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Budget général : Les dépenses exécutées s’élèvent à 2477,62 milliards FCfa au 2ème trimestre 2022

https://www.lejecos.com Les dépenses du budget général exécutées (base ordonnancements pris en charge) au cours du deuxième trimestre 2022 s’établissent à 2477,62 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 52,4% par rapport aux crédits ouverts au 30 juin 2022. Selon le « Rapport trimestriel d’exécution budgétaire » pour le deuxième trimestre 2022, les crédits exécutés sont répartis entre : – les dépenses ordinaires exécutées pour 1493,39 milliards FCFA, soit 52,8% des crédits ouverts ; – et les dépenses en capital pour 984,23 milliards FCFA, soit 51,8% des crédits ouverts. Le rapport ajoute que les charges financières de la dette exécutées au cours du deuxième trimestre 2022 s’élèvent provisoirement à 214,31 milliards FCFA, représentant environ 61,2% des prévisions de la LFR1 2022. Comparées à la même période de l’année précédente, les charges financières ont évolué en hausse de 20% (+35,07 milliards). Cette hausse est expliquée par les charges de la dette extérieure qui ont enregistré une augmentation de 25% (+35,96 milliards). En revanche, les charges de la dette intérieure ont connu une légère baisse de 3% (-883,06 millions FCFA).

L’AFD OFFRE AU SÉNÉGAL UN VÉHICULE-LABORATOIRE DE CONTRÔLE DES DÉCHETS INDUSTRIELS

Dakar, 13 sept (APS) – Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a réceptionné un véhicule-laboratoire offert au Sénégal par l’Agence française de développement (AFD) pour l’aider à contrôler ses déchets industriels, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

Le véhicule et ses accessoires ont une valeur de 115.854.034 francs CFA, selon le ministère de l’Environnement et du Développement durable.

Ce dernier affirme qu’il sera utilisé pour la dépollution de la baie de Hann, à Dakar. ‘’C’est un vieux rêve du ministère qui vient de se réaliser. C’est un outil très important, qui nous permettra d’avoir des éléments d’appréciation, de contrôle et de mesure des eaux usées, notamment celles qui proviennent des industries’’, a souligné Abdou Karim Sall. ‘’C’est un outil (…) important pour la mission qui nous a été confiée. Il nous permettra d’avoir des mesures précises (…) des types de pollution à venir’’, a-t-il ajouté. Ce don ‘’est une réponse concrète à cette problématique. La pollution est une question à la fois environnementale, écologique, économique et sanitaire’’, a souligné Mihoub Mezouaghi, le directeur de l’AFD au Cap-Vert, en Gambie, en Guinée-Bissau et au Sénégal. Il a remis la clé du véhicule-laboratoire à Abdou Karim Sall, lors d’une cérémonie qui s’est tenue au ministère de l’Environnement et du Développement durable, en présence de représentants des services chargés de la politique environnementale sénégalaise.SBS/ESF/ASG

VALIDATION D’UNE NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE POUR 2022-2026

Diamniadio, 14 sept (APS) – Les nombreuses mutations dans le secteur de la formation professionnelle, de l’emploi et de l’insertion ont rendu nécessaire la réactualisation de la Lettre de politique sectorielle, validée lundi lors de la clôture d’un atelier consacré à ce sujet, a affirmé le secrétaire général du ministère en charge de ces secteurs, Mouhamadou Moustapha Thioune

« C’est un nouveau document de référence du ministère actualisé à l’aune des mutations survenues dans le secteur », a-t-il déclaré.

Mouhamadou Moustapha Thioune a rappelé que l’ancienne lettre de politique sectorielle, qui courait jusqu’en 2021, « était arrivée à expiration ». « Il fallait procéder à la révision, la réactualiser, d’autant plus que le secteur a connu beaucoup de mutations entre temps avec l’artisanat qui était rattaché [à] la Formation professionnelle mais est devenu un ministère à part entière », a-t-il dit.

Il a signalé que le secteur de l’emploi a été rattaché à la formation professionnelle, et une nouvelle direction de l’insertion professionnelle a été créée

. « Toutes mutations qui ont rendu nécessaire de revisiter la Lettre de politique sectorielle et de l’adapter à la réalité institutionnelle », a expliqué le secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle, de l’Emploi et de l’Insertion. Il observe que cette révision intervient « dans un contexte particulier dû au fait que les autorités accordent une grande attention à la problématique de l’emploi ». Il a rappelé l’exécution en cours du Programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes, « doté de 450 milliards sur trois ans, la mise en place du conseil national pour l’insertion et l’emploi des jeunes et la finalisation de la stratégie nationale d’insertion professionnelle ». « Toutes choses qui ont constitué des balises, des orientations dans l’élaboration de notre document, dans un contexte où le président de la République a pris la décision de construire 46 centres de formation de dernière génération sur le territoire national, à raison d’un centre par département », a-t-il relevé. Il a indiqué que dans le cadre de la nouvelle Lettre de politique sectorielle, il sera créé, au niveau de chaque département, un pôle emploi et entreprenariat des jeunes et des femmes. Ces pôles traduisent aussi « la territorialisation de notre politique sectorielle afin de résorber les disparités territoriales par rapport à l’offre en terme d’accès à la formation mais aussi en termes d’opportunités d’emplois », a-t-il souligné.ADL/ASG/BK

Il est temps de défendre nos entreprises Par Mamadou Lamine Diallo

Je l’ai rappelé, la sortie de covid19 sera dure pour l’économie nationale. Il s’y est ajouté la guerre d’Ukraine. Inflation mondiale et en plus hausse du fret, du prix des céréales, du pétrole et hausse du dollar. Dans ce contexte, tous les États cherchent à défendre leurs industries et leurs entreprises. Le développement, c’est l’industrialisation aussi. Les infrastructures et autres réalisations doivent soutenir l’industrialisation, sinon elles font tourner l’économie à vide et accumulent de la mauvaise dette. Et voilà ce qui est arrivé à Macky Sall. Au Sénégal, les cimentiers sont menacés et la CSS ( Compagnie Sucrière Sénégalaise) en particulier.

Les cimenteries étouffent avec la hausse des droits de douane et des coûts des intrants.

Pour le sucre, l’affaire est géostratégique. Le Brésil, pour sauver son industrie, lance une offensive. Il passe par le Nigeria pour changer l’emballage et envahir le Sénégal par les importateurs de la galaxie FayeSall et de l’APR. C’est grave. Il faut sauver l’industrie nationale et les emplois avec. C’est une question de survie économique. L’appel du patronat est saisissant. La classe politique doit comprendre les enjeux. Je pense que les commissions des affaires économiques et des finances doivent auditionner le monde de l’entreprise dès l’installation de l’Assemblée nationale.* Tekki

«En fin de règne,le bradage du foncier s’accélère…»

Le bail de 30 ans donné par l’Etat à la société Sertem de Léopold Ngom pour 150 millions environ pour une superficie de 8600 m2 sur les terres de l’université est en soi un scandale financier, économique et politique. Politique, ce foncier est dédié à l’enseignement supérieur de nos jeunes dont le nombre augmente. L’ENEA, création de Mamadou Dia, reflète sa vision d’une économie endogène, qu’il faut donc protéger. Il est heureux que le Syndicat Saes se soit levé pour obliger Macky Sall à reculer. Économiquement, comment peut-on allouer des ressources destinées à l’éducation, deuxième priorité après la santé, à de la spéculation immobilière dont la création d’emplois à moyen terme est insignifiante et contribue à l’inflation. Financièrement, le m2 de bail à Mermoz se négocie à presque un million, donc 150 millions pour l’Etat à actualiser, d’un côté, 8,5 milliards pour la Sertem, de l’autre côté. Ce scandale fait suite à une série continue après les affaires du domaine public maritime : le Sporting club de Dakar, l’hôpital le Dantec à la galaxie FayeSall, les maisons et immeubles du plateau bradés à des dignitaires du régime, le camp Lat Dior. La liste est longue et pour contourner la loi sur le foncier privé de l’Etat, Macky Sall a créé la Sogepa qui hérite du patrimoine privé de l’Etat et se charge dans une légalité préfabriquée de brader ce patrimoine à des affidés du régime. On demandera la liste des attributaires du DPM (Domaine Public Maritime) et du foncier privé de l’Etat dès l’installation de l’Assemblée nationale et on verra si Macky Sall respectera la loi en donnant instruction à son gouvernement de répondre favorablement et dans la transparence.* Par Mamadou Lamine Diallo (Tekki)

«Bamboula» à Dakar Dem Dikk : Boune Khatab se tape une voiture à 85 millions…vidéo

https://senego.com Dakar Dem Dik est au bord de l’implosion. Les syndicalistes sont montés au créneau pour dénoncer la bamboula et la mauvaise gestion de ladite entreprise par le directeur général Boune Khatab Sylla et son entourage. « Il a acheté une voiture qui coûte 85 millions FCFA. Ce qui n’a jamais existé dans l’entreprise », a fustigé le chargé de la communication du collègue des délégués, Boubacar Fall.

La Direction des bourses ou la direction de la corruption et des fraudes ? Par Mamadou Ibra KANE

Mardi 13 septembre 2022, à 9 heures, je me rends à la Direction des Bourses pour demander les conditions d’attribution des bourses étrangères pour les bacheliers 2021-2022. Deux heures de temps après, j’en sors écœuré, avec l’impression d’avoir perdu mon temps, mais surtout avec de plus en plus l’implacable constat que le Sénégal est dans le gouffre, tellement la corruption et le népotisme ont déstructuré et gangréné l’État, à la solde désormais d’une clique politique et administrative.Arrivé sur les lieux, je demande à voir le directeur de la Direction des Bourses, un certain Khalifa Gaye. «Malheureusement, le directeur est absent et on ne sait pas quand il sera sur place. Il faut juste l’attendre». Ne pouvant attendre une personne dont je ne sais pas quand elle va arriver, je demande à voir son assistante pour prendre un rendez-vous avec ce haut fonctionnaire qui dirige cette institution très importante pour l’avenir de notre future élite. À ma grande surprise, on me rétorque que l’assistante est en congés, dans cette période d’afflux des nouveaux bacheliers. On m’indique le bureau de l’assistante, où je devrais trouver la personne qui est censée la remplacer. Porte close. J’apprends alors qu’il faut descendre au 1er étage et demander un certain M. Ndiaye. Sur place, M. Ndiaye est aux abonnés absents et son collègue de bureau me demande d’attendre. Las d’attendre dans le couloir, je reviens dans le bureau et son collègue l’appelle sur son portable. Ndiaye daigne finalement apparaître.Face enfin au remplaçant de l’assistante, je lui exprime mon souhait d’avoir un rendez-vous avec le directeur. Après m’en avoir demandé les raisons, il me dit d’écrire une demande d’audience pour voir le Directeur de la Direction des Bourses. Pas d’accueil, pas d’affichage, pas de brochures, site internet désuet et sans information essentielle, pas de publicité dans les médias, c’est comme si la Direction des Bourses voulait décourager toute personne qui s’intéresserait de près aux bourses étrangères.Alors que j’attendais dans les couloirs, j’y ai rencontré plusieurs bachelières et bacheliers. Ce qui m’a frappé, c’est l’anxiété et le désarroi qui se lisaient sur leurs visages. Surtout, ils semblaient apeurés et désorientés. Il a fallu pour certains que je leur dise de rentrer dans les bureaux, que l’administration de la Direction des Bourses était là pour eux, la crème de notre jeunesse, pour leur ouvrir les portes de l’avenir. Filles et garçons intimidés qui sont tous des cracks. Sur cinq jeunes que j’ai sondés, en plus de mon rejeton, ce sont deux mentions BIEN et quatre TRÈS BIEN. Rien que du lourd et très lourd même. Une jeunesse avide de savoir, mais pour lesquels l’école républicaine au mérite risque de ne pas fonctionner.Le Maroc a offert cette année 230 bourses au Sénégal dans différentes disciplines et aussi dans des écoles préparatoires aux grandes écoles de premier plan. Pour prétendre à ces bourses, il faut constituer un dossier qui est soumis aux autorités marocaines, qui valident ou invalident les candidatures. À son tour, la Direction des Bourses, qui avait présélectionné les candidatures sénégalaises sur la base des performances académiques, devait en principe annoncer la bonne nouvelle aux bacheliers sélectionnés. Sauf que cette année, les «autorités» auraient donné des instructions pour que tous les étudiants, qui ont été admis dans les concours pour les écoles nationales, soient exclus des bourses étrangères.«Instructions des autorités» m’ont répété en chœur les fonctionnaires de la Direction des Bourses, sans pour autant citer un quelconque texte règlementaire ou procéder à un affichage de la mesure édictée. Les «autorités» auraient décidé un point c’est tout, rien à voir, circulez. Ayant postulé à la prépa marocaine de Benguérir, qui a damé le pion cette année aux grandes écoles préparatoires françaises d’où sont désormais exclus les bacheliers sénégalais, le dossier de mon rejeton y est accepté. Mais, des «instructions des autorités» ont décidé, comme il a réussi au concours de l’École supérieure polytechnique (ESP), qu’il n’irait pas au Maroc, au LYDEX de Benguérir. Qui peut s’arroger le droit de priver un jeune de s’inscrire dans l’une des prépas les plus performantes dans le monde, pour lui demander de s’inscrire dans la DEUX MILLE CINQ CENT QUATRE VINGT SEIZIÈME école mondiale (2596ème, classement mondial de l’ESP de Dakar) ?C’est tellement aberrant que cela en est plus que suspect. Le constat est que la bourse étrangère et même la formation professionnelle au Sénégal semblent ne plus être accessibles au mérite. Où va alors le Sénégal ?Mamadou Ibra KANE

