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MACKY SALL AU ROYAUME-UNI, PUIS AUX ETATS-UNIS, À PARTIR DE CE DIMANCHE

Dakar, 18 sept (APS) – Macky Sall quitte Dakar, dimanche 18 septembre, pour se rendre à Londres, puis à New York, a-t-on appris le même jour de la présidence de la République. A Londres, il prendra part, lundi 19 septembre, aux obsèques de la reine Elisabeth II. Le chef de l’Etat va ensuite participer, du mardi 20 au vendredi 23 septembre, à New York, à la 77e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, selon un communiqué de la présidence de la République. Macky Sall va participer à d’autres rencontres prévues en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, dont un sommet sur l’éducation.Son retour à Dakar est prévu samedi 24 septembre, selon le communiqué.ESF

Importations du Sénégal : Un repli de 15, 3% enregistré au mois de juillet 2022

https://www.lejecos.com Les importations du mois de juillet 2022 sont évaluées à 604, 4 milliards de FCFA contre 713, 9 milliards de FCFA au mois précédent, soit un repli de 15, 3%. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), cette baisse est expliquée par celle des achats à l’extérieur du riz (-27, 2%), du froment et méteil (blé) (-74, 2%), des autres machines et appareils (-19, 5%), des produits pétroliers finis (-4, 6%) et des autres ouvrages en métaux communs (-58, 8%). Cependant, la hausse des importations du maïs (+104, 4%) et des métaux communs (+14, 9%) a limité cette baisse. Comparées au mois de juillet 2021, les importations se sont relevées de 43, 9%. Leur cumul à fin juillet 2022 s’est établi à 3965, 2 milliards de FCFA contre 2840, 0 milliards de FCFA pour la même période de 2021, soit une hausse de 39, 6%. Les principaux produits importés, au cours de la période sous revue, ont été les produits pétroliers finis (216, 5 milliards de FCFA), le riz (31, 1 milliards de FCFA), les autres machines et appareils (32, 4 milliards de FCFA), les métaux communs (28, 7 milliards de FCFA) et le maïs (21, 2 milliards de FCFA). Les principaux fournisseurs du Sénégal ont été la Belgique (11, 3%), la Russie (7, 1%), les Etats-Unis (6, 3%), la Chine (6, 1%) et les Emirats Arabes Unis (6, 1%). Le solde commercial s’est établi à -292, 0 milliards de FCFA au mois de juillet 2022 contre -371, 5 milliards de FCFA au mois précédent. Cette amélioration du solde est expliquée par une baisse plus importante des importations (-15, 3%) par rapport à celle des exportations (-8, 8%). Le cumul de la balance commerciale au mois de juillet 2022 s’est établi à -1934, 8 milliards de FCFA contre -1236, 2 milliards de FCFA à la même période en 2021.Adou FAYE

Exportations du Sénégal : Une baisse de 8, 8% au mois de juillet 2022

https://www.lejecos.com Au mois de juillet 2022, les exportations du Sénégal se sont établies à 312, 5 milliards de FCFA contre 342, 5 milliards de FCFA au mois précédent, soit une baisse de 8, 8%. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), ce repli est essentiellement expliqué par celui des expéditions de produits pétroliers (-49, 9%), d’or non monétaire (-25, 6%), de poissons frais de mer (-38, 0%), des crustacés, mollusques, coquillages (-35, 7%) et de zirconium (-54, 0%). Cependant, la hausse des ventes à l’extérieur d’acide phosphorique (+7, 5%) et de titane (+36, 6%) a atténué cette chute. Comparées au mois de juillet 2021, les expéditions se sont relevées de 39, 0%. Leur cumul à fin juillet 2022 s’est établi à 2030, 5 milliards de FCFA contre 1603, 8 milliards de FCFA pour la même période de 2021, soit une hausse de 26, 6%. Les principaux produits exportés, au cours du mois de juillet 2022, ont été les produits pétroliers (37, 9 milliards de FCFA), l’or non monétaire (37, 6 milliards de FCFA), l’acide phosphorique (42, 2 milliards de FCFA), les poissons frais de mer (18, 2 milliards de FCFA) et le titane (16, 7 milliards de FCFA). Les principaux clients du Sénégal ont été l’Inde (19, 9%), le Mali (15, 0%), le Togo (10, 5%), la Suisse (8, 8%) et la République de Chine (4, 4%). Adou FAYE

PERFORMANCES ÉCONOMIQUES EN JUILLET 2022 : Amélioration de la balance commerciale de 66, 2 milliards de francs CFA

https://www.enqueteplus.com Après les chiffres économiques des six premiers mois de l’année, la DPEE a rendu publiques les performances de l’économie sénégalaise au courant du premier mois du second semestre. Les statistiques économiques ont relevé une amélioration de la balance commerciale du Sénégal, au cours du mois de juillet 2022. C’est la conclusion du dernier point mensuel de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Sur cette période, les experts assurent que le déficit commercial s’est amélioré de 66, 2 milliards de francs CFA par rapport au mois précédent, pour se situer à 219, 4 milliards. Cette situation est due à une baisse des exportations de biens (-30, 1 milliards) moins importante que celle des importations (-109, 4 milliards).

Par conséquent, le taux de couverture des importations par les exportations s’est amélioré de 4, points de pourcentage, pour s’établir à 58, 7 %

Les exportations se sont repliées de 8, 8 % en variation mensuelle, passant de 342, 5 milliards à 312, 5 milliards. Ce recul est la conséquence de la baisse des expéditions de produits pétroliers (-37, 8 milliards), de produits halieutiques (-18, 7 milliards), d’or brut (-13, 1 milliards) et de zircon (-7, 1 milliards) Toutefois, cette baisse a été atténuée par une hausse des exportations de titane (+4, 5 milliards). Par rapport à juillet 2021, les exportations ont crû de 39, 0 % (+87, 7 milliards). L’évolution notée est attribuable à un renforcement des ventes de produits pétroliers (+13, 9 milliards), d’acide phosphorique (+7, 5 milliards), de titane (+5, 9 milliards), de produits halieutiques (+5, 4 milliards) et de produits arachidiers (+3, 8 milliards). Cette progression a été, cependant, ralentie par une baisse des exportations d’or brut (-7, 5 milliards). S’agissant des importations de biens du mois de juillet 2022, elles se sont repliées de 15, 3 % (-109, 4 milliards) par rapport à juin, en liaison avec le recul des achats de ‘’froment et méteil’’ (-29, 4 milliards), de ‘’machines, appareils et moteurs’’ (-18, 5 milliards), de ‘’véhicules, matériels de transport et pièces détachées des automobiles’’ (-18, 3 milliards), de riz (-11, 6 milliards) et des ‘’autres produits pétroliers’’ (-10, 5 milliards). Ce repli a été, toutefois, amoindri par la progression des achats de maïs (+10, 8 milliards). Sur un an, les achats de biens ont augmenté de 43, 9 % (+184, 5 milliards), au mois de juillet 2022, à la faveur des achats d’autres produits pétroliers (+125, 6 milliards), de maïs (+18, 2 milliards), de riz (+8, 4 milliards) et de ‘’machines, appareils et moteurs’’ (+3, 7 milliards). Par contre, les importations de froment et de méteil se sont contractées de 5, 5 milliards, sur la période. La même tendance est observée dans les échanges avec les autres pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Dans cette zone économique, les expéditions de biens au mois de juillet 2022 ont baissé de 12, 7 % (-14, 2 milliards) par rapport à juin 2022, pour s’établir à 98, 0 milliards. Le Mali reste le principal client du Sénégal avec une part de 47, 9 %, en baisse de 25, 2 points de pourcentage par rapport au mois de juin. Au même moment, les importations de biens du Sénégal en provenance de la zone UEMOA ont baissé de 25, 3 % pour s’établir à 6, 9 milliards, contre 9, 2 milliards en juin. Elles représentent 1, 1 % de la valeur totale des importations de juillet, soit en baisse de 11, 7 % comparé au mois précédent. Avec une part de 91, 2 %, la Côte d’Ivoire est restée le principal fournisseur du Sénégal dans la zone. Les principaux produits importés de ce pays partenaire ont été les matières plastiques artificielles (13, 7 %), les ‘’tabacs bruts et fabriqués’’ (11, 9 %), les ‘’fruits et légumes comestibles’’ (9, 8 %), les ‘’huiles et graisses animales et végétales’’ (6, 6 %) et les ‘’papiers, cartons et applications’’ (6, 6 %).

RESSOURCES BUDGÉTAIRES EN JUILLET 2022 : 1 828, 8 milliards de ressources pour des dépenses évaluées 2 638, 6 milliards

Au terme des sept premiers mois de 2022, la gestion budgétaire a été marquée par une amélioration de la mobilisation des recettes budgétaires associée à un accroissement important des dépenses. Cette tendance s’est confirmée au courant du mois de juillet, selon les chiffres de la DPEE. Les ressources globales (hors dons en capital) à fin juillet 2022 sont chiffrées à 1 828, 8 milliards, en augmentation de 26, 1 % comparativement à la même période de 2021. Quant aux dépenses publiques (hors dépenses financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 32, 5% pour s’établir à 2 638, 6 milliards. Concernant les ressources, elles sont constituées de recettes budgétaires chiffrées à 1823, 4 milliards et de dons budgétaires estimés à 5, 4 milliards. La bonne tenue des ressources est attribuable aux recettes budgétaires qui ont enregistré une hausse de 377, 8 milliards (+26, 1 %), sous l’impulsion de la hausse des recettes fiscales (+29, 6%). S’agissant des recettes fiscales, estimées à 1755, 3 milliards, leur progression reflète le bon comportement des recouvrements des impôts directs, des taxes sur biens et services intérieurs et des droits mobilisés au cordon douanier qui se sont accrus, respectivement, de 173, 3 milliards, 122, 6 milliards et 100, 8 milliards pour se situer à 644, 0 milliards, 448, 5 milliards et 540, 7 milliards à fin juillet 2022. La mobilisation des ressources a, aussi, bénéficié de la régularisation du FSIPP à fin mai 2022. Cependant, cette tendance favorable a été atténuée par la suspension de la taxe à l’exportation de l’arachide et la baisse sur les droits d’enregistrement de 6, 8 milliards.

Quant aux recettes non fiscales, elles ont régressé de 23, 0 milliards en raison du retard dans la mobilisation des dividendes.

Au titre des dépenses publiques (hors dépenses financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 2638, 6 milliards à fin juillet 2022, contre 1991, 4 milliards un an auparavant, soit une hausse de 647, 2 milliards (+32, 5%) . Cette progression s’explique par l’augmentation soutenue des dépenses d’investissement, financées sur ressources intérieures, et celles de fonctionnement, notamment les transferts et subventions. En effet, à fin juillet 2022, les dépenses en capital financées sur ressources intérieures ont progressé de 329, 0 milliards (+73, 8%)  pour se situer à 774, 6 milliards. Au titre des transferts et subventions estimés à 776, 7 milliards, une hausse de 157, 2 milliards (+25, 4%)  a été enregistrée, en glissement annuel. Par ailleurs, la masse salariale et les charges d’intérêts sur la dette, évaluées respectivement à 613, 6 milliards et 250, 1 milliards, ont enregistré des progressions respectives de 18, 5%  et 20, 5 % sur la période sous revue. Lamine Diouf

Financements–Reconstitution des ressources du Fad : La Bad veut entre 4 et 13 milliards de dollars

https://lequotidien.sn La Banque africaine de développement veut mobiliser entre 4 et 13 milliards de dollars dans le cadre de la 16e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (Fad). La 3e réunion du Fad-16, ouverte depuis jeudi, va se clôturer aujourd’hui à Dakar. Le Sénégal attend des partenaires au développement, une augmentation généreuse des moyens du Fad dans le cadre de cette 16e reconstitution de ses ressources.

