Bonne tenue des ressources au mois de juillet sous l’impulsion de la hausse des recettes fiscales
https://www.lejecos.com Les ressources sont constituées de recettes budgétaires chiffrées à 1823,4 milliards et de dons budgétaires estimés à 5,4 milliards. La bonne tenue des ressources est attribuable aux recettes budgétaires qui ont enregistré une hausse de 377,8 milliards (+26,1%), sous l’impulsion de la hausse des recettes fiscales (+29,6%).
L’information est contenue dans la dernière publication de la Direction de la prévision et des études économiques(Dpee). Ladite publication souligne que s’agissant des recettes fiscales, estimées à 1755,3 milliards, leur progression reflète le bon comportement des recouvrements des impôts directs, des taxes sur biens et services intérieurs et des droits mobilisés au cordon douanier qui se sont accrus, respectivement, de 173,3 milliards, 122,6 milliards et 100,8 milliards pour se situer à 644,0 milliards, 448,5 milliards et 540,7 milliards à fin juillet 2022.
La mobilisation des ressources a, aussi, bénéficié de la régularisation du FSIPP à fin mai 2022. Cependant, cette tendance favorable a été atténuée par la suspension de la taxe à l’exportation de l’arachide et la baisse sur les droits d’enregistrement de 6,8 milliards. Quant aux recettes non fiscales, elles ont régressé de 23,0 milliards en raison du retard dans la mobilisation des dividendes, ajoute la même source.
Adou FAYE
UN CONTEXTE INFLATIONNISTE AVEC UNE CROISSANCE ESTIMÉE À 4,8% EN 2022 (BM)
Dakar, 29 sept (APS) – La croissance économique du Sénégal pourrait s’établir à 4,8% en 2022, fait savoir la Banque mondiale dans son rapport rendu public mercredi.
’’Le taux de croissance est estimé à 4,8% en 2022. Cette décélération par rapport à l’année précédente s’explique par une baisse de la consommation privée et de l’investissement privé, négativement affectés par la hausse des prix induite par le conflit russo-ukrainien’’, indique la Banque mondiale dans son nouveau rapport intitulé ’’Pour une croissance durable et résiliente : Renforcer les écosystèmes entrepreneuriaux suite à la pandémie’’.
Selon le document, ’’la croissance devrait cependant être maintenue par une accélération de la consommation
publique pour soutenir l’économie et des développements positifs dans le secteur minier, qui devraient booster la production extractive, notamment avec la découverte de nouvelles mines d’or et de phosphate (dont les perspectives de prix ont été revus à la hausse). Les investissements seront soutenus par la finalisation des projets Sangomar et GTA, associés aux hydrocarbures’’.
’’En 2021, l’économie sénégalaise a bénéficié de la reprise de la croissance mondiale, notamment avec le rebond de la demande de ses principaux partenaires commerciaux’’, souligne la Banque mondiale.
Toutefois, souligne la BM, ’’les tensions géopolitiques et les pressions inflationnistes ont affecté les moteurs de la croissance et le pouvoir d’achat des ménages en 2022’’’.
Dans son rapport, l’institution de Bretton Woods souligne que ’’le déficit budgétaire devrait s’améliorer légèrement mais en restant supérieur à 6% du PIB, pour une troisième année consécutive en 2022’’.
Il ajoute que ’’l’endettement public, notamment externe, s’est significativement accru depuis 2019 et les pressions extérieures persistent, avec des importations en hausse’’.
Selon le rapport, la croissance réelle du PIB qui s’est significativement accélérée en 2021, est estimée à 6,1% (3,3% pour le PIB par habitant), essentiellement tirée par la reprise de la consommation privée et de l’investissement
Toutefois, tempère-t-il, ’’les moteurs de la croissance seront affectés par le contexte inflationniste en 2022 avec une croissance estimée à 4,8% (2,1% pour le PIB par habitant)’’.
Soulignant ’’un rebond économique fragilisé par les impacts du conflit en Ukraine’’, le spécialiste pays à la BM, Alexandre Henry préconise ’’une amélioration de la productivité à travers l’adoption de nouvelles technologies, face notamment à un déficit budgétaire qui restera détérioré pour une troisième année consécutive, au-delà des 6%’’.
’’Le rebond de l’économie qui a été observé au Sénégal au cours de l’année 2021 a été fragilisé par les impacts du conflit en Ukraine, essentiellement via le facteur prix dont l’augmentation a affecté le moteur de la croissance et le pouvoir d’achat des ménages’’, a-t-fait savoir, mercredi, le spécialiste pays à la BM, Alexandre Henry.
L’économiste s’exprimait ainsi en présentant le volet macroéconomique du rapport de la BM sur la situation économique au Sénégal, intitulé ’’pour une croissance durable et résiliente : renforcer les écosystèmes entrepreneuriaux suite à la pandémie’’.
Selon lui, le déficit budgétaire restera détérioré et cela, pour une troisième année consécutive, au-delà des 6%.
Ce qui ’’pèsera sur la dette publique et rendra le Sénégal plus vulnérable aux risques budgétaires’’.
Revenant sur la deuxième partie du rapport consacrée à l’entreprenariat, et sur la manière de renforcer l’écosystème entrepreneurial pour soutenir la reprise économique, l’expert Meriem Ait Ali Slimane, a pour sa part avancé que ’’la Covid-19 a eu un impact négatif sur l’économie réelle’’.
Selon elle, ’’90% des entreprises ont connu une baisse de leurs ventes en avril 2020, des ventes qui avaient diminué de 53% lors de la première vague, en moyenne, avant de se redresser légèrement lors de la deuxième vague, avec des effets divers selon les secteurs’’.
En réponse à la crise, ’’les entreprises ont adopté les technologies numériques à un rythme sans précédent. Et les études montrent que les entreprises qui ont adopté les technologies digitales au début du Covid-19 ont bénéficié d’une reprise plus rapide’’.
Ainsi, selon, Meriem Ait Ali Slimane, pour faire face aux défis et contraintes actuels, une amélioration de la productivité basée sur les nouvelles technologies s’avère nécessaire.MK/OID
Rapport de la Banque Mondiale sur le Sénégal : Taux de croissance (4,8%), accroissement des pressions inflationnistes (8,7%), incidence de la pauvreté (34%), déficit budgétaire (6,3%), dette publique (73,2%).
https://www.dakaractu.com Le rapport de la Banque mondiale sur la situation économique au Sénégal, officialisé ce 28 septembre, se concentre sur la manière de renforcer l’écosystème entrepreneurial pour soutenir la reprise économique, en optimisant la contribution du secteur privé à la croissance à moyen terme. Scindé en deux (2) chapitres, l’étude a d’abord présenté les récents développements macroéconomiques. Il décrit les moteurs de la reprise économique observée en 2021 tout en soulignant sa fragilité, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine. Dans sa deuxième partie, le document renseigne sur l’impact de la Covid-19 sur l’écosystème entrepreneurial du Sénégal et se penche sur la façon de renforcer les liens géographiques, sectoriels et verticaux entre les entrepreneurs afin de maximiser leur contribution à la croissance économique à moyen terme.
LE TAUX DE CROISSANCE ESTIMÉ À 4,8%.
Pour ce qui est des récents développements macroéconomiques, le rapport a renseigné que le taux de croissance est estimé à 4,8% en 2022. Côté offre, la croissance sera tirée par les performances du secteur agricole et minier, et dans une moindre mesure par la poursuite du rebond dans le secteur des services. Du côté de la demande, la consommation privée devrait moins contribuer que prévu, suite aux conséquences de l’inflation, mais les investissements privés, notamment dans le secteur minier contribueront à soutenir la croissance. À cause des tensions géopolitiques mondiales, les pressions inflationnistes devraient s’accentuer significativement en 2022 atteignant 8,7%. Les prix de l’énergie et des denrées agricoles, qui connaissaient une augmentation préalable au conflit, ont connu une forte accélération au cours de la première moitié de l’année.
À moyen terme, la croissance devrait être fortement stimulée par le début de la production d’hydrocarbures pour atteindre, en moyenne, 9,2% sur la période 2023-2024. La croissance du PIB a significativement accéléré en 2021. Elle est estimée à 6,1% (3,3% pour le PIB par habitant), tirée par la reprise de la consommation privée et de l’investissement. En conséquence de la hausse de la demande, l’inflation a atteint 2,2% en 2021, alors que les prix moyens de la composante alimentaire ont légèrement reculé. Cette baisse s’explique par la bonne production agricole 2020-2021 qui a permis d’alimenter les marchés locaux et de limiter la hausse des prix au premier semestre de 2021. Toutefois, à partir de juillet 2021, les pressions inflationnistes se sont intensifiées, notamment dans le domaine des produits alimentaires et de l’énergie.
À la suite du choc de la Covid-19 sur la croissance, on estime l’incidence de la pauvreté à 34% en 2020-2021 réduisant les progrès réalisés depuis 2011, notamment dans les zones urbaines où se concentrent les activités de service.
Cependant, l’écart de pauvreté s’est davantage détérioré dans les zones rurales, ce qui suggère que parmi les personnes touchées, ce sont les pauvres des zones rurales qui ont le plus souffert. Le déficit budgétaire est resté élevé pour une 2ème année consécutive en 2021.
Selon le rapport de la Banque mondiale, les plans de réponse à la crise de la Covid-19 ont aggravé les déséquilibres budgétaires préexistants. Après un déficit à 6,4% du PIB pendant la première année de l’épidémie, il est resté quasiment inchangé en 2021, à 6,3% du PIB. Les principaux facteurs ont été les plans de riposte liés à la pandémie de Covid-19 comprenant des subventions, combinés aux restrictions nationales et mondiales qui ont impacté l’activité économique et les recettes de l’État.
LA DETTE PUBLIQUE S’ÉLÈVE À 73,2% du PIB.
L’endettement public s’est significativement accru depuis 2019.
L’effet de répercussion de la hausse des prix internationaux du pétrole sur les tarifs énergétiques nationaux au cours de la période 2020-2021 a également entraîné d’importantes subventions budgétaires, mettant en exergue l’importance de la gestion des risques budgétaires et des évaluations annuelles dans le cadre du processus budgétaire. Ces dépenses combinées aux plans de riposte dans un contexte de faible pression fiscale a pesé sur la dette, qui s’élève à 73,2% du PIB en 2021, augmentant de près de 10 points de pourcentage du PIB depuis 2019.
