LA PRODUCTION INDUSTRIELLE S’EST DÉTÉRIORÉE DE 4, 3 % (ANSD)
Dakar, 13 sept (APS) – La production industrielle hors égrenage de coton a enregistré en juillet une baisse de 4, 3 % comparativement à son niveau du même mois de l’année précédente, a-t-on appris de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
‘’En juillet 2022, la production industrielle hors égrenage de coton s’est détériorée de 4,3% relativement à celle de la même période de 2021. Cette diminution est essentiellement imputable à la contreperformance notée dans la production des industries extractives (-9,9%) et manufacturières (-5,1%)’’, indique l’ANSD dans un rapport.
Le document rapporte que la production d’électricité, de gaz et d’eau (14,5%) et celle des industries environnementales (7,4%) se sont améliorées sur la période sous revue comparativement à la période correspondante de l’année précédente.
Durant les sept premiers mois de 2022, la production industrielle s’est repliée de 2,8%, par rapport à la période correspondante de 2021, relève le rapport dédié à l’indice harmonisé de la production industrielle.
Pour sa part, l’activité d’égrenage de coton a été marquée par un arrêt de production en juillet 2022, en liaison avec le cycle de production du coton, fait savoir l’ANSD.
Elle fait état dans le même temps d’une détérioration de 6, 2 % de sa production sur les sept premiers mois de 2022, comparativement au cumul sur la même période de 2021.AKS/ASB
Les prix à la consommation (re)flambent
https://actunet.net Les prix à la consommation sont repartis à la hausse depuis le mois d’août 2022. L’Indice harmonisé des prix à la consommation (Ihpc) du mois d’août s’est relevé de 2,2% comparé à celui du mois précédent. Cette variation résulte principalement de la hausse des prix à la consommation des «produits alimentaires et boissons non alcoolisées» (+3,4%), des services de « communication » (+4,0%), de « restaurants et hôtels » (+2,2%), de « loisirs et culture » (+0,8%) et de « transports » (+0,7%). Par rapport au mois d’août 2021, les prix à la consommation se sont accrus de 11,3%. L’inflation sous-jacente s’est appréciée de 1,1% en rythme mensuel et de 7,7% par rapport au mois d’août 2021. Selon l’origine, les prix des produits locaux et importés ont augmenté respectivement de 2,2% et 1,6% en août 2022, comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus, respectivement, de 12,8% et 7,3%. Parallèlement, la hausse des prix des produits des secteurs primaire et secondaire explique cette tendance du niveau général des prix à la consommation. Par ailleurs, les prix des produits locaux, de même que ceux des produits importés se sont appréciés au cours du trimestre sous revue. L’inflation sous-jacente s’est également établie à 2,1% au deuxième trimestre 2022. En comparaison à la même période de l’année précédente, l’inflation a atteint 5,0% sur le deuxième trimestre de l’année 2022, après avoir été à 6,1% au premier trimestre. Le coût de la construction des logements neufs à usage d’habitation a augmenté de 4,4% au deuxième trimestre 2022, par rapport au trimestre précédent. Cette évolution résulte essentiellement de la hausse des prix des « matériaux de construction », du coût de la « main d’œuvre » et de celui de la « location de matériel ». En variation annuelle1 , il a augmenté de 9,8%.
Campagne agricole 2022-2023 : Les semences subventionnées d’arachide devraient s’établir à 73 199 tonnes
https://www.lejecos.com L’Etat du Sénégal poursuit sa politique de subvention pour la campagne agricole 2022-2023, notamment pour ce qui est des semences et l’engrais. Concernant les semences, la Direction de la planification et des études économiques (Dpee) note que seules les prévisions de mise en place de celles de l’arachide ont été revues à la hausse.
En effet, elle renseigne, dans la dernière édition de sa « Note de Conjoncture » consacrée au 2e Trimestre 2022, que les semences subventionnées d’arachide devraient s’établir à 73 199 tonnes (17 199 tonnes écrémées et 56 000 tonnes certifiées) pour 2022-2023, en hausse de 5,4%, en rythme annuel.
Pour cette spéculation, la Dpee révèle que les taux de mise en place et de cession ont atteint, dans l’ordre, 81,03% et 57,0% à Fatick, 91,3% et 79,3% à Kaolack, 87,0% et 67,0% à Tambacounda et, enfin, 96,04% et 73,34% à Kolda. S’agissant des espèces diverses, l’Etat a maintenu inchangé les quantités de semences certifiées de maïs (3 000 tonnes) et de sorgho (1 500 tonnes).
Par contre, les objectifs de distribution de semences certifiées de niébé (2 000 tonnes) et de sésame (6 00 tonnes) devraient baisser, respectivement, de 50,0% et 14,3%, ajoute-t-elle. Quant aux semences ordinaires, la même source souligne que les objectifs de mise en place s’établissent à 9 000 tonnes pour le riz et 3800 tonnes pour le niébé, soit des prévisions à la baisse respective de 10,0% et 24,0%.
Enfin, 15 000 boutures de manioc devraient être distribuées aux producteurs pour la campagne agricole 2022-2023, soit un recul de 25,0%, en rythme annuel. Par rapport aux engrais, les quantités prévues pour la subvention s’élèvent à 135 500 tonnes d’engrais minéral (80 500 tonnes d’engrais NPK et 55 000 tonnes d’urée), en recul de 20,3% malgré la hausse des montants injectés.
Par ailleurs, la Dpee fait savoir enfin que les mises en place restent timides dans la région de Kolda, du fait d’un problème de dépôts de stockage.
L’activité de pêche s’est confortée de 7,5% au deuxième trimestre de 2022,
https://www.lejecos.com En rythme trimestriel, l’activité de pêche s’est, au Sénégal, confortée de 7,5% au deuxième trimestre de 2022, du fait à la fois de ses composantes artisanale (+8,6%) et industrielle (+5,3%). C’est ce que révèle la Direction de la planification et des études économiques (Dpee).
Concernant, la pêche artisanale, elle souligne que la performance notée est principalement portée par la hausse des débarquements dans les régions de Thiès (+32,4%) et de Fatick (+121,9%).
Dans ces zones, elle note dans sa Note de conjoncture consacrée au 2e trimestre 2022, que les bonnes conditions météorologiques, la hausse de l’effort de pêche et la reprise de captures nocturnes ont été les principaux facteurs qui expliquent le volume des prises.
Pour ce qui est de la pêche industrielle, la même source indique que la bonne tenue reflète l’augmentation des entrées de navires au niveau du port de Dakar (830 navires au deuxième trimestre de 2022 contre 741 navires au premier trimestre de 2022).
Sur un an, l’activité de pêche s’est légèrement repliée de 0,7% au deuxième trimestre de 2022, imputable essentiellement à sa composante industrielle (-11,1%). Ce recul est bien corroboré par la baisse des captures de « poulpe, seiche, sole, rouget, raie et filet de poisson plat » (- 12,6%) sur la période.
Sur le premier semestre de 2022, la contraction de 3,7% du sous-secteur est portée par la pêche industrielle (-13,8%) ; la pêche artisanale s’étant consolidée de 1,8%.
Pour sa part, le mauvais résultat de la pêche industrielle est expliqué par le repli des entrées de bateaux au niveau du port de Dakar, soit 1571 navires sur le premier semestre de 2022 contre 1978 navires sur les six premiers mois de 2021.
L’ADPME DÉROULE UN PROGRAMME D’ACCOMPAGNEMENT DE 5000 PME (RESPONSABLE)
Ziguinchor, 13 sept (APS) – L’ADEPME va accompagner 5000 Petites et moyennes entreprises (PME ) dont 40% sont dirigées par des femmes, dans le cadre du programme Emplois, transformation économique et relance (ETER) et du Programme d’appui à l’acceptation industrielle, à la compétitivité et à l’emploi (PAAICE), a appris l’APS d’un de ses responsables.
« L’objectif de ces programmes est d’accompagner 5000 PME à travers le territoire national (….) », anotamment déclaré son directeur en charge de la planification des études et suivi évaluation, Ibra Mbaye.
Il s’exprimait, lundi, à l’occasion d’un Comité régional de développement (CRD) consacré à la vulgarisation du ETER et du E-PME à Ziguinchor.
Cette rencontre a été présidée par l’adjoint du gouverneur de Ziguinchor chargé du développement, Sidi Guissé Diongue, en présence d’acteurs économiques.
« Les programmes ETER et E-PME ont été élaborés par l’État du Sénégal aprés la Covid-19 qui a eu beaucoup de conséquences sur le plan économique notamment des pertes d’emplois », a rappelé Ibra Mbaye.
Il a ajouté que le programme ETER est financé par la Banque mondiale à hauteur de 70 milliards de francs CFA. L’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises gère le volet adoption technologique des entreprises appelé E-PME.
’’Au niveau du programme E-PME, nous avons identifié quatre guichets à savoir un guichet micro-entreprise qui s’occupe des entreprises informelles », a t-il fait savoir.
Il y a également un guichet entrepreneuriat, un guichet standard et un guichet export internationalisation.
Ces programmes sont mis en place par le gouvernement dans le cadre de la relance de l’économie ’’au regard de la crise économique mondiale et au regard des différents chocs exogènes que beaucoup de pays connaissent », a pour sa part expliqué l’adjoint du gouverneur de Ziguinchor, Sidi Guissé Diongue.
Selon lui, « ces programmes visent à accompagner les entrepreneurs locaux dans le domaine de l’accès aux technologies, à la digitalisation et dans le domaine de l’accès aux financements ».
« Ce sont des accompagnements importants car ils permettront aux entrepreneurs locaux, aux entreprises informelles comme aux Petites et moyennes entreprises formelles de pouvoir booster leur productivité et de pouvoir être beaucoup plus compétitives et résilientes face aux différentes crises économiques », a ajouté M. Diongue.
Il a ainsi invité les potentiels entrepreneurs locaux à se rapprocher de la chambre de commerce et à visiter les plateformes de l’ADEME pour être enrôlés dans ces importants programmes de l’État du Sénégal.
Sidi Guissé Diongue a signale que les enrôlement pourront se faire à partir du mois d’octobre prochain.MNF/OID/AKS
Capital-risque : plus de 277 start-up africaines ont atteint ou dépassé le million $ de fonds levés depuis janvier 2022
(Agence Ecofin) – Plus d’investisseurs en capital-risque sont prêts à franchir le million $ pour chaque transaction sur des start-up africaines. Même si on retrouve davantage de pays, ce sentiment positif demeure encore plus profitable au Nigeria, au Kenya, à l’ Egypte et l’ Afrique du Sud.
Au mercredi 31 août, on enregistrait 277 start-up actives en Afrique, qui ont levé des ressources atteignant ou dépassant le million $ de fonds obtenus auprès des investisseurs en capital-risque, pour un total de 3,6 milliards $. Ces chiffres ont peut-être évolué, car de nouvelles transactions ont été enregistrées depuis le début du mois de septembre.
Selon Max Cuvellier, un analyste du secteur du capital-risque en Afrique, on compte aujourd’hui plus de 100 de ces start-up qui, pour la première fois, ont mobilisé le million $ ou plus auprès des investisseurs. Un chiffre qui se présente comme un record sur la période depuis 2019, lorsque seulement 40 start-up africaines avaient franchi le seuil du million $ de financement reçu.
Derrière ce tableau cependant, il existe de nombreuses disparités. Le Nigeria continue de dominer l’activité du capital-risque en Afrique, avec 69 transactions enregistrées, pour un total de 977,15 millions $ mobilisés. Il est suivi du Kenya où les start-up, malgré un nombre de transactions (52) plus modeste que celui de l’Egypte (57), ont mobilisé plus d’argent (890,2 millions $ contre 636,2 millions $). L’Afrique du Sud qui longtemps était un pôle d’attraction du capital-risque continue d’être reléguée à la quatrième place, avec 35 transactions enregistrées, pour 403 millions $ de ressources collectées.
Ces 4 pays continuent d’être la cible privilégiée des capital risqueurs qui sont prêts à investir plus d’un million $ sur une start-up africaine. On relève quelques points positifs aussi. Par exemple, le nombre de pays où les start-up africaines sont concernées par l’indicateur atteint 25. Des pays comme le Sénégal tiennent aussi la course avec plus de 100 millions $ de ressources mobilisées.
La question est désormais de savoir si le niveau des transactions de capital-risque supérieur ou égal à 1 million $ battra un autre record. En 2021, 313 transactions de ce type ont été enregistrées, pour un montant total levé de 4,4 milliards $. Une chose est certaine, le record de fonds mobilisés pour une seule transaction de capital-risque n’est pas encore atteint en Afrique.
Avec 400 millions $, la fintech nigériane Opay avait explosé un record de mobilisation des ressources par une start-up africaine en 2021. Cette année, c’est le Kenya qui fait la course en tête, avec une transaction de 260 millions $ au profit de sa start-up The Sun King, a pu constater l’
Agence Ecofin, selon des données collectées sur le secteur.
NÉGOCIATIONS SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE : LES PRIORITÉS RÉAFFIRMÉES DES PMA
Dakar, 12 sept (APS) – Les pays les moins avancés (PMA) attendent désormais des négociations sur le changement climatique qu’il soit fixé un objectif mondial sur l’adaptation ainsi qu’un nouvel objectif quantifié sur la finance climatique, parmi d’autres priorités.
Selon Madeleine Diouf Sarr, présidente du groupe de négociations des PMA sur les changements climatiques, les pays concernés ont le plus besoin de soutien pour s’adapter et remédier aux pertes et préjudices subis sur ce plan.
Elle intervenait, lundi, à Dakar, au cours de la réunion stratégique et ministérielle du Groupe de négociations des PMA sur les changements climatiques, en prélude de la 27e session de la conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Cop27), prévue en Egypte, en novembre prochain.
« Malgré les résultats de la Cop 26, nous avons également des lignes directrices à finaliser pour les PMA notamment la mise en œuvre du Plan national d’adaptation dont le financement est fortement attendu à la COP 27. Il s’agit aussi de la question du financement des pertes et préjudices qui devient une priorité fondamentale pour les PMA », a-t-elle dit.
« Ces pays subissent de plein fouet les évènements extrêmes » liés au changement climatique, et doivent travailler en priorité à un objectif mondial sur l’adaptation, a indiqué Madeleine Diouf Sarr, par ailleurs cheffe de la division changements climatiques à la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC).
Aussi des progrès sont-ils attendus à la COP 27 « pour avoir une claire vision du financement de l’adaptation des pays en développement, particulièrement les PMA ».
« De plus, a-t-elle ajouté, nous voulons un objectif quantifié sur le financement climatique pour prendre en compte les besoins des PMA et que la finance sur les pertes et dommages soit prise en compte.
Le groupe des PAM en négociations sur le climat se penchera pendant deux jours (du 12 au 13) sur ces points, en vue de définir la feuille de route et les recommandations à mettre à la disposition des ministres pour le haut segment ministériel lors de la COP 27 en Egypte.
Beaucoup de PMA ont subi cette année des pertes et préjudices dus à des phénomènes naturels enregistrés, notamment des pluies diluviennes et subites, ce qui fait que les pays les plus touchés ont besoin de soutien, a souligné Madeleine Diouf Sarr.
Elle a assuré que le Sénégal qui assure la présidence du groupe des PMA sur les négociations climatiques est déterminé à amener les pays concernés à adopter une position commune en Egypte.
Mme Sarr a évoqué, à ce propos, le sixième rapport du Groupe des experts sur l’évolution du climat (GIEC), qui a mis en avant la vulnérabilité des pays les moins avancés qui sont les plus touchés par les effets du climat.
« Ce rapport a montré que le monde n’est plus sur la bonne voie » pour arriver à un objectif de réchauffement limité à 1,5 degré. « Ce n’est pas un résultat acceptable pour notre groupe. Nous devons continuer à reconnaître notre responsabilité historique à travers une réduction de moitié de nos émissions d’ici 2030 », a-t-elle insisté.SBS/BK/ASG
Fonds national de retraite : Le solde cumulé affiche un montant positif de 16,922 milliards FCfa au 30 juin 2022
https://www.lejecos.com Au 30 juin 2022, la situation d’exécution du Fonds national de retraite (Fnr) fait ressortir une amélioration significative du solde cumulé avec un montant positif de 16,922 milliards FCFA contre 12,171 milliards à la même période de l’année précédente.
Selon le rapport d’exécution budgétaire, cette amélioration est consécutive au renforcement du suivi des cotisations des fonctionnaires en détachement. Elle est aussi expliquée par l’augmentation du nombre de cotisants, qui passe de 123 398 en juin 2021 à 128 550 en juin 2022, soit une hausse de 14 870 cotisants, au moment où le nombre d’allocataires n’affichait qu’une hausse de 730.
«La progression des recettes du régime complémentaire plus rapide que celle des dépenses correspondantes contribue également à l’amélioration du solde du Fnr. Les recettes du Fnr se chiffrent en fin mars 2022 à 71,558 milliards FCFA, dont 9,351 milliards FCFA recouvrés dans le cadre du régime complémentaire.
Les dépenses du Fnr se chiffrent à 54,635 milliards FCFA, constituées notamment des allocations de pension du régime général pour un montant de 54,194 milliards FCFA et des allocations du régime complémentaire de 0,314 milliards FCFA », lit-on dans le document.
A fin juin 2022, le nombre total de cotisants est de 128 550 et le nombre de pensionnés de 70 374, soit un rapport démographique de 1,86 cotisants/allocataire, contre 1,83 à fin juin 2022.
Adou Faye
UN OFFICIEL PRÉCONISE LE « PARACHÈVEMENT » DES CLAUSES DE L’ACCORD DE PARIS
Dakar, 12 sept (APS) – Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Amadou Lamine Guissé, préconise un parachèvement des règles d’application de l’Accord de Paris sur le climat, pour en finir avec les promesses dans ce domaine et amener le monde à se tourner « vers l’action climatique à toutes les échelles ».
« Il nous semble que le moment est venu de parachever définitivement les règles de l’Accord de Paris et de nous tourner vers l’action climatique à toutes les échelles, en lieu et place des promesses interminables qui peinent à être concrétisées », a-t-il dit.