Pour Amadou Hott, ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, l’accès du Fad aux marchés des capitaux est devenu une nécessité.

– La Banque africaine de développement (Bad) veut soutenir l’Afrique face au changement climatique qui bouleverse le continent avec l’inondation d’un extrême et la sécheresse de l’autre. Pour ce faire, la Bad cherche à mobiliser des ressources financières. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la troisième réunion de la 16e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (Fad-16) en cours à Dakar depuis jeudi. «Pour ce Fad, nous avons ouvert un guichet avec nos pays donateurs, pour pouvoir mobiliser entre 4 et 13 milliards de dollars américains afin de soutenir les actions d’adaptation climatique», a déclaré le président de la Bad, Adesina Akinwumi, après l’ouverture de la rencontre. De manière générale, cela va impacter 20 millions de paysans qui auront accès aux technologies plus performantes qui résistent au changement climatique, 20 millions de paysans et d’éleveurs qui auront accès à l’assurance pour se protéger contre les effets néfastes du changement climatique et enfin, 1 million d’ha de terres dégradées qui seront renouvelées. De même, au moins 9, 6 millions de personnes auront accès à l’énergie renouvelable. Par conséquent, a souligné le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, une forte mobilisation de ressources concessionnelles et mixtes est plus que jamais indispensable pour soutenir les pays africains, accompagner leurs plans de relance et relever tous les défis que posent ces chocs multiformes. «Un tel contexte justifie toute la pertinence du Fad-16, nonobstant son impact sur le développement du continent et son ambition de s’attaquer à certains défis», a magnifié Amadou Hott. Il a plaidé pour le soutien aux pays africains à faible revenu particulièrement impactés par les conséquences des multiples crises qui frappent le continent africain. M. Hott a appelé les partenaires au développement à augmenter généreusement les moyens du Fad dans le cadre de cette 16e reconstitution de ses ressources. «Le Fad a également besoin que ses interventions soient optimisées pour amplifier ses impacts. C’est pourquoi le Sénégal en appelle à plus d’audace et d’approches novatrices en termes de flexibilité dans les règles d’allocation des ressources et d’accès du Fad aux marchés internationaux des capitaux», a déclaré le ministre en charge du Plan et de la coopération, qui a salué les efforts exceptionnels faits par les donateurs et qu’ils continueront à faire surtout dans le cadre de ce Fad-16. Cependant, face à l’ampleur des besoins, à la nécessité d’accélérer les accès en Afrique et à la rareté des ressources concessionnelles, Amadou Hott estime que l’accès du Fad aux marchés des capitaux devient une nécessité. «Il permettrait de créer un effet de levier pour offrir aux pays à revenu faible, des financements supplémentaires plus abordables que si ces derniers se lancent sur le marché dans l’obligation de trouver des ressources pour apporter des réponses aux préoccupations urgentes de leurs populations», explique-t-il. Pour lui, en accédant aux marchés des capitaux, le Fad pourra lever 33 milliards de dollars, en complément de ses fonds propres de 25 milliards de dollars. «C’est dans cet élan que nous pourrons atteindre un objectif de billions à trillions, une initiative lancée lors de la Conférence annuelle sur le financement à Addis-Abeba en 2015», rappelle le ministre. D’après M. Hott, la réallocation des Droits de tirage spéciaux (Dts) du Fonds monétaire international (Fmi) constitue également une opportunité d’amplification des interventions du Fad-16. «Nos chefs d’Etat et de gouvernement ont plaidé pour la réallocation d’une partie des Dts à travers les banques multilatérales de développement. Le Sénégal entend poursuivre le plaidoyer pour la mise en place d’une solution technique pouvant convaincre les sceptiques», a-t-il déclaré. En outre, le Sénégal attend impatiemment l’aboutissement du financement de l’autoroute Dakar-Saint Louis, qui est un maillon important de l’Autoroute transafricaine Le Caire-Dakar, un vrai levier d’intégration des économies et des peuples africains, selon le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération. Par Khady SONKO

Autoroute Dakar-Saint-Louis : Graves conséquences sur l’environement

https://www.rewmi.com La construction d’une autoroute longue de 194, 6 Km entre Dakar et St-Louis aura de graves conséquences sur les plans environnemental, économique, social entre autres. LEGS Africa liste les limites du rapport de l’étude de l’impact environnemental et social du projet de construction d’infrastructure routière. la réalisation de ce projet pose des risques élevés de pollution de la nappe dans plusieurs localités et la réduction très considérable de la superficie des terres arables. Les pertes en terres agricoles pour la section Dakar-Mékhé sont estimées à 1871 ha et à 1309 ha sur l’axe Mékhé-Saint-Louis et celles en terres à usage d’habitation portent sur 3545 ha pour les deux axes.

L’activité agricole risque de recevoir un sacré coup selon le « Think Tank » qui remet en question la valeur compensatoire que les populations peuvent obtenir en guise d’indemnisation.

Le rapport final de l’Etude d’impact environnemental et social (EIES) du projet de construction dudit autoroute attire fortement l’attention sur la pollution de l’air pendant et après les travaux, qui à ce jour ne fait pas l’objet de prévisions afférentes au taux journalier de polluants et de particules fines. Le tracé de cette autoroute à péage doit être bien repensé prône l’organisation non gouvernementale car ce projet peut conduire à un abattage de 395 948 pieds d’arbres forestiers dans un contexte de désertification. La préservation de la faune et donc des écosystèmes et le maintien des populations dans un environnement propice à l’exercice de leurs activités agricoles et d’élevage sont des objectifs de développement durable. Pour rappel le tracé de l’autoroute à péage a déjà fait l’objet de rejet par les populations de Kayar. Pour parer aux difficultés environnementales, l’institution panafricaine préconise L’élaboration d’un plan de reboisement permettant de remplacer chaque pied abattu par au moins deux autres pieds. Le projet de l’autoroute Dakar – Saint-Louis est prévu pour se dérouler en deux phases. La première phase, qui s’étend sur un linéaire de 114 km, part de Tivaouane Peulh à Lompoul. La deuxième phase quant à elle concerne un linéaire de 81 km, et relie Lompoul à Saint-Louis. « Les travaux vont commencer durant la fin de l’année 2022 » avait le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.

MACKY SALL AU ROYAUME-UNI, PUIS AUX ETATS-UNIS, À PARTIR DE CE DIMANCHE

Dakar, 18 sept (APS) – Macky Sall quitte Dakar, dimanche 18 septembre, pour se rendre à Londres, puis à New York, a-t-on appris le même jour de la présidence de la République. A Londres, il prendra part, lundi 19 septembre, aux obsèques de la reine Elisabeth II. Le chef de l’Etat va ensuite participer, du mardi 20 au vendredi 23 septembre, à New York, à la 77e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, selon un communiqué de la présidence de la République. Macky Sall va participer à d’autres rencontres prévues en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, dont un sommet sur l’éducation.Son retour à Dakar est prévu samedi 24 septembre, selon le communiqué.ESF

Citant le cœur de ville de Kaolack dans le cadre de décrets signés « abusivement » à l’époque : La réponse de la société « SID » au président de la Chambre de commerce de Dakar.

https://www.dakaractu.com Sur M7 TV, le président de la chambre de commerce de Dakar avait déploré la façon dont certains biens de l’État avaient été abusivement confiés à des privés à l’époque. Abdoulaye Sow avait cité en exemple dans cette interview le cœur de ville de Kaolack, tout en annonçant une campagne de dénonciation, à la suite de la mise en place du nouveau gouvernement. Prenant la balle au rebond, la société  » Saloum Investissement Développement » a décidé de rendre public un courrier pour apporter une précision.  » Le Cœur de Ville de Kaolack est une infrastructure avec un décret et un contrat Construction Exploitation et Transfert validé par la DCMP et qui a été régulièrement affectée à Saloum Investissement Développement (SID) dont l’actionnaire majoritaire est Monsieur Mboup ».

Des propositions pour une baisse du cout du loyer Par Alioune SECK

Suite à la récente prise de Parole du Président de la République Mr Macky SALL dont l’essentiel aura porté sur le cout de la vie, il en est ressorti un point capital pour la majeure partie des citoyens  :la baisse du cout du loyer. Je ne pourrai développer sans rappeler qu’en 2014,  nous avions déjà eu une loi,  adoptée par l’Assemblée nationale le 15 janvier de la même année, promulguée une semaine plus tard  : la loi portant sur la baisse du coût du loyer. Cela n’aura malheureusement pas l’effet escompté,  et c’était tout de même prévisible. Comment faire baisser le cout du loyer en s’appuyant sur la seule contrainte mise sur le dos des bailleurs qui,  rappelons-le, pour la plupart,  se sont souvent endettés justement pour pouvoir fournir le marché en biens locatifs ? Comment compter sur l’application de cette loi, sans qu’il n’y ait de ‘’garde-fous’’ pour contrôler la bonne application des textes ? Sans également accompagner les locataires afin que ces derniers puissent remonter la réalité terrain, ou juste crier leur désarroi ? Soyons clairs, je ne suis aucunement pour la mise en place d’une loi contraignante pour les propriétaires. Il y a un réel risque  : celui de déstabiliser tout un secteur,  notamment celui du bâtiment. Cette tentative de régulation par la contrainte me semble assez dangereuse lorsque nous savons que l’immobilier est l’un des secteurs les plus dynamiques au Sénégal. Faire baisser le cout du loyer sans réelle contrepartie pour les propriétaires c’est en vérité le faire supporter aux milliers de personnes qui s’activent tous les jours dans le bâtiment  : promoteur, agences immobilières, mais aussi et surtout maçons, peintres, plombiers,  électriciens, agents de sécurités, agents d’entretiens, … La baisse brusque et non cadrée se répercuter immanquablement sur tous les professionnels du secteur qui sont eux-mêmes, pour la plupart, locataires. Quels résultats recherchons-nous au final ? Qui paiera la note en fin de compte? Et d’ailleurs de quel prix du loyer parlons-nous ? Qui décide et contrôle les prix ? A ce jour, il n’y a pas vraiment d’organe existant qui s’active sur cela. Il n’y a aucune transparence sur les prix des loyers et donc comment savoir quel est le bon prix ? Ce que je propose, sans que cela ne soit des points exhaustifs et exempts de points d’améliorations  :

Règlementer les charges locatives  :

Au Sénégal, contrairement à certains pays qui ont réussi le challenge de réguler le marché locatif, il n’existe pas de règlementation sur la part des dépenses récupérables auprès du locataires et ceux qui sont à la charge du propriétaire. Quelques exemples concrets ci-dessous. La Loi prevoit que tout proprietaire est dans l’obligation de délivrer un logement décent et que son locataire ne doit etre inquiété par quoi que ce soit, notamment d’ordre sécuritaire. Pourquoi donc faire supporter les frais de gardiennage et les frais d’entretien des extincteurs (s’il y en a) au locataire ? Ces mêmes depenses sont d’ailleurs pour la plupart déductiblesdes impôts pour le propriétaire. Double gain pour ce dernier. Les frais d’entretien du compteur général qui permet de fournir le batiment en eau, qui devrait le supporter ? Il est obligatoire pour le propriétaire de fournir des equipements en bon etat permettant d’assurer au locataire la fourniture en ce liquide precieux. Meme les frais de copropriete plus connus sous le nom de frais de syndic sont mis à 100% à la charge du locataire alors que ces derniers servent pour la plupart à entretenir le patrimoine du propriétaire. Il y a urgence à clarifier ces points. L’idée n’étant bien sûr pas de mettre toutes les dépenses du logement sur le propriétaire, il convient de définir quelle est la logique à appliquer après avoir dressé une liste claire des dépenses courantes. Resultat possible  : baisse du cout du loyer d’au moins 5%.

