’achat des classes populaires.
Dans la phase II du PSE (2019-2023), puis sa version revisitée PAP2A dans laquelle le Sénégal doit s’atteler sur la période à relever les défis relatifs à la stabilité du cadre macroéconomique, à l’amélioration de l’environnement des affaires et au développement du capital humain, la relance des activités socioéconomiques s’inscrit, dans la volonté de Macky Sall de miser sur les infrastructures pour redynamiser l’économie sénégalaise.
Une croissance exogène qui peine à endiguer la misère sociale
La première phase du PSE a connu la mise en place de projets structurants dans les différents secteurs (TER, BRT, ville nouvelle de Diamniadio, port de Sendou, Prodac), ainsi que les programmes structurants Puma et PUDC. Selon Amadou Hott, entre 2019 et 2022, plus de 5 000 milliards de F CFA de financements extérieurs en dons et en prêts concessionnels et semi-concessionnels pour financer des projets structurants ont été mobilisés par l’État du Sénégal. Des préoccupations qui répondent à des besoins de développement des infrastructures au Sénégal et d’équité territoriale, mais qui peinent à se convertir en emplois et gains en productivité pour beaucoup d’entités du secteur privé local.
D’autant plus qu’entre 2014 et 2019, la croissance moyenne de l’économie sénégalaise, qui était de 6 % et ne garantissait pas un fort impact sur l’économie locale, a fortement chuté jusqu’à 1,3 % en 2020. Les rares mesures sociales comme le PMU et les Bourses familiales avant la pandémie de la Covid-19, ont eu peu d’impact sur la vie des Sénégalais qui évoquent une croissance exogène portée par des multinationales actives dans les secteurs des BTP, Télécoms et transport. Cette croissance ne permet pas de développer une structure économique viable et compétitive au niveau local.
Les revers électoraux dans les grands centres urbains (Locales, puis Législatives) semblent acter cette rupture entre les réalités macroéconomiques et la conjoncture difficile vécue par les populations. Les couches populaires fortement impactées par la crise post-Covid 19 ont connu une forte dégradation de leurs conditions de vie.
Le dernier rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) publié le 13 septembre 2021, vient sonner comme un tocsin pour le régime de Macky Sall. Ce document fait état d’une augmentation du nombre de pauvres au Sénégal qui est passé de 5 832 008 en 2011, à 6 032 379 en 2018. L’enquête a porté sur un échantillon de 7 156 ménages et s’est faite en deux phases de trois mois entre décembre 2018 et juillet 2019.
Les limites de l’’’État providence’’ face à la réalité du déficit budgétaire et du surendettement
Concernant la problématique de l’emploi des jeunes, il y a le programme ‘’Xëyu Ndaw Ñi’’, dont le financement à hauteur de 450 milliards F CFA a été annoncé par le Président Macky Sall, lors du Conseil présidentiel sur l’insertion et l’emploi des jeunes, le 22 avril dernier. Ce programme a pour mission de recruter 65 000 jeunes dans les secteurs de l’éducation, de la reforestation, du reboisement, de l’hygiène publique, de la sécurité, de l’entretien routier, du pavage des villes, entre autres…
Toutefois, cette nouvelle volonté d’œuvrer cette sorte d’État providence (NDLR : L’intervention de l’État dans le domaine social, qui vise à assurer un niveau minimal de bien-être à la population, en particulier à travers le système de protection sociale) risque de rencontrer l’hostilité des bailleurs de fonds et les institutions de Bretton Woods inquiets de l’alourdissement du poids de la dette publique sénégalaise. Déjà que le gouvernement sénégalais a émis, le vendredi 23 septembre 2022, un emprunt obligataire sur le marché de l’UEMOA, d’un montant de 30 milliards F CFA. Le taux de rendement moyen des obligations émises qui est de 5,244 % et est jugé très satisfaisant, nonobstant le relèvement du taux directeur de la BCEAO de 0,25 %.
La situation alarmante de la dette qui constitue 73 % du PIB (2021) et du déficit budgétaire de 5,9 % du PIB en 2021, risque, à court terme, d’entraver les marges de manœuvre du gouvernement d’Amadou Ba. Ce dernier compte sur les estimations du FMI qui indiquent que l’activité devrait fortement augmenter en 2023-2024 (+10 % en moyenne, +6 % hors hydrocarbures) avec le démarrage de la production d’hydrocarbures en fin 2023. Ce regain d’activité pourrait conforter le régime de Macky Sall dans sa volonté de soutenir les ménages à tout prix, afin de se prémunir de tout bouleversement social ou émeutes populaires.
Makhfouz NGOM
DAKAR ACCUEILLE LA DEUXIÈME ÉDITION DE LA CONFÉRENCE SUR LA SOUVERAINETE ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE DE L’AFRIQUE
La rencontre prévue du 25 au 28 octobre 2022 mettra à l’honneur des invités de marque venus des quatre coins de la planète autour du thème : « Faire face à la crise socio-écologique : l’actualité de la déconnexion et la question des réparations globales »
SenePlus publie ci-dessous, la note conceptuelle de la deuxième édition de la conférence sur la souveraineté économique et monétaire de l’Afrique prévue 25 au 28 octobre 2022 à Dakar.
Lors de la première édition de la Conférence sur la Souveraineté Économique et Monétaire de l’Afrique (novembre 2019 à Tunis), les participants ont souligné que les pays africains, malgré leur grande diversité, ont un déficit de contrôle sur leurs ressources réelles et financières ainsi que sur leur agenda de développement. Les legs du colonialisme, particulièrement manifestes à travers l’émiettement politique du continent et son rôle d’exportateur de produits primaires voire de produits manufacturiers basés sur une force de travail à bas coût, les contraintes particulières du système monétaire et les dynamiques de classes continuent de façonner la manière dont les sociétés africaines luttent pour accroître le contrôle sur leurs propres ressources. Le règne sans partage de l’approche économique
mainstream dans les enseignements universitaires et dans la conception des politiques publiques contribue à reléguer à l’arrière-plan les réflexions et démarches permettant d’envisager différemment les questions de développement. L’une des recommandations principales de la première édition a été que le continent doit œuvrer à accroître sa souveraineté économique et monétaire, afin de se prémunir de la grande volatilité de l’économie mondiale, visible à travers la récurrence des crises de dette souveraine, et d’être moins dépendant de programmes d’aide des pays du Nord dont les résultats demeurent mitigés.
Malheureusement, la pandémie de Covid-19 a conforté le diagnostic qui avait été établi à Tunis. Autant elle a fait ressortir les faiblesses structurelles du continent africain, autant elle a été une expérience grandeur nature des limites du système économique mondial. Face à un problème de santé publique globale, les pays du Nord ont préféré réserver les vaccins à leurs populations à l’exclusion de celles du Sud Global. Ils ont été peu enclins à lever les droits de propriété intellectuelle empêchant la production des vaccins anti-covid par les pays du Sud à des prix accessibles pour eux. Ils ont choisi de se placer du côté des créanciers privés et multilatéraux plutôt que de concéder des annulations de dette rendues nécessaires par les circonstances exceptionnelles associées à la pandémie de Covid-19. Quant à l’émission de nouveaux droits de tirage spéciaux (DTS), elle n’a fait que rendre encore plus évident le caractère asymétrique du système financier international. Avec une clé de répartition basée sur le poids économique plutôt que le besoin objectif, les DTS ont majoritairement échu aux pays du Nord qui n’en ont pas vraiment besoin et ne savent pas trop quoi en faire. La part modeste allouée aux pays du Sud ne leur permet pas de faire face à leurs défis conjoncturels.
La gestion égoïste du Covid-19 par les pays du Nord n’a donc pu que renforcer la vision qui enjoint le Sud Global, l’Afrique notamment, à se déconnecter du système mondial. La logique de la déconnexion, dans la formulation proposée par Samir Amin, n’est pas celle de l’autarcie mais plutôt celle de la lutte pour reconfigurer les relations globales, avec l’objectif de faire prévaloir durablement les intérêts des peuples du Sud sur les exigences du système global. Mais comment se déconnecter ? Qui peut se déconnecter ? Quelles conditions doivent être mises en place ? Voilà des questions pratiques loin d’être simples que la seconde édition de la conférence sur la souveraineté économique et monétaire souhaiterait aborder plus en profondeur.
En Afrique, les réflexions sur le thème de la déconnexion remontent au début des années 1980 avec la mise en œuvre des plans d’ajustement structurel, voire même au seuil des indépendances, si l’on considère la vision panafricaniste du président ghanéen Kwame Nkrumah ou le plaidoyer pour l’autosuffisance de son homologue tanzanien Julius Nyerere. De nos jours, il semble nécessaire de poser la question de la déconnexion dans le cadre d’un triptyque qui inclut deux autres problématiques adjacentes : la crise socio-écologique ; et la question des réparations globales.
De plus en plus de travaux alertent sur la trajectoire non-soutenable d’un point de vue environnemental de l’économie mondiale. La poursuite des schémas d’accumulation économique, tels ceux observés dans les pays du Nord et, à un moindre degré, en Chine, contribue à accélérer les changements climatiques, les pertes de biodiversité, la fonte des glaciers, l’acidification des océans, etc. Il est maintenant scientifiquement établi que les températures moyennes de la planète ont commencé à augmenter significativement à partir du 19e siècle avec l’industrialisation des pays riches d’aujourd’hui. L’amorce de cette nouvelle ère géologique qualifiée d’anthropocène, voire, parfois de manière plus suggestive, de capitalocène, a lancé une sorte de course contre la montre. L’humanité doit se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’on atteigne des points de non-retour où les choses ne seront plus entre nos mains. Tel est de manière basique le message régulièrement transmis par les nombreux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Il faudra donc nécessairement changer de modèle économique. Il faudra aller vers des formes bd’industrialisation « verte » et, plus généralement, de structures de production et de bconsommation moins dépendantes des énergies fossiles, plus économes en ressources et plus bsoucieuses de la durabilité écologique. Sur ce point, des propositions variables peuvent être observées dans les pays du Nord, partant des perspectives plus radicales comme laDécroissance à celles plus conservatrices tournant autour de l’idée d’une « croissance verte » basée sur l’innovation technologique et des solutions pro-marché. À mi-chemin entre les deux, il y a les projets de Green New Deal promus par des partis d’orientation social-démocrate.
Dans la perspective des pays du Sud, et de l’Afrique en particulier, la question est de savoir bcomment éventuellement réaliser une déconnexion dans cette configuration. Premièrement il est bsous-entendu que les modèles passés d’industrialisation ne leur seront pas accessibles car ils reposaient sur un exceptionnalisme écologique qui s’avère aujourd’hui insoutenable et donc bnon-généralisable à tous les pays de la planète. Deuxièmement, alors qu’ils ont toutes les peines du monde à assurer l’accès à l’électricité et à une vie décente à leurs populations, les pays du Nord semblent leur dire qu’ils doivent se détourner des énergies fossiles qui, pour un certain nombre d’entre eux, constituent une source importante de revenus d’exportation et de rentrées fiscales. Troisièmement, les pays du Nord ne semblent leur donner aucune garantie que les scénarios de transition écologique qu’ils envisagent ne se feront pas à leur propre détriment, en renouvelant les formes de dépendance. Certains activistes évoquent déjà le spectre d’un « colonialisme vert ».