En 2021, le déficit du compte courant s’est creusé, passant à 13,3% du PIB contre 10,9% du PIB en 2020. Cette détérioration s’explique par une hausse du déficit commercial. Malgré une augmentation des exportations soutenue par l’or, l’acide phosphorique et les activités de ré-exportations, notamment, de produits pétroliers, les importations ont augmenté plus rapidement. Ces dernières ont notamment été tirée par une hausse de la facture des importations de pétrole et l’augmentation des importations de biens intermédiaires dans un contexte de reprise économiques. Le déficit de la balance commerciale a été principalement financé par de forts investissements directs étrangers (IDE) liés aux hydrocarbures et par l’émission d’Eurobonds au mois de juin 2021.
LE STOCK DE DETTE PUBLIQUE PROJETÉ À 75.1%.
En 2022, les pressions extérieures persisteront en raison de la hausse des prix mondiaux due à la guerre en Ukraine ainsi que des importations en capital liées au secteur des hydrocarbures, a alerté le rapport de la banque mondiale sur la situation économique du Sénégal. Le document souligne que le déficit de la balance courante (dons compris) devrait légèrement se détériorer et s’établir à 13,6% du PIB en 2022. La hausse significative du prix des importations des produits pétroliers et la poursuite des investissements dans le secteur en construction des hydrocarbures. Toutefois, dès lors que la production d’hydrocarbures sera mise en service, les pressions sur la balance courante s’atténueront avec la hausse des exportations et la baisse des importations liées au secteur extractif. Pour l’institution de Breton Woods, la poursuite d’une politique de soutien aux ménages face à la crise maintiendra les pressions sur le budget en 2022. L’étude montre que les pressions budgétaires continueront à être élevées en 2022 avec un déficit estimé à 6,2% du PIB. Dans un contexte exacerbé par le conflit en Ukraine, la politique budgétaire devrait permettre de soutenir les ménages face à l’augmentation des prix générant un déficit très proche du niveau de 2021 qui était de 6,3% du PIB. Les recettes fiscales qui étaient en deçà de leur niveau de 2019 ces deux (2) dernières années devraient retrouver leur tendance à la hausse à partir de 2022. Le stock de dette publique devrait atteindre 75.1% du PIB en 2022 avant de diminuer progressivement. Pour ce qui est du risque de surendettement, il reste modéré au Sénégal avec une capacité limitée à faire face à un choc sur le court terme selon une analyse de la viabilité de la dette conjointe de la Banque mondiale et du FMI publiée en janvier 2022.
Dans son second chapitre, le rapport de la Banque mondiale s’est intéressé au renforcement des écosystèmes d’entrepreneuriat au lendemain de la pandémie de la covid-19. Celle-ci a considérablement affecté le secteur privé, ce qui pourrait réduire sa contribution à la croissance à moyen terme. L’après-crise est une opportunité d’accroître la productivité dans des secteurs clés. L’étude a avisé que mieux comprendre les écosystèmes entrepreneuriaux permettra de mieux orienter l’allocation des ressources publiques pour les soutenir.
Les entreprises ayant intensifié leur utilisation de nouvelles technologies ont connu un rebond plus rapide. les premiers adoptants au début du choc COVID-19 ayant affiché une reprise plus rapide. Près de 32% des entreprises qui vendent sur des plateformes numériques au Sénégal ont signalé une augmentation des ventes en ligne en avril 2020. Les résultats montrent que les entreprises au Sénégal utilisent les technologies numériques de manière plus intensive, ce qui constitue un signal encourageant quant à l’accélération potentielle de la diffusion des technologies numériques.
Experts et politiques sur la réduction des prix : entre orientations et rejets
https://www.sudquotidien.sn L’efficacité des quinze mesures destinées à réduire les prix au Sénégal est loin de faire l’unanimité. L’importateur du riz, Moustapha Tall et de l’Économiste et Maitre de Conférences titulaire, Thierno Thioune, les saluent certes, mais déclinent les modalités pratiques pour y arriver (voir par ailleurs). Quant à certains acteurs politiques, ils remettent en cause en question l’efficacité de ces mesures. L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane ou encore Mamadou Lamine Diallo, président du Mouvement Tekki et 7eme vice-président de l’Assemblée nationale, l’ont fait savoir dans les réseaux sociaux.
ABDOUL MBAYE, ANCIEN PREMIER MINISTRE : «Comment le Président Macky Sall peut-il oser affirmer … »
«Mais dans quel pays sommes-nous? En 2020 les importations de riz par le Sénégal ont dépassé 1,1 million de tonnes, augmentant de 26% en un an. Comment le Président Macky Sall peut-il oser affirmer que l’année suivante seules 0,3 million manquent pour atteindre l’autosuffisance !?!?
Alors que le pays est en danger de rupture d’approvisionnement face à la réduction des productions mondiales et du commerce de céréales, y compris le riz, au Sénégal, on fait dans une autosatisfaction inspirée par des faux chiffres de production. C’est vraiment effarant!!! »
MAMADOU LAMINE DIALLO, PRESIDENT DU MOUVEMENT TEKKI ET 7EME VICE-PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : «Macky Sall ne peut pas réduire la hausse des prix à sa plus simple expression»
«Sacré Macky Sall et l’économie. Après une journée de palabres au palais, il revient sur la nécessité du consommer local et du contrôle des prix. Même rengaine qu’en 2012. Échec total parce que BBY refuse de faire de l’économie. Exemple Hott. Amadou Hott prétend avoir été un bon ministre de l’économie parce qu’il a mobilisé en trois ans, 5000 milliards de francs. C’est bien triste, malgré mes alertes questekki. D’abord Hott, pour être honnête, doit nous dire sur ces 5000 milliards, combien ont été décaissés et la part des entreprises étrangères dans ces décaissements. Pour lui, l’économie, c’est la mendicité internationale. Macky Sall face à son échec économique ; la coopération internationale ne peut rien contre l’inflation». Or l’économie, c’est aussi la hausse du coût de la vie, l’emploi, pour ne pas parler des dépenses publiques et du déficit extérieur et surtout des flux financiers illicites, l’argent volé aux Sénégalais et transféré dans les paradis fiscaux. Hott ne dit rien sur ces points.
Amadou Ba et lui sont responsables de l’endettement massif qui a mis les Sénégalais dans des trappes de pauvreté et affaibli l’entreprise sénégalaise. Les Sénégalais dans leur écrasante majorité sont piégés par la vie chère et dépendent des transferts de la Diaspora. Il faut donc changer de direction et s’occuper de l’emploi, de la santé et de l’éducation par l’industrialisation planifiée. Ce 26 septembre, nous étions dans la pensée de nos disparus du Joola, moi-même j’y ai perdu 23 membres de ma famille. Macky Sall a oublié cette journée de recueillement et nous annonce du réchauffé ».
MARY TEUW NIANE, ANCIEN MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION : «La révolution agricole passe par la révolution des mentalités de nos autorités qui … »
«Le Président de la République a les mots. Cependant, il faut surtout les actes de rupture, de courage, de sincérité et de détermination. Il faut éradiquer les énormes intérêts qui se nourrissent sur toute la chaîne des importations des produits alimentaires. Prendre des mesures hardies qui découragent les importations et qui encouragent fortement la production locale. Soutenir la recherche et la production de semences de qualité. Rendre l’eau disponible. Promouvoir la production de fourrage. Créer des centres de formation agricole et horticole dans chaque département du Sénégal. Assurer la motorisation et la disponibilité des équipements agricoles. Résoudre le problème de la course à l’accaparement des terres, etc. Résoudre le problème du marché des produits agricoles. Etc.
En fait, il faut une révolution agricole. La révolution agricole passe par la révolution des mentalités de nos autorités qui doit diffuser jusqu’à la citoyenne et au citoyen. La crise Russie-Ukraine est un fait. Elle passera! Lorsque la majorité de la population d’un pays n’a pour principal objectif que la quête journalière de la nourriture, le pays a perdu ses espoirs de transformation pour emprunter les chemins du développement. Notre souveraineté alimentaire est un impératif vital qui transcende les crises, elle est constitutive de notre fierté nationale et de notre dignité internationale ».
Nando Cabral GOMIS
Bassirou Sarr,conseiller technique du ministère des finances et du budget sur le taux d’endettement : «Si on se limite à l’administration centrale le Sénégal est en dessous de 70 %»
https://www.sudquotidien.sn/ « Lorsqu’on parle de ratio d’endettement, le stock de la dette rapportée au Pib, il y a deux choses : un numérateur et un dénominateur. Lorsqu’on se met à comparer des pays notamment ceux de la zone Uemoa, il faut s’assurer que le numérateur et le dénominateur entre pays sont des choses qui sont comparables. On ne peut pas comparer des pommes et des oranges, mais des pommes et des pommes. Le Sénégal est un des pays les plus transparents de la zone Uemoa en ce qui concerne le stock de la dette qui est le numérateur. Quand on parle de stock, il y a le périmètre de l’administration centrale et celui des entreprises privées. Le Sénégal est le seul pays de la zone Uemoa qui prend à la fois l’administration centrale et les entreprises privées.
Donc, lorsqu’on compare le Sénégal à d’autres pays, il faut s’assurer qu’on a le stock global. Maintenant, si on tient le stock qui est limité à l’administration centrale le Sénégal est en dessous du critère de convergence de 70%. Les 75% c’est l’administration centrale plus les entreprises privées. Le Sénégal est le seul pays à publier ces données suivant cette base ».
NDEYE AMINATA CISSE
UN OFFICIEL ÉNONCE LES EXIGENCES DE LA STRATÉGIE NATIONALE SUR LA PRODUCTION ET LA CONSOMMATION DURABLES
Dakar, 28 sept (APS) – La mise en place de la Stratégie nationale sur la production et la consommation durables (SN/PCD) exige un changement de paradigme, pour que les mutations espérées soient inscrites au cœur des projets de développement, soutient le directeur adjoint de l’environnement et des établissements classés, Cheikh Fofana.