LA NUMÉRISATION DE SES SERVICES, L’UNE DES PRIORITÉS DU DIRECTEUR DU PATRIMOINE CULTUREL SÉNÉGALAIS

Dakar, 13 sept (APS) – Le nouveau directeur du patrimoine culturel du Sénégal, Oumar Badiane, a déclaré mardi à l’APS avoir fait de la numérisation de ses services l’une de ses priorités. Cette numérisation est ‘’un défi mondial qu’aucune direction du patrimoine culturel ne peut ignorer’’, a souligné M. Badiane. Oumar Badiane dit avoir entrepris cette initiative avec l’aide des chefs de division de la direction du patrimoine culturel. Un atelier a été tenu par l’entité qu’il dirige, dans le but d’identifier les ‘’nouveaux axes prioritaires’’ de la gestion du patrimoine culturel sénégalais, a-t-il rappelé dans un entretien avec l’APS sur ses missions.

La direction dont s’occupe M. Badiane veut exécuter un ‘’projet de numérisation du patrimoine culturel’’ prenant en compte les sites physiques, les archives et les expressions culturelles. ‘’Nous sommes en train d’y travailler avec un partenaire’’, a-t-il assuré

‘’On ne peut pas ignorer les avantages de cet environnement technologique. C’est un chantier sur lequel nous travaillons pour faciliter l’accès aux informations’’, a souligné le directeur du patrimoine culturel. Il dit vouloir produire une base de données comprenant ‘’tous les gestionnaires des sites au Sénégal’’ et réunir ces derniers autour d’une plateforme. Un répertoire des acteurs du patrimoine culturel sera élaboré dans le but d’arriver à la ‘’maîtrise de l’environnement socioprofessionnel’’ de ce secteur, selon Oumar Badiane. ‘’Le Sénégal a obtenu sept classements au patrimoine mondial de l’Unesco’’, a-t-il rappelé, soulignant la nécessité d’‘’actualiser’’ la listes des objets classés. Les initiatives dont il parle sont prises en compte dans un programme triennal de promotion et de valorisation du patrimoine culturel. Ce programme est mis en œuvre par le ministère de la Culture et de la Communication, selon Badiane, animateur culturel diplômé de l’Ecole nationale des arts du Sénégal et ancien directeur des centres culturels de Ziguinchor et de Kolda (sud).  Il a été nommé directeur du patrimoine culturel, le 9 mars dernier, en remplacement du défunt Abdoul Aziz Guissé. Il salue l’‘’intéressant’’ travail fait par son prédécesseur, pour le patrimoine aquatique notamment. Le nouveau directeur du patrimoine culturel, titulaire d’un diplôme de gestion du patrimoine culturel de l’université Léopold-Sédar-Senghor d’Alexandrie (Egypte), estime que la mise à jour des textes juridiques est un défi à relever. En matière de gestion du patrimoine culturel, la loi en vigueur date de 1971 et a le défaut de laisser en rade ‘’beaucoup d’aspects’’. ‘’Il y a de nouvelles dispositions qu’il faut intégrer et améliorer, c’est fondamental. Il y a de nouveaux types de patrimoine (…) Ce travail est déjà entamé. Nous sommes en train de le poursuivre avec l’aide d’un panel d’experts nationaux et internationaux’’, a assuré le fonctionnaire, ancien chef de la division du patrimoine culturel immatériel sénégalais. Selon lui, l’Unesco, l’agence des Nations unies chargée de l’éducation, de la science et de la culture, est ‘’impliquée dans le projet de réactualisation’’ des textes relatifs à la gestion du patrimoine culturel sénégalais.FKS/ESF

Note de lecture Abdoulaye Elimane KANE «SAARABAA»,la covid-19 existe,je l’ai rencontrée Par Vieux Savané

Un jour, et tout bascule, sans crier gare. Alors qu’il se pensait victime d’une petite grippe saisonnière, l’auteur  de « Saarabaa. La Covid-19 existe. Je l’ai rencontrée »,  se retrouve interné à l’hôpital public  Dallal Jamm suite à  une visite médicale. En face, des blouses blanches  qui vont et viennent à travers des consultations qui loin d’être éclairantes, font prendre conscience du fait qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Aussi, curieusement, ce lieu censé rassurer et soulager se transforme-t-il en lieu d’angoisse,  car réduisant le malade ballotté au gré des prescriptions à un statut d’objet. Il est alors question de  : « Faites ceci. Faites cela », sans explication aucune. Construit autour de « chroniques  d’un hospitalisé de la Covid-19 »,  l’ouvrage de Abdoulaye Elimane Kane  met  en lumière le rapport difficile entre patients et médecins. Pour la plupart les patients nourrissent le sentiment d’être de simples objets médicaux sur lesquels se penchent le savoir et l’expertise du médecin, sans qu’il n’ait pour autant son mot à dire. Ainsi, raconte le «  malade de la cabine 21 », au cours de son séjour à l’hôpital, hormis une explication  sur son système immunitaire et ses avantages  par rapport au vaccin, il a pour l’essentiel été confronté  à « l’inexistence d’une coopération  par le dialogue et l’échange d’informations ». Le pensionnaire de la chambre 21 de l’hôpital Dalal Diam, ancien ministre, philosophe et homme de culture, développe par ailleurs des réflexions judicieuses portant sur les relations entre médecins et patients. Tout en louant la compétence et le dévouement du personnel médical,  l’auteur qui a souffert  de « l’inexistence d’une coopération  par le dialogue et l’échange d’informations » exhorte le corps médical à ne pas oublier sa part d’humanité. Au cœur de ses chroniques, son mantra, Saarabaa, l’aura accompagné tout au long de son infection à la Covid-19. Une œuvre musicale majeure qui l’a visité  au cours d’une nuit de souffrance, le transportant dans un lieu autre, à travers les interprétations de Samba Diabaré Samb et d’un orchestre mauritanien, Une œuvre qui lui a inspiré tristesse ou entrain selon son état d’âme du moment. Paradis perdu quand domine la maladie. Paradis rêvé  quand les espoirs de guérison prennent le dessus. Livre touchant, plein de sagesse, ces chroniques d’un hospitalisé de la Covid-19  nous donnent  ainsi une idée de ce qu’est cette maladie  et surtout font prendre conscience de la fragilité de la vie. Rien n’y va de soi en effet, lorsqu’on découvre notamment que respirer, si naturelle en temps normal pour tout vivant, peut tout d’un coup être aux antipodes d’une évidence naturelle. La cérémonie de présentation et de dédicace de cet ouvrage de réflexion et de partage a lieu ce mercredi, à 16h, à  la salle Amady Aly Dieng de l’Harmattan autour de plusieurs intervenants  : Pr Bado Ndoye. Pr Moussa Seydi. Pr Abdoul Almamy Hane. Pr Abdoulaye Elimane Kane.L’Harmattan Sénégal- Juin 2022. 116 Pages

Nouveau gouvernement : qui pourrait en être ?

https://www.rewmi.com Amadou Ba et Aly Ngouille Ndiaye sont partis pour retrouver le gouvernement. Les Echos croit savoir que sinon, les anciens ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur seraient désignés membres du bureau de l’Hémicycle. Parce qu’ils n’occupent pas de poste dans le bureau de l’Assemblée nationale où les membres ont rang de ministre. Désigné président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, Me Oumar Youm ne devrait donc pas redevenir ministre. Abdoulaye Diouf Sarr, qui figure parmi les vice-présidents de l’Assemblée nationale, non plus.

Clôture de la session d’installation de la 14e législature : Plus de peur que de mal !

https://www.dakaractu.com L’épilogue aura été long devant les plus de six millions de sénégalais qui ont désigné les nouveaux élus.  Très mouvementée hier avec des parlementaires qui se sont donné en spectacle, la nouvelle assemblée a fait la grande majorité des unes des journaux ce mardi. Les dégâts matériels et les batailles rangées entre députés n’ont pas empêché l’élection du président de l’assemblée qui aura suscité la rogne suivie de bouderie d’une Aminata Touré.

Cette tumulte aura fait naître chez les sénégalais désolation et amertume, même s’il y a eu tentative de rattrapage ce mardi. Les députés de l’opposition qui ont regagné l’hémicycle aux environs de 10h, ont été « plus sages ». 

À l’arrivée du président Amadou Mame Diop, le vote pour les vice-présidents a débuté. Tout se déroulait bien jusqu’au moment où le député-maire Farba Ngom s’est levé pour voter par procuration pour Aminata Touré qui a même tweeté sa désapprobation. Après plusieurs discussions, les membres de l’opposition ont rejoint leur place pour continuer le vote.  Globalement, au sein de l’hémicycle, la suite de l’installation n’a pas fait de dégâts comme l’avaient craint plusieurs sénégalais. De l’installation des vice-présidents à celle des questeurs de l’assemblée, il y a eu plus de peur que de mal  ! Après le discours inaugural et unificateur du ministre du travail, du dialogue social et des relations avec les institutions face aux 165 parlementaires, c’est ensuite au président de l’assemblée de féliciter l’esprit qui a prévalu durant le vote qui s’est bien déroulé avant  d’inviter les parlementaires au respect des sénégalais qui attendent une législature concertée. Conformément aux dispositions de l’article 35 alinéa 1 du règlement intérieur de l’assemblée nationale, Amadou Mame Diop a rappelé aux députés la préparation de la mise en place des commissions qui se fera en perspective de la prochaine séance plénière qui aura lieu le 20 septembre 2022.

Présidentielle 2024 : Mimi,le nouveau cauchemar de Macky

https://www.sudquotidien.sn Nouvelle brouille entre le président de la République, Macky Sall et son ancien Premier ministre, Aminata Touré «Mimi». Cette énième, après celles de 2014 (remplacement par Mahammed Boun Abdallah Dionne à la Primature) et 2019 (remplacement par Idrissa Seck à la présidence de Conseil économique social et environnemental) entre les deux personnalités du pays risque de déboucher sur un mortal kombat en perspective de la Présidentielle de février 2024. D’emblée, la posture de Aminata Touré au sein de l’Assemblé nationale fragilise la mouvance présidentielle qui n’est plus sûr de pouvoir compter sur son vote pour avoir une majorité absolue des 83 députés.     

Il existe désormais à l’Assemblée Nationale et dans mouvance présidentielle ce qui peut être appelé le «cas Aminata Touré». Tête de la liste de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (Bby), aux dernières élections législatives, l’ancienne Première ministre n’a pas été choisie par le président de la République Macky Sall pour diriger l’Assemblée Nationale.