Guissé présidait lundi la réunion stratégique et ministérielle du Groupe de négociation des PMA sur les changements climatiques, en préparation de la 27e session de la conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur le climat (Cop 27), prévue en Egypte.
Selon lui, cette rencontre a pour objectif « d’échanger sur les priorités des pays les moins avancés en vue d’une meilleure préparation » à la COP 27, « annoncée comme une COP de l’action »
La COP27 qui se profile à l’horizon est appelée à « donner du souffle à l’action climatique et acter la transition vers une nouvelle forme de gouvernance du régime climatique, guidée par la science, notamment les recommandations du dernier rapport du Groupe intergouvernemental des experts sur l’évolution du climat (GIEC) », a indiqué Amadou Lamine Guissé.
Pour le groupe représentant les pays les moins avancés (PMA), il s’agira « d’avoir une position claire sur des sujets brûlants comme l’objectif mondial sur l’adaptation, le programme d’atténuation dans les prochaines années, les pertes et préjudices, le nouvel objectif quantifié sur la finance climatique ainsi que le relèvement de l’ambition climatique, au regard des derniers développements apportés par la dernière session des organes subsidiaires de la convention des Nations unies sur le climat de juin dernier à Bonn », en Allemagne.
Amadou Lamine Guissé cite des estimations du Fonds monétaire international (FMI), selon lesquelles les besoins annuels en adaptation dépasseront 1% du produit intérieur brut (PIB) dans une cinquantaine de pays en développement à faible revenu, au cours des dix prochaines années.
« Ces coûts, a-t-il poursuivi, atteindront 20 % du PIB pour les petites nations insulaires exposées aux cyclones tropicaux et à la hausse du niveau des océans ». Aussi a-t-il souligné qu’il est « plus qu’urgent que l’adaptation et les pertes et préjudices liés au changement climatique soient traités de la même manière que l’atténuation », démarche qui « permettrait aux PMA de réduire leur vulnérabilité et de renforcer leurs capacités à faire face aux défis climatiques ».
« Les différentes tentatives de réponse apportées par la communauté internationale sont encore très loin des attentes des PMA’’, avance-t-il, jugeant qu’il est regrettable de noter que dans le domaine du financement, « les PMA n’ont reçu que 24 % des flux bilatéraux du financement climatique et 21 % du financement approuvé par les mécanismes financiers dédiés au climat ».
Or, insiste-t-il, le changement climatique et ses effets néfastes imposent un fardeau supplémentaire aux pays en développement, et particulièrement les PMA, les petits Etats insulaires en développement et les pays africains exposés aux risques de sécheresse, de désertification et d’inondation.
« Au cours des 50 dernières années, signale Amadou Lamine Guissé, 69 % de l’ensemble des décès provoqués par des catastrophes liées au climat ont touché les populations des PMA. Ces impacts négatifs signifient ainsi pour les PMA des coûts supplémentaires pour atteindre les objectifs de développement durable ».
A l’en croire, l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat en 2015 et son entrée en vigueur précoce, « montrent jusqu’où nous sommes prêts à aller pour inverser la tendance à la hausse du réchauffement climatique et éviter, pendant qu’il est encore temps, d’atteindre le point de non-retour ».
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement a fait constater que « les engagements pris dans le cadre de nos contributions déterminées au niveau national, ne permettent pas de limiter la hausse de la température du globe à 1,5°C », comme arrêté.
Il invite donc la communauté internationale à faire preuve de beaucoup plus d’ambition dans ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans le respect du principe de la responsabilité commune mais différenciée.
« Je reste persuadé qu’avec la prise de conscience des enjeux que je viens de rappeler, le groupe des négociateurs des PMA saura apprécier la pleine mesure des attentes de nos pays pour soumettre à l’appréciation de nos ministres, des propositions pertinentes pouvant structurer notre position commune en perspective de la COP27 à Sharm El Sheikh (Egypte) », a-t-il conclu.SBS/BK/ASG
BAKEL : LE SÉNÉGAL ATTEINT SA COTE D’ALERTE,DÉBUT D’UN DÉBORDEMENT DE COURS D’EAU
Dakar, 12 sept (APS) – Le fleuve Sénégal a atteint ce lundi sa cote d’alerte (10 mètres) à Bakel (nord-est), provoquant le débordement de certains cours d’eau, a appris l’APS de source officielle.
‘’Dans le cadre du suivi permanent de la situation hydrologique du fleuve Sénégal, le ministère de l’Eau et de l’Assainissement informe qu’à la date du 12 septembre 2022 à 17 heures, la cote d’alerte de 10 mètres est atteinte à Bakel ; des débordements de cours d’eau ont commencé à être constatés dans certaines localités de ce département’’, indique un communiqué.
A Matam, le ministère de l’Eau et de l’Assainissement avertit que la cote d’alerte pourrait être très rapidement atteinte au vu de la progression de la crue du fleuve.
Dans cette capitale régionale, ‘’le niveau d’eau de 7,97 mètres, noté également ce 12 septembre à 17 heures, permet de prédire que la côte d’alerte de 8 mètres sera atteinte dans de très courts délais’’, alerte-t-il.
Il ajoute que ‘’les populations riveraines et les porteurs d’activités aux abords du fleuve Sénégal sont invités, parallèlement aux diligences que l’Etat aura à entreprendre, à observer une vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés à ces débordements’’.ASG/AKS
Rapport Fondation Gates : «Les Objectifs de développement durable sont dans le rouge»
http://lesoleil.sn Le rapport Goalkeepers de la Fondation Gates indique que des progrès sont encore possibles malgré les retards par rapport aux objectifs mondiaux. Bill Gates et Melinda French Gates appellent par ailleurs les dirigeants du monde entier à respecter leurs engagements envers les plus pauvres et à investir dans l’innovation et l’ingéniosité pour continuer à sauver des millions de vies.
La Fondation Bill & Melinda Gates a publié le 12 septembre son sixième rapport annuel Goalkeepers, soulignant que presque tous les indicateurs des Objectifs de développement durable des Nations Unies sont dans le rouge, à mi-parcours pour les atteindre d’ici 2030. Malgré les retards importants causés par le chevauchement de diverses crises mondiales, le rapport demeure optimiste et laisse entrevoir des possibilités d’accélérer les progrès vers l’élimination de la pauvreté, la lutte contre les inégalités et la réduction des impacts du changement climatique.
Dans leurs réflexions respectives, Melinda French Gates and Bill Gates appellent à de nouvelles approches pour parvenir à l’égalité des sexes et à la sécurité alimentaire. Ils citent également les progrès spectaculaires réalisés dans la lutte contre l’épidémie de VIH/SIDA – une baisse de près de 60% des décès annuels entre 2000 et 2020 – comme exemple de ce qui est possible lorsque le monde investit dans des solutions à long terme et des approches novatrices à des problèmes profonds.
« Le monde devrait faire preuve de générosité et ne pas laisser des gens avoir faim, mais au final, cela ne résout pas le problème plus vaste. L’objectif ne devrait pas simplement être de pouvoir offrir plus
Ngoundiane –Expulsion en cours des voitures remplies de nitrate d’ammonium : 40 camions toujours toujours sur les lieux
https://lequotidien.sn « Quelque 40 camions, sur les 66 chargés de 1980 tonnes de nitrate d’ammonium, sont encore présents à la gare des gros porteurs de Séwokhaye», s’inquiète le président du Collectif pour la défense des intérêts de Ngoundiane, Serigne Fallou Tine. Mais selon le Préfet de Thiès, Moussa Diagne, «depuis samedi 10 septembre 2022, les camions en question ont commencé à quitter le périmètre communal de Ngoundiane et même le territoire sénégalais»
Le maire de Ngoundiane, Mbaye Dione, a confirmé, d’après une information reçue du capitaine Boudou Niane, commandant de la Compagnie territoriale de gendarmerie de Thiès, que «les 66 camions ont commencé à quitter le périmètre communal de Ngoundiane (arrondissement de Thiénaba, département de Thiès) et même le territoire sénégalais à partir du samedi 10 septembre 2022». Suite à plusieurs agitations des populations regroupées au sein du Collectif pour la défense des intérêts de Ngoundiane, contre cette cargaison, le préfet de Thiès a engagé le directeur de l’entreprise «X-Logs» à convoyer ses camions de nitrate d’ammonium hors du périmètre communal. Selon le chef des Services administratifs de la mairie, «depuis la présence curieuse, le samedi 3 septembre 2022, de ces 66 camions à Ngoundiane, le maire Mbaye Dione et les Services de la municipalité n’ont cessé de voir les voies et moyens de faire appliquer le plus rapidement, l’accord obtenu lors de la réunion tenue le dimanche 4 septembre 2022 avec le propriétaire du produit, en l’occurrence la société X-Logs , en présence du capitaine de la Compagnie de la gendarmerie de Thiès, de rapatrier les voitures hors de la commune». Il souligne qu’«en effet, devant l’inertie et le retard noté dans le respect de son engagement par la société X-Logs, l’édile de la commune décida, le mercredi 7 septembre 2022, d’envoyer des courriers respectivement au ministère de l’Intérieur, à celui de l’Environnement et du Développement durable ainsi qu’à la Direction Générale de la Douane». Aussi de poursuivre : «Le ministre de l’Environnement et du Développement durable qui, par lettre adressée au responsable de la société X-Logs en date du 10 juillet 2022, s’était déjà antérieurement opposé au stockage du produit même dès l’arrivée du bateau le transportant tout en ordonnant son transfert immédiat vers la Guinée, a aussitôt saisi le Gouverneur de la Région de Thiès sur la question.»
Au cours d’une réunion d’urgence convoquée, le jeudi 8 septembre 2022, par le Préfet du Département de Thiès, pour trouver une solution définitive au problème, il a été noté «tous les manquements qui ont abouti à la présence anormale desdits camions à Ngoundiane dont le refus notifié antérieurement à X-Logs par le ministre de l’Environnement et du développement durable d’autoriser le stockage du produit en territoire sénégalais, a signifié aux différentes parties la décision de faire partir les voitures de la zone de Ngoundiane avec effet immédiat»
Annulation d’un projet de construction et d’exploitation du nitrate d’ammonium d’une capacité de 6000 tonnes
Une décision qui sera matérialisée par un acte administratif du Préfet de Thiès, Moussa Diagne, dans lequel l’autorité administrative attire l’attention du patron de la société «X-Logs» sur «ce stationnement massif organisé à l’insu des autorités administratives territoriales, sans autorisation expresse du ministre de l’Environnement et du développement durable, ayant, en plus, suscité chez les populations riveraines, un profond sentiment d’insécurité, du fait des risques environnementaux, sanitaires et sécuritaires largement allégués, et des risques de troubles à l’ordre public». Aussi de l’engager à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire quitter tous les camions, sous peine des sanctions prévues par les lois et règlements en vigueur. Par ailleurs, le ministre des Finances et du budget, ainsi que le Directeur général de la Douane ont marqué leur accord à la décision de faire rapatrier le produit du territoire sénégalais. Mieux, le Directeur général de la Douane s’était même engagé à mettre à la disposition du convoi des 66 camions, une escorte de ses services jusqu’à leur sortie du Sénégal.
Par ailleurs, le Collectif pour la défense des intérêts de Ngoundiane a exigé «l’annulation du projet de construction et d’exploitation du nitrate d’ammonium d’une capacité de 6000 tonnes appartenant à la société Licvem Africa Logistic Sarl, déjà validé par la direction de l’Environnement, après avis favorable des autorités municipales de Ngoundiane» et «la désaffection d’un (1) hectare attribué à ladite société», sans compter «l’audit des 4 dépôts de produits explosifs existants à Ngoundiane».
Par Cheikh CAMARA –
MAGAL : LES POPULATIONS INVITÉES À PRÊTER ATTENTION À LA QUESTION DE L’EAU
Touba, 13 sept (APS) – Le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, invite les populations à prendre en compte la possibilité que l’eau puisse manquer pendant la période du magal, en raison de l’état défectueux du réseau de distribution qui nécessite entière réparation.
« Compte tenu de l’état défectueux du réseau de distribution, il est clair que le manque d’eau va se poser au cours de ce Magal », un évènement religieux annuel qui sera célébré jeudi à Touba, la capitale du mouridisme.
Plusieurs milliers de fidèles participent chaque année au Magal qui commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
S’exprimant lundi au cours d’une réunion d’évaluation des préparatifs du Magal présidée par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, le porte-parole du khalife général des mourides a appelé à prendre en compte les difficultés d’approvisionnement en eau.
« J’invite les populations à prendre cela en compte, à le prévoir », a-t-il dit, ajoutant : « Pour arriver à la tenue d’un Magal sans difficulté d’approvisionnement en eau, il faut qu’on répare entièrement le réseau de distribution ».
« Et ce n’est pas un petit travail. Ce travail demande beaucoup de moyens », même si l’Etat a réalisé quatre nouveaux forages. Des « avancées notoires mais les solutions définitives au problème d’approvisionnement en eau de Touba ne sont pas à l’ordre du jour », a-t-il prévenu.
Selon le khalife général des mourides, la ville de Touba a atteint ses limites en termes d’implantation de forages. Or, « tout le monde sait que le réseau de distribution d’eau (…) n’est pas dans un bon état ».
Il a signalé que des travaux de réhabilitation initiés sur le réseau sont en avance et sont conduits à un rythme satisfaisant.
S’agissant du paiement des factures des forages de la commune de Touba, il a précisé que c’est l’Etat qui prend lesdites factures en charge, en réponse à ceux qui disent que ’’les gens ne paient pas les factures d’eau’’ dans la cité religieuse.
« L’Etat est en train de prendre en charge à coût de milliards les factures d’eau des forages », a-t-il indiqué, saluant cette posture de l’Etat
« Donc, plus on a des forages, plus le montant des factures augmente », a-t-il relevé.
Les autorités administratives et plusieurs chefs de service de la région de Diourbel ont pris part à la réunion d’évaluation des préparatifs du magal, célébré en souvenir du départ en exil au Gabon du fondateur du mouridisme, le 12 août 1895, pendant la colonisation française.
MAGAL DE TOUBA : LES BESOINS DU COMITÉ D’ORGANISATION SATISFAITS À PLUS DE 96 % (MINISTRE)
Touba, 13 sept (APS) – Plus de 96% des besoins exprimés par le comité d’organisation du Grand Magal de Touba ont été satisfaits par les autorités, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Diome.
’’Sur 137 besoins exprimés par le Comité d’organisation, l’Etat a satisfait 133 besoins à ce jour, soit à un taux d’exécution de plus de 96%’’’, a dit M. Diome.
Il s’exprimait lundi soir au terme d’une réunion d’évaluation des préparatifs de l’édition 2022 du Grand Magal en présence du président du comité d’organisation, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre.
’’Cela, nous le devons à l’engagement de tous les services de l’Etat mais également à la bonne et franche collaboration des membres du Comité d’organisation’’, a-t-il ajouté.
’’Nous sommes à moins de 72 heures du Grand Magal et pour ce qui reste des 4 % des engagements de l’Etat non satisfaits, cela fera l’objet d’un suivi précis’’, a-t-il assuré.
Le ministre de l’Intérieur a ajouté que ’’ce suivi se fera d’ici au Magal avec l’implication personnelle du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall et des autres services de l’Etat’’.
Il a assuré que la principale crainte portant sur l’approvisionnement en eau pouvait être levée avec la mise en service de quatre nouveaux forages à Touba.
Concernant les inondations, il a insisté sur le fait que l’augmentation des moyens de pompage avait permis d’assurer un soulagement ressenti par les populations.
Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, a remercié l’Etat pour les efforts consentis dans la bonne organisation du Magal.
Le Magal de Touba commémore le départ en exil au Gabon du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le 12 août 1895, sous la contrainte de l’autorité coloniale.AB/OID/AKS
Promovilles : un programme de 10 milliards de F Cfa réalisé à Touba avec une rocade de 13 km éclairée et 21 points bas
https://actusen.sn La coordonnatrice du Programme de modernisation des villes du Sénégal (Promovilles) Mme Sow Astou Diokhane était à Touba avec une forte délégation pour remettre sa contribution au porte-parole des mourides Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké. À l’occasion de sa visite, elle a fait savoir que Promoville à Touba c’est une rocade de 13 km environ qui est éclairée et 21 points bas.
«C’est ainsi que nous avons fait des travaux d’assainissement en eaux pluviales, car ces points bas, ne sont plus inondés», explique-t-elle. Mme Astou Diokhane a dit que ces travaux de voirie sont ouverts à la circulation et l’éclairage est fonctionnel sur l’ensemble de cette rocade communément appelé 30 mètres.
Mme Sow révélera que la linaire globale de la rocade c’est 13 km qui traverse 9 quartiers et le coût global est environ 10 milliards. Selon toujours elle, à chaque fois qu’ils reçoivent des besoins, ils ont une banque de données et ils vont vers des partenaires techniques et financiers et avec l’accompagnement de l’Etat et du président de la république Macky Sall pour pouvoir réaliser ses travaux.
Sokhna Fatou Dia, Correspondante au Baol (Actusen.sn)
Conseil constitutionnel : Mamadou Badio Camara solde ses comptes
https://www.seneweb.com Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, a profité hier, lundi, de l’installation de Me Awa Dièye, nouveau membre de l’institution, pour répondre aux détracteurs des «Sept sages».
Dans Libération de ce mardi, il dit : «La mission du juge constitutionnel, qui consiste à garantir le respect de la Constitution, à veiller à l’équilibre des pouvoirs et à sa dévolution démocratique, fait de l’institution une cible d’autant plus prisée, que la discrétion et la réserve à laquelle sont astreints ses membres, constituent une aubaine pour tous ceux qui, habités d’une volonté assumée de nuire ou simplement inaptes au jeu démocratique, commentent ses décisions à travers des analyses qui n’ont de juridique que la qualité.»
En effet, surtout lorsqu’il s’agit d’élection, le Conseil constitutionnel est souvent la cible d’accusations de partialité. Ses membres, en particulier, son président, étant soupçonnés d’inféodation à l’exécutif.