Fofana intervenait, mercredi, à Dakar, à un atelier de validation de la SN/PCD, pour la période 2022-2030.
Pour qu’une telle stratégie soit au cœur de la conception, de la planification, de l’exécution et du suivi-évaluation des projets de développement, il faut ‘’un changement de paradigme à travers des modes de production et de consommation durables’’, a-t-il dit.
Selon lui, une telle stratégie est appelée à être réactualisée pour être alignée sur les objectifs du Plan Sénégal émergent, des nouvelles lettres de politique sectorielle et des aspects liés au secteur pétrolier et gazier.
‘’On ne peut plus continuer à exploiter nos ressources comme nous le faisions. Cela peut entraîner des nuisances et engendrer la dégradation du cadre de vie’’, a souligné le directeur adjoint de l’environnement et des établissements classés.
Il fait observer que le modèle économique actuel, ‘’à travers les modes de consommation et de production non respectueux de l’environnement, affecte les ressources naturelles, déséquilibre les fonctions écologiques essentielles et impacte négativement aussi bien la capacité de développement que le bien-être des populations’’.
L’impact négatif des modes de consommation et de production actuels se traduit notamment par la perte de la biodiversité, la pollution des milieux récepteurs et la surexploitation des ressources, selon M. Fofana.
Cet impact donne une idée de la situation future, qui sera surtout marquée par une croissance démographique et économique, a-t-il ajouté.
‘’La promotion de cette durabilité se fait à travers les différents secteurs d’activité’’, a expliqué Cheikh Fofana, ajoutant que cette transition devrait concerner ‘’tous les secteurs d’activité (…), car ces modes de production et de consommation font partie des 17 objectifs de développement durable, particulièrement l’ODD 12’’.
Le 12e des 17 objectifs de développement durable fixés par les Nations unies appelle les producteurs, les consommateurs, les communautés et les gouvernements à réfléchir à leurs habitudes et usages en termes de consommation, de production de déchets, à l’impact environnemental et social de l’ensemble de la chaîne de valeur des produits.
Cet ODD exige une compréhension des interconnexions entre les décisions personnelles et collectives.
Cheikh Fofana estime que ‘’le passage à des modes de production et de consommation durables est une condition préalable à la réalisation du développement durable, dans un monde aux ressources limitées’’.SBS/BK/ESF
LE CAPES SORT DU BOIS ET FIXE SES ORIENTATIONS
http://www.emedia.sn Le Collectif des acteurs pour le patriotisme économique au Sénégal (Capes) a organisé une conférence de presse, mercredi 28 septembre, pour lancer ses activités. Présentant le nouveau collectif, Ibrahima Diop, secrétaire exécutif du Capes, a déclaré que leur collectif est né dans des circonstances de hausse continue et généralisée des prix des denrées de grande consommation. « Cette réalité est la résultante conjuguée d’un environnement économique, fiscal, bancaire et social toujours peu favorable à nos Entreprises et à nous Entrepreneurs nationaux. Nos Entreprises sont en situation de vulnérabilité aigue du fait des déficits cumulés du cadre institutionnel dans une mondialisation cachant un protectionnisme subreptice à travers les modes de mise en place des systèmes normatifs par les Etats qui, offrent un accompagnement promotionnel et même de la subvention tout en prônant paradoxalement le libéralisme économique par la libre circulation des biens et services », a-t-il soutenu.
Selon lui, il en résulte de leur situation d’orphelinat l’urgence de créer, organiser et développer un Patriotisme Economique en vue de relever le défi du portage de notre Economie pour un développement endogène par nos Entreprises, seules garantes des investissements inclusifs et durables. A l’en croire, le Collectif des Acteurs pour le Patriotisme Economique au Sénégal (COPES), est dès lors l’Expression des Chefs d’Entreprises Hommes et Femmes, partageant l’objectif stratégique de constituer le PORTAGE DE NOTRE ECONOMIE (TAWU SUNU KOM-KOM) aux fins de relever les défis du développement national durable et de répondre avec efficience aux Appels des Autorités et aux demandes de nos compatriotes pour un mieux-être par le travail que seul l’Entreprise peut fournir massivement.
En effet, le CAPES est un dispositif national dont les membres évoluent dans tous les domaines et secteurs d’activités allant de l’agriculture aux services en passant par l’élevage, la pêche, l’artisanat, l’industrie, les BTP, le commerce, la finance, les mines et carrières, le pétrole et le gaz. Et le large éventail de manifestation d’intérêt d’adhésion des Entreprises et structures, indique clairement un besoin et la pertinence de formuler une offre portant sur le Patriotisme Economique et afférente à tous domaines de l’Economie sans exclusion. Le CAPES est, dans ses missions et fonctions, un cadre d’analyse technique, de concertation entre les professionnels de l’Entreprise et de propositions pour tirer durablement notre Economie des blocages qui inhibent son essor (…). Aux fins de réaliser ses missions de pilier de la promotion de l’Entreprise et d’assumer ses fonctions de cadre de propositions pour la gouvernance économique nationale, le CAPES s’ouvre à tous les Acteurs économiques et s’exige des normes de lisibilité et de transparence à travers notamment la mise en placedu Comité National d’Orientation, de Surveillance et de Stratégies (CNOSS) et l’attribution de la qualité de Membre Associé à tous les Organismes. Cheikh Moussa SARR
A DIENDER,L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE PREND SES MARQUES
Dakar, 29 sept (APS) – Des producteurs de l’arrondissement de Diender ont choisi de s’investir dans l’agroécologie en utilisant des techniques qui tiennent compte de la préservation de l’environnement, des écosystèmes et répondent aux exigences économiques et sociaux.
A Diender, commune située à environ 30 kilomètres de la ville de Thiès, ils sont nombreux, les paysans qui s’activent de plus en plus dans l’agriculture biologique.
En cette fin d’après-midi, un microclimat souffle sur le village de Mibidieum. Assis à l’ombre d’un manguier, Alioune Ndiaye, colonel à la retraite, joue aux mots fléchés.
Agé de 68 ans M. Ndiaye s’active dans l’arboriculture et dans l’agriculture biologique depuis sa retraite de l’administration en 2013.
Il est membre de la fédération des agropasteurs de Diender, une association qui joue un rôle important dans la promotion des économies vertes dans la zone des Niayes.
Colonel Ndiaye affirme que l’agriculture biologique n’est pas forcément une nouveauté dans cette zone car elle était déjà pratiquée par ses ancêtres.
‘’Nos grands-parents pratiquaient l’agriculture biologique sans le savoir. Je me rappelle bien du temps où l’administration distribuait de l’engrais mais personne n’y touchait’’, explique-t-il.
Avec les changements climatiques à l’échelle planétaire, les Etats et les organisations de défense de l’environnement plaident pour la vulgarisation des économies vertes et des activités de développement durable
Colonel Alioune Ndiaye fait principalement de l’arboriculture biologique. Dans ses champs, on retrouve des citronniers, des manguiers, des anacardiers, des orangers et des papayers. Il n’utilise pas les engrais chimiques et les pesticides.
’’Certains paysans forcent le sol avec l’utilisation des engrais chimiques. Mais ces méthodes tuent la terre car chaque année, il faut en mettre plus’’, explique t-il.
Utilisation des fertilisants naturels
Dans la commune de Diender, les paysans utilisent plusieurs méthodes pour obtenir de l’engrais naturel. Cette technique leur permet aussi de garder les légumes aussi longtemps que possible après la récolte.
Pour vulgariser ces pratiques, des formations sur le compostage, le phosphatage sont organisées pour renforcer les capacités des producteurs locaux.
La fédération des agropasteurs de Diender dit même disposer des unités de compostages dans la commune de Mbawane et dans celle de Bayakh.
’’Vous coupez les herbes, vous les broyez, vous les mélangez avec le sol, vous avez de l’engrais naturel. Vous récupérez les bouches de vaches, de moutons, des ânes, vous en faites un bon traitement. Cette technique fertilise le sol également’’, souligne le colonel Alioune Ndiaye.
Autre localité où l’agriculture bio tente de bousculer l’agriculture conventionnelle, le village de Keur Moussa, situé à un (01) Km de Diender.
’’Dans notre localité, la plupart des paysans sont dans l’agriculture conventionnelle’’, signale cet agriculteur trouvé surplace, la bèche sur les épaules sous un soleil au zénith.
Pourtant dans cette même localité, Mame Coumba Guèye, mère de famille est citée comme exemple dans l’agriculture biologique. Elle s’active surtout dans la culture de l’oignon et dit n’utiliser que des fertilisants bio.
’’Avant de faire la semence, on fait d’abord le compostage avec les feuilles d’arbres, la paille, les écailles des poissons et les déchets des animaux. Ce mélange vous donne de l’engrais biologique très rentable et très efficace pour la durabilité des sols’’, explique-t-elle.
’’Ceux qui s’activent dans l’agroécologie dans ce village ne sont pas nombreux. Au début, c’était seulement les femmes qui utilisaient ce système mais avec l’appui de la fédération dans la formation et dans la sensibilisation sur les cultures biologiques, les gens commencent à comprendre les avantages de ce système’’, poursuit-t-elle.
La Fédération nationale pour l’agriculture biologique (FENAB), créée en mars 2008, regroupe des organisations de producteurs, de vendeurs, de transformateurs, de consommateurs et d’organisations d’appui.
Le siège de cette fédération se trouve à Thiès. Elle œuvre pour le développement de l’agriculture biologique au Sénégal.
Dans la zone des Niayes, ils sont nombreux, les paysans qui s’adonnent aux cultures conventionnelles avec l’utilisation des engrais chimiques
Mais à en croire le coordinateur du FENAB, Ibrahima Seck, cette technique a montré ses limites.
‘’Cette forme d’agriculture qui utilise des engrais chimiques, des herbicides et d’autres intrants chimiques a fini de polluer nos terres arables. Ces techniques dégradent notre biodiversité animale et végétale’’, dénonce le coordinateur.
Selon, Ibrahima Seck, les cultures biologiques favorisent la biodiversité et réduisent les risques environnementaux.