Se sentant trahi, après avoir parcouru plus de 5175 kilomètres en tant que tête de liste de la coalition BBY, l’ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a préféré boycotter les séances d’avant-hier et hier, mardi 13 septembre pour manifester son désaccord avec le Chef de l’Etat qu’elle accuse d’avoir «privilégié les relations familiales au détriment du mérite militant». Mieux, dans un sms envoyé à Oumar Youm, elle réaffirme son refus de voter pour Amadou Dame Diop pour la présidence de l’Assemblée Nationale. Elle confirmera ce refus hier, mardi 13 septembre, via un tweet. «Comme, je l’ai fait hier lundi 12 septembre 2022 (avant-hier, Ndlr), je le réaffirme ce 13 septembre 2022 (hier, Ndlr), je n’ai pas donné procuration au député Farba Ngom pour voter en mon nom», soutient-elle. Au micro de rfi et dans une interview avec l’Observateur, Mimi déclare  : « Je n’ai pas participé au vote par principe. J’estime que le critère de sélection du candidat de Benno n’était pas objectif, c’était plus un critère familial que relevant du mérite militant. J’aurais pu me satisfaire d’un arrangement politique, d’un strapontin bien payé, mais non. Donc, il faut aussi que nos organisations fonctionnent de manière rationnelle, que le mérite revienne comme critère de sélection, parce que tout le monde n’a pas le bras long, tout le monde n’est pas le cousin ou l’arrière-cuisine du président de la République». Protestant contre la décision présidentielle de faire d’Amadou Mame Diop, le président de l’Assemblée Nationale, Aminata Touré soutient également, « je n’ai rien contre le monsieur, mais commençons par avoir le courage aussi de dire non, quand c’est la préférence familiale qui passe avant le mérite. Et ça, c’est également, en fait, en direction des femmes. Souvent, on pense que c’est comme à la maison, on fait le ménage, etc., et c’est gratuit. On est là pour servir les autres et puis après, vous retournez d’où vous venez. Vous dirigez la liste, vous gagnez, mais il faut que ce soit un homme qui vienne s’assoir. Non  !  C’est quand même 5 175 kilomètres, l’actuel président de l’Assemblée nationale, il ne l’a pas fait ».

De brouille en brouille

Cette position porte à croire que l’ancienne Première ministre s’est définitivement démarquée de la coalition présidentielle qu’elle a portant dirigé et défendu depuis 2012. Elle a été directrice de campagne du candidat de la coalition Macky2012 dirigée par le candidat Macky Sall. Après la victoire en mars 2012, elle va hériter du poste de Garde des Sceaux, ministre de la Justice, marqué la «traque des biens supposés mal acquis». Puis, elle migre à la station primatoriale pour accélérer la cadence jugée trop lente avec Abdoul Mbaye. Mimi Touré sera remplacée ensuite par Mahammed Boun Abdallah Dionne. Après une période d’hibernation, de brouille avec le Chef de l’Etat, elle revient au pouvoir avec le statut d’Envoyée Spéciale du Président de la République avant d’atterrir à la présidence du Conseil économique social et environnemental (CESE). Mais contre toute attente, elle sera renvoyée et remplacée par son «ennemi» juré Idrissa Seck. Tel un phénix, elle renait à nouveau des cendres et reprend les commandes de la coalition BBY pour les Législatives du 31 juillet 2022. Elle s’en sort avec 82 députés. Elle s’attendait alors à rentrer dans l’histoire en devenant la première femme à installer au Perchoir. Que quenni  ! Macky Sall comme en 2019, prend le contre-pied de tous les analystes politiques. Une nouvelle brouille s’installe à nouveau entre les deux personnalités qui peinent à s’entendre. Sauf que cette fois, la rupture semble définitive. Et pour cause, tout porte à croire que le Président de la République Macky Sall va tenter une 3ème candidature à la Présidentielle de février 2024, à laquelle, Aminata Touré s’occupe de toutes ses forces. On s’achemine inéluctablement vers un mortal kombat.

Absente mais pas démissionnaire

Pour une question de stratégie politique, Aminata Touré a tenu à préciser qu’elle ne démissionne pas de l’Assemblée nationale encore moins de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). Une démission de cette coalition entrainerait de facto la perte de son mandat comme le prévoit la loi. Elle en est consciente. Sa nouvelle posture à l’Assemblée Nationale ne sera pas profitable à ses anciens alliés. La perte de sa voix remet déjà en question la majorité de la mouvance présidentielle. Avec 83 députés, le camp de Macky Sall, était obligé de se rabattre sur le député Pape Diop pour avoir une voix de plus que les opposants. Maintenant, la répartition des députés sera équitable. Ils auront chacun 82 députés (pouvoir et opposition). Le vote de Mimi Touré sera donc déterminant et très convoité. A côté de cette «forfaiture» qui serait l’acte de trop, Aminata Touré dénonce une injustice fréquente depuis son compagnonnage avec le président de la République, Macky Sall. Ecarter Aminata Touré après qu’elle a dirigé la campagne législative et mené la bataille postélectorale avec des conférences de presse à des heures tardives voire impossibles, ne traduit-il pas cette idée toujours dénoncée par des organisations féminines faisant de la femme, un escalier politique ou d’un simple moyen d’ascension à larguer après usage ? Ce qui est au moins sûr c’est que sa nouvelle posture fera d’elle, le député le plus convoité. Pis, elle pourrait être un véritable cauchemar pour Macky Sall qui peine déjà à se débarrasser de Ousmane Sonko.Fatou NDIAYE

De 2010 à 2022 : Les ‘’petits meurtres’’ de Macky contre Mimi Touré

https://www.pressafrik.com Tout le monde l’attendait au perchoir de l’Assemblée nationale après avoir mené la bataille du 31 juillet dernier. Des organisations féminines et autres défenseurs des droits de la femme ont mené campagne pour voir enfin une dame à la tête du Parlement. Malheureusement, Macky Sall avait un autre pion sous la manche. La surprise du chef, Dr. Amadou Mame Diop a sonné comme une ‘’trahison’’ de plus pour l’ancienne Première ministre. Ces désillusions de Aminata alias «Mimi» Touré sont devenue très récurrentes surtout à la suite de chaque grande bataille. Toutefois, ce dernier ‘’petit meurtre’’ pourrait sonner le glas d’un long et tumultueux compagnonnage. Depuis 2010, malgré quelques soubresauts, Aminata Touré, aujourd’hui 59 ans, compte ou comptait parmi les plus proches collaborateurs de Macky Sall. Alors militante pour les droits de l’homme et fonctionnaire à l’ONU, elle a occupé plusieurs postes de responsabilités depuis l’accession au pouvoir du président Macky Sall en 2012.

Macky Sall/Aminata Touré, c’est une relation en dents de scie.

Un compagnonnage qui alterne amour et désamour. Ostracisé et houspillé au sein du PDS jusqu’à le pousser à démission de son porte de président de l’Assemblée nationale, Aminata Touré, Alioune Badara Cissé et autres ont été les premiers, en 2010, à croire en lui et à constituer un bouclier pour l’actuel président de la République. C’est ainsi qu’en 2012, l’ancienne fonctionnaire des Nations unies a été désignée directrice de campagne du candidat Macky 2012. En 2019, encore il y a eu le remake. Et lorsqu’il a été élu chef de l’Etat, Macky Sall a fait d’elle son ministre de la Justice avant de la promouvoir Premier ministre un peu plus d’un an après à la suite du départ de Abdoul Mbaye.

La dégringolade de la ‘’station primatoriale’’

Femme de devoir, « Mimi» s’était toujours comportée en inconditionnelle et défenseure acharnée de son « patron » dont elle se voulait le bouclier blindé. Pourtant, malgré les résultats assez flatteurs qu’elle a obtenus à la tête du Gouvernement, le président de la République n’a pas hésité à la limoger de la Primature en 2014 pour avoir perdu les élections locales devant Khalifa Sall dans la commune de Grand Yoff. En vraie « roc », Mimi prend ses distances avec Macky et son parti l’Apr. Sans pour autant démissionner de la formation marron-beige. Le 10 février 2015, elle revient aux affaires en tant qu’Envoyée Spéciale du président de la République. Ce dernier la désignera par la suite coordinatrice du Pôle parrainage de la campagne de collecte de parrains pour l’élection présidentielle de 2019. Sans ménager sa peine, l’ancien Premier ministre s’engage à fond sur le terrain de la collecte de signatures. Le même scénario s’est passé aux élections législatives du 31 juillet.

Un limogeage humiliant au CESE

Le 24 février 2019. Les Sénégalais s’attendaient à un grand retour au gouvernement de Mimi Touré, suite à la réélection de Macky Sall. Beaucoup d’ailleurs l’annonçait aux Affaires étrangères. Finalement, elle a atterri à la présidence du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). Une prestigieuse institution qui avait sonné comme une récompense bien méritée. Le coup de poignard aura été celui qui a été choisi pour la remplacer à la tête du CESE. Idrissa Seck avec qui elle a croisé le fer plusieurs fois pour défendre Macky Sall. Un limogeage jugé humiliant. Mimi Touré coupe, ainsi, les ponts avec le leader de APR, quitte les groupes WhatsApp qui regroupaient les ministres, directeurs généraux et hauts responsables de l’Alliance pour la République.

La trahison de trop ?

Contrairement aux précédentes expéditions où en tant directrice de campagne, Aminata Touré avait pu contribuer à une éclatante victoire de sa coalition, les résultats des législatives du 31 juillet dernier ont été très mitigés. Bennoo Bokk Yaakar n’a devancé l’opposition que d’une voix à l’Assemblée nationale. Un camouflet qui éclipse une campagne menée avec vaillance et allégresse. Toutefois, cette campagne ne pouvait enrayer cette tendance décadente du suffrage de la coalition au pouvoir. Malgré tout, les observateurs de la scène politique pensaient que Macky Sall ne pouvoir avoir un meilleur choix que Mimi Touré compte tenu de son expérience, de sa bravoure au front mais surtout de sa carrière politique. Le 12 septembre, encore une désillusion. A l’annonce du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar pour la présidence de la 14e législature de l’Assemblée nationale, Aminata Touré était pétrifiée. Regard évasif, mine sévère ou ébranlée. En tout cas, elle est restée quasi insensible au tohu-bohu dans l’Assemblée. Macky Sall a préféré Dr. Amadou Mame Diop, député-maire de Richard Toll et directeur général de la SAPCO à la place de Aminata Touré. Là d’attendre de pouvoir cracher son amertume sur le haut de la tribune de l’Assemblée nationale devant toute l’opinion publique nationale et internationale, l’ancienne Premier ministre se résout à bouder et à quitter l’Hémicycle. Depuis lundi, les salves contre le président de la République, sa famille se multiplient. En revanche, franchira-t-elle le Rubicon pour couper les amarres ? Wait and see ! !

