A L’EXPORTATION LES PRIX ONT CRÛ DE 2, 6 % EN JUILLET, SELON L’ANSD
Dakar, 20 sept (APS) – Les prix des produits exportés ont enregistré une hausse de 2, 6 % en juillet comparativement à ceux du mois précédent, a-t-on appris de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
‘’Au mois de juillet 2022, les prix des produits à l’exportation ont augmenté de 2,6%, par rapport au mois précédent’’, a notamment annoncé l’ANSD dans une note consacrée à l’évolution de l’indice mensuel des prix du commerce extérieur.
Cette augmentation des prix est liée à l’appréciation des prix des produits minéraux (3,1 %), des produits des industries chimiques (0,8 %) et des métaux communs et ouvrages (0,1 %), relève le document parvenu à l’APS.
L’ANSD fait toutefois savoir que le repli des prix des animaux vivants et produits du règne animal (-0,6 %) et de ceux des perles fines, pierres ou similaires, métaux précieux et ouvrages en ces matières (-0,5 %) avaient limité cette tendance.
Rapportés au mois de juillet 2021, les prix des produits à l’exportation se sont renchéris de 21,6%, alors que sur les sept premiers mois de 2022, ils avaient progressé de 20, % en comparaison de leurs niveaux de la même période de 2021, indique le rapport.
L’ANSD signale que les prix à l’exportation des produits sous-jacents avaient progressé de 3,1% tandis que ceux des produits volatils s’étaient repliés de 3,7%.
‘’Par rapport au mois de juillet 2021, les prix des produits sous-jacents se sont relevés de 24,6% alors que ceux des produits volatils se sont contractés de 5,7%’’, mentionne la source.
Elle fait observer que sur les sept premiers mois de 2022, les prix des produits sous-jacents et ceux des produits volatils avaient évolué respectivement de 21,3% et 7,1%, relativement à ceux de la même période de 2021.AKS/OID
LES PRIX DES PRODUITS IMPORTÉS ONT AUGMENTÉ DE 0, 6 % EN JUILLET (ANSD)
Dakar, 20 sept (APS) – A l’importation, les prix des produits ont augmenté de 0, 6 % en juillet comparés au mois précédent, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
Cette hausse résulte principalement de l’augmentation de 0, 4 % des prix des « métaux communs et ouvrages, de 0, 2 % de ceux des machines et appareils, de 0, 1 % des coûts des produits minéraux et de 0, 1 % des produits des industries chimiques », indique notamment l’ANSD
Dans une note consacrée à l’évolution de l’indice mensuel des prix du commerce extérieur, la structure souligne cependant que cette hausse avait été atténuée par le repli des prix des produits du règne végétal (-0, 6 %)
Le rapport consulté à l’APS indique que les prix des produits importés avaient progressé de 21, 1 % comparés à leurs niveaux de juillet 2021.
Sur les sept premiers mois de 2022, les produits achetés de l’extérieur se sont renchéris de 19,7%, comparativement à ceux de la même période de 2021, fait noter l’ANSD
Elle signale que les prix des produits sous-jacents à l’importation s’étaient repliés de 0,2%, comparativement au mois précédent, au moment où ceux des produits volatils s’étaient accrus de 4,5%.
En glissement annuel, ils ont respectivement augmenté de 23,5% et 11,2%. Sur les sept premiers mois de 2022, les prix moyens des produits sous-jacents et ceux des produits volatils ont connu des progressions respectivement de 21,7% et de 12 %, a-t-on appris par la même source.AKS/ASB
Les investissements en capital-risque en Afrique profitent surtout aux entreprises dirigées par des non-Africains (rapport)
(Agence Ecofin) – De plus en plus considéré comme une terre d’opportunités, le continent africain attire depuis quelques années des investisseurs du monde entier qui décident de faire confiance aux jeunes entreprises. Toutefois selon les auteurs d’un rapport, seule une minorité des startups qui captent ces investissements sont dirigées par des Africains.
Le cabinet de conseil en intelligence économique Songhai Advisory, axé sur les opportunités qu’offre l’Afrique subsaharienne, s’est penché sur la question des bénéficiaires réels des investissements en capital-risque effectués en Afrique. Il a publié ce mois d’août 2022, avec EchoVC, un rapport intitulé
Where does the funding go ?
Après avoir précisé qu’en Afrique, en 2021, le montant global des investissements en capital-risque a atteint entre 4,3 et 5 milliards de dollars US, le document indique que la majorité de ces fonds sont captés par des startups dirigées par des non-africains.
La proportion de PDG africains noirs ayant réussi des opérations en 2021 ne s’élevait qu’à 28%. 31% des équipes de direction gagnantes étaient noires africaines. Si ce pourcentage semble toutefois varier selon les secteurs d’activités, il traduit la faiblesse de l’environnement des affaires dans de nombreux pays. Selon les auteurs, les causes profondes de cette disparité seraient liées à l’absence de financement préliminaire (famille, amis), à la méconnaissance des réseaux d’affaires ou des codes du monde de l’investissement ainsi qu’à une faible expérience commerciale.
Tout en précisant que des incubateurs se mettent en place sur le continent pour faire face à cette situation, les auteurs expliquent que de nombreux chefs de start-ups africaines peinent à s’adapter aux exigences du marché. Ainsi, une solution alternative pourrait être que les investisseurs renforcent les réseaux locaux en faisant passer leurs investissements par des structures africaines.
8 milliards de bénéfice…la SAR repasse au vert
https://www.xibaaru.sn Les voyants sont au vert pour la Société Africaine de Raffinage (SAR). La société, qui croulait sous une perte 59 milliards F CFA en 2020, affiche, désormais, un bénéfice de 8 milliards au cours de l’exercice 2021.
C’est Adama Diallo, Directeur général de Petrosen Holding, qui dévoile le chiffre. « Petrosen détient maintenant près de 98,58% du capital de la SAR. Depuis, la gestion de la société s’est nettement améliorée », renseigne-t-il.
Par ailleurs, la capacité de production de pétrole de la SAR atteint 1,5 million de tonnes par an (contre 1,2 précédemment), avec comme perspective le traitement du pétrole brut extrait du champ de Sangomar d’ici à 2023. “Une réflexion est menée pour porter cette capacité de production à 3,5 millions de tonnes par an, de manière à couvrir entièrement les besoins du Sénégal et d’une partie de la sous-région”, ajoute Adama Diallo sur Seneweb.
La Côte d’Ivoire veut booster la chaîne de valeur mangue
APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)–Dans le cadre du partenariat public-privé, le Projet des chaines de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET) réfléchit avec les acteurs de la chaîne de valeur mangue.
Du 19 au 20 septembre 2022, le PCCET a, au cours d’un atelier à Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, procédé à la restitution de la mission d’échanges conduite par ses soins du 10 juillet au 20 août 2022.
Cette mission qui a sillonné les régions du Tchologo, du Poro, du Hambol et du Denguélé, notamment dans le Nord visait à identifier avec les acteurs, les contraintes majeures à l’amélioration de la compétitivité dans la filière.
Arthur Coulibaly, coordonnateur du PCCET a indiqué que le projet lancé en avril 2022 par le Premier ministre, « s’inscrit dans le plan stratégique Côte d’Ivoire 2030 qui est la vision du président de la République ». Il a par ailleurs souligné l’importance de cet atelier de restitution.
Cette restitution avec les acteurs de la filière va se traduire par des échanges et des propositions qui vont définir le plan d’action du PCCET. Les rencontres, elles, montrent la trajectoire des actions que le PCCET a déjà commencé et qui vont être renforcées à travers les échanges et les suggestions.
Le coordonnateur du PCCET a par ailleurs livré son ambition pour la filière mangue en Côte d’Ivoire. « Nous voulons aller à l’étape supérieure qui est l’étape de la transformation et de la rétention de la plus grande valeur ajoutée de nos productions », a souligné M. Arthur Coulibaly.
Venus de toutes les régions du nord de la Côte d’Ivoire, les participants à l’atelier ont été instruits par professeur Ahouré Alban de la Cellule d’analyse des politiques économiques (CAPEC), sur les opportunités et les défis que présentent le secteur ivoirien de la mangue.
« La Côte d’Ivoire est 3e fournisseur du marché européen en mangue, nous pouvons faire mieux (et) nous avons des niches pour améliorer, des niches pour accroitre notre production, notre capacité de transformation, notre capacité d’exportation », a-t-il ajouté.
Le PCCET est un projet financé par la Banque mondiale et mis en exécution par une unité de coordination rattachée au Cabinet du Premier ministre. Le PCCET vise notamment à améliorer l’accès au financement et la compétitivité des chaînes de valeur de l’hévéa, du palmier à huile, de l’ananas, de la mangue, du karité, du plastique et du textile/habillement en vue de la commercialisation de produits à forte valeur ajoutée.AP/APA
Les énergies renouvelables ne suffiront pas pour développer l’Afrique,le gaz est indispensable (rapport Mo Ibrahim)
(Agence Ecofin) – Si l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne hors Afrique du Sud triplaient leur consommation d’électricité en utilisant exclusivement du gaz naturel, cela n’ajouterait que 0,6 % aux émissions de carbone à l’échelle mondiale, une économie que les pays industrialisés pourraient facilement réaliser.
La transition énergétique en Afrique doit reposer à la fois sur le gaz naturel, combustible fossile le moyen polluant, et les énergies renouvelables afin de faciliter l’accès généralisé des populations à l’électricité et d’atteindre les objectifs de développement du continent, a plaidé la Fondation Mo Ibrahim dans un rapport publié en septembre 2022.
Intitulé « Remédier au déficit énergétique de l’Afrique : Changement climatique, énergies renouvelables et gaz », ce rapport rappelle que 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité et 930 millions ne disposent pas de combustibles de cuisson propres, tout en indiquant que la hausse de la demande énergétique est inéluctable sur le continent dont la population devrait presque doubler d’ici 2050 et tripler d’ici 2100.
Les auteurs du rapport soulignent que les énergies renouvelables représentent un choix stratégique pour combler le déficit énergétique en Afrique. Durant la décennie 2010-2019, les Etats africains ont d’ailleurs investi 47 milliards de dollars dans les énergies propres, soit trois fois plus que le montant engagé au cours de la décennie précédente (2000-2009), en l’occurrence 13,4 milliards de dollars.
Mais le potentiel du continent demeure largement inexploité surtout que cinq des dix pays ayant le plus grand potentiel solaire à l’échelle mondiale se trouvent en Afrique : la Namibie (1
er rang mondial), l’Egypte (4e), le Lesotho (8e), la Libye (9e) et le Botswana (10e). Sur un autre plan, la mobilisation complète du potentiel éolien au Tchad, en Mauritanie, au Niger et au Mali permettrait de multiplier par plus de 30 la capacité électrique de ces quatre pays.
L’exploitation de ce potentiel d’énergies renouvelables nécessitera bien évidemment le décaissement des financements climatiques promis par les pays riches à l’Afrique, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
Une augmentation marginale des émissions
Mais même si les pays développés tiennent leurs promesses conformément au principe du pollueur-payeur, les énergies renouvelables ne peuvent pas fournir, à elles seules, l’énergie fiable nécessaire pour assurer le développement économique et la généralisation de l’accès à l’électricité en Afrique.
Alors que le continent est appelé à s’industrialiser, des combustibles fossiles sont encore nécessaires pour les industries très énergivores comme les aciéries et la cimenterie. En outre, les énergies renouvelables sont fluctuantes et ne peuvent pas être toujours mobilisées en fonction de la demande. Par temps nuageux, les panneaux solaires ne fonctionnent pas à pleine capacité. Par temps calme, les parcs éoliens ne fournissent qu’une petite partie de leur capacité.
Ainsi, l’Afrique ne peut pas se permettre de tourner entièrement le dos aux combustibles fossiles au stade actuel. D’autant plus que le gaz naturel n’est pas synonyme de catastrophe climatique en Afrique. Bien qu’il abrite 17% de la population mondiale, le continent ne consomme que 5,9% des énergies produites dans le monde. D’après l’Agence internationale de l’énergie (IEA), la consommation électrique moyenne par habitant en Afrique n’est que d’environ 600 kilowattheures (kWh) par an, contre une moyenne mondiale de 3200 kWh, 6100 kWh pour l’Union européenne et 4600 kWh pour la Chine.
D’autre part, les pays africains produisent déjà 40,5 % de leur électricité à partir de sources renouvelables, soit un niveau supérieur à la moyenne mondiale (34,1 %) et aux taux de l’Union européenne (39,1 %), du Japon (18,6 %) et des Etats-Unis (17,9 %).
Le rapport révèle également que l’augmentation de la part du gaz dans le mix énergétique de l’Afrique n’augmentera que marginalement sa part des émissions mondiales de carbone. Si l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne hors Afrique du Sud triplaient leur consommation d’électricité en utilisant exclusivement du gaz naturel, cela n’ajouterait en effet que 0,6 % aux émissions de carbone à l’échelle mondiale.
Le gaz naturel peut par ailleurs faciliter l’élimination progressive des combustibles fossiles plus polluants. L’augmentation de son utilisation dans la production d’électricité permettra aux pays africains d’éliminer progressivement les combustibles les plus polluants tels que le charbon, le diesel, le fioul lourd et la biomasse traditionnelle.
PORTAIL SENEGALSERVICES:CHEIKH BAKHOUM ANNONCE LA MISE À JOUR DE 80 PROCÉDURES
Dakar, 20 sept (APS) – Quatre-vingt procédures seront mises à jour pour renforcer la crédibilité des informations disponibles sur le portail
senegalservices.sn, la principale plateforme de gestion des démarches administratives, a fait savoir, mardi, le directeur de la Société Sénégal Numérique S.A. ex ADIE (l’Agence de l’informatique de l’Etat), Cheikh Bakhoum.
’’Pour cette première étape, 80 procédures seront mises à jour et permettront de renforcer la crédibilité des informations disponibles dans le portail senegalservices.sn, véritablement visitées par les Sénégalais et usagers du service public’’, a-t-il déclaré.
Cheikh Bakhoum s’exprimait à l’ouverture d’un atelier organisé en partenariat avec la coopération allemande GIZ, sur la mise à jour des démarches administratives sur le portail Sénégal service.sn.
Selon lui, cette mise à jour, à terme, ’’permettra aux usagers publics de disposer d’une information à jour sur l’ensemble des procédures administratives’’.
Dans la même veine, il a souligné que Société Sénégal Numérique S.A. ’’accompagne les ministères dans ce cadre avec l’hébergement de ses plateformes et la dématérialisation de ses procédures’’.
Ainsi, il a sollicité le gouvernement qui vient d’être mis en place ’’d’accélérer les choses pour permettre de disposer d’un maximum de procédures digitalisées, au-delà de l’information donnée qui est aujourd’hui disponible à travers la plateforme
senegalservices.sn avec près de 750 procédures déjà documentées’’.
’’L’idée pour nous, c’est de profiter de cette digitalisation pour pouvoir non seulement simplifier les procédures mais également de pouvoir les rendre accessibles en ligne’’, a dit M. Bakhoum.
A l’en croire, cette mise à jour est l’une des ’’priorités du gouvernement’’, en vue de ’’rendre cette administration beaucoup plus agile, beaucoup plus numérique’’, afin de permettre aux concitoyens de ’’disposer de ces documents administratifs de manière beaucoup plus simple à travers le digital’’.
A ce propos, Cheikh Bakhoum se réjouit du fait que ’’les administrations sénégalaises soient engagées dans le processus’’.
’’Les Petites et Moyennes entreprises ont besoin d’une administration publique accessible pour un meilleur pilotage des réformes économiques et la création de l’emploi’’, a pour sa part indiqué la directrice de la coopération internationale allemande pour le développement durable, au Sénégal (GIZ), Ulrike Ebeling.
Selon elle, ce projet dénommé ’’Dundeul Admin’’ d’un coût global de 7 millions d’euros soit environ 4,6 milliards de francs CFA, pour une durée de trois années, a été mis en place pour ’’optimiser les procédures et la numérisation administratives qui seront aux services des usagers’’.
LES PROFESSIONNELS EN SECRÉTARIAT EN CONCLAVE À DAKAR
Dakar 20 sept (APS) – La deuxième édition de la Conférence Internationale des Professionnels en Secrétariat et Assistanat de Direction (CIPROSEC) a démarré ce mardi à Dakar, a constaté l’APS.
Placée sous le thème principal : ’’L’assistanat de direction face à la révolution digitale : l’intelligence artificielle’’, cette rencontre à laquelle prennent part plusieurs délégations africaines (Côte d’Ivoire, Togo, Angola, Tchad, Cameroun, Maroc, Nigéria, Congo Brazzaville, Ghana, Cameroun, Burkina Faso, Guinée Conakry, Mali) a pour parrain d’honneur, l’ancien ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Mactar Cissé.
Selon la présidente de l’Association Nationale des Assistants et Secrétaires du Sénégal (ANASS), Fatou Diop Sock, ’’(…) la transformation digitale est avant tout une transformation de soi voire un état d’esprit de remise en question et non pas de simples acquisitions de nouvelles technologies’’.
Ainsi, elle a appelé ses pairs à ’’saisir la quintessence liée à la profondeur du thème’’ afin de ’’s’inscrire opérationnellement dans des perspectives de performances collective et individuelle qu’exigent les réalités économiques et sociales de l’heure.’’
Fatou Diop Sock a par ailleurs indiqué que parallèlement à cette deuxième édition de la CIPROSEC se tiendra la réunion statuaire de la Fédération africaine Professionnelle en Secrétariat et Assistanat de Direction d’Afrique, (FAPROSAD) pour définir, entre autres, de nouvelles orientations de la Fédération au plan continental.
’’Le digital ou l’intelligence artificielle ne pourra jamais se substituer à l’Assistanat’’, a pour sa part déclaré le parrain Mouhamadou Mactar Cissé.
Toutefois, il est d’avis que ’’le digital sera un des piliers du développement économique et social du Sénégal, une des plus grandes opportunités de création de valeur, d’emplois et de champions, donc d’influence économique et politique dans un monde où les rapports de force se définissent aussi sur ce terrain.’’
Fort de ce constat, M. Cissé a encouragé les jeunes à se tourner massivement vers la science, plus particulièrement, à celle relative aux métiers liés à la transformation digitale.
Des sous-thèmes tels que la communication clé de voute du métier de secrétariat, le protocole dans la fonction d’Assistanat de Direction, la pensée positive face aux épreuves de la vie, le numérique et l’Assistant(e), le binôme incontournable, sont également au menu de cette rencontre qui prendra fin vendredi.AN/MK/OID
Situation de l’éducation financière des sénégalais:Diagnostic,initiatives et défis
https://www.lejecos.com L’éducation financière permet de savoir comment gérer au mieux son argent et de faire des choix financiers éclairés en fonction de ses objectifs de vie et de son contexte économique et financier. Elle est d’autant plus essentielle dans un monde en pleine transformation numérique qui confère une grande autonomie au client
De ce point de vue, la digitalisation multiplie les opportunités pour les usagers, en matière de suivi de compte, de paiement, de financement ou encore d’investissement, mais celles-ci ne sont pas exemptes de risques.
L’éducation financière fait aujourd’hui partie des préoccupations croissantes des pouvoirs publics au niveau national et international. Elle figure parmi les huit compétences clés indispensables pour protéger et améliorer le bien-être financier du client, selon le G20,
Le journal de l’économie sénégalaise (Lejecos) s’intéresse dans ce numéro à la problématique de l’éducation financière au Sénégal
L’Education Financière, une notion à définitions multiples.
Le Conseil de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) définit l’éducation financière comme le processus par lequel des consommateurs et/ou investisseurs améliorent leurs connaissances des produits, concepts et risques financiers et acquièrent, au moyen d’une information, d’un enseignement ou d’un conseil objectif, les compétences et la confiance nécessaires pour d’une part, devenir plus sensibles aux risques et opportunités en matière financière, et faire des choix raisonnés, en toute connaissance de cause, et d’autre part , savoir où trouver une assistance financière et ainsi prendre d’autres initiatives efficaces pour améliorer leur bienêtre financier.
Selon
l’Institut pour l’Education Financière du Public de France, l’éducation financière s’étend à l’ensemble de la population, et pas seulement aux consommateurs et aux investisseurs.
Elle inclut, en outre, une dimension culturelle moins pragmatique, à savoir la compréhension, par chaque individu, de l’environnement économique et financier. Cette définition va au-delà du caractère utilitariste de la définition anglo-saxonne retenue par l’OCDE. Selon cet Institut, l’éducation financière vise à transmettre à tous les citoyens un corpus de connaissances et de savoir-faire leur permettant de faire des choix pertinents dans le domaine financier, c’est-à-dire d’être en mesure d’analyser quels types de crédits et de placements sont les plus adéquats pour eux.
D’après
l’Alliance pour l’Inclusion Financière (AFI), l’éducation des consommateurs est nécessaire pour assurer un équilibre dans l’accès à l’information entre les consommateurs et les fournisseurs de services financiers. Elle consiste ainsi à sensibiliser les consommateurs sur les méthodes et techniques leur permettant une meilleure gestion de leurs revenus et de leurs dépenses, afin de prendre les décisions d’épargne, d’emprunt et d’investissement en toute connaissance de cause. De ce fait, elle constitue un moyen efficace de lutte contre le surendettement.
Pour le
Groupe Consultatif d’Assistance aux Pauvres (CGAP), l’éducation financière est un service non financier qui « enseigne les connaissances, les compétences et les attitudes requises, permettant d’adopter les bonnes pratiques de gestion de l’argent ». Ainsi, les personnes formées en éducation financière sont capables d’acquérir des informations et outils de base pour gérer, dépenser, budgétiser, épargner et emprunter de l’argent.