’’L’agroécologie est un système de production agricole qui permet la résilience face aux chocs exogènes, mais aussi facilite notre adaptation aux changements climatiques. Ce système permet aux producteurs de mettre sur le marché, à chaque période, des produits à des prix rémunérateurs’’, soutient-il
Pour la formation des producteurs, la fédération des agropasteurs de Diender a été créée en 1982, suite à une grande sécheresse qui affecta la zone des Niayes, entrainant une baisse de la production. Elle appuie les producteurs de Diender dans la formation et dans la sensibilisation.
Mactar Ndoye, habitant Mibidiem dans la commune de Diender, est le président de la fédération depuis 2015.
’’Dans le cadre de la promotion des économies vertes, nous avons formé 370 producteurs de mangues et plus de 600 producteurs de légumes. Nous avons formé avec l’appui de nos partenaires, 300 femmes dans l’agriculture biologique’’, explique Mactar Ndoye.
’’Dans la zone de Diender, nous cultivons des choux, des oignons, de la mangue, de la pomme de terre, du poivron et d’autres légumes. Pour les cultures biologiques, nos récoltes peuvent aller jusqu’à 160 tonnes par saison’’, a-t-il-ajouté
Utilisation des énergies renouvelables dans le maraîchage
L’utilisation des énergies renouvelables comme le solaire dans les champs de Diender reste un grand défi pour la fédération des agropasteurs de la localité
A Diender, la transition écologique est déjà une réalité chez beaucoup de paysans. Le colonel Alioune Ndiaye dispose d’un système solaire qui lui permet d’irriguer son champ et d’économiser de l’eau.
’’Avec le solaire, tu dépenses moins et surtout, c’est une méthode très efficace et cela te permet d’économiser de l’eau dans l’arrosage des plantations’’, dit-t-il
’’Nous sommes en train de sensibiliser les populations pour qu’elles aillent vers le solaire. J’avoue que ce n’est pas facile mais elles vont comprendre dans le futur, j’en suis persuadé’’, ajoute-t-il avec un large sourire.
Agriculture biologique pour la nutrition
Un projet a été mis en place, en 2015, dans le cadre d’une coopération avec l’Organisation des Nation Unies pour l’alimentation et de l’agriculture (FAO) pour lier l’agriculture biologique et la nutrition avec la formation de plus de 300 femmes dans le cadre de cette initiative.
’’On a combiné l’agriculture biologique avec la nutrition. On a formé les femmes qui travaillent dans la cuisine sur ce dont l’homme a besoin pour son alimentation et surtout les jeunes’’, a fait savoir Mactar Ndoye.
Mame Coumba Guèye fait partie des femmes qui ont bénéficié de cette formation. Elle maitrise les techniques nutritionnelles avec l’utilisation des produits biologiques. Selon elle, l’alimentation biologique est ’’très efficace’’ surtout pour les enfants atteints de la malnutrition.
’’On prépare des plats à base d’arachide et d’haricots. Ces plats constituent des sources importantes de protéines et de fibres alimentaires et peuvent aider certains enfants à grandir sans effets secondaires sur la santé’’, souligne-t-elle.
Un marché bio pour une meilleure commercialisation
Les paysans qui s’activent dans l’agriculture biologique dans la zone des Niayes veulent avoir un bon cadre pour la commercialisation de leurs produits.
‘’Nous voulons un marché biologique. Cela nous permettra de valoriser nos produits’’, dit M. Sadio un producteur de la commune de Bayakh.
Au marché Notto Gouye Diama, principal point de ventes, les produits bio comme les produits conventionnels sont vendus au même prix. Ce qui ne favorise pas les agriculteurs biologiques.
’’Les légumes bio sont de bonnes qualités mais malheureusement mais, nous n’avons pas un bon cadre pour les commercialiser. Par conséquent, nous ne vendons pas bien. L’Etat doit nous aider à avoir un marché pour la commercialisation des cultures biologiques’’, plaide-t-il.
Les agriculteurs restent optimistes et espèrent une forte adhésion des populations au système agriculture biologique. Ils sollicitent aussi l’appui des autorités compétentes pour avoir de bons circuits de ventes des produits biologiques dans la zone des Niayes.ABD/OID/SG
Sénégal/Mauritanie : retour à quai du FPSO Tortue après sa dérive causée par un cyclone
(Agence Ecofin) – Un typhon avait touché, il y a quelques jours, le chantier naval du constructeur chinois COSCO suscitant des craintes quant à l’intégrité de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA).
Kosmos Energy, société engagée sur le projet gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) commun au Sénégal et à la Mauritanie, a indiqué,
mardi 27 septembre, l’arrivée à quai de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) Tortue.
L’installation, en construction depuis 2019, avait dérivé de 200 m, après qu’un typhon a touché le chantier naval du constructeur chinois COSCO Shipping, responsable de l’ouvrage. L’incident avait soulevé des inquiétudes quant à la stabilité du bâtiment et son impact global sur la mise en service de GTA prévue pour le troisième trimestre de 2023.
Selon Kosmos, les vérifications entreprises jusqu’ici n’ont pas révélé de dégradation ou dysfonctionnement importants. La société a indiqué que l’examen des différents dispositifs opérationnels du FPSO va se poursuivre. Elle n’a pas fourni d’information concernant les conséquences potentielles de l’incident sur la date de livraison de l’infrastructure, annoncée pour fin 2022, et le lancement du projet.
Si le calendrier ne change pas, les premières productions de gaz naturel et de gaz naturel liquéfié (GNL) devraient intervenir au cours de la seconde moitié de l’année prochaine selon les estimations des parties prenantes.
Abdel-Latif Boureima
Deuxième usine de dessalement : La Sones et Acwa Power signent un mémorandum d’entente
https://lequotidien.sn Le processus de réalisation de la deuxième usine de dessalement au Sénégal a été lancé lundi, avec la signature d’un mémorandum d’entente entre la Sones et la société saoudienne Acwa Power. Cette infrastructure hydraulique sera implantée sur la Grande-Côte, dans le Pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose. Elle aura une capacité de 300 mille m3/jour, extensible à 400 mille m3/jour.
– La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) et la société saoudienne Acwa Power ont signé lundi dernier, un mémorandum d’entente pour la réalisation de la deuxième usine de dessalement au Sénégal. Cette infrastructure hydraulique sera implantée sur la Grande-Côte, dans le Pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose, à 40 kilomètres au nord de Dakar. La cérémonie de signature a eu lieu au palais de la République, sous la supervision du président de la République, Macky Sall, de Khalid Al Falih, ministre des Investissements et du commerce du Royaume d’Arabie Saoudite, et de Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’assainissement.
Ce mémorandum d’entente inaugure une nouvelle ère dans le financement des infrastructures hydrauliques. C’est d’ailleurs la première fois que le mode de financement en Partenariat public-privé (Ppp) est adopté dans ce secteur au Sénégal. L’Etat du Sénégal a toujours supporté le coût des ouvrages, sur fonds propres et/ou sur concours financier des partenaires au développement.
L’objet de ce protocole est de fixer le cadre de coopération en attendant les offres techniques et financières. L’usine de la Grande-Côte sera réalisée donc en Ppp de type Cep (Construction-exploitation-propriété). «Dans ce cadre de collaboration, Acwa Power sera responsable du financement, de la construction et de l’exploitation de l’usine pendant toute la durée du contrat qui sera définie suivant le prix de revient cible», expliquent les services de la Sones. A la fin du contrat, Acwa Power transférera la propriété de l’usine à l’Etat du Sénégal.
Ce dernier anticipe, à travers cette usine, sur la prise en charge de la demande en eau potable dans le triangle Dakar-Mbour-Thiès, qui représente 3,7% de la superficie du pays et concentre près de 6 millions d’habitants, soit 35% de la population nationale.
Une capacité de 300 mille m3/jour extensible à 400 mille m3/jour
Cette usine de dessalement de la Grande-Côte sera la deuxième du genre après la première expérience de dessalement d’eau de mer avec le projet des Mamelles. Sa capacité sera de 300 mille m3/jour extensible à 400 mille m3/jour. Elle permettra de réduire beaucoup plus la dépendance vis-à-vis du système du Lac de Guiers et des forages qui assurent, aujourd’hui, environ 55% des besoins en eau potable de Dakar.
L’infrastructure s’inscrit surtout dans la continuité du schéma directeur, l’instrument de planification stratégique qui a permis d’identifier et de réaliser l’usine Kms3 et de lancer l’Usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles pour une capacité de production cumulée de 250 mille m3/jour.
La convention constitue également une opportunité pour le privé national, à travers une société indépendante de production d’eau (Iwp), de droit sénégalais, qui sera créée en vertu de la loi n°2021-23 du 2 mars 2021 relative aux contrats de Partenariat public-privé
«Un acte d’anticipation sur l’explosion de la démographie et de la demande dans le triangle Dakar-Mbour-Thiès», indique Charles Fall. D’après le Directeur général de la Sones, avec la signature de ce mémorandum d’entente, le Ppp permettra à notre pays de passer à une échelle encore plus importante en termes de production, avec une capacité de 300 mille m3/jour extensible à 400 mille m3/jour, soit deux fois la capacité de Kms3 et six fois la capacité de l’Usine de dessalement des Mamelles. «Afin de renforcer la capacité de stockage et constituer ainsi une réserve stratégique, des réservoirs au sol seront construits», informe M. Sall. La centrale électrique, qui est le second volet de ce mémorandum d’entente, retient sa plus grande attention dans la perspective d’un développement durable garantissant l’optimisation des coûts de production. «L’Etat protège le pouvoir d’achat du consommateur parce que tous ces investissements n’auront pas d’incidence sur le prix de l’eau», a soutenu le Dg de la Sones.
Par Kh. SONKO
LA RÉGION DE THIÈS ÉLABORE SON PLAN DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES
Thiès, 28 sept (APS) – L’administration territoriale, les collectivités territoriales, les acteurs du secteur minier et la société civile ont entamé mercredi un atelier de deux jours pour élaborer, au profit de la région de Thiès (ouest), un plan d’action régional de lutte contre la corruption dans le secteur extractif, a constaté l’APS.
Après Kédougou (sud-est), où un plan similaire a été élaboré, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a décidé de partager les résultats d’une étude des « vulnérabilités » à la corruption dans le secteur extractif avec les acteurs concernés dans la région de Thiès.