Mettre en place un crédit d’impôt  :

Il pourrait etre pertinent d’inviter les particuliers à participer à la construction de logements sociaux en contrepartie de créditd’impôt. Les avantages de ce système sont multiples  : limitation de fonds publics destinés à construire des milliers de logements, possibilité de réguler le cout des loyers car le fisc ne validera le crédit d’impôt au profit du propriétaire que lorsque celui-ci aura produit un document prouvant que loyer qu’il pratique respecte les dispositions des textes dans ce sens. Cette solution n’est pas exempt de limites, mais il est possible d’en éliminer au maximum. Le proprietaire sera gagnant, les locataires, et l’Etat.

Règlementer les travaux dans l’appartement  :

  Les travaux que le propriétaire réalise dans l’appartement le poussent généralement (à tort ou à raison),  à réévaluer le loyer. A prendre ou à laisser pour le locataire en place. Là encore, il faut imaginer un moyen permettant de clarifier quels types de travaux,  et jusqu’à combien, peuvent justifier une hausse de X% sur le loyer, avec un maximum égalementqui sera règlementé. En contrepartie, octroyer un credit d’investissement à définir.

 Avantage  :  

Renouvellement ou entretien du parc immobilier existant. Cela nous permettrait peut-être,  en tant que citoyen,  d’avoir un meilleur cadre lorsque nous passons devant les immeubles aussi délabrés les uns que les autres. D’ailleurs saviez-vous que certains immeubles,  en arreté de peril depuis des annees, abritent encore des residents faute de moyen de la commune de prendre l’initiative de faire demolir l’edifice ? Pourquoi cela devrait être à la charge des communes ? Bref. La réglementation du type travaux réalisables permettrait au locataire de ne pas voir son loyer exploser brusquement, et quelques fois sans justification autre pour le propriétaire, que le voisin loue plus cher. Il serait possible de penser une reglementation des travaux sur le bien à louer par une mesure d’attribution de point en fonction de son standing, de sa zone et des travaux effectués. Le proprietaire sera gagnant car sera interessé á entretenir son patrimoine immobilier qui en prendrait de la valeur, le locataire sera gagnant,  l’Etat aussi.

Pour finir, la mise en place d’un organe de contrôle est une condition sine qua non.

  Ce dernier aura le rôle  : – d’expliquer l’application des règles à ceux qui le souhaiteront, – d’assister les propriétaires sur la préparation de dossier dedemande de crédit d’impot,  de credit d’investissementqui permettrait par là-même de conferer un peu plus de credibilité pour le dossier de financement aupres de la banque, – de publier des etudes et analyses sur le cout de loyer dans chaque zone, quartier, dans le privé comme dans le social (gain en transparence sur les prix des loyers et diffusion d’informations) – de donner son avis sur tout type de programme de logement sociaux en vue de verifier la bonne application des annonces de loyers prevues. A clarifier également de quel ministère cet organe sera issu. Notons qu’à ce jour, le prix des loyers est du ressort du Ministre du commerce. Je pense que cela devrait etre de celui du logement.

Les solutions sont multiples, et certaines seraient même insensibles pour les propriétaires.

Le cadrage de ce secteur permettrait même donc de renflouer les caisses de l’état en termes de taxes, notamment sur les prestations des ouvriers intervenants (plombier, electricien, menuisier, …) qui ne demandent qu’à se professionnaliser, et donc payer des impôts, creer des emplois, … En lançant une réelle réflexion sur le marché locatif, tout le secteur du bâtiment serait boosté car les investisseurs locatifs seraient en demande perpétuelle de logement, et d’autres programmes immobiliers naitraient naturellement. L’investissement public sur le logement social n’est pas LA solution pour reglementer la hausse des loyers . Il faut une réelle politique de l’habitat qui s’appuierait entre autres sur une incitation à l’investissement immobilier par des privés. Ce serait cyclique, tout le monde serait gagnant. Je ne suis donc pas convaincu qu’une simple Loi sur la baisse des loyers couplés à un investissement de l’Etat soit pertinent. Egalement, attention à ne pas faire porter aux bailleurs des contraintes imposées sans contrepartie. La stigmatisation risquerait de créer une friction sur le marché. Le secteur en serait perdant, l’économie, nous tous.Alioune SECK : Auteur, entrepreneur, alioune.seck@keurcity.com

Abdou Faty, Sg SELS/A : «Nous regrettons le jeu de chaises musicales parce que nous avons construit durant des années une certaine stabilité!»

https://www.dakaractu.com Le remplacement de Mamadou Talla au ministère de l’Éducation par Cheikh Oumar Anne commence à faire jaser. Les syndicalistes montent déjà au créneau pour montrer leur amertume et déception. Selon Abdou Faty, SG Sels/A, pour ses premiers mots : « Nous prenons acte de ce changement gouvernemental… » Une position qui est loin de vouloir apaiser l’espace scolaire à quelques semaines de l’ouverture de l’année scolaire 2022-2023. Abdou Faty se veut clair sur les acquis et  avancées des négociations qui sont dans le circuit administratif. « Comme vous le savez, s’il y a changement de ministère ou dénomination, tous les actes administratifs qui sont dans le circuit vont retourner à la base. Le circuit ministériel est extrêmement long. Ce que nous ne pouvons pas accepter, dans le temps de la dématérialisation que ce gouvernement qui se dit d’attaque, nous le prouve », fait-il savoir. Cependant, il prévient le nouveau ministre qui était au ministère de l’enseignement supérieur. Abdou Faty manifeste son amertume et sa déception. « Nous regrettons le jeu de chaises musicales parce que nous avons construit durant des années une certaine stabilité. Nous sommes dans une dynamique de réforme majeure et par un jeu de chaises, on nous ramène quelqu’un qui doit tout recommencer. La rentrée scolaire c’est pour bientôt. Ça n’augure rien de bon. Mais nous serons là pour rappeler à qui de droit que l’éducation doit être une priorité dans ce pays. C’est regrettable et dommage, que pour des raisons politiciennes, on nous parachute quelqu’un, mais nous ferons face pour avoir un système éducatif solide, sans parti pris, sans politique politicienne », dénonce le syndicaliste qui est déjà en ordre de bataille

Maurice Soudieck Dione Politologue :  » le choix de Amadou Ba s’imposait à Macky Sall »

https://www.dakarposte.com Le choix de Amadou Ba comme premier Ministre a été analysé par le politologue, Maurice Soudieck Dione. Il était l’invité de l’émission Opinion sur Walfadjri.  Ce retour de grâce a été décortiqué par Maurice Soudieck Dione. Le politologue affirme sans détours que le Président  Sall avait des difficultés pour choisir le coordonnateur du gouvernement.  Après dix mois de restauration du poste de premier Ministre, Macky devait être prêt mais le fait d’avoir appelé Amadou Ba le matin de  sa nomination atteste qu’il était dans les difficultés même si certains parlent de capacité de verrouiller. S’y ajoute l’équilibre ethnique religieux, régional et beaucoup de paramètres qui font la légitimité politique. En effet, dit-il, avec la non attribution à Aminata Touré du poste de Président de l’Assemblée nationale avait déjà suscité un vent de frustration. Cette rébellion aurait pu se généraliser dans le camp présidentiel.

Le choix de Amadou Ba s’est à la limite imposé à Macky qui veut stabiliser son parti et son entourage. « On voit que Amadou Ba a placé ces hommes de confiance au niveau du budget et celui de l’économie et de la coopération » et cela renseigne à suffisance.

Pour Maurice Soudieck Dione, le poste de Ministre de l’Economie et la Coopération attribué à une femme est une première dans l’histoire politique du Sénégal. C’est un poste à la fois stratégique et inhibe ainsi l’appétit, l’emprise  et des  tiraillements entre proches politiques du Président qui le convoitaient. Ces tiraillements  peuvent être préjudiciables à l’efficacité de l’action gouvernementale. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Abdoulaye Daouda Diallo et tous ceux qui avaient des difficultés subjectives à travailler avec Amadou ont été écartés. « C’est une bonne chose, il faut une équipe soudée pour aller à l’assaut des préoccupations des populations » précise le politologue.seneweb

Les défis de Macky Sall avant la présidentielle de 2024

iGFM (Dakar) Un nouveau Premier Ministre en la personne d’Amadou Ba, un nouveau gouvernement… C’est une nouvelle séquence qui s’ouvre au Sénégal, où les 38 ministres devront faire face aux défis économiques et sociaux, sur fond de crise mondiale. Mais les défis sont aussi très politiques pour le président Macky Sall, à 17 mois de la présidentielle prévue en février 2024. Pas un mot sur ses intentions pour la prochaine présidentielle dans son adresse à la Nation, vendredi 16 septembre : Macky Sall maintient le flou. Y aura-t-il une troisième candidature à la présidence de la république du Sénégal ? Le débat va s’intensifier, alors que le pays est fracturé électoralement, comme l’ont montré les élections locales de janvier, puis les législatives de juillet. Majorité et opposition sont aujourd’hui au coude à coude à l’Assemblée. La rentrée parlementaire, qui a tourné au pugilat lundi dernier, a donné le ton. Avec la nomination d’Amadou Ba au poste de Premier ministre, un ténor du parti présidentiel, le chef de l’État prépare-t-il sa succession ? Ou sera-t-il plutôt un fusible ? Le Sénégal se dirige en tout cas vers une transition importante, avec la production de gaz naturel dès la fin 2023, souligne un politologue. « Macky Sall espère pouvoir en récolter les fruits », souffle notre interlocuteur, qui s’interroge aussi : « Quitte à imaginer un scénario à la Vladimir Poutine/Dmitri Medvedev ? », en référence au président russe qui avait placé son chef de gouvernement à la tête de l’État, entre 2008 et 2012, avant d’y revenir. Loin des supputations, le président Macky Sall a lui quitté Dakar dimanche 18 septembre. Il a pris la direction de Londres, pour les obsèques d’Elizabeth II, avant de se rendre à New York, pour l’Assemblée générale des Nations unies.

Nouvel attelage gouvernemental/Entre permutations, changements et reconductions : Une équipe ministérielle «de combat» en pleine ébullition sociale

https://www.dakaractu.com  Il s’agira, pour le tout nouveau premier ministre Amadou Ba, de se pencher sur les résultats. Cette équipe gouvernementale qui vient d’être mise en place après la nomination du Premier ministre aura en charge de grands défis qui ont été énoncés par le président de la République. Ils sont au total, 38 ministres qui vont accompagner le Premier ministre dans la déclinaison de ces urgences qui sont prises en compte dans le plan Sénégal émergent dans ses axes 2 et 3.