Présidence de l’Assemblée nationale : petit précis de meurtres fratricides autour du perchoir Par Cheikh Lamane Diop

La Présidence de l’Assemblée nationale n’a pas toujours été un fauteuil moelleux pour ses occupants. Il a été aussi une station, sinon hantée, du moins très inconfortable pour la plupart des personnalités qui l’ont occupée ces 40 dernières années. Le cas Aminata Touré, sous les feux de la rampe, est loin de constituer une séquence isolée dans les intrigues politiques autour de la Présidence de l’Assemblée nationale sénégalaise. Un petit coût d’œil dans le rétroviseur politicien sénégalais permet d’en avoir un clair aperçu. Habib Thiam, Daouda Sow, Macky Sall, Aminata Touré, pour ne citer que les cas les plus en vue, sont tour à tour passés à la trappe sous les coups de boutoir de leur propre famille politique. En 1983, M. Habib Thiam, ami personnel du Président Abdou Diouf, vient d’être limogé du poste de Premier ministre,récemment supprimé à la faveur d’une réforme constitutionnelle. Le Perchoir de l’Assemblée nationale fut son point de chute. Au bout de quelques semaines, l’ami du Président fut victime d’une pétition préconisant une réforme visant à ramener son mandat de 5 à 1 an. A la manœuvre, un certain Jean Collin, tout-puissant ministre d’État, est indexé. Abdou Diouf s’est délibérément abstenu d’interrompre le « putsch » contre son amiau nom des « principes démocratiques ». De guerre lasse, M. Thiam démissionne de la Présidence et se débarrasse en outrede son poste de député. Il est remplacé par le Dr Daouda Sow, ancien ministre de la Santé. En décembre 1988, M. Sow fit face, à l’instar de son prédécesseur, à un nouveau complot parlementaire. Et comme lors du précédent « pronunciamiento », encore des proches de Jean Collin à la manœuvre. Daouda Sow, contraint de déguerpir, cède le fauteuil à Abdoul Aziz Ndao, mis sur orbite par le clan Collin. Le virus du Perchoir, dans une nouvelle variante, s’installe et se propage derrière le dossier du douillet fauteuil. Il réapparaît en 2007 sous la présidence d’un certain Macky Sall. Confortablement installé avec le plébiscite de 131 députés, lenouveau Président de l’Assemblée est rattrapé par le syndrome Habib Thiam. En effet, après seulement quatre mois de présidence, il est accusé par le clan des Wade de vouloir installer une dualité au sommet de l’État, en visant une audition de Karim Wade, fils du Président de la République et tout-puissant ministre « du ciel et de la terre », par allusion à l’équivalent de quatre portefeuilles ministériels sous sa coulpe. La procédure fut rude. Difficile fut la croisade de Doudou Wade, président du Groupe parlementaire de la majorité et initiateur de la pétition pour le départ  de Macky Sall, de trouver les arguments juridiques pour l’accomplissement de la manœuvre. L’arme non conventionnelle consistant à ramener le mandat de 5 à 1 an, sans passer par le référendum tel que prescrit par notre Charte fondamentale, fut dégainée. Refusant le fait accompli, Macky Sall qui avait conduit les troupes libérales à la victoire aux législatives, après avoir été le directeur de campagne de Me Wade à la présidentielle de 2007, démissionne du Perchoir, dans les mêmes conditions que son aîné Habib Thiam, une vingtaine d’années plus tôt. On connaît les suites de cette déconvenue qui a grandement, voire décisivement contribué à l’accession de l’actuel Chef de l’État à la magistrature suprême. L’ex-Premier ministre Aminata Touré dite Mimi a boudé l’Hémicycle ce 12 septembre. Le choix du patron de la majorité ne s’est pas porté sur sa personne, après avoir pourtant mené les troupes de Bennoo à cette victoire à la Pyrrhus aux dernières législatives de juillet 2022. C’est dire, à la lumière de cette rétrospective, que des intrigues, tragi-comédies et autres jeux de jojo politiciens ont toujours jalonné l’histoire de l’institution parlementaire, et impacté les illustres personnalités qui l’ont successivement dirigée, avec des fortunes diverses.Par Cheikh Lamane Diop, journaliste

Révolte au sein de Bennoo : Macky Sall perd la majorité à l’Assemblée

https://www.pressafrik.com Avec le vent de révolte qui souffle à Bennoo, le président Macky Sall serait-il en sursis ? Il risque de ne plus avoir la main pour gouverner tranquillement comme lors de la 13e législature. En effet, Après Aminata Touré, la Coalition Bennoo Bokk Yaakar n’est pas épargnée par une autre tempête. Des caciques n’attendent que la formation du gouvernement pour donner le ton. Déjà que sa majorité était si étriquée à l’Assemblée nationale avec seulement un député de plus (83 contre 82 pour l’opposition), Aminata Touré est entrée en rébellion. Et si ce feu qui couve se développe, Macky pourrait se retrouver qu’avec 80 députés ou même moins. Donc, il devient minoritaire à l’Assemblée nationale. La guerre de la majorité toujours drsquoactualité à lrsquoAssemblée nationale Photo Ibrahima Mansaly 8211 PressAfrik C’est la veillée d’armes au sein de la majorité présidentielle. Certains hauts responsables grondent de colère et attendent de pied ferme leur leader et président de la République. Macky Sall devra ainsi se la jouer serrer lors de la formation de son nouveau gouvernement pour préserver sa majorité et ne pas attiser le feu qui couve. Aminata Touré fait des émules au sein de la coalition, particulièrement à l’APR. En effet, les espoirs étant déçus après l’installation de la 14e législature, ils sont nombreux à attendre la formation du nouveau gouvernement pour voir s’ils vont être réhabilités, s’ils seront traités conformément à leur rang au sein du parti. Des proches de deux de ses pontes de l’APR avec qui PressAfrik a échangé sont formels. «Si Macky Sall continue à nous traiter comme des moins que rien, nous aviserons. Nous sommes fatigués d’aller tout le temps au front pour que des inconnus, des gens qui ne mouillent pas le maillot se servent à notre place. Aminata Touré a raison de se comporter ainsi», lâche notre interlocuteur qui préfère pour le moment garder l’anonymat. La source a tenu à préciser que son leader n’est pas seul et qu’il y a d’autres qui pensent comme lui et ils échangent régulièrement. Là où il risque de faire plus mal, c’est qu’il a, au moins, deux députés qui lui seraient d’une fidélité et d’une loyauté sans faille. Le comportement actuel de Mimi Touré et sa stratégie qui est de rester à l’Assemblée nationale et de pourrir la vie à Macky Sall se confirment, désormais Bennoo et l’opposition sont actuellement à égalité quasiment (82 députés chacun). L’ancienne directrice de campagne joue au trouble-fête. Par ailleurs, il faut signaler que jusqu’ici ni Farba Ngom, ni les autres sergents recruteurs de l’APR n’ont pu réussir à faire transhumer des députés de l’opposition malgré leur grande offensive.

3e mandat : le schéma de Macky,selon Mimi

https://www.igfm.sn Mimi Touré estime que le président Macky Sall fera une déclaration sur la question du troisième mandat. Ce, juste après la nomination d’un premier ministre. «Depuis longtemps, je l’ai dit à satiété et je suis convaincue qu’il fera une déclaration après la nomination de son Premier ministre pour annoncer qu’il ne fera pas de troisième mandat», a indiqué l’ex premier ministre hier dans les colonnes de L’Observateur. «Même si je ne suis pas d’accord avec lui sur sa décision concernant la présidence de l’Assemblée nationale, je pense que c’est un homme d’honneur qui tient parole», ajoute-t-elle.

MIMI-MACKY,LE DÉSAMOUR DÉFINITIF ? PAR MOMAR DIENG

Impact.sn   Le défi est là pour BBY : contenir les velléités de revanche d’Aminata Touré qui pourrait se placer désormais dans une posture d’opposante à son propre camp, un électron libre dans un contexte où toute voix perdue ou gagnée peut être lourde de sens Aminata Touré s’est rebellée. Contre Macky Sall. Alors que la séance de préparation de l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale était en cours, l’ancienne première ministre élue député aux législatives du 31 juillet 2022 a quitté l’hémicycle, en grande colère. C’est après son arrivée à l’immeuble de la Place Soweto qu’elle a su que le président Macky Sall ne lui ferait ni l’honneur ni le plaisir de devenir la première femme présidente du parlement. A sa place, circulait déjà le nom d’un illustre inconnu, Amadou Mame Diop, maire de Richard-Toll, une commune agro-industrielle située à une centaine de km au nord-ouest de Saint-Louis. Mais avant de partir « Mimi » a pris soin de dire ses états d’âme à Me Oumar Youm, ancien ministre des Transports terrestres et ex-directeur de cabinet du président sénégalais porté à la tête du nouveau groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). « Je ne serais pas présente à la séance de vote. (…) Je ne voterais pas pour le candidat du président de la coalition (  :  Macky Sall) qui privilégie les relations familiales au détriment du mérite militant », écrit-elle à son collègue. Néanmoins, par souci de cohérence, précise-t-elle, « ayant dirigé la liste de la majorité, je ne voterais pas pour l’opposition. Je rentre chez moi tout simplement. » Après les scrutins parlementaires de juillet, tout le monde (ou presque) la voyait trôner au perchoir de l’Assemblée nationale au soir du 12 septembre 2022, date et jour d’installation des 165 députés de la 14e législature sénégalaise. Même si les noms du rallié Pape Diop et de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances Amadou Bâ ont circulé le temps d’une rose, le choix d’Aminata Touré restait le plus probable et le plus légitime au vu de son investissement dans la victoire certes étriquée de BBY.  En capitaine déterminée d’une équipe de BBY plus ou moins moribonde à l’entame de la campagne électorale, Aminata Touré a fait le job qu’il lui était demandé. Parcourir le Sénégal du nord au sud, d’est en ouest. Parler et vendre aux Sénégalais un produit appelé « Macky »  visiblement en difficulté marketing aux rayons des soldes. Danser pour appâter un électorat dont une bonne partie est apparemment devenue très exigeante à l’endroit des politiques, en particulier de ceux qui exercent le pouvoir. Batailler ferme pour convaincre de la nécessité de reconduire une majorité pour le président de la république. Au final, elle s’en est tirée avec une majorité précaire qui ne donne aucune garantie de cohérence et de solidité durables au chef de l’Etat. Mais était-ce sa faute au regard de l’impopularité grandissante de Macky Sall ? A posteriori, sa mission impossible s’est transformée en un exercice de limitation des dégâts pour le pouvoir. A partir de cet instant, Aminata Touré a cru que son heure parlementaire était arrivée – après sa consécration primatoriale de 2013. Mais le palais avait parfaitement camouflé son dessein avec deux atouts de taille dans sa besace  : la faiblesse des performances locale de Mimi Touré, d’une part, sa position d’adversaire du 3e mandat pour le président Sall, d’autre part. Aujourd’hui, celle qui a conduit la liste proportionnelle de la coalition BBY semble être dévastée par une immense déception. Certains de ses partisans dénoncent une « trahison froide » du président Sall coupable de n’avoir « pas rétribué à sa juste valeur l’engagement total et sincère » de leur championne qui a permis de « sauver » BBY. Le danger est là pour BBY  : contenir les velléités de revanche d’Aminata Touré qui pourrait se placer désormais dans une posture d’opposante interne à son propre camp, un électron libre dans un contexte où toute voix perdue ou gagnée peut être lourde de sens.  Mais la trajectoire que compte emprunter Aminata Touré reste à déterminer alors que l’échéance capitale de février 2024 se rapproche. Cette nouvelle rupture avec Macky Sall – après celle intervenue après son limogeage du Conseil économique social et environnemental en octobre 2020. Elle était certes revenue dans les grâces du Palais, d’abord avec le titre d’Envoyée spécial du président de la république, puis comme tête de liste aux législatives de juillet dernier. Là, elle pourrait décider de mettre un terme à ce que certains considèrent comme une instrumentalisation de ses talents politiques par contrat à durée déterminée…

Nouvelle bouderie de l’ancienne Pm : Mimi – Macky, relation dépitée

https://lequotidien.sn Mimi Touré se savait détestée par les députés de l’opposition, qui n’en voulaient pas au Perchoir. Elle savait aussi ne pas faire l’unanimité dans son camp. Et elle avait été la première à demander de laisser carte blanche à Macky pour décider. Si elle contestait ledit choix, elle aurait pu le dire avant-hier dans l’Hémicycle, au lieu de déverser sa bile dans les tweets. La nouvelle fronde de Mimi Touré rencontre une forte incompréhension de la part de ses camarades de parti, de même que de la part de certains députés de la Coalition Benno bokk yaakaar. Ils n’ont cessé de relever dans l’attitude de Mimi Touré, ce qu’ils considèrent comme des positions incohérentes. Certains députés soulignent que le samedi 20 août dernier, lorsque le Président Macky Sall avait reçu les députés à la Salle des banquets du Palais de l’avenue Senghor, «Mimi Touré a été la première à prendre la parole pour demander à ses collègues de donner carte blanche au Président Macky Sall pour le choix du président de l’Assemblée et des membres du Bureau. Elle avait indiqué que, de la même manière qu’ils lui avaient fait confiance pour dresser la liste des députés, les élus devaient renouveler cette confiance et lui laisser les mains libres dans ce choix». Ce qui permet à l’un des élus de Benno de déclarer  :  «On peut considérer que, du moment qu’il avait été convenu de donner carte blanche au Président, toute promesse antérieure que ce dernier aurait pu faire à l’un d’entre nous devenait caduque.»