Des sous-préfets, des élus territoriaux, des militants de la société civile, des experts et une délégation de l’OFNAC prennent part à l’atelier, à Thiès.
Ils doivent, sur la base de l’étude commanditée par l’organisme public anticorruption, élaborer le plan d’action censé éradiquer la corruption dans les industries extractives de la région de Thiès, la première région minière du pays en termes de contribution à l’économie nationale.
L’objectif de cette étude était d’identifier les pratiques, les risques de fraude et de corruption, de proposer aussi des mesures préventives ou correctives, selon l’OFNAC.
Dans un contexte de découverte de gisements de pétrole et de gaz au Sénégal depuis quelques années, les autorités du pays ont pris des mesures, dont le Code minier de 2016 et la loi sur la gestion des recettes, a rappelé le professeur Mouhamadou Bachir Diop, consultant et membre du pool d’experts chargés de l’étude.
Laquelle affirme qu’ »un cas de corruption sur cinq au Sénégal concerne le secteur extractif ».
« Aucun pan de la chaîne de valeur de ce secteur n’est épargné par la corruption », a souligné M. Diop.
Le rapport de l’OFNAC identifie de nombreux facteurs de « vulnérabilité » à la corruption, dont l’opacité des négociations des contrats miniers et la délivrance des titres miniers.
La « faiblesse des textes » est souvent exploitée par les sociétés minières, avec la contribution de cabinets d’experts, selon l’étude.
Ses auteurs recommandent aux pouvoirs publics sénégalais de mettre sur pied un guichet unique constitué des services des douanes, des mines et des impôts et des domaines, pour l’octroi des titres miniers.
Ils proposent de « systématiser la déclaration de l’identité des bénéficiaires effectifs des sociétés extractives ». Ces derniers peuvent être des hommes politiques ou des membres de l’administration publique, ce qui entraîne des conflits d’intérêts, selon Mouhamadou Bachir Diop et les autres auteurs de l’étude.
Ils proposent également aux autorités d’exiger des sociétés minières ou pétrolières l’adoption d’une charte contre la corruption et de réprimer tout versement de pots-de-vin.
Des « indices de corruption »
Les participants à l’atelier vont élaborer le plan d’action régional de lutte contre la corruption dans le secteur extractif, une étape que Tening Faye Bâ, adjointe du gouverneur de Thiès, considère comme la « plus importante » de l’atelier.
Un comité de veille et d’alerte sera créé au terme des travaux en vue de la mise en œuvre du plan d’action régional. Des réunions de suivi-évaluation des activités des industries extractives se tiendront une fois tous les deux ans.
S’il décèle des « indices de corruption », le comité de veille et d’alerte doit saisir les organes publics chargés de la lutte contre la corruption.
Le plan d’action régional de lutte contre la corruption dans le secteur extractif sera mis en œuvre par une instance dirigée par le gouverneur de la région et le chef du service régional des mines et de la géologie.
L’administration territoriale, les sociétés minières et leurs employés, les collectivités territoriales et la société civile seront représentés au sein de ladite instance.
Le chef du département chargé de la prévention à l’OFNAC, Hugues Diaz, a parlé des conséquences de la corruption sur l’économie sénégalaise.En 2016, le pays a perdu 118 milliards de francs CFA à cause de ce fléau, a-t-il dit.ADI/ESF/BK
UNE PLATEFORME MISE EN PLACE POUR L’ÉPANOUISSEMENT DES ENTREPRISES
Dakar, 28 sept (APS) – Des chefs d’entreprise sénégalais ont mis sur pied, mercredi, à Dakar, une plateforme dont l’ambition est de créer les conditions favorables à l’épanouissement des entreprises, a constaté l’APS.
Le Collectif des acteurs pour le patriotisme économique au Sénégal (CAPES), la nouvelle plateforme, a été lancé au cours d’une conférence de presse.
La nouvelle structure est composée de chefs d’entreprise affectés par la cherté de la vie.
‘’Nos entreprises sont dans une situation de vulnérabilité aiguë à cause de la situation économique difficile du pays et de la cherté de la vie. Ce sont ces conditions pénibles qui nous ont poussés à mettre en place le CAPES, afin de créer les conditions favorables au développement de nos entreprises’’, a dit Cheikh Guèye, l’un des membres de cette organisation.
Les membres du Collectif des acteurs pour le patriotisme économique au Sénégal évoluent dans différents secteurs de la vie économique, de l’agriculture aux mines en passant par l’élevage, la pêche, l’artisanat, l’industrie, le BTP, le commerce, la finance, le pétrole et le gaz.
Cheikh Guèye est d’avis que cette initiative devrait conduire les membres du collectif à des ‘’partenariats favorables aux transferts de technologie et à (…) un cadre d’analyse technique, de concertation et de propositions de solutions pouvant tirer l’économie sénégalaise de ses difficultés’’.
‘’Le collectif aura aussi pour mission de susciter la responsabilité nationale des entreprises et de les orienter vers des actions collectives d’investissement et de solidarité professionnelle, afin de participer au développement économique du pays’’, a-t-il dit.
Guèye rappelle qu’il est de la responsabilité des chefs d’entreprise de participer au développement économique de leur pays et de proposer à l’Etat des solutions pouvant améliorer les recettes fiscales.SK/BK/ESF
KAOLACK : L’UCG MET À DISPOSITION UNE DIZAINE DE CAMIONS POUR LE RAMASSAGE D’ORDURES AVANT LE GAMOU
Kaolack, 28 sept (APS) – L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) a remis mercredi un important lot de matériel de nettoiement aux comités de salubrité des familles religieuses de Léona Niassène et Médina Baye de Kaolack (centre), en guise de participation à leurs efforts d’assainissement en perspective du prochain Gamou prévu le 8 octobre prochain, a constaté l’APS.
Ce matériel est composé d’une dizaine de camions de ramassage des ordures, de balais, de pelles, de râteaux, de brouettes, de bacs à ordures, sans compter que l’UCG compte déployer 500 jeunes pour veiller à la salubrité des différents sites du Gamou, « avant, pendant et après » cet évènement religieux annuel commémorant la naissance du Prophète Mouhammad (PSL).
« C’est notre coordonnateur national et directeur général de la SONAGED’’, Société nationale de gestion intégrée des déchets, Mass Thiam, « qui nous donné instruction de venir à Kaolack aujourd’hui, de rendre visite à l’ensemble des familles religieuses qui organisent le Gamou, pour leur apporter le soutien de l’Etat du Sénégal à travers l’UCG et notre ministère de tutelle », a déclaré le chef du service d’exploitation technique de la structure de nettoiement, Mamadou Wade.
« La mise en place d’un personnel de 500 agents vise à aider les comités d’organisation, de Léona Niassène et de Médina Baye, à pouvoir nettoyer l’ensemble des lieux où les pèlerins doivent se rendre pour célébrer la nuit du Prophète (PSL)’’, a-t-il dit.
La délégation de l’UCG a eu une séance de travail avec les responsables concernés pour arriver à cet objectif, selon M. Wade.
A l’en croire, le jour du Gamou également, un dispositif spécial sera mis en place pour les accompagner.
« Après le Gamou, nous serons là pour nettoyer les lieux jusqu’à ce que Kaolack redevienne comme avant, c’est-à-dire une ville propre », a-t-il promis, soulignant qu’avec l’avènement des nouvelles autorités municipales de Kaolack, l’UCG a signé une convention avec la commune permettant à sa société de faire « un travail continu » de nettoyage, d’entretien et de maintien de la salubrité publique.
« Nous avons anticipé en mettant en place un dispositif qui permet de nettoyer l’ensemble de la ville de Kaolack », a précisé Mamadou Wade, qui appelle la population à utiliser les bacs à ordures pour leurs déchets.ADE/BK
UNE PLATEFORME MISE EN PLACE POUR L’ÉPANOUISSEMENT DES ENTREPRISES
Dakar, 28 sept (APS) – Des chefs d’entreprise sénégalais ont mis sur pied, mercredi, à Dakar, une plateforme dont l’ambition est de créer les conditions favorables à l’épanouissement des entreprises, a constaté l’APS.
Le Collectif des acteurs pour le patriotisme économique au Sénégal (CAPES), la nouvelle plateforme, a été lancé au cours d’une conférence de presse.
La nouvelle structure est composée de chefs d’entreprise affectés par la cherté de la vie.
‘’Nos entreprises sont dans une situation de vulnérabilité aiguë à cause de la situation économique difficile du pays et de la cherté de la vie. Ce sont ces conditions pénibles qui nous ont poussés à mettre en place le CAPES, afin de créer les conditions favorables au développement de nos entreprises’’, a dit Cheikh Guèye, l’un des membres de cette organisation.
Les membres du Collectif des acteurs pour le patriotisme économique au Sénégal évoluent dans différents secteurs de la vie économique, de l’agriculture aux mines en passant par l’élevage, la pêche, l’artisanat, l’industrie, le BTP, le commerce, la finance, le pétrole et le gaz.
Cheikh Guèye est d’avis que cette initiative devrait conduire les membres du collectif à des ‘’partenariats favorables aux transferts de technologie et à (…) un cadre d’analyse technique, de concertation et de propositions de solutions pouvant tirer l’économie sénégalaise de ses difficultés’’.
‘’Le collectif aura aussi pour mission de susciter la responsabilité nationale des entreprises et de les orienter vers des actions collectives d’investissement et de solidarité professionnelle, afin de participer au développement économique du pays’’, a-t-il dit.
Guèye rappelle qu’il est de la responsabilité des chefs d’entreprise de participer au développement économique de leur pays et de proposer à l’Etat des solutions pouvant améliorer les recettes fiscales.SK/BK/ESF
LE DIRECTEUR EXÉCUTIF DE TRUST AFRICA EBRIMA SALL RAPPELLE LES OBJECTIFS DE LA PHILANTHROPIE
Dakar, 28 sept (APS) – Le directeur exécutif de la Fondation Trust Africa Ebrima Sall est revenu, mercredi, sur les objectifs de la philanthropie, ’’une vieille pratique’’ existant dans les cultures africaines et pouvant être définie ’’comme l’entraide, la solidarité ou même l’expression de notre humanité’’.
