Secteur primaire : pour la non satisfaction de sa plateforme revendicative, l’intersyndicale des travailleurs relance 72 heures de grève à compter de ce mardi
https://www.dakaractu.com L’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire a décidé après sa grève de 72 heures, la semaine dernière, de dérouler son second plan d’action en décrétant un mouvement d’humeur pour la même durée c’est-à-dire trois (3) jours de boycott à compter de ce mardi 27 septembre.
La décision a été prise à l’issue d’une assemblée générale d’informations tenue ce lundi, au niveau de la sphère ministérielle de Diamniadio et dont le but était d’évaluer l’impact du premier plan d’action de lutte.
L’organisation dénonce la suppression de la prime de motivation actée, à travers une circulaire prise par le ministre des finances et du budget sortant, Abdoulaye Daouda Diallo laquelle est adressée aux secrétaires généraux des ministères des pêches et de l’économie maritime, de l’agriculture et de l’équipement rural, de l’élevage et de la production animale. Selon les syndicalistes pour qui, cette note administrative a été officialisé en date du 7 septembre dernier, vise à la suppression des indemnités internes que percevaient les agents desdits ministères. Elle considère que la suppression de la prime interne est non seulement illégale, injuste et injustifiée et que tous les agents du secteur primaire demandent la restauration immédiate et sans délai de ladite prime.
Pour l’intersyndicale regroupant les agents issus des ministères en charge de la pêche, de l’agriculture et de l’élevage, la grève décrétée sera observée à compter de ce mardi à 8 heures sur toute l’étendue du territoire national afin d’exiger le paiement de la prime interne aux agents du secteur primaire dès la fin de ce mois de septembre. Dans le plan d’action figurent entre autres, le boycott des ateliers, séminaires et missions de terrain, la rétention des informations administratives, le boycott des examens et concours des centres de formation techniques, l’arrêt systématique des traitements phytosanitaires par les services de la Direction de la Protection des Végétaux DPV, l’arrêt des inspections de produits halieutiques, et des inspections des usines, navires et armements, la suspension de la délivrance des permis d’importation et de certificats phytosanitaires, etc…