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20 ans après le naufrage : L’IMPOSSIBLE DEUIL

https://www.sudquotidien.sn Ziguinchor – 20 ans après le «naufrage du Joola», La question est sur toutes les lèvres dans la région Sud. Faut-il changer le mode de célébration de l’anniversaire du bateau «Le Joola» ? La question est sur toutes les lèvres dans la région Sud. Faut-il changer le mode de célébration de l’anniversaire du bateau «Le Joola» ? Chaque année, c’est le même rituel : Aéroport– Kantene-Port de Ziguinchor. Même parcours des Officiels pour célébrer les anniversaires du naufrage Le Joola. Aujourd’hui, ils sont nombreux à Ziguinchor à plaider pour une autre façon de célébrer les anniversaires de ce drame qui a fait 1863 victimes. Pour Hamidou Diedhiou, «il faut juste prier pour les victimes du naufrage dans les mosquées et églises et arrêter tout ce cérémonial qui tourne parfois autour d’un «renflouement des poches» avec de l’argent. Je ne peux pas comprendre qu’on cherche même une marraine pour une célébration de ce genre…», se désole M. Badji qui poursuit «chaque année, c’est la même chose. Des discours au port, de l’argent pour les responsables de l’association pour l’organisation. Finalement on ne se retrouve plus (…)». Un autre ziguinchorois Aliou Danfa d’abonder dans le même sens. «Depuis 20 ans, rien ne semble évoluer, exceptée la question des indemnisations. Chaque année les mêmes doléances reviennent. Et cette année encore l’on me dit qu’ils (les responsables) posent la question du renflouement tout en sachant qu’il sera difficile de renflouer un navire qui est resté 20 ans dans les eaux. Je réclame un audit de cette association», peste-t-il. Un format dans la célébration qui semble ne plus plaire à certaines populations du Sud, région qui a payé le plus lourd tribut. Ziguinchor va célébrer pour la 20ème année cette terrible tragédie qui a officiellement fait 1863 morts. La mobilisation s’affaiblit d’année en année suscitant de nombreuses interrogations. Pourquoi les familles des victimes ne se mobilisent plus comme avant ? Les populations sont-elles languies du même rituel ? Des questions agitées aujourd’hui par les populations qui ont un tout autre regard de ce format de célébration des anniversaires du naufrage à Ziguinchor. L’association en charge des préoccupations des familles des victimes a tout de même réalisé des pas de géants dans l’évolution du dossier de cette tragédie. Même si certains reconnaissent bien les efforts de ces responsables de l’association qui se déploient volontairement depuis deux décennies, il n’en demeure pas moins que cette association est souvent pointée du doigt par d’autres qui ne comprennent pas parfois les agissements de certains responsables de l’association, qui a l’approche des célébrations mettent la pression sur l’Etat pour avoir des fonds pour l’organisation de la journée. A-t-on besoin de millions pour célébrer une telle journée ? Surtout que les familles des victimes toujours attristées par la perte de proche(s) préfèrent une célébration dans la plus grande sobriété à la place de «tintamarre» imprimée par ces responsables qui se sont même permis de «marainner» l’An XX. Une première pour un si malheureux évènement. Peut-être que ce 20e anniversaire sera un tournant dans le format de célébration des anniversaires du naufrage. Sauf changement de dernière minute, c’est le ministre de la culture accompagné de son collègue des forces armées qui devraient conduire la délégation officielle qui, à sa descente à l’aéroport du Capskiring, devrait directement filer vers Ziguinchor pour rallier le cimetière mixte de Kantene où reposent une quarantaine de victimes du naufrage, avant de rejoindre le port de Ziguinchor pour un dépôt de gerbe de fleurs avant des discours. Ignace NDEYE

Sénégal : 20 ans après le naufrage, les victimes du Joola poursuivent le combat

https://www.jeuneafrique.com/pays/senegal Le naufrage du Joola reste l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles : 1 863 morts et disparus selon un bilan officiel, plus de 2 000 selon les associations de victimes, qui continuent de se battre contre l’oubli. Il suffit d’un nom, le Joola, et ses yeux s’allument, sa langue se délie, l’énergie afflue. Nadine Verschatse, Française de 69 ans, se bat depuis le naufrage de ce navire il y a 20 ans, pour sa fille et « tous les autres », contre « le mépris », « l’injustice » et « l’oubli ». Elle s’installe à la table d’un restaurant de Dakar, sortune pochette verte, en retire une photo. « Regardez, je l’ai toujours avec moi. Il faut mettre des visages sur des noms ». Claire, sa fille, 20 ans, rayonnante. « Là, c’est Guérande, sa copine d’enfance ». Elles sont jeunes. Elles veulent découvrir le monde. « Pour leur anniversaire, parce qu’elles travaillaient bien, on leur avait offert un voyage ». Ce sera le Sénégal. L’avion, pour la première fois. Elles ne reviendront pas. Le 26 septembre 2002, elles embarquent à bord du Joola, le ferry qui relie Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, à Dakar. Quelques heures plus tard, le bateau chavire. C’est l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles connues :  1 863 morts et disparus selon un bilan officiel, plus de 2 000 selon les associations de victimes.

Cauchemar

Seules 65 personnes ont survécu. Parmi elles, Léandre Kindy Coly, un Sénégalais de 37 ans à l’époque, se souvient de cette nuit d’horreur, de cette « vision d’apocalypse », de ce cauchemar qui le hante presque toutes les nuits. Il raconte posément,sans omettre aucun détail. D’abord les scènes de joie sur le bateau. Un groupe qui joue à la belote, les rires, les retrouvailles avec des connaissances, la musique de l’orchestre. Bientôt, le vent se lève et la pluie s’abat. Les passagers ferment les hublots.Le bateau s’incline dangereusement… «Et tout a glissé.Les instruments, les musiciens, les gens.L’eau a commencé à rentrer, la lumière s’est éteinte.Il y avait des cris partout » Par instinct, Léandre s’agrippe à un homme, trouve le chemin d’une ouverture. Il nage, ôte ses vêtements, perd ses forces. Il croit couler à trois reprises, reste là des heures durant. Guidé par des voix, dans le noir, il rejoint un petit groupe, s’appuie à un objet flottant, un bateau pneumatique qu’ils finiront par ouvrir. Ils y attendront les premières pirogues de pêcheurs, au petit matin, synonymes de vie sauve.

« Il y a eu des négligences »

Derrière ces destins brisés se cachent tant de questions sans réponse, à commencer par les causes de l’accident, jamais élucidées. Avarie des moteurs, mauvais temps, erreur de pilotage, surcharge ? Ce jour-là, le navire transportait officiellement 1 928 personnes alors que la capacité était limitée à 536 passagers. « Il y a eu des négligences, des manquements. C’est reconnu », lâche Nadine, qui continue de se battre à travers l’association des familles des victimes françaises du naufrage pour éviter que ce drame « soit banalisé et méprisé ». En 2003, la justice sénégalaise a classé le dossier sans suite en concluant à la seule responsabilité du commandant de bord, disparu dans le naufrage.

Mémorial à Ziguinchor

Les espoirs de justice en France ont ensuite été douchés par un non-lieu définitif après des années de procédure. Malgré une enquête aboutie et l’existence de charges suffisantes contre sept responsables sénégalais, les juges ont constaté l’existence d’une « immunité de juridiction » qui leur permettait d’échapper à la compétence des tribunaux français. Deux décennies plus tard, les associations de victimes poursuivent leur combat contre l’oubli. Elles demandent le renflouement de l’épave, qui repose à une vingtaine de mètres de profondeur, avec de nombreux corps emprisonnés dans ses entrailles. Leur autre combat, c’est l’érection d’un mémorial. À Ziguinchor, capitale de la Casamance d’où venait la majorité des victimes, le monument devait être prêt pour le 20ème anniversaire lundi, mais le chantier est loin d’être achevé.Avec AFP

Joola An 20 d’une tragédie : Naufrage de la justice

https://lequotidien.sn Les années 2000 étaient nées sous de bons auspices. Avec une alternance politique légendaire, des footeux qui ont porté haut les couleurs nationales au Mali, en Corée du Sud et au Japon. Elles annonçaient l’espoir après des décennies de doute. Mais, il sera effacé par un drame : dans la nuit du 26 septembre 2002, Le Joola, symbole de l’intégration du Sud, a sombré dans les profondeurs de l’Atlantique. Officiellement, 1863 personnes ont péri. Mais, il reste un drame sans visage. Pas de responsable. Le dossier est prescrit au Sénégal. Sans coupable, les familles seront toujours hantées par les démons de la solitude. Pourtant, la bêtise humaine ne devrait pas connaître la prescription. Ce matin, les familles vont se retrouver dans le deuil pour pleurer leurs morts. Seules. Comme une sorte de banalisation de l’évènement qui devrait étreindre tout un pays éploré. Finalement, rien n’a changé. Ils ont embarqué à bord du bateau Le Joola pour vivre un voyage exceptionnel entre Ziguinchor et Dakar. Mais, ils ont été rattrapés par l’horreur au milieu de la grande bleue, transformée en un indicible cimetière marin. Dans la nuit du 26 septembre 2002, le géant transbordeur, qui reliait l’Ouest au Sud, a sombré dans les eaux de l’Atlantique. Pris à partie par un faible ouragan dans les eaux gambiennes, il s’enfonce dans les profondeurs de l’Atlantique en même temps que tous les passagers et membres de l’équipage. Le bilan est lourd : officiellement, il s’agit de 1863 morts et juste 64 survivants. Plus qu’un secret d’Etat, le nombre exact des victimes du naufrage est tabou. Dans l’histoire des catastrophes civiles mondiales, le naufrage du Joola devance le Titanic, qui avait fait «juste» 1500 morts. Dans ce pays, le mot «Joola» est sans doute celui qui provoque les émotions les plus profondes dans toutes les couches de la société. Vingt ans après, les disparus du Joola hantent toujours le pays. Pour commémorer le naufrage, chaque année les familles des victimes refont le funeste cérémonial avec le cœur étreint de douleur, de mélancolie, d’incompréhension et aussi de questions. Vingt ans après, le Sénégal ravale chaque jour son sanglot de malheur et se replonge dans cette ambiance funeste. Comment un drame… humain d’une telle ampleur a-t-il pu se produire ? Comment Le Joola a-t-il pu sombrer aussi rapidement ? Comment et comment ? Vingt ans après, l’énigme n’a jamais été percée. Et les questions n’ont jamais trouvé de réponses, malgré l’étendue du drame. Selon l’Etat, le commandant du bateau, emporté par les houles, est parti avec ses secrets. L’histoire s’arrête là : pas de poursuites judiciaires, des enquêtes recommandées sont restées sans suite. En indemnisant les familles des victimes, l’essentiel est sauf, aux yeux de l’Etat, qui a donné à chacune d’elles, 10 millions francs Cfa. La promesse de l’érection d’un Mémorial jamais tenue. Aujourd’hui, il faut le cœur et tout l’amour d’un pays pour garder la foi. Le drame n’a pas de visage, mais le calvaire est bien réel. Pourtant, l’ampleur de la tragédie est démultipliée par la bêtise humaine qui n’a jamais été mise en relief pour démêler les failles du système. Car les sordides révélations, contenues dans les différents rapports, montrent que la main de l’homme est derrière ce naufrage qui n’a pas livré tous ses secrets gardés toujours dans les profondeurs océaniques à cause du non-renflouement de l’épave.

Négligences en série

Conçu pour seulement 550 passagers, le bateau Le Joola en transportait près de 2000 personnes lors de la dramatique soirée du 26 septembre. Les différents rapports d’enquête technique sur le naufrage ont surtout insisté sur ces travers érigés en règle dans le fonctionnement du bateau, en soutenant que le ministre des Transports s’est toujours plaint de l’insécurité récurrente ré­gnant à bord du navire. Tous les rapports l’attestent : Le Joola était en stabilité précaire au moment du sinistre. Sur le chemin, le navire a dû affronter le mauvais temps fait de fortes pluies et de rafales de vent. Surpris, les passagers se déplacent en masse vers le bâbord. Du coup, le centre de gravité se retrouve hors des limites permises alors que les manœuvres du barreur s’amorcent pour redresser le bateau qui s’est couché sur le flanc bâbord. Il est 23h. Entre Le Joola et la Marine nationale, le dernier contact a eu lieu le 26 septembre à 22h. Avant son chavirement. Même la vacation de minuit n’a pas été assurée. Finalement, tout est allé à vau-l’eau. Aujourd’hui, les responsables sont peut-être «nébuleux», mais le calvaire des victimes, lui, est bien visible. Tant de cauchemars peuplent leurs écrans. Face à cette horreur ineffable, les familles des victimes et les survivants n’auront à y opposer que leur foi et leur résignation. Ce matin, pétrifiées, elles vont se replonger dans le deuil, le temps sera suspendu au-dessus de leur tête. Sans réveiller les fantômes du Joola qui peuplent la conscience sénégalaise. 20 ans après, ce dossier n’a pas dévoilé tous ses secrets. C’est une affaire d’Etat… Par Bocar SAKHO – 

20 ans du naufrage du «Joola», souvenir d’une douleur toujours vivace Par Aly Saleh

Le 26 septembre 2002, le navire reliant Ziguinchor à Dakar chavirait au large des côtes Gambiennes, emportant avec lui près de 2 000 âmes. Aujourd’hui les familles des victimes courent toujours derrière leurs indemnisations et déclarent que l’état n’a tenu aucun de ses engagements premiers. Le 27 septembre 2002, le Sénégal fut réveillé par une tragédie jamais égalée dans l’histoire maritime du monde. Le bateau le Joola venait en effet de sombrer en un laps de temps et de façon spectaculaire au large des côtes gambiennes, avant même que des secours ne se soient organisés, faisant prés de 2000 morts de diverses nationalités mais en grande partie de sénégalais, originaires de Ziguinchor surtout. Au lendemain du naufrage, le traumatisme créé auprès des populations par l’ampleur du drame fut tel qu’il a nécessité la mise en place d’une cellule de gestion pour, entre autres, gérer les conséquences psychoaffectives chez les familles les plus touchées. Vingt années après la tragédie, la lancinante question de l’indemnisation qui a fait pendant longtemps l’objet de querelles entre les familles des victimes et l’Etat du Sénégal, n’est toujours pas totalement pris en charge.

Les familles sénégalaises, hollandaises, belges… qui avaient déposé leur dossier ont reçu leur indemnisation

15 milliards de Francs Cfa ont été versés à 1327 familles, soit 10 millions par victime. Aujourd’hui, l’association nationale des familles des victimes et rescapés du naufrage du navire le Joola réclame 6 milliards 900 millions FCFA qui restent de l’enveloppe des 20 milliards dédiée à l’époque aux indemnisations et qui sont encore bloqués dans un compte. D’ailleurs le président de l’association, Cheikhna Keïta est allé plus loin en déclarant que L’Etat du Sénégal n’a tenu aucun de ses engagements premiers notamment le renflouement de l’épave du bateau et la vérité sur les causes du naufrage. Evoquer le naufrage du Joola, c’est aussi soulever la question du désenclavement total de la Casamance, un problème encore agité dans plusieurs cercles aujourd’hui. Car deux décennies après, les séquelles sont toujours vivaces et il est difficile aujourd’hui d’aborder la question du naufrage dans certaines familles sans réveiller des douleurs.

Un épisode sombre, noir, douloureux à l’extrême, mais surtout malheureux de notre histoire, à cause de notre négligeance et de notre bétise

On dit, la vie n’est pas toujours rose, car elle a ses hauts et ses bas et on ne sent le malheur que lorsqu’elle se tourne vers nous, et le 26 septembre est devenu pour tous les sénégalais et pas seulement, un souvenir triste, un véritable calvaire. Le destin a frappé à notre porte et nous lui avons ouvert, pensant au bonheur, à la joie et à toutes les merveilles que nous réserve la vie. Hélas nous nous étions trompés et le destin nous a poignardés un couteau au cœur. En un jour, en une nuit, des rêves, des souhaits, des désirs, des carrières, des espoirs, tout a fondu à vie comme de la glace. Ahmadou Hampathé BA disait : « la mort n’est qu’un long voyage, un voyage sans retour. C’est quitter le monde des vivants pour séjourner dans l’au-delà. Mourir, c’est partir pour ne jamais revenir, mais mourir c’est s’effacer pour ne jamais réapparaitre, mourir c’est marcher sans laisser de trace ».

Quand on meurt, on est comme l’alizé qui passe,comme la danse des vagues, comme le long cri des sirènes

Devons-nous pas donner raison à Mariama BA qui disait : «on ne prend pas de rendez-vous avec le destin,le destin empoigne qui il veut,quand il veut et ou il veut». Mais nous le savons tous, les négligences ,les défaillances des services de la marine marchande autorité compétente en matière de sécurité du transport et de la navigation maritime mais aussi chargée de l ‘inspection technique des navires au de la surcharge cause visible il a ete evoque une panne d’un moteur qui a fait couler ce navire de fabrication allemande qui avait une capacité d’accueil de 580 passagers, les 44 membres d’équipage y compris soit plus du triple de sa capacité officielle. Vingt ans après la catastrophe, les familles des victimes et rescapés continuent de vivre dans leur chair cet événement et se battent pour qu’il soit inscrit dans la mémoire collective. La justice senegalaise saisie de ce dossier a t’ elle vraiment rendu justice aux victimes ?

ZIGUINCHOR : PLAIDOYER POUR LA RECONSTRUCTION DU PONT EMILE BADIANE

Ziguinchor, 26 sept (APS) – Un collectif de Ziguinchor (sud) a alerté, dimanche, sur la ’’dégradation très avancée’’ du pont Emile Badiane, plaidant pour sa reconstruction dans les plus brefs délais. ’’Nous alertons sur la dégradation très avancée du pont Emile Badiane. C’est un danger qui est là. C’est un cri de cœur lancé aux autorités pour qu’elles fassent des efforts pour la reconstruction de ce pont’’, a déclaré le chargé de la communication du collectif pour la reconstruction du pont Emile Badiane et pour le développement de la Casamance. ’’Les fers du pont sont rouillés. Il y a du bruit quand on traverse le pont. Le béton ne tient plus. Nous demandons une aide pour que ce pont soit construit le plus vite possible’’, a insisté Maleyni Sissoko lors d’un point de presse Selon lui, ’’c’est une urgence de reconstruire cette infrastructure. C’est un danger public’’.

«LE SÉNÉGAL EST LE PAYS LE PLUS ENDETTÉ DE LA SOUS-RÉGION DE L’UEMOA»

http://www.emedia.sn L’économiste, Amath Soumaré par ailleurs Directeur général de SOPEL International, spécialiste de l’Intelligence économique était l’invité de Mamoudou Ibra Kane dans l’émission Jury du Dimanche. Parmi les points développés, il y’a la question de l’inflation au Sénégal. Selon l’économiste, aujourd’hui, nous sommes à l’inflation à deux chiffres. « Au mois de juillet on était à 11% et fin août début septembre on est à 11,3% de taux d’inflation. Au niveau de la dette, il y’a deux mois on était à 75,6% de dette. On a le critère de convergence de l’Uemoa qui est à 70% maximum qu’on ne peut pas dépasser. On est le pays le plus endetté de la sous-région de l’Uemoa », a révélé l’invité du JDD. Cependant, il reconnaît que ce ne sont pas les chiffres donnés par l’Etat du Sénégal. Parce que, explique-t-il, nous sommes dans une période trouble. « Ils doivent comprendre que nous sommes dans une économie de l’information. L’économie de la connaissance. On ne peut plus cacher les chiffres. Même si vous ne les publiez pas ça ne peut pas se cacher. Moi mes sources je ne les regarde pas ici. Je les regarde dans mes anciennes institutions ou sociétés que j’ai travaillé. Il s’agit de l’Ocde, la Banque mondiale, le FMI, etc. », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il demande la réédition des comptes dans cet endettement. « Il faut nous dire où est-ce que l’argent est utilisé ? Je suis incapable de vous dire où est-ce que ces dettes sont passées parce que ce n’est pas publié », a dit Amath Soumaré. Sur une question de savoir comment enrayer cette inflation ? Il a rétorqué qu’il faut que nous ayons notre monnaie nationale. Parce que la première souveraineté, c’est la monnaie. Pour répondre concrètement à la question, il a ajouté : « avec ce que je vois et je vous donne rendez-vous d’ici l’année prochaine, je ne pense pas qu’il ait un gouvernement capable en 16 mois de juguler le problème de l’inflation. Parce qu’on n’a pas le patriotisme. Tout le monde est indiscipliné et on ne respecte rien ici. Il n’y a pas de contrôle. Alors que l’économie n’a pas besoin de désordre ». Cheikh Moussa SARR, Pape Doudou DIALLO (Photo)

BIGNONA : L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE AU MENU DES JOURNÉES DU BULU JI

Mlomp (Bignona), 26 sept (APS) – La question de l’autosuffisance alimentaire était au menu des journées de l’Association ’’Bulu Ji’’ clôturées ce week-end dans la commune de Mlomp, a constaté l’APS.

La manifestation avait pour thème : ‘‘L’autosuffisance alimentaire, la mécanisation de l’agriculture comme solution’’

Le ’’Bulu Ji’’ est une association qui regroupe les six communes du Bulu (Thionck Essyl, Mlomp, Mangagoulack, Kartiack, Diégoune et Balingore) et les 20 villages du terroir, tous situés dans le département de Bignona. L’appellation vient de la contraction de ’’Buluf Jiito’’ qui veut dire : ’’population du Buluf levez-vous pour porter les idées de développement de votre terroir’’. Le ’’Bulu Ji’’ se réunit annuellement dans une collectivité territoriale. Cette année, les activités ont eu lieu à Mlomp. ’’Pour cette édition, nous avons choisi comme thème principale +L’autosuffisance alimentaire, la mécanisation de l’agriculture comme solution+. Le choix de ce thème est lié à l’actualité qui est la flambée du prix du riz’’, a expliqué le président de l’Association, Bourama Diém

Il a rappelé que ’’dans le Buluf, il y a des rizières à perte de vue’’

’’Nous avons énormément de potentiels. Mais ce qui manque, c’est la valorisation. Nous voulons que la population sente la nécessité de travailler à créer cette autosuffisance alimentaire et principalement en riz’’, a-t-il dit. ’’Nos rizières, en les exploitant, nous parviendrons à gérer cette question d’autosuffisance non seulement du terroir mais aussi de la région de Ziguinchor et même du Sénégal tout entier’’, a soutenu M. Diémé. Aussi, a-t-il ajouté, ’’si cette mécanisation est actée à terme, le vœu de nos autorités sera réalisé’’. Bourama Diémé a ainsi invité les autorités étatiques à accompagner le Buluf en matériels (tracteurs, moissonneuses et batteuses) pour, dit-il, permettre cette mécanisation. ’’Nous avons des rizières extrêmement denses. Ce qui manque, c’est l’accompagnement de l’Etat’’, a-t-il insisté.MNF/OID/ASB

A DEUX SEMAINES DU GAMOU,REGAIN DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES À TIVAOUANE

Tivaouane, 26 sept (APS) – De nombreux secteurs sont en franche ébullition à Tivaouane, à deux semaines de la célébration du Gamou annuel qui contribue à dynamiser les activités économiques dans la capitale sénégalaise de la Tidjania, centre de toutes les attractions à l’occasion de cet évènement annuel commémorant la naissance du prophète Mouhammed (PSL). Le Gamou, bien que considéré comme une fête essentiellement religieuse, contribue à doper l’économie locale de cette cité religieuse, point de ralliement habituel de milliers de fidèles à l’occasion de cette manifestation.

Certains acteurs économiques, de l’immobilier au transport, en passant par les multiservices, commencent déjà à se frotter les mains, avec le début des bonnes affaires dans un contexte social tendu marqué par le renchérissement du coût de la vie

Ces catégories professionnelles se trouvent généralement au cœur des préparatifs du Gamou qui rythment leur quotidien, à l’image du secteur de l’immobilier. Le Gamou qui draine beaucoup de monde contribue à donner un coup de fouet au secteur de l’immobilier à Tivaouane. Les nombreuses maisons en réfection témoignent de ce dynamisme. De nombreux propriétaires profitent de cet évènement pour retaper leurs maisons avant de les louer aux fidèles venus de partout passer le Gamou dans la cité de El Hadj Malick Sy, un des propagateurs de la Tidjanya au Sénégal. « Alhamdoulilah, je viens de louer mes deux maisons en finition », confie Saliou Cissé, visiblement soulagé de voir l’organisation du Gamou reprendre après deux ans d’interruption en raison de contraintes sanitaires liées au nouveau coronavirus. « Je ne pouvais pas renoncer aux avances intéressantes des pèlerins », dit-il, avant de rappeler, en le regrettant presque, qu’il n’avait cédé en location qu’une partie de son immeuble en 2019, dernière édition du Gamou avant l’apparition du Covid-19. Cheikh Kane, un riche commerçant qui a ses habitudes à Tivaouane, est un de ces fidèles qui font prospérer ce business, lui qui ne rate jamais les débuts du « Bourde » dans la cité religieuse et trouve toujours le moyen de prendre une maison en location avec sa famille pour y résider le temps qu’il faut.

« Chaque année, je loue une maison pour toute ma famille. Dieu merci, depuis 2015, je loue la même maison pour bien passer mon séjour qui démarre le jour de l’ouverture du Bourde », souligne un haut fonctionnaire dans l’administration sénégalaise

Il laisse entendre que ce business de la location de maisons pendant la période du Gamou fait vivre essentiellement les bailleurs et participe à rendre confortable le séjour des nombreuses familles qui se déplacent à Tivaouane pour y « assister à toutes les séances de Bourde », renseigne-t-il. Une seule contrainte avec laquelle le locataire de circonstance doit faire : il doit s’engager à payer et à réparer tout dommage (vitre cassée, lavabo bouché ou porte défoncée) durant son séjour. La mairie de Tivaouane n’est pas en reste pour profiter de cette opportunité, l’occasion d’engranger des recettes supplémentaires avec les mototaxis communément appelés « Jakarta », dont l’activité est en hausse au cours de cette période. Les dernières statistiques faisant état de plus de 4000 « Jakarta » opérant dans la ville sainte de Tivaouane, il n’est pas difficile d’imaginer les importantes recettes sur lesquelles peuvent tabler les services de la mairie, chaque conducteur de moto devant débourser 6000 francs CFA pour disposer d’une plaque d’immatriculation. De fait, depuis une semaine, c’est la ruée des conducteurs de « Jakarta » vers les services du Trésor pour s’acquitter de cette formalité. Les conducteurs ne disposant pas de cette quittance seront tout simplement obligés d’immobiliser leurs motos.

Certains d’entre eux ne cachent cependant pas qu’il leur est difficile de sortir d’un seul coup 6000 francs CFA

« Avec l’augmentation du prix du carburant, nous peinons sérieusement à rassembler 3000F par jour’’, explique Moustapha Diop un jeune « Jakarta Man » venu d’un village environnant de Tivaouane. Cela veut dire que « pour payer les 6000F, nous sommes obligés de rouler à nos risques, avec l’inconvénient de vivre constamment sous la menace d’une mise en fourrière de nos motos » pendant quelques jours, conclut-il.

ZIGUINCHOR : LE PRIX DU CIMENT À 88.000 CFA LA TONNE

Ziguinchor, 25 sept (APS) – Le conseil régional de la consommation (CRC) de Ziguinchor (sud) a fixé le prix de vente du ciment à 88.000 francs CFA la tonne, samedi, à l’issue d’une réunion de concertation avec les acteurs concernés.

« Sur la base des résultats des discutions entre les différentes parties prenantes à la rencontre, le conseil régional de la consommation de Ziguinchor a fixé à 88.000 francs CFA la tonne de ciment maximum ». Le sac de ciment sera ainsi vendu « à 4400 francs CFA », a indiqué le chef de service régional du commerce de Ziguinchor, Ousmane Ka

Ces prix vont être appliqués sur toute l’étendue de la région de Ziguinchor et seront d’abord affichés dans les différents lieux de distribution de ciment, selon M. Ka. « Présentement, la tonne de ciment coûte à Ziguinchor 90.000 francs CFA. Donc, une baisse de 2000 francs CFA a été opérée sur la tonne », a-t-il fait observer, avant de prévenir que tout contrevenant « sera sanctionné conformément aux textes législatifs réglementaires en matière économique et sociale ». Il a demandé aux consommateurs de la région d’appuyer le conseil régional de la consommation en dénonçant les contrevenants pour dit-il mieux assurer la protection du pouvoir d’achat dans la région.MNF/BK

UCG : Les concessionnaires menacent de bloquer le système à compter du 27 septembre du fait de 9 mois d’arriérés…

https://www.dakaractu.com Le collectif des concessionnaires du nettoiement qui s’est réuni ce dimanche au CDPS de Grand Médine a décidé d’arrêter le ramassage des ordures ménagères à partir de ce mardi 27 septembre sur l’ensemble de l’espace géographique qu’ils contrôlent. Comme raison invoquée, ces derniers déplorent 9 mois d’arriérés ayant entraîné leur quasi paralysie. Selon les concessionnaires toujours, les autorités de l’UCG n’ont pas respecté les engagements pris lors de leur dernière rencontre. Ainsi ils interpellent le chef de l’État Macky Sall pour une audience dans les meilleurs délais afin de débloquer la situation…

La Sénégalaise Fatou Sow Sarr dirige une mission CEDEAO de haut niveau pour débloquer la situation de migrants africains

https://www.pressafrik.com La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a envoyé une mission de haut niveau dirigée par le Prof. Fatou Sow Sarr, Commissaire en charge du Développement Humain et des Affaires Sociales de la Commission de la CEDEAO, à Niamey en République du Niger pour examiner avec les autorités nigériennes et le Bureau international pour les migrations (OIM), la situation des citoyens de la région bloqués dans le pays pendant la migration de transit vers l’Afrique du Nord et l’Europe. « Au Niger, la mission composée des ministres des Affaires étrangères des États membres les plus touchés ou de leurs représentants (Guinée, Nigeria, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, Niger, Burkina Faso, Libéria, Gambie, Sierra Leone et Bénin), évaluera la situation et discutera de stratégies durables et efficaces pour relever les défis auxquels sont confrontés les ressortissants de la région ouest-africaine en matière de migration de transit. Cela comprend une évaluation complète des besoins, la collecte de données, la cartographie des interventions stratégiques et l’échange d’information », a indiqué un communiqué de la Cedeao. À Niamey, la mission va également s’entretenir avec des représentants des États membres sur la manière de faciliter le rapatriement volontaire et la réinstallation des migrants en transit échoués au Niger et la rédaction d’un rapport détaillé sur la situation, y compris l’identification des profils des migrants vulnérables et des rapatriés afin de les aider.

« Au cours de cette mission de cinq (5) jours, la délégation de haut niveau, comprenant outre la Prof. Fatou Sow Sarr, Dr. Sintiki Tarfa-Ugbe, Directrice des Affaires humanitaires et Sociales et des experts des départements du Développement humain et des Affaires sociales et celui de la Libre circulation de la Commission de la CEDEAO rencontreront les autorités gouvernementales au niveau central à Niamey, la capitale, ainsi que divers fonctionnaires de la région d’Agadez », note le document parvenu à PressAfrik

Selon les données de l’OIM, entre septembre 2017 et juillet 2021, 41.193 migrants ont été renvoyés d’Algérie au Niger. La plupart (94,4%) de ces migrants viennent des pays de la CEDEAO. Malheureusement, Il n’y a aucun signe d’une diminution de ces tendances, ce qui exerce une pression énorme sur le gouvernement du Niger et l’OIM pour gérer la migration sécuritaire de ces migrants en transit. Troublé par cette situation, le 52ème Sommet de l’Autorité des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenu à Abuja, au Nigeria, le 16 décembre 2017, a exprimé, entre autres, une profonde indignation face au traitement inhumain des migrants et réfugiés africains, en particulier en Libye, et a condamné avec force, l’esclavage moderne. « De ce qui précède, la Commission de la CEDEAO, dans le cadre de la mission assignée par ce 52e Sommet et conformément à son mandat humanitaire consacré dans la politique humanitaire régionale, collabore avec l’OIM et les États membres pour évaluer la situation actuelle des migrants de la CEDEAO au Niger en vue d’élaborer un plan de récupération et de réintégration approprié. Par suite des consultations entre la CEDEAO et l’OIM, il est proposé une approche à trois (3) dimensions, comprenant : un programme à court terme; un plan à moyen terme et une stratégie à long terme. Le programme à court terme comprend une mission d’étude rapide au Niger par une équipe de la CEDEAO pour une évaluation de la situation », a conclu le document.

Nouveaux ministres du Gouvernement, rentrée scolaire 2022-2023 : «OUBI TAY,JANG TAY» : le SELS évalue,s’inquiète et réclame …

https://www.dakaractu.com À quelques jours de la rentrée des classes, le syndicat des enseignants libres du Sénégal (sels), a tenu des réunions d’instance les 23, 24 et 25 Septembre pour faire le bilan de l’année syndicale 2022 et dégager des perspectives pour l’année scolaire 2022/2023. Face à la presse ce dimanche 25 Septembre à la FASTEF, le secrétaire général du syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou, affirme qu’ils tiennent ces instances à l’approche de la rentrée des classes de chaque année afin d’évaluer les résultats de l’année. « Nos inquiétudes, nous les fondons effectivement sur la nouvelle formation du nouveau gouvernement… Tous les trois ministres qui étaient au centre des négociations des enseignants, entre le ministre de l’éducation nationale, de la fonction publique et des  finances ont changé, l’inquiétude est de savoir si ces ministres ont les dossiers des enseignants sur leurs tables et savent ce qui les attend. Si je prends l’exemple du ministre des finances, le ministre en fonction doit prendre l’engagement de respecter les accords de paiement pour le mois de janvier 2023…, idem pour les autres ministres. Et aussi le ministre de l’urbanisme que nous n’avons pas vu depuis très longtemps qui a abandonné la table des  négociations et qui n’a pas voulu répondre sur les parcelles de Louga, Thiès… », a déclaré le SG national du Sels, Hamidou Diédhiou.

Doute sur “OUBI TAY, JANG TAY »

À l’occasion de ce face à face avec la presse, le Sels  se pose la question sur la réussite du  » SLOGAN ‘OUBI TAY, JANG TAY’ de cette année. Selon le Sels, les résultats des entrées en 6ème ne sont pas toujours disponibles à quelques jours de la rentrée des classes. « A quelques jours de la rentrée les résultats des entrées en 6ème ne sont pas publiés, les principaux des écoles attendent pour travailler sur les effectifs, les parents sont désemparés. Nous estimons qu’un décret ne devrait pas tarder et finalement ça nous renvoie aux types d’évaluation que nous avons au Sénégal. Cette école sénégalaise que nous tenons, que nous voulons paisible, nous estimons que l’ensemble de ses ministères chacun en ce qui le concerne, fera ce qui est attendu de lui pour que cette école soit apaisée… », a encore fait savoir le SG du Sels. Il conclura en faisant savoir que ces écoles, si elles ne sont pas inondées, sont occupées par les familles impactées par les inondations. Cette problématique devait être amenée au niveau des assises pour trouver des solutions le plus vite possible…

SG SAEMSS : El Hadj Malick Youm remplace Saourou Sène

https://senego.com C’est officiel ! Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) a un nouveau Secrétaire général national. Selon Walf, El Hadj Malick Youm qui était, jusque-là, Secrétaire général adjoint a remplacé, Saourou Sène qui ne s’est pas représenté. Parce qu’ayant fait deux mandats successifs.
  1. Youm a été élu, à la suite du Congrès du Syndicat qui s’est tenu les 24 et 25 septembre derniers, à Dakar. Il a comme adjoint, Moussa Diallo.

MBOUR : LA COMMUNAUTÉ MANDINGUE TRAVAILLE SUR UN PROJET D’ÉCOMUSÉE

Mbour, 25 sept (APS) – La collectivité mandingue de Mbour (ouest) sollicite l’accompagnement des pouvoirs publics pour la matérialisation de son projet de construction d’un écomusée et d’un centre d’interprétation. « Nous sommes en train de travailler [à travers] un comité de pilotage sur le projet des écomusées, de centres d’interprétation. Quand on aura fini de faire cette étude du modèle architectural, nous viendrons partager » avec la mairie et les autorités administratives, a déclaré le secrétaire général de la collectivité mandingue, Mamadou Aïdara Diop. Il s’exprimait samedi au cours d’une rencontre avec une délégation officielle venue représenter les autorités dans le cadre du ’’Septembre mandingue’’, une initiative consistant en des activités socio-économiques et culturelles organisées chaque année à cette période par la communauté du même nom à Mbour.

A l’occasion de cette rencontre au domicile du président de la collectivité mandingue, Boubacar Diambang, au quartier Santessou, le député Oumar Youm, qui conduisait la délégation officielle, a remis 5 millions de francs CFA en guise de contribution aux festivités du « Septembre Mandingue

« . « Nous allons nous y atteler pour accompagner la communauté [à]trouver les financements, et c’est sûr que le chef de l’Etat, compte tenu de son attachement à la culture, au développement des activités culturelles prendra à bras-le-corps cette requête », a assuré Oumar Youm, parlant de ce projet d’écomusée et de centre d’interprétation. Au cours de la rencontre, la collectivité mandingue, après avoir salué l’appui financier du chef de l’Etat, a sollicité une augmentation de l’enveloppe afin qu’elle puisse prendre en charge tous les aspects liés à l’organisation de sa manifestation culturelle. Une  » requête légitime », a répondu Oumar Youm, accompagné du maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, de députés de la majorité et de membres du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) Selon lui, il est normal que cette somme soit revue à la hauteur des attentes des populations et compte tenu de l’importance de la croissance démographique à Mbour. « L’année prochaine, nous allons appuyer cette demande auprès du chef de l’Etat pour avoir plus, permettre à cette communauté de pouvoir faire convenablement les activités de ce mois », a promis Oumar Youm, par ailleurs maire de Thiadiaye, une commune du département de Mbour.

Le secrétaire général de la collectivité mandingue, Mamadou Aïdara Diop, s’est réjoui de cette « prédisposition favorable » pour transmettre cette demande au président de la République

« L’année dernière, pour organiser le +Septembre mandingue+, y compris la gestion des +Leul+ ou bois sacré, nous avons à peu près dépensé 53 millions FCFA sur la base d’études chiffrées, documentées que nous avons transmis à toutes les autorités », a-t-il avancé. Il signale qu’une étude d’impact économique est en train d’être menée en partenariat avec l’Université de Thiès pour voir ce que cet évènement apporte à la commune de Mbour en termes de retombées économiques.

L’OMART SATISFAIT DU RENOUVELLEMENT DE L’AGRÉMENT DE LA SODAV

Dakar, 25 sept (APS) – L’Observatoire de la musique et des arts du Sénégal (OMART Sénégal) se félicite du renouvellement de l’agrément de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV). Dans un communiqué parvenu dimanche à l’APS, l’OMART dit avoir « appris par le décret n°2022-1684, le renouvellement de l’agrément de la société de gestion collective (La Sodav) ». « L’Omart Sénégal salue le décret n°2022-1684, et félicite l’engagement du président de la République dans son combat perpétuel qui cadre d’avec sa mission de sauvegarde et de veille pour la permanence des institutions de la culture », peut-on lire. La SODAV, créée en mars 2016 en remplacement du Bureau sénégalais du droit d’auteur (BSDA), se veut une société pluridisciplinaire qui a en charge la gestion de l’ensemble des droits reconnus par la loi (2008-09) sur le droit d’auteur et les droits voisins au Sénégal.Elle représente sur le territoire sénégalais, les sociétés étrangères par l’effet des contrats de réciprocité.BK

Aminata Touré prend la parole et donne les raisons de ses divergences avec Macky Sall

https://www.dakaractu.com C’est dans une rencontre ce dimanche devant la presse nationale et internationale, que Aminata Touré s’est prononcée sur les questions d’ordre politique et particulièrement sur les origines de son désaccord avec le président de la République Macky Sall. Revenant sur les questions de la présidence de l’Assemblée nationale, Mimi s’épanche : « J’ai entendu des propos qui ne correspondent pas à la réalité, après avoir remercié toutes les équipes avec qui j’ai été en campagne, je tiens juste à vous dire que je n’ai jamais parlé en public du président Macky Sall. Mais il faut à un moment, se dire les choses en face. En effet, depuis l’âge de 32 ans j’ai été directrice de campagne.

Je ne suis pas novice en politique. J’ai discuté et eu un accord ferme avec le président Macky Sall sur la présidence de l’Assemblée nationale », rappelle Aminata Touré

Revenant sur la scène de lundi correspondant à l’installation ce 12 septembre, Aminata Touré, revient à la charge et précise : « Ce jour, à 9h 26, il (le président Macky Sall) m’a envoyé un message pour me demander s’il peut m’appeler. Je lui ai dit oui et il m’a appelé pour me dire qu’il va changer d’avis et donner la présidence à un autre.Il sait que j’ai enduré énormément de choses pendant 10 ans. Mais je suis restée forte pour mon amour pour le Sénégal », rappelle-t-elle. Pour ceux qui pensent que c’est de la naïveté, Aminata Touré estime que c’est loin d’être le cas, car, elle considère que ce sont ses options politiques et ses choix. Elle révèle qu’elle a même eu des propositions sur des missions au Nations Unies, mais elle avait décidé d’être à ses côtés et de travailler. Le problème, précise-t-elle, n’est pas lié aux postes, d’ailleurs, elle a tenu, dans ce point de presse,  à rappeler que le président a même envoyé des gens pour lui faire des propositions, qu’elle préfère taire. « Je considère qu’il est temps de faire des valeurs, la règle politique. La politique n’est ni un abus de confiance, ni des magouilles. Il faut simplement, pour que nul n’en ignore, savoir que cette divergence est simplement motivée par ce troisième mandat qui est d’ailleurs juridiquement et moralement impossible. 10 ans après tous les efforts pour cette problématique, nous restons sur place et c’est bien dommage », renchérit Aminata Touré qui invite le président Macky Sall à donner l’exemple au Sénégal et à l’Afrique.

Assemblée nationale/Mimi renforce les non-inscrits : Vers une institution avec le dialogue comme maître-mot…

https://www.dakaractu.com Jusque-là, la coalition présidentielle disposait de 83 députés avec l’arrivée de Pape Diop de la coalition Bokk Guis Guis juste après les résultats des dernières élections. Cet après-midi, la tête de liste nationale de Benno rend le tablier au niveau de la mouvance et solde même ses comptes après un long périple dans la mouvance. Des hauts et des bas, elle en a connu dans le camp présidentiel aux différentes stations occupées jusqu’à la question du 3e mandat, qui la pousse à rejoindre le camp des non-alignés au niveau de l’assemblée nationale. Dans son point de presse de ce dimanche, l’ancienne ministre convoque l’article 22 du règlement intérieur qui va lui permettre de rejoindre un autre camp de son choix. L’opposition plurielle détient ainsi globalement 83 députés contrairement à Benno qui se retrouve avec 82 députés du fait de la sortie annoncée d’Aminata Touré. Ce qui est dans ce cas précis à noter, c’est que Aminata Touré a souligné la pertinence de se mettre du côté des non-inscrits pour une indépendance affirmée face aux impératifs et exigences des sénégalais.

Dans le cas où des projets ou propositions de lois émananeraient du pouvoir ou de l’opposition, la question de la pertinence, du réalisme et de l’opportunité va être interrogée

Faut-il penser à une instabilité de l’assemblée nationale ? En effet, au regard de cet équilibre des forces qui est, inédit dans l’histoire politique du Sénégal, les concessions seront épineuses entre parlementaires. Certains projets contestés notamment sur la question de l’homosexualité, les audits sur la gestion des deniers publics, le basculement peut intervenir de part et d’autre. Dans sa posture d’observateur ou d’analyste politique, Mamadou Albert Sy considère que le camp de la mouvance, à l’assemblée risque d’être fragilisé au regard de la tournure des débats sur les lois et de la manifestation des rapports de force entre les groupes parlementaires. Toutefois, le choix d’essayer d’exclure Aminata Touré de l’assemblée est juridiquement impossible. En revanche, politiquement ce sera possible car, ayant quitté Benno, des arguments de trahison de la mouvance peuvent être interrogés. Une lecture complexe pour le président de la majorité, selon l’analyste politique. Pour Me Pape Sène de la coalition Benno Bokk Yakaar, la majorité à l’assemblée est loin d’être perdue. En réalité, pour lui, dans la rigueur des principes, Benno reste toujours majoritaire avec 82 députés. Même avec une personne qui rejoint les non-inscrits, les principes qui caractérisent les groupes parlementaires qui sont au nombre de trois, reste le même. « La majorité est largement devant Yewwi et devant Wallu en terme de représentatio des députés. D’autre part, nous avons maintenant 3 non-inscrits » considère Me Pape Sène estimant que tout dépend de la proposition ou du projet de loi qui est mis sur la table. Cependant, ce qui reste évident selon le membre de la mouvance, c’est la prise en compte de ce dialogue au niveau de l’assemblée qui va d’ailleurs, avec le débarquement d’Aminata Touré, marquer sa présence dans cette 14e législature. Dans ce cas précis, la responsabilité des députés sur leur prise d

Assemblée nationale : «Avec la défection de Mimi,Macky devient officiellement le chef de l’opposition…»

https://senego.com C’est un renversement de situation pour la coalition Bby à l’Assemblée nationale. En effet, la députée Aminata Touré a annoncé qu’elle va saisir, ce lundi, le président de l’Assemblée Nationale pour lui notifier son désir de devenir députée non-inscrite. Et selon le membre du mouvement nationale des cadres de Pastef, Amadou Ba, avec la défection de Mimi, Macky a perdu théoriquement la majorité pour adopter les lois ordinaires. D’après Amadou Ba, si Macky demande une seconde lecture sur un texte adopté qui lui est défavorable, il lui faudra les 3/5 (99 voix) pour renverser le vote de l’opposition (art 82 du Règlement intérieur). « Macky Sall et sa majorité ne peuvent pas s’opposer à la création de commissions d’enquête parlementaire. Le vote des lois organiques qui nécessitent obligatoirement la majorité qualifiée des membres de l’assemblée nationale soit 99 députés, n’est plus garantie pour Macky », explique-t-il. « Les organiques touchent la loi de finances, la loi organique sur la Cour suprême, sur le Conseil constitutionnel, etc… Autrement dit, les lois les importantes échappent au contrôle de Macky. Enfin, Macky ne peut plus réviser la constitution par voie parlementaire. Il est obligé de passer par référendum et sera politiquement obligé de démissionner si le Peuple vote non », ajoute M. Ba.

Abdoulaye DIOUF SARR sur la fronde de Mimi : «je préfère ne pas être dans un rôle de répondre à une sœur»

http://www.walf-groupe.com Contrairement à ses camarades de parti qui ne l’ont pas ratée, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale dit s’abstenir de pourfendre Aminata TOURÉ. Dans un entretien avec Source A, Abdoulaye DIOUF SARR estime que seul le peuple peut décider de la suite de la carrière d’Aminata TOURÉ. «Vous savez, nous sommes en démocratie et c’est le peuple qui évalue les offres et qui choisit ses gouvernants. Mais attendons d’abord que les candidatures se déclarent pour nous permettre de les comparer », déclare-t-il. C’est pourquoi, indique DIOUF SARR, il « préfère ne pas être dans un rôle de répondre à une sœur ». interpellé sur ses ambitions pour 2024, au cas où le président Macky SALL ne se présente pas, l’ancien maire de Yoff affirme qu’ « en 2024,si le président désigne un dauphin, ma décision sera personnelle, libre et indépendante ».

3e mandat : Mame Mbaye Niang répond à Mimi Touré… « Juridiquement, Macky Sall peut se présenter en 2024« 

https://senego.com selon Mame Mbaye Niang. Le nouveau ministre du Tourisme et des Loisirs n’a pas raté Aminata Touré suite à sa sortie d’hier, dimanche 25 septembre 2022, sur le 3e mandat, « la cause de son problème avec Macky« . Mame Mbaye Niang, répondant à Aminata Touré, parle de « fausses allégations« . « Juridiquement, le Président Macky Sall peut se présenter en 2024… Moralement et politiquement, nous allons en discuter, d’abord au sein de notre parti Apr, ensuite dans Benno Bokk Yakaar. Mais Aminata Touré est disqualifiée pour ce débat« , a réagi Mame Mbaye Niang sur la Rfm.

Abdoul Mbaye : «Madame Aminata Touré donne le bon exemple»

Dans un tweet, dimanche, le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a indiqué qu’Aminata Touré a donné le bon exemple. Ce, en refusant la complicité au troisième mandat de Macky Sall. « Ceux qui ont « le Sénégal au cœur » finiront bien par refuser leur complicité au 3e mandat de Macky Sall. Madame Aminata Toure donne le bon exemple », a d’emblée écrit Abdoul Mbaye.

Patriotes au sein de Bby

L’ancien Premier ministre précise qu’il a toujours soutenu que des patriotes étaient aussi présents dans les rangs de BBY malgré leurs divers rôles auprès de Macky Sall.

Assemblée, le fauteuil qui trahit le deal : A qui faire confiance,in fine ?

Après des jours de vrai-faux suspense, Aminata Touré vient de « rétablir » la vérité au sujet de la présidence de l’Assemblée nationale, objet de sa surprenante bouderie lors de l’installation du bureau de la 14e législature. L’annonce de son point de presse, la veille, aura cristallisé l’attention de plus d’un. Tel le débat sur sa brouille avec le patron de Benno Bokk Yakkar se pose avec acuité. Les a priori fusent de partout : de l’Opposition parlementaire comme de la mouvance présidentielle. Mais il a fallu attendre ce dimanche pour en avoir le cœur net ! En réalité, Mimi qui visiblement, a décidé de rétablir la vérité au sujet de la présidence de l’Assemblée nationale, n’a fait que s’enfoncer. Après avoir porté son choix sur elle pour diriger le perchoir, assure-t-elle, Macky Sall a eu l’outrecuidance de saper l’entente pour faire venir un « certain » Amadou Mame Diop du nom du maire de Richard-Toll (nord) par ailleurs Directeur général de  la Société nationale d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco). A sa plus grande surprise !

Aujourd’hui, l’ancienne première ministre n’a trouvé mieux que de rompre sa collaboration avec le locataire du Palais de Roume sur fond de trahison. Mais qui a trahi qui ?

A les entendre parler, on serait tenté subrepticement d’accuser Macky Sall d’avoir trahi sa désormais ex-collaboratrice en changeant de choix à la dernière minute. Ou encore, Aminata Touré, d’avoir trahi son ex-patron pour avoir divulguer une négociation en privée. Il faut passer outre mesure, ces deux considérations pour se rendre à l’évidence que seul le peuple a droit d’être courroucé pour ce qui s’avère un deal explosé – fortuitement – par le fauteuil de l’Assemblée nationale. A coup sûr, si elle avait hérité de la présidence de l’Assemblée, Aminata Touré n’aurait pipé mot ni sur l’éventuel troisième mandat de Macky Sall – devenu dernièrement son cheval de bataille – ni sur la préférence familiale. Des choses qu’elle n’a jamais ignorées pour avoir été très proche collaboratrice de Macky Sall comme Première ministre d’abord, puis comme ministre de la Justice et enfin comme présidente du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Non sans évoquer le poste d’envoyé spécial du Président de la République et autres comme la coordinatrice du pôle parrainage. Tant qu’elle était dans les lambris dorés du Palais, Mimi [et son ex patron] observerait dans son coin le peuple se déchirer sur un troisième mandat qu’elle juge – à partir de maintenant – « juridiquement et moralement impossible« . Pour dire que ce peuple se doit d’être plus vigilant et surtout plus mature pour ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. La présidentielle de 2024 se profilant à l’horizon, les calculs politiques vont bon train. D’où ce scénario «Mackyavélique» qui tient tout le monde en haleine.Birama THIOR, Journaliste

Habib Niang : «Le président de la République n’est pas un obligé de Mimi Touré…»

https://senego.com Les Législatives sont, certes, derrière nous, n’empêche, la vie politique continue. C’est certainement ce que s’est dit Habib Niang, lors d’un entretien ce lundi avec le quotidien « Alerte », qui avait battu campagne dans son fief de Thiès. Avec ses propres ressources, comme depuis que son mentor Macky Sall est devenu président de la République. Jusqu’à quand se « dépouiller » sans toujours voir le retour d’ascenseur ? Le jeune leader et cadre du cadastre a dû casser sa coquille pour esquisser la réponse. L’urgence étant pour responsable politique de l’Apr à Thiès nord d’accompagner le nouveau gouvernement dans le « combat », pour la satisfaction des besoins des populations. Un « combat » que Niang veut « intelligent » ; ceci à travers une meilleure communication et une présence active sur le terrain. Dans l’entretien qu’il nous accordé, cet ingénieur revient également sur « l’affaire Aminata Touré » et promet de « récupérer » Thiès. Un baroud d’honneur. Entretien.

Alerte quotidien : Vous étiez très actif sur le terrain politique, surtout à Thiès, votre fief. Mais depuis le lendemain des Législatives, vous êtes moins visible. La défaite de Bby vous a sans doute affecté ?

Habib Niang : Il est évident que cette défaite nous a fait mal. Cela nous a fait mal surtout qu’elle était évitable et la situation aurait pu être différente si les choses s’étaient déroulées convenablement. Mais tout cela relève du passé. Aujourd’hui, nous reprenons petit à petit nos activités politiques après un repos bien mérité, en perspective des échéances futures et en attendant une évaluation des élections passées, les Locales comme les Législatives.

A votre avis, qu’est-ce qui n’a pas marché à Thiès, malgré votre présence quasi permanente sur le terrain et, plus tard, l’entrée en jeu du présidentIdrissa Seck ?

Vous savez, comme dans toute organisation, il y a, naturellement, des choses qui sont bien faites et d’autres qui le sont moins. Il y a des hommes qui remplissent bien leur rôle et d’autres qui le font moins. Il faudra que l’on évalue tout cela. On va faire un bilan et tirer les conséquences politiques de cette contreperformance qui pouvait être évitée à Thiès. Mon intime conviction, c’est qu’il n’y avait pas de raison que Benno perde Thiès.

Vous pensez qu’il y a des responsables qui n’ont pas joué leur rôle ?

Ce qui est constant, c’est que lors de cette campagne, il y a eu des manquements qui nous ont mis dans certaines situations. Je ne vais pas citer des noms ici, pour ne pas susciter une polémique inutile sur la place publique. Mais, en temps et en lieu opportun, les leçons de ce scrutin seront tirées. Pour le moment, ce que je puis dire, c’est qu’il y a des gens qui n’ont pas joué franc jeu, certains comportements frisent la lâcheté. Des responsables qui ont reçu des moyens au nom de la coalition, d’autres investis d’une mission politique et dotés de moyens conséquents n’ont pas agi comme il le faut et ça, il faudra qu’o n’en parle le moment venu pour corriger ce qui doit l’être. Sinon, inutile d’engager d’autres batailles électorales dans l’avenir. Il faut qu’on parle de l’immobilisme, de la passivité de certains responsables qui pensent qu’ils peuvent gagner des élections en restant hors du terrain jusqu’à quelques semaines de l’échéance pour venir à la rencontre des populations qui ne les voient qu’une fois par an et, furtivement.

Vous qui êtes souvent sur le terrain à Thiès, pourquoi n’avez-vous pas « imposé » votre candidature pour les Législatives ?

Tout comme pour les Locales, nous avons préféré mettre le président à l’aise. L’essentiel pour nous, c’est que la coalition soit bien représentée et qu’à la fin, la victoire soit au rendez-vous. Nous ne faisons pas de fixation sur ces questions d’investiture. En tant que militant discipliné et engagé, nous avons respecté le choix du président et essayé de jouer notre partition. Personnellement, j’ai battu campagne avec les moyens du bord, sans le moindre soutien. En cinq mois on savait que la tendance serait difficile à renverser mais on a tout de même essayé et n’avons pas démérité. Nous n’avons aucune fausse honte. Nous savons ce que vous représentons à Thiès et même au-delà. Maintenant, je pense que je l’ai déjà dit, il est clair qu’un bilan doit être tiré. Il faut dire aussi que Yewwi était déjà bien implantée à Thiès après les Locales. Cela a sans doute joué en sa faveur… A mon avis, notre défaite est moins le résultat de la montée en puissance de l’opposition que le défaut d’engagement de certains responsables qui ont le soutien et la confiance du Président de la République mais qui, sur le terrain politique au niveau local et régional, brillent par leur absence.

Comment analysez-vous le départ de Mimi Touré et ses sorties contre le Président?

J’aurai préféré qu’elle n’en arrive pas à cette situation extrême. Mais, elle devait se rappeler qu’elle a été choisie parmi des millions de militantes et de militants pour être investie sur la liste des députés. Ensuite, Mme Aminata Touré a été favorisée parmi des centaines de responsables pour diriger la liste de Bby. Combien de responsables ont été relégués lors des investitures au sein de l’Apr et des autres partis de Benno ? Les 5000 kilomètres dont elle se targue, elle les a parcourus au nom de Bby et était accueillie par les responsables locaux et leurs militants mobilisés à la base. Une base politique qu’elle n’a pas d’ailleurs. Elle s’est essayée à Grand Yoff où elle a été réduite en poussière lors des locales alors qu’elle était Premier ministre. Elle est ensuite partie se réfugier à Gossas chez ses grands-parents. Là-bas aussi l’expérience fut décevante pour elle. Chassée de Gossas, elle a ensuite pris la poudre d’escampette pour trouver refuge à Kaolack. Dans le Saloum également, Aminata Touré a été chassée comme une malpropre. Tout ceci montre que cette dame ne doit son existence et sa survie politique qu’à la grandeur d’esprit et à la générosité politique du Président qu’elle accuse aujourd’hui de favoriser la famille au détriment du mérite.

En 2012, combien de hauts cadres méritaient de diriger le ministère de la justice quand le président Macky Sall portait son choix sur elle ? Était-elle plus méritante que les autres pour être nommée chef du Gouvernement puis, présidente du Conseil économique, social et environnemental ?

Macky Sall n’est pas l’obligé de Mme Aminata Touré. Et personne ne va lui apprendre comment gérer les institutions et les hommes qui les incarnent. Et, au-delà de Mimi Touré, il faut que certains responsables politiques arrêtent d’être égoïstes. Par ses choix à la fois difficiles et complexes, le président ne peut pas contenter tout le monde. Et, c’est regrettable que certains responsables politiques engagés à ses côtés, articulent ou calquent leur engagement et leur loyauté aux circonstances du moment. Il faut bannir la loyauté de circonstance. La vérité, c’est que Mimi Touré a un engagement tarifé. Si elle avait été confirmée à la présidence de l’Assemblée nationale, jamais elle n’aurait fait cette sortie qui étale ses incohérences. Le Président de la République vient de nommer un nouveau gouvernement à la tête duquel figure un Premier ministre.

Quelle lecture faites-vous de cette actualité ?

Je félicite d’abord le Premier ministre, Amadou Bâ dont la nomination sonne la consécration d’un homme compétent, dévoué et loyal. Ces félicitations sont également adressées à l’ensemble des ministres. Cela dit, la lecture politique qu’il faut, en tout cas celle que j’ai de ce nouveau gouvernement, c’est que Président Macky Sall – qui œuvre quotidiennement à la satisfaction des besoins des populations – mérite d’être mieux accompagné dans cette mission. L’on parle d’un « Gouvernement de combat » mais, à mon sens, ce combat devra être mené contre les périls émergents, endogènes comme exogènes, qui planent sur la tête des pays africains. Il faut un combat intelligent contre l’inflation, la crise du pouvoir d’achat engendré par le renchérissement exponentiel des coûts des denrées, l’insécurité, le chômage et les menaces de tous ordres qui visent les secteurs clés de la vie. C’est sans doute à ce combat que le Premier ministre fait référence et, je pense que lui et son équipe feront de ce gouvernement, un gouvernement de solutions. Evidemment, gagner un tel combat a un double avantage. D’abord il permet de mieux gérer les urgences socio-économiques au bénéfice des populations. Ensuite, mener à bien ce combat, c’est empêcher à l’opposition de s’accrocher à certains phénomènes mondiaux comme l’inflation ou le dérèglement climatique pour en faire un fonds de commerce politicien. Enfin, ce combat devra être mené pour plus de proximité avec les populations, les jeunes, surtout, et une meilleure vulgarisation des actions du chef de l’Etat qui a énormément fait pour le pays.

Parlant de vulgarisation de l’action gouvernementale, la communication est souvent considérée comme le talon d’Achille du pouvoir. Est-ce parce que vous communiquez mal ou parce que vous manquez de résultats ?

Les résultats ou les réalisations du Président parlent d’elles mêmes. Mais il faut toujours communiquer surtout que nous sommes dans une scène politique où l’intoxication, la manipulation, le mensonge sont des phénomènes émergents, entretenus par l’opposition. Il faut alors prendre l’habitude de clarifier les choses, de donner la bonne information. Voilà pourquoi nous devons être souvent au-devant de la scène médiatique pour prêcher la bonne parole. Le Président qui doit rester au-dessus de la mêlée, a besoin d’hommes de terrain, de combattants qui le défendent et vulgarisent son action. Heureusement, nous sommes déjà sur ce terrain. Nous avons été toujours sur ce terrain. Regardez la situation du pays entre 2012 et maintenant (…) Parlons des inondations par exemple qui sont une question d’actualité. Qui peut dire que les investissements n’ont pas porté des fruits. Dakar a enregistré près de 130 m3 de pluie le 5 août dernier, avec les dégâts que l’on connait. Mais qu’est-ce qu’on a remarqué ? En moins de soixante-douze heures, avec le plan Orsec toutes les zones sinistrées ou presque ont été libérées des eaux. Il faut qu’on parle des résultats engendrés par le plan décennal de lutte contre les inondations. Nous ne devons pas laisser l’opposition dérouler sa campagne de désinformation et de diabolisation en évoquant les 700 milliards investis dans la lutte contre les inondations. Ces milliards ont bien servi à résoudre bien des problèmes. Il y a dix ans, les populations restaient plusieurs semaines à lutter contre les eaux de pluie. Allez à Grand Yoff, faites un tour à Keur Massar, Thiaroye, Pikine…le programme de lutte contre les inondations a été une réussite. Sur un tout autre registre, prenez l’exemple du TER, des milliers de sénégalais se sentent soulagés par sa mise en circulation. En moins d’une année d’exploitation, c’est un flux incalculable de passagers qui a été libéré du joug des embouteillages. Plus de dix millions de passagers sont déjà enregistrés. C’est à nous, responsables de l’Apr, de Benno d’orienter les débats dans ce sens. Le président n’est pas élu pour faire le tour des plateaux de télé, ou des rédactions pour dire « j’ai fait ceci ou j’ai réussi cela ». Il a des relais qui doivent pleinement jouer ce rôle. Il nous appartient de remettre les choses à l’endroit. Par exemple, si l’opposition a perdu les zones rurales, c’est surtout parce que dans ces zones, les discours mensongers ne passent pas devant la réalité du Prodac, des bourses familiales, le cash transfert, l’inclusion sociale. Là-bas, le quotidien des populations n’est pas infesté de mensonges de l’opposition avec cette stratégie de déconstruction qui malheureusement, emporte une partie de la jeunesse des zones urbaines, tombée dans le piège du mimétisme.Avec Alerte Quotidien…

Pape Demba Bitèye à Mimi Touré : «Tu ne peux même pas remplir une salle à Kaolack»

Après la sortie de Aminata Touré annonçant, hier sa démission du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar et invalidant la candidature de Macky Sall en 2024, la coalition Bby de Kaolack n’a pas tardé à répliquer. A travers un communiqué partagé avec la presse, Pape Mademba Bitèye et Cie fusillent l’ancienne première ministre et lui rappellent tous ses privilèges sous le régime de Macky Sall. « Écoutant la déclaration de Aminata Touré caractérisée par des propos frisant l’ingratitude car oubliant déjà tous les honneurs et privilèges dont elle a bénéficiés sous le magistère de Macky Sall, la coalition Bby rappelle que Aminata Touré n’a pas été élue député par les sénégalais. Ces derniers ont élu la liste Benno Bokk Yaakaar. Ce sont ceux qui étaient candidats sur les listes départementales que les populations ont élus », lit-on dans le document. D’après la coalition Bby de Kaolack, la liste nationale n’est pas nominale. « On vote pour une liste et elle est toujours portée par les votes au niveau départemental. Ce que déclare Mimi aujourd’hui, elle l’aurait fait une fois installée au perchoir », dit la coalition Bby. Avant de faire de graves révélations sur la parlementaire. « Elle se disait qu’une fois à la Présidence de l’Assemblée nationale, elle allait pouvoir se rebeller étant donné qu’elle y serait pour cinq (5) ans. Pour cela, elle a passé tout son temps, durant la campagne, à recevoir des responsables des différents départements dans les hôtels où elle séjournait ou à se déplacer chez eux prétextant une visite de courtoisie. Malheureusement pour elle, son deal a été éventré très tôt quand elle a commencé à recevoir à Kaolack des jeunes du l’Apr », révèlent les leaders de Bby de Kaolack. Ces derniers ajoutent que Mimi voulait installer notre pays dans une dualité sans nom. « Aminata Touré ne peut mobiliser la plus petite salle à Kaolack. Depuis sa déconvenue en 2014, elle a peur d’aller à une élection à la base. Elle se cache toujours derrière l’aura du Président Macky Sall. Maintenant qu’elle trace sa propre voie, qu’elle le fasse avec élégance comme dans l’histoire politique du Sénégal, tous ceux qui ont été dans sa situation l’ont fait », soutient Bby de Kaolack. Ces responsables de la mouvance présidentielle appellent Mimi Touré à rendre son poste de député. « Qu’elle aille jusqu’au bout de sa logique en rendant son poste de député obtenu grâce à la liste Benno. Nous responsables de Kaolack déclarons Madame Aminata Touré persona non grata dans la ville de Kaolack car ici habitent des gens dignes qui ne trahissent jamais quelques soient les vicissitudes de la vie », déclarent-ils.

Amath Soumaré : «Il ne peut pas y avoir de 3e mandat au Sénégal…»

https://senego.com L’économiste, Amath Soumaré, par ailleurs Directeur général de SOPEL International, spécialiste de l’Intelligence économique ne pense qu’il ne peut pas y avoir de 3e mandat au Sénégal.

Même schéma avec Wade…

« Non seulement le président Sall a eu à le combattre et il sait ce que c’est un 3e mandat. Parce qu’il a suivi ce problème avec le président Wade. Il a dit qu’il n’y aura pas de 3e mandat et il l’a écrit dans son livre« , explique Amath Soumaré dans l’émission Jury du dimanche sur Iradio.

Plusieurs profils…

« On est un continent tellement instable. Les coups d’Etat, il y’en avait plus, maintenant ça recommence. Et les gens doivent comprendre qu’ils n’ont pas la capacité seule« , déclare-t-il. Pour lui, il y’a plusieurs citoyens qui ont la capacité de diriger ce pays.

Le pouvoir rend fou…

« Le problème qui se pose c’est qu’ils comprennent qu’il ne faut pas que le pouvoir les rendent fou. Il faut être humble. Si Dieu t’a choisi pour te mettre quelque part, ce n’est pas parce que tu es le meilleur. Tu ne peux pas connaître la transversalité du développement. Dans le développement il y’a 150 mille pans« , ajoute-t-il.

«AU NOM DE QUOI MIMI PENSE QUE LE PERCHOIR LUI EST RÉSERVÉ ?»

http://www.emedia.sn Aussitôt après le point de presse de Mimi Touré, hier, le camp du pouvoir a pris la parole pour apporter la réplique à celle qu’il considère désormais « comme un membre de l’opposition ». La tête de liste nationale de Benno bokk yaakaar (Bby) aux dernières Législatives a annoncé sa démission de son Groupe parlementaire pour devenir « députée non inscrite ». « Depuis le choix porté par son Excellence le président Macky Sall sur la personne de Dr Amadou Mame Diop pour présider l’Assemblée nationale, Aminata Touré révèle sa face hideuse à travers des déclarations malveillantes », ont répliqué d’anciens et actuels députés de la coalition présidentielle. Abdou Aziz Diop, Awa Guèye, Anyeu Mbengue et Amy Ndiaye déclarent : « Sans aucune base politique, elle aurait dû remercier (Macky Sall) qui lui a confié de hautes responsabilités dans l’État et dans la Coalition. Mais au nom de quoi Mimi Touré pense-t-elle que ce poste (président Assemblée nationale) lui est réservé ? Au sein même de l’Apr et dans Bby, il existe beaucoup de cadres de par leur représentativité et leur engagement politiques, qui n’ont pourtant jamais été promus à des postes de responsabilité. En vérité, à la lecture de sa trajectoire politique dont les points saillants sont les bouderies, les chantages et les menaces. Mimi devrait définitivement taire ses prétentions et comprendre qu’au mieux, son profil et son parcours ne peuvent lui faire espérer que des nominations par décret. » Ils ajoutent qu’elle « agite le débat sur le 3e mandat que l’opposition veut imposer prématurément alors que la cible de ce discours suranné, le président Macky Sall, ne s’est pas prononcé sur la question », tout en affirmant qu’« en légaliste et homme politique avisé, le président Macky Sall prendra ses responsabilités dans le sens de l’histoire et l’intérêt de la nation ». La députée du département de Linguère, Anyeu Mbengue de rappeler par rapport à l’équilibre des pouvoirs : « La Constitution en son article 52, donne des pouvoirs, au Président Macky Sall, lui permettant de gouverner aisément pour l’intérêt du peuple sénégalais. Le départ d’Aminata Touré n’y changera rien. » À l’occasion, Aziz Diop a relevé que « le président Macky Sall avait rencontré tous les députés au Palais, avant, et Mimi a été la première personne à prendre la parole pour dire au président : ‘’Nous sommes là, nous sommes vos députés et celui ou celle qui tu désigneras président de l’Assemblée nationale, nous allons, nous tous, se mobiliser pour l’élire.’’ Si le président lui avait fait une quelconque promesse, c’était l’occasion de rappeler au président sa promesse relative à sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale. C’est une déclaration que je ne peux pas prendre au sérieux parce que je n’ai pas assisté à une telle rencontre. Dié BA

Formation du nouveau gouvernement,sortie de Mimi Touré, dauphin de Macky Sall en 2024 : Diouf Sarr donne son avis

https://senego.com Dans un entretien accordé à ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr s’est prononcé sur la formation du nouveau gouvernement. «Je n’ai d’appréciation à faire sur le gouvernement que nous soutenons. Mais c’est au pied du mur que l’on reconnaît le bon maçon», a commenté le premier vice-président de l’Assemblée nationale. Quid du dauphin de Macky Sall ? Le maire sortant de Yoff déclare : «en 2024, si le président désigne un dauphin, ma décision sera personnelle, libre et indépendante». Concernant la sortie de Mimi Touré, Diouf Sarr précise : «au sujet de Mimi Touré, je préfère ne pas être dans un rôle de répondre à une sœur. Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, dans une interview accordée à ‘’SourceA’’ a commenté sur des judiciaires concernant Barthelemy Dias-Ndiaga Diouf et Ousmane Sonko-Adji Sarr «Concernant les affaires Sonko/Adji Sarr et Barthélémy Dias/Ndiaga Diouf, les dénouements judiciaires ne doivent pas être calibrés à la lumière du jeu politique. Toutes les procédures doivent être conduites seulement conformément au calendrier judiciaire », a fait savoir le maire sortant de Yoff.

PDS : Le parti libéral annonce un congrès pour l’élection d’un nouveau secrétaire général national

https://www.dakaractu.com À l’issue d’une rencontre dans le cadre de la redynamisation du parti et du renouvellement des instances, de la base au sommet, le Parti Démocratique Sénégalais s’est engagé dans la préparation du congrès d’investiture qui sera une tribune d’élection d’un nouveau secrétaire général national. Cette annonce fait suite à la circulaire N°10/PDS/SGN/2022 de l’actuel secrétaire général national Me Abdoulaye Wade portant sur les opérations de vente des cartes et de renouvellement des structures du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). En effet, le président de la commission Nationale, Saliou Dieng, a rencontré les superviseurs de toutes les fédérations ce Samedi 24 Septembre 2022 à la permanence nationale Oumar Lamine Badji pour une évaluation de la première étape des opérations et l’examen des perspectives à suivre (Installation des secteurs, sections et fédérations…) Il a été par ailleurs, décidé qu’après le Gamou, les commissaires politiques seront déployés sur toute l’étendue du territoire pour reprendre les activités de placement des cartes.

Les femmes de l’UCS invitent Abdoulaye Baldé à quitter immédiatement BBY…

https://senego.com A travers un communiqué, le mouvement des femmes de l’Union Centriste du Sénégal (UCS) et l’ensemble des femmes dudit parti invitent leur leader Abdoulaye Abdoulaye Baldé à quitter « immédiatement » la coalition Bby. Selon Awa Ndour Niane, responsable nationale des femmes, leur compagnonnage avec le Benno Bok Yaakaar n’est pas du tout favorable à l’UCS. D’après Awa Ndour Niane, depuis décembre 2018, leur leader Abdoulaye Baldé et leur parti sont dans la coalition BBY, mais ils ont été zappés de toutes les instances de décision octroyées aux membres de la coalition de la grande majorité. « Malgré les gros efforts fournis à travers tout le pays, à l’occasion de toutes les campagnes électorales passées, ni le responsable moral du parti, en l’occurrence Abdoulaye Baldé, ni aucun autre militant, n’ont bénéficié d’une quelconque nomination à un poste de Responsabilité, comme si l’UCS, qui pourtant regorge de personnes très compétentes, n’avait rien à apporter« , dénonce Mme Niane. Pour elle, « le traitement réservé au Président Abdoulaye Balde, lors de la formation du dernier gouvernement et l’installation du Bureau de l’assemblée nationale prouvent à suffisance qu’il est grand temps de reconsidérer ce compagnonnage qui risque d’enterrer l’UCS« .

Rapports heurtes entre pouvoir et opposition a l’assemblée nationale : Alioune Tine plaide l’arbitrage de la société civile et des autorités religieuses

https://www.sudquotidien.sn Alioune Tine, président fondateur du « think tank » Afrikajom Center, appelle à une réforme urgente du système hyper-présidentialiste sénégalais. Le chef de l’État, également chef de coalition politique de parti, désigne le président de l’Assemblée nationale. Invité du jour de l’émission « Objection » de la radio Sudfm hier, dimanche 25 septembre, l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali s’est exprimé sur les tensions notées lors de l’installation de la 14e législature. Il appelle la société civile et les autorités religieuses à se mobiliser pour faire baisser les tensions qui ont atteint un niveau inédit, entre la coalition présidentielle et l’opposition parlementaire, afin d’éviter au Sénégal de tomber dans l’instabilité et la violence d’ici 2024. Le président fondateur du « think tank Afrikajom Center », Alioune Tine, tire la sonnette d’alarme sur la situation politique actuelle du Sénégal. Elle est en effet marquée par une tension accentuée par les résultats des dernières élections législatives qui ont consacré pour la première fois la perte par la coalition au pouvoir de la majorité à l’Assemblée nationale. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 25 septembre, l’ancien Président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a invité tous les acteurs à renouer le dialogue pour « en finir avec le système hyper-présidentialiste dans lequel nous sommes et qui risque de nous mener tout droit vers une impasse politique d’ici 2024 ». « Les rapports de force entre la coalition présidentielle et l’opposition parlementaire ont atteint un niveau inédit. Les menaces de part et d’autre, s’accentuent et impactent sur le fonctionnement de nos institutions. Il est temps de renouer le dialogue et d’en finir avec l’hyper-présidentialisme, avec un chef d’État qui est également chef de coalition politique de parti et qui désigne qui va être le président de l’Assemblée nationale », a regretté le fondateur de Africa center. S’exprimant sur les tensions notées lors de l’installation de la 14e législature, lundi 12 septembre dernier, avec l’intervention de la gendarmerie nationale dans l’enceinte de l’hémicycle sur demande de la présidente de séance, Mme Aïssatou Sow Diawara, Alioune Tine, par ailleurs expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Mali, invite la société civile et les autorités religieuses à mettre la pression sur les acteurs politiques pour qu’il y ait un dialogue politique afin d’éviter au  Sénégal de tomber dans l’instabilité et la violence d’ici 2024. Pour lui,  « la manière dont-on a vu agir à la fois Barthélémy Dias  arrachant le micro et également Guy Marius Sagna s’accaparant de l’urne», sans compter « l’image quand même, la plus grave » avec l’entrée de la gendarmerie à l’intérieur de l’Assemblée nationale, pose problème. Cette scène, dit-il, « rappelle tout simplement des images de coups d’État ». Il lui « semble que ça montre la profondeur de la polarisation qu’il y a entre l’opposition et le pouvoir ». Et d’ajouter :  « Quand vous avez écouté également les mises en garde du Président Macky Sall sur les ondes d’une radio internationale où, il a clairement dit qu’effectivement, il peut gouverner sans l’opposition, qu’il a les moyens juridiques de le faire et de continuer ; cela veut dire que si on n’anticipe pas sur cette crise, elle va quand même installer l’instabilité et la violence dans ce pays d’ici 2024 ».

3e mandat, cause de toutes les tensions vécues au Sénégal depuis mars 2021, selon Alioune Tine

Lors de ce face-à-face avec le Directeur général de Sud Fm, Baye Oumar Gueye, Alioune Tine, expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali, s’est également prononcé sur la question du 3e mandat présidentiel en Afrique. Soulignant qu’au-delà de la société civile, de hautes autorités africaines sont de plus en plus convaincues et travaillent sur la limitation des mandats présidentiels, il a cependant déploré la position du Sénégal qui, selon lui, a refusé de voter la limitation des mandats dans l’espace Cedeao lors d’un sommet de cette instance sous régionale à Accra au Ghana. En procédant ainsi dit-il, le Sénégal a rejoint la triste liste des pays où la gestion des affaires de l’Etat est avant tout une « question de clan et de famille » comme au Gabon, en Guinée équatoriale ou encore au Togo.

Des pays qui n’ont pas connu d’alternance et où il n’y a qu’une famille qui dirige depuis plus de 60 ans

Soulignant que le 3e mandat est un « coup d’Etat inconstitutionnel, un équivalent d’un coup d’État militaire », il a soutenu que le débat sur la limitation des mandats est désormais soutenu par des chefs d’État. Sous ce rapport, il a tenu a rappelé la sortie du président Buhari, du Nigéria, qui a ouvertement plaidé devant la tribune l’Assemblée générale des Nations unies de cette année pour la limitation des mandats présidentiels à deux. A travers cette sortie, le chef de l’Etat de  la première puissance économique de la zone Cedeao a ainsi rejoint sur cette question ses homologues du Botswana, du Bénin, a-t-il souligné. Par ailleurs, Alioune Tine a ainsi tenu à mettre en garde l’actuel chef de l’Etat sur les graves risques auxquels il expose le pays. Pour lui, « toutes les tensions que nous vivons depuis le mois de mars 2021, en réalité, la question du 3e mandat en est la cause ». Il dit être « extrêmement inquiet, parce qu’en réalité, on a que du brouillard pour l’avenir même démocratique du Sénégal ». Si « la question de fond pour 2024, est que qui va être candidat « il s’y ajoute une équation selon tine qui fait observer : «Vous avez des gens qui de plus en plus gagnent des élections.Vous avez une opposition qui a la confiance du peuple mais est de plus en plus bloquée par la justice»Et pour lui,«ça c’est un problème ».Nando Cabral Gomis

DÉCÈS DE SORO DIOP : «Son message d’adieu et la nécessité d’une réforme des médias et de la charte de communication»Par Ousmane Guèye

https://www.dakaractu.com Le Sénégal s’est réveillé en apprenant brutalement le décès de l’imminent journaliste SORO DIOP. Paix à son âme ! Sa dernière publication datant du vendredi 23 Septembre 2022 était une invite au respect du jeu démocratique, à l’expression libre et individuelle de son idée de son choix politique, de ses préférences dans le respect scrupuleux de l’état de droit et des principes de la République.Son texte portait sur la pensée unique qui s’impose de plus en plus au Sénégal par le fait d’une nouvelle classe politique en dehors du cadre réglementaire de confrontation d’idées et de programmes qui, pourtant, est réglementé par notre constitution et par nos textes réglementaires. Ce courant de pensée unique n’est pas un concept nouveau. À la fin de la guerre froide et face aux deux blocs l’occident et l’est, la théorie de la pensée unique a fait l’objet de débats houleux au plan international pour inverser la tendance dans un contexte de mondialisation après la perestroïka de Gorbatchev qui a été un prétexte déterminant pour l’internalisation du concept.

L’objectif était d’arrimer toutes les idéologies politiques en exercice comme en gestation à la seule vision des pays occidentaux. Cette fameuse théorie de la PENSÉE UNIQUE qui marque la fin de L’HISTOIRE était portée par deux intellectuels FOUKOUYAMA et HUNTING TONG

L’objectif était clair dans cette œuvre. C’était bien sur la disparition des idéologies telles que le marxistes et le socialisme et leur alignement à la ligne de pensée et d’action des pays occidentaux en soulevant la théorie d’un révisionnisme d’adaptation. Voilà en substance la théorie de la PENSÉE UNIQUE. Cependant, ces intellectuels de renommée avaient reconnu avec justesse et objectivité que le succès de ce concept est bien possible mais la seule difficulté de sa mise en œuvre universelle demeure l’obstacle de l’islam infranchissable qui sera la barrière à son application. Dès lors, il faudra l’intégrer, l’infiltrer et utiliser de relais d’accommodation pour percer ce mûr et le rendre perméable et affaiblir sa posture de résistance et de barrière à une mondialisation de la pensée unique. C’est d’ailleurs dans cette perspective que nous assistons au plan mondial le phénomène du terrorisme, du Djihadisme qui sont menés par des soi-disant musulmans à la solde. Aujourd’hui, certains opposants d’un style nouveau dans notre pays comme dans d’autres d’ailleurs répercutent le même modèle en conformité avec leur ligne politique de la même pensée unique pour atteindre leurs objectifs surtout dans un contexte texte de développement économique fulgurant de notre pays et de l’imminence de l’exploitation de nos ressources minières, le pétrole et le gaz en particulier. Les tenants d’une telle théorie par le bâillonnement des secteurs des médias et la discréditation à outrance récurrente de nos institutions optent pour un chemin qui mènerait notre pays à des lendemains sombres. On ne peut pas utiliser la démocratie pour exister en exerçant pleinement ses droits permis par notre constitution et nos textes fondamentaux et vouloir pour cette même démocratie et dans un état de droit l’appropriation par les sénégalais de sa seule pensée et de son seul choix politique au risque d’être envoyé au laboratoire du discrédit des menaces et de la diabolisation. Ce serait une forme de terrorisme intellectuel, psychologique et physique exercé sur les populations notamment sur les leaders d’opinion et les médias dans leur rôle fondamental d’éveil de la conscience en toute liberté et en toute indépendance pour un Sénégal de paix, pour la défense de son intégrité et pour le responsable scrupuleux de nos institutions. C’est bien sûr dans cet état d’esprit que les sénégalais sans contrainte choisiront librement le meilleur choix politique pour l’avènement d’un pays développé, attractif aux investissements, ouvert au reste du monde et reconnu pour sa stabilité politique. Une telle vision et un tel rêve sont heureusement matérialisés par le Président de la République dans sa vision projetée en 2035 et traduite par notre référentiel économique, le PSE. Face à ces enjeux, l’actuel gouvernement devra appeler à une véritable introspection et engager des réformes sérieuses de nos médias et de notre charte de communication. Nous devons créer un rempart républicain face à ces dérives qui peuvent saper à moyen terme, les fondements de notre nation qui nous ont permis de vivre depuis dans la paix, la concorde et la solidarité mutuelle. Merci SORO DIOP pour ton dernier message qui, j’en suis sûr, sera entendu et compris par tous.Ousmane Guèye, Responsable Politique Benno Bokk Yakaar – Nioro du Rip

Son nom cité dans une affaire de corruption : Les éclaircissements de Moustapha Niasse

Mon nom ayant été associé abusivement à une affaire de corruption, j’ai l’obligation d’édifier l’opinion, pour qu’il soit clair que mon mouchoir blanc reste toujours immaculé, aujourd’hui et pour toujours, s’il plaît à Dieu. Le mercredi 27 juillet 2022, Monsieur Chikezie Omeje, Journaliste de OCCRP Africa Editor, m’a fait parvenir un message électronique, en me posant six questions autour de cette affaire, questions auxquelles j’ai répondu volontiers, dès le jeudi 28 juillet 2022, avec précision et sérénité. Je suis effectivement membre fondateur de la Société ADDAX – ORYX, créée en 1987 par des actionnaires de plusieurs nationalités. J’ai fait partie de ces actionnaires jusqu’en 2006, année où cette Société a été admise en Bourse à Toronto, au Canada. J’ai quitté volontairement la Société, dans des conditions légales, parce que j’avais estimé qu’il n’était plus nécessaire de rester actionnaire Tous ces actes posés selon les lois en vigueur, ont été dûment portés à la connaissance des autorités compétentes de la Suisse et du Sénégal. Pendant près de vingt années, j’avais été informé de certaines décisions, comme celles portant création d’ADDAX – Petroleum mais, une fois cette Société créée, je n’ai pris part à aucune réunion de son Conseil d’Administration ou de son staff de Direction. J’ai fait confiance aux Administrateurs et à la Direction d’Addax Petroleum. Il convient de préciser qu’en 1994, cela faisait une année que j’étais redevenu Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Exerçant cette fonction, la loi me donnait la possibilité de rester actionnaire d’une Société privée, ce qui, en droit, est un élément de patrimoine non impacté par une charge publique, lorsque l’existence de cet élément de patrimoine est antérieure à la nomination à une fonction d’Etat. Ce que la loi ne permet pas, dans une telle situation, c’est d’occuper des fonctions d’Administrateur et de Directeur.

Cela dit, je tiens à préciser, de la manière la plus claire, que je n’ai jamais décidé, ni accepté d’avoir un compte personnel ou un compte commun dans une banque suisse

Jusqu’au mercredi 27 juillet 2022, date à laquelle j’ai reçu le questionnaire de OCCRP Africa Editor, j’ignorais l’existence de comptes communs que j’aurais partagés avec des personnes, dans une banque suisse. Je n’ai jamais signé aucun document pour l’ouverture de ces comptes et je ne connais même pas le nom des banques et des pays où ces comptes auraient été ouverts, encore moins à quelles fins ils auraient été ouverts et pour quelles transactions. Si mon nom y figure, une telle décision aurait été prise de manière totalement frauduleuse et à mon insu. J’ai toujours eu le souci, en tant que citoyen sénégalais et opérateur privé, d’être transparent dans les activités que j’ai menées, comme Consultant dans divers domaines et comme actionnaire privé de Sociétés légalement constituées, régulièrement inscrites au Registre du Commerce de mon pays, le Sénégal. Chaque fois que j’ai occupé des fonctions d’Etat, j’ai quitté, en y mettant les formes légales, tous les postes que j’occupais dans le secteur privé, comme Président et comme Administrateur de Sociétés. Naturellement, j’ai conservé, comme la Loi me le permet, mes actions dans ces Sociétés, ces actions étant un élément de patrimoine organisé et protégé par la loi, pour chaque citoyen.Je brandis à nouveau, mon mouchoir blanc immaculé.Fait à Dakar, le 25 septembre 2022,Moustapha Niasse

Sonko/Adji Sarr et Barthélémy Dias/Ndiaga Diouf : «les dénouements judiciaires ne doivent pas être calibrés à la lumière du jeu politique» (Diouf Sarr)

https://actusen.sn Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, dans une interview accordée à ‘’SourceA’’ a commenté sur des judiciaires concernant Barthelemy Dias-Ndiaga Diouf et Ousmane Sonko-Adji Sarr «Concernant les affaires Sonko/Adji Sarr et Barthélémy Dias/Ndiaga Diouf, les dénouements judiciaires ne doivent pas être calibrés à la lumière du jeu politique. Toutes les procédures doivent être conduites seulement conformément au calendrier judiciaire », a fait savoir le maire sortant de Yoff.

Formation du nouveau gouvernement,sortie de Mimi Touré, dauphin de Macky Sall en 2024 : Diouf Sarr donne son avis

https://actusen.sn Dans un entretien accordé à ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr s’est prononcé sur la formation du nouveau gouvernement. «Je n’ai d’appréciation à faire sur le gouvernement que nous soutenons. Mais c’est au pied du mur que l’on reconnaît le bon maçon», a commenté le premier vice-président de l’Assemblée nationale. Quid du dauphin de Macky Sall ? Le maire sortant de Yoff déclare : «en 2024, si le président désigne un dauphin, ma décision sera personnelle, libre et indépendante». Concernant la sortie de Mimi Touré, Diouf Sarr précise : «au sujet de Mimi Touré, je préfère ne pas être dans un rôle de répondre à une sœur.

Post polémique du député Guy Marius Sagna : ENA, creuset de transparence par Elimane Pouye

Dans un post polémique, plein de désinvolture, l’honorable député Guy Marius Sagna (GMS) s’est interrogé sur la non transparence, la non crédibilité et le clientélisme qui entacherait le concours de l’école nationale d’administration (ENA). Il rapporte un fait anecdotique (une question qui serait posée à un candidat) et relate le cas particulier de deux candidats malheureux qui estiment avoir été lésés lors du dernier concours de l’ENA pour esquisser une réponse à mots couverts. Enfin, l’honorable député fait cas du refus de l’administration de l’ENA d’exécuter une décision de justice qui serait favorable à ces deux candidats. Je suis persuadé de la très bonne foi de l’honorable député GMS. En juillet 2016, lorsque la procédure de suspension suivie de celle de radiation de M. Ousmane Sonko, alors inspecteur des impôts et des domaines, avait été initiée, GMS m’a appelé en ma qualité de secrétaire général du Syndicat Autonome des agents des Impôts et des Domaines (SAID) pour se joindre à notre cause. Il avait tenu à nous entendre pour une relation exacte des faits afin d’être éclairé sur la crédibilité et le bien-fondé de notre action… Je suis convaincu que toutes les prises de position de GMS procèdent de la démarche. Sous le bénéfice de cette précision liminaire, il est possible de répondre à la question posée par l’honorable GMS en distinguant les aspects liés au concours de l’ENA de ceux afférents de la gestion administrative de l’ENA

Honorable GMS, en l’état actuel, le concours de l’ENA est une sélection transparente, crédibilité sans aucune forme de clientélisme. Je n’ai pas été candidat ni membre de jury d’un autre concours. Je ne peux pas comparer le concours de l’ENA avec d’autres concours

Ayant été candidat et membre du jury du concours de l’ENA, aucun aspect dans l’organisation, dans le déroulement et dans le choix des membres du jury n’autorise à émettre le moindre douter sur la crédibilité attestée du concours de l’ENA. Il ne s’agit ni d’une réponse corporatiste encore moins une réaction identitaire d’énarque. Cela correspond à la stricte réalité. Les fonctionnaires expérimentés, les professeurs émérites des universités, les attentifs et professionnels psychologues conseillers, les hauts commis de l’Etat à la retraite qui siègent dans les différents jurys des concours de l’ENA jouissent tous, sans exception, en leurs différents rangs, titres et qualités d’une grande respectabilité, d’une parfaite neutralité, d’une forte moralité et d’un sens très élevé de l’objectivité pour ne choisir que les meilleurs candidats devant servir l’Etat et les citoyens sénégalais.

De ce point de vue, la question sur la transparence, la crédibilité et le clientélisme du concours de l’ENA ne mérite pas qu’on s’y attarde outre mesure. Au-delà de l’ENA, il me semble que la même remarque peut être faite sur tous les concours administratifs en général au Sénégal

Quant à l’anecdote sur la 3e candidature du président de la république actuel, c’est un banal fait divers ; le jury ayant la latitude de poser des questions sans aucune forme de censure. Plus que la question, le candidat est attendu non pas sur sa réponse (oui ou non) mais plutôt sur son argumentaire. Le futur fonctionnaire, de qui il est attendu une neutralité dans l’exercice de ses fonctions, une objectivité dans le traitement des affaires qui lui sont soumises doit fonder ses prises de position sur des arguments juridiques et non en reprenant le langage de l’homme de la rue. En docimologie, une fausse réponse fondée sur une démonstration juste peut être mieux notée qu’une bonne réponse s’appuyant sur un argumentaire faux. Dans les jurys dans lesquels j’ai siégé, combien de candidats ont-ils répété courageusement les arguments de Guy Marius Sagna, de Birahime Seck sur le franc CFA, sur les APE, sur la transparence dans la gestion des affaires publiques et que sais-je et qui ont obtenu de bonnes notes ? Quant aux deux candidats malheureux qui estiment avoir été lésés lors du dernier concours de l’ENA pour en inférer que la sélection a été vicié, je suis persuadé qu’aucun doute crédible ne peut être fait sur l’organisation du concours. Je ne sais pas la teneur exacte de la contestation de ces deux candidats ni le contenu précis de la décision du tribunal de grande instance hors classe de Dakar « condamnant » l’ENA à communiquer leurs notes à ces deux concitoyens et à leurs rendre leurs copies. Sur la question du refus de l’administration de l’Ena d’exécuter une décision de justice qui serait favorable à ces deux candidats, il me semble que la posture de l’honorable député GMS n’est pas des meilleurs.

GMS, activiste pouvait se suffire d’être porte-voix des causes justes

L’honorable député GMS doit se délier de cette posture et aller à la recherche de la vérité dans les dossiers qui lui est soumis. Le règlement intérieur de l’assemblée nationale lui en donne pleinement les moyens à travers les questions orales, les questions écrites, les commissions d’enquête…. La désinvolture à travers laquelle l’honorable député s’est prononcé sur le concours de l’ENA n’est pas à la mesure des responsabilités qui pèsent sur lui en tant que dépositaire d’un mandat public. Dénoncer c’est bien, mais prendre en charge avec efficacité est meilleurS Jotna Média

LES PIQUES DE L’AS DE CE LUNDI

SenePlus  |  Publication 26/09/2022

Birame Soulèye Diop sur la candidature de Sonko

L’administrateur du parti Pastef demande aux militants de se tenir prêts pour le grand combat. «Nous devons être prêts à tout faire pour imposer la candidature de Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024, car toutes les initiatives déployées actuellement, c’est pour l’empêcher.» Ces propos ont été tenus ce week-end à Thiès par Birame Soulèye Diop, administrateur du parti Pastef, par ailleurs, président du groupe parlementaire de Yewwi Askan wi (Yaw) à l’Assemblée Nationale. C’était lors de l’installation de la cellule du parti à Grand-Thiès, une zone qui a constitué pendant une quinzaine d’années la chasse gardée de Rewmi et de son leader Idrissa Seck. «Pourtant, rien ne peut justifier une interdiction de sa candidature. Pour dérouler ses stratégies d’interdiction de cette candidature, que le pouvoir sache qu’il passera sur énormément de cadavres. Ils ont jusqu’ici tout fait pour lui barrer la route, mais en oubliant que c’est Dieu qui trace le destin de Ses créatures » a-til averti. A l’en croire, ce projet appartient à tout le monde et malgré les grands combats menés depuis 2014, les sacrifices ne sont pas pour autant terminés, d’autant plus que les plus grands combats seront menés dans les 16 mois à venir.

Colère des étudiants de l’Université de Thiès

Les étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt) ont exprimé leur colère le week-end dernier, lors d’une conférence tenue à l’auditorium, pour dresser la situation actuelle de l’institution universitaire. A cette occasion, ils ont peint un tableau très sombre de cette situation. Pour Khalifa Ababacar Sy, président de la conférence des amicales d’étudiants de l’UIDT, rien n’a bougé en ce qui concerne les chantiers ouverts depuis 07 ans et pourtant, des promesses avaient été faites de faire le nécessaire avant l’ouverture. «Il n’y a pas de places à l’UIDT pour accueillir de nouveaux bacheliers», ont-ils martelé en chœur. Et selon Khalifa Ababacar Sy, cette question d’orientation de nouveaux bacheliers à Thiès n’est même pas prioritaire, pour cette université avec des locaux éparpillés un peu partout dans la ville, des chambres d’une capacité de 2 personnes mais qui logent pas moins de 14 étudiants, le recours au double flux, etc..

Grève des concessionnaires du nettoiement à partir de mardi

Les concessionnaires du nettoiement ont perdu patience après les nombreuses promesses que le gouvernement tarde à honorer. Ils croulent sous le poids des dettes. Hier, à Grand Médine, le collectif des concessionnaires du nettoiement a décidé de mettre en exécution ses menaces. Il arrête le ramassage des ordures ménagères à partir de mardi 27 septembre sur l’ensemble de l’espace géographique qu’ils contrôlent. Le collectif court derrière plus de 3 mois d’arriérés de paiement. En plus des difficultés de paiement des salaires, les concessionnaires peinent à avoir du carburant. Des charges qui sont devenues insupportables. Le collectif interpelle le Président Macky Sall auprès de qui il sollicite une audience dans les plus brefs délais.

Mimi Touré lorgne le fauteuil de Macky Sall

Mimi Touré n’a pas encore déclaré sa candidature à la présidentielle de 2024. Mais face à la presse, hier, elle a exprimé son désir de participer au scrutin. L’ancienne Première ministre à qui on prête des ambitions présidentielles a indiqué qu’elle pense, d’ores et déjà, à la Présidentielle de 2024 encore plus et intensément. Mais à 15 mois de l’élection, elle entend pour le moment aller à la rencontre des Sénégalais en vue de recueillir leurs avis et solliciter leurs soutiens

Le coup irrégulier de Mimi à Amadou Ba

Restons avec l’ancienne Première ministre qui semble vivre son éviction à la Primature au lendemain de sa défaite aux élections locales de 2014 comme une injustice. Tout en lui souhaitant une bonne chance, Aminata Touré n’a pas manqué de lancer des piques au Président Macky Sall au sujet du choix de son actuel Premier ministre, notamment sur son ancrage politique. «Je ne pense pas qu’il (Amadou Ba, ndlr) a gagné chez lui aux Parcelles assainies», s’est moquée Mimi Touré qui se considère comme un cas spécial à Benno Bokk Yaakaar car, à chaque fois qu’elle perd une élection, elle est vouée aux gémonies.

SAEMSS : El Malick Youm succède à Saourou Sène

Il y a une alternance à la tête du Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen secondaire du Sénégal(Saemss). Après 6 ans à la tête du syndicat, Saourou Sène a passé le flambeau hier à son ancien secrétaire général adjoint, El Hadji Malick Youm. Il a été élu à l’issue du 5e Congrès ordinaire du Saemss tenu ce week-end. Les congressistes ont par ailleurs élevé Saourou Sène au titre de secrétaire général honoraire spécial du Saemss.

Concertation sur la vie chère aujourd’hui

Le Premier ministre avait annoncé des concertations pour voir comment réduire les prix de certaines denrées alimentaires ainsi que celui du loyer. Eh bien ! La rencontre se tient aujourd’hui sous la présidence du chef de l’Etat. D’après une note de la Présidence, l’Etat cherche une union sacrée avec le patronat et les associations de consommateurs pour lutter plus efficacement contre la vie chère. D’après la même source, le gouvernement du Sénégal est le seul au monde à avoir envoyé de l’argent à sa diaspora pour l’aider dans la dimension sociale de la lutte contre la Covid19. Ainsi sur 1 000 milliards mobilisés dans le cadre de la Force Covid, 69 milliards ont servi à l’achat de vivre pour 1 000 000 de ménages en besoin d’une aide alimentaire d’urgence, 15,5 milliards pour l’électricité et 3 milliards pour l’eau ont été payés pour les populations vulnérables. A cela s’ajoutent les mesures fiscales et budgétaires afin de contenir l’augmentation de certains produits, notamment la farine, le pain, le sucre et le gaz. Toujours dans cette guerre contre la vie chère, lit-on dans la note, l’Etat a pris un ensemble de mesures, notamment des subventions sur les prix, des renonciations à des ressources fiscales à l’ordre de 97 milliards, pour contenir l’inflation sur les prix du sucre, du blé, du riz et de l’huile. Pour les hydrocarbures, en plus des mesures fiscales, il y a eu une subvention de l’ordre de 150 milliards pour éviter la hausse des prix de l’électricité, du gaz butane et du diesel.

Kaliphone Sall accusé de viol et de violences physiques

L’affaire défraie la chronique depuis samedi. Kaliphone Sall, le snapchater du chef de l’Etat, est accusé de viol et de violences physiques par A. Th. Diaw dont la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. Elle a porté plainte contre M. Sall à la gendarmerie de Ouakam. Comme le dossier semble traîner, A. Th. Diaw a saisi Me Patrick Kabou pour prendre le dossier en main. L’avocat qui dit avoir entendu la présumée victime, voit en elle, une petite sœur blessée et perdue. Après l’écoute, il promet de l’orienter vers ses confrères au Sénégal. D’après Me Kabou, en pareil cas, la victime présumée est la priorité, elle est l’urgence. Aussi, il est important, ajoute la robe noire, de ne donner l’identité de personne au nom de la présomption d’innocence. Affaire à suivre.

Marche des populations de Mbao

Les populations de Mbao ont étalé hier leur colère lors d’une marche pacifique encadrée par la gendarmerie. Elles dénoncent les agressions de leur environnement par la pollution des usines des industries chimiques du Sénégal(Ics), les travaux inachevés des routes, la surexploitation du marigot de Mbao réceptacle des eaux pluviales provenant de Keur Massar et d’autres localités et la spoliation de la forêt classée de Mbao. Arborant des brassards rouges, elles ont battu le pavé pour exiger également la réaffectation d’une partie de la zac à leur collectivité territoriale pour des questions historiques. Et de demander aux autorités d’accorder plus de considération à leur commune. Les manifestants invitent le maire à se joindre à leur lutte pour la protection de l’environnement de Mbao menacé de jour en jour.

Les contrôleurs aériens de l’Asecna suspendent leur grève

Les contrôleurs aériens de l’Asecna suspendent leur grève à la suite de l’implication personnelle du Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, sur instruction du Président Alassane Ouattara, qui a fait la promesse ferme de porter leurs préoccupations au niveau qui convient. Ainsi, le préavis de grève, réactivé le 20 septembre 2022, est suspendu pour une durée de 10 jours. Les contrôleurs rassurent que les services de la circulation aérienne seront fournis dans tous les espaces aériens et aéroports gérés par l’Asecna. Ils précisent, cependant, que cette nouvelle suspension est consentie par les contrôleurs aériens de Asecna pour donner une fois de plus une chance au dialogue en vue de la satisfaction de leur plateforme revendicative en huit (8) points.