Mieux encore, le séminaire de Saly a été l’occasion pour les élus de Benno, de réitérer leur souhait de laisser carte blanche à leur leader. Et il a été convenu des méthodes pour sécuriser le vote et s’assurer qu’aucune voix de Benno ne serait perdue, au regard de la majorité étriquée qui était la leur. C’est ainsi qu’il a été mis en place le système des procurations.

Huit chefs de groupe ont été désignés, qui supervisaient chacun une dizaine de personnes. C’est ainsi que, pour le groupe des «Barons du parti», que l’on avait aperçu assis tous au premier rang de l’Hémicycle, Farba Ngom avait été désigné superviseur. A lui avaient été remises les procurations de chacun. D’ailleurs, quand les enveloppes de vote ont été remises aux députés, les membres du groupe ont remis les leur à Farba Ngom. Et à aucun moment, cela n’a semblé poser problème à Mimi Touré. Même quand, en fin de matinée, le nom du président désigné par Macky a commencé à circuler, Mimi était restée zen et souriante. Elle n’a montré aucun signe de mécontentement. Ce n’est qu’à 17h, en disant qu’elle voulait rentrer, que Mimi aurait dit à Farba Ngom qu’elle voulait récupérer sa procuration, et les deux sont sortis ensemble de la salle. Mais elle n’a jamais dit officiellement dans la salle, qu’elle s’opposait au choix de Amadou Mame Diop. Par ailleurs, et c’est l’incohérence de la dame, si Mimi Touré ne voulait pas voter pour le candidat de Macky, elle n’aurait pas dû quitter la séance et devait exprimer son vote de manière claire. Car à ce moment, la procuration n’aurait pas été opérante. De plus, les députés de Benno estiment que Macky leur a enlevé une grosse épine du pied en ne désignant pas Mme Touré. «Des députés de Wallu nous avaient assuré qu’ils étaient disposés à soutenir le candidat de Benno, à condition que ce ne fût pas Mimi. Une position qui était d’ailleurs partagée par des députés de Yaw que nous avions approchés. Et cela, tous les membres de notre groupe parlementaire le savaient. Même le Président en a été informé.» Macky Sall, dans le secret de ses cogitations, a dû privilégier une certaine recherche de l’apaisement. Mais c’est le revirement de Aminata Touré qui, aujourd’hui, devient problématique pour ses camara Par M. G. – 

Déclaration : Barthélémy Dias se défoule sur «une certaine presse» et dénonce la violation du règlement intérieur de l’assemblée nationale.

https://www.dakaractu.com Après le show du lundi à l’assemblée nationale lors de l’installation de la 14e législature, c’est un Barthélemy Dias dans tous ses états qui s’est adressé à ses militants et au peuple sénégalais à travers une vidéo largement relayée dans ses comptes. Le maire de Dakar qui s’est défoulé sur une certaine presse qu’il considère comme une presse de Macky Sall, a dénoncé avec vigueur ce qui s’est passé hier à l’assemblée nationale. Pour Barthélémy Dias ce n’est que le début du commencement pour les postures à prendre à l’hémicycle. Ainsi, Barthélémy Dias déplore la violation des lois et du règlement intérieur de l’assemblée nationale et met en garde le président Macky Sall contre toute manœuvre pour un projet de troisième mandat…

Assemblée nationale : Barthélémy Dias annonce une proposition de loi contre le 3ème mandat après le Magal

https://www.dakaractu.com Sur sa page Facebook, le député-maire Barthélémy Dias, a fait une déclaration sur la journée d’hier et annonce une proposition de loi contre le 3e mandat après le Magal de Touba. L’Honorable Député-Maire Barthélémy Dias donne sa version des faits sur les échauffourées constatées lors du vote du poste de président de l’assemblée nationale. l a appelé le peuple à envahir l’Assemblée nationale le jour du vote contre le 3e mandat après le Magal de Touba. Aussi, Barthélémy Dias promet l’enfer à Macky Sall, son gouvernement et à ses députés. Le député-maire de Yewwi Askan Wi en a profité pour s’en prendre aux « intellectuels de clavier » et aux « opposants mannequins » et « donneurs de leçon » de morale.

14ème législature L’Apr apporte son soutien au président Amadou Mame Diop et tacle sévèrement l’opposition

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https://www.dakaractu.com L’Alliance pour la République (APR) a sorti un communiqué pour se prononcer sur les incidents qui se sont produits dernièrement à l’hémicycle. D’emblée, une motion de soutien a été apportée à l’actuel président de l’Assemblée Nationale, Amadou Mame Diop et de chaleureuses félicitations adressées aux députés de Bby. « À la suite de l’installation, lundi 12 septembre 2022 de la 14ème Législature, l’Alliance Pour la République adresse ses chaleureuses félicitations aux députés, membres de la Coalition Benno Bokk Yaakaar et les exhorte à ne ménager aucun effort pour défendre l’intérêt de nos compatriotes et l’émergence de notre pays, en accompagnant dans le cadre de leur mission, l’action du Président de la République, S.E.M Macky Sall. Aussi, l’Alliance Pour la République se réjouit-elle de l’élection de Monsieur Amadou Mame Diop, Président de l’Assemblée nationale du Sénégal et l’assure de son soutien ferme et résolu. L’élection de ce membre fondateur de notre parti, procède sans nul doute, d’un choix pertinent, fondé d’une part sur une légitimité politique et historique incontestable, député et maire réélu chaque fois et d’une expérience et compétence professionnelle avérées. En vérité, le choix porté sur le Président Amadou Mame Diop traduit notre volonté d’insuffler à la fois, une nouvelle dynamique et une responsabilisation continue et diversifiée de nos ressources humaines, politiques, mais aussi de toutes les compétences utiles au développement de notre pays. Son savoir-faire, son parcours à l’Assemblée nationale du Sénégal, son profil, sa qualité reconnue de fédérateur, d’homme de dialogue, de consensus et sa grande capacité d’écoute nous fondent à penser avec certitude qu’il conduira avec brio les destinées de l’institution parlementaire ». Dans la foulée, l’Apr a condamné les violences qui ont été notées hier à l’Assemblée Nationale avant de pointer du doigt l’attitude de l’opposition.  » Par ailleurs, ce vote du 12 septembre 2012, confirme avec éclat que même si la minorité parlementaire avait voté, elle aurait perdu. Ayant compris que sa défaite était inéluctable, elle s’est embourbée dans un comportement anti patriotique et anti républicain. L’Alliance Pour La République condamne avec la plus grande fermeté cette attitude de certains acteurs de l’opposition parlementaire, marquée par la violence physique et verbale dans une Institution de la République, en l’occurrence l’Assemblée Nationale, configurée pour la représentation du peuple souverain, en vue d’un débat démocratique fécond sur la base d’arguments différents et de projets alternatifs au seul bénéfice de populations impactées dans le contexte actuel par les effets de crises de portée mondiale, la COVID et la guerre en Ukraine. En réalité, les questions faussement préjudicielles posées par l’opposition témoignent de dérives qui peuvent déboucher sur de graves dangers voire une crise institutionnelle pour notre république et notre démocratie, dès lors qu’elles avaient pour objectif manifeste de bloquer l’institution en empêchant son fonctionnement. Heureusement la démocratie a triomphé et force est restée à la loi. Face à de telles dérives, l’Alliance Pour la République appelle tous les membres et responsables des partis de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar et de la Coalition de la Grande majorité présidentielle ainsi que tous les patriotes épris de paix à s’ériger en boucliers pour défendre la République sans concession et la démocratie jusqu’au bout ».

HÉMICYCLE/La coalition les Républicains Doomi Rewmi indignée par le comportement de certains députés.

https://www.dakaractu.com Le coordonnateur de la coalition « Les Républicains Doomi Rewmi », au nom de la conférence des leaders, a fustigé ce mardi le comportement de certains députés qui se sont distingués, selon lui, dans des agissements « irresponsables ». Habib Ndao citera nommément Guy Marius Sagna et Barthélémy Toye Dias lors de la rentrée solennelle du parlement. « Les sénégalais apolitiques sont en train de regretter d’avoir envoyé, au nom de la démocratie, des députés sans éducation, sans culture démocratique, à la démarche non structurée, à des stations trop élevées pour eux. Ces deux politiciens veulent renvoyer à la population une image de guerrier jusqu’à oublier que l’auguste hémicycle est le lieu de la nation assemblée où les gangsters n’ont pas leur place. Les images enseignent à nos écoliers, à nos enfants, la manière dont on peut défier l’autorité parentale pour ne pas dire l’autorité tout court. » Le coordonnateur de Doomi Rewmi de poursuivre. « Les Sénégalais ont été abusés dans leur choix car il y’avait deux programmes clairement déclinés : celui de l’opposition dont l’objectif est de « déconstruire. » Doomi Rewmi demandera à la majorité de se souder au sein de l’hémicycle pour « atteindre les objectifs afin de faciliter la tâche au futur gouvernement du Président de la République…

Message aux députés de la 14e Législature : Samba Sy prône une «éthique de responsabilité»

http://lesoleil.sn Venu présider la cérémonie d’installation de la nouvelle Législature, le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, a appelé les députés à avoir en bandoulière une « éthique de responsabilité » dans l’exercice de leur mission. « Dans cet espace-ci comme dans de nombreux autres espaces dans notre pays, il a souvent existé des femmes et des hommes de devoir, des intellectuels accomplis, des patriotes ardents, bref des hommes et des femmes de vertu. Si, malgré tout, une certaine perception négative a fini par s’imposer concernant cette institution, c’est du fait de l’un des marqueurs des temps modernes », a-t-il déclaré à la fin des travaux, a-t-il ajouté, félicitant les nouveaux députés d’avoir été choisis parmi des millions de Sénégalais pour cette 14e Législature. Il a, en outre, fait remarquer, que « ce qui est généralement mis en avant et souvent monté au pinacle, ce sont les trains n’arrivant pas à l’heure ». A ce titre, ajoute M. Sy, « compte tenu de certains impératifs pour notre pays, il me semble nécessaire, honorables députés, que nous soyons tous traversés, au-delà de l’éthique de conviction, par l’éthique de responsabilité ». Le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions a, par ailleurs, rassuré les parlementaires que « l’esprit avec lequel le Gouvernement entend travailler avec vous va, comme par le passé, conjuguer le respect, la considération, avec l’écoute et la conviction que le Gouvernement n’a en face de lui que des compatriotes, présumés également soucieux du devenir de ce pays qu’en principe nous aimons les uns les autres par-dessous tout ».

Installation de la 14 eme législature : la coalition «Macky 2012» cogne sur l’opposition

https://www.dakaractu.com Suite à l’installation des parlementaires ce lundi 12 septembre 2022, les leaders de la coalition Macky 2012, renouvellent leurs félicitations à tous les élus de Benno Bokk Yaakaar. Les leaders de Macky 2012, se réjouissent dans la même foulée du choix de son Excellence le Président Macky SALL, porté sur la personne du Dr Amadou Mame DIOP, pour diriger les destinées de cette 14e législature. Les leaders de la coalition Macky 2012, déplorent dans le communiqué transmis à notre rédaction avec la dernière énergie, l’attitude indigne, irresponsable et selfish des députés de l’opposition. « Ces députés ne comprennent pas encore leur rôle. C’est vrai, ils ne le comprennent pas, ils sont là par défaut. Si la fonction première du député est de prendre en charge les préoccupations des populations, ceux-là de l’opposition ne sont pas à bonne école. Pour des raisons crypto personnels, ils veulent bloquer la poursuite des différents programmes et projets qui mettront inéluctablement le Sénégal sur les rampes de l’émergence. Chers leaders de l’opposition, votre legs n’est pas le bon pour les générations futures. Les leaders de la coalition Macky 2012 avaient vu juste lorsqu’ils leur collaient l’étiquette à l’opposition en juin dernier, d’irresponsable, d’immature et d’inconsciente » lit-on dans le document. Enfin, les leaders de la coalition Macky 2012 renouvellent leur fidélité, leur constance, leur loyauté à l’égard de son Président et réaffirment leur ancrage rage dans la coalition BBY.

