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LES PIQUES DE L’AS DE CE VENDREDI

SenePlus  |   Publication 25/11/2022

Inauguration d’une station solaire à Sefa

D’une capacité de 39,68 kWc, la «station Solaire Tysilio» a été inaugurée à Sefa, près de Sédhiou, en Casamance. Le Domaine Agricole Communautaire (Dac) de Sefa va bénéficier de l’énergie solaire produite la journée par la station ainsi que du surplus qui sera stocké afin de pouvoir être consommé en dehors des heures d’ensoleillement. La cérémonie a été tenue hier à la résidence de l’ambassadeur de France à Dakar dont le thème est : «L’énergie solaire, vecteur du développement agricole au Sénégal». La rencontre s’est tenue en présence du directeur du développement de la société Tysilio, Xavier Juin, de l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot et du coordonnateur national du Prodac, Djimo Souaré. Il faut souligner que Tysilio a signé une convention de partenariat avec le Prodac afin de favoriser un accès pérenne du Dac de Séfa à l’électricité au moyen de solutions photovoltaïques. Ce partenariat a pu se concrétiser grâce au concours du Service économique de l’ambassade de France qui a permis le financement de ce projet pilote. La centrale de Tysilio permettra au Dac d’économiser environ 8 millions Fcfa par an sur sa facture de gasoil, (économie de carburant et de maintenance d’un générateur diesel).

Le Fongip à la rencontre de la diaspora

Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (Fongip) va à la rencontre de la diaspora sénégalaise pour présenter les opportunités qu’il offre. A cet effet, le Secrétaire Général du Fongip, Abdoulaye Diassé, a pris part au Forum de Bruxelles organisé par l’Ambassade du Sénégal en Belgique. Le thème est : «Opportunités et défis d’une diaspora, acteur de développement ». Abdoulaye Diassé a expliqué à nos compatriotes résidant en Belgique et Luxembourg (Belux) les mécanismes de financement du Fongip au profit de la Diaspora. A l’en croire, plusieurs opportunités sont offertes aux Sénégalais de la Diaspora pour réaliser leurs projets d’investissement et/ou de logement à travers le Fonds de Garantie pour l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (Fogarise), le Fonds de Garantie pour l’Accès au Logement (Fogalog) et la mise en œuvre du projet Eter financé par la Banque mondiale et le programme Paaice soutenu par la Banque Africaine de Développement (Bad). A noter que le Faise, la Der/Fj, l’Adepme, le Paisd étaient conviés à ce forum, d’après le communiqué.

 Kolda : les commerçants détaillants baissent les rideaux

Les commerçants détaillants se rebellent contre le gouvernement, suite à la baisse des prix de certaines denrées alimentaires. Ils ont décrété un mot d’ordre de grève de 48h sur l’ensemble du territoire. Même si le mouvement d’humeur n’est pas suivi par bon nombre de commerçants, il a eu l’effet escompté dans plusieurs localités. C’est le cas à Kolda où presque tous les détaillants ont baissé rideaux pour fustiger la nouvelle grille tarifaire des prix édictés par l’État. Le président des commerçants détaillants de Kolda, Ibrahima Sy, a confié à Dakaractu que la grève est observée pour marquer leur désapprobation. Il indexe les grossistes qui ne leur permettent pas de vendre aux prix fixés par le gouvernement. A l’en croire, les grossistes ne respectent pas les prix homologués, notamment pour le sucre, l’huile, le lait, l’oignon et l’aliment de bétail. Le commerçant invite le gouvernement à contrôler rigoureusement les prix chez les grossistes. Il soutient que si les commerçants détaillants vendent aux prix fixés, ils vont fermer boutique. En tout cas, si les autorités ne revoient pas les choses, Ibrahima Sy promet qu’aucune boutique ne vendra du sucre, de l’huile, du lait et des oignons. Il faut signaler que la grève a surpris beaucoup de Koldois. Il y avait du monde devant les boulangeries pour avoir du pain. Mais certains étaient obligés aussi d’aller au marché central pour se ravitailler au niveau des grossistes. Et cette situation a créé de sérieuses perturbations dans les familles.

Les boutiquiers de Sédhiou paralysent le commerce

Restons avec les boutiquiers pour dire qu’ils ont réussi un sacré coup à Sédhiou. Hier, la bouillie de mil avait pris la place du pain. En effet, pour protester contre la nouvelle grille tarifaire de certains produits, ils ont baissé rideaux. Selon le président des commerçants, Mamadou Aliou Sall, l’Etat leur impose d’acheter par exemple le sac de riz ordinaire indien à 16 250 F et de vendre le kilogramme à 340 F. «Si vous multipliez 340 F par 50 kg, cela donne 17.000 F. Vous déduisez de 17 000 F le transport de 250 F par sac il vous reste 16 750 F. Sachant que le sac de riz pesé ne fait que 48 kg au lieu de 50 kg il est évident que nous vendons à perte» a-t-il dit à seneweb. Il en est de même pour le sucre cristallisé, le lait en poudre d’origine végétale, la pomme de terre, l’oignon et l’huile parfumée. Le porte-parole des boutiquiers détaillants prévient qu’il s’agit juste d’une grève d’avertissement d’une journée pour attirer l’attention de l’Etat sur la réalité du terrain. Mais aujourd’hui, ils vont boycotter la vente des produits susdits.

 L’Intersyndicale Synpics-Cnts tire sur Racine Talla

L’Intersyndicale Synpics-Cnts tire sur le Directeur général de la Rts, Racine Talla qu’elle accuse d’utiliser les véhicules de la boite à des fins privées. Les syndicalistes soutiennent que le parc automobile de la RTS a et́é encore une fois dégarni par le directeur administratif et financier, Guilé Niang Touré, pour une campagne agricole à Lagane et Khelcom. Comme à l’accoutumée, fustigent-ils dans un communiqué reçu à «L’As», plus de six voitures ont été mobilisées, avec chauffeurs et carburant, au moment où des agents de la RTS avaient du mal à se déplacer. Ils accusent Racine Talla d’être le commanditaire de ces opérations récurrentes. A les en croire, la plupart des véhicules de service sont illégalement et frauduleusement conduits par des personnes étrangères depuis l’avènement de Racine Talla àla tête de la RTS. Pire, ajoute l’intersyndicale, un véhicule tombé en panne dans cette opération pourrait encore violemment secouer les caisses de la RTS pour sa réparation. Elle dit basta à cette manière calamiteuse, gabegique et cavalière de manager la RTS sans que la plus haute autorité́ du pays ne trouve à redire. Ainsi, l’intersyndicale appelle à la mobilisation de tous pour mettre fin à de telles forfaitures.

Vol de câbles dans les infrastructures de télécommunications

La problématique de vol de câbles dans les infrastructures de télécommunications, de coupures des liens de transmission en fibre optique et des effets de masque des antennes réseaux des opérateurs, a fait l’objet d’un atelier de sensibilisation. L’initiative est de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et Postes (Artp). Selon le Directeur général, Abdoul Ly, l’objectif principal de la rencontre est de sensibiliser les populations, les acteurs publics concernés et les entreprises concessionnaires de travaux publics sur l’impact que ces phénomènes de vol de câbles ont sur la couverture et la qualité de service des réseaux de télécommunications. L’atelier a permis, en plus de montrer l’impact réel des vols, de voir la nécessité d’impliquer les forces de l’ordre et la douane dans la lutte contre le vol et le recel de câbles ; de créer un cadre d’échange multi acteurs pour améliorer la communication et la sensibilisation et réfléchir aux dispositions légales à mettre en œuvre pour lutter contre ces phénomènes. Au terme de la rencontre, l’ARTP a dégagé une feuille de route pour la prise en charge effective des prochaines étapes.

Près de 900 kilos de médicaments prohibés saisis à Foundiougne

La brigade maritime des douanes de Foundiougne, dans la région de Fatick, a saisi 890 kilos de médicaments prohibés, dontla contre-valeur marchande est estimée à 76 millions de francs CFA, a appris l’APS jeudi de source sécuritaire. La marchandise prohibée a été saisie en mer dans la nuit de mardi à mercredi, a expliqué la même source préférant garder l’anonymat. Les médicaments étaient mis dans 61 cartons que transportait une pirogue motorisée, qui vient de la Gambie se rendant à Djifer, un village côtier de la région de Fatick. L’enquête ouverte à la suite de la saisie a permis d’arrêter trois personnes soupçonnées d’avoir contribué au trafic des médicaments. Elles ont été mises à la disposition du parquet de Fatick, selon la même source.

CMU : Le Sénégal a atteint un taux de couverture de 53%

Le Sénégal enregistre un taux de couverture maladie universelle (CMU) de 53% à ce jour, a soutenu, jeudi, le secrétaire général de l’agence nationale pour la couverture maladie universelle, Mamadou Racine Senghor. Il y a des performances appréciables que le Sénégal a obtenues dans le cadre de la mise en œuvre de la couverture maladie universelle, dit-il. Car on est passé en 2013 d’un taux de couverture de 20% à 53% à ce jour. M. Senghor intervenait à l’occasion du lancement officiel des journées de réflexion de l’union africaine de la mutualité (UAM) dont le thème est : «généralisation de la couverture sanitaire universelle post-covid : enjeux et défis en Afrique». A l’en croire, faire un bond de 30% en l’espace de quelque temps n’est pas chose aisée, d’autant plus que plusieurs pays occidentaux ont mis plus de 50 ans pour le faire. Une réflexion est engagée pour voir comment améliorer ces performances en revoyant d’abord le cadre juridique de la couverture maladie universelle. Il a retenu que l’idée est de trouver un système plus incitatif et automatique pouvant permettre la massification du dispositif. Ce, pour avoir des mutuelles de santé plus fortes et viables à tous les niveaux, tout en renforçant leur dispositif.