C’est après plusieurs heures d’attente que le Premier ministre est descendu des escaliers accompagné du secrétaire général du gouvernement pour donner la liste des 30 nouveaux ministres. Il faut remarquer que de forts changements ont été notés.

Le ministre des forces armées, Me Sidiki Bara, reprend les commandes dans son ministère. De la même manière, toujours par rapport aux ministres reconduits, Me Aïssata Tall Ministre Affaires étrangères, Félix Diome ministre de l’Intérieur, Amadou Mansour Faye ministre des infrastructures, des transports et du désenclavement, Serigne Mbaye Thiam ministre de l’eau et de l’Assainissement, Marie Khémesse Ngom Ndiaye ministre de la Santé, Oumar Sarr ministre des Mines et de la Géologie, Sophie Gladima ministre du Pétrole et des énergies, Samba Sy ministre du Travail, Abdoulaye Seydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Moustapha Diop, ministre du Développement industriel et des Pmi, Pape Amadou Ndiaye ministre de l’artisanat et de la transformation du secteur informel, Aly Saleh Diop, ministre de l’Élevage et de la production animale. Samba Ndiobène Kâ aussi est reconduit au ministère du développement communautaire, de la solidarité nationale et de l’équipement territorial. De grands retours également, largement opérés dans ce nouvel attelage gouvernemental. Il s’agit de  Mame Mbaye Ka Niang, ministre du Tourisme et des loisirs, Ismaïla Madior Fall, garde des sceaux, ministre de la Justice, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce et de la consommation, des Pme, porte-parole du Gouvernement. Du sang neuf, notamment avec l’arrivée de Oulimata Sarr qui remplace Amadou Hott à l’économie, au plan et à la coopération, de Moustapha Ba qui quitte la direction du budget pour être le ministre des finances et du budget,   Pape Malick Ndour, ancien coordonnateur du Prodac qui remplace Néné Fatoumata Tall au  ministère de la jeunesse, de l’emploi et de l’entreprenariat, de Fatou Diané qui devient ministre de la Femme, de la Famille et de la protection des enfants en remplacement de Ndèye Saly Diop Dieng, Victorine Ndèye ministre de la microfinance, de l’économie sociale et solidaire en remplacement de Zahra Iyane Thiam et Papa Sagna Mbaye, un membre de l’Afp, qui devient Ministre de la Pêche et de l’Économie Maritime en remplacement de Alioune Ndoye. Alioune Sow, ancien ministre sous Wade et allié de Benno, devient ministre de la Culture et du patrimoine historique. Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des télécoms et de l’économie numérique en remplacement de Abdoulaye Diop, ancien ministre de la culture et de la communication. Cependant, des permutations ont aussi été à l’origine de la réapparition de certains ministres dans l’attelage  gouvernemental. Il s’agit de Aly Ngouille Ndiaye, qui avait été une fois ministre de l’intérieur, et qui est désormais, ministre de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire, en remplacement de Moussa Baldé qui prend les rênes du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Cheikh Oumar Hanne quitte l’enseignement supérieur et prend les commandes de de l’Éducation, Mariama Sarr devient ministre de la Formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion remplacée par Gallo Bâ Ministre de la Fonction publique et de la transformation du secteur public. Alioune Ndoye remplace Abdou Karim Sall à la tête de l’Environnement du développement durable et de la transition écologique, Doudou Kâ, directeur général de l’AIBD est déployé au ministère des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires, en remplacement d’Alioune Sarr. Mamadou Talla est nommé ministre des collectivités territoriales, de l’aménagement et du développement des territoires à la place d’Oumar Guèye. L’ancien ministre des télécommunications et de l’économie numérique Yankhoba Diattara, devient le ministre des Sports. Le Premier ministre, dans son discours d’après  proclamation de la liste des membres du gouvernement, a estimé que des ministres sont aussi attachés à certains ministères stratégiques, pour faciliter le travail dans le département. Ainsi, Annette Seck devient ministre auprès du Ministre des affaires étrangères et des sénégalais de l’Extérieur chargée des sénégalais de l’Extérieur, Mamadou Saliou Sow, ministre auprès du Garde des Sceaux chargé de la Bonne gouvernance de la promotion des droits humains, Birame Faye ministre auprès du ministre de l’intérieur chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile et Yankhoba Issa Diop ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement chargé de la prévention et de la prévention des inondations. Les enjeux et les chantiers, selon le Premier ministre, restent vastes pour le gouvernement déjà mis en place. D’ailleurs, le travail sera immédiat,   car estime Amadou Bâ, il n’y a pas de temps à perdre…

Présidentielle de 2024 : Ibrahima Ndiaye, formateur en droit des médias valide la candidature de Macky Sall

https://actusen.sn Contrairement à ses collègues juristes qui soutiennent que l’actuel président n’a pas droit à un troisième mandat, Ibrahima Ndiaye se veut clair : «L’article 27 de la Constitution dit que le mandat du président de la République est de 5 ans, renouvelable une fois, nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. J’entends des juristes chargés d’enseignement de droit public dire, dans les télévisions, que la relation entre le mandat de 7 ans et de 5 ans empêche le président de briguer un autre mandat Je dis clairement que je suis foncièrement contre». Selon lui, «le fait de dire que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ne s’applique qu’à partir de 2016 et à partir de cette année, il n’y a qu’un seul mandat de 5 ans renouvelable une seule fois, à partir de 2024. Ce qui donne bien le droit au président actuel de se présenter aux élections de 2024». Ibrahima Ndiaye de conclure en ces termes  : «il ne faudrait pas que ceux qui sont des spécialistes en droit qui comprennent ce que dit le droit puissent inverser le droit et amener les gens qui n’ont pas fait le droit à croire que la fausse information qu’ils ont diffusée est une vérité en réalité. C’est faux de dire que la loi qui a été votée en 2016 peut rétroagir jusqu’en 2012. Il n’y a pas en réalité de principe de rétroactivité dans cette loi.»

«Amadou Ba n’a plus le droit d’avoir de week-end ou de jour férié. Sa fonction lui impose de regarder ce que fait chaque ministre» (Ibrahima Ndiaye, Formateur en droit des médias)

https://actusen.sn Observateur, formateur en droit des médias et consultant, Ibrahima Ndiaye soutient que le nouveau Gouvernement a la lourde responsabilité d’être efficace dans les tâches qui lui sont confiées. Selon Ibrahima Ndiaye, interrogé par ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi, il est attendu d’Amadou Bâ d’avoir un œil vigilant sur chaque ministre. «Au départ, les stations de responsabilité qu’il a eues à occuper lui ont permis d’avoir une lecture holistique des problèmes de ce pays. C’est pour cette raison que je dis qu’il a tout ce qu’il faut pour un dirigeant, un PM, afin de mesurer la gravité de chaque situation et imposer à celui qui est directement responsable de rendre des comptes», a fait savoir le spécialiste des médias. Se voulant plus explicite, le formateur au Cesti ajoute que «Amadou Ba n’a plus le droit d’avoir de week-end ou de jour férié. Sa fonction lui impose de regarder ce que fait chaque ministre, lui donner un monitoring, et effectivement lui imposer un bilan d’étape. Pour cela, il faut, à travers des Conseils interministériels, que je suggère, que l’agenda de chaque ministre soit sur sa table et qu’il soit en mesure de savoir ce qui se passe».

Réaction de Dr.Annette Seck Ndiaye après sa nomination

iGFM – (Dakar) Dr. Annette Seck NDIAYE, nouveau Ministre chargé des Sénégalais de l’extérieur auprès du ministre des affaires étrangères du Sénégal a réagi après sa nomination. « Loué Soit le Seigneur Allah ( SAW) Maître des destins. Par la grâce et la volonté divine, le Président de la République son Excellence M. Macky Sall vient de porter son choix sur ma modeste personne pour faire partie du Gouvernement qu’il vient par le Premier ministre M. Amadou Ba de mettre en place hier soir. Je voudrais le remercier pour cette marque de confiance et de considération renouvelée. Je m’engage à tout mettre en œuvre pour réussir la mission qui vient de m’être confiée et à travailler d’arrache-pied pour le bien être des sénégalais et l’émergence du Sénégal. Je saisis l’occasion qui m’est offerte pour exprimer toute ma gratitude aux populations Sénégalaises particulièrement celles de la  Casamance, de la région et du département de Sédhiou dont je préside aux destinées du Conseil départemental, de la commune de Marsassoum pour leur soutien indéfectible. Je remercie les membres et sympathisants du Mouvement Casamance émergente, je m’engage ( CEJEM). Je tiens à rendre aussi un hommage appuyé à l’ensemble du personnel de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement ( PNA) et à son Conseil d’administration. Merci pour toutes ces belles années de collaboration au service exclusif de notre pays ».

LES ATTENTES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

http://www.emedia.sn Nommé Premier ministre hier samedi, Amadou Ba est très attendu par la société civile dont la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH). Son président, Alassane Seck, devant le JDD, ce dimanche 18 septembre, a indiqué que « l’urgence, c’est de parer au plus pressé », en insistant d’abord sur « les inondations. » Formulant ses attentes, il a relevé que « des situations sont restées en l’état  : ce sont les enfants de la rue. Pour nous, c’est une urgence signalée. L’État devrait faire l’effort qu’il faut pour les renvoyer chez leurs parents. C’est une volonté politique. Je pense que l’État n’a pas fait ce qu’il devait faire. C’est un point important trop visible. Pour nous, défenseurs des droits humains, nous pensons que les enfants devraient être mis dans de meilleures conditions. » Ensuite, a-t-il ajouté  : « il faut une réforme forte du Code de procédure pénale de façon à limiter dans le temps les détentions préventives. » Sur ce point précis, il est d’avis que « l’État n’a pas assumé » après les réformes engagées en 2016. Dans la mesure où dit-il  : « il y avait un Code qui était promu, qui était intéressant. » Mais, « au dernier moment, ils l’ont enlevé. Parce qu’il y a une frilosité de la part des autorités qui n’osent pas modifier l’existant. C’est ça qui est dangereux. » Il pense « qu’il y a des injonctions sur le plan international, qui font pression sur l’État du Sénégal. » A ce propos, l’ancien observateur de prison de confier  : « il y a au niveau du Camp pénal, un quartier de haute sécurité, qui a été créé pour les présumés terroristes. Ce qui n’est pas évident. Mais, les conditions sont totalement inhumaines. Tout ça pour dire que l’État est dépendant des bailleurs ou des grandes puissances comme la France. Pour nous, il est urgent d’humaniser la détention au Sénégal. » Ce qui n’est pas encore le cas, a-t-il déclaré. Il invite, enfin, le chef du gouvernement à « prendre son bâton de pèlerin » pour « décrisper » la tension politique. Une liste qui s’ajoute à une feuille de route déclinée par le président Macky Sall, dans son message à la nation, prononcé vendredi  : « les mesures d’allégement du coût de la vie et de soutien à l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, la lutte contre les inondations, la cherté du loyer, resteront pour moi, la priorité des priorités, a-t-il déclaré. Parce que mon souci, c’est de tout faire pour rendre le quotidien plus supportable pour tous. Dans cette optique, nous avons en perspectives de larges concertations avec toutes les parties prenantes, notamment les associations de consommateurs, les commerçants, et tous les acteurs, pour arrêter de nouvelles mesures ». Dié BA, Pape Doudou DIALLO (Photo)

Alassane Seck (LSDH) : «Le président a assez testé (Amadou Ba), assez fréquenté pour savoir son caractère… »

https://senego.com « Amadou Ba a le profil de l’emploi…«  , d’après le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH). Invité de l’émission J.D.D de ce dimanche, Alassane Seck a donné son avis sur la nomination de Amadou Ba comme Premier ministre. Un choix du Président Macky Sall qu’il a d’ailleurs approuvé. 