Vent de rébellion chez Macky Sall : «APR/Debout» en gestation

https://senego.com Après les investitures contestées pour les élections législatives de juillet dernier au sein de la mouvance présidentielle (Bby), le président Macky Sall est appelé à affronter une nouvelle vague de mécontents. Comme disaient les analystes politiques, l’Alliance pour la République (Apr) n’a jamais été au mieux de sa forme organique, faute de hiérarchie, de cohésion et de discipline. En plus de ce dysfonctionnement signalé dans le choix des candidatures, le président Sall est aussi accusé d’avoir délégué ses pouvoirs à des personnes « parachutées ». Si ce n’est pas alors à des alliés et transhumants d’autres formations rivales plus lotis et mieux servis que les militants « biologiques » ou fondateurs. Toujours est-il que depuis la déroute des législatives (82 députés sur 165) et la problématique du 3e mandat remise en question par la volonté populaire, beaucoup de responsables ambitieux de l’Apr ne croient plus à l’avenir de leur formation considérée comme un parti politique déjà « couché » ! D’où l’urgence de créer une « Apr-debout », une sorte de réceptacle de tous les frustrés et mécontents. En tout cas, « Le Témoin » dans sa parution du jour alerte qu’un mouvement de rébellion est en gestation au sein de l’Apr. Souhaitons que Macky, en bon sapeur-pompier, aie un bon plan « Orsec » ou « Orsall » pour mouiller toute allumette ou pétard de nature à mettre le feu dans l’Apr.

Affaire procuration Mimi Touré : Moustapha Ndiaye lève les doutes et porte l’éclairage

https://senego.com Moustapha Ndiaye, leader des jeunesses Mackystes lève les doutes et apporte des éclaircissements concernant l’affaire de procuration concernant Aminata Touré. « Pour un oui ou pour un non, les gens de l’opposition sont prêts à faire croire du n’importe quoi aux Sénégalais. L’affaire de la procuration pour le vote du bureau de l’Assemblée nationale doit être tirée au clair », réagit Mamadou Moustapha Ndiaye président du collectif des jeunesses Mackystes. Mamadou Moustapha Ndiaye estime qu’ : « il est important d’abord que les gens sachent c’est quoi une procuration avant de tirer des conclusions hâtives et avant de faire l’amalgame. Il faut comprendre qu’elle est un acte délivré pour une personne dont on a confiance pour qu’elle vote pour vous. C’est aussi simple que ça. Et donc si Mme Mimi Touré a délivré une procuration de vote au nom de Farba Ngom pour le compte de Benno Bokk Yakaar (BBY) depuis hier, il n’y a donc pas de raison que ce dernier ne vote pas pour elle ». Poursuivant son propos, Moustapha Ndiaye tient à dire ceci :  « Par contre, si l’ancien PM change d’avis, elle doit justement le notifier par un acte au Président de l’Assemblée nationale pour annuler sa procuration. Sans quoi, l’actuelle procuration ne peut être atteinte de caducité tant qu’il n’y a pas renoncement notifié ». Mais il se trouve que le Président de l’AN n’a pas reçu d’acte annulant la procuration, Farba Ngom est tenu, et là c’est un droit et un devoir, de voter pour Mimi, à son nom. Il faut que cela soit clair pour tous, opposition comme citoyen lambda. Donc en l’espèce c’est Mimi seulement qui peut annuler sa procuration de vote par un autre acte adressé au Président Amadou Mame Diop et le problème est réglé aussitôt », conclut le président du collectif des jeunes de la grande majorité présidentielle (CJGMP), par ailleurs, président des jeunes de la coalition Manko Wattu Sénégal (MWS),Mamadou Moustapha Ndiaye, « on ne voit pas comment Mimi le ferait. Parce qu’elle a fait savoir hier q

Ibrahima Ndiaye à Mimi Touré : «On ne peut pas choisir une éternelle perdante pour diriger des gagnants»

Depuis lundi 12 septembre la polémique enfle sur le choix du Président Macky Sall porté sur Amadou Mame Diop à la tête du perchoir de l’Assemblée Nationale au détriment de Madame Aminata Touré.

Cette dernière furieuse du choix du Président a décidé tout bonnement de bouder la séance d’installation de la 14e législature. Elle argumente son geste inélégant et antidémocrate par le fait que Macky Sall a privilégié les liens du sang au détriment du mérite.

Comme elle parle de mérite attardons-nous sur ce fait. En quoi madame Aminata Touré est plus méritante qu’Aly Ngouille Ndiaye qui a gagné sa localité mais pas choisi par le Président au poste de président de l’Assemblée Nationale. Abdoulaye Daouda Diallo, Abdoulaye Sow, Farba Ngom ont tous gagné leurs localités pourtant ils se sont tous rangés derrière le candidat du Président. Parlant de Amadou Mame Diop, il récolte le fruit de son travail de dur labeur pour le parti et de sa patience. Il a toujours gagné sa localité, il s’est toujours donné pour une victoire éclatante de l’APR dans le Walo. Il a toujours réussi les missions qui lui ont été confiées et cela sans rien demander en retour pendant toutes ces années. Il est un homme de consensus raison pour laquelle tous les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar se sont rangés derrière lui. Il est homme serein qui ne laisse jamais transparaître ses émotions quand on ne le choisit pas. Mimi, cher camarade vous parlez d’injustice souvenez-vous qu’à maintes reprises, le Président vous a mis à l’avant, laissant sur le banc des gens beaucoup plus méritants. Vous avez toujours bénéficié d’un traitement de faveur de la part de Macky Sall. Déjà en 2012, il vous nomme ministre de la Justice. Un an plus tard vous êtes portée à la tête de la Primature devenant ainsi la deuxième femme Première Ministre du Sénégal. En 2015, le Président vous choisit comme Envoyée Spéciale. En 2019 vous êtes nommée Présidente du Conseil Economique Social et Environnemental. Toutes ces hautes fonctions vous les avez occupées grâce à la confiance que le Président a toujours placé en vous. Mais avant de réclamer certaines choses, tout d’abord, allez chercher une légitimité locale. Après vous pouvez venir demander la présidence de l’Assemblée Nationale. Vous n’avez pas de base politique à l’image de celle dont dispose Amadou Mame Diop ou les autres leaders du parti.

Toutes les élections auxquelles vous avez participé se sont soldées par des défaites.

Déjà en 2017 à Grand Yoff alors que tous les moyens pour gagner étaient à votre disposition, vous avez été battue à plate couture dans cette localité. En 2022, l’histoire se répète encore. Vous n’étiez même pas capable de gagner votre bureau de vote à Kaolack. Avec vous Madame, qui veut une récompense même après avoir perdu, la coalition Benno Bokk Yakaar est passée de 145 députés en 2017 à 82 députés en 2022, soit une perte de 63 députés. Avec vous BBY a perdu de grandes villes qu’on avait gagné en 2017. Madame être tête de liste nationale, ne vous confère pas la légitimité d’hériter de facto, le fauteuil de président de l’Assemblée Nationale. Pourtant en 2017 Mahammed Boun Abdallah Dionne avait gagné avec brio les élections législatives mais n’a pas demandé comme récompense la présidence de l’Assemblée. Très chère camarade de parti, ressaisissez-vous. Vous n’êtes pas plus méritante qu’Amadou Mame Diop. Vous parlez de mérite, vous avez raison le Président a suivi cette logique pour choisir Amadou Mame Diop. Lui au moins, a gagné et participé grandement à la victoire de BBY dans le Walo. Si le Président vous avez choisi comme présidente de l’Assemblée Nationale, il aurait fortifié le culte de la médiocrité. On ne choisit pas une perdante pour diriger des gagnants.Ibrahima Ndiaye,Directeur Commercial de la LONASE,Responsable BBY Keur Massar

Mankeur Ndiaye : «Mimi Touré a été loyale et dévouée (…) à la fin, elle récolte l’ingratitude»

https://senego.com Mankeur Ndiaye réagi encore sur l’affaire Mimi Touré à qui il a apporté son soutien. Cette dernière a été zappé par le Chef de l’Etat Macky Sall pour le poste de Président de l’Assemblée Nationale. L’ancien ministre des Affaires Etrangères a, en effet, apporté sa solidarité agissante à sa « sœur Mimi Touré qui », dit-il, « a avalé trop de couleuvres ». « Elle a été loyale et dévouée en acceptant de faire le job comme tête de liste parcourant tout le pays pour BBY. À la fin, elle récolte l’ingratitude. Tiens bon ma sœur : Le triomphe arrive… », a écrit Mankeur Ndiaye sur son compte Twitter visité par Senego. Hier dans un entretien avec L’Obs exploité par Senego, Aminata Touré a déclaré avoir passé sa vie à lutter contre l’injustice. « J’en ai subi pas mal dans mon compagnonnage avec Macky Sall, mais là, c’est celle de trop. Celle qui privilégie les liens familiaux par-dessus le mérite militant, ce n’est plus tolérable », regrette Aminata Touré.

Cacophonie à L’Assemblée : Nouvelle réaction du député Thierno Alassane Sall

https://senego.com Le député Thiernon Alassane Sall s’est fendu d’un tweet, mardi, pour manifester, à nouveau, son courroux à la suite de la cacophonie à l’Assemblée nationale lors de l’installation de la 14e législature. « Les symptômes d’une putréfaction avancée de la République se manifestent par d’innombrables indices, cependant nous refusons de regarder les choses en face comme un grand malade qui s’obstine à ignorer les signes d’un effondrement prochain« , a-t-il notamment tweeté.

14e législature : Madiambal outré par les comportements de Barth’,Abas Fall et Guy Marius Sagna

https://senego.com Dans tweet, mardi, Madiambal Diagne a indiqué qu’il faut Il faut être hypocrite pour ne pas voir ceux qui ont arraché les micros, saccagé les pupitres et emporté l’urne. « Il faut être hypocrite pour ne pas voir ceux qui ont arraché les micros, saccagé les pupitres et emporté l’urne« , a notamment tweeté le patron du groupe Avenir communication en réponse à un tweeté d’Alioune Tine.

Les députés en question

Madiambal Diagne d’ajouter : « Ils ont pour noms : Barthélémy Dias, Abass Fall, Guy Marius Sagna. »

Dr Mame Diop «marionnette»de Macky : Mansour Diop révèle le vrai visage du nouveau président de l’Assemblée

https://senego.com Mansour Diop a dévoilé le vrai visage du nouveau président de l’Assemblée Nationale élu dans une ambiance proche du chaos. Ami intime de Mansour Faye, Dr Amadou Mame Diop est un « marionnette » de Macky. Selon Mansour Diop, avec lui, il faut même pas s’attendre à une rupture au sein de l’hémicycle. Il va suivre à la lettre les directives de Macky Sall. Amadou Maame Diop est né et grandi à Saint Louis. C’est par la suite qu’il est devenu le maire de Richard Toll, a d’abord soutenu Mansour Diop. « Beaucoup de gens ne le connaissaient pas, mais une fois nommé directeur de Sapco en Avril 2021, il a fait parler de lui en restant quatre (4 ) mois sans payer les travailleurs leurs salaires. Le premier directeur de la Société d’aménagement et de promotion des côtes qui n’avait pas de feuille de route. Sa gestion et son programme ont été décriés de par son manque de vision par les travailleurs. La SAPCO peinait aussi à payer correctement sa location. Jusqu’à ce qu’elle soit menacée d’expulsion pour des arriérés de location. » Le journaliste a signalé également que « l’actuel président est un ami intime de Mansour Faye ». « président bi daloul khél » laisse-t-il entendre. Un natif de Saint Louis qui a été choisi non pas par ses compétences. Il va exécuter à lettre ce que veulent les autorités : « Fi néx gayi rék laay khool. Ndiguel lay doxolé », prévient-t-il avant de prédire le pire à l’Assemblée.