A noter que la nomination de Me Awa Dièye a été critiquée par des juristes comme Ngouda Mboup, spécialiste en droit constitutionnel. Ce dernier estime que cette dernière devait d’abord quitter ses fonctions à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) avant d’être nommée au Conseil constitutionnel.
AMADOU MAME DIOP VEUT UNE ASSEMBLÉE NATIONALE ’’D’ACTION, DE PRODUCTIVITÉ ET DE TRAVAIL’’
Dakar, 13 sept (APS) – Le nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a invité les députés à travailler à faire de la 14e législature, un mandat d’action, de productivité et de travail, gages d’une consolidation des acquis de la démocratie sénégalaise.
« J’invite tous les députés, sans exception, à faire de cette législature, un mandat d’action, de productivité et de travail. Je serai, pour ma part, le président (…) de tous les députés », a-t-il déclaré après son élection, lundi soir, à la présidence de l’institution parlementaire.
Amadou Mame Diop a hérité du perchoir à l’issue d’une élection chaotique marquée par l’opposition d’un nombre important de parlementaire à l’organisation du vote. Nécessitant l’intervention de la gendarmerie, alors que les deux députés de la majorité et de l’opposition ne s’étaient pas entendus sur les procédures.
Membre de la coalition au pouvoir, Diop, pharmacien de formation, a obtenu 83 voix des 84 qui se sont exprimées.
Il a insisté sur le fait que les divergences sur les procédures traduisent une évolution politique. ‘’Profitons-en pour en faire un haut lieu de débat démocratique, de qualité où le dialogue fécond sera privilégié sur la confrontation.
Le maire de la commune de Richard-Toll, dans le nord du pays s’est ainsi dit ‘’honoré’’ du choix porté sur sa personne, réaffirmant sa détermination œuvrer pour ’’une législature forte, engagée dans la consolidation des acquis de la démocratie sénégalaise’’.
« Au-delà de nos colorations politiques, nous ne devons pas perdre de vue que nous sommes tous là au nom du peuple sénégalais et votons en son nom », a-t-il souligné tout en saluant la « diversité inédite » consacrant la marque de cette nouvelle législature.
Agé de 57 ans, le nouveau président de l’Assemblée nationale a promis « de veiller, à chaque instant au respecte strict du règlement intérieur’’ qui régit le déroulement de la vie de l’institution parlementaire.
« En tant que députés, nous sommes élus pour voter les lois après les avoir appréciés. Notre rôle sera aussi d’évaluer et d’apprécier les politiques publiques initiées par le gouvernement et d’émettre, au besoin, des recommandations’’, a-t-il rappelé non sans inviter les députés à dépasser les clivages politiques.SK/SMD/AKS
L’OPPOSITION BOYCOTTE L’ÉLECTION DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Dakar, 12 sept (APS) – Les députés de l’opposition ont boycotté l’élection du président de l’Assemblée nationale et des membres du bureau de ladite institution, qui vient de démarrer, à l’occasion de la séance inaugurale de la 14e législature, a constaté l’APS.
Le scrutin a démarré avec plusieurs heures de retard, l’opposition protestant contre la présence des ministres de Benno Bokk Yaakaar (BBY) élus députés.
Le député-maire de Dakar, Barthélémy Dias, a fustigé notamment la procédure utilisée pour l’élection du président de l’institution parlementaire.
‘’J’ai remarqué qu’au moins quatre collègues de l’opposition n’avaient, dans leur enveloppe, que les candidatures de Mamadou Lamine Thiam, d’Amadou Mame Diop et d’Ahmed Aïdara’’, a-t-il dénoncé.
Pour permettre la reprise des travaux, qui ont été suspendus pendant plusieurs heures, la présidente de séance, Aïda Sow Diawara, a requis la présence de gendarmes dans l’hémicycle.
L’entrée des forces de l’ordre a rendu l’atmosphère plus tendue. La présidente de séance, après avoir essuyé des jets de bouteilles d’eau, a été emmenée par les gendarmes qui ont demandé en vain aux députés de regagner leur place.
L’élection du président de l’Assemblée nationale a repris plus tard, mais sans la participation des députés de l’opposition, qui ont boycotté le vote.
Au total, quatre candidatures ont été reçues lundi par la présidente de séance, pour le poste de président de l’Assemblée nationale.
L’installation des députés devant siéger à l’Assemblée nationale durant la 14e législature, initialement prévue à 10 h, s’est ouverte à 14 h 39. L’élection du président de l’institution se déroule à bulletin secret.
Après la mise en place du bureau, les députés vont constituer les commissions parlementaires.
L’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, âgé de 96 ans, élu de la coalition Wallu Sénégal, ne siégera pas à l’Assemblée nationale. Il a été remplacé par Saliou Dieng.SK/SMD/ASG/ESF
« L’opposition a mal interprété… »(Expert électoral)
https://www.igfm.sn Ndiaga Sylla, L’expert électoral, a donné son analyse sur la problématique des ministres siégeant à l’Assemblée nationale qui a bloqué les travaux de la cérémonie inaugurale de la 14e législature. En effet, les députés de l’opposition ont refusé que ces membres du gouvernement prennent part au vote, leur demandant de démissionner d’abord de leur poste ministériel ou de renoncer à leur siège de député. Pour l’expert électoral, une telle position est une mauvaise interprétation de la loi.
«Il est vrai que par tradition, le gouvernement rend sa démission au lendemain des élections législatives. Mais, l’opposition a mal interprété la situation d’incompatibilité.
En effet, l’art.54 de la Constitution renvoie à une loi organique insérée dans le code électoral (L.LO163) et reprise par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (art.109 à 113).
Le député qui se trouve dans une situation d’incompatibilité a huit jours pour faire son option. A défaut. Il sera déchu de son mandat. Ce délai court jusqu’au 20 septembre.»
Valeurs,3e mandat,frustration : Mimi Touré descend Macky Sall
https://senego.com Mimi Touré a quitté l’Assemblée nationale hier, lundi, avant la fin des travaux d’installation de la 14e législature. Dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur, elle réitère sa position et en profite pour solder ses comptes avec le couple présidentiel qu’elle accuse de promouvoir les contre-valeurs et de lui avoir fait subir beaucoup d’injustices.
Frustration
«
Je parle au nom de tous les indignés de l’Alliance pour la République (APR) et de Benno Bokk Yakaar», a-t-elle clamé.
«Un choix strictement familial»
«Il est clair et établi que le choix est strictement familial, c’est connu de tous. Mais à ce moment, il fallait que le cousin fasse le tour du Sénégal, 5175 km exactement et le travail préalable. Il n’y a pas de responsables pour aller au front et d’autres pour ramasser les fruits. La politique, ce n’est pas du servage où certains, forts de leur
appartenance familiale, attendent que les autres travaillent pour eux. »
Liens entre Amadou Mame Diop et le couple présidentiel
«Ils sont connus de tous et établis avec la famille de Mansour et Marième Faye. Je parle au nom de tous les indignés de l’Alliance pour la République (APR) et de Benno Bokk Yakaar (BBY). J’aurais pu laisser passer, négocier un poste honorifique, mais il y a des moments où il faut se regarder dans la glace et se demander si on vit pour les valeurs pour lesquelles on s’est battu toute sa vie. Je me suis battue contre l’injustice et je continuerai à le faire. »
Le coup de fil de Macky Sall
«Pour être claire, je n’ai pas participé au vote, je n’ai pas voté pour le candidat du président de la coalition BBY parce que c’est un choix injuste, subjectif et beau-familial. (…) Le président de la coalition Benno n’a pas jugé utile de nous rendre visite à notre séminaire pour échanger avec ses députés et expliquer les critères de son choix. J’ai reçu son coup de fil dans l’enceinte de l’Assemblée pour revenir sur ses engagements précédents. Il n’y a pas de problème dans un changement d’avis, il faut juste que ce ne soit pas du népotisme ou de la dictature. »
«Choix de Macky Sall ou de la Première dame»
«Le président de la coalition a discuté avec plusieurs responsables dont moi-même. Il sait ce que nous nous sommes dit. Je ne dévoilerai jamais le contenu de nos discussions privées. Mais à l’arrivée, je conteste son choix ou celui de la Première dame. Pour être claire, je n’ai pas démissionné de mon poste de député. Mais je reste une militante de la justice et de l’équité. La politique, telle que je la conçois, ce n’est pas un jeu de cache-cache ni de tromperie. On doit se faire confiance. Ce n’est pas de la naïveté du tout, c’est ma conception d’un compagnonnage. »
Le troisième mandat
«C’est une question qui est derrière nous. Depuis longtemps, je l’ai dit à satiété et je suis convaincue qu’il fera une déclaration après la nomination de son Premier ministre pour annoncer qu’il ne fera pas de troisième mandat. Même si je ne suis pas d’accord avec lui sur sa décision concernant la présidence de l’Assemblée nationale, je pense que c’est un homme d’honneur qui tient parole. »
Mimi parle et crache ses vérités : «Là, c’était l’injustice de trop…»
https://www.igfm.sn C’était le coup de théâtre d’hier soir. Mimi Tou, qui a désapprouvé le choix de Macky Sall pour la présidence de l’Assemblée, n’a pas attendu le vote. Dans les colonnes de l’Observateur, «la dame de fer», comme on l’a surnommé, a brisé le silence. Ci-dessous quelques extraits de l’entretien dont vous pouvez retrouver l’intégralité dans les colonnes de L’Observateur, le journal leader.
«Tout d’abord, je voudrais encourager les jeunes à continuer à croire aux valeurs de loyauté, de mérite et d’équité, même si pour l’élection du président de l’Assemblée nationale, aucune de ces valeurs n’a été mise en avant par le Président de la Coalition de Benno Bokk Yaakaar. J’ai passé ma vie à lutter contre l’injustice, j’en ai subi pas mal dans mon compagnonnage avec Macky Sall, mais là, c’est celle de trop.
Celle qui privilégie les liens familiaux par-dessus le mérite militant, ce n’est plus tolérable.»
Le choix de Macky
«Il est clair et établi que le choix est strictement familial, c’est connu de tous. Mais à ce moment, il fallait que le cousin fasse le tour du Sénégal, 5175 km exactement et le travail préalable. Il n’y a pas de responsables pour aller au front et d’autres pour ramasser les fruits. La politique, ce n’est pas du servage où certains, forts de leur appartenance familiale, attendent que les autres travaillent pour eux.»
Ces liens en question
«Ces liens familiaux sont connus et établis avec la famille de Mansour et Marième Faye. Je parle là au-nom de tous les indignés de l’Alliance pour la République (Apr) et de Benno bokk yaakaar (Bby). J’aurais pu laisser passer, négocier un poste honorifique, mais il y a des moments où il faut se regarder dans la glace et se dire si on vit pour les valeurs pour lesquelles on s’est battu toute sa vie.»
Pourquoi elle n’a pas voté
«Je me suis battue contre l’injustice et le continuerai à le faire. Pour être très claire, je n’ai pas participé au vote, je n’ai pas voté pour le candidat du Président de la coalition Bby parce que c’est un choix injuste, subjectif et beau-familial. Ce n’est pas l’exemple à servir à notre jeunesse, il faut réhabiliter le mérite car tout le monde n’est pas gendre ou beau cousin du Président.»
Retrouvez l’intégralité de l’Entretien dans
L’OBSERVATEUR
BUREAU DE L’ASSEMBLÉE : LES PRÉSIDENTS DE GROUPES EN CONCERTATION
Dakar, 13 sept (APS) – Les présidents de trois groupes parlementaires de l’Assemblée poursuivaient, mardi, en début d’après-midi, la concertation ouverte après la suspension des travaux afin de trouver un consensus sur l’ordre de répartition des postes au sein du bureau de l’institution parlementaire, a constaté l’APS.
Cette concertation fait suite à un désaccord soulevé par le président du groupe Yewwi Askan-wi, Birame Soulèye Diop, sur l’ordre de répartition des huit postes de vice-président. Une répartition paritaire basée sur la répartition proportionnelle donnant la priorité aux groupes ayant le plus de voix.
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait indiqué un peu plus tôt que la Coalition Bennno Bokk Yakaar (majorité présidentielle) sortie première à l’issue des calculs avait proposé les députés Abdoulaye Diouf Sarr (premier vice-président), Aissata Sow Diawara (deuxième vice-président), Dr Malick Diop (Troisième vice-président) et Yeta Sow (quatrième vice-président).
La Coalition Yewwi Askan wi, à qui revient de droit les postes de cinquième, sixième et huitième vice- présidents n’avait pas alors proposé des noms, tandis que Wallu avait choisi Mamadou Lamine Diallo comme septième vice-président, a fait savoir le président de l’institution.
Faisant appel au règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Birame Souleye Diop, avait ainsi expliqué l’absence de proposition de noms en raison d’une absence de consensus sur la répartition des postes.
Selon lui, même si un accord avait été trouvé sur la méthode de calcul, la technique de répartition devait être revisitée de manière beaucoup plus équitable.
Pour sa part, le président du groupe parlementaire BBY, Me Oumar Youm, a soutenu que les trois groupes avaient d’un commun accord, lundi, convenu de se conformer aux articles 14 et 15 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, suivant la liste de répartition présentée par Amadou Mame Diop.
Des propos confortés par le président du groupe parlementaire, Amadou Lamine Thiam.
Au terme de ces explications, le président de l’Assemblée nationale a suspendu la séance pour une heure, en vue dit-il, de permettre aux différents groupes de trouver ’’un consensus pour un déroulement apaisé de la suite des travaux.’’MK/OID/AKS
Assemblée Nationale : Entre le show Guy Marius, l’opération «vote doufi ame ! » de Barth et les crêpages de chignons…Quand les députés foulent au pied les derniers espoirs du peuple sénégalais…
https://www.dakaractu.com Mémorable ! Amadou Mame Diop sera assurément le président de l’assemblée nationale sénégalaise dont l’élection aura été la plus haletante et peut-être la plus controversée au sein d’un hémicycle. Un hémicycle dans lequel les coups de théâtre et autres coups de force auront été légion tout au long de ce lundi 12 septembre 2022. Plus de dix tours d’horloge durant… Un véritable marathon !
Certes, on s’attendait à ce que cette première passe d’armes entre le camp du régime en place Benno Bokk Yakaar (BBY) et celui de l’opposition regroupée au sein de l’inter coalition Yewwi-Wallu, soit digne d’un mortal kombat. Mais, dans un autre sens, une bonne partie du peuple sénégalais priait secrètement pour que cette 14ème législature et donc son installation soit enfin l’amorce d’une nouvelle ère. Celle tant attendue en terme d’exemplarité et de représentativité des citoyens et de leurs doléances diverses et légitimes.
Et bien comme on le craignait, le pire s’est produit au moment de lancer le scrutin, entre les nombreux vices de forme et supposées violation du règlement intérieur de l’assemblée nationale dénoncés par l’opposition (article 96 alinéa 6, régissant le processus de vote et les couleurs des bulletins de vote ou encore l’article 54 alinéa 2 relatif à la participation d’un ministre en fonction à un vote à l’assemblée nationale), les débats ont très vite dégénéré. En réalité, qu’en est-il du respect des parlementaires envers les populations ? Ceux-là qui ont récemment placé toute leur confiance et la force de leurs voix à l’endroit des 165 députés dont le comportement, pour certains d’entre eux, a été tout sauf honorable.
Résultat de cette situation fortement tendue, les gendarmes déjà à pied d’œuvre dès les premières heures, aux alentours comme à l’intérieur de l’assemblée nationale, reçoivent le feu vert de la doyenne et présidente de la séance, Aida Sow Diawara.
Les choses dégénèrent, la tension monte crescendo, il faut que force reste à la loi !
Pour sécuriser le vote voire les votants eux-mêmes, l’hémicycle est envahi par la maréchaussée, aux ordres, déterminée à parer à toute tentative de blocage et ou d’entrave au vote…
Auparavant, l’opposition avec en première ligne Barth le « guerrier » téméraire, avait déjà engagé le blocus à ce scrutin qu’ils assimilent à une farce de mauvais goût. Premier acte fort, les députés de l’opposition refusent donc de sacrifier au vote et jettent tout à tour, symboliquement, leurs bulletins par terre, non loin de l’urne, en guise de contestation. Ceci sera suivi d’un siège collectif autour du perchoir afin d’en bloquer l’accès à leurs collègues députés.
Le geste choc. D’aucuns y voient un manque de respect notoire envers l’institution qu’est l’assemblée nationale. Un acte irresponsable de la part des « nouveaux » représentants du peuple ? Toujours est-il qu’un sentiment de désenchantement doublé d’une pointe de déception s’est subitement emparé d’une grande partie des sympathisants de Yewwi-Wallu. Et si l’assemblée de rupture tant annoncée n’était qu’un beau mirage teinté de promesses ?
Le perchoir et ses occupants sont très rapidement entourés par plus d’une vingtaine de gendarmes. L’image est à la fois surréaliste et intimidante, mais également fort dégradante et salissante pour la vitrine jadis reluisante de la démocratie sénégalaise. Une scène digne d’un putsch sournois qui aurait été menée par le pouvoir « militaire. » Nous en sommes encore loin et le recours aux gendarmes, bien qu’étant excessif, obéit malheureusement au règlement intérieur de l’assemblée nationale (voire art 53 du règlement intérieur de l’assemblée nationale.)
Malgré tout, le Sénégal à travers ses députés, tous bords confondus, s’est donné en spectacle à la face du monde. Un spectacle désolant qui a eu le mérite de faire tomber les masques de nos « honorables » députés qui, le temps de leur installation à l’assemblée nationale, ont déjà montré leur avidité de pouvoir. Et les citoyens dans tout cela ?
S’en suivra donc une série de heurts entre « députés du peuple » et puis des altercations entre certains députés de l’opposition et les forces de l’ordre. Avec en tête d’affiche, l’actuel maire de Dakar, et candidat malheureux à la présidence de l’assemblée nationale, Barthélémy Dias, qui verra sa tentative de saboter le scrutin, vigoureusement bloquée par les pandores qui ne l’ont point ménagé au moment de lui dire stop !