Profil de l’emploi…

« On peut s’en féliciter… Je pense qu’Amadou Ba a le profil de l’emploi par rapport à son parcours professionnel. D’abord Directeur général des impôts et domaines (Dgid), ensuite ministre des Finances, pendant presque 8 ans et enfin ministre des Affaires étrangères. Il a fait ses preuves dans les différents postes qu’il a occupés. C’est une personne qui n’est pas dans les polémiques, les écarts de langage. Il est courtois, poli. On peut se féliciter qu’une personne comme celle-là puisse aujourd’hui accéder à cette position-là. Parce que c’est une position très sensible« , souligne Alassane Seck.

Profil assez pondéré…

Qui poursuit : « Il peut faire bouger les lignes. Parce qu’il a déjà un profil assez pondéré. Il a de bonnes relations avec tout le monde. C’est quelqu’un qui ne cherche pas les difficultés. Il fera l’affaire par rapport au contexte du pays qui est difficile« .

Dauphin de Macky…?

« Le président Macky Sall l’a assez testé, assez fréquenté pour savoir son caractère. Par conséquent, il a choisi la bonne personne, à la bonne place. D’autant plus qu’il a pris tout son temps, quand même, neuf mois, ce n’est pas rien pour placer quelqu’un à ce poste important. On peut avoir un préjugé favorable par rapport à sa pratique de l’État. Tout ça fait que son image est positive (…) Je pense que si demain on cherchait un dauphin ou quelqu’un qui pourrait remplacer le président (Macky Sall), Amadou Ba ferait une bonne personnalité« , analyse-t-il.

La face cachée du nouveau Premier ministre Amadou Ba…

Seneweb- Le nouveau premier ministre Amadou Ba passe pour quelqu’un qui a débuté en politique avec l’avènement de Macky Sall. Nos confrères de Seneweb ont travaillé sur un portrait-enquête et nous livre son vrai visage. Les entretiens ont eu lieu en 2018, quand il était au sommet de sa puissance en tant que ministre de l’économie et des finances. Analystes politiques, adversaires de parti et même ses propres partisans ont fini de se tromper à son sujet. Parachuté à la populeuse et stratégique commune des Parcelles Assainies, Amadou Ba, désormais Premier ministre, était vu par l’opinion comme un néophyte en politique bombardé tête de liste du département de Dakar lors des Législatives 2017. Au point que certains se demandaient quel moustique a bien pu piquer Macky Sall pour qu’il agisse ainsi. Il faut croire que de vieux socialistes avaient soufflé à l’oreille du patron de l’Apr. En effet, Amadou Ba, responsable politique aux Parcelles Assainies, c’était plutôt la résurrection d’un dinosaure. Loin d’être en terrain inconnu, Amadou Ba connait parfaitement les réalités politiques des Parcelles assainies, bien avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. Ancien responsable du Parti socialiste des années 90, il a sillonné ce quartier de jour comme de nuit, à la rencontre de militants et sympathisants. ‘’Il restait là jusqu’à 2h du matin avec nous à faire du porte-à-porte’’, se souvient Serigne Wagane Sougou, un ancien baron Ps de la zone, aujourd’hui hors du champ politique.

Sandwichs pour les enfants, direction PA

En fait, l’homme passait son temps plus dans son fief politique que dans sa maison à Nord Foire. ‘’Il était aux Parcelles de 13h à 14h 30 mn, puis de 21 à 3h et même parfois 4h du matin. Il lui arrivait, à midi, d’acheter des sandwichs pour ses enfants, les laisser à la cathédrale pour filer directement aux Parcelles assainies’’, ajoute une vieille militante habitant Nord Foire, autre témoin privilégié de l’époque. D’ailleurs, le véhicule du jeune loup s’est tellement embourbé dans les rues sablonneuses du quartier, qu’il a dû se doter d’un instrument adapté en cas de besoin. ‘’Il avait une pelle dans le coffre de sa voiture. A chaque fois qu’il était pris au piège, il sortait la pelle. Tout en sueur, il dégageait le véhicule avant de continuer ses activités’’, ajoute la dame.

Protégé de Diop le maire

Pour mieux comprendre le passé politique de l’Apériste, il faut replonger dans le contexte de l’époque. Avec Amadou Ba, l’histoire semble se répéter. Coup d’œil sur le rétroviseur. 1996 ! A la veille des Locales, Tété Diédhiou quitte les verts pour rejoindre le Parti démocratique sénégalais. Derrière lui, un poste de coordonnateur d’une entité spéciale propre aux Parcelles dénommée Union locale. Il fallait donc le remplacer. Le Bureau politique désigne Lamine Fall. Mais au même moment, il y avait une bataille féroce entre Mamadou Diop, puissant maire de Dakar, et la direction du Ps, via la personne d’Abdoulaye Diack, chargé de la supervision de toutes les coordinations de Dakar. Diop le maire avait besoin de placer aux Parcelles un homme de confiance, un leader charismatique. Jeune cadre aux impôts et domaine, l’inspecteur est coopté pour servir de cheval de Troie. ‘’A chaque fois qu’on organisait une assemblée générale pour désigner le nouveau coordonnateur, une tendance Amadou Ba s’est dégagée. Finalement, on était obligé d’avoir deux coordonnateurs : Amadou Ba et Lamine Fall’’, confie un des acteurs de l’époque sous l’anonymat.

La bataille avec Tété Diédhiou

Celui qui n’était qu’un figurant dans les années 94 devient subitement un responsable de premier plan. En 1996, il est élu conseiller municipal à la ville de Dakar pour le compte des Parcelles. Aux Législatives de 1998, il est désigné par Mamadou Diop pour être le député de la zone. Mais le poste va aiguiser les appétits au point que la proposition est retirée. En plus d’avoir perdu cette bataille, Amadou Ba et Lamine Fall vont devoir faire face à Tété Diédhiou, revenu en force et décidé à les envoyer sur la corde. Diédhiou convoque une assemblée générale un week-end à l’issue de laquelle il devrait être le seul maitre à bord. Mais surprise ! ‘’Amadou Ba a attendu au milieu de la nuit pour trouver un cyber café et envoyer à la presse un communiqué qui dit que l’Assemblée générale a été annulée. Au réveil, le camp de Diédhiou était surpris d’entendre les médias annoncer le report de la manifestation. Ce fut un vrai fiasco’’. Diédhiou arrive tout de même à gagner le titre de coordonnateur, soit trois coordonnateurs pour la même union locale. Il faut dire qu’entre Amadou Ba et le Ps, c’est une longue histoire. En effet, avant le fils Amadou, sa mère Marième Baal, décédée à quelques jours des Législatives de 2017, était présidente des femmes de la sous-section allant de l’unité 1 à 6 des Parcelles Assainies. Un militantisme qu’elle a commencé déjà à Grand-Dakar. Une fois son entrée en politique effective, le jeune Amadou a demandé à sa maman de se retirer de la jungle pour se consacrer à des actions sociales, au profit certainement du leader montant.

Kognou Bagarre à Niary Tally

Si Marième Faye Sall est connue pour son rôle derrière Macky Sall, la femme d’Amadou Ba est aussi distinguée derrière son mari. Aïssatou Ba de son vrai nom, originaire de Thiès, celle qui est surnommée Belly a monté des cellules de femmes presque partout à Dakar, en plus de faire dans le social. « Elle est très engagée, mais très effacée. On dirait qu’elle a peur. Quand on dit Belly, elle dit : Non, c’est Marième », confie une militante de longue date à Niarry Tally. Responsable politique, Amadou peut être critiqué sur sa gestion, mais ses qualités humaines lui sont reconnues. Seydou Sy Sall accuse le coordonnateur de Benno aux Parcelles Assainies de faire cavalier seul. Il loue cependant l’autre face de l’homme. « Il ne commet pas d’acte malsain pour des profits. C’est quelqu’un de très positif et très humain dans ses rapports avec les autres », souligne le socialiste qui ajoute que Ba ne verse jamais dans les invectives ou la violence. Il est toujours calme, quelles que soient les circonstances. Né à Grand Dakar, celui qu’on appelait Bayal (Amadou Bayal Ba) a passé son enfance dans un milieu très chaud. Le quartier ‘’Kognou Bagarre’’ où il a fait ses premiers pas portait bien son nom à l’époque. ‘’Il fallait être un dur à cuire pour vivre dans ce coin, se souvient Cheikh Ndama, plus âgé que Amadou de quelques années. Il y avait ici toute sorte de voyous, des fumeurs de chanvre indien ».

Relations avec le privé national

Mais le fils de Ibrahima Ba et Marième Baal s’était toujours tenu à l’écart, lui qui sortait très peu. C’est ainsi qu’il a réussi ses études d’abord à l’école primaire Route des puits, à quelques maitres de la maison familiale, abandonnée dans un état de délabrement manifeste (du moins quand nous étions de passage en 2018). Il fait ensuite le lycée Maurice Delafosse puis l’université Cheikh Anta Diop. Avec Amadou Ba, c’est le retour de Monsieur PSE. En effet, c’est lui qui est allé défendre le Plan Sénégal émergent au club de Paris en 2014, puis en 2018. Ministre des Finances, il était devenu un peu trop puissant au goût de certains apéristes, et probablement de Macky Sall qui l’envoie aux Affaires étrangères après la présidentielle de 2019 avant de le sortir du gouvernement. Avec son retour en puissance aux affaires, le secteur privé ne sera sans doute pas rassuré. Quant il était au ministère de l’économie, le patronat le considérait comme celui qui bloquait le secteur privé national. D’ailleurs, la sortie du président du Cnes, Adama Lam, sur la Tfm sonne comme une mise en garde. Amadou Ba devrait aussi être plus discret sur les chiffres, lui que le Pr Moustapha Kassé qualifiait en 2015 de  »ministre des médias ». Avec Seneweb

Quand la dignité oublie de nous gouverner Par Me Mamadou DIALLO

Le Sénégal est en proie à une crise de bêtise, de crédulité et de bestialité trop évidente. La vérité est trop sévère. Nous pouvons affirmer sans crainte d’être démenti,  que le refus de dépassement s’éloigne,  la rigueur s’affaisse, le temps de l’effort et de la réflexion s’amenui- sent, l’écoute républicaine s’efface au profit de l’agitation permanente.