Elles peuvent faire les meilleurs choix financiers pour progresser vers leurs buts financiers et améliorer leur bienêtre économique.
Au regard des spécificités de l’Union Economique Monétaire Ouest Africain (UEMOA) ,
la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO ) définit l’éducation financière comme le processus par lequel les populations sont informées, sensibilisées et formées sur les concepts financiers, dans le but d’améliorer leur connaissance, afin de leur permettre de faire des choix avisés en matière financière, à chaque étape de leur vie.
Un bref état des lieux sur le niveau d’éducation financière des sénégalais
L’analphabétisme financier est généralement cité pour expliquer la faible demande des services financiers dans les pays en développement. La mauvaise compréhension des concepts financiers et le manque de compétence en calcul de base pourraient justifier les difficultés rencontrées par les usagers dans le choix de produits financiers et, par conséquent, à ne pas en consommer. De même, les clients pourraient choisir des produits qui ne répondent pas au mieux à leurs besoins ou ne pas les utiliser convenablement.
Par exemple, dans une étude en Inde et en Indonésie, Cole et al. (2009) ont démontré que la littérature financière est un facteur important dans la détermination de la demande de produits financiers, en particulier parmi les personnes non instruites et financièrement analphabètes de la population.
D’autres études dans divers contextes ont également constaté qu’une sensibilisation accrue peut à son tour conduire à une meilleure adoption des produits et services des institutions financières. Aux Etats-Unis, par exemple, des informations sur un régime de retraite ont été fournies au hasard à un groupe d’employés d’une université. Les travailleurs ayant reçu les informations ont été considérablement plus susceptibles d’adhérer au régime de retraite que ceux qui ne l’ont pas reçu.
Ceci suggère que les individus sont plus aptes à utiliser un produit financier une fois qu’ils sont au courant de son existence et de ses avantages (Duflo et Saez, 2003). Dans la même veine, Giné et al. (2011) ont constaté que, dans l’Inde rurale, le manque de compréhension des produits d’assurance est la deuxième raison la plus souvent citée par les ménages pour laquelle ils ne souscrivent pas à un régime d’assurance pluie.
Dans l’UEMOA, la question de l’éducation financière est d’autant plus cruciale que plus des 2/3 de la population vivent en milieu rural et près de 45% des adultes (population âgée de 15 ans et plus) ne sont pas alphabétisés.
Les données de l’ enquête sur les capacités financières des ménages sénégalais et l’inclusion financière (Banque mondiale, 2016) indiquent que les usagers qui utilisent des produits financiers formels ont un meilleur score de l’indice de littérature financière que ceux qui n’en utilisent aucun.
Par ailleurs, il est relevé que 46% sénégalais qui épargnent formellement ne connaissent pas les concepts de base en finance. Les usagers qui n’épargnent pas, ou qui épargnent par le biais de sources informelles, ont un score légèrement plus bas, soit environ 50%.
On note une tendance comparable parmi les emprunteurs.
Ces faibles niveaux de compréhension des concepts financiers de base peuvent être préoccupants, en particulier pour les utilisateurs actifs de produits financiers.
Les usagers qui épargnent ou empruntent formellement semblent être très sensibilisés aux produits financiers. Ils sont plus familiarisés avec les diverses institutions financières et leurs produits que ceux qui utilisent uniquement les sources informelles, ou n’épargnent pas ou n’empruntent pas du tout. Cette tendance peut suggérer que les sénégalais détenant plus d’informations sur le secteur financier choisissent de meilleurs produits et institutions que les usagers moins bien informés.
Les prestataires financiers moins connus par les sénégalais sont les banques commerciales et les services financiers postaux, les institutions de microfinance, les compagnies d’assurance, les maisons de courtage et les banques islamiques.
En outre, leur connaissance des produits financiers offerts par les bureaux de change (76%) et les services financiers mobiles (70%) est comparativement plus élevée.
Les résultats de l’enquête réalisée par l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF, 2017) ne sont guère reluisants puisque 34,3% des clients de la microfinance soutiennent ne pas connaitre les services non financiers (missions de sensibilisation et d’information, éducation financière, etc.) offerts par leur institution de microfinance.
Sur les raisons évoquées concernant la faible connaissance des services offerts par les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), il convient de souligner que cette situation pourrait s’expliquer principalement par le niveau d’analphabétisme relativement important des membres/sociétaires.
Les opportunités d’une meilleure éducation financière
Un niveau élevé d’alphabétisme financier pourrait être bénéfique, notamment en termes de prévention de l’endettement. En effet, les personnes possédant une bonne maîtrise des concepts financiers et des risques sont deux fois plus enclines à prendre des décisions financières éclairées et gèrent mieux leur argent que celles qui n’en possèdent pas.
De même, le niveau d’éducation financière influence de façon positive les comportements financiers des ménages, notamment sur la capacité à planifier un budget à long terme et à assurer la protection des clients tout en améliorant la numérative financière.
A l’échelle nationale, une meilleure éducation financière participe au renforcement de la stabilité financière et à la croissance de l’économie d’un pays. En ce sens, l’éducation financière est un facteur d’efficacité économique et d’équité sociale.
L’éducation financière des concitoyens favorise une meilleure inclusion financière des populations et participe à la facilitation de l’accès au financement.
Les politiques publiques en matière de promotion de l’éducation financière
L’éducation financière constitue de nos jours un axe particulièrement innovant de l’intervention sociale des Etats.
Elle apparaît, aujourd’hui, comme l’un des piliers essentiels de développement de l’inclusion financière dans le monde.
Elle a été érigée au rang de priorité par les Autorités de l’UEMOA
Dans la Stratégie régionale d’inclusion financière, l’axe n°4 du plan d’action de l’UEMOA intitulé « Renforcer l’éducation financière et la protection du client des services financiers », intègre l’élaboration d’un Programme régional d’éducation financière dans l’UEMOA avec l’implication de la BCEAO. L’objectif, défini dans la stratégie régionale, est d’inclure financièrement 75% de la population adulte dans l’UEMOA.
De même, l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), a au cours de la décennie 2000, publié en appui à cette préoccupation les principes et de bonnes pratiques en faveur du développement de l’éducation financière.
Dans le sillage des recommandations de l’OCDE, environ une cinquantaine de pays disposent désormais d’un programme d’éducation financière. A fin 2015, onze (11) pays ont révisé leur stratégie nationale d’éducation financière ou sont en train de la mettre en œuvre. Vingt-trois (23) autres sont en phase de déploiement de leur première stratégie nationale.
Au Sénégal, un programme d’éducation financière a été mis en place en 2012 par le Ministère en charge de la Microfinance. Il cohabite avec un autre programme initié depuis mai 2016 par l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF/Sénégal) et qui est destiné à des segments plus larges (jeunes, PME, GIE, artisans, secteur informel, particuliers, monde rural, etc.)
Sur le plan décisionnel, dans une démarche inclusive, l’OQSF/Sénégal, acteur en charge de la coordination du Groupe de Travail sur l’éducation financière (GTEF), a lancé en partenariat avec les différents acteurs de l’écosystème, un projet de Stratégie nationale d’éducation financière. L’objectif visé est de renforcer les connaissances économiques, budgétaires et financières du grand public. La mise en œuvre de ce projet repose sur 3 piliers essentiels :
-Le développement des compétences financières des enfants et des jeunes, en intégrant l’éducation financière dans le parcours scolaire dès le plus jeune âge, de l’école maternelle à l’enseignement supérieur ;
-Le renforcement de la culture financière des populations en dehors de l’école pour asseoir les bonnes pratiques en matière de finance responsable ;
-La mise en œuvre de partenariats stratégiques en vue de la mobilisation de ressources.
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Les principaux défis à relever pour une éducation financière de masse
Sur la base de l’état des lieux et nonobstant les avancées enregistrées en matière d’accès des populations aux services financiers au cours des dernières années, de nombreux défis doivent être relevé pour réussir l’éducation financière des populations.
–C’est d’abord, le développement des compétences financières des enfants et des jeunes, dès leur plus jeune âge
Le renforcement de leur éducation financière est essentielle, afin de leur permettre d’acquérir les compétences et les aptitudes nécessaires pour la prise de décisions éclairées à l’âge adulte. Elle leur permettra de disposer d’une meilleure compréhension des principes de la gestion des revenus, des dépenses, de l’épargne et du crédit.
–Le renforcement des capacités des groupes cibles sur les bonnes pratiques en matière de finance responsable
Les actions d’éducation financière devraient viser essentiellement, avec un accent particulier les jeunes, les femmes, les salariés des secteurs public et privé, les personnes âgées, les Petites et Moyennes Entreprises (les Petites et les Très Petites Entreprises) et les populations rurales.
–Le recours à la technologie pour l’élargissement des actions d’éducation financière
En effet, les services financiers adossés à la téléphonie mobile sont en pleine expansion avec plus de comptes de monnaie électronique que de comptes bancaires et de SFD. A travers ces canaux, les connaissances essentielles sur ces nouveaux services, les conditions de leur utilisation pourraient être fournies aux populations en vue de les familiariser aux innovations et de prémunir contre les risques liés à la sophistication croissante des produits et services financiers.
–L’insuffisance de ressources financières pour la mise en œuvre des actions d’éducation financière
Les actions menées par les acteurs manquent souvent d’engagement, faute de leadership pour la mobilisation des parties prenantes et des ressources financières.
Lejecos Magazine
Bitumage de la boucle du Fouladou:Les populations mettent la pression sur le nouveau gouvernement
https://www.lactuacho.com A peine la composition du nouveau gouvernement connue que les populations de Médina Yoro Foulah, situé dans la région de Kolda, réclament au Premier ministre Amadou Ba le bitumage de la boucle du Fouladou. Un projet annoncé en grande pompe mais qui est resté lettre morte. Le Vrai Journal
En effet, sous l’ancien gouvernement, Médina Yoro Foulah devait étrenner pour la première fois de son histoire, des routes goudronnées. Ce qui est loin d’être le cas de la boucle du Fouladou dont les travaux de terrassement sont presque terminés.Depuis le lancement des travaux de cette boucle qui fait plus de cent kilomètres par Abdoulaye Daouda Diallo, alors ministre des Infrastructures, le projet reste en l’état. Dire que ce département a toujours voté très massivement pour la coalition BBY, sans un retour d’ascenseur jusque-là.
D’où l’invite faite à Amadou Ba et à son gouvernement de répondre au plus vite aux aspirations des populations de ce département presque désert
Les contrôleurs aériens en grève ce 23 septembre
http://www.walf-groupe.com Malgré l’intervention du chef de l’Etat qui l’avait reçue pour faire suspendre sa grève, l’Union des Syndicats des Contrôleurs aérien de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) reste toujours sur le pied de guerre. Estimant ses 8 points de revendications jusque-là n’ont satisfaits, elle compte bien partir en grève dans la semaine. Ainsi, les syndicalistes annoncent un mouvement d’humeur ce vendredi 23 septembre.
« Durant la période de la grève, les contrôleurs de la circulation aérienne cesseront toute fourniture de service dans tous les aéroports et espaces aériens concernés. Toutefois, si les conditions de sécurité des contrôleurs aériens le permette, un service minimum sera assuré aux vols des chefs d’Etat et de gouvernement, aux vols effectuant des évacuations sanitaires, aux vols à caractère purement humanitaire et aux vols participant à des opérations de recherche et de sauvetage », annoncent les syndicalistes.
A noter que ces revendications portent sur le plan de carrière du contrôleur aérien, au renforcement de ses capacités et à son épanouissement.
Sécurité et assiduité du TER dans le transport de ses voyageurs: 10 millions de passagers ont emprunté le Ter
https://www.dakaractu.com Au cœur de la mobilité urbaine sénégalaise, le Train Express Régional (TER), n’en finit plus d’émerveiller. Mis en circulation depuis 18 janvier 2022, il a enregistré ses dix millions de passagers en moins de huit mois d’exploitation. Ainsi, pour témoigner toute sa gratitude à sa clientèle, la société d’Exploitation du Train Express Régional de Dakar (Sénégal) (SETER), a tenu à honorer son dix millionième voyageur. Et dans sa politique, ce dernier a bénéficié d’une carte gold qui lui permettra d’emprunter le train gratuitement pendant une année en première classe. En plus de ça, il a bénéficié d’une visite guidée en compagnie du Directeur général de la SETER, M. Patrick Tranzer en compagnie du Président du Conseil de Direction, M. Pierre Boutier, dans les locaux de l’entreprise à Colobane. Le gagnant a ainsi pu se rendre dans la tour de contrôle du Ter (Centre des Opérations Ferroviaires), à l’atelier de maintenance des trains et au sein de la salle des simulateurs de conduite. Papa Diabel Faye, l’heureux gagnant a montré toute sa satisfaction. « Etre le dix millionième est un bonheur. C’est un chiffre qui montre les travaux avancés de ce joyau après seulement quelques mois d’exploitation. Au début, quand je me faisais transporter par le TER mes voisins étaient sceptiques maintenant ils le prennent tous ». Il poursuit avec un beaucoup de fierté : « c’est toujours une fierté et un plaisir de voyager avec le train. Je viens à l’heure et à l’aise. J’économise du temps et surtout de l’argent, car c’est moins couteux ». Aujourd’hui, le Train Express Régional transporte plus de 80 000 voyageurs par jour en moyenne, avec 95% de régularité et de ponctualité. Avec 200 services de trains par jour pour 15 rames, le TER s’active pour la bonne mobilité urbaine et assure le confort à ses clients pour ainsi résoudre le problème de transport mobilité au Sénégal.
FLEUVE SÉNÉGAL:LA COTE D’ALERTE DÉPASSÉE À MATAM (OFFICIEL)
Dakar, 20 sept (APS) – Le niveau du fleuve Sénégal a dépassé la cote d’alerte à Matam (nord) ces dernières heures, a annoncé mardi le ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
‘’Les données concernant le fleuve Sénégal recueillies ces dernières heures indiquent qu’à Matam le niveau de l’eau a dépassé la cote d’alerte de 8 mètres depuis quelques jours, se situant à 8,15 mètres ce mardi 20 septembre à 8 heures’’, a alerté le ministère dans un communiqué.
Il signale qu’à Podor également, la cote d’alerte, qui est de 5 mètres, avait été atteinte mardi à 13 heures, alors que le niveau de l’eau continuait à monter dans les autres stations, créant ainsi une situation préoccupante.
Le ministère en charge de l’Eau et de l’Assainissement a dans le même temps fait savoir qu’à Dagana le niveau de l’eau, qui était à 3, 37 mètres lundi avait atteint 3, 39 mètres mardi à 8 heures, soit à 11 centimètres de la cote d’alerte.
‘’A Richard Toll, le niveau de l’eau qui était à 2,99 mètres le 19 septembre à 08 heures est passé à 3 mètres ce mardi 20 septembre 2022 à 08 heures, soit à 35 centimètres de la cote d’alerte qui est de 3,35 mètres’’, a-t-on appris par la même source.
Elle fait savoir par conséquent que si la tendance actuelle se poursuivait dans les prochaines heures, des débordements du cours d’eau pourraient survenir dans les localités.
Il est ainsi demandé aux populations riveraines et les tenants d’activités aux abords du fleuve d’observer une vigilance maximale et à prendre les dispositions pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement de l’eau.SG/AKS/OID
LA SOCIÉTÉ AFRICAINE DE TRANSFUSION SANGUINE EN CONCLAVE À DAKAR
Dakar, 20 sept (APS) – Un Congrès international sur le thème ‘’transfusion sanguine et priorités de santé en Afrique’’ s’est ouvert mardi à Dakar, sous l’égide de la Société africaine de transfusion sanguine, a-t-on appris de source officielle.
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khemesse Ndiaye Ngom, a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre de trois jours à laquelle prennent part plus de 350 experts dans ce domaine.
Elle vise à « réfléchir sur les meilleures stratégies globales d’amélioration de la sécurité transfusionnelle ainsi que l’autosuffisance en produits sanguins de qualité en vue de réduir la mortalité maternelle et infantile », indique-t-on sur le site du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale visité par l’APS.
La même source ajoute qu’il s’agira « d’échanger sur les stratégies pour permettre à la transfusion sanguine de contribuer à renforcer les systèmes de santé et permettre une bonne couverture sanitaire’’.
Dans son allocution d’ouverture, la ministre est revenue sur l’attention particulière que son département accorde à la mise en œuvre des orientations du Chef de l’Etat pour « la disponibilité, l’accessibilité et la sécurité transfusionnelle à tous les niveaux de la pyramide sanitaire de notre pays ».
Elle s’est ainsi engagée à renforcer les structures de transfusion sanguine notamment en leur dotant de moyens pour leur permettre d’assurer au mieux leurs missions.
Dans cette dynamique, a annoncé Dr Marie Khemesse Ndiaye Ngom, son département est en train de finaliser le décret d’application de la loi sur la transfusion sanguine.
De même, le Sénégal a également débuté un programme de construction de Centres régionaux de transfusion sanguine dans deux régions, a-t-elle rappelé le ministre.
Un programme qui sera poursuivi afin de doter toutes les régions de centres régionaux de transfusion sanguine qui seront des structures bien équipées et qui vont assurer l’approvisionnement régulier de produits sanguins de qualité pour les structures de santé de leur zone de couverture, a-t-elle relevé.ADL/ASB/OID
Les agents des Impôts et Domaines annonce une grève du 13 au 18 octobre
https://www.pressafrik.com Le Syndicat Autonome des Agents des Impôts et des Domaines (SAID) va déclencher une grève sur la période allant du 13 au 18 octobre 2022. « Le mot d’ordre sera reconduit autant de fois que nécessaire jusqu‘â satisfaction totale des différents points de revendication inscrits sur sa plateforme. En prélude a cette grève, une journée de présence passive et de port de brassards rouges est programmée le 3 octobre 2022 à l’échelle de tous les services de la DGID. Dans le souci d‘informer et remobiliser les camarades autour des différents points de revendication, le BEN organisera une tournée dans les différents centres de Dakar et des régions », lit-on dans le communiqué du SAID parvenu ce mardi à PressAfrik.
Le SAID d’informer dans son document destiné à la presse que « par lettre n°1728 PIFB/DGID/DD du 04 août 2022 a adressée au chef du Bureau des Domaines de Guédiawaye, le Directeur des Domaines a informé ce dernier de l’avis de la Commission de Contrôle des Opérations Domaniales (CCOD) consultée â domicile et prononçant l’infirmation de son avis du 14 mars 2018 relatif â l’attribution au profit du Syndicat autonome des Agents des Impôts et des Domaines d’une assiette foncière de 04 hectares sis â Guédiawaye, â distraire du TF 01/GW »
Le syndicat d’ajouter: « Informé de cette décision scandaleuse, fruit de manœuvres frauduleuses d‘un groupuscule de fonctionnaires agissant en bande organisée et visant a priver les agents de la DGID d‘un accès à un logement décent au profit d’une certaine clientèle, le Bureau Exécutif national (BEN) du SAID s’est saisi de l’affaire en convoquant le jeudi 18 aout 2022 une assemblée générale d’information de ses membres. Un préavis de grève a été déposé le 19 aout 2022 auprès du ministère de la fonction publique. Outre la question foncière, ce préavis comporte des points de revendication relatifs au plan de carrière des agents de la DGID et aux conditions de travail »
Toutefois, note le communiqué, « conscient des conséquences d’une grève de l’administration fiscale notamment sur les prestations de service public et sur les finances de l’Etat (entre autres), le Bureau Exécutif National du SAID, en toute responsabilité, est resté ouvert aux différentes tentatives de conciliation menées par les autorités internes pour trouver une solution a cette situation, en répondant aux différentes rencontres auxquelles il a été convié. D‘ailleurs, le BEN, de son initiative, a saisi le ministre des finances et du Budget d’une demande d’audience qui est restée sans suite tandis que le Directeur des Domaines, principal instigateur de ces manœuvres désastreuses dans le seul but de satisfaire son insatiable boulimie foncière, s‘est emmuré dans un silence coupable ».
Secteur primaire:l’intersyndicale des travailleurs observe, à compter de ce mercredi, 72 heures de grève contre la suppression de la prime de motivation.
https://www.dakaractu.com L’organisation syndicale regroupant les agents issus du secteur primaire, notamment, des ministères en charge de la pêche, de l’agriculture et de l’élevage vont entrer en mouvement d’humeur à compter de ce mercredi pour une durée de 72 heures sur tout l’étendue du territoire.
En conférence de presse, cet après-midi, au siège de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), l’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire a dénoncé la suppression de la prime de motivation actée, à travers une circulaire prise par le ministre des finances et du budget sortant, Abdoulaye Daouda Diallo, laquelle est adressée aux secrétaires généraux des ministères des pêches et de l’économie maritime, de l’agriculture et de l’équipement rural, de l’élevage et de la production animale.
Selon les syndicalistes pour qui, cette note administrative a été officialisée en date du 7 septembre dernier, vise à la suppression des indemnités internes que percevaient les agents desdits ministères. Selon le coordinateur de la cellule de communication de l’intersyndicale des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture qui a porté la parole de l’intersyndicale, cette décision a été apprise avec stupeur, consternation et amertume
« Elle est en déphasage avec la volonté du Chef de l’État, Macky Sall qui, en décidant d’octroyer ces indemnités internes voulait corriger les disparités dans le traitement salarial afin de sortir les agents de ces secteurs fondamentaux de notre économie du gouffre dans lequel ils se trouvaient (…) Cette forfaiture ne passera pas et on est engagé à se battre pour que ça ne passe pas. Que l’opinion sache que ces trois (3) secteurs qui nourrissent le pays sont dans une situation difficile », a expliqué Chérif Samb.
Pour sa part, le secrétaire général du syndicat national des techniciens et travailleurs de l’agriculture du Sénégal, les conséquences de la grève décrétée seront fâcheuses et se feront ressentir
« Les conséquences seront extrêmement dramatiques pour l’économie sénégalaise. Il faut l’annulation immédiate de cet acte administratif. Abdoulaye Daouda Diallo ne peut pas se substituer à l’assemblée nationale qui a déjà approuvé ces indemnités acquises d’une longue lutte », a soutenu Mor Diouf
L’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire entend dérouler d’autres actions combinées visant entre autres à la suppression de la délivrance de permis d’exportation, de certificats phytosanitaires, la rétention des informations administratives, l’arrêt de l’inspection et le contrôle des denrées alimentaires d’origine animale, le boycott de la campagne nationale de vaccination du bétail, etc…
L’organisation a, toutefois, invité le Président de la République à mettre fin aux décisions du ministre Abdoulaye Daouda Diallo qui risquent de créer des tensions sociales incontrôlables dans le pays.
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT INVITÉ À S’APPROPRIER LE DIALOGUE SOCIAL
Saly-Portudal, 20 sept (APS) – La présidente du Haut Conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a souhaité mardi que le nouveau gouvernement s’approprie le dialogue social, pour arriver à résoudre la crise économique et sociale du pays.
‘’Nous voulons également que les membres du gouvernement s’approprient le dialogue social comme mode de gouvernance. Nous sommes prêts à relever le défi, nous faisons part de toute notre disponibilité à l’endroit du nouveau gouvernement’’, a-t-elle dit.
Innocence Ntap Ndiaye présidait la cérémonie d’ouverture de la 28e assemblée plénière du HCDS, à Saly-Portudal.
La rencontre de trois jours porte sur la ‘’poursuite du processus de réactualisation de la Charte nationale sur le dialogue social’’.
‘’Nous sommes dans une crise économique et sociale. Le contexte n’est pas très favorable mais avec des concertations, nous pouvons y arriver. D’ailleurs, dans le récent message à la nation du président de la République, il a insisté sur les concertations’’, a souligné Innocence Ntap Ndiaye.
La présidente du Haut Conseil du dialogue social juge que les défis à relever par le nouveau gouvernement sont nombreux, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé, du pétrole et du gaz, de la pêche et des collectivités territoriales.
Selon elle, les populations attendent également du gouvernement des solutions appropriées aux inondations, à la hausse des prix des denrées de consommation courante, aux problèmes liés à des ‘’facteurs exogènes dont les conséquences sont malheureusement quotidiennes pour les Sénégalais’’.
Innocence Ntap Ndiaye a réaffirmé la disponibilité du HCDS à soutenir le gouvernement. Elle ajoute que le gouvernement doit travailler au quotidien pour le bien-être des populations.
La présidente du HCDS estime que tous les segments de la société doivent être associés à la résolution des problèmes économiques et sociaux.
‘’On ne peut plus diriger le Sénégal seul. On ne peut plus diriger le Sénégal sans concertation, il faut discuter avec les acteurs, de quelque bord qu’ils soient’’, a-t-elle insisté.FD/BK/ESF
Renvoi de «sans-papiers»:l’Espagne discute avec le Sénégal
https://www.seneweb.com Madrid est en train d’étudier avec Dakar les conditions d’un rapatriement de «sans-papiers» sénégalais établis en Espagne. L’annonce a été faite par la sous-déléguée du gouvernement espagnol, Teresa Mayans, reprise par Bés Bi.
Cette dernière, d’après le journal, a informé que son pays prévoit aussi de rapatrier les migrants en situation irrégulière via le Maroc.
Bès Bi signale que la majorité des immigrés établis au centre de détention pour étrangers de Barranco Seco, à Gran Canaria, en Espagne, est de nationalité sénégalaise.
SODAV
https://www.enqueteplus.com La Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav) a le plaisir d’informer ses associés du démarrage des paiements des droits numériques (CRBT) au titre du premier semestre 2022, à partir du lundi 19 septembre 2022 à 9 h à son siège.
Ces droits qui portent sur un montant global de soixante-et-onze millions neuf cent trente-trois mille deux cent quatre-vingt-onze francs CFA (71 933291 F CFA) sont ainsi répartis : les auteurs de musique se partageront vingt-neuf millions six cent vingt-six mille sept cent vingt-neuf francs CFA (29 626 729 F CFA) et ceux de la musique religieuse quarante-deux millions trois cent six mille cinq cent soixante-deux francs CFA (42 306 562 F CFA).
La Sodav remercie à cet effet ses associés de leur confiance et leur réaffirme tout son engagement à les servir dans l’efficacité et la transparence.
MACKY SALL RÉITÈRE LA DEMANDE DE L’UNION AFRICAINE D’UN SIÈGE AU G20
Dakar, 20 sept (APS) – Le président sénégalais Macky Sall a réitéré mardi à la tribune des Nations Unies (AGNU) la demande de l’Union Africaine (UA) à disposer d’un siège au sein du G20 pour que « l’Afrique puisse se faire représenter là où se prennent les décisions ».
« Je rappelle notre demande d’octroi d’un siège à l’Union Africaine au sein du G20, pour que l’Afrique puisse, enfin, se faire représenter là où se prennent les décisions qui engagent un milliard quatre cents millions d’Africains’’, a plaidé le président en exercice de l’UA.
Il participait à la 77 ème session de l’Assemblée générale (AGNU), ouverte le 13 septembre dernier au siège de l’organisation, à New York, sur le thème « Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués’’. Les débats prennent fin lundi prochain.
Le chef de l’Etat Sénégalais a estimé qu’il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale « plus juste », « plus inclusive » et « plus adaptée aux réalités de notre temps » près de quatre-vingts ans après la naissance du système des Nations Unies et des Institutions de Breton Woods.
« Il est temps de vaincre les réticences et déconstruire les narratifs qui persistent à confiner l’Afrique à la marge des cercles décisionnels. Il est temps de faire droit à la juste et légitime revendication africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité, telle que reflétée dans le consensus d’Ezulwini », a insisté Macky Sall.
Des partenaires ont déjà exprimé leur soutien à cette demande de l’UA, selon Sall, invitant les autres à considérer favorablement leur candidature.
Le président de l’Union africaine dit être venu pour porter le message d’un continent déterminé à travailler avec tous ses partenaires, dans une éthique relationnelle de dialogue confiant et de respect réciproque, estimant que le continent a assez subi le fardeau de l’histoire.
« L’Afrique ne veut pas être le foyer d’une nouvelle guerre froide, mais plutôt un pôle de stabilité et d’opportunités ouvert à tous ses partenaires, sur une base mutuellement bénéfique », a-t-il assuré.
Il y a « l’Afrique des problèmes, mais aussi l’Afrique des solutions », a fait savoir le président de l’UA.
« Je suis venu dire que nous n’ignorons pas l’Afrique des problèmes, qu’il faut pacifier et stabiliser. Mais je suis également venu dire que nous avons aussi l’Afrique des solutions, avec ses 30 millions de kilomètres carrés, ses ressources humaines, plus de 60% des terres arables du monde, ses richesses minières, forestières, hydriques et énergétiques », a-t-il souligné.
Selon lui, il y a l’Afrique des solutions, avec des gouvernements à la tâche, une jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit, des millions d’hommes et de femmes qui travaillent dur pour nourrir, éduquer et soigner leurs familles, qui investissent, créent de la richesse et génèrent des emplois.
« Cette Afrique des solutions souhaite engager avec tous ses partenaires des rapports réinventés, qui transcendent le préjugé selon lequel qui n’est pas avec moi, est contre moi », a fait valoir le chef de l’Etat sénégalais.FKS/ASB/SG
MACKY SALL PRÔNE L’INSTAURATION D’UNE GOUVERNANCE MONDIALE PLUS JUSTE
Dakar, 20 sept (APS) – Le président sénégalais, a estimé, mardi, à New-York, qu’il était temps de ‘’d’instaurer une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive et davantage adaptée aux réalités de notre temps’’.
‘’Près de quatre-vingt ans après la naissance du système des Nations Unies et des Institutions de Bretton Woods, il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive et plus adaptée aux réalités de notre temps’’, a déclaré Macky Sall.
S’exprimant à la tribune de la 77e Assemblée générale de l’ONU, le chef de l’Etat sénégalais, président en exercice de l’Union africaine, a ajouté qu’il ‘’est temps de vaincre les réticences et déconstruire les narratifs qui persistent à confiner l’Afrique à la marge des cercles décisionnels’’.
‘’Il est temps de faire droit à la juste et légitime revendication africaine sur la réforme du Conseil de Sécurité, telle que reflétée dans le Consensus d’Ezulwini’’, a soutenu Sall, deuxième orateur à la tribune onusienne.
‘’Dans le même esprit’’, il a rappelé que ‘’notre demande d’octroi d’un siège à l’Union Africaine au sein du G20, pour que l’Afrique puisse, enfin, se faire représenter là où se prennent les décisions qui engagent un milliard quatre cents millions d’africains’’.
Il a remercié ‘’chaleureusement les partenaires’’ qui ont déjà exprimé à l’Afrique ‘’leur soutien’’ et invité ‘’les autres à considérer favorablement notre candidature’’.
Abordant la gouvernance économique et financière, Macky Sall a attiré ‘’l’attention de l’Assemblée générale sur le Rapport 2022 sur le financement du développement durable’’.
Ce document a été réalisé par une soixantaine d’institutions multilatérales, dont le FMI, la Banque mondiale, le 6 Comité de Bâle sur la supervision bancaire, l’Association internationale des régulateurs de l’assurance et le Conseil de stabilité financière, a-t-il précisé.
Selon lui, ‘’ce rapport relève les insuffisances dans les procédés d’évaluation des Agences de notation, et souligne l’importance d’appliquer des +méthodologies transparentes afin de ne pas miner la confiance dans les notations+.
Macky Sall a indiqué que les dirigeants africains étaient ’’préoccupés par le fait que la perception du risque en Afrique continuait d’être plus élevée que le risque réel ; ’’ce qui renchérit les primes d’assurance et pénalise la compétitivité de nos économies’’, a-t-il déploré.
Il a de nouveau indiqué que cela justifiait le renouvellement de la proposition africaine au Groupe de réponse à la crise mondiale sur l’alimentation, l’énergie et les finances d’engager en rapport avec le G20, le FMI et la Banque mondiale, un dialogue constructif avec les agences de notation sur l’alimélioration de leurs méthodes de travail et d’évaluation
’’Face à l’ampleur inédite de la crise économique mondiale, l’Union africaine ‘’réitère son appel pour la réallocation partielle des Droits de Tirages spéciaux et la mise en œuvre de l’Initiative du G20 de suspension du service de la dette’’, a clamé Macky Sall.
Le chef de l’Etat sénégalais a insisté sur le fait que ce choc sans précédent fragilisait davantage les économies les plus faibles, et rendait encore plus pressants leurs besoins en liquidités, pour atténuer les effets de l’inflation généralisée et soutenir les ménages et les couches sociales les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes.
‘’Il s’y ajoute la prise en charge des urgences sanitaires nouvelles ou anciennes, dont le cancer, un tueur silencieux qui continue de faire des millions de victimes à travers le monde’’, a-t-il souligné.
Le président sénégalais a appelé à la mobilisation en faveur de la campagne Rays of hope, de l’AIEA, pour ‘’le renforcement des 8 capacités des pays membres, africains en particulier, dans la lutte contre le cancer, grâce aux technologies nucléaires telles que l’imagerie médicale, la médecine nucléaire et la radiothérapie’’.SK/OID/AKS
AUX NATIONS UNIES, MACKY SALL DÉFEND UNE AFRIQUE ’’STABLE ET OUVERTE’’
Dakar, 20 sept (APS) – Le président sénégalais a défendu, mardi, aux Nations Unies, une Afrique ‘’pôle de stabilité et d’opportunités’’ ouverte à ‘’tous ses partenaires, sur une base mutuellement bénéfique’’.
‘’Je suis venu dire que l’Afrique a assez subi le fardeau de l’histoire ; qu’elle ne veut pas être le foyer d’une nouvelle guerre froide, mais plutôt un pôle de stabilité et d’opportunités ouvert à tous ses partenaires, sur une base mutuellement bénéfique’’, a-t-il lancé.
‘’Je suis venu dire que nous n’ignorons pas l’Afrique des problèmes, qu’il faut pacifier et stabiliser. Mais je suis également venu dire que nous avons aussi l’Afrique des solutions, avec ses 30 millions de km2, ses ressources humaines, plus de 60% des terres arables du monde, ses richesses minières, forestières, hydriques et énergétiques’’, a-t-il ajouté à la tribune de la 77e Assemblée générale de l’ONU.
Il a mis en exergue ‘’l’Afrique des solutions’’, avec ‘’des gouvernements à la tâche ; une jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit’’.
‘’Oui, nous avons l’Afrique des solutions, avec des gouvernements à la tâche ; une jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit ; des millions d’hommes et de femmes qui travaillent dur pour nourrir, éduquer et soigner leurs familles ; qui investissent, créent de la richesse et génèrent des emplois’’, a dit M. Sall, deuxième orateur à la tribune onusienne.
Selon lui, ‘’cette Afrique des solutions souhaite engager avec tous ses partenaires des rapports réinventés, qui transcendent le préjugé selon lequel qui n’est pas avec moi, est contre moi’’.
Le président sénégalais a plaidé pour ‘’un multilatéralisme ouvert et respectueux de nos différences’’.
‘’Nous voulons un multilatéralisme ouvert et respectueux de nos différences ; parce que le système des Nations Unies, né sur les cendres de la guerre, ne peut emporter l’adhésion de tous que sur la base d’idéaux partagés, et non de valeurs locales érigées en normes universelles’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’c’est en collaborant dans le respect de nos différences que nous redonnerons force et vitalité à la raison d’être des Nations Unies : c’est-à-dire préserver les générations actuelles et futures du fléau de la guerre, promouvoir la cohabitation pacifique des peuples et favoriser le progrès en instaurant de meilleures conditions de vie pour tous’’OID/ASB
’’L’AFRIQUE DOIT EXPLOITER SES RESSOURCES’’, DIT MACKY SALL
Dakar, 20 sept (APS) – L’Afrique, continent le moins pollueur, et le plus en retard sur le processus d’industrialisation, doit exploiter ses ressources disponibles pour disposer d’une énergie de base, améliorer la compétitivité de son économie et réaliser l’accès universel à l’électricité, a plaidé le président sénégalais, mardi, à New-York.
‘’Il est légitime, juste et équitable que l’Afrique, continent le moins pollueur, et le plus en retard sur le processus d’industrialisation, exploite ses ressources disponibles pour disposer d’une énergie de base, améliorer la compétitivité de son économie et réaliser l’accès universel à l’électricité’’, a déclaré Macky Sall.
S’exprimant à la tribune de la 77e Assemblée générale de l’ONU, il a souligné qu’à quelques semaines de la COP-27 de Sharm El Sheikh, ‘’l’Afrique renouvelle son attachement à l’Accord de Paris sur le climat’’.
‘’En même temps, nous souhaitons parvenir à un consensus pour une transition énergétique juste et équitable, comme ce fut le cas au Sommet Afrique-Europe de février dernier, à la session élargie du Sommet du G7 en juin, et récemment au Forum de Rotterdam sur le financement de l’adaptation en Afrique’’, a-t-il ajouté.
Selon lui, ‘’il est légitime, juste et équitable que l’Afrique, continent le moins pollueur, et le plus en retard sur le processus d’industrialisation, exploite ses ressources disponibles pour disposer d’une énergie de base, améliorer la compétitivité de son économie et réaliser l’accès universel à l’électricité’’.
Il a rappelé qu’à ce jour ‘’plus de 600 millions d’africains vivent encore sans électricité’’.
Macky Sall a invité la communauté internationale à travailler également ‘’à la réalisation de l’objectif de 100 milliards de dollars par an, en appui aux efforts d’adaptation des pays en développement, et au financement du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique, sous l’égide de la BAD et du Centre mondial pour l’adaptation’’.
Au demeurant, a-t-il soutenu, ‘’nous considérons le financement de l’adaptation non comme de l’aide, mais comme une contribution des pays industrialisés à un partenariat mondial solidaire, en contre partie des efforts que fournissent les pays en développement pour éviter les schémas pollueurs qui ont plongé la planète dans l’état d’urgence climatique actuel’’.
Le chef de l’Etat sénégalais a dit, ‘’au-delà des urgences conjoncturelles’’, être venu ‘’porter le message d’un continent déterminé à travailler avec tous ses partenaires, dans une éthique relationnelle de dialogue confiant et de respect réciproque’’.
‘’Je suis venu dire que l’Afrique a assez subi le fardeau de l’histoire, qu’elle ne veut pas être le foyer d’une nouvelle guerre froide, mais plutôt un pôle de stabilité et d’opportunités ouvert à tous ses partenaires, sur une base mutuellement bénéfique’’, a-t-il lancé.
‘’Je suis venu dire que nous n’ignorons pas l’Afrique des problèmes, qu’il faut pacifier et stabiliser. Mais je suis également venu dire que nous avons aussi l’Afrique des solutions, avec ses 30 millions de km2, ses ressources humaines, plus de 60% des terres arables du monde, ses richesses minières, forestières, hydriques et énergétiques’’, a-t-il ajouté.
‘’Oui, nous avons l’Afrique des solutions, avec des gouvernements à la tâche, une jeunesse vibrante et créative qui innove, entreprend et réussit, des millions d’hommes et de femmes qui travaillent dur pour nourrir, éduquer et soigner leurs familles, qui investissent, créent de la richesse et génèrent des emplois’’, a-t-il poursuivi.
Selon lui, ‘’cette Afrique des solutions souhaite engager avec tous ses partenaires des rapports réinventés, qui transcendent le préjugé selon lequel qui n’est pas avec moi, est contre moi’’.SK/OID/SG
MACKY SALL INVITE LE CONSEIL DE SÉCURITÉ À MIEUX S’ENGAGER DANS LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME EN AFRIQUE
Dakar, 20 sept (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA) a invité, mardi, le Conseil de sécurité des Nations Unies à ’’mieux s’engager dans la lutte contre le terrorisme en Afrique’’.
’’Le terrorisme qui gagne du terrain sur le continent n’est pas qu’une affaire africaine. C’est une menace globale qui relève de la responsabilité première du Conseil’’, a souligné Macky Sall.
Il s’exprimait à la tribune de la 77 ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) ouverte le 13 septembre dernier au siège de l’organisation, à New York.
Le président de l’Union africaine a rappelé que le Conseil de sécurité est garant du mécanisme de sécurité collective, en vertu de la Charte de l’Organisation.
’’Invitons-nous le Conseil à mieux mieux s’engager avec nous dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, avec des mandats plus adaptés et des moyens plus conséquents’’, a plaidé Sall.
Le monde est devenu ‘’plus dangereux et plus incertain’’ depuis la dernière session des Nations Unies, a estimé Macky Sall, soulignant ’’l’emprise combiné du réchauffement climatique, des périls sécuritaires et sanitaire et de la guerre en Ukraine’’.
Pour lui, le thème de cette 77ème session ’’Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués’’ montre à quel point ’’il urge d’agir ensemble pour apaiser les tensions, soigner notre planète, réduire les inégalités persistantes Nord-Sud et redonner sens au multilatéralisme’’.
Le président de l’UA interpelle ainsi le Conseil de sécurité au premier chef, afin qu’il traite de la même manière toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales, y compris en Afrique.
Le président Macky Sall a appelé à lever les sanctions contre le Zimbabwe, estimant que c’est une ‘’injustice contre tout un peuple’’.
’’L’Union africaine appelle, une fois de plus, à la levée des sanctions étrangères contre le Zimbabwe. Ces mesures sévères continuent de nourrir un sentiment d’injustice contre tout un peuple et d’aggraver ses souffrances en ces temps de crise profonde’’, a-t-il dit au siège des Nations Unies à New York.
Au Proche Orient, ‘’nous réitérons le droit du peuple palestinien à un Etat viable, coexistant pacifiquement avec l’Etat d’Israël, chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues’’, a lancé le président sénégalais
‘’Nous appelons à la désescalade et à la cessation des hostilités en Ukraine, pour une solution négociée, afin d’éviter le risque catastrophique d’un conflit potentiellement mondial’’, a-t-il encore dit.FKS/OID/ASB
Les militants libéraux et pastéfiens ont manifesté devant le siège de l’Onu
https://www.jotaay.net L’opposition a manifesté hier devant le siège des Nations-Unies. Avec un groupe peu nombreux, les militants du Pds et du Pastef en particulier, en compagnie de quelques activistes, se sont mobilisés munis de pancartes. Ces protestataires ont dénoncé des faits ayant cours au Sénégal et qu’ils jugent injustes. L’incarcération des activistes comme Outhmane Diagne, Abdou Karim Xrum Xax ainsi que Dr Cheikh Oumar Diagne a été longuement dénoncée. Les manifestants ont par ailleurs accusé les militants de Bby de vol de matériel de sonorisation, notamment un baffle et des pancartes. La manifestation a duré toute la matinée malgré le nouveau dispositif de la police de New York. Lequel dispositif les a éloignés de la Mission permanente du Sénégal aux Nations-Unies, où le président de la République et sa délégation ont élu domicile jusqu’à samedi prochain.
20ème anniversaire du naufrage du joola:le Comité d’Initiative pour l’Érection du Mémorial-Musée «Le Joola» dépoussière son mémorandum
https://www.sudquotidien.sn Le Comité d’Initiative pour l’Érection du Mémorial-Musée «Le Joola» a fait le point sur la gestion de l’ensemble des dossiers liés au naufrage du bateau «Le Joola», en perspective de la commémoration du 20ème anniversaire du drame, survenu le 26 septembre 2002. La structure a, entre autres, réclamé justice pour les victimes, le renflouement du bateau et une loi faisant de l’anniversaire de ce triste événement une «Journée du Souvenir». Le Comité s’exprimait hier, mardi 20 septembre, lors d’une conférence de presse tenue à la Place du Souvenir africain.
Le Comité d’Initiative pour l’Érection du Mémorial-Musée
«Le Joola» a fait le point sur la gestion de l’ensemble des dossiers liés au naufrage du bateau
«Le Joola», en prélude de la commémoration du 20
ème anniversaire de l’un des drames maritimes les plus meurtriers de l’histoire, survenu le 26 septembre 2002. L’organisation était en conférence de presse hier, mardi 20 septembre, à la Place du Souvenir africain.
«Le Comité a tenu, en rencontrant la presse, à faire le point sur l’état d’avancement des cinq points du Mémorandum régulièrement déposé sur la table du gouvernement depuis 2007», a déclaré Chamsidine Aïdara, l’un des porte-paroles.
«Les autorités, nous le soulignions ici, l’année dernière, ont manifesté durant les vingt (20) ans peu de volonté politique dans la prise en charge des doléances des familles de victimes», a-t-il dénoncé.
«Si, à ce jour, la question de la prise en charge des orphelins et celle de l’édification d’un Mémorial ont connu quelques timides avancées, celle concernant le renflouement, la justice et la «Journée du Souvenir» sont, par contre, toujours au point mort», a regretté M. Aïdara.
«Au lendemain du naufrage, près de 1900 orphelins mineurs avaient été recensés, et le gouvernement avait pris l’engagement solennel de les prendre en charge. Cet engagement ne commencera à voir le jour que 10 ans après, c’est-à-dire en janvier 2012 où seulement 696 ont été pris en charge par l’Office national des Pupilles de la Nation. Les autres orphelins ont, entre-temps, atteint l’âge de la majorité fixé à 18 ans, sans compter les différentes omissions», à en croire Chamsidine Aïdara, qui estime que l’État a joué avec le temps et éliminé la plupart des orphelins.
Selon lui,
«la création de l’Office national des Pupilles de la Nation, bien que salutaire, n’a pas permis de prendre en charge convenablement les orphelins du Joola. Certains n’ont bénéficié des allocations de prise en charge que durant un ou deux mois». Non sans ajouter :
«ce n’est que le 17 février 2021, que l’État a pris la décision de prendre en charge financièrement les orphelins non déclarés pupilles. Et, là encore, non seulement une minorité e été pris en compte, mais également un montant arbitraire leur a juste été alloué, sans prendre en compte la durée normale de prise en charge».
DIFFICULTÉS LIÉES À L’ÉRECTION DE MÉMORIAL
Le Comité d’Initiative pour l’Érection du Mémorial-Musée
«Le Joola» a aussi fait part des problèmes auxquels il est confronté dans sa volonté d’édifier un Mémorial.
«Aujourd’hui, le gouvernement s’est enfin décidé à construire un Mémorial à Ziguinchor. Nous savons peu de choses sur ce Mémorial, car le contenu mémorial n’a jamais été défini par le gouvernement, malgré les propositions du Comité d’en faire un édifice polyvalent comprenant un Musée du Souvenir et un Centre de Recherche sur la Sécurité humaine, la Prévention des Risques et Catastrophes», a fait entendre la même source, lors d’un face à face avec les journalistes.
Concernant l’implantation d’un édifice mémoriel dans la capitale sénégalaise, M. Aïdara déclare :
«la construction du Mémorial-Musée promise par le gouvernement sur la Corniche Ouest à Dakar reste encore à concrétiser. Nous avons reçu une proposition très intéressante de monsieur Pierre Atépa Goudiaby. En l’absence d’autres propositions, nous sommes prêts à soutenir cette offre qui pourrait voir se réaliser une de nos doléances principales, si longtemps exprimées».
RENFLOUEMENT DE L’ÉPAVE DU JOOLA
Chamsidine Aïdara et Cie ont profité de cette tribune pour réclamer le renflouement de l’épave du Joola.
«Vingt (20) ans après le naufrage, l’épave n’est toujours pas renflouée, malgré les engagements de l’État à le faire… Le renflouement est une étape essentielle à la connaissance de toute la vérité sur cette catastrophe humaine. Peut-on oublier qu’il y a près de 2 000 morts de 12 nationalités !», a estimé le porte-parole du Comité.
Selon lui,
«les résultats de la Commission ont établi des fautes graves et identifié des responsables. Mais, à la grande surprise des familles de victimes et de l’opinion en général, des sanctions administratives et pénales conséquentes n’ont pas été prise par l’État.»
DEVOIR DE MÉMOIRE
Outre le renflouement de l’épave, le Comité d’Initiative pour l’Érection du Mémorial-Musée
«Le Joola» s’active pour l’élaboration d’une loi qui fait de l’anniversaire du chavirement du Joola une
Journée du Souvenir.
«Pour l’État, le devoir de mémoire se résume à commémorer l’anniversaire du naufrage. Le devoir de mémoire pour le Comité c’est aussi faire du 26 septembre une Journée du Souvenir. Le Comité ne demande pas de faire du 26 septembre un jour férié, mais une Journée du Souvenir, en la mémoire des victimes du Joola, par une loi», a fait entendre M. Aïdara.
Pour rappel, le Joola est le ferry qui assurait la navette entre Dakar et la région naturelle de Casamance. Il était conçu pour transporter au maximum 536 passagers. Son chavirement a occasionné 1 863 morts et disparus selon le bilan officiel. Le 26 septembre 2002, peu avant 23 heures, le Joola, surchargé de plus de trois fois le nombre normal de passagers, se retourne en moins de 10 minutes au large de la Gambie, à environ 40 km de la côte. Seuls deux canots pneumatiques de sauvetage ont pu être ouverts, plusieurs heures après le naufrage. Certains passagers se réfugient sur la coque du navire retourné, mais l’immense majorité reste piégée à l’intérieur ou se noie. Les pêcheurs présents sur place interviennent le lendemain matin au lever du jour. Les secours officiels arrivent en fin d’après-midi.
Malheureusement, il n’y a eu que 65 survivants.
Papa Moussa CAMARA (Stagiaire)
CASAMANCE:UN MILITANT DE LA SOCIÉTÉ CIVILE SE PRONONCE SUR LES PERSPECTIVES D’UNE PAIX DÉFINITIVE
Kolda, 21 sept (APS) – La Casamance, région méridionale du Sénégal en proie à une rébellion armée depuis le début des années 1980, peut définitivement renouer avec la paix à condition que les parties concernées par ce conflit poursuivent le dialogue et respectent les engagements qu’ils ont pris, estime le coordonnateur de la coordination des organisations régionales de la société civile pour la paix en Casamance et dans la sous-région (COSPAC).
« La paix en Casamance, ce n’est pas quelque chose qui est facile, mais elle est possible si toutes les parties poursuivent le dialogue et que chacune d’elles respecte ses engagements afin d’éviter de devoir tout recommencer », a déclaré Henry Ndécky.
Dans cette perspective, il a salué l’accord de paix que l’Etat du Sénégal a signé le 4 août dernier avec César Atoute Badiate, à la tête d’une unité du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), la rébellion opérant dans la partie méridionale du Sénégal, incluant les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou.
Aux termes de cet accord signé à Bissau, capitale de l’une des deux Guinée, les rebelles signataires s’engagent à déposer les armes et à œuvrer pour le retour définitif de la paix dans la région, théâtre d’une des plus vieilles rébellions africaines en activité.
« Il nous revient comme devoir de nous réjouir de tout accord signé avec une aile quelconque’’, a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes, mardi, à l’issue d’un atelier sous-régional de planification stratégique financier des organisations de la société civile membres de la COSPAC, en partenariat avec la fondation américaine AJWS.
Selon lui, tout accord de paix conclu en Casamance est de nature à « redonner espoir aux populations ayant vécu ces 40 ans de souffrances’’, pour qu’elles puissent « rejoindre leurs foyers d’origine et reprendre goût à la vie’’.
« C’est dans ce sens-là que nous saluons l’accord signé le 4 août en Guinée Bissau entre l’Etat’’ du Sénégal et le chef de guerre César Atout Badiatte, a dit Henry Ndécky, qui dit avoir été choisi en juin 2020 par le front nord Diankaye pour une négociation entre cette partie de la rébellion et l’Etat du Sénégal.
Il a dit sa gratitude aux deux parties pour avoir porté à l’époque sur sa personne, à travers la coordination des organisations régionales de la société civile pour la paix en Casamance et dans la sous-région (COSPAC), « pour faciliter les négociations sur le projet de dépôt des armes dans la zone de Diakaye ».
« Si nous sommes arrivés à faire un pas de géant dans ces négociations, il faut signaler qu’un travail de fond a été fait à travers l’organisation de plusieurs sessions de formation au profit des leaders de Diakaye et des responsables politiques », a-t-il souligné.
Il a invité les organisations et acteurs de la société impliqués dans la résolution de ce conflit « à redoubler d’efforts’’ et à travailler ’’partout » pour une « paix définitive en Casamance, la stabilité et la sécurité dans la sous-région ».
La COSPAC veut susciter une « synergie » au sein de la société civile et « servir de socle pour porter un plaidoyer fort actif dans la recherche consensuelle d’une solution durable du conflit armé en Casamance », a-t-il insisté.
Une telle perspective passe selon lui par des activités de médiation, de plaidoyers, ainsi que par « des rencontres d’échanges avec les acteurs de la paix et enfin des journées de partage avec les organisations de développement au Sénégal, en Afrique et dans le monde en fonction du besoin », a indiqué Henry Ndécky.
Les pouvoirs publics sénégalais ont fait d’un retour définitif de paix en Casamance l’une de leurs priorités, mais jusqu’à l’annonce de cet accord de paix, les tractations pour un règlement du conflit n’avaient pas abouti à un accord définitif, la faute notamment à des divisions au sein du MFDC.
Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) mène un conflit dit de basse intensité depuis 1982, un conflit resté latent jusqu’au lancement en janvier 2021 par l’armée sénégalaise d’une offensive majeure contre les rebelles.
Cette offensive a permis de démanteler les bases de la rébellion dont les membres rescapés ont trouvé refuge en Gambie ou en Guinée-Bissau, deux pays frontaliers du Sénégal.DS/BK
Sans une loi d’amnistie:comment Khalifa Sall et Karim Wade peuvent recouvrer leurs droits civiques et politiques
https://actusen.sn Beaucoup invoquent une loi d’amnistie pour redonner vie à Khalifa Sall et Karim Wade sur la voie qui nous mène à la Présidentielle de 2024. Mais attention ! Il n’y a pas que cette alternative pour que le chef de ‘’Taxawu Sénégal’’ et le fils de l’ancien président Me Abdoulaye Wade puissent assister au prochain soleil électoral.
D’après un spécialiste du Droit interrogé par ‘’SourceA’’ «une nouvelle loi modifiant les articles L29 et L30 du Code électoral suffit à réinsérer Khalifa Sall et Karim Wade sur le fichier électoral».
Selon lui, «la jouissance des droits civiques et politiques ne peut être perdue que par une sanction pénale explicitement prononcée par une Juridiction de condamnation comme peine accessoire aux termes de l’article 34 du code pénal»
Répartition quasi égalitaire des sièges entre pouvoir et opposition à la plénière et au bureau la 14e législature face au défi du consensus
https://www.sudquotidien.sn La 14e législature est partie pour vivre une mandature très complexe. En effet, avec une répartition quasi égalitaire des sièges entre pouvoir et opposition, au niveau de la plénière et du bureau, la bonne marche de l’Assemblée nationale est suspendue au consensus de ces forces politiques.
Après une session d’ouverture très mouvementée, le lundi 12 septembre dernier, marquée par l’intervention des gendarmes dans l’enceintre de l’hémicycle, sur demande de la présidente de séance, Aissatou Sow Diawara, pour sécuriser le processus d’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale, les députés ont finalement procédé à l’élection des membres du bureau de l’institution parlementaire, le mardi 13 septembre dernier. Composé de 19 membres dont 8 vice-présidents, 6 Secrétaires élus, 2 questeurs et 3 présidents de Groupes parlementaires, cette nouvelle équipe qui a la charge de régler les délibérations de l’Assemblée nationale mais aussi d’organiser et de diriger tous les services de l’Assemblée nationale dans les conditions déterminées par le Règlement intérieur, se singularise par une égalité de représentation entre le pouvoir et l’opposition.
En effet, sur les 20 membres qui le compose dont le président de l’Assemblée nationale, 10 sont issus de la mouvance présidentielle et les 10 autres restants sont des représentants de l’opposition regroupée autour de l’inter-coalition Yewwi-Wallu. Cette situation est tout simplement inédite. C’est la première fois que l’Assemblée nationale soit confrontée à un tel statuquo. Considérée comme la pièce maitresse du fonctionnement administratif de l’institution parlementaire, les deux forces politiques en présence (Pouvoir et opposition) sont condamnées, sous peine de bloquer le fonctionnement du Parlement, de travailler à trouver un consensus même dans les questions à fort enjeu politique. A défaut, notamment en cas de divergence comme cela a été le cas lors de la session d’ouverture du lundi 12 septembre concernant la présence des ministres élus députés, c’est le fonctionnement de cette instance qui risque de connaitre une paralysie qui n’épargnera certainement pas le travail parlementaire dans sa globalité.
ABDOU SANE, ANCIEN PARLEMENTAIRE : «On va irréversiblement vers des blocages parce…»
«Le bureau de l’Assemblée nationale tel qu’il se présente aujourd’hui ne rassure pas puisque les nouveaux députés sont venus pour changer radicalement les choses alors que les autres qu’ils ont trouvés sur place sont des conservateurs. On va donc vers des blocages puisque les gens ne se feront pas de cadeaux. Mais, pour mieux apprécier ce qui viendra, il faut attendre la mise en place des Commissions puisqu’il y a deux instances au niveau de l’Assemblée nationale : le Bureau et la Conférence des présidents. Le bureau étant déjà composé avec une répartition de membres comme suite : 10 pour l’opposition contre 9 pour la coalition au pouvoir plus le président de l’Assemblée nationale qui a pris l’engagement d’être équidistant le jour de son élection en disant qu’il sera le président de tous les députés.
On va irréversiblement vers des blocages parce que les approches, les contenus, les fonctions sont totalement opposées. A cela, il faut également ajouter la fièvre de la pré-campagne pour la présidentielle de 2024. Avec l’installation des Commissions qui se fera à partir du 20 septembre prochain, nous aurons peut-être une vision plus globale de la perspective qui nous attend notamment concernant la composition de la Conférence des présidents qui forme, avec le bureau, les deux organes déterminants de l’Assemblée nationale. Cependant, j’avoue que l’installation des Commissions ne changera rien. On aura le même scénario puisque les Commissions seront partagées de manière équitable entre la coalition au pouvoir et l’opposition.»
ALIOUNE SOUARE, ANCIEN DEPUTE ET SPECIALISTE DU DROIT PARLEMENTE : «Il n’y a aucun texte qui dit de manière explicite que les décisions du bureau sont prises par vote ou par consensus»
«L’article 17 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale dit que le Bureau à tous les pouvoirs pour régler les délibérations de l’Assemblée nationale et pour organiser et diriger tous les services dans les conditions déterminées par le présent Règlement intérieur. Autrement dit, il n’y a aucun texte qui dit de manière explicite que les décisions du bureau sont prises par vote ou par consensus. Mais, je sais que dans la pratique parlementaire, le bureau privilégie le consensus. Et à défaut de consensus, il votait. C’est une pratique parlementaire, il n’y a aucun texte qui organise cette méthode de travail. Aujourd’hui, ce qui fait foi dans le travail parlementaire, c’est le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, tout à fait dans le Règlement intérieur qui complète les dispositions de la Constitution puis vient ce qu’on appelle les pratiques parlementaires, c’est-à-dire des règles non inscrites. Le travail parlementaire est régi par ces trois principes : les règles écrites dans le Règlement intérieur, la Constitution et les règles non écrites qui relèvent des pratiques parlementaires.
Autrement dit, ce qui se faisait avant par rapport à la prise de décision au niveau du bureau, c’est soit de privilégier le consensus et, à défaut de consensus, le vote.
Maintenant, si ces mêmes pratiques sont maintenues et que demain, le bureau se retrouve en face d’une question sur laquelle il n’y a pas un consensus, qu’est-ce qui va se passer s’il devrait voter ? C’est la grande question d’autant plus qu’il y’a une répartition également des membres du bureau entre la majorité au pouvoir et l’opposition. Bennoo bokk yaakaar a 4 vice-présidents, 3 secrétaires élus, un questeur, un président de groupe ; ce qui fait un total de 9 membres. Et si, on rajoute le président de l’Assemblée nationale, ça fait 10. Yewwi a 3 vice-présidents, 2 Secrétaires élus, un questeur plus un président de groupe parlementaire ; ce qui fait un total de 7 membres dans le bureau. De son coté, Wallu a 1 vice-président, 1 Secrétaire élu et un président de groupe parlementaire. Si vous faites la somme des 3 membres de Wallu plus les 7 de Yewwi, cela fait 10 membres pour l’opposition. Il reste maintenant les Commissions dont la répartition se fera comme la mise en place du bureau».
Nando Cabral GOMIS
Assemblée nationale:Pape Djibril Fall déplore l’absence de consensus au sein des groupes parlementaires.
https:// https://www.dakaractu.com Le Depute Pape Djibril Fall regrette le retard noté dans le démarrage des travaux de l’installation des commissions à l’Assemblée nationale. Pour le député, les acteurs doivent apprendre à discuter ensemble pour trouver le consensus afin de surmonter certains obstacles et avancer vers l’essentiel.
Cependant, regrette toujours Pape Djibril Fall, il y a trop de bureaucratie en Afrique alors que la bureaucratie n’aime pas le leadership.
« On le constate avec beaucoup de tristesse. Parce que c’est encore l’un des grands défis de notre continent, du Sénégal plus précisément de comprendre définitivement que le temps est totalement contre nous. On n’a pas le temps mais le rapport que nous avons avec le temps est extrêmement trouble et je pense qu’aujourd’hui de part et d’autre nous avons l’intérêt de faire des efforts dans ce sens-là pour pouvoir être à l’heure. Parce que les gens n’ont pas forcément les mêmes préoccupations.
Il faut prendre en compte les préoccupations des uns et des autres. Nous avons été convoqués à 10 heures. Je crois qu’à 10 heures les travaux préparatoires préalables devraient être faits pour permettre d’aller plus vite. L’autre problème qui se pose c’est que les gens devraient se parler le plus rapidement possible pour trouver le consensus, pour pouvoir avoir aussi un esprit de dépassement. Parce que le blocage principal se situe à l’intérieur des groupes qui peinent à trouver le consensus. Je pense qu’il faut davantage un leadership en Afrique et au Sénégal.
Malheureusement on a énormément de bureaucratie alors que la bureaucratie n’aime pas le leadership », s’est désolé le député de la 14
elégislature…
2 voitures,1 million 600 mille de salaire et un budget de fonctionnement de 500 mille par mois:pourquoi les députés de Yaw se disputent la présidence des différentes commissions
https://actusen.sn On en sait un peu plus sur les raisons pour lesquelles les députés de la coalition Yewwi Askan Wi se disputent la présidence des différentes commissions qui leur sont dévolues. D’après ‘’SourceA’’ dans sa livraison de ce mercredi, le président de commission a deux voitures. Son salaire est 1 million 600.
Aussi, chaque commission a un budget de fonctionnement de 500 mille F CFa.
Le journal révèle que Benno Bokk Yakaar va se taper 7 commissions, ‘’Yewwi’’ se retrouve avec 5 commissions et ‘’Wallu’’ empoche les 2 autres. Pour ceux qui ne le savent pas, c’est Abdou Mbow que la Mouvance présidentielle a choisi pour présider aux destinées de la commission des lois.
Parti socialiste/Aly Mané à la rescousse de Aminata Mbengue Ndiaye:«Il faut arrêter de mêler la Secrétaire Générale dans des querelles de chapelle et des luttes de positionnement»
https://www.dakaractu.com En son nom propre et celui de tous les socialistes qui ont en bandoulière cet esprit de justice sociale, le président du Conseil départemental de Nioro, par ailleurs, membre du bureau politique du Parti socialiste, appelle à la loyauté ainsi qu’au respect des valeurs de solidarité à mettre à la disposition du Ps.
La situation au niveau du Parti socialiste est, selon Aly Mané, inquiétante.
Le socialiste explique dans une note, qu’on doit arrêter d’utiliser l’image de la Secrétaire Générale Aminata Mbengue Ndiaye dans le but d’étoffer « des arguments fantoches, insipides, sans fondement politique, légitime ni légal, afin de justifier des positions indues et sans scrupule ».
Pour illustrer ses propos, le président du Conseil départemental de Nioro dissèque des incongruités dans le communiqué récent que le parti a diffusé dans la presse. «
Ce genre de communiqué est bidon avec bien sûr une bande d’opportunistes qui cherchent à berner l’opinion publique nationale et internationale dans le seul but de confisquer l’intérêt général du Ps. »
Le responsable politique socialiste dénonce également, au sein du parti, cette prétention à mêler la Secrétaire Générale nationale Aminata Mbengue Ndiaye dans des querelles de chapelle et des luttes de positionnement aux antipodes des principes qui fondent le mode d’organisation et de fonctionnement du Parti socialiste.
D’après le membre du bureau politique du Parti socialiste, le constat malheureux est qu’il y’a existence au sein du Parti « d’une entreprise mafieuse, du lobing, inaptes à gagner leur propre bureau de vote et ne cessant de jouer aux laudateurs et de thuriféraires d’un bienfaiteur zélé sans base électorale. »
C’est pourquoi le député socialiste lance un appel à tous ses camarades soucieux de l’avenir du PS de se tenir debout, mobilisés et engagés en vue de préserver l’héritage du SG, le Président Ousmane Tanor Dieng.
Aly Mané prône également l’organisation des renouvellements de toutes nos instances de la base au sommet du Parti, dans la sincérité et la transparence gages selon lui, de la démocratie interne.
Situation de blocage à l’assemblée/TAS scandalisé:«Un mauvais signe pour le Sénégal ! Il n’y a aucune rupture, ce qui se passe est pire que ce qui se faisait…»
https://www.dakaractu.com Encore des lenteurs dans la procédure de mise en place des commissions à l’Assemblée nationale. Convoquée en plénière depuis 10h, la séance ne parvient toujours pas à débuter sous le regard impuissant de certains parlementaires indignés. C’est le cas notamment de Thierno Alassane Sall, député non-inscrit.
Pour ce dernier, cette situation mérite bien que l’on convoque l’essence même de l’Assemblée nationale. « La plénière avait été convoquée à 10h. La journée avait été donnée chômée, à l’effet de donner aux présidents des différents groupes parlementaires, de faire leurs propositions et de s’entendre entre eux. Mais malheureusement, ce sont des gens qui ne sont préoccupés que par des histoires de postes, il n’y a aucune autre raison », regrette le président de la République des valeurs et élu sous la bannière de la coalition Aar/Sénégal.
Allant plus loin dans sa prise de parole lors de l’interview qu’il a accordée à la presse dans les locaux de la deuxième institution, Thierno Alassane Sall estime que le plus scandaleux, est qu’à 10h, on aurait dû ouvrir la séance et demander aux députés ce qui se passe pour voir ensuite les groupes qui ont des problèmes pour la constitution des commissions. Mais visiblement, c’est encore du temps perdu car, considère t-il, certains députés n’ont pas la notion des urgences qui ont poussé les Sénégalais à les élire pour les représenter. « Ceci est mauvais signe pour le pays. L’opposition comme le pouvoir, ont tous dénoncé la vie chère, les inondations, le chômage etc… mais laissez-moi vous dire que cette rupture tant vantée, est loin d’être vécue. Il n’y a aucune rupture. Ce qui se passe actuellement, est pire que ce qui se faisait. On doit avancer, le développement ne nous attend pas… », se désole le député.
Pour rappel, les commissions qui sont au nombre de 14 doivent être constituées ce mardi. Les consultations et discussions sont toujours en cours…
Assemblée nationale/Abdou Mbow déverse sa bile sur Yewwi:«Ils sont dans le partage, dans la division et dans l’amateurisme»
https://www.dakaractu.com Pour Abdou Mbow, le blocage des travaux de l’installation des commissions à l’Assemblée nationale est de la faute de la coalition Yewwi Askan Wi. Selon le député, les membres de Yewwi peinent toujours à trouver le consensus au sein de leur groupe pour choisir les profils qui hériteront des commissions.
«
Ce qui se passe, c’est que vous tous, aviez constaté le jour de l’installation de l’Assemblée nationale à 7 heures je dis bien, les 83 députés de BBY étaient dans la salle. Aujourd’hui au moment où je vous parle, le députés de BBY sont encore dans la salle, la preuve faites le tour pour trouver un député de Yewwi Askan Wi pour l’interviewer. Vous n’en trouverez pas.
Parce qu’aujourd’hui au moment où je vous parle, nous avons fini de déposer depuis très longtemps nos listes pour les 14 commissions. La coalition Wallu a déposé sa liste. Aujourd’hui ce qui nous bloque encore c’est le groupe Yewwi Askan Wi. Parce qu’ils sont encore dans le partage, dans la division et dans l’amateurisme. Jusqu’à présent ils ne sont pas encore capables de déposer leurs listes au niveau des commissions.
Il est encore très important que les populations sachent ce qui se passe ici. Parce qu’on peut pas dire que l’Assemblée nationale est bloqué ou que les travaux sont bloqués alors que c’est un groupe de personnes qui est à l’origine de ce qui se passe », se désole Abdou Mbow…
Assemblée nationale/Dialogue de sourds entre BBY et l’opposition:Les travaux bloqués depuis ce matin!
https://www.dakaractu.com Convoqués ce matin à 10 heures, les travaux de l’installation des commissions à l’Assemblée nationale tardent toujours à démarrer comme prévu. En effet, c’est un véritable dialogue de sourds qu’entretiennent la majorité et l’opposition sur le partage des postes en lice.
Selon nos sources, l’opposition parlementaire a exprimé son désaccord par rapport aux choix opérés par la majorité sur certaines commissions qu’elle voulait diriger.
« Généralement comme le stipulent les textes, on donne la priorité des choix à la majorité. Il y a quatorze commissions que doivent se partager le groupe parlementaire BBY et celui de l’opposition. Mais le point de discorde c’est la répartition des commissions. Car l’opposition n’est pas du tout d’accord sur les choix opérés par la majorité BBY. Ce qui bloque toujours les travaux », a renseigné notre source.
Au moment où ces lignes sont inscrites les travaux n’ont pas encore repris et les concertations se poursuivent au sein des leaders de Yewwi-Wallu. Et selon les dernières informations, un accord serait trouvé entre les deux coalitions.
Nous y reviendrons !
3e mandat:«Serigne Mountakha a dit niet à Macky»,confirme le journaliste Mansour Cissé…
https://senego.com/ « Je confirme que Macky a rendu visite à Serigne Mountakha pour discuter de la question du 3e mandat. Ce jour là, c’est le président lui même qui a conduit sa propre voiture en direction de Touba. Et c’est en cours de route qu’il a informé le porte-parole Serigne Bass Abdou Khadre », a informé Serigne Mansour Cissé.
Le journaliste d’ajouter : «
Une fois dans la ville sainte, Macky a été reçu par le Khalife en présence de son bras droit. Lors de cette visite, le président lui a fait savoir qu’il veut se présenter pour un 3e mandat. Mais le Khalife des mourides lui a clairement signifié que c’est lui-même qui lui avait dit que c’était son deuxième et dernier mandat.«
Avant de lui faire comprendre que, «
c’est impossible dans ce pays… »
Ce qui confirme les propos de Serigne Modou Bousso Dieng qui avait fait part de l’information sur Senego, en soutenant que le Khalife a rétorqué à Macky de respecter sa parole et de laisser tomber toute velléité de 3e mandat, source d’instabilité dans le pays.
Une réponse qui n’a pas plu au leader de Benno qui a fait un rapide repli sur Dakar, sans attendre les repas commandés pour lui…
Direction des Impôts et Domaines:Le député Birame Souley Diop demande un détachement
https://senego.com Le président du Groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a adressé, mardi, une lettre au président de l’Assemblée nationale pour demander un détachement. Birame Souleye Diop a formulé sa demande à l’occasion de la ratification des 14 commissions permanentes de la 14e législature.
Amadou Mame Diop va se charger de transmettre la demande en question à qui de droit.
Situation d’incompatibilité
A noter que l’affaire dite de la situation d’incompatibilité est beaucoup agitée dernièrement dans les débats politiques.
Cumul de mandat
Des responsables de la mouvance présidentielle en ont fait un cheval de bétail contre la coalition Yewwi Askan Wi qui a toujours dénoncé, avec véhémence, le phénomène.
Invité de l’émission matinale de 2A TV, le député-maire de Thies a annoncé, mardi, qu’il va choisir entre ses deux postes, le moment venu. «
C’était un engagement de Ousmane Sonko lors de la campagne présidentielle, je l’assume totalement et absolument. Le moment venu, je ferai le choix qu’il faut mais sans pression aucune entre la marie et la fonction de député. Pour respecter l’engagement de Ousmane Sonko et de la coalition…« , a-t-il fait savoir.
LES BOUCLIERS DE CHEIKH OUMAR ANNE AVERTISSENT SES CONTEMPTEURS
http://www.emedia.sn Cheikh Oumar Anne a été nommé ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement dirigé par le Premier ministre Amadou Ba. Cette nomination a suscité des attaques tous azimuts. C’est ainsi que ses boucliers ont sorti un communiqué pour défendre le désormais ex ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation. À les croire, leur mentor va encore relever les défis comme il a eu à le faire partout où il est passé. « Nous, boucliers du ministre, ne doutons point qu’il va relever de fort belle manière le nouveau défi avec sa nomination à la tête du ministère de l’Éducation.
Que les contempteurs du ministre Cheikh Oumar Anne sachent qu’ils nous trouveront sur leur chemin. Ils ne peuvent freiner l’élan du maire de Ndioum réputé pour son efficacité. Les mensonges éhontés et les délations ne passeront pas », ont indiqué les boucliers. Selon eux, le ministre Cheikh Oumar Anne, « c’est l’homme des défis. Des défis toujours relevés. C’est l’homme des actes concrets. C’est le bâtisseur ».
La preuve, listent-ils, partout où il est passé, notamment à l’APROSI, au COUD et au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, il a réussi sa mission avec brio. Son bilan à la tête du MESRI est plus que reluisant. Il a achevé les réformes, apaisé le climat social et construit des universités sous la direction du Président Macky Sall.
C’est sous son magistère que des réalisations concrètes ont été faites au niveau de l’Enseignement supérieur. Sur le plan pédagogique, Cheikh Oumar Anne a frappé un grand coup avec la réussite de l’opération consistant à orienter tous les bacheliers dans les Universités publiques, permettant à l’Etat d’économiser plus de 15 milliards. Cette opération d’envergure a été accompagnée par des programmes d’extension des Universités publiques.
Mais également par la construction et l’équipement de 100 laboratoires scientifiques, la réception de plusieurs Espaces numériques ouverts (ENO), la mise à disposition des Universités et établissements publics d’enseignement supérieur, de 200 enseignants, les recrutements au sein des Universités et la création de 200 postes d’attachés temporaires d’enseignement et de recherche, la construction et l’équipement de 200 nouveaux bureaux pour les enseignants dans les Universités. Autre fait marquant, c’est le fait que tous les travaux qui étaient à l’arrêt depuis 2014 aient été repris à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et à l’Université de Thiès. Les Universités Amadou MaKhtar Mbow et Sine-Saloum El hadji Ibrahima Niasse seront bientôt réceptionnées.
Le communiqué a également signalé le renforcement de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) et les démarrages effectifs dans les Instituts supérieurs d’enseignement professionnels (ISEP). Des réalisations d’envergure ont été aussi réalisées dans les Universités de Dakar et de Ziguinchor. En outre, des mesures ont été prises pour l’amélioration des conditions d’existence et de travail de toutes les composantes de la Communauté universitaire. La pacification de l’espace universitaire fait partie des performances réalisées par Cheikh Oumar Anne, notamment grâce à une démarche inclusive saluée par tous les acteurs.
« Pour la première fois, on parle d’un bilan au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. D’ailleurs, Cheikh Oumar Anne a reçu les honneurs du chef de l’État lors de l’audience que ce dernier a accordée à la communauté universitaire.
Tous les Sénégalais de bonne foi peuvent attester du bond qualitatif noté dans le département de l’Enseignement supérieur avec les performances du ministre Cheikh Oumar Anne, sous l’impulsion du président de la République », renseignent encore les boucliers. Cheikh Moussa SARR
GUY MARIUS SAGNA DÉMISSIONNE DU CABINET DE BARTH
http://www.emedia.sn Guy Marius Sagna a été nommé conseiller technique en charge des affaires sociales et de la réinsertion par le maire de Dakar après sa prise de fonction. Entre-temps, Guy Marius Sagna a été élu député sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi. Cette fonction étant incompatible avec son mandat de député, il a déposé sa démission la semaine passée sur la table du maire de Dakar Barthélémy Dias. « Une démission qu’il a acceptée. Je remercie le maire de Dakar Barthélémy Dias qui m’avait fait intégrer son cabinet en qualité de conseiller technique chargé des affaires sociales et de la réinsertion », a-t-il écrit. Cheikh Moussa SARR
LES DOSSIERS QUI ATTENDENT ISMAÏLA MADIOR FALL
https://www.enqueteplus.com Procès Barthélemy Dias, affaire Adji Sarr, le troisième mandat, réformes de la justice, etc., le deuxième passage du Professeur Fall au ministère de la Justice ne s’annonce pas de tout repos.
À peine nommé ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall a repris du service hier. Le garde des Sceaux a présidé un séminaire de perfectionnement sur les enquêtes et poursuites des crimes internationaux organisé à Dakar. Devant plus de 20 procureurs, juges d’instruction et avocats venus de différents pays africains, le nouvel homme fort de la chancellerie a soutenu que ‘’le Sénégal est un pays qui a une bonne réputation en matière de justice et en matière d’État de droit. On oublie que c’est le premier pays à avoir ratifié la Cour pénale internationale. Donc, le Sénégal est un pays de droit et je suis fier d’être à la tête du ministère de la Justice d’un pays qui a une bonne réputation en matière d’État de droit’’.
Un état de fait qui sera bientôt mis à l’épreuve face aux nombreux dossiers chauds qui attendent le ministre de la Justice. Dès demain, sa posture sera scrutée dans la proclamation du verdict du procès en appel du maire de Dakar Barthélemy Dias. Pour ne rien arranger, les députés de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw), une des principales forces de l’opposition politique dont fait partie le maire de Dakar, ont déjà fait savoir, à travers l’honorable député Abass Fall, que ‘’tous les députés de l’opposition, principalement ceux de Yaw seront au tribunal’’ pour accompagner leur collègue.
Fatou Omar Ndiaye, Procureure de la République face à Barthélemy Dias fraîchement élu maire de Dakar aux élections locales du 23 janvier, a requis cinq ans de prison ferme, le 2 mars 2022, lors du procès en appel de l’opposant devant la 3e chambre du tribunal de Dakar. L’accusé est poursuivi pour la mort, par balle, en décembre 2011, d’un sympathisant du Parti démocratique sénégalais (PDS), Ndiaga Diouf, qualifié de ‘’nervis’’ par le maire de Mermoz Sacré-Cœur à l’époque des faits. Condamné une première fois en 2017 pour ‘’coups mortels’’, il avait écopé de deux ans de prison dont six mois ferme. Une peine qu’il avait déjà purgée en 2012, au lendemain des faits, après avoir été placé en détention provisoire. Le maire de Dakar a demandé un procès en appel, dit-il, pour laver son honneur.
Procès du maire de Dakar, l’affaire Sonko-Adji Sarr, démêler le judiciaire de la politique
Du côté de la défense, l’on soutient que l’arme fatale à l’origine de la mort tragique de Ndiaga Diouf n’était pas celle de Barthélemy Dias et qu’un nervi du PDS s’était infiltré du côté de ses partisans. Cet homme – qui a été filmé, mais jamais retrouvé – serait à l’origine du tir meurtrier. Prévu pour le 18 mai dernier, le verdict avait été renvoyé en raison d’un contexte politique préélectoral avec des Législatives prévues le 31 juillet 2022.
La posture du ministre de la Justice dans cette affaire sera épiée, car si une relaxe est prononcée, il pourra ordonner au parquet d’aller vers la Cour suprême pour obtenir une condamnation définitive. L’enjeu politique autour de cette affaire est qu’avec une condamnation, le maire de Dakar pourrait perdre son mandat, à l’image de son mentor Khalifa Sall, révoqué par le président de la République après l’épuisement de toutes les voies de recours contre sa condamnation. Il pourrait même perdre ses droits civiques et ne plus être éligible, si le juge prononce cette sentence.
Un dossier encore plus chaud pour le nouveau garde des Sceaux est le procès Adji Sarr, la femme qui accuse de viols le principal leader de l’opposition Ousmane Sonko. Le dernier épisode de cette affaire remonte au jeudi 14 avril 2022, lors de l’audition de la plaignante dans le cadre d’une confrontation avec Ndèye Khady Ndiaye, la gérante du salon de massage Sweet Beauté où elle était employée comme masseuse. C’est au moins la deuxième audition d’Adji Sarr, déjà entendue en mars 2021. La jeune femme âgée d’une vingtaine d’années affirme avoir été plusieurs fois violée dans ce salon de Dakar par Ousmane Sonko, qui a déclaré y être souvent allé se faire masser pour soulager un mal de dos.
Indépendance de la justice
La confrontation a été organisée par le nouveau juge d’instruction du tribunal de Dakar, Oumar Maham Diallo, qui a succédé à Samba Sall, décédé en avril 2021. Ousmane Sonko a été inculpé en mars de la même année pour viols et menaces de mort et placé sous contrôle judiciaire à l’issue de la plainte déposée en février 2021 par Adji Sarr.
Si le leader de l’opposition, arrivé troisième à la Présidentielle de 2019, dénonce un ‘’complot’’ pour torpiller sa candidature à la magistrature suprême en 2024, le camp de Macky Sall, lui, réfute toute instrumentalisation de la justice.
L’interpellation d’Ousmane Sonko en mars 2021, alors qu’il répondait à une convocation de la justice dans cette affaire, avait déclenché les pires troubles qu’ait connus le Sénégal ces dernières années, occasionnant la mort d’au moins 14 personnes. Les enjeux politiques concernant cet éventuel procès sont les mêmes que ceux relatés sur le procès de Barthélemy Dias. D’où la surveillance maximum sur les décisions du ministère de la Justice à travers le parquet.
L’avis du ministre, professeur titulaire de droit public et de science politique à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, sera particulièrement attendu sur d’autres dossiers politico-judiciaires. Notamment sur le troisième mandat de Macky Sall. Rédacteur de la Constitution révisée de 2016, Ismaïla Madior Fall avait interprété une nouvelle candidature de Macky Sall comme incompatible avec la loi fondamentale. Depuis son départ et son retour dans le gouvernement, il est beaucoup plus subtil sur cet avis. Sans oublier la posture du constitutionnaliste sur la possibilité d’une amnistie pour les opposants, anciens candidats recalés de la Présidentielle 2019 ayant perdu leurs droits civiques suite à des condamnations judiciaires.
Réforme de la justice
Il n’y a pas que la politique dans la vie. Les réformes dans le secteur de la justice constituent une vieille doléance des professionnels du secteur. Membre de la société civile, le Forum du justiciable met déjà le professeur de droit devant ses responsabilités. Par un communiqué publié hier, il invite le ministre de la Justice à opérer 13 réformes pour une plus grande indépendance de la justice vis-à-vis de l’Exécutif. L’instance dirigée par Babacar Ba suggère, par exemple, de ‘’conférer aux membres du Conseil supérieur de la magistrature le pouvoir de proposition dans le cadre des nominations et des mutations des magistrats’’. Cette tâche est dévolue au ministère de la Justice qui peut l’utiliser pour ‘’sanctionner’’ des magistrats récalcitrants. L’on se rappelle la polémique autour de l’affectation du juge Souleymane Téliko, l’ex-président de l’Union des magistrats sénégalais (UMS) qui entretenait des relations très tendues avec le ministre de la justice Me Malick Sall.
Autres propositions du Forum du justiciable : ‘’Subordonner l’affectation des magistrats du parquet à l’avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature, à défaut de le faire nommer par le conseil lui-même ; ouvrir le Conseil supérieur de la magistrature à des personnalités extérieures reconnues pour leur expertise et leur neutralité́ (avocats, universitaires, société́ civile…) ; (ou encore) instaurer un juge de la détention et des libertés spécialement chargé de statuer sur la mise en détention provisoire et sur les demandes de mise en liberté́, afin de rationaliser les mandats de dépôt, etc.’’ Lamine Diouf
CES GRIEFS QUI AURAIENT EMPORTÉ MATAR BA
L’As-Sur le plan institutionnel, la mauvaise qualité voire l’insuffisance des infrastructures sportives, les marchés de gré à gré… auraient poussé le président Macky Sall à se séparer de son « maire »
Le départ de Matar Ba du ministère des Sports a suscité beaucoup de commentaires à Fatick. Depuis la publication de la liste des membres du nouveaugouvernement, les inconditionnels du maire de Fatick ruent dans les brancards en dénonçant son éviction du gouvernement. Toutefois, certains observateurs estiment que l’ancien locataire de la Zone B a commis des erreurs qui lui ont été fatales. Ils lui reprochent en effet de peiner à fédérer tous les responsables de la coalition présidentielle dans la commune de Fatick. Sur le plan institutionnel, la mauvaise qualité voire l’insuffisance des infrastructures sportives, les marchés de gré à gré… auraient poussé le président Macky Sall à se séparer de son «maire».
Ministre des Sports depuis huit ans, Matar Ba va passer, aujourd’hui, le témoin à Yankhoba Diattara du parti Rewmi. Son limogeage du gouvernement est mal digéré par ses sympathisants qui ont assailli les réseaux sociaux depuis dimanche pour déverser leur bile, mais aussi exercer une certaine pression sur le chef de l’Etat. Leur argumentaire : «Matar Ba a ramené la coupe d’Afrique au Sénégal ; il doit, quoi qu’il arrive, aller au mondial de football au Qatar». Une pétition a même été lancée pour faire revenir celui que les sympathisants et militants appellent «Le Puma du Sine».
Il faut dire que la décision du président Macky Sall de limoger Matar Ba a été particulièrement surprenante pour de nombreux observateurs. Mais force est de souligner que cette mesure n’est pas fortuite.Des sources proches du chef de l’Etat renseignent que ce dernier nourrissait depuis quelque temps le désir de se séparer de «son maire». Cela, à cause des nombreuses listes parallèles qui se sont manifestées lors des dernières élections locales lorsque l’ancien ministre des Sports a été désigné tête de liste de la coalition Bby pour la mairie de Fatick. Le président Sall se serait rendu compte que Matar Ba n’était pas en mesure de fédérer les forces politiques de Fatick comme il le souhaitait. C’est ce qui avait motivé d’ailleurs le déplacement de Macky Sall pour sauver les meubles en faisant rentrer dans les rangs certains responsables frustrés. Malgré l’intervention du locataire du Palais, Bby avait obtenu les pires scores de l’histoire des élections locales à Fatick avec seulement 37%. Un résultat que le président Sall aurait encore en travers de la gorge. En outre, depuis dix ans, en dehors des programmes de l’État, il n’existe aucun autre projet structurant émanant de l’équipe municipale de Fatick.
Autre grief : l’indifférence affichée récemment par le maire Matar Ba lors du décès de l’imam Ratib de la grande mosquée de Fatick, Mouhamadou Mbengue qui a fait plus de quarante ans d’imamat.Un homme que le chef de l’Etattenait en grande estime.
D’ailleurs, dès qu’il a appris la nouvelle, Macky Sall est allé assister à la prière mortuaire au moment où le maire de Fatick se prélassait à Dakar. Une situation qui a révolté le président de la République. Sur le plan institutionnel, les observateurs évoquent la mauvaise qualité des infrastructures sportives alors que de gros moyens financiers ont été débloqués, sans compter le déficit d’infrastructures sportives dans la capitale avec la non-fonctionnalité des stades Demba Diop, Léopold Sédar Senghor et Iba MarDiop depuis plus de cinq ans. Il s’y ajoute que pendant huit ans, il n’y a eu aucune réforme alors que les techniciens et experts ont réfléchi sur les textes, notamment le code du sport, le statut du sportif de haut niveau et la réforme du sport scolaire et universitaire. En plus, les conventions d’objectifs n’ont pas eu d’effets, car les fédérations n’ont reçu qu’une seule fois l’enveloppe alors que cette rubrique a toujours figuré dans le budget du ministère. Les marchés de gré à gré avec l’entrepreneur Mbaye Faye ont aussi beaucoup pesé sur la balance.
Ce sont tous ces manquements qui auraient emporté le ministre Matar Ba. Mamy Selbé Diouf
17 MOIS POUR LAISSER UNE EMPREINTE INDÉLÉBILE PAR CHARLES FAYE
Il importe pour le nouveau chef du gouvernement de savoir qui de lui ou d’Abdoulaye Daouda Diallo sera le mieux servi par le décret de répartition, autrement dit de savoir qui des deux aura la main libre pour aller jusqu’au bout d’un projet obscur et lent
Le gouvernement de guerre ou anti-Sonko mis en place samedi dernier à la faveur de la nomination du Premier ministre Amadou Ba pour apporter des réponses sociales et économiques aux nombreuses attentes des Sénégalais, cap pour l’après Macky Sall, c’est-à-dire la concrétisation des termes de références et performances cadrant avec loyauté et attachement aux valeurs APR mais aussi avec succès politique parce que l’avenir du deal dépend de l’empreinte que l’équipe gouvernementale laissera aux Sénégalais au premier jour de la campagne électorale du premier tour de la présidentielle de 2024.
Les dés sont jetés, les jeux sont faits. Le président Macky Sall a nommé ses proches, placé ses hommes de confiance. Ne faisons pas attention aux patronymes même s’ils ne manqueront pas de faire jaser. A coup sûr. C’est une question de temps. Mais la question n’est pas là. Le président a fait un choix, qui rentre dans les limites de ses prérogatives que lui confère la Constitution, celle de choisir ses hommes.
Par contre, on y reconnaitra des anti-Sonko avérés. Ce qui se comprend. Une logique « républicaine » qui veut que la bataille fasse rage pour lui barrer la route. A défaut d’un troisième mandat, ce sera du « tout sauf Sonko ».
Telle est la lecture que nous faisons du nouvel attelage gouvernemental piloté par celui que personne n’attendait à la primature, tant tout montrait que le président Sall avait fait une croix sur lui.
Sauf que, contrairement à tout ce qui se dit dans la maison marron-beige, le largage de Mimi Touré en plein orage parlementaire a autant fait mal dans les rangs qu’il a emmené Roume à reconsidérer la feuille de route présidentielle.
De maitre du jeu, le leader est devenu joker. Un Joker de luxe qui ne se contentera pas cependant de suivre depuis les gradins une course se jouant sans lui, sous ses yeux. A défaut d’enfourcher lui-même le cheval du parti, il prendra le fouet pour que le projet successoral ne souffre d’aucune défaillance et ne soit surtout pas partant au deuxième tour de la présidentielle 2024.
C’est dire qu’elle est la nouvelle réalité de la gouvernance du locataire de Roume. Une présidence de transition pour les 17 mois à venir, pendant lesquels Amadou Ba et son équipe devront non seulement faire face : aux inondations ; aux hausses des prix des denrées de première nécessité ; de ceux des hydrocarbures ; de l’accès à l’eau ; aux problèmes et grèves récurrentes dans les secteurs de l’éducation et de la santé, etc.
Mais encore gagner le cœur des Sénégalais et par conséquent des électeurs pour inverser la courbe électorale favorable à l’opposition au regard des législatives de juillet dernier.
Il faudra sans doute attendre le décret de répartition qui donnera une claire idée de l’orientation que le Président prendra pour ses 17 prochains mois, mais a l’issue desquels son équipe et lui auront soit réussi ou échoué à faire converger les électeurs vers leur projet.
Car autant Macky Sall attend beaucoup de ses hommes pour savoir jusqu’où il ira, autant Amadou Ba sait avoir 17 mois pour prouver aux Sénégalais qu’il peut être leur président. Cela dit, il importe aussi pour le nouveau chef du gouvernement de savoir qui de lui ou de Abdoulaye Daouda Diallo sera le mieux servi par le décret de répartition, autrement dit de savoir qui des deux aura la main libre pour aller jusqu’au bout d’un projet obscur et lent à se dessiner.
Non sans oublier qu’en face, les autres ne seront pas manchots. Ousmane Sonko n’ayant pas dit son dernier mot, tout comme Khalifa Sall, Karim Wade, les autres opposants et une certaine Mimi Touré qui a une carte à jouer.
C’est dire quelle est la densité des nouveaux enjeux si tant on peut les considérer comme tels, mais surtout qu’il va de la nécessité pour le président Macky Sall de faire au mieux dans ces 17 prochains mois afin de laisser aux Sénégalais une empreinte indélébile de son passage et du président historique qui organisera une présidentielle à laquelle il n’est pas partie prenante, ou un peu peut-être…
LA RÉPUBLIQUE PROFANÉE PAR HAMIDOU ANNE
https://lequotidien.sn Il faut faire le deuil d’une certaine idée de la politique dans notre pays. L’outrance verbale et la parade des muscles ne constituent pas un projet politique. Normaliser la jacquerie populiste du 12 septembre, c’est ouvrir la boîte de Pandore
Le 12 septembre dernier, quand j’ai vu le nombre de populistes démagogues élus députés, j’ai d’abord eu une pensée triste pour la République. Ensuite, j’ai souri en me remémorant une récente phrase d’un parlementaire français. S’émouvant du nombre d’élus du Front national au sein du Palais Bourbon, il lança : «On dirait Nuremberg aux heures de pointe.»
Quand des populistes arrivent en nombre dans une Assemblée nationale, ils ont deux cibles : l’Assemblée nationale elle-même, haut-lieu du débat démocratique auquel ils ne croient pas, et la République qui est leur adversaire ultime et qu’ils cherchent à détruire pour imposer un Etat totalitaire. La pagaille provoquée par des élus de la Nation m’a profondément ému. Le crime contre la décence, la pondération et la mesure que requiert l’exercice de l’Etat renseigne sur les nuages d’incertitudes qui menacent la démocratie sénégalaise. Le populisme autoritaire est un danger des sociétés démocratiques. Les Etats-Unis, le Brésil, l’Italie, la Hongrie l’expérimentent. Il s’en prend aux équilibres sociétaux en mettant face-à-face les citoyens d’une même Nation. Aujourd’hui, au Sénégal, une cohorte d’excités joue le match de la confrontation entre amis et ennemis de la Nation, entre les vertueux et les traîtres, comme si l’unité du bloc national devrait être fissuré, à coup de mensonges et de manipulation au nom du fascisme qui se drape -comme tous les fascismes d’ailleurs- du manteau de patriotisme. Ces mêmes gens choisissent de désacraliser toutes les institutions de la République pour propager le chaos qui précède la dictature, qui est l’objectif ultime des populistes.
Les patriotes, ce sont toutes les personnes qui pensent que le Sénégal, cette grande Nation, doit demeurer et survivre aux passions tristes d’un gourou et sa secte. Aimer le pays, c’est regretter de voir l’intolérance et l’expression de la violence physique et verbale menacer le commun vouloir de vie commune cher au vieux poète qui a fondé la Nation. Etre patriote, c’est sacraliser les usages républicains dont le maintien de la sacralité de l’Hémicycle, qui devrait être un lieu de dispute éclairée, de controverse féconde, d’obstruction parlementaire qui fait partie du jeu politique, mais sans jamais tomber dans la barbarie de la violence physique. J’ai été attristé de voir la mairie de Yeumbeul Sud saccagée par des gens qui doivent être poursuivis et punis. Mais ce que j’ai vu ce 12 septembre, est pire relativement à la décrépitude de la morale publique. Des élus de la Nation qui saccagent le Parlement, exercent une violence sur d’autres élus, devant les télés du monde entier, et poussent l’Armée à investir l’Hémicycle pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, constituent le symbole de l’effondrement démocratique que nous vivons.
Ce qui s’est passé au Parlement est la preuve du danger que représente le populisme pour la démocratie et surtout pour des pays de démocratie de faible intensité comme les nôtres. Un ami m’a raconté sa honte devant les images insoutenables. Un autre me soutient que le Sénégal ne mérite pas ça. Mais je n’ai cherché ni à les contredire ni à les rassurer, même si moi-même je ne m’attendais pas à une telle effusion de violence. Il faut faire le deuil d’une certaine idée de la politique dans notre pays. Désormais, le débat public n’échappera pas à la violence et à l’obscénité qui irriguent la société dans toutes ses couches. Nous vivons la revanche des passions. Le discours rigoureux et mesuré, à l’ère d’internet et du foisonnement des médias dont l’objectif est le buzz permanent, n’a plus une grande force. Le mensonge, la manipulation, les insultes sur les réseaux et les coups d’éclat permanents sont devenus une norme à la place de la nuance et de la complexité nécessaires au propos politique. L’outrance verbale et la parade des muscles ne constituent pas un projet politique. Ils sont les instruments des médiocres et des ignorants qui se complètent ainsi pour se donner une contenance dans l’espace public, au mépris des règles de civilité et d’élégance qui doivent gouverner l’action politique. La profanation de l’Assemblée nationale, lieu sacré de la République et cœur de la démocratie, n’a pas inquiété certains. J’ai vu de vieux militants de gauche jubiler, naïvement, dans l’espoir d’un Grand Soir proche. D’autres, heureux, nous insultent et nous traitent de républicains en entourant le mot de leurs guillemets fielleux. Je n’ai pas mal pour eux, ils m’inspirent la gêne. Normaliser la jacquerie populiste du 12 septembre, c’est ouvrir une boîte d’allumettes pour mettre le feu en pensant naïvement y échapper. Il nous brûlera tous.
Abdou Karim Fofana prix dans un panier
Abdou Karim Fofana débarque au ministère du Commerce et des pme dans un contexte international difficile, selon le président de l’Unacois Yessal. Alla Dieng attend tout de même de nouveau gouvernement, au-delà de la subvention des certains produits, la renonciation de l’Etat à certaines taxes, la reprise et de manière régulière, du Conseil présidentiel sur les investissements.
Aminata Assomme Diatta a été perdue par la détérioration du pouvoir d’achat des ménages avec la flambée des prix dans tous les secteurs. Malgré sa combativité, elle n’a pas réussi à stabiliser le marché déstructuré par un environnement international difficile et les comportements de commerçants véreux. Nouveau ministre du Commerce et des pme, Abdoulaye Karim Fofana revient au gouvernement à la tête d’un secteur fortement sinistré par des chocs exogènes. «La situation ne sera pas facile pour le ministre entrant, mais cela n’est pas dû à l’Etat ni aux commerçants, c’est pratiquement l’environnement international», analyse Alla Dieng. Le président l’Unacois Yessal donne le cours du dollar qui est actuellement à 640 francs Cfa alors qu’il était il y a trois mois à 510 et 515 francs.
Même si la situation n’est pas favorable, les commerçants attendent du ministre du Commerce, des actions concrètes. «Le renforcement des subventions peut être une solution. Aussi si l’Etat renonce à certaines taxes, ce serait bien», plaide M. Dieng. La subvention portait sur le riz paddy, l’huile et le sucre. La seule lueur d’espoir qu’entrevoient les commerçants reste les premières rentrées de la vente du pétrole et du gaz prévue en 2023. «Sinon, il n’y a pas d’autres ressources sur lesquelles l’Etat peut se baser pour diminuer les coûts des denrées de première nécessité. Même s’il y a des produits homologués, nous sommes dans un régime libéralisé, le marché est libéralisé», rappelle le président de l’Unacois Yessal.
Il souhaite plusieurs concertations régulières entre le secteur privé et l’Exécutif.
«Cela fait plus de quatre mois qu’il n’y a pas eu de Conseil présidentiel sur l’investissement (Cpi) alors qu’il est un moment d’échanges et de partage entre le secteur privé et l’Etat», se souvient M. Dieng. Les commerçants ne souhaitent plus les formules classiques où il y avait les bailleurs de fonds, les institutions financières, bancaires… «Ce n’est pas normal, nous voulons des dialogues directs entre le secteur privé et l’Etat.»
Selon Alla Dieng, le président de la République Macky Sall en a parlé dans son discours. «Nous attendons la concrétisation de cela», dit-il. En tout cas, il s’agit d’une forte demande des commerçants qui espèrent la tenue de ces Cpi, qui étaient réguliers sous Me Wade, juste après les passations de services. «Il fut un moment où nous sommes restés deux ans sans les Cpi.
Les concertations entre le secteur privé et l’Exécutif doivent être régulières, constantes et fructueuses pour tout le monde, du gagnant-gagnant», soutient Alla Dieng.
Sur la nomination d’une femme au ministère de l’Economie pour la première fois, il attend de voir la gestion de celle-ci. «C’est une dame à qui on confie pour la première fois cette tâche, c’est une experte qui était aux Nations unies, son expérience et sa pugnacité peuvent être intéressantes, mais on attend de voir», commente Alla Dieng.
AU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, UNE INSTABILITÉ AU MÉPRIS DES ENJEUX
Les différents ministres qui se sont succédés à la tête de ce département partent et laissent dernière eux des chantiers colossaux
Les mouvements et instabilité à la tête de certains départements dans les différents gouvernements du chef de l’Etat Macky Sall, n’épargnent pas le ministère de l’Environnement. Plusieurs nominations ont eu lieu sous son règne. Et pourtant, l’Environnement est un secteur aux enjeux multiples. Pis, à part Aly El Aïdar, toutes les autres personnes choisies, ont atterri en terrain inconnu.
L’Environnement fait partie des ministères les plus instables du régime actuels. Aly El Aïdar, Abdoulaye Bibi Baldé, Mame Thierno Dieng, Abdou Karim Sall et désormais Alioune Ndoye, sont les hommes politiques qui ont eu à gérer ce département, depuis l’arrivée du président Macky Sall au pouvoir. La réflexion qui mérite d’être posée est de savoir si une question aussi importante que l’environnement peut s’accommoder avec un changement permanent ?
Les différents ministres qui se sont succédés à la tête de ce département partent et laissent dernière eux des chantiers colossaux. Par exemple, le plastique est une équation que le Sénégal n’arrive toujours pas à résoudre. D’abord, une loi a été votée en 2014, sous Abdoulaye Bibi Baldé, ses résultats n’ont pas été à la hauteur des objectifs. Puis, une autre fut adoptée, avec des mesures coercitives beaucoup plus renforcées, le résultat reste le même : le plastique continue d’inonder rues, espaces et marchés. La consigne sur les bouteilles en plastique n’est toujours pas appliquée, contrairement à ce que dit la loi n°2020-04 du 8 janvier 2020 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence des produits plastiques sur l’environnement qui abroge et remplace la première.
Le plastique, l’impossible solution
Elle n’est pas la seule directive fortement défendue par le ministre Abdou Karim Sall et qui n’a pas été suivie d’effets. Cette même loi de 2020 interdit les sachets plastiques à usage unique comme la matière utilisée pour le conditionnement des sachets d’eau. La Covid-19 a été une des raisons avancées pour différer l’application de cet interdit ; jusqu’à présent rien de nouveau sous les cieux. Le péril plastique n’est pas le seul mal de l’environnement que le Sénégal n’arrive à pas gérer. La déforestation continue de plus en plus notamment au Sud du pays où les nombreuses mesures mises en place ne font pas abdiquer les braconniers. Le Sénégal subit de plein fouet les effets des changements climatiques avec notamment l’érosion côtière qui menace le littoral, les inondations qui frappent plusieurs localités notamment de grandes villes comme Dakar et banlieue. Le financement de son adaptation est un défi à relever et le pays assurant la présidence de l’Union africaine (Ua) est le porte-voix de la revendication selon laquelle les 20 pays développés responsables de 80% des émissions des gaz à effets de serre devront financer les projets d’adaptation des pays les moins avancées durement éprouvés dont la plupart se trouvent sur le continent.
Les projets de développement risquent d’être préjudiciables
Dans son rapport sur l’état de l’environnement en 2020, publié en janvier 2022, le Centre de suivi écologique (Cse) rappelle l’importance de prendre en compte l’environnement dans les projets de développement.
«La sauvegarde de l’environnement est l’un des défis majeurs auxquels devra faire face l’État du Sénégal dans un contexte de croissance démographique de la population (16,2 millions d’habitants en 2019), de pauvreté grandissante (37,8% de pauvres) et de changements climatiques aux multiples impacts».
Il relève ainsi que
«le Plan Sénégal émergent (Pse) ambitionne une transformation structurelle de l’économie et de la société à l’horizon 2035. Cette ambition s’appuie sur une exploitation des ressources agricoles (terres, eaux, forêts), minières, pétrolières, gazières et une intensification du tissu industriel du pays, qui doit combiner optimisation et rationalité».
Seulement, le Cse, mettant en garde aussi, de souligner que
«les changements environnementaux attendus dans les prochaines décennies risquent de s’amplifier au point d’atteindre ou de dépasser des seuils critiques et irréversibles, si des mesures de sauvegarde adaptées ne sont pas soigneusement élaborées et effectivement mises en œuvre. En effet, une bonne partie de l’économie sénégalaise repose sur des systèmes de production qui, une fois affectés par les crises environnementales, vont nécessairement affaiblir un pays caractérisé par une situation socioéconomique encore fragile».
La pollution va de mal en pis
L’état de l’environnement au Sénégal, c’est également une pollution des océans, de l’air, la perte de la biodiversité et une forte pression foncière qui menace les sites non aedificandi, surtout à Dakar. En outre, les populations voisines d’industries chimiques, continuent de payer cher leur proximité avec ces exploitants de ressources minières. La pollution dans la zone de Mboro est très importante à cause de la présence des Industries chimiques du Sénégal (Ics) et d’autres structures similaires.
Dans la région de Kédougou, l’exploitation de l’or, aussi bien industrielle qu’artisanale, rime avec la destruction de l’environnement. Les substances chimiques telles que le mercure, cyanure polluent les eaux ; les compagnies minières dans leurs activités de recherches, délestent la forêt de ses arbres sans que le suivi idoine ne soit fait en retour.
Dans la capitale, le cas de la Senchim à Thiaroye sur Mer est là pour rappeler qu’il y a nécessité d’être beaucoup plus regardant sur l’environnement pour le bien-être des populations.
Il est à signaler également que les ministres de l’Environnement nommés par le président de la
République, Macky Sall, ont plus été des politiques que des hommes du sérail. Il n’y a qu’Aly El Aïdar, militant écologiste, engagé pour la préservation de l’environnement, qui sort du lot. Fatou Ndiaye
COMMENT LE TOURISME SE CONSTRUIT ET SE DÉCONSTRUIT AVEC AUTANT DE MINISTRES, HUIT EN DIX ANS ? Par MOUHAMED FAOUZOU DEME
Emédia Depuis la formation du nouveau gouvernement, je suis sans voix. Tellement surpris, que je n’ai toujours pas trouvé les mots pour réagir, non pas en la personne du Ministre Mame Mbaye Niang que je félicite, et que j’encourage.
En ma qualité de Héros mondial du tourisme, Ambassadeur du tourisme africain, et deux fois sélectionné parmi les 100 personnalités africaines du tourisme les plus influentes, et top 30 des meilleurs experts du tourisme, chevaliers de l’ordre national du mérite et officier de l’ordre national du lion, je me dois de donner mon avis sur le secteur du tourisme de notre pays, et sur sa gouvernance.
Depuis la formation du nouveau gouvernement, je suis sans voix. Tellement surpris, que je n’ai toujours pas trouvé les mots pour réagir, non pas en la personne du Ministre Mame Mbaye Niang que je félicite, et que j’encourage.
À lui, je souhaite un bon retour au Tourisme.
Ma surprise chers tous, se situe au niveau structurel, organisationnel et des ambitions du gouvernement en termes de priorités et de place du tourisme dans l’économie.
Je veux savoir comment et pourquoi le tourisme se trouve à la trentième place du gouvernement?
Et comment il se construit et se déconstruit avec autant de ministres, huit en dix ans, avec autant de changements d’alliances autour de différents secteurs ?
Tantôt c’est le secteur des loisirs, tantôt le secteur de la culture, tantôt le secteur de l’artisanat, tantôt les sénégalais de l’extérieur, tantôt le secteur informel, tantôt les transports aériens, tantôt l’ environnement…
Tantôt comme un singleton, laissé a lui-même !
Doyena war ! Et cela ne semble déranger personne.
Bon Dieu ! Qui pour faire le ndeup au tourisme ?
Qui pour comprendre l’utilité du tourisme ?
Qui pour être l’avocat du tourisme ?
Que dire du secteur privé !
Le cordonnier, vous chausse à votre image. En d’autres termes, kou nek nigua tolou rek nguay am en considération.
Bravo et félicitations pour le retour de Mame Mbaye Niang.
Il avait initié le code du tourisme, l’histoire lui fait l’honneur de le faire voter enfin puisqu’il en était l’initiateur.
J’ espère que ce sera, le nouveau point de départ d’un tourisme autrement, d’un tourisme inclusif, d’un tourisme autour des valeurs, une priorité sur le tourisme national domestique, autour de la grande famille du tourisme.
Je veux nommer : La chaîne de valeur, soutenue par une transversalité intégrale et intégrée, avec cohérence et dans le respect de l’application des lettres de politiques sectorielles, et dans les mises en œuvre effectives des programmes, au profit des populations et des acteurs.
Je ne saurais terminé ce message sans rendre hommage, mais un hommage sincère sur les qualités du Ministre Alioune Sarr. Un homme sérieux, serein, respectueux, calme, déterminé et
travailleur. Ainsi en a décidé Allah je m’en réjouis de l’avoir côtoyé !
Ismaïla Madior FALL,sur son retour dans le gouvernement:«C’est juste un changement de position»
http://www.walf-groupe.com Ecarté du gouvernement en 2019, le professeur de Droit a fait un retour inattendu au ministère de la Justice. Seulement, pour lui, il ne s’agit pas de retour mais une continuité du travail qu’il faisait.
«Je remercie le chef de l’Etat pour sa confiance qu’il m’a renouvelée. C’est juste un changement de position. Depuis une dizaine d’années, je travaille avec le chef de l’Etat. J’ai été d’abord son conseiller juridique. A un moment donné, j’ai été ministre de la Justice, Garde des sceaux de 2017 à 2019. Ensuite, j’ai été ministre d’Etat à la Présidence avant de retrouver aujourd’hui le ministère de la Justice», explique Ismaïla Madior FALL qui a présidé un séminaire de perfectionnement sur les enquêtes et poursuites liées aux crimes internationaux auquel participent 20 procureurs, juges d’instruction et avocats venus de différents pays africains.
A noter que le constitutionnaliste a dirigé pendant plus de deux ans le département de la Justice avant d’être remplacé par Me Malick SALL après la Présidentielle de 2019. Pendant ce temps, Ismaïla Madior F
NOUVEAU GOUVERNEMENT: L’énigme Madior !
https://www.enqueteplus.com Alors que la doctrine du président Sall dans la composition du nouveau gouvernement semble être,à quelques exceptions près, la punition pour les vaincus et la récompense pour les vainqueurs, le retour d’Ismaila Madior Fall (deux défaites d’affilée à Rufisque)à la tête du département de la Justice constitue une exception sujette à tous les commentaires. Radioscopie d’un retour qui ne semble laisser personne indifférent dans un contexte de majorité très volatile.
Le “tailleur’’ is back ! Depuis, les spéculations ne cessent d’enfler. Pour certains, c’est là une preuve supplémentaire que Macky Sall tient toujours à sa troisième candidature pour un troisième mandat à la tête du Sénégal. C’est pourquoi il aurait fait appel à son couturier préféré pour lui retailler le boubou du troisième mandat devenu trop étroit sur ses larges épaules. Si une telle accusation ne repose jusque-là que sur des supputations, sans aucun élément probant, la présence de l’un des meilleurs constitutionnalistes sénégalais, voire africains dans le nouveau gouvernement, dans un contexte de presque cohabitation, ne saurait être anodine.
Trois raisons poussent à croire que les raisons techniques ont cette fois pris le dessus sur les réalités politiques. D’abord, paradoxalement, Madior avait été renvoyé du gouvernement en avril 2019 à la suite d’une large victoire du camp présidentiel dans son fief à Rufisque, à la Présidentielle de 2019. Il y revient à la suite de deux débâcles électorales successives (Locales de janvier et Législatives de juillet 2022). Ensuite, au même moment, à quelques exceptions près, le sabre du président s’abattait sur la plupart des responsables de l’APR battus lors des dernières élections. Les exemples ne manquent pas.
Il y a Amadou Hott (Économie et Plan), Ndèye Saly Diop (Femme et Famille), Oumar Guèye (Collectivités territoriales et porte parole du gouvernement), Zahra Iyane Thiam (Microfinance et Économie solidaire), Dame Diop et Assome Diatta, Abdou Karim Sall… A ceux qui seraient tentés de considérer comme des exceptions les cas Matar Ba et Moise Sarr qui militent dans le département de Fatick remporté par le camp présidentiel, des sources proches de l’APR minimisent en invoquant, arguments à l’appui, la perte de vitesse continue de BBY dans le fief du chef de l’État. La même tendance est notée chez les nouveaux entrants. En dehors des profils inconnus dans le landerneau politique comme Oulimata Sarr (Économie et Plan), Amadou Moustapha Ba (Finances et Budget), rares sont ceux qui ont été défaits aux dernières élections. Pour l’essentiel, ces derniers ont la réputation d’être de grands débatteurs qui ne se débinent pas pour aller au front, contrairement à beaucoup de leurs prédécesseurs.
On peut en citer Mame Mbaye Niang (Tourisme), Abdou Karim Fofana… Autant de raisons qui rendent encore plus légitimes les questionnements autour du retour de l’ancien candidat à la mairie de Rufisque. Quelle est la pertinence du retour aux affaires de Madior, malgré les défaites de BBY à Rufisque ? Une chose est sûre : dans ce contexte de majorité politique très précaire pour ne pas dire inexistante à l’Assemblée nationale avec le “départ’’ d’Aminata Touré, il faudra au président Sall non seulement de solides arguments pour convaincre l’opinion et faire passer ses politiques, mais aussi pour contourner les éventuels blocages institutionnels qui pourraient survenir.
Visiblement, Madior est dix mille fois mieux outillé que son prédécesseur au poste, Me Malick Sall, qui a étalé ses limites le long des trois années passées à la tête de ce département, dans un contexte nettement plus apaisé et moins complexe. Pour les 17 mois qui viennent, Macky Sall aura besoin d’arguments tant politiques que juridiques pour gouverner. Et dans son entourage, il n’y avait pas mieux outillé que le professeur Ismaila Madior Fall, spécialiste à la fois des sciences politiques, des questions constitutionnelles et parlementaires.
Déjà, la veille de la nomination du gouvernement, en séance de débriefing du discours du président de la République centré sur les dysfonctionnements au niveau de l’Assemblée nationale, il donnait le ton en répondant à une question sur les risques de blocage de l’institution. Il disait : “On peut certes penser à des blocages du fait de la majorité étriquée…
Mais n’oubliez pas que nous avons quand même une majorité. Avec 83 députés sur les 165, cela nous permet de voter des lois organiques. Ensuite, il ne faut pas occulter que le président de la République dispose de beaucoup de leviers constitutionnels pour garantir le fonctionnement des institutions et éviter les blocages…’’ Parmi ces leviers, insiste le nouveau garde des Sceaux, il y a le décret.
“Le président de la République, précisait-il, dispose d’un pouvoir réglementaire extrêmement important. Au Sénégal, le pouvoir réglementaire est large. C’est-à-dire que pour beaucoup de décisions nécessaires pour le fonctionnement de l’État, on n’a pas besoin de recourir à la loi ; le décret suffit. Ensuite, en cas de blocage, on ne le souhaite pas, le président de la République dispose de ce qu’on appelle les pouvoirs exceptionnels de crise, avec notamment l’article 52 de la Constitution qui prévoit que lorsqu’il y a blocage du fonctionnement normal des institutions, le président peut prendre tous les pouvoirs et gouverner tranquillement’’.
Après l’installation tumultueuse du bureau de l’Assemblée nationale nouvellement élue, tous les esprits sont tournés vers la session budgétaire qui arrive à grands pas. D’ailleurs, le chef de l’État n’a pas manqué de l’invoquer dans son dernier discours à la Nation. La peur bleue pour certains, c’est de voir la loi de finances être bloquée par le Parlement ; ce qui pourrait paralyser la mise en œuvre des politiques publiques. Le tailleur constitutionnel relativisait : “Il faut souhaiter que la sagesse puisse prévaloir, que le budget soit discuté de façon transparente et adopté. Mais même au cas où le budget ne serait pas adopté, l’article 68 de la Constitution est très clair.
Le président promulgue le budget par décret. Il peut aussi directement saisir le peuple à travers un référendum. Il peut également, selon l’article 89, saisir le Conseil constitutionnel pour avis. En résumé, nous avons un système politique, un régime constitutionnel dans lequel il y a d’importants leviers reconnus au président pour assurer, quoi qu’il se passe, le fonctionnement normal des institutions et la continuité de l’État.’’ Au-delà du discours qui parait assez simple et limpide, il faudrait signaler que tout cela est bien plus facile à dire qu’à exécuter.
En effet, si le camp présidentiel tente de brandir les pouvoirs exceptionnels et exorbitants du chef de l’État pour imposer ses politiques, celui de l’opposition a bien les arguments politiques pour y faire face ; ce qui pourrait déboucher sur des conflits politiques violents aux conséquences néfastes pour les populations. Au demeurant, l’on peut légitimement se demander comment un régime qui a été incapable de dire le droit dans une affaire de droit commun opposant deux citoyens, pourrait parvenir à mettre à l’écart une Assemblée nationale pour gouverner par des décrets présidentiels, sans une forte adhésion populaire ? Il faudrait peut-être, de part et d’autre, plus de raison et moins d’arrogance.
MOR AMAR
Le retour du tailleur constitutionnel IMF aux affaires, pour quel costume?
Depuis ce 17 septembre 2022, IMF est redevenu ministre de la justice, malgré sa défaite politique aux élections à Rufisque. On peut deviner sa feuille de route.
C’est la même que celle de son prédécesseur, M. Sall, avec plus de cynisme.
- Les affaires de politiques bien connues; Il faut finir le job et assurer les fermetures électorales projetées, Sonko, etc.
- Sans doute une surprise constitutionnelle. Le théoricien du régime présidentiel rationalisé va affiner son système. Pourquoi pas une vice-présidence qui change la nature du mandat présidentiel et permet de remettre les compteurs à zéro, pour viser 2035 comme le disait Amadou Ba, le PM.
- L’auteur de la révision constitutionnelle sur l’affaire des ressources naturelles, désormais qui appartiennent au peuple, doit trouver les moyens de les ramener dans la propriété de l’Etat.
- Enfin la criminalisation des actes contre-natures. Il doit préparer la défense du régime engagé dans l’agenda LGBT. Voilà ce qui nous attend.
Tout cela, parce que Macky Sall veut gérer tout seul avec la dynastie FayeSall, notre pétrole et notre gaz, bref, l’émirat gazier du Sénégal.
Un premier ministre d’un pays africain me disait qu’il n’était pas pressé de trouver chez lui du pétrole parce que les institutions étaient fragiles. Eh oui, nous en faisons l’amère expérience au Sénégal, malgré notre tradition de lutte démocratique.
Il a fallu neuf mois pour accoucher d’un premier ministre, le cinquième de Macky Sall, après Abdoul, Mimi, Boun Dionne et lui-même quand il a supprimé le poste. C’est la fin du régime.
Mamadou Lamine Diallo
DIRECTEUR DE CABINET: Un poste en sursis
https://www.enqueteplus.com Dix années au pouvoir, huit directeurs de cabinet ! C’est la prouesse réussie par le président de la République. Qu’est-ce qui explique les raisons ? ‘’EnQuête’’ tente de percer le mystère.
Le système Macky Sall est-il un broyeur de directeurs de cabinet ? La réponse est oui. Et pour cause ! L’actuel chef de l’État a réussi là où ses devanciers ont péché, c’est-à-dire nommer un directeur de cabinet en moyenne pour une année et demie. La seule exception est jusqu’ici l’avocat El Hadj Oumar Youm. Le président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar est celui qui a le plus duré à ce poste. Nommé le 22 juin 2015, le maire de Thiadiaye a quitté ses fonctions le 7 avril 2019 pour laisser la place au docteur Augustin Tine. Ce dernier a fait long feu à ce poste, remplacé qu’il sera un an plus tard par Mahmoud Saleh. Ce dernier vient d’être limogé et est remplacé par l’ancien argentier de l’État Abdoulaye Daouda Diallo avec le titre de ministre d’État.
Mais bien avant ces personnalités citées plus haut, le regretté Abdoul Aziz Ba a été le premier directeur de cabinet du chef de l’État. Il fut nommé le 4 avril 2012 comme premier directeur de cabinet du chef de l’État Macky Sall. Après lui, il y a eu Mor Ngom, Abdoul Aziz Tall et Mouhamadou Makhtar Cissé.
Tout cela témoigne d’une véritable instabilité à ce poste sous le magistère de Macky Sall. Pour Oulimata Diop, un observateur politique, ‘’cela signifie simplement que le chef de l’État tâtonne dans le choix de la personne qui doit diriger son cabinet. S’il n’est pas satisfait, c’est parce que quelque part, il y a problème et c’est lui le seul responsable, parce qu’il peine à trouver l’oiseau rare. Ne devrait-il pas faire comme le président Abdou Diouf qui, à un certain moment, a créé le portefeuille de ministre en charge des affaires présidentielles. Je trouve que c’est la meilleure formule’’.
S’agissant du président Abdoulaye Wade, en 12 années de pouvoir, il a eu à nommer cinq directeurs de cabinet : Idrissa Seck, Abdoul Kader Sow, Souleymane Ndéné Ndiaye, Zaccharia Diaw et Habib Sy. Son devancier Abdou Diouf n’a travaillé qu’avec une seule personne.
Pour rappel, le directeur de cabinet assiste le président de la République dans tous les domaines et supervise les actions relatives à la sécurité. Il prépare les décisions et arbitrages du président et le tient informé de leur mise en œuvre. Présent au Conseil des ministres, au Conseil présidentiel et au Conseil interministériel, il participe aux séances de travail du président de la République. Recevant délégation de signature, il contrôle les actes relevant de sa compétence, notamment ceux qui doivent être signés par le président. Le directeur de cabinet peut s’entourer d’un ou de plusieurs directeurs de cabinet adjoints qui ont rang de directeur de cabinet ministériel, et dispose d’un chef de cabinet, d’un secrétariat et de chargés de mission.
Boucar Aliou Diallo (Diourbel)
3e mandat/Cheikhou Oumar Sy:«Le peuple sénégalais le savait très bien»
https://www.leral.net L’ancien député Cheikhou Oumar Sy revient sur la question du troisième mandat qui continue de susciter le débat politique au Sénégal.
In extenso l’Intégralité de sa publication !
« Le peuple sénégalais savait très bien qu’en votant pour élire Macky Sall, il avait droit à un mandat de 7 ans. Il a pris la décision de réduire son mandat de 7 à 5 ans. Ce qui était contraire à la constitution. Il ne respecta pas sa parole. Ce fut le début du désamour entre Macky et le peuple sénégalais.
Les acteurs politiques n’étaient pas obligés de se prononcer sur le cumul des mandats. Ce n’est pas interdit sauf dans des cas spécifiés par la loi. Dans ce cas précis, pour l’opposition, également, c’est le respect de la parole donnée, surtout pour ceux et celles qui se sont prononcés sur la question.
C’est le lieu de féliciter l’honorable député Guy Marius Sagna pour sa constance. Rien ne l’obligeait à démissionner de son poste. Mais il a préféré être quitte avec sa conscience.
On ne fait pas de gymnastique intellectuelle quand on a l’opportunité de poser des actes qui vont dans le sens d’une vraie rupture. »
Assemblée nationale:Les 9 parlementaires remplaçants les ministres et DG à l’hémicycle
https://www.dakaractu.com Conformément aux dispositions de l’article 7 de son règlement intérieur, l’Assemblée nationale a accueilli ce mardi, à l’occasion de la mise en place des commissions, les nouveaux parlementaires.
Ces derniers en effet, vont remplacer les ministres et directeurs généraux contraints par l’incompatibilité, à suspendre leur mandat de député pour céder leur place aux député suivants : Abdoulaye Diagne par ailleurs, coordonnateur national des élèves et étudiants républicains prend la place de Amadou Ba, Matar Diop, remplace Serigne Abdou Lahad Gaïndé Fatma, Maïmouna Sene, qui est à son deuxième mandat, remplace la ministre Mariama Sarr, Abdoulaye Vilane remplace Abdoulaye Seydou Sow, ministre de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Ahmed Youssouf Bengeloum, président du Conseil départemental de Kaolack, remplace le directeur général de la Senelec, Papa Mademba Bitèye, Yoro Sow remplace Aly Ngouille Ndiaye, Ndèye Fatou Diané, actuelle ministre de la femme est également remplacée par sa suppléante de Ndoulo, Demba Ba, Ndèye Dia, bouclent les liste des neuf remplaçants.
Humilié par les faucons et piétiné par l’APR…Amadou Ba de zéro à Héros
https://www.xibaaru.sn Après son limogeage le 1er novembre 2020, l’ancien ministre des Finances puis des Affaires étrangères, Amadou Ba, a été humilié par les faucons et leurs mercenaires. Il ne se passait pas un seul jour sans que des jeunes scribes du parti, instrumentalisés par les faucons, attaquent Amadou Ba. Aujourd’hui, le banni d’hier est devenu le Chef du gouvernement. Et le faucon en chef a quitté le cercle présidentiel pour devenir un simple « Envoyé spécial ». Après une traversée du désert ponctuée de fidélité et de loyauté au Président Macky Sall, Amadou Ba est devenu ce héros qui pourra « vendre » les réalisations du Chef de l’Etat.
Tout n’a pas été facile par Amadou Ba qui avait connu une descente aux enfers à un certain moment, après son limogeage. Amadou Ba, c’était ce puissant ministre de l’Economie et des Finances qui avait conduit avec un très grand succès les négociations de l’Etat avec les principaux bailleurs de fonds pour parvenir au fameux programme du
Plan Sénégal émergent (PSE). L’on se souvient également de sa forte implication lors des élections législatives de 2017 et qui avait permis à Benno Bokk Yaakaar de gagner haut la main à Dakar. Les succès qu’obtenait Amadou Ba avaient cependant rendu jaloux de nombreuses personnes dont les faucons du Palais qui ont commencé à lui mettre des bâtons dans les roues.
Inexplicablement, après le remaniement ministériel qui ont suivi les élections législatives de 2017, Amadou Ba a quitté son poste de ministre de l’Economie et des Finances pour celui des Affaires étrangères. Amadou Ba avait quitté le ministère de l’Economie et des Finances où il se sentait plus à l’aise parce que c’est son domaine, pour celui des Affaires étrangères où il était à l’étroit. C’était le premier coup réussi par les faucons du Palais, dans leur entreprise qui était de le réduire à néant.
La seconde entreprise réussie par
les faucons, c’était quand ils avaient armé Mame Mbaye Niang, Bara Ndiaye, l’ancien petit maire de Méouane et compagnie pour qu’ils s’en prennent à travers des sorties à Amadou Ba. Amadou Ba allait effectivement être sorti du gouvernement, lors du remaniement survenu le 1er novembre 2020. Ce qui avait mis bouche-bée nombre d’observateurs. Puis, le Chef de l’Etat, Macky Sall s’est rendu compte de son erreur de s’être séparé d’Amadou Ba, en l’appelant souvent pour lui confier certaines missions. C’est dans ce cadre, qu’il l’avait même nommé Coordonnateur national de Benno Bokk Yaakaar.
Numéro 2 sur la liste nationale des titulaires de Benno Bokk Yaakaar derrière Aminata Touré lors des dernières élections législatives, Amadou Ba qui s’est illustré à travers son engagement durant la campagne, revient cette fois par la grande porte. Sa loyauté au Chef de l’Etat Macky Sall, sa compétence et son engagement ont pesé dans la balance pour qu’il soit nommé Premier ministre.
Amadou Ba prend ainsi de belle manière sa revanche sur les faucons du Palais. Non seulement, il est Premier ministre, mais le faucon en chef est aujourd’hui réduit à sa plus simple expression, se faisant limoger de son poste de puissant ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président de la République, pour n’être qu’un « Envoyé spécial » du Chef de l’Etat. Il est mis pour le moment hors d’état de nuire. Et Amadou Ba peut en toute tranquillité dérouler le programme pour lequel, il a été nommé Premier ministre. C’est-à dire parachever d’ici 2024, l’immense programme du Président de la République Macky Sall.
Amadou Ba a la compétence pour y parvenir. En plus, il bénéficie de la sympathie de l’opinion publique qui lui accorde sa confiance. Dans une enquête de proximité, les populations a miq en exergue la compétence et la discrétion du haut fonctionnaire d’état mais aussi la loyauté et la fidélité de l’homme politique…
Papa Ndiaga Dramé pour xibaaru.sn
Nouveau gouvernement:Amadou Kane Diallo «rassuré» par le choix des ministres
https://www.seneweb.com/news/politique/Le coordonnateur de Benno Bokk Yaakar (Bby) de la commune de Ogo (Matam), félicite le nouveau gouvernement mis en place par le Président de la République et s’est dit optimiste par rapport à sa réussite à relever les défis qui lui sont confiés par le Chef de l’Etat. Avec cette nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Amadou Ba, Amadou Kane Diallo soutient que Macky Sall a dévoilé sa feuille de route pour résoudre les préoccupations du pays et des Sénégalais.
« Le Chef de l’Etat a tracé une feuille de route qui prend en compte les préoccupations du Sénégal et des Sénégalais, et nomme Monsieur Amadou Ba aux fonctions de Premier ministre. Nous félicitons tout le gouvernement et sommes convaincus des succès éclatants à venir, au regard des profils. Les importants chantiers que le Président Macky Sall a si brillamment engagés seront, sans nul doute, poursuivis avec bonheur, au profit des populations et pour les avancées sociales et économiques du Sénégal », a souligné Amadou Kane Diallo dans une note parvenue à Seneweb.
Le coordonnateur de Bby de Ogo a, par ailleurs, félicité et salué la nomination du tout nouveau ministre de la région de Matam, en l’occurrence Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécoms et de l’Economie numérique, avant de le rassurer qu’il trouvera auprès de lui et de ses camarades « le soutien sans faille » à la réussite de sa mission.
MASSALY ASSOMME GUY MARIUS, ALIOUNE TINE ET CIE: «Les louveteaux se déchaînent encore !»
https://www.jotaay.net Il crache du feu sur toute personne qui touche à Macky Sall. Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour une nouvelle République (Unr), a ciblé cette fois-ci les organisations comme Frapp/France Dégage, Cos/M23. Ces dernières, qui promettent de battre le macadam afin de barrer une éventuelle troisième candidature de Macky Sall, vont devoir faire face aux missiles de Massaly.
Qui s’y frotte, s’y pique. Avec Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour une nouvelle République (Unr) il est interdit de toucher à Macky Sall. A l’en croire, les associations de la société civile comme Frappe/France Dégage, Cos/M23 «tels des hirondelles, ces louveteaux (petits loups) assoiffés de sang se sont levés pour faire le printemps. Ils entendent,ainsi, battre campagne contre un 3ème mandat du président de la République Macky Sall». Il poursuit : «à mon sens, cette bande de chômeurs se trompe vraiment de combat sinon pourquoi elle éructe si précocement de haine sur le régime en place».
D’ailleurs il fait savoir que «leur slogan ‘’Macky dégage ! Gor Ca Wax Ja ! 2024, c’est fini !’’ n’est qu’un enchaînement de non-sens et un tissu de sophismes. «On n’acceptera pas ce qui s’était passé en mars 2020 avec ce lot de jeunes tués sans coup férir», avertit-il. En clair, Massaly soupçonne que la bande à Guy Marius Sagna et à Abdourahmane Sow veulent installer le Sénégal dans le chaos. «Mais, les tenants du pouvoir resteront debout pour faire face à ces marionnettes à la solde de lobbies dont les narines sont envahies par l’or noir sénégalais. Notre État doit rester fort face à ces énergumènes dont l’ultime mission est de basculer le plus dans l’échafaud».
Pour finir, il rappelle que la seule personne morale habilitée à se prononcer sur la recevabilité ou non d’une éventuelle candidature de Macky Sall est le Conseil constitutionnel. «Notre État est régi par des lois et règlements que des politiciens encagoulés dans des manteaux d’une société civile ne peuvent saper le fondement. Le moment venu, le droit et rien que le droit sera dit et bien dit», conclut Massaly.
REBELLION AU SEIN DU PARTI SOCIALISTE :Le Comité d’initiative du Car/Ps descend le Sg des Jeunesses socialistes Bounama Sall et appelle les jeunes du parti à rejoindre leur cause
https://www.jotaay.net Le calme n’est pas totalement revenu au Parti socialiste, alors qu’une dissidence née sous le nom de Cadre d’actions pour la redynamisation du Parti socialiste (Car/Ps) continue de protester contre le maintien de Serigne Mbaye Thiam dans le gouvernement, au détriment des jeunes cadres du parti. Hier, les membres du Car/Ps sont revenus à la charge pour dénoncer «le silence complice du secrétaire général du Mouvement national des Jeunesses socialistes Bounama Sall». Ils appellent tous les jeunes du parti à se joindre à eux pour faire bloc et faire face à cette décadence du Parti socialiste.
«À l’heure où le parti bouillonne à cause de divisions internes, de guéguerres, de positionnements et préservations d’intérêts crypto personnels de certains camarades.À l’heure où les jeunes sont laissés en rade, oubliés, délaissés voir même sacrifiés par le parti sous le silence complice du secrétaire général du Mouvement national des Jeunesses socialistes Bounama Sall», dénoncent les dissidents du Parti socialiste.Poursuivant, le Car/Ps composé principalement de jeunes socialistes dénonce encore ce qu’il considère comme une injustice vis à vis de la jeunesse du Ps. Ainsi, dans une perspective de préserver le patrimoine de leur parti, ils déclarent : «nous jeunesses socialistes épris de justice et d’équité, conscients des enjeux politiques de l’heure du pays et soucieux de la préservation de l’avenir du parti, nous lançons un appel à tous les jeunes du parti à se joindre à nous pour faire bloc et faire face à cette décadence du Parti socialiste».
Poursuivant, le Comité d’initiative du Car/Ps informe qu’il prendra la porale dans les jours à venir afin d’éclairer l’opinion du sens de son action. Il lance par la même occasion un appel à tous les camarades jeunesses socialistes de se joindre à leur initiative «pour redonner au Parti socialiste son lustre d’antan».
Sidy Djimby NDAO
Amadou Ba peut-il gagner la bataille contre la vie dure des Sénégalais ?… Par Mamadou Lamine Diallo
C’est apparemment la tâche que lui confie Macky Sall, précisée dans son discours à la nation du vendredi 16 septembre; pas de condoléances aux familles des victimes des routes du Magal et de l’effondrement d’un immeuble à Dakar; discours bâclé et improvisé, mais guerrier, traduisant une certaine panique.
Amadou Ba sera soutenu par l’Ancien DG du budget AM Ba avec qui il a géré l’économie du pays après l’évincement de Abdoul Mbaye. Ils savent ce qu’ils ont fait pour endetter le Sénégal et mettre l’économie dans le pétrin et les Sénégalais dans des trappes de misère.
Ils ont rendu l’économie sénégalaise plus vulnérable aux chocs extérieurs et
c’est la flambée de tous les prix, y compris le loyer.
Peuvent-ils changer de paradigme? J’en doute.
Comme leur chef demande qu’ils rencontrent les acteurs économiques et sociaux, ce sera l’occasion pour eux de rencontrer l’entreprise sénégalaise et de comprendre qu’il faut la défendre dans cette situation post covid.
Reste la question de la corruption qui a pris une pente plus forte depuis 2019 avec les marchés gré à gré et les offres spontanées.
A moins que la question économique ne soit qu’un paravent, alors, Amadou Ba serait premier ministre pour dévoiler ses ambitions politiques. Mimi a été défenestrée pour cela. Chez la dynastie FayeSall, quand on mange, on se tait et on obéit.
Mamadou Lamine Diallo
Assemblée:Des députés arborent la tunique de Alphonse Mané Sambou
https://www.rewmi.com Aujourd’hui mardi c’est l’installation des présidents de commission. Au nombre de quatorze (14), la coalition Benno Bokk Yakaar aura sept (7) commissions et l’intercoalition en aura autant. L’enjeu, ce sont les commissions. En fait, il faut oser le dire, il y a des commissions plus intéressantes que d’autres.
Lors de l’installation des commissions de la 14e législature, des députés de l’opposition se sont accoutrés à la mode des tenues traditionnelles de Oussouye pour venir en solidarité à leur collègue Alphonse Mané Sambou, taxé de rebelle membre du MFDC par le journaliste Madiambal Diagne.
Terrible accident sur la VDN:un camion perd ses freins et écrabouille deux femmes, une troisième grièvement blessée
https://www.dakaractu.com Scène d’horreur sur la VND dans le sens Ouest Foire-Ville. Un camion roulant à vive allure a perdu ses freins après avoir emprunté l’autopont en face de la Sonatel et a écrabouillé deux femmes qui se tenaient sur la chaussée prêtes à rejoindre l’autre bord. Mortes sur le coup, les images des victimes ou du moins ce qu’il en reste sont insoutenables. Une troisième personne, une femme toujours a été grièvement blessée. . Le conducteur du camion nous rapporte t’on a pris la fuite, mais l’apprenti est sur place. Les sapeurs-pompiers sont actuellement sur place pour l’évacuation des deux corps.
Émigration clandestine:114 candidats arrêtés dans une pirogue en détresse à Fimla, leurs convoyeurs cueillis à Cayar…
https://www.dakaractu.com Une pirogue de fortune transportant des migrants a été interceptée au large des bolongs de Djifer dans les îles du Saloum (région de Fatick) les samedi 03 et vendredi 09 septembre 2022.
Ils étaient 114 candidats à l’émigration clandestine, qui ont été interpellés dont 68 de nationalité sénégalaise et 43 d’origine étrangère, nous renseigne un communiqué de la division de la communication de la gendarmerie nationale. Elle confirme que la pirogue était en détresse dans les eaux territoriales de Djifer avec à bord, plus d’une centaine de migrants et un important lot de matériels logistiques destinés à leur alimentation et à la navigation maritime.
Cependant, les deux principaux convoyeurs qui réclamaient des sommes comprises entre 200.000 et cinq cent mille 500.000 francs CFA par personne embarquée ont été également arrêtés à Cayar et mis à la disposition des autorités judiciaires.
La gendarmerie renseigne que divers matériels dont une grande embarcation, deux pirogues, quatre moteurs hors-bord de 40 et 60 chevaux, plus de cinq mille litres de carburant, des denrées alimentaires et des accessoires de cuisine sont également saisis au terme de l’enquête diligentée par les éléments de la brigade territoriale de Fimela
Barthelemy Diaz condamne
https://www.igfm.sn Le verdict est tombè pour le maire de Dakar, Barthelemy Diaz. Il est condamnè à 2 ans de prison dont 6 mois ferme par la Cour d’appel de Dakar ce matin. En d’autres termes, ladite dite cour a confirmè le verdict prononcè, il y’a plusieurs annèes par le tribunal correctionel de Dakar. Nous y reviendrons.
« LE MANDAT DE DÉPUTÉ DE BARTHÉLÉMY DIAS EST MIS EN PÉRIL »
http://www.emedia.sn La Cour d’appel de Dakar vient de confirmer le tribunal correctionnel qui avait condamné Barthélémy Dias à 2 ans dont 6 mois de prison ferme. L’édile de Dakar est poursuivi pour coups mortels dans l’affaire Ndiaga Diouf. La partie civile qui réclamait 150 millions de dommages et intérêts a été déboutée de sa demande. Cependant, cette décision de la Cour d’appel met en péril le mandat de député du maire de Dakar. C’est ainsi que ses avocats vont se pourvoir en cassation. « Nous allons continuer la lutte. Et je vous dis que nous allons nous pourvoir en cassation. Parce que c’est une décision qui mérite un pourvoi. L’aspect relatif à la question du maire est déjà évacué. Le maire ne peut plus faire de révocation. Mais cette condamnation met en péril son mandat de député », a dit
Me Khoureychi Ba, un des avocats de Barth à Emedia.
Il a soutenu qu’il y’a un cadre d’ouverture de pourvoi puisque le jugement est confirmé dans toutes ses dispositions. Mais, précise la robe noire, il se trouve que l’une des dispositions n’est pas confirmée. « Le juge a débouté la partie civile puisqu’en première instance le juge avait accordé une condamnation de 20 millions à l’a partie civile. C’est un cadre d’ouverture de pourvoi pour la partie civile et même pour nous. C’est vrai qu’on n’a pas intérêt à le faire d’autant moins que le mandat de maire n’est pas en question. C’est le mandat de député qui nous préoccupe », a-t-il dit. Avant de continuer : « la loi organique permet au bureau de l’Assemblée nationale de demander la suspension des poursuites lorsqu’un député fait l’objet de poursuites. Et ces poursuites peuvent être suspendues jusqu’à la fin de son mandat. On est peut-être dans ce cadre de figure parce qu’il y’a un équilibre des forces à l’Assemblée nationale. C’est une voie hasardeuse mais le pourvoi étant suspensif il faut exercer la voie du pourvoi ». Cheikh Moussa SARR
Cour d’appel de Thiès:Serigne Bassirou Guèye devrait être le nouveau procureur général
https://senego.com Serigne Bassirou Guèye de retour dans les juridictions après une brève parenthèse au palais. Selon le journal Bés bi parcouru par Senego, il est annoncé à la Cour d’appel de Thiès comme procureur général.
« L’ancien procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe (Tgihc) de Dakar devait rejoindre très prochainement la capitale du rail à la suite d’une consultation à domicile », lit-on dans le quotidien sénégalais.
Serigne Bassirou Guèye, qui a piloté plusieurs dossiers chauds dont celui de Adji Sarr-Ousmane Sonko, mais aussi ceux de Khalifa Sall, Aïda Ndiongue …, avait été remplacé par Amady Diouf après 7 ans passés au Parquet de Dakar. Une décision qui avait été prise par le Conseil supérieur de la magistrature.
SÉNÉGAL:UNE DÉMOCRATIE DYSFONCTIONNELLE Par NIOXOR TINE
On savait déjà que l’état de santé déjà précaire de notre démocratie s’était sérieusement aggravé depuis 2012.C’est seulement grâce à nos anciennes traditions d’ouverture et à la solidité de nos ressorts démocratiques, que le funeste projet d’installation d’une autocratie pétrolière n’a pas encore abouti.
Les évènements de la semaine dernière, censés être des moments forts dans l’agenda républicain, viennent confirmer, que notre démocratie, tant chantée, est devenue dysfonctionnelle.
Le premier argument en faveur de cette thèse est cette obsession hégémonique avec une instrumentalisation sans précédent de l’appareil d’Etat à des fins diverses :
-clientélistes (multiplication de projets, surtout somptuaires, bourses de sécurité familiale…)
-corruptrices (transhumance, nominations, mallettes d’argent …)
-et répressives (neutralisation d’adversaires politiques, arme fiscale…)
De plus, on a noté un essor sans précédent des fraudes électorales de seconde génération, en amont du jour de vote, allant du tripatouillage de l’état civil, à l’inscription massive de militants de la mouvance présidentielle dans le fichier électoral, au transfert massif d’électeurs, en passant par l’invalidation arbitraire des listes de candidatures de l’Opposition …
C’est grâce à tous ces procédés que le camp de la majorité a pu organiser sa réélection frauduleuse lors des présidentielles de février 2019, d’autant plus facilement, que le président sortant bénéficie toujours, dans ces cas-là de la prime au sortant et de la bienveillance de larges secteurs de la classe politique intéressés par le partage de prébendes et de strapontins.
Depuis la survenue de la pandémie de COVID-19 et ses conséquences sociales fâcheuses, une atmosphère sociopolitique délétère s’est installée, contribuant à l’accentuation de la défiance contre la gouvernance calamiteuse du régime de Benno Bokk Yakaar.
C’est le moment choisi par les officines obscures du pouvoir apériste pour tenter, au moyen d’une cabale mal ficelée, de « briser les ailes » d’un homme politique, en pleine ascension et qui avait été la révélation des présidentielles de 2019.
Mal leur en a pris, car tous les observateurs politiques s’accordent pour acter le début de la phase de déclin de la coalition présidentielle, à partir des émeutes de février – mars 2021, qui même si elles avaient un soubassement socio-économique, ont été enclenchées par l’affaire Sweet Beauty. Elles seront suivies des déconvenues électorales de la majorité aussi bien aux élections locales qu’à celles législatives de cette année.
Un autre élément explicatif de la déliquescence de notre système démocratique se trouve dans cette incapacité de nos gouvernants mais aussi de certains opposants de tirer les bonnes leçons des moments de crise ou des résultats électoraux pour entamer une nouvelle étape de renouveau démocratique.
C’est ainsi que l’installation des députés de la quatorzième législature a été chaotique, surtout à cause de la conception désuète que Benno Bokk Yakaar continue d’avoir de la Démocratie et de ses rapports avec la classe politique et qui s’est cristallisée par des manœuvres de bas étage du clan présidentiel, provoquant l’ire des nouveaux députés de Yewwi.
Résultats de courses: c’est à l’ombre des baïonnettes et avec la complicité de la gendarmerie que le peuple sénégalais a assisté, en direct à un hold-up électoral au Parlement, faisant d’un ami de la famille présidentielle, le président de la deuxième institution du pays.
En effet, l’élection du président de l’Assemblée Nationale a combiné un chantage moral, contraignant tous les députés de la majorité à s’engager, par écrit, à voter pour le candidat désigné par le tout puissant Manitou et l’utilisation frauduleuse de la procuration de Mme Aminata Touré.D’ailleurs, un minimum d’éthique républicaine aurait dû dissuader tout démocrate sincère de participer à cette mascarade.
Concernant le remaniement du 17 Septembre 2022, il semble être intervenu, avec plusieurs mois de retard, pour espérer résorber la grave crise économique et sociopolitique, qui sévit dans notre pays, ces dernières années.
Sous ce rapport, il s’inscrit dans cette tradition d’attentisme devenue paradoxalement emblématique de la gestion du Chef de l’Etat, même s’il a annoncé, lors de la suppression du poste de premier ministre, son option pour le fast-track. Si le président Macky Sall est devenu lent à la détente, lui qui avait pourtant la réputation d’être expéditif, comme le prouve sa propension à user des procédures d’urgence, c’est que sa marge de manœuvre ne fait que se rétrécir.
En général, les remaniements ministériels relèvent essentiellement d’un désir de respecter la tradition républicaine, mais ils permettent parfois d’apporter des correctifs et d’impulser une nouvelle dynamique pour la majorité en place, après la survenue d’évènements politiques majeurs comme une crise politique grave ou une consultation électorale importante.
Malheureusement, l’attelage gouvernemental lourd et disproportionné, qui vient d’être échafaudé, même s’il comporte quelques personnalités honnêtes, brillantes et désireuses de servir la communauté nationale, ne pourra sortir notre pays de l’ornière.
En l’absence de vision humaniste et progressiste, il ne sert à rien de ne s’en remettre qu’aux seules vertus de l’expertise personnelle, aussi pointue soit-elle, surtout si l’Exécutif gouvernemental est instrumentalisé et mis au service d’intérêts égoïstes et / ou antinationaux, comme cela est clairement ressorti de l’installation de la quatorzième législature.
L’enrôlement de jeunes loups connus pour leur fanatisme dans la défense systématique – dans la Presse et les réseaux sociaux – des dérives du pouvoir apériste ne réussira pas à juguler la défiance exponentielle envers la gouvernance autocratique d’un président prêt à tout pour décrocher un troisième mandat illusoire.
La seule issue est de tirer profit de l’équilibre des forces au niveau du Parlement, résultat des dernières élections législatives, pour engager des concertations nationales, en vue d’engranger des progrès dans la satisfaction de la demande sociale, une refondation institutionnelle réelle, l’approfondissement de la démocratie et une souveraineté économique véritable.
Banque agricole:Un responsable, son épouse et son beau-frère cités dans un détournement de 1,254 milliards de F Cfa
https://actusen.sn Les malversations financières sont devenues récurrentes dans le milieu bancaire Sénégalais. ‘’Libération’’ dans sa livraison de ce mercredi révèle que 1,254 milliards de F Cfa est détourné à la banque agricole.
Selon le journal, Birame Diouf, responsable des grands comptes, des institutions et des projets de l’Etat au niveau de la banque, s’est servi en même temps que son épouse et son beau-frère à travers 13 cartes ‘’Afia’’ frauduleusement alimentées.
En fuite depuis le 11 août 2022, ajoutent nos confrères, Birama Diouf a tenté de récupérer une partie des fonds logée dans un compte courant ouvert au nom d’une société dénommée ‘’Stratton invest’’. A en croire la même source, après la Division des investigations criminelles, le doyen des juges est saisi à travers une plainte avec constitution de partie civile.
Enquête sur la sexualité des jeunes filles à Dakar et dans le monde rural : les chiffres tabous dévoilés
https://actusen.sn Autour d’un panel dont le thème est : «La santé sexuelle des femmes, un combat féministe intergénérationnel», l’Organisation féminine Jgen Sénégal constate, pour le déplorer, que les femmes et les filles, historiquement, ont été largement exclues des mécanismes de prise de décisions et des programmes qui touchent leur santé et leur bien-être. D’après ladite Organisation, «c’est particulièrement le cas dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre, régions caractérisées par de persistantes inégalités sociales, économiques et politiques entre les genres».
Pourtant, «ces inégalités contribuent aux faibles résultats enregistrés chez les femmes et les filles en matière de santé de la reproduction». Ce, même si les chiffres sur la sexualité des jeunes filles et jeunes femmes sont alarmants.
Selon les données fournies par Jgen, la moitié de la population est composée de jeunes de moins de 15 ans qui sont confrontés aux manques d’informations sur la santé de la reproduction». En effet, souligne Jgen Sénégal, rien que «dans la région de Dakar, près d’un tiers des Sénégalaises âgées de 15 à 19 ans déclarent avoir déjà eu des rapports sexuels ; 34% des femmes de 18 à 24 ans disent avoir consenti des rapports sexuels avant 18 ans».
Et «en milieu rural et dans le quintile de richesse le plus pauvre, ces proportions sont nettement supérieures, se mesurant à 48% et 66%, respectivement, une jeune femme de 15 à 19 ans sur quatre a déjà été mariée ; la proportion est largement supérieure dans les plus pauvres (52%) d’après l’IPPF».