Son « vote doufi ame », comprenez qu’il n’y aura pas de vote, a fait long feu face à l’intervention musclée des forces de l’ordre. Scène insolite, Barth, se retrouve brièvement à terre, sous les assauts des pandores en plus d’avoir vu Amadou Mame Diop élu président de l’assemblée suite à un vote à sens unique avec un BBY qui a profité du boycott pour élire facilement son candidat.
Mais alors, que dire de la déplorable prestation « parlementaire » du sieur Guy Marius Sagna ? L’activiste-député a brusquement tenté de s’emparer de l’urne contenant les bulletins de vote dans une sorte de bras de fer contre une dizaine de gendarmes, avant d’oser se mettre debout sur une table, en plein hémicycle, pour défier la présidente de la séance. Nous sommes dans quel pays à la fin ? Dans quelle sorte de république sommes-nous ?
Comment peut-on s’arroger le droit de manifester son désaccord en piétinant publiquement un symbole aussi fort ? Dire non est un droit, salir l’image de tout un pays est une autre chose. À ce rythme, la prochaine fois on pourrait assister à des scènes encore pires… L’hémicycle n’est certainement pas le lieu indiqué pour pareils formes de manifestations.
Dans cette honteuse journée, les députés du régime en place n’ont pas été exempts de tout reproche. En effet, dans cette affaire chacun devra balayer devant sa porte et penser à l’intérêt commun, aux sénégalais tout simplement !
Car, au moment où Ahmed Aidara, le maire de Guédiawaye, et aussi candidat finalement déchu à la présidence de l’assemblée nationale, se retrouvait brutalement projeté sur un des bureaux de l’assemblée nationale, dont le bois sera fracassé en mille morceaux à la suite de tiraillements, des femmes des deux bords en sont venues aux mains. Un crêpage de chignons digne d’une cour de récréation de l’école primaire. Une honte ! Surtout des scènes désolantes dont on pensait ne plus avoir à subir dans ce cadre ou seule le dialogue et la concertation ont leur place.
Dans cette série de faits aussi insolites que regrettables, s’est produit un autre évènement qui a presque failli échapper au public, le boycott de Aminata Touré. Au moment où tout le monde s’attendait à voir l’ancienne ministre de la justice et ex premier ministre devenir la première femme présidente de l’assemblée nationale sénégalaise, la donne a changé. Exit Mimi Touré ! La tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yakaar est évincée à la dernière minute par le président Macky Sall.
Suffisant pour provoquer une colère froide chez Mimi ? Ce qui est sûr, c’est que la dame de fer a quitté la salle avant le vote, le visage fermé, la démarche ferme et déterminée. Si son collègue député, Farba Ngom a finalement voté pour elle, par procuration, des rumeurs voudraient que Mimi Touré en était arrivée à la résolution de ne point voter pour le candidat de Macky. Cette fois-ci, la rupture est-elle complètement actée entre le duo souvent explosif ?
Quelques heures après le vote et l’élection du nouveau président de l’assemblée nationale, Aminata Touré a immédiatement changé la photo de son profil Facebook.
Le cliché sur lequel on la voyait en compagnie du président Macky Sall a subitement disparu, remplacé par sa propre photo… Dessus, elle affiche un large sourire comme pour envoyer un message de sérénité et d’espoir.
Enfin, au cours de cette journée désormais historique, Thierno Alassane Sall, en sa qualité de député non inscrit, a tenu à faire valoir son droit de vote. Un acte républicain dont devrait s’inspirer ses collègues parlementaires de l’opposition comme du régime d’ailleurs. Son vote sous la forme d’une abstention lors du vote, aura eu l’effet d’une piqûre de rappel…
Assemblée nationale : Barthélemy Dias va proposer une loi contre le 3e mandat après le Magal
https://senego.com Dans une vidéo faite sur sa page Facebook, le député-maire, Barthélemy Dias annonce une proposition de loi contre le 3e mandat après le Magal de Touba.
Le député-maire, Barthélémy Dias appelle le peuple à envahir l’Assemblée nationale le jour du vote contre le 3e mandat après le Magal de Touba.
Aussi, Barthélémy Dias promet l’enfer à Macky Sall, son gouvernement et à ses députés. Le député-maire de Yewwi Askan Wi en a profité pour s’en prendre aux « intellectuels de clavier » et aux « opposants mannequins » et « donneurs de leçon » de morale.
Barth dézingue PDF et TAS : «Des aigris et mannequins qui se croient donneurs de leçons de morale (Vidéo)
https://senego.com L’Honorable Député-Maire Barthélémy Dias donne sa version des faits sur les échauffourées constatées lors du vote du poste de Présidence de l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, il n’a pas manqué à déverser sa bile sur les deux députés Pape Djibril Fall et Thierno Alassane Sall. Même s’il ne les a pas cités nommément, l’actuel maire de Dakar les considère comme des « faux députés de l’opposition ».
Installation de la 14ème législature : l’opposition et pouvoir livrent leur premier bras de fer
https://www.sudquotidien.sn L’installation de la XIV
ème Législature lors de la session d’ouverture de l’Assemblée nationale tenue hier, lundi 12 septembre a été tout sauf un long fleuve tranquille. L’élection du président de l’Assemblée nationale inscrit au premier point de cette journée a été bloquée pendant plusieurs heures par l’opposition qui réclamait le départ des ministres élus sur la liste de la coalition au pouvoir.
C’est avec un très grand retard que les travaux de la session d’installation de la XIV
ème Législature ont démarré hier, sous la présidence de Mme Aïssatou Sow Diawara. En tant que la doyenne d’âge de la 14
ème Législature, elle a été désignée pour diriger l’élection du successeur de Moustapha Niasse à la présidence de l’Assemblée nationale. Elle est assistée dans ce travail par les deux députés le plus jeunes de cette législature tous deux issus de l’opposition. Il s’agit de Bineta Ba du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) et Abo Mbacké du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Seulement, sitôt démarrés, les travaux de l’élection du président de l’Assemblée nationale ont été interrompus du fait des dissensions entre députés de la majorité et leurs collègues de l’opposition portant sur la présence dans la salle des ministres élus sur la liste de la coalition au pouvoir. Soulevée en premier lieu par le marabout député de Mbacké, Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké, cette question a cristallisé les tensions durant toute la journée.
Prenant la parole à la suite de Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké, Guy Marius Sagna a abondé dans la même direction. Estimant que le mandat de député est incompatible avec celui de membre de gouvernement. L’activiste élu député lors des élections législatives du 31 juillet dernier, a invité sous ce rapport tous les ministres à quitter la salle. Loin de s’en tenir là, le nouveau député élu sur la liste départementale de Ziguinchor a également dénoncé la distribution des enveloppes avec des bulletins d’une seule couleur au nom du candidat de la coalition au pouvoir alors qu’il y a d’autres prétendants à la présidence de l’Assemblée nationale. Pour sa part, Barthelemy Toye Dias, candidat investi par la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi, pour ce poste a lui-aussi dénoncé cet état de fait, en invitant la présidente de séance, Mme Aïssatou Sow Diawara à faire appliquer la loi. Toujours dans cette lancée, Mamadou Lamine Diallo soulignant que le règlement intérieur n’a pas prévu plus de trois candidats à l’élection du président de l’Assemblée, invite la présidente de séance à suspendre les travaux pour permettre aux responsables des groupes parlementaires de se concerter pour trouver une solution.
Réagissant à ces remarques de l’opposition, Abdou Mbow a rétorqué que les ministres ont huit jours après leur installation pour choisir entre leur fonction au gouvernement ou le mandat de député à l’Assemblée nationale. Confortant cette thèse, son collègue de la majorité Seydou Diouf invite à faire la part des choses entre «fonctions et début de mandat». «Il me semble qu’on fait une très lourde confusion entre le début de mandat et le début de fonction. Si on était en fonction après la proclamation officielle des résultats des élections législatives du 31 juillet dernier par le Conseil constitutionnel, on aurait dû percevoir nos indemnités de fonctions à la fin du mois d’août. Il faut donc distinguer et faire la part des choses entre fonctions et début de mandat. Incompatibilité, c’est par rapport à la fonction qui commence après l’installation de l’Assemblée nationale et l’immunité, c’est par rapport mandat qui commence à partir de la proclamation officielle des résultats». ando Cabral Gomis
L’indignation de PDF : «On se rend compte que beaucoup de ceux qui ont été envoyés à l’assemblée nationale, sont encore dans des jeux d’appareils, e prébandes et de privilèges…»
https://www.dakaractu.com Le député non aligné élu sous la bannière des Serviteurs / MPR, a assisté naturellement ce lundi à l’installation très agitée des nouveaux parlementaires de la 14e législature. Très serein dans son coin, Pape Djibril Fall dénonce énergiquement les actes qui se sont déroulés dans l’hémicycle.
« J’ai entendu des gens tout prêts de moi insulter. Cette image est à dénoncer.
D’ailleurs, cela n’est pas conforme à ce que nous avons promis aux Sénégalais. On est obligé d’aller chercher le consensus, d’être des gentlemen. On ne peut pas être tout le temps dans un affrontement partisan. On a pas besoin en 2022, des services de la gendarmerie pour procéder au vote, même dans les pays en guerre on ne voit pas ça.
Selon le jeune parlementaire, les sénégalais se rendent bien compte, avec ce qui s’est passé aujourd’hui, que beaucoup de députés qui ont été envoyés à l’assemblée nationale, sont encore dans des jeux d’appareils, de gérer des égo et de prébandes, de privilèges et de places…L’image que nous avons envoyé au reste du monde, ajoute PDF, « ne nous honore pas… »
Sur l’incompatibilité, Pape Djibril Fall considère qu’effectivement, les ministres ne doivent pas être à l’Assemblée nationale. Il a été toujours question de dénoncer le triptyque qu’est la séduction, la trahison et l’élection, car estimant que quand quelqu’un n’a pas l’ambition d’aller à l’assemblée nationale, il est impertinent de concourir avec les autres qui veulent prendre en charge les intérêts des populations au niveau de la deuxième institution.
Assemblée nationale : «Macky peut régler notre problème ! »(Mamadou Lamine Diallo)
https://www.dakaractu.com Selon le député Mamadou Lamine Diallo, la tension entre les députés à l’assemblée n’est due qu’à un manque de confiance du pouvoir. Mais quoi qu’il puisse arriver, Mamadou Diallo pense qu’il va falloir que ces derniers trouvent une solution et nomme un président de l’Assemblée nationale.
« La présidente de séance aurait dû être là depuis le début et nous dire que le règlement intérieur, n’a jamais prévu le cas de quatre candidats », a-t-il déclaré. Pour lui aussi, le cas des ministres présents et la distribution d’enveloppes ne peut laisser sans réaction les membres de l’assemblée.
Face à cette situation, Mamadou Lamine Diallo propose aux ministres de démissionner de leur fonction de ministre étant donné que le cumul avec celui de député reste incompatible…
Installation des députés de la 14ème législature : Thierno Alassane Sall tacle Barthélemy Dias et regrette le blocage de l’Institution…
https://www.dakaractu.com Suite au blocage observé sur le démarrage de la session d’installation du bureau de l’Assemblée nationale, le député Thierno Alassane Sall a taclé le maire de Dakar Barthélemy Dias.
Il a en outre fait savoir que sauf s’il y a des questions de principe insurmontables, il faut à un moment donné, qu’on apprenne à dépasser les difficultés ponctuelles.
«
Je crois qu’il n’y a pas de difficulté par rapport au point évoqué. Quand tu as plus de 3 candidats, il faut manifestement 4 bulletins d’une manière ou d’une autre, c’est le bon sens. On va pas passer des heures ou des jours sur cet obstacle qui n’en est pas un, sachant que d’ailleurs la question du bulletin blanc, bleu est bleu rayé ça s’adresse plus au vote sur des projets de loi sur des budgets où on approuve où on rejette, où on s’abstient. Manifestement, il faut autant de bulletins que de nom, ça ne peut pas poser de problème. C’est que dans le logiciel et dans l’ADN de la majorité passée, la discussion et les échanges ne sont pas prévus. Il faut qu’ils changent leur logiciel, qu’ils sachent qu’on est dans un monde différent. Maintenant, sur la question de l’incompatibilité, je crois qu’à partir d’aujourd’hui, c’est vrai que ce n’est pas élégant, que des ministres soient là… »
Outre cette situation, l’ancien ministre de l’énergie a dénoncé l’attitude irresponsable de Barthélémy Dias sans le citer. «
Il faut pouvoir se parler dans le respect des normes et chacun reste sur ses principes. Mais quand on va jusqu’à arracher des micros de l’Assemblée nationale… Mais c’est le bien public, c’est le bien de la République. Quelqu’un l’aurait fait aux États-Unis il aurait encouru des sanctions. Comment peut-on saccager les biens de la République sous prétexte qu’on n’est pas content. Et après dire aux élèves qui saccagent les salles de classe après les résultats du bac ou à la fin des classes qu’il ne faut pas le faire », a déclaré Thierno Alassane Sall…
Barthélémy arrache le micro à Cheikh Seck et invite Yaw à rejetter les enveloppes contenant les bulletins de vote
https://www.dakaractu.com La tension ne faiblit toujours pas à l’assemblée nationale. Au moment où ces lignes sont écrites, Barthélémy Dias, candidat de Yewwi Askan Wi à la présidence de l’Assemblée nationale, a exhorté ses camarades à rejeter les enveloppes contenant les bulletins de vote.
Dans la foulée, le maire de Dakar n’a pas voulu écouter Cheikh Seck qui avait son temps de parole. On se croirait dans une véritable jungle.
Pour le moment, les questions de procédure précédant l’installation sont à l’origine de ce blocage. Nous sommes toujours en attente de l’élection du président de l’Assemblée nationale. Après une pause de 10 minutes, les travaux reprennent…
Barthélémy Dias exige du président de séance de rester dans « l’esprit de la loi ».
https://www.dakaractu.com Dans sa prise de parole à l’hémicycle, Barthélémy Dias remarque l’absence de différentes couleurs pour ce qui est des bulletins de vote évoqués dans l’article 86 et exige le respect de la loi.
En effet, l’article 14 du règlement intérieur de l’assemblée stipule que dans le scrutin public, il est distribué à chaque député des bulletins nominatifs, les uns blancs, les autres bleus, les autres enfin blancs rayés de bleu. Chaque député dépose dans l’urne qui lui est présentée un bulletin de vote à son nom, blanc s’il est pour l’adoption, bleu s’il est contre, blanc rayé de bleu s’il désire s’abstenir. Lorsque les bulletins seront recueillis, le Président prononcera la clôture du scrutin. Les secrétaires en font le dépouillement et le Président proclame le résultat.
Selon le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, chaque député doit disposer de trois bulletins : blancs, bleus ou blancs rayés de bleu. Suffisant pour Barthélémy Dias de parler d’une « violation de la loi ». Pour finir son propos, il ajoute qu’il y’a une absence totale des trois bulletins et exige du président de séance de rester dans « l’esprit de la loi ».
Triste spectacle à l’Assemblée nationale : «Je suis effondré…»,(Abdoul Mbaye)
https://senego.com Le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act), Abdoul Mbaye, s’est fendu d’un tweet, pour fustiger le chaos noté à l’hémicycle, lundi, lors de la séance d’installation des députés de la 14e législature.
« Un triste spectacle donné par tous. L’un des héritages que Macky Sall laisse à la démocratie sénégalaise où tout n’est que petits calculs et intérêts personnels. Je suis effondré », a tweeté Abdoul Mbaye.
Scènes inqualifiables à l’Assemblée : Après le chaos, l’indignation !
– (Dakar) Alioune Tine, Mankeur Ndiaye, ou encore Dr Abdourahmane Diouf… Nombre de sénégalais ont été profondément indignés, ce lundi, par les images qui leur sont venues de l’Assemblée nationale.
«Image inédite dans les annales, on élit le Président de l’Assemblée nationale avec la présence de la gendarmerie à l’intérieur de l’hémicycle. C’est l’image d’une crise politique sérieuse qui dit l’excessive polarisation et l’excessive défiance politique», a craché Alioune Tine. Pour lui, «le pays est malade.»
Pour Mankeur Ndiaye, la scène de ce lundi est tout simplement inadmissible : «Depuis l’étranger, j’invite le garant du fonctionnement régulier des Institutions à prendre ses responsabilités. Ce qui se passe à l’hémicycle est inadmissible. Les ministres élus députés ne peuvent siéger sans avoir démissionné. J’alerte depuis des mois car je voyais venir.»
Pour Dr Abdourahmane Diouf, l’heure est grave. «Notre Démocratie est à terre», a-t-il plaqué sur le mur de sa page Facebook.
Cheikh Bamba Dieye : « Cette classe politique est une honte »
https://www.dakarposte.com Le chaos constaté lors de l’installation de la 14e législature n’a pas manqué de soulever l’indignation de personnalités politiques.
Cheikh Bamba Dieye, constate avec amertume : « Cette classe politique est une honte, elle est inutile, vindicative et dangereuse. Elle montre qu’elle n’est préoccupée que par le pouvoir et l’intérêt politicien ».
« Le pays, le citoyen, et nos urgences ne les intéressent absolument pas ». « LA HONTE S
Assemblée nationale : Un coup d’état législatif décrié
https://www.dakarposte.com Le vote pour élire le nouveau Président de l’Assemblée s’est déroulé sans les députés de l’opposition. Birame Souleye Diop, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, dénonce un “coup d’État”.
“Comment peut-on élire le président de l’Assemblée nationale dans un pays qui se respecte, sans les députés de l’opposition” a fulminé le président du groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi.
Ainsi, il fustige “un forcing qui ternit l’image de notre pays au niveau national mais surtout au niveau international. Cette opposition qui est privée de tous ses droits est élue par les Sénégalais”, estime-t-il.
Gendarmes à l’Assemblée Nationale : «Le pays est malade…»,Alioune Tine
https://senego.com Dans un tweet, le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine dénonce la présence de la gendarmerie à l’intérieur de l’hémicycle lors de la session pour l’élection du président de l’Assemblée nationale.