La prolifération de la violence verbale et décisionnelle,  comportementale et physique a fini par installer le désordre dans l’espace public et au sein de nos institutions

Le spectacle de l’installation de la XIVème législature est surréaliste. Elire un Président de  l’Assemblée nationale sous la surveillance des forces de l’ordre présentes dans l’hémicycle. Le malaise nous paraît trop réel et sérieux pour que ce texte nedébute par un ton :  celui de la gravité. Dès lors, tout silence devient lourd de sens et de conséquences. Le plus grand malheur qui pourrait donc arriver au Sénégal, à ses institutions et à ses valeurs, du fait des intellectuels, des républicains,  serait que par intérêt ou par dégoût, par une sorte de remords et de pusillanimité aussi, d’avoir mal usé de sa liberté, il se laisse doucement enfer- mer dans un silence insensé.    Cette violence nous interpelle furieusement. Elle n’est pas fondatrice. En plus, elle ne peut et ne doit être l’horizon politique de la République. C’est pourquoi, il nous appartient tous ensemble d’apprécier ce qui se passe chez nous, de prendre la mesure de notre intervention, de notre utilité, de son sens.   Laissons les fioritures qui masqueraient la vérité pour nommer les choses. Nous avons choisi le pari de l’aristocratique plaisir de déplaire. Simplement pour ne pas juger en amateur. Nous pointerons du doigt les responsabilités tant au niveau de la majorité que de l’opposition. La normalité démocratique, l’écoute républicaine, la discussion avant l’action,  les considéra-tions plutôt que le mépris, une série d’exigences et de principes jetée aux orties.. Il y a une dégradation constante de la politesse singulière et de l’urbanité collective. Le peuple hurle son indignation  : « je ne reconnais plus le Sénégal.»  Il est aujourd’hui réduit à vomir son zénith de dédain.     Le Sénégal ne doit pas être un théâtre de boulevard où la politique n’est que comédie, où l’on alterne tous les rôles, des plus drôles aux plus dramatiques. Nos compatriotes amusés attendent désormais d’être représentés avec sérieux et respect

Ils ne sauraient se satisfaire trop longtemps d’une irresponsabilité destructrice.

Des individus qui agissent,  injurient,  énervent, exaspèrent,  ne sachant séduire, convaincre,  voire transformer des écarts de conduite en stratégie. Oubliant que les invectives et les injures sont flétrissables.Qu’elles ne servent à rien sauf à dégrader davantage celui qui les professe. Des personnes profitant de la catastrophe absolue d’une culture de l’excuse qui a fini par gangréner le pays pour détruire son image. Nous pensons qu’il faut nécessairement mépriser les gens parfois sans avoir le sentiment même avec une bonne conscience,  pour s’employer à les réduire à leur place.         Nous devons rester un pays de tempérance avec un peuple doté de ses normes, de ses limites et de ses devoirs. Devant la violence de leurs dérives ordurières de la liberté d’expression qui nous envahit de  jour en jour, on ne doit pas céder aux pires tentatives populistes qui nous ramèneraient au temps de l’obscurantisme. Les alternances politiques ont accéléré des carrières, souvent offertes sans même attendre le tour des saisons. La conséquence  :  les hautes fonctions ne reviennent par une règle établie aux premiers de la classe. Les opportunistes, les tacleurs, les empêcheurs de tourner en rond et les énergumènes ont raflé la mise. En guise de reconnaissance,  le verbe est devenu haut et sot.  Il est urgent de redresser la barre, d’où la nécessité impérieuse de sortir de ce climat délétère et de placer l’intérêt général au cœur des préoccupations nationales. Fini le bal. Sifflons la fin de la récréation. Car l’opéra devient tragique.    Si nous restons amorphes avec un bandeau sous les yeux, se contentant de parlottes éternelles, notre système de valeurs reculera à l’échelle du continent.

Nos concitoyens n’entendent plus voir l’intérêt et le prestige du Sénégal abîmés par des politiciens de chaque camp. 

Ils exigent que notre pays garde son rayonnement pour ne jamais cesser d’être en Afrique, un modèle et une exception.  Nous devons donc faire preuve d’une volonté de refus qui introduirait partout la raison avec ce ton qui sonne comme un élément à charge contre ceux qui,  sous nos yeux, infantilisent nos institutions, distillent la culture du mépris,  de peur et de force. Contre ceux qui croient être les seuls possesseurs de la plénitude de l’action, absorbant toutes les valeurs dans les siennes. Le peuple sénégalais n’étant là que pour recevoir l’action sans en être en tout point les collaborateurs. Quelle force peut donc avoir la Nation quand ceux qui la commande, mettent leur vanité et leur agressivité à se séparer d’elle, décidés d’avance à ne pas se soumettre à la volonté géné-rale, piétinant tout pour nous imposer la sédimentation de l’inacceptable dans la République! 

Le mépris appelle le mépris.

Ce rééquilibrage,  certes chaotique, devrait permettre à l’Assemblée nationale de devenir ce qu’elle a vocation d’être : une instance de discussion, de confrontation et d’amendements.  Au regard du contexte actuel, dominé par une atmosphère conflictuelle et radicale,  il ne sera pas facile d’imaginer dans ce chaudron parlementaire,  des compromis ou bien des accords de circonstance à bâtir texte par texte entre la majorité et l’opposition. Le pays est fracturé. Et cette XIVème législature débouche sur une assemblée arc-en-ciel difficilement gouvernable. La coexistence ne sera pas émolliente. Face à la tripartition de la vie politique (Benno Bokk Yakaar, Yewwi Askan Wi et Wallu), il va falloir s’appliquer. Trouver un dénominateur commun :  le consensus pour répondre auxim- patiences du pays sans pour autant se renier.  Debout, vigoureusement, le peuple veillera à la préservation du socle républicain. Si le Sénégal a su jusqu’à maintenant rester un havre de paix, il le doit beaucoup à l’intelligence et à la vigilance de tout un peuple. Ce dernier ne tolérera pas le moindre renoncement à ces principes. Au-delà des appartenances partisanes et quels que soient les changements de majorité politique,  le Sénégal doit rester une idée qui s’incarne dans la volonté de vivre ensemble avec un projet et un destin.  Cela requiert un fonds commun : l’attachement à la communauté nationale, à la survie de la société et des libertés.   Il est encore temps de revenir à une perception d’une République sereine et consensuelle, qui n’a pas peur d’elle-même, ni de son avenir, ni de ses talents, ni de son envergure. Une République démocratique, vertueuse et humaniste, plus grande, plus forte, plus sûre d’elle-même parce qu’elle aura rassemblé tous les enfants de la Nation.  Mamadou DIALLO, Avocat au Barreau de Paris,  docteur en droit

LIBRE PROPOS : LA RANÇON DE LA PATIENCE Par Abdoulaye THIAM

Quelle remontada ! Donné mort politiquement, après son limogeage le 1er novembre 2020, Amadou Ba (61 ans) a été nommé Premier ministre du Sénégal par le Président de la République, Macky Sall ce samedi 17 septembre 2022. Ancien directeur général des impôts et domaines (DGID), ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, il ajoute une nouvelle corde à son cou et poursuit sa marche vers les sommets. Mais que ce fut difficile pour ce haut fonctionnaire qui n’a pris la carte de l’Alliance pour la République (Apr) qu’en 2016, sur demande confie-t-il, du Président Macky Sall. Après 3 ans à la tête du département des Finances marquées par l’adoption du Plan Sénégal Emergent (PSE) à Paris, le successeur de Amadou Kane est envoyé au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, au lendemain des élections législatives de 2017 où il a été promu tête de liste dans le département de Dakar pour freiner l’hémorragie face à l’ouragan Tawaxu Ndakaru de Khalifa Ababacar Sall, qui balayait tout sur son passage. Une permutation largement commentée parce que selon certaines indiscrétions, Amadou Ba aurait refusé que le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan soit scindé en deux où il serait appelé à diriger une seule partie. Vrai ou faux ? Ce qui est sûr, c’est que le Sénégal était resté 48 heures sans gouvernement. Mais, à la surprise générale, il sera défénestré après la Présidentielle de 2019. Sous le prétexte d’un fast-track, le Chef de l’Etat avait, le 1er novembre 2020, supprimé le poste de Premier ministre et renvoyé des ministres accusés à tort ou à raison d’avoir des ambitions présidentielles dont Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye entre autres. La disgrâce va durer presque 2 ans. Mis au frigo, Amadou Ba va garder son mal en patience. Et contrairement à certaines habitudes notées ça et là, lui reste impassible et s’emmure dans un silence bruissant de paroles. Et soudain, le Président de la République le rappelle à ses côtés, pour les besoins de la présentation des condoléances suite aux décès des Khalifes généraux des Layènes et de Thiénaba. D’aucuns vont vite penser qu’il allait être relancé pour les élections locales du 31 juillet. Que nenni ! Le Chef de l’Etat va jeter son dévolu sur l’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr avec qui, il dispute le leadership de la capitale.  Le résultat est sans appel. On croyait alors que la victoire de la coalition Yewwi allait pousser le Président Sall à revoir sa copie. Mais, ce dernier ne décrypte pas le message. Il mise sur Aminata Touré pour la conduite de la liste nationale et confie le département de Dakar aux Socialistes. Bâ passe comme le Poulidor au sein de l’APR. Le réveil sera encore brutal. Pour la première fois dans l’histoire, une quasi-cohabitation s’installe à l’Hémicycle. Discret et très avare en paroles, Amadou Bâ attend toujours son heure. Elle va arriver plus tôt que prévu. A la faveur de la «rébellion» de Aminata Touré, Macky Sall se retrouve dos au mur. Il ne pouvait plus continuer à snober Amadou Bâ ; surtout en perspective de l’élection présidentielle de 2024. L’ancien argentier retrouve ainsi, la lumière par la grande porte en devenant le 4èmePremier ministre de Macky Sall. Reste maintenant à savoir s’il va définitivement enterrer ses ambitions présidentielles au détriment de la très hypothétique candidature du Chef de l’Etat pour un 3èmemandat. Avant d’en arriver là, son premier challenge sera de relever le défi de la crise économique dans laquelle le Sénégal s’est engouffré.

Concert contre le 3e mandat interdit : Abdoul Mbaye démasque Macky Sall

https://senego.com Dans un post, dimanche, le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a dénoncé l’interdit du concert contre le troisième mandat qui devrait avoir lieu à Radisson . « En quoi un concert, organisé dans un lieu fermé et sécurisé comme le Radisson, peut-il attenter à l’ordre public ?« , s’est d’emblée interrogé Abdoul Mbaye.

Entorse à la liberté d’expression

Au-delà de l’entorse arbitraire et illégal à la liberté d’expression poursuit l’Opposition, cette interdiction en dit long sur les intentions de Macky Sall concernant un 3ème mandat.

3e mandat : Ce qu’en pense Didier Awadi…

https://senego.com Le rappeur Didier Awadi continue de dénoncer l’interdiction de leur concert prévu à Dakar sur la limitation des mandats en Afrique. Malgré cette décision des autorités administratives, l’artiste engagé, par ailleurs militant de la limitation des mandats en Afrique, ne croit pas que le président Macky Sall va briguer un troisième mandat.

Laissons le temps au temps…

« Il l’a dit et il l’a répété. Il y a une partie de la Constitution qui dit que Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Et c’est lui qui a fait mettre ça, pour qu’il n’y ait pas ce problème qu’on a vécu en 2012. Lui-même a fait inscrire ça et nous avons tous accepté. Donc, je ne peux pas dire que ce même monsieur veut le contraire de ce qu’il nous a fait mettre dans notre Constitution« , a déclaré Didier Awadi, devant le Grand Jury, sur la Rfm.

