LES PERSPECTIVES DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE FAVORABLES DANS L’UEMOA, SELON LA BCEAO
Dakar, 16 sept (APS) – L’activité économique demeure dans une perspective favorable au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dont la croissance économique devrait globalement ressortir à 5,8% en 2022 et à 7,0% en 2023, indique la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
« Le produit intérieur brut (PIB) s’est accru, en glissement annuel, de 5,7% au deuxième trimestre 2022 après une réalisation de 5,6% au trimestre précédent », note un communiqué issu de la 3e session ordinaire du comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO, tenue mercredi à son siège, à Dakar.
L’institution d’émission monétaire de l’Union économique ouest africaine (UEMOA) relève toutefois que « l’insécurité dans la région et de mauvaises conditions météorologiques pourraient atténuer les bons résultats attendus ».
La BCEAO signale que le taux d’inflation a atteint 8,1% en juillet 2022, un niveau encore élevé, mais il devrait se détendre à partir du dernier trimestre, avec l’arrivée des premières récoltes de la campagne vivrière 2022/2023 qui s’annonce meilleure que la précédente, selon les prévisions de l’institution monétaire.
« La liquidité bancaire dans l’Union reste confortable et les crédits octroyés par le secteur bancaire à l’économie ont augmenté de 11,9% à fin juin 2022 », selon le communiqué, selon lequel les réserves de change de l’Union couvrent, à la même date, 5,1 mois d’importations de biens et services.
Le comité de politique monétaire de la BCEAO assure qu’au cours des mois à venir, il demeurera « vigilant sur la dynamique d’évolution de l’inflation et prendra, le cas échéant, les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des prix, tout en soutenant la poursuite de la croissance économique ».
Selon la même source, le comité de politique monétaire a par ailleurs passé en revue les principales évolutions de la conjoncture économique internationale et régionale, ainsi que les facteurs de risque pouvant affecter les perspectives à moyen terme d’inflation et de croissance économique dans l’UEMOA.ADL/BK/ASG
Afrique subsaharienne : le FMI appelle les gouvernements à hiérarchiser prudemment leurs réformes économiques
(Agence Ecofin) – Alors que le changement climatique risque d’exacerber l’insécurité alimentaire, le FMI recommande aux pays d’Afrique subsaharienne de privilégier les réformes capables d’assurer la hausse des rendements agricoles et la libéralisation du commerce régional.
Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé, dans un rapport publié le jeudi 15 septembre, les gouvernements des pays d’Afrique subsaharienne à hiérarchiser prudemment leurs réformes économiques à l’heure où le changement climatique intensifie l’insécurité alimentaire dans une région durement affectée par les conséquences de la covid-19 et de la guerre en Ukraine.
« Pour remédier au manque de résilience face au changement climatique qui est à l’origine de l’insécurité alimentaire chronique en Afrique subsaharienne, il faudra hiérarchiser prudemment les réformes économiques dans un contexte marqué par des contraintes financières », a souligné le Fonds dans son rapport intitulé
« Le changement climatique et l’insécurité alimentaire chronique en Afrique subsaharienne » (Climate Change and Chronic Food Insecurity in Sub-Saharan Africa).
« La mise en œuvre de plusieurs réformes dans un contexte marqué par des niveaux d’endettement élevés, de besoins de développement multiples et de capacités financières limitées est extrêmement difficile », a-t-il ajouté.
Le FMI estime que 123 millions de personnes (12% de la population d’Afrique subsaharienne) sont
« confrontées à une sévère malnutrition ou incapables de satisfaire leurs besoins alimentaires élémentaires », notant qu’une «
insécurité alimentaire accrue pourrait compromettre les améliorations durement acquises en matière de revenus, d’éducation et de santé en Afrique subsaharienne, au cours des dernières décennies ».
L’institution estime cependant que plusieurs réformes peuvent être mises en œuvre sans augmenter les pressions budgétaires. Il s’agit, en premier lieu, des réformes fiscales axées sur l’aide sociale et les investissements efficaces dans les infrastructures publiques qui peuvent améliorer l’accès des ménages les plus pauvres à une alimentation abordable, faciliter la hausse de la production agricole résiliente au changement climatique et favoriser un rétablissement plus rapide après des événements climatiques défavorables. Ces infrastructures comprennent notamment les systèmes d’irrigation, les télécommunications, les transports, les installations de stockage et l’électricité renouvelable.
Au rang des réformes prioritaires, le FMI cite également l’amélioration de l’accès au financement et à la numérisation pour intensifier l’investissement privé dans le développement des rendements agricoles, l’élargissement de l’accès aux systèmes d’alerte météorologique précoce et aux informations actualisées sur les marchés, et le renforcement de l’intégration commerciale régionale pour vendre les récoltes exceptionnelles d’un pays à ses voisins confrontés à des pénuries.
« La libéralisation du commerce et la diversification des importations pourraient aider à stabiliser l’offre et les prix alimentaires régionaux », suggère le FMI qui cite le mauvais exemple de l’interdiction des exportations de maïs décidée par la Zambie en 2020, alors que la mise à disposition d’une partie de la récolte aurait pu aider à combler le déficit alimentaire dans la sous-région de l’Afrique australe.
LES PERSPECTIVES DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE FAVORABLES DANS L’UEMOA, SELON LA BCEAO
Dakar, 16 sept (APS) – L’activité économique demeure dans une perspective favorable au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dont la croissance économique devrait globalement ressortir à 5,8% en 2022 et à 7,0% en 2023, indique la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
« Le produit intérieur brut (PIB) s’est accru, en glissement annuel, de 5,7% au deuxième trimestre 2022 après une réalisation de 5,6% au trimestre précédent », note un communiqué issu de la 3e session ordinaire du comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO, tenue mercredi à son siège, à Dakar.
L’institution d’émission monétaire de l’Union économique ouest africaine (UEMOA) relève toutefois que « l’insécurité dans la région et de mauvaises conditions météorologiques pourraient atténuer les bons résultats attendus ».
La BCEAO signale que le taux d’inflation a atteint 8,1% en juillet 2022, un niveau encore élevé, mais il devrait se détendre à partir du dernier trimestre, avec l’arrivée des premières récoltes de la campagne vivrière 2022/2023 qui s’annonce meilleure que la précédente, selon les prévisions de l’institution monétaire.
« La liquidité bancaire dans l’Union reste confortable et les crédits octroyés par le secteur bancaire à l’économie ont augmenté de 11,9% à fin juin 2022 », selon le communiqué, selon lequel les réserves de change de l’Union couvrent, à la même date, 5,1 mois d’importations de biens et services.
Le comité de politique monétaire de la BCEAO assure qu’au cours des mois à venir, il demeurera « vigilant sur la dynamique d’évolution de l’inflation et prendra, le cas échéant, les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des prix, tout en soutenant la poursuite de la croissance économique ».
Selon la même source, le comité de politique monétaire a par ailleurs passé en revue les principales évolutions de la conjoncture économique internationale et régionale, ainsi que les facteurs de risque pouvant affecter les perspectives à moyen terme d’inflation et de croissance économique dans l’UEMOA.ADL/BK/ASG
Climat : les USA aideront les pays africains à mettre en place des systèmes d’alerte météorologique précoce
(Agence Ecofin) – L’Afrique est la région la moins équipée en systèmes d’alerte météorologique précoce à l’échelle mondiale, avec seulement 40 % de la population couverte.
Les Etats-Unis feront des annonces concernant un soutien aux pays africains pour la mise en place de systèmes d’alerte météorologique précoce, lors de la Conférence de l’ONU sur le climat (COP 27) qui se tiendra en Egypte en novembre prochain, a annoncé l’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry (photo), le jeudi 15 septembre.
« 70% des Africains dépendent de l’agriculture pluviale, mais la plupart n’ont pas accès à des systèmes d’alerte météorologique précoce ou à des informations climatiques essentielles. Attendez-vous à des annonces visant à combler ce fossé, lors de la COP 27 », a-t-il déclaré à l’occasion de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) tenue à Dakar, au Sénégal.M. Kerry a également précisé que le financement de la mise en place de ces systèmes d’alerte météorologique précoce proviendra du Plan d’urgence pour l’adaptation et la résilience (PREPARE), qui a été lancé par le président américain, Joe Biden, lors de la COP 26 tenue à Glasgow, en Ecosse en novembre 2021.
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Afrique est la région la moins équipée en systèmes d’alerte météorologique précoce à l’échelle mondiale, avec seulement 40 % de la population couverte. Ces systèmes permettent de réduire l’impact des phénomènes climatiques extrêmes comme les inondations, les épisodes de sécheresse et les tempêtes
Le manque d’eau pourrait entraîner le déplacement de 700 millions d’Africains,d’ici 2030 (OMM)
(Agence Ecofin) – Alors que l’Afrique est la région du monde la moins émettrice de gaz à effet de serre, la raréfaction des ressources hydriques risque d’y devenir un moteur de migration de plus en plus puissant.
Le stress hydrique qui sévit en Afrique touche actuellement environ 250 millions de personnes et pourrait entraîner le déplacement de 700 millions de personnes, d’ici 2030, selon un rapport sur l’état du climat en Afrique publié ce jeudi 8 septembre par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Intitulé
« Etat du climat en Afrique : l’augmentation de la demande et la diminution de l’approvisionnement en eau pourraient aggraver les conflits » (Africa state of climate : increasing demand and decreasing supply of water may worsen conflicts), ce rapport précise qu’
« il est probable que les migrations liées au climat contribuent à concentrer les populations et à créer des zones surpeuplées et informelles. Ce qui pourrait accroître les risques de tensions et de conflits entre les communautés. »
Les pénuries d’eau ont été déjà à l’origine d’affrontements dans l’Extrême-Nord du Cameroun, qui ont provoqué plusieurs milliers de déplacés internes et plus de 30 000 réfugiés au Tchad voisin en décembre 2021, rappelle le rapport qui cite le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Des répercussions majeures sur le secteur agricole
Le rapport révèle également que quatre pays africains sur cinq ne disposeront pas de ressources en eau gérées de manière durable, d’ici 2030, notant que la superficie totale du lac Tchad, situé aux frontières du Tchad, du Cameroun, du Nigeria et du Niger, est passée de 25 000 km² dans les années 1960 à 1350 km² actuellement.
« L’aggravation de la crise et la famine qui menace la Corne de l’Afrique, en proie à la sécheresse montrent comment le changement climatique peut exacerber les chocs hydriques, menacer la vie de centaines de milliers de personnes et déstabiliser des communautés, des pays et des régions entières », a déclaré le secrétaire général de l’OMM, M. Petteri Taalas, cité dans le rapport.
« Le climat de l’Afrique s’est réchauffé davantage que le climat mondial moyen depuis l’époque préindustrielle (1850-1900). Parallèlement, le niveau de la mer monte plus vite le long des côtes africaines que dans le monde en moyenne. Ce qui contribue à accroître la fréquence et la gravité des inondations et de l’érosion côtière, ainsi que la salinité dans les villes de faible altitude. Les changements qui touchent les masses d’eau continentales ont des répercussions majeures sur le secteur agricole, les écosystèmes et la biodiversité », poursuit-il.
Des pertes évaluées à plus de 70 milliards $
Notant que l’année 2021 a été
« la troisième ou la quatrième année la plus chaude jamais enregistrée en Afrique selon la référence utilisée », l’OMM a par ailleurs indiqué que les épisodes de sécheresse ont coûté la vie à plus d’un demi-million de personnes et causé des pertes économiques supérieures à 70 milliards de dollars sur le continent, au cours des 50 dernières années.
L’Afrique qui ne représente qu’environ 2 à 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre s’est réchauffée à un rythme moyen d’environ +0,3 °C/décennie entre 1991 et 2021. Ce qui est plus rapide que le réchauffement de +0,2 °C/décennie observé sur la période 1961-1990.
Face à ce grand dérèglement, l’OMM souligne la nécessité de mobiliser davantage de moyens financiers pour permettre aux populations de s’adapter aux chocs climatiques à venir, et appelle les pays du continent à se doter de systèmes d’alerte précoce pour réduire l’impact des catastrophes. L’Afrique demeure la région du monde la moins bien équipée en systèmes d’alerte précoce, avec seulement 40 % de la population couverte.
Changement climatique : faute de mesures durables,l’Afrique pourrait perdre 415 milliards $ par an,d’ici 2030 (Expert)
(Agence Ecofin) – Début mars, plusieurs spécialistes de l’Afrique avaient souligné, lors d’un forum sur le développement durable tenu à Kigali, la nécessité de faciliter l’accès du continent africain à des fonds lui permettant de s’adapter efficacement aux changements climatiques.
Les pertes économiques causées à l’Afrique par les effets du changement climatique pourraient atteindre 415 milliards de dollars chaque année, d’ici 2030, contre 300 milliards de dollars actuellement, si aucune mesure durable n’est prise en particulier dans le segment aval.
C’est ce qu’il ressort des analyses du secrétaire exécutif de l’Association africaine des raffineurs et distributeurs (ARDA), Anibor Kragha (photo), formulées lors d’un atelier en ligne tenu le mardi 12 juillet.
Si l’on veut prévenir ce risque, souligne M. Kragha, il est nécessaire de mettre en place des sources de financement durable, destinées à garantir l’adaptabilité des infrastructures aux effets futurs des changements climatiques.
La mesure, souligne-t-il, doit être mise en œuvre parallèlement à un investissement dans la modernisation des raffineries, chiffré à plus de 23 milliards de dollars. Un plan qui s’inscrit dans le cadre de la politique du continent en matière de transition énergétique.
Pour Kragha, bien que l’atteinte des objectifs climatiques globaux nécessite l’action coordonnée de tous les pays du monde, l’Afrique devrait privilégier une stratégie énergétique à long terme, axée sur la transformation de son modèle énergétique et le soutien au développement de son économie.
Une démarche, justifiée par les effets dévastateurs des changements climatiques sur l’Afrique, alors que le continent contribue pour moins de 4 % aux émissions de gaz à effet de serre.
« L’Afrique étant le continent le plus vulnérable au changement climatique, la prise en compte du phénomène est une exigence essentielle pour la viabilité à long terme de ses infrastructures », a souligné Ayaan Adam, directrice générale de l’institution financière panafricaine AFC Capital Partners.
La patronne suggère que des précautions soient prises dans le cadre du développement des projets d’infrastructures. Des dispositions visant, entre autres, à adapter ou limiter les effets des catastrophes naturelles sur les installations.