« Image inédite dans les annales, on élit le Président de l’Assemblée nationale avec la présence de la gendarmerie à l’intérieur de l’hémicycle », fustige Alioune Tine.
D’après lui, c’est l’image d’une crise politique sérieuse qui dit l’excessive polarisation et l’excessive défiance politique. « Le pays est malade », déclare-t-il.
Selon M. Tine, dans un régime politique qui reconnait la séparation des pouvoirs exécutif et législatif, il est impossible d’être ministre et député. « Quelles que soient
les clauses de réserves, au PR d’éviter cette situation. Cela ne justifie pas les dérives auxquelles on a assisté », estime-t-il.
Débat houleux à l’assemblée nationale : Moussa Sy et Hélène Tine donnent leur opinion par rapport à la situation
https://www.xalimasn.com C’est une injustice de voir un autre à la Perchoir de l’assemblée nationale au détriment de Mimi Touré. C’est l’opinion qu’à Hélène Tine et Moussa Sy qui trouvent que Mimi Touré mérite plus cette présidence. Mais y a toujours » un mais » que seul le président de la République, Macky Sall connaît.
Oumar Youm : «Nous ne voterons aucune loi légalisant l’homosexualité»
https://www.xibaaru.sn Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar s’est visiblement engagé dans une dynamique de pacification de l’espace parlementaire. C’est ainsi qu’Oumar Youm a donné des engagements fermes par rapport aux inquiétudes émises par le député Guy Marius Sagna. « Nous ne voterons aucune loi légalisant l’homosexualité. Nous ne voterons aucune loi permettant à Macky Sall d’acquérir illégalement des terres », a-t-il déclaré.
ÉDITO : Chienlit
https://www.enqueteplus.com Honteux ! La deuxième institution du pays transformée en arène de gladiateurs. Des députés, de surcroit leaders d’opposition qui cassent des micros, déchirent des enveloppes et prennent vulgairement place sur des tables comme des élèves en manifestations de lycée. Des dames bien habillées se donnant en spectacle aussi bien dans le discours que dans les déambulements sur la scène ‘’sacrée’’ de l’hémicycle, comme en scènes de ‘’tanebeer’’. Dans quel monde sommes-nous finalement descendus ?
Bien bas, il faut le dire sans ambages. Nos députés se sont livrés de fort vilaine manière à la risée du monde. Les images qui circulent sur la Toile vont donner un sacré coup à l’honorabilité du pays. Fissures en continu, chaque jour qui passe, notre jeune démocratie semble se craqueler de façon progressive, mais résolue. Et c’est le Sénégal qui trinque.
Visiblement, le coup était préparé et il faut être atteint de cécité totale pour ne pas voir qu’il s’agissait bien là d’un scénario bien appris qu’il fallait simplement dérouler. L’opposition s’étant présentée avec trois candidats à la présidence, il n’y a aucun suspense à attendre de l’élection, même si personne ne sait par quelle alchimie le président Macky Sall a pu sortir de son mouchoir un président d’une si auguste institution et l’imposer à ses députés. Bref, même le débat sur le profil et le cursus d’Amadou Mame Diop a été noyé par les performances au rabais de l’opposition.
Il faut bien finalement se demander si les députés que nous avons vus hier à l’Assemblée nationale sont réellement de vrais patriotes qui méritent la confiance du peuple. Ce peuple, ‘’souverain silencieux’’, qui garde toujours une bonne longueur d’avance sur ses élites politiques.
À l’opposé du spectacle offert en direct, les Sénégalais se sont tranquillement rendus aux urnes, le 31 juillet dernier, pour dire leur mot. Le résultat est connu qui consacre une montée en puissance de l’opposition. Tout le monde s’en est félicité parce qu’au fond, c’est la violence qui a été conjurée et la démocratie portée au pinacle. Moins de deux mois seulement après ce sacre, voilà donc l’opposition qui tourne sur elle-même. Elle se saborde en initiant un spectacle aux antipodes de l’élégance républicaine.
Et – ne nous y trompons pas, ces scènes diffusées en direct ne vont pas manquer de laisser des traces dans l’opinion. Non pas seulement à cause de l’intrusion des gendarmes sur la scène (chose inédite qu’on n’avait plus vue depuis le bras de fer Senghor-Dia) tout à fait compréhensible du fait du niveau d’anarchie qui régnait hier dans l’hémicycle, mais surtout à cause du retour d’image que cette prestation risque de laisser au niveau de l’opinion. Et finalement, le député Thierno Alassane Sall, dont personne ne discute l’intégrité, a bien raison de s’interroger sur l’impact que de telles scènes risquent de laisser chez les plus jeunes. Tout dernièrement, faut-il le rappeler, des élèves avaient cassé tables-bacs, chaises, déchiré leurs blouses au point de choquer toute l’opinion publique. Quelle leçon ces députés pourront-ils donner à ces élèves, après une telle performance ? Ne valident-ils pas le comportement de ces tout-petits qui ont besoin plus que jamais de modèles ? Qui sont aujourd’hui les modèles pour ces jeunes à fleur de maturité ?
En définitive, le problème principal n’est plus seulement Macky Sall et son supposé troisième mandat, mais aussi la question de la relève. Les Sénégalais sont connus pour être des as du dégagisme. Une fois dans leur collimateur, difficile d’échapper à la guillotine. Mais si cette petite vérité à la Sénégalaise a été bien éprouvée ces dernières années aussi bien avec Diouf qu’avec Wade, le temps est sans doute venu d’avoir une démarche plus réfléchie que réactive. Cela veut dire qu’on devra faire l’apprentissage du vote actif. Ne pas se contenter de sanctionner, mais de bien regarder avant de choisir.
On pourrait très aisément prendre l’hyène pour l’agneau.
CI-GÎT PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, DEMBA NDIAYE
EXCLUSIF SENEPLUS – Ce 12 septembre préfigure de ce qui se passera en 2024. Quand on fait intervenir les gendarmes pour l’élection du bureau de l’Assemblée, recourir à l’armée pour imposer une troisième candidature ne relève plus de l’impossible
Ce 12 septembre 2022, ils ont tué ce qui restait encore de notre démocratie, des lambeaux desquels nous nous accrochions comme un noyé et la fameuse bouée de sauvetage.
Et loin d’être un crime passionnel, c’est bien d’un crime préparé, prémédité dans ses moindres détails, depuis le verdict issu des urnes des législatives du 31 juillet dernier, qu’il s’est agi. En voici les éléments.
On a fait voter en procédure d’urgence le rétablissement du poste de Premier ministre tout en différant son effectivité avec la formation d’un gouvernement. On a « dissous » le gouvernement en laissant les ministres vaquer (expédier les affaires courantes) à leurs occupations. En service minimum, bien sûr. On (le Prince du Palais) attendait les résultats des résultats des législatives. Ce fut la bérézina. Une déculottée magistrale avec une situation inédite : le Prince s’est retrouvé quasi nu, avec une Cour rétrécie à sa « plus simple expression » ; une majorité « borderline ».
On prit des semaines pour « décrocher » le député qui valait des milliards, offrant ainsi une majorité improbable par sa fragilité. On kidnappa des députés pendant un week-end pour enlever de leur tête toute velléité d’infidélité, de rébellion. Le lendemain, on les convoya en bus comme des écoliers, direction le « bon choix » ou l’abattoir.
Plus grave encore, l’administration de l’Assemblée se livra à ce qu’on ne peut appeler que sabotage. Pourquoi tous ces manquements sur les bulletins, les couleurs et autres candidats « oubliés »
?
Quand un président de séance parlementaire peut faire appel aux forces de l’ordre pour surveiller, contenir et organiser l’élection du président de l’Assemblée, cela peut s’apparenter à un coup d’État. Rampant ? Debout ? En mouvement vers 2024.
Ce 12 septembre annonce ce qui se passera à coup sûr à la présidentielle de 2024. Quand on fait intervenir les gendarmes pour l’élection du bureau de l’Assemblée, recourir à l’armée pour imposer une candidature (troisième) ne relève plus de l’impossible…
Et ces images de gendarmes en tenue de combat à l’intérieur de l’Assemblée ne nous rendent pas différents des pays sous règne militaire. Peut-on continuer à toiser ces pays en leur faisant la leçon sur la « rupture » et le « retour » à l’ordre constitutionnel ? Le président de ce pays est-il habilité à faire la leçon sur l’ordre constitutionnel, la démocratie, à l’Union africaine ?
Oui, l’élection du président et du bureau de l’Assemblée nationale est bel et bien entachée d’irrégularités « de nature à remettre en cause la sincérité du scrutin ». J’ajoute : la légitimité de ce bureau et de son président…
PS : Cet article a été achevé avant la fin du processus. Pendant la suspension de séance par le « président élu ». Sous la surveille des jeunes par les gendarmes…
LIBRE PROPOS Par Abdoulaye THIAM (Sud Quotidien) SCANDALEUX !
Même la morale la plus vénielle réprouve le comportement dont certains ont fait montre hier, lundi 12 septembre, lors de l’installation de la 14
ème Législature issue des élections du 31 juillet dernier. Ils ont tout simplement prouvé à la face du monde que notre démocratie est malade de son institution parlementaire. Des images de députés détruisant des micros, écrasant des urnes, saccageant des sièges et bousculant des forces de l’ordre. Jamais dans l’histoire politique du Sénégal on a eu à assister à des scènes aussi chaotiques que surréalistes. On se croirait au colisée où des gladiateurs faisaient prévaloir l’argument de la force à la force de l’argument.
Quelle honte !
Nous tirons ici notre chapeau à la présidente de la séance, Madame Aïda Sow Diawara qui est restée impassible devant de telles scènes. Faisant office de présidente de l’Assemblée nationale, le temps de l’installation de la 14
ème Législature, elle pouvait pourtant décider de l’expulsion de tous les députés qui ont eu un comportement voyou en décidant sciemment de perturber le fonctionnement régulier de l’institution parlementaire. Une prérogative prévue dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale en son article 53 qui stipule que
«le Président, seul, a la police de l’Assemblée. Il est chargé de veiller à la sûreté intérieure de l’Assemblée. Il peut, à cet effet, requérir la Force armée et toutes les autorités dont il juge le concours nécessaire. Cette réquisition peut être adressée directement à tous officiers et fonctionnaires qui sont tenus d’y déférer immédiatement, sous les peines prévues par la loi (article 3 de l’ordonnance n° 60-l4 du 3 septembre 1960). Il peut faire expulser de la salle des séances ou faire arrêter toute personne qui trouble l’ordre».
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude
Disons-le tout de go ! L’opposition est passée complètement à côté. Elle est arrivée hier, lundi 12 septembre, au sein de l’hémicycle en rangs dispersés. Yewwi Askan Wi avait son propre candidat en la personne de Barthélémy Dias (maire de Dakar), alors que Wallu avait porté son choix sur Mamadou Lamine Thiam. En face, la coalition Benno Bokk Yaakaar avait réussi à sortir de ses rangs, à la surprise générale, Dr Amadou Mame Diop (57 ans), maire de Richard-Toll, Directeur général de la Sapco. La messe semblait alors dite. Il fallait visiblement trouver un alibi pour bloquer le déroulement des activités. Ils ont alors brandi l’incompatibilité du mandat de député avec la qualité de membre du Gouvernement (article LO 155 du Code électoral) ; invoquant ainsi, l’article 110 du règlement intérieur qui dispose que
«l’exercice de toute fonction publique non élective est incompatible avec le mandat de député. En conséquence, toute personne visée à l’alinéa précédent élue à l’Assemblée nationale est remplacée dans ses fonctions et placée dans la position prévue à cet effet par le statut la régissant dans les huit jours qui suivent son entrée en fonction, ou en cas de contestation de l’élection, dans les huit jours suivant la décision de validation (…)».
Or, il s’agit là d’un prétexte plus que fallacieux. On n’a pas besoin d’être agrégé en droit pour savoir qu’à travers n’importe quel texte de loi, il y a ce qu’on appelle l’esprit et la lettre. Ce qui donne lieu à des interprétations. Ces huit jours francs ne commencent qu’à partir de l’installation de l’Assemblée nationale et non avant. Les jurisprudences Mahammed Boun Abdallah Dionne, Amadou Bâ et autres Sidiki Kaba lors des élections législatives du 30 juillet 2017 en sont de parfaites illustrations.
Alors, qu’on n’essaie surtout pas d’insulter l’intelligence des Sénégalais.
Nos députés gagneraient à avoir une attitude digne de leur rang de représentant du peuple. Hélas, ils ont failli dans leur comportement, dans leur discours, dans leur devoir d’exemplarité en écornant l’image de notre pays. Et que personne ne vienne nous dire ce qui s’est passé hier à l’hémicycle est le reflet de la société sénégalaise.
C’est totalement faux ! Le peuple sénégalais a fini de démontrer sa maturité démocratique par les urnes. Il sait dire oui quand il le faut. Il sait aussi dire stop quand il en a assez. Que ceux qui se sont honteusement illustrés hier se le tiennent pour dit. Sinon le réveil risque d’être brutal.
La composition inédite de l’Assemblée nationale, avec une majorité et une opposition à force quasi égale appelle plutôt à des débats argumentés et sans concession pour déboucher par exemple sur le vote de lois, la mise en place de commissions d’enquête, ou autres auditions de membres du gouvernement, en capacité de faire évoluer positivement la société sénégalaise. Bien loin donc de ce spectacle affligeant et bien éloigné de toute élégance républicaine qui nous été servi hier et qui restera gravé comme un moment sombre de notre démocratie. Surtout qu’après, comme par enchantement, tous les députés, toutes sensibilités confondues, se retrouveront aujourd’hui pour la répartition des places de présidents de groupes et autres. Tout ça pour ça est-on tenté de dire. Scandaleux
Incident à l’hémicycle : Madiambal Diagne réclame des poursuites
https://www.seneweb.com Des poursuites judiciaires pour « délits de violences, voies de faits et destruction de biens publics », c’est ce que prône Madiambal Diagne, le patron du groupe Avenir Communication. En effet, les bagarres, qui se sont produites dans la journée d’hier au sein de l’hémicycle, ont occasionné des dégâts matériels considérables avec notamment la destruction de micros, de tables et de chaises.
Madiambal Diagne fait remarquer « qu’aux Usa, une tout aussi grande démocratie, quand des actes du genre avaient été commis au Capitole, la Justice était entrée en action ».
Les enfants gâtés de la République
https://actusen.sn L’installation des députés de la 14ème Législature a encore montré à la face du monde le manque de maturité de nos élus. Les acteurs n’ont pas pu une fois de plus s’entendre sur des questions basiques comme le déroulement du vote. La suite, on la connaît. Ce sont ces actes qui n’honorent pas notre Assemblée. Ce qui a obligé les forces de l’ordre à intervenir. C’est sûr que si c’était des Sénégalais ordinaires qui s’étaient comportés de la sorte ils auraient eu droit à une belle correction. Mais les députés savent qu’ils ne risquent rien en se comportant comme les enfants gâtés de la République. C’est en réalité ce qu’ils sont : des enfants gâtés. On les nourrit, les loge… mais ils ne nous honorent guère. Au contraire, la plupart deviennent méconnaissables.
Maam Sagar (Billet SourceA)
Amadou Mame Diop…le choix de Marème Faye et Mansour Faye
Ce que Marième Faye veut, son mari Macky Sall le veut ! Surtout qu’elle bénéficie d’un droit veto. La preuve par ce qui était arrivé au pauvre Djimo Souaré pour le poste de Dg de la Der !
Pour le choix du président de l’Assemblée nationale, de la deuxième personnalité de l’Etat, donc, le président de la République n’est pas allé chercher loin puisque,
Amadou Mame Diop, c’est tout simplement un protégé de sa belle-famille qu’il a propulsé au Perchoir !
Dr Amadou Mame Diop fait partie de la garde prétorienne de Mansour Faye, le beau-frère du président de la République dont tout indique qu’il devait être soit le futur Premier ministre soit le président de la République. Et, à ce titre, successeur constitutionnel de son « beauf » Macky Sall !
Hélas, en lui faisant mordre la poussière dans le département de Saint-Louis le 31 juillet dernier, les électeurs sénégalais ont compromis tous ces beaux plans présidentiels. Cela dit, l’hypothèse d’un scénario à la Poutine-Medvedev est toujours à surveiller !
Source Le Témoin
AMADOU MAME DIOP,L’AMI D’ENFANCE DE LA BELLE-FAMILLE
LeTemoin-Le nouveau président de l’Aseblée nationale est l’ami d’enfance du beau-frère du président, le ministre des Transports, Mansour Faye. Les deux ont grandi ensemble et ont été couvés par Marième Faye Sall, la sœur protectrice devenue Première dame
Pour le Perchoir de l’Assemblée nationale, le président de la République et chef de file de Benno Bokk Yakaar (BBY) a dribblé tout son petit monde.
Alors que les regards étaient braqués sur la tête de liste nationale de la coalition de la mouvance présidentielle, l’ancien Premier ministre Aminata Touré ou sur Amadou Bâ, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise et patron de l’Apr aux Parcelles Assainies et ou encore sur l’ancien ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye pour présider, au nom de BBY, la XIVe législature, le chef de la mouvance présidentielle a sorti, hier, de son chapeau de prestidigitateur ce que d’aucuns ont appelé la surprise du chef.
Amadou Mame Diop, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un proche d’entre les proches de la famille présidentielle. Il est l’ami d’enfance du beau-frère du Président Macky Sall, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres, Mansour Faye. Les deux ont grandi ensemble et ont été couvés par Marième Faye Sall, la sœur protectrice devenue Première dame. Depuis, l’homme qui a eu son baccalauréat en série D en 1985 est resté fidèle et loyal à la famille Faye.
Né le 18 juillet 1965, Amadou Mame Diop est titulaire d’un doctorat en Pharmacie à l’UCAD et d’un DESS en répartition Pharmacie et Gestion. Il est propriétaire d’une pharmacie dans sa ville natale de Richard Toll. Parallèlement à ses activités pharmaceutiques, Amadou Mame Diop milite depuis 2008 à côté de son ami d’enfance, Mansour Faye, à l’Alliance pour la République (APR) fondée par Macky Sall après son éviction à la présidence de l’Assemblée nationale.
