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UN BON JOCKEY NOMMÉ AMADOU BA !

LeTemoin En matière de politique au sein de l’Alliance Pour la République (Apr), la plupart des observateurs et experts s’accordent à reconnaitre qu’en dehors d’Amadou Ba, c’est le désert ! Le président de la République Macky Sall tient finalement son premier ministre. Et pas le moindre puisqu’il s’agit d’Amadou Ba. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour avoir ses preuves partout où il est passé. Donc tout le monde s’accorde à reconnaitre que le tout nouveau premier ministre Amadou Ba est très bon jockey doté d’un excellent « cheval » de bataille (gouvernement) pour la lutte contre l’injustice sociale, la flambée des prix des denrées alimentaires, l’insécurité et le chômage des jeunes. En matière de politique au sein de l’Alliance Pour la République (Apr), la plupart des observateurs et experts s’accordent à reconnaitre qu’en dehors d’Amadou Ba, c’est le désert ! Pur produit de l’administration sénégalaise, Amadou Ba est un vrai homme d’Etat. Non seulement il est à la fois clame, serein, discret et effacé, mais c’est un technocrate doublé d’un fin politicien expérimenté, fédérateur et chevronné. Mieux, Amadou Ba est un homme aux réseaux multiples reconnu pour son entregent et son efficacité de politique sociale. Justement, c’est cet homme que le président Macky Sall a choisi comme jockey pour conduire le nouvel attelage gouvernemental qui se trouve être un cheval de bataille pour le « Grand prix social 2024 ». Il est vrai qu’un bon jockey comme Amadou Ba doit avoir la capacité de choisir les hommes de son écurie et de savoir connaître son cheval. Au finish, de se retrouver au bout de la chaîne de la préparation de la course depuis l’élevage et jusqu’au départ pour un combat de politique sociale qui consiste à lutter contre l’injustice sociale, la flambée des prix des denrées alimentaires, l’insécurité et le chômage des jeunes. Sans doute en dehors du quota des alliés (Bby) à savoir les Serigne Mbaye Thiam et Alioune Ndoye (Ps), Pape Sagna Mbaye (Afp), Yankhoba Diattara (Rewmi), Aliou Sow (Bok gui-guis) etc, le président Macky Sall a donné les coudées franches à son premier ministre de choisir ses combattants.

L’erreur de Diouf et Wade évitée…

Il est vrai qu’au lendemain de la publication du nouveau gouvernement, certains observateurs diront qu’on a l’impression d’assister à un jeu paradoxal dont la règle principale est de couronner les perdants en espérant leur victoire future dans un combat dont le champ offre des fronts sans répit . Il est vrai que certains rajouteront qu’un premier ministre aussi politique et fédérateur comme Amadou Ba serait de nature à sauver le président Macky Sall dans un contexte qui lui est défavorable. En revisitant ou reconvoquant l’histoire, le président Sall ne savait pas si bien faire en choisissant Amadou Ba ou l’homme de la situation. La preuve par le président Abdou Diouf qui se séparant de Djibo Ba et de Moustapha Niasse pour Ousmane Tanor Dieng, a perdu le pouvoir. De même que le président Abdoulaye Wade qui après s’être séparé d’Idrissa Seck et de Macky Sall pour mieux préparer son fils Karim, a aussi perdu le pouvoir. D’ailleurs à l’époque, Moustapha Niass et Idrissa Seck s’étaient ligués pour soutenir le président Macky Sall au second tour contre toute une monarchie rampante des Wade et sa cour royale composée de tonneaux vides, de chasseurs de prime électorale et autres marabouts d’alors réputés en matière « dor-marteau ». Tirant les leçons de ces tristes faits dont il est témoin, le président Macky Sall a reconquis Idrissa Seck et a évité de perdre Amadou Ba dont la cote de popularité politique n’est plus à démontrer. Aussi bien qu’à Dakar qu’à l’intérieur du pays. Sans oublier les foyers religieux où Amadou Ba peut prier partout les vendredis sans être relégué au second rang (sapé). A l’analyse, il nous plait de saluer le retour au front de vaillants chefs de guerre tels que Aly Ngouille Ndiaye, Mame Baye Niang. En attendant de calmer certains responsables-alliés (Ps, Pit et Afp) qui menacent de se rebeller à l’interne contre la reconduction d’Alioune Ndoye, Serigne Mbaye Thiam etc. Une seule fausse note, c’est le non retour du brillant technocrate Mouhamadou Makhtar Cissé que tout le monde attendait dans ce gouvernement bien que politiquement pléthorique. Un vrai gâchis ! Toujours est-il qu’avec la nomination Amadou Ba à la Primature, l’espoir est permis ! Surtout du fait qu’il fut l’un des meilleurs ministres de l’économie et des finances du Sénégal indépendant. Un argentier aux compétences démesurées pour avoir accompagné avec succès le président Macky Sall à initier et à monter de vastes programmes de développement et autres chantiers pharaoniques de nature à provoquer des inondations financières dans tous les domaines. Ce, histoire de rappeler qu’Amadou Ba savait « traquer » les bailleurs financiers et investisseurs étrangers ainsi que les puissants pays amis afin de les convaincre de venir investir au Sénégal ou de renflouer le Trésor public national. Evidement, parce que l’ancien ministre de l’économie et des finances était convaincu que que les récoltes financières les plus abondantes s’effectuant dans les champs étrangers. Donc aujourd’hui compte tenu de son statut de premier ministre ayant d’excellentes relations internationales, Amadou Ba peut bien gagner le combat social de la République contre la cherté de la vie. Pape NDIAYE