Selon le rapport sur les Perspectives économiques africaines en 2022, publié en juin par la Banque africaine de développement, 1 300 à 1 600 milliards $ de financement seront nécessaires pour aider l’Afrique à s’adapter aux impacts des changements du climat, d’ici 2030.
Abdel-Latif Boureima
Changement climatique : l’Afrique a besoin de 250 milliards de dollars US annuellement (Rapport)
(Agence Ecofin) – Ce rapport estime que l’Afrique reçoit à peine 12% des financements nécessaires pour faire face aux conséquences du changement climatique dont elle n’est pas responsable. Il tente ensuite de justifier ce déficit d’engagement financier de la part des pays pollueurs.
Face à la hausse des températures, les pays africains se sont alignés sur les autres nations du monde et ont pris des engagements pour réduire leur émission de carbone. Dans les faits, ces engagements sont demeurés des déclarations de bonne intention. Pourtant de l’avis de nombreux experts, le continent pourrait profiter de la transition énergétique pour se transformer économiquement.
Si les pays africains semblent donc traîner les pas, c’est principalement à cause d’un déficit de financement. C’est du moins ce qu’indique ce rapport du Financial Sector Deepening Africa (FSD Africa) intitulé
Climate Finance Innovation for Africa.
Il révèle que le continent aurait besoin de 250 milliards de dollars annuellement sur la période 2020-2030 pour faire face aux conséquences néfastes du changement climatique et réaliser sa transformation énergétique. Ces fonds devraient provenir d’institutions publiques et privées.
Ce rapport destiné aux professionnels du monde de la finance, aux décideurs politiques ainsi qu’aux organisations et aux individus engagés dans le combat pour la transition énergétique, indique qu’au cours de l’année 2020 le continent n’est parvenu à mobiliser que 29,5 milliards de dollars (11,8% des besoins) et explique que cette situation est plutôt alarmante. Il précise notamment en quoi la perception du risque complique les investissements du secteur privé sur le continent.
Pour FSD Africa, une ONG basée à Nairobi et financée par le gouvernement britannique, à l’origine de ce rapport, la faiblesse du marché financier et la mauvaise gouvernance sont à l’origine de ce sous-financement climatique. Les chercheurs mettent l’accent sur l’impérieux besoin d’innover et de mettre en place d’autres mécanismes pour permettre aux pays du continent de recevoir les fonds dont ils ont besoin. La mise en place de ce nouveau cadre nécessite l’implication aussi bien des acteurs financiers que des pouvoirs publics.
En revanche l’ONG ne dit rien sur la responsabilité des pays industrialisés dans la catastrophe climatique qui touche le monde, ni sur leurs promesses d’engagements financiers qui ne sont pas tenues.
L’Afrique perd chaque année jusqu’à 15 % de son PIB par habitant à cause du changement climatique (BAD)
(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) – L’Afrique perd entre 5 et 15 % de croissance de son PIB par habitant en raison du changement climatique et de ses effets connexes. Le continent a besoin d’environ 1 600 milliards de dollars entre 2022 et 2030 pour respecter ses Contributions déterminées au niveau national, a déclaré Kevin Urama, économiste en chef par intérim et vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement.
M.Urama s’exprimait le 7 septembre 2022 au Caire lors d’une table ronde organisée en marge du
Forum d’Égypte pour la coopération internationale qui s’est déroulé (Egypt-ICF 2022) sur le thème,
« Rôle des pays africains dans la détermination de l’agenda climatique ». Il a exhorté les pays développés à combler le « déficit de financement climatique ».
Plusieurs hauts responsables représentaient la Banque africaine de développement à ce forum : M. Kevin Kariuki, vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte et M. Solomon Quaynor, vice-président chargé du Secteur privé, des Infrastructures et de l’Industrialisation.
« Collectivement, les pays africains n’ont reçu que 18,3 milliards de dollars de financement climatique entre 2016 et 2019 », a affirmé M. Urama. « Il en résulte un déficit de financement climatique pouvant atteindre 1288,2 milliards de dollars par an de 2020 à 2030. »
« Ces montants traduisent la réalité de la crise. Le changement climatique affecte gravement l’Afrique, alors que le continent ne contribue aux émissions mondiales qu’à hauteur de 3 %, a souligné l’économiste en chef de la Banque. La communauté internationale doit respecter son engagement de fournir 100 milliards de dollars pour aider les pays en développement et les économies africaines à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter. Investir dans l’adaptation au changement climatique dans le contexte d’un développement durable est le meilleur moyen de faire face aux impacts du changement climatique ». Selon M. Urama
« le gaz doit demeurer une composante du plan du continent dans le cadre de la transition progressive vers une énergie propre ».
M.Urama a souligné que, depuis les années 1850, certains pays ont réussi à se détacher du charbon et ont utilisé le gaz comme moyen de transition vers une énergie plus propre. Il a également affirmé que l’Afrique disposait d’un fort potentiel en matière d’opportunités d’investissements verts que le secteur privé, y compris les banques, pourrait exploiter.
La ministre égyptienne de l’Environnement, Yasmine Fouad, a présenté la Stratégie nationale d’alignement de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique de l’Égypte qui repose sur cinq piliers clés.
« Le premier pilier est axé sur la manière dont nous pouvons adopter une trajectoire à faible émission de gaz à effet de serre, qui se concentre sur les secteurs liés au transport renouvelable, au gaz, à l’industrie et aux déchets », a expliqué Mme Fouad.
« Le deuxième pilier concerne l’adaptation et la meilleure façon de rendre les communautés plus résilientes. Les troisième et quatrième sont axés sur la protection des zones côtières et sur l’amélioration de l’accessibilité et de la disponibilité de l’eau. La dernière porte sur la nécessité de développer des concoctions plus intelligentes et intégrées, et c’est bien là le stéréotype d’une stratégie climatique », a indiqué Mme Fouard. Elle a ajouté :
« Pour lutter contre le changement climatique, on ne peut pas compter uniquement sur le gouvernement ni sur le secteur privé ; il faut plutôt miser sur l’intégration entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé. »
Selon Ghada Wally, directrice exécutive de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime et directrice générale de l’Office des Nations unies à Vienne,
« les femmes et les jeunes comptent parmi les meilleurs atouts de l’Afrique » et il est important d’explorer des pistes pour tirer parti de cette richesse dans le cadre du développement durable du continent.
Les Contributions déterminées au niveau national sont soumises par les pays en application de l’Accord de Paris de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. Elles constituent des promesses d’action climatique qui visent à limiter le réchauffement de la planète à un niveau compris entre 1,5 degré Celsius et 2 degrés Celsius, par rapport aux niveaux préindustriels.
ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : LA BAD VEUT MOBILISER 13 MILLIARDS DOLLARS US
Dakar, 16 sept (Aps) – Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a annoncé, vendredi à Dakar, l’ouverture d’un guichet pour mobiliser 13 milliards de dollars US afin de soutenir les actions d’adaptation au changement climatique en Afrique, a constaté l’APS.
’’Le changement climatique bouleverse l’Afrique. Il y a les inondations (…) et la sécheresse (….). Nous avons ouvert un guichet, avec nos donateurs, pour pouvoir mobiliser jusqu’à 13 milliards dollars américains pour soutenir les actions d’adaptation climatique en Afrique’’, a-t-il- déclaré.
Il s’exprimait, vendredi, à Dakar, lors de la 3ème réunion de reconstitution des ressources du Fonds de développement en Afrique (FAD).
’’Avec ce projet, vingt millions de paysans auront accès aux technologies les plus performantes qui résistent au changement climatique et vingt millions de paysans auront aussi accès à l’assurance contre les effets néfastes du changement climatique’’, a-t-il-souligné.
’’Il y aura 1 million de terres dégradées qui seront renouvelées et au moins, 9,6 millions de personnes qui auront un accès à une énergie renouvelable’’, a t-il poursuivi.
Par ailleurs AKinwumi Adesina s’est félicité de la ’’bonne coopération’’ entre la BAD et le Sénégal marquée par la réalisation de plusieurs infrastructures à Dakar et à l’intérieur du pays grâce au financement de l’institution financière.
Le ministre sénégalais de l’Economie et la Coopération, Amadou Hott, s’est réjoui, pour sa part, du choix porté sur le Sénégal pour abriter cette rencontre de trois jours avec la présence des donateurs de plusieurs nationalités.
Il a rappelé que l’objectif de cette rencontre est de convaincre les donateurs à contribuer massivement à ce Fond africain de développement qui finance les pays les moins avancés en Afrique.
’’L’exemple de financement du FAD au Sénégal, c’est le pont de la Sénégambie qui est un projet impactant pour le Sénégal et la Gambie, mais aussi le pont de Rosso entre le Sénégal et la Mauritanie’’, a t-il dit.
Hott espère qu’à la fin des ces trois jours d’échanges, les donateurs seront convaincus pour renflouer le financement accordé au FAD.
Le ministre souhaite aussi un accord de toutes les parties prenantes pour que ce Fonds aille sur le marché des capitaux.
Selon lui, cette initiative permettra de lever plus de fonds et prêter d’avantages aux pays africains surtout les pays les moins avancés avec des taux relativement concessionnaires.
ENTRÉE DÉCHETS PLASTIQUES EN AFRIQUE : Des militants de Greenpeace Afrique interpellent les ministres africains de l’Environnement
https://www.enqueteplus.com Les ministres africains de l’environnement sont en conclave depuis quelques jours, à Dakar. Hier, les militants de Greenpeace Afrique ont organisé une action sur la plage de Ouakam, suivie d’une photopop devant l’hôtel où se tient la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE). Ce, pour demander à ces derniers d’empêcher les déchets plastiques d’entrer en Afrique.
‘’Les militants ont brandi une banderole portant l’inscription «Traité mondial sur le plastique maintenant», exigeant ainsi que les dirigeants africains soutiennent un instrument juridiquement contraignant pour mettre fin à la crise de la pollution plastique’’, informe-t-on dans une note.
Cette rencontre des ministres, la 18e session du genre, est placée sous le thème « Assurer le bien-être des populations et garantir un environnement durable en Afrique ». Au cours de cette rencontre, les ministres devront ‘’élaborer une position africaine sur un instrument international juridiquement contraignant relatif à la pollution plastique, notamment dans l’environnement marin, tel qu’adopté par la résolution 5.2 de l’UNEA en mars 2022’’.
Les manifestants, pour leur part, espèrent voir les décideurs africains adopter un plan progressif et ambitieux pour libérer les communautés africaines de la pollution plastique. ‘’Notre continent a l’occasion de présenter un front uni en faveur d’un traité mondial juridiquement contraignant sur le plastique et de fermer les portes de l’Afrique à ceux qui cherchent à déverser leurs déchets plastiques sur le sol africain », a déclaré la chargée de campagne Océans et Plastique de Greenpeace Afrique, Awa Traoré, rapporte la note.
Il est nécessaire de réagir maintenant, car ‘’les partisans du plastique à usage unique font pression pour accroître la production et l’exportation de plastique en Afrique. Cela pourrait compromettre les progrès réalisés par les pays pour interdire les produits en plastique à usage unique et lutter contre la pollution. Le leadership de l’Afrique a le pouvoir de permettre le changement nécessaire pour relever ces défis et mettre fin, une fois pour toutes, à cette façon illégale et néocolonialiste de traiter les déchets’’.
« Nous espérons que nos ministres profiteront de cette occasion pour renforcer la coopération entre les gouvernements de toute l’Afrique et forger ensemble un soutien solide au traité mondial sur le plastique, afin de fermer enfin le robinet du plastique pour le bien de nos communautés, de notre climat et de notre continent », a ajouté Awa Traoré.
ENTREPRENEURIAT : LE PROGRAMME FUTURE FRIENDLY AFRICA A ÉTÉ PRÉSENTÉ À DAKAR (COMMUNIQUÉ)
Dakar, 16 sept (APS) – Le programme international Future Friendly Africa, dédié à la coopération et au transfert des savoir-faire en matière d’entrepreneuriat et de formation des jeunes, a été présenté à Dakar, a appris l’APS, vendredi, du Centre africain de complémentarité scolaire, universitaire et de formation (CACSUP).
Sa présentation a eu lieu du mardi 6 au vendredi 16 septembre.
‘’C’est un programme transnational de coopération et de transfert de capacités et de savoir-faire, pour le développement innovant dans l’entrepreneuriat et la formation de qualité des jeunes’’, explique le CACSUP dans un communiqué.
L’Union européenne contribue au financement de cette initiative qui, selon le texte, a permis à certains entrepreneurs de partager leur expérience avec des jeunes au Sénégal, au sein du CACSUP, une organisation non gouvernementale panafricaine regroupant des spécialistes de l’éducation et de la formation.
A Dakar, l’ouverture officielle de la rencontre de présentation de Future Friendly Africa s’est déroulée sous la présidence de Mohamed H’Midouche, le président d’honneur de la section sénégalaise du CACSUP et ancien représentant au Sénégal de la Banque africaine de développement.
Des dirigeants d’associations d’étudiants résidant au Sénégal y ont pris part, affirme le communiqué.
La rencontre de Dakar ‘’a permis également de présenter [une] plateforme digitale pour l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, un outil important pour faciliter le coaching gratuit des jeunes et des femmes porteurs de projets’’.
Le programme Future Friendly Africa ‘’est en parfaite adéquation avec l’employabilité des jeunes et des femmes au Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.
Le centre d’application agricole du CACSUP à Roff, dans le département de Mbour (ouest), a reçu la visite d’experts bulgares et italiens, à l’occasion de la présentation du programme à Dakar, selon la même source.
Des leaders du CACSUP au Sénégal et des représentants d’associations et de coopératives agroalimentaires du sud du pays se rendront en Bulgarie en novembre prochain, pour un ‘’benchmarking’’ (l’étude des techniques de gestion et des modes d’organisation des autres organismes ou entreprises, dans le but de s’en inspirer) avec des sociétés agricoles bulgares, annonce le texte.
Des rencontres entre universités bulgares et associations de jeunes du Sénégal sont également prévues, selon le communiqué.SG/ESF
POUR UNE UNIVERSITÉ AFRICAINE QUI APPREND DE SA JEUNESSE PAR AMADOU DIAW
Nos systèmes éducatifs sont en crise. L’école doit être repensée. Le chercheur émérite, le concepteur de cours, le scénariste des enseignements et l’animateur en salle, ne peuvent être une seule et même personne
L’Université Africaine de demain a pour défi d’apprendre de sa jeunesse par une écoute et une approche pédagogique autre. Nos systèmes éducatifs sont en crise. L’Ecole doit être repensée. Avec d’autres, nous nous attelons tous à y remédier. Mais cela ne peut se faire sans un engagement fort, une détermination inébranlable et surtout du courage de la part de nos États.