Elu député sur la liste départementale de Dagana de la coalition BBY sous la 12e législature en 2012, il est élu député sur la liste départementale de Dagana de la coalition BBY avant de devenir le premier magistrat de Richard Toll en 2014. Poste auquel il sera reconduit le 23 janvier 2022 lors des élections locales. Il a été aussi président de la Commission de contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale et membre du Comité interparlementaire de l’UEMOA.
Selon divers témoignages, Amadou Mame Diop est un garçon très intelligent, calme et posé. Le 07 avril 2021, il est nommé Directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des zones touristiques de la Petite côte (SAPCO) en remplacement de Me Aliou Sow. C’est d’ailleurs dans la capitale de la Petite côte, que sa douce moitié, médecin de son état, sert efficacement et discrètement comme Directrice de l’hôpital de Grand Mbour. Comme choix, pour la présidence de l’Assemblée nationale, c’est un choix « belle-familial », synonyme certainement d’assurance anti-coups fourrés que le président de la République a préféré effectuer… Et honni soit qui mal y pense ! Amadou Ly DIOME
Abdou Mbow à l’opposition : « Seuls les postes vous intéressent »
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https://www.seneweb.co Après l’interpellation de Birame Souleye Diop, Abdou Mbow a apporté la réplique. Selon lui, la distribution des postes de vice-présidents est bien valable. Abdou Mbow brandit « l’article 14 du règlement intérieur » qui donne la priorité « au groupe ayant obtenu le plus de voix » dans la répartition.
Par ailleurs, celui qui a été vice-président de ladite institution a demandé à ses collègues de respecter les règles afin de pouvoir passer à autre chose. Une chose qui ne sera pas facile selon Abdou Mbow qui juge que « la seule chose qui intéresse l’opposition ce sont les postes ».
Abdou Mbow persiste et signe : « Personne ne pourra empêcher le vote du bureau aujourd’hui ».
Pour Aminata Touré,l’élection d’Amadou Mame Diop au perchoir est une «injustice»
https://www.rfi.fr/fr «
Ayons le courage de dire »non » quand c’est la préférence familiale qui passe avant le mérite. » L’ex-Première ministre du Sénégal ne mâche pas ses mots, au lendemain de l’élection d’Amadou Mame Diop à la présidence de l’Assemblée nationale.
L’élection d’Amadou Mame Diop, de la coalition au pouvoir, au poste de président de l’Assemblée nationale, ce lundi 12 septembre, s’est déroulée de façon houleuse, à Dakar. L’opposition avait boycotté le vote, après une rentrée parlementaire qui a tourné à la foire d’empoigne.
« Je serai le président de tous les députés », a affirmé en soirée Amadou Mame Diop, tout juste élu au perchoir, avec une voix calme, malgré le pugilat dans l’Hémicycle. « Vous n’êtes pas notre président ! », a de son côté lancé un membre de l’opposition.
La candidature de ce député-maire a été une surprise. Notre correspondante à Dakar,
Charlotte Idrac, explique que personne n’avait prédit ce choix du président Macky Sall, avant l’annonce de son nom dans la matinée de lundi.
Natif de Saint-Louis, pharmacien de profession, Amadou Mame Diop a rejoint l’APR, le parti présidentiel, dès sa création en 2008. Élu député en 2012 sur la liste départementale de la majorité à Dagana, il prend la mairie de Richard-Toll en 2014, avant d’être réélu à l’Assemblée en 2017.
Il présidait depuis 2020 la Commission de comptabilité et de contrôle. Il avait également été nommé, en avril 2021, à la tête de la SAPCO, la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal.
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C’est un élu local, sans envergure nationale », raille un observateur de la vie politique. Amadou Mame Diop est en tout cas devenu le deuxième personnage de l’État. Réputé serein, le nouveau président de l’Assemblée aura besoin de flegme pour superviser les débats, qui s’annoncent mouvementés.
Dans la majorité, d’autres personnalités étaient pressenties pour le perchoir, notamment Aminata Touré. L’ancienne Première ministre avait conduit la liste nationale de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour les législatives. Elle a quitté l’Hémicycle lundi avant le vote.
« Mimi » Touré parle d’une « injustice », et d’un choix basé sur « les liens familiaux » d’Amadou Mame Diop avec le couple présidentiel.
Je n’ai pas participé au vote par principe. J’estime que le critère de sélection du candidat de Benno n’était pas objectif, c’était plus un critère familial que relevant du mérite militant. J’aurais pu me satisfaire d’un arrangement politique, d’un strapontin bien payé, mais non. Donc, il faut aussi que nos organisations fonctionnent de manière rationnelle, que le mérite revienne comme critère de sélection, parce que tout le monde n’a pas le bras long, tout le monde n’est pas le cousin ou l’arrière-cousine du président de la République. Je n’ai rien contre le monsieur, mais commençons par avoir le courage aussi de dire non, quand c’est la préférence familiale qui passe avant le mérite. Et ça, c’est également, en fait, en direction des femmes. Souvent, on pense que c’est comme à la maison, on fait le ménage, etc., et c’est gratuit. On est là pour servir les autres et puis après, vous retournez d’où vous venez. Vous dirigez la liste, vous gagnez, mais il faut que ce soit un homme qui vienne s’assoir. Non ! C’est quand même 5 175 kilomètres, l’actuel président de l’Assemblée nationale, il ne l’a pas fait.
Mimi Touré à Macky : «votre choix est injuste,subjectif et beau-familial»
https://www.pressafrik.com Mimi Touré manifeste le choix de Macky Sall en faveur de Amadou Mame Diop à la tête de l’Assemblée nationale. Elle s’insurge et dénonce cette surprise du chef. Un choix contesté par Aminata Touré qui, pour montrer son désaccord n’a pas assisté au vote de la présidence. Dans un entretien accordé à nos confrères de L’Observateur Mimi Touré très agacée met sur la table les injustices qu’elle a subies dans son compagnonnage avec Macky Sall.
Honorable, vous avez quitté l’Assemblée nationale sans attendre le vote. Vous avez même demandé à Farba Ngom de vous remettre la procuration que vous lui aviez confiée. Pourquoi avez-vous pris une telle décision?
Tout d’abord, je voudrais encourager les jeunes à continuer à croire aux valeurs de loyauté, de mérite et d’équité, même si pour l’élection du président de l’Assemblée nationale, aucune de ces valeurs n’a été mise en avant par le Président de la Coalition de Benno Bokk Yaakaar. J’ai passé ma vie à lutter contre l’injustice, j’en ai subi pas mal dans mon compagnonnage avec Macky Sall, mais là, c’est celle de trop. Celle qui privilégie les liens familiaux par-dessus le mérite militant, ce n’est plus tolérable.
Dans un message posté sur les réseaux sociaux, vous évoquez le choix porté sur votre collègue, Amadou Mame Diop, en parlant de relation familiale. Pouvez-vous-vous expliquer davantage sur ce choix?
Il est clair et établi que le choix est strictement familial, c’est connu de tous. Mais à ce moment, il fallait que le cousin fasse le tour du Sénégal, 5175 km exactement et le travail préalable. Il n’y a pas de responsables pour aller au front et d’autres pour ramasser les fruits. La politique, ce n’est pas du servage où certains, forts de leur appartenance familiale, attendent que les autres travaillent pour eux.
Quels sont les liens familiaux auxquels vous faites allusion?
Ils sont connus et établis avec la famille de Mansour et Marième Faye. Je parle là au nom de tous les indignés de l’Alliance pour la République (Apr) et de Benno bokk yaakaar (Bby). J’aurais pu laisser passer, négocier un poste honorifique, mais il y a des moments où il faut se regarder dans la glace et se dire si on vit pour les valeurs pour lesquelles on s’est battu toute sa vie. Je me suis battue contre l’injustice et je continuerai à le faire. Pour être très claire, je n’ai pas participé au vote, je n’ai pas voté pour le candidat du Président de la coalition Bby parce que c’est un choix injuste, subjectif et beau-familial. Ce n’est pas l’exemple à servir à notre jeunesse, il faut réhabiliter le mérite car tout le monde n’est pas gendre ou beau-cousin du Président.
Comment avez-vous d’ailleurs appris le choix porté sur votre collègue?
Le Président de la coalition Benno n’a pas jugé utile de nous rendre visite à notre séminaire pour échanger avec ses députés et expliquer les critères de son choix. J’ai reçu son coup de fil dans l’enceinte de l’Assemblée pour revenir sur ses engagements précédents. Il n’y a pas de problème dans un changement d’avis, il faut juste que ce ne soit pas du népotisme ou de la dictature.
L’ingratitude a deux noms au Sénégal : Abdoul Mbaye et Aminata Touré dite Mimi.(Par Mouhamadou Lamine Massaly
https://www.rewmi.com Abdoul Mbaye et Aminata Touré dite Mimi. Voilà deux personnes sorties de l’ombre par la baraka du Président de la République Macky Sall. Sur plus de 17 millions de citoyens sénégalais, ils ont été successivement choisis pour diriger la station primatoriale. Aujourd’hui, ils crachent leur venin sur leur bienfaiteur Macky et son régime. Une attitude qui les rapetisse davantage.
Parlons d’Abdoul Mbaye. Banquier de son état, il a été mis au devant de la scène politique lors du premier gouvernement de la deuxième alternance politique au Sénégal. Inconnu du bataillon, il a été mis au pinacle avant d’être remercié pour insuffisance de résultats. Leader de l’ACT qui n’acte rien doit se taire donc . Il n’a jamais participé à une élection. Il n’a que sa bave puante et haineuse pour décrier la gestion du pouvoir dont il faisait, pourtant, partie. Il n’a jamais eu de mains propres. Le bruit suscité par l’argent du défunt dictateur tchadien en exil au Sénégal, Hissène Habré, résonne encore dans nos esprits. Il est donc disqualifié pour nous parler de gouvernance vertueuse, mieux, de victime d’une dictature, celle du Président Macky. Abdoul Mbaye a des problèmes avec lui-même.
Pour le cas d’Amanita Touré alias Mimi, nous disons qu’elle est une femme malhonnête qui change de direction comme une girouette. Déçue d’être portée à la tête de l’Assemblée Nationale, elle clame une promotion des contre-valeurs alors que jusqu’à une date récente, elle était au cœur du régime en le défendant. Ministre de la Justice, Premier Ministre, Envoyée Spéciale, Présidente du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) et, récemment, tête de liste de la Coalition présidentielle le Benno Bokk Yaakar aux élections législatives du 31 Juillet 2022, Mimi a eu ces titres de gloire grâce au Président Macky. C’est donc faire preuve d’ingratitude que de débiter des reproches contre le Président en parlant de privilèges accordés aux liens familiaux par-dessus le mérite militant. Cette dame a alors descendu du piédestal des valeurs-refuge pour pactiser avec les anti-valeurs.M.Mouhamadou Lamine Massaly,Président du parti Union Pour une Nouvelle République (UNR)
YAW-WALLU : Qui pour arrêter ces gros et grands enfants qui refusent de grandir ? (Par Mouhamadou Lamine Massaly)
A coups de songes et mensonges, ils nous ont promis une Assemblée nationale de rupture. Barthélémy Dias et consorts ne sont « Ndékétéyo » que de la pourriture. Leur acte qui vise à boycotter l’installation de la 14e Législature, s’apparente à de l’indiscipline notoire et caractéristique. Ils ignorent ou feignent d’ignorer les lois et règlements régissant cette institution parlementaire. Les Ministres, Directeurs Généraux ou autres élus députés peuvent être installés, participer au débat. Ils ont huit (8) jours pour choisir leur fonction antérieure ou rester à l’Hémicycle. Quoi donc de plus clair ? Je l’avais dit et je le répète : la Coalition Yewwi Askan-Wi/Wallu n’est peuplée que de voleurs, de violeurs, de tueurs, de menteurs et de malfaiteurs (Khalifa Sall avec ses caisses d’avance, Ousmane Sonko avec son sulfureux dossier avec Adji Raby Sarr, Habib Sy pris la main dans le sac dans une affaire d’escroquerie, pour ne citer que les plus flagrants). De cette scène de farce, on peut le qualifier de « Ubi tay, Xéx tay ». Oui ! Les enfants de la petite et grande section sont ainsi de retour : honte à eux ! Barthélémy Dias ne mérite vraiment pas d’être un chef de quartier au Sénégal. Les habits de la Mairie de la capitale lui sont très amples. Il n’en a pas l’étoffe. Les populations dakaroises regrettent, aujourd’hui, de porter ce quidam à la tête de leur municipalité. Lui et sa bande ont montré alors à la face du monde, leur incapacité à proposer quelque chose de concret. Ils agissent de manière honteuse pour masquer leur impéritie. Ils ont menti en menant des campagnes de diabolisation. Ce qui les intéresse, ce n’est pas de travailler au salut du peuple sénégalais comme ils le déclarent par urbi et orbi mais, pour la satisfaction de leur propre ventre. Honte à ces gros et grands enfants qui refusent de grandir !
M. Mouhamadou Lamine Massaly, Président du parti Union Pour une Nouvelle République (UNR)
LES PIQUES DE L’AS DE CE MARDI
SenePlus | Publication 13/09/2022
Trois groupes parlementaires
Le député-maire de Thiadiaye, Me Oumar Youm, prend les commandes du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby).Il est secondé par Adji Mergane Kanouté. Quant à la coalition Yewwi Askan wi (Yaw), elle a finalement opté pour un seul groupe parlementaire. Il est dirigé par le N°2 de Pastef, Birame Souley Diop. Il a comme vice-président Cheikh Thioro Mbacké. Le groupe parlementaire Wallu Sénégal est présidé par Mamadou Lamine Thiam et Cheikh Abdou Mbacké devient le vice-président. A noter par ailleurs que les membres du bureau de l’Assemblée nationale seront élus aujourd’hui à partir de 11 h.
Hausse du prix du ciment
C’était prévisible. Maintenant, c’est officiel, le prix du ciment a connu une hausse. L’État a cédé devant la pression des cimenteries qui avaient arrêté la production depuis quelques mois, créant ainsi une inflation dans le marché. D’ailleurs, le ciment est devenu introuvable dans les quincailleries. Le ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, a pris un arrêté pour fixer les prix plafond, toutes taxes comprises du ciment type 32.5. Dans la région de Dakar, le prix ex usine de la tonne est de 67 000 F et la tonne pour le prix distributeur est de 73 000 F, soit 3650 F le sac. Pour éviter une hausse non justifiée, la ministre du Commerce demande aux distributeurs de ciment d’afficher les prix fixés.
Les Conseils régionaux de Consommation fixent le prix du ciment…
Restons avec la ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta qui a envoyé des circulaires aux gouverneurs pour une homologation des prix du ciment dans les régions. Les chefs de l’exécutif régional sont invités à tenir des Conseils régionaux de Consommation dans les meilleurs délais pour déterminer les différentiels de transports applicables sur le prix du ciment administré dans leurs régions respectives, suite à l’adoption des prix du ciment par arrêté n° 024750 du 09 septembre 2022. Elle précise dans la note que dans les régions, le prix plafond ex-usine est majoré, d’une part d’un différentiel de transport qui sera déterminé par les conseils régionaux de la consommation et, d’autre part d’une marge bénéficiaire de 3 000 F par tonne.
Des débordements du fleuve Sénégal à Bakel
Les alertes du ministère de l’Eau et de l’Assainissement se confirment. Finalement le fleuve Sénégal a commencé à déborder depuis hier à Bakel. La cote d’alerte de 10 mètres est atteinte à Bakel et des débordements du cours d’eau ont été constatés dans certaines localités de ce département. A Matam, le niveau d’eau de 7,97 mètres, noté également hier, permet de prédire que la côte d’alerte de 8 mètres sera atteinte dans de très courts délais. Face à cette situation, le ministère de l’Eau et de l’Assainissement invite les populations riveraines et les porteurs d’activités aux abords du fleuve Sénégal, parallèlement aux diligences que l’Etat aura à entreprendre, à observer une vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés à ces débordements.
Karim Xrum Xaax et Cheikh Oumar Diagne en prison
Abdou Karim Guèye alias Xrum Xaax et Cheikh Oumar Diagne ont été présentés hier au doyen des juges d’instruction après avoir passé le week-end dans le violon du commissariat de central. A l’issue de leur face-à-face avec le juge Diallo, ils sont placés sous mandat de dépôt. Pour rappel, ils sont poursuivis pour diffusion de fausses nouvelles. Ils auraient soutenu que imam Alioune Badara Ndao a été tué par le pouvoir.
Le nouveau navire Niani mis à l’eau
La flotte de la Marine nationale va se renforcer avec la réception très prochainement du navire Niani. En effet, après le Walo en avril 2022, le Niani, deuxième de la série des OPV 58S commandés par le Sénégal auprès des chantiers Piriou, a été mis à l’eau hier à Concarneau. Cela marque une étape importante dans la construction des navires dont le premier sera livré en 2023, renseigne la Marine nationale. Le Niani est un terroir historique du Sénégal qui couvrait les actuelles régions administratives de Kaffrine et Tambacounda.
Gamou de Médina Baye : La police va mobiliser plus de 500 éléments
Cinq cents à 600 éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) de la Police nationale seront déployés à Kaolack lors du Gamou de Médina Baye prévu dans cette ville le 7 octobre prochain, a appris l’Aps lundi du commissaire de police Aliou Ba. «Nous avons prévu 500 à 600 éléments du GMI, en plus des éléments des commissariats de police de Kaolack et de Nioro, pour renforcer la sécurité avant, pendant et après le Gamou de Médina Baye », a promis M. Ba lors d’une réunion de préparation de l’événement religieux. Cinquante éléments de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité seront mis à la disposition du comité d’organisation du Gamou de Médina Baye et des autorités chargées de la sécurité de la région, selon Aliou Ba, chef du commissariat central de police de Kaolack. La réunion de préparation de cet événement commémorant la naissance du Prophète Mohamed (Psl) s’est déroulée sous la présidence du gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane. La priorité, c’est la sécurité, a précisé M. Ba. La Gendarmerie nationale va déployer des agents de ses postes et brigades situés dans trois régions, Fatick, Kaffrine et Kaolack, selon son représentant.