’’Le but de la philanthropie est d’intervenir sur des questions que les uns et les autres se posent, tout en venant en aide à des gens qui sont dans le besoin, des communautés qui sont dans des difficultés causées par les catastrophes naturelles comme les inondations’’, a-t-il dit.
Salle intervenait à l’occasion d’un atelier de renforcement de l’écosystème de soutien à la philanthropie en Afrique de l’ouest.
La philantropie consiste aussi à réaliser des choses d’intérêt commun et public, avec la participation de bonnes volontés dans le but de construire des mosquées, des ponts et d’autres types d’infrastructures, a t-il indiqué.
L’ancien directeur du CODESRIA a fait savoir que l’idée est de comprendre comment est structuré l’écosystème de la philanthropie ainsi que les mécanismes d’appui à cet aspect qui existent dans la sous-région.
’’De nos jours, il existe de nouvelles formes de philanthropie comme les fondations communautaires familiales ou encore celles liées à des entreprises. Elles viennent s’ajouter aux formes traditionnelles qui ont toujours existé’’, a expliqué Sall.
Il a signalé que pour cette rencontre, l’objectif est ‘’d’arriver à renforcer la philanthropie en Afrique de l’Ouest, en faisant de sorte qu’elle participe au financement des mouvements sociaux, des activités de formation en agriculture ou encore dans la création d’emplois’’.
Ebrima Sall a fait savoir que le potentiel est énorme avec l’existence en chacun d’un fond humain qui est le soubassement de la solidarité.
’’Il nous faut éclore ce potentiel, qu’il soit mobilisé pour appuyer les processus de transformation des activités afin de répondre aux difficultés auxquelles nous sommes confrontées’’, a souligné le directeur exécutif de Trust Africa.
Plusieurs acteurs de la philanthropie venus de différents pays d’Afrique participent à cette rencontre de deux jours. Ils sont membres et responsables au sein de fondations mises en place par de grandes entreprises évoluant dans divers domaines comme les banques et les assurances.AT/OID/AKS
SEULS 3% DES ACCIDENTS SONT CAUSÉS PAR L’ÉTAT DES ROUTES (OFFICIEL)
Mbour, 28 sept (APS) – Le secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et du Désenclavement, Aubin Jules Sagna, a soutenu mercredi, à Mbour, que seuls 3% des accidents de la circulation au Sénégal sont causés par l’état défectueux des routes.
‘’D’un point de vue scientifique, l’état de la route est très faiblement impliqué dans l’occurrence des accidents.
C’est à peine 2 à 3% des accidents qui sont dus à l’état de la route. Aujourd’hui les routes sénégalaises sont bonnes, a-t-il dit.
agna rendait visite aux blessés de l’accident survenu mardi à Sindia dans le département de Mbour, avec la perte de six vies humaines et autant de blessés. Il a remis un soutien financier de 300 mille FCFA aux blessés trouvés à l’hôpital Grand-Mbour.
Selon lui, ‘’il y a une très grande amélioration de la qualité des routes au Sénégal. Nous sommes à un état de route bon et moyennement bon qui s’élève à 82% voire 83%. Cela veut dire que le Sénégal a accompli de grandes avancées en termes de qualité des routes’’.
Il a invité les conducteurs notamment les professionnels du transport à adopter des ‘’comportements favorables’’ à la sécurité routière.
‘’La route cause aujourd’hui moins d’accident. Ce qui est forcément incriminé c’est la qualité des véhicules parce que nous avons des véhicules usés, d’un âge très avancé. Mais surtout à près de 93%, c’est le comportement humain qui est incriminé et c’est le sujet sur lequel il faut travailler’’, a-t-il avancé.
Pour ce faire, renseigne M. Sagna, une sensibilisation et des communications seront faites à l’endroit des partenaires, des transporteurs, des syndicats de transport, des usagers pour davantage préserver la vie des sénégalais.
‘’A un moment, l’état va se revêtir de toutes ses prérogatives de force publique parce que ce qui est important (…) c’est de préserver la vie des citoyens et de tous les usagers de la route’’, a averti Aubin Jules Sagna, secrétaire du ministère des Infrastructures.FD/MD
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’ANASER APPELLE LES USAGERS AU RESPECT DES DISPOSITIONS DU CODE DE LA ROUTE
Kaolack, 28 sept (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), Cheikhou Oumar Gaye, a de nouveau appelé mercredi les usagers à respecter les règles du Code de la route, afin d’éviter les nombreux accidents de la circulation.
‘’Nous appelons les usagers de la route, les conducteurs de deux-roues communément appelées motos ‘Jakarta’ (…), les piétons, les charretiers, entre autres automobilistes à respecter les prescriptions du Code de la route’’, a lancé M. Gaye.
Il s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’une réunion sur l’insécurité routière, sous la présidence du gouverneur de Kaolack, en prélude au Gamou – la commémoration de la naissance du prophète Mouhammad – prévu le 8 octobre prochain.
Deux cent trente-et-un accidents de la route ayant fait 70 morts et 537 blessés ont été dénombrés sur la route nationale 1, qui relie Dakar à Tambacounda (est), entre janvier et septembre 2022, indiquent les dernières données de la compagnie de gendarmerie de Kaolack.
La compagnie des sapeurs-pompiers de Kaolack, pour sa part, affirme que 57 des 78 interventions qu’elle a effectuées du 30 août au 27 septembre impliquent des motos ‘’Jakarta’’. Ces accidents ont fait deux morts et 86 blessés, selon les sapeurs-pompiers.
Pour éviter les nombreux accidents de la route sur la nationale 1, Cheikhou Oumar Gaye conseille aux automobilistes d’observer un ‘’respect strict’’ des dispositions du Code de la route.
Il leur demande de faire également preuve de plus de patience, de se reposer en cas de fatigue et d’éviter les ‘’facteurs aggravants’’ des accidents de la route, l’usage de psychotropes et la conduite en état d’ébriété.
De même recommande-t-il le port de la ceinture de sécurité et d’éviter les excès de vitesse, les dépassements dangereux et le téléphone au volant. Il recommande le port du casque aux usagers des deux-roues.
‘’Si vraiment on évite ces facteurs aggravants, on peut se donner les chances d’avoir un Gamou paisible’’, assure le directeur général de l’ANASER.
‘’Malheureusement, a-t-il ajouté, lors de la dernière édition du Magal’’, l’événement commémorant l’exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), ‘’on a eu un bilan très lourd en ce qui concerne les accidents de la route. Celle de cette année fait partie des éditions du Magal dont les bilans sont plus lourds en termes d’accidents de la route, avec 33 morts’’.
Pourtant, de nombreux efforts ont été fournis, selon lui, en termes de sensibilisation, de mobilisation des professionnels des transports terrestres et de prévention, avec des services de vérification et de dépannage gratuits.
Malgré tout, il y a eu ‘’ce bilan assez lourd’’, s’est désolé Cheikhou Oumar Gaye.
Selon le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière, avec la construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, le contournement de la ville de Kaolack est envisagé.
Cela induirait davantage de sécurité et permettrait aux usagers de la route de pouvoir se déplacer en toute sécurité, a-t-il assuré.
Le but de la réunion présidée par le gouverneur de Kaolack avait pour but de recueillir les besoins en matière de lutte contre l’insécurité routière et d’élaborer un plan local de sécurité routière pour cette région, a expliqué M. Gaye.
‘’Nous profitons du Gamou’’, une période au cours de laquelle les populations rallient par milliers les cités religieuses, ‘’pour venir porter ce message de sensibilisation et de lutte contre les accidents de la route’’, a-t-il poursuivi.ADE/BK/ESF
Non respect des accords signes entre le gouvernement et les syndicats de la sante : grève suspendue pour le Gamou
https://www.sudquotidien.sn Dans le cadre du déroulement de leur deuxième plan d’actions pour respect des accords signés entre le gouvernement du Sénégal et les syndicats de la santé, l’alliance And Gueussem et le syndicat des travailleurs des collectivités territoriales ont suspendu la grève démarrée hier, mercredi 28 septembre sur l’étendue du district sanitaire et à l’hôpital Abdoul Aziz SY Dabakh de Tivaouane.
La raison évoquée par les camarades de Mballo Dia Thiam, «est le début des prières du Bourd et du Gamou». Face à cet événement religieux, And Gueusseum a demandé à ses camarades d’assurer correctement la couverture médico-sanitaire et sociale de cet événement phare durant toute cette période.
Denise ZAROUR MEDANG
VERS L’AMNISTIE DE ‘’PERSONNES AYANT PERDU LEUR DROIT DE VOTE’’
Dakar, 28 sept (APS) – Le chef de l’Etat a demandé mercredi au ministre de la Justice d’examiner, ‘’dans les meilleurs délais’’, les possibilités et le schéma adéquat pour l’amnistie de ‘’personnes ayant perdu leur droit de vote’’, a-t-on appris du porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.
‘’Abordant la consolidation du dialogue national et l’ouverture politique, le président de la République demande au garde des Sceaux, ministre de la Justice d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leur droit de vote’’, écrit M. Fofana dans le communiqué du Conseil des ministres.
Des informations de presse faisaient état, depuis plusieurs semaines, de la préparation d’une loi d’amnistie au profit de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et de l’ancien ministre Karim Wade.
Ces deux personnalités de l’opposition, jugées pour des faits de détournement de deniers publics, ont été condamnées à des peines de prison qui les privent de leurs droits civiques.
Khalifa Sall et Karim Wade avaient obtenu le nombre de parrainages requis pour être candidats à l’élection présidentielle de 2019.
Mais le Conseil constitutionnel avait invalidé leur candidature en estimant qu’ils avaient perdu leurs droits de vote et d’éligibilité en raison de leur condamnation.Tous les deux opposants ont bénéficié de la grâce du président de la République et ont été remis en liberté.ESF
Amnistie : Le camp de Khalifa Sall se prononce
https://senego.com Le président de la République a fait part, mercredi, au ministre de la Justice de sa volonté de trouver des solutions pour que des responsables politiques puissent bénéficier d’une amnistie ou toute autre solution juridique qui pourrait leur permettre de retrouver l’éligibilité. La coalition Taxawu Sénégal de l’ancien député-maire de la ville de Dakar aurait préféré une révision de son procès. Mais pour le moment, il n’y a pas de décision après l’annonce de Macky Sall. La coalition va se réunir très bientôt, d’après Aminata Diallo, membre de Taxawu Sénégal dirigée par Khalifa Ababacar Sall.