Elu premier vice-président : les engagements pris par Abdoulaye Diouf Sarr pour redorer le blason de l’Assemblée nationale

https://actusen.sn Après l’installation du bureau de la quatorzième législature dont il est le premier vice-président, le député Abdoulaye Diouf Sarr a réagi pour exprimer sa gratitude et réitérer sa loyauté à Monsieur le président de coalition Benno Bokk Yakaar, pour la confiance renouvelée. «Je remercie  l’ensemble des compagnons engagés dans l’Action pour l’intérêt supérieur du Sénégal, les compatriotes qui nous ont fait confiance », a déclaré l’ancien ministre de la Santé sur sa page Facebook. Le maire sortant de Yoff dit avoir mesuré l’importance de sa nouvelle mission qui lui a été confiée. «Des remerciements qui n’ont rien de ceux d’usage, en ce sens qu’ils manifestent le fait que je mesure, au-delà de l’honneur,  l’importance de la mission qui m’est confiée à travers ce poste de premier vice-président de notre illustre Assemblée Nationale pour laquelle je m’investirai sans concession ni compromission pour redorer le blason, à la hauteur des attentes légitimes de nos concitoyens qui nous ont fait confiance et de sa dimension institutionnelle inaliénable», a promis Diouf Sarr.Mansour SYLLA (Actusen.sn)

Anyeu Mbengue aux députés de l’opposition : «ils avaient promis une Assemblée de rupture mais ils ont trahi la confiance du peuple»

https://actusen.sn Ceux qui ont assisté ce lundi à la séance plénière consacrée à l’installation de la quatorzième législature ont été tous ébahis à cause du comportement ‘’irresponsable’’ des députés de l’opposition qui voulaient empêcher le déroulement du vote. Guy Marius Sagna, Barthélémy Dias et Cie exigeaient la démission des ministres-députés avant le démarrage des travaux. Ce qui avait bloqué tout le processus avant que la gendarmerie intervienne pour sécuriser le scrutin. Cette attitude adoptée par les députés de la coalition Yewwi Askan Wi a été fortement regrettée par la parlementaire de la mouvance présidentielle, Anyeu Mbengue. Selon elle, ces leaders de l’opposition n’ont pas compris le code électoral de l’Assemblée nationale raison pour laquelle, ils ont semé le désordre dans l’hémicycle. «Ils avaient promis une Assemblée de rupture mais je crois qu’ils ont trahi la confiance du peuple qui les a élus», peste-t-elle. «Ils (les membres de l’opposition) ont fait le tour du pays pour convaincre les électeurs lors de la campagne pour les législatives. Mais malheureusement les sénégalais ont tous déçu car ils ne savaient pas qu’ils ont porté leur confiance sur des personnes violentes qui avancent des propos injurieux et saccagent les biens de l’hémicycle», déplore la responsable de l’Alliance pour la république à Dahra. La députée Anyeu Mbengue précise que c’est l’Assemblée nationale qui définit les critères du vote. Donc, avance-t-elle, ce n’est pas à l’opposition d’imposer sa loi. Quid des menaces proférées par Guy Marius Sagna qui demande à ce qu’on mette en place une brigade de gendarmerie au sein de l’hémicycle ? Anyeu Mbengue de répondre en ces termes : «On n’insulte personne mais nous ferons face à toutes sortes d’attaques. Désormais, ce sera œil pour œil dent pour dent. Nous sommes des élus et nous allons voter, qu’il pleuve ou qu’il neige, toutes les lois qui nous seront soumises et qui participent au fonctionnement du pays. Ils sont violents mais ils vont nous retrouver sur leur chemin», renchérit-elle.Mansour SYLLA (Actusen.sn)

Assemblée nationale  : les derniers échanges secrets entre Macky Sall et ses députés de Bby avant l’élection de Amadou Mame Diop

https://actusen.sn On en sait davantage sur les derniers échanges entre le président de la république Macky Sall et ses députés de la coalition Benno Bokk Yakaar avant leur entrée dans la salle de l’Assemblée nationale pour l’élection de Amadou Mame Diop. Selon ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, une rencontre a eu lieu dans le nouveau bâtiment de l’Assemblée nationale entre les députés de Bby et l’émissaire du chef de l’Etat. Sur place, ajoute le journal, l’envoyé du palais a lu une lettre qui a livré le nom de la personne choisie comme candidat à la présidence de l’Assemblée nationale. Nos confrères ajoutent que quelques heures avant l’arrivée de son émissaire dépêché pour délivrer son message aux élus de Bby, Macky Sall s’est entretenu au téléphone avec Mimi Touré. Ce, pour l’informer du choix qu’il a porté sur Amadou Mame Diop, député-maire de Richard-Toll.

Adji Mbergane Kanouté, députée de Bby : «Aminata Touré reviendra à de meilleurs sentiments parce qu’elle a des…»

https://actusen.sn Dans cet entretien accordé à ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, l’honorable députée Adji Mbergane Kanouté a rectifié Aminata Touré en lui disant que Amadou Mame Diop n’est pas un choix familial mais un profil qui est digne d’un Président de la 2ème institution du pays. La deuxième vice-présidente du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) pense également que Aminata Touré va retourner au sein de Bby pour continuer ses activités politiques. «Je pense que Aminata Touré est une grande dame qui reviendra à de meilleurs sentiments parce qu’elle a des relations privilégiées avec le Président Macky Sall qui lui fait confiance. Donc, je pense que le Président a beaucoup d’estime pour elle. La relation qui lie entre le président de la République et Mme Aminata Touré est une relation amicale. Et je ne pense que le choix de Amadou Mame Diop soit un choix familial. Il est un militant authentique de l’Apr», a-t-elle dit dans les colonnes du journal.

14iéme législature : une guérilla parlementaire en lieu et place d’un consensus, quel avenir pour l’institution parlementaire? Par Aly Saleh

Des images dégradantes,  un décor indescriptible, tel est le vécu ce lundi à l’hémicycle, le temps de l’installation du bureau de la 14ième législature. Le sens de la responsabilité et de la retenue aurait-t-il perdu de sa superbe dans ce lieu de débat? Dr Amadou Mame Diop qui a été nouvellement installé dans des conditions pareilles dans ses fonctions de président de l’Assemblée nationale pour 5 ans sera-t-il à la hauteur comme l’ont été ses prédécesseurs? Où sont passées les promesses d’une assemblée de rupture tant vantée.

Des questions hélas sans réponse pour un début

. L’opposition réunie autour  de Yewwi et Walu cherche à bloquer le fonctionnement de l’hémicycle sans pour autant respecter le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en évoquant des problèmes d’incompatibilité. Cela constitue une erreur de sa part. Soit les députés ne maitrisent pas la loi, soit c’est la loi qui n’est pas assez claire sur ce point. Par contre ce qu’elle aurait dû éviter c’est  d’avoir porté 3 candidats à la présidence. La vérité pour certains, c’est qu’il s’agit d’un un échec de l’Etat. Car, c’est à la fois honteux et scandaleux que la présidente,  Aida Sow Diawara soit obligée de faire appel aux forces de l’ordre pour évacuer cet état de siège créé par certains députés. Je ne suis pas le secret des Dieux mais j’aimerais bien savoir ce qu’elle pensera à tête reposée d’avoir amené la gendarmerie dans l’enceinte de L’assemblée nationale. C’est encore plus honteux que l’histoire se répète comme en 1962, où le Président Senghor avait fait recours à la gendarmerie. Aucune élégance dans les actes encore moins dans les paroles avec des députés censés représenter le peuple, qui ont failli en venir aux mains avec les gendarmes : résultats des courses, des micros arrachés, des tables et chaises saccagées.

Tout le monde est choqué par l’image montrée par cette quatorzième législature comme si l’opposition était dans une logique de sabotage. Mais dans tous les cas, cette situation aurait pu être évitée par respect pour le peuple sénégalais qu’ils représentent.

Avons-nous réellement besoin de ce recul de 60 ans? Je ne le crois pas, c’est pourquoi il urge de repenser notre démocratie. Car le pays n’appartient pas aux hommes politiques qui ne représentent même pas 3%  des sénégalais et qui veulent les tenir en otage. L’autre point déplorable, c’est la responsabilité des médias qui ont forgé de toute pièce des faucons avec en bandoulière, des discours va-t-en guerre et impopulaires à l’hémicycle. Aujourd’hui le résultat est là.  On a des irresponsables à l’Assemblée qui se font appeler « honorable » et qui n’honorent pas le peuple dans l’honorabilité et ce n’est que l’arbre qui cache la forêt puisque nous ne vivons que le début du commencement si des changements drastiques ne sont pas opérés de part et d’autres. Cet avant goût n’augure rien de bon, l’on se demande quel comportement auront les députés de cette nouvelle législature lors des prochaines séances? Certes les responsabilités sont partagées mais celles des hommes des médias sont patentes et indiscutables pour avoir publié et diffusé des discours chimériques et surtout promu la médiocrité. L’Assemblée de rupture ne sera pas pour demain car avec tout ce que l’on voit et entend, nous sommes encore loin des promesses de rupture malheureusement.

Tous ces évènements qui se succèdent et se ressemblent où l’on voit des députés s’injurier et se battre, n’honorent nullement le Sénégal, un pays où manger et boire pose véritablement problème pour bon nombre de concitoyens qui, en plus sont submergés par les eaux de pluie

Ce qui s’est passé est un cas d’école, qui devrait nous permettre d’y méditer, d’en tirer des leçons mais surtout de nous regarder en face et de nous dire la vérité. Tant que nous fermerons les yeux sur cette vérité-là, nous nous cacherons toujours derrière des excuses. N’oublions pas que le Sénégal est au-dessus de tout intérêt personnel. Car on ne peut pas être choisi par le peuple pour la défense de ses intérêts et  verser dans la violence et la bassesse dans un lieu aussi sacré que l’Assemblée nationale.Aly Saleh Journaliste/Consultant

Révélations sur Amadou Mame Diop : Son fils porte le nom de Mansour Faye et il a grandi chez…

https://www.xibaaru.sn On sait pourquoi Macky Sall a nommé le parfait inconnu Amadou Mame Diop au poste de Président de l’Assemblée nationale. Même s’il est un inconnu du landerneau politique au plan national, il n’est pas inconnu de la famille Faye, la belle-famille du Président Macky Sall. Selon nos sources, Amadou Mame Diop serait en réalité originaire de Saint-Louis et non de Dagana et aurait un lien de parenté avec la famille de Marème Faye Sall, la Première Dame. Ainsi le Président de l’Assemblée nationale est un pion de la dynastie Faye-Sall qui rejoint le puzzle du troisième mandat en construction. Voici les révélations exclusives de Xibaaru sur le nouveau Président de l’Assemblée nationale.

La première Dame serait-elle la cousine du Président de l’Assemblée Nationale ?

Selon des sources, l’actuel Président de l’Assemblée Nationale (PAN) est un cousin germain de Marième Faye Sall et de Mansour Faye. Un homme qui a grandi dans la maison des Mansour Faye et Marieme Faye quand celle-ci était établie à Diourbel. Et ce n’est pas tout. Le tout nouveau Président de l’Assemblée Nationale (PAN) serait originaire de Saint-Louis et non de Richard-Toll et qu’il s’est retrouvé dans la ville sucrière pour y implanter sa pharmacie. Et tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Les Sénégalais découvrent ainsi les raisons pour lesquelles Amadou Mame Diop, un parfait inconnu de la scène politique nationale, se retrouve Président de l’Assemblée nationale. Amadou Mame Diop n’est personne d’autre en réalité qu’un membre de la dynastie Fall-Sall. Amadou Mame Diop a en réalité des liens de parenté avec la famille Faye.

Voilà qui explique sa fulgurante ascension sur la scène politique nationale, alors que personne ne le connaissait. Durant la campagne lors des élections législatives, Amadou Dale Diop ne s’est nullement illustré un peu partout. Il ne compte pas comme étant parmi les grandes voix au sein de l’Alliance pour la République (APR), et par ricochet de Benno Bokk Yaakaar.

Tout ce qui se dit est vrai, une dynastie de la famille Faye-Sall s’est installée au Sénégal. Cela se confirme avec le choix du Président de la République Macky Sall qui a imposé au sein de Benno Bokk Yaakaar l’élection de Amadou Mame Diop au poste de Président de l’Assemblée nationale. Alors que ce dernier est un illustre inconnu du landerneau politique. Qui peut porter un témoignage sur le parcours politique de Amadou Mame Diop ? Le peu d’informations que les Sénégalais portent sur Amadou Mame Diop, c’est qu’il est le Directeur général de la SAPCO et est maire de Richard-Toll. Aujourd’hui, il est propulsé Président de l’Assemblée nationale que parce que, il a des liens de parenté avec la famille de l’épouse du Président de la République.