Conscients à la fois de l’urgence du problème climatique, des défis spécifiques auxquels sont confrontés les pays du Sud et du fait que ces derniers ont été (et seront) plutôt des victimes du capitalocène que ses fers de lance, des mouvements pour la justice climatique ont émergé progressivement ces dernières décennies pour exiger des réparations globales de la part des pays du Nord au profit de leurs minorités raciales et des pays du Sud. Ces réparations concernent par exemple les crimes contre l’humanité, à l’instar de l’esclavage et du colonialisme, et les injustices climatiques. Bien que les mouvements en faveur de réparations globales incluent dans leurs revendications les dimensions mémorielles et épistémiques, ils tendent à insister surtout sur les transferts monétaires unilatéraux.
Quel que soit l’avis que l’on pourrait avoir sur la question des réparations globales, il est clair qu’une transition énergétique bénéfique à tous, aussi bien aux peuples du Nord qu’à ceux du Sud, nécessitera des transferts nets de ressources des pays du Nord vers les pays du Sud. Or, jusque-là, c’est plutôt l’inverse que l’on a observé. Pour des raisons diverses, les pays du Nord tendent à recevoir des transferts nets de ressources de la part des pays du Sud. Comment inverser cette situation « anormale » ? Dans quelle mesure la nécessité de transferts nets de ressources de la part du Nord peut-elle s’articuler à une stratégie déconnexion du Sud ? Quelles réformes faudrait-il éventuellement apporter à l’ordre économique mondial dans l’optique d’une transition écologique globale et inclusive ? Quels changements faudra-t-il envisager pour les systèmes monétaires et financiers aux échelles nationale et globale ? Quelles sont les implications pour les politiques industrielles et commerciales ? Etc.
Voilà autant de questions qui seront au menu de la seconde édition de la Conférence sur la souveraineté économique et monétaire de l’Afrique. Placée sous le sceau de la solidarité internationale, cette rencontre mettra à l’honneur des invités de marque venus des quatre coins de la planète. Avec en prime une diversité de perspectives analytiques – Panafricanisme, Éco-socialisme, Féminisme décoloniale et panafricaniste, Économie féministe, Décroissance, Théorie Monétaire Moderne (MMT), Économie Institutionnelle, Marxisme, etc. – qui promet des débats enrichissants. Ce sera peut-être l’occasion de former le noyau d’un nouveau mouvement internationaliste avec une sensibilité pour les questions d’économie politique et de justice globale.
Libérez le pouvoir d’achat des Sénégalais,pour l’essor économique de la nation
La règle de toute économie prospère est basée sur la quantité-qualité du produit consommé, le pouvoir de la demande et le pouvoir de l’achat. Autrement dit, c’est la masse qui crée toute richesse.
Si aujourd’hui on parle de Jeff Besoz d’Amazon ou de Bill Gates de Microsoft ou encore de Steve Jobs d’Apple ou mieux encore de Aliko Dangote, c’est parce que derrière eux, il y’a un gigantesque marché capable d’absorber les produits qu’ils ont mis à la disposition d’une grande masse de consommateurs. Ces investisseurs ont tellement compris la chose qu’ils ont créé toutes sortes de produits dérivés pouvant servir la demande du consommateur.
En Afrique, et plus particulièrement dans mon pays le Sénégal, s’il y’a un secteur qui a bien flairé le coup, c’est bien le marché de la télécommunication et du télécommerce qui se frotte bien les mains. Tous les services inimaginables sont mis à la disposition des consommateurs pour leur soutirer le moindre franc, surtout dans le domaine du transfert d’argent. Imaginez toute la manne financière que se font Orange et Wave sur le dos du consommateur sénégalais?
Mais jusqu’à présent les investisseurs de l’immobilier au Sénégal sont ceux qui n’ont pas encore compris que le pouvoir d’achat est lié à beaucoup de facteurs endogènes et exogènes qui font l’essor économique d’un pays.
Le paradoxe au Sénégal, est que le niveau des revenus ne correspond au niveau des prix des loyers. Ce qui fait qu’un sénégalais moyen n’arrive pas à joindre les deux bouts tellement le marché de l’immobilier est devenu exorbitant.
Les investisseurs immobiliers préfèrent louer leur biens à prix forts (de 600.000 à 1500.000 FCFA) à des ressortissants étrangers ou à des nantis sénégalais plutôt qu’à la classe moyenne.
Mais ce qu’ils oublient et qui est fondamentale à toute économie dite prospère, ce n’est pas le pouvoir d’achat des plus nantis qui tient l’économie d’un pays mais plutôt le pouvoir d’achat de la masse moyenne. Celle qui dépende son moindre franc parce que le besoin est toujours là en permanence. C’est-à-dire, se loger – se nourrir – se soigner – assurer sa mobilité. Vaille que vaille, il lui faut se porter garant du nécessaire vital.
Il faut que nous comprenions que le marché de l’habitat est le secteur qui peut permettre à l’économie sénégalaise de devenir encore plus prospère et performant, car plus il y’aura de produits de moindre coût à vendre sur le marché, plus l’argent circulera et mieux le consommateur aura le pouvoir d’acheter ce qui désire.
C’est inconcevable que la moitié du salaire d’un sénégalais moyen soit absorbé par le prix du loyer alors qu’il y’a d’autres charges prioritaires, comme citées plus haut, qui doivent être honorées, à savoir l’alimentation, l’éducation et la protection sanitaire sans compter les déplacements et les loisirs.
Comment voulez-vous lutter contre la cherté de la vie si ceux qui ont les moyens d’investir dans le développement économique ne tiennent pas compte du revenu et du pouvoir d’achat de cette masse populaire?C’est-à-dire, ce sénégalais moyen qui ne demande qu’à être mieux servi avec des produits de qualité et à coûts compétitifs?
Les investisseurs et promoteurs immobiliers doivent savoir que la baisse du prix des loyers est un important levier qui permettra d’amorcer à tous les niveaux cette ambition tant caressée par toute la population – c’est-à-dire l’émergence économique et sociale du Sénégal.
Encore une fois, il faut que nous comprenions que l’émergence tant souhaitée n’est pas entre les mains des ressortissants ou coopérants étrangers établis sur nos terres ni encore moins entre les mains d’un groupe de sénégalais nantis qui se partagent les biens mais plutôt, la clé de notre essor économique est dans les mains et les poches de ce gigantesque marché qu’est la population moyenne sénégalaise. C’est sur elle seule qu’il faut investir si l’on veut atteindre notre souveraineté économique, sociale et culturelle.
Ce gigantesque marché est ce que j’appelle le salarié moyen qui chaque jour fait tourner l’économie de notre pays avec son maigre salaire, qui essaie tant bien que mal de nourrir sa famille, l’éduquer, d’entretenir sa maison, et avec le peu qu’il gagne, de venir en aide à ses compatriotes moins favorisés.
Alors bon sang ! Pourquoi lui mettre encore les bâtons dans roues avec un loyer exorbitant ?
Il est temps que les promoteurs et investisseurs immobiliers sachent qu’il est de leur devoir patriotique de libérer le pouvoir d’achat du sénégalais moyen ! En faisant cela tout, le monde y gagnera ! L’argent circulera comme il faut, l’économie sera stable et personne ne sera lésée, ni l’investisseur ni le consommateur.
Comment un pays dont la moitié de la population vit au seuil du salaire minimum et le reste a du mal à joindre les deux bouts, puisse-t’elle contribuer efficacement à l’essor économique du pays si le prix des loyers sont aussi exorbitants?
Aujourd’hui, le prix de location d’une maison à standing moyen est à plus de Cinq Cent Mille (500.000) FCFA, tandis qu’avec le même montant, on pourrait avoir une villa de meilleur standing au Maroc et en Côte d’Ivoire. Vous trouvez cela normal pour un pays qui veut tendre vers l’émergence?
Au lieu de louer un appartement à un prix exorbitant, alignez-le au niveau du revenu moyen tout en créant à côté d’autres produits pouvant générer des flux financiers dans les environs en partenariat avec les autorités municipales, pour permettre aux locataires d’avoir une large palette de consommation tout en améliorant leur condition de vie. Les investisseurs et promoteurs immobiliers au Sénégal doivent également savoir que ce n’est pas uniquement dans le prix du loyer d’une maison ou d’une villa qu’ils peuvent se faire beaucoup l’argent. Il existe aussi d’autres créneaux.
Car en observant l’environnement des habitations, on se rend compte que le Sénégal reste un chantier infini, surtout dans Dakar la capitale. Tout est à construire et à améliorer. Il reste toute une palette de produits et de service à mettre à la disposition de la classe moyenne sénégalaise.
Cette classe moyenne a besoin d’espace de jeux pour ses enfants – de parcs de détente pour ses parents âgés toujours cloitrés dans les maisons entre quatre murs – de bibliothèques pour l’éducation – de centres de formation de tout genre.
A l’instar du centre commercial Sea plaza et de Auchan, cette classe moyenne a aussi besoin d’espaces de shopping et de petits commerces pouvant répondre à ses besoins de consommation. Les jeunes de cette classe moyenne ont aussi besoin d’espaces d’échange et de promotion culturelle et autres événements comme la célébration d’un mariage ou d’un baptême, etc. Au lieu d’organiser ces genres de célébration dans les rues, pourquoi pas dans une salle construite par un promoteur immobilier à mettre en location à moindre coût pour le bien des consommateurs? Imaginez l’effet sur le défi de l’emploi ? Il y’a tellement à faire pour ce cher pays le Sénégal !
Chers investisseurs et promoteurs immobiliers, Profitez des déplacements que vous effectuez à l’étranger et inspirez-vous des produits que vous y consommez à moindre coût, que ça soit en hébergement ou en autres types de services. Dupliquez les chez vous au Sénégal à moindre coût en faisant profiter vos compatriotes de la classe moyenne.
En étant un maillon essentiel dans l’essor économique du pays, il revient de droit à cette classe moyenne de vivre dans des conditions optimales au lieu de toujours chercher à tirer le diable par la queue pour payer un loyer exorbitant dans un environnement insalubre qui ne répond pas à toutes les commodités.
En libérant le pouvoir d’achat de la classe moyenne, vous contribuez à l’essor économique, industriel, culturel et social de votre cher pays – le Sénégal.
Bon dimanche à tous. / One love-Plume Citoyenne – Dimanche 02 octobre 2022
KOLDA : L’ARTISTE-MUSICIEN ALSEYNI BALDÉ SE LANCE DANS LA PROMOTION DU CONSOMMER LOCAL
Kolda, 2 oct (APS) – L’artiste-musicien Alseyni Baldé, plus connu sous le nom de Ziko, a lancé, samedi, la tournée de promotion du ‘’Fan club Made in Sénégal’’, un concept culturel et événementiel de contributions citoyennes à la promotion du consommer local et au marketing des exportations.
’’Cette initiative vise à promouvoir le consommer local et le marketing des exportations sénégalaises qui vient en solidarité à la vision et à la dynamique vers l’émergence et le développement du Sénégal’’, a-t-il déclaré.
L’artiste-musicien Alseyni Baldé dit Ziko s’entretenait avec des journalistes à l’issue de la Cérémonie de présentation du Fan club Made in Sénégal à Kolda, en présence du représentant de l’Agence sénégalaise de promotion des exportation (ASEPEX), Jean Pierre Ngom.
Selon lui, l’autosuffisance alimentaire et la consommation des produits locaux constituent une étape fondamentale pour éviter de dépendre de l’extérieur dans ’’ce monde qui est de plus en plus compliqué’’.
Dans cette perspective, il a suggéré ’’de promouvoir le consommer local, de s’engager pour l’autosuffisance alimentaire et pourquoi pas créer un autre plat à midi autre que le riz, le fonio par exemple.