Malicounda lance les travaux de son marché hebdomadaire
La commune de Malicounda a lancé hier les travaux de construction de son marché hebdomadaire qui se tiendra désormais tous les dimanches. C’est le 5e louma de la zone sud du département après Thiadiaye, Nguéniène, Sandiara et Ndiaganiao. Ce marché de bétail permettra, selon le maire Maguette Sène, de booster le secteur de l’élevage. Pour rendre le marché attractif, les éleveurs etla mairie ont décidé de renforcer la sécurité en y affectant des vigiles. Grâce à sa position géographique (situé au carrefour entre la RN1 et l’autoroute à péage), l’accessibilité est donc facile. Pour le succès du marché, le président des éleveurs du département de Mbour, Gallo Dia, assure que l’infrastructure connaîtra la même réussite que les autres foirails de la zone.
Une crise politique sérieuse
Cette foire d’empoignes à l’Assemblée nationale était prévisible au regard de la tension du champ politique. C’est du moins l’avis d’Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom.Il rappelle avoir bien alerté après les élections législatives en demandant au Président Macky Sall de parler aux leaders de l’opposition pour nettoyer les mines et autres bombes à retardement qui polluent le champ politique. Car, dit-il, tous les candidats présidentiables voient leurs carrières politiques menacées par la justice. Selon M. Tine, l’opposition qui frappe à la porte du pouvoir n’est pas tout à fait certaine de participer à l’élection de 2024. A cela s’ajoute, d’après le président d’Afrikajom, que les Sénégalais refusent de plus en plus le 3e mandat. «Le Président Macky Sall ne parle pas, mais ses actes politiques sont éloquents. Donc, on est dans un régime global de l’incertitude et de la défiance», analyse M. Tine.
Une crise politique sérieuse (bis)
Restons avec le fondateur d’Afrikajom qui pense que l’image de la présence des gendarmes à l’Assemblée Nationale témoigne d’une crise politique sérieuse qui dit l’excessive polarisation et l’excessive défiance politiques. A en croire Alioune Tine, l’image inédite dans les annales, on élit le président de l’Assemblée nationale avec la présence de la gendarmerie à l’intérieur de l’hémicycle, montre que le pays est malade.
Un faux député démasqué à l’Assemblée nationale
Une situation insolite s’est produite hier à l’Assemblée nationale lors de l’installation de la 14e législature. Un individu, la soixantaine révolue et répondant au nom de Coumba Ndoffène Ndiaye, a été exclu de la salle. Il a été pris en flagrant délit par les députés de l’opposition parce qu’il se faisait passer pour un député de la coalition Yewwi Askan Wi. Il a eu le toupet de prendre la parole pour s’adresser à l’hémicycle. La gendarmerie est intervenue pour l’exfiltrer de la salle.
Des chercheurs se familiarisent avec la modélisation du secteur agricole
Vingt-six jeunes chercheurs, spécialistes de diverses disciplines, ont entamé, lundi, à Thiès (ouest), une formation d’une semaine sur la modélisation du secteur agricole, a constaté l’APS. Les bénéficiaires de cette ‘’école d’été’’ viennent d’Allemagne, de la Belgique, du Bénin, du Canada, du Ghana, du Mali et d’autres pays. La formation leur est dispensée au Centre d’études et de recherche sur l’amélioration de l’adaptation à la sècheresse (CERAAS), un démembrement de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA). La GIZ, l’organisme public chargé de la coopération allemande, et l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), un partenaire de l’ISRA, y contribuent. Les animateurs de la formation recourent à la modélisation pour faire des projections sur l’évolution du climat et faire en sorte que la production agricole soit adaptée aux données climatiques, dans le but d’arriver à des décisions bien pensées. La modélisation aide à adapter les variétés agricoles et les techniques culturales aux données climatiques. Les engrais et la fertilisation des sols sont également pris en compte. Dans un contexte de changement climatique, les rendements agricoles doivent être étudiés de manière ‘’judicieuse’’, a souligné Aliou Faye, le directeur du CERAAS. ‘’L’Afrique de l’Ouest connaît un taux démographique important de 2,5 à 3 % par an. Au même moment, les terres agricoles, pour différentes raisons, diminuent fortement’’, a-t-il signalé. La ‘’pression urbaine’’, la salinisation des terres, la dégradation des sols et le changement climatique font partie des causes de la réduction des terres destinées à l’agriculture, selon M. Faye. La modélisation aide à tenir compte de tous ces facteurs, que prennent en compte les outils avec lesquels les bénéficiaires de la formation vont se familiariser. ‘’Il est important que les gens [comprennent] comment l’environnement de la production agricole va évoluer’’, a ajouté le directeur du CERAAS, s’attendant à ce que les bénéficiaires de la formation soient en mesure de faire des prévisions correctes en matière agricole. Certains participants ont salué l’interdisciplinarité de la formation, à laquelle contribuent des climatologues, des agronomes, des sociologues et des économistes.
AMSATOU SOW SIDIBÉ JUGE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ILLÉGITIME
L’As-En visite dans la ville sainte de Touba à quelques jours du Grand Magal, Amsatou Sow Sidibé a profité de l’occasion pour se prononcer sur l’installation des députés de la quatorzième législature.
Les députés de la quatorzième législature ne sont pas légitimes. C’est ce qu’a semblé déclarer Amsatou Sow Sidibé. En visite à touba, la patronne du mouvement « Car Leneen » affirme que les élections législatives ne se sont pas déroulées dans les règles de l’art.
En visite dans la ville sainte de Touba à quelques jours du Grand Magal, Amsatou Sow Sidibé a profité de l’occasion pour se prononcer sur l’installation des députés de la quatorzième législature. Le leader de « Car Leneen », qui ne s’est sans doute pas toujours remise de son problème de parrainage avec le député Pape Djibril Fall, juge visiblement l’Assemblée nationale illégitime. « Je souhaite que l’Assemblée nationale soit une bonne Assemblée nationale où des lois propices à la protection des populations soient votées, une Assemblée nationale où on va contrôler l’action du gouvernement. Et une Assemblée nationale où on ne va pas se crêper les chignons. J’ai peur par rapport à ça », a-t-elle déclaré
Poursuivant, Amsatou Sow Sidibé a ajouté : « Alors, je vais vous dire que je fais partie des personnes qui étaient sceptiques sur les élections législatives parce que j’avais le sentiment que le droit n’était pas totalement dit, qu’on avait des listes qui présentaient quelques bizarreries, des listes qui ne tenaient pas compte de l’indivisibilité des listes. Des élections où l’irrecevabilité des listes en cas de non-respect de la parité n’a pas été une réalité. Donc, il y a eu des élections. Je ne sais pas si je dois féliciter ceux qui ont été élus parce que je pense que ce sont des élections qui n’ont pas suivi les règles qu’il fallait suivre ».
Pour rappel, à la veille des élections législatives, la patronne du mouvement « Car Leneen » avait porté de graves accusations contre Pape Djibril Fall, lui demandant de lui restituer ses listes de parrains. À travers un enregistrement audio, Amsatou Sow Sidibé explique les conditions de la création d’une coalition entre son mouvement et « Les serviteurs ». Elle soulignait que l’engagement et l’éthique étaient les principes qui sous-tendaient leur coalition et qu’elle ne parvient plus à joindre son « allié » depuis qu’il a reçu des parrains par l’entremise de son émissaire le Dr. Sèye. La candidate à l’élection présidentielle de 2012 dénonçait le mutisme dans lequel s’était emmuré le journaliste depuis des jours. El hadji Fallilou FALL
OCCUPATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE PAR L’ARMÉE : LE NOUVEL ACTE RÉPRESSIF D’UN POUVOIR FINISSANT ! Par Diagne Fodé Roland
L’obsession de la dévolution monarchiste a perdu le pouvoir libéral de Wade/PDS en 2011/12. L’obsession de l’appropriation familiale et clanique de la manne du gaz et du pétrole est en train de couler le pouvoir libéral de Macky/APR/BBY.
Le spectacle alarmant de l’envahissement de l’hémicycle du parlement par les gendarmes pour faire élire le président du pouvoir législatif est la nouvelle atteinte liberticide à la séparation des pouvoirs par l’Exécutif. N’ayant plus la majorité absolue de députés godillots à sa botte, Macky/APR/BBY n’ont trouvé que l’utilisation de l’armée pour imposer le second personnage de l’État. Macky a manifestement besoin de compléter son dispositif politique après les nominations successives à la tête de l’armée dont la gendarmerie, de la police et du Conseil Constitutionnel, etc.
En fait Macky/APR/BBY disent à tous les thuriféraires faussement naïf du « dialogue » de dupe : « chantez toujours, mais circulez, il n’y a rien à voir, je fais des institutions ce que je veux, les lois ne s’appliquent qu’aux autres, mais pas à moi ». Drôle de conception de la République, n’est ce pas ! !
L’article 54 alinéa 2 de la Constitution est claire sur l’incompatibilité intemporelle entre le statut de ministre et de député : « Le député, nommé membre du gouvernement,
ne peut siéger à l’Assemblée Nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles ». La Constitution interdit formellement de « siéger » à l’Assemblée Nationale à tous membres du gouvernement pour consacrer dans le marbre le respect du sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs. C’est ce qu’à traduit l’article 109 du Règlement Intérieur du parlement : « le mandat de député
est incompatible avec la qualité de membre du Gouvernement ». C’est-à-dire qu’ils ne peuvent siéger, qu’ils ne peuvent donc le faire à l’installation de la nouvelle législature.
C’est donc leur problème à eux et à leurs parti et coalition de se donner au maximum 8 jours pour faire leur choix : ou députés ou ministres, mais jamais les deux à la fois. Et si ils ne l’ont pas fait en démissionnant du gouvernement et siègent illégalement donc par force, ils bafouent en entente avec leur parti et coalition et la complicité de tous leurs députés la Constitution et le Règlement Intérieur de l’institution législative du pays. Le fait même que, le sachant, Macky/APR/BBY n’aient pas régler ce cumul interdit par la Constitution est un indice probant qu’ils trament une provocation liberticide sur fond des contradictions internes explosives en leur sein. Que le gouvernement et le président envoient l’armée pour permettre ce forfait est gravissime. C’est une confirmation du processus de fascisation du pouvoir néocolonial libéral dans notre pays.
Les députés qui ont participé à cette mascarade liberticide prennent là une lourde responsabilité au regard du fait, malgré les fraudes avérées, qu’ils, qu’elles ont été élus par le peuple et sont censés d’être exemplaires dans le respect des lois en vigueur. Ces députés APR/BBY qui, lors de la 13éme législature, « terrorisaient » par leur verve insolente pour insulter leurs collègues ultra-minoritaires de l’opposition, ont été obligés de s’écraser devant la fermeté de la résistance des 80 plus 1 qui ont refusé de participer à cette imposture électorale sous supervision de l’armée.
Le président de la république, Macky Sall, enfermé dans son « ni ni » attrape-nigaud sur sa troisième candidature qui sent fortement l’odeur du gaz et du pétrole, a pris la fâcheuse habitude de confondre le présidentialisme avec la soumission autocratique des pouvoirs législatifs (contrôle de l’action et la gestion gouvernementale), judiciaire (application des lois), des corps de sécurité et de défense (armée, police) que l’on mélange parfois avec des nervis « marrons du feu » et des médias publics et certains privés au pouvoir exécutif (présidence).
Tous les actes du président se retournent en boomerang pour aggraver le discrédit de plus en plus massif qui frappe le président et sa présidence néocoloniale dans le peuple.
Les campagnes législatives et des locales de APR/BBY n’ont cessé d’être une psalmodie répétitive sur les « travaux du président Macky Sall, donnez lui une majorité écrasante pour poursuivre sa grande œuvre ». Point de bilan des maires ou députés APR/BBY. Résultats : défaite aux locales et aux législatives malgré tous les tripatouillages et tricheries connus de tous.
Non seulement le peuple sanctionne, mais voilà la nature violentée par la boulimie spéculative foncière et immobilière qui se cache derrière l’urbanisation anarchique qui, à son tour, les sanctionne en révélant au grand jour les malfaçons des éléphants blancs du pouvoir libéral néocolonial Macky/APR/BBY.
« L’occasion fait le larron » dit l’adage. Fuyant le mécontentement populaire, voilà qu’à la faveur de la présidence de l’Union Africaine (UA), Macky cherche à voiler son discrédit national par un activisme voyagiste de la main tendue pour le blé ukrainien détenu en réalité par l’agrobusiness US et les engrais Russes après avoir promis « l’autosuffisance alimentaire du PSE », des missions françafricaines au Mali et au Tchad, des visites affairistes au Pays Bas et en France teintées de vaines tentatives de faire rêver les Sénégalais sur sa prétendue « stature internationale pour vendre l’exemplarité de la démocratie sénégalaise », etc.
Ce stratagème pour se fabriquer une image de « démocrate » à l’internationale ne trompe aucun Sénégalais en raison du piétinement devenu systématique de tous les droits individuels et collectifs dans le pays et de la cleptomanie flagrante sans scrupule du pouvoir de Macky/APR/BBY.
Leur mépris arrogant est d’ignorer le peuple sénégalais qui est pourtant leur seul électeur pour jouer au pom-pom girl de leurs maîtres impérialistes françafricain, eurafricain et usafricain. Seuls comptent pour ces valets leur image, plumage et ramage pour charmer les bourreaux françafricains qui, voyez-vous, « servaient des desserts » aux victimes « tirailleurs sénégalais » de la boucherie mondiale de 14-18 et du massacre de Thiaroye, etc.
C’est ainsi ce vernis en paillette qui vient d’être arrachée en plein vol devant les opinions publiques mondiales par cette scandaleuse invasion de l’Assemblée Nationale par l’armée nationale pour permettre ce qui n’a pas d’autre nom qu’un putsch législatif de l’Exécutif présidentialiste autocratique.
Avec la misère grandissante, les difficultés d’avoir 2 repas quotidiens, les Sénégalais ne cessent d’égrener avec colère « les méchancetés, les goinfreries » de Macky, de sa famille et de son clan. Ils se plaignent de la surdité, de l’aveuglement inhumain de leur président actuel et parfois expriment le regret d’avoir été dupé en 2012 par la « jeunesse de celui né après les indépendances » et par son discours va-t’en-guerre d’alors contre le monarchisme de son père politique libéral Wade.
Les Sénégalais sont de plus en plus révoltés que dans un pays riche mais habité par une écrasante majorité de pauvres toujours plus appauvris, ces « politiciens » deviennent des milliardaires en gérant l’appareil d’État, qu’ils s’accaparent de leurs terres rurales et urbaines, qu’ils érigent des immeubles pour touristes étrangers en laissant tous les secteurs économiques stratégiques entre les mains des multinationales françafricaines au détriment de l’intérêt national et des populations.
Tout ceci résulte en fait de la situation néocoloniale du pays présidé par une bourgeoisie bureaucratique servile qui n’a d’autres sources d’enrichissement que le détournement des impôts payés par le contribuable sénégalais, le pillage des richesses naturelles bradées aux entreprises monopolistes des impérialistes, la surfacturation des « travaux » qui sont confiés à ces derniers et la sous traitance dans laquelle est maintenue les quelques opérateurs économiques nationaux, etc.
Tel est le mal profond qui mine notre pays que les alternances libérales et sociales-libérales mâtinées d’ex-gauches corrompues ne règlent pas, mais l’aggrave par leur avidité sans limite.
Alors marchons résolument vers l’alternative patriotique en 2024 pour commencer à sortir le Sénégal du néocolonialisme. Faisons de Sonko le candidat du projet patriotique collectif des classes sociales réunies pour entamer cette marche vers la libération nationale panafricaine.
À L’ASSEMBLÉE COMME DANS LA RUE PAR OUMOU WANE
EXCLUSIF SENEPLUS – Le moment grave que nous traversons ne devrait plus être à l’opposition politique, mais à la République. Il en va de notre modèle démocratique autant que de notre image internationale d’encourager une vision progressiste du pays
Chaque jour notre pays se déchire davantage et s’enfonce un peu plus une crise politique factice. Hier encore, ce lundi 12 septembre 2022, le vote pour l’attribution du perchoir à l’Assemblée nationale a tourné au pugilat. En effet, au-delà de l’escalade verbale habituelle, le bras de fer entre l’opposition et la coalition présidentielle a viré à la confrontation.
Est-ce donc cela la rupture promise par l’opposition ? L’amateurisme et le désordre ? Ce sentiment de chaos n’est pourtant pas le reflet de notre société. Il est le résultat de l’esprit incendiaire de l’opposition qui nuit à la stabilité du pays.
À l’issue d’une séance cacophonique qui ne fait pas honneur à notre classe politique, c’est finalement Amadou Mame Diop, maire de Richard Toll et actuel directeur général de la SAPCO, qui a été élu président de l’Assemblée, dans une pagaille indescriptible et après que l’hémicycle ait été protégé par les gendarmes.
L’opposition qui a, quant à elle, échoué à présenter un candidat unique s’est vue privée de toutes les chances de l’emporter, d’autant que ses députés ont purement et simplement boycotté le vote de l’élection du président de l’Assemblée nationale de la 14ème législature.
Est-ce bien sérieux et quelle image cela donne-t-il de nos institutions ? Guy Marius Sagna refusant de voter et déchirant son bulletin devant toute l’Assemblée, allant jusqu’à s’emparer de l’urne. Barthélémy Dias arrachant le micro à Cheikh Seck et invitant Yaw à rejeter les enveloppes contenant les bulletins de vote.
Est-ce là le nouveau visage politique sénégalais, un pittoresque et lamentable cohorte d’amateurs qui se comportent sur les fauteuils de l’Assemblée nationale comme dans les rues à exacerber la tension et détériorer le bien public ? C’est juste choquant et qui plus est très mauvais en termes de calcul politique.