La vérité…

Il ajoute : « Jusqu’à preuve du contraire, je considère qu’il s’en tient à ce qu’il a dit. Je ne comprends pas les Sénégalais qui lui prêtent d’autres intentions. Il n’en a pas. Il l’a écrit dans la Constitution. Je considère que ce monsieur va s’en tenir à ce qu’il nous a promis.

Rattachement d’un ministère au ministère de l’intérieur : les explications du professeur Meissa Diakhaté

https://www.sudquotidien.sn Invité de l’émission objection de ce dimanche 18 septembre 2022, sur la radio Sud Fm (privée), Meissa Diakhaté, professeur agrégé de droit public s’est prononcé sur le rattachement fait à certains ministères notamment de l’intérieur à d’autres et également la conformité de l’appellation par rapport à la constitution. Beaucoup de ministères sont rattachés auprès d’autres, d’après la composition du nouveau gouvernement dévoilée hier, après la nomination du premier ministre. Ainsi, de ce point de vue, Meissa Diakhaté, professeur agrégé en droit public soutient « en matière d’organisation des dispositions de la constitution, il y a ce qu’on appelle le pouvoir réglementaire du président de la République. Il n’y a pas possibilité en l’état actuel de notre démocratie de prendre une loi pour régenter ou en tout cas d’organiser les pouvoirs réglementaires. C’est de la souveraineté ou j’allais dire du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat ». Donc, dira-t-il, c’est au chef de l’Etat de choisir l’attelage qui lui convient par rapport à ses préoccupations. Parce qu’au-delà des dénominations des ministères, sous peu, vous allez voir le premier ministre va préparer et soumettre au chef de l’Etat, un décret portant répartition des services entre l’Etat, la primature et les ministères. » A la question de savoir, s’il n’y a pas un risque par rapport à la sécurité qui est dévolue à la police, l’enseignant chercheur à la faculté de droit à l’Ucad analyse cette question à deux niveaux  : « comme je vous l’ai dit, il y a d’abord deux instruments, le décret portant répartition des services de l’Etat permettra de voir tous les services du ministère de l’intérieur sous l’autorité du ministre. Et, en réalité le secrétaire d’Etat, en dehors de son cabinet, travaille en parfaite intelligence et en parfaite cohésion avec son ministère qui lui est rattaché ». « Ça, c’est d’abord le premier niveau, deuxième niveau, le chef de l’Etat va également sous peu signé ce qu’on appelle, le décret portant attribution de chaque ministre, ce qui permet de délimiter le domaine de compétence de chaque ministre et les priorités et les exigences qui lui sont adressées, en la matière », a poursuivi l’invité de Baye Oumar Gueye, qui estime par ailleurs que la question de sécurité doit être pointée et prise en charge : « aujourd’hui la question de sécurité, est une question à pointer et à prendre en charge et je pense que c’est en réponse à cette demande des dix derniers mois, voyez les taux de criminalité, les plus cas dramatiques qui se sont produits. Et je pense qu’en écoutant les récriminations des populations et en pointant la sécurité de proximité, je pense que la volonté, est d’apporter une réponse à une préoccupation des populations. »O G

KARIM WADE ET KHALIFA SALL BIENTÔT AMNISTIÉS ?

http://www.emedia.sn Il est possible d’arriver à un consensus sur l’inéligibilité de Karim Wade et Khalifa Sall. Le président de la LSDH, Alassane Seck, qui défend cette thèse, a révélé, devant le JDD, ce dimanche 18 septembre, que le président Macky Sall, après les avoir graciés, était dans les dispositions de leur accorder l’amnistie (acte du pouvoir législatif par lequel sont suspendues des sanctions). D’ailleurs, a-t-il confié  : « un juriste de renom avait été reçu par le président (Macky Sall) qui lui avait demandé de trouver la meilleure formule » afin d’y arriver. « Je pense qu’on peut (toujours) y arriver », a-t-il ajouté. En revanche, Wade-fils a posé la condition de la révision de son procès et demandé une réparation. « Il doit s’estimer heureux s’il est amnistié », a dit Alassane Seck. Les deux opposants, Khalifa Sall et Karim Wade, frappés par des condamnations judiciaires, ont été recalés, en 2019, par le Conseil constitutionnel. Dié BA, Pape Doudou DIALLO (Photo

LA POSITION AFFICHÉE PAR ALASSANE SECK DE LA LSDH

http://www.emedia.sn Alassane Seck comprend la révolte d’Aminata Touré. Tête de liste nationale de BBY, elle s’attendait à être propulsée au perchoir de l’Assemblée nationale. Le maire de Richard-Toll, Dr Amadou Mame Diop, choix du président Macky Sall, l’a coiffée au poteau. L’invité du JDD explique  : « En 2014, quand on l’a évincée du poste de Premier ministre, j’étais choqué. Le prétexte était qu’elle n’avait pas gagné dans son fief de Grand-Yoff. Pour moi, ce n’était pas un argument. Je connais des membres du gouvernement qui n’avaient pas gagné et qui étaient restés. C’était une façon de la faire partir. » Mais, il estime que « le plus grave, c’est la deuxième fois, au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Où elle a fait à peine huit mois (avant) d’être destituée. En contrepartie, la personne (Idrissa Seck) qui a été prise n’était pas forcément la meilleure formule. » Pour lui, « c’était la deuxième trahison. » « Celle de trop, c’est celle-là, a-t-il poursuivi. Il fallait attendre le jour du vote, le 12 septembre, pour qu’elle (Aminata Touré) sache qu’elle n’était pas (la candidate). Pour moi, c’est un manque de respect notoire. Parce que tout le monde disait que c’était acquis, pour une fois, il y aura une femme présidente de l’Assemblée nationale. Elle a été tête de liste nationale, elle a travaillé et parcouru des milliers de kilomètres. Pour moi, cela aurait été plus simple, de lui dire, ‘’tu ne pourras pas être candidate’’ mais attendre 10 minutes avant le démarrage du vote, c’est très (très) frustrant ». Le membre de la société civile, rappelant qu’à chaque fois, Aminata Touré a été remplacée par des hommes, a conclu que ce sont « les femmes qui trinquent à la place des hommes ». Dié BA, Pape Doudou DIALLO (Photo)

Alioune Sarr remercie Macky et Moustapha Niasse

https://www.jotaay.net  «Je rends grâce à Allah et prie sur le Prophète Seydina Mohamed (PSL). Je prie pour mes parents, sans qui rien ne serait possible. Je remercie ma famille pour son soutien précieux de tous les jours. Je remercie Son Excellence M. Macky Sall, président de la République, pour sa confiance renouvelée et l’honneur qu’il m’a fait de pouvoir servir nos compatriotes dans mes fonctions successives de membre du gouvernement du Sénégal. Je remercie aussi le président Moustapha Niasse qui m’a toujours prodigué ses conseils et renouvelé sa confiance durant ce parcours au service du Sénégal. Je remercie les membres de mes cabinets respectifs et tous les personnels de l’administration pour leur engagement patriotique, pour leur loyauté et pour leurs compétences, dans l’exercice de leurs missions. J’exprime toute ma gratitude et ma reconnaissance au peuple sénégalais qui nous a forgé et accompagné dans nos missions successives. Nous lui sommes éternellement redevable et restons éternellement à son service. Je souhaite une grande réussite avec beaucoup de succès au chef de l’Etat Son Excellence M. Macky Sall, au nouveau Premier ministre M. Amadou Ba et à toute l’équipe gouvernementale, dans leurs missions au service du Sénégal.»

RETOUR D’ISMAILA MADIOR FALL AU MINISTERE DE LA JUSTICE : Les consultations à domicile désormais une vieille histoire ?

https://www.jotaay.net Une nouvelle formation gouvernementale a été mise en place samedi dernier avec à sa tête Amadou Bâ comme Premier ministre. Des départs ont été notés dans ce nouveau gouvernement, dont celui du garde des Sceaux, ministre de la Justice. Me Malick Sall qui quitte la chancellerie cède ainsi sa place à un ancien, en l’occurrence Ismaïla Madior Fall. Le professeur et constitutionnaliste a déjà connu ce ministère pour l’avoir dirigé jusqu’en avril 2019. Sa nomination pourrait être bien accueillie par les magistrats qui ont toujours été opposés à l’affectation par consultation à domicile. Sous son magistère, Ismaïla Madior Fall avait promis à l’Union des magistrats sénégalais de ne plus faire usage de cette pratique. Les magistrats sénégalais peuvent-ils espérer que la pratique de l’affectation par consultation à domicile soit désormais révolue ? Avec le retour d’Ismaïla Madior Fall au ministère de la Justice, l’espoir peut être permis. Même si parfois, pour des raisons urgentes, la consultation à domicile peut s’appliquer, elle se fera de moins en moins. Seule la réunion du Conseil supérieur de la magistrature sera utilisée comme voie et moyen pour procéder à l’affectation d’un magistrat. En fait, cela constitue une vieille promesse du nouveau ministre de la Justice. Cela a été à chaque fois l’argument brandi par l’Union des magistrats sénégalais (Ums) pour s’opposer à une affectation par ce moyen, d’un de leurs collègues. Cela a été aussi le cas lorsqu’il s’était agi de l’affaire Ngor Diop. Ce magistrat avait été affecté par consultation à domicile pour avoir juste refusé de mettre en liberté un dignitaire religieux. Pour défendre leur collègue, les magistrats avaient brandi cet engagement de l’ancien ministre IsmaïlaMadior Fall. Cela revenait comme un acquis qui était devenu un leitmotiv.

Durant ces derniers mois, la chancellerie a fait usage de cette pratique de consultation à domicile à plusieurs reprises, même si la nouvelle équipe de l’Ums ne s’en est pas offusquée. Avec le retour du constitutionnaliste, ils peuvent espérer qu’il n’y aura peut-être plus de crainte de se voir affecter dans une autre localité, selon le bon vouloir du ministère.

Nommé à la tête du ministère de la Justice en septembre 2017, en remplacement de Sidiki Kaba, Ismaïla Madior Fall avait poursuivi la réflexion portant sur les réformes dans le secteur de la justice. Quelques avancées ont été enregistrées. Cependant, il a été perdu par quelques dérapages dans ses déclarations, d’abord parallèlement à l’affaire Karim Wade où il avait déclaré sur les colonnes de Jeune Afrique qu’il y avait des membres du régime qui ont été épinglés par la Cour des comptes qui étaient en train de rembourser ; mais, il y a ensuite sa position affichée sur le 3e mandat du Président lorsqu’il dit qu’en «principe» Macky Sall ne peut pas avoir un 3ème mandat avant de poursuivre  :  «il revient au Président d’apprécier». Le constitutionnaliste dénommé par ses détracteurs «tailleur constitutionnel» sera alors remercié pour ensuite être nommé ministre d’Etat à la Présidence. Garde-t-il toujours ses convictions par rapport au 3ème mandat ?Alassane DRAME

Nouveau gouvernement : les attentes du peuple déjà trop éprouvé  Par Aly Saleh

Même si l’on ne note pas vraiment une certaine rupture tant attendue sur le profil du nouveau patron du  gouvernement, l’espoir peut être permis au vu et au su du parcours du nouveau locataire de la Primature. Parce que aussi, quoi que l’on puisse dire, ce ne sera pas le nouveau premier ministre, Ahmadou Ba qui va définir la politique du gouvernement mais il sera en charge de l’exécution et de la mise en œuvre de la vision du Président Sall avec son équipe. Je l’avais prédit en le citant il y’a de cela sept mois dans l’une des mes contributions  intitulée « Remaniement du gouvernement : Ces 3 grosses pointures pressenties pour le poste de PM » avec Aminata Niane et Aly Ngouille Ndiaye. Disais-je dans ma réflexion largement reprise dans la presse : « l’autre grosse pointure et pas des moindres parmi les fidels et loyaux aux chef de l’État, c’est l’actuel coordonnateur national de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar et ancien ministre des finances et du plan, Ahmadou Ba est ouvert et accepte les contradictions »

Aujourd’hui que les dés sont jetés et que le choix est porté sur sa personne, ce qui lui reste à faire c’est de quitter ses habits du partisan et de dire à son nouveau gouvernement d’éviter la suffisance, l’arrogance et la vanité qui habitaient la plupart de l’équipe précédente.