«
On vient de recevoir l’information comme vous. Khalifa est au courant et certainement nous allons nous réunir pour en parler. Le mieux c’était d’obtenir la révision du procès. Mais on doit en discuter« , a-t-elle d’emblée réagi, sur Rfm.
Révision du procès Khalifa Sall
Selon Mme Diallo, la coalition Taxawu va se réunir et ses responsables vont prendre une décision. Mais, quoi qu’il en soit, poursuit-elle, c’était mieux de réviser son procès pour le laver de tout soupçon pour les générations futures parce que la caisse d’avance était utilisée comme ça. «
Et cela, bien avant Khalifa« , a-t-elle ajouté.
Khalifa Ababacar Sall, candidat
Et dire que Khalifa Ababacar Sall avait juste été arrêté pour l’empêcher de candidater. «
Tout doit être clair maintenant. Et quelle que soit la décision finale qu’on va prendre, elle sera issue des discussions qu’on va avoir prochainement« , a conclu Aminata Diallo.
Amnistie de Karim Wade/Nafi Diallo : «Il n’en veut pas,car il n’est pas coupable!»
https://www.dakaractu.com La secrétaire générale à la communication nationale du parti démocratique sénégalais est catégorique sur la question de l’amnistie de leur candidat, Karim Wade. Pour Nafissatou Diallo, « l’amnistie est programmée pour les coupables. Ce qui n’est pas de l’ancien ministre Karim Wade », rappelle la libérale jointe par Dakaractu après l’annonce faite ce mercredi au premier conseil des ministres.
En effet, le président Sall a donné des instructions fermes au ministre de la justice pour revoir les dossiers de Karim Wade et de Khalifa Sall afin de leur permettre de participer à la prochaine présidentielle. Mais pour la parlementaire libérale, la révision du procès de Karim Wade est une question d’honneur et de dignité, plutôt qu’une amnistie. « Que le procès prenne 100 ans! L’honneur n’a pas de prix », ajouta-t-elle.
La députée, dans la même perspective, informe que dans les prochaines heures le parti démocratique sénégalais va se réunir pour statuer sur le sujet.
Bougane Guèye Dani : «Non à une amnistie calculée…»
https://senego.com Le leaders de Gueum Sa Bopp n’est pas euphorique et n’a pas le même regard sur le sujet autour d’une probable amnistie qui pourrait être accordée à Khalifa Sall et Karim Wade.
Sur sa page Facebook, avec un extrait tiré de son intervention à seneweb, Bougane Guèye Dani, nous indiquait ici, de manière ramassée, ce qu’il pense de cette actualité sortie du conseil des ministres.
« Non à une amnistie calculée
Oui pour une révision des procès de Karim Wade et Khalifa Sall comme d’ailleurs toujours réclamée par les concernés, mais pas d’amnistie calculée cherchant à immuniser une génération de politiciens voleurs de ce régime finissant.
Le Président Macky Sall, à travers un tel projet veut protéger d’avance ses proches contre d’éventuelles poursuites pour enrichissements illicites et détournements de derniers publics après 2024.Libérons le pays de ce système et des voleurs de la république… »
Département de Podor : Le président Macky Sall redistribue les cartes ?
https://www.dakaractu.com Après les changements opérés dans le nouveau gouvernement avec la nomination de l’ancien ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Cheikh Oumar Hann au département de l’éducation et de l’ancien ministre des finances Abdoulaye Daouda Diallo comme son directeur de cabinet, le président Macky Sall, le préside poursuit le réaménagement au sein de la mouvance dans le département de Podor avec la nomination de Mountaga Sy au port autonome de Dakar. Une nomination qui sonne comme une nouvelle redistribution des cartes entre les responsables de la mouvance à Podor.
Si l’on sait que le port autonome de Dakar est un département très stratégique qui offre diverses opportunités, la nomination de Mountaga Sy pourrait être analysée à cet effet comme une redistribution des cartes dans le département de Podor avec comme objectif le renforcement politique du maire d’Aéré Lao afin de l’amener à étaler ses forces et ses bases dans tout le département face aux leaders politiques incontestés du département à l’occurrence Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Hann. D’autant plus que les changements opérés par le chef de l’Etat Macky Sall en nommant Abdoulaye Daouda Diallo comme son fkre de cabinet et de Cheikh Oumar Hann au ministère de l’éducation pourrait bien contribuer à réduire leurs forces politiques.
Leaders incontestables dans le département de Podor, Cheikh Oumar Hann et Abdoulaye Daouda Diallo ont étalé leur force politique dans le département de Podor. Ancien ministre de l’intérieur de 2013 à 2019 puis ministre des finances et du plan de 2019 à 2022, Abdoulaye Daouda Diallo a tissé au fil du temps une force politique faisant de lui un leader incontesté dans le département de Podor. Cela grâce au poste stratégique qu’il a eu à gérer dans le gouvernement du président Macky Sall. Mais cette force politique pourrait aussi diminuer avec les changements intervenus dans le nouveau gouvernement.
Ce qui ne demeure pas moins aussi pour l’ancien ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ancien directeur du COUD, Cheikh Oumar Hann a dirigé le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un département très stratégique qui a beaucoup contribué d’ailleurs à son rayonnement politique avec la mise en place d’une base solide dans son fief à Ndioum et un peu partout dans le département de Podor. Reste à voir si les changements intervenus avec la formation du nouveau gouvernement n’auront pas un impact sur son poids politique. L’un comme dans l’autre cas, avec sa nomination directeur générale du port autono
Alioune B.Mboup : «L’amnistie, le faux jeton de Macky,pour imposer une 3e candidature anticonstitutionnelle!»
L’amnistie, le faux jeton de Macky, pour imposer une troisième candidature anticonstitutionnelle !
Tout le monde sait que Karim et khalifa sont des victimes d’injustice, écartés des élections uniquement par la volonté de Macky SALL de conserver le pouvoir.
Khalifa Sall et Karim Wade ont gagné toutes les batailles judiciaires à l’étranger contre l’Etat, donc ils doivent bénéficier d’une révision de leurs procès. Une amnistie serait uniquement une façon de blanchir les injustices et crimes du régime de Macky SALL et sceller leur culpabilité au niveau des juridictions sénégalaises.
La participation de Khalifa SALL et Karim WADE au jeu électoral peut être réglée par simple retouche du Code électoral,il faut rappeler que c’était également une des revendications de Ousmane SONKO et du M2D dans un mémorandum de 10 points après les évènements de Mars.
Aujourd’hui, se sentant asphyxié par l’inter-coalition Wallu-Yewwi, le Président POLITICIEN tente de devancer l’initiative d’une proposition de loi venant de l’Opposition parlementaire pour la suppression des articles et dispositions du code électoral sénégalais, qui interdisent à toute personne condamnée (même sans la decheance de ses droits) pour l’un des délits listés aux articles L.29 et L.30 de s’inscrire sur les listes électorales.
Macky SALL ne donne rien à khalifa SALL, ni à Karim WADE, c’est l’aboutissement de la stratégie et de la lutte de l’inter-coalition qu’il veut simplement supplanter et casser cette dynamique Wallu-Yewwi devenue un véritable rouleau compresseur.
La charte de la coalition Yewwi Askan wi et le protocole d’accord de l’inter-coalition Wallu-Yewwi sont sans équivoque; après les législatives, il faut attaquer et changer les lois pour permettre à tous, sauf Macky SALL, d’être candidats à la présidentielle de 2024.
Ce qui est sidérant est de voir des titres de presse pompeux et manipulateurs comme »Macky isole SONKO »ou »Macky rabat les cartes » qui veulent donner à Macky SALL le pouvoir de contrôle du jeu politique.
Il ne faut pas donner au Président politicien les prétentions qu’il n’a pas ni les ailes qu’il a déjà perdu depuis longtemps. Il n’a plus le choix, il s’est juste perdu dans son jeu favori.
L’Opposition ne devrait pas se faire prendre dans le jeu du triangle dramatique de BOURREAU -VICTIME- SAUVEUR de Macky SALL où le bourreau se transformerait en sauveur.
Le Président politicien n’a qu’un seul objectif, créér une bataille interne au sein de l’Opposition pour participer à la course à la présidentielle, diviser celle-ci pour casser le front contre la troisième candidature.Nous avons un seul adversaire : Macky SALL et sa troisième candidature.
Combinazione
Pris par le traintrain d’une ville complètement défigurée et malmenée par des gens qui se foutent royalement de l’hygiène publique, je n’avais aucune envie de vous causer politique. Mais plutôt de chialer devant le supplice de Tantale que nous infligent les trottoirs encombrés de la capitale et l’enfer que nous font vivre les Rap’s, clandos et autres Tata qui nous diésélisent sans pitié chaque jour que Dieu fait ! Si j’ai finalement changé d’avis et décidé à mon corps défendant d’emprunter les dédales nauséeux de la politique politicienne sénégalaise, la raison en est toute simple.
Je me suis senti, à la lecture du communiqué du Conseil des ministres d’hier, révolté par ces combines politiciennes à la petite semaine. Ces calculs mesquins et petits assassinats politiques. Au cours des années qui ont suivi la présidentielle de 2012, on cherchait à les écarter parce qu’ils pouvaient compromettre les chances d’un second mandat. Et avec la complicité de quelques magistrats couchés, les deux crimes furent parfaits. Tous les deux furent jetés en prison avant d’être libérés…après la présidentielle de 2019. Le mal était déjà fait. Depuis lors, ils étaient privés de leurs droits élémentaires de pouvoir participer à une élection. Ou, tout simplement, de voter.
Et voilà qu’hier, il a été demandé au tailleur constitutionnel d’examiner dans les meilleurs délais les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote. Et plus vite que ça ! En langage branché, ça se fera en mode « Fast Track ». Mais voilà, sans me prévaloir de la science du tailleur constitutionnel, je pense qu’il y a d’autres voies pour réparer les injustices subies par ces deux victimes du cynisme du président de la République.
Dont la subite clémente procède, comme toujours, de froids calculs politiciens surtout face à l’actuel ennemi public numéro 1 de son régime, Ousmane Sonko ! Car, en réhabilitant Paul et Samba, Demba devrait passer à la guillotine. Vous avez compris ?KACCOOR BI – LE TEMOIN
LES PIQUES DE L’AS DE CE JEUDI
SenePlus | Publication 29/09/2022
Me Malick Sall casé au Cos-Petrogaz
Le chef de l’État n’a pas perdu de temps pour opérer des changements à la tête de directions générales. Il y a eu un jeu de chaises musicales dès la première réunion de Conseil des ministres du nouveau gouvernement. L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, est casé au Secrétariat Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ). Il remplace Ousmane Ndiaye. Quant au Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), Alé Nar Diop, il est promu Secrétaire général du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement d’Alioune Ndiaye.
Ababacar Sédikh Bèye quitte le PAD pour l’ANSD
Restons sur les nominations en Conseil des ministres pour dire que le Directeur général du Port Autonome de Dakar, Ababacar Sédikh Bèye, a sauté. Est-il emporté par les récriminations des commerçants lors de la réunion présidentielle de lancement des concertations sur la lutte contre la vie ? En tout cas, tout porte à le croire. Car les commerçants importateurs avaient fustigé la congestion au port autonome de Dakar (Pad) qui a occasion des dépenses supplémentaires, car leurs bateaux ne pouvaient pas accoster pendant des jours pour décharger la marchandise. Mais le Directeur général avait tenu à apporter des précisions sur cette situation conjoncturelle. Ababacar Sédikh Bèye avait justifié ces problèmes par la réfection de deux quais et l’occupation de six autres, soit un total de huit quais hors service. Désormais, il retourne à l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) en tant que Directeur général.
Abdoulaye Baldé bombardé à la direction de l’Apix
Ne quittons pas le conseil des ministres sans signaler que Ababacar Sédikh Bèye est remplacé à la direction générale de la Société nationale du Port Autonome de Dakar (Pad) par l’ingénieur Industriel Mountaga Sy, précédemment Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA). C’est le leader de l’Ucs, Abdoulaye Baldé, qui hérite de la Direction générale de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA). Sa rébellion ces temps-ci a eu les effets escomptés. Car depuis la formation du gouvernement, les partisans de l’ancien maire de Ziguinchor râlent. Ils ont demandé à Abdoulaye Baldé de quitter la mouvance présidentielle puisqu’il est zappé du gouvernement. Une menace que le Président Sall semble prendre au sérieux d’autant plus qu’il a une majorité étriquée à l’Assemblée nationale.
Souleymane Ndiaye nommé Directeur général de la Sapco
Il faut signaler enfin que le chef de l’Etat a promu Souleymane Ndiaye, précédemment Directeur des Infrastructures aéroportuaires, Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones Touristiques du Sénégal (SAPCO SA). Il remplace le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop. Expert Évaluateur, Abdoulaye Dièye est nommé Directeur général de la Société Anonyme Aéroport International Blaise Diagne (AIBD SA) en remplacement de Doudou Ka devenu ministre des Transports aériens.
Sonko vire, Guy Marius Sagna observe le silence !
Depuis le 29 août 2022, le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, a viré 145 agents prestataires qui travaillaient à sa mairie. Pour motif : la note de service signée par le maire adjoint parle d’expiration de contrat. Toutefois, la question qui se pose est : où est Guy Marius Sagna ? L’activiste devenu célèbre pour ses positions tranchées contre le régime de Macky Sall est subitement aphone. Qu’est-ce qui empêche le «surgà» du peuple comme il a demandé à se faire appeler d’aller défendre ses frères de la Casamance mis à la porte de la mairie de Ziguinchor ? Curieusement, hier, il était à Médina Thioub et à l’Unité 18 des Parcelles assainies de Sangalkam. L’activiste y était pour crier avec les populations un désarroi face aux inondations. Pieds dans l’eau, il s’est demandé si «l’argent de la lutte contre les inondations n’était pas dans les chambres du Président Macky Sall, de ses ministres et DG ? ». Sauf que pour le cas des 145 prestataires virés de la mairie de Ziguinchor par celui qui l’a investi sur une liste afin qu’il devienne député, Guy Marius Sagna observe le silence. Certainement, dans sa logique, il y a des victimes à défendre et d’autres où il faut de l’omerta au prix de la proximité politique, idéologique et tout ce que vous voulez. Probablement, le «Surgà» du peuple applaudit en silence !
Sécurité routière
Plus d’une quinzaine de morts sur les routes ont été enregistrés mardi et mercredi. Présidant hier la réunion hebdomadaire du gouvernement, le chef de l’Etat a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes des accidents survenus dans le département de Mbour, sur l’axe Koussanar-Sinthiou Malème et à Mbao. Pour réduire les accidents de circulations, le Président Sall a invité le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement à accentuer, en relation avec les forces de défense et de sécurité et tous les acteurs du secteur routier, le déploiement urgent, sur le terrain, d’actions significatives, de renforcement de la prévention et de la sécurité routières. Aussi, il a été demandé au ministre de la Solidarité nationale d’apporter le soutien nécessaire de l’Etat aux familles éplorées et aux blessés.
La Sen’Eau rassure Tivaouane
A quelques jours du Gamou, la Directrice Générale de la Sen’Eau et l’ensemble de ses collaborateurs se sont rendus hier à Tivaouane où ils ont été reçus par Serigne Mbaye SyAbdou, au nom du Khalife Général des Tidjanes Serigne Babacar Sy Mansour. Selon Ndiaya Diop Directeur des relations publiques de Sen’Eau, porte-parole de la Directrice Générale, c’est pour le rassurer sur les dispositions prises pour assurer une bonne desserte durant toute la période de l’événement religieux. C’est ainsi que toute l’entreprise s’est mobilisée pour faire en sorte que l’approvisionnement en eau potable soit satisfaisant. Il renseigne qu’une équipe conséquente veille au grain pour assurer un bon fonctionnement du réseau de distribution. Il s’agit également d’aller dans le sens de satisfaire toutes les demandes dans des délais suffisamment réduits. Et une traque des fuites est engagée avec des réparations qui se font à la minute. Il a également annoncé la mobilisation de camions citernes pour parer à toutes les éventualités. Au-delà de ces aspects, la Sen’Eau a apporté sa contribution composée de bouilloires, de bassines, de kits d’hygiène et d’une enveloppe financière, pour la réussite de l’organisation.
Le Gamou de Ndiassane célébré le 15 octobre
La 139ème édition du Gamou de Ndiassane sera célébrée le 15 octobre prochain. C’est Serigne Abdourahmane Kounta, porte-parole de la famille, qui l’a annoncé hier devant la presse, lors d’une déclaration faite au nom du Khalife Cheikhal Bécaye, et à cette occasion, il était entouré de tous les dignitaires de la famille. Le Gamou de Ndiassane célèbre le 8ème jour de la Naissance du Prophète Mohamed (PSL) et se tient chaque année, une semaine après le Gamou de Tivaouane. En attendant la réunion nationale dédiée à la préparation de l’événement et prévue le vendredi au Ministère de l’Intérieur, le porte-parole de la famille a insisté sur la sécurité qui est le socle de la réussite de l’organisation.
Le Musée-Mémorial de Ziguinchor
Il avait donné des instructions pour l’érection d’un musée-mémorial à Ziguinchor en souvenir du naufrage du bateau le «Joola». En Conseil des ministres hier, le chef de l’État a fixé un délai de 06 mois au ministre de la Culture Aliou Sow pour rendre fonctionnel le Musée-Mémorial en cours d’édification à Ziguinchor. Auparavant, il s’est incliné devant la mémoire des personnes disparues, avant de réitérer toute la compassion de la Nation aux familles des victimes et leur réaffirme le soutien permanent de l’État.
Les consignes du Premier ministre
A la suite du chef de l’Etat, le Premier ministre Amadou Ba a donné ses consignes au gouvernement. Le chef de gouvernement a insisté sur les enjeux et défis actuels qui exigent, dit-il, une équipe soudée, développant de fortes synergies et une grande solidarité, travaillant avec célérité, pour servir au mieux les Sénégalais dans le cadre des priorités, directives, instructions, orientations et décisions du président de la République.
Aminata Touré, député non-inscrit
Aminata Touré officialise va volonté de quitter le groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). La tête de liste nationale de la mouvance présidentielle aux Législatives, qui est entrée en rébellion, a écrit au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Dans sa note, on peut lire : «Conformément aux dispositions de l’article 22 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, je viens par la présente vous informer de ma décision d’être désormais député non-inscrit».
Accident mortel à Grand Mbao
La route a encore fait des victimes. C’est un camion-citerne qui est tombé sur un taxi qui tentait de le dépasser dans le sens Dakar-Rufisque. Mais c’était trop tard. Car deux personnes à bord du taxi dont une dame sont mortes sur le coup. Une autre personne à bord d’une moto jakarta s’est retrouvée avec une légère blessure.
Inondations et rentrée scolaire
Près de 180 écoles au niveau de la région de Dakar dont près d’une trentaine sont actuellement inondées. Ce, à quelques jours de la rentrée scolaire prévue ce 03 octobre. Des statistiques délivrées par le Chef de l’exécutif régional Al Hassan Sall au cours d’un CRD de préparation de la rentrée. Ce qui constitue un sérieux problème et qui nécessite l’urgence d’une mobilisation communautaire pour libérer les écoles.
Colère de la famille de feu Ndatté Diop journaliste
Plus cupide que cet usurpateur doublé d’escroc, tu meurs ! Une personne disant agir au nom de la famille de notre confrère, feu Ndatté Diop journaliste et ancien président de l’Association de la Presse Culturelle du Sénégal, s’est présentée auprès d’une haute autorité pour lui demander une aide financière. Selon un communiqué de la famille, il a prétexté que la veuve de feu Ndatté Diop risquait une expulsion pour défaut de paiement de loyer. L’usurpateur a réussi à appâter l’autorité qui lui a remis le montant demandé. La famille Diop tient à informer qu’elle n’a jamais envoyé une personne pour solliciter une aide auprès d’une autorité car la veuve de notre confrère n’est pas en location. La famille condamne fermement cette vulgaire anarque visant à porter atteinte à son image.