À ce jeu-là, Macky Sall qui a su une fois de plus rassembler ses troupes et mobiliser derrière ses barons des jeunes vaillants gladiateurs, ne pouvait que l’emporter haut la main.
Le moment grave que nous traversons ne devrait donc plus être à l’opposition politique, mais à la République. Il est indispensable de rompre le cycle infernal de la violence, et pour cela, les nouvelles générations de dirigeants politiques doivent apprendre la culture du dialogue pour participer activement à renouveler les forces vives de la nation.
Pour ne rien arranger, cet état de révolte permanent masque aux yeux des plus jeunes les progrès sociaux historiques accomplis par notre pays ces dernières années, et pire encore, empêche une grande mobilisation démocratique vers des perspectives d’émergence.
Dans ce climat général délétère et violent, il appartient désormais aux représentants de tous les partis politiques d’entrer dans une dynamique constructive, de condamner la violence sans la moindre ambiguïté et de tout mettre en œuvre pour répondre aux cris de colère poussés par les jeunes sénégalais.
Il en va de notre modèle démocratique autant que de notre image internationale d’encourager une vision progressiste de notre pays et de montrer la réalité d’un Sénégal qui sait aussi être optimiste malgré les problématiques sociales lourdes.
Il y a une société sénégalaise avec un socle commun de tolérance et d’ouverture
sur le monde, un pays qui fonctionne et pour qui c’est la stabilité qui compte et qui considère que la force est à la loi.
Il s’agit de préserver la République démocratique pour la parfaire de plus en plus et la protéger des dérives idéologiques.
Ces comportements violents et hors cadre démocratique, doivent alerter et faire réfléchir nos jeunes
qui sont notre plus grand espoir de changement quant à leurs choix politiques. Une jeunesse sénégalaise que les autorités de l’État ont intérêt à écouter et considérer pour transformer sa formidable énergie en un nouveau récit porteur de sens pour le pays.
Assemblée Nationale : Entre le show Guy Marius, l’opération «vote doufi ame ! » de Barth et les crêpages de chignons…Quand les députés foulent au pied les derniers espoirs du peuple sénégalais…
Mémorable ! Amadou Mame Diop sera assurément le président de l’assemblée nationale sénégalaise dont l’élection aura été la plus haletante et peut-être la plus controversée au sein d’un hémicycle. Un hémicycle dans lequel les coups de théâtre et autres coups de force auront été légion tout au long de ce lundi 12 septembre 2022. Plus de dix tours d’horloge durant… Un véritable marathon !
Certes, on s’attendait à ce que cette première passe d’armes entre le camp du régime en place Benno Bokk Yakaar (BBY) et celui de l’opposition regroupée au sein de l’inter coalition Yewwi-Wallu, soit digne d’un mortal kombat. Mais, dans un autre sens, une bonne partie du peuple sénégalais priait secrètement pour que cette 14ème législature et donc son installation soit enfin l’amorce d’une nouvelle ère.
Celle tant attendue en terme d’exemplarité et de représentativité des citoyens et de leurs doléances diverses et légitimes.
Et bien comme on le craignait, le pire s’est produit au moment de lancer le scrutin, entre les nombreux vices de forme et supposées violation du règlement intérieur de l’assemblée nationale dénoncés par l’opposition (article 96 alinéa 6, régissant le processus de vote et les couleurs des bulletins de vote ou encore l’article 54 alinéa 2 relatif à la participation d’un ministre en fonction à un vote à l’assemblée nationale), les débats ont très vite dégénéré. En réalité, qu’en est-il du respect des parlementaires envers les populations ? Ceux-là qui ont récemment placé toute leur confiance et la force de leurs voix à l’endroit des 165 députés dont le comportement, pour certains d’entre eux, a été tout sauf honorable.
Résultat de cette situation fortement tendue, les gendarmes déjà à pied d’œuvre dès les premières heures, aux alentours comme à l’intérieur de l’assemblée nationale, reçoivent le feu vert de la doyenne et présidente de la séance, Aida Sow Diawara. Les choses dégénèrent, la tension monte crescendo, il faut que force reste à la loi ! Pour sécuriser le vote voire les votants eux-mêmes, l’hémicycle est envahi par la maréchaussée, aux ordres, déterminée à parer à toute tentative de blocage et ou d’entrave au vote…
Auparavant, l’opposition avec en première ligne Barth le « guerrier » téméraire, avait déjà engagé le blocus à ce scrutin qu’ils assimilent à une farce de mauvais goût. Premier acte fort, les députés de l’opposition refusent donc de sacrifier au vote et jettent tout à tour, symboliquement, leurs bulletins par terre, non loin de l’urne, en guise de contestation. Ceci sera suivi d’un siège collectif autour du perchoir afin d’en bloquer l’accès à leurs collègues députés.
Le geste choc. D’aucuns y voient un manque de respect notoire envers l’institution qu’est l’assemblée nationale. Un acte irresponsable de la part des « nouveaux » représentants du peuple ? Toujours est-il qu’un sentiment de désenchantement doublé d’une pointe de déception s’est subitement emparé d’une grande partie des sympathisants de Yewwi-Wallu. Et si l’assemblée de rupture tant annoncée n’était qu’un beau mirage teinté de promesses ?
Le perchoir et ses occupants sont très rapidement entourés par plus d’une vingtaine de gendarmes. L’image est à la fois surréaliste et intimidante, mais également fort dégradante et salissante pour la vitrine jadis reluisante de la démocratie sénégalaise.
Une scène digne d’un putsch sournois qui aurait été menée par le pouvoir « militaire. » Nous en sommes encore loin et le recours aux gendarmes, bien qu’étant excessif, obéit malheureusement au règlement intérieur de l’assemblée nationale (voire art 53 du règlement intérieur de l’assemblée nationale.)
Malgré tout, le Sénégal à travers ses députés, tous bords confondus, s’est donné en spectacle à la face du monde. Un spectacle désolant qui a eu le mérite de faire tomber les masques de nos « honorables » députés qui, le temps de leur installation à l’assemblée nationale, ont déjà montré leur avidité de pouvoir. Et les citoyens dans tout cela ?
S’en suivra donc une série de heurts entre « députés du peuple » et puis des altercations entre certains députés de l’opposition et les forces de l’ordre. Avec en tête d’affiche, l’actuel maire de Dakar, et candidat malheureux à la présidence de l’assemblée nationale, Barthélémy Dias, qui verra sa tentative de saboter le scrutin, vigoureusement bloquée par les pandores qui ne l’ont point ménagé au moment de lui dire stop !
Son « vote doufi ame », comprenez qu’il n’y aura pas de vote, a fait long feu face à l’intervention musclée des forces de l’ordre. Scène insolite, Barth, se retrouve brièvement à terre, sous les assauts des pandores en plus d’avoir vu Amadou Mame Diop élu président de l’assemblée suite à un vote à sens unique avec un BBY qui a profité du boycott pour élire facilement son candidat.
Mais alors, que dire de la déplorable prestation « parlementaire » du sieur Guy Marius Sagna ? L’activiste-député a brusquement tenté de s’emparer de l’urne contenant les bulletins de vote dans une sorte de bras de fer contre une dizaine de gendarmes, avant d’oser se mettre debout sur une table, en plein hémicycle, pour défier la présidente de la séance. Nous sommes dans quel pays à la fin ? Dans quelle sorte de république sommes-nous ? Comment peut-on s’arroger le droit de manifester son désaccord en piétinant publiquement un symbole aussi fort ? Dire non est un droit, salir l’image de tout un pays est une autre chose. À ce rythme, la prochaine fois on pourrait assister à des scènes encore pires… L’hémicycle n’est certainement pas le lieu indiqué pour pareils formes de manifestations.
Dans cette honteuse journée, les députés du régime en place n’ont pas été exempts
de tout reproche. En effet, dans cette affaire chacun devra balayer devant sa porte et penser à l’intérêt commun, aux sénégalais tout simplement !
Car, au moment où Ahmed Aidara, le maire de Guédiawaye, et aussi candidat finalement déchu à la présidence de l’assemblée nationale, se retrouvait brutalement projeté sur un des bureaux de l’assemblée nationale, dont le bois sera fracassé en mille morceaux à la suite de tiraillements, des femmes des deux bords en sont venues aux mains. Un crêpage de chignons digne d’une cour de récréation de l’école primaire.
Une honte ! Surtout des scènes désolantes dont on pensait ne plus avoir à subir dans ce cadre ou seule le dialogue et la concertation ont leur place.
Dans cette série de faits aussi insolites que regrettables, s’est produit un autre évènement qui a presque failli échapper au public, le boycott de Aminata Touré. Au moment où tout le monde s’attendait à voir l’ancienne ministre de la justice et ex premier ministre devenir la première femme présidente de l’assemblée nationale sénégalaise, la donne a changé. Exit Mimi Touré ! La tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yakaar est évincée à la dernière minute par le président Macky Sall.
Suffisant pour provoquer une colère froide chez Mimi ? Ce qui est sûr, c’est que la dame de fer a quitté la salle avant le vote, le visage fermé, la démarche ferme et déterminée. Si son collègue député, Farba Ngom a finalement voté pour elle, par procuration, des rumeurs voudraient que Mimi Touré en était arrivée à la résolution de ne point voter pour le candidat de Macky. Cette fois-ci, la rupture est-elle complètement actée entre le duo souvent explosif ?
Quelques heures après le vote et l’élection du nouveau président de l’assemblée nationale, Aminata Touré a immédiatement changé la photo de son profil Facebook.
Le cliché sur lequel on la voyait en compagnie du président Macky Sall a subitement disparu, remplacé par sa propre photo… Dessus, elle affiche un large sourire comme pour envoyer un message de sérénité et d’espoir.
Enfin, au cours de cette journée désormais historique, Thierno Alassane Sall, en sa qualité de député non inscrit, a tenu à faire valoir son droit de vote. Un acte républicain dont devrait s’inspirer ses collègues parlementaires de l’opposition comme du régime d’ailleurs. Son vote sous la forme d’une abstention lors du vote, aura eu l’effet d’une piqûre de rappel…
Bureau de l’Assemblée nationale : Mame Diarra Fam exige le respect de la parité !
https://www.dakaractu.com En vertu de la loi sur la parité et du règlement intérieur de l’assemblée nationale, la députée Mame Diarra Fam a exigé le respect de la parité pour le poste de Vice-président de l’Assemblée nationale.
» Monsieur le vice-président, comme le stipule la loi et le règlement de l’Assemblée nationale, le poste de premier vice-président revient aux femmes », a rappelé la parlementaire lors de l’élection du nouveau bureau.
Pour rappel après l’élection de Amadou Mame Diop comme président, c’est le député Abdoulaye Diouf Sarr qui a été proposé par la majorité pour le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale…
Assemblée nationale : «Il y a ceux qui veulent justifier leurs bêtises d’hier…»(Abdou Mbow).
https://www.dakaractu.com Le député Abdou Mbow qui a pris la parole après ses collègues de l’opposition, lors de l’ouverture de la séance pour l’élection du bureau, a voulu clarifier la méthode de calcul sur la répartition des postes du bureau de l’Assemblée nationale. Il en a profité pour railler l’opposition
« Il y a ceux qui veulent justifier leurs bêtises d’hier », a dit le député avant de les appeler à prendre de la hauteur pour mener en responsabilité les travaux parlementaires.
« Il faudrait qu’on revienne à la raison. Ici c’est un lieu d’expression de la démocratie.
Ce n’est pas une tribune pour faire du syndicalisme. Prenez vos postes et poursuivons le travail », a confié Abdou Mbow.
Le député a tant bien que mal réussi à expliquer le méthode de calcul qui a valu à sa coalition de bénéficier des quatre (4) sièges de vice-présidents du bureau sur les huit (8) qui composent le bureau de l’Assemblée nationale.
Assemblée nationale : «Les ministres et les directeurs généraux n’ont pas leur place ici ! » (Guy Marius Sagna).
https://www.dakaractu.com Le député Guy Marius Sagna, dès l’ouverture de la séance parlementaire de ce 13 septembre, s’est à nouveau appesanti sur l’incompatibilité des ministres et directeurs généraux à participer au scrutin parlementaire. Il croit que ces derniers n’ont pas leur place à l’Assemblée nationale.
« C’est une incompatibilité absolue. Ils ne doivent pas siéger. Nous invitons l’assemblée à respecter le règlement intérieur », a-t-il soutenu.
Le nouveau député a néanmoins alerté sur la position de ses collègues en cas de forcing de la majorité.
« Si l’opposition vient à l’assemblée et qu’elle se voit insultée, menacée ou que la majorité foule au pied le règlement intérieur de l’institution, ça ne passera pas », a-t-il déclaré. Il a invité les députés des différents groupes au respect mutuel pour pouvoir poursuivre en toute responsabilité les travaux.
FELWINE SARR À LA TRACE PAR HAMIDOU ANNE
Naïssan, le nouvel album de Felwine Sarr, est un itinéraire durant lequel, si on connaît un tant soit peu le musicien, on aperçoit ses obsessions, ses lieux fétiches forgés à l’encre de la poésie, de la politique, de l’histoire et de la spiritualité
J’ai passé le week-end à me délecter de la dernière production de Felwine Sarr. Ni dans le roman, ni dans l’essai encore moins dans les balades poétiques entre les imaginaires africains. Felwine Sarr a sorti un album intitulé Naïssan, larguant ainsi à nouveau les amarres d’une carrière musicale entamée à Orléans au sein du groupe Dolé. La bande de «reggae roots bien métissé» avait sorti deux albums avant de mettre fin à l’aventure au bout de près d’une décennie.
J’ai souvent vu Felwine Sarr en concert, à Dakar, notamment dans la superbe cave de l’hôtel Djoloff ou à Saint-Louis. Je me souviens encore l’avoir vu se produire avec le groupe Daaray Samadhi en 2019, au restaurant La Kora sur l’île de Saint-Louis. Dans cette petite cour, aussi sympathique que charmante, l’espace réduit offre une communion entre le public et les artistes sous le baobab qui orne le lieu.
Dans cet endroit, qui est un de mes favoris de la ville, Felwine Sarr et Mabousso Thiam distillaient des notes d’afro-folk qu’accompagnait la voix délicate de Gnilane. Ces trois étaient plus qu’une famille mais une «confrérie d’âmes en quête», une communauté de tisseurs de liens d’amour à habiller à la nuée d’amants qui peuplaient le public ce soir-là. Comment ne pas penser, en écrivant ces lignes, à Mabousso Thiam qui a voyagé vers l’autre rive ? Comment ne pas se souvenir de cet homme merveilleux, brillant et attachant dont Felwine Sarr nous dit qu’il avait «l’âme solaire». Naïssan est un itinéraire durant lequel, si on connaît un tant soit peu le musicien, on aperçoit ses obsessions, ses élans et ses lieux fétiches forgés à l’encre de la poésie, de la politique, de l’histoire et de la spiritualité. On croise des choses et des destins, des saveurs et des hommes et femmes suggérés- en lien bien sûr avec la pudeur de Felwine Sarr et son ancrage dans les mots de l’âme plus que ceux de la bouche qui dénature, affaiblit et dévitalise ce qui relève des sens et de l’intime.
En écoutant l’album, j’ai rencontré des fantômes et des héros d’ici et d’ailleurs ; des gens auxquels le poète rend hommage avec la justesse qu’impose la concision dans le salut aux morts.
Felwine Sarr nous fait visiter les sépultures des martyrs et des hommes dont le sang a coulé, rendant un quotidien moins habitable mais conférant hardiesse et rage du devenir aux héritiers.
Dans le titre Maskhadov, l’artiste prend les autocrates par le col et leur demande s’ils dorment la nuit après leurs sinistres forfaits. Il nous rappelle les drames récents de Vukovar, de Beslan, du Rwanda…Il nous renvoie aux souvenirs du dirigeant tchétchène, Aslan Maskhadov, de Nelson Mandela ou du Lion du Panshir.
La voix de Felwine Sarr nous fait visiter des géographies physiques : Kigali, Dakar, Durham, Pondichéry, Niodior, Orléans ; émotionnelles : guerres, voyages, espoir, jouissance, art, spiritualité. Les textes intimistes rappellent la figure de l’écrivain et du poète dont la puissance littéraire déborde cet album. Il met en musique les imaginaires, l’intime, l’exil, l’amour, la beauté, le dépassement du temps sensible pour ne sacraliser que l’infinitude. Felwine Sarr laisse avec cet album, une nouvelle trace dans son œuvre foisonnante, érudite, métisse et éclectique. La guitare sans cesse accompagne les mots du récit pour forger une mélodie exigeante et savoureuse.
Avec la compagnie du Daaray Samadhi, l’œuvre de Felwine Sarr prend un nouvel envol vers l’Eveil, l’espace suprême où tout disparaît pour ne laisser éclore qu’un soi dépouillé des vanités. J’ai lu tous les livres de Felwine Sarr qui, au fil des années, est devenu un ami précieux pour qui j’ai estime et admiration. Et c’est avec émotion et joie que je découvre son nouveau projet qui s’inscrit dans une œuvre au long cours dont la finalité est la hargne fine de créer dans un chemin spirituel afin de laisser des traces de la rédemption des siens mais aussi de tous ceux qui auront l’imprudence de venir chercher au milieu des sels marins, des rosées des mille collines et des artères des bolongs, des réponses aux questions qui agitent le cœur des hommes. L’artiste chante en français, en anglais, en wolof et en sereer (mes parents pulaar diront qu’il est bien le seul à rendre cette dernière langue poétique). Ces langues disent quelque chose de la maison des humanités que Felwine Sarr vient de fonder pour penser la réparation et l’éveil en commun par-delà des barrières et des passions tristes. L’album Naïssan est une esthétique des liens et des imaginaires, une tentative de plus dans la langue de l’économiste-philosophe-romancier-musicien.
Felwine Sarr sème ainsi de nouvelles graines pour de possibles, de probables et de plausibles réparations des âmes par l’enjambement des frontières afin de faire-monde ensemble. Il laisse des traces et nous invite, nous incite à tatouer ce monde de nos traces pérennes.