La plupart de l’équipe sortante avaient contribué à une fabrique de violence et de pauvreté extrême. Et c’est très peu de le dire, ils ne prenaient plus le téléphone et s’éloignaient d’avantage des populations pour lesquelles, ils ont été nommés. De crainte peut-être qu’on leur rappelle leur passé récent. Juste dire aux nouveaux ministres qu’il est grand temps de démystifier les avoirs et autres richesses et mouiller le maillot. La dilapidation des ressources et des économies du peuple doit cesser. L’argent du contribuable sénégalais ne doit plus servir à entretenir un partisan mais doit être utilisé à bon escient dans l’intérêt de la Nation. L’on a prôné un gouvernement de combat et d’attaque, en mode « fast track » comme ils aiment à le dire, c’est justement un défit à relever pour tous ces nouveaux membres du gouvernement en œuvrant dans la transparence et la rédition  des comptes. L’autre point important est qu’il faut une autonomie pour ces 38 ministres afin de pouvoir répondre aux préoccupations des populations notamment dans les domaines de la santé, la sécurité, le social, l’assainissement…en allégeant les souffrances des populations mais surtout en apportant des solutions durables aux inondations qui hantent le sommeil des sénégalais. Le peuple déjà trop éprouvé, attend du gouvernement  des réponses adéquates à se différentes exigences pour que tous les sénégalais puissent se retrouver dans leur  constitution. Tout est urgence comme ils l’ont dit, sur le plan de l’emploi, la santé, la sécurité, le social avec la réduction du coût de la vie, cet attelage institutionnel exige une stabilité constitutionnelle.

On doit être dans une logique de pouvoir faire le distinguo entre les préoccupations de son parti et celles qui interpellent l’administration.

Avec la percée de l’opposition pour cette 14 ème législature, cela me fait penser aux projets de loi qui seront portés par les ministres à l’Assemblée nationale et justement le produit à vendre aux députés doit être réaliste et doit prendre en compte les préoccupations de la majorité mais aussi de la minorité parlementaire de façon démocratique. Lorsque l’on sait d’ailleurs que la question de majorité reste encore incertaine à tout point de vue à la place Soweto. Autrement,   nous feront face à un blocage institutionnel comme c’est déjà arrivé en 1962 avec une motion de défiance qui a été à l’origine des événements malheureux obligeant les forces de défense à bloquer l’accès à certains députés. C’est pourquoi il faudra mettre en priorité la recherche de consensus en utilisant des moyens d’action démocratiques et cela dans la réciprocité et non des moyens d’action violents qui mettent en péril l’Assemblé nationale. Donc il faudra la prévenir et faire en sorte que les conflits soient résolus pacifiquement. Pour la route, il faudra surtout amener les différents acteurs à dialoguer et à faire en sorte qu’on ait une société démocratique, avec ses normes où règnerait le respect mutuel pour un mieux vivre ensemble.Aly Saleh Journaliste – Chroniqueur/ Consultant en CommunicationM

Mahmoud Saleh viré du cercle présidentiel…le faucon désarmé

https://www.xibaaru.sn Après avoir comploté, piétiné et humilié des hommes et femmes proches du cercle présidentiel qu’il surveillait contre toute intrusion extérieure, Mahmoud Saleh, le puissant faucon du Palais est tombé en disgrâce. Il est passé de ministre d’Etat, tout puissant Directeur de cabinet du Président de la République, à Envoyé spécial du Patron. Un poste déjà occupé par ses victimes dont la célèbre Mimi Touré. L’homme ne serait plus dans les bonnes grâces de son patron qui a préféré faire de lui un Envoyé spécial pour garder un œil sur cet être qui peut faire très mal quand il veut…. Beaucoup de Sénégalais se sont réjouis de la nouvelle après avoir appris que Mahmoud Saleh n’est plus ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président de la République. Mahmoud Saleh était devenu un cas au sein de la République. C’est un comploteur permanent qui quitte son poste de Directeur de cabinet du Président de la République laissant derrière lui beaucoup de victimes de ses complots. Il a fait des victimes. Macky Sall s’est séparé de plusieurs de ses collaborateurs à cause des manigances de Mahmoud Saleh.

Le nouveau PM a été victime de Mahmoud Saleh

Ahmadou Ba, le nouveau Premier ministre, avait connu la disgrâce auprès du Chef de l’Etat Macky Sall à cause des manœuvres de Mahmoud Saleh. Aminata Touré, Mouhamadou Makhtar Cissé, l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye qui fait son retour dans le gouvernement, Me Oumar Youm… La liste des victimes de Mahmoud Saleh est longue. Mahmoud Saleh est le théoricien du coup d’Etat rampant ensuite debout du temps de Me Abdoulaye Wade pour séparer ce dernier de Idrissa Seck. C’est dire comment il peut faire mal. Il n’est plus Directeur de cabinet du Président de la République, mais il fera tout pour continuer à développer des complots, afin d’avoir une mainmise sur tout ce qui se passe autour du Chef de l’Etat Macky Sall. Avec Mahmoud Saleh, tous les collaborateurs du Président de la République vivaient dans l’angoisse qu’ils pouvaient être les victimes d’un de ses complots. L’ancien militant trotskyste a réussi également à écarter de son chemin tous ses anciens compagnons à l’époque où ils militaient dans la clandestinité.

Le faucon masqué

Mahmoud Saleh est un homme qui a toujours voulu être dans le pouvoir en s’agrippant derrière d’autres hommes politiques qui se mettent au-devant de la scène. Il avait soutenu feu Djibo Leyti Kâ parce qu’il pensait à l’époque que ce dernier allait être Président de la République du Sénégal, puis s’était ensuite rangé derrière Me Abdoulaye Wade quand il avait son élection en 2000. Nommé ministre conseiller, il a été dans les premiers rangs lors du combat qui avait été engagé à l’époque contre Idrissa Seck. Ayant perdu par la suite beaucoup de ses privilèges, il n’avait pas hésité à suivre le Président Macky Sall, lorsque ce dernier était entré en opposition contre Macky Sall. C’est pourquoi, ce dernier peut s’attendre lui aussi à ce que Mahmoud Saleh le quitte dès qu’il sentira sa chute du pouvoir. C’est dire que sur le plan politique, à quel point Mahmoud Saleh se montre instable et n’agit que pour ses propres intérêts. Il n’est pas un compagnon fiable. Macky Sall doit constamment garder un œil sur lui. Certes, Mahmoud Saleh est viré de son poste de Directeur de cabinet du Président de la République, mais il doit être en train de tramer un coup, pour se mettre encore au-devant de la scène. C’est un homme dangereux qui est loin d’avoir dit son dernier mot. Même si des Sénégalais se réjouissent en attendant de le voir être démis de son poste de Directeur de cabinet.Mame Penda Sow pour xibaaru.sn

Macky met en place le dispositif pour son…3ème mandat

https://www.xibaaru.sn Le Président Macky Sall vient de se doter d’un nouveau gouvernement XXL pour le reste de son second mandat. Le nouveau premier ministre, Amadou Ba, sera chargé d’orienter l’action gouvernementale. Des ministres du Macky sont revenus aux affaires. Ce qui relance la question du troisième mandat. À l’analyse des nouvelles orientations du locataire du Palais, tout semble corroborer l’idée d’un autre mandat pour le chef de l’Etat. Décidément les délices du pouvoir rendent fou. Beaucoup de dirigeants africains ont été perdus par le pouvoir. Après plus de dix (10) ans au pouvoir, le Président de la République, Macky Sall, semble suivre cette pente dangereuse. Le chef de l’Etat est toujours dans sa logique de briguer un troisième mandat. Alors que la Constitution sénégalaise a déjà verrouillé cette question. Car « Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Mais Macky Sall semble ignorer cette règle immuable. Le chef de l’Etat nage dangereusement vers un autre mandat. Le dernier acte de Macky Sall qui pousse à la prudence est la nomination de son tailleur constitutionnel. Ismaila Madior Fall, le plus grand théoricien du troisième mandat, est revenu aux affaires. Lors de la nomination du nouveau gouvernement, le natif de Rufisque a hérité du poste de ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Une nomination qui en dit long sur les véritables intentions du patron de Benno Bokk Yakaar. Ismaila Madior Fall, professeur agrégé en droit et membre de la mouvance présidentielle, avait pourtant verrouillé la question du troisième mandat. « La Constitution ne laisse place à aucune interprétation et que nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs », tel était l’avis du nouveau ministre de la Justice. Mais pour plaire à son patron, le tailleur haute couture semble ne cesse de faire des coupes sur mesures de la Constitution pour Macky. Mais il lui faudra plus que des théories pour outrepasser la volonté populaire… Ismaila Madior Fall n’est qu’un élément du puzzle qui va « valider » la troisième candidature. La nomination de Badio Camara à la tête du Conseil constitutionnel et Amadou Mame Diop comme président de l’Assemblée nationale doivent compléter cette équipe de tailleurs. Badio Camara a bénéficié expressément de la loi spéciale portant rallonge de l’âge de la retraite des hauts magistrats sous Macky Sall pour rester aux affaires. Amadou Mame Diop a été propulsé à l’hémicycle au détriment de Mimi Touré. Alors ces personnes n’auront d’autre choix que de satisfaire les volontés du chef. A moins de deux ans de la fin du règne de commandant en chef, tous les pions sont en place pour permettre à Macky de faire passer sa troisième candidature. La nomination de Mamadou Badio Camara à la tête du Conseil constitutionnel, alors qu’il devrait être à la retraite depuis 2020. Macky zappe cette question de troisième mandat dans son discours du 16 septembre 2022. Le lendemain, il nomme son tailleur constitutionnel. Mais il y’a un imprévu que le pouvoir semble ne pas prendre au sérieux. Un imprévu qui fera tout capoter. Macky Sall peut s’entourer de toutes les personnes dont il le veut, mais il ne fera pas de troisième mandat. Les sénégalais sont déterminés à lui barrer la route. Ces derniers n’hésiteront pas à descendre dans les rues pour lui dire non. Et si par malheur Macky arrive à faire valider sa candidature, il se fera humilier de la pire des manières en 2024 comme lors des élections précédentes. Alors, cet élève de Wade devrait sortir par la grande porte en suivant les pas de son mentor.Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru