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3e mandat : Mame Mbaye Niang répond à Mimi Touré… : « Juridiquement, Macky Sall peut se présenter en 2024 »

https://senego.com selon Mame Mbaye Niang. Le nouveau ministre du Tourisme et des Loisirs n’a pas raté Aminata Touré suite à sa sortie d’hier, dimanche 25 septembre 2022, sur le 3e mandat, « la cause de son problème avec Macky« . Mame Mbaye Niang, répondant à Aminata Touré, parle de « fausses allégations« . « Juridiquement, le Président Macky Sall peut se présenter en 2024… Moralement et politiquement, nous allons en discuter, d’abord au sein de notre parti Apr, ensuite dans Benno Bokk Yakaar. Mais Aminata Touré est disqualifiée pour ce débat« , a réagi Mame Mbaye Niang sur la Rfm.

Abdoul Mbaye : «Madame Aminata Touré donne le bon exemple»

Dans un tweet, dimanche, le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a indiqué qu’Aminata Touré a donné le bon exemple. Ce, en refusant la complicité au troisième mandat de Macky Sall. « Ceux qui ont « le Sénégal au cœur » finiront bien par refuser leur complicité au 3e mandat de Macky Sall. Madame Aminata Toure donne le bon exemple », a d’emblée écrit Abdoul Mbaye.

Patriotes au sein de Bby

L’ancien Premier ministre précise qu’il a toujours soutenu que des patriotes étaient aussi présents dans les rangs de BBY malgré leurs divers rôles auprès de Macky Sall.

Assemblée, le fauteuil qui trahit le deal : A qui faire confiance,in fine ?

Après des jours de vrai-faux suspense, Aminata Touré vient de « rétablir » la vérité au sujet de la présidence de l’Assemblée nationale, objet de sa surprenante bouderie lors de l’installation du bureau de la 14e législature. L’annonce de son point de presse, la veille, aura cristallisé l’attention de plus d’un. Tel le débat sur sa brouille avec le patron de Benno Bokk Yakkar se pose avec acuité. Les a priori fusent de partout : de l’Opposition parlementaire comme de la mouvance présidentielle. Mais il a fallu attendre ce dimanche pour en avoir le cœur net ! En réalité, Mimi qui visiblement, a décidé de rétablir la vérité au sujet de la présidence de l’Assemblée nationale, n’a fait que s’enfoncer. Après avoir porté son choix sur elle pour diriger le perchoir, assure-t-elle, Macky Sall a eu l’outrecuidance de saper l’entente pour faire venir un « certain » Amadou Mame Diop du nom du maire de Richard-Toll (nord) par ailleurs Directeur général de  la Société nationale d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco). A sa plus grande surprise !

Aujourd’hui, l’ancienne première ministre n’a trouvé mieux que de rompre sa collaboration avec le locataire du Palais de Roume sur fond de trahison. Mais qui a trahi qui ?

A les entendre parler, on serait tenté subrepticement d’accuser Macky Sall d’avoir trahi sa désormais ex-collaboratrice en changeant de choix à la dernière minute. Ou encore, Aminata Touré, d’avoir trahi son ex-patron pour avoir divulguer une négociation en privée. Il faut passer outre mesure, ces deux considérations pour se rendre à l’évidence que seul le peuple a droit d’être courroucé pour ce qui s’avère un deal explosé – fortuitement – par le fauteuil de l’Assemblée nationale. A coup sûr, si elle avait hérité de la présidence de l’Assemblée, Aminata Touré n’aurait pipé mot ni sur l’éventuel troisième mandat de Macky Sall – devenu dernièrement son cheval de bataille – ni sur la préférence familiale. Des choses qu’elle n’a jamais ignorées pour avoir été très proche collaboratrice de Macky Sall comme Première ministre d’abord, puis comme ministre de la Justice et enfin comme présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Non sans évoquer le poste d’envoyé spécial du Président de la République et autres comme la coordinatrice du pôle parrainage. Tant qu’elle était dans les lambris dorés du Palais, Mimi [et son ex patron] observerait dans son coin le peuple se déchirer sur un troisième mandat qu’elle juge – à partir de maintenant – « juridiquement et moralement impossible« . Pour dire que ce peuple se doit d’être plus vigilant et surtout plus mature pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La présidentielle de 2024 se profilant à l’horizon, les calculs politiques vont bon train. D’où ce scénario «Mackyavélique» qui tient tout le monde en haleine.Birama THIOR, Journaliste