Ousmane Sonko sur le nouveau gouvernement : «Ce n’est pas un escadron de bras cassés qui va combattre l’opposition.Le vrai gouvernement de combat de Macky Sall, c’est…»
https://www.dakaractu.com La .com/conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi s’est prononcée sur l’actualité nationale, ce 26 septembre. L’installation de la 14ème législature, l’affaire Barthélémy Dias, la formation du nouveau gouvernement et la troisième candidature ont été au centre des débats.
Dans sa déclaration, Ousmane Sonko a d’emblée magnifié la posture de l’opposition lors de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale.
« Nous cautionnons à 300% ce que les députés de la coalition ont fait. Leur comportement s’explique par le mandat que le peuple sénégalais leur a accordé », a-t-il dit. Selon lui, rien ne sera plus comme avant et la gestion paritaire s’impose que le régime le veuille ou non. Le président du parti Pastef en a profité pour répondre à Macky Sall lorsqu’il confie que ses pouvoirs ne dépendent pas de l’Assemblée nationale.
« Il doit savoir aussi que les pouvoirs de l’Assemblée nationale ne dépendent pas de lui. Où est la séparation des pouvoirs ? S’il y croyait il ne devait même pas parler de l’Assemblée nationale. Il pense qu’il peut suspendre l’institution parlementaire et poursuivre sa gestion par ordonnance. On attend de voir ce qu’il en fera », a alerté Ousmane Sonko.
Concernant le cas Barthélémy Dias avec sa condamnation qui sous-tend la perte éventuelle de son mandat de député, il a renseigné que le combat sera politique.
« C’est le peuple lui-même qui doit veiller aux mandats de ses députés », a-t-il poursuivi.
Sur un autre registre, Ousmane Sonko a qualifié le nouveau gouvernement d’échec et non de combat.
« Ce n’est pas un escadron de bras cassés qui va combattre l’opposition. Le vrai gouvernement de combat de Macky Sall c’est le général Moussa Fall, le commissaire Yague, une partie de la justice et une bonne partie de la presse (…) je félicite Barthélémy Dias pour ses propos sur une certaine presse aux ordres », a conclu le président du Pastef.