Pour y parvenir, ’’nous devons à songer à la production en masse comme en Espagne, au Brésil et comme aux Etats-Unis parce que des zones comme Kolda, Ziguinchor, Tambacounda et Saint-Louis peuvent être aptes à accueillir des zones industrielles agroalimentaire avec de grands projets à coût de centaine de milliards pour qu’on ait une souveraineté alimentaire’’, a-t-il indiqué.DS/OID
Entretien du réseau routier classé : Le FERA mobilise plus de 450 milliards FCFA entre 2012-2022 pour l’AGEROUTE
https://www.seneweb.com Le Ministère des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement à travers le Fonds d’entretien routier autonome (FERA) a mobilisé d’importantes ressources consacrées à l’entretien du réseau routier classé du Sénégal.
De 2012 à nos jours, plus de 450 milliards de francs FCFA ont été mobilisés par l’Etat du Sénégal à travers le Fonds d’entretien routier autonome pour financer les programmes successifs d’entretien routier annuel (PERA) sur toute l’étendue du territoire national ; soit plus de 45 milliards de francs CFA par an.
Dans l’organisation institutionnelle de la gestion de l’entretien routier au Sénégal, le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) a la responsabilité de mobiliser les fonds destinés au financement de l’entretien routier.
Toutefois, les montants ainsi mobilisés par le FERA sont entièrement transférés à l’Agence de Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE).
L’AGEROUTE a la responsabilité de réaliser les études, la programmation, la passation des marchés, la signature des contrats avec les entreprises et bureaux de contrôle jusqu’au paiement des décomptes et des factures des entreprises et bureaux de contrôle.
Le rôle du Fonds d’entretien routier autonome se limite seulement à mobiliser les ressources financières et à les transférer à l’AGEROUTE qui a la responsabilité de l’exécution technique et financière du PERA jusqu’à la réception provisoire et définitive des travaux sur le réseau routier classé.
Il est à saluer cette politique volontariste de l’Etat qui a permis de mobiliser ces importantes ressources consacrées entièrement à la préservation du patrimoine routier sénégalais. Toutefois, les besoins exprimés annuellement par l’AGEROUTE pour un entretien efficient des routes ne sont pas encore couverts.
Reconstruction de Le Dantec : comment le gré à gré de 92 milliards a été validé
https://www.seneweb.com Le Fonsis a accordé au groupement Quantum et Ghesa le marché de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec. Il s’agit d’un gré à gré de 92 milliards de francs CFA.
Pour obtenir l’autorisation de passer ce marché par entente directe, le Fonsis a demandé le 15 juin dernier l’autorisation de la Direction centrale des marchés publics (DCMP). La requête est rejetée. La DCMP considérant que le Fonds n’avait pas fourni assez d’éléments pertinents justifiant sa demande, au regard du Code des marchés, a rejeté celle-ci.
Le Fonsis se tourne alors vers l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) pour arbitrage. Il met sur la table les trois conditions requises par le Code des marchés pour les marchés de gré à gré : le motif impérieux, l’urgence et le risque de rupture de continuité du service public de santé.
L’ARMP rappelle au Fonsis qu’il n’est pas l’organe habilité pour remettre en cause la décision de la DCMP et l’oriente vers le ministre secrétaire général de la présidence de la République.
D’après Libération, qui révèle cette affaire dans son édition de ce lundi, le 17 août dernier, le secrétaire général de la Présidence saisit l’ARMP d’une correspondance classée «Secret» pour valider le marché de gré à gré de 92 milliards au profit de Quantum et Ghesa pour la reconstruction de l’hôpital Le Dantec. La preuve que le Fonsis a suivi la recommandation de l’ARMP
Affaire des sinistrés de la Cité Tobago : le promoteur Holding Guèye S.A réagit et donne des éclairages…
https://www.dakaractu.com Après la sortie, ce week-end, des sinistrés de la Cité Tobago (ex-aéroport Léopold Sédar Senghor), la réplique ne s’est pas fait attendre du côté des responsables de la Holding Guèye, principal concepteur des plans de ce lotissement.
Ils ont apporté un démenti à M. Mbaye Thioye et Cie dans une note transmise à notre rédaction. «
Depuis un certain temps, M. Mbaye Thioye utilise les sinistrés de Tobago par des mensonges pour défendre ses propres intérêts. Dans sa dernière déclaration à la presse, il fait un appel à l’Etat du Sénégal pour régler un problème qui n’en est pas un. Nous tenons à être clair sur un point : ce que le Président de la République Macky Sall a fait pour recaser les sinistrés de Tobago, aucun Président ne l’a fait. Les sinistrés qui auraient été au nombre de 117, se sont retrouvés avec 300 parcelles. Mbaye Thioye doit préciser le nombre de parcelles dont il dispose dans les différents sites de recasement destinés aux sinistrés. Dans la presse, Mbaye Thioye parle de problèmes d’implantation mais, il n’y en a pas. Nous l’avons fait depuis Octobre 2021 et, d’ailleurs, lui comme d’autres, ont commencé à construire », lit-on sur la note signée de Mamadou Diouf, Chargé des Affaires Contentieux et de la Communication, Holding Guèye S.A.
« Il y a des bâtiments sur site que vous pouvez constater en image », ont-ils fait savoir dans un communiqué avant de poursuivre.
« En réalité, le problème de Mbaye Thioye est personnel. Il veut continuer à prendre des terrains de manière illégale sur le dos des sinistrés et de l’État. Les services étatiques nous avaient instruits, sur la base d’un protocole d’accord dûment signé le 22 décembre 2021, de travailler sur un plan consensuel. On s’est retrouvé avec 5 plans co-signés par Mbaye Thioye mais, à chaque fois, il fait tout pour revenir sur ce qui a déjà été arrêté. C’est après qu’on a eu, difficilement, le plan validé que nous avons compris les vraies motivations de Mbaye Thioye : il a travaillé en douce, avec les services, sur la modification du dernier plan en s’assurant d’enlever tous les espaces verts qui étaient prévus pour les morceler. C’est inimaginable qu’un lotissement de plusieurs centaines de parcelles ne dispose pas d’espaces verts, lieux de culte, poste de courant etc… alors qu’ils étaient prévus dans tous les plans proposés par Holding Guèye. »
Et Holding Guèye de se laver à grande eau : «
Étant une société responsable et respectueuse des règles administratives, Holding Guèye souhaite que cette situation soit réglée le plus rapidement possible. On a mobilisé énormément de moyens matériels et humains, et dépensé déjà 3 milliards de F CFA alors qu’il reste à finaliser la viabilisation (eau, électricité, voirie etc.). Nous réitérons notre engagement aupr
L’Etat maintient les attributions des parcelles au profit des syndicalistes des Impôts et Domaines
https://www.dakarposte.com Le Syndicat des agents des Impôts et Domaines (SAID) protestait, depuis plusieurs semaines, contre la décision prise par les autorités des impôts et domaines de leur récupérer leur assiette foncière de 4 ha sise à Guédiawaye.
Dakarposte a appris (documents à l’appui) que l’Etat du Sénégal, précisément le ministre de tutelle ( finances et du budget), maintient finalement les attributions des parcelles au profit des syndicalistes des Impôts et Domaines.
Pour rappel, la direction des domaines s’était opposé, pour on ne sait quelle raison, à l’attribution au bénéfice du Syndicat autonome des Agents des Impôts et des Domaines et de la coopérative des agents du cadastre d’une assiette foncière de 04 hectares sis à Guédiawaye, à distraire du TF 01/GW.
UN DÉFICIT DE 45.000 ENSEIGNANTS (DIRECTEUR COSYDEP)
Fatick, 2 oct (APS) – Le déficit d’enseignants au Sénégal est estimé à 45.000, selon le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, Cheikh Mbow.
’’Il faut insister sur la résorbassion des gaps. Il y a des gaps énormes dans le secteur de l’éducation sur plusieurs aspects. Le gap en enseignants est évalué à 45.000’’, a dit Cheikh Mbow.
Il prenait part à Fatick (centre-ouest) à une rencontre élargie à plusieurs acteurs de l’Ecole autour du thème ’’Amélioration de l’équité dans les conditions d’apprentissage’’.
Cette rencontre qui a mobilisé plusieurs acteurs a abordé plusieurs sous-thème comme ‘’Modèles d’établissement d’excellence’’, ‘’Equité dans les offres non formelles (Daara, atelier d’apprentissage)’’, ‘’Défis de l’équité au niveau académique’’ et ‘’Equité dans les apprentissages’’.
’’Nous avons aussi des gaps en table-bancs, en mesures de sécurité dans les écoles et sur plusieurs autres aspects (…) il nous faut une bonne prise en charge de l’équité avec des écoles qui répondent aux conditions d’amélioration des performances’’, a insisté Cheikh Mbow.
Pour une meilleure prise en compte des questions liées à l’équité en milieu scolaire, le directeur exécutif de la COSYDEP propose une ’’approche locale’’ dans chaque académie.
’’II faut des solutions locales face aux problèmes qui retardent parfois la rentrée. Il faut adopter une approche par académie. Ce qui est valable à Fatick en terme de pluviométrie n’est pas valable à Ziguinchor. Que chaque académie s’organise en fonction de ses préoccupations spécifiques’’, a dit M. Mbow.
Pour une rentrée des classes ’’réussie’’, Cheikh Mbow a appelé de ses vœux l’adoption ’’d’approches anticipatoires’’ dans un monde changeant marqué par des crises multiples d’ordre sanitaire, climatique et économique.
’’Il faut tout faire pour permettre à chaque apprenant en fonction de sa situation d’avoir toutes les chances de pouvoir réussir à l’école’’, a plaidé Cheikh Mbow.MTN/OID
NDONGO SARR ÉLU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU CUSEMS
Dakar, 2 oct (APS) – Le professeur de français Ndongo Sarr a été élu secrétaire général du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants du moyen-secondaire (Cusems) pour un mandat de trois ans, dimanche, à Dakar, a appris l’APS auprès de ladite organisation syndicale.
Ex-secrétaire général adjoint de cette fédération de syndicats, il a été désigné en remplacement d’Abdoulaye Ndoye, lors d’un congrès du Cusems qui se tenait depuis samedi.Ndongo Sarr a exercé les fonctions de secrétaire général par intérim de ce regroupement syndical en 2012-2013. Il avait remplacé Mamadou Mbodj.Abdoulaye Ndoye, à la tête du Cusems depuis neuf ans, ne pouvait plus faire acte de candidature, selon le règlement de l’organisation.ESF
‘’VIATIQUE D’UN CONFINEMENT’’,UN RECUEIL DE POÉMES DU JOURNALISTE IBOU DIOUF
Dakar, 2 oct (APS) – Le journaliste Ibou Diouf a présenté, samedi, son nouveau livre, un recueil de 51 poèmes intitulé ‘’Viatique d’un confinement’’ (104 pages), dans les locaux de la maison d’édition L’Harmattan Sénégal, à Dakar.
L’ouvrage est paru chez le même éditeur en juillet dernier
‘’Ce viatique de 51 poèmes vient de vous, de moi, et d’autres, peut-être, qui avons tous vécu ces moments de peur, de tristesse, mais aussi et surtout de solitude dans les situations difficiles liées à ce virus inconnu : le coronavirus’’, explique l’auteur.
‘’Nous avons voulu partager ce carnet de bord, fruit de nuits longues et interminables, entre crainte du virus et le calme très pesant, pour retransmettre quelques moments phares de cette page noire de l’humanité’’, ajoute-t-il.
Le recueil ‘’s’ouvre sur une page spéciale, l’être le plus important de la vie. La maman. L’auteur rend un vibrant hommage à sa chère maman qui n’est plus. Sa disparition l’a brutalisé. Ce qui, dans son cœur, a laissé une plaie. Une plaie non cicatrisée, et qui ne le sera peut-être jamais’’, écrit l’auteur de sa préface, Ousmane Awa Guèye.
‘’Ce livre est apparu dans un contexte particulier. L’ère de la Covid. Un moment où chaque vie pouvait s’arrêter, où l’espoir de survie ne tenait qu’à un fil, où les âmes perdues ne pensaient plus retrouver le chemin de la vie apaisée, loin des soubresauts dévastateurs, sur lesquels presque toutes les têtes furent suspendues’’, note M. Guèye.
Le recueil est ‘’écrit avec un talent singulier’’, ajoute son préfacier, lequel affirme que Diouf ‘’décrit la vie des gens sans les bouleverser’’ et ‘’parle des hommes sans les juger’’.
‘’L’auteur allie la jouissance et l’alerte. Du début à la fin, tout est art. Ibou Diouf est le symbole vivant de la poésie – bon sens. Mais quelle belle merveille !’’ écrit Ousmane Awa Guèye, décrivant le livre comme ‘’un grand bonheur de lecture’’.
Ibou Diouf est titulaire d’un master 2 de développement (option communication et médias) de l’Université Senghor d’Alexandrie, en Egypte.
Il est également titulaire d’un diplôme de journalisme du Cesti, le Centre d’études des sciences et techniques de l’information, de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.
En 2020, Diouf a publié un essai, ‘’Programme des télévisions au Sénégal : le wolof un acquis et le français pour s’ouvrir aux autres’’ (Editions Maître du jeu, 108 pages). Employé par la Télévsion Futurs Médias (privée), il y diffuse des reportages et des chroniques consacrés à la culture.
LE VOLET SPIRITUEL AU COEUR DE LA RELATION ENTRE RABAT ET DAKAR (AMBASSADRICE)
Salé (Maroc), 2 oct (APS) – L’Ambassadrice du Sénégal au Maroc, Seynabou Dial, a salué, samedi, la coopération ‘’exemplaire’’ entre le Sénégal et le Maroc dont le volet spirituel constitue une des pierres angulaires.
‘’Le volet spirituel a toujours été au cœur de la relation entre le Maroc et le Sénégal et continue d’en être une des pierres angulaires, a-t-elle dit lors d’un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise (APS)
Chaque année, un grand nombre de Sénégalais effectuent le déplacement dans la ville de Fès au nord-est du Maroc, à 180 kilomètres à l’est de Rabat pour faire leur ziarra au mausolée du fondateur de la Tarikha Tijania, le vénéré́ Sheikh Ahmed At- tijani.
Leur parcours spirituel incluant aussi des étapes dans d’autres hauts lieux de culte et de mémoire, notamment à Casablanca et à Rabat deux villes phares du royaume chérifien.
‘’Ces visites sont permanentes, c’est-à-dire elles se déroulent tout au long de l’année, mais connaissent un pic autour des grands évènements comme le maouloud al Nabi, qui sera célébré dans quelques jours, ou encore pendant les dix derniers jours du mois béni de Ramadan’’, a souligné Mme Dial.
Au fil des années, les conditions d’organisation de ces pèlerinages religieux se sont améliorées grâce à des agences et autres structures privées.FKS/OID
UNE ‘’PRÉSENCE REMARQUÉE’’ DU SÉNÉGAL À ‘’RABAT CAPITALE AFRICAINE DE LA CULTURE’’ (DIPLOMATE)
Salé (Maroc), 2 oct (APS) – L’Ambassadrice Seynabou Dial a salué la ‘’présence remarquée’’ du Sénégal lors de la célébration de l’évènement culturel intitulé ‘’Rabat capitale africaine de la culture’’.
‘’Au total, je dirai que cette année culturelle au Maroc, qui a été particulièrement riche, a connu une présence remarquée de notre pays qui a été souvent mis à l’honneur par nos frères marocains’’, a souligné l’Ambassadrice du Sénégal au Maroc.
’’Il m’est particulièrement agréable de noter que le royaume du Maroc a choisi le Sénégal comme invité d’honneur de plusieurs des évènements culturels de premier plan ponctuant l’année pour célébrer Rabat capitale africaine de la culture’’, a-t-elle confié à l’APS en marge de la 15e édition du Festival international du film de femmes de Salé (26 septembre-1er octobre).
La diplomate a salué ce ‘’geste symbolique hautement’’, au regard des relations privilégiées entre les deux pays, mais aussi de la présidence sénégalaise de l’Union africaine.
Le Maroc, un pays très culturel, a connu cette année un bouillonnement artistique avec un grand nombre de manifestations marquant ’’Rabat, Capitale africaine de la Culture’’.
Tous les arts, toutes les formes d’expressions culturelles ont été mis en exergue, du cinéma en passant par les arts visuels, la littérature, etc.
La diplomate a cité le ‘’Salon international du livre’’ dont le Sénégal était l’invité d’honneur au mois de juin.
Il y a aussi le Festival international du Film de Femmes de Salé clôturé, samedi, où des films sénégalais ont été projetés notamment le film ‘’Atlantique’’ de Mati Diop, ‘’Congo un médecin pour sauver les femmes’’ de Angèle Diabang, ‘’On a le temps pour nous’’ de Katy Léna Ndiaye et ‘’Les Etoiles’’ de Dyana Gaye.
L’Ambassadrice a signalé également le Festival international des Contes qui s’est tenu au mois de juin.
’’Je peux également citer l’ouverture, cette année, d’une Chaire des arts et littératures africains, au sein de l’Académie du royaume du Maroc, dont la leçon inaugurale a été donnée, il y a tout juste une semaine, par notre compatriote le professeur Papa Massène Sène, avec la participation de l’écrivaine Marie Ndiaye’’, a souligné Seynabou Dial.
L’Ecole nationale des arts et métiers de la culture de Dakar va participer en novembre prochain au Festival international des écoles supérieures d’art dramatique de Rabat avec la pièce intitulée ‘’La rue bleue’’. FKS/OID
DIOURBEL : LES CHRÉTIENS APPELÉS À S’ENGAGER DANS LA POLITIQUE ET LE SOCIAL
Diourbel, 2 oct (APS) – Monseigneur André Guèye, l’Evêque du Diocèse de Thiès, a appelé samedi les chrétiens de Diourbel à s’engager dans la politique et les activités sociales.
’’Ici à Diourbel, les chrétiens doivent s’engager dans la politique mais aussi dans le social’’, a lancé l’Évêque du diocèse de Thiès qui regroupe les régions de Thiès, de Diourbel et une partie de Fatick.
Il s’exprimait lors de la grande prière de bénédiction de l’Eglise rénovée Notre Dame des victoires de Diourbel.
’’L’engagement social et politique au nom de la foi doivent être pris en charge par les chrétiens’’, a-t-il ajouté.
’’Mais, a-t-il prévenu, que ce soit un engagement de qualité tout en étant des modèles de citoyens dans le vivre ensemble de cette cité’’.
Selon lui, ’’les chrétiens doivent apporter dans l’ouverture et le dialogue leurs contributions dans la gestion des affaires de la cité’’.
Pour y parvenir, il a invité les chrétiens de Diourbel ’’à se rendre visibles, à montrer qu’ils sont présents, à montrer qu’ils font partie de la cité’’, à ’’s’engager dans tout ce qui participe au développement de Diourbel’’.
En présence de plusieurs fidèles, il a estimé qu’il est important d’être présent dans les lieux de décisions.
’’Hors très souvent, on fait des revendications pour s’absenter dans les instances et lieux de décisions’’, a-t-il déploré.
’’Donc, je vous encourage, chers chrétiens de Diourbel, à l’engagement dans la cité, à l’affirmation de ce que vous êtes dans la promotion du vivre ensemble’’, a encore lancé l’Evêque du diocèse de Thiès.
Mgr Guèye a invité les chrétiens à ’’veiller sur la qualité’’ de leur présence dans cette ville et à ’’adopter des bons comportements’’.
Il a estimé que la présence de l’Eglise est une chance pour la cité, une valeur ajoutée pour la ville de Diourbel, au coeur du mouridisme.
Construite en 1916, l’Eglise Notre Dame des victoires de Diourbel a été rénovée récemment avec une capacité de 750 places.AB/OID
«POURQUOI IL FAUT RÉFORMER L’IGE» (PR DIOP)
http://www.emedia.sn « Le Sénégal gagnerait à transmettre les rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) à la Justice », a défendu, à titre personnel, un membre de ce corps de contrôle, aujourd’hui à la retraite. Pr Mouhamadou Bassir Diop était l’invité du JDD ce dimanche 2 octobre.
L’IGE, corps de contrôle pour assurer la reddition des comptes ou plutôt un corps de règlement de comptes ? « L’IGE est un corps de contrôle pour la reddition des comptes, a-t-il tranché.
« Transmettre les rapports à la Justice »
Avant d’expliquer : « L’IGE a des limites. Les inspecteurs généraux d’État travaillent sous les ordres de mission de monsieur le président de la République. Donc, moi, quand on me donne une mission en tant qu’inspecteur, il y a un élément fort, je suis indépendant, je suis libre d’écrire ce que je veux. Mais une fois que j’ai écrit, en toute bonne conscience d’ailleurs, je le soumets à l’autorité de monsieur le président de la République, qui, de façon discrétionnaire, lui donne l’issue qu’il veut. » Il soulignera que « ce n’est pas comme les rapports d’enquête de l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption), qui, par exemple, peut saisir le Procureur. On a cette limite-là au Sénégal.
Maintenant, il y a des pays où (l’IGE) a la possibilité, s’il y a des indices concordants sur un sujet, de transmettre directement son rapport au Procureur. »
D’où sa proposition de réformer l’IGE. Il s’agit surtout, de ne plus entendre « parler de dossier mis sous le coude. » Dans la mesure où a-t-il ajouté : « on ne parlera plus de politisation des rapports d’enquête. C’est ma conviction, et c’est ça qui doit se faire d’ailleurs. Les rapports des corps de contrôle doivent aller directement à la Justice. Il ne faut pas qu’ils soient sous le contrôle des politiques. Et, c’est à la Justice d’apprécier. Nos magistrats sont suffisamment armés pour réprimer qui doit (l’être). Mais, quand on donne un rapport d’enquête de vérification administrative, financière ou d’audit à un politique, il réagira toujours de façon politique. Nous sommes dans un système où le pouvoir politique a trop de pouvoirs. »
Y aurait-il eu une mission de vérification de la gestion de Aminata Touré en tant que présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ? « Je ne peux pas me prononcer dessus parce que l’IGE est tenue du droit de réserve. Il y a des rapports qui sont déclassifiés et c’est le président de la République qui y a cette prérogative-là. Ma conviction est que nous devons tous être égaux devant la Justice. Il faut qu’on règle ces problèmes. Tant qu’on ne les règle pas, on sera dans un cercle vicieux ». Dié BA, Pape Doudou DIALLO (Photo)
Décrispation au Burkina Faso : Alioune Tine salue la posture du président Macky Sall et prévient la Cedeao par rapport à toute sanction.
https://www.dakaractu.com Le second putsch perpétré au pays des hommes intègres inquiète la communauté internationale. C’est le Tink Tank d’Afrikajom Center fondé par Alioune Tine qui est aussi monté au créneau pour dénoncer cet énième coup d’État en Afrique de l’Ouest.
Il en a profité pour aborder la question du 3ème mandat qui, selon lui, avec les coups d’État constituent le talon d’Achille de l’Afrique de l’Ouest.
Dans un communiqué lu à Dakaractu, l’ancien Sg de la RADDHO calme les ardeurs des militaires Burkinabé et de façon générale, « condamne les coups d’État militaires et les coups d’État inconstitutionnels avec les troisièmes mandats qui sont les symptômes les plus palpables, les plus visibles et les plus néfastes des dysfonctionnements de la démocratie de l’État de droit et de la gouvernance en Afrique de l’ouest », lit-on dans le texte
Cependant, prévient-il, « Afrikajom Center Prend acte de la récente Déclaration du Capitaine Ibrahim TRAORÉ qui entérine les retrouvailles et la fragile unité de l’armée Burkinabé et qui appelle à l’apaisement. L’Armée est le dernier rempart pour l’unité, la sécurité et la stabilité de la nation. Son effondrement serait une grave menace pour la paix et la sécurité de toute la sous-région ouest-africaine »
Ainsi, Afrikajom Center Appelle les forces armées du Burkina Faso à s’unir et à créer dans les meilleurs délais : Les institutions politiques de transition les plus appropriées à la crise multiforme ; Que la direction de ces institutions soit confiée à la société civile, y compris la Présidence du Faso ; D’organiser des élections transparentes dans les délais fixés par le chronogramme de la CEDEAO », propose-t-il comme sortie de crise et pour ne pas causer le chaos dans ce pays
Comme pour anticiper toute sanction de la communauté sous-régionale, Alioune Tine a d’abord salué la posture responsable et fédératrice du président Macky Sall qui a beaucoup contribué à la décrispation de la situation à Faso. « Salue également les démarches discrètes et efficaces du Président Macky Sall, Président en exercice de l’Union Africaine qui a contribué de façon décisive à calmer le jeu et éviter le pire ; Invite la CEDEAO à éviter toutes sanctions contre le Burkina Faso dans ce contexte de crise qui pourraient aggraver la situation sécuritaire, politique, économique, sociale et compromettre dangereusement la lutte contre le terrorisme ; Invite aussi, l’Union Africaine et la CEDEAO à soutenir tous les efforts d’une transition civile sous la direction de bonnes volontés de la société civile et un dialogue national sincère et inclusif allant dans le sens du renforcement de l’unité nationale… »
Abdoulaye Daouda Diallo sur le 3 ème mandat : «nous sommes en phase avec toute décision prise par le président Macky Sall»
https://actusen.sn Interpellé sur la question du troisième mandat, en marge du Tournoi de l’émergence, tenu le week-end dernier dans son fief, Abdoulaye Daouda Diallo donne sa langue au président Macky Sall. «La voie à suivre, c’est celle définie par notre tête de file. J’adhère à toute décision prise le président Macky Sall», renseigne le maire de Boké Dialloubé. A en croire l’ex ministre des Finances e du Budget, «J’ai l’habitude de le dire, nous n’accompagnons pas le Président pour des questions de positions. Hier, avant même qu’il ne soit aux affaires, plus qu’aujourd’hui, nous continuerons d’être à ses côtés».
Retrouvailles de la famille libérale/Me Oumar Youm : «Tout est possible»
https://www.leral.net Me Oumar Youm, président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar, considère que les retrouvailles de la famille libérale avec la loi d’amnistie en gestation sont une possibilité.
“Tout est possible. En politique, tout est possible. Demain il ne ne faut pas exclure que cette famille se retrouve puisque nous partageons les mêmes choses. Nous partageons les mêmes idéologies et les mêmes cadres stratégiques », a dit Me Youm, invité de l’émission Grand Jury de la RFM, ce dimanche.
Oumar Youm,président du groupe parlementaire Benno met en garde Mimi : «il y a des comportements qui sont assimilables à la démission»
https://www.sudquotidien.sn Le feuilleton Aminata Touré-Benno Bokk Yakaar est en vérité loin de connaitre son épilogue. Même après sa démission du groupe parlementaire de la coalition au pouvoir, entérinée le mercredi 28 septembre, l’ancien Premier ministre continue d’être surveillée comme du lait sur le feu par ses camarades de la mouvance présidentielle qui scrutent ses moindres faits et gestes. Invité du jour de l’émission Grand jury chez nos confrères de la Radio futurs médias hier, dimanche 2 octobre, le président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, Oumar Youm, a indiqué que son groupe ne va pas hésiter une seule fois à monter au créneau pour demander son exclusion de l’Assemblée nationale si jamais elle pose des actes contraires aux règlements de leur parti, l’Alliance pour la République.
« Si des actes de dissidence pour ne pas dire de rébellion sont posés pour montrer carrément qu’elle ne fait plus partie de la coalition, qu’elle n’assiste plus aux réunions du secrétariat exécutif du parti et que la ligne politique du parti n’est plus sa ligne politique (…), s’il y a des actes comme ça à l’égard de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakaar, il faut avoir le courage de tirer les conséquences et où nous sommes, nous aurons le courage d’en tirer les conséquences », a mis en garde l’ancien ministre Directeur de cabinet du président de la République. Oumar Youm d’insister dans la foulée : « Pour moi, la démission ce n’est pas qu’un acte exprès qu’on met sur la table. Il y a des comportements qui sont assimilables à la démission. La jurisprudence est là aussi ».
NANDO CABRAL GOMIS
3e mandat/Les souteneurs de Mimi chambrent Oumar Youm : «Qu’il ait le courage de dire à Macky Sall de renoncer à ce qui lui est juridiquement et moralement inacceptable»
https://www.dakaractu.com Le président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar n’a pas échappé à la réponse cinglante de l’ancienne présidente du conseil économique social et environnemental et de ses partisans.
Dans l’émission Grand Jury sur la Rfm ce dimanche, Me Oumar Youm, s’est prononcé sur le cas Mimi Touré : « Si des actes de dissidence, pour ne pas dire de rébellion, sont posés pour montrer qu’elle ne fait plus partie de la coalition et qu’elle n’assiste plus aux réunions du SEP, la ligne politique du parti n’est donc plus sa ligne. Les conséquences de ces actes seront tirées… », a avancé Me Oumar Youm qui, au passage, souligne sur la question du 3
e mandat, que s’il y avait une opposition ouverte sur des questions stratégiques de cette nature, elle n’allait pas être tête de liste.
Des affirmations balayées d’un revers de main par l’ancienne ministre de la justice dans une note relatée par sa cellule de communication.
« Cet ancien grand frustré de l’APR et nouvellement repêché par le Président Macky Sall, s’est permis d’interpeller honteusement Mme Aminata Touré avec qui il entretenait jusqu’au 12 septembre dernier des relations les plus cordiales. Voilà que, devenu président du groupe parlementaire de BBY, il se sent obligé de donner des gages au Président Macky Sall avec le manque d’élégance et l’excès d’un repenti. Oumar Youm doit se rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, il était lui-même déclaré persona non grata par ses camarades de Mbour avec qui il entretient des relations exécrables. Lors d’une réunion de l’APR tenue à la veille des élections législatives, en présence du président Macky Sall, Oumar Youm, sur un ton pathétique, s’en était pris à tous les responsables de l’APR de Mbour et … à Macky Sall lui-même en disant qu’il savait trois mois à l’avance qu’il allait être viré de son poste de directeur de Cabinet. Maintenant qu’il a été repêché et gratifié du titre creux de président du groupe parlementaire, il doit faire du rattrapage pour regrimper dans l’échelle d’estime de Macky Sall », rappellent les partisans d’Aminata Touré outrés par les propos de l’homme politique de Mbour.
Selon les souteneurs de la nouvelle députée du côté des non-inscrits, Aminata Touré n’a pas affaire à lui et d’ailleurs, estiment-ils, il le sait bien. La question de l’heure, Oumar Youm la connaît très bien : c’est celle du 3
e mandat. Ils rappellent toutefois à l’avocat ses propos soutenant que Macky Sall ne pouvait pas faire plus de deux mandats. « Que Oumar Youm arrête son opération “yeux doux” à Macky Sall et qu’il ait juste le courage de lui dire de renoncer à un troisième mandat juridiquement et moralement inacceptable. Le reste n’est que parlotte inutiles et enfumage », considère de plus, le camp de Mimi Touré.
Rencontre avec les populations des Parcelles Assainies : Le premier ministre Amadou Ba lance la reconquête de la capitale Dakar.
https://www.dakaractu.com Décidément le Premier ministre Amadou Ba ne compte rien lâcher au hasard, y compris les questions politiques. Nommé au lendemain des élections législatives et locales qui ont vu la perte de la capitale Dakar et de plusieurs autres grandes villes du pays par la grande majorité au profit de l’opposition, le Premier ministre Amadou Ba semble bien comprendre les enjeux politiques qui l’attendent.
Lors d’une rencontre avec les populations des Parcelles Assainies, pour la première fois depuis sa nomination au poste de Premier ministre, Amadou Ba a insisté ce dimanche sur l’impérieuse nécessité de l’unification de tous les responsables de la coalition BBY autour du président Macky Sall. Amadou Ba qui invite les responsables du parti à oublier leurs égos, appelle à de larges concertations pour la remobilisation et la redynamisation du parti.
« J’invite tous les responsables des Parcelles Assainies à donner le bon exemple. C’est-à-dire que si vous voyez de bonnes choses, il faut en parler pour que tout le monde le sache. Si vous voyez le contraire aussi, parlez-en à moi discrètement pour que nous puissions prendre les mesures idoines. Je demande aux 19 communes de Dakar de commencer le travail d’animation et de remobilisation. Et pour la réussite, il nous faut nous unir parce que notre dénominateur commun c’est le président Macky Sall. Je vous invite à privilégier le discours citoyen dans vos actes et vos discours. Oubliez vos égos pour l’intérêt du parti. Nous appellerons à de larges concertations pour arrondir les angles et réorganiser les instances. Je demande à toutes les unités ou groupes d’unités acquis à la cause du président Macky Sall de s’unir pour l’intérêt du parti », a invité le Premier ministre Amadou Ba.
Par ailleurs, il annonce le démarrage très prochain de la vente des cartes de membres du parti APR, et compte aussi lancer de larges concertations avec les responsables du parti. « Le président nous a instruit de démarrer la vente des cartes. Je ne saurais vous dire quand et ou comment parce que le président exige que tout le monde descende sur le terrain pour vendre à la population et convaincre les plus sceptiques sur les réalisations qui sautent à l’œil nu.
Ayez aussi l’humilité de reconnaître les manquements et en discuter ensemble dans la discrétion. On va être très présent ici. Tout sera bien organisé. Mais le plus urgent c’est de travailler à la base. Je vais recevoir les femmes, les jeunes, les imams et les délégués pour recueillir vos doléances et les soumettre aux ministres concernés. Et partout où je verrai quelqu’un qui pourrait accompagner le président de la République dans sa politique de la nation, j’irai le chercher. C’est un sacerdoce », a aussi souligné le Premier Ministre Amadou Ba…
Amnistie pour Karim et Khalifa : «Ousmane Sonko ne sera pas candidat en 2024»
https://senego.com Une amnistie pour Karim Wade et Khalifa Sall risque de coûter cher à Ousmane Sonko, qui pourrait être écarté de la présidentielle 2024. C’est du moins l’avis de l’analyste politique Ciré Sy.
En effet, si Karim Wade et Khalifa Sall sont amnistiés, le régime peut déclencher l’affaire Sweet Beauté, ainsi Ousmane Sonko sera jugé et condamné avec sursis. Et dès lors, Ousmane Sonko ne sera plus électeur et éligible. Il n’ira pas en prison mais sa seule condamnation l’écarte de la course en 2024, explique Ciré Sy.