A mon humble avis, une des solutions réside dans une nécessaire et forte rupture dans la pédagogie appliquée. Il faut repenser puis recréer les contenus et les cursus, il faut penser l’enseignant du Futur. Là est le mal. Osons le dire : le chercheur émérite, le concepteur de cours, le scénariste des enseignements et l’animateur en salle, ne peuvent être une seule et même personne. Ce n’est plus possible.
Alors anticipons. Pensons l’enseignant de demain. Re-pensons le à l’image du Selbé de nos rites initiatiques (le Maitre-mainteneur). Ensemble, apprenons à écouter autrement notre jeunesse. L’exercice n’est pas des plus simples. La relation entre la Jeunesse et l’Université est souvent appréhendée dans un sens unique : c’est l’Université qui offre (des formations, des perspectives professionnelles, etc.), et c’est la jeunesse qui reçoit. Et si pour une fois, l’Université acceptait de recevoir de la jeunesse ?
En effet, Il émerge de plus en plus en Afrique une jeunesse créative, engagée, décomplexée, ambitieuse. Tant de qualités qui font aujourd’hui plutôt défaut à nos organisations. Et si l’Université se mettait à l’écoute de la jeunesse du continent, autour certes, de principes, les 3R, le Respect, la Rigueur et la Responsabilité ?
Et si l’Université, pour une fois, se mettait elle-même à l’école, pour apprendre des jeunes, qui ont tant à donner et à enseigner ? Et si l’Université acceptait juste de changer de paradigme, en devenant un espace apprenant pour tous ses acteurs ?
Oui, disons Oui, à une Université Africaine apprenante parce que plus humble.
Amadou Diaw est fondateur de l’Institut supérieur de Managament (ISM), Sénégal, https://www.seneplus.com
LETTRE DE SAINT-LOUIS,POUR UNE UNIVERSITÉ AFRICAINE OUVERTE AU MONDE PAR AMADOU DIAW
Oui, nous devrons nous abreuver aux meilleures sources. Une Université africaine ouverte parce que l’Afrique, berceau de l’humanité a tant à apporter à un monde si complexe. Une université africaine ouverte parce que multilingue
L’Université africaine de demain a pour défi de s’ouvrir au monde.
Aujourd’hui la France, partenaire historique, demain la Finlande pour ses innovations pédagogiques, demain l’Allemagne pour son système dual. Puis Singapour. Puis la Corée. Puis d’autres. Oui, nous devrons nous abreuver aux meilleures sources.
Une Université africaine ouverte parce que l’Afrique, berceau de l’humanité a tant à apporter à un monde si complexe. Une université africaine ouverte parce que multilingue. Le français et l’anglais, langues aujourd’hui, on ne peut plus africaines, butins de guerre, mais aussi le Swahili et le Pular, joyaux linguistiques de l’Afrique.Ainsi et seulement ainsi, nous irons au delà des frontières héritées, nous abattrons les murs séparant les mondes francophone et anglophone, lusophone et hispanophone. Nous aurons enfin répondu à l’invitation formulée depuis si longtemps par nos sages pour un banquet de l’universel.
Oui, à une Université, rendez vous du donner et du recevoir. Une université qui abat les murs et
qui les remplace par des ponts.Telle sera l’Université africaine de demain.
Amadou Diaw est fondateur de l’Institut Supérieur de Management (ISM). https://www.seneplus.com
Fleuve Sénégal : Risques d’inondation et de destruction de l’habitat et des cultures agricoles.
À Bakel, au soir du jeudi 15 septembre 2022, la situation était de 975, ce vendredi matin elle est de 970 cm côte d’alerte 10m. À Kidira, elle était hier soir à 706 et ce matin 682 côte d’alerte 10m.
Par contre, il y a eu crue à Matam d’où 821 enregistrés hier soir et ce matin 822 cm, côte d’alerte 8m. Podor hier soir 487 ce matin 489 côte d’alerte 5m, Richard Toll hier soir 293 ce matin 292 côte d’alerte 3,35m, Dagana hier soir 334 ce matin 334 côte d’alerte 3,50m et enfin à Saint Louis 117cm côte d’alerte 1,75m.
Des biens de l’État confiés à l’époque à des individus : Le président de la chambre de commerce de Dakar,Abdoulaye Sow,annonce une campagne de dénonciation et cite le cœur de ville de Kaolack.
https://www.dakaractu.com Invité par la Chaîne M7 TV à l’occasion du Magal, l’actuel président de la chambre de commerce de Dakar n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.
Visiblement très remonté, Abdoulaye Sow de déclarer » Il y a des gens qui créent leurs propres sociétés et se permettent de les intégrer dans les affaires de l’État. Nous n’allons plus l’accepter. L’État ne peut pas créer une structure avec plusieurs milliards et qu’un individu se lève un beau jour, décroche un décret et s’accapare la part du lion parce que tout simplement qu’il était lié d’amitié avec l’ancien régime. Nous allons dénoncer tous ces décrets. Prenez l’exemple du cœur de ville, c’est un décret qui a été signé et confié à une structure… Nous n’allons plus l’accepter sous prétexte que la personne sait parler et se met devant le micro. Dakar va réagir. On nous parle aussi d’union mais ce n’est même pas une union car il n’y a que deux personnes qui s’occupent de tout… Alors, nous allons revoir cette structure et procéder à l’application des textes parce qu’elle n’existe plus. Nous attendons le prochain gouvernement pour nous atteler à cela… », a-t-il conclu.
Go : Assommée,Assome…cède à Dangote (Chronique de Sébé)
https://senego.com Connaissez-vous Ousmane Mbaye ? Non ? Eh bien, c’est le directeur général de la cimenterie Dangote. Mais ce n’est pas seulement à ce titre que nous le « convoquons » ici, comme dit Bouba Ndour à chacune de ses sorties dans l’émission Jakaarlo.
Si nous le convoquons ici, c’est que le Dg de Dangote est un homme de ressources qui sait toujours comment manœuvrer, afin d’arriver à ses fins.
Pour le ciment par exemple, Grand Oussou ne préconise pas une hausse unilatérale des prix. Pour lui, l’urgence’’ de l’heure, c’est plutôt une homologation, afin de les stabiliser. Il pense que tout le monde a intérêt à ce que cela se fasse très rapidement pour que les prix soient stabilisés, et que chacun sache ce que son prochain sac de ciment lui coûtera.
Ce à quoi, Mme Assome Diatta, la ministre du Commerce, a répondu en diola : « Yo! Soum soum. » ( oui oui. D’accord. C’est bon).
Avant de nous expliquer (comme si on ne le savait pas déjà), que les problèmes auxquels sont confrontées les cimenteries du Sénégal, sont liés à une inflation généralisée des prix de certains produits sur le marché mondial.Sébé
Effondrement d’une dalle au marché Gueule-Tapée Case Bi : La maire de Patte d’Oie, Maïmouna Dièye annonce de fermes mesures sur l’exploitation du marché.
https://www.dakaractu.com La maire de Patte d’Oie qui a écourté son voyage pour s’enquérir de l’accident qui a fait deux morts au marché Limamou Laye dans sa commune, a tout d’abord exprimé sa tristesse et sa consternation. « C’est une consternation qui ne dit pas son nom par rapport à l’ampleur des dégâts que je viens de constater personnellement. Parce que j’étais hors du pays et j’ai écourté mon voyage. Je viens d’arriver de l’aéroport. C’est une consternation et la tristesse vraiment, car il y a des pertes en vie humaine. Je m’incline devant l’âme des disparus tout comme nous prions pour les blessés ».
Pour Mme le maire de la de Patte d’Oie, cet accident pouvait bien être évité. « La commune a été dès le début aux côtés des victimes. Il y a eu un accompagnement de la mairie de la Patte d’Oie. Cet accident soulève un débat lié à un constat récurent qui fait qu’il y a eu récemment beaucoup de problèmes liés au marché en dehors du problème de construction, il y a aussi la gestion qui fait défaut. Les commerçants ne s’entendaient pas mais en plus de cela, il y avait un certain bras de fer avec la mairie. Mais malgré tout, nous avions pu réconcilier la mairie et les commerçants. Ce qui était déjà un grand pas et il était question dans la continuité de venir en moins d’un mois déguerpir une partie du marché », a renseigné Mme Maïmouna Dièye.
C’est en sens que la maire de Patte d’Oie annonce des mesures fermés en concertation avec les acteurs pour régler définitivement la question de l’exploitation et la gestion du dit marché. « C’est un accident qui est arrivé, mais c’est quelque chose qu’on pouvait éviter. On aurait voulu que ça soit autrement, mais c’est une occasion que nous allons saisir pour régler définitivement le problème lié à la gestion, à la construction et l’occupation de cette zone du marché Seydina Limamou Laye. Des mesures seront prises parce que la mairie a un rôle à jouer. Des mesures seront prises par rapport à la gestion du marché et l’exploitation d’une manière générale. Cela avec des concertations et des discussions », a-t-elle conclu…
L’ETAT VA POURSUIVRE SES INVESTISSEMENTS ET RÉALISATIONS À TOUBA (MINISTRE)
Touba, 16 sept (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a réaffirmé, vendredi à Touba, l’engagement de l’Etat à poursuivre ses réalisations dans la capitale du mouridisme.
’’L’Etat va, en relation avec le khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, poursuivre ses réalisations dans la ville sainte de Touba au bénéfice de ses populations’’, a promis le ministre, lors de la cérémonie officielle de la 128-ème Grand Magal de Touba.
Il a rappelé que ’’l’Etat a, depuis bien avant cette édition 2022 du Grand Magal, mobilisé ses services en relation avec le comité d’organisation pour une bonne organisation’’ de l’évènement commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le fondateur de la confrérie mouride.
Selon lui, ’’l’Etat a depuis lors entrepris beaucoup de travaux dans plusieurs secteurs de la ville sainte de Touba’’, dans les domaines de l’assainissement, de l’approvisionnement en eau, de la santé avec la construction de l’hôpital Cheikhoul Khadim et des routes.
Il a rappelé que la présente édition du Grand Magal se tient pendant l’hivernage et qu’il en sera ainsi pour les prochaines années. ’’C’est pourquoi l’Etat a pris beaucoup de mesures préventives pour l’assainissement de la ville’’, a-t-il expliqué.
Le ministre de l’Intérieur a précisé que la réalisation des bassins de Keur Niang, Pofdys, Darourahmane et Keur Kab, d’une superficie de 60 hectares, s’inscrit dans ce cadre. ’’Toutes ces réalisations entrent dans le cadre du programme d’assainissement de Touba d’un montant de 23 milliards de francs CFA’’, a-t-il indiqué.
Antoine Diome a sollicité du khalife général des mourides des prières pour un bon hivernage et de bonnes récoltes.
Le porte-parole de ce dernier, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, a remercié le chef de l’Etat, Macky Sall, par l’intermédiaire de la délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur.
Il a remercié aussi la Ummah islamique, le corps diplomatique et toutes les délégations venues prendre part à la cérémonie marquant la fin de l’édition 2022 du Grand Magal de Touba.CGD/AB/OID/ASG/BK
ANTOINE DIOME À TOUBA : «L’État est conscient que les prochains magal auront lieu dans un contexte d’hivernage»
https://www.dakaractu.com Venu comme à l’accoutumée prendre part à la cérémonie officielle du Grand Magal de Touba, le ministre de l’intérieur est revenu sur les efforts consentis par l’État du Sénégal non sans reconnaître que tout n’a pas été rose pour les populations qui ont souffert des affres des inondations.
« Le Président de la République nous a envoyé, dès le début, jouer notre partition pour la réussite de l’événement aux côtés du comité d’organisation. Beaucoup de choses ont été faites. Le Chef de l’État a effectué, je le rappelle, énormément de choses dans la cité et a fini de démarrer d’autres projets. Cette année, le magal s’est déroulé en plein hivernage et les prochains magal risquent d’avoir lieu dans un contexte identique. Les pluies ont été abondantes et ont causé énormément de dégâts chez les populations. L’État, conscient de cela, a mis en place un autre bassin à Keur Kabb de 60 hectares qui viendra en appoint aux bassins déjà existants à Keur Niang et à Darou Rahmane. Des pertes en vies humaines ont été enregistrées et nous présentons nos condoléances aux familles éplorées… »
Antoine Félix Diome ne manquera pas de rappeler que l’État avait très vite déclenché le plan Orsec pour venir en aide aux populations impactées. Il était accompagné de plusieurs ministres dont Ndèye Saly Diop Dieng, Pape Amadou Ndiaye, Dame Diop, Yancoba Diattara, Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma etc…
LES FIDÈLES MOURIDES INVITÉS À LA QUÊTE DU SAVOIR ET AU RESPECT DES VALEURS
Touba, 16 sept (APS) – Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, par l’intermédiaire de son porte-parole Serigne Bassirou Abdou Khadr Mbacké, a invité vendredi les disciples de cette confrérie à la quête perpétuelle du savoir et au respect des valeurs.
S’exprimant à l’occasion de la cérémonie officielle du Grand Magal de Touba (centre), à la résidence Cheikhoul Khadim, son porte-parole a exhorté les fidèles à privilégier la recherche du savoir.
Il les encourage également à suivre la voie tracée par le fondateur du mouridisme, par l’adoration d’Allah, le dévouement au travail, le respect des valeurs et des principes sacrés de la communauté mouride.
Serigne Bassirou Abdou Khadr Mbacké a également magnifié la percée de l’enseignement coranique, surtout à l’international, invitant les autorités étatiques à accompagner davantage les écoles coraniques.
Il a rappelé que le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, a toujours privilégié la résistance pacifique.
« Il a opté pour un droit chemin fondé sur des principes d’humanisme pour sauver toute une humanité », a-t-il encore souligné.
Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a transmis les prières du khalife général à tous ceux qui ont, de près ou de loin, œuvré à la réussite du Magal, l’événement commémorant le départ en exil, au Gabon, de Cheikh Ahmadou Bamba.
La cérémonie officielle a enregistré la présence d’une délégation gouvernementale dirigée par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, des représentants du corps diplomatique et de ceux des familles religieuses.
Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a été représenté à la traditionnelle cérémonie marquant la clôture officielle du Grand Magal, par son frère cadet Serigne Issakha Mbacké.CGD/AB/ASG/BK
CÉRÉMONIE MAGAL 2022/Al Muntaqa salue la paix des braves négociée entre l’État et les rebelles de la Casamance
https://www.dakaractu.com Absent de la salle pour les besoins de la cérémonie officielle du Grand de Magal de Touba édition 2022, Serigne Mountakha Mbacké a, quand-même, tenu à faire part de tout ce bonheur qu’il a eu d’apprendre que la paix est revenue en Casamance suite aux négociations ayant eu lieu entre l’État et la rébellion. Une paix des braves qu’il voudra pérenne estimant que toutes les guerres ont trouvé solution à la suite de négociations autour d’une table.
Une déclaration faite sous la présence du ministre de l’intérieur Antoine Diome accompagné de plusieurs de ses collègues dont Ndèye Saly Diop Dieng, Dame Diop, Pape Amadou Ndiaye , Yancoba Diattara, Serigne Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma. Les maires de Mbacké et de Diourbel, à savoir Galo Bâ et Malick Fall, ont aussi été cités comme membres de la délégation aux côtés du gouverneur de la région.
Serigne Mountakha avait, tout de même, commencé son discours transmis en partie par Serigne Sidy Mokhtar Kâ sur ndigël de Serigne Bass Abdou Khadre, par saluer les performances enregistrées par les enfants issus des daaras de Touba dans les concours de récital de Coran, non sans manquer de demander à l’État de venir davantage en aide aux daara.
Il ne manquera pas, comme il le fait depuis un bon moment, de remercier le President de la République pour « les efforts fournis dans les secteurs de l’assainissement, de la santé, du bitumage des routes intérieures mais surtout pour ce qui concerne la construction de l’hôpital Ahmadoul Khadim. Il se félicitera, pour conclure, du soutien apporté aux paysans souhaitant que ce soutien soit renforcé. Il priera pour les victimes d’inondations et les personnes en maille à partir avec la justice…
L’ETAT INVITÉ À POURSUIVRE SES ’’EFFORTS’’ POUR RÉSOUDRE LE PROBLÈME D’ASSAINISSEMENT DE TOUBA
Touba, 16 sept (APS) – Le président de la commission ‘’Culture et Communication’’ du comité d’organisation du Grand Magal de Touba, Serigne Abdoul Ahad Mbacké, a invité venredi l’Etat à ’’poursuivre ses efforts pour enfin résoudre le problème d’assainissement’’ dans la capitale du mouridisme.
‘’Ces efforts de l’Etat doivent être poursuivis pour enfin résoudre le problème de l’assainissement de la ville, qui nécessite des moyens financiers colossaux’’, a-t-il souligné. Il s’exprimait dans un entretien accordé à l’APS, à l’occasion de la commémoration, jeudi, du départ en exil, au Gabon, du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.
Il a rappelé que l’État a déjà investi 49 milliards de francs CFA pour l’assainissement de Touba, exhortant à ‘’continuer ces efforts-là pour exécuter complètement ce plan’’.
Il a signalé que des ‘’travaux d’assainissement sont en cours dans la ville sainte. ’’On verra après cet hivernage le résultat de ces travaux (…)’’, a-t-il indiqué. Mais, il assure qu’il y a dans ce domaine ’’une nette amélioration par rapport aux éditions précédentes’’ du Grand Magal.
Selon lui, ‘’malgré les fortes pluies de cet hivernage’’, Touba a moins souffert cette année des inondations par rapport à l’année dernière. C’est une ’’avancée à souligner’’, a-t-il relevé.
Il a rappelé que ’’l’exécution définitive du plan directeur d’assainissement de la cité religieuse nécessite une enveloppe de près de 170 milliards francs CFA’’.AB/ADL/ASG
Absence de Aminata Mbengue Ndiaye, nomination de Moustapha Niasse au poste de haut-conseiller spécial : les coulisses de la rencontre de la conférence des leaders de Bby
https://actusen.sn Macky Sall et ses alliés de la Conférence des leaders de la Coalition ”Benno Bokk Yakaar” ont tenu, à la veille du ”Magal” de Touba, une réunion pour faire le bilan des élections législatives et aussi de la constitution du futur Gouvernement.
Selon ‘’SourceA’’ qui donne l’information dans sa parution de ce samedi, le parti socialiste était absent de la rencontre et Aminata Mbengue Ndiaye n’a pas été représentée
Lors de cette réunion, ajoute le journal, Moustapha Niasse a été nommé haut conseiller spécial par le président de la République qui a aussi profité de cette rencontre pour présenter à ses hôtes le nouvel homme fort de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.
UN NOUVEAU GOUVERNEMENT ATTENDU SAMEDI,DE LARGES CONCERTATIONS SUR LE COÛT DE LA VIE EN VUE
Dakar, 16 sept (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a déclaré vendredi qu’il va constituer ce samedi un nouveau gouvernement, dont l’une des missions sera de mener de « larges concertations » et de prendre de « nouvelles mesures » sur le plan social.
« Les mesures d’allègement du coût de la vie et de soutien à l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, la lutte contre les inondations et la cherté du loyer resteront pour moi la priorité des priorités (…) Mon souci, c’est de tout faire pour rendre le quotidien plus supportable pour tous », a annoncé le chef de l’Etat.
S’exprimant sur le réseau synchronisé de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise, il a déclaré que son gouvernement va mener « de larges concertations avec toutes les parties prenantes, notamment les associations de consommateurs, commerçants, etc., pour arrêter de nouvelles mesures ».
« Ce sera une des tâches prioritaires du nouveau gouvernement que je m’apprête à former dès demain », a-t-il précisé.
La formation d’un nouveau gouvernement est attendue depuis l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, mardi et mercredi.
Le futur gouvernement sera dirigé par un Premier ministre, une fonction rétablie depuis l’adoption, par l’Assemblée nationale, le 10 décembre dernier, d’un projet de loi restaurant ce poste.
Le poste de Premier ministre avait été supprimé en 2019 par Macky Sall, qui venait d’être réélu à la présidence de la République.
Le chef de l’Etat avait invoqué ses fonctions de président en exercice de l’Union africaine, à partir de janvier 2022, pour justifier la restauration de ce poste.
La nomination du chef de gouvernement était attendue après les élections départementales et municipales du 23 janvier dernier.ASG/ESF/BK
Renchérissement du coût de la vie : «ce sera une des tâches prioritaires du nouveau gouvernement»(Macky Sall).
https://www.dakaractu.com Le prochain gouvernement du Sénégal annoncé pour ce week-end par le Chef de l’État, lors de son adresse à la nation, ce 16 septembre, mettra au centre de ses préoccupations les actions visant à alléger le coût de la vie.
« Ce sera une des tâches prioritaires du nouveau gouvernement que je m’apprête à former dès demain (samedi : Ndlr) », a promis le président de la République qui a, à cet effet, listé les vrais problèmes auxquels il compte s’attaquer pour améliorer les conditions de vie des citoyens.
« Les mesures d’allègement du coût de la vie et de soutien à l’emploi et à l’entreprenatiat des jeunes, la lutte contre les inondations, la cherté du loyer resteront pour moi, la priorité des priorités parce que mon souci, c’est de tout faire pour rendre le quotidien plus supportable pour tous », a déclaré le Chef de l’État. Pour ce faire, le président Macky Sall entend réunir tous les acteurs concernés pour des mesures inclusives.
« Dans cette optique, nous avons en perspective de larges concertations avec toutes les parties prenantes, notamment les associations de consommateurs, de commerce et tous les acteurs pour arrêter de nouvelles mesures. Ainsi et ensemble mes chers compatriotes, j’ai confiance que nous poursuivrons la dynamique du Sénégal que nous aimons, une nation unie où bouillonne sans cesse la passion et la joie de vivre ensemble, une nation plus forte et plus prospère dans la paix, la sécurité et la stabilité », a conclu Macky Sall.
PROTECTION SOCIALE ET SOUTIEN DES MÉNAGES : PLUS DE 620 MILLIARDS ALLOUÉS PAR LE GOUVERNEMENT (MACKY SALL)
Dakar, 16 sept (APS) – Les « mesures sans précédent de protection sociale et de soutien des ménage » prises par le gouvernement ont nécessité « plus de 620 milliards de francs CFA », a révélé vendredi le président de la République, Macky Sall.
« Alors que le monde entier est confronté à une flambée générale des prix du pétrole et des denrées de première nécessité, l’Etat a déjà pris des mesures sans précédent de protection sociale et de soutien des ménages, pour plus de 620 milliards de francs CFA (…) », a-t-il déclaré, en s’adressant à la Nation, dans un message radiotélévisé.
Il a précisé que 300 milliards sont allés au carburant, à l’électricité et au gaz au 30 septembre 2022.
Macky Sall a aussi déclaré que l’Etat a renoncé à 157 milliards de recettes fiscales pour « éviter le renchérissement des prix du riz, du blé, du maïs, du sucre et de l’huile ».
Le gouvernement a par ailleurs consacré 120 milliards à la revalorisation des salaires des agents publics et transféré plus de 43 milliards en soutien à 543 000 familles vulnérables.
Il a souligné que « les mesures d’allègement du coût de la vie et de soutien à l’emploi et l’entreprenariat des jeunes, la lutte contre les inondations, la cherté du loyer resteront (…) la priorité des priorités » de son action. Il assure que son souci est de « tout faire pour rendre le quotidien plus supportable pour tous ».
« Dans cette optique, nous avons en perspectives de larges concertations avec toutes les parties notamment les associations de consommateurs, commerçants, etc. pour arrêter de nouvelles mesures ».
Il a précisé que « ce sera une des tâches prioritaires du nouveau gouvernement » qui sera formé samedi.
« Ainsi et ensemble, mes chers compatriotes, j’ai confiance que nous poursuivrons la dynamique du Sénégal que nous aimons ; une nation unie, où bouillonnent sans cesse la passion et la joie de vivre ensemble ; une nation plus forte et plus prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité », a-t-il conclu.ASG/BK
MACKY SALL APPELLE À PRÉSERVER LA PAIX,LA SÉCURITÉ ET LA STABILITÉ
Dakar, 16 sept (APS) – Le chef de l’Etat a exhorté vendredi les Sénégalais à ‘’entretenir et [à] transmettre aux générations futures’’ le legs ancestral que constituent la paix, la sécurité et la stabilité du pays.
‘’Il faut prendre garde’’, a déclaré Macky Sall en s’adressant à la nation.
Il estime que ‘’dans un monde exténué par les déchirures de la guerre, de la violence et de l’extrémisme, nous devons mesurer la chance que nous avons de vivre dans la paix, la sécurité et la stabilité’’.
Le président de la République, dont l’allocution survient trois jours après la rentrée parlementaire, considère que ‘’nul n’a le droit de détruire ce legs ancestral, notre bien commun’’.
‘’Il nous appartient plutôt de l’entretenir et de le transmettre aux générations futures, parce que les hommes passent, mais la nation sénégalaise demeure’’, a-t-il argué.
Macky Sall affirme qu’‘’en vertu des charges constitutionnelles’’ qu’il lui ‘’incombe’’, il a ‘’le devoir de nous rassembler autour de notre bien commun et de notre commun vouloir de vie commune’’.
Le président de la République estime que c’est son ‘’rôle’’ de garantir ‘’l’unité nationale et [le] fonctionnement régulier’’ des institutions du pays.
Il déclare avoir la conviction que ‘’c’est aussi le choix’’ exprimé par ses compatriotes, ‘’en votant dans le calme et la sérénité’’ lors des élections législatives du 31 juillet dernier.
‘’Par ce vote, vous avez réitéré votre attachement à la paix, contre la violence sous toutes ses formes, pour que la nation reste unie, au-delà de sa diversité, et pour que nos institutions continuent de fonctionner sans entrave’’, a-t-il poursuivi.
Macky Sall estime que le ‘’message de paix, de stabilité et d’harmonie nationale’’ du peuple sénégalais ‘’doit être entendu de tous, sans exception’’.ASG/BK/ESF
Troisième mandat : Macky Sall prolonge le suspense
https://www.dakaractu.com Le président de la République, Macky Sall a encore dribblé les Sénégalais. Alors que beaucoup de concitoyens l’attendaient, ce vendredi, sur le sujet de la troisième candidature, dans son discours à la Nation, il a encore fait faux bond.
Macky Sall est revenu sur les incidents survenus lundi dernier à l’Assemblée nationale et les mesures prises pour endiguer la vie chère.
Pourtant, dans l’une de ses sorties dans Jeune Afrique, reprise par la presse nationale, il avait donné rendez-vous aux Sénégalais à la suite des élections législatives du 31 juillet 2022. Mais rien…
Une attitude qui conforte ceux-là qui pensent que le Président Sall ne serait pas contre une troisième candidature.
« Mon travail de Président n’est pas encore fini », avait-il d’ailleurs déclaré, avant que beaucoup de ses plus proches à l’instar de Thérèse Faye Diouf et de son beau-frère Mansour Faye, ne fassent des appels publics à tenter le coup.
Que va-t-il décider ? Les prochains mois vont sûrement nous édifier…
Mimi Touré sur le discours du Président Macky Sall : «je m’attendais à ce qu’il annonce qu’il ne sera pas candidat en 2024»
https://www.pressafrik.com L’ancien Premier ministre, Mimi Touré, a réagi à l’adresse à la Nation du Président Macky Sall de ce vendredi, sur la chaine nationale. La tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar lors des dernières Législatives a exprimé sa déception quant au contenu du discours de Macky Sall.
« J’attendais une nouvelle, le peuple sénégalais attendait une nouvelle. Elle n’est pas encore arrivée, mais on va être patients. Je m’attendais à ce que le Président annonce qu’il ne serait pas candidat pour 2024. C’était l’attente générale. Mais on va patienter. Certainement après la publication du Gouvernement, je considère que ce sera sa prochaine tâche quand il s’adressera à la Nation », a-t-elle déclaré sur les ondes de la Sud FM.Mimi Touré a une nouvelle fois assuré qu’elle compte bien siéger à l’Assemblée nationale pour assumer son mandat de député « en tant que représentant du peuple ».Ce malgré les menaces qu’elle reçoit.
Malick Gakou : «Macky Sall a encore parlé…une fois de plus pour ne rien dire»
https://senego.com Le Président du Grand Parti a critiqué sévèrement le président de la République, ce vendredi, après son discours à la nation. Malick Gakou rappelle à Macky Sall qu’il n’est pas en début de mandat mais bien à la fin de son deuxième et dernier mandat.
La bataille
« Macky Sall a encore parlé. Une fois de plus pour ne rien dire qui suscite l’intérêt des Sénégalais. Menacer le principe de la séparation des pouvoir ne saurait prospérer dans cette 14 -ème législature où la majorité mécanique ne peut plus prévaloir. Rappeler encore nos milliards qu’il aurait dépensé mais qui ne se reflètent nulle part dans le vécu des sénégalais, c’est se leurrer« , a écrit Malick Gakou sur sa page facebook.
Les critiques
Le président du Grand Parti descend Macky Sall. « Un gouvernement de plus ou de moins n’est pas une réponse aux urgences qui périclitent les fondamentaux de notre nation et sapent le socle de notre société. Il oublie qu’il n’est pas en début de mandat mais bien à la fin de son deuxième et dernier mandat pour nous promettre tout ce qu’il aurait pu faire après plus d’une décennie de gouvernance chaotique. Nos vraies réponses aux vrais problèmes soulevés : Pas de troisième mandat et pour une alternative crédible afin de redresser le Sénégal », a-t-il dit.
Message à la nation du Président de la République : Thierno Bocoum considère cette adresse « inopportune » et « incongrue ».
https://www.dakaractu.com Si certaines personnalités politiques se félicitent du discours du président Macky Sall lors de son adresse à la nation, Thierno Bocoum lui n’est pas de cet avis.
À le croire, le président Macky Sall a tout faux de se prononcer sur les affaires de l’hémicycle, au regard des principes de la séparation des pouvoirs.
» Je ne vois pas l’opportunité pour un Président de la République d’évoquer des questions liées au fonctionnement de l’Assemblée nationale. Au nom du principe de la séparation des pouvoirs, il devait s’abstenir d’une telle ingérence.
Je ne vois pas la nécessité d’une adresse de la nation pour annoncer la mise en place d’un gouvernement ».Thierno Bocoum juge cette adresse à la nation « inopportune’ et « incongrue »
Parfum de fin de règne Par Mary Teuw Niane
Lorsqu’un régime est sur une pente inexorablement descendante, il manque d’écoute, d’intelligence, de retenue et de bon sens.
Le Président de la République a pensé tirer profit des malheureux événements de la séance d’installation de la 14ème législature. Il n’a pas hésité à énumérer des détails.
Il a sciemment omis la gravissime intervention de la gendarmerie qui fait tâche sur notre démocratie et qui restera à jamais gravée dans l’histoire de notre pays à l’image des événements de 1962.
Cette intervention aurait été évitée si les mécanismes de conciliation propres à l’Assemblée nationale avaient été mises en œuvre.
En fait, il fallait coûte que coûte, dare dare, installer le candidat du Président de la République à la Présidence de l’Assemblée nationale.Dans ce discours le Président de la République s’attribue le beau rôle, il est le rempart, le garant de l’expression de la pluralité démocratique que les forces de l’ordre n’ont pas laissé s’exprimer.
Il s’adresse aux sénégalaises et aux sénégalais pour tenter maladroitement de
récupérer l’émotion ressentie le lundi dernier par les populations.
Il pense ainsi recoudre les fils rompus qui le liaient au peuple qui l’a depuis longtemps abandonné.
Le Président de la République a raté le sens de l’histoire.
Il a fait hors sujet.
Les sénégalaises et les sénégalais attendaient qu’il tire les leçons du scrutin du 31 juillet 2022 en appelant au dialogue l’opposition, la société civile, les syndicats, etc., en vue de la constitution d’un gouvernement de large union nationale pour conduire notre pays aux élections présidentielles de 2024 dans la stabilité, la paix et la concorde.
Les sénégalaises et les sénégalais attendaient qu’il annonce qu’il ne sera pas candidat en février 2024, libérant le pays, ses partisans et les secteurs économiques et qu’il tire à les leçons des conditions qui lui avaient permis d’accéder au pouvoir en 2012.
Enfin les sénégalaises et les sénégalais attendaient qu’il libère messieurs Khalifa Sall et Karim Wade des contraintes qui les empêcheront d’être candidat en 2024.
Un discours décevant. Un discours opportuniste qui essaie de surfer sur l’émotion des sénégalaises et des sénégalais.
Un discours qui confirme la ligne de conduite minutieusement exécutée depuis avril 2019.En fin un discours au parfum de fin de règne.
Discours à la Nation : «Macky devait seulement envoyer un message vocal WhatsApp»
https://senego.com Le leader de Gueum Sa Bopp n’a pas attendu très longtemps pour réagir sur le discours du Président Macky Sall.
Selon le Pdg de Dmédia, « le chef de l’État devait seulement envoyer un message vocal WhatsApp aux Sénégalais ». Pour Bougane Guèye, l’attente a été longue, mais le discours n’a finalement pas de sens.
Macky tout ça pour ça ! Par Abass FALL
Macky Sall, dans un geste troublé et un regard vide, vient encore une fois de montrer qu’il n’a aucun respect pour les Sénégalais.
C’est un Macky Sall qui avait promis de réduire l’opposition à sa plus simple expression, en emprisonnant Karim Wade, Khalifa Sall et en tentant d’éliminer son opposant le plus irréductible et le plus sérieux Ousmane SONKO, qui donne, à présent, une leçon de morale et de démocratie. Vous imaginez Pablo Escabor donner des leçons de morale à la Cosa Nostra ?
Des attentes sur cette sortie ? Difficile d’en avoir, tellement que nous connaissons l’homme, foncièrement rancunier, pour ne jamais saisir les bonnes occasions et se mettre à la hauteur qu’exigent son rang et sa fonction.
Certains éternels optimistes et de plus en plus rares, s’attendaient à une
déclaration claire et nette sur la 3ème candidature, au lieu d’une logorrhée
vide sans queue ni tête qui cherche à rejeter la responsabilité de ce qui s’est passé le jour de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale sur l’opposition. Il oublie que la violation du règlement intérieur vient de lui et de son camp qui n’étaient pas sûrs des résultats désastreux qui allaient découler de cette élection du bureau.
Macky Sall a torpillé l’institution parlementaire en y envoyant la gendarmerie comme à ses habitudes. Il est à l’aise sur le terrain de la violence et de la répression, voilà le registre où il ne déçoit jamais les attentes de son peuple. Il a toujours utilisé la violence comme mode de gestion en lieu et place de la concertation et de la compétence.
Son discours n’est rien d’autre qu’une orientation claire vers ses désirs et volontés depuis 2012 : faire régner la dynastie faye-sall aussi longtemps que possible au Sénégal.
Le Sénégal lui survivra mais en attendant surveillons. Un rappel à toutes fins utiles : article 27 « de la constitution Nul ne peut faire plus de 2 mandats consécutifs»Abass FALL,Député 14e législature,1er Adjoint au Maire Ville de Dakar,Coordonnateur de PASTEF Dakar
Mouhamadou Lamine Massaly : «C’est un discours d’optimisme qui en dit long sur son amour profond pour le Sénégal…»
https://www.rewmi.com « Le leader du parti Union Pour une Nouvelle République (UNR) est des premières personnes à réagir sur le discours du Président de la République Macky Sall. A en croire Mouhamadou Lamine Massaly : »Nous venons d’entendre un discours d’optimisme qui en dit long sur son amour profond pour le Sénégal. Voilà un homme très attaché aux valeurs démocratiques. Il nous donne encore des raisons d’espérer pour l’avenir », a dit M.Massaly qui, de brocarder l’opposition : » Contrairement à l’opposition qui nous sert des discours va-t-en-guerre, le Chef de l’Etat ,lui, se veut un prophète de la paix et de la stabilité. Comme l’on dit souvent ,l’autre nom du développement, c’est la paix. Cela, le Président Macky le sait plus que quiconque. Nous pensons que l’équipe gouvernementale qu’il ne tardera pas à mettre sur pied sera à la hauteur de la mission à lui assigner. »
Décryptage à chaud *!Par Youssou DIALLO
Un discours serein et lucide d’un homme d’Etat, un républicain et un démocrate qui dans le temps des préoccupations du peuple qui sont :
1-une démocratie majeure , apaisée avec des élus du peuple responsables et honorables pour renforcer l’unité nationale, la paix et la stabilité du pays.
2- la lutte contre l’inflation et l’augmentation du coût de la vie malgré les mesures
prises par le gouvernement plus de 620 milliards de subventions , il annonce l’organisation de larges concertations avec tous les acteurs pour encore agir plus et mieux sur la hausse des prix .
Bien sûr que les opposants sont déçus parce que ils sont dans le temps politique et politicien : 3 eme mandat, affaire Mimi , amnistie Karim et Khalifa !
Ça les arrange mais le président n’est pas la pour ce qui les arrange politiquement.
Il ya des stratégies à murir et a mettre en oeuvre , en toute sérénité et ça commence par la mise en place d’un Gouvernement qui rassure .Bonne soirée à tous !Youssou diallo,Président du Club Sénégal Émergent
Adresse à la Nation : Deux anciens parlementaires déchirent le discours du Chef de l’État.
https://www.dakaractu.com Le discours du président de la République adressé à la nation ce vendredi 16 septembre 2022, au lendemain des joutes législatives et de l’installation mouvementée des députés, a été largement critiqué par l’opposition. Deux anciens parlementaires de la 12ème législature n’ont pas attendu longtemps pour apporter une réponse sévère à ce discours.
Selon Thierno Bocoum, président de Agir, ce discours est sans saveur. « Je ne vois pas l’opportunité pour un Président de la République d’évoquer des questions liées au fonctionnement de l’Assemblée nationale. Au nom du principe de la séparation des pouvoirs, il devait s’abstenir d’une telle ingérence. Je ne vois pas la nécessité d’une adresse de la nation pour annoncer la mise en place d’un gouvernement. En définitive, je considère cette adresse à la nation du Président de la République inopportune et incongrue », démonte le chargé de communication de la coalition AAR Sénégal qui s’est contentée du plus fort reste pour cette 14ème législature.
Quant à Abdou Sané, membre de Pastef/Les Patriotes d’Ousmane Sonko qui symbolise l’opposition radicale, il considère que ce « discours est non structuré, mal articulé, incohérent, pauvre et appauvrissant, imbibé d’inepties sur fond de vœux pieux, signe d’une carence viscérale en terme de capacité de propositions, de conception, d’élaboration et de mise en œuvre de politiques publiques ou d’alternatives structurelles. La déception se lit sur les visages des citoyens. Une provocation de plus! Un incapable se doit de se taire, de rendre le tablier au nom de l’intérêt général », assène le coord
Déclaration de Macky Sall : Une stratégie pour «anesthésier» l’affaire Mimi Touré ? Par Birama THIOR
Le président de la République Macky Sall s’est adressé, ce vendredi, aux Sénégalais à la surprise générale ou presque. Une sortie aux relents stratégiques au moment où Aminata Touré n’a pas fini de balancer ses salves contre la « dynastie » Faye-Sall.
Nombreux sont les Sénégalais et autres observateurs qui s’interrogent sur la quintessence de l’Adresse à la Nation du président de la République. Les plus rigoristes, eux, n’ont pas réfléchi à deux fois pour qualifier le discours de dépourvu sens. Une sortie qui pourrait être résumée à au moins, trois axes, dont la tension à l’Assemblée nationale née de l’installation du bureau de la 14e législature, la hausse vertigineuse des prix et la formation d’un nouveau gouvernement.
Mais le jeu en valait-il vraiment la chandelle pour qu’un président qui ne parle presque pas à sa Nation en fasse autant ? Pourtant, un communiqué aurait suffi pour cette affaire qui serait même sujet à moins de spéculations.
Un speech pour desserrer l’étau
Le moins que nous puissions dire, c’est que le locataire du Palais de Roume, en bon politicien, chercherait à desserrer l’étau autour de lui avec la nouvelle affaire dite Mimi Touré. Une grosse pointure de l’Alliance pour la République qui, frustrée par le choix de Macky Sall pour la présidence de l’Assemblée nationale, surfe sur la préférence familiale. Une fibre très sensible quoi que toujours décriée pour une certaine Opposition.
L’expérience du « produit » libéral
Macky Sall – nous ne cesserons de le rappeler ici – ne manque pas d’expérience politique pour mesurer l’impact de la toute nouvelle posture d’Aminata Touré qui pourrait lui être fatale pour le restant de ses jours à la magistrature suprême. Une campagne qui aura, sans nul doute, plus de résonance que celles antérieures parce qu’émanant d’une très proche collaboratrice.
Mieux, les souvenirs du régime libéral d’Abdoulaye Wade avec Karim, « ministre du ciel et de la terre », sont encore frais. Pour moins que ça, le pape du Sopi avait subi les diatribes de l’Opposition d’alors qui avait fini d’avoir gain de cause à la présidentielle de 2012.
Dès lors, allumer un contre-feu pour couper court au débat sur le népotisme qui necesse d’enfler pourrait constituer un bel échappatoire pour le président de la République, quelque peu esseulé.Birama THIOR,Journaliste
Manœuvres supposées des faucons du palais pour son remplacement à l’assemblée nationale : Mimi interpelle Macky
https://www.sudquotidien.sn L’ancienne Première ministre revienne à la charge. Cinq jours après son différend avec le président de la République suite à la décision surprise de ce dernier de ne pas proposer sa candidature à la présidence de l’Assemblée nationale, Aminata Touré qui a conduit la liste nationale de la coalition au pouvoir lors des législatives du 31 juillet dernier a rendu public hier, vendredi 16 septembre une lettre ouverte adressée au Président Macky Sall. Dans cette correspondance largement partagée par la presse en ligne et dans les réseaux sociaux, l’ancien ministre de la Justice, Garde des Sceaux a tenu à informer le chef de l’Etat de probables manœuvres de son «entourage et de celui de la Première dame» tentant à la «neutraliser physiquement afin que le suppléant en droit de siéger puisse la remplacer définitivement à l’Assemblée nationale».
Loin de s’en tenir, celle qui est très souvent présentée comme une dame de fer par la presse a même précisé qu’un «comité en charge des invectives de l’Alliance pour la République est déjà mis en place et s’est mis au travail dès le jour où j’ai exprimé mon désaccord quant à la préférence familiale que vous avez mise en avant pour le choix du Président à l’Assemblée nationale».
Ainsi, précisant qu’elle est loin d’être «intimidée par de tels projets funestes», elle a toutefois tenu à rappeler à l’endroit du chef de l’Etat devant sa responsabilité de «garant suprême de la sécurité de tous les Sénégalais».
«Je tiens néanmoins à vous faire part de ces informations dignes de foi, en tant que chef de l’Etat, garant suprême de la sécurité de tous les Sénégalais, y compris de celle des représentants du Peuple que sont les députés», précise Aminata Touré.
14ème législature : Le secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République « apporte son soutien total aux députés de la majorité ».
https://www.dakaractu.com Parcourant son communiqué, le SEN de l’Apr a tenu à « saluer l’esprit de dépassement de l’ensemble des députés de la majorité, leur unité et leur discipline, leur mobilisation et leur attachement à l’intérêt général lors de l’élection du Président de l’Assemblée nationale et du bureau de l’institution parlementaire.
Le SEN exprime ses vives félicitations au nouveau Président de l’Assemblée Nationale, notre camarade Amadou Mame Diop, Député, Maire de Richard Toll, ainsi qu’à tous nos camarades membres du Bureau ». Le SEN salue ce choix pertinent porté sur un cadre éminent, plusieurs fois élu, engagé, humble et discret avec un esprit d’ouverture incontestable. Le SEN exhorte l’ensemble des députés à tenir sur les principes et valeurs d’unité, de cohésion, de solidarité et de loyauté au sein du Groupe Bennoo Bokk Yaakaar ».
À l’image de toutes les entités de la majorité, le SEN de l’alliance pour la République a également exprimé ses regrets par rapport aux incidents survenus à l’hémicycle. « Le SEN dénonce vigoureusement les actes de nature à saper l’unité du parti et à affaiblir le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar. Le SEN demande au parti et notamment aux élus de faire face fermement à toute volonté de faire prévaloir l’intérêt individuel contre l’intérêt et le projet collectifs ».
Avant d’interpeller les députés de Bby sur ce qu’il considère comme les urgences de l’heure. « Le SEN demande au Groupe Benno Bokk Yakaar de renforcer sa cohésion et de rester vigilant face aux députés déterminés à bloquer le fonctionnement de l’Assemblée Nationale, institution représentative et porte-parole du peuple sénégalais ».
LETTRE OUVERTE À LA CLASSE POLITIQUE SÉNÉGALAISE PAR MAMOUDOU AMADOU LY
L’une des pistes de réflexion pour une contribution à une sortie de cette crise consisterait pour le président à réunir autour de lui, son camp et celui de l’opposition
Depuis bientôt un mois, le verdict des urnes a rendu la sentence souveraine du peuple sénégalais, sentence qui est le strict reflet de la situation politique du pays.
Pour la première fois depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, un gouvernement au pouvoir depuis dix ans n’a pas été en mesure de gagner des élections législatives avec une nette majorité lui permettant de gérer les affaires du pays avec les coudées franches.
Ainsi, le président de la République, empêtré dans des opérations de ralliement à son camp des membres de l’opposition pour tenter d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, éprouve des difficultés à former son gouvernement.
À mon avis, cette démarche du président de la République conduit à une impasse politique et gouvernementale, car aujourd’hui, l’entrée massive de la jeunesse dans le jeu politique fait que le peuple jette son regard quotidien sur les moindres faits et gestes du pouvoir par le biais des jeunes qui sont prompts à exprimer leur mécontentement endémique en toutes circonstances.
À mon avis, l’une des pistes de réflexion pour une contribution à une sortie de cette crise consisterait pour le président à réunir autour de lui, son camp et celui de l’opposition confondus, à discuter en toute transparence d’un programme de gouvernement consensuel, à nommer un Premier ministre issu de l’opposition avec une répartition ministérielle lui réservant, comme il se doit, des ministères régaliens et à annoncer dans la foulée sa décision de renoncer à un troisième mandat.
Monsieur le président, cette dernière décision fera de vous un grand homme d’Etat car vous n’avez rien à craindre pour votre bilan qui est en bonne position comparée à ceux de vos prédécesseurs.
En démocratie, un président en exercice est rarement populaire après un premier mandat à cause de l’usure du pouvoir et l’insatisfaction du peuple trop pressé de voir ses aspirations comblées.Vous êtes déjà entré dans l’Histoire pour avoir été élu démocratiquement.
Mais à la lecture des résultats des élections législatives et locales passées, l’on note que le pouvoir est en perte de popularité donc de toute chance de gagner les futures élections présidentielles.
En prenant en compte ces suggestions, le pays pourra s’installer dans la paix sociale comme cela a été le cas au cours de son histoire depuis son indépendance et se mobiliser comme un seul homme pour s’attaquer à la crise économique et au chômage dramatique des jeunes.
Ainsi, vous et vos compagnons ainsi que toute la classe politique ne manquerez pas de saisir cette occasion de s’installer dans la grande Histoire de notre pays.Mamoudou Amadou Ly https://www.seneplus.com
Le message d’Ismaïla Madior Fall,le coup de fil à Mimi,le rôle de Farba Ngom : Comment Macky a imposé Amadou Mame Diop
https://www.seneweb.com Dans un article très fouillé, Jeune Afrique revient sur les coulisses de la désignation de Amadou Mame Diop comme candidat de la coalition Benno Bok Yakaar à la Présidence de l’Assemblée nationale.
Selon le magazine, tout s’est décidé lundi 12 septembre. Vers neuf heures du matin, les députés de la majorité quittent l’hémicycle et se dirigent vers la salle de la commission des finances. Face à eux, deux proches du président : le constitutionnaliste Ismaïla Madior Fall et le secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba. Les 82 femmes et hommes en face d’eux n’ont pas connaissance du nom que les deux émissaires s’apprêtent à leur livrer, mais qu’importe : ils ont déjà promis qu’ils voteraient pour lui. Lorsque le nom d’Amadou Mame Diop est lâché, il est accueilli par quelques applaudissements polis, indique Jeune Afrique. Mais le chef de l’État a fait son choix, les députés savent ce qu’il leur reste à faire.
Auparavant, Macky Sall avait pris le soin d’informer lui-même Mimi Touré, quinze minutes avant les autres. Et celle-ci n’a pas caché son amertume et sa déception, se sentant trahie.
Toutefois, pour s’assurer jusqu’au bout que sa consigne sera respectée par les députés, des groupes de dix députés sont constitués et supervisés par un proche du président. Le groupe des « dissidents » potentiels, les ambitieux que l’on soupçonne de pouvoir trahir le moment venu, est géré par Farba Ngom, révèle JA. Lui sont confiés Aminata Touré, les ministres Amadou Ba, Abdoulaye ou Aly Ngouille Ndiaye, mais aussi l’ancien maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé.
Tous, Mimi compris, s’engagent à voter pour Amadou Mame Diop.
Néanmoins, l’ex première ministre changera d’avis et boycottera la session. La suite est connue : Amadou Mame Diop est élu au terme d’un chaos indescriptible.
«Dans BBY,ce que Mimi a fait n’est qu’un courant d’air,la fronde va bientôt arriver» (Vidéo)
https://senego.com Doudou Coulibaly fait partie des invité de Pierre Edouard Faye à l’édition Spéciale de Walf TV sur le discours du Président Macky Sall.
Le journaliste, après avoir déploré la manière dont les ministres s’immiscent dans des pratiques politiques politiciennes, a révélé que BBY va bientôt vers l’implosion. « Ce que Mimi Touré a fait, n’est qu’un courant d’air, d’autres agissent de manière camouflée. La fronde va bientôt arriver… », croit-il!
KHALIFA SALL ACCUSE LA MOUVANCE PRÉSIDENTIELLE
https://www.seneplus.com L’As-Installation de la XIV législature dans la cohue, Khalifa Sall a réagi aux scènes chaotiques qui ont émaillé, lundi dernier, l’installation de la 14ème législature
Khalifa Sall a réagi aux scènes chaotiques qui ont émaillé, lundi dernier, l’installation de la 14ème législature. Dans un message publié avant-hier sur sa page Facebook, le leader de Taxawu Sénégal en veut au groupe de la majorité présidentielle.
Après l’installation de l’Assemblée nationale dans une cohue totale, les états-majors politiques multiplient les sorties pour s’indigner. C’est le cas de Khalifa Ababacar Sall qui estime que «le spectacle, qui s’est joué le 12 septembre 2022 au sein de l’Hémicycle, avec le déploiement des forces de la Gendarmerie, inspire à la fois de la répulsion et de la tristesse.Il renvoie à une hideuse image des institutions de la République. Il est déplorable que la mouvance présidentielle en arrive à user de la force dans un espace de débats contradictoires par essence et d’expression de la pluralité démocratique».
Sur sa page Facebook, le leader de Taxawu Sénégal s’émeut » des entorses au règlement » et « des conduites inconvenantes » qui ont entaché l’installation de la 14ème législature qui devait être solennelle. Particulièrement amer, l’ancien député-maire de Dakar indique : «Ni la compétition politique ni les valeurs républicaines ne sauraient admettre une telle démarche de panique. La peur, parce que consciente de son impopularité et de la déception généralisée des Sénégalais, ne doit pas pousser la mouvance présidentielle aux pires excès. L’abus, dans une démocratie, est à la fois périlleux pour notre aventure collective, et condamnable dans un pays jadis cité en exemple».
Ainsi, il a invité les élus de tous bords à privilégier, dans leur mission, la responsabilité sous-tendue par les principes démocratiques. «La confiance du peuple doit s’illustrer au sein de l’hémicycle, dans la prise de parole, dans le comportement, dans la conduite, dans le vote des lois et cela en conformité avec l’intérêt exclusif de la Nation et le respect strict des lois et règlements de l’Assemblée nationale. L’égard envers le peuple ne doit souffrir aucun outrage», a souligné Khalifa Sall qui prône le retour de l’éthique au cœur de l’action politique pour une représentation nationale exemplaire.
Rappelant son attachement à la morale républicaine, le leader de Taxawu Sénégal indique que celle-ci doit plus que jamais être la boussole des députés à l’Assemblée nationale. «Les parlementaires ont l’exaltante responsabilité de contribuer à la réhabilitation de la représentation en crise depuis longtemps», a-t-il déclaré avant de réitérer son engagement à impulser et accompagner le renouveau de la représentation populaire pour «gommer définitivement le passif des automates du vote et des manquements à répétition qui ont fini de chahuter l’image du député».
Enfin, il a exhorté les parlementaires à trouver les ressources au plus profond de leur dignité d’élus et de patriotes pour être les députés du Sénégal et non ceux d’un parti ou d’une coalition. Abou SY
Affaire du faux député : Coumba Ndoffène Ndiaye convoqué à la section de recherches
https://www.dakaractu.com Un nouveau rebondissement dans l’affaire Coumba Ndoffène Ndiaye, du nom de ce faux député qui s’est introduit à l’Assemblée nationale lundi dernier, lors de l’installation de la 14ème législature.
Selon les dernières informations reçues, le leader du Rassemblement pour la justice, la démocratie et le développement (Rpjd), est convoqué à la Brigade de recherches de Faidherbe aujourd’hui à 15h. Une information confirmée par le mis en cause.
Par ailleurs membre de Yewwi Askan Wi, Coumba Ndoffène Ndiaye s’était présenté comme un parlementaire de Yewwi lors de l’installation de la 14e législature. Après avoir pris la parole, il a été signalé par des députés. Finalement, la gendarmerie l’avait juste expulsé de la salle plénière…
Probables actions de neutralisation physique par des éléments proches de l’entourage du président de la République et de la première dame : Aminata Touré s’en ouvre au chef de l’État.
https://www.dakaractu.com L’ancienne première ministre Aminata Touré a décidé d’écrire une lettre au président Macky Sall pour lui faire part de probables manœuvres tentant à l’éjecter de son siège de député.
À la croire, des éléments proches de l’entourage du président de la République et de la première dame « envisageraient des actions de neutralisation physique afin que le suppléant en droit de siéger puisse me remplacer définitivement à l’Assemblée Nationale ».
Selon elle, « Un comité en charge des invectives de l’Alliance pour la République est déjà mis en place et s’est mis au travail dès le jour où j’ai exprimé mon désaccord quant à la préférence familiale que vous avez mise en avant pour le choix à l’Assemblée Nationale.
Aminata Touré dit n’être aucunement intimidée par un tel projet, mais voulait tout simplement informer le chef de l’État, garant de la sécurité de tous les sénégalais notamment des parlementaires de ces actions…
Seydi Gassama : «L’Etat a l’obligation d’assurer la sécurité de Mme Aminata Touré»
https://senego.com Dans un post, vendredi, le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a indiqué que les préoccupations quant à la sécurité exprimées, par Madame Aminata Touré doivent être prises au sérieux.
« Les préoccupations quant à sa sécurité, exprimées par l’ancienne Première Ministre Madame Aminata Touré dans une lettre adressée au PR Macky Sall doivent être prises au sérieux« , a notamment écrit Seydi Gassama.
Sécurité
Le droit-de-l’hommiste estime que l’Etat a l’obligation d’assurer sa (Ndlr : Aminata Touré) sécurité et celle de toutes les personnes sous sa juridiction.
Intimidation
Dans lettre adressée à Macky Sall, ce vendredi, Aminata Touré informé qu’il lui est revenu de sources très crédibles que des éléments proches de l’entourage de président de la République et de celui de la Première dame, envisageraient des actions de neutralisation physique afin que le suppléant en droit de siéger puisse la remplacer définitivement à l’Assemblée nationale.
Invectives
Elle ajoute qu’un Comité en charge des invectives de l’Alliance pour la République est déjà mis en place et s’est mis au travail dès le jour où elle a exprimé son désaccord quant à la préférence familiale que Macky Sall a mis en avant pour le choix du Président à l’Assemblée nationale.
Le concert de Alioune Tine contre un 3ème mandat interdit par le préfet (Document)
https://senego.com Par notification adressée, à M. Alioune Tine, fondateur de Afrikajom centre, le commissaire de police du commissariat d’arrondissement du point E, Ahmed Tidiane Thiam, annonce l’interdiction du concert prévu le samedi 17 septembre 2022 à l’hôtel Radisson Blue, par M. le préfet du Département de Dakar
En effet, Ahmet Tidiane Thiam, le Commissaire de Police de Point E a sorti l’arrêté N°3901/P/D/DK du 16.09.2022 du préfet du département de Dakar.
Avec cet arrêté, il interdit au fondateur de AfrikajomCenter, Alioune Tine, initiateur du concert, de danser au rythme d’un non à un troisième mandat.Alioune Tine a Tweeté sur sujet :
DJ Awadi sur l’interdiction du concert contre le 3e mandat en Afrique : «C’est une honte pour le Sénégal»
https://www.pressafrik.com Le président et Fondateur de AfrikaJom Centre et des artistes africains comme DJ Awadi, avaient prévu d’organiser ce samedi 17 septembre 2022 un concert contre les 3e mandat en Afrique. Une manifestation interdite le Commissaire de police, chargé du Commissariat du Point E pour motif de « troubles à l’ordre public ». L’artiste sénégalais, DJ Awadi a dit toute sa déception quant à cette décision des autorités sénégalaises.
« Suis vraiment désarçonné et j’ai honte. Parce que dans un pays comme le Sénégal, qui est une vitrine de la démocratie en Afrique, l’on interdit un concert qui devait se tenir dans un hôtel sécurisé et qui ne devait même pas rassembler 300 personnes. Et l’on nous dit que c’est pour éviter des troubles à l’ordre public. Je ne sais comment on pourrait troubler l’ordre public. À cet instant, tous nos collègues artistes sont venus de partout en Afrique et nous savons pas quoi faire. C’est une honte », a déclaré l’ancien membre du groupe PBS.
Concernant les intentions prêtées à Macky Sall de se représenter en 2024 pour un 3e mandat, DJ Awadi d’affirmer : « Je ne l’ai jamais entendu dire qu’il va faire un 3e mandat. Mais ce que je sais c’est qu’on doit aider le Président Macky Sall à respecter la Constitution.
C’est lui-même qui a demandé aux Sénégalais d’ajouter cette disposition qui dit : nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Donc qu’il le veuille ou pas, nous devons m’aider à respecter ça. Et puis Macky Sall était là quand Mamadou Diop (étudiant tué en 2012 lors d’une manifestation contre la candidature de Wade à la Présidentielle) perdait la vie à l’Obélisque à cause de cette question. Il a été là quand tous ces jeunes mouraient à cause de ça ».
Thierno Bocoum : «Comment BBY a roulé dans la farine les représentants de l’opposition parlementaire»
Dans le cadre du scrutin par listes, si l’opposition avait déposé une liste pour chaque fonction en vue de faire face aux listes de BBY (ce qui est prévu par l’article 14 al2), la priorité de choix aurait pu être obtenue par les députés de l’opposition.
En effet, le groupe BBY a roulé les représentants de l’opposition parlementaire dans la farine en mettant en avant, dans les discussions, les dispositions de l’article 14 du RIAN qui précisent que «les postes de vice-présidents et de questeurs sont attribués dans l’ordre fixé à l’article 13 ci-dessus, en donnant la priorité au groupe ayant obtenu le plus de voix».
«Le plus de voix» est différent du «plus de membres inscrits dans un groupe». Un membre inscrit n’est pas forcément une voix en faveur du groupe dans lequel il est inscrit.
En affirmant qu’ils ont plus de membres dans leur groupe pour justifier devoir avoir la priorité, les représentants de BBY avaient joué et ont malheureusement gagné puisqu’ils ont été suivis par les représentants des autres groupes parlementaires de l’opposition.
En réalité, une fois le quotient électoral calculé en tenant compte «du nombre des députés inscrits dans chaque groupe», il revient à l’ensemble des députés à travers le vote au scrutin secret de déterminer le nombre de voix obtenues par chaque liste ainsi que le nombre de fois qu’une liste aura obtenu le quotient correspondant au nombre de députés occupant une fonction. Ensuite le reste est réparti selon le système de la plus forte moyenne.
Le calcul fait dans le cadre d’un consensus parlementaire qui justifie la mise en place d’une seule liste (discussion autour d’un consensus qui ne devait même pas être traitée en plénière mais plutôt en coulisse) a anticipé sur les résultats du vote au scrutin secret.
Si les groupes Yewwi et Wallu avaient présenté une seule liste de candidatures sur chaque liste par fonction , la coalition BBY n’aurait pas eu plus de voix puisque celle (au moins) de Mimi Touré n’était plus comptée.
BBY n’aurait pas pu alors évoquer les dispositions de l’article 14 faisant référence à la priorité accordée «au groupe ayant obtenu le plus de voix» parce qu’elle n’aurait pas eu plus de voix.Thierno Bocoum
Assemblée nationale : tout ce que vous ne saviez pas sur la cadette de la 14 ème législature, Sokhna Ba
https://actusen.sn La benjamine de l’Assemblée nationale a déjà marqué l’Hémicycle, dernièrement. Son nom : Sokhna Ba, 32 ans, militante du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), élue députée sous la bannière de ‘’Yewwi Askan Wi’’ (YAW) alors que rien ne la prédisposait à cet avenir. «Auparavant, j’avais même postulé pour la liste départementale parce que je suis du département de Dakar. J’ai été investie dans un premier temps, mais avec l’inter-coalition Yaw-Wallu, j’ai été retirée parce qu’il fallait céder de la place aux autres», informe-t-elle.
Alors que c’était à elle que revenait le rôle de prononcer les noms des parlementaires, un à un, pour élire le nouveau bureau de l’Assemblée nationale, Sokhna Ba ne s’est pas laissée aller. Même devant les postures de Farba Ngom, Abdoulaye Diouf Sarr et Dr Malick Diop qui voulaient voter pour leurs homologues absents, sans procuration. Elle les a tout simplement stoppés net, avec courtoisie, en leur disant de lui accorder le temps de vérifier les actes de procuration de vote. Pourtant, Sokhna Ba est la cadette de cette auguste Assemblée, qui réunit «des jeunes loups» et de « vieux renards ».
Née dans la commune de Kaolack en 1990, cette femme est entrée en politique en 2017 et membre du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) dont elle est la responsable des jeunes. Sokhna Ba fera donc partie des députés qui vont superviser l’installation du nouveau Bureau de l’Assemblée nationale de la 14ème Législature. Cette passionnée de politique et militante des causes revendiquées par les jeunes, élue sous la bannière de Yewwi askan wi, compte mener à bien la mission qui lui a été confiée et mesure les nouvelles responsabilités qui pèsent sur elle.
«J’avais postulé pour la liste départementale de Dakar. Finalement, j’étais à la 16ème position sur la liste des suppléants et la liste a été arrêtée au nombre de 17 candidats. Donc par chance, j’ai pu passer pour être députée»
C’est dire que la chance a vraiment souri à l’honorable députée Sokhna Ba alors que rien ne prédisait qu’elle serait élue députée pour cette 14ème Législature. «Auparavant, j’avais même postulé pour la liste départementale parce que je suis du département de Dakar. J’ai été investie dans un premier temps, mais avec l’inter-coalition Yaw-Wallu, j’ai été retirée parce qu’il fallait céder de la place aux autres. Dans le choix, notre Parti avait désigné quelqu’un d’autre, même s’il me gardait pour la liste nationale. Je faisais donc partie des quatre jeunes qui ont été retenus. Le responsable national de la jeunesse du Pur a été investi sur la liste des titulaires, moi, j’ai été investie en tant que responsable de la jeunesse féminine sur la liste des suppléants. C’est comme ça que j’ai été élue députée.
«J’ai été investie dans un premier temps, mais avec l’inter-coalition Yaw-Wallu, j’ai été retirée parce qu’il fallait céder de la place aux autres»
J’étais à la 16ème position sur la liste des suppléants et la liste a été arrêtée au nombre de 17 candidats. Donc par chance, j’ai pu passer pour être députée à l’Assemblée nationale pour cette 14ème Législature», se souvient fièrement Sokhna Ba.
A la question de savoir si elle s’attendait à être, un jour, députée, sa réponse est affirmative. «Ah, oui ! Parce que si vous suivez mon parcours, vous verrez que je me suis toujours battue pour une représentativité des jeunes dans les instances électives. Je me suis toujours battue pour dire que puisque dans les Partis politiques, ce sont les jeunes qui s’engagent quand il s’agit de faire l’animation, quand il s’agit de redynamiser ou de faire fonctionner les Partis. Pour cela, quand il s’agit de postes de responsabilités, dans les normes, les jeunes doivent être impliqués», dira-t-elle, sans détours.
Aujourd’hui plus que jamais, Sokhna Ba est consciente que porter l’écharpe d’un élu est une lourde responsabilité. «On essayera de représenter le Peuple qui nous a élus. Nous sommes partis sous la bannière de Yewwi mais nous ferons tout pour défendre l’intérêt des populations, apporter des solutions et être à leur écoute», promet la benjamine du Parlement.
Elle a une Licence en Sciences politiques, une Maîtrise en Théories et Pratiques des Relations internationales et suivi une formation en Journalisme et communication
De teint noir, silhouette élancée, cette femme, âgée aujourd’hui de 32 ans, a fait son cursus scolaire à Kaolack, où elle obtient le Cfee, réussit au concours d’entrée en sixième et décroche le baccalauréat en Série L2. Elle quittera ainsi Kaolack pour l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) où elle sera orientée à la Faculté des Sciences juridiques et politiques. Mme Ba y fera la première année de Droit, mais, pour la deuxième année, cette passionnée de politique avait décidé de poursuivre ses études en Sciences politiques jusqu’à l’obtention de la Licence. Réorientée, par la suite, en Relations internationales, elle obtient le Master 2 en théories et pratiques des relations internationales.
Ambitieuse et passionnée du savoir, elle s’inscrit en Communication-journalisme à Ensup/Afrique, formation qu’elle alliait avec sa formation universitaire. Elle a aussi suivi d’autres formations, en leadership jeune, en leadership politique comme la formation de la Fondation Friedrich Ebert, la formation de Yali Dakar, option public management. Non seulement elle était toujours engagée dans la politique, mais aussi Sokhna Ba voulait s’armer de sciences, consciente que rien ne se donne en politique, tout se gagne et se mérite.
D’ailleurs, la jeune militante du Pur a participé au Program for young politicians in Africa (Pypa), qui regroupait des jeunes de la sous-région Ouest-africaine. Ce Réseau, qui œuvre dans le sens d’une représentativité des jeunes dans les instances politiques, a un avant-projet de loi portant quota de 30% dans les instances électives.
Ce qui pourrait constituer un chantier, en vue de l’élaboration d’une proposition de loi, pour celle qui est la vice-coordonnatrice.
‘’Dans sa famille, Sokhna Ba, formée au sein du Mouvement Moustarchidine, est la première à s’engager en politique’’
Dans sa famille, Sokhna Ba est la première à s’engager en politique. Ayant été formée au sein du mouvement Moustarchidine, aujourd’hui, elle gravit les échelons et occupe le poste de présidente de la jeunesse féminine du Pur. Dans son parcours professionnel, elle a eu à travailler comme assistante de direction, ensuite comme commerciale, mais aussi comme administratrice de site. Aujourd’hui, elle officie comme assistante administrative à l’Institut supérieur de management (Ism).
Si physiquement, elle n’a pas assez de force pour se confronter à ses autres adversaires, comme le font les Guy Marius Sagna, Barthélémy Dias, Ahmed Aidara et autres, pour les ‘’causes justes’’, Sokhna Ba est bouillonnante d’idées pour s’aventurer dans n’importe quel sujet, prendre des positions et les défendre. Car, après tout, comme le dit le proverbe africain : «même un peu de sel donne du goût.»Amadou DIA
Nouveau gouvernement : La base socialiste oppose son véto à « la reconduction » de Serigne Mbaye Thiam et renie Aïda Sow Diawara!
https://www.dakaractu.com Le président de la République du Sénégal dans son discours à la nation, a fait part de la mise en place d’un nouveau gouvernement ce samedi après la nomination d’un nouveau Premier ministre, poste vacant depuis 2019.
Un gouvernement tant attendu dans un contexte socio-économique et même politique particulier. Si certains tentent d’exprimer le sentiment des populations et leurs attentes concernant la nouvelle formation, d’autres s’attardent sur les anciens titulaires qui ont pendant 10 ans, occupé des postes ministériels.
Le ministre de l’eau et de l’assainissement est l’un des responsables les plus visés et qui fait face au blocus des jeunes et des femmes socialistes majoritairement contre sa reconduction au prochain gouvernement.
D’après les informations obtenues, de sources sûres, par Dakaractu, 80% des mouvements de jeunes et des femmes envisagent de créer un front si Serigne Mbaye Thiam était reconduit dans le gouvernement qui sera formé ce samedi. Visiblement, ces forces toujours actives du parti socialiste veulent du sang neuf. Une tâche qui risque d’être compliquée à gérer au niveau de la direction du parti.
Parallèlement, la présidente nationale des femmes du parti socialiste, ancienne maire de la commune de Golf Sud et deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale est confrontée au refus des jeunes et femmes de les voir gravir de nouveau les échelons au détriment de leur engagement et militantisme toujours pas récompensés.
En effet, le natif de Keur Madiabel a été, pour rappel, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, mais aussi, porte-parole du gouvernement entre avril et octobre 2012. Ensuite, il est reconduit dans le même gouvernement d’octobre 2012 à avril 2019 avant d’être porté à la tête du ministère de l’eau et de l’assainissement de 2019 à nos jours.
Les sensibilités au niveau du parti socialiste sont bien décidées à mettre fin à une décennie « d’un partage de gâteau » entre ces anciens qu’elles invitent à passer la main…
Matlabul Fawzeyni : Le plan directeur de la «ville idéale»
http://lesoleil.sn « Tous les projets en cours dans la ville de Touba ont été déjà annoncés par Cheikh Ahmadou Bamba ». C’est la conviction de Serigne Fallou Galass, chercheur sur le Mouridisme. Dans son très célèbre panégyrique « Matlabul Fawzeyni », Cheikh Ahmadou Bamba avait prié pour le rayonnement de la cité qu’il voulait fonder, mais y a indiqué tous les contours de ce que doit être cette ville destinée à l’adoration de Dieu et au culte du travail.
Le son du panégyrique Matlabul Fawzeyni (La quête du bonheur des deux mondes) est audible depuis une boutique vendant des parfums, des boubous, des nattes de prières…qui a pignon sur rue sur l’avenue de la Grande mosquée de Touba. En cet après-midi du mercredi 23 août 2022, une forte pluie arrose la ville sainte. Toutes les routes menant à la Grande mosquée sont presque impraticables à cause des flaques d’eau. Il faut marcher sur les étroits trottoirs pour éviter de patauger. Cependant, vendeurs à la sauvette et piétons se les disputent. Partout, les « Xassaïd » de Serigne Touba résonnent. Matlabul Fawzeyni est parmi les plus écoutés par les fidèles, même si beaucoup ne comprennent pas tout ce qui se cache derrière ce beau poème du guide de la communauté mouride. Ce panégyrique de plusieurs vers, au-delà de sa beauté, est plein de sens.
Pour déchiffrer cette œuvre écrite par Cheikh Ahmadou Bamba, nous sommes allés à la rencontre de Khaly Diakhaté, maître coranique très connu dans la cité de Bamba, par ailleurs Président de la Ligue sénégalaise des écoles coraniques/section Touba. Cette association compte plus de 1500 écoles coraniques implantées dans la capitale du Mouridisme. En cette soirée du samedi 21 août, lui et plusieurs maîtres coraniques sont à la Résidence Khadim Rassoul, en face de la Grande mosquée, pour lancer la première édition du Prix Cheikh Ahmadou Bamba pour le Saint Coran. Fervent lecteur des écrits de Cheikhoul Khadim, Khaly Diakhaté indique que dans Matlabul Fawzeyni ou « La quête du bonheur des deux mondes », Cheikh Ahmadou Bamba a rendu grâce au Seigneur et formulé beaucoup de prières pour la ville de Touba. Touba, la sainte. Touba, la « ville idéale » que Cheikh Ahmadou Bamba a fondée pour en faire une « cité bénie ».
Petit-fils de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Khalil Mbacké rappelle que Matlabul Fawzeyni a été rédigé par le Cheikh bien avant la création de la ville sainte de Touba, en 1888. Selon lui, cette production a été rédigée, à Touba, par son fondateur, au pied d’un arbre où il s’était penché. Dans ce panégyrique, le chef religieux a formulé tous ses vœux pour cette cité. « Nous pouvons dire que Matlabul Fawzeyni est le plan directeur de Touba. Le plan de la ville, ce dont la ville doit regorger comme infrastructures, habitations. Tout ce dont une ville a besoin pour se développer est dans ces vers », soutient Serigne Khalil Mbacké. « Matlabul Fawzeyni est un projet de société pour permettre à la population de vivre en parfaite harmonie et dans le respect des valeurs religieuses », abonde, dans le même sens, Khaly Diakhaté.
Paradis du fidèle
Cheikh Ahmadou Bamba a fait plusieurs pérégrinations avant de retrouver le site de Touba. Dans Masaalikul Jinaan (Les itinéraires du paradis), renseigne Khaly Diakhaté, Serigne Touba a décrit toutes les tares de la société à l’époque où le commérage et le paganisme étaient très répandus. Ainsi, après avoir fait le procès de la société, il voulait apporter du changement en guidant les populations vers le droit chemin ; le chemin qui mène à Dieu. Pour ce faire, il fallait créer sa propre cité, une ville sans souillure, une ville de lumière, de recherches et d’éducation religieuse. Le site de Touba, que Cheikh Ahmadou Bamba a découvert pendant ses nombreux voyages, était le lieu idéal pour ériger cette cité bénie, un lieu où les populations n’auront qu’une seule préoccupation : l’adoration de Dieu.
Auteur du livre « Cheikh Ahmadou al-Khadim, le serviteur du Prophète Mouhamed et le leader spirituel », Ahmadou Bamba Al-Khadim Mountakha Mbacké, fils de l’actuel Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, indique que le fondateur du Mouridisme avait pris en compte les structures de santé, les écoles, les centres de recherches, les universités qui pullulent actuellement dans la ville sainte. Bref, tout ce que compte, aujourd’hui, la ville de Touba comme infrastructures a été annoncé par son fondateur il y a plus d’un siècle. Dans les différents vers qui composent ce « Xassaïd », Cheikh Ahmadou Bamba avait imploré Dieu de faire de « sa cité » un « paradis du fidèle », un « lieu qui accorde le bénéfice charismatique du pèlerinage qui a le vœu de l’accomplir, mais est incapable d’aller à la Mecque », mais aussi « le bastion de l’obéissance à Allah et du respect de la coutume sacrée de l’Envoyé pour toujours, et non le parterre des innovations blâmables », précise Khaly Diakhaté. Aujourd’hui, la ville de Touba est l’une des rares à travers le pays, si elle n’est pas la seule, où il est interdit de fumer, de boire de l’alcool, de jouer au football et aux jeux de hasard. Beaucoup de mondanités y sont interdites, car son fondateur a voulu que cette cité soit, par excellence, une ville qui « préserve du mal et écarte le préjudice », mais également « une ville immunisée de toute impureté ». Tous ces interdits ont surtout commencé sous le khalifat de Serigne Abdoul Ahad Mbacké qui voulait marcher sur les pas de son défunt père.
Sacralité préservée malgré les assauts de la modernité
Dans ce livre de prières et de remerciements au Tout-Puissant, rappelle toujours Serigne Khalil Mbacké, Cheikh Ahmadou Bamba a parlé du comportement de ceux qui doivent habiter « sa cité ». Ils doivent être des hommes vertueux, adorant Dieu. Leurs seules préoccupations doivent être la prière, la lecture du Saint Coran et le travail. Le guide religieux avait déjà prié pour tous ceux qui habiteront la ville sainte de Touba. Pour ces derniers, le Cheikh avait demandé à son Seigneur que « leurs péchés premiers et derniers soient totalement absous ». Aujourd’hui, Touba est devenue la deuxième ville la plus peuplée du Sénégal après Dakar. Une ville fortement habitée, mais qui conserve malgré tout sa sacralité religieuse. La preuve que les vœux formulés par le Cheikh dans ses poèmes ont été exaucés.
D’ailleurs, son petit-fils, Serigne Khalil Mbacké, informe que Cheikh Ahmadou Bamba, dans Matlabul Chifai, un « Xassaïd » rédigé après Matlabul Fawzeyni, a bien confirmé que ces prières pour Touba ont été acceptées par le Tout-Puissant : « Nous pouvons dire que les prières ont été accordées, mais il a fallu attendre longtemps pour voir les résultats ». Aujourd’hui, des milliers d’âmes se réveillent tous les jours dans la cité de Bamba. Touba compte plus de 1500 écoles coraniques où des milliers de talibés étudient chaque matin les saintes écritures. Chaque année, des centaines de jeunes mémorisent le livre saint. Aussi, 150 mosquées, où des fidèles effectuent les deux prières du vendredi, sont recensées dans la ville sainte. « Tout ça, c’est parce que le Cheikh a consacré toute sa vie au Coran », conclut Serigne Khalil Mbacké. L’Université de Touba, projet en cours de réalisation de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, est un autre témoin du temps de l’œuvre gigantesque du fondateur du Mouridisme. Matlabul Fawzeyni est ainsi une feuille de route pour ceux-là sur qui pèse la lourde charge de préserver son héritage.Aliou Ngamby NDIAYE
Youssou Ndour chez Serigne Bass Abdou Khadre : «Personne n’est plus compétent que moi pour diriger le Sénégal»
https://senego.com En visite à Touba, dans le cadre du Magal, Youssou Ndour a déclaré suivre «de très près» la gestion du Sénégal et a semblé poser les jalons d’une candidature à la magistrature suprême.
«Personne ne peut m’écarter. J’en fais partie, j’ai mon mot à dire. Qu’on le sache. Personne n’est plus compétent que moi pour diriger ce pays », a-t-il dit hier vendredi dans des propos repris par Walfadjri.
Youssou Ndour s’exprimait devant Serigne Bass Abdou Khadre, chez qui il a bouclé une tournée des foyers religieux de Touba. L’ancien ministre du Tourisme et de la Culture d’indiquer qu’il n’est pas dans l’Etat encore moins membre du gouvernement.
« L’Etat est important, mais on le confie à des personnes. Ce n’est pas un patrimoine personnel. Distribuer l’argent honnêtement gagné est différent de prendre dans les caisses de l’Etat », a-t-il souligné.
« J’étais dans des difficultés, tout est maintenant résolu », a lancé le leader du Super Etoile, sans plus de précisions avant d’ajouter : « je rends grâce à Dieu. Ce que nous ramenons à Touba est le fruit de la sueur de mon front. Tout provient de mes poches. Je n’ai pas pris de l’argent dans les caisses de l’Etat pour le distribuer à Touba ».
L’UMS rattrapée par les turpitudes de son nouveau Président Par Seybani Sougou
« Un homme soumis ne peut espérer rien d’autre que l’humiliation »
Dans une lettre de 3 pages, rendue publique, aux allures de réquisitoire, le bureau exécutif de l’UMS s’insurge contre le traitement dégradant réservé à un de ses membres, par un agent de police, préposé à la circulation. La teneur de cette lettre adressée au Ministre de la Justice démontre à quel point la magistrature sénégalaise est piétinée, déconsidérée et réduite à sa plus simple expression. En réalité, la descente aux enfers des magistrats a débuté depuis que le ministre Moustapha DIOP a chassé comme des malpropres des magistrats de la Cour des comptes, sans en subir les conséquences, et que Madiambal DIAGNE, un citoyen parmi tant d’autres ait osé publiquement défier l’ex Président de l’UMS (TELIKO), au simple motif que la proximité avec Macky SALL lui décernait un permis d’impunité totale.
L’humiliation des magistrats a atteint le summum, lorsque des zélés du Conseil de discipline du Conseil Supérieur de la magistrature se sont comportés comme des froussards, sacrifiant un des leurs (le juge TELIKO), par un énorme coup de Jarnac, dans l’unique but de satisfaire les caprices du ministre de la justice, Malick SALL. Quand certains magistrats agissent comme des félons, privilégient leur carrière au détriment de l’intérêt général et se désolidarisent de leurs pairs (TELIKO et NGOR DIOP ont été lâchés en rase campagne et ont dû se battre par leurs propres moyens), ils fragilisent l’institution judiciaire et jettent le discrédit sur l’ensemble de la magistrature. Par conséquent, l’UMS ne doit nullement être surpris du traitement dégradant réservé à certains magistrats, par le citoyen lambda. Après avoir sollicité et obtenu 2 audiences avec Macky SALL, le nouveau bureau exécutif de l’UMS, avec Chimère DIOUF à sa tête, a passé le plus clair de son temps à errer dans les couloirs du palais présidentiel, qu’à œuvrer pour l’indépendance de la justice.
Disons-le sans détour : une justice soumise et aplatie ne mérite ni respect, ni soutien, ni considération. C’est un fait : l’actuel président de l’UMS, Ousmane Chimère DIOUF est un homme faible, sans charisme. Dans cette affaire, il ne s’agit nullement demander la sollicitude du ministre de la Justice, mais d’engager des poursuites à l’encontre du policier qui a porté atteinte publiquement à l’honneur et à la dignité d’un magistrat, qui, plus est, a été filmé sans son consentement, en violation totale et délibérée de son droit à l’image. Il ne fait l’ombre d’un doute que le magistrat Boubacar BA a fait preuve d’un incivisme notoire en jetant des détritus et en faisant prévaloir sa qualité et ses relations avec un General. L’article 7 de la Constitution dispose que « Tous les êtres humains sont égaux devant la loi » et précise qu’Il n’y a au Sénégal ni sujet, ni privilège de lieu de naissance, de personne ou de famille. Le magistrat n’est pas censé ignorer que l’article L.21 de la loi n°83-71 du 05 juillet 1983 portant code de l’hygiène interdit de « jeter ou déposer des détritus sur les trottoirs, chaussées, squares et jardins publics ». Par conséquent, le policier aurait dû se contenter d’appliquer la loi, en pareille circonstance, (dresser une amende), relever le numéro d’immatriculation du véhicule et enfin signaler l’incident à sa hiérarchie, dans un rapport circonstancié. Quel que soit l’acte commis, des procédures sont prévues à l’encontre des magistrats qui violent la loi. Le policier n’est pas juge.
Le comportement outrageant du policier, qui s’est érigé en donneur de leçons est inacceptable, inqualifiable, injustifiable et disproportionné. Il convient d’ailleurs de signaler que certains préposés à la circulation font preuve d’un excès d’arrogance, se comportent comme des sauvageons, passent leur temps à racketter les citoyens, exigeant des billets allant de 1000 à 5000 F CFA et considèrent que le port de l’uniforme leur octroie tous les droits.
Le magistrat, Boubacar BA, qui pendant la scène a fait preuve de retenue, aurait dû exiger que l’agent préposé à la circulation décline son identité et lui communique son numéro de matricule, afin qu’il puisse être aisément identifié, dans l’hypothèse où il souhaiterait engager une procédure.
La position de l’UMS n’est pas équilibrée puisqu’il attribue tous les torts au policier, faisant l’impasse sur l’attitude du magistrat qui fait état de ses relations avec un « Général » pour bénéficier d’un passe-droit. Au demeurant, l’UMS ne doit pas se tromper de combat : le problème de la Justice sénégalaise, c’est Macky Sall. Le mépris et l’irrespect à l’endroit des magistrats découlent du fait que nombre d’entre eux par lâcheté, et inertie, ont accepté d’être asservis et soumis au pouvoir exécutif, en dépit de garanties constitutionnelles d’indépendance consacrées par les textes et notamment l’article 90 de la Constitution qui dispose que « Les juges ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi dans l’exercice de leurs fonctions ».
Les cris d’orfraie d’Ousmane Chimère DIOUF n’y changeront strictement rien : aussi longtemps que les magistrats sénégalais resteront sous la coupe de Macky SALL, et valideront toutes ses forfaitures (par exemple, une liste de candidats composée de titulaires et de suppléants saucissonnée en 2), aucun citoyen ne leur accordera le moindre crédit. Dans un ouvrage intitulé « le discours de la servitude volontaire », Etienne de la Boétie s’étonnait que « des hommes, asservis, et soumis tête baissée, à un joug déplorable, ne puissent se révolter contre un tyran qu’il ne devrait pourtant point redouter ».
En déviant de la ligne claire tracée par ses prédécesseurs, CHIMERE DIOUF fragilise considérablement l’institution judicaire. Il urge de rectifier le tir, de revenir aux fondamentaux de l’UMS et de poursuivre le chantier engagé par les anciens bureaux pour l’indépendance de la justice sénégalaise.
Un célèbre adage soutient à juste titre que « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ». Le Président de l’UMS, Chimère DIOUF, l’a appris à ses dépens.
L’indépendance, le respect et la liberté ne s’octroient pas : ils se méritent, et s’arrachent, si besoin.Seybani SOUGOU – E-mail : sougouparis@yahoo.fr#OusmaneChimèreDiouf #SeybaniSougou #Ums