Il a un de ses fils qui porte même, s’il vous plait, le prénom de Mansour Faye.

Que de surprises qu’on nous réserve avec le règne de la famille Faye-Sall. C’est comme si, cette famille se retrouve en territoire conquis. Tout le Sénégal a compris que Amadou Mame Diop n’est qu’un larbin propulsé au poste de Président de l’Assemblée nationale, rien que pour se mettre au service de l’Exécutif. Tout ceci ne rend fier le peuple sénégalais. Un peuple qui avait pourtant combattu en son époque l’ancien Président de la République Me Abdoulaye Wade, pour faire élire Macky Sall, parce que tout simplement, il était soupçonné de vouloir instaurer une dynastie au Sénégal, en voulant imposer son fils Karim Wade à la tête de l’Etat. Les Sénégalais ont tourné le dos à Me Abdoulaye Wade, préférant voter pour Macky Sall. Mais voilà que ce dernier fait tout pour marcher sur ses traces. La dynatie Faye-Sall fait tout pour imposer son règne au Sénégal. Ce qui pousse de plus en plus le peuple à la révolte.Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn

LES PIQUES DE L’AS DE CE MERCREDI

SenePlus  |   Publication 14/09/2022

L’esprit de dépassement

Le président de l’Assemblée nationale a réussi hier à surmonter le blocage, lors de l’élection des membres du bureau grâce à une concertation. «Je félicite tous les membres du bureau élu. Je salue l’esprit de dépassement et de concertation qui a prévalu durant cette journée. J’exhorte les députés à cultiver ce dialogue permanent et cette convivialité qui sont les seuls gages de réussite de cette mission exaltante que le peuple a bien voulu nous confier. En ce qui me concerne, je vous réitère mon ambition et ma ferme volonté d’y œuvrer.»

Des gendarmes jusque dans le box de la presse

Depuis avant-hier, les forces de l’ordre (policiers et gendarmes) ceinturent l’Assemblée nationale. Leurs fourgonnettes, plus d’une dizaine, sont garées partout sur le périmètre de l’hémicycle. A l’intérieur, les gendarmes squattent tous les couloirs. Un impressionnant dispositif sécuritaire qui a créé de nombreux désagréments. En effet, il faut montrer patte blanche pour accéder à la salle. Les gendarmes sont accostés sur toutes les entrées de la bâtisse de l’intérieur comme de l’extérieur. Dans leurs opérations, les forces de l’ordre y mêlent mêmes les journalistes préposés à la couverture de la séance. Résultat : des journalistes ont été empêchés d’accéder à l’hémicycle malgré la présentation d’une carte de presse. Hier, la journée a été marquée par des déviations pour les journalistes. Il y a lieu de souligner que malgré ce dispositif sécuritaire, des non-journalistes ont pu accéder au box des journalistes. Si les choses continuent ainsi, les relations entre la presse et les forces de l’ordre sous cette nouvelle législature risquent d’être peu cordiales.

Farba Ngom et la procuration de Mimi

Aminata Touré est doublement victime. Non seulement elle a été zappée à la dernière minute par le Président Macky Sall, mais Farba Ngom a voté avec sa procuration qu’elle voulait récupérer. Comme le coup du député Farba Ngom est passé lors l’élection du président de l’Assemblée nationale, Aminata Touré tient l’opinion à témoin de l’usurpation dont elle est victime. Elle a fait un post sur Twitter pour rappeler : «Comme je l’ai dit hier le 12 septembre 2022, je le réaffirme ce 13 septembre 2022. Je n’ai pas donné procuration au député Farba Ngom pour voter en mon nom.» Son message de lundi à Oumar Youm et son tweet d’hier ont alerté les députés de Yewwi Askan Wi qui se sont opposés farouchement à ce que Farba Ngom vote pour elle. La tête de liste nationale de Benno Bokk Yaakaar dit en avoir informé lundi le député El hadji Oumar Youm, président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle. Avant de rappeler la raison : «Je ne suis pas d’accord avec la prédominance de l’appartenance familiale au détriment du mérite militant. L’injustice est à combattre d’où qu’elle vienne.»

Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance/Degou Ak Mimi

Restons avec l’ancienne Première ministre pour dire qu’elle veut désormais se frayer son propre chemin. Ses collaborateurs annoncent la création d’un mouvement qui va porter la candidature d’Aminata Touré à l’élection présidentielle de 2024. Il s’agit du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance/Degou Ak Mimi. Il ambitionne de porter Mimi Touré à la présidence de la République en 2024.

La coalition «les Républicains Doomi Rewmi» indignée

Les leaders de la coalition «Les Républicains Doomi Rewmi» dénoncent le comportement de certains députés lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale. Les Sénégalais apolitiques sont en train de regretter d’avoir envoyé, au nom de la démocratie, des députés sans culture démocratique, à la démarche non structurée, à des stations trop élevées pour eux, déclarent-ils dans un communiqué. Ils accusent Barthelemy Dias et Guy Marius Sagna de vouloir renvoyer à la population une image de guerrier jusqu’à oublier que l’auguste hémicycle est le lieu de la nation, assemblée où les gangsters n’ont pas leur place. A les en croire, les Sénégalais ont été abusés dans leur choix. Ainsi «Doomi Rewmi» demande à la majorité d’être soudée au sein de l’Assemblée nationale pour faciliter la tâche au futur gouvernement du Président Macky Sall.

 Il y aura un manque d’eau pendant le Magal…

Touba reconnaît que l’État du Sénégal n’a jamais cessé de consentir des efforts pour régler le problème de l’eau et continue de payer les factures à des dizaines de milliards. Toutefois, le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, constate pour le regretter qu’on est encore loin de juguler définitivement les pénuries d’eau, surtout en période de Magal. Il a fait la déclaration hier lors de la réunion d’évaluation des préparatifs de l’événement. Cette situation est la résultante, selon lui, du mauvais réseau hydraulique qui enregistre des pertes d’eau énormes. Le guide religieux n’a pas manqué de signaler, devant le ministre de l’Intérieur Félix Diome, d’après Dakaractu, que 04 nouveaux forages ont été érigés par l’État.

Le maire du Pastef de Keur Massar sud tire sur Yaw

Depuis Baltimore où il séjourne, le maire de la commune de Keur Massar sud et non moins membre du Pastef est loin d’être content du comportement de ses camarades de la coalition Yewwi Askan Wi à l’Assemblée nationale. Dans une courte vidéo qu’il a postée hier, il a tiré à boulets rouges sur les députés de Yaw. «Oh mon Dieu ! Les Sénégalais ont voté pour qu’on change le visage de l’Assemblée nationale mais non pour faire prospérer les comportements observés hier», s’insurge-t-il. A l’en croire, autant tout le monde sait que les députés de la mouvance présidentielle sont « pourris», autant ceux de Yaw ne doivent pas se rabaisser à leur niveau.

Les députés invités à présenter des excuses au peuple

Le spectacle que les députés ont servi lundi n’est pas du goût de la coalition « JUSTE». Dans un communiqué, sa coordonnatrice Ndèye Leila Sow demande aux parlementaires de présenter des excuses au peuple. Selon lui, jamais dans l’histoire politique de ce pays on a assisté à autant d’incivisme et d’immaturité de la part d’élus de tous bords, chacun y allant avec son petit mot d’oiseau ou son geste décalé. Chacun pensant ainsi marquer le lieu de sa présence ou annoncer la couleur de la rupture, regrette la coalition Juste. Même si, reconnaît-elle, on peut aisément comprendre que tout ne puisse pas être lisse dans une assemblée qui est par essence le lieu de joutes et d’empoignades quelquefois. Ainsi la coalition JUSTE invite les députés à honorer leur statut en commençant par respecter les symboles de la République.

3e mandat : L’invite de Dr Abdourahmane Diouf

La question du 3e mandat du Président Macky Sall revient de plus en plus dans le débat politique. Le leader du parti Awalé demande au chef de l’Etat de clore définitivement ce débat. Dr Abdourahmane Diouf pense qu’avant la nomination de son Premier ministre, le président de la République doit prononcer un discours officiel à la nation pour annoncer sa non candidature pour la présidentielle de 2024.

Assemblée nationale : la parité n’est pas respectée

La présidente de l’Observatoire National de la Parité (Onp) a de la matière. Comme lors de la 13e législature, le bureau de l’Assemblée nationale élu hier n’a pas respecté la parité conformément aux souhaits de la présidente de l’Onp, Fatou Kiné Diop. Cette dernière précise que la loi sur la parité exige que le poste de premier viceprésident revienne aux femmes. Mais la majorité parlementaire, Benno Bokk Yakaar, a choisi Abdoulaye Diouf Sarr comme premier vice-président. D’ailleurs, lors de l’élection du bureau, la députée Mame Diarra Fam est montée au créneau pour demander le choix d’une femme. Mais les parlementaires ont entériné la proposition de la coalition Benno Bokk Yakaar.

 Magal de Touba : les besoins satisfaits à plus de 96 %

Plus de 96% des besoins exprimés par le comité d’organisation du Grand Magal de Touba ont été satisfaits par les autorités, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Diome. «Sur 137 besoins exprimés par le Comité d’organisation, l’État a satisfait 133 besoins à ce jour, soit à un taux d’exécution de plus de 96%», a dit M. Diome. Il s’exprimait au terme d’une réunion d’évaluation des préparatifs de l’édition 2022 du Grand Magal en présence du président du comité d’organisation, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. «Cela, nous le devons à l’engagement de tous les services de l’Etat, mais également à la bonne et franche collaboration des membres du Comité d’organisation», a-t-il ajouté. «Nous sommes à moins de 72 heures du Grand Magal et pour ce qui reste des 4 % des engagements de l’Etat non satisfaits, cela fera l’objet d’un suivi précis», a-t-il assuré. Le ministre de l’Intérieur a ajouté que ce suivi se fera d’ici au Magal avec l’implication personnelle du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall et des autres services de l’Etat. Il a assuré que la principale crainte portant sur l’approvisionnement en eau pouvait être levée avec la mise en service de quatre nouveaux forages à Touba. Concernant les inondations, il a insisté sur le fait que l’augmentation des moyens de pompage avait permis d’assurer un soulagement ressenti par les populations.

Le Forum du justiciable s’indigne

La pagaille notée à l’Assemblée nationale ce lundi, lors de l’installation des députés de la quatorzième législature, révulse au plus haut point les membres du Forum du justiciable. Dans un communiqué parvenu hier à « L’AS », Babacar Ba et Cie s’attaquent violemment aux parlementaires qui ont transformé l’hémicycle en arène de lutte. « L’installation du Bureau de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la première session ordinaire a été le théâtre d’un spectacle vil, odieux, infâme, déshonorant dont les acteurs ne sont autres que nos députés nouvellement élus. Les Sénégalais fondaient beaucoup d’espoir sur cette nouvelle législature qu’ils espéraient être une Assemblée nationale de rupture où les débats d’idées prendraient le dessus sur les invectives et les incivilités», se désolent-ils. Sidérés par le comportement des députés, Babacar Ba et Cie expliquent que «le désenchantement est le sentiment le mieux partagé par les Sénégalais après cette rentrée parlementaire peu honorable que nous ont servis nos députés nouvellement élus». Pour eux, « la démocratie sénégalaise est abîmée voir détricotée en mille morceaux», après cette épisode regrettable. Dans le communiqué, le Forum du Justiciable «condamne fermement ce qui s’est passé hier à l’Assemblée nationale», «demande à l’administration parlementaire de prendre toutes les mesures nécessaires pour la bonne tenue des sessions», «rappelle que l’Assemblée nationale du Sénégal est la deuxième autorité constitutionnelle, en vertu de l’article 6 de la Constitution», «appelle les députés à la retenue et au respect de l’institution parlementaire». Babacar et ses camarades exigent également «aux députés de présenter des excuses publiques au peuple sénégalais» et «demande aux autorités habilitées à prendre les sanctions appropriées pour le saccage et la destruction des biens publics».