Et en cas de polémique, ajoute Ciré Sy, « le pouvoir va brandir la jurisprudence Khalifa Sall, le comparant à la situation d’Ousmane Sonko. Et Macky Sall dira, de toutes les façons je ne suis pas candidat »
Parti Socialiste : L’IRAS «condamne et déplore» cette «démarche singulière» au sein du Comité d’organisation
L’IRAS (Initiative de Réflexion et d’Action Socialiste) tient à informer les militants et à la direction du Parti socialiste (PS) que lors de la dernière réunion du BP, il était convenu et retenu suite à la proposition de IRAS d’une réflexion structurée avec des recommandations qui se trouve être dans le mémorandum.
A titre de rappel de ces dites recommandations :
1 -la convocation immédiate des instances du Parti pour statuer sur la léthargie.
2 -l’organisation du séminaire sur la vie du parti
3 -retrouvaille de la Famille socialiste
4 -candidature du parti socialiste aux élections présidentielle 2024
5 -la tenue du congrès extraordinaire.
Grande a été notre surprise de constater que le Secrétariat exécutif national à valider les TDR proposés par un camarade. Nous rappelons que ce Secrétariat n’est pas habilité à valider une telle proposition contrairement aux instructions de Mme la Secrétaire générale lors de la réunion du BP, statuant Alpha Bailla GUEYE de vision Socialiste Boubacar BALDE de IRAS en relation avec Abdoul K MBENGUE qu’ils réfléchissent sur les modalités et les TDR pour la tenue d’un séminaire au sorti des élections, en tenant compte du Mémorandum.
Mais à notre grande surprise le comité préparatoire d’organisation à valider des TDR proposés par un camarade sans aucune implication en amont aux autres structures conformément à la volonté exprimée dans la résolution.
IRAS condamne et déplore cette démarche singulière de nos camardes du Comité d’organisation et exige une implication de l’ensemble des structures cités dans la résolution effectives.
Mesures contre la vie chère au Sénégal : les Cadres patriotes prennent le contre-pied de Macky Sall
https://www.sudquotidien.sn Les responsables du mouvement national des Cadres patriotes (MONCAP) formulent des contre-propositions aux mesures annoncées par le chef de l’Etat pour lutter contre la vie chère au Sénégal. En conférence de presse hier, dimanche 2 octobre, les camarades du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, ont par ailleurs lié la recrudescence des accidents de la route à la mauvaise politique de gestion du secteur des transports terrestres basée sur un système de consanguinité́ imposée par le Président Macky Sall.
Le mouvement national des Cadres patriotes (MONCAP) se démarque des mesures entérinées par le chef de l’Etat lors du lancement des concertations contre la vie chère. En conférence de presse hier, dimanche 2 octobre, les camarades du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, ont indiqué que la régulation par une homologation des prix des produits de grande consommation et un contrôle sur le marché́, brandis par le gouvernement présentent des limites et n’ont pas réussi à stabiliser la tension inflationniste exceptionnelle, en dehors des produits énergétiques. Ainsi, préconisent-ils, la réduction « les dépenses superflues budgétisées sans aucun impact sur la vie des Sénégalais pour les réorienter sur des subventions ciblées ». Sous ce rapport, ils ont demandé la suppression des institutions et organes comme le HCCT, le CESE, certaines agences et autres offices, des organes qui doivent entre supprimés et le budget réaffecté à des fonds de soutien au pouvoir d’achat mais aussi à la subvention des produits de première nécessité.
Toujours dans le cadre de leur contre-opposition, les responsables du Moncap ont également préconisé la mise en place d’un fonds de financement des Petites et Moyennes Industries avec le concours des importateurs pour booster la production locale. Le renforcement des moyens humains, logistiques et financiers les services en charge du commerce intérieur pour une définition pertinente des prix adéquat et pour leur contrôle. Ils préconisent également des sanctions pénales contre toute forme d’escroquerie sur les prix arrêtes d’un commun accord avec les acteurs, le renforcement de la capacité productive et la productivité́ dans le secteur primaire mais aussi le développement d’une agriculture diversifiée et durable et l’industrialisation dans le milieu urbain et dans le milieu rural.
Par ailleurs, s’exprimant sur la question de la recrudescence des accidents de la route, le mouvement national des Cadres patriotes affirme que le secteur du transport terrestre est aujourd’hui victime du système de consanguinité́ qui impose à Macky Sall le choix des parents à des postes stratégiques qui requièrent une expertise avérée et une moralité́ irréprochable. Ainsi, pour inverser la tendance des accidents sur les routes, le mouvement des Cadres de Pastef préconise une enquête parlementaire sur la gestion des fonds dédiés au transport terrestre, un audit technique et économique des agences et directions du ministère des Transports terrestres, une reforme approfondie des écoles de conduites et du code de la sécurité́ routière avec la mise en place progressive du permis à point dans les meilleurs délais et le passage d’un système de contrôle technique à un système de vérification mécanique qui permettrait de certifier avec plus de rigueur l’aptitude technique des véhicules. Loin de s’en tenir-là, le porte-parole du jour du Moncap a également décrié la gestion de l’Agence nationale de sécurité́ routière, celle des travaux et de gestion des routes ou encore du Fonds d’entretien routier autonome et la société de transport public, « Dakar dem dikk », qui selon lui, sont dans une situation catastrophique à cause du manque de volonté́ politique, le tâtonnement, le laxisme, les détournements d’objectifs et l’absence de cohérence entre les prévisions et les actions.
NANDO CABRAL GOMIS
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO PARLE DE SON COMPAGNONNAGE AVEC MACKY SALL
http://www.emedia.sn C’est sa première sortie après sa nomination comme ministre d’Etat, Directeur de cabinet du président de la République. Parrain du Tournoi de l’émergence qui a apposé, samedi, les ASC de Walaldé et Bokké Dialloubé, Abdoulaye Daouda Diallo était accompagné par une forte délégation. On peut citer le maire de Walaldé, Moussa Sow également coordonnateur du Puma, le député Aliou Dembourou Sow, Abdou Mbow, entre autres, maires et directeurs généraux. ADD a remercié le chef de l’Etat pour sa confiance.
Ainsi, a-t-il renouvelé son accompagnement indéfectible à toutes initiatives que le Président Macky Sall aura pris concernant la prochaine présidentielle de 2024. « Je transmets aux populations du Fouta les remerciements du Président Macky Sall, pour leur comportement positif et leur abnégation à faire gagner les listes de Benno lors des dernières élections. D’ailleurs, lors d’une réunion du secrétariat exécutif, Macky Sall a lui-même évoqué leur cas et les a vivement remerciés, que ça soit les populations de Matam, de Podor ou de Dagana et bien sûr celles de Ranérou », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « Nous devons tous l’en remercier en nous mettant à ses côtés, mais comme j’ai l’habitude de le dire, nous n’accompagnons pas le Président pour des questions de positions. Hier, avant même qu’il ne soit aux affaires, plus qu’aujourd’hui, nous continuerons d’être à ses côtés. »
Repêchée suite au désistement de l’Asc Goloya, l’équipe de Walaldé est pourtant sortie vainqueur de ce tournoi. En effet, c’est dans une ambiance de fête que la rencontre a été jouée mais les deux équipes n’ont pas pu se départager lors du temps réglementaire. Il a fallu recourir à la séance de tirs au but (5 à 4) pour voir les Walaldois sortirent vainqueur de l’édition 2022. Les deux équipes ont reçu chacune une enveloppe financière et des équipements sportifs. Abdoulaye Daouda Diallo a salué l’esprit fair-play dont les équipes ont fait montre lors de cette finale. Moussa Sow, maire de Walaldé a remercié ADD et exprimé toute sa satisfaction de voir sa commune remporter cette finale.
Amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall : Ce qu’en pense Mamadou Diop Decroix
https://www.seneweb.com En mai 2019, Mamadou Diop Decroix disait au Président Sall que la crise de confiance était profonde et qu’il ne servait à rien de l’ignorer. Le séjour prolongé de Khalifa Sall en prison tout comme l’exil de Karim Wade et leur exclusion de la dernière présidentielle alors qu’ils sont réputés représentatifs à côté d’une vingtaine d’autres candidats étaient totalement anti démocratiques. Invité l’émission Opinion de Walf, il a affirmé : »
Si Macky avait accepté ses conseils, on en serait à un autre niveau aujourd’hui. » Mais, estime Decroix, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Autrement, il approuve cette consigne donnée au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux par le Chef de l’Etat de trouver une possibilité de rétablir l’éligibilité à certains hommes politiques. Une décision du Chef de l’État en Conseil des Ministres qui fait penser à l’Amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall. » Ce qui nous intéresse en tant qu’opposition est que la liberté démocratique passée outre en ce qui concerne Karim Wade soit rétablie. Dans un tribunal d’exception, la loi n’est pas respectée. Quand tu m’accuses de m’enrichir illicitement, il te revient de le prouver et non le contraire. C’est la même chose pour Khalifa Sall. Les raisons pour lesquelles ils ont été condamnés ne sont que politiques. Rien de ce qu’on leur reproche n’est prouvé. Ils ont cherché dans toutes les banques et n’ont jamais rien trouvé. Beaucoup ont été épinglés dans leur gestion sans suite ».
Sur un probable rejet de la loi par l’Assemblée nationale, Decroix affirme qu’on verra le moment venu. Sur une recomposition de l’espace politique avec un retour de khalifa et Karim, il a fait savoir que ces derniers sont déjà dans l’arène politique. Quid de Ousmane Sonko,? »il n’avait pas encore de parti a répondu l’invité.
L’AMNISTIE,LA GRÂCE ET LA MODIFICATION DU CODE ÉLECTORAL PAR Thierno BOCOUM
Ceux qui se sont battus contre les violations des droits de Khalifa Sall et de Karim Wade ou qui ont eu à utiliser ces violations comme fonds de commerce politique ne doivent pas s’opposer à leur réhabilitation. Le fait de penser que cela va diviser l’opposition donne l’idée que d’aucuns n’envisageraient l’unification de l’opposition que dans le contexte où ces deux K sont inéligibles. Le Président Macky Sall est dans des calculs politiques en prenant une telle initiative mais il est le plus indiqué pour rétablir la justice pour ces deux leaders politiques, après avoir délibérément attenté à leurs droits.
Ce que des juridictions étrangères ont largement relevé. Alors, mieux vaut tard que jamais.
L’amnistie est une loi. Elle vise à enterrer définitivement des faits. Aujourd’hui, il doit s’agir d’enterrer définitivement ces pratiques injustes visant à exclure un adversaire politique de la course électorale par voie de justice. Oublier définitivement de telles pratiques et s’orienter vers le respect strict des règles démocratiques. Il ne doit s’agir évidemment pas d’enterrer la reddition des comptes qui est essentielle dans la bonne marche d’un État de droit.
C’est pourquoi la légistique dans la rédaction de la loi d’amnistie est importante. Il ne peut être question de chercher à enterrer des crimes économiques commis par d’autres par le truchement du caractère général et impersonnel de la loi. Toute l’attention doit être portée sur la manière dont la loi d’amnistie sera rédigée. La grâce dont Karim Wade et Khalifa Sall ont bénéficié et qui a été un coup politique de Macky Sall n’a évidemment pas réglé le problème d’éligibilité car une grâce n’efface pas la peine. La modification du code électoral souvent évoquée, devant permettre de rétablir leur éligibilité ne règle la question qu’en partie. En effet, la modification de la loi électorale ne touche pas à la peine et à son exécution, ainsi que ses conséquences en dehors de l’aspect électoral. Cette modification n’empêchera pas à l’État sénégalais de réclamer, par exemple et à tout moment, les 138 milliards de francs Cfa de dommages intérêts que Karim Wade doit verser au trésor public sur décision de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).
La modification du code électoral n’arrêtera pas une contrainte par corps.
D’ailleurs, le 12 novembre 2018, l’ancien Premier ministre Mimi Touré n’avait pas manqué d’avertir Karim Wade sur sa volonté de retour au pays, en ces termes : « avant de fouler le tarmac de l’aéroport international Blaise Diagne, il doit passer au Trésor public et payer les 138 milliards de francs Cfa de dommages intérêts qu’il doit à l’État du Sénégal ». La modification du code électoral pour satisfaire les préoccupations de deux personnes viole, d’une certaine manière, le principe du caractère impersonnel de la loi. Il s’y ajoute que si tout se passe bien et que le droit est dit une personne coupable de détournement de deniers publics ou d’enrichissement illicite ne doit effectivement pas être éligible. La loi ne disposant que pour l’avenir, nous risquons évidemment d’encourager les détournements de deniers publics au détriment du peuple sénégalais si l’éligibilité des auteurs de ces délits est consacrée. Président du mouvement AGIR
Droits de vote pour Khalifa et Karim : «L’amnistie n’est pas la voie constitutionnelle»Par Bacary Domingo Mané
La question de l’amnistie agitée par le pouvoir pour permettre à Khalifa Sall et Karim Wade de recouvrer leurs droits de vote est une très mauvaise piste. C’est la position de Bacary Domingo Mané, accroché par Senego. L’analyste politique met aussi le curseur sur la mauvaise gouvernance du Président Macky Sall prêt à embastiller ses opposants les plus charismatiques.
Faut-il passer par l’amnistie pour que Khalifa et Karim recouvrent leurs droits civiques?
Le Code électoral en son article L 29 et L30, règle la question, si réellement si ce qui est dit dans le communiqué du Conseil des ministres vise à permettre à Khalifa Sall et à Karim Wade de recouvrer leur droit de vote, on n’a pas besoin de passer par la voie de l’amnistie.
Ce qui risquerait de se passer si on adopte cette position, puisqu’on amnistie les faits, et non les personnes, d’autres Sénégalais qui se retrouveraient dans le même cas de figure vont bénéficier de la mesure. Or, nous avons besoin d’un pays où on fait de la gestion transparente une exigeante. S on est inscrit dans cette voie, je ne pense pas que l’amnistie soit la voie royale pour régler la question.
Faut le rappeler, Khalifa Sall et Karim Wade n’ont jamais perdu leurs droits de vote. Pour qu’ils les perdent, il fallait qu’un juge prononce une peine complémentaire, et cela n’a jamais été le cas.
Que faut-il faire pour régler la question ?
Si nous nous voulons régler la question du droit de vote de Khalifa Sall et de Karim Wade, il faut retoucher les articles L29 et L30 pour qu’ils recouvrent définitivement leurs droits civiques, sinon, ce que je crains, derrière ce projet d’amnistie, qu’il ait des visées inavouées qui consistera à protéger tel ou tel individu, et c’est le Sénégal qui en pâtit. On ‘a pas besoin de cela, aujourd’hui, nous devons nous inscrire, à commencer par le président de la République, dans la gestion transparente. Et, il appartiendra à la justice de faire son travail pour ceux qui sont soupçonnés d’avoir pris des deniers publics, dans la mesure où l’amnistie efface les faits. Donc, cela aurait suffit simplement de retoucher les articles L29 et L30 pour régler la question de Khalifa Sall et de Karim Wade.
Je pense que les députés de l’opposition certainement ne laisseront pas passer cet état de fait, puis qu’ils auront la possibilité, au nom du peuple, de faire valoir leurs points de vue pour la gestion des deniers publics.
Et si tant est que le Président Sall parvienne à faire passer la loi aux forceps ?
Karim Wade demande à ce qu’on révise son procès, je pense qu’on doit aller dans ce sens là. Les droits de Karim Wade et de Khalifa Sall n’ont pas été respectés dans le cadre de leur procès. Je pense qu’il est temps, puisque nous sommes dans un régime démocratique, qu’on aille dans le sens d’une transparence qui créera les conditions d’un apaisement. Si par un coup de force, le président de la République parvient à faire passer la loi de l’amnistie, ce ne sera une bonne chose pour le pays, puisque l’objectif visé est de faire en sorte que ces deux recouvrent leurs droits de vote, qu’ils n’ont jamais perdu d’ailleurs. Une fois de plus, la voie royale n’est pas l’amnistie, ce n’est pas une bonne chose, parce qu’on craint des intérêts inavoués, que le président de la République passe par ce canal pour protéger les siens. Créditant ainsi l’impunité.
Pourtant, le chef de l’Etat qui avait opté pour une gestion vertueuse ?
Le président de la République quand il est arrivé au pouvoir, avait agité la reddition des comptes. Et une liste de vingt responsables libéraux. A l’arrivée, un seul responsable du Pds a été poursuivi, Karim Wade. Des commissions rogatoires ont été envoyées, beaucoup d’argent dépensé pour pouvoir retrouver les biens de Karim Wade. L’un dans l’autre, je pense qu’aujourd’hui, on devait s’acheminer vers la transparence, que les Sénégalais sachent qu’est ce qui a été dépensé et comment ça été dépensé, est ce que l’argent annoncé a été recouvré. Et l’Assemblée nationale devait nous aider à éclairer notre lanterne.
Donc,ce sont des voies et moyens de Macky Sall pour se séparer des leaders politiques ?
Que ce soit Karim Wade ou Khalifa Sall, le président de la République a utilisé ses voies pour se séparer des leaders politiques. Si lui-même a pris cette initiative, avant de revenir pour les amnistier, il y a problème, car il aurait pu nous dispenser de tout cela. Si on avait respecté les principes démocratiques, on n’aurait pas senti aujourd’hui le besoin d’amnistier qui que ce.
Le seul responsable, c’est le président de la République qui a mis le pays dans cette situation, et lui-même veut régler le problème à sa manière. Je ne vois que la voie pressentie soit la bonne piste pour le pays.
A qui profite cette loi d’amnistier ?
Un regard rétrospectif, pour dépoussiérer notre histoire, on se rendra compte que jusqu’ici, le Sénégal n’a enregistré que deux lois d’amnistie, les événements de 1962 avec Senghor, et la loi Ezzan avec Me Wade concernant l’affaire du meurtre de Me Babacar Seye.
A qui profite cette loi d’amnistie ? Au cœur de cette loi d’amnistier, se trouvent les politiques, les Présidents Senghor, Wade… et Sall. C’est comme si les hommes politiques sont en train de se protéger entre eux, de régler des problèmes personnels à travers les lois d’amnistie.
Les chefs d’Etat tirent profit de la justice pour régler des comptes avec leurs adversaires politiques et ensuite reviennent pour montrer qu’ils sont prêts à pardonner.
En dernière analyse, Macky Sall n’a pas besoin de cette loi d’amnistie s’il avait respecté les principes démocratiques. Parce que dans le cadre des procès de Karim Wade et Khalifa Sall, je n’ai pas le sentiment que le droit ait été respecté.
C’est là qu’il fallait commencer si ces procès ont été menés de manière démocratique, si la justice avait pris son indépendance sans qu’elle ne soit influencée par des politiques, peut être aujourd’hui, on n’aura pas besoin d’amnistier qui que ce soit.
Guy Marius Sagna : «La Cedeao et la France ne sont pas contre les coups d’État…»
Dans un post publié sur sa page Facebook, le député, Guy Marius Sagna révèle que la Cedeao et la France ne sont pas contre les coups d’État. D’après lui, la Cedeao et la France sont contre les coups d’État qui ne bénéficient pas à la France.
«
Aujourd’hui le « FRANCE DÉGAGE » traverse toutes les couches de la populations y compris l’armée. Certains militaires sont des valets de la France. D’autres militaires sont comme nous sur des positions souverainistes voire anti-impérialistes« , déclare Guy Marius Sagna.
«
Analyser les choses sous le seul prisme de « je suis pour ou contre les coups d’État » est de la naïveté, de l’infantilisme, ou de la manipulation. Car disons nous la vérité : les peuples africains vivent dans des coups d’État permanents commis par des civils ou des militaires« , ajoute M. Sagna.
Pour le député, les impérialistes et leurs Macky et Ouattara néocoloniaux cherchent à maintenir l’Afrique dans le néocolonialisme par tous les moyens imaginables.
3ème mandat : la famille Faye pousse Macky Sall…Marème, Mansour et…
https://www.xibaaru.sn Le 3
ème mandat de Macky Sall est le sujet qui préoccupe les Sénégalais. Et les intentions de l’actuel Président sont diversement interprétées. Candidatera-t-il pour un troisième mandat consécutif qui est interdit par la Constitution en son article 27 ? Selon certains analystes, le comportement du Président peut porter à confusion. Mais certaines sorties des membres de sa famille politique et de sa belle-famille éclaircissent davantage sur les desseins inavoués du Président Macky Sall. Mame Mbaye Niang et Abdoulaye Daouda Diallo de l’APR, Mansour Faye, le frère de la première Dame et même cette dernière sont indexés comme étant les principaux partisans du 3
ème mandat…
Mansour Faye, sa sœur, Première Dame ont pris goût du pouvoir. Tant pis pour eux, si Macky Sall doit rester à vie Président de la République du Sénégal. Ils sont prêts à tout pour que ceci devienne une réalité. Ils ont un allié qui se trouve être Mame Mbaye Niang. Un allié zélé, surtout qu’il a retrouvé un portefeuille ministériel, après la composition du nouveau gouvernement. Dans le passé, Mame Mbaye Niang était réputé être celui qui portait le sale boulot au sein du pouvoir.
Que Mame Mbaye Niang se mette aujourd’hui à pérorer sur un troisième mandat du Président de la République Macky Sall ne surprend guère. Il évoque que juridiquement, rien ne peut empêcher à Macky Sall de se présenter pour un troisième mandat. Alors que la Constitution dit clairement que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Mame Mbaye Niang, de même que la belle famille du Président de la République prennent les Sénégalais pour des demeurés.
Le peuple rejette toute idée de 3
ème mandat. Il l’a prouvé largement lors des deux élections passées. Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, au sortir d’élections législatives, la majorité présidentielle n’est pas sortie largement majoritaire. Les Sénégalais ont sanctionné le régime à cause de l’intention prêtée au Président de la République Macky Sall de se présenter pour briguer un troisième mandat consécutif.
Mame Mbaye Niang, chef de cabinet du président de la république, insulte les ministre du gouvernement
Macky Sall est supporté pour cela par des membres de sa famille, de sa belle-famille ainsi que des affidés comme Mame Mbaye Niang qui n’auraient jamais existé dans la tête des Sénégalais, si le régime actuel n’avait été au pouvoir. De qui se moque-t-on ? Mame Mbaye Niang est insignifiant sur le plan politique, sauf qu’il sait ouvrir sa grande gueule. N’est-ce pas lui qui s’est retrouvé avec un score insignifiant lors des dernières élections locales, après qu’il a eu l’outrecuidance de s’y présenter avec sa propre liste dénommée «
Sénégal 2035 ». Il a été tout simplement ridiculisé.
Halte à Mansour Faye ! Voilà un personnage qui s’est cru tout permis au Sénégal, notamment à Saint-Louis. Avant l’avènement de Macky Sall au pouvoir, Mansour Faye était un illustre inconnu de la scène politique nationale. Il s’est fait connaître que lorsque son beau-frère s’est retrouvé Président de la République. Macky Sall s’est cru alors retrouver dans un empire où il peut se permettre de tout faire. Les Sénégalais lui ont lancé un message fort lors des dernières élections législatives. Mansour Faye a lamentablement mordu la poussière lors de ces élections, en se faisant écraser à Saint-Louis où il était la tête de liste départementale de Benno Bokk Yaakaar.
Marième Faye Sall a pris goût du fait qu’elle s’est retrouvée Première Dame du Sénégal. Cela, dans ses pensées les plus lointaines, jamais elle ne l’avait imaginé. Elle est la personne la plus courtisée au sein de la République, car elle distribue les postes. Marième Faye Sall est prête à tout pour préserver son pouvoir au sein de la République. Quitte à influencer Macky Sall pour qu’il se présente pour un troisième mandat. La République est en danger.
Papa Ndiaga
LE POLITIQUE, LE DROIT ET LA VOLONTÉ DU PEUPLE Par Ada POUYE
EXCLUSIF SENEPLUS – Ériger en tabou, en thriller ou en casus belli, la question de la date de fin d’un mandat dans une République, c’est distiller un érosif sur la substance même du contrôle social
La question du troisième mandat a diffusé un malaise social dans l’espace public sénégalais. Ériger en tabou, en thriller ou en casus belli, la question de la date de fin d’un mandat dans une République, c’est distiller un érosif sur la substance même du contrôle social.
Pire, remettre entre les mains d’un exégète imbus du « droit divin », de la science infuse et d’un juridisme de destruction massive, la tâche, à la fois burlesque et périlleuse, de transformer un tronc d’arbre en crocodile, c’est boire à la grande tasse dans le fleuve de l’oubli.
Du reste, depuis les débats sur le vote de la loi sur le parrainage, il est observable que la terre (Sénégal) tourne autour du Montesquieu du pouvoir. Par un tour de passe-passe à la vitesse de la foudre, ce dernier avait ressuscité Montesquieu dans son mouchoir de poche.
En effet, seul un tour de magie (tuur lëndëm), peut autoriser à faire référence à Montesquieu tout en défendant le contraire de ce qu’il a écrit. Car, aussi lointain que l’on cherchera un ancrage historique du parrainage dans le droit sénégalais, son affiliation généalogique au parrainage français restera ineffaçable. Le talent interrogeable du prestidigitateur en chef ne suffit pas.
En tout état de cause, le problème de fond est ailleurs dès lors que cette loi a des appartenances sociale, politique, institutionnelle et contextuelle spécifiques. Car pour (le vrai) Montesquieu, la loi est non seulement la raison humaine, mais elle doit être propre au peuple pour lequel elle est faite (Montesquieu, 1758).
(le vrai) Montesquieu énumère seize (16) déterminants d’une loi, toutes, sans exception, absentes de la loi sur le parrainage (Montesquieu, id,).
De plus, toujours selon (le vrai) Montesquieu, la loi n’est pas la voie royale pour changer les choses : «
Lorsque l’on veut changer les mœurs et les manières, il ne faut pas les changer par les lois ; cela paraitrait trop tyrannique : il vaut mieux les changer par d’autres mœurs et d’autres manières »
[1].
On aurait pu se passer de Montesquieu (le vrai) ici, si son avatar de la république (le Montesquieu du pouvoir) ne l’avait pas fait se retourner dans sa tombe. En effet, Cheikh Anta Diop a esquissé à main levée la direction à prendre. Il faut résolument «
bâtir un corps des sciences humaines »
[2] africaines.
Contribuer à la dissolution des apories du droit sénégalais et mettre en perspective la question des modalités et conditions du remplacement des « mauvaises lois » par de « bonnes lois » à travers l’identification de mécanismes nouveaux de cohésion et de défense sociale pertinents, devraient être la doxa du Montesquieu du pouvoir.
Le détournement délibéré des lois qui traduit le primat du politique sur le Droit et la volonté du peuple, vaporise la crédibilité de la justice tout en revitalisant sa critique.
L’inadéquation des lois a pour conséquence entre autres, la mise en place d’un faisceau de crypto-lois. Des lois parallèles, informelles qui font le lit de la corruption et des disruptions. Ces crypto-lois sont considérées par les protagonistes de l’espace socio-politique, comme étant plus opérantes pour se défaire de l’injustice.
Autrement dit, sous les déterminismes des « mauvaises lois » les acteurs socio-politiques utilisent des manœuvres de contournement des règles pour structurer leurs actions et interactions (Marion Vacheret, Guy Lemire, 2007.), (Phillipe Combessie, 2009.).
Les différentes pratiques parallèles de l’acteur social, remplacent dans un secret de Polichinelle, le cadre normatif officiel dans le but de contester «
l’art de vaincre sans avoir raison » (Cheikh Hamidou Kane, 1961) que lui impose le système.
Cet écart entre les lois et les réalités du milieu socio-politique fait aussi partie des apories à désagréger au regard de la configuration actuelle du champ politique et de sa grammaire d’émancipation (Cyril Lemieux, 2018).
Il apparaît ainsi que faire des lois, de bonnes lois, revient à œuvrer pour la dissolution des illégalismes sociaux.
C’est une question de délai. Les envolées lyriques du Montesquieu du pouvoir, contredites de façon récurrente par les événements finiront par exacerber les tensions sociopolitiques. Les vents des quatre coins du Sénégal souffleront sur son écran de fumée pour dévoyer les vérités d’une logique politique peuplée de suppléments qui plissent la volonté du peuple.
L’instrumentalisation pour ne pas dire la domestication de la justice par le politique a pris des formes singulières notamment la disqualification des listes électorales qui renforce la perception du concubinage incestueux. L’élection présidentielle de 2024 en ligne de mire entre dans une phase critique d’anomie ou la ruse et les calculs politiciens seront des puissants leviers d’une mobilisation politique sans précédent dans l’histoire post-coloniale du Sénégal
.
[1] Charles Louis de Secondat, Baron de La Brède et de Montesquieu,
De l’esprit des lois, p.353.
Le Prof Cheikh Anta Diop sur le devenir des sciences humaines en Afrique by Samba Alassane Thiam (soundcloud.com)
Trafic de passeports diplomatiques : le procureur convoque Mahmoud Saleh et le chef du protocole du Palais
https://www.seneweb.com Le procès des gendarmes accusés d’être au cœur d’un trafic de passeports diplomatiques entre le ministère des Affaires étrangères et la présidence de la République était initialement prévu vendredi dernier. Il a été renvoyé au 28 octobre à la demande du procureur de la République.
D’après L’Observateur, ce dernier souhaite d’abord éclairer les nombreuses zones d’ombre qui entourent cette affaire. Dans ce sens, informe le journal, il a demandé la comparution, comme témoin ou à titre de renseignement, de Mahmoud Saleh, ci-devant directeur de cabinet du chef de l’Etat, et chef du protocole de la Présidence.
Parmi les points qui intéressent le procureur, la gestion du parapheur de la Présidence destiné au ministère des Affaires étrangères pour la délivrance des passeports diplomatiques. D’après les enquêteurs, les dossiers frauduleux y étaient glissés discrètement à l’insu des hautes autorités.
L’affaire a éclaté en décembre 2021. L’enquête a été conduite par la DIC, qui a infiltré le réseau avec deux agents. Les investigations des policiers ont conduit à l’arrestation de deux gendarmes, un en service à la Présidence et un autre au ministère des Affaires étrangères. Deux agents du ministère ainsi qu’un homme d’affaires ont été également arrêtés.
Décompte macabre au Sénégal : 37 morts accidentelles en une semaine
https://actunet.net Durant presque un moins, le Sénégal est en train de compter ses morts. Ces décès sont survenus dans différentes formes mais la plupart des décès sont répertoriés sur la route. D’abord, le lundi dernier, un camion et une moto Jakarta sont entrés en collision à hauteur de l’école élémentaire Gadapara ouest sur la route de l’aéroport. Le conducteur de Jakarta est décédé sur le coup tandis que son client s’en sort gravement blessé, selon la police. Le blessé a été évacué au service des urgences du centre hospitalier régional de Kolda pour bénéficier de soins.
Sur la route de Koussanar, 16 morts ont été enregistrés. Un peu plus tôt, sur la route de Bandia, deux voitures de marque Peugeot et Dacia entrées en collision sur la route de Bandia réputée très accidentogène. 7 morts ont été dénombrés.
Le mardi dernier, un chavirement d’une pirogue a fait 3 morts et plusieurs blessés. Le lendemain,
deux décès sont enregistrés à Grand Mbao entre un camion-citerne et un taxi. Le jeudi 29 septembre aux environs de 21 heures, au virage de Sinthiou Fissa, dans le département de Bakel, sur la RN1, un camion-citerne malien a violemment percuté un jeune motocycliste, lui brisant la colonne vertébrale et détruit la moto. La victime a rendu l’âme sur le coup. Le même jour, 1 mort sur l’axe Kébémer – Louga. Dans le département de Mbacké, deux enfants retrouvés morts noyés dans un bassin de rétention. À Kaolack, le bilan de l’effondrement de la dalle d’un bâtiment à Kaolack est passé de 2 à 4 morts. La mort d’un homme âgé d’environ 50 ans et celle d’une fille de 5 ans ont alourdi le bilan macabre. Ces deux victimes sont extraites des décombres après plusieurs heures d’intervention.
Affaire Sweet Beauté : Sonko bientôt face au juge sur le fond
https://senego.com La convocation de Ousmane Sonko, inculpé et placé sous contrôle judiciaire depuis le 8 mars 2021, dans le cadre de l’enquête ouverte suite à une plainte pour viol déposée contre lui par la masseuse Adji Sarr, est agitée.
L’affaire Sweet Beauté est dépoussiérée. Le juge du premier cabinet d’instruction, Maham Diallo, va entendre sur le fond le leader de Pastef-Les Patriotes.
Selon le quotidien Enquête, pour parer au plus pressé, les forces de défense et de sécurité sont en alerte maximale afin d’éviter les événements de mars 2021.
Un plan d’opération sera présenté prochainement à la plus haute autorité du pays.
Ousmane Sonko, arrêté Arrêté le mercredi 3 mars 2021, alors qu’il était en route pour répondre à une convocation au palais de justice de Dakar, remis en liberté sous contrôle judiciaire est accusé de viol par la masseuse Adji Sarr.
Déjà, Adji Sarr, Ndéye Khady Ndiaye, patronne de Sweet Beauté, Ahmet Sidy Mbaye, ami de Adji Sarr, le marie de Ndèye Khady Ndiaye, les autres masseuses ont été tous auditionnés par le Doyen des juges
Loi d’amnistie : Karim Wade refuse et menace de démission du PDS
https://senego.com Karim Wade que l’on croyait réjoui par la proposition d’amnistie agitée par le Chef de l’Etat, pour lui et Khalifa Sall, menace de démissionner du Pds si tant est que les députés libéraux votent cette proposition de loi à l’assemblée
En effet le fils de Wade exige une révision de son procès, selon la chargée de Com du parti la députée Nafissatou Diallo qui ajoute que c’est une question d’honneur et de dignité pour son patron. « Si le Pds accepte l’amnistie, Karim Wade est prêt à abandonner le parti et la politique.
L’alternative est donc simple. Soit, on accepte l’amnistie et risquer de le voir abandonner le parti et la politique, parce qu’estimant qu’on l’a humilié, soit on continue la lutte jusqu’à que ce que son honneur soit complètement lavé. C’est de cela qu »’il s’agit et c’est tout le sens de notre combat, clame sur un ton ferme la voix du Pds.(…).