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Flux financiers illicites : l’Afrique mise sur l’entraide judiciaire

APA-Dakar (Sénégal) Par Abdourahmane Diallo-Le continent noir perd jusqu’à 50 milliards de dollars par an à cause des Flux Financiers Illicites (FFI). L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) estime que 1600 milliards de dollars américains sont perdus chaque année en raison des Flux Financiers Illicites (FFI) provenant notamment de la criminalité transnationale organisée. Le continent noir, avec des pays majoritairement en développement, perd jusqu’à 50 milliards de dollars par an dans les FFI selon le Rapport du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites (FFI) en provenance de l’Afrique. De nombreux pays  sont ainsi privés de ressources qui auraient pu servir à financer les services sociaux de base tels que la santé, l’éducation… « Il est clair donc que l’atteinte de nos objectifs de développement durable, passe inéluctablement par notre obligation de lutter contre les flux financiers illicites d’origine très souvent criminelle aussi bien par la prise de mesures préventives que par la répression des faits constitutifs d’infractions notamment de corruption, de trafics de tout genre, d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent et surtout la confiscation des avoirs y résultant ou leur recouvrement », a déclaré la Secrétaire général du ministère sénégalais de la Justice, Aissé Gassama Tall. Mme Tall présidait l’ouverture de l’atelier sur la collaboration des parties prenantes pour la mise en œuvre de la Position africaine commune sur le recouvrement des avoirs (Capar, sigle anglais) qui se tient à Dakar du 19 au 22 septembre 2022.

Face à l’ampleur du phénomène et les dégâts qu’il engendre, la magistrate a souligné la nécessité de mettre en place des institutions efficaces, de structures nationales, régionales et internationales.

Ainsi, a-t-elle indiqué, les actions de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à travers la mise en œuvre des normes du Groupe d’Action Financière (Gafi), peuvent, à défaut de les juguler, être de puissants leviers pour les atténuer considérablement. Par ailleurs, pour lutter contre l’évasion fiscale, l’échange d’informations entre pays est crucial, a relevé Mme Tall. « Si des efforts fort remarquables sont en train d’être faits dans le cadre du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales, ils devraient être renforcés davantage dans le sens de rendre systématiques ces échanges », a-t-elle dit. De même, a plaidé la SG du département de la Justice, la répression de la corruption internationale devrait être accentuée et les pays ne disposant pas d’un arsenal juridique ou institutionnel dans ce sens, devraient, sans délai, s’y investir. Poursuivant, Aissé Gassama Tall a fait savoir que les pays ayant déjà été évalués par rapport à l’application de la Convention des Nations unies contre la Corruption, devraient instamment mettre en œuvre les recommandations issues de cette évaluation. Et ceux, n’ayant pas encore fait l’évaluation, se soumettre à un tel exercice et le cas échéant, se conformer à cette Convention. Toutes ces actions devraient permettre, selon elle, le recouvrement d’avoirs illicites y compris leur rapatriement dans leurs juridictions d’origine afin de contribuer à la lutte contre la criminalité transnationale organisée et générer des ressources additionnelles aux pays en voie de développement.

La nécessaire collaboration judiciaire  

Le phénomène des FFI est une problématique mondiale. Aucun pays ne peut le combattre tout seul, d’où le recours à l’entraide judiciaire qui peine cependant à se matérialiser. « Sur la foi des informations qui nous sont parvenues, relativement à notre juridiction, les échanges d’information à travers le Réseau ARIN WEST AFRICA sont quasi-inexistantes au plan sous-régional et international et ce, malgré l’identification de la plupart des points focaux des pays qui le composent », a regretté l’ancien Agent Judiciaire de l’Etat. Or, a-t-elle soutenu, l’accès direct aux fichiers centralisés et le pouvoir de communication constituent la pierre angulaire d’un système efficace de facilitation du dépistage et la saisie des avoirs criminels. C’est pourquoi, en plus des demandes d’entraide pénale internationale classiques qui sont des canaux puissants de neutralisation des avoirs issus de la criminalité transnationale organisée, Mme Tall a invité les procureurs à se rapprocher de plus en plus en signant par exemple des Memorandums of Understanding (MoU) ou en développant une plateforme d’échanges d’informations entre eux.ARD/te/APA

L’Afrique subsaharienne adopte la 5G plus rapidement que ce que prédisaient les experts

(Agence Ecofin) – La transformation numérique quelque peu négligée en Afrique par le passé s’est révélée nécessaire pour la croissance socio-économique depuis 2020. De nombreux pays prennent déjà les mesures qui s’imposent et l’ultra haut débit fleurit plus rapidement que prévu à travers le continent. En Afrique subsaharienne, l’adoption de la 5G a rapidement progressé depuis 2018. Les données recensées par Agence Ecofin indiquent qu’au 15 septembre 2022 douze opérateurs télécoms dans dix marchés commercialisent déjà des services mobiles adossés à la technologie à ultra haut débit. Des données contredisent de plus en plus les prévisions d’adoption timide de la 5G par l’Afrique subsaharienne, évoquées par plusieurs équipementiers et cabinets spécialisés.

Les opérateurs télécoms qui ont déjà lancé la 5G en Afrique 

Marchés Opérateurs télécoms
Lesotho Vodacom
Togo TogoCom

Afrique du Sud

Vodacom, MTN, Rain
Seychelles Cables and Wireless
Maurice Mauritius Telecom
Kenya Safaricom
Ethiopie Safaricom
Zimbabwe Econet Wireless
Nigeria MTN
Tanzanie Vodacom
  Source  : Agence Ecofin L’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) estimait en 2021 que le volume de connexions 5G atteindrait 35 millions d’ici 2025. Soit 3% du nombre total des connexions mobiles de la région où sept opérateurs télécoms dans cinq marchés commercialisaient déjà leurs services ultra haut débit. En janvier 2022, elle a revu ses estimations à 38 millions de connexion 5G dans son rapport The Mobile Economy 2022. Soit 4% du nombre total des connexions mobiles d’Afrique subsaharienne. Mais la 5G séduit de plus en plus. Aux douze opérateurs télécoms qui commercialisent déjà l’ultra haut débit, il est fort probable que de nouveaux s’ajoutent d’ici la fin de l’année. A l’Ile Maurice, par exemple, Emtel Ltd et Mahanagar Telephone Mauritius Ltd (MTML) qui ont également obtenu une licence 5G en juin 2021 n’ont pas encore lancé le service. Idem pour Mafab au Nigeria. Plusieurs nouveaux opérateurs télécoms devraient se lancer sur le segment de la 5G dans onze autres marchés où la technologie a déjà été testée au cours des quatre dernières années. C’est le cas en Côte d’Ivoire où Orange et MTN ont fait leur preuve.Au Mali c’était Orange, à Madagascar ce fut le cas de Telma. Si une chose est certaine, et qui ne devrait pas s’éloigner des prévisions des observateurs du marché télécoms mondial, c’est l’augmentation du trafic data mobile suscité par la demande croissante en connectivité. Ericsson affirme dans son Mobility Report de juin 2022 que le trafic de données moyen par smartphone devrait passer de 2,9 Gigaoctets par mois pour atteindre 11 Gigaoctets d’ici 2027.  Source  : Ericsson Bien que le prix d’un smartphone compatible 5G soit encore assez élevé et puisse susciter des doutes sur l’appropriation de l’ultra haut débit mobile en Afrique subsaharienne, International Data Corporation (IDC) semble plutôt optimiste. George Mbuthia, analyste de recherche senior auprès de la firme américaine, explique que « la lenteur du développement des infrastructures de réseau 5G à travers l’Afrique n’a pas ralenti l’adoption puisque les appareils 5G peuvent également être utilisés sur les réseaux 4G, plus facilement disponibles ». IDC indique qu’en Afrique subsaharienne, au second trimestre 2022, « les expéditions d’appareils 5G ont augmenté de 26,9 % en glissement trimestriel au deuxième trimestre 2022 et leur part du marché global augmente à mesure que les grandes marques lancent davantage d’appareils 5G phares sur le marché ». Les appareils 4G ont représenté 73,9 % des expéditions globales de smartphones en Afrique au deuxième trimestre 2022, la 3G et la 5G représentant des parts de 18,5 % et 7,6 %, respectivement, selon IDC.Muriel Edjo est l’auteur du rapport « 5G, ce qui peut changer en Afrique avec l’ultra haut débit (EcofinPro) 

Côte d’Ivoire : En prélude au lancement de la 5G, Orange lance un espace d’expérimentation

https://www.sikafinance.com La 5G sera bel et bien une réalité sur le marché ivoirien en 2023, a assuré ce lundi le groupe Orange qui a lancé ce 19 septembre à Abidjan ‘’L’Orange 5G Lab », un espace d’expérimentation et de découverte de cette technologie dédiée aux professionnels. Présentée en présence de la haute direction du groupe conduite par Christel Heydemann, cet espace est destiné à faire connaître les usages de la 5G en milieu professionnel et aider les entreprises à se l’approprier.  » Ce site accueillera un espace de démonstrations de cas d’usages 5G de différents secteurs d’activité, des conférences, des formations, des séances de co-working, de co-innovation et des sessions de mises en application pratiques de la 5G « , détaille le groupe dans son communiqué. Orange espère ainsi, avec les retours d’expérience attendus, réussir à appréhender les besoins du marché local en vue très certainement d’adapter ses offres.  » Nous sommes conscients que la 5G constitue une nouvelle opportunité pour les entreprises souhaitant diversifier, optimiser ou dynamiser leur activité. Pour les accompagner, il est primordial que cet espace offre des outils clé en main et permette d’évaluer de façon pratique les résultats de ces expérimentations « , a souligné Mamadou Bamba, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire. Deuxième Orange 5G Lab en Afrique de l’Ouest, l’enjeu ici est bien, à l’image des 127 autres mis en place par le groupe dans le monde,  » d’accélérer la pénétration de cette technologie auprès des entreprises en Côte d’Ivoire  » a fait savoir Jérôme Hénique, directeur général d’Orange Afrique et Moyen-OrientJean Mermoz Konandi

Exécution budgétaire : Un taux de 47,0% réalisé à la date du 30 juin 2022

https://www.lejecos.com Les ressources du budget général mobilisées à la date du 30 juin 2022 s’élèvent à 1664,33 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 47,0% par rapport à l’objectif annuel de 3498,10 milliards FCFA fixé par la première loi de finances rectificative de 2022 (Lfr1 2022). L’information est contenue dans le « Rapport trimestriel d’exécution budgétaire » pour le deuxième trimestre 2022. Selon le document consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), par rapport à la même période en 2021 (1295,17 milliards FCFA), la mobilisation de ces ressources a enregistré une hausse significative de 344,11 milliards FCFA en valeur absolue, soit 26,5% en valeur relative. Le rapport souligne que les ressources du budget général mobilisées jusqu’à fin juin 2022 sont essentiellement composées de ressources internes (recettes fiscales et recettes non fiscales) pour une part de 95%. Selon la même  source, à la fin du deuxième trimestre 2022, les ressources internes du budget général ont été recouvrées à hauteur de 1559,61 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de : – 104% par rapport à l’objectif fixé pour le deuxième trimestre (1499,12 milliards) grâce à la performance du recouvrement des recettes fiscales (111% de l’objectif trimestriel) ; – et de 48,3% par rapport à l’objectif annuel de la LFR1 2022 (3232,10 milliards).

Elles sont ainsi constituées de recettes fiscales (1506,89 milliards) et de recettes non fiscales (52,72 milliards).

Comparé à la même période de l’année 2021, le recouvrement des ressources internes est en hausse de 316,62 milliards FCFA (25,5%), un bond expliqué principalement par les recettes fiscales qui ont sensiblement cru de 349,86 milliards (30,2%). Cette hausse, précise-t-on,  est plus portée par – l’impôt sur le revenu qui a connu un regain de 33% (+132,42 milliards FCFA) à la faveur aussi bien de l’impôt à la charge des personnes physiques (+70,20 milliards FCFA) que de celui sur les sociétés (+60,11 milliards FCFA) ; – l’impôt sur la valeur ajoutée qui a augmenté de 64,28 milliards FCFA ; – les droits d’accises qui ont enregistré une hausse de 44,07 milliards FCFA (+35%) ; – les droits de douane et autres droits à l’importation qui ont crû de 44% (+54,97 milliards FCFA). En revanche, les recettes non fiscales ont évolué en baisse d’un montant de 28,19 milliards FCFA.Adou Faye

Réunion de reconstitution du Fonds africain de développement : les délégués visitent des périmètres rizicoles

(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) – Ce jeudi 15 septembre, les paysans de la Vallée de Baboulaye, à l’Ouest du Sénégal ont accueilli des visiteurs spéciaux. Les délégués du Fonds africain de développement (FAD) le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement finançant les pays à faibles revenus se sont rendus dans cette plaine agricole située dans la commune de Diofior.

C’est à 150 kilomètres de Dakar.

Les délégués représentent les pays donateurs du Fonds. Ils y sont allés pour visiter les périmètres rizicoles de la Vallée de Baboulaye. C’était une occasion pour eux de discuter de vives voix avec les producteurs, bénéficiaires directs de projets financés par le Fonds africain de développement. Cette visite intervient dans le cadre de la réunion de reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD-16) qui se tient à Dakar du 15 au 17 septembre. Située dans le Sine Saloum, une des plus riches régions agricoles du Sénégal, la vallée de Baboulaye a une grande particularité  : la prédominance de la nappe salée qui avait fini par conquérir une bonne partie des terres cultivables, privant ainsi les paysans de leur principal moyen de subsistance. En allant à la rencontre des producteurs, les délégués du Fonds africain de développement, qui discutent de la reconstitution de ses ressources, ont pu constater les résultats obtenus dans la lutte contre l’avancée du sel. Lorsque la file des véhicules avance sur la digue anti-sel de près d’un kilomètre, les visiteurs sont frappés par la verdoyance des parcelles de riz qui s’étendent à perte de vue. Résultat de la séparation de la bande salée des périmètres agricoles, ces sols, explique-t-on, avaient été complètement délaissés par les producteurs, dépités de ne pouvoir y travailler. Younoussa Mballo, coordonnateur du Programme de renforcement de la résilience alimentaire et nutritionnelle au Sahel financé grâce aux ressources du Fonds fait le guide d’un jour. Il explique les immenses efforts réalisés, avec l’aide des partenaires comme l’Agence nationale de conseil agricole et rural, l’Institut sénégalais de recherches agricoles, ainsi que les départements ministériels pertinents pour récupérer ces terres et fixer les paysans dans leurs terroirs. « Avant ce projet de la Vallée de Baboulaye, les rendements agricoles atteignaient environ une tonne à l’hectare, » souligne-t-il. « Après sa mise en œuvre en 2011, nous sommes passés à 3 tonnes par hectare voire 5 tonnes pour certaines zones. ».

Le partenariat avec l’Institut sénégalais de recherches agricoles a permis de développer le riz « Isriz10 », une variété de riz à rendement élevé, « adaptée à tous types de sols salés.»

Veronika Baumgartner Putz, déléguée du Fonds pour l’Autriche, se félicite d’être venue « constater ce qui a été effectivement réalisé sur le terrain et s’assurer de la manière dont les financements alloués par le Fonds africain de développement ont été dépensés.  De bons partenariats, une préparation de qualité du projet au départ, permettent de construire la durabilité des projets au profit des bénéficiaires, » assure-t-elle. D’autres de ses collègues  : des délégués de l’Allemagne, Afrique du Sud, Chine, Danemark, États-Unis, Espagne, France, Grande Bretagne, Irlande, Japon, Koweït, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, République de Corée, Pays-Bas, Suisse, Turquie figurent dans cette visite. Pour Marie Laure Akin-Olugbade, vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, le déplacement des délégués sur le terrain est un moment important de la relation entre le Groupe de la Banque, les partenaires et les bénéficiaires. Quelques heures plus tard, le convoi s’ébranle vers la ville de Diofior. Là, les délégués visitent des stands d’exposition des bénéficiaires des projets. Le maire de la commune, Youssou Diom, devant des membres de son conseil municipal, des producteurs et d’autres concitoyens, reçoit les hôtes dans une ambiance colorée fortement empreinte de la culture locale. « Grâce aux efforts qui ont été accomplis, 1500 hectares de terres sont disponibles actuellement pour les populations. Ça constitue un pas important vers l’autosuffisance alimentaire dans notre commune », dit le maire.

Les bénéficiaires des projets du Fonds exposent dans les stands, divers produits transformés  : riz, miel, jus locaux, textile, produits à base de farine, produits de l’artisanat, et même des équipements à base de fibres photovoltaïques fonctionnant à l’énergie solaire.

« La vallée de Baboulaye est devenue notre grenier », assure devant les délégués, Babou Gningue, un producteur qui accompagne les coopératives de riziculteurs.  « Les terres récupérées sont désormais disponibles pour la riziculture pluviale avec un système d’aménagement permettant une retenue d’eau pour environ trois mois », explique-t-il. Le directeur du développement rural, Mamadou Badiane, représentant le gouverneur de la région de Fatick dont dépend Diofor, a loué les progrès accomplis grâce à l’accompagnement du Fonds africain de développement, qui a permis de transformer la situation agricole de Diofior. Le Fonds africain de développement est le guichet de financement concessionnel du Groupe de la Banque. Il fournit aux pays africains à faible revenu, des dons et des prêts concessionnels, des garanties ainsi qu’une assistance technique. Objectif  : réduire la pauvreté et asseoir un développement durable et inclusif.

Dioffior–Autosuffisance en riz : Le Fad redonne le sourire aux producteurs de la vallée de Baboulaye

https://lequotidien.s Une délégation du Fonds africain pour le développement (Fad) a visité le projet rizicole de Baboulaye, situé à Dioffior dans la commune de Fatick. Ce projet d’un montant de 40 millions de dollars, d’une durée de 5 ans,  qui intervient dans 7 pays africains dont le Sénégal, a permis à 240 000 producteurs de cultiver le riz dans cette zone où il n’y avait que du sel, grâce aux installations hydro-agricoles. Aujourd’hui, ces producteurs peuvent travailler sur plus de 7000 hectares avec des rendements de 4, 5 tonnes de riz à l’hectare.

– La commune de Dioffior est une collectivité locale autosuffisante  en riz aujourd’hui. Grâce aux installations du projet  multinational de renforcement de capacités, de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), financé par le Fonds africain pour le développement (Fad, le bras financier de la Banque africaine de développement), d’un montant de 40 millions de dollars logé à la Banque africaine de développement (Bad).

Ce projet, qui est intervenu au Sénégal de 2015 à 2020, est présent dans 6 régions du pays. L’objectif est de réaliser beaucoup d’ouvrages hydro-agricoles comme des digues anti-sel pour récupérer ou protéger des terres salées afin de permettre aux producteurs de la zone de mener des activités de création de périmètres maraîchers, d’aquaculture, d’élevage ou de renforcement de capacités. Pour s’enquérir des résultats de ce projet, une délégation du Fonds africain pour le développement a visité la vallée de Baboulaye, où la réalisation de ces ouvrages a permis la reprise des activités rizicoles dans la zone. Selon Younoussa Mballo, coordonnateur du projet P2RS, les actions menées dans cette vallée concourent à faire face au changement climatique et à ses effets néfastes. «Au total, il y a plus de 240 000 producteurs qui ont été atteints, ce qui représente plus de  60 000 ménages. C’est un projet qui a été exécuté dans les délais, c’est-à-dire 5 ans, avec un taux de décaissement qui avoisinait les 100%. A la suite de ce projet, il y a d’autres actions qui ont été poursuivies avec le Projet de valorisation des eaux  pour le développement des chaînes de valeurs (Proval) qui est également un projet du groupe de la Banque africaine de développement», a souligné le coordonnateur du P2RS. D’ailleurs, la réalisation de ces ouvrages a permis également la récupération des terres salées. Sur un objectif de 9000 hectares, plus de 7000 ont été récupérés. En termes d’aménagement de périmètres maraîchers, sur un objectif de plus de 500 hectares, 545 ont été aménagés. Pour les digues de retenue, c’était au début 16 digues, finalement 23 ont été réalisées. «La plupart des indicateurs ont été atteints ou dépassés de façon globale, avec des actions en matière de ressources naturelles» a renseigné M. Mballo.

Aujourd’hui, grâce à ces infrastructures hydro-agricoles, les rendements des producteurs se sont nettement améliorés, passant de 1,5 tonne en moyenne à plus de 4,5 tonnes.

D’ailleurs, la délégation du fonds, qui était en visite au niveau de la vallée de Baboulaye pour voir comment les fonds du projet ont été utilisés, s’est réjouie des résultats obtenus. Elle a également échangé avec les producteurs pour voir comment continuer le projet. Pourtant, les producteurs ont tout essayé pour cultiver ces terres, a dit Babou Gning, superviseur des animateurs dans ce projet, mais c’était  impossible. «Aujourd’hui, c’est devenu une réalité, la vallée est récupérée grâce aux multiples interventions. La lutte contre le sel, ce n’est pas une seule activité. Il y a la lutte physique mais également la lutte biologique. Cette présente campagne, qui est venue de manière précoce, n’a pas permis à plusieurs producteurs de faire de la riziculture. Cette année, on n’a pu exploiter 150 hectares pour 273 exploitants dont 161 femmes. C’est vous dire que les femmes sont là.» En 2011, lorsque les ouvrages ont démarré, les producteurs avaient des rendements de 200 à 300 tonnes à l’hectare parce que les terres n’étaient pas totalement récupérées. Grâce aux ouvrages et au lessivage du sol,  ces producteurs, regroupés au sein de l’association Sax Jaam, sont  arrivés à un rendement de 4,5 tonnes à l’hectare.abciss@lequotidien.sn

AUGMENTATION ILLÉGALE DU PRIX DU CIMENT : 723 TONNES SAISIES À MBOUR

Mbour, 19 sept (APS) – Les services du commerce de Mbour (ouest) ont procédé à une saisie de 723 tonnes de ciment auprès d’une quarantaine de commerçants qui avaient opéré une hausse unilatérale sur le prix du produit, a appris l’APS lundi du responsable desdits services. ’’Au total, 41 vendeurs de ciment ont été visités et tous sans exception vendaient le sac à un prix oscillant entre 3800 et 4000 francs Cfa. Nous avons procédé à une saisie de 723 tonnes’’, a notamment fait savoir Papa Amadou Bigué Ndiaye lors d’un point de presse. Il a souligné que cette opération avait été menée à la suite de réclamations et de plaintes des populations auprès des agents des services du commerce, lesquels, appuyés par les forces de sécurité ont effectué une descente dans les communes de Malicounda, Nguékhokh et Mbour.

Ndiaye a insisté sur le fait que ces commerçants avaient augmenté illégalement le prix du ciment, alors qu’un arrêté l’homologuant avait été déjà pris par les autorités le 9 septembre.

‘’Dans la région de Thiès, il s’est trouvé que la tonne de ciment doit être vendu à 74000 FCFA à raison de 3700 FCFA le sac. A Mbour, nous avons constaté que la plupart des vendeurs ne respectaient pas les prix’’, a-t-il expliqué, en soutenant que certains vendaient même la tonne à 80.000 francs au lieu des 74. 000 francs. ‘’Nous avons des cas de pratique de prix illicite, des cas d’infraction aux règles de facturation car pour cacher un peu leur prix, ils préfèrent ne pas donner de factures’’, a déploré M. Ndiaye. Il a évoqué la possibilité de restituer le produit aux contrevenants qui accepteraient de payer une amende tout en consentant à vendre désormais le ciment aux prix homologués. ‘’Nous ferons une demande de confiscation adressée au juge. Pour les cas de pratique de prix illicite, l’amende c’est de 100 mille FCFA à 200 millions’’, selon la loi de 2021, a-t-il relevé, en assurant que d’autres contrôles inopinés allaient être organisés. ‘’Quand l’Etat homologue le prix d’un produit, cela doit être respecté. Force restera à la loi, on va faire des contrôles dans les coins et recoins de Mbour. Ces infractions seront lourdement sanctionnées’’, a ajouté Papa Amadou Bigué Ndiaye.FD/AKS/OID

LA DIRECTION DU PATRIMOINE CULTUREL APPELLE À UNE APPROPRIATION DU « CEEBU JËN »

Dakar, 19 sept (APS) – Le directeur du patrimoine culturel, Oumar Badiane, appelle à une appropriation du « Ceebu Jën », le plat national du Sénégal, lequel, dit-il, a « une implication très forte dans l’économie du pays ». Le « Ceebu Jën » a été inscrit en décembre dernier au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, l’agence des Nations unies en charge de l’éducation, de la science et de la culture, une reconnaissance internationale et « une marque de fierté que l’on partage avec le monde », a dit M. Badiane dans un entretien accordé à l’APS. « Ce qui doit suivre, c’est une appropriation nationale de tous les acteurs. Que les médias, les communautés, les acteurs du tourisme s’en approprient », plaide-t-il. Oumar Badiane estime que le ministère de la Culture a fait le travail technique nécessaire, en terme notamment de déclinaison sur des supports, catalogues et films de présentation des expressions du patrimoine culturel.

Aussi tous les Sénégalais doivent-ils s’approprier la promotion du « Ceebu Jën » et ne pas considérer que c’est de la seule responsabilité de la direction du patrimoine culturel ou du ministère de tutelle.

Selon lui, « tous les acteurs doivent s’y prendre », en particulier ceux qui vendent la destination Sénégal, « parce que le +Ceebu Jën+ a une implication très forte dans l’économie nationale vu que les recettes impliquées dans ce repas sont pour l’essentiel’’ des produits que l’on retrouve au Sénégal, fait-il remarquer. La recette culinaire du « Ceebu Jën » soutient une politique d’équilibre économique, a relevé le directeur du patrimoine culturel. Il rappelle que ce plat a suffisamment vendu le Sénégal au point que dans certains pays de la sous-région, comme au Nigeria et au Ghana, on parle de « Jolof Rice ». « C’est un patrimoine partagé. Le Ceebu Jën, s’il est accepté dans un pays au point de refléter une identité, une reconnaissance, c’est un rayonnement que le Sénégal gagne, parce qu’il développe un amour pour les Sénégalais, pour les valeurs, pour un art culinaire et pour le génie créateur sénégalais », a analysé Oumar Badiane.

La direction du patrimoine culturel note que des axes de collaboration gouvernementale sont en œuvre pour cette appropriation nationale

. Il s’agit par exemple du projet de revalorisation de la production du riz de la vallée, cultivé au nord du Sénégal. Cela constitue, à l’en croire, une valeur ajoutée économique pour le « Ceebu Jën ». Un échange se fait à ce sujet entre la direction du patrimoine culturel et le ministère des petites et moyennes entreprises dans le cadre de la Semaine nationale du consommer local, selon M. Badiane. Le Centre national des ressources éducationnelles a aussi saisi la direction du patrimoine culturel pour apporter sa contribution au projet visant la réalisation d’une cartographie de la gastronomie traditionnelle du Sénégal, a-t-il signalé. De même, l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) porte de son côté le plaidoyer auprès des hôteliers, pour qu’il y ait au moins une journée pendant laquelle le « Ceebu Jën » entrera définitivement dans la programmation gastronomique des grandes chaînes hôtelières. Au niveau international, Oumar Badiane rappelle qu’il n’y a aucune grande cérémonie dans les représentations diplomatiques sénégalaises où le « Ceebu Jën » n’est pas offert aux convives. « Il y a toute une chaîne de construction économique en cours qui se fera par étape, de façon dynamique et évolutive », insiste-il.FKS/ASG/BK

’’PRIX LES AFRIQUES’’ : LES CINQ ROMANS FINALISTES DÉVOILÉS

Dakar, 19 sept (APS) – Le Cercle des amis des écrivains noirs engagés (CENE), a dévoilé, lundi, les cinq romans finalistes du prix littéraire ‘’Les Afriques’’, décerné chaque année à un auteur africain ou afro-descendant, a appris l’APS de la structure basée en Suisse. Le comité de lecture, dirigé par la franco-togolaise, Héloïse Haden, a notamment retenu le roman de Fann Attiki (Congo) intitulé ‘’Cave 72’’, celui du franco camerounais, Osvalde Lewat pour son œuvre titrée ‘’Les Aquatiques’’.

Il a également choisi le guadeloupéen, Estelle-Sarah Bulle, pour son roman ‘’Les étoiles les plus filantes’’, le haïtien, Emmelie Prophète pour son roman ‘’Les villages de Dieu’’, et l’américano-camerounais Imbolo Mbue pour son œuvre ‘’Puissions-nous vivre longtemps‘’, indique un communiqué parvenu à l’APS.

Il rappelle que le prix décerné annuellement depuis 2016, récompense un auteur africain ou afro-descendant d’un roman qui met en exergue une réflexion sur un enjeu humain, sociétal, idéologique, politique, culturel, économique, philosophique ou historique au sujet de l’Afrique noire ou de sa diaspora. Les cinq romans finalistes ont tous été publiés en 2021. Le nom du lauréat sera dévoilé en décembre. Le prix est accompagné d’une récompense de 6000 francs suisse (plus de 4 millions de francs Cfa), une œuvre d’art offerte par l’artiste peintre sénégalais Momar Seck d’une valeur de plus d’un million et demi de francs Cfa, soulignent les initiateurs. ‘’L’originalité de ce prix littéraire consiste en ce que l’œuvre primée est rééditée (si accord avec l’éditeur originaire) par +Flore Zoa éditions+ et imprimé à 10.000 exemplaires’’, font-ils savoir. Les ouvrages réédités seront offerts aux élèves et étudiants de plusieurs pays d’Afrique noire, parmi lesquels le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Bénin, le Togo et le Sénégal, affirme le président de la CENE, Flore Agnès Nda Zoa Meiltz, dans des propos rapportés par le communiqué. Elle ajoute que l’objectif était de faire en sorte que le roman primé soit lu et son contenu discuté lors d’événements littéraires organisés par l’association la CENE Littéraire. Fondée en mai 2015, l’association la CENE Littéraire a pour but de ‘’promouvoir la littérature engagée des Afriques continentales et des diasporas’’. Chaque année la CENE littéraire décerne le ‘’Prix du livre engagé’’, devenu aujourd’hui le ‘’Prix Les Afriques’’.FKS/AKS/SG

DES ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE FORMÉS À LA COLLECTE, L’ANALYSE ET L’UTILISATION DES DONNÉES SUR LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES

Saly Portudal (Mbour), 19 sept (APS) – Un atelier de renforcement de capacités des acteurs de la société civile africaine sur la collecte, l’analyse et l’utilisation des données sur les violences faites aux femmes et aux filles (VFFF) s’est ouvert lundi à Saly Portudal (Mbour, Ouest), a constaté l’APS. ’’Il est très important d’avoir des données qualitatives et quantitatives fiables collectées et utilisées de façon éthique’’, a déclaré Cécile Mazzacurati, conseillère genre par intérim pour le Bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Cette rencontre de cinq jours regroupe des acteurs du Benin, Burkina Faso, du Niger, du Mali, de la République démocratique du Congo (RDC), du Cameroun et du Sénégal.

Elle est à l’initiative du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) en partenariat avec Onu-femmes, l’Union africaine (UA), le projet initiative Spotlight et African Population and Health Research Center (APHRC). L’atelier vise à renforcer les capacités des partenaires de la société civile, des instituts de statistiques nationaux et des ministères concernés sur la question des données pour aider dans le travail collectif sur la documentation, la prévention et la réponse aux violences contre les femmes et les filles. Selon Cécile Mazzacurati, ces informations vont permettre de ‘’documenter le phénomène de violences contre les femmes et les filles qui est très répandu mais sur lequel on manque en général de données de qualité’’. A en croire Mme Mazzacurati, les organisations ne disposent pas souvent de données fiables sur ce sujet des violences faites aux femmes pour mieux porter le combat auprès des décideurs. ’’Souvent on manque de personnels formés qui savent accueillir les victimes. On manque de système de référencement entre les différentes parties prenantes. Il y a les questions d’utilisation éthique des données’’ en respect des principes de confidentialité, a-t-elle avancé. La conseillère genre par intérim pour le Bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’ouest et du centre estime qu’à la suite de cette formation, les organisations de la société civile doivent être en mesure de mener des enquêtes sur cette question des VFFF. ’’Elles ont un rôle à jouer dans la collecte des données, l’utilisation des données pour faire le plaidoyer avec le gouvernement, l’Institut national de statistiques’’, a indiqué Cécile Mazzacurati soulignant que les VFFF ’’sont une réalité historique qui a toujours existé’’.FD/OID/SG

DAKAR ABRITE UNE CONFÉRENCE SUR LA MASCULINITÉ POSITIVE EN NOVEMBRE

Saly Portudal (Mbour), 19 sept (APS) – La seconde conférence des hommes sur la masculinité positive va se tenir du 10 au 12 novembre prochain à Dakar sous la présence du chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine, a appris l’APS, lundi, de Ilwad Elmi Mohamed, fonctionnaire principale à l’UA.

’’Il y aura une seconde conférence des hommes sur la masculinité positive pour parvenir à cette élimination des violences à l’égard des femmes et des filles’’, a annoncé la chargée des droits des femmes à la Direction Femmes, Genre et Jeunesse de la Commission de l’Union africaine.

Mme Mohamed qui prenait part à un atelier de renforcement de capacités sur la collecte, l’analyse et l’utilisation des données sur les VFFF a précisé que cette rencontre se tiendra à Dakar du 10 au 12 novembre prochain. Selon elle, cette initiative a démarré le 25 novembre 2021 correspondant à la date du premier jour du ’’sixteen days activism’’ (16 jours d’activisme) pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles. Le président Sud-africain Cyril Ramaphosa alors président de l’Union africaine en 2020 avait demandé à ce qu’il y ait une conférence des hommes pour pouvoir discuter de la possibilité d’adopter, au niveau continental, une convention pour éliminer les violences à l’égard des femmes et des filles. Ce processus a suivi son cours et l’UA a organisé cette première conférence à Kinshasa (RDC) avec le président Félix Antoine Tshisekedi qui avait reçu les chefs d’Etat. La chargée des droits des femmes à la direction femmes, genre et jeunesse de la Commission de l’Union africaine a assuré l’engagement de l’organisation qui dispose de ’’plusieurs protocoles et instruments contraignants’’ pour éliminer les VFFF. ’’Le protocole de Maputo (Mozambique) sur les droits des femmes demande aux Etats membres d’éliminer les violences à l’égard des femmes et des filles en son article 2’’, a-t-elle souligné. Elle a cependant déploré le retard accusé par certains Etats quant à la ratification et la mise en œuvre de cet instrument régional. ’’Le protocole a été ratifié par 43 Etats membres sur les 55 de l’Union africaine et nous aimerions parvenir à une ratification universelle. L’année prochaine, nous allons célébrer les 20 ans du protocole de Maputo qui avait été adopté en 2003 par l’Union africaine’’, a relevé la fonctionnaire principale. Pour y arriver, l’Union africaine a mis en place des outils adaptés pour comprendre les difficultés des pays qui sont toujours à la traine dans la domestication et la mise en œuvre de ce protocole.FD/OID/SG

VASTE PROPAGANDE LGBT POUR LA RENTRÉE SCOLAIRE : Jamra sonne l’alerte

https://www.enqueteplus.com L’ONG Jamra dénonce une vaste propagande LGBT pour la rentrée scolaire. Celle-ci consiste, dit-on, à ‘’envahir massivement d’insignes et de symboles LGBT tous les supports physiques de cours, en usage dans les établissements scolaires’’. Ainsi, renseigne la note  : ‘’Jamra et ses alliés, parallèlement à leur contre-campagne de mise à nue et de démystification des insignes et symboles LGBT, saisiront, dès ce jeudi 22 septembre 2022, le ministre du Commerce ainsi que son homologue de l’Intérieur et de la Sécurité publique sur cette énième provocation des relais locaux des propagandistes LGBT’’. Mame Mactar Guèye et Cie dénoncent aussi la complicité de certains industriels qui permettent que ces lobbyistes ‘’investissent massivement dans le « design » des fournitures scolaires et autres accessoires d’écoliers’’, dans le but ‘’d’atteindre « plus efficacement » les cibles juvéniles. Par voie de contournement. En les ayant à l’usure’’. Ainsi, Jamra y voit une ‘’subtile stratégie d’endoctrinement que connaissent bien les spécialistes du marketing digital, qui la qualifie à juste raison « d’influence subliminale de l’image ». L’ONG ajoute que cette stratégie consiste ‘’en un matraquage systématique des frêles esprits, avec des outils de marketing minutieusement choisis, faisant insidieusement l’apologie des pratiques LGBT. Aux fins de faire s’incruster « step by step » dans le malléable subconscient des enfants l’acceptation des unions contre-nature comme une normalité’’. Mais elle ne compte pas laisser cela prospérer. Car, en plus de saisir les autorités précitées, elle va joindre à sa plainte ‘’la liste des commerçants demi-grossistes qui entreprennent d’envahir le marché d’articles et de fournitures scolaires aux insignes et symbolismes LGBT, bien que sachant qu’ils contribuent à la banalisation, auprès des couches vulnérables, des unions contre-nature que l’Occident tient à tout prix à « normaliser » sous nos cieux. Où l’écrasante majorité des croyants, toutes confessions confondues, se référant aux Textes Sacrés de nos religions monothéistes, rejettent sans équivoque ces abominations’’.

A NYASSIA, LE RETOUR DES DÉPLACÉS, PRIORITÉ DE L’ETAT (SOUS-PRÉFET)

Nyassia (Ziguinchor), 19 sept (APS) – L’Etat travaille en priorité au retour des populations déplacées en raison de la crise en Casamance, assure le sous-préfet de Nyassia, commune du département de Ziguinchor dont 4 villages n’ont pas encore enregistré le retour de leurs habitants. « Au niveau de l’arrondissement de Nyassia, il y a des villages qui étaient déplacés mais qui sont actuellement de retour. Mais il reste encore quatre villages qui ne sont pas encore revenus », a révélé le sous-préfet Moussa Aly Bâ.

S’exprimant dimanche en marge d’une rencontre d’échange et de partage sur cette question, à laquelle ont pris part des chefs de village, il a assuré que l’Etat a pris des mesures pour que les populations déplacées reviennent « le plus rapidement possible » dans leurs villages

« La première préoccupation que nous avons entendue avec intérêt par rapport aux doléances des chefs de village, c’est le retour de certains villages qui ne sont pas encore là », a dit Moussa Aly Bâ, en présence de responsables de l’administration et de programmes et projets de développement. Selon le sous-préfet de Nyassia, avant le retour de ces populations déplacées, « l’Etat a décidé de faire d’abord le déminage des localités afin que ces dernières soient dans des mesures sécurisées ». « Cette rencontre a permis de renouveler la confiance mutuelle entre l’autorité administrative et les chefs de village. Elle a été l’occasion pour faire le tour de l’ensemble des secteurs d’activité (l’éducation, la santé la pêche, l’agriculture entre autres) de la commune de Nyassia », a expliqué Moussa Aly Bâ. Il a invité à une synergie d’action pour davantage appuyer la population de l’arrondissement de Nyassia, à travers les interventions des responsables des programmes et projets.MNF/BK/ADL

LA LETTRE D’ABDOULAYE DAOUDA DIALLO SOULÈVE LE DÉBAT

http://www.emedia.sn Abdoulaye Daouda Diallo a-t-il la possibilité de suspendre son mandat ? Ou devrait-il démissionner de son poste de député ? Le débat est posé suite au dépôt sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, par le nouveau ministre d’État, Directeur de cabinet, Abdoulaye Daouda Diallo, d’une lettre demandant la suspension de son mandat parlementaire. Interpellé sur la question par Emedia, l’ancien député libéral, Babacar Gaye a permis de lever un coin du voile. « À l’état actuel de mes connaissances, en tout cas de ce que je sais de la Constitution, et aussi du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui renvoie évidemment au code électoral, je ne vois pas où on parle de suspension », nous informe-t-il. Toutefois, précise l’ancien président de Groupe parlementaire libéral, « sur les incompatibilités, il est fait mention du député qui exerce des fonctions ministérielles, mais nulle part je n’ai vu où on parle de suspension d’un mandat pour l’éventualité de sa reprise si jamais on quitte les fonctions ministérielles ». En tous les cas, poursuit Babacar Gaye « l’article 54 de la Constitution, la dernière constitution, dit que la qualité de membre du gouvernement est incompatible avec un mandat parlementaire et toutes activités professionnelles publiques ou privées rémunérées sous réserve des dispositions prévues à l’alinéa sous-dessous. Le député nommé membre du gouvernement ne peut siéger à l’assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles. Les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique ». Donc si je comprends bien, estime M. Gaye, « y a une disposition qui est ajoutée quand on faisait revenir le poste de Premier ministre, c’est le deuxième alinéa ». Sur cette base, prévient l’ancien Directeur de Cabinet du Président Abdoulaye Wade « le ministre d’État Abdoulaye Daouda Diallo pourrait être dans ses bons droits, parce que le texte dit bien que le député nommé membre du Gouvernement, ne peut siéger à l’Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles ». Ainsi, le texte ne dit point « perdre » son mandat parlementaire. Cela signifie que le monsieur en question est toujours député, et quand il quitte ses fonctions ministérielles, il peut redevenir député s’il le souhaite. Malheureusement pour lui et pour les autres, note M. Gaye, « les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique qui n’est pas encore en vigueur même si le principe est posé ».

13 réformes judiciaires soumises au Pr Ismaila Madior Fall

https://www.pressafrik.com A la suite de la mise place du nouveau gouvernement de combat et de défis, le Forum du Justiciable, pour une prise en charge diligente et efficiente des questions judiciaires, invite le professeur Ismaïla Madior FALL, ministre de la Justice, garde des Sceaux à «accélérer» la mise en œuvre des réformes judicaires déjà formulées par les acteurs de la justice et de la société civile.

Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, l’organisation dirigée par Babacar Bâ estime que le mise en œuvre des réformes judiciaires posera certainement les jalons nécessaires au renforcement de notre Etat de droit.

Il demande de prévoir des mesures d’encadrement du principe d’inamovibilité par la définition de la notion d’intérim et par l’énumération des éléments pouvant justifier le recours à la notion de nécessité de service et de conférer aux membres du Conseil supérieur de la Magistrature le pouvoir de proposition dans le cadre des nominations et des mutations des magistrats. Les membres élus du Conseil supérieur de la Magistrature doivent être en nombre au moins égal à celui des membres de droit. Le Forum du Justiciable demande d’ouvrir le Conseil supérieur de la Magistrature à des personnalités extérieures reconnues pour leur expertise et leur neutralité (avocats, universitaires, société civile…). .« Subordonner l’affectation des magistrats du parquet à l’avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature à défaut le faire nommer par le Conseil lui même et Instaurer un parquet financier spécialement chargé de traiter les délits économiques et financiers, font aussi partie des réformes.

Dans le document, on peut lire aussi la nécessité d’Etablir une loi qui prévoit que le ministre de la Justice, qui conduit la politique pénale déterminée par le gouvernement, adresse uniquement aux magistrats du parquet des instructions générales. Il ne pourra leur adresser aucune instruction dans des affaires individuelles

. Egalement, Babacar Bâ et Cie ont évoqué la question d’Instaurer un juge de la détention et des libertés spécialement chargé de statuer sur la mise en détention provisoire et sur les demandes de mise en liberté afin de rationaliser les mandats de dépôt et d’Encadrer la détention provisoire en matière criminelle pour en limiter la durée à deux (2) ans. En dixième position, il demande de privilégier le contrôle judiciaire pour les personnes qui présentent des garanties de représentation en justice et de Rendre effective la mise en œuvre du bracelet électronique comme alternative à la détention pour désengorger les prisons. Et enfin, Réformer la loi n°81-54 du 10 juillet 1981 portant création de la cour de de répression de l’enrichissement illicite (CREI) pour prévoir le droit à un recours effectif et d’Assurer l’autonomie budgétaire des juridictions.

LE GROUPE YEWWI ANNONCE DES PROPOSITIONS DE LOIS ET DES COMMISSIONS D’ENQUÊTE

Dakar, 19 sept (APS) – Le groupe parlementaire de l’opposition, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), par la voix d’Abass Fall, un de ses membres, a annoncé, lundi, le dépôt prochain d’une série de propositions de lois et de constitution de commissions d’enquête parlementaire. Les propositions de lois vont essentiellement portées sur le code électoral, la criminalisation de l’homosexualité, la protection des ressources naturelles et la promotion du secteur privé, a indiqué le député lords d’une conférence de presse organisée huit jours après l’installation mouvementée de la nouvelle Assemblée nationale issue des législatives du 31 juillet dernier. ’’Nous sommes en train de travailler sur des projets de lois qui vont concerner en premier le code électoral. Tout le monde sait qu’on n’a pas un bon code, car après chaque élection, on est obligé de passer des jours à contester et à aller au Conseil constitutionnel pour arbitrage’’, a expliqué Fall. Ce code électoral ’’sera consensuel pour qu’il n’y ait plus de contestations après des élections’’, a-t-il déclaré à cette rencontre avec des journalistes en présence du président du groupe parlementaire, Birame Souleye Diop et d’autres députés de l’opposition.

Abass Fall a dans la foulée annoncé le dépôt d’une proposition de loi criminalisant l’homosexualité.

’’Il est vrai que l’homosexualité n’est pas légalisée, mais nous voulons aller au-delà, car cela ne fait pas partie de nos valeurs, encore moins de notre éducation et qu’aucune religion ne l’accepte’’, a fait valoir le député de Pastef, formation politique dirigée par Ousmane Sonko. Abass a annoncé que le groupe Yewwi allait également faire des propositions de lois relatives à la protection des ressources naturelles et la promotion du secteur privé national. Il a soutenu que les entreprises locales devaient être fortes afin de devenir des championnes de l’économie dans tous les secteurs.

Les députés de Yewwi veulent également une modification de la loi sur le terrorisme.

Abass Fall a annoncé des commissions d’enquête sur la gestion de certaines sociétés comme le Port autonome de Dakar et La Poste. Lors de la conférence de presse, les députés de Yewwi sont largement revenus sur les incidents qui avaient émaillé la séance d’installation de la 14e législature. Ils ont déploré la violation du réglement intérieur de l’Assemblée nationale. Les parlementaires doivent se retrouver, mardi, pour la constitution des commissions, une semaine après l’installation de l’Assemblée nationale.AT/OID/AKS

3e mandat : «Macky,Pr et Pr de l’UA, doit être le premier à donner une réponse claire…»

https://senego.com Le fondateur d’Afrikajom Center est formel : Macky Sall, Président de la République de Sénégal et Président de l’Union Africaine, doit être le premier à donner une réponse claire aux crises politiques et aux crises de l’Etat de droit en disant qu’il ne sera pas candidat en 2024. Selon Alioune Tine, le président de la République, Macky Sall doit déclarer sa non-candidature pour la stabilité politique du Sénégal. « Le Président Macky Sall a été un des rares leaders politiques du pays et de l’Afrique de l’Ouest qui s’est mobilisé avec son parti pour lutter contre le 3e mandat de Wade », rappelle Alioune Tine. « Il nous faut éviter de recommencer les mêmes combats, la même répression et les mêmes haines qu’en 2011/12 », ajoute-t-il.

Répartition quasi égalitaire des sièges entre pouvoir et opposition à la plénière et au bureau : la 14e législature face au défi du consensus

https://www.sudquotidien.sn La 14e législature est partie pour vivre une mandature très complexe. En effet, avec une répartition quasi égalitaire des sièges entre pouvoir et opposition, au niveau de la plénière et du bureau, la bonne marche de l’Assemblée nationale est suspendue au consensus de ces forces politiques. Après une session d’ouverture très mouvementée, le lundi 12 septembre dernier, marquée par l’intervention des gendarmes dans l’enceintre de l’hémicycle, sur demande de la présidente de séance, Aissatou Sow Diawara, pour sécuriser le processus d’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale, les députés ont finalement procédé à l’élection des membres du bureau de l’institution parlementaire, le mardi 13 septembre dernier. Composé de 19 membres dont 8 vice-présidents, 6 Secrétaires élus, 2 questeurs et 3 présidents de Groupes parlementaires, cette nouvelle équipe qui a la charge de régler les délibérations de l’Assemblée nationale mais aussi d’organiser et de diriger tous les services de l’Assemblée nationale dans les conditions déterminées par le Règlement intérieur, se singularise par une égalité de représentation entre le pouvoir et l’opposition. En effet, sur les 20 membres qui le compose dont le président de l’Assemblée nationale, 10 sont issus de la mouvance présidentielle et les 10 autres restants sont des représentants de l’opposition regroupée autour de l’inter-coalition Yewwi-Wallu. Cette situation est tout simplement inédite. C’est la première fois que l’Assemblée nationale soit confrontée à un tel statuquo. Considérée comme la pièce maitresse du fonctionnement administratif de l’institution parlementaire, les deux forces politiques en présence (Pouvoir et opposition) sont condamnées, sous peine de bloquer le fonctionnement du Parlement, de travailler à trouver un consensus même dans les questions à fort enjeu politique. A défaut, notamment en cas de divergence comme cela a été le cas lors de la session d’ouverture du lundi 12 septembre concernant la présence des ministres élus députés, c’est le fonctionnement de cette instance qui risque de connaitre une paralysie qui n’épargnera certainement pas le travail parlementaire dans sa globalité.

ABDOU SANE, ANCIEN PARLEMENTAIRE : «On va irréversiblement vers des blocages parce…»

«Le bureau de l’Assemblée nationale tel qu’il se présente aujourd’hui ne rassure pas puisque les nouveaux députés sont venus pour changer radicalement les choses alors que les autres qu’ils ont trouvés sur place sont des conservateurs. On va donc vers des blocages puisque les gens ne se feront pas de cadeaux. Mais, pour mieux apprécier ce qui viendra, il faut attendre la mise en place des Commissions puisqu’il y a deux instances au niveau de l’Assemblée nationale  : le Bureau et la Conférence des présidents. Le bureau étant déjà composé avec une répartition de membres comme suite  : 10 pour l’opposition contre 9 pour la coalition au pouvoir plus le président de l’Assemblée nationale qui a pris l’engagement d’être équidistant le jour de son élection en disant qu’il sera le président de tous les députés. On va irréversiblement vers des blocages parce que les approches, les contenus, les fonctions sont totalement opposées. A cela, il faut également ajouter la fièvre de la pré-campagne pour la présidentielle de 2024. Avec l’installation des Commissions qui se fera à partir du 20 septembre prochain, nous aurons peut-être une vision plus globale de la perspective qui nous attend notamment concernant la composition de la Conférence des présidents qui forme, avec le bureau, les deux organes déterminants de l’Assemblée nationale. Cependant, j’avoue que l’installation des Commissions ne changera rien. On aura le même scénario puisque les Commissions seront partagées de manière équitable entre la coalition au pouvoir et l’opposition.»

ALIOUNE SOUARE, ANCIEN DEPUTE ET SPECIALISTE DU DROIT PARLEMENTE : «Il n’y a aucun texte qui dit de manière explicite que les décisions du bureau sont prises par vote ou par consensus»

«L’article 17 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale dit que le Bureau à tous les pouvoirs pour régler les délibérations de l’Assemblée nationale et pour organiser et diriger tous les services dans les conditions déterminées par le présent Règlement intérieur. Autrement dit, il n’y a aucun texte qui dit de manière explicite que les décisions du bureau sont prises par vote ou par consensus. Mais, je sais que dans la pratique parlementaire, le bureau privilégie le consensus. Et à défaut de consensus, il votait. C’est une pratique parlementaire, il n’y a aucun texte qui organise cette méthode de travail. Aujourd’hui, ce qui fait foi dans le travail parlementaire, c’est le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, tout à fait dans le Règlement intérieur qui complète les dispositions de la Constitution puis vient ce qu’on appelle les pratiques parlementaires, c’est-à-dire des règles non inscrites. Le travail parlementaire est régi par ces trois principes  : les règles écrites dans le Règlement intérieur, la Constitution et les règles non écrites qui relèvent des pratiques parlementaires. Autrement dit, ce qui se faisait avant par rapport à la prise de décision au niveau du bureau, c’est soit de privilégier le consensus et, à défaut de consensus, le vote. Maintenant, si ces mêmes pratiques sont maintenues et que demain, le bureau se retrouve en face d’une question sur laquelle il n’y a pas un consensus, qu’est-ce qui va se passer s’il devrait voter ? C’est la grande question d’autant plus qu’il y’a une répartition également des membres du bureau entre la majorité au pouvoir et l’opposition. Bennoo bokk yaakaar a 4 vice-présidents, 3 secrétaires élus, un questeur, un président de groupe ; ce qui fait un total de 9 membres. Et si, on rajoute le président de l’Assemblée nationale, ça fait 10. Yewwi a 3 vice-présidents, 2 Secrétaires élus, un questeur plus un président de groupe parlementaire ; ce qui fait un total de 7 membres dans le bureau. De son coté, Wallu a 1 vice-président, 1 Secrétaire élu et un président de groupe parlementaire. Si vous faites la somme des 3 membres de Wallu plus les 7 de Yewwi, cela fait 10 membres pour l’opposition. Il reste maintenant les Commissions dont la répartition se fera comme la mise en place du bureau». Nando Cabral GOMIS

Gros mystère autour de Mouhamadou Makhtar Cissé

https://www.enqueteplus.com Son nom avait été évoqué, lors des dernières semaines ayant précédé le remaniement parmi les profils les plus intéressants dont le retour sur scène était attendu. D’aucuns avaient même évoqué une forte probabilité de voir Mouhamadou Makhtar Cissé revenir en force en occupant par exemple le poste de Premier ministre, dans la même veine qu’Aly Ngouille Ndiaye, finalement au ministère de l’Agriculture et Maxime Jean Simon Ndiaye. Qu’est ce qui s’est passé pour que celui qui est présenté comme une ‘’bonne tête’’ et un bon connaisseur de l’Etat ne soit finalement pas retenu ? Selon nos sources, Mouhamadou Makhtar Cissé, qui avait retrouvé sa toge d’Inspecteur général d’Etat, après son départ du gouvernement en novembre 2020, était sur les tablettes du Président. Tour à tour Directeur général des Douanes (2009), ministre du Budget (2013), Directeur de cabinet du Président (2014), Directeur général de la Société nationale d’électricité (Senelec en 2015) et ministre du Pétrole et des Energies (2019), Cissé a marqué d’une bonne empreinte positive faite de résultats concrets partout où il est passé. Lors de sa dernière sortie publique, le jour de sa passation de service avec Aïssatou Sophie Gladima qui l’a remplacé au ministère du Pétrole, il disait  : ‘’Quand on est commis de l’Etat comme moi, on ne peut avoir aucune autre ambition que de servir l’Etat. C’est cela le sens de notre engagement dans l’Etat et c’est comme ça que nous devons le faire. Et l’Etat a un chef. Quand vous servez l’Etat, vous le servez derrière son chef. C’est comme cela que je conçois les choses. Je suis heureux de partir avec une mission accomplie’’. Un portefeuille ministériel lui a-t-il été proposé qu’il aurait décliné, comme il le fit il y a quelques années, lorsqu’un département très sensible lui a été proposé ; qu’il a décliné pour convenances personnelles ? Le mystère reste entier à ce sujet. En tout cas des ambitions présidentielles lui ont été prêtées, au même titre qu’Amadou Ba et Aly Ngouille. Ce qui avait justifié, du moins officieusement, leurs limogeages du gouvernement. Le fait qu’il ne figure pas dans l’équipe retenue par le Président Macky Sall reste une équation majeure, même si, certaines sources avancent que les urgences de l’heure restent politiques. Et que le fait qu’il soit toujours Inspecteur général d’Etat n’a pas milité en sa faveur, le Président ayant décidé, à la faveur du contexte politique actuel, de choisir des personnes qui peuvent politiquement se mouiller, ‘’sans aucune forme de réserve’’, selon les termes d’un proche du Président.La question reste entière de savoir s’il faut impérativement être politique pour servir son pays.AMADOU FALL

Bunt Bi

https://www.enqueteplus.com Autre formation politique, autre son de cloche ! Au sein de Bunt Bi, on est plutôt d’avis que le choix du nouveau Premier ministre est un choix par défaut qu’un ‘’président de la République qui n’a visiblement plus de marge de manœuvre’’. ‘’À l’évidence, ce n’est pas du Premier ministre Amadou Ba qu’on va attendre un renouveau dans la gestion des affaires de l’État et dans la prise en charge des priorités des Sénégalais, puisqu’il a été dans l’Exécutif quasiment en permanence depuis 2012. Amadou Ba a, en effet, occupé plusieurs fonctions ministérielles stratégiques sans pour autant marquer les Sénégalais en termes d’innovation et d’efficacité. Au contraire, les insuffisances de résultats dans la gouvernance surtout économique ont continué autant au niveau du ministère de l’Economie et des Finances qu’au niveau de sociétés nationales. Il est comptable de 40 mille milliards de budgets votés pour le gouvernement depuis 2012’’, soulignent El Hadj Ibrahima Mbow et Cie. Ils ne s’en limitent pas là. Ils persiflent  : ‘’De même, au niveau de notre économie, le niveau élevé de l’endettement de notre pays, les limites observées dans les contrats pétroliers et gaziers, ainsi que la gestion et le suivi du portefeuille de l’État n’ont pas, à ce jour, produit les résultats escomptés. Également, le taux de chômage et le niveau des prix élevés sont des marqueurs de la crise économique et sociale que traverse notre pays depuis plusieurs années’’. Compte tenu de tout cela, l’Union citoyenne Bunt Bi demande aux Sénégalais de rester vigilants, dans la mesure où le discours du président de la République n’a rien clarifié sur sa position sur sa potentielle troisième candidature. ‘’Ce silence entretenu et ces imprécisions sont inacceptables dans une démocratie qui se respecte’’, fulminent les responsables de la formation politique.

MATAM : Comment Me Moussa Bocar Thiam est devenu ministre 

https://www.enqueteplus.com Maitre Malick Sall saute et c’est Me Moussa Bocar Thiam qui le remplace au sein du gouvernement. C’est une première pour la commune de Ourossogui qui aura attendu la nomination d’Amadou Ba comme Premier ministre, pour avoir droit de cité au Conseil des ministres. De porte-parole adjoint du PS, en 2019, il a pris l’ascenseur pour se retrouver aux premières loges de l’APR, grâce à l’inévitable Farba Ngom. Le tout-puissant coordinateur départemental de BBY à Matam, Farba Ngom, a trouvé son acolyte, en la personne du jeune maire de Ourossogui, Me Moussa Bocar Thiam, pour asseoir davantage sa mainmise dans le département de Matam. Les deux hommes dirigent d’une main de maître les destinées de la coalition présidée par Macky Sall. La proximité entre le maire des Agnams et celui de Ourossogui ne fait plus l’ombre d’un doute. Et le jeune maire de la ville carrefour a pris du galon au sein de la coalition BBY. Il est devenu l’un des hommes politiques les plus proches du député Farba Ngom, si ce n’est le plus proche.

La campagne électorale pour les Législatives a raffermi leurs liens. Les deux hommes ne se sont presque jamais quittés. Lors du meeting de clôture de BBY, dans la capitale régionale, le présidium était rempli à 18 h, tous les leaders politiques avaient déjà pris place sauf le chef de la troupe, Farba Ngom et Me Moussa Bocar Thiam. Ils sont arrivés ensemble, s’offrant un bain de foule, avant de regagner triomphalement leurs sièges, aux premières loges.

Pour ce meeting de clôture retransmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision, le choix des orateurs fut ultra sélectif. Mamadou Mory Diaw, le maire hôte et candidat départemental de Benno, et Khalilou Wagué de Bokidiawe, en sa qualité de suppléant sur la liste départementale, avaient parlé. Les autres avaient été invités à garder le silence, sauf Me Moussa Bocar Thiam. Ce choix renseignait sur la nouvelle dimension de l’agent judiciaire de l’État. Les autres leaders, dont des militants de la première heure de l’APR, avaient subi ce ‘’favoritisme’’ sans laisser transparaître la moindre frustration.

Moussa Bocar, une ascension fulgurante

À Matam, avec la fronde menée par Me Malick Sall, Farba Ngom a perdu un des responsables politiques les plus généreux. Le ministre de la Justice faisait partie des premiers à mettre la main à la poche, lorsqu’un événement politique se préparait dans le département. Il dégainait vite, mais surtout, il mettait sur la table des sommes que seul Farba Ngom dépassait. Depuis son retrait, Farba Ngom était presque orphelin d’un Crésus qui avait le cœur sur la main, qui dépensait pour Macky Sall sans compter. Finalement, la lueur est apparue avec la nomination de Me Moussa Bocar Thiam au juteux poste d’agent judiciaire. Et à peine quelques mois plus tard, il hérite d’un portefeuille ministériel. Le maire de Ourossogui est devenu un géant, aux yeux de ses pairs. Sa force de frappe financière semble illimitée, au point de devenir l’un des véritables bailleurs du BBY dans le département de Matam. La campagne électorale qu’il a menée, lors des élections locales, était du 2.0 en termes de moyens. En dépit des critiques dont il faisait l’objet de la part de ses adversaires tels que Me Sally Mamadou Thiam de l’UCS, Abdoulaye Ba et Siré Mamoudou Dia, entre autres, il finit par trouver un compromis pour les faire intégrer son camp. L’équipe qu’il a construite autour de sa personne lui permit de rempiler à la tête de la mairie. Aux dernières Législatives, avec le concours de son mentor Farba Ngom, Me Moussa Bocar réussit à faire revenir les auteurs de la liste parallèle ‘’à la maison’’. Samba Siré Dia, le rebelle, a accepté de se ranger derrière l’agent judiciaire, ‘’sous certaines conditions’’. Aujourd’hui, le leadership du maire n’est plus contesté par les responsables de la mouvance présidentielle à Ourossogui affiliés au camp de Farba.

Jalousie et frustration

Depuis, Farba Ngom couve son protégé de Ourossogui qui, en retour, fait montre d’une rare témérité pour défendre Macky Sall. Cette ascension fulgurante aux dépens des militants de la première heure génère une certaine jalousie au sein de la coalition Benno. Désormais, Me Moussa Bocar Thiam voit grand, il est jeune et il veut se tracer un destin majuscule avec la complicité de Farba. Il veut aller titiller les sommets, avec le ‘’grand peuple’’.

Moussa Bocar a indéniablement une trajectoire hors du commun. En un temps record, il a réussi à se frayer un boulevard dans le parti, devant un parterre de barons de l’APR. Là où les premiers souteneurs de Macky Sall, lors de sa longue période de traversée du désert, peinent à s’approcher du palais, le maire de Ourossogui vient d’être nommé ministre de la Communication. Une ascension fulgurante qui fait grincer des dents en interne.

En effet, certains responsables se demandent comment quelqu’un qui était, jusqu’en avril 2019, dans une autre formation politique – le Parti socialiste – a pu être porté si haut, au détriment de ceux qui étaient là au tout début. Une forme d’injustice qui serait à l’origine de la léthargie politique de beaucoup de leaders. Ils sont légion, ces leaders de l’APR, dans la région de Matam, à avoir gelé en catimini leurs activités politiques, parce que frustrés par l’absence de reconnaissance. ‘’Je ne me fatigue plus pour le parti. Il n’y a aucune forme de reconnaissance. Le président Macky Sall préfère valoriser les transhumants qui viennent brouter, lorsque la prairie est verte, plutôt que de faire la promotion de ceux qui étaient présents dans les moments les plus durs. Je n’ai pas claqué la porte du parti, mais, je ne me tue plus pour sa cause’’, confesse un responsable, membre fondateur de l’APR. L’actuel maire de la commune de Nguidjilone, Samba Leldo Seck, Almamy Bocoum, le maire de Orefondé, Amadou Yero Ba, entre autres responsables attendent toujours une reconnaissance du président Macky pour les bons et loyaux services rendus. Pour l’heure, c’est le nouvel arrivant, Me Moussa Bocar Thiam, qui est appelé aux premières loges des hommes aux grandes responsabilités du régime en place. Il siégera tous les mercredis à la table du Conseil des ministres, à défaut de voir et de parler régulièrement avec le président de la République Macky Sall.DJIBRIL BA (MATAM)

Incidents à l’assemblée,compagnonnage avec Benno,choix de Serigne Mbaye Thiam : le PS se prononce…

https://www.dakaractu.com  Le champ politique très agité depuis les dernières élections législatives n’a pas laissé indifférent le parti socialiste. D’ailleurs, ce parti, sous le pilotage de la secrétaire générale nationale Aminata Mbengue Ndiaye était également marqué par des frustrations dans ses rangs. D’ores et déjà, les points ont été mis sur les ‘i’ avec la sortie de ce communiqué signé la première personnalité politique du parti. Après avoir apprécié le déroulement des élections suivi de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale, le parti socialiste a réprouvé la manière dont s’est déroulée l’installation de la 14ème législature. « Le Parti socialiste condamne fermement les comportements indignes et puérils de certains députés des coalitions Yewwi qui ont sciemment confondu ce haut lieu d’échanges et de débats démocratiques qu’est I ‘hémicycle de l’assemblée nationale, avec une foire d’empoigne. Le spectacle désolant et inédit, auquel se sont livrés ces députés de l’opposition, en de pareilles circonstances, aux antipodes des attentes de leurs mandants, a suscité, à juste raison, un sentiment légitime d’indignation et de réprobation quasi générale que partage le Parti socialiste », considère la secrétaire générale nationale.

Dans la même logique, le Parti socialiste félicite l’ensemble des élus de la coalition Benno Bokk Yakar, les encourage et les exhorte tous à demeurer encore plus solidaires et vigilants, dans l’exercice de leurs mandats, au service du peuple, afin d’accompagner efficacement le gouvernement, en lui donnant les moyens législatifs nécessaires, d’exécution des politiques publiques définies par le chef de l’État, le président Macky Sall.

Le Parti socialiste et son secrétaire général n’ont pas omis de se prononcer sur le choix du président de la République notamment, le cas de Serigne Mbaye Thiam. Ils approuvent sans réserve ce choix porté sur le nouveau premier ministre Amadou Ba, mais surtout leurs camarades Serigne Mbaye Thiam et Alioune Ndoye en qui le président a renouvelé sa confiance. Le Parti socialiste les assure de son soutien et les encourage à poursuivre, avec humilité, leur travail, dans la même dynamique de performance attendue d’eux, et dans les secteurs qui leur sont confiés, afin de mériter la confiance du président de la République. Aminata Mbengue Ndiaye et le parti socialiste en leur qualité de membre fondateur de la coalition Benno Bokk Yaakaar, réaffirment leur attachement au respect des engagements qu’il avait librement pris sous la direction de son défunt Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng.

Parti socialiste : La jeunesse en contribution pour éviter la décadence,appelle à la redynamisation.

https://www.dakaractu.com Pour sauvegarder le legs des anciens, les principes et idéaux qui définissent le parti socialiste, l’heure est à l’union des forces dans un contexte politique marqué par des frustrations, notamment au sein du PS. Consciente des enjeux et de l’exigence de la préservation des acquis du socialisme, la jeunesse veut se faire entendre. Ainsi, une nouvelle plateforme dénommée cadre d’actions pour la redynamisation du parti socialiste/Car Ps, a vu le jour. Pour cette jeunesse regroupée autour de la nouvelle plateforme, l’heure n’est plus à des divisions internes, de guéguerres, de positionnements et préservations des intérêts crypto personnels. Dans une perspective de préserver le patrimoine du leur parti, la jeunesse socialiste éprise de justice et d’équité, consciente des enjeux politiques de l’heure, du pays, et soucieuse de la préservation de l’avenir du parti, a lancé un appel à tous les jeunes du parti à rejoindre la plateforme pour faire bloc et éviter la décadence du Parti Socialiste. Elle informe qu’une conférence de presse sera tenue dans les jours à venir afin d’éclairer l’opinion sur le sens de son action et lance par la même occasion un appel à tous les camarades des jeunesses socialistes pour l’union autour de la cause socialiste.

Nouveau Gouvernement/Macky 2012 zappé : Synergie Républicaine affiche son désaccord.

https://www.dakaractu.com Le chef de l’État, Macky Sall,  a procédé le Samedi 17 Septembre à la nomination d’un nouveau Premier ministre et à la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale. Une équipe dans laquelle aucun leader de Macky 2012 n’est identifié et pourtant, « ces derniers sont les vrais acteurs de la deuxième alternance et restent attachés à son accomplissement pour l’émergence du Sénégal », a dit Mohamed Moustapha Diagne, citoyen président de Synergie Républicaine. À travers Dakaractu, Mohamed Moustapha Diagne, un des membres fondateur de la coalition  Macky 2012, regrette l’absence de la coalition Macky 2012 du gouvernement qui vient d’être mis en place. Selon lui, « aucune logique politique ne pourrait justifier ces choix du président de la République. Tenant en compte les critères principaux qui guident la composition de tout attelage gouvernemental à savoir : légitimité, loyauté, compétence et représentativité, on peut citer beaucoup de leaders de Macky 2012 qui, non seulement sont éligibles, mais beaucoup plus méritants que des membres d’autres coalitions qui n’ont jamais quitté le gouvernement », a-t-il soutenu. Sur ce, Synergie Républicaine qui compte aller jusqu’au bout, en connivence avec  des partis et mouvements membres du GRAPHE (Groupe des alliés de la première heure), informe l’opinion nationale « qu’ils apporteront une réponse politique efficace pour restaurer définitivement la dignité des premiers compagnons de Macky Sall. »

Vie sociopolitique : le Frapp lance la campagne « Macky dégage ! Gor ca wax! 2024 c’est fini ! »

https://www.dakaractu.com Face à la presse nationale et internationale, le mouvement Frapp tacle le président Macky Sall en mettant en place une campagne « MACKY DÉGAGE ! GOR CA WAX! 2024 C’EST FINI ! » Il considère que la constitution du Sénégal est claire sur l’impossibilité pour le président Macky Sall d’avoir un 3e mandat de suite et par conséquent l’impossibilité pour lui d’être candidat à la candidature à l’élection présidentielle de 2024. « Tous les actes que le président Macky Sall pose, montrent qu’il veut imposer au peuple sénégalais sa 3e candidature illégale et illégitime, la nomination récente d’un Premier ministre qui faisait l’apologie de la non limitation des mandats au profit du président Macky Sall et l’interdiction le même jour par le préfet de Dakar d’un concert pour la limitation des mandats », a-t-il annoncé dans leur communiqué. Il annonce que cette problématique du 3e mandat avait causé plus d’une dizaine de morts en 2011 au Sénégal et provoqué des troubles électoraux mortifères dans plusieurs pays africains. Le FRAPP, en toute responsabilité, compte démarrer aujourd’hui la campagne et lance un appel à la jonction de toutes les forces vives du Sénégal pour faire barrage au projet anticonstitutionnel du président Macky Sall.

Pour terminer, il mettra en place 07 points majeurs pour gagner la lutte qui sont :

1) défendre la constitution et empêcher la 3e candidature illégale et illégitime de Macky Sall 2) La jonction avec le peuple en lutte contre les agressions dont il est victime (vie chère, spoliation foncière, atteintes des droits des travailleurs…) 3- la libération des prisonniers politiques 4) Pour un programme de libération nationale démocratique, populaire et panafricain 5) installer dans toutes les localités du Sénégal des comités de défense de la constitution « MACKY DÉGAGE ! GOR CA WAX! 2024 C’EST FINI ! » 6) mener partout des activités de sensibilisation pour la défense de la constitution et contre le 3e mandat illégal et illégitime de Macky Sall 7) faire face à Macky Sall le jour où il osera annoncer qu’il va piétiner la constitution du Sénégal.

Procès de Barthélémy Dias : Les députés de Yewwi décident d’accompagner le maire au tribunal.

https://www.dakaractu.com En conférence de presse cet après-midi, les députés de la coalition Yewwi Askan Wi ont rassuré le maire de la ville de Dakar qu’ils seront bien à ses côtés ce mercredi lors de son procès concernant l’affaire Ndiaga Diouf. Abass Fall et Guy Marius Sagna, deux parmi les parlementaires de Yewwi qui étaient au-devant de cette rencontre avec la presse, appellent les militants à soutenir le député-maire de Dakar qui, pour rappel, avait interjeté appel car, considérant qu’il avait été condamné à tort. Il sera donc édifié sur son sort ce mercredi…

AMADOU BA,NOUVEAU PREMIER MINISTRE DU SÉNÉGAL : Une nomination qui fait sens

https://www.enqueteplus.com Parrainage citoyen, suppression du poste de Premier ministre, etc., le président de la République a sorti beaucoup de tours de son chapeau. En nommant, samedi, son ancien ministre de l’Économie et des Finances à la primature, Macky Sall veut revenir aux fondamentaux, en réglant la question de la demande sociale. Cette nomination ne règle, également, pas la question qui taraude tous les esprits  : va-t-il se présenter à une troisième candidature en 2024 ? « Le président de la République, Macky Sall, m’a appelé ce matin et a décidé de me nommer Premier ministre. Je devrais être à ses côtés pour l’aider dans la mise en œuvre de sa vision déclinée dans le Plan Sénégal émergent ». Par ces mots, Amadou Ba annonce, samedi 17 septembre 2022, son retour en grâce dans l’appareil gouvernemental, après l’avoir quitté en novembre 2020. Le député élu lors des élections législatives du 31 juillet quitte ainsi l’hémicycle et devient le Premier ministre tant attendu, depuis l’annonce du retour du poste supprimé par le chef de l’État à la veille de sa réélection en février 2019.

Comme un symbole de la composition de ce nouveau gouvernement, la nomination d’Amadou Ba marque le retour de beaucoup de combattants des premières heures  du président de la République. Ceci, pour diriger un gouvernement de ‘’combat’’ et de ‘’défis’’, des propres mots du nouveau patron de la primature. À 17 mois de l’élection présidentielle de 2024, ce choix vient encore brouiller les pistes sur une éventuelle troisième candidature de Macky Sall.

Après Abdoul Mbaye (2012-2013), Aminata Touré (2013-2014) et Mouhammad Boun Abdallah Dionne (2014-2019), le ci-devant député devient le 4e Premier ministre sous la présidence de Macky Sall. À 61 ans, l’ancien ministre des Affaires étrangères définit les axes prioritaires de sa mission à travers « l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages, la stabilité des prix, la sécurité, le logement, l’assainissement, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et l’emploi ». Une politique sociale à l’opposé du bilan infrastructurel que les hommes du président Macky Sall ont brandi lors des campagnes électorales des derniers scrutins pendant lesquels la majorité confortable de la coalition au pouvoir a fondu comme du beurre au soleil.

Un clin d’œil au passé

Dans un tel contexte, redresser la politique du gouvernement devient une priorité. Et le chef de l’État revient à ce qui faisait sa force, entre 2012 et 2019, moments durant lesquels il n’a perdu aucune élection. Et Amadou Ba, parmi tant d’autres grands noms de l’Alliance pour la République, y a joué un grand rôle. La tête de liste départementale de la coalition Benno Bokk Yaakaar à Dakar, lors des élections législatives 2017, a réussi à gagner là où Abdoulaye Diouf Sarr a échoué en 2022. Parachuté ministre de l’Économie et des Finances en 2013, poste qu’il gardera plus cinq ans et demi, Amadou Ba est un fonctionnaire chevronné des impôts et domaines. C’est en 1980 qu’il obtient son Baccalauréat série G2, option techniques de gestion.  Huit ans plus tard, il décroche une Maîtrise en sciences économiques, option gestion des entreprises, et un Brevet de l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam), en section impôts et domaines. Démarre alors une carrière au sein de l’Administration en 1989 : inspecteur stagiaire, inspecteur chef du premier secteur de taxe sur la valeur ajoutée à la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) à Dakar, chef d’inspection et délégué commissaire contrôleur des assurances à la Direction des Assurances, de 1992 à 1994, chef du Centre des grandes entreprises de la Direction des Impôts (2002 – 2004), directeur des Impôts (2004 -2005), directeur général des Impôts et des Domaines en novembre 2006.

Son parcours dans le gouvernement s’était arrêté en 2020, débarqué du poste de ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

Le retour du natif de Grand Dakar au moment où le pouvoir est sur une pente descendante fait sens. En effet, sur le plan électoral, sa destitution a foulé au pied tout le travail qu’il avait entamé, dans la capitale. Ainsi, c’est presqu’en tant que figurant qu’Amadou Ba a assisté à la dégringolade du régime à Dakar et, particulièrement, dans la commune des Parcelles-Assainies, son fief politique. Mais, surtout, c’est une nomination qui va permettre au Chef de l’Etat de ne pas perdre de temps et d’aller vite pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixé, les mois qu’il lui reste à la tête de l’Etat. En effet, Amadou Ba est un haut commis de l’Etat rompu aux tâches administratives, qui connait très bien les rouages de l’Etat. Le nouveau gouvernement devra être au taquet sur la demande sociale. Car, à n’en pas douter, elle sera un redoutable adversaire.

Mimi Touré  : ‘’Le plan de Macky Sall, ce n’était pas Amadou Ba’’

Sevré du poste stratégique de ministre des Finances et du Budget, le départ de celui qui était assimilé à l’argentier de l’État avait été vécu comme l’élimination d’un n°2 par le président de la République. Le Président s’était octroyé tous les pouvoirs, en supprimant le poste de Premier ministre. À l’image d’Amadou Ba, d’autres profils susceptibles de le remplacer (Aly Ngouille Ndiaye, Ministre de l’Intérieur, Makhtar Cissé, Ministre du Pétrole et des Énergies, etc.) ont été écartés des girons du pouvoir. A l’épreuve des faits, cela s’est avéré être une erreur stratégique du Président Macky Sall. Car, tout régime a besoin de se reposer sur des piliers. Et, jusqu’ici, Amadou Ba n’a jamais posé un acte, ni prononcé une phrase qui laisseraient penser qu’il lorgne le fauteuil du Chef de l’Etat. Ainsi, la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale, avec la percée historique de l’opposition, a amené le président de la République à revoir ses plans. C’est l’avis d’Aminata Touré, nouvelle députée de la coalition au pouvoir, en froid avec le chef de l’État, depuis que sa candidature à la tête de l’Assemblée nationale n’a pas été retenue. ‘’Je pense que le plan de Macky Sall, ce n’était pas Amadou Ba. Car, il y avait des bisbilles entre eux. (…) Il n’avait plus le choix. Tout cela montre qu’il est en fin de règne’’, retient l’ancienne Première ministre, interrogé sur RFI. Alors que Macky Sall n’a toujours pas annoncé son intention de se présenter en 2024, face aux diverses interprétations de la régularité ou pas de sa candidature, le retour du poste de Premier ministre varie les pistes. Est-ce une volonté de montrer qu’il est prêt à quitter le pouvoir en préparant sa succession ? En même temps, d’autres choix dans la composition du gouvernement d’Amadou Ba amènent à se poser quelques questions. En effet, le retour du constitutionnaliste Ismaïla  Madior Fall est particulièrement intéressant. Auteur des changements sur la Constitution de 2016 concernant le cumul de mandats, le professeur titulaire de droit public et de science politique à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar est à nouveau ministre de la Justice, garde des Sceaux, alors que lui-même reste très évasif à chaque fois qu’il est interrogé sur la possibilité d’un troisième mandat de Macky Sall. Pourtant, avant son départ du gouvernement en 2019, il s’était montré clair, en écartant toute possibilité de faire plus de deux mandats consécutifs.

Un choix pour brouiller les pistes ?

Il y a encore le maintien du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, dont le départ a, plusieurs fois, été exigé par l’opposition et l’arrivée de jeunes ‘’loups’’ (Moussa Bocar Thiam, Mame Mbaye Niang, Abdou Karim Fofana, etc.) enclins à faire face à la fougue des jeunes opposants. Autant de points qu’Amadou Ba devra gérer sans oublier l’impératif de regagner le cœur des Sénégalais. Du beau travail à venir pour le chargé d’enseignements à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam), section impôts et domaines depuis 1992.Lamine Diouf

Oulimata Sarr, la nouvelle ministre de l’économie, du plan et de la coopération confie ses premiers mots à Dakaractu : «J’ai accepté de servir loyalement mon pays…Je démissionne des Nations Unies parce que c’est la patrie qui a appelé !»

https://www.dakaractu.com  Avec un gouvernement largement remanié, le nouveau Premier ministre devra s’atteler immédiatement à la tâche. Avec des attentes démesurées, de même que les enjeux et défis, le nouveau gouvernement du Sénégal n’aura pas la tâche aisée.

C’est ce qu’a compris la remplaçante de l’ancien ministre Amadou Hott, au  département de l’économie, du plan et de la coopération. 

Oulimata Sarr, même si elle n’est pas très présente dans l’espace médiatique, a confié à Dakaractu en exclusivité, ses premiers mots après sa nomination à la tête de ce ministère qui reste pour elle, un département où il y a énormément de personnes qualifiées  : « J’ai répondu à l’appel du Sénégal. C’est la patrie qui m’a appelée et je démissionne des Nations Unies pour répondre… », déclare la diplômée de l’École des Hautes études Commerciales de Montréal qui considère, qu’en dépit de ce que représente ONU femmes, la situation socio-économique au Sénégal mérite bien qu’elle renonce à cette tâche pour la patrie. Pour sa nouvelle nomination, Oulimata Sarr au bout du fil de Dakaractu, estime que c’est une grande fierté et aussi un honneur pour tout sénégalais. « Nous sommes plus de 17 millions et quand on vous choisit parmi tant d’autres personnes, c’est parce que nous pouvons apporter notre humble contribution. C’est dans le cadre d’un gouvernement d’ouverture que le président a pensé que les sénégalais quel que soit leur background, peuvent contribuer à l’émergence du pays. Lorsque j’ai été appelée, je n’ai pas hésité. Et je donnerai tout ce que j’ai comme connaissance, comme compétence… », a martelé la désormais ancienne directrice de ONU femmes. Pour rappel, Oulimata Sarr était jusque-là, la Directrice Régionale du bureau d’ONU Femmes à Dakar qui couvre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale, avec 24 pays sous sa responsabilité. Elle avait comme mission d’aider les gouvernements à élaborer des programmes visant à promouvoir l’autonomisation économique des femmes mais également, d’amener les politiques publiques et le secteur privé à créer des opportunités pour les femmes à tous les niveaux de l’activité économique. Elle a commencé sa carrière chez Ernst & Young en audit, au Sénégal, puis passera dix ans à la Société financière internationale, une institution membre du Groupe de la Banque mondiale, avant de rejoindre les Nations Unies. De 1993 à 2005, elle travaille comme Directrice Administrative et Financière de la compagnie aérienne Interair South Africa basée à Johannesburg en Afrique du Sud. Elle a également participé à plusieurs initiatives qui autonomisent les femmes à travers le monde comme Africa 2.0, African Leadership Network, Vital Voices, Cartier Women’s Initiative, UnitLife.

Nouveau gouvernement : Aly Mané décrie la reconduction de Serigne Mbaye Thiam et prône la relève dans le Parti socialiste

https://www.dakaractu.com 10 ans, ça suffit ! Semble expliquer le député de cette nouvelle législature, Aly Mané, après la publication officielle de la liste des nouveaux membres du gouvernement. Le président du conseil départemental de Nioro n’a pas hésité à s’indigner de voir encore, le ministre de l’eau et de l’assainissement reconduit à la tête de ce ministère stratégique. En effet, le député socialiste est apparemment de ceux qui s’offusquent de voir la percée de l’élite jeune au niveau du parti être retardée par des appétits politiques motivés par un cercle restreint qui prend en otage l’avenir politique du parti. C’est sans ambiguïté que le responsable politique du parti socialiste à Kaolack a regretté la reconduction de l’ancien ministre de l’éducation  : « J’ai été le premier à m’opposer à sa reconduction et je l’ai dit sous tous les cieux ! Notre devise c’est la solidarité et la justice sociale. Depuis dix ans, Serigne Mbaye Thiam s’agrippe à des privilèges et reste indifférent aux besoins du parti. D’ailleurs, je vous précise que depuis dix ans où nous sommes ensemble dans un même département, il n’est jamais allé à une élection et n’a jamais soutenu un maire socialiste dans la région du Saloum. Il n’est là que pour sa propre personne », regrette Aly Mané qui pointe du doigt le parti qui ne réagit pas face à cette situation qui, selon lui, ne peut prospérer. Au micro de Dakaractu, le socialiste considère qu’il faut des renouvellements avec des personnes neutres qui n’ont aucun intérêt dans le parti et redéfinir les termes du  compagnonnage avec le président Macky Sall.

Nouveau gouvernement : Mamoudou Wane (PS) charge Abdoulaye WILANE, Abdoulaye, Gallo DIAO et Aly MANE…

https://senego.com Mamoudou WANE, Secrétaire National à la Vie Politique du PS est revenu, pour le regretter, sur les sorties, lors du dernier remaniement, de ceux qu’il qualifie de « comédiens ». Il s’agit de ses camarades de parti dont Abdoulaye WILANE, Abdoulaye Gallo DIAO et Aly MANE.

Texte in extenso :  

« Les grands esprits discutent des idées ; les esprits moyens discutent des événements ; les petits esprits discutent des gens », Eleanor Roosevelt La scène jouée par nos trois comédiens camarades en l’occurrence Abdoulaye VILANE, Abdoulaye Gallo DIAO et Aly MANE, lors du remaniement gouvernemental, a été pitoyable, pathétique et consternante. Comme de piètres acteurs en manque d’inspiration, mais animés par une méchanceté et une jalousie gratuites, ils se sont démenés, comme des fauves sur leur proie, pour chercher à empêcher la reconduction du camarade Serigne Mbaye THIAM, ministre de l’Eau et de l’Assainissement et par ailleurs, Secrétaire national aux Elections du Parti socialiste ; ils n’ont pas publiquement parlé du ministre Alioune Ndoye, mais c’est un secret de Polichinelle qu’ils l’avaient aussi en ligne de mire en connivence avec d’autres courageusement tapis dans l’ombre. En effet, ils ont utilisé tous les supports médiatiques qui étaient à leur portée, pour exécuter leur plan machiavélique et parachever ainsi leur stratégie funeste qui était déroulée d’abord de manière souterraine avant d’exploser immédiatement avant et après le remaniement. A l’approche de la publication de la liste des membres du nouveau gouvernement, ces camarades ont naïvement pensé pouvoir influer sur ce processus de désignation en se permettant des prises de parole mesquines contre un de leur camarade dont l’expérience, la loyauté, la compétence et la rigueur, ainsi que la générosité envers le Parti socialiste et ses militants, sont avérées. Il est regrettable de constater ce manque de solidarité notoire dont fait montre ce trio envers un socialiste et de surcroit un des solides soutiens du Parti. Leurs vaines tentatives démontrent à suffisance leur ignorance quant aux critères qui déterminent le choix des ministres dont le dernier mot revient évidemment au Président de la République, du fait de son pouvoir constitutionnel discrétionnaire. Par des attaques ignobles et de bas étage, cette bande organisée et composée de manipulateurs ont perdu une bonne occasion de se taire et nous épargner leurs sorties lamentables à travers la presse. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes à la croisée des chemins. Face aux enjeux et aux grands débats de l’heure dont nous sommes absents et inaudibles, nous devons nous repositionner en apportant des réponses et solutions adéquates. Malheureusement des personnes à l’esprit étroit, incapables d’élever le niveau et animées par des calculs de politique politicienne nous tirent vers le bas. Devant ce fait extrêmement grave voire inédit de diabolisation et de déstabilisation, une ligne rouge vient d’être franchie par nos adeptes d’échappées solitaires qui sapent la cohésion et l’unité du Parti. Face à cette dérive, les militants et responsables du Parti Socialiste les ont royalement ignorés voire méprisés ; ils n’ont trouvé dans aucune structure du Parti écho à leur coup de poignard dans le dos ; au contraire, c’est par milliers que les militants et responsables ont salué la reconduction des ministres Serigne Mbaye Thiam et Alioune Ndoye et les ont félicités. Ainsi, En ma qualité de Secrétaire National à la Vie Politique de notre formation politique, j’exprime ma profonde déception et condamne avec force ces agissements injustifiés et inqualifiables de ces petits esprits condamnés à discuter des gens.

CUMUL DE MANDATS/Abdou Lahad Seck Sadaga interpelle Birame Soulèye Diop,Barth, Ahmed Aïdara et Cie

https://www.dakaractu.com L’honorable député Abdou Lahad Seck Sadaga, membre de la dernière législature, interpelle les députés issus de la coalition Yewwi Askan Wi qui avaient promis aux Sénégalais de ne jamais s’autoriser un cumul de mandats, pour qu’ils tiennent leurs engagements. Dans une déclaration faite ce lundi, le leader politique dira attendre de Birame Soulèye Diop, maire de Thiès-Nord, Barthélémy Dias, maire de Dakar, Ahmed Aïdara, maire de Guédiawaye, etc… de vite renoncer au mandat de député ou à celui de maire, pour ne pas davantage décevoir les populations. Il accusera aussi cette partie de l’opposition d’avoir manqué de respecter la parité dans la constitution de leur groupe parlementaire. Abdou Lahad Seck Sadaga ne manquera pas aussi de jeter des pierres dans le jardin de Sonko évoquant la dernière visite de ce dernier à Touba.

Yoro Dia,un pourfendeur du 3eme mandat désormais au Palais !

https://actunet.net « SI MACKY SALL A CETTE TENTATION DU 3EME MANDAT ET VEUT PASSER PAR L’ÉTAPE DE WADE LES SÉNÉGALAIS VONT REFAIRE LA MÊME CHOSE L’ancien journaliste Yoro Dia et membre du nouveau gouvernement en tant que ministre, coordonnateur de la communication de la Présidence de la République du Sénégal va-t-il toujours défendre ses principes et maintenir ses déclarations sur le 3eme mandat ? D’après Yoro Dia, la Constitution est clair et souligne que nul ne peut avoir plus de deux mandats consécutifs. Donc si Macky Sall est un entre humain il ne peut pas avoir plus de deux mandats consécutifs. Pour étayer ses propos, le journaliste renseigne qu’un pays doit avoir une histoire politique. Celle du Sénégal de 2012, a montré que les sénégalais ont de la dignité et le sens de la responsabilité parce que quand Abdoulaye Wade a voulu faire un forcing, la manière dont les sénégalais ont réglé la question est une jurisprudence. « Si Macky Sall a cette tentation et veut passer par cette étape les sénégalais vont refaire la même chose », dit-il. En effet, l’analyste politique et actuel collaborateur du Président Macky Sall qui a soutenu sa thèse de Doctorat en science politique samedi dernier à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar avait déclaré dans sa chronique intitulée : “Le 3e mandat : un pari pascalien à l’envers” que « le Sénégal a réglé la question du 3ème mandat en congédiant démocratiquement Wade (Me Abdoulaye Wade, ndlr) après son forcing légal, parce que dans notre pays, l’élection est un mécanisme de remise en jeu du pouvoir. On ne peut pas dire la même chose de la Guinée de Alpha Condé qui, contrairement au Sénégal, n’est pas encore détribalisée ou des-ethnicisée. Alpha Condé a toujours déclaré que modifier la Constitution pour un 3e mandat équivaudrait à trahir ses principes et les combats pour lesquels il s’est battu toute sa vie. On ne peut que constater qu’entre les délices du pouvoir et les principes qu’il a toujours défendus, son choix est fait. En voulant faire du forcing, le Pr Condé mène un combat anachronique qui l’enferme dans un pari pascalien à l’envers : à tous les coups il va perdre.

Après avoir perdu, il pourra, en écrivant ses mémoires, lire tranquillement Montesquieu qui, de façon fort sage, nous dit : «Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument.»

Le successeur du ministre Seydou Gueye estime que dans certains pays africains l’élection est un mécanisme de relégitimation du pouvoir en place. Car dans la plupart des pays africains, on croit qu’on n’organise pas des élections pour les perdre, ce qui fait que les élections deviennent une simple formalité. Il ajoute : « En Afrique ou l’Asie, la souveraineté du Peuple est une fiction juridique derrière laquelle avance masquée la souveraineté d’un homme qui instrumentalise la Constitution selon ses intérêts du moment. Ce simple argument sur la sincérité des élections fit effondrer comme un château de cartes l’édifice théorique de Monsieur le ministre ».

Ministre : Des profils taillés pour la confrontation

https://actunet.net Le chef de l’État s’est entouré d’une équipe de choc, taillée pour aussi bien prendre à bras-le-corps les défis sociaux et économiques qui secouent le pays, que répondre à l’opposition. Mais elle pourrait aussi servir à gagner d’autres combats à venir. Un gouvernement de combat, a dit le Premier ministre Amadou Ba. On peut présumer qu’il doit aux défis sociaux et économiques le pays fait face à l’heure actuelle, et qui sont très réels. Le président de la République lui-même a eu à en parler la veille de la nomination de son chef de gouvernement, en lui dressant le tableau de ses priorités. Si la cherté des produits de première nécessité affecte toutes les couches de la société, les problèmes d’inondations de certains quartiers de la capitale, comme de certaines autres localités du pays, ont donné, aux yeux de certains opposants et d’une partie de l’opinion, un sentiment d’amateurisme de la part des pouvoirs publics ; surtout quand les gens ressuscitent les énormes montants qui ont été gagnés à ce problème depuis le début du régime de Macky Sall. Tous ces combats ne seront pas oubliés, ils seront même pris à bras-le-corps. Car en vérité, ils font partie des séquences de la grande bataille qui se prépare. Et que cette équipe a pour mission d’aider à gagner. Beaucoup d’observateurs et de «prédicateurs» des réseaux sociaux prédisaient un gouvernement de rupture, se mettant en avant le besoin pour le président, de rebondir après deux revers électoraux, notamment aux Locales en janvier 2022, et aux Législatives du 31 juillet de la même année. Le Président Macky Sall a tenu compte de ces éléments, il a surtout tenu compte de la nécessité de reprendre la main dans les domaines où il s’est retrouvé en faiblesse, tout en renforçant ses points forts. Ainsi d’abord, le retour d’Amadou Ba est le signe que le combat pour la reconquête de Dakar est loin d’être terminé. Avec son fort quotient d’électeurs, la capitale ne peut pas être passée par pertes et bénéfices par le pouvoir. Et qui mieux que celui qui y avait remporté les Législatives de 2017 et assuré les résultats du référendum de l’année précédente dans la capitale, était mieux placé pour mener ce combat ? D’autant plus que son leadership dans la plus grande commune de Dakar, celle des Parcelles Assainies, est de moins en moins contesté ?

Devenu Premier ministre, Amadou Ba est aujourd’hui encore mieux armé pour lancer dans la bataille de Dakar, ses meilleures forces, vont se joindre d’autres troupes fournies par les autres chefs.

Le retour au gouvernement d’un Mame Mbaye Niang, dans un gouvernement dirigé par celui dont il avait cru pouvoir faire un rival politique, le maintien de Victorine Ndèye et de Moustapha Diop, malgré leur échec dans la conquête d’un fauteuil de député, les retours d’Ismaïla Madior Fall et de Abdou Karim Fofana, ne peuvent s’expliquer que par la volonté de rétablir une gouvernance ouverte qui sera de plus en plus chahutée par une opposition à qui ses gains au sein de l’Assemblée nationale ont l’ appétit. Le chef de l’État a longtemps souffert de manquer de débatteurs capables de monter au créneau pour défendre sa politique et expliquer sa démarche aux Sénégalais. Il trouve aujourd’hui des orateurs éloquents, doublés de travailleurs conscients. On a vu que lors des difficultés qui ont identifié la gestion de la viole présumée de Ousmane Sonko, le Président s’est retrouvé seul au front, avec son ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. Beaucoup de caciques étaient aux abonnés absents. De même, quand il est tombé aller au combat pour les élections locales et législatives, seuls ceux qui étaient investis ont tant soit peu « mouillé le maillot ». Ce genre de comportement risque de ne pas se reproduire avec les nouvelles têtes qui vont orner la table du Conseil des ministres.

Ce n’est pas Doudou Ka ou Aliou Sow qui pourraient avoir peur d’affronter Ousmane Sonko au cours d’un débat. Pape Malick Ndour non plus n’est pas mauvais à cet exercice. D’ailleurs, vu la nouvelle propension du leader de Pastef à tenir des monologues filmés, il n’est pas sûr que les spectateurs sénégalais assistent à un débat entre politiciens dans un avenir proche.

Et s’il s’agit de défendre le cadrage budgétaire ou la gestion économique du pays, on pourrait trouver difficilement un expert pour contester les chiffres que présenterait Moustapha «Bosquier» Ba. Depuis de longues années, avant même d’occuper la Direction générale du budget, il était à la manœuvre pour dresser le Tableau des opérations financières de l’État du Sénégal. Macky Sall et Amadou Ba ont seulement fini par officialiser une situation de fait. C’est dire que s’il ne manque pas de « canards boiteux », le nouvel attelage ministériel n’est pas équipé pour résister aux vents de l’adversité. Secondé par ailleurs par le véritable « gouvernement du Palais » dont Macky a tenu à s’entourer avec Moustapha Niasse, Mahmout Saleh, Abdoulaye Daouda Diallo et Yoro Dia, il a une armure qui pourrait difficilement ébranler les critiques politiciennes. Macky est vraiment un gouvernement de combat, mais pas de n’importe quel combat. Car cette équipe a une allure bien trop fière pour se contenter de gérer les affaires courantes jusqu’à la fin du mandat du Président. En vérité, Macky Sall s’est entouré d’hommes et de femmes qui lui permettraient de briguer, et de remporter un autre mandat présidentiel. Mais la question est –toujours- de savoir s’il a vraiment envie de tenter l’aventure.

Présidentielle de 2024 : Ibrahima Ndiaye, formateur en droit des médias valide la candidature de Macky Sall

https://actusen.sn Contrairement à ses collègues juristes qui soutiennent que l’actuel président n’a pas droit à un troisième mandat, Ibrahima Ndiaye se veut clair : «L’article 27 de la Constitution dit que le mandat du président de la République est de 5 ans, renouvelable une fois, nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. J’entends des juristes chargés d’enseignement de droit public dire, dans les télévisions, que la relation entre le mandat de 7 ans et de 5 ans empêche le président de briguer un autre mandat Je dis clairement que je suis foncièrement contre». Selon lui, «le fait de dire que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ne s’applique qu’à partir de 2016 et à partir de cette année, il n’y a qu’un seul mandat de 5 ans renouvelable une seule fois, à partir de 2024. Ce qui donne bien le droit au président actuel de se présenter aux élections de 2024». Ibrahima Ndiaye de conclure en ces termes  : «il ne faudrait pas que ceux qui sont des spécialistes en droit qui comprennent ce que dit le droit puissent inverser le droit et amener les gens qui n’ont pas fait le droit à croire que la fausse information qu’ils ont diffusée est une vérité en réalité. C’est faux de dire que la loi qui a été votée en 2016 peut rétroagir jusqu’en 2012. Il n’y a pas en réalité de principe de rétroactivité dans cette loi.»

Zahra Iyane Thiam sur son départ du Gouvernement : «Je pense que c’était dans la marche naturelle des choses qu’il y ait des entrants et des sortants»

https://www.dakaractu.com Zahra Iyane Thiam qui a été nommée Ministre de la Micro-finance et de l’Économie sociale et solidaire en avril 2019 n’a pas été reconduite dans le nouveau gouvernement dirigé par Amadou Ba. Ainsi, à travers un entretien téléphonique, elle nous livre son avis sur sa non-reconduction.

*Est-ce que vous pouvez nous faire un bilan de mandat au ministère de la Micro-finance et de l’Économie sociale et solidaire depuis plus de trois années*?

Je rends d’abord grâce à Dieu qui m’a permis d’être là, et puis je remercie également chaleureusement le président Macky Sall, puisque c’est de par sa volonté que nous avons la possibilité de faire  un bilan assez satisfaisant à la tête d’un secteur qui nous est cher. Je pense que c’était dans la marche naturelle des choses qu’il y ait des entrants et des sortants. Le plus important pour moi aujourd’hui, c’est d’avoir participé à une œuvre, surtout lorsque cette œuvre est dynamique. Nous avons espoir que le domaine qui nous avait été confié, nous avons fait bouger les choses aussi bien pour le secteur de la micro-finance que le domaine de l’économie sociale et solidaire, qui sont avant tout des secteurs de levier de développement, surtout pour les populations qui en ont le plus besoin, toute cette masse critique de population qui sont soit des femmes, soit des jeunes et qui s’activent, soit dans le secteur informel, soit dans des petites, moyennes ou micro-entreprises. Nous avons autant que faire essayé de mettre en place des outils et des instruments et toute une politique de développement et de promotion  autour de ces secteurs afin que leurs acteurs  se sentent partie intégrante de la population. Je pense que c’est important et nous avons pu en tout cas faire ces œuvres dans ces deux secteurs (la micro-finance et le domaine de l’économie sociale et solidaire), en rendant ces politiques beaucoup plus accessibles et beaucoup plus adaptés aux réalités des bénéficiaires. Et je pense que dans l’ensemble nous avons réussi à faire bouger les choses dans le bon sens.  Nous sommes traditionnellement une société solidaire, valeurs qu’incarnent aussi l’ESS. Seulement ce n’était ni réglementé ni encadré. Il n’y avait pas une politique globale qui était mise en place et à ce niveau-là également nous avons essayé de mettre un cadre bien défini. Et je suis sure que ma sœur Victorine Ndèye qui a pris le flambeau saura amplifier cela pour la plus grande satisfaction du Président Macky Sall.

Est-ce que vous êtes prête à faciliter la passation de service à votre successeur ?

En ce qui me concerne, nous sommes prêts pour la passation de service et nous attendons que cela puisse se faire dans la continuité de l’Etat. L’autre manière d’accompagner c’est à l’image de tout ce que le peuple doit faire, être solidaire de l’action du Gouvernement. Surtout avec toutes les difficultés que nous voyons à l’échelle mondiale, et avec toutes les difficultés qui ont conduit le Président Macky Sall à dire que l’on devait faire une priorité la question du pouvoir d’achat des sénégalais, se focaliser sur la stabilité des prix et que nous puissions prendre également  en charge les questions sécuritaires, le tout sous tendu par  l’accompagnement, la solidarité et la présence de toutes les forces vives de la nation et c’est à ce niveau que allons être présent. Pour nous aussi, participer à la vie publique et politique, c’est un sacerdoce qui ne s’arrêtera pas. Nous continuerons comme nous l’avons toujours fait, à apporter notre contribution aussi modeste soit-elle à l’image de ce que toutes les populations font pour consolider les acquis démocratiques, économiques, politiques, sociaux.

Qu’est-ce que vous pensez de ce gouvernement en tant qu’ancienne ministre ?

Je pense que c’est un gouvernement de combat, qui suscite de l’espoir. Donc, j’ai espoir que le gouvernement pourra prendre en charge toutes les missions qui lui sont confiées telles que les questions de sécurité, de bien-être, d’épanouissement des populations, les questions d’inclusion qu’on leur a fixées.

Et du choix du Premier ministre ?

J’ai espoir que ce gouvernement, sous l’impulsion du Premier ministre Amadou Ba et de tous les autres membres du gouvernement, des hommes et des femmes d’expérience, que les résultats et les aspirations puissent être au rendez-vous.

Quelles sont vos attentes pour ce gouvernement, notamment le ministère que vous avez dirigé et du concept «« oubi téy liguéy téy» ?

Le ministère est un secteur parmi tant d’autres, tous les secteurs sont importants et prioritaires dans un gouvernement que ce soit les questions de jeunesse, d’éducation, de santé,  agricoles, industrielles. Donc ce que j’attends et que tout le peuple sénégalais attend, est que ce gouvernement soit au côté des populations pour apporter les meilleures réponses à leurs problèmes quotidiens. C’est toujours bon de se fixer un objectif, parce que c’est de cette manière qu’on ne s’y prend pas de manière dispersée. Si on sait les délais qui nous sont impartis, on peut identifier les priorités pour avoir les résultats probants. Donc si l’objectif, c’est de « oubi téy liguéy téy ou djangue téy », j’en suis sûre que ça nous permettra de fixer un meilleur cap avec un échéancier réaliste.

Oumar Sow : «Ne pas faire partie du gouvernement ne doit entacher en rien l’engagement qu’on a auprès…»

https://senego.com Responsable politique APR à Yeumbeul/Sud (département de Keur Massar), M. Oumar Sow se prononce sur la nouvelle équipe gouvernementale chapeautée par M. Amadou Bâ. Le Conseiller spécial du Président de la République Macky Sall déclare  :  « Je salue la mise sur pied du nouvel attelage gouvernemental. J’encourage tous les sortants et je félicite aussi les entrants. Je ne doute point que le nouveau chef du gouvernement M. Amadou Bâ sera bien à la hauteur des attentes car, il est un fidèle parmi les fidèles du Président de la République Macky Sall. Son départ du gouvernement en 2019 ne l’a jamais changé. Il était resté toujours sur ses principes. Sur ce, je lui exhorte, lui et son équipe, à se mettre au travail avec diligence et efficacité afin de satisfaire les préoccupations les plus tenaces du peuple comme l’a souhaité, d’ailleurs, le Chef de l’Etat lors de sa dernière adresse à la Nation », a fait remarquer M. Sow Il appelle à la raison les récalcitrants :  « Tout le monde ne peut pas figurer dans le gouvernement. Ne pas en faire partie ne doit entacher en rien notre engagement auprès du Président Macky. Il ya d’autres champs où l’on peut participer à la grande œuvre de construction nationale. J’invite tout le monde à revenir à la raison et à se remettre au travail le plus rapidement possible pour l’émergence socio-économique de notre très cher pays le Sénégal », s’est-il expliqué.

Amadou Bâ : «Bou 2023 passé,dagni siy tégate yénène 5 ans mouy 2028, bouniou fa jogué mou déss 5 ans…»

https://senego.com Au temps, une frange de la mouvance présidentielle le soupçonnait d’être proche du farouche opposant du Président Macky Sall, Ousmane Sonko pour ne pas le nommer. Certains avançaient même qu’il le soutenait financièrement. Alors, invité de Pape Ngagne Ndiaye à l’édition spéciale du 28 juin 2020 sur la TFM, Amadou Bâ éclaire la lanterne des Sénégalais  sur cette polémique non sans réitérer son engagement et celui du gouvernement à réaliser la vision du Président Macky Sall pour un Sénégal émergent. La vidéo date de 02 ans mais dans le contexte actuel de l’actualité politique, elle demeure intéressante pour avoir une idée sur le pourquoi de la nomination de Amadou Bâ comme Premier ministre alors évincé lors du dernier remaniement. Alors ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Bâ se voulait être ferme en battant en brèche les propos selon lesquels il soutenait Ousmane Sonko. Une argumentation assez solide puisqu’il était allé très loin en émettant que la volonté du gouvernement, de la mouvance présidentielle en quelque sorte devrait bien travailler pour que le Président Macky Sall ait 20 ans au pouvoir. Je vous dit. Je connais bien Ousmane Sonko. Il m’a trouvé aux Impôts et Domaines. Je ne pense pas et je n’ai jamais pensé à aider quiconque en tant agent de l’État.  Je ne suis pas fou pour le faire. En connaissant bien comment fonctionne l’État, quand tu entends des gens dirent certaines choses, je m’en rigole. Puisque si cela est vrai, ça implique que l’État n’est pas solide. Ensuite, je me bât pour le Président Macky Sall mais aussi pour la continuité de sa vision qui est fixée en 2035. Je suis venu à l’Assemblée nationale et leur ai dit que 2019 n’a pas asse d’importance mais plutôt 2018. Parce, c’est à partir de cette date qu’on commence à réaliser les travaux de son quinquennat sur le PSE. Pour moi 2023 est l’année essentielle. Sommes tous concentrés et nous devrons être concentrés pour que sa vision soit traduite en acte. Après 2023, on ajoute 5 autres années c’est -à-dire en 2028 et on y ajoute encore un dernier quinquennat ce qui fait 20 ans du Président Macky SALL pour réussir sa vision… bavait t-il dit à l’édition spéciale de la TFM. Une déclaration qui avait peut-être échappé à bon nombre de Sénégalais. Donc, n’est il pas clair et net que le Président Macky Sall est dans sa posture d’une troisième candidature? La nomination de Amadou Bâ n’y est t-il pas quelque chose puisque c’est lui qui défendait ses 20 ans de règne.Le temps nous édifiera peut-être ce qu’en est-il exactement.

TOUBA : CHEIKH ABDOUL AHAD MBACKE SOLLICITE UNE SUSPENSION DE SON MANDAT DE DÉPUTÉ

Diourbel, 19 sept (APS) – Le député Cheikh Abdoul Ahad Mbacke a sollicité lundi une suspension de son mandat de député à l’Assemblée nationale pour exercer ses fonctions de ministre-conseiller à la présidence de la République. ’’Je sollicite la suspension de mon mandat de député pour exercer mes fonctions de ministre-conseiller à la Présidence de la République du Sénégal’’, a-t-il écrit dans une note parvenue à l’APS. ’’Ma nomination par le président de la République Macky Sall au poste de ministre-conseiller à la Présidence me place dans une situation d’incompatibilité’’, a-t-il justifié.AB/OID/AKS

DÉCÈS D’EL HADJI MOUSTAPHA GUÈYE, LE PRÉSIDENT DES IMAMS ET OULÉMAS SÉNÉGALAIS

Dakar, 20 sept (APS) – L’islamologue El Hadji Moustapha Guèye, président de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, a été rappelé à Dieu lundi soir à Paris, a appris l’APS auprès de sa famille.

Le défunt guide religieux se faisait soigner dans la capitale française depuis quelques jours, selon la même source.

Agé d’‘’environ 90 ans’’, El Hadji Moustapha Guèye dirigeait l’Association des imams et oulémas du Sénégal depuis le décès de son prédécesseur, El Hadji Maodo Sylla (1930-2001), imam de la Grande Mosquée de Dakar. Le premier à avoir présenté l’émission ‘’Lettres musulmanes’’ à la RTS, il était réputé pour son immense savoir de l’islam, sa vaste culture musulmane et son franc-parler, a dit à l’APS l’imam Oumar Diène, son collaborateur et secrétaire général de ladite association. El Hadji Moustapha Guèye présentait également une émission musulmane sur la radio et la télévision du groupe privé Wal Fadjri pendant plusieurs années. Vivant à Thiaroye, dans la ville de Pikine (ouest), depuis une cinquantaine d’années, il y dirigeait une mosquée et un institut islamique.Ses conférences sur l’islam attiraient beaucoup de monde, au Sénégal comme à l’étranger. Prêcheur de renom, il fut disciple et compagnon de Cheikh Ibrahima Niass (1900-1975), le fondateur de Médina Baye, une cité de la confrérie tidjane située dans la ville de Kaolack (centre).

Avec l’aide de ce célèbre érudit, El Hadji Moustapha Guèye avait approfondi ses connaissances islamiques et faisait partie des principaux représentants de la faydatou tidjaniya, cette ‘’profusion gnostique’’ dont Cheikh Ibrahima Niass déclarait être l’incarnation.

Il avait une parfaite maîtrise de l’histoire de la faydatou tidjaniya et était témoin oculaire de l’évolution de ce mouvement qui revendique 500 millions de membres vivant en Afrique, en Europe, en Asie et dans les Amériques. El Hadji Moustapha Guèye a exercé les fonctions de commissaire général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, un poste auquel il avait été nommé par l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade. Il est également auteur d’une importante bibliographie de langue arabe.

THÉÂTRE D’OMBRES PAR JEAN PIERRE CORRÉA

« Au nom du Pèse, du Fric et de la Sainte Triche », telle est devenue la devise du Sénégal que d’aucuns ont rebaptisé « Le ça m’est égal »… Nous étions au bord du gouffre, maintenant nous creusons des galeries La situation politique du Sénégal est empreinte d’une certaine confusion, mais ce que nos hommes politiques dégagent de plus certain comme image, à travers ce qui se noue et surtout se dénoue, pour prendre le contrôle d’une Assemblée nationale aux turbulents contours, c’est la vitalité et l’indéniable énergie qu’ils consacrent à leurs desseins politiciens. On se met à rêver à ce qu’aurait pu être le PIB du Sénégal et la quiétude de ses citoyens repus et satisfaits, s’ils avaient dirigé toute cette vitalité et cette énergie à la résolution des problèmes qui assaillent notre pays, et à la fin des angoisses qui poussent nos jeunes à choisir d’aller se noyer dans la Méditerranée ou à mourir dans le ventre de l’Atlantique. Petits, certains ont pu voir le théâtre de guignols, mais les plus débrouillards avaient pour jeux et rêves d’imaginaires, ce qu’on appelait le « Taf yeungeul », où l’on faisait danser des personnages en papier découpés à l’aide d’une brindille, derrière un drap blanc éclairé d’une bougie. Tout le monde politique se guignolise et participe au « Taf Yeunguel », et cela crée un décalage entre ce qu’ils nous proposent comme offre politique et les attentes réelles des Sénégalais. D’où le côté surréaliste de la situation que nous vivons en ce moment, qui nous fait aller du tragique au comique, en passant par le navrant et le désespérant. C’est un jeune homme de 20 ans qui m’a ouvert les yeux, brutalement, sans passer par la case « réflexion intellectuelle », lorsqu’il m’a dit pour quelles raisons il n’allait certainement pas voter en 2024, comme il ne l’avait d’ailleurs pas fait cette année comme presque la moitié des électeurs du pays. Il m’a dit, sans rire, qu’il attendait l’homme politique qui allait nous dire qu’il ne pouvait rien faire pour le pays et que pourtant nombreux seraient ceux de nos compatriotes qui auraient souhaité qu’il se présentât. Devant ma perplexité, face à son propos, il me dit le sourire aux lèvres : « Tonton, tu as vu Dakar ? Ses rues pleines de caca, défoncées, où il ne faut plus éviter les trous, mais plutôt les choisir, Tonton, tu as vu les Sénégalais, comment ils souffrent sans rien dire, tu as vu les écoles, les hôpitaux, cette capitale-poubelle à ciel ouvert, bref, tu as vu ce bordel ? Le gars qui te dit qu’il va régler ça, il nous prend pour des buses, il sait très bien qu’il ne peut pas, alors pourquoi sont-ils si nombreux à nous dire qu’ils ont la solution ? J’attends celui qui sait et qui nous dit que c’est mission impossible, mais qu’on va essayer de trouver les solutions ensemble ». Evidence biblique ! Bon sang, mais c’est bien sûr !!! En fait des solutions, c’est pour eux-mêmes qu’ils en ont !!! Et tout le barnum politique tourne autour d’eux et de la survie du système cleptocratique qu’ils s’acharnent à nous imposer à coups de promesses et de ruses populistes.

« Au nom du Pèse, du Fric et de la Sainte Triche », telle est devenue la devise du Sénégal, que d’aucuns ont rebaptisé « Le ça m’est égal »…

Effectivement, ça leur est égal, de nous offrir un spectacle de bandits-saletés au sein de notre Assemblée nationale, déjà décrédibilisée par le fait qu’un animateur-comédien-bouffon, ait pu seulement rêver pouvoir en être élu président. C’est vrai, ça leur est égal, de nous plonger dans leur agenda de « troisième mandat » comme si les principaux soucis des Sénégalais n’avaient pas pour noms, chômage, vie chère, logement précaire, inondations, rues merdeuses, désespérance de nos jeunes qui se noient dans l’Atlantique. Ils s’en tapent. Ils veulent tous être présidents ! Aucun d’entre eux, comme Iznogoud le Vizir, ne peut vous dire ce qu’il ferait à la place du Calife, une fois sur le trône et surtout près du coffre-fort. L’élection présidentielle, c’est Bercy ! D’ailleurs Youssou Ndour est déjà candidat, avec d’autres auxquels il est urgent de raconter la fable de la grenouille qui se prenait pour le bœuf. Bien sûr, ça lui est égal, à Mimi Touré, parce que n’ayant pas eu la sucette promise par le chef, de crier à la victimisation et à l’attentat mystique dirigé par la femme du président elle-même, ramenant nos institutions au niveau de Pogba, de Mbappé et de leurs sorciers d’ailleurs sénégalais ! Evidemment, ça leur est égal, 62 ans jour pour jour après notre premier gouvernement de 17 ministres aux capacités intellectuelles stratosphériques comparées à ceux d’aujourd’hui, de nous dire d’abord, que nous allons en baver parce que tout est gravement plus difficile et plus cher, et le lendemain, de nous gratifier d’un attelage de 45 ministres avec le coût qui va avec. Parce que finalement, ça leur est égal de proposer aux Sénégalais un mortel combat en 2024, en disposant leurs armées de soldats dévoués à leurs multiples chefaillons, au lieu de nous mettre dans le temps d’un monde qui va nous larguer sous peu, ensevelis sous nos mensonges et nos faux semblants d’hypocrites, juste bons à tirer profits de toutes les plus scabreuses situations. Un gouvernement de combat ? En attendant celui qui fera gagner le Sénégal, et qui n’est pas encore candidat. Rien ne va plus ! Faites vos jeux !!! Notre pays n’est plus qu’un « Théâtre d’Ombres », un Ndoumbélane à ciel ouvert où toutes les hyènes veulent être « Leuk-Le-Lièvre, à défaut de savoir être Gaïndé-le Lion !!! Et pour cela, marcher et danser sur des cadavres, ça leur est totalement et entièrement égal. Nous étions au bord du gouffre…Maintenant nous creusons des galeries.Gaïndé Ndiaye Barawacc !

Assemblée Nationale : Niass offre leurs véhicules aux 27 membres du bureau sortant de l’assemblée nationale

LeTemoin-Ceux qui attendaient la rupture avec l’avènement de cette XIVe législature qui impose une cohabitation certaine dans la chambre du Parlement vont devoir déchanter. Non seulement nos vaillants députés ont parodié le concept du ministère de l’Education nationale en s’adonnant, le jour de l’installation du nouveau bureau, à un thioky d’enfer -oubi taay, thioky taay –disions-nous, mais les vieilles pratiques sont toujours de mise. En effet, les nouveaux membres du bureau de la XIVe législature qui ont fait du thiakassthiakass jusqu’à l’hémicycle de la Place Soweto, hier, pour disposer de leurs véhicules de fonction ont vite déchanté. Moustapha Niass, le président sortant de la naguère chambre d’applaudissement, casé quelque part dans le palais présidentiel, a offert, probablement en guise de cadeaux d’adieux, leurs véhicules de fonction aux membres du bureau sortant. Ces véhicules offerts sont au nombre de 27 et les nouveaux ayants-droit vont devoir prendre leur mal en patience et attendre que l’Assemblée nationale commande de nouvelles bagnoles. Certaines habitudes sont tenaces et la bamboula de nos dirigeants en fait assurément